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Suite a des reclamations du bloc, un audit avait eterealise en zone de lavage sur une semaine en 2012, pourconnaıtre le temps de prise en charge du materiel entre lareception et la mise en laveur. La sterilisation ne traitait alorsque le materiel de l’etablissement. Il nous semble interessantde refaire cet audit, puisque depuis janvier 2013 nous traitonsen plus les dispositifs medicaux reutilisables steriles (DMRS)d’un autre etablissement ayant une activite chirurgicaleegale a la notre. Entre les 2 audits, le tunnel de lavage etles LDI (laveurs desinfecteurs d’instruments) de notre serviceont ete remplaces par 4 LDI turbo. Les DMRS du bloc de notrehopital sont descendus au fur et a mesure apres la pre-desinfection alors que ceux de l’autre etablissement arriventa 7 heures, 12 heures et 16 h 30 par un transporteur. L’objectifest de determiner si le temps de prise en charge du materielde notre hopital a ete raccourci depuis l’utilisation des LDIturbo.Une grille d’audit a ete etablie avec l’heure d’arrivee en zonede lavage, de traitement du materiel et de mise en laveur. Lenombre de bacs descendus et de feuilles de lavage a ete note.L’audit a ete realise sur une semaine en juillet 2013.En 2012, 72 bacs descendaient en moyenne par jour, contre44 en 2013. Le nombre d’interventions journalieres moyen-nes est passe de 45 a 30. Le delai entre l’heure d’arrivee etl’heure de prise en charge etait en moyenne de 26 minutesen 2012, contre 49 minutes en 2013. Les moins bons resul-tats sont obtenus a l’ouverture de la sterilisation et lors despauses dejeuner des agents. De plus, les agents traitent enpriorite ce materiel lors de l’arrivee des livraisons des DMRSde l’hopital sous-traite. Le delai entre l’heure de prise encharge et l’heure de demarrage du cycle lavage etait de39 minutes en 2012, de 38 minutes en 2013. Le delai entrel’heure d’arrivee et l’heure de demarrage du cycle de lavageetait de 1 h 02 en 2012, et de 1 h 24 en 2013. Le temps delavage passe de 1 h30 a 45 minutes depuis la mise en servicedes LDI turbo.La reprise par notre sterilisation centrale de l’activite d’unautre etablissement a fait doubler l’activite. Cependant, letemps de prise en charge du materiel de notre hopital n’aque peu augmente malgre 2 fois plus de DMRS a traiter. Cemaintien du temps passe en zone de lavage par les ins-truments peut etre explique par le fait que les LDI turbopermettent de traiter plus de materiel grace a des cyclesmoins longs (45 minutes contre 1 h 30). L’absorption del’activite d’une autre sterilisation n’a pas eu d’impact nega-tif sur le temps de prise en charge du materiel de notreetablissement. Il faudra poursuivre cette etude, en etudiantle delai entre le debut du cycle de lavage et le condition-nement des DMRS.
http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.10.034
P27Accompagnement des patients traites par rivaroxabanen orthopedie : un exemple de relation pharmacien–patient
Y. Chabi, A.-G. Caffin, O. Bovin, C. Petit, J. Branly, G. Camus, M. Paillet,X. BohandService de pharmacie, hopital Percy, Clamart, France
Objectif.– Cette etude vise a promouvoir le bon usage durivaroxaban (anticoagulant oral de derniere generation) gracea un accompagnement du patient par le pharmacien tout aulong de son parcours de soins.Patients et methode.– Chaque semaine, un pharmacienconsulte les dossiers des patients programmes pour pro-these totale de hanche (PTH) ou de genou (PTG) en salle dereveil. Les facteurs de risque hemorragique (age, poids,fonction renale.) et l’historique medicamenteux de chaquepatient sont evalues. Les dossiers eligibles au rivaroxabansont soumis a un anesthesiste–reanimateur qui les valide.Des la mise sous traitement, un entretien pharmaceutique(EP) est realise au lit du malade suivant un programmedenomme PHARMACO. A la sortie du patient, un courrierest envoye a la pharmacie du centre de reeducationd’accueil avec une copie de la fiche d’EP et une propositionde participation au programme. Enfin, une evaluation a lafin du traitement est realisee par appel telephonique dupatient afin d’apprecier l’observance, la tolerance et lasatisfaction du patient.Resultats.– Les EP realises pendant 12 mois ont concerne146 patients (54 operes d’une PTG et 92 d’une PTH) ages de45 a 92 ans. Le sex-ratio homme/femme est de 1,81. Le suivi dutraitement a la sortie de l’hopital a implique 4 centres de re-education dont les pharmaciens responsables ont ete formesau programme PHARMACO. L’evaluation en fin de traitementa concerne 77 patients (50 % de l’effectif suivi) parmi lesquels9 (12 %) ont eu un arret de traitement. Des oublis de prise deduree variable ont ete signales par 6 patients (8 %) et24 patients (31 %) ont declare avoir eu des effets indesirablesnotamment des types de demangeaisons (37,5 %) et desaignement du nez ou des gencives (25 %). La satisfactiondes patients a ete estimee a 8,93 sur une echelle de 0 a 10 etconfirme l’interet d’une presence du pharmacien aupres dupatient aussi bien par la qualite que par la pertinence desinformations qu’il apporte.Conclusion.– Les nouveaux anticoagulants oraux permettentde s’affranchir des controles biologiques de routine maisexposent aussi a des risques hemorragiques. L’approche pros-pective de la relation pharmacien-patient proposee par leprogramme PHARMACO permet de limiter le mesusage dece medicament a risque par l’information du patient et la mise
Congres APHIF
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en place de strategies de surveillance de l’observance et de latolerance du traitement.
http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.10.035
P28
Evaluation de la connaissance des patients sur leurpathologie coronarienne et leurs traitements : etudepreliminaire a la mise en place d’un programmed’education therapeutique§
M. Dalle Pecal, A. Barbaste, E. Orng, C. DivineHopital Albert-Chenevier, Groupe hospitaler Mondor, Service depharmacie, 40, rue de Mesly, 94000 Creteil, France
Dans le service de readaptation cardiaque, il a ete decide demettre en place un programme d’education therapeutique(ETP) sur la prevention secondaire des patients coronariens. Ceprogramme comprendra des seances educatives autour deplusieurs themes (pathologie, traitement, dietetique, facteursde risques). Nous avons souhaite faire un etat des lieuxpreliminaire des connaissances des patients sur leur patho-logie et leurs traitements. Ceci nous permettra dans unsecond temps d’evaluer l’impact de ce programme.Un questionnaire a ete elabore autour de 3 axes : la patho-logie, les modes de vie a acquerir et la gestion du traitement. Lescriteres d’inclusion etaient : patients hospitalises en HDJ, a plusd’un mois de leur infarctus et sous traitement BASIC (Beta-bloquant, Antiagregants plaquettaires, Statines et IEC). Cequestionnaire a servi de support a un entretien individuel menepar un pharmacien et d’une duree de 15 a 20 minutes enmoyenne.L’etude s’est deroulee sur 4 mois et a inclus 50 patients. Tous lespatients sollicites ont accepte de participer a l’etude. Soixantepour cent des patients ont declare ne pas avoir ete informes parle corps medical sur les signes cliniques d’un infarctus. En total,33,7 % ont declare ne pas avoir recu d’information sur lesfacteurs de risques. Concernant les habitudes de vie, les resul-tats sont satisfaisants avec 82 % des patients informes de lanecessite d’arreter le tabac, 84 % des patients informes sur lanecessite d’avoir une activite physique reguliere et 98 % despatients informes sur la necessite d’avoir une alimentationequilibree. Concernant le traitement medicamenteux, 78 % despatients ont pu citer au moins un medicament appartenant a laprise en charge BASIC mais 27,4 % n’ont pu citer les 4 apparte-nant aux 4 classes pharmacologiques. Seuls 11,8 % des patientsont su citer le plan de prises de leur traitement BASIC. De plus,51 % des patients declarent avoir recu une information insuffi-sante lors de leur hospitalisation suite a l’infarctus. Un total de49 % souhaite une information complementaire de la part dupharmacien, notamment sous forme de fiches synthetiques surles medicaments.
Ces resultats seront a prendre en compte dans le choix desoutils utilises lors des seances educatives.
http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2013.10.036
P29Adaptation d’un arrondi de dose au sein d’une unitede preparation des chimiotherapies : un reel interet
N. Osman, S. Edet, C. Padoin, M. Rigal, A. JacolotService de pharmacie, Avicenne, 125, route de Stalingrad, 93000Bobigny, France
Objectifs.– Apres une premiere etude de faisabilite de pre-paration en dose arrondie realisee sur les 8 DCI les plusprescrites en oncologie, celle-ci a ete elargie a l’ensembledes molecules (n = 26) prescrites dans ce service. L’objectifetant de limiter le nombre de doses preparees par DCI afin defaciliter la re-attribution des poches non administrees etd’optimiser le temps de preparation des chimiotherapies.Materiels et methode.– L’arrondi configure dans le logicielCHIMIOW en utilisant l’arrondi de volume a prelever a eteadapte et fixe a 5 intervalles : – pour les volumes < 24 mL,l’arrondi est celui classiquement utilise (de 1 a 3 mL ; 0,1 mLpres, de 3 a 10 mL ; 0,5 mL pres, de 10 a 24 mL ; 1 mL pres) – pourles volumes a prelever � 24 mL et � 45 mL, l’arrondi estadapte respectivement par section de 2 mL et 5 mL. Cetteconfiguration a ete validee d’une part en modelisant le calculde la Dose prescrite Arrondie (DA) pour l’ensemble des DCIutilisees en oncologie selon leurs differentes posologies stan-dards et en fonction de la surface corporelle (1,2 a2 m2 intervalle de 0,05 m2) et du poids du patient (30 a100 kg intervalle de 5 kg). L’ecart ( %) maximal theoriqueentre la dose calculee (DC) et la DA est ensuite determine.D’autre part, cet arrondi a ete applique retrospectivement al’ensemble des prescriptions d’Oncologie de l’annee2012 extraites de CHIMIOW afin de determiner cette foisun ecart maximal observe entre la DC et la DA. Enfin,a ete determine, le nombre de doses differentes que l’onaurait prepare par DCI avant et apres mise en place de cetarrondi.Resultats.– Selon la modelisation, l’ecart theorique entre la DCet la DA n’excede pas 5 % pour 20 molecules parmi les26 etudiees. Un ecart theorique de 6 a 8 % est observe pourla bleomycine, le docetaxel, l’eribuline, l’etoposide et la vino-relbine, et de –6,7 % pour la gemcitabine. L’ecart observe surles 26 DCI prescrites en Oncologie en 2012 (soit 11 142 prepa-rations), est quant a lui � 5 % sauf pour le cyclophosphamide,la doxorubicine, la doxorubicine pegylee, l’epirubicine et lagemcitabine (+ 5,3 %). Enfin, cet arrondi de volume nouspermet de diminuer largement le nombre de doses quiseraient preparees : 4 fois moins pour le pemetrexed, 3 foismoins pour le 5FU et le cyclophosphamide, et 2 fois moinspour 7 molecules (bevacizumab, carboplatine, cetuximab,eribuline, gemcitabine, irinoteccan, trastuzumab).
Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2013;48:256-284
§ Cette communication affichee fera l’objet d’une communication orale.
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