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Niveau A2 Expression écrite 1 Il était une fois un homme qui voulait être comme les autres, mais il n'en était pas capable... Il habitait tout seul dans une grande maison. Il dormait le jour et faisait son petit-déjeuner le soir. Quand il allait dans la rue, il ne marchait pas par le trottoir; il marchait toujours par la chaussée et les klaxons des voitures sonnaient avec irritation. Il n'était pas heureux; en fait, il se sentait pauvre et triste pour ne pas être capable de comprendre le monde où il vivait. Un jour, il a acheté un billet de loterie au café où, chaque soir, il prenait son petit- déjeuner. Il n'a pas gagné le prix mais… un ordinateur ! À travers cette fenêtre ouverte au monde, l'homme a connu un monde merveilleux et, finalement, il a trouvé l'amour. Et, depuis ce moment-là, il ne s'est plus senti seul. 2 La vie ou le destin ? Il est 8 heures du matin. La chambre est sombre, il fait froid, je suis triste. Je prends une douche, après, je sors dans la rue. Je vais au cybercafé. Je salue Cristina, et je commande le petit- déjeuner. Je regarde une photo de la Tour Eiffel, mon rêve est d’aller en France. J’ouvre la session de l’ordinateur et je cherche un emploi, il n’y en a rien. Je vérifie la loterie d’hier… 2000 euros! Mon destin a changé ! Je touche la récompense et je cours vers la maison. Je fais ma valise, puis, je vais à la gare. J’achète un billet pour Paris. Quelques heures plus tard, je suis dans un bus. Je regarde par la fenêtre, alors, je souris quand le bus traverse la frontière. C’est la première fois où je suis heureux. Commencer une nouvelle vie à Paris, la ville de l’amour !

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Niveau A2 Expression écrite

1

Il était une fois un homme qui voulait être comme les autres, mais il n'en était pas capable...

Il habitait tout seul dans une grande maison. Il dormait le jour et faisait son petit-déjeuner le soir. Quand il allait dans la rue, il ne marchait pas par le trottoir; il marchait toujours par la chaussée et les klaxons des voitures sonnaient avec irritation.

Il n'était pas heureux; en fait, il se sentait pauvre et triste pour ne pas être capable de comprendre le monde où il vivait.

Un jour, il a acheté un billet de loterie au café où, chaque soir, il prenait son petit- déjeuner. Il n'a pas gagné le prix mais… un ordinateur !

À travers cette fenêtre ouverte au monde, l'homme a connu un monde merveilleux et, finalement, il a trouvé l'amour.

Et, depuis ce moment-là, il ne s'est plus senti seul.

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La vie ou le destin ?

Il est 8 heures du matin. La chambre est sombre, il fait froid, je suis triste. Je prends une douche, après, je sors dans la rue. Je vais au cybercafé. Je salue Cristina, et je commande le petit-déjeuner. Je regarde une photo de la Tour Eiffel, mon rêve est d’aller en France. J’ouvre la session de l’ordinateur et je cherche un emploi, il n’y en a rien. Je vérifie la loterie d’hier… 2000 euros! Mon destin a changé !

Je touche la récompense et je cours vers la maison. Je fais ma valise, puis, je vais à la gare. J’achète un billet pour Paris. Quelques heures plus tard, je suis dans un bus. Je regarde par la fenêtre, alors, je souris quand le bus traverse la frontière. C’est la première fois où je suis heureux. Commencer une nouvelle vie à Paris, la ville de l’amour !

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C’était un matin d’été ensoleillé et j’étais en train de me promener dans une rue piétonne située au cœur d’un quartier pittoresque quand, soudain, j’y ai vu quelque chose qui a attiré mon attention: un petit café entouré de beaux jardins qui était si bohème et charmant que j’ai décidé de m’asseoir sur sa terrasse pour y profiter d’un moment de tranquillité.

Alors, pendant que j’y prenais mon petit-déjeuner, je me suis mise à observer tout ce qui se passait autour de moi: deux étudiants qui écrivaient des notes sur leur ordinateur, un couple qui échangeait des mots d’amour, des enfants qui jouaient aux cartes avec leurs grands-parents… Et, juste à ce moment-là, j’ai soupiré parce que je me suis rappelé ma chère grand-mère quand elle me disait: «Il n’y a pas de meilleure loterie que de savoir apprécier les choses les plus simples de la vie».