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Une campagne de sensibilisation contre la stigmatisation des victimes des violences sexuelles au Katanga. A vélo. Septembre 2011 A vélo pour combattre le viol! http://velovsviolfr.blogspot.com [email protected] 1

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Une campagne de sensibilisation contre la stigmatisation des victimes des

violences sexuelles au Katanga. A vélo.

Septembre 2011

A vélo pour combattre le viol!http://velovsviolfr.blogspot.com

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Introduction

En RDC plus de 80.000 femmes et filles ont été violées pendant la période de guerre des années 1990. Longtemps attribué aux groupes armés, aujourd'hui l'acte s'est étendu à d'autres groupes sociaux, armés et non armés et continue même après la situation de guerre. Ce phénomène se manifeste alors pas seulement à l'est du pays, où quelques poches du conflit continuent, mais aussi dans d'autres provinces comme le Katanga.

Ce projet vise à sensibiliser les populations rurales au Nord du Katanga autour de la problématique des violences sexuelles faites au femmes. A travers un cycle des projections du documentaire 'Combattre le Silence' suivi des débats, nous voulons d'un côté faire parler les victimes des viols et leurs informer comment ils peuvent dénoncer ces actes. D'un autre côté nous visons de sensibiliser les populations sur les causes et conséquences des tels actes pour qu'elles changent leur attitude envers les victimes et les auteurs. De cette façon, nous voulons aussi combattre la stigmatisation des victimes, qui, à travers une telle stigmatisation, souffrent d’une seconde victimisation.

Afin d'arriver dans des communautés enclavées, nous utilisons le vélo, qui est le moyen de transport et de communication le plus important dans les milieux ruraux. Le vélo ne permet pas seulement d'arriver dans des coins isolés, mais aussi de réduire la distance entre les participants et les communautés rurales.

Dans ce document, nous tentons à expliquer le contexte, les justifications, les objectifs et les stratégies, le programme et les partenaires.

Nous invitons tout le monde qui lis ce document de nous faire part de leurs remarques qui peuvent améliorer ce projet davantage.

Finalement, nous voulons remercier tous les partenaires qui contribuent au bon déroulement de ce projet d’échanges.

Frère Louis Aerden Madame Bernadette Kapend MwambuCoordonnateur Exécutif PrésidenteONGD KANYUNDU REFED-KATANGA

Guy Capals Jolie NgoyGestionnaire du Projet Chargée des Rélations Publiques

Ineke HulselmansChargée de la Communication

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1) Identification des responsables du projet

1.1) L’ONGD KANYUNDUL' ONGd Kanuyndu vise un développement intégral dans la région de Luena avec un accent particulier mis sur la protection de la nature et les parcs Upemba et Kundelungu.

Coordonnées:133, Route MukadiDomaine KATOKAMEMAKimbeimbe – LubumbashiKatangaRépublique Démocratique du CongoResponsable :Frère Louis AERDENCoordonnateur ExécutifTel : +243-(0)81-400.01.30 ou +243-(0)99-701.14.93E-mail : [email protected]

1.2) REFED-KATANGAREFED-Katanga (Réseau Femme et Développement) est la branche provinciale du CONAFED (Comité National Femme et Développement), une organisation qui travaille dans toute la RDC sur le genre, les femmes et le leadership féminin. En tant que membre de la Synergie Provincial de Lutte contre les Violences basées sur le Genre, REFED-Katanga dispose d’une grande connaissances factuelle et beaucoup d’expérience sur le thème de la violence sexuelle faite aux femmes.

Coordonnées491, Avenue LikasiBatiment Grand LaboLubumbashiKatangaRépublique Démocratique du CongoResponsable:Madame Bernadette Kapend MwambuPrésidenteTel: +243-(0)81-815.27.71 ou +243-(0)99-138.47.75E-mail : [email protected] ou [email protected]

La gestion opérationnelle du projet est entre les mains de:Capals Guy, bénévole pour les deux structures et gestionnaire du projet.E-mail: [email protected] ; Tél: +243- (0) 99-324.77.24 ou +243- (0) 82-183.71.06Jolie Ngoy, bénévole pour REFED –KATANGA et chargée des rélations publiquesE-mail: [email protected] ; Tél: +243-(0) 81-363.27.92

Sous le haut patronnage de Son Excellence Madame le Ministre Provincial des Mines, Jeunesse, Genre, Famille et Enfant Thérèse Lukenge.

En collaboration avec La Synergie Provincial de Lutte contre les Violences basées sur le Genre

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2) Justification du projet

2.1. La violence sexuelle faite aux femmes et aux enfants en RDC - Katanga

En RDC plus de 80.000 femmes et filles ont été violées pendant la période de guerre des années 1996. Longtemps attribué aux groupes armés, aujourd'hui l'acte s'est étendu à d'autres groupes sociaux, armés et non armés et continue même après la situation de guerre. Ce fléau a fait que la dignité de tout un peuple soit profondément touchée, voila ce qui a même justifié la troisième Action Internationale de la Marche Mondiale des Femmes qui a eu lieu à Bukavu en Novembre 2010.

Aussi au Nord du Katanga, pendant la guerre, les populations autour du parc Upemba étaient fortement frappées par des agressions des groupements Maï Maï. La plupart des villages où des tentions armées ont fait rage, des cas des viols et violences sexuelles ont été nombreux et les femmes devaient tout le temps se cacher à l’annonce des mouvements des forces armées. Ce phénomène était perçu depuis un certain temps comme étant quelque chose institutionnalisé vu l’impunité manifeste des auteurs de ces actes à répétition. Ceci fait qu'aussi dans cette région, la problématique persiste jusqu'aujourd'hui

Bien qu’il est difficile de trouver des statistiques fiables1 sur la situation actuelle, des rapports2

et nos visites sur terrain3 démontrent que, malgré des campagnes de sensibilisation et d’encadrement4 qui ont eu un impact significant, le contexte sécuritaire, juridique, socio-economique et surtout des aspects socio-culturels et coutûmiers font que ce fléau peut persister.

2.2. Combattre le silence et la stigmatisation des victimes.

Une des causes pourquoi ce phénomène peut persister et peut continuer à détruire des milliers de vies par année, est le tabou qui existe autour du sujet. Les femmes dénoncent rarement qu'elles ont été violées parce qu'elles ont peur d'être stigmatisées et rejetées par leurs familles et leurs communautés. En parlant des viols, elles risquent de perdre leur sécurité et leur avenir. Souvent, la communauté leur tourne le dos au moment qu'ils ont vraiment besoin de son encadrement, de son soutien, de sa compréhension.

Comme le Rapport du Panel à la Haut Commissaire aux Droits de l'Homme sur les moyens de recours et de réparation pour les victimes de violences sexuelles en République Démocratique

1 Advocacy Note: The Limits Analysing Sexual Violence Data in the Democratic Republic of Congo. Voir http://monusco.unmissions.org/LinkClick.aspx?fileticket=4E48iaBq8vE%3d&tabid=4075&mid=39472 Rapport ASADHO : ASSADHO-RDC-Rapport annuel des activités de monitoring et protection Nord Katanga. Lubumbashi, février 2011(http://www.societecivile.cd/node/4490) 3Voir par exemple l’interview avec le Chef du Parquet Secondaire de Bukama M. Charles Kabozia sur http://velovsviolfr.blogspot.com/2011/08/interview-avec-chef-du-parquet.html4 Le 3 février 2010, le Bureau Conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme (BCNUDH) de Lubumbashi a officiellement lancé la Campagne de sensibilisation et de lutte contre l’impunité des violences sexuelles dans la Province du Katanga avec pour slogan : « Violences sexuelles, ne restons pas sans réagir !» Ce projet, d’une durée de huit mois, est financé par l’UNICEF. Les activités sont exécutées en partenariat par le BCNUDH/Lubumbashi et l’ONG locale Action Contre l’Impunité et pour les Droits Humains (ACIDH). Voir http://monusco.unmissions.org/Default.aspx?tabid=4144&ctl=Details&mid=4071&ItemID=7640

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du Congo de mars 20115 nous montre, la stigmatisation des victimes est l’un des aspects essentiels du phénomène des violences sexuelles en RDC.

‘Une femme chassée de chez elle par son mari a besoin d'un domicile en raison de la stigmatisation. De même, la perte de son revenu et l'incapacité de payer les frais de scolarité et d'assumer la charge de ses enfants est la conséquence de la rupture de son mariage, plutôt que des violences sexuelles qui lui ont été infligées. Ces préjudices supplémentaires sont propres aux violences sexuelles, et la réponse qui doit y être apportée doit prendre en compte non seulement les besoins qui en résultent, mais également la cause profonde, qui est la stigmatisation. Le coût de l’inertie face à la stigmatisation, et de sa non-prise en compte, est très supérieur à celui de la lutte contre ce phénomène.’6

‘Cette seconde victimisation continue à faire du mal et accroît considérablement les souffrances des victimes. ... Au moment où les victimes auraient le plus besoin de soutien, la privation de toutes les sources de soutien et l’isolement des victimes peuvent-être aussi dommageables que les violences sexuelles mêmes. ... Les violences sexuelles et la stigmatisation qui en découlent ne sont en rien propres à la RDC. Ce sont là les manifestations d’une culture de la discrimination fondée sur le genre qui perdure dans le monde entier.’7

Le rapport parle même d’une culture qui reproche actuellement les violences sexuelles aux victimes, plutôt qu’a leurs tortionnaires.

Dans ses conclusions, le panel indique que faire peser l’opprobre non sur les victimes, mais sur les violeurs, ainsi que sur ceux qui ne soutiennent pas les victimes, aurait un impact très important sur la capacité des victimes à retrouver leur dignité et à reconstruire leur vie.

Le panel voit une rôle très important pour des hommes qui prennent parole pour soutenir les victimes.

Ces voix doivent être amplifiées et ces hommes considérés comme un modèle de changement à suivre pour tous.8

5 Rapport du Panel à la Haut Commissaire aux Droits de l'Homme sur les moyens de recours et de réparation pour les victimes de violences sexuelles en République Démocratique du Congo. Mars 20116 Ibid., p. 55.7 Ibid., p. 618 Ibid., p. 61

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Sur base de ces conclusions, comme l’une des 10 recommandations, le panel note :

‘Les maris, familles et communautés, ainsi que les responsables religieux et communautaires, et les pouvoirs publics, jusqu'au plus haut niveau, doivent prendre la parole, fortement et clairement, pour soutenir les victimes de violences sexuelles et s'élever contre leur stigmatisation. La politique de tolérance zéro du Gouvernement de la RDC devrait être élargie de manière à englober une tolérance zéro envers la stigmatisation. Il serait bon que la société civile accorde une plus grande attention à cette question et la considère comme plus prioritaire. Les hommes doivent notamment être encouragés à prendre la parole et à jouer un rôle actif en s’élevant contre une stigmatisation qui fait peser la honte plus sur les victimes que sur les violeurs. La rupture du silence et la mobilisation du soutien du public en faveur de ces victimes pourraient constituer les formes de réparation les plus importantes.’9

C’est notamment ce silence et cette stigmatisation que nous voulons attaquer à travers cette campagne de sensibilisation.

9 Ibid.,p. 65. A vélo pour combattre le viol!

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3) Les objectifs du projet

Ce projet vise trois objectifs, notamment :

1 : Encourager les victimes des violences sexuelles à dénoncer ces actes et informer les communautés comment ils peuvent dénoncer.

Les victimes dénoncent rarement les violences sexuelles qu'elles subissent. Avec ce projet, nous les encourageons de le faire, de briser leur silence. Aussi, nous informons les victimes quelles actions elles peuvent entreprendre pour dénoncer (explications sur la loi sur les violences sexuelles, les possibilités de porter plainte, structures de réfèrences etc)

Résultat: Les victimes des violences sexuelles et leur environnement sont encouragés de dénoncer.

Résultat : Au moins 1500 personnes ont été informées des actions à entreprendre en cas des violences sexuelles.

2 : Sensibiliser les communautés rurales afin de changer leurs attitudes envers les violences sexuelles faites aux femmes, les victimes et les auteurs.

Surtout dans les communautés rurales, on peut constater que les victimes des violences sexuelles sont fortement stigmatisées. Souvent, la communauté leur tourne le dos au moment qu'ils ont vraiment besoin de son encadrement, de son soutien, de sa compréhension. A travers des projections d’un documentaire et des débats communautaires, nous donnons la parole aux communautés pour échanger des idées et pour prononcer leur soutien pour les victimes.

Résultat: Au moins 1500 personnes de 5 communautés ont été sensibilisées sur les conséquences de la stigmatisation des victimes de violences sexuelles.

3 : Renforcer les structures juridiques et politico-administratives pour stimuler le suivi de cette problématique et le pris-en-charge des victimes.

Au moment que les victimes portent plainte ou cherchent un encadrement, il est important que les structures sont prêts à bien les encadrer. C’est pour cela, que nous sensibilisons le structues juridiques et politico-administratives.

Résultat : Au moins 60 personnes leaders (chefs coutumiers, policiers, ANR, personnel médical, membres de la société civile, autorités religieuses, leaders communautaires,…) ont pris des connaissances de base des lois sur les violences sexuelles et ont été sensibilisé sur les conséquences de la stigmatisation des victimes des violences sexuelles et de l’impunité.

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4) Zone d'intervention et groupes cibles

4.1. Zone d'intervention

Nous avons ciblé le Territoire de Bukama, la territoire où l’ONGD Kanyundu est implanté. Le rapport de l’UNICEF sur la campagne de sensibilisation de 2010, comme les incidents de fin de 201010, démontrent que les populations du territoire de Bukama ne connaissent ou ne comprennent pas encore les lois sur les violences sexuelles ou leurs raison d’être. Des témoignages du terrain nous montrent qu’aussi dans ce territoire, des victimes des violences sexuelles sont encore trop stigmatisés et marginalisés.

Avec cette campagne, nous voulons atteindre des populations qui sont normalement dépourvues des informations et des campagnes de sensibilisation. La campagne de sensibilisation fera arrêt à:

• Cité de Bukama, Chef-Lieu de la Territoire• Village Kakyulu, Chefferie de Kibanda, Chef-Lieu du Groupement Fungwe (2000

habitants)• Village Kisamba, Chef-Lieu de la Chefferie Butumba (3000 habitants)• Village Missa, Chefferie du Butumba • Groupement de Katala, Chefferie de Butumba (50.000 habitants)

o Village de Kintobongo , en ciblant les villages Nshinta, Nsaka, Kilangwa pour une population évaluée à près de 10 000 et plus ;

o Village de Katenkwe , en ciblant les villages Kibondo, Kyalwe, Kasha Ka Nyonga, Kayembe pour une population de plus de 15 000 âmes;

o Le village de Kilemba , en ciblant les villages Nsanga, Kaongo, Kalambula, Kapidi, Kalubungo, Lweya, Kelongo, Kamulumbu pour près de 20000 personnes.

Ces communautés ont été choisies en fonction de leur emplacement central géographique, la présence d'une population relativement vaste, l'intensité de la problématique des violences sexuelles, etc.

4.2. Groupes cibles

Dans ces communautés, nous ciblons

- les victimes des violences sexuelles, surtout les femmes et les enfants. Ces victimes sont évidemment en général pas connus, notamment parce qu’elles préfèrent ne pas dénoncer par crainte d’être stigmatisées.

- les (représentants des) structures politico-administratifs, juridiques, militaires et medicales de la place. Il s'agit des chefs coutumiers, les policiers, les médecins et infirmiers, les magistrats. Ce sont ces acteurs qui doivent s’impliquer dans l’encadrement et la prise en charge des victimes, une fois qu’ils s’expriment. Vu leur position de leader communautaires, ils peuvent aussi peser sur le changement de mentalité de la communauté pour lutter contre la stigmatisation des victimes.

10 Fin 2010 le chef du parquet secondaire à Bukama a été agressé dans le cadre de son lutte contre les violences sexuelles.

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- les (représentants des) ONGD actives dans la région. Aussi les ONGD peuvent jouer une rôle dans l’encadrement des victimes et la sensibilisation continue de leurs communautés.

- les populations en générale. Ce sont finallement les attitudes et mentalités des hommes et des femmes, des parents, des frères et soeurs, même des enfants des victimes que nous espérons pouvoir changer.

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5) Les stratégies du projet

5.1) Projections du film 'Combattre le Silence'

Le documentaire « Combattre le Silence» a été créé spécifiquement pour stimuler les victimes et leur environnement de briser le tabou qui entoure le viol. Le documentaire montre des hommes et des femmes ordinaires qui se battent pour changer une société qui aujourd'hui se retourne contre les victimes plutôt que de poursuivre les violeurs. Les victimes de viol et leurs familles témoignent publiquement de ce qu'ils ont vécus et les conséquences qu'ils doivent subir. De cette façon, ils donnent une voix à des milliers d'autres qui ont encore choisi de garder le silence plutôt que de risquer que leur propre famille et leur communauté leurs tourne le dos. Ces témoignages montrent aux victimes que c’est possible de dénoncer et leur donnent même les paroles pour le faire. De cette façon ils peuvent inspirer et stimuler les victimes de suivre cet exemple.

5.2) Sessions de débat

Après la projection le public a aussi l'opportunité de s'exprimer. Les gens peuvent exprimer leurs émotions, poser des questions, donner leur opinion sur les causes, conséquences et solutions, ... De cette manière, nous encourageons les communautés à briser pour une première fois le silence et d’échanger leurs idées. L’approche que nous utilisons pour modérer le débat et l’argumentaire que nous développons stimule les hommes et les femmes de promouvoir un soutien pour les victimes au lieu de les stigmatiser.

5.3) Sessions d’information

Pour conclure nous informons la communauté sur les actions à mener en cas de violence sexuelle pour que les victimes soient bien encadrés au niveau médical, psycho-social et juridique.

5.4) Ateliers d’échange et d’identification

A Bukama et à Katala, nous prévoyons des ateliers d’échange et d’identification pour les autorités et leaders communautaires qui nous permettrons d’approfondir la problématique de la violence sexuelle comme elle se présente dans cette région. Le but est de conscientiser ces acteurs de lutter contre la stigmatisation et de l’importance d’un bon encadrement des victimes. Avec l’appui méthodologique de l'UNFPA et de la MONUSCO,...) nous identifions les besoins de la communauté au niveau du prise en charge juridique, médical, psycho-sociale et même socio-economique.

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5.5) Sensibilisation à vélo

Compte tenu du mauvais état des routes dans la région de Luena, et l'absence d'un réseau téléphonique, de la radio ou de la télévision, les communautés y sont - en particulier dans la saison des pluies - totalement isolés du monde extérieur. Le vélo est donc le principal moyen de transport. Pour les personnes, des biens, mais dans ce cas aussi pour notre campagne de sensibilisation. A vélo, nous pouvons relativement facile atteindre les communautés qui sont normalement dépourvues de l'information.

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6) ParticipantsNous avons composé une équipe de 7 bénévoles, internationale et complémentaire qui seront directement impliqués. Tenant compte de la dimension linguistique et culturelle, les Congolais seront responsable pour la modération des projections/débats et les ateliers. Les expatriés auront surtout un rôle logistique.

Nom Prénom Sexe Age NationalitéCapals Guy M 33 BelgeNgoy Jolie F 28 CongolaiseKapend Maguy F 24 CongolaiseMwamba César M 43 Congolais Mennes Sandra F 40 BelgeMarquis Jean-Philippe M 25 CanadienLupembwe Cyrille M 43 Congolais

A part de ces 8 bénévoles, il y aura un encadrement de la part de REFED et de l’ONGD KANYUNDU qui vont accompagner cette équipe.

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7) Planification

Ven 02/09/11 Arrivée et installation des participants à LubumbashiSam 03/09/11 Formations pour l'équipe – Cérémonie de lancementDim 04/09/11 Formations - préparations voyageLun 05/09/11 Voyage Lubumbashi – Lubudi Mar 06/09/11 Voyage Lubudi-LuenaMer 07/09/11 Luena préparation campagneJeu 08/09/11 Luena – Bukama + projectionVen 09/09/11 Bukama atelier + retour à LuenaSam 10/09/11 Luena – Kakyulu + projectionDim 11/09/11 Kakyulu – Kisamba Lun 12/09/11 Kisamba repos + projectionMar 13/09/11 Kisamba – Kintobongo + projection KatalaMer 14/09/11 Kintebongo – Katuba – Missa Lac + ProjectionJeu 15/09/11 Kintobongo - Lweya + ProjectionVen 16/09/11 Katala atelierSam 17/09/11 Kintobongo – KanongaDim 18/09/11 Kanonga – LuenaLun 19/09/11 Luena reposMar 20/09/11 Voyage Luena – LubudiMer 21/09/11 Voyage Lubudi - LubumbashiJeu 22/09/11 Repos LubumbashiVen 23/09/11 Journée de restitution - clôture

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