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- 242 - Das PhenTl-a-naphtyl-glyoxal-dihydrazon bildet farblose Krystall- nadeln, welchr bei 217-218O unter Stickstoffentwicklung schmelzen. Es ist in Chloroform massig, in Alkohol und Petrolather schwer loslicli. Versuclrc! xur Oxydution des Phenyl-a-~phtyl-glyoxul-dih?~drazons. Eine Suspenzion von 3 gr Phenyl-a-naphtyl-glyoxal-dihydrazon in ca. 23 cm3 Benzol wurde mit 4,5 gr gelbem Queclrsilberoxyd versetzt, Lmd in einer mit Rrorsen- ventil versehenen l’ulverflasche wahrend drei Tagen auf der Schuttelmaschine geschutklt . Aus dem Benzol 4 urde nach Erwarmen und Abdekantieren vom vollig unverandcrteri Quecksilberoxyd die angewandte Menge Dihydrazon zuruckerhalten. Erwarmt mail das Dihydrazon init gelbem Quecksilberoxyd in Benzol oder Alkohol am Ruckflusskuhlrr, so erhalt man nach mehrstundigern Erhitzen nur stark sohmieri,m Dihydrazon zuruc I<. Basel, Anstalt fur Organische Clheniir. A propos de la separation du fer, chrome, nickel, manganese, tungstene et silicium. par P. Wenger et Mlle. E. Rogovine. (14. 11. 27.) A diverses reprises, nous avons eu l’occasion d’analyser des alliages m6talliques contenant du fer, du chrome, du nickel, du man- gankse, du tungsthe et du silicium. Or la littbrature ne donne aucune mbthode systhatique pour le dosage ponderal de ces diffbrents dements et nous pensons que la description du mode opbratoire, utilisk par nous et contra16 trks exactement, pourra rendre quelque service a celui qui se trouve en presence d’une telle skparation. Tout d’abord nous avons constate que suivant la forme SOUS laquelle se presente l’alliage, il y a lieu de modifier l’attaque, c’estdi- dire la solubilisation; de ce fait nous avons dtl appliquer a l’analyxe deux methodes diffbrentes. l’alliage se presente sous une forme telle, qu’elle peut donner lieu a la formation de copeaux fins (barre, gros fil, plaque, etc.). Le mode operatoire est le suivant: Une prise en copeaux, de 0,5 gr. au maximum, est desagrkgke, dans un creuset d’argent, avec 15 a 20 fois son poids de bioxyde de sodium (Na,O,). On chauffe jusqu’a fusion tranquille, et aprks refroidissement, on reprend par l’eau; puis avant de filtrer, on decompose le manganate fou permanganate) form& Pour cela, on ajoute B la liqueur quelqucs centimktres cubes d’eau oxygenhe concentree (per- hydro1 a 30%), on chauffe au bain-marie jusqu’a formation complkte du bioxyde de mangankse, ce que l’on constate par le changement de couleur de la solution. On peut alors filtrer; le prkcipitk (A) contient, Ier cas:

A propos de la séparation du fer, chrome, nickel, manganèse, tungstène et silicium

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- 242 - Das PhenTl-a-naphtyl-glyoxal-dihydrazon bildet farblose Krystall-

nadeln, welchr bei 217-218O unter Stickstoffentwicklung schmelzen. Es ist in Chloroform massig, in Alkohol und Petrolather schwer loslicli.

Versuclrc! xur Oxydution des Phenyl-a-~phtyl-glyoxul-dih?~drazons. Eine Suspenzion von 3 gr Phenyl-a-naphtyl-glyoxal-dihydrazon in ca. 23 c m 3

Benzol wurde mit 4,5 gr gelbem Queclrsilberoxyd versetzt, Lmd in einer mit Rrorsen- ventil versehenen l’ulverflasche wahrend drei Tagen auf der Schuttelmaschine geschutklt . Aus dem Benzol 4 urde nach Erwarmen und Abdekantieren vom vollig unverandcrteri Quecksilberoxyd die angewandte Menge Dihydrazon zuruckerhalten.

Erwarmt mail das Dihydrazon init gelbem Quecksilberoxyd in Benzol oder Alkohol am Ruckflusskuhlrr, so erhalt man nach mehrstundigern Erhitzen nur stark sohmieri,m Dihydrazon zuruc I<.

Basel, Anstalt fur Organische Clheniir.

A propos de la separation du fer, chrome, nickel, manganese, tungstene et silicium.

par P. Wenger et Mlle. E. Rogovine. (14. 11. 27.)

A diverses reprises, nous avons eu l’occasion d’analyser des alliages m6talliques contenant du fer, du chrome, du nickel, du man- gankse, du tungsthe et du silicium. Or la littbrature ne donne aucune mbthode systhat ique pour le dosage ponderal de ces diffbrents dements et nous pensons que la description du mode opbratoire, utilisk par nous et contra16 trks exactement, pourra rendre quelque service a celui qui se trouve en presence d’une telle skparation.

Tout d’abord nous avons constate que suivant la forme SOUS

laquelle se presente l’alliage, il y a lieu de modifier l’attaque, c’estdi- dire la solubilisation; de ce fait nous avons dtl appliquer a l’analyxe deux methodes diffbrentes.

l’alliage se presente sous une forme telle, qu’elle peut donner lieu a la formation de copeaux fins (barre, gros fil, plaque, etc.). Le mode operatoire est le suivant:

Une prise en copeaux, de 0,5 gr. au maximum, est desagrkgke, dans un creuset d’argent, avec 15 a 20 fois son poids de bioxyde de sodium (Na,O,). On chauffe jusqu’a fusion tranquille, et aprks refroidissement, on reprend par l’eau; puis avant de filtrer, on decompose le manganate fou permanganate) form& Pour cela, on ajoute B la liqueur quelqucs centimktres cubes d’eau oxygenhe concentree (per- hydro1 a 30%), on chauffe au bain-marie jusqu’a formation complkte du bioxyde de mangankse, ce que l’on constate par le changement de couleur de la solution. On peut alors filtrer; le prkcipitk (A) contient,

I e r cas:

- 243 - les oxydes tle fer, nickel et inangankse, plus l’osyde d’argent provenant de l’attaque du creuset, e t la liqueur (B) le silicium, le chrome et le tnngstitne sous forme de sels de sodium.

PrBcipitB A. Aprbs lavage, le pr6cipit6 est dissous dans l’acitle chlorhydrique (1 : 3), on filtre alors pour Bliminer le chlorure d’argent forink, puis, dans la liqueur Claire, on &pare le fer (E’e...) du nickel (Xi..) et (hi manganitse (Mn-) par la mirthode a 1’acBtate de sodium, en r6pktant deux fois au nioins la prkcipitation par ce rhactif.

L’acBtate basique de fer, prBcipitB, est filtr6, dissous dans l’acide rulfurique (1 : 5), on rkduit alors l’ion Ye.** en ion Fe** par le zinc mktallique e t on determine finaleinent la teneur en fer par titrage avcc Ic permanganate de potassium.

La liqueur acBtique contient alors le nickel et le manganitse; ce 1)reniirr niBtal est prBcipitB comine nickel dimdthyl-glyozime, filtrB et dosB comme tel d’aprits la mkthode ,,Tschugaeff et Brunck“.

Le filtratum contenant le manganitse est irvapori: a see; le rksidu est trait6 par l’acide nitrique concentri! pour dBtruire la dimkthyl- glyoxime; on Bvapore de nouveau, on reprend par l’eau, on ajoute du brome jusqu’a coloration brune, puis de l’ammoniaque, on fait bouillir, le manganite de mangankse prhcipite, on filtre, lave, calcine et dose comme Mn,O,.

Liqueur B. On acidule par l’acide chlorhydrique, on Bvapore a see et on reprend plusieurs fois par cet acide, pour insolubiliser la silice et l’acide tungstique (WO,). On fait ensuite une solution diluke dans l’acide chlorhydrique et filtre silice et acide tungstique ; on lave avec de l’acide chlorhydrique A 7%. En solution, seul le chrome a l’ittat de chromate, en partie rBduit, reste a doser.

Le prBcipitB sur le filtre est trait6 par l’ammoniaque, l’acide tungstique se dissout, la solution est introduite dans un creuset tar&, le filtre o h reste la silice est lavB encore avec du nitrate d’ammonium. Ile contenu du creuset contenant le tungstbne dissous est Bvapork au bain-marie et calcinb doucement jusqu’a Blimination complbte de l’animoniaque. 1,e rBsidu final WO, est pest? comme tel.

La d i c e est dosBe comme d’ordinaire. La liqueur chlorhydrique contenant le chrome est rBduite par

l‘alcool et prBcipitBe par l’ammoniaque pour obtenir l’hyclrate &(OH), , qui, par calcination donne Cr,O,. On pourrait Bgalement rkoxyder le chrome dans la liqueur et le doser volumktriquement.

28me cas. L’alliage se prBsente sous une forme qui ne peut donner lieu la formation de copeaux (fils trop minces, par ex.). On ne peut alors proceder ii la dBsagrBgation avec le bioxyde de sodium; les parti- c-ules du fil viennent adhBrer au fond et sur les parois du creuset, il se produit une sorte d’alliage qui devient inattaquable au reactif. Apres de nom’ureux essais, nous avons dQ abandonner dirfinitivement cette attaque au peroxyde de sodium.

Voici comment nous avons op6r8 : L’alliage, 0,5 gr. environ, est dissous dans l’eau regale ordinaire,

a la temp6ratui.e du bain-marie; lorsqu’il ne se produit plus de reaction, on decante la partie solubiliske, on lave le residu et on le filtre; il contient une partie du fer, du mangankse, du chrome et le tungstkne. On l’attaque en creuset de platine par le carbonate de soude solide; la dhsagregation terminbe, on reprend par l’eau et I’acide chlorhydrique afin que tout passe en solution. Cette derniitre est additionnee a la liqueur regale primitive de sorte que tous les Bkments de I’alliage se trouvent dans une meme solution.

Cette liqucur est Bvaporee a see, puis reprise par l’acide chlor- hydrique et &vaporbe plusieurs fois dans le but d’insolubiliser SiO, et WO,, qui sont filtrhs; leur separation s’effectue alors comme dans le premier cas.

La solutioii provenant de cette separation et contenant le chrome, le fer, le mangmkse et le nickel est alcalinisee par l’hydrate de sodium, puis oxydee par le brome : fer, nickel et mangankse prbcipitent comme hydrates, le chrome passe dans la liqueur comme chromate de sodium.

Le prBcipit6 des trois hydrates est trait6 comme dans le premier cas. Le chrome peut, dans la liqueur, 6tre dose soit volumktriquement,

soit gravim6triquement par l’une des methodes classiques.

Geiikve, Laboratoire de Chimie analytique de 1’UniversitB. Janvier 1927.

A propos de l’analyse de la eassit&ite, SnO, par P. Wenger et Mlle. E. Rogovine.

(17. 11. 27.)

La cassithite, SnO,, le principal minerai d’btain, n’est pas solu- bilishe par les acides; la litterature nous indique un certain nombre de mBthodes d’attaque qui ne sont pas toutes Bgalement bonnes. Dans ces attaques, on a beaucoup utilisB comme agent dBsagr6geant le melange: carbonate de sodium et soufre. Or ce mode de solubilisation se revkle absolument insuffisant, et m6me en procBdant a plusieurs attaques successives, il subsiste toujours un rksidu insoluble. Une Btude approfontlie nous permet de conclure a l’abandon de ce prockd6.

Par contre. 8, notre avis, la dBsagr6gation au peroxyde de sodium (Na,O,) est la meilleure et la plus rapide. Bien que cette mBthode soit connue daiis son principe, il nous parait utile de rapporter ici les modifications qui nous ont permis de doser tous les constituents