12
Text

Abigail Luce et Humanoide

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Abigail Luce et Humanoide

Citation preview

Page 1: Abigail Luce et Humanoide

Textes

Page 2: Abigail Luce et Humanoide

Oaristys

Avant que l'eau ne devienne mer,Que les étoiles n'aillent au ciel,

La vie n'était que vents éphémèresDeux âmes d'écailles, il et elle.

Avant que la beauté ne flotte dans l'air,Quand le temps était immatériel,

Lors d'un baiser inordinaire,Il s'est s'envolé à tire d'aile.

Avant que ne brule la terre,Que la violence pulsionnelle,

Attire les corps qui dégénèrent,Dans une symphonie artérielle.

Oaristys, enracine moi

Page 3: Abigail Luce et Humanoide

Pénétrante alchimie,D’une vapeur antérieure,Transparente pesanteur,Oaristys, Ailleurs et ici.

Avant que la beauté ne flotte dans l'air,Le temps était immatériel,

Avant qu'une expérience presque irréelle,

Dans l'eau le sel, embryonnaire,Des ans, des souches millénaires,Lèvent leurs corps vers l'éternel.

Avant d'enraciner la vie,Monter au ciel, devenir roi,

Déjà avant... Oui,Nous étions toi et moi.

Page 4: Abigail Luce et Humanoide

Rage de Toi

Mon corps a flanché, je mords la poussière,

Je suis tombé sous tes balles,Une idylle meurtrière,

théâtrale.

Détresse d'un coeur au détour,D'une envie, d'un enfer.

Comme dans une cage,J’ai la rage,

Tu parfumes,Mes délires amertumes.

A présent ma vie est à l’étroit,J’aurai souhaité disparaitre,

Et n’emporter que cette image de toi,

Page 5: Abigail Luce et Humanoide

Ce tableau de maitre.

Je vois tomber les jours,qui renient mes prières.

Ou sont les battements de ton cœur ?La tête posée sur ton ventre,

A leur écoute, je souris, je pleure.

Comme dans une cage,J’ai la rage,

Tu parfumes,Mes délires amertumes.

Comme dans une cage,J’ai la rage,

Tu parfumes,Mes délires amertumes.

Comme dans une cage,J’ai la rage,

Tu parfumes,Mes délires amertumes.

J’ai envie de ton corps brulant,Te souffler l’amour que j’attends,

Es-tu déjà loin de ma vue,Ou n’est-ce que je ne t’ai jamais aperçu ?

Page 6: Abigail Luce et Humanoide

Un soir

Un soir au seuil de ta porte,J'ai voulu te guetter,

Ma peine fut trop forte,Je n’ai pu parler. 

Je voudrais ne plus chanter.La violence de ta beauté,

Délaisse les leurres, Chasse ma pudeur.

(refrain)Donnes-nous corps,

Devenir Un,Un confiteor,Inopportun.

Page 7: Abigail Luce et Humanoide

Pourquoi se créer sans trêve,des désirs, incertains,

qui d'eux-mêmes s'achèvent,sans lendemain... 

Ce cœur d’ébène,Ces petites fleurs.

Qui m'appartiennent, Font mon bonheur,

Donnes-nous corps,Devenir Un,

Un confiteor,Inopportun.

Et vient le soir, mon seul espoir,

Qu'importe où nous irons,J'aurai tes yeux comme horizon,

Dans la chambre close,Tu laisseras suave et rose,

S’effeuiller mes divagations, mon imagination.

Page 8: Abigail Luce et Humanoide

Spring time

Danse les bourgeons,Eclat de mille tons

Spring time...

Un renouveau denseFuse dans le rêve,

Spring timeNe cherche pas le sens,

La vie se lèveNuances précieuses,

Offre la trêve,Spring time

D’ivresse insoucieuse,La lutte s’achève.L’interdit vomi,

Bohème délicieuse,

Page 9: Abigail Luce et Humanoide

Envie contagieuseIt's time

Spring time

La raison ailleurs,Liberté frétille,

Chevauche la force,Fil du temps dérailleur.

Le cœur scintille,Etreins l’écorce.

D'un monde meilleur

It's Spring timeSpring time

Chante les feuilles,Frôle le vent

It's timeSpring time

Balance ton portefeuille

I Love youSpring time

Page 10: Abigail Luce et Humanoide

Fatale

Animale

Aux pieds tu avales

Râle...fataleLa lumière est en toiMon ombre est ta foi

ResteExtirpe ta veste

Mes reins portent le choc lesteNe souhaitent aucun geste

Mâle quitte la réalité

Boit la sève...rêve en aparté

Page 11: Abigail Luce et Humanoide

Les peurs congestionnéesEt les accroche-coeurs d’envies

déplacées

D’une poisseuse fièvre...éventrée

Prunelles d’immondicesGémissements larmoyants

Avilis tourments pour que tu puisses... Succomber

Succube repus qui s’éveille d’êtreAu regarde de crépuscule d’étéLe vouloir n’est point le maître

assis en son sein...Oppressé

Lourd sommeil éperdu d’amourLaisse-toi à la délivrance du four

Fais reculer les songes éruditsEntre dans l’imagination de la nuit

Infortuné mâle

Niche ta patte délectable

Une femme fatale

Page 12: Abigail Luce et Humanoide

Brume du soir

Prochaine rive, femme lascive

Dans le noir

La lumière est passée

Mon ombre avalée