ABV REX Conception - UMGO-FFB...• Gabriel CASTEL de ALLPLAN pour sa disponibilité, ses conseils et formations sur SMC • Stéphane BERNARD d’ATTIC+ pour son appui aux entreprises,

RETOUR D’EXPÉRIENCES

MAÎTRISE D’OUVRAGE

ATELIERBIM

VIRTUEL

Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle2 avenue de Varsovie – CS 10555 – 17023 La Rochelle cedex

Couv ABV REX MOA_couv bim 18/09/2017 12:29 Page1

PROJET ATELIER BIM VIRTUEL (ABV)

L’ÉQUIPE DE MAÎTRISE D’OUVRAGE

OPH CDA de la Rochelle Maître d’ouvrage

Plateforme TIPEEAMO BIM

CERQUAL Certification projet

APAVEContrôleur technique

QUALICONSULTCoordinateur SPS

Le Plan de Transition Numérique du Bâtiment (PTNB) a confié à l’Union sociale pour l’habitat (USH) laréalisation du projet Atelier BIM Virtuel (ABV), projet animé par Christian Herreria (PROTEA Conseil), quia mobilisé sur un délai relativement court de 9 mois (juillet 2016 à avril 2017), jusqu’à 130 acteurs métiers

et observateurs, dont 30 organisations professionnelles.

L’objectif du projet ABV est d’établir de façon réaliste et pragmatique, un “Etat de l’art, dans la vraie vie, duBIM à aujourd’hui”.

➡ Ce que l’on sait concrètement et optimalement faire en BIM de niveau 2, pour une opération courante traitée en lotsséparés avec des TPE/PME, en suivant les jalons de la loi MOP, lors des phases programmation, conception, réalisation,exploitation, déconstruction et recyclage, au mieux des connaissances, des savoir-faire et des outils des acteurs.

Il s'agit, pour gagner du temps, de reproduire virtuellement (sans reconstruire) en BIM de niveau 2 uneopération courante existante déjà réalisée hors BIM en lots séparés, avec les outils métiers habituellementutilisés par les professionnels. Cette expérimentation BIM en mode collaboratif vise à :

� Réaliser un état de l’art du BIM de niveau 2 en situation réelle,

� Établir la comparaison entre une approche classique et une approche BIM,

� Partager les retours d’expérience, les apports, mais aussi des interrogations, freins ou difficultésinduits par cette pratique.

Pour ce faire les acteurs du projet, proposés et accompagnés par leur organisme professionnel, ont suivi desformations et bénéficié d’un appui des éditeurs regroupés dans Mediaconstruct.

L'opération qui a servi de référence au projet ABV est celle des 30 logements de Saint Eloi à La Rochelle del'OPH CDA LR (R+3, 4 100 m2 de shon, BBC Effinergie – Architecte Pierre Curutchet) lancé en 2010, et dontl’exploitation a débuté mi-2012. Le dossier de base de référence comprend tous les éléments de laprogrammation, de la conception (ESQ, APS, APD, PC, PRO, DCE), de la construction (EXE, CR CHT, plans,photos, etc.), de la réception (levée des réserves, DOE et DIUO), ainsi que le REX d’exploitation de 4/5 ans(gestion, entretien, maintenance, travaux, dommage d’ouvrage, …). Le projet ABV reprend toutes les étapesde l’opération de référence de la loi MOP, de la programmation à l’exploitation.

Cette démarche pragmatique a pour but d’établir un état des lieux des différents outils utilisés, des processuset des méthodes collaboratives mises en œuvre, et de recueillir, pas à pas, les retours d’expérience desacteurs et des équipes, pour mettre en évidence les bonnes pratiques, les bénéfices et les difficultés, lespoints de vigilance, les écueils à éviter et les moyens à appliquer pour le développement optimal du BIM deniveau 2 dans le cadre d’une opération courante traitée en lots séparés.

Ce retour d’expérience du projet ABV vise à restituer “une histoire du BIM” et constituer une des contributionsaux travaux menés par le PTNB. Ce REX est propre au projet ABV, aux acteurs mobilisés et aux outils utilisés,sans vouloir mettre en avant une pratique ou un logiciel.

Le projet ABV a duré 9 mois pendant lesquels l’équipe Projet a pu apprécier l’appui et le soutien de nombreuses personnes.

Trois retours d’expérience Rex sont aujourd’hui disponibles :- Rex Maîtrise d’ouvrage- Rex Maîtrise d’œuvre- Rex Entreprises

Nous tenons à remercier :

• tous les acteurs du projet et leurs collaborateurs qui ont œuvré à son bon déroulement,

• toutes les Organisations Professionnelles (OP) qui les ont soutenus et aidés,

• toutes les personnes qui ont contribué à la réussite du projet,

et tout particulièrement :

• Pierre MASCLOUX du PTNB pour son écoute attentive et son soutien logistique,

• Laurent ORTAS de l’AIMCC pour ses conseils éclairés,

et les éditeurs mobilisés qui nous ont accompagnés dont :

• Jean-Yves VETIL et son équipe pour la mise à disposition de la plateforme Trimble Connect,

• Gabriel CASTEL de ALLPLAN pour sa disponibilité, ses conseils et formations sur SMC

• Stéphane BERNARD d’ATTIC+ pour son appui aux entreprises,

• Didier BALAGUER de datBIM pour ses réflexions sur la production et gestion des données.

26 septembre 2017


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Cette synthèse du retour d’expérience de la maîtrise d’ouvrage sur le projet est appréhendée par thématique et non parmétier et par phase, à partir des retours d’expérience métiers émis par les différents membres du groupement lors desphases successives du projet.

I. BIM PROJET 4

II. BIM GESTION 12

� Le positionnement des métiers 5� Les maquettes : contenu et documents

associés 5� La spécification des besoins 7� Les usages 7� Le mode collaboratif 9� L’environnement projet 9� Conclusion 11

� Contexte 12� Déroulé de l’étude 13� Synthèse de l’étude 14� Fiches et tableaux 16� Conclusion 26

imprimeur ABV REX MOA _ABV REX Conception 19/09/2017 16:47 Page3

ABV MOA � 4 �

I. BIM Projet

L’OPH CDA de la Rochelle, maître d’ouvrage et exploitant du bâtiment, et Tipee AMO de l’Office, ont exprimé les attentes et objectifs attendus de la MOA sur le projet mené via un processus BIM dans le cadre d’ABV.

Cette première partie est spécifique à la conduite d’opération dans le cadredu Cahier des charges de la MOA.

CONTEXTE


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Les intervenants du groupement MOA sont des “BIM Utilisateurs”. Ils utilisent et exploitent lesdonnées des maquettes numériques et les documents associés ou liés, sans y apporter demodifications.

Pour s’intégrer à un projet en BIM et exploiter au mieux la richesse des maquettes, il estnécessaire d’être formé, de savoir utiliser des viewers (visualisateurs de maquettes Ifc, gratuitsou non), et si possible des checkers (outils de vérification de fichier), ce qui requiert une formationinitiale réalisée le plus tôt possible dans le projet et un temps d’apprentissage et d’adaptation.

Il est essentiel de souligner que ce temps d’apprentissage est indispensable pour exploiter aumieux la plateforme collaborative, la spécificité du format .ifc et des outils de visualisationassociés. Par ailleurs, un accompagnement plus poussé s’est parfois avéré nécessaire afind’exploiter le potentiel des outils et des modèles, notamment via les logiciels métiers tels queSolibri Model Checker.

Pour les acteurs du projet ABV, deux sessions de formation ont été confiées à la plateformeTipee, les 19 juillet et 14 septembre. Notons, que ces formations, faites plus tôt, dès les premiersjours du projet, auraient été plus efficaces.

Des accompagnements (AMO, organismes de formation, assistances éditeurs...) peuventrépondre aux besoins de montée en compétences des acteurs.

À NOTER

L’ensemble des modèles ont été analysés au format .ifc, aucun format natif n’ayant été mis àdisposition de la MOA par les titulaires des marchés.Si les modèles présentent un intérêt certain, tous témoignent qu’il reste nécessaire de disposerd’un dossier complet qui regroupe les maquettes, ainsi que les documents habituels du marché(pièces écrites, plans, notices, etc.), avec une mise en cohérence de l’ensemble de ces pièces.Par exemple, sur l’une des phases, la discordance d’une information (nombre de radiateurs) entrela maquette Architecte, la maquette Fluides et le DPGF de l’économiste, illustre le risque de voirdiscréditer la démarche BIM en tant que démarche qualité. Pour s’assurer de la cohérence desinformations entre les pièces, il convient d’en apporter la preuve : procédures, autocontrôles,visas...

Par ailleurs, la mise à disposition de maquettes ne doit pas conduire à un appauvrissement desdocuments traditionnels du marché, qui restent utiles lors de la revue de projet.

La diminution des côtes ou l’absence de surfaces sur les plans, au pré-texte que les modèles permettent une prise libre des dimensions, ontpu être perçues comme une perte d’informations et de compréhensionde l’ouvrage (surtout si l’on tend vers une disparition des renduspapiers et donc une perte de capacité à mesurer avec un “kutch”directement les plans). De plus, l’absence de carnets de détails, diffi-cilement représentables sur une maquette numérique, a complexifiéla compréhension de plusieurs parties du projet et la conduite d’unepartie des missions.

Par exemple, les détails des seuils ne sont pas exploitables. On ne sait pas dire si le ressaut est limité à 2 cm, si il y a un rejingot, etc.

Vue en coupe au droit d’un seuil deporte fenêtre - Observation issue du

contrôleur technique


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Néanmoins, il est important de noter les avantages et l’apport certain d’une maquette bienconstruite avec les compléments associés issus de la maquette et une notice d’informations. Parexemple, la maquette et le devis associé de la société BATISOL Plus ont permis lacompréhension optimale de leur offre. Le repérage précis des éléments à chiffrer et l’extractiondétaillée des quantitatifs, par espace, était intéressante. De même, la présence des propriétésacoustiques associées aux ouvrages a été perçue très favorablement par l’organisme decertification.

Cependant, la surreprésentation d’éléments, comme par exemple la représentation schématiquede tous les réseaux de plomberie/chauffage, a pu nuire à la compréhension du projet. En phaseConcours, c’est une maquette blanche de niveau de détail “APS” qui a été fournie (parce quel’architecte disposait de l’ensemble des informations du projet initial de référence), ce qui a faussél’analyse, et pourrait même être lors d’un concours, non recevable.

Même si ce point est développé ci-après, il est impératif que la réalisation des modèles répondeà une problématique d’usages et de besoins à définir dans le “Cahier des charges BIM” du MOA.

Autre aspect, l’enrichissement des objets par plusd’informations et le couplage des modèles à des par-ties de la documentation via des liens, aurait pupermettre d’exploiter tout le potentiel des maquettescomme base de données. Beaucoup témoignent derecherches fastidieuses au sein des documents. Ilaurait été intéressant que les interlocuteurs du projet(Entreprises, MOE...) intègrent les documents (plans,coupes, notices techniques, fiches produits, DIUO,PIC, etc.) aux maquettes en s’appuyant sur la créationde liens.Enfin, les discordances dans le géoréférencementdes modèles peuvent être une contrainte fondamen-tale pour leur vérification. Par exemple, la maquetteÉlectricité a été inexploitable dans sa partie graphique.

Exemple d'une maquette BATISOL Plus avec les quantitatifs associés

“Nous avons apprécié la présence de propriétés et de performances acoustiques dans la maquetted’architecture. Nous encourageons cette bonne pratique, qui permet de centraliser les informationsdu projet dans la maquette, tel que nous l’envisageons avec le BIM.”

CERQUAL

À NOTER

Vue de la maquette Fluides

En réponse à des besoins et usages, à définir dans le “Cahier des charges BIM” de la MOA, lesmaquettes numériques sont un vrai complément de compréhension d’un projet. Celles-cis’intègrent aux documents traditionnels sous réserve de complétude et de cohérence.

À NOTER

BIM PROJET


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L’usage des maquettes implique de disposer de divers types de renseignements dans lesmodèles et d’accéder à des propriétés dans les objets. Mais la présence de ces renseignementsnécessite :

� une formalisation précise de la maîtrise d’ouvrage en termes de contenu souhaité des différentsmodèles (CC, APS, APD, Pro-DCE,etc.) : niveau de développement des objets (graphiques-LOD, propriétés-LOI), attendus graphiques (éléments de finition), hyperliens vers des documents,éditions de tableaux.

� une spécification des exigences attendues de la part des titulaires des marchés : élémentsde missions, usages à réaliser, etc.

Cette formalisation précise des besoins et des attendus ne doit pas être sous-estimée par laMOA, et doit faire l’objet d’une réflexion à part entière.

Il convient également de comprendre les composantes d’un projet BIM pour l’ensemble desinterlocuteurs (maîtrise d’œuvre, entreprises...), de tenir compte de façon réaliste des difficultésqu’ils peuvent rencontrer aujourd’hui, de définir et caler les exigences au regard des possibilitésactuelles. Par exemple, la question de la décomposition des maquettes en est une illustration.Alors que certains ont souligné leur préférence pour un modèle unique, la décomposition enmodèles fédérés sur le projet ABV était une réponse adaptée et efficace (la superposition desmodèles étant possible) aux difficultés d’export/import du format .ifc, mais aussi aux pratiquesqu’imposent les outils en Open BIM aux acteurs en BIM de niveau 2.

De manière unanime, les interlocuteurs soulignent l’apport complémentaire des maquettes à lacompréhension du projet. Par exemple, le coordinateur SPS note l’usage intéressant du PIC (Pland’Installation Chantier) en maquette numérique, même si, dans un avenir proche, il serait utile depousser cette modélisation du PIC par phase (type planning 4D).

Pour le MOA, le fonctionnement du bâtiment est plus rapidementcompréhensible et permet une discussion plus facile avec lespersonnes “non techniques”. La 3D offre un accès rapide àcertaines informations même pour des utilisateurs novices.

Cependant, l’extraction et la compréhension fine des modèles(plus particulièrement le format .ifc) demandent une réelle montéeen compétences de la MOA.

La facilité d’appropriation accrue par tous, de la dimension technique du projet (superpositions desmodèles, identification rapide des modes constructifs, des systèmes, des problématiques d’inter-faces...) doit être soulignée. L’accès simplifiée à l’information permet d’en disposer selon son pointde vue et d’en créer sa propre lecture, en dehors de celle imposée par la documentation traditionnelle.

S’intégrer dans une démarche BIM encourage à travailler et à formaliser la spécification de sesbesoins dans le “Cahier des charges BIM” de la MOA, dans le cadre d’une démarche collective.

À NOTER

Le PIC en maquette numérique


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Sur un concours, par exemple, les maquettes peuvent apporter denouveaux angles de lecture et élargir les perspectives.

En complément, les modèles autorisent une prise d’informationspersonnalisées, parfois non visibles sur les documents ou figées parle principe de plans et de coupes. C’est notamment le cas de la prisede côtes libres selon les besoins.

Pour certains métiers, se dégage un enjeu stratégique : procéder àun développement d’outils, de règles de vérifications afin de systé-matiser et automatiser les tâches chronophages à peu de valeurajoutée. C’est potentiellement gagner en temps de revue de projet eten apport d’ingénierie ou de conseils.

Mais de nouveaux outils et usages, tels que la transmission decommentaires en BCF (que l’on peut inclure dans les maquettes), nesont pas encore des pratiques courantes du projet ABV et restentméconnus. Parfois en doublons de méthodes déjà en place, ilsdoivent au gré des projets, trouver leur place et leur écho auprès desprofessionnels.

Pour finir, l’intérêt de positionner l’ouvrage dans son environnement, notamment lors de la phaseConcours / APS, a révélé le potentiel des modèles numériques pour une revue de projet àl’échelle urbaine, au moyen de simples représentations des abords en volumétrie : étude des vis-à-vis, des espaces communs, des accès à l’îlot...

BIM PROJET

Vérification rapide de hauteur d'allège

Tableaux de surfaces - logiciel Solibri

À l’aide du logiciel Solibri Model Checker, l’OPH CDA de La Rochelle a pu extraire des tableaux de surfaces rapidement éditables aumoyen de la maquette Architecture. Une étude est en cours pour développer des règles de contrôles automatiques de programmes,telles que la vérification des surfaces et dimensions de logements.

Le projet et ses abords de maisons en bande

La démarche BIM entraine l’apparition de nouveaux usages concourant à l’optimisation desmétiers et à la compréhension de l’ouvrage.

À NOTER


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Même si la spécificité du projet ABV a complexifié cette composante importante du BIM (projetvirtuel, éloignement des acteurs, groupements réalisés pour le projet...), les intervenants témoi-gnent d’une difficulté dans la mise en œuvre du mode collaboratif. Cette difficulté illustre lanécessité d’un pilote du management du BIM sur le projet. Sa mission : contribuer à formaliser une“Convention BIM Conception” en réponse aux spécifications de la maîtrise d’ouvrage et à la faireappliquer pour garantir entre autres une constitution optimale des modèles, des livrables, ainsi quel’application des règles définies pour les revues de projet BIM et l’administration de l’environnementassocié (au démarrage du projet, l’arborescence des documents a représenté une réelle difficultéet parfois une confusion dans l’exactitude des documents (versions)).

C’est l’objectif même de synthèse et de cohérence des modèles et par conséquent de la synthèsetechnique du projet qui en découle et qui repose sur une structuration efficace et réfléchie. La pro-duction de différents modèles, bien qu’intéressante (possibilités d’étudier diverses maquettesmétiers) n'a pas toujours facilité l'analyse des données (combien de modèles ? pourquoi ? où sontles données ? quel modèle porte quelle donnée ? quel acteur la produit, la maintient...). C’est unedes raisons pour laquelle certains modèles n’ont pas été exploités par la maîtrise d’ouvrage.

Les modèles et documents produits doivent l’être dans une logique de réponse aux usages etbesoins de l’ensemble des acteurs du projet, maîtrise d’ouvrage comme maîtrise d’œuvre. Parexemple, l’absence parfois des Ifc-Space dans les modèles, pourtant spécifiés dans le “Cahierdes charges BIM” de la MOA, en est une illustration alors que les espaces représentent l’unitéfondamentale d’un bailleur et permettent la récupération des surfaces. Autre exemple, un tableauexplicatif de la nomenclature aurait permis de l’uniformiser et de clarifier le principe pour la MOA.Nous avons également observé une disparité des méthodes de nommage, alors que les principesavaient été spécifiés dans le Cahier des charges de la MOA et/ou dans la charte Cerqual. Ilconvient à cet effet que la MOA s’entende sur un seul nommage.

La méthodologie BIM implique la participation de tous et questionne sur le changement des pratiques.Celles du MOA en premier lieu, qui doit prendre conscience de la dimension prescriptive de son métier.Spécifier, c’est exprimer clairement ses besoins et évaluer un projet conformément à ses attentes.

La plateforme Trimble Connect

Globalement, la fluidité et l’ergonomie de la plateforme laissent un sentiment mitigé. Par manquede formation et certainement de pratique, les utilisateurs ont utilisé simplement la plateformecomme un support documentaire (GED) et ont pour la plupart analysé les maquettes etdocuments avec leurs outils métiers, après téléchargement sur leurs ordinateurs.

Par ailleurs, les outils autres, tels que les “To Do” n’ont peu ou pas été employés. Il est égalementdommage que ces “To Do” ne puissent être exportables au format BCF, ce qui augmenteraitgrandement leur utilité dans la collaboration sur le projet.`

Recourir au BIM c’est avoir l’opportunité de questionner et repenser le mode collaboratif, qui est indispensable dans une telle démarche. L’ensemble des interlocuteurs doit être acteur de la conduite du changement.

À NOTER


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Les viewers et outils

On note une qualité de prises d’informations disparate entre les viewers : prises de côtesquelquefois difficiles et aléatoires, absence d’arborescence spatiale, propriétés des objets parfoisabsentes entre les outils. Une phase de tests des différentes solutions de viewer doit être miseen place.

En l’absence d’outils métiers, l’usage des maquettes s’avère limité. L’extraction des données(quantitatifs, tableaux de surfaces...) est un basique que n’offrent pas les viewers gratuits, ce quiimplique de basculer sur des solutions payantes.

La bureautique et réseaux

Peu de membres du groupement disposent du parc informatique approprié : cartes graphiquesbasiques, processeurs inadaptés. Ici ou là, il s’est avéré que les réseaux avaient un débitinsuffisant.

Les pratiques métiers doivent reposer sur des moyens matériels et des niveaux de réseauxadéquats. C’est une évidence pour tous si l’on veut aborder le BIM, et solliciter tout le potentielqu’offre la 3D.

Le format .ifc (2x3)

Même si le groupement se positionne comme un utilisateur de la donnée et non comme unproducteur, les discussions ont révélé les difficultés que pose le format Ifc lors desimports/exports. Pour des acteurs non producteurs, l’aspect libre de ce format représente unatout indéniable, surtout s’il est associé à un dispositif de contrôle. Cela permet uneindépendance de la mission vis à vis des outils spécifiques, qui exigeraient le recours à plusieurslogiciels en interne pour exploiter les modèles. Néanmoins, il faut tenir compte de ces difficultésdans les spécifications demandées et les attentes concernant les missions. Par ailleurs, quid dela récupération de modèles aujourd’hui en Ifc (dont on sait qu’ils sont plus pauvres que lesversions natives).

BIM PROJET

Les 18 ToDo du projet ABV

Concernant la plateforme projet, lesmembres du groupement penchentpour sa prise en charge par le MOA,pour une meilleure appropriation etgestion, une récupération des donnéesà la fin du projet, ainsi qu’une plusgrande maîtrise des coûts.

À NOTER

En tant que destinataire de la donnée, la maîtrise d’ouvrage doit rester vigilante sur l’environnementdu projet, préciser ses attentes vis à vis de la plateforme à utiliser, se doter des outils et équipements adaptés et se former.

À NOTER


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L’Atelier BIM Virtuel a globalement été une expérience positive pour le groupement.

Chacun a pu appréhender dans ses missions les composantes d’un projet BIM et les expérimenteren partie sur le projet ABV. Les difficultés rencontrées ne sont pas insurmontables et ne doiventpas être perçues comme rédhibitoires. Elles illustrent l’enjeu que représente l’instauration d’unetelle démarche au niveau des outils et de l'évolution des pratiques professionnelles.

Bien plus que des représentations virtuelles de l’ouvrage, le BIM est une démarche collaborativedont chacun doit être partie prenante, en premier lieu le maître d’ouvrage.

Le BIM avec ses diverses applications facilite la compréhension du projet en interne comme enexterne. L’Office de la Rochelle souligne à ce titre :

“Le BIM permet à tous de bien visualiser et donc de comprendre le projet dans son ensemble.Cette nouvelle façon de travailler oblige à un nouveau mode de fonctionnement au sein de chacundes métiers (maîtrise d’ouvrage, maîtrise d’œuvre, entreprises).

On s’aperçoit qu’il est indispensable de bien définir au préalable, dans un “Cahier des chargesBIM”, les besoins et niveaux de détails souhaités par la MOA pour orienter le travail de l’équipede MOE dans la bonne direction et de suivre sa mise en application.

Il semble aussi primordial pour aborder un projet BIM, si besoin, de se faire accompagner par unAMO BIM et de suivre des formations pour savoir manier le ou les logiciels qui seront utilisés ausein de l’entreprise. En effet, par exemple le viewer Solibri, outil convivial et assez simpled’utilisation, permet de ressortir beaucoup de renseignements mais nécessite plusieurs heuresde formation pour une bonne utilisation.

Le projet ABV représente un atout en termes d’appropriation du BIM pour chaque phase, etpermet de bien s’immerger au sein du BIM, de comprendre les atouts et les limites, les difficultésrencontrées par chacun des partenaires.”


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I. BIM Gestion

Une étude complémentaire de l’OPH CDA de La Rochelle pilotée par Tipee,avec l’aide de la DRL (Direction de la Relation Locataires), a permis d’ajouterau Cahier des charges MOA la composante “exploitation/maintenance”.

En complément, cette étude a été l’occasion de présenter à l’ensemble des parties prenantes de l’Office ce que pouvait être :

� une stratégie générale de “BIM Gestion”, � et son déploiement au sein de l’organisme.

Cette seconde partie BIM Gestion décrit la méthode utilisée et les résultats del’étude.

CONTEXTE


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L’étude s’est déroulée de novembre 2016 à mars 2017.Elle a compris six entretiens personnalisés et une présentation en Comité de Direction(CODIR).

Les entretiens personnalisées

7/12/2016 � DDP Directrice Développement et Patrimoine7/12/2016 � DRL Directeur de la Relation Locataires27/01/2017 � DRL Adjoint Directeur de la Relation Locataires27/01/2017 � DRL Responsable de site08/03/2017 � DRL Responsable Maintenance08/03/2017 � DDP Technicienne Dommage - Ouvrage

Le Comité de Direction (CODIR)

Le Comité de Direction s’est déroulé le 12 décembre 2016 en présence des interlocuteurssuivants :- Directeur Général- Contrôleur de gestion- Directrice du Développement et du Patrimoine (DDP)- Directeur de la Relation Locataires (DRL)- Directrice des Ressources Humaines - Directrice Administratif et Financier

Le fonctionnement de l’Office

Le fonctionnement de l’OPH repose sur l’articulation des services autour d’un Directeur Généralet de quatre directions :

Plus particulièrement, les actions de gestion, d’entretien et de maintenance du patrimoine (GEM)sont réparties entre deux directions : la Direction du Développement et du Patrimoine et laDirection de la Relation Locataires.

Directeur Général

Directrice des Ressources Humaines

Directeur de la Relation Locataires

Directrice Administratif et Financier

Directrice du Développementet du Patrimoine

Chargée de commercialisation

Assistante de direction

Contrôleur de gestion

Responsable communication


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Synthèse CODIR

Lors de la session du CODIR du 12 décembre 2016, l’objet de la présentation avait trois objectifs :

� Une présentation générale des composantes supports d’une stratégie “BIM Gestion” : besoinsexprimés par les MOA, contexte et enjeux, les systèmes de gestion de données, la démarcheprojet (stratégie générale de l’entreprise, moyens supports, conduite du changement,environnement système, etc.) ;

� Un travail interservices : au regard de la présentation précédente, il s’agissait de définir lesbesoins stratégiques de l’Office pour la réalisation de ses missions et les objectifs qui y sontassociés et d’identifier les difficultés actuellement perçues ou envisagées ainsi que les freins àanticiper ;

� La présentation de la maquette numérique de Saint Eloi et son intégration actuelle et possibledans la conduite des métiers de l’OPH.

La présentation ainsi que les discussions associées furent l’occasion pour l’ensemble desdirections de comprendre les opportunités que représente la maquette numérique, mais aussiplus largement de percevoir les potentiels liés à une démarche de gestion numérique dupatrimoine. Il s’agissait d’élargir cette vision au-delà de la DDP, d’y faire adhérer les autres directions et departager une vision transversale des apports d’une telle démarche pour l’Office. Sans s’engageraujourd’hui dans un projet global orienté “BIM Gestion”, la Direction Générale a réaffirmé sonambition de poursuivre la numérisation des métiers de l’Office, via le déploiement du BIMConstruction sur plusieurs de ses opérations.

Synthèse des entretiens

Contexte organisationnel

La session du CODIR citée précédemment fut également l’opportunité d’expliquer la nécessitéde la réalisation d’entretiens auprès des autres services, notamment de la Direction de la RelationLocataires.

Afin d’implémenter le Cahier des charges BIM avec un volet renforcé sur la composante “entretien/exploitation”, il était en effet impératif de croiser les besoins et objectifs identifiés par les deuxDirections (DDP et DRL), au regard de la répartition des missions liées à cette thématique :

� La Direction du Développement et du Patrimoine (DDP) élabore la stratégie patrimoniale del’Office, le budget de la Direction, organise et coordonne la réalisation des opérations. C’estau sein de la DDP que sont élaborés le Plan de Stratégie du Patrimoine (PSP) et le Pland’Entretien du Patrimoine (PEP).

� La Direction de la Relation Locataires (DRL) définit la politique en matière de gestion locative,de maintenance du patrimoine et de recouvrement. C’est au sein de la DRL que sont mis enplace les contrats de maintenance et que sont pilotés les travaux d’entretien courant.

Les besoins et attentes exprimés

� En synthèse des entretiens, les besoins et évolutions s’articulent autour de trois axes :

� Articuler les spécifications exprimées dans les programmes au regard des retours terrainsconcernant les matériaux, les équipements ou le fonctionnement en général. Il s’agit notammentdes matériaux ou équipements qui à l’usage n’ont pas répondu aux impératifs de durabilité ou

BIM GESTION


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se sont révélés peu adaptés aux actions d’entretien (par exemple, les bacs inox qui sedégradent rapidement). Plus généralement, c’est extraire d’une base de données Patrimoinedes indicateurs coût/qualité concernant les produits sur la phase exploitation ;

� Fiabiliser et maintenir à jour les données supports aux métiers. Par exemple : - Plusieurs champs de données nécessiteraient une mise à jour (surfaces des pièces etdes annexes, composants, etc.).

- Difficulté pour trouver les plans - Problèmes dans le repérage des radiateurs (Où sont-ils ? Quelles dimensions ?) ; lorsd’un changement de fenêtres (Où sont-elles ? Quelles sont leurs références ?)

- Les références des produits et des équipements ne sont pas toujours disponibles, etc.

� Disposer d’un socle d’informations accessibles à tous et pour l’ensemble des métiers (gardien,responsable de site, chargé d’opération, responsable de service, etc.), et qu’il soit possible deles filtrer en fonction des besoins.

Même si l’étude n’a pas vocation à répondre aux trois points relevés précédemment, nous avonsdressé un tableau récapitulatif des données et documents devant être récupérés à la livraisond’une opération, pour initier son exploitation. Il s’agit, par ce document, de formaliser unepremière synthèse collective des besoins et attentes exprimés.

Dans le cadre de démarches BIM déployées sur des opérations de l’Office, ces tableaux “BIMGestion” peuvent être employés de deux manières :

� Faire partie du Cahier des charges BIM de l’OPH pour spécifier les informations et données àretrouver dans les maquettes numériques et les documents associés ou liés. Ces tableauxconstituent une synthèse des informations du bâtiment et doivent être issus ou liés aux modèlesnumériques ;

� Créer une base d’informations pouvant être commune à l’ensemble des services. Lescomposants recensés et également spécifiés dans ces tableaux peuvent être intégrés dansl’environnement de gestion de l’Office et appuyer l’alimentation de son ERP, la passation descontrats de maintenance, les marchés de travaux...

Travail de synthèse des besoins

On trouvera ci-après les tableaux regroupant les informations attendues à la livraison du bâtiment.Ils doivent représenter le socle support de données pour les métiers représentés lors desentretiens.

Ces tableaux sont constitués :� d’une fiche de présentation générale du bâtiment, � d’une fiche de synthèse des caractéristiques générales et techniques des équipements, � d’une fiche performancielle liée à l’ouvrage, � de fiches spécifiant pour chaque composant (produit, équipement…) les informations techniquesdevant être transmises.

Ces fiches sont une première version de travail et servent de base de discussion avec les servicesde l’OPH.


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BIM GESTION

Fiche “Présentation générale du bâtiment”

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Fiche “Caractéristiques générales et techniques des équipements”

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BIM GESTION

Fiche “Performances du bâtiment ”

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Pour l’ensemble des composants, ont été listées les marques, références et fiches techniques devant êtrefournies à la livraison du bâtiment. En cliquant sur chaque bouton, l’entreprise pourra, pour chaque composantet équipement qui rentre dans son périmètre d’attribution, aller chercher les fiches techniques correspondantes(et les garanties si cela est justifié). Les fiches techniques et les garanties seront automatiquement classées dansun dossier déjà prénommé. L’Office recevra donc un fichier Excel complété avec l’ensemble des informationssouhaitées ainsi que les dossiers associés structurés de façon à rechercher efficacement les documents.

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L’étude “BIM Gestion” complémentaire au projet ABV résulte d’une nécessité de réfléchirspécifiquement aux informations nécessaires en phase Gestion, Entretien et Maintenance.

La transition d’un ouvrage entre le service en charge de le construire (DDP) et celui dont lesmissions sont de le suivre au quotidien (DRL), implique de se pencher collectivement sur cettethématique.

Selon plusieurs études, 75% des coûts d’un ouvrage concernent sa phase Exploitation. Uneconnaissance fine de sa composition et un suivi continu de ses évolutions représentent donc unenjeu stratégique pour un gestionnaire de patrimoine.

Mais au-delà du positionnement économique de cette démarche de compilation des informa-tions, il s’agit avant tout de fiabiliser la connaissance du patrimoine qui renforce chaque jour lesmétiers de l’organisme.

BIM GESTION


PROJET ATELIER BIM VIRTUEL (ABV)

L’ÉQUIPE DE MAÎTRISE D’OUVRAGE

OPH CDA de la Rochelle Maître d’ouvrage

Plateforme TIPEEAMO BIM

CERQUAL Certification projet

APAVEContrôleur technique

QUALICONSULTCoordinateur SPS

Le Plan de Transition Numérique du Bâtiment (PTNB) a confié à l’Union sociale pour l’habitat (USH) laréalisation du projet Atelier BIM Virtuel (ABV), projet animé par Christian Herreria (PROTEA Conseil), quia mobilisé sur un délai relativement court de 9 mois (juillet 2016 à avril 2017), jusqu’à 130 acteurs métiers

et observateurs, dont 30 organisations professionnelles.

L’objectif du projet ABV est d’établir de façon réaliste et pragmatique, un “Etat de l’art, dans la vraie vie, duBIM à aujourd’hui”.

➡ Ce que l’on sait concrètement et optimalement faire en BIM de niveau 2, pour une opération courante traitée en lotsséparés avec des TPE/PME, en suivant les jalons de la loi MOP, lors des phases programmation, conception, réalisation,exploitation, déconstruction et recyclage, au mieux des connaissances, des savoir-faire et des outils des acteurs.

Il s'agit, pour gagner du temps, de reproduire virtuellement (sans reconstruire) en BIM de niveau 2 uneopération courante existante déjà réalisée hors BIM en lots séparés, avec les outils métiers habituellementutilisés par les professionnels. Cette expérimentation BIM en mode collaboratif vise à :

� Réaliser un état de l’art du BIM de niveau 2 en situation réelle,

� Établir la comparaison entre une approche classique et une approche BIM,

� Partager les retours d’expérience, les apports, mais aussi des interrogations, freins ou difficultésinduits par cette pratique.

Pour ce faire les acteurs du projet, proposés et accompagnés par leur organisme professionnel, ont suivi desformations et bénéficié d’un appui des éditeurs regroupés dans Mediaconstruct.

L'opération qui a servi de référence au projet ABV est celle des 30 logements de Saint Eloi à La Rochelle del'OPH CDA LR (R+3, 4 100 m2 de shon, BBC Effinergie – Architecte Pierre Curutchet) lancé en 2010, et dontl’exploitation a débuté mi-2012. Le dossier de base de référence comprend tous les éléments de laprogrammation, de la conception (ESQ, APS, APD, PC, PRO, DCE), de la construction (EXE, CR CHT, plans,photos, etc.), de la réception (levée des réserves, DOE et DIUO), ainsi que le REX d’exploitation de 4/5 ans(gestion, entretien, maintenance, travaux, dommage d’ouvrage, …). Le projet ABV reprend toutes les étapesde l’opération de référence de la loi MOP, de la programmation à l’exploitation.

Cette démarche pragmatique a pour but d’établir un état des lieux des différents outils utilisés, des processuset des méthodes collaboratives mises en œuvre, et de recueillir, pas à pas, les retours d’expérience desacteurs et des équipes, pour mettre en évidence les bonnes pratiques, les bénéfices et les difficultés, lespoints de vigilance, les écueils à éviter et les moyens à appliquer pour le développement optimal du BIM deniveau 2 dans le cadre d’une opération courante traitée en lots séparés.

Ce retour d’expérience du projet ABV vise à restituer “une histoire du BIM” et constituer une des contributionsaux travaux menés par le PTNB. Ce REX est propre au projet ABV, aux acteurs mobilisés et aux outils utilisés,sans vouloir mettre en avant une pratique ou un logiciel.

Le projet ABV a duré 9 mois pendant lesquels l’équipe Projet a pu apprécier l’appui et le soutien de nombreuses personnes.

Trois retours d’expérience Rex sont aujourd’hui disponibles :- Rex Maîtrise d’ouvrage- Rex Maîtrise d’œuvre- Rex Entreprises

Nous tenons à remercier :

• tous les acteurs du projet et leurs collaborateurs qui ont œuvré à son bon déroulement,

• toutes les Organisations Professionnelles (OP) qui les ont soutenus et aidés,

• toutes les personnes qui ont contribué à la réussite du projet,

et tout particulièrement :

• Pierre MASCLOUX du PTNB pour son écoute attentive et son soutien logistique,

et les éditeurs mobilisés qui nous ont accompagnés dont :

• Jean-Yves VETIL et son équipe pour la mise à disposition de la plateforme Trimble Connect,

• Gabriel CASTEL de ALLPLAN pour sa disponibilité, ses conseils et formations sur SMC

• Stéphane BERNARD d’ATTIC+ pour son appui aux entreprises,

• Didier BALAGUER de datBIM pour ses réflexions sur la production et gestion des données.

17 novembre 2017


RETOUR D’EXPÉRIENCES

MAÎTRISE D’OUVRAGE

ATELIERBIM

VIRTUEL

Office Public de l’Habitat de l’Agglomération de La Rochelle2 avenue de Varsovie – CS 10555 – 17023 La Rochelle cedex


Documents

ABV REX Conception - UMGO-FFB...• Gabriel CASTEL de ALLPLAN pour sa disponibilité, ses conseils et formations sur SMC • Stéphane BERNARD d’ATTIC+ pour son appui aux entreprises,