A T AR CHEM - Inicio€¦ · A T AR CHEM 4 Préambule Le présent document s’inscrit dans le cadre du projet du Parc Naturel de Bouhachem. C’est une action qui repose principalement

ATLAS BOTANIQUE DU PARC NATUREL DE BOUHACHEM

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Le présent travail est une synthèse réalisée par le bureau d’études MHE à partir de l’étude botanique élaboré par M. Mathieu Chambouleyron en 2013.

Cette synthèse a été menée sous la supervision du Conseil Régional de Tanger Tétouan Al-Hoceima dans le cadre du « Programme d’appui au renforcement institutionnel pour le développement humain local des communes rurales des régions du nord du Maroc et coopération triangulaire avec Mauritanie et Sénégal », financé par l’Agence Andalouse de Coopération Internationale et Développement et porté par le FAMSI, en partenariat avec le Groupement de Communes de Bouhachem, le Conseil Régional de Tanger Tétouan Al-Hoceima, la Fédération ANMAR.

COORDINATION

DESIGN ET IMPRESSION

PHOTOGRAHIE

• CONSEIL REGIONAL TANGER - TETOUAN - ALHOCEIMA.• BUREAU D’ETUDES MHE• FAMSI

WEB PRINT TANGER.

LES PHOTOS DE LA COUVERTURE, LA CONTRE COUVERTURE ET LES PAGES DE DEBUT DE CHAQUE SECTION ONT ETE ELABOREES PAR AZIZ ASSAOUD

Publié par FAMSI – Fonds Andalous de Municipalités pour la Solidarité Internationalwww.andaluciasolidaria.orgwww.an-mar.org


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1- Bouhachem Le projet -------------------------------------------------------------------Un Territoire, des Hommes, un Projet commun ---------------------------------------------------------

Le Territoire de Bouhachem ---------------------------------------------------------------------------Environnement naturel --------------------------------------------------------------------------------Environnement Culturel --------------------------------------------------------------------------------

2- Le Territoire de Bouhachem ------------------------------------------------------------

Vocation du territoire ---------------------------------------------------------------------------------

3- Aspects environnementaux et bioclimatiques ------------------------------------------Aspects environnementaux et bioclimatiques ----------------------------------------------------------

4- Les végétaux --------------------------------------------------------------------------La flore patrimoniale riche ----------------------------------------------------------------------------Les sphaignes ----------------------------------------------------------------------------------------

5- Les arbres ------------------------------------------------------------------------------Boisements non hygrophiles ---------------------------------------------------------------------------Plantations forestières de conifères et d’Eucalyptus ---------------------------------------------------Couvert forestier --------------------------------------------------------------------------------------Ripisylves et boisements hygrophiles ------------------------------------------------------------------

Formations Rocheuses --------------------------------------------------------------------------------

Milieux herbacés xériques -----------------------------------------------------------------------------

Milieux aquatiques -------------------------------------------------------------------------------------

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PréambuleLe présent document s’inscrit dans le cadre du projet du Parc

Naturel de Bouhachem.

C’est une action qui repose principalement sur la protection et la valorisation du patrimoine naturel et culturel du territoire. Il est ainsi important de conduire des diagnostics complets permet-tant une meilleure connaissance de ce patrimoine et sa prise en compte dans une démarche de développement durable.

Le territoire recèle une richesse biologique, écologique et pay-sagère d’une grande valeur .

La biodiversité végétale y est également importante dontun nombre important d’espèces rares et d’endémiques.

La zone est entièrement incluse au sein de la Reserve de Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée Maroc - Espagne (RBIM), dont le classement officiel est effectif depuis 2006.

Le présent document est le fruit d’un travail de synthèse et de compilation des travaux et études déjà effectués sur le territoire.

Il y a lieu de citer le travail effectué par Mr. CHAMBOULEYRON M., en 2013:Patrimoine naturel du projet de Parc Naturel de Bou-hachem et aussi l’étude de préf iguration du projet de parc naturel de Bouhachem réalisée par l’équipe technique du projet.

Ne prétendant ni l’exhaustivité ni l’originalité, il s’agit, de ce fait, d’une première esquisse qui doit être actualiser et compléter par d’autres travaux dans le futur.


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BouhachemLe projet1


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Un Territoire,des Hommes,un Projet commun

Une initiative locale sur Un territoire habité et fragile Une entité naturelle et paysagère remarquable Une identité physique et sociale forte et cohérente

Associe protection et développementS’appuie sur

Un niveau local, régional, national et international La concertation (une charte) L’intercommunalité (un groupement ) Un engagement volontaire

• 7 partenaires internationaux et 15 partenaires institutionnels nationaux

• Plus de 20 actions de développement réalisées dans le cadre du projet PNB

• Une dizaine d’assistants techniques internationaux po sitionnés sur le territoire

• Près de 16 millions de Dh investis sur le territoire5. Accompagnement du Groupement de Communes du Parc Naturel de Bouhachem à travers le partenariat avec FAMSI et le financement de l’AACID et le Conseil provincial de Jaén

4. La reconnaissance institutionnelle grâce à l’approbation du Minsitrère de l’intérieur : arrêtéministrériel N°227 daté de 10 octobre 2012. Ce group-ment de collectivités territoriales de Bouhachem a commeobjectif la création et la gestion du parc naturel de Bou-hachem

1. L’étude de faisabilité du projet ( 2001-2002)

2. Elaboration de la chart en concertation avec l’ensemble des partenaires (2003)

3. Réalisation de projets depuis 2004 • Financement de projets aux bénéfices de la population par le conseil Régional Tanger - Tetouan.Exemples : aménagement de sources au Douar lfertane.Ain Lahcen , Taghbaloute , etc ; Construction de dalots au Douar Taouaricht, etc. • Coordination de projet par l’équipe CRTT/CRPACA/FVExemples : promotion du tourisme rural sur l’ensemble du territoire du PPNB ; Evaluation du Patrimoine naturel et préconisations ; Valorisation des produits de terroir : Construction de la Maison de Projet de PNB , etc.

Les grandes étapes


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Le Territoirede Bouhachem2


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Le Territoire de Bouhachem

Le territoire du Parc de Bouhachem se trouve dans le Rif Marocain, à l’intersection des Provinces de Tétouan, Larache et Chefchaouen et s’étend sur six Communes Rurales (Tazrout, Bni Leït, El Ouad, Dardara, Tanakoub, et Laghdir). D’une superficie de 105470 ha, dont 44720 sont situés dans la Province de Chefchaouen, le territoire est peuplé de près de 50 000 habitants, répartis dans plus de 159 douars. La montagne de Bouhachem appartient à chaîne de grès numidien d’âge oligocène à la base des Flyschs mar-no-gréseux très sensibles à l’érosion. Le sommet le plus élevé de cette formation est représenté par la montagne de Kareha qui se situe aux environs de 1681 mètres d’altitude.

Méditerranéen humide. Le massif forestier de Bou-hachem, avec des précipita-tions pouvant atteindre 2000 mm par an, est une des zones les plus arrosées du Maroc.

Le massif est classé Site d’In-térêt Bio-Ecologique (SIBE) de priorité 1 depuis 1995. Il fait, par ailleurs, partie de la Ré-serve de Biosphère Intercon-tinentale de la Méditerranée (RBIM, créée en 2006).

Une entité naturelle et pay-sagère remarquable Une cohérence socioculturelle Une identité forte et vivante Des fragilités, des menaces et des défis à relever...

C’est aussi :


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Environnement naturel

Le massif forestier de Bouhachem est une des zones les plus arrosées du Maroc et présente des conditions écologiques très favorables à une biodiversité élevée : richesse floristique (essences forestières telles que le chêne zène et le chêne liège), richesse faunistique (34 espèces de mammifères dont 11 espèces endémiques, rares ou menacées ; 91 es-pèces d’oiseaux dont 32 endémiques, rares ou menacées ; 29 espèces de reptiles dont 9 des 11 espèces marocaines). Le massif est classé Site d’Intérêt Bio-Ecologique (SIBE) de priorité 1 depuis 1995. Il fait, par ailleurs, partie de la Ré-serve de Biosphère Intercontinentale de la Méditerranée (RBIM, créée en 2006). La forêt représente environ 45% de la superficie du territoire du projet de Parc, soit près de 33.000 ha recensés et dépendant directe-ment de l’administration des Eaux & Forêts.


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Environnement Culturel

La zone d’étude choisie correspond à l’aire de répartition de quatre tribus de l’ethnie Jbala, elle-même divisée en 8 fractions : tribus des Lakhmas Soufla, des Beni Leit, des Beni Hassan et des Beni Aarous ; chaque fraction représente une unité sociale marquant l’appartenance à un groupe identitaire. Les Jbalas (littéralement montagnards) arabo-phones, se distinguent des autres groupes ethniques du Maroc et du Rif par leur habillement, leurs particularités linguistiques, leurs techniques architecturales, leurs pratiques agricoles et leurs outils agraires. Ces particularités tendent à disparaître. Cette zone, qui fut le centre de rayonnement de savants soufis au 16ème siècle possède aus-si un patrimoine historique et religieux d’importance comme en témoignent les nombreuses zaouïas et mausolées présents, objets d’importants pèlerinages chaque année. Enfin l’histoire moderne du Nord du Maroc est très liée aux évènements de rébellion contre les occupants espagnols, en particulier à partir du village de Tazrout, d’où étaient orig-inaires Mohamed Ben Ali Ibn Raissoun et Ahmed Raissouni. Le territoire de BOUHACHEM possède un patrimoine archéologique, historique et religieux comme en témoignent en-core les nombreuses zaouïas et mausolées présents, dont les plus connus sont le Palais et la Zaouïa de Raissouni, la mosquée (16ème s) et le sanctuaire de Moulay Abdesslam sur la Commune Rurale de Tazrout. Ce dernier fait encore l’objet de nombreux pèlerinages chaque année, le Jbel de BOUHACHEM ayant été une zone de rayonnement des sa-vants soufis.


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Vocation du territoire


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Aspects environnementaux et bioclimatiques3


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Aspects environnementaux et bioclimatiques La zone est concernée par plusieurs massifs montagneux : les Jbels Kelti, Kelaa et Khezana, les Jbels Sougna, Bou-hachem, El Alam et Kerchichane. Le point culminant de la zone d’etude se situe sur le massif du Jbel Kelti, a une alti-tude de 1 821 m. Environ 82% du territoire se situe au-dessous de 1 000 m d’altitude. L’altitude minimale est située au point le plus a l’aval de l’oued Laou compris dans les limites de la zone d’étude, a environ 80 m. L’intégralité de la zone connait un climat méditerranéen, ce dernier se définissant comme un climat tempéré avec une saison sèche (déficit hydrique) axée sur la saison chaude, de durée variable en fonction des années. Quatre étages altitudinaux de végétation sont présents au sein de la zone d’étude.

Le Jbel Bouhachem Le Jbel Sougna


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Aspects environnementaux et bioclimatiques

Les précipitations sont extrêmement variables en région Méditerranéenne et leurs moyennes se situent entre 100 et plus de 2 000 mm/an. La zone d’étude se situe au sein du Rif occidental, qui est considéré comme le secteur le plus pluvieux du Maroc. Trois bioclimats concernent la zone :

• Zone Sub-humide, avec des précipitations moyennes annuelles comprise entre 600 et 800 mm. Cet étage bioclimatique s’étend sur la partie basse et orientale de la zone d’étude (bassin de Chefchaouen et gorges de l’oued Laou).• une zone Humide comprise entre 800 et 1 000 mm, qui doit se situer a basse altitude sur l’ensemble de la zone.• Et en fin une zone Per-humide, avec p> 1 000 mm, qui doit probablement occuper une partie importante des massifs montagneux.

Le territoire comprend cinq bassins versants, les plus impor-tant sont:

• L’oued El Loukkos, qui prend sa source sur le Jbel Khe-zana, et dont la zone d’étude couvre environ 490 km2 du bassin versant• L’oued Martil, qui prend sa source sur les contreforts nord du Jbel Bouhachem, et dont la zone d’étude couvre environ 160 km2 du bassin versant• L’oued Laou, qui prend sa source sur le Jbel Tissouka, et dont la zone d’étude couvre environ 930 km2 .


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Les végétaux4


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Les recherches bibliographiques ont permis de rassembler de nombreux inventaires, produisant ainsi une base d’envi-ron 500 taxons dans le territoire. Par ailleurs, Les inventaires menés en 2009 et 2010 dans le cadre l’étude sur le projet de Bouhachem, ont permis d’identifier 1027 taxons 17. En cumulant cet inventaire aux données bibliographiques, l’inventaire de la zone d’étude porte sur un total de 1 207 taxons. la zone d’étude comprend environ 25% de cette bio-diversité nationale, ce qui est tout à fait remarquable et exceptionnel.

Concernant les grands groupes de végétaux, ce sont essentiellement les Eudicotyledones qui dominent la flore du territoire

71% de la flore est méditerranéenne Le taux d’endémisme atteint environ 2%. parmi les 1 207 taxons , 24 sont endémiques


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Parmi les taxons inventories sur la zone , les introduits sont relativement rares (4% de la flore). quatre d’entre eux sont a surveiller quant a leur caractère invasif potentiel ou avéré :

- Paspalum distichum. Cet espèce est abondante dans les zones humides permanentes ou subpermanentes. Elle se montre nettement envahissante sur certains marais ou elle tend a éliminer le reste de la flore et a former des tapis mo-no-spécifiques ;

- Eucalyptus sp.pl. L’espèce (qui comprend peut-être plu-sieurs espèces) est présente sur l’ensemble du territoire, que ce soit des individus isolés plantes essentiellement au niveau des douars, ou bien des plantations sylvicoles. Un peuplement de la forêt d’Amelay semble dynamique et col-onise la subéraie sur plusieurs hectares ;

- Acacia dealbata. L’espèce a été observée sur une seule localité prés de Tazroute, ou elle se développe depuis d’an-ciennes plantations paysagères autour d’une maison for-estière abandonnée.

- Oxalis pes-caprae. L’espèce est assez abondante, surtout au niveau des douars ou des bordures d’oueds. Sur les sta-tions ou elle se développe, elle ne semble pas menacer les écosystèmes, mais une vigilance s’impose tout de même vis-à-vis de ce taxon reconnu invasif.


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La flore patrimoniale riche

• 24 espèces endémiques, comprenant notamment 15 du Rif occidental, quatre endémiques du Rif et cinq beticorifaines.• Et de très nombreux taxons inscrits sur les listes de plantes patrimoniales du Maroc

Minuartia hybrida subsp. laxa, nouveau pour le Maroc et pour l’Afrique du nord / découvert sur le Jbel Kelti

Orchis langei, réattribué à la flore du Maroc et de l’Afrique du nord / découvert sur les Jbels Bou-hachem et Kelti

Narcissus albomarginatus, endémique du Rif occidental, observé sur les Jbels Bou-hachem et Kelti

Acis tingitana, endémique du Rif occiden-tal, observée dans les mator-rals des Jbels Bouhachem et Sougna.

Argantoniella salzmanii, endémique bético-ri-faine, observée dans les matorrals du Jbel Bou-hachem

Silene lagrangei, endémique du Rif occidental, observée sur le Jbel Bouhachem


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Rynchocorys elephas subsp. elephas, sur le Jbel Kelti Stoibrax involucratum, le Jbel Kelti

Doronicum atlanticum, Jbel Kelti

Wolffia arrhiza, Jbel Bouhachem Allium vineale, Jbel Bouhachem


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Les sphaignes

Leur présence est liée a des conditions météorologiques et d’hygrométrie particulières.

Tapis de sphaignes sur le Jbel Sougna

Sphaignes (Sphagnum sp.) Tanakoub Bombement à sphaignes de quelques mètres carrés recouvrant un plan d’eau

Fragment de sphaigne (Sphagnum sp.)


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Les arbres5


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Boisements non hygrophiles Oléastraies forestières:

Tétraclinaies (boisements à Thuya du Maghreb)

Oléastraie maraboutique, à strate arborescente clairsemée

le Chêne kermès (Quercus coccifera), le Palmier nain (Chamaerops humilis) et le Caroubier (Ceratonia siliqua). L’Oleas-tre (Olea europea subsp. oleaster), la Filaire a feuilles larges (Phillyrea latifolia) et le Lentisque (Pistacia lentiscus)

Tétraclinaie maraboutique

Egalement appelées brousses, ou encore formations de l’Oléolentisque, Ce sont des formations sclérophylles et ther-mophiles plus ou moins denses et arborées. Du fait de la présence de lianes - Clématite a vrilles (Clematis cirrho-sa), Tamier commun (Dioscorea communis), Salsepareille d’Europe (Smilax aspera), Aristoloche bétique (Aristolochia baetica), Eglantier sempervirent (Rosa sempervirens)


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Boisements non hygrophiles Yeuseraies (boisements à Chêne vert):

Cocciféraies (boisements à Chêne kermès)

Le Smilaci mauritanicae – Quercetum rotundifoliae : formation dense dont la strate arborescente est dominée par le Chêne vert (Quercus ilex subsp. ballota) qui atteint en général 15 a 20 m. Le sous-bois est caractérisé par des lianes : la Clematite flammette (Clematis flammula), la Clématite a vrille (C. cirrhosa), le Tamier commun (Dioscorea com-munis) et la Salsepareille d’Europe (Smilax aspera). Ces yeuseraies sont l’Arbousier (Arbutus unedo), le Chêne kermès (Quercus coccifera), l’Oléastre (Olea europea subsp. oleaster), la Filaire a feuilles larges (Phillyrea latifolia), le Palmier nain (Chamaerops humilis) et le Calicotome intermédiaire (Calicotome intermedia). A noter l’existence d’autres es-pèces caractéristiques telles que Ptilostemon riphaeus, Bupleurum montanum, Festuca triflora.

Il s’agit de formations sclérophylles hautes de 10 a 13 m en moyenne, dominées au niveau de la strate arborescente par le Chêne kermès (Quercus coccifera) et la Filaire a feuilles larges (Phillyrea latifolia). Le Fragon hypophylle (Ruscus hypophyllum) et la Fougère des ânes (Asplenium onopteris) sont également signalés comme caractéristiques de l’as-sociation. On note la présence régulière de l’Oleastre (Olea europea subsp. oleaster), de l’Arbousier (Arbutus unedo), de la Bruyère arborescente (Erica arborea), de la Viornetin (Viburnum tinus), du Chèvrefeuille entrelace (Lonicera im-plexa), ainsi que de diverses lianes telles que la Clématite a vrilles (Clematis cirrhosa), le Tamier commun (Dioscorea communis), la Salsepareille d’Europe (Smilax aspera) et l’Aristoloche bétique (Aristolochia baetica). Enfin le Caroubier (Ceratonia siliqua).


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Boisements non hygrophiles Subéraies (boisements à Chêne-liège)

Le Myrto communis - Quercetum suberis : formation plus ou moins dense et impénétrable, du fait de notamment de la présence de lianes d’Aristoloche bétique (Aristolochia baetica), de Clématite a vrilles (Clematis cirrhosa) et de Salsepareille d’Europe (Smilax aspera). La strate arborescente est dominée par le Chêne-liège (Quercus suber) qui atteint en général 10 a 15 m. Le Myrte (Myrtus com-munis) est l’espèce caractéristique de l’association ; - Le Teucrio afrae - Quercetum suberis : association relativement ouverte dominée par le Chêne-liège atteignant en moyenne des hauteurs de 10 a 12 m. L’auteur cite notamment la Germandree (Teucrium afrum subsp. afrum) comme espèce car-actéristique.

Zénaies (boisements à Chêne zène)

Le Cytiso triflori – Quercetum canariensis : formation caducifoliée haute de 20 a 30 m, dominée par le Chêne zène (Quer-cus canariensis) qui présente, lorsqu’elle est bien développée, un cortège d’espèces telles que le Clinopode commun (Clinopodium vulgare), la Ronce a feuilles d’Orme (Rubus ulmifolius), le Lauri-er des bois (Daphne laureola), la Stellaire holostée (Stellaria holostea), la Ficaire (Ranunculus ficaria) ; - Le Violo munbyanae – Quercetum pyrenaicae (sous-association Quercetosum canariense) : formation caducifoliée haute de 25 a 30 m en moyenne, dominée par le Chêne zene.


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Boisements non hygrophiles

Faginaies (boisements de Chêne faginé)

Tauzinières (boisements à Chêne tauzin)

le Trifolio ochroleucae – Quercetum faginae se présente sous la forme d’une formation haute de 12 a 15m en moyenne, dominée au niveau de la strate arborescente par le Chene fagine (Quercus fagin-ea) et accompagne par le Chêne vert (Q. ilex subsp. ballota). D’autres espèces rencontrées dans ces chenaies, parmi lesquelles l’Erable de Grenade (Acer granatensis), le Genévrier cade (Juniperus oxycedrus), la Vior-netin (Viburnum tinus), la Ronce a feuilles d’orme (Rubus ulmifolius), le Laurier des bois (Daphne laureola).

Le Cytiso triflori – Quercetum canariensis (sous-association Quercetosum pyrenaicae) : formation caducifoliée haute de 10 a 12 m en moyenne, complètement dominée par le Chêne tauzin (Quercus pyrenaica). Le Violo munbyanae – Quercetum pyrenaicae (sous-association Quercetosum pyrenaicae) : formation caducifoliée dense, haute de 8 a 10 m en moyenne (mais seulement 3 m sur les crêtes), dominée par le Chêne tauzin, souvent accompagne par le Chêne-liège (Q. suber) et le Chêne vert (Q. ilex subsp. ballota). L’association se distingue par la présence en sous-bois de la Stellaire holostee (Stellaria holostea), de la Fétuque paniculée (Festuca paniculata subsp. baetica), de la Benoite des bois (Geum sylvaticum) et de la Canche flexueuse (Deschampsia flexuosa).


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Boisements non hygrophiles

Cédraies (boisements à Cèdre de l’Atlas)

Pinèdes naturelles à Pin du Maghreb

-Le Luzulo forsteri – Cedretum atlanticae (sous-association a Quercus pyrenaica) : cédraie caractérisée entre autre par l’abon-dance des Chênes zene (Q. canariensis) et tauzin (Q. pyrenaica). La fréquence et a la violence des vents au niveau des crêtes entraine un nanisme des cèdres qui mesurent de 8 à 12 m en moyenne ; - Le Berberido hispanicae – Cedretum atlanticae (sous-association Geranietosum) :cédraie caractérisée par la présence de l’Epinevinette d’Espagne (Berberis hispanica), le Buplevre épineux (Bupleurum spinosum), le Gonopode glabre (Conopodium glaberrimum) et la Fétuque du Rif (Festuca rifana).

ces pinèdes se caractérisent par des peuplements en général très denses au niveau de la canopée ou le Pin maritime assure une couverture continue. Les pins atteignent des dimensions importantes : de 16 a 18 m en moyenne (jusqu’a plus de 20 m pour les vieux individus). Les peuplements sont rarement purs, mais plus souvent associes a diverses especes de chenes (Quercus suber, Q. pyrenaica ou Q. cana-riense). Le sous-bois est generalement pauvre, mais on note outre la presence d’une regeneration active de jeunes individus de Pin ou des trois chenes precedemment cites, l’Arbousier (Arbutus unedo), la Bruyere arborescente (Erica arborea), la Bruyere d’Espagne (E. australis), le Ciste a feu-illes de Peuplier (Cistus populifolius), ou le Cytise a trois fleurs (Cytisus triflorus).


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Plantations forestières de conifères et d’Eucalyptus

Pin d’Alep, Derdara

Pin des Canaries, Tanakoub

Pin maritime, Al Oued

Pin de Monterrey, Derdara

Pin de Monterrey, Derdara

Pin pignon, Derdara


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Couvert forestier


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Couvert forestier

Couvert forestier


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Couvert forestier


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Ripisylves et boisements hygrophiles

Tamaris d’Afrique

Laurier-rose (nériaies)

Al Oued

Tanakoub Bni Leit


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Ripisylves et boisements hygrophiles

Ripisylves à Aulne glutineux

Ripisylves à Aulne glutineux

Bni Leit

Derdara


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Ripisylves et boisements hygrophilesAulnaies marécageuses

Saulaies marécageuses

Les aulnaies sont des formations boisées plus ou moins denses, dont la strate arborescente est dominée par l’Aulne glutineux (Alnus glutinosa), qui n’atteint jamais des dimensions importantes (3 a 5 m de hauteur en moyenne).La strate herbacée est en général recouverte d’Iris faux acore (Iris pseudacorus) et de Jonc diffus (Juncus effusus), souvent accompagne par l’Osmonde royale (Osmunda regalis)

Caractérisées par le développement du Saule cendre (Salix cf. atrocinerea), accompagne au niveau de la strate her-bacée par de nombreuses espèces, parmi lesquelles on peut citer l’Osmonde royale (Osmunda regalis), le Jonc dif-fus (Juncus effusus), le Potamot a feuilles de renouee (Potamogeton polygonifolius), le Souchet de Mundt (Pycreus mundtii), la Digitaire des marais (Paspalum paspalodes).


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Ripisylves et boisements hygrophilesMatorrals silicicoles (ou maquis)

Matorrals calcicoles (ou garrigues)

Les matorrals silicicoles (ou maquis), sont des formations vegetales arbustives basses ou moyennes, dominées par des essences ligneuses sclérophylles telles que les Ericacees (Erica sp.pl.), les Cistacées (Cistus sp.pl.), le Lentisque (Pistacia lentiscus), la Fougère-aigle (Pteridum aquilinum), l’Arbousier (Arbutus unedo), le Myrte (Myrtus communis), les Filaires (Phillyrea sp.pl.), le Palmier nain (Chamaerops humilis). Les essences arborescentes – Chênes (Quercus sp.pl.), Oléastre (Olea europea subsp. oleaster), Caroubier (Ceratonia siliqua)

Les matorrals calcicoles (ou garrigues), sont des formations végétales arbustives basses ou moyennes, dominées par des essences ligneuses sclérophylles telles que les Cistes (Cistus sp.pl.), la Bruyère multiflore (Erica multiflora), le Lentisque, le Palmier nain, le Romarin (Rosmarinus officinalis), le Genévrier cade (Juniperus oxycedrus). Les essences arborescentes - Chênes (Quercus sp.pl.), Oléastre, Caroubier, Thuya du Maghreb (Tetraclinis articulata)


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Formations RocheusesFormations rupestres sur grès

Formations rupestres sur calcaire

Une seule formation rupicole a été identifiée dans la zone d’étude, colonisant de gros blocs degrés disperses dans les matorrals. Il s’y développé des communautés comprenant seulement quelques Crassulaceae (Sedum mucizonia, S. breviflorum, Umbilicus rupestris) et des tapis plus ou moins denses de mousses.

Deux types de formations rupicoles lies aux calcaires ont été identifiées : - Des formations se développant dans l’étage thermo-méditerranéen et rattachées au Rupicapnetum africanae. Elles sont caractérisées par Rupicapnos africana, Polygala rupestris, Sonchus tenerrimus, Bupleurum gibraltaricum, Antir-rhinum majus subsp. tortuosum ;- Des formations d’altitude, de l’étage supra-méditerranéen, dont le recouvrement végétale est faible (< 5%) et princi-palement structurées par Hemicrambe fruticulosa, Centaurea clementei, Centranthus nevadensis et Saxifraga globu-lifera.


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Milieux herbacés xériques

Pelouse thermo-méditerranéenne à Stipe du Cap, Al Ouad

Pelouse thermo-méditerranéenne à Hélianthèmes Iridaie, Derdara

Typhaie, avec herbier flottant de Renoncules au pre-mier plan, Tanakoub


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Milieux aquatiques

Mare temporaire à Isoetes velata, Tanakoub

Mare cupulaire à Callitriches, Tanakoub Mare cupulaire à Isoetes histrix

Communauté de l’Isoetion sur des sables à humidité temporaire


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Prairies méso-hygrophiles

Prairies méso-hygrophiles Landes à Genêt d’Angleterre

Landes à Bruyère ciliée

Bni Leit Tanakoub

TanakoubTanakoub


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Jonçaies à Jonc diffus

Osmondaies Cypéraies-baldelliaies

Cariçaies à Laîche des lièvres

Tanakoub Tanakoub

TanakoubTanakoub


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Scirpaies à Mouron crassulescent

Glycéraies Herbiers aquatiques

Landes à Bruyère de Corse

Bni Leit Al Ouad

TanakoubBni Leit


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Documents

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