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Bonjour chers collègues, Le printemps est à nos portes. À nous d’en profiter! Nous aimons sortir, aller au marché, acheter de bons aliments frais et bios, trouver des restos qui correspondent à notre philosophie de vie saine. Et bien, je suis heureuse de vous présenter un outil additionnel pour vous aider à faire tout cela, du bout des doigts! Une application mobile super inté- ressante est maintenant disponible et vous pourez bientôt la télécharger à partir de la page d’accueil de notre site web : www.RealFoodApp.com Notre prochain Congrès annuel se tiendra les 28 et 29 octobre 2016 à l’Hôtel Plaza Universel, rue Sher- brooke à Montréal. Réservez ces Mot de la présidente SOMMAIRE MOT DE LA PRÉSIDENTE COUP DE CHAPEAU MESSAGES DE L’ANAQ RÉSEAUX SOCIAUX SEMAINE DE LA NATUROPATHIE COURS TESTS FONCTIONNELS CONGRÈS BARCELONE MALADIES MENTALES ET NUTRI- TION Avril 2016 ASSOCIATION DES NATUROPATHES AGRÉÉS DU QUÉBEC ND.A. Média Merci à nos collaborateurs Danielle Beauchamp ND.A., présidente Dino Halikas ND.A., comité médiatique Daniel Crisafi Ph.D. ND.A. Marie Boisvert adjointe administrative Virginie Dionne-Bourassa comité médiatique dates à votre agenda dès maintenant. Nous avons presque terminé l’orga- nisation de cette belle rencontre. L’ANAQ s’est distinguée cette an- née au Salon Manger Santé et Vivre Vert de Montréal et de Québec. Notre nouveau stand a fait fureur. Nous devrons être encore plus inno- vateurs l’an prochain. Si vous avez des idées, soumettez-les à Marie, notre secrétaire. Portez une attention toute particu- lière à l’invitation de l’EESNQ au mois d’août prochain pour marquer le 25 e anniversaire de sa fondation. Des invités de marque participeront à ce sommet de la naturopathie : J.E.Pizzorno, cofondateur de Bastyr University ainsi que Daniel Kieffer, fondateur du Collège Européen de naturopathie traditionnelle holis- tique. Enfin c’est très motivant, plusieurs d’entre vous ont de beaux projets pour la Semaine de la naturopathie qui se tiendra du 1 au 7 mai pro- chain. Nous avons produit des outils promotionnels percutants, et les ma- gasins de produits naturels partici- pent en grand nombre. À vous de vous impliquer, c’est gagnant pour vous et pour notre secteur d’activité. Je souhaite à tous une bonne Se- maine de la naturopathie! Votre présidente

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Bonjour chers collègues, Le printemps est à nos portes. À nous d’en profiter! Nous aimons sortir, aller au marché, acheter de bons aliments frais et bios, trouver des restos qui correspondent à notre philosophie de vie saine. Et bien, je suis heureuse de vous présenter un outil additionnel pour vous aider à faire tout cela, du bout des doigts! Une application mobile super inté-ressante est maintenant disponible et vous pourez bientôt la télécharger à partir de la page d’accueil de notre site web : www.RealFoodApp.com Notre prochain Congrès annuel se tiendra les 28 et 29 octobre 2016 à l’Hôtel Plaza Universel, rue Sher-brooke à Montréal. Réservez ces

Mot de la présidente

SOMMAIRE

MOT DE LA PRÉSIDENTE

COUP DE CHAPEAU

MESSAGES DE L’ANAQ

RÉSEAUX SOCIAUX

SEMAINE DE LA NATUROPATHIE

COURS TESTS FONCTIONNELS

CONGRÈS BARCELONE

MALADIES MENTALES ET NUTRI-

TION

Avril 2016

A S S O C I A T I O N D E S N A T U R O P A T H E S A G R É É S D U Q U É B E C

ND.A. Média

Merci à nos collaborateurs

Danielle Beauchamp ND.A., présidente

Dino Halikas ND.A., comité médiatique

Daniel Crisafi Ph.D. ND.A.

Marie Boisvert adjointe administrative

Virginie Dionne-Bourassa comité médiatique

dates à votre agenda dès maintenant. Nous avons presque terminé l’orga-nisation de cette belle rencontre. L’ANAQ s’est distinguée cette an-née au Salon Manger Santé et Vivre Vert de Montréal et de Québec. Notre nouveau stand a fait fureur. Nous devrons être encore plus inno-vateurs l’an prochain. Si vous avez des idées, soumettez-les à Marie, notre secrétaire. Portez une attention toute particu-lière à l’invitation de l’EESNQ au mois d’août prochain pour marquer le 25e anniversaire de sa fondation. Des invités de marque participeront à ce sommet de la naturopathie : J.E.Pizzorno, cofondateur de Bastyr University ainsi que Daniel Kieffer, fondateur du Collège Européen de naturopathie traditionnelle holis-tique. Enfin c’est très motivant, plusieurs d’entre vous ont de beaux projets pour la Semaine de la naturopathie qui se tiendra du 1 au 7 mai pro-chain. Nous avons produit des outils promotionnels percutants, et les ma-gasins de produits naturels partici-pent en grand nombre. À vous de vous impliquer, c’est gagnant pour vous et pour notre secteur d’activité. Je souhaite à tous une bonne Se-maine de la naturopathie! Votre présidente

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Coup de chapeau

Un gros merci à tous les ND.A. qui sont venus travailler au kiosque de l’ANAQ lors de l’Ex-po Manger Santé et Vivre Vert au mois de mars. C’est une occasion unique de faire connaître l’association, mais aussi de vous faire connaître vous-même. Les ND.A. sur place ont remis leurs cartes professionnelles et ont rencontré des milliers de personnes intéressées par nos ser-vices. Peu importe la région dans laquelle vous pratiquez, l’Expo Manger Santé attire des gens de partout dans la province. Pour ceux et celles qui n’y étaient pas, ne manquez pas cette oc-casion l’an prochain ou nous serons encore une fois présents. Vous n’avez qu’à donner quelques heures de votre temps afin de vous faire une publicité inestimable. Nous prendrons part à d’autres évènements cet automne. Tenez-vous prêt, car nous vous donnerons encore l’occasion de vous faire connaître.

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C’est aux naturopathes agréés maintenant de s’afficher!

Le temps file. Du 1er au 7 mai se tiendra votre événement, la Semaine de la naturopathie. Les détaillants ont embarqué dans notre projet, des outils promotionnels sont là pour soutenir vos efforts. Il ne vous reste plus que quelques semaines pour nous envoyer la description de votre activité ‘naturopathique’ pour qu’elle soit affichée sur notre site web. Qu’il s’agisse de confé-rence sur un thème en particulier, mini-consultations gratuites ou autres, nous avons besoin des détails suivants : la description, la date, le lieu, l’adresse et la personne ressource. Par courriel à [email protected].

La formation continue, au cœur de notre engagement

Vous recevrez d’ici deux semaines votre nouveau Relevé de formation continue accompagné d’un courriel explicatif. Nous vous demandons de bien vouloir imprimer ces deux docu-ments et de les conserver dans un votre dossier personnel FORMATION CONTINUE ANAQ. Par souci d’efficacité, veuillez prendre note que désormais le Secrétariat émettra des mises à jour des relevés seulement aux membres qui soumettront des nouveaux certificats de formation d’ici la fin de la période. Vous pouvez nous transmettre vos nouvelles formations en tout temps à [email protected] ou par courrier. Nous vous rappelons que 30 heures sont exi-gibles d’ici le 31 août 2017. Il revient à chacun de vous de faire le suivi de votre dossier per-sonnel à cet égard.

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APPEL À TOUS !

L’ANAQ lance une campagne de visibilité par le biais des médias sociaux et pour se faire, nous avons besoin de vous !

Nous sommes à la recherche de membres qui peuvent nous fournir du contenu sur les sujets suivants :

1. Fertilité - 2. Digestion - 3. Stress et sommeil - 4. Perte de poids

Le type de contenu recherché est ci-dessous :

· Recette (de cuisine) mensuelle de l’ANAQ – en lien avec le thème en cours – le premier thème étant sur la fertilité. Ex : smoothie, biscuits, etc.

· Témoignage : photo + petit texte d'un patient ayant consulté un NDA

· Podcast : Ex : Conversation audio entre deux naturopathes sur le sujet. (durée variée : environ 3-5 minutes)

· Webinaire : un document Power Point avec audio intégré sur le sujet

· Vidéo : Ce serait super si on avait une émission YouTube sur la naturopathie de 10 minutes tous les mois.

· ‘Liste’ : 10 choses à ne pas faire, 3 trucs pour perdre du poids ou 20 aliments à manger pour maigrir, etc.

· Article ‘comment’ : Comment faire une recette, une cure, un programme de remise en forme, etc.

· Article moyen : moins de 500 mots ; obésité, diète paléo, le rôle des protéines, etc.

· Citation : Image/photo avec une citation

· Nouvelle : Parler dans ses mots d'une nouvelle ou une étude que vous avez lu tout récemment

· Infographique : Utilisation de pictochartes

Bien évidemment, si vous nous fournissez du contenu, vous ferez de la publicité pour votre clinique puisque votre nom et coordonnées apparaîtront sur la publication.

Si vous souhaitez aider la profession à gagner de la visibilité et avez du contenu à nous envoyer, merci de contacter Dino Halikas à [email protected]

Ensemble, nous pouvons faire connaître cette belle profession davantage !

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C’est parti, tout est enclenché pour maximiser cette semaine d’activités pour faire la promotion de la naturopathie. Le thème cette année sera AVEZ-VOUS VOTRE NATUROPATHE DE FAMILLE? De votre coté, êtes-vous prêt? À titre d’exemples, vous pouvez organiser des conférences, des mini-consultations, des soirées thématiques, test BIA, bilans de santé à prix réduits, etc. Du matériel promotionnel est disponible pour vous tels que des affiches prêtes à imprimer, un communiqué de presse type que vous pouvez transmettre à votre journal local, des annonces publicitaires en différents formats, etc. Planifiez un événement conjointement avec votre magasin de produits de santé naturelle préféré ou un col-lègue de votre bureau.

Semaine de la naturopathie du 1er

au 7 mai

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LES TESTS FONCTIONNELS EN CLINIQUE Vendredi 13 mai 2016 de 9h à 16h. Au centre St-Pierre.

Coûts : 125,00$ avant le 27 avril. 160,00$ après le 27 avril. Hydrion pH: Test évaluant le niveau d’acidification

Chemstrip-10: 10 marqueurs urinaires

Sulkowitch: Test évaluant l’excrétion du calcium urinaire

Koenisburg: Test évaluant l’adaptation au stress, les surrénales

Indican: Test évaluant la digestion des protéines, la dysbiose intestinale

Oxidata: Test évaluant le niveau d’oxydation

Zinc test: Test évaluant le taux de zinc

Test de provocation au bicarbonate : Test évaluant la production de HCl par l’estomac

Pression sanguine : Test évaluant l’adaptation au stress, les surrénales

Température basale : Test évaluant les taux d’hormones thyroïdiennes et sexuelles

Groupes sanguins: Test identifiant le groupe sanguin (A, B, AB ou O)

Biocard coeliaque, évaluant l’intolérance au gluten N'hésitez pas à me joindre pour de plus amples informations. Pascal Roeske, ND.A. Cellulaire : (514) 910-1153 [email protected]

3e Congrès Mondial de Naturopathie ICNM

Barcelone, Espagne, du 1 au 3 juillet 2016.

www.icnmnaturopathy.eu

Nous sommes heureux d’être partenaire officiel d’ICNM 2016, le congrès incontournable de notre profession qui accueille 500 naturopathes venus de 50 pays. Pour cette troisième édition, le thème sera: « Prévention Globale: Le rôle de la Naturopa-thie dans les Maladies Chroniques » Nous vous encourageons à vous inscrire au tarif préférentiel: 195€ Etudiants et 295€ Membres. Inscrivez-vous dès maintenant et rejoignez vos collègues sous le soleil de la Catalogne! Contact: [email protected]

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Il y a une importante augmentation des troubles psychologiques et psychiatriques de-puis quelques décennies. [ titre d'exemple, les statistiques soulignent que 29 % des Québécois seront aux prises avec une dépression majeure ou des troubles anxieux1. Imaginez, c'est presque un tiers de la population ! La situation n'est pas meilleure dans le reste du Canada2 ou chez nos voisins du sud3. Il est évident que cette augmentation est due, en partie au moins, { une augmentation des diagnostics ainsi qu'{ un plus grand recours aux professionnels de la santé. En effet, dans le passé, le diagnostic de troubles psychologiques ou psychiatriques revêtait un certain tabou. Familles et individus étaient moins enclins { admettre ce genre de problème { un professionnel de la santé et ne faisaient donc pas partie des statistiques. Quoi qu'il en soit, c'est près d'un tiers de la population qui aurait des problèmes d'ordre « mental ». Un peu d'histoire C'est un psychiatre canadien, le Dr Abram Hoffer, qui a e te parmi les premiers a pratiquer une psy-chiatrie orthomole culaire4. Hoffer, Pauling et Gould5, un peu avant lui, utilisaient des mole cules naturelles ou normales (orthomole cules), vita-mines, mine raux et acides amine s, pour traiter des de sordres psychiatriques. Cette approche utilisant le re gime alimentaire et de fortes doses de vita-mines et mine raux a e te encourage e et justifie e par les recherches du laure at du prix Nobel, Linus Pau-ling. Pauling, ge ne ralement conside re comme le pe re de la biochimie, avait de veloppe l'ide e qu'il serait plus logique d'utiliser des mole cules natu-relles afin de traiter des proble mes de sante pluto t que d'utiliser des mole cules artificielles. Comme le cerveau a besoin de ces mole cules naturelles dans son fonctionnement normal, Hoffer, Pauling et les autres de veloppaient l'ide e de les utiliser lorsque le cerveau ne semble pas fonctionner normalement.

Pauling donna donc le nom de « psychiatrie ortho-mole culaire » a cette pratique6. D'autres chercheurs sont alle s bien plus loin avec cette ide e d'une approche orthomole culaire en psy-chiatrie, comme en me decine en ge ne ral. Le psy-chiatre ame ricain de la Princeton University, aux E tats-Unis, Carl Pfeiffer, a de veloppe une the orie exhaustive sur le ro le de la nutrition dans les pro-ble mes de sante mentale. Son magnum opus, Équi-libre psychobiologique et oligo-aliments, est une œuvre indispensable, quoique parfois de passe e, pour comprendre comment la nutrition peut jouer un ro le sur la sante mentale. Son disciple, le neuro-biologiste, Eric Braverman, a pousse les hypothe ses de Pfeiffer encore plus loin en introduisant des re-cherches sur les acides amine s. L'un de ses livres, Un cerveau à 100 %, souligne bien son approche biochimique. Ces chercheurs ont de montre les ef-fets d'une nutrition ajuste e sur des individus souf-frant aussi bien d'anxie te , de de pression et de ne -vrose que de schizophre nie et de maladie bipolaire. La pratique de la psychiatrie orthomole culaire, ou l'utilisation de mole cules naturelles dans le traite-ment de troubles mentaux, s’est de veloppe e chez certains me decins holistiques. Malheureusement, la majorite des me decins n’ont pas adopte cette ap-proche en milieu clinique. C'est donc surtout chez les naturopathes (docteurs en naturopathie et na-turopathes agre e s) et nutritionnistes holistiques, ainsi que chez certains chiropraticiens et oste o-pathes, que cette pratique a pris de l'ampleur. Bouffe et cerveau... Quel en est le lien ? Un ami me decin, un gars bien intentionne , mais qui profiterait de lire quelques bons articles sur le su-jet, m’a dit un jour : « Voyons donc, ce que l’on mange ne se rend pas au cerveau ! » Ma premie re re action a e te de lui rappeler que les re actions du cerveau de pendent de substances pre sentes dans les aliments que nous inge rons. Toutes nos activi-

MALADIES MENTALES ET NUTRITION

Par Daniel-J Crisafi, ND. A., M. H., Ph. D.

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ND.A. Média te s ce re brales et nerveuses sont conditionne es par des substances qui nous viennent de ce que nous consommons. Donc, d’une part, une carence de celles-ci peut re duire l'activite ce re brale. D'autre part, un exce s de certaines substances peut avoir un effet ne faste sur l'activite ce re brale. Comme mon ami est pe re de deux jeunes enfants, je lui ai sugge re de faire l'expe rience suivante : donner a ses enfants deux cuille res a table de sucre en soi-re e. Sa re action a e te imme diate : « Jamais, je ne pourrai pas les coucher, ils vont rebondir un peu partout. » Je lui ai donc fait re aliser qu'un aliment, le sucre en ce qui est concerne ici, pouvait en effet avoir un effet stimulant sur le syste me nerveux central. Eh oui, ce que nous consommons peut avoir un effet ce re bral ou mental. Le docteur Mel-vyn Werbach, lorsqu'il e tait professeur de me de-cine clinique a l'e cole de me decine de l'universite de Californie a Los Angeles (UCLA), a souligne : « Il est clair, ne anmoins, que la nutrition peut influen-cer la connaissance, les e motions et le comporte-ment9. » Dans un article comme celui-ci, il m'est impossible de faire e tat de tous les facteurs qui peuvent in-fluencer le comportement. J'aimerais donc en cibler certains afin de bien e tablir le ro le de la nutrition dans les cas de maladie mentale. Avant de conti-nuer, laissez-moi vous sugge rer une mise en garde importante. Tous les proble mes mentaux, psycho-logiques ou psychiatriques ne sont pas ne cessaire-ment de source nutritionnelle. De plus, me me lors-que la nutrition joue un ro le dans certains de ces proble mes, cela ne signifie pas que son ro le soit ex-clusif. En effet, dans certains cas, la nutrition peut e tre un facteur pre cipitant ou aggravant sans pour autant e tre la cause premie re du proble me. Finale-ment, me me chez ceux qui ont des proble mes es-sentiellement nutritionnels, il est souvent utile, voire ne cessaire, de travailler en concert avec leur professionnel de la sante afin d’assurer des re sul-tats optimaux et des sympto mes minimes. Les soins psychologiques ou psychiatriques ne sont donc pas pour autant superflus.

Causes générales Du point de vue environnemental et nutritionnel, plusieurs facteurs peuvent affecter la sante ou l'e quilibre mental. Carences nutritionnelles Une substance nutritionnelle est une substance qui est absolument ne cessaire a la vie, utilise e par le corps, elle doit donc e tre continuellement rempla-ce e. C'est la raison pour laquelle nous nous alimen-tons. C'est aussi la raison pour laquelle nous pou-vons nous affaiblir mentalement, aussi bien que physiquement, si nous ne nous alimentons pas pour une longue pe riode de temps. Ces substances nutritionnelles peuvent e tre cate gorise es de diffe -rentes façons, mais j'aimerais utiliser la formule standard. Un e le ment nutritif peut e tre e nerge tique (il est utilise comme source d'e nergie), il peut e tre structurel (il est utilise pour former la structure telle que la peau et les os) et il peut e tre re gulateur ou me tabolique (il est utilise pour de clencher ou arre ter une activite ). Permettez-moi d'utiliser l'analogie de l'automobile, pas la meilleure analo-gie, certes, mais elle suffira. Mon automobile a de l'essence, c'est lorsque celle-ci est bru le e que l'e nergie est produite pour faire rouler le moteur. L'essence est donc un e le ment e nerge tique. L'auto-mobile a aussi des bougies d'allumage. Elles sont ne cessaires pour « allumer » l'essence qui bru lera alors pour produire de l'e nergie. Les bougies ont un effet me tabolique. Finalement, la carrosserie est faite de me tal, l'e le ment structural. Du co te nutri-tionnel, certaines substances ont une, deux ou trois de ces fonctions. Les prote ines (compose es d'acides amine s) sont utilise es pour former nos prote ines structurelles, elles peuvent e tre utilise es comme source d'e nergie et elles sont implique es dans le me tabolisme a titre de base d'enzymes ou d'hormones. Sur le plan mental, plusieurs carences nutrition-nelles peuvent causer des sympto mes subtils ou e vidents, selon l'individu et selon le type ou la se -ve rite de la carence. Malheureusement, me me si notre alimentation actuelle est suffisante pour pre -venir les maladies de carence classiques, elle n'est souvent pas suffisante pour assurer une sante phy-sique ou mentale optimales10. De plus, il est sou-

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ND.A. Média vent le cas que des individus ont besoin de bien plus de nutriments que d'autres en raison de leur individualite biochimique11. Des recherches euro-pe ennes ont d'ailleurs confirme , par exemple, que certains individus requie rent beaucoup plus de ma-gne sium que la population moyenne en raison de facteurs ge ne tiques12. Il est donc possible qu'un individu ait des re sultats sanguins normaux sans pour autant qu'il ait les nutriments dont il a besoin individuellement. Voici donc un bref survol des nutriments les plus importants13 : VITAMINES Il faut noter qu'une carence de n'importe lesquelles des vitamines du complexe B peut causer des sympto mes mentaux. Un nombre grandissant d'e tudes associent la carence en vitamines du com-plexe B a la de pression ainsi qu'a la maladie bipo-laire et a la schizophre nie14. Vitamine B6 : Des carences en vitamine B6 ainsi qu'en vitamine B1 et B2 ont e te associe es a un ac-croissement de sympto mes chez des pa-tients psychiatrise s15. Selon certaines e tudes, les patients souffrant de de sordres psychiatriques ont un besoin beaucoup plus e leve que la moyenne de la population en ce qui concerne la pyridoxine (vitamine B6) et la supple mentation avec celle-ci aide effectivement a ame liorer certains symp-to mes psychiatriques16. Certaines e tudes sugge rent aussi que les enfants autistiques ont probablement un besoin en vitamine B6 conside rablement plus e leve que pour la population moyenne17. Me me si l'autisme n'est pas une maladie mentale, ces e tudes sugge rent ne anmoins un lien entre un manque de vitamine B6 et des troubles comportementaux. Vitamine B12 : Une carence en vitamine B12 peut causer de la de pression, de la paranoï a et des hallu-cinations18. Malheureusement, la carence en vita-mine B12 est assez commune chez les gens a ge s tout comme chez ceux qui n'ont pas un re gime ve -ge tarien e quilibre .

Vitamine B3 : Parmi toutes les vitamines, c'est la vitamine B3 qui a be ne ficie du nombre le plus im-portant d'e tudes chez les me decins orthomole cu-laires, en grande partie gra ce au ro le que le psy-chiatre canadien Abram Hoffer lui a de couvert en ce qui concerne le traitement de la schizophre nie19. En ce qui concerne l'anxie te , des chercheurs ont de couvert que la vitamine B3 a des effets sem-blables aux benzodiaze pines (Clonaze pam, Diaze -pam, Oxaze pam, Xanax, Zopiclone, etc.)20. Sans leurs effets secondaires, il va de soi. D’ailleurs, des me decins italiens ont utilise la vitamine B3 pour aider les patients a se sevrer de ce type de drogue21. MINÉRAUX Plusieurs mine raux et oligo-e le ments ont de montre des effets importants sur la sante mentale. Ici aussi, je ne donnerai qu’une liste limite e afin de donner une ide e de l’influence de la nutrition sur le com-portement. MAGNÉSIUM : Celles et ceux qui ont lu mon livre Syndrome S22 savent a quel point j’aime souligner l’influence du magne sium pour l’adaptation au stress ainsi que pour la sante en ge ne ral. Le magne -sium joue un ro le dans plus de 300 syste mes d’en-zymes dans le corps et est essentiel pour la produc-tion d’e nergie ainsi que pour l’activite normale des nerfs et des muscles. Mais ce sont ses effets neuro-biologiques qui nous inte ressent ici. La prestigieuse revue Psychology Today a publie un article dans laquelle l’auteure, la docteure Emily Deans, souligne les effets du magne sium pour cal-mer l’anxie te , re duire la de pression et ame liorer le sentiment de bien-e tre. Ce me decin psychiatre note aussi que les aliments d’aujourd’hui fournissent beaucoup moins de magne sium que dans le pas-se 23. De leur co te , deux me decins, dont un psychiatre, sugge rent que le magne sium est un supple ment essentiel pour les patients en psychiatrie24. Une e tude du Dr Eby rapporte que l’utilisation de ma-gne sium a eu pour effet d’acce le rer le re tablisse-ment de patients souffrants de de pres-sion majeure25.

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ND.A. Média La carence en magne sium est aussi associe e a l’an-xie te 26 et aux troubles obsessifs compulsifs27. Cer-tains auteurs sugge rent me me que le magne sium pourrait jouer un ro le semblable a celui du lithium dans certains de sordres affectifs28 sans pour autant avoir les effets inde sirables de ce dernier. « Il y a un nombre croissant de preuves pour sugge -rer que des alte rations dans la fonction du cerveau dans des conditions normales aussi bien que patho-logiques peuvent e tre lie es a des alte rations dans la concentration en magne sium29. » ZINC : Le zinc, tout comme le magne sium, est im-plique dans plus de 300 syste mes d’enzymes dans le corps. Il est bien connu pour ses effets positifs sur la sante immunitaire, la fertilite et la sante de la prostate. Par contre, peu d’individus connaissent bien ses effets quant a la sante mentale. En effet, des e tudes de montrent que le zinc aide le cerveau a ge rer sa re ponse au stress et qu’il peut donc aider dans le traitement de de pressions majeures30. En 1983, le docteur Carl Pfeiffer avait note la perti-nence de l’utilisation de zinc, aussi bien que de mangane se, un autre oligo-e le ment, dans le traite-ment de schizophre nies31. CHROME : L’effet du chrome sur la production du facteur de tole rance au glucose, ou FTG, en fait l’un des deux nutriments les plus importants pour l’e quilibre du taux de sucre sanguin. J’aborderai ce sujet en de tail dans la suite de cet article lorsque je ferai re fe rence a l’hypoglyce mie dans les maladies mentales. Ne anmoins, j’aimerais noter quelques points au sujet de cet oligo-e le ment souvent trop ne glige . Dans une e tude avec des patients souffrant de de -pression atypique, 70 % des patients prenant du chrome ont eu des re sultats positifs quant a la di-minution des parame tres de leur de pression contre 0 % pour ceux dans le groupe place bo32. Une autre e tude avec place bo a de montre que l’utilisation de chrome avait pour effet de re duire les rages de glu-cides chez les patients souffrant de de pression.

HYPOGLYCÉMIE

« L'hypoglyce mie fonctionnelle prend souvent le masque de la maladie mentale, car beaucoup de ses sympto mes, notamment dans les cas graves, mi-ment des de sordres psychiatriques. Il en re sulte que ses victimes se retrouvent me me souvent sur le divan psychanalytique, avec des espe rances d'ame lioration assez proble matiques. » Cette citation de l’e dition française du livre du psy-chiatre ame ricain Carl Pfeiffer donne une indica-tion du proble me souleve par certains sympto mes hypoglyce miques. Tout au long de cet article, je re-viendrai sur les conclusions parfois surprenantes et toujours avant-gardistes de ce me decin, pionnier dans le domaine de la nutrition orthomole culaire. Donc, qu’est-ce que l’hypoglyce mie et quel ro le joue-t-elle quant aux proble mes psychologiques ou mentaux ? Le mot hypoglycémie est compose de deux e le ments, hypo et glycémie. Le premier, un mot grec, signifie « bas » tandis que le second, gly-cémie, nous vient du latin et signifie « sucre ». Donc, le mot hypoglycémie de finit un taux de sucre qui est bas, soit plus bas qu’il ne devrait l’e tre. Il existe deux types d’hypoglyce mie : l’hypoglyce -mie clinique et l’hypoglyce mie sous-clinique. La premie re forme peut e tre diagnostique e par un test clinique qui va « provoquer » une re action du corps vis-a -vis une consommation de sucre. La proce -dure, qui peut avoir lieu en milieu hospitalier ou en clinique, est simple : une prise de sang initiale est faite pour ve rifier le taux de sucre a jeun. Apre s la prise initiale, le patient boit une boisson contenant 75 grammes de glucose, donc beaucoup de sucre. Apre s deux heures d’attente, il y a une autre prise de sang afin de ve rifier le taux de sucre dans le sang. Chez certains patients hypoglyce miques, le taux de sucre (glyce mie) dans le sang va chuter de façon appre ciable. C’est alors que l’on va de termi-ner qu’il y a hypoglyce mie. Il faut dire qu’au Que -bec, les me decins ne prescrivent que le test d’hy-perglyce mie de deux heures. Malheureusement, le test de deux heures n’est pas suffisant pour dia-gnostiquer une grande majorite d’hypoglyce -miques. En effet, certains vont re agir trois, quatre

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ND.A. Média ou cinq heures apre s la prise de glucose. Ceux-ci n’ayant pas re agi apre s les deux heures de test se font alors dire, a tort, qu’ils ne sont pas hypoglyce -miques. Le deuxie me type d’hypoglyce mie, l’hypoglyce mie sous-clinique, est difficile a diagnostiquer a l’aide d’analyses sanguines. La raison est simple : nous ne sommes pas que le sucre qui circule dans le sang, nous sommes aussi, et avant tout, celui qui est utili-se par les cellules qui en ont besoin. Dans l’hypo-glyce mie sous-clinique, le taux de sucre dans le sang est normal, mais ce sont les cellules du corps qui ne l’utilisent pas de façon approprie e. Laissez-moi revenir a l’analogie de la voiture pour bien il-lustrer le phe nome ne. Le taux de glucose dans le sang peut e tre conside re comme l’essence d’une voiture. Pour produire l’e nergie qui fait tourner le moteur, j’ai besoin d’es-sence, d’un syste me qui va permettre d’allumer l’essence, comme des bougies d’allumage, et d’un syste me de transport qui achemine l’essence vers ces bougies. Si je n’ai pas assez d’essence, il n’y au-ra pas de combustion et le moteur ne pourra pas fonctionner. E videmment, je peux le constater en ve rifiant le niveau de l’essence dans le re servoir. C’est l’hypoglyce mie clinique. Mais il est possible que le moteur ne tourne pas, malgre le fait que j’ai assez d’essence dans le re servoir. La ligne qui transporte l’essence du re servoir aux bougies peut e tre bloque e ou les bougies peuvent ne pas pro-duire l’e tincelle qui bru le le gaz. Lorsqu’il s’agit de l’utilisation du sucre par nos cellules, nous pouvons conside rer les diffe rents syste mes d’enzymes asso-cie s au me tabolisme du glucose comme les bougies d’allumage et nous pouvons aussi conside rer la re -ceptivite des cellules comme la ligne de transport. Donc, je peux avoir suffisamment de sucre dans le sang, ne pas e tre hypoglyce mique, si celui-ci ne se rend pas aux cellules qui en ont besoin, c’est tout comme si je n’en avais pas assez. De me me, si les syste mes cellulaires qui utilisent ou « bru lent » le sucre ne fonctionnent pas de façon optimale, c’est tout comme si je n’en avais pas assez.

Pourquoi est-ce un problème ? Le cerveau a besoin d’un apport ininterrompu de glucose. Toute baisse de glucose, que ce soit a cause du taux de glucose dans le sang ou a cause d’une utilisation inefficace par les cellules, va ine vitable-ment re duire l’apport e nerge tique et donc la fonc-tion du syste me nerveux central. Cette constatation a e te faite aussi to t qu’en 1943, lorsque le docteur Wilder a sugge re que « la symptomatologie de l’hy-poglyce mie, spontane e ou induite, est essentielle-ment de nature neuropsychiatrique ». Au milieu des anne es soixante, le Dr Salzer est arrive a la me me conclusion. Les sympto mes « mentaux » as-socie s a l’hypoglyce mie peuvent inclure la de pres-sion, l’anxie te , les phobies, la schizophre nie et des sympto mes de type bipolaire. D’autres sympto mes comprennent des tremblements, la transpiration extre me, la fatigue extre me, la somnolence, de la difficulte a se concentrer, des e tourdissements et des maux de te te. La psychiatre ame ricaine Emily Deans sugge re que l’hypoglyce mie peut e tre la source de changements ne gatifs de l’humeur et me me de comportements violents chez certaines personnes.

Il est e vident que d’autres facteurs peuvent causer des e tats ou des sympto mes semblables a ceux e nu-me re s pre ce demment. Ce qui est particulier de l’hypoglyce mie, c’est qu’ils peuvent se manifester tard la nuit ou au re veil, lorsque le taux de sucre dans le sang a baisse en deça de son seuil normal, ou en relation avec la fre quence et la nature des repas ou des collations. Je l’ai mentionne plus to t, une hyperglyce mie pro-voque e de deux heures n’est pas assez pre cise pour de tecter une hypoglyce mique sous-clinique. Par contre, il existe certaines pistes de de tection qui peuvent aider a de terminer si un proble me « mental » est relie a une hypoglyce mie. L’Associa-tion des hypoglyce miques du Que bec offre la possi-bilite de faire le test d’hyperglyce mie provoque de cinq heures. Malheureusement, ce test n’est pas couvert par l’assurance maladie, et il ne permet pas de de tecter l’hypoglyce mie sous-clinique. L’Asso-ciation offre aussi un questionnaire de de pistage en

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ND.A. Média ligne qui permet d’avoir une ide e a savoir si l’hypo-glyce mie joue en effet un ro le dans les sympto mes. Il va de soi qu’un questionnaire du genre a ses li-mites. L’ide al est de consulter un professionnel de la sante qui soit au courant du proble me et qui peut offrir des solutions personnalise es. Certains prati-ciens comple mentaires tels que les docteurs en na-turopathie et les naturopathes agre e s ont la forma-tion requise pour travailler avec ce genre de pro-ble me. Il en va de me me pour certains me decins holistiques, chiropraticiens et nutritionnistes.

Solutions simplifiées Malgre le fait que l’hypoglyce mie de crive un bas taux de glucose (sucre), la solution n’est pas de consommer plus de sucre, mais bien d’en consom-mer beaucoup moins. Voici quelques points, tre s synthe tise s, qui peuvent aider.

E viter de manquer un repas. Assurez-vous d’avoir un petit de jeuner tre s prote ine .

S’assurer d’avoir des prote ines concentre es, animales ou ve ge tales, a tous les repas.

Re duire de façon substantielle les sucres simples tels que le sucre blanc, le glucose, le fructose, la cassonade et le miel (lisez les e tiquettes, les sucres sont cache s partout), ainsi que l’alcool. En effet, n’oubliez pas que l’alcool est un sucre.

Finalement, certains supple ments alimentaires peuvent aider a normaliser la façon dont le corps utilise les sucres. A ce titre, les incon-tournables sont le chrome, les vitamines du complexe B et le magne sium. La supple men-tation, sans e liminer les besoins de modifier l’alimentation, est tre s utile pour ame liorer l’hypoglyce mie.

Pour clore cette section, je laisse le mot de la fin au Dr Pfeiffer… « Bien qu'il soit souvent difficile de les en distin-guer, les difficulte s e motionnelles ordinaires ne peuvent e videmment se ramener toutes au syn-drome d'hypoglyce mique. Il reste que l'hypoglyce -mie fonctionnelle est une des causes les plus im-portantes de de re glement nerveux chronique, et

qu'elle ga che la vie de beaucoup d'individus… Moyennant l'observation des recommandations expose es plus haut, l'hypoglyce mique peut espe rer une ame lioration entie re. » Nous nous tournons maintenant vers les allergies alimentaires, ou, a proprement parler, les hyper-sensibilite s alimentaires. Il est inte ressant de noter, dans cette transition entre l’hypoglyce mie et les allergies alimentaires, que d'apre s l'allergologue J.C. Brennan, les allergies alimentaires difficiles a de tecter peuvent aggraver pre s de 75 % des cas d'hypoglyce mie. ALLERGIES CÉRÉBRALES, HYPERSENSIBILITÉS OU INTOLÉRANCES ALIMENTAIRES « Les Drs T.-G. Randolph et Dohan ont de crit, depuis plusieurs anne es, le syndrome de l'allergie ce re -brale, dont la psychopathologie peut e tre suffisam-ment grave pour me riter l'e tiquette de schizophre -nie. » Plusieurs me decins, dont certains psychiatres tels que les Drs Hoffer, Pfeiffer, Dohan et Philpott ont souligne le ro le des allergies alimentaires dans di-vers de sordres psychologiques aussi bien que psy-chiatriques. Hoffer souligne son ro le dans la de -pression, tout comme Pfeiffer et Philpott. Bien avant que l’intole rance au gluten soit popularise e, Pfeiffer a e crit : « Une hypersensibilite cache e au gluten des ce re ales peut fort bien e tre a l'origine d'un comportement compulsif ou ritualiste, d'un de faut de de veloppement de la parole ou me me simplement d'alte rations intermittentes de l'hu-meur. » Jean-Pierre Willem, cofondateur de Me de-cins sans frontie res, souligne le ro le des intole -rances alimentaires dans l’anxie te et l’insomnie aussi bien que la de pression. Dans une e tude pu-blie e dans la revue britannique de psychiatrie, le psychiatre ame ricain F.C. Dohan, a de montre que les patients schizophre nes s’ame lioraient plus rapi-dement avec un re gime sans grains ce re aliers et sans produits laitiers.

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ND.A. Média L’intole rance alimentaire joue donc un ro le poten-tiel dans les maladies « mentales ». Mais comment cela se peut-il ? Il y a plusieurs explications pos-sibles, mais nous ne connaissons pas toutes les rai-sons. Nous savons que l’hypersensibilite alimen-taire peut causer une augmentation de la prote ine TNF-alpha. Or, nous savons que l’un des effets de l’augmentation de la TNF-alpha est d’augmenter la re sistance a l’insuline. Cette augmentation de la re -sistance a l’insuline peut alors causer plusieurs proble mes, dont un diabe te non insulinode pendant ou une hypoglyce mie cellulaire. La se rotonine est l’une des substances les plus im-portantes dans l’e quilibre de l’humeur. Une baisse de se rotonine peut causer, entre autres, de l’anxie -te , de la de pression et de l’insomnie. Plusieurs me -dicaments antide presseurs agissent d’ailleurs en modifiant le me tabolisme de la se rotonine. Et nous savons maintenant qu’environ 95 % de la se roto-nine est produite dans l’intestin. Or, des e tudes de -montrent que tout processus inflammatoire intesti-nal, dont celui cause par des allergies ou des intole -rances alimentaires, peut re duire la production de se rotonine. La baisse de se rotonine va alors ac-croï tre les risques d’anxie te , de de pression et d’insomnie.

Finalement, nous savons que des allergies alimen-taires peuvent causer des carences nutritionnelles. Nous savons, par exemple, que les individus souf-frant de la maladie cœliaque ont ge ne ralement des carences en fer, en acide folique, en vitamines B12 et D ainsi qu’en magne sium et en zinc. Or, comme nous l’avons vu dans le nume ro pre ce dent de Vita-lité Québec, ces me mes carences peuvent causer des changements de personnalite , de comporte-ment ou tout simplement causer une certaine fa-tigue mentale. L’intole rance alimentaire doit donc e tre envisage e dans toute approche naturelle dont le but est de traiter des de sordres « mentaux » ou « comportementaux ».

Une note explicative L’intole rance alimentaire ou l’hypersensibilite ali-mentaire, que certains auteurs ont nomme e « allergie ce re brale », n’est pas l’allergie classique. Dans un premier temps, contrairement a l’allergie classique, la re action n’est pas rapide. En fait, l’indi-vidu peut se sentir mieux apre s avoir inge re son aliment et re agir jusqu’a 72 heures plus tard. L’individu peut devenir accro a l’aliment de sorte que son e limination du re gime peut provoquer des sympto mes de sevrage. Il va de soi que cela a pour effet de brouiller les pistes.

Diverses analyses sont possibles pour de tecter la pre sence d’intole rances. Ne anmoins, la façon la plus certaine est le re gime d’e limination, qui con-siste a e liminer les aliments qui sont de menaces potentielles pour trois a quatre semaines, puis de de fier l’organisme en les re introduisant l’un apre s l’autre. Si l’aliment retire du re gime joue un ro le, son e limination devrait ame liorer les sympto mes et, au contraire, sa re introduction devrait aggraver les sympto mes ame liore s et faire re apparaï tre des sympto mes disparus. Il est pre fe rable, lorsque pos-sible, d’entreprendre ce type de de marche sous la supervision d’un professionnel de la sante , comme ceux mentionne s plus haut, afin d’e viter toute ca-rence nutritionnelle. Le dernier mot revient a nouveau au Dr Pfeiffer : « L'e volution finale d'un malade allergique pre sen-tant une symptomatologie ce re brale peut e tre ex-cellente de s lors que le diagnostic et le traitement ont e te correctement conduits. » INTOXICATION AUX MÉTAUX LOURDS Certaines e tudes associent des formes de de pres-sion a la pre sence de me taux toxiques dans l’orga-nisme. Bien que ceci soit bien moins documente que les deux facteurs pre ce dents, il n’en demeure pas moins qu’il est reconnu qu’une intoxication aux me taux lourds peut avoir un effet nocif sur le sys-te me nerveux central. Malheureusement, il n’y a pas d’e tudes fiables qui de terminent la quantite de me taux qui peuvent causer ces sympto mes. Cela dit, les ro les de ces me taux devraient e tre e value s

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ND.A. Média dans les cas ou des personnes souffrant de de -sordres neurologiques ou de sympto mes psycholo-giques ont e te en contact avec de fortes concentra-tions de ceux-ci. Ma liste n’est pas exhaustive, mais elle comprend les gens travaillant avec des pein-tures a base de me taux, les gens travaillant les me -taux, les personnes vivant pre s d’endroits ou l’on utilise de fortes concentrations de pesticides et les personnes ayant de nombreux amalgames (plombages) dentaires,.

La pre sence de ces me taux peut e tre de termine e par une simple analyse de cheveux. Me me si l’ana-lyse de cheveux est loin d’e tre parfaite, elle est, dans les mains d’un professionnel de la sante expe -rimente , un excellent outil de de pistage. CONCLUSION

De milliers de personnes souffrent de proble mes « mentaux », que ce soit l’anxie te , la de pression, les phobies ou l’obsession. L’approche nutritionnelle, qui ne peut faire de tort si elle est bien entreprise, et qui est bien justifie e dans un grand pourcentage de cas, devrait e tre conside re e dans tous les cas ou des individus souffrent du de sordre le plus de per-sonnalisant, celui qui affecte leur personnalite . Si des approches nutritionnelles ont eu des effets aus-si probants que ceux mentionne s par les Drs Pfeiffer ou Dohan sur des pathologies aussi extre mes que la maladie bipolaire ou la schizophre nie, leurs effets sur des maladies plus douces ne doivent pas e tre rejete s facilement. L’ide al, e videmment, serait un travail de concert avec le psychologue ou le psy-chiatre. Mais, avec ou sans leur coope ration, l’ap-proche nutritionnelle offre un soutien qui saura ame liorer les re sultats the rapeutiques et par le fait me me, ame liorer la qualite de la vie.

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