12
POUR VENDRE LOUER ACHETER LES ANNONCES CLASSEES 647-3311 LE SOLEIL POUR VOUS ABONNER: 647-3333 Extérieur: 1-800-463-2362 DIMANCHE 10MAM992 QUEBEC 9GE ANNEE NO 132 44 PAGES ? CAHIERS * 1 TABLOÏD livraison a domciie (7 xiurs) 3.50 J^Qoao 4-04 50c Plu» TPS T V Q U SPORT Le Canadien se fait sortir des séries par les Bruins Le Canadien a subi, hier, une quatrième défaite daffilée au compte de 2-0, aux mains des Bruins de Boston et met ainsi un terme a sa saison de hockey. Tabloïd Sport La Ligue de baseball junior majeur élite fête ses 20 ans La Ligue de baseball junior majeur élite du Québec fête cet été son 20e anniversai- re. Qui succédera aux Athlétiques de Sherbrooke comme champions ? Dans la région, les Alouettes de Charlesbourg, les Patriotes de Sainte-Foy et les Ambassadeurs de Lévis lorgent tous une place dans les séries. La lutte s'annonce belle. Cari Tardif a préparé un survol de ces trois équipes. Une constante revient : la jeunesse. Au total, 17 recrues font leur entrée dans la LBJMEQ en 1992. Ça promet pour les prochaines années. À lire dans la double page centrale du Tabloïd Sport. S-8 et S-9 TENDANCES LE TRAVAIL AU NOIR Le phénomène du travail au noir ne cesse de s'amplifier au Québec. Selon une récente évaluation, on constate que trois Québécois sur 10 trempent dans léconomie souterraine. Un million de personnes ont déboursé, en 1991,2,5 milliards $ pour acheter des biens et des services produits « sous la table ». À lire dans le cahier Tendances B-1 LE QUEBEC Equipements coûteux et quasi inutiles Une salle de chirurgie cardiaque ne sert pas au CHUL et celle de I Hôtel-Dieu est à peine utilisée Une aberration, lance le Dr Claude Nadeau. B-14 L'INDEX GENERAL Annonces classées B-7 à B-14 Arts A-8 et A-9 Bandes dessinées B-16 Décès B-15 Économie B-4 Éditorial A-10 En coulisses A-8 Environnement B-3 Horoscope de la semaine B-13 L'Audio-Vidéo B-2 L'Entrevue A-11 Le Monde A-6 et A-7 Le Rock A-9 aller a Quebec A-8 Pierre Champagne B-14 Tendances B-1 à B-3 TABLOID Ce soir à la télé S-16 Échecs S-15 Feuilleton S-14 Jeux du dimanche S-15 Météo S-16 Mots croisés S-14 Mot mystère S-14 Scrabble S 15 Sport S-1 à S-13 Sport Reportage S-8 et S-9 LA MÉTÉO Ensoleillé, avec quelques nuages Max : 16 ; mm. : 6. Demain : ciel ensoleillé Max : 19 ; mm. : 7 Mardi : ensoleillé S-16 26 mineurs coincés à 1600 mètres sous terre Coup de grisou en N.-E. PLYMOUTH, Nouvelle-Écosse Des secouristes portant sur leur dos des bonbonnes d'oxygène se sont laborieusement frayés un chemin hier dans le puits d'une houillère envahi par le méthane pour tenter de rejoindre 26 mineurs prisonniers à plusieurs centaines de mètres sous terre, à la suite dun coup de grisou survenu à laube. par STEPHEN THORNE de ta Presse canadienne « Nous espérons que léquipe de secouristes réussira à se ren- dre jusque-là et nous rapportera de bonnes nouvelles, a déclaré le gendarme Ivan Baker, de la GRC. Je crois qu’il y a toujours de lespoir. » Lespoir était en effet la seule chose à laquelle pouvaient se raccrocher hier soir les centai- nes de proches et damis ; es- poir quil y ait encore suffisam- ment dair pour les 26 hommes emprisonnés dans les profon- deurs de la mine chaude et ob- scure, espoir aussi quils soient retrouvés en vie. Lagent Baker a affirmé quil ny avait eu aucune communi- cation avec les travailleurs de- puis lexplosion survenue dans la mine de Westray à 5 h 20, hier matin. La deflagration a fait trembler les maisons dans un rayon d'un kilomètre. Le système électrique et de ventila- tion de la mine est immédiate- ment tombé en panne. Des secouristes tentaient de pomper de loxygène sans savoir cependant sils parve- Plus de racisme depuis Oka « Maudit Sauvage ! » Depuis la crise dOka de Kanesatake plutôt , les jeunes autochtones subissent plus souvent encore les quolibets racistes de leurs camarades blancs. par LOUISE LEMIEUX LE SOLEIL « À lécole, les élèves ne nous respectent pas. Cest pas facile détre autochtone... surtout de- puis la crise dOka », explique Ozalik Sioui, élève dans une école secondaire privée de la re- gion de Québec. « On cohabite avec les Blancs. Il y a souvent des tiraillements. Mais ça ne me dérange pas. Moi, je vais à l'école juste pour apprendre », lance Ozalik, la tête haute. Lau- tre jour, raconte-t-elle, quel- quun lui a lancé de la gomme. Le professeur a vu, il n’a rien dit. Cest injuste, dit-elle. Orania Gros-Louis sentend bien avec tout le monde à lécole, mais elle préfère la compagnie dautochtones. « Au moins, je suis sûre de ne pas me faire écoeurer parce que je suis Indienne », avoue-t-elle. Pour Ozalik, Orania, Eve et Katherine, la situation est diffi- cile à vivre ; mais, disent-elles, « on finit par shabituer ». Et fi- nalement, conviennent-elles, la crise autochtone de lété der- nier aura servi à resserrer les liens avec leur communauté. « La crise dOka, ça ma rendue plus fière encore dêtre Indien- ne. Et ça a fait parler de nous », dit Ozalik, 14 ans. Joshua et Adam vivent dans une réserve à Maria, en Gaspé- sie. Ils fréquentent une école anglophone de Bonaventure. Ils ne vivent pas des lendemains de la crise de Kanesatake de façon aussi intenses que les filles de la région de Québec. « Le racisme contre les In- diens, cest à cause des films de Hollywood qui nous ont tou- jours présenté comme les - chants », explique Joshua. Fierté Les jeunes rencontrés hier, à la conférence organisée par le Suite A-2, Racisme... Autre texte en page B-5 A, \ •> Nous, les Indiens, on ria pas la môme pensée que les Blancs, on n'a pas les mêmes valeurs », dit Ozalik Sioui Un mort dans un incendie Un chambreur de 61 ans du quartier Saint-Roch est mort dans un incendie au cours de la nuit de& samedi. Un copropriétaire affirme pourtant que toutes les mesures de sécurité avaient été prises pour faire de l'édifice un endroit sûr. Il y a quatre ans, l'immeuble avait ete rénove à grands frais. - ■■. m . ^ *■ « «r.. 'O . -i . ?>• * Texte et photos en page A-3 La GRC enregistrée à son insu Morin contre-attaque Lex-ministre des Affaires intergouvemementales dans le gouvernement de René Lévesque, Claude Morin, à qui on reproche depuis jeudi dernier d'avoir entretenu des contacts avec le service de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada, entre 1971 et 1977, contre-attaque. par J.-JACOUES SAMSON LE SOLEIL Il a lui-même enregistré, à son insu, lun de ses « contrôleurs », l'agent Léo Fontaine, en février 1975. M. Morin rendra public, au- jourdhui, affirmait-il hier soir au Soleil, un texte d'une qua- rantaine de pages, certifié par un notaire dès 1975, dans lequel on retrouvera la transcription de lenregistrement d’une con- versation avec un agent de la GRC. Léo Fontaine. L'enregistrement a été fait par M. Morin lui-même lors dune rencontre qui sest dérou- lée entre 11 h et midi, à la chambre 1820 de lhôtel Hilton de Québec, le 7 février 1975. Lenregistrement est de pietre qualité, ayant été réalisé avec des moyens de fortune mais il est possible den vérifier lau- thenticité, selon M. Morin, qui sest chargé den faire exécuter la retranscription. Ce dernier assure que l'on comprendra alors, et de son texte et de lenregistrement, pourquoi il a accepté de jouer ce jeu et, en contrepartie, eu rémunération. Lex-ministre ne cache plus son exaspération devant la pro- portion que prennent les ren- contres qu'il a pu tenir avec des agents des services de rensei- gnement de la GRC au milieu des années 1970 et il assure quil fera la démonstration de sa défense, voulant qu'il cher- chait à tirer un profit maximum des « contacts » quil a entretenus. « J'ai mon voyage, clamait en substance hier soir Claude Mo- rin. Il faut se rappeler le contex- te de l'epoque. A la guerre com- me à la guerre ! » Autre texte en page A-4 M Claude MORIN V ■' v % naient à rejoindre les mineurs prisonniers à environ 1600 - tres de lentrée de la mine. Marshall Doyle affirme avoir immédiatement pensé à la mine son fils de 27 ans travaillait, lorsquil a ressenti lexplosion « Jai send le choc, les fené- Suite A-2, Grisou... Autre texte en page A-2 T Ww « * Léonce Gaudreault du Soleil au *• FESTIVAL. nr= ra iaj isj «CSC iWNPnPHM tP® CSS CCP Trois volets solides CANNES Et le 7e jour, Dieu se reposa, prenant tout le temps de regarder aller ses nouvelles créatures. Quelques millénaires plus tard, naissait le 7e art, une sorte de troisième oeil que s'est donné l'homo sapiens pour se voir agir. Vous le savez, à Cannes, a lieu ces jours-ci une sorte dimmense convention annuelle des « vues triangulaires ». À bord de ce satellite artificiel, on nous projette toutefois des reflets de réalités bien terrestres. En reconstituant aujourdhui les pièces de cet interminable puz- zle, on voit apparaître un ours russe très mal léché (Luna Park), un aigle américain pas mal rapace (The Player) et un ange purificateur mexicain bat- tant de l'aile (Ange de feu). Deux films pouvant aspirer au palmarès et un troisième ou- vrant bellement la Quinzaine des réalisateurs. Ours mal léché Voyons le premier volet de cette fable. Après avoir enfin été sacré cinéaste à Cannes avec son fulgurant Taxi blues. Pavel Lounguine revient deux années plus tard avec un véri- table film coupde-poing. Il com- mence sur un flamboyant feu d’artifices de violence et se ter- mine dans un immense éclat de rire. Après avoir lacéré les corps, l'ours russe rentre ses griffes pour suggérer enfin que le bonheur est possible, que le soleil reviendra peut-être un jour sur Moscou. Luna Park souvre donc sur une très longue scène, au cours de laquelle un gang de jeunes nationalistes fascistes et mus- clés entreprend de purifier la Russie. La quincaillerie utilisée par ces « nettoyeurs » et la mise en scène adoptée par Loun- quine font directement réfé- rence au cinema américain, dans le style des Total Recall à la Schwarzenegger. La meneuse du groupe. Alio- na, informe lun dentre eux, Andrei, qu'il a lui-même du sang juif. Il se met alors à la recherche de ce père indigne dans le but de le livrer au bras vengeur de la cheftaine. Si Lounguine ne nous évite pas en cours de poursuite une certaine lassitude par de trop fréquents rappels à la violence, il sait tou- tefois rattraper lintérêt du spectateur dans le dernier tiers de cette folle poursuite. Le choix dun parc d'amusement dominé par des « montagnes russes » pour y concentrer son Suite A-2, Cannes... t

ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

  • Upload
    others

  • View
    3

  • Download
    0

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

POURVENDRELOUER

ACHETERLES

ANNONCES CLASSEES

647-3311LE SOLEIL POUR VOUS

ABONNER:647-3333

Extérieur:1-800-463-2362

DIMANCHE 10MAM992QUEBEC 9GE ANNEE NO 132 44 PAGES ? CAHIERS * 1 TABLOÏD livraison a domciie (7 xiurs) 3.50 J^Qoao 4-04 50c Plu» TPS

T V Q

U SPORT

Le Canadien se fait sortir des séries par les BruinsLe Canadien a subi, hier, une quatrième défaite d’affilée au compte de 2-0, aux mains des Bruins de Boston et met ainsi un terme a sa saison de hockey. Tabloïd Sport

La Ligue de baseball junior majeur élite fête ses 20 ansLa Ligue de baseball junior majeur élite du Québec fête cet été son 20e anniversai­re. Quisuccédera aux Athlétiques de Sherbrooke comme champions ? Dans la région, les Alouettes de Charlesbourg, les Patriotes de Sainte-Foy et les Ambassadeurs de Lévis lorgent tous une place dans les séries. La lutte s'annonce belle. Cari Tardif a préparé un survol de ces trois équipes. Une constante revient : la jeunesse. Au total,17 recrues font leur entrée dans la LBJMEQ en 1992. Ça promet pour les prochaines années. À lire dans la double page centrale du Tabloïd Sport. S-8 et S-9

TENDANCES

LE TRAVAILAU NOIR

Le phénomène du travail au noir ne cesse de s'amplifier au Québec. Selon une récente évaluation, on constate que trois Québécois sur 10 trempent dans l’économie souterraine. Un million de personnes ont déboursé, en 1991,2,5 milliards $ pour acheter des biens et des services produits « sous la table ». À lire dans le cahier Tendances B-1

LE QUEBEC

Equipements coûteux et quasi inutilesUne salle de chirurgie cardiaque ne sert pas au CHUL et celle de I Hôtel-Dieu est à peine utilisée Une aberration, lance le Dr Claude Nadeau. B-14

L'INDEX

GENERALAnnonces classées B-7 à B-14

Arts A-8 et A-9

Bandes dessinées B-16

Décès B-15

Économie B-4

Éditorial A-10

En coulisses A-8

Environnement B-3

Horoscope de la semaine B-13

L'Audio-Vidéo B-2

L'Entrevue A-11

Le Monde A-6 et A-7

Le Rock A-9

Où aller a Quebec A-8

Pierre Champagne B-14

Tendances B-1 à B-3

TABLOIDCe soir à la télé S-16

Échecs S-15

Feuilleton S-14

Jeux du dimanche S-15

Météo S-16

Mots croisés S-14

Mot mystère S-14

Scrabble S 15

Sport S-1 à S-13

Sport Reportage S-8 et S-9

LA MÉTÉO

Ensoleillé, avec quelques nuages Max :16 ; mm. : 6. Demain : ciel ensoleillé Max : 19 ; mm. : 7 Mardi : ensoleillé S-16

26 mineurs coincés à 1600 mètres sous terre

Coup de grisou en N.-E.PLYMOUTH, Nouvelle-Écosse — Des secouristes portant sur leur dos des bonbonnes d'oxygène se sont laborieusement frayés un chemin hier dans le puits d'une houillère envahi par le méthane pour tenter de rejoindre 26 mineurs prisonniers à plusieurs centaines de mètres sous terre, à la suite d’un coup de grisou survenu à l’aube.

par STEPHEN THORNEde ta Presse canadienne

« Nous espérons que l’équipe de secouristes réussira à se ren­

dre jusque-là et nous rapportera de bonnes nouvelles, a déclaré le gendarme Ivan Baker, de la GRC. Je crois qu’il y a toujours de l’espoir. »

L’espoir était en effet la seule chose à laquelle pouvaient se raccrocher hier soir les centai­nes de proches et d’amis ; es­poir qu’il y ait encore suffisam­ment d’air pour les 26 hommes emprisonnés dans les profon­deurs de la mine chaude et ob­scure, espoir aussi qu’ils soient retrouvés en vie.

L’agent Baker a affirmé qu’il n’y avait eu aucune communi­

cation avec les travailleurs de­puis l’explosion survenue dans la mine de Westray à 5 h 20, hier matin. La deflagration a fait trembler les maisons dans un rayon d'un kilomètre. Le système électrique et de ventila­tion de la mine est immédiate­ment tombé en panne.

Des secouristes tentaient de pomper de l’oxygène sans savoir cependant s’ils parve-

Plus de racisme depuis Oka« Maudit Sauvage ! »Depuis la crise d’Oka — de Kanesatake plutôt —, les jeunes autochtones subissent plus souvent encore les quolibets racistes de leurs camarades blancs.

par LOUISE LEMIEUXLE SOLEIL

« À l’école, les élèves ne nous respectent pas. C’est pas facile d’étre autochtone... surtout de­puis la crise d’Oka », explique Ozalik Sioui, élève dans une école secondaire privée de la re­gion de Québec. « On cohabite avec les Blancs. Il y a souvent des tiraillements. Mais ça ne me dérange pas. Moi, je vais à l'école juste pour apprendre », lance Ozalik, la tête haute. L’au­tre jour, raconte-t-elle, quel­qu’un lui a lancé de la gomme. Le professeur a vu, il n’a rien dit. C’est injuste, dit-elle.

Orania Gros-Louis s’entend bien avec tout le monde à l’école, mais elle préfère la compagnie d’autochtones. « Au moins, je suis sûre de ne pas me faire écoeurer parce que je suis Indienne », avoue-t-elle.

Pour Ozalik, Orania, Eve et Katherine, la situation est diffi­cile à vivre ; mais, disent-elles, « on finit par s’habituer ». Et fi­nalement, conviennent-elles, la crise autochtone de l’été der­nier aura servi à resserrer les liens avec leur communauté. « La crise d’Oka, ça m’a rendue plus fière encore d’être Indien­ne. Et ça a fait parler de nous », dit Ozalik, 14 ans.

Joshua et Adam vivent dans une réserve à Maria, en Gaspé- sie. Ils fréquentent une école anglophone de Bonaventure. Ils ne vivent pas des lendemains de la crise de Kanesatake de façon aussi intenses que les filles de la région de Québec.

« Le racisme contre les In­diens, c’est à cause des films de Hollywood qui nous ont tou­jours présenté comme les mé­chants », explique Joshua. Fierté

Les jeunes rencontrés hier, à la conférence organisée par le

Suite A-2, Racisme...

Autre texte en page B-5

A, \

•> Nous, les Indiens, on ria pas la môme pensée que les Blancs, on n'a pas les mêmes valeurs », dit Ozalik Sioui

Un mort dans un incendie

Un chambreur de 61 ans du quartier Saint-Roch est mort dans un incendie au cours de la nuit de& samedi. Un copropriétaire affirme pourtant que toutes les mesures de sécurité avaient été prises pour faire de l'édifice un endroit sûr. Il y a quatre ans, l'immeuble avait ete rénove à grands frais.

- ■■.

m

. • ^

*■ «

«r.. 'O . -i .

?>• *

Texte et photos en page A-3

La GRC enregistrée à son insu

Morin contre-attaqueL’ex-ministre des Affaires intergouvemementales dans le gouvernement de René Lévesque, Claude Morin, à qui on reproche depuis jeudi dernier d'avoir entretenu des contacts avec le service de sécurité de la Gendarmerie royale du Canada, entre 1971 et 1977, contre-attaque.

par J.-JACOUES SAMSONLE SOLEIL

Il a lui-même enregistré, à son insu, l’un de ses « contrôleurs », l'agent Léo Fontaine, en février 1975.

M. Morin rendra public, au­jourd’hui, affirmait-il hier soir au Soleil, un texte d'une qua­rantaine de pages, certifié par un notaire dès 1975, dans lequel on retrouvera la transcription de l’enregistrement d’une con­versation avec un agent de la GRC. Léo Fontaine.

L'enregistrement a été fait par M. Morin lui-même lors d’une rencontre qui s’est dérou­lée entre 11 h et midi, à la

chambre 1820 de l’hôtel Hilton de Québec, le 7 février 1975. L’enregistrement est de pietre qualité, ayant été réalisé avec des moyens de fortune mais il est possible d’en vérifier l’au­thenticité, selon M. Morin, qui s’est chargé d’en faire exécuter la retranscription.

Ce dernier assure que l'on comprendra alors, et de son texte et de l’enregistrement, pourquoi il a accepté de jouer ce jeu et, en contrepartie, eu rémunération.

L’ex-ministre ne cache plus son exaspération devant la pro­portion que prennent les ren­contres qu'il a pu tenir avec des agents des services de rensei­gnement de la GRC au milieu

des années 1970 et il assure qu’il fera la démonstration de sa défense, voulant qu'il cher­chait à tirer un profit maximum des « contacts » qu’il a entretenus.

« J'ai mon voyage, clamait en substance hier soir Claude Mo­rin. Il faut se rappeler le contex­te de l'epoque. A la guerre com­me à la guerre ! »

Autre texte en page A-4

M Claude MORIN

V ■' v

%

naient à rejoindre les mineurs prisonniers à environ 1600 mè­tres de l’entrée de la mine.

Marshall Doyle affirme avoir immédiatement pensé à la mine où son fils de 27 ans travaillait, lorsqu’il a ressenti l’explosion

« J’ai send le choc, les fené-

Suite A-2, Grisou...

Autre texte en page A-2

T Ww « *

LéonceGaudreaultdu Soleil

au

*•

FESTIVAL.nr= r— a iaj isj «—CSC iWNPnPHM tP® CSS CCP

TroisvoletssolidesCANNES — Et le 7e jour, Dieu se reposa, prenant tout le temps de regarder aller ses nouvelles créatures. Quelques millénaires plus tard, naissait le 7e art, une sorte de troisième oeil que s'est donné l'homo sapiens pour se voir agir. Vous le savez, à Cannes, a lieu ces jours-ci une sorte d’immense convention annuelle des « vues triangulaires ». À bord de ce satellite artificiel, on nous projette toutefois des reflets de réalités bien terrestres.

En reconstituant aujourd’hui les pièces de cet interminable puz­zle, on voit apparaître un ours russe très mal léché (Luna Park), un aigle américain pas mal rapace (The Player) et un ange purificateur mexicain bat­tant de l'aile (Ange de feu). Deux films pouvant aspirer au palmarès et un troisième ou­vrant bellement la Quinzaine des réalisateurs.Ours mal léché

Voyons le premier volet de cette fable. Après avoir enfin été sacré cinéaste à Cannes avec son fulgurant Taxi blues. Pavel Lounguine revient deux années plus tard avec un véri­table film coupde-poing. Il com­mence sur un flamboyant feu d’artifices de violence et se ter­mine dans un immense éclat de rire. Après avoir lacéré les corps, l'ours russe rentre ses griffes pour suggérer enfin que le bonheur est possible, que le soleil reviendra peut-être un jour sur Moscou.

Luna Park s’ouvre donc sur une très longue scène, au cours de laquelle un gang de jeunes nationalistes fascistes et mus­clés entreprend de purifier la Russie. La quincaillerie utilisée par ces « nettoyeurs » et la mise en scène adoptée par Loun- quine font directement réfé­rence au cinema américain, dans le style des Total Recall à la Schwarzenegger.

La meneuse du groupe. Alio- na, informe l’un d’entre eux, Andrei, qu'il a lui-même du sang juif. Il se met alors à la recherche de ce père indigne dans le but de le livrer au bras vengeur de la cheftaine. Si Lounguine ne nous évite pas en cours de poursuite une certaine lassitude par de trop fréquents rappels à la violence, il sait tou­tefois rattraper l’intérêt du spectateur dans le dernier tiers de cette folle poursuite. Le choix d’un parc d'amusement dominé par des « montagnes russes » pour y concentrer son

Suite A-2, Cannes...

t

Page 2: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

A-2 - Québec, Le Soleil, dimanche 10 mal 1992

guites de la première page

Grisou...très ont tremblé. J’ai su immédiatement que ça devait être la mine », affirme M. Doyle, un homme costaud qui portait un manteau de pom­pier volontaire. « Nous vivons avec cette menace qui plane constam­ment au-dessus de nos tètes. »

M. Doyle raconte qu’il a accouru a la mine, situee dans le nord de la Nouvelle-Écosse, aussitôt après l'explosion. Il a alors aperçu des pièces d’acier recouvertes de poussière. De la fumée s’échappait des bouches d'aération.

La mine, qui est située à environ 130 kilomètres au nord-est de Halifax, a été forée en 1990 par la compagnie torontoise Curragh Resources pour alimenter en charbon la compagnie d’électricité de la Nouvelle-Écosse. Elle emploie 225 travailleurs non syndiqués, dont 101 mineurs.

1. % •* H

La tragédie d'hier à la mine de Westray ajoute à la sombre histoire des mines de charbon en Nouvelle-Écosse : dans cette photo de 1958. des secouristes ramènent à la surface un survivant qui avait passé huit jours et demi emprisonné dans la mine de Springhill, également en Nouvelle- Écosse. Soixante-quinze mineurs y avaient trouvé la mort quand un mini tremblement de terre avait provoqué l’effondrement des galeries.

Racisme...Conseil en éducation des Premières nations, se disent fiers d'étre autochtones.

« Je suis fière au boutte d'être autochtone », lance Orania. « Je suis fière d’être différente d'une non-Indienne. Je suis née amérindienne, je vais le rester toute ma vie », ajoute Ozalik.

Les jeunes interrogés se sentent différents des Blancs, sans trop savoir pourquoi. « On n’a pas la même pensée que les Blancs. On n’a pas les mêmes valeurs. Mais je sais pas comment vous expliquer cette différence», dit Ozalik.

L’été surtout, Ozalik, Eve et Katherine vont dans le bois, avec leur mère. Elles couchent sous la tente ou dans un camp.« J'aime ça dans la forêt. C’est calme. Je me sens chez nous », dit Eve Bastien.

Dès l’école primaire, on inculque aux jeunes les valeurs tradition­nelles autochtones, explique Lise Bastien. Dans plusieurs écoles, on y apprend la langue indienne.

Plus les Indiens sont près de leurs valeurs traditionnelles, plus le fossé se creuse avec les Blancs, remarque-t-elle. De toute urgence, il faut maintenant éduquer les non-indiens.

Cannes...action est remarquable sur le plan métaphorique et créateur pour celui de la mise en scène.

En conférence de presse. Lounguine a précisé qu’il ne s'agissait pas d’un film sur l'antisémitisme, mais plutôt une anticipation de ce qui pourrait arriver à la Russie, livrée à un nationalisme primaire, avec des citoyens facilement manipulables, comme c’est le cas de son jeune héros. Le troisième volet de son oeuvre portera sur la mafia, dans l’axe Moscou-Berlin-New York.

L'aigle rapaceAprès, tous les yeux se sont tournés sur Hollywood et Robert Alt­

man. Tout en étant un film très américain, The Player est de nature à plaire aux festivaliers et au jury dans une compétition où la présence USA n’a jamais été aussi forte. L'an dernier, les réalisateurs Ethan et Joel Coen abordaient la question dans Barton Fink (Palme d’or), mais du point de vue du scénariste, pris avec les affres de la création et des «recettes» imposées par les producteurs des grands studios.

Dans cette adaptation d'un roman récent écrit par le scénariste Michael Tolkin, Altman aborde la qûestion du point de vue du produc­teur, qui a droit de vie et de mort sur les scénaristes. L'objectif : parodier les grands studios hollywoodiens. Férocement, à l'os ! The P/ayer prend l’allure d'un « protest song » puisqu'une pléiade d’acteurs (Cher, Rod Seiger, Bruce Willis...) y figurent, sans rémunération.

Le numéro d'Altman est mené à l’emporte-pièce sur le ton de la comédie à l'américaine, c’est-a-dire y compris le traditionnel hap- py-end. Le très large public, fin connaisseur du cinéma américain, aimera ce film rappelant les bonnes années de Mash (Palme d’or en 1970) et de Nashville. Il dépeint avec humour la planète hollywoo­dienne où tout est monayable. L’aigle américain frôle la rapacité.

L'ange purificateurPoursuivons la fable des petites bêtes du bon Dieu en allant du côté

de Pierre-Henri Deleau, celui-là même qui qualifie le Léolo de « chef- -d’oeuvre). Avec Angel de Fuego (Ange de feu), film d’ouverture de la Quinzaine des réalisateurs, on change totalement de registre. Celui du cinéma mexicain, de l’imagerie associant peinture naïve et cinéma surréaliste.

Cet ange de feu est la jeune Alma, adolescente née dans un cirque et héritière du métier de trapeziste-cracheuse de feu de sa mère qui l a abandonnée. La petite est amoureuse et enceinte de son père. Celui-ci meurt et Alma doit partir pour ne pas être forcée à l'avortement. En route, elle s’associe a une petite troupe de marionnettistes au service de Dieu, habités par un esprit purificateur. Oui. encore une fois !

Dans ce second long métrage, la cinéaste mexicaine Dana Rotberg évoque avec bonheur et simplicité les themes latins des traditions et superstitions religieuses dominant les relations humaines. Le climat n'est pas du tout jojo, puisque la réalisatrice ne se soucie pas de conforter son public par une « fin heureuse ». On est donc plus à même de se laisser pénétrer par le propos et la densité que lui confère la cinéaste par sa mise en scène très maîtrisée.

6/4914-21-25-28-36-37(complementaire)

39

LA QUOTIDIENNEtirage du 09-05-92

5-5-2 2-3-5-1

Select 423-9-16-23-39-40

(complementaire) 17

mise-tot7-33-36-42EXTRA573785

il

1

À l’entrée de la mine de Westray, en Nouvelle-Écosse, des gens font les cent pas dans l attente des nouvelles Vingt-six mineurs sont emprisonnés à 1600 mètres sous terre depuis le coup de grisou d’hier matin.

Le méthane, Tennemi mortel desmineurs de houillères deHALIFAX — Le méthane hautement explosif est depuis toujours l'ennemi mortel des mineurs des houillères de la Nouvelle-Ecosse.

par TOM MCDOUGALLde la Presse canadienne

Une mine de charbon « respire » en quelque sorte, absorbant de l’air les jours ensoleillés et éva­cuant du méthane les jours et les nuits plus froides et pluvieuses, quand une pression s’exerce sur le sol, a expliqué Robert Hoegg, qui dirigeait la houillère de Pictou County, il y a une vingtaine d'an­nées.

Insidieusement, ce gaz plus lé­ger que l’air se mélange à l’air présent dans les tunnels de la mine. Lorsque le mélange atteint une concentration suffisante, cet­te section de la mine devient une véritable bombe en puissance.

Il suffit alors d’une étincelle, produite par l'équipement électri­que ou par la machinerie ou enco­re d’une petite flamme née de la combustion du charbon, pour pro­voquer une explosion.

Ce cocktail explosif a tué des centaines de mineurs des houil-

La plus terrible explosion, en 1891, survenue dans une houillère de Springhill, avait fait 125 morts, dont plusieurs jeunes garçons.

Dix-huit ans auparavant, soit en 1873, 60 mineurs avaient trouvé la mort dans une explosion qui s’était produite dans la mine Drummond, de Westville. À ce coup de grisou, s’ajoutait sept ans plus tard une explosion qui tuait 44 mineurs dans le filon géant de Foord, à Stellarton, un complexe houiller particulièrement meur­trier. Et, en 1918, une déflagration qui ravageait le puits Allan de la même mine du comté de Pictou faisait 88 morts.

Plus récemment, soit en 1958, un mini-séisme avait causé la mort de 75 mineurs a Springhill ; la nuit suivante, 85 collègues avaient pu être rescapés et 12 sur­vivants avaient réussi à s’en sortir après avoir passé six jours sous terre et sept autres, après neuf jours de captivité.

Apres cette tragédie, la mine fatidique n’a jamais repris son activité.

Deux ans auparavant, toujours a Springhill, un autre coup de gri­sou avait fait 39 morts ; cinquante- quatre mineurs étaient sortis vi­vants des galeries après y avoir passé cinq jours emprisonnés.

En 1984, un incendie qui s’était déclaré dans la mine Glace Bay avait fait une seule victime, mais

1

lères de la Nouvelle-Ecosse au cours des 150 dernières années.

La dernière catastrophe du genre est survenue, hier, lors­qu’un coup de grisou a secoué la mine de Westray, à Plymouth, près de la vieille ville houillère de Stellarton.

La mine de Westray puise dans le filon Foord, une veine de char­bon de qualité supérieure qui s’é­tend dans toutes les directions sur un rayon d’environ 10 km. L’é­paisseur du filon est d'environ 14 mètres, ce qui correspond à un édifice de quatre étages.

« Sans se vanter, c'est le plus important filon de charbon bitu­mineux découvert au monde, af­firme l’historien Jim Cameron, de Pictou County. Il s’étend sur des kilomètres. »

Mais c’est son épaisseur qui est responsable des risques élevés d’émanations. En effet, il laisse échapper plus de méthane qu’un filon plus mince. Les tunnels sont aussi plus hauts, ce qui rend diffi-

les autorités avaient cessé les acti­vités de forage dans cette mine qui avait des galeries jusqu’à 10 km sous terre; il s'agissait de l'une des plus profondes au monde. La fermeture de la mine avait en- trainé la mise à pied de 1200 travailleurs.

Deux épouses de mineurs empri­sonnés dans la houillère de Westray. on Nouvelle-Écosse

♦* Si­

cile l’évacuation du methane par le système d’aération.

Les mines du Cap Breton, qui ont connu quelques explosions, ont des veines d’à peine 2 ou 3 mètres d'épaisseur.

Les pires accidents miniers de la province se sont produits aux

Les agences de presse d’Armenie et d’Azerbaïdjan ont confirmé qu’après la prise de Choucha, qui compte 40 000 habitants, les for­ces arméniennes avaient lancé une offensive contre Latchine, ville azerbaïdjanaise située dans le corridor étroit séparant le Na­gorny-Karabakh de l'Arménie.

« Des groupes armés armé­niens attaquent la ville de Lat­chine de deux côtés, à partir du territoire arménien et du Nagor­ny-Karabakh. Ils tentent de créer un couloir entre l'Arménie et le Nagorny-Karabakh », a rapporté l’agence azerbaïdjanaise indépen­dante Turan.

Cette escalade dans un conflit entre Azéris et Arméniens, qui a fait au moins 1500 morts depuis quatre ans, a semé l'inquiétude non seulement en Azerbaïdjan, mais dans les pays voisins.

Le gouvernement turc a décidé, hier soir, de demander une réu­nion du Conseil de sécurité de l’ONU pour obtenir un cessez-le- feu, a annoncé le vice-premier mi­nistre turc Erdal Inonu.

Inonu a fait cette déclaration a l’issue d'une réunion extraordi­naire du cabinet qu’il présidait à Ankara, en l’absence du premier ministre Suleyman Demirel, qui se trouve actuellement au Turkmenistan.

De son côté, l’Iran a exprimé sa « préoccupation » devant l’esca­lade des combats au Nagorny-Ka­rabakh, où des affrontements meurtriers opposent forces azer­baïdjanaises et arméniennes, et a appelé à une solution pacifique du conflit.

Dans un communiqué, le mi­nistère iranien des Affaires étran­gères a condamné « toute action militaire visant à occuper de nou­velles régions » au Nagorny- Karabakh.

Le ministère iranien a égale­ment demandé « aux voisins d'A­zerbaïdjan et d'Arménie de s’abs­tenir de tout acte hâtif ou action militaire qui aggraveraient la crise ».

Les présidents arménien Levon Ter-Petrossian et azerbaïdjanais lakoub Mamedov avaient pour­tant signé vendredi, a Téhéran, sous les auspices de l'Iran, un ac-

la N.-E.mines de Springhill — fermées a la suite de la derniere catastrophe survenue en 1958.

En 1891, un coup de grisou a provoqué la mort de 125 mineurs, dont plusieurs garçons. Il s’agit de la pire tragédie minière de l’his­toire de la Nouvelle-Écosse.

cord dans lequel ils s’engagent à mettre fin au conflit du Nagorny- Karabakh.À Choucha

Le ministère azerbaïdjanais de la Défense a confirmé hier, dans un communiqué, que la ville de Choucha était tombée aux mains de « groupes arméniens armés ». Le communiqué ajoute que les forces azéries avaient lancé une offensive pour reprendre la ville. Toutefois, il semble que cette of­fensive aurait été rapidement re­poussée par les forces arméniennes.

Toujours selon le ministère azerbaïdjanais de la Défense, les forces arméniennes ont bombarde toute la journée les villages situés dans la region azerbaïdjanaise de Latchine.

La télévision russe, captee a Londres par la BBC, a annoncé en citant des sources azerbaïdja­naises que l'armée arménienne avançait vers Latchine. « Selon des sources non officielles azer­baïdjanaises, l'armee arménienne, appuyée par des chars et des héli­coptères de la 7e armée de la CEI, a franchi la frontière » hier matin, « et attaque Latchine afin de tenter d'établir un corridor vers le Nagorny-Karabakh », a indiqué la télévision.

Les autorités azerbaïdjanaises ont commencé à évacuer la popu­lation civile des régions occiden­tales de l’Azerbaïdjan, a ajouté la télévision.

Par ailleurs, toujours selon la télévision russe, les forces armé­niennes ont poursuivi leur offensi­ve au Nakhitchevan, république autonome de l'Azerbaïdjan encla­vée entre l'Arménie, la Turquie et l’Iran. Des groupes arméniens tentent de prendre le contrôle d'une portion de la frontière entre le Nakhitchevan et la Turquie, a ajouté la télévision.

Le ministre arménien des af­faires étrangères Raffi Hovanni- sian s’est entretenu par téléphone avec le secrétaire d’Etat américain James Baker, le ministre allemand des Affaires étrangères Hans-Die- trich Genscher, le secrétaire au Foreign ( iffice Douglas Hurd et le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Mahmoud Vaczi, a in­diqué l’agence ITAR-TASS.

J v

La dernière d’une longue série de tragédiesPLYMOUTH (PC) — Le coup de grisou qui a secoué, hier, la houillère de Westray, en Nouvelle-Écosse, emprisonnant 26 mineurs dans ses galeries, est la dernière de toute une série de tragédies minières qui, depuis environ 150 ans, ont fait tout près de 500 morts dans cette province des Maritimes.

Offensive arménienne pour récupérer le Nagorny-KarabakhMOSCOU (Reuter, AP, AFP) — Les forces arméniennes se sont emparées, hier, de la ville de Choucha, dernière place forte azérie dans le territoire du Nagorny-Karabakh, et ont entrepris une offensive pour établir un corridor en Azerbaïcjjan afin de relier l'enclave à majorité arménienne à l’Arménie.

1

Page 3: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

Québ#c, Le Soleil, dimanche 10 mai 1992 A-3

LA TROIS LE SOLEIL

Avant-veille d’élection mortelle aux PhilippinesMANILLE (Reuter, APT) — Une grenade et une bombe ont fait sept morts et 54 blessés hier aux F’hilippines, alors que les c andidats à l’élection présidentielle de demain bouclaient leurs 90 jours de campagne électorale.

Le bilan des violences s’établit à 39 morts depuis le début de la campagne.

La présidente Corazon Aquino a lancé un appel au calme. « Je vous de­mande de rester toujours calmes, vigi­lants et patients », a-t-elle dit dans un message télévisé.

Trois personnes ont été tuées et plu­sieurs autres blessées par l’explosion d’une grenade lors d’une réunion de soutien à Fidel Ramos, candidat soutenu par Corazon Aquino.

La grenade a été lancée lors d’un ras­semblement dans la ville General San­tos, à environ 1040 kilomètres au sud de Manille, a précisé un inspecteur de police.

La police a précisé qu’elle n’avait pas de suspects et qu’elle poursuivait l’inter­rogatoire des témoins.

Au moment de l’incident, Fidel Ra­mos participait à son dernier rassemble­ment à Manille aux côtés de la présidente.

L’explosion d’une bombe dans un mi­nibus a fait quatre morts et cinq blessés près de Cotabato, dans l’ile de Mindanao.

Quatre personnes avaient été tuées et 19 autres blessées vendredi par l’explo­sion d'une bombe à une réunion du Parti libéral dans l’ile de Basilan.

Les élections sont traditionnellement marquées par la violence aux Philip­pines. Au moins 149 personnes avaient trouvé la mort lors des élections locales de 1988.

La police a été placée en état d’alerte et la vente d’alcool a été interdite pour 48 heures afin de limiter les violences lors de l’élection du président et de plus de 17 000 responsables politiques na­tionaux et locaux.

Dans son allocution télévisée, Cora­zon Aquino, portée au pouvoir par le renversement du président Ferdinand Marcos il y a six ans, a donné un dernier coup de pouce à son ancien ministre de la Défense, le général Ramos, opposé a trois autres candidats sérieux sur un total de sept.

« C’est Eddie Ramos qui fera réelle­ment le meilleur président », a-t-el'e dit, alors que le général qui défendit Mme Aquino et les institutions démocratiques contre une série de tentatives de coups d’État militaires clôturait sa campagne par un grand meeting a Manille.

La présidente, souvent critiquée pour son indécision et son manque de dyna­misme, a rejeté l’idée que les Philippines avaient besoin d’un régime à poigne pour lutter contre la corruption et pro­mouvoir les réformes économiques.

« Nous avons tous vu le résultat de 14 ans de gouvernement autoritaire et où cela nous a menés. L’économie a réelle­ment souffert », a-t-elle dit des 14 années de loi martiale sous son prédécesseur.

«Je souhaite que la démocratie que nous avons restaurée soit renforcée par le pouvoir au peuple », le slogan de Ra­mos, a-t-elle dit. Elle a loué son esprit de décision, sa capacité de leader et son engagement pour la democratic au cours des six années d’administration Aquino.

Corazon Aquino faisait apparemment une mise en garde contre une victoire du principal candidat de l’opposition, l’an­cien associé de Marcos Eduardo Co- juangco. Celui-ci avait rassemblé ven­dredi soir a Manille le plus gros meeting de clôture de la campagne, une foule estimée entre 50 et 70 OOO personnes.

Une autre des quatre favoris, la popu­liste Miriam Defensor Santiago, a conclu hier sa campagne en forme de croisade contre la corruption par un meeting qui a rassemblé quelque 5000 personnes à Manille. Mme Santiago, très populaire dans les sondages, s’est dit certaine de l'emporter et a prédit qu’« un orage poli­tique » s’abattrait sur le système politi­que traditionnel qu’elle combat.

Le quatrième candidat crédité d’une chance de l’emporter, le président Ra­mon Mitra de la Chambre des représen­tants, finissait sa campagne par une sé­rie d'assemblées dans la capitale.

Mort d’un chambreur dans Saint-Roch: la vétusté des lieux nullement en causeQUÉBEC — L’incendie qui a entraîné la mort d’un chambreur du quartier Saint-Roch, dans la nuit de samedi, ne serait nullement imputable à la vétusté des lieux ni à une quelconque lacune du système de protection contre le feu. Le corps d’Antoine Blouin, 61 ans, a été retrouvé dans son logement du troisième étage, près de l’endroit où les flammes ont éclaté pour une raison qui reste à déterminer.

par NORMAND PROVENCHERLE SOLEIL

Le copropriétaire de l’immeuble du 162, Notre-Dame-des-Anges, M. Marcel Rioux, a raconté au SOLEIL que toutes les mesures avaient été prises afin d’assurer la sécurité des chambreurs qui habitaient l’endroit. Lors de son achat, il y a quatre ans, l’édifice avait été rénové à grands frais, ce qui était loin d’en faire un i « nid à feux », comme on en | compterait des dizaines dans le | quartier, si l’on en juge d’après f. les sinistres antérieurs.

« Chaque chambre avait un 4 détecteur de fumée électrique s relié à une alarme dans le cou-1 loir, sur chaque étage. Des gi­cleurs avaient été installés dans chaque sortie de secours. Le système a bien fonctionne, il avait d'ailleurs été examiné il y a un mois, tout comme le sys­tème électrique », explique M. Rioux, flanqué de son épouse qui avait peine a croire ce qui était survenu. « On ne se cassait même pas la tête, on se disait que ça pouvait pas passer au feu », déclare-t-elle, dépitée.

Pour trouver une explication à la mort du sexagénaire, il fau­drait plutôt se tourner vers des facteurs humains, selon les témoignages recueillis. La clientèle de l’édifice de 15 chambres était pour la plupart sans travail, sans ressources, souvent aux prises avec des

. ... *> 4■

• ' , :'v4l

-, »liSÉIÉHl

2

Lecoproprié­taire de immeu­

ble.M Marcel Rioux, affirme que toutes les mesures avaient été prises pourassurer la securité des cham­breurs. Ci- contre. la chambre ou a péri la victime.

problèmes d’alcoolisme et de toxicomanie. Et lorsque la nuit arrive, ils deviendraient d'au­tant plus difficiles à sortir de leur sommeil. C’est ce qui serait arrivé dans la nuit de samedi.

« Vous savez, ça se couche pas toujours à jeun... », glisse ti­midement M. Rioux, évitant toutefois de porter un jugement sur ses locataires. Pourtant, a- joute-t-il, le bruit de l’alarme est assourdissant. « Tellement que l'asphalte vibre. C’en est épeu- rant. » Malgré tout, comme l'a­vaient déjà constaté les pom­piers lors d’exercices, les locataires ne bronchaient pas. Il retourne à l'intérieur

Deux employés d'Auto-Dé-

panne qui passaient dans le sec­teur ont aperçu les flammes et ont dû faire vite pour convain­cre quelques chambreurs de sortir. Visiblement ivre, une femme a explique qu’elle avait pris quelques pilules pour s’en­dormir. D’autres « sont sortis avec leur biberon », comme l’ont indiqué des témoins. Il semble que la victime aurait eu l’opportunité de s’enfuir à temps, mais aurait décidé, à la dernière minute, de retourner a l'interieur pour une raison qu’il a emportée avec lui dans l’éter­nité. L’homme habitait l’im­meuble depuis juin 1989.

Le feu a éclaté dans un loge­ment dont le locataire était ab­

sent. Les flammes se sont pro­pagées avec une rapidité et une force telles que le chef des opé­rations, André Deslauriers, n’a pas hésité à sonner l’alerte 33. Au total, une cinquantaine de pompiers ont combattu le sinis­tre. Sept locataires ont été éva­cués et ont été pris en charge par la Croix-Rouge. Les dom­mages sont sommairement éva­lués à 100 000$.Chimiste demandé

L’enquêteur du Commissa­riat aux incendies, Jean Lépine, s’est rendu sur les lieux, mais est demeuré prudent dans ses commentaires. « Nous avons ef­fectué des fouilles sommaires, mais avons préféré garder la

scène intacte pour la visite, lun­di, d’un chimiste du laboratoire de police scientifique. » M. Lé­pine n’a pas noté, a première vue, de trace d’accélérant. Des rumeurs couraient hier relative­ment à la présence, dans les mi­nutes précédant le sinistre, d’in­connus dans l’édifice. Cette information n’a toutefois pu être confirmée.

Il s’agit du second incendie mortel à survenir dans une mai­son de chambres du quartier Saint-Roch depuis le début de l’année. Le 14 février, dans la rue de la Reine, le feu avait fait une victime et deux blessés graves.

Manifestation contre Vavortement

i-’atfortemefrt tue dés enfants

IH Hi

tue**

m gr>

ÊNFANT , « °f J ST

-V^ - ■’■AV -à

’ NAITRA MAiN£S

^ J?* J

>

I

%

.

En dépit d'une pluie battante, une trentaine de personnes ont manifesté contre l'avortement, hier après-midi, face à l'hôpital Samt-François-d'Assise et de sa clinique de planning familial, rue Benoît-XV, dans le quartier Limoilou. Organisé par Campagne Québec-Vie, l’événement sèst déroulé dans le calme, les manifestants se contentant de réciter des prières. Selon une participante, Pierrette Cantin, une quarantaine d’avortements sont effectués chaque semaine dans cet hôpital. « C'est un véritable génocide réalisé avec l'argent des contribuables », dénonce-t-elle, ajoutant qu'il est paradoxal qu'au même moment, les couples québécois doivent se tourner vers l'adoption internationale pour réaliser leur rêve d'avoir un enfant. Si on ne commence pas à être, on ne pourra jamais devenir... », croit Mme Cantin.

Tuerie chez McDonald'sLes appels de citoyens affluent à la GRCSYDNEY, N.-É. (PC) — La Gendarmerie royale du Canada a été inondée, hier, d’appels de citoyens désirant communiquer des indices relativement au meurtre sauvage de trois employés d’un restaurant McDonald's, tôt jeudi matin, à Sydney.

« Nous avons reçu une trentai­ne d’appels, qui nous ont tous permis d’obtenir des informa­tions qui seront utiles, et nous incitons les gens à continuer à communiquer avec nous », a déclaré l’agent David Roper.

La GRC a été avare de com­mentaires au sujet du reste de l’enquête, qui a connu un recul avec le relâchement, tard ven­dredi soir, de trois suspects. Au­cune accusation n’a été portée.

Luke Wintermans, l’avocat qui représentait un des trois hommes, a affirmé que son client avait un alibi irréfutable.

L’avocat a soutenu que des gens avaient confirmé que son client était en leur compagnie au moment du meurtre. « Il était évident qu’il avait un très solide alibi. »

Me Wintermans a affirmé avoir parlé avec les avocats des deux autres hommes appré­hendés avant qu’ils ne soient relâchés.

« Ils étaient eux aussi dans une situation semblable : leurs clients pouvaient prouver qu’ils

ne se trouvaient pas à Sydney River à cette heure-là. »

Questionné au sujet des ali­bis des trois hommes, l’agent Roper s’est contenté de fournir des réponses évasives. Il n’a pas voulu préciser non plus s’ils étaient toujours considérés comme suspects.

Trois employés du restau­rant McDonald's de Sydney Ri­ver, tout près de Sydney, ont été tués et un quatrième griève­ment blessé au cours d’une fu­sillade survenue tôt jeudi matin. L’établissement était fermé au moment de la tragédie.

Donna Warren, une jeune femme de 22 ans de North Syd­ney, et Neil Francis Burroughs, un homme de 29 ans de Glace Bay, sont morts au restaurant

Les médecins ont débranché, vendredi, les appareils qui maintenaient artificiellement en vie James Fagan, un résident de Sydney, qui était cliniquement mort après avoir été atteint par les balles.

La quatrième victime, Arlene Marie MacNeil, était encore considérée, hier, dans un état grave.

'£* Royal Suzuki

6345, boul. Hamel L'Ancienne-Lorette

872-0005

SIDEKICK 4x41992

M\ i /

Quantitéslimitées

Moteur 1 6 L

À partir de

9995SIDEKICK 4 portes

Nouveau moteur 1.6 L, 16 valves

Garantie 3 ans/80 000 km

Programme des diplômés, rabais de 750$ inclus.

Rabais de 450$ du concessionnaire et Suzuki Canada inclus

* Trnnsport. preparation at taxas an sus

/ri v<t Jv ,'vri*r

4480,1re Avenue Charlesbourg

623-9861

# SUZUKIÇATOURNE

Page 4: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

LA POLITIQUE Quebec. Le Soleil, dimanche 10 mai 1992A-4 -

Alors qu 'il était professeur à l'université Laval

Claude Morin a été en contact avec la GRC dès 1957QUÉBEC (PC) — Non seulement l’ex-ministre péquiste Claude Morin a-t-il entretenu des liaisons étroites et rémunérées avec deux agents du service de sécurité de la Gendarmerie royale au milieu des années 1970, mais Ü a aussi eu des contacts avec deux autres représentants de cet organisme au cours des années 50 et 60.

Ainsi, M. Morin a reconnu avoir rencontré au moins une fois un

agent des services secrets fédé­raux, en 1957, alors qu’il était pro­fesseur à l’université Laval.

D’anciens collaborateurs du ministre lui accordent un appui indéfectibleQUÉBEC — Les proches collaborateurs de Claude Morin au cabinet du ministère des Affaires intergouvemementales ne lancent pas la pierre à leur ancien patron parce que celui-ci a eu des contacts avec le service de renseignement de la Gendarmerie royale du Canada et qu’il a touché de l’argent de cette dernière à titre de « dédommagements occasionnels ».

par GILBERT LEDUCLE SOLEIL

Au nom d’une dizaine de proches collaborateurs de l’architecte de la stratégie constitutionnelle dans le gouvernement de René Lévesque, Mme Pierrette Arseneault a tenu à souligner, hier au SOLEIL, l’appui indéfectible qu’accordait le grou­pe à la version des faits présentée par M. Morin.

S’ils n’ont pas été particulière­ment étonnés d’apprendre jeudi soir que leur ancien patron avait rencontré à plusieurs reprises en­tre 1974 et 1977 des agents de la GRC, les collègues du cabinet ont eu le souffle coupé d’entendre le journaliste de Radio-Canada, Nor­mand Lester, dire que Claude Mo­rin avait fourni des informations sensibles sur des individus ou sur le Parti québécois. Ils ont sursauté également en apprenant dans le reportage que le premier ministre René Lévesque aurait exigé la dé­mission de son ministre des Af­faires intergouvemementales après qu’il eut pris connaissance d’un enregistrement sur lequel M. Morin avoue à une collaboratrice qu’il a des contacts avec la GRC.

«Ce dernier élément d’infor­mation est faux», précise Mme Arseneault en affirmant que M. Claude Morin a démissionné de son propre chef après la « nuit des longs couteaux» en 1981. « MM. Morin et Lévesque ont toujours entretenu d’excellentes relations durant les années au pouvoir et même après leur vie politique ». Pas un espion

Mme Arseneault connaît bien Claude Morin. Leur association remonte au milieu des années ’70 alors que M. Morin quitte la haute fonction publique pour joindre les rangs de l’École nationale d’admi- nistrahon publique (ENAP). Elle dactylographia le manuscrit du premier livre de Claude Morin, Le Combat québécois. Lors de l’ac­cession du Parti québécois au pouvoir en 1976, elle devint atta­chée politique au cabinet du dépu­té-ministre de Louis-Hébert.

Elle dit connaître assez bien Claude Morin pour savoir qu’il n’a jamais été un vulgaire espion à la solde du fédéral.

Mme Arseneault affirme tou­tefois qu’elle se doutait un brin, au milieu des années ’70, que son pa­tron avait des contacts avec des hommes de la GRC. « À la blague, il nous laissait des indices parfois sur ses relations. Il disait qu’il al­lait les mettre sur de fausses pistes. »

Mme Arseneault, et les autres proches collaborateurs, achètent la thèse de Claude Morin voulant qu’il cherchait avant tout à tirer les vers du nez des fédéraux. « Sa version des faits, c’est tout à fait lui. Claude Morin en peinture. Le lecteur des oeuvres de San Anto­nio ou d’histoires à l’intérieur des­quelles s’élaborent de savants subterfuges. »

Quant aux sommes d’argent re­çues par M. Morin, Mme Arse­neault estime que « Claude Morin jouait le jeu pour en savoir encore plus sur ce qui se tramait dans le camp fédéral ».

Ne pas se taireAu cours de l’entretien avec LE

SOLEIL, Mme Arseneault n’a pas voulu émettre le moindre com­mentaire sur la sorte de complot du silence derrière lequel se ca­chent ceux qui pourraient confir­mer la thèse de Claude Morin. Elle n’a pas voulu non plus élabo­rer sur le comportement d’anciens collègues ministériels de M. Mo­rin qui ressortent sur la place pu­blique de vieilles rancunes.

Tout ce qu’elle souhaite, c’est que les événements des derniers jours ne condamneront pas Clau­de Morin à se taire.

« Dans les années à venir, et plus particulièrement dans les prochains mois, le Québec aura besoin de l’expérience et des con­naissances de cet homme sur les enjeux constitutionnels. J’espere qu’il va continuer a dire ce qu’il pense et que les gens vont conti­nuer à l’écouter », insiste Mme Arseneault.

Ce policier, c’est Léonard Gen- dron, aujourd’hui à la retraite. Mais M. Morin, dans une entrevue diffusée par Radio-Canada, hier soir, a précisé qu’il n'avait rencon­tré cet agent fédéral qu'une seule fois.

«A ce moment-là, a renchéri l'ex-ministre, tout le monde pas­sait pour communiste dans cette faculté-là. Ou socialiste ; c'était pas mal la même chose. »

Selon Radio-Canada, l’agent Gendron était chargé à cette epoque de surveiller les activités communistes et révolutionnaires des étudiants et des professeurs qui étaient sur le campus de l’uni­versité Laval.

M. Morin a également admis avoir rencontré M. Raymond Pa­rent, un autre policier du service de sécurité de la GRC, alors qu’il occupait ses fonctions de sous-mi­nistre au gouvernement du Qué­bec. C’était au cours des années 60, a-t-il expliqué, et ces rencon­tres étaient normales dans le ca­dre de son activité au gouvernement.

L’ancien ministre du cabinet Lévesque a affirmé par ailleurs qu’il rendra public au cours des prochaines heures l’enregistre­ment de l’une des réunions controversées avec les policiers fédéraux ; il s’agirait d’un enregis­trement qu’aurait réalisé M. Mo­rin à l'insu des policiers avec les­quels il s’entretenait.

En outre, il a promis qu’il dé­voilera un document notarié d’une quarantaine de pages qu’il a écrit, en 1975, pour expliquer les rai­

sons de ses demarches avec des agents de la GRC.Déception

Hier soir, l’ancien bras droit du premier ministre René Lévesque en matière de relations intergou­vemementales s’est dit déçu de la réaction de certains de ses an­ciens collègues, qu’il ne veut pas nommer, du gouvernement Léves­que qui ont sauté sur l'occasion pour le clouer au pilori. « J’ai vu des figures connues qui, dans cer­tains cas, n'ont pas été d’accord avec mes politiques dans le passé », a dit M. Morin, qui sont intervenues. « C’était une nouvelle occasion en quelque sorte (de ré­gler ça), mais ils auraient peut- être dû attendre un peu », a dé­ploré M. Morin, convenant cependant que ces gens ont toute la liberté de parler.

Ce qui intrigue finalement le plus Claude Morin, c’est le mutis­me de Marc-André Bédard, l’an­cien ministre de la Justice dans le gouvernement Lévesque à qui il dit avoir confié, en 1975, toute cet­te histoire de relations entre lui et des agents de la GRC.

M. Morin a demandé une fois de plus à M. Bédard de sortir de son silence, attendant avec impa­tience le témoignage « très impor­tant » de ce dernier.

L’ancien ministre péquiste a ré­clamé en outre que le gouverne­ment fédéral publie toutes les par­ties du rapport MacDonald en ce s qui le concerne et que soient aussi 1 rendues publiques toutes les a conversations qu’il a eues avec les agents du service de sécurité de la GRC.

Claude Morin, photographié dans le jardin de sa maison de Sainte-Foy, vendredi matin.

Les dangers l'emportent sur les désavantagesSelon un expert américain, le Canada court à sa perte avec un référendum nationalWASHINGTON — Un expert américain dans le domaine des institutions gouvernementales déconseille la tenue d’un référendum pancanadien sur la question constitutionnelle.

par MARIE TISONde la Presse canadienne

M. Kent Weaver, membre d’un or­ganisme de recherche basé à Wa­shington, le Brookings Institution, présente dans un document de discussion ses propres recomman­dations en matière de réforme constitutionnelle au Canada.

M. Weaver, qui a participé ré­cemment à la rédaction d’un rap­port intitulé « The Collapse of Ca­nada ? » (L’effondrement du Canada ?), s’oppose fermement à la tenue d’un référendum à la grandeur du pays.

Il admet que les référendums et les plébiscites permettent aux ci­toyens de s’impliquer directement dans le processus de réforme constitutionnelle. Il reconnaît éga­lement que le gouvernement fédé­ral espere utiliser les résultats d’un référendum national comme

avec tout achat d une

TEMPO GL1992

4 portes, automatique, air climatisé

* Transport en sus Rabais Ford inclus

GRAND TRIANONBoul. de la Capitale (sortie Pierre-Bertrand)

683-4451

moyen de pression pour forcer des premiers ministres réfrac­taires à donner leur appui à une entente.

Cependant. M. Weaver soutient que les dangers d’un référendum national l’emportent sur ses avan­tages potentiels. Selon lui, ce pro­cédé risque de diminuer les chances d’en arriver à une nouvel­le entente constitutionnelle.

Il explique que les référendums risquent souvent de diviser une société, et rappelle à cet effet les résultats de la conscription de 1942, qui avait opposé le Canada anglais au Québec.

Il affirme que même si 60 % de la population canadienne anglaise devait accepter une entente cons­titutionnelle, les Québécois pour­raient encore considérer que 40 % du Canada anglais a « voté contre le Québec».

MinoritésM. Weaver ajoute que les réfé­

rendums ont tendance à mobiliser les minorités qui ont une cause à coeur. Il y a donc un risque que

les opposants acharnés à un ac­cord se rendent aux bureaux de scrutin en plus grand nombre que les partisans sans enthousiasme, entraînant ainsi la défaite de la ré­forme constitutionnelle.

Il soutient également que dans l’esprit des gens, un référendum serait inévitablement associé à un gouvernement et à un premier mi­nistre qui établissent des records en fait d’impopularité. Cela n’au­gure pas très bien pour un « oui » solide.

M. Weaver affirme en outre qu’un résultat négatif dans une seule province pourrait signifier la fin de la proposition constitution­nelle. Quel premier ministre pro­vincial voudrait ratifier une enten­te contre la volonté de ses électeurs ? demande-t-il. Comme l’unanimité serait sûrement nécessaire pour au moins certains éléments de la proposition, les possibilités d’un échec sont réelles, soutient-il.

M. Weaver ajoute que même si les résultats d’un référendum de­vaient être positifs, des législa­tures et des premiers ministres provinciaux particulièrement en­têtés pourraient encore refuser de ratifier l’entente.

« Un référendum national, cela ne revient pas seulement à rouler les dés une nouvelle fois, écrit-il. Cette fois-ci, les dés sont pipés à l’encontre de la ratification d’une nouvelle propositionconstitutionnelle. »Réforme

M. Weaver, qui a édité un volu­me sur les institutions gouverne­mentales aux États-Unis et ail­leurs, propose aux Canadiens divers éléments de réforme pour pallier au sentiment d’aliénation ressenti dans certaines régions du pays, notamment dans l’Ouest et les provinces de l’Atlantique.

Il suggère notamment de faire élire un certain nombre de dé­putés au scrutin proportionnel à la Chambre des Communes, de fa­çon à mieux représenter les tiers partis, et de réformer le Sénat pour qu’il représente un peu plus équitablement les provinces.

Il ajoute que tout changement constitutionnnel dans les do­maines de la langue, de la culture et des institutions fédérales de­vrait obtenir l’appui de la majorité des sénateurs de circonscriptions anglophones et de la majorité des sénateurs de circonscriptions francophones.

C’EST ICI QUE ÇA SE PASSE

.......... .. .......................................................................................................... ............. ••• ■ ••

Partez à la découverte de votre région

Dans le cadre dela Semaine nationale de sensibilisation au tourisme,

gagnez l’un des quarante-quatre forfaits pour visiter votre région le samedi 16 mai 1992.

Hi*T**U*i2--- -

l n collaboration aw<

uarante-quatre tours guidés pour quatre personnes pour la Côte-de-Beaupré et l île d Orléans ainsi que pour Portneuf et la lacques-Cartier, seront

attribués le 13 mai 1992 à 14 h 00 Pour participer, remplissez le coupon de partici­pation et déposez-le à l'un des deux bureaux d'information touristique de (Office du tourisme et des congrès de la Communauté urbaine de

; Québec situés aux endroits suivants 60. rue d Auteuil, Québec

3005, boulevard Laurier, Sainte-Foy

\>

/s/j Concours «Partez à la découverte de votre région’

CüSSCttC &<M3onfJi3£_______________ uïrig

iBUBimaiB». nmu: m» TOT U! MDNT* '

Nom: _______________________ __Prénom: ... _ ___ ___AdresseVille:____________________________ _ Code post.ilTéléphone_________________________ Ageli t r ntjrs •. .irlrpw aux pf*rsonn«'S rit» IM »*ns ft plu^ I tj r» i U rm nts int dispontbl* (tuns Ins bure aux d m!< irmAfton tounstiqur <le I OTt< IMJ Atit un (.»< simtlf »•! ,iuc uni* reproduction mécanique ni- seront Aftfjtte .

» 5 4

Page 5: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

Québec, Le Soleil, dimanche 10 mai 1992 QUEBEC ET L’EST A-5 -

Une banque d'idées pour le parti au pouvoir à Québec

Le RP est invité à liquider la Communauté urbaineQl EBEC — Si les militants du Rassemblement populaire avaient besoin d'idées pour envisager sous un autre angle que la continuité l’avenir de la ville de Québec dans les 20 prochaines années, Us ont été bien servis hier lorsque des experts sont venus leur proposer une ville élargie dans une Communauté urbaine ne comptant plus que cinq municipalités et baignant daas un environnement culturel et spatial aussi agréable que dynamique.

textes de THIERNO DIALLOU SOLEIL

La seconde journée de leur congres, qui se déroulait depuis vendredi soir a la Gare du Palais, a en effet été marquée par une intervention suivie et longuement applaudie de M. Yvon Tremblay. Cet ex-haut fonctionnaire à la re­traite qui a participé a la création de la CUQ, a purement et simple­ment préconisé le démantèlement de l'organisme supramunicipal tel qu'on le connaît actuellement, pour faire disparaître huit munici­palités membres.

La ville de Québec absorberait ainsi Vanier, Loretteville. Saint- Emile. I>ac-Saint-Charles et Sille- ry, Sainte-Foy incluerait L’An- cienne-Lorette et Val-Belair tandis que Cap-Rouge fusionnerait avec Saint-Augustin Charlesbourg et Beauport resteraient telles quelles.

Une telle structure aurait l’a­vantage de renforcer la cohésion régionale et de réduire les dispa­rités fiscales, a estimé M. Trem­blay, qui fut aussi pendant long­temps président-directeur général de l'Office de la planification et du développement du Québec (OPDQ). «Il faudra bien un jour regarder ce problème en face : il y a trop de joueurs sur la patinoire, l’ordre des problèmes d’une muni­cipalité à l'autre est trop dispara­te, l’effort fiscal est trop variable, les objectifs des uns et des autres sont difficilement conciliables », a-t-il affirmé.

«

M. Tremblay est bien conscient du fait que plusieurs maires de la CUQ se refusent jusqu'ici à toute discussion a ce sujet. Encore l’au­tomne dernier, le maire de Char­lesbourg, M. Ralph Mercier, avait tenté de faire accepter l’idee d'en­treprendre des études de faisabi­lité sur la fusion, mais plusieurs de ses collègues avaient préféré quitter la salle du conseil plutôt que d’avoir à se prononcer sur la question.

Pourtant, selon l’ancien fonc­tionnaire, le renforcement de la région de Quebec passe par là. Il suggère même que l'administra­tion municipale se débarrasse des grands équipements régionaux comme le Colisée, le Centre des congrès et l’Exposition provin­ciale au profit de la CUQ. Le prési­dent de cette dernière ne serait plus nomme par les maires mais élu au suffrage universel et son organisme se chargerait de la pro­motion economique de l’ensemble de la région.Institutions féférales

Le gouvernement fédéral de­vrait également céder à la CUQ l’administration de l'aéroport et du port de Québec avec transfert de personnel, du budget d’opéra­tions et d’immobilisations. Par contre, les terrains et parcs fédé­raux, à l’exception des plaines d’Abraham. passeraient sous la gouverne de la ville de Québec.

Pour renforcer encore un peu plus le rôle de ville-centre de Qué­bec, M. Tremblay propose que le logement soit reconnu comme un

besoin de base par les gouverne­ments supeneurs, ce qui permet­trait à la municipalité d’abandon­ner ses programmes d'aide directe à l’habitation pour s’occuper uni­quement du financement pour re­serves foncières et des équipe­ments d'infrastructure.

Toujours selon cette vision de Quebec pour l'an 2U15, le gouver­nement du Quebec devrait pour sa part transférer à la CUQ, et dans les mêmes conditions que le fédé­ral, les infrastructures routières a caractère régional et s’engagerait a construire un tunnel sous le Saint-Laurent pour relier le centre de Québec et la rive sud.

Les idées de M. Tremblay n'ont pas manqué de soulever l’interét des congressistes, à en juger par les nombreuses interventions. Quand le conseiller Jacques Fiset lui a rappelé que plusieurs muni­cipalités continuaient d’avoir une peur bleue de « l’impérialisme de la ville de Québec », le conféren­cier a répondu que c’était parce que la volonté politique n’y était pas encore et que c’était pour cet­te raison que les militants du RF devaient prendre les choses en main.

Un autre panéliste, M. Roger Lachance, ex-maire de Pintendre, a souligné pour sa part que la ré­gionalisation impliquait aussi une rationalisation des services et du personnel, ce que nombre de mu­nicipalités ne semblent pas prêtes à faire, en raison notamment de la sécurité d’emploi prévue dans les conventions collectives.

Dans l’avant-midi, quatre au­tres spécialistes étaient venus leur parler de la nécessité de faire de leur ville un véritable lieu de ren­contre de l’art et de la culture, ain­si que de l’urgence d’y préserver un environnement sain par le dé­veloppement durable.

à

Le nouvel exécutif du Rassemblement populaire . dans l'ordre habituel, Nicol Tremblay (organisation). Line Cauchon (implantation), Yvon Fitzpatrick (vice-president). Marie-France Chabot (présidente) et Louis Bourcier (programme et recherche).

Beauportois honoré pour un geste de bravoure lors d’un incendie

Respectez vos promesses ! » somment artistes et écologistesQUÉBEC — Les membres du Rassemblement populaire, réunis en congrès ce week-end à la Gare du Palais, pressent leurs élus au pouvoir à Québec de doter la ville d'un conseil régional des arts, d’organiser au plus tôt un sommet de la culture et de remplir les promesses non encore tenues en matière d’environnement.

C’est du moins le sens des inter­ventions entendues hier, après que des conférenciers eurent brossé devant eux des tableaux peu reluisants de la situation des artistes et de l’environnement dans la région immédiate de Québec.

La création d’un conseil régio­nal des arts et la tenue d’un som­met de la culture avec les parte­naires privés sont au nombre des principaux engagements électo­raux pris en 1989 par le RP mais qui n’ont jamais été tenus, les au­tres étant la récupération des 2,5 millions $ versés au promoteur Laurent Gagnon et l’instauration d’une enquête publique sur les ex­propriations à la « grande place » et au parc industriel Armand- Viau.

« Un conseil régional des arts, oui, un sommet de la culture, oui, mais dans l’immédiat des fonds pour venir en aide aux artistes qui constituent le premier maillon d'une chaîne économique impor­tante », avait auparavant déclare Mme Agnès Maltais, directrice gé­nérale du théâtre Le Périscope. Elle a rappelé que l’artiste, en tant que travailleur et consommateur, avait besoin de logement et de lo­caux pour sa création.

Pour sa part, Mme Louise Be- rubé, vice-présidente du conseil municipal de Lasalle et ensei­gnante à l’École des métiers d'arts de Montréal, avait insisté sur le

fait que la ville se devait d’étre un lieu de rencontre privilégié entre l’artiste et la population. Le déve­loppement d’une nouvelle clien­tèle. particulièrement dans les quartiers, passe par cette compli­cité, avait-t-elle estimé.

Le conseiller du secteur des Ri­vières, M. Claude Cantin, s’est de­mandé comment faire pour décen- traliser la production de spectacles, par exemple pour aller vers les quartiers. Mme Maltais a répondu que c’était là effective­ment un problème puisque les quartiers et les villes avoisinantes n’ont généralement pas d'équipe­ments. la création d’un conseil ré­gional des arts pourrait y remé­dier, selon elle. Un autre intervenant a proposé de faire participer ces villes, sans trop dire comment, au financement des ac­tivités culturelles qui se tiennent à Québec et dont profitent leurs citoyens.

Soulignant que, depuis l’acces­sion du RP au pouvoir, le budget consacré à la culture n’a jamais été réduit, le maire Jean-Paul L’Allier a de son côté invité à une

résistance aux pressions qui s’exerceraient actuellement pour détruire des acquis culturels, tels que les galeries de la rue Saint- Paul. Des restaurateurs souhaite­raient, selon lui, s’établir en grand nombre dans ce secteur.

Le volet environnement a été abordé sous l’angle de la réduc­tion de la pollution par les automobilistes, de la production excessive de déchets, de la cueil­lette sélective et de la dépollution de la rivière Saint-Charles. La ville a promis de faire de ce dernier cas une de ses priorités en 1993.

« Le travail de sensibilisation commence par de petites choses, comme la facturation du ramas­sage des ordures ménagères au sac, l’installation de compteurs d’eau dans les résidences, l'ins­tauration d’un concours pour le sac vert le plus maigre ou encore l’instauration de credits d’impôt pour non-possession d’un permis de conduire », a souligné M. Christian Simard, directeur de l’Union québécoise pour la con­servation de la nature.

« Ça m’a fait grand plaisir et j’étais fier », de dire M. Léo Déry, 42 ans, citoyen de Beauport, quand U a reçu une ‘Citation d’honneur’ vendredi, à Trois-Rivières, lors d'une cérémonie provinciale organisée par le ministère de la Sécurité publique du Québec pour rendre hommage à 11 policiers et quatre citoyens de la province qui ont accompli des actions méritoires en 1991. C'était aussi pour marquer l’ouverture de la Semaine de la police au Québec.

par FRANÇOIS ROYLE SOLEILInterrogé chez lui au retour de cette cérémonie, M. Dery, un ma­noeuvre en constraction, souli­gnait au SOLEIL qu’il avait été ému en recevant son parchemin d'honneur des mains de M. Mi­chel Tremblay, député de Rimous- ki et représentant du ministère de la Sécurité publique. Il était ac­compagné de son épouse.

Rappelant l’incendie de cette nuit du 22 juin 1991. dans une conciergerie de 48 logements de Beauport, il dit avoir agi spontané­ment pour aller sauver une femme handicapée et ses trois jeunes en­fants encerclés par la fumée dense dans un corridor. « Quand les alarmes d’incendie ont résonné, c’est ma femme qui m’a réveillé en pleine nuit vers 2 h et on s’est retrouvé avec cinq ou six autres locataires sur le stationnement.

« Un instant plus tard, quand j’ai entendu le concierge dire qu’il y en avait d’autres qui n’étaient

à

‘"r.O

-ÔQ/, «s»to*td

’^4

*'Î*Y»3$

? . ' ■<//

ÀCitation d’honneur et parchemin décernés a M. Léo Dery. pour avoir sauve des vies, lors d'un incendie majeur dans une conciergerie de 48 logements, à Beauport. en juin 1991

pas sortis, j’ai décide d’y aller avec le policier de Beauport. Jean Vézi- na. Lui a sorti deux jeunes en­fants, de un an et demi et deux ans, et moi j’ai sorti l'autre enfant de quatre ans et la mère. Mais avec la fumée suffocante j’ai été obligé de me reprendre a deux fois. Je suis même retourné vile­ment chercher sa chaise roulante. Heureusement, après avoir eu de l’oxygène par les sauveteurs, on s’est tous remis d’aplomb. » L’a­gent Vézina quant à lui, a été dé­

coré vendredi d une médaillé pour action méritoire.

« Si je me retrouvais devant un autre incendie semblable, je ne sais pas si je fonçerais aussi spon­tanément. Je ne connaissais pas le danger d’une pareille fumee den­se, j’étais complètement étourdi et quasiment asphyxié. »

Pour avoir ainsi sauvé deux vies, au péril de la sienne propre. Léo Dery a mérite cet insigne de reconnaissance de grand dévoue­ment à l’égard de son prochain.

<«««^

• CUIVRE «CHAUDRONS• ARGENTERIE• RÉPARATIONS

• ETAMAGE «POLISSAGEU P HÔPITAL DE CHAUDRONS □ U OUEBECENRQUEBECENR

687-2559

Plus de3 000 points

offerts cette semaine dans fOKHTIIl

0

Depuis plus de 20 ans dans le résidentiel

3785, Masson, QuébecESTIMATION GRATUITE

871-3477RÉSIDENTIEL RÉPARA IION INSTALLATIONCOMMERCIAL

DISTRIBUTEURnonacei

Parure à vieMailles de chaîne

Acier Innova PVC

Lattes de plastique Balcon en fibre de verre

clôture

»»»»»:xY*5’’

-.•ggir’ACHAT SPECIAL

iiaasmii

/ /

20 PROTEGE DX EDITION RVM

Automatique, servofrein, servodirec- tion, vitres teintées, essuie-glace à balayage intermittent, radiocassette AM/FM, 2 rétroviseurs extérieurs, moulures latérales, enjoliveurs com­plets, support sur valise arrière, et plus encore...

Transport, préparation et taxes en sus. Rabais Mazda inclus.

Photo à titre indicatw

SEULEMENT

11995$*

•U*QUÉBEC INC

QUELQUES MODÈLES 1991 ENCORE DISPONIBLES. NOUS NE POUVONS ] EN DIVULGUER LES PRIX CAR ILS SONT TROP BAS.

Je me sens bien.1

Page 6: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

A-6 - Québec. Le Soleil, dimanche 10 mai 1992

LE MONDE

Le pouvoir haïtien signe un accord faisant fi d’AristidePORT-AU-PRINCE (AP, APT) — Le gouvernement intérimaire, l'armée et les leaders parlementaires ont annoncé aujourd'hui qu'ils avaient conclu un accord prévoyant la formation d'un gouvernement d’unité nationale pour mettre fin à l'isolement économique d’Haiti provoqué par le putsch de septembre dernier.

L’accord dévoilé ne fait aucune­ment mention du président déchu Jean-Bertrand Aristide.

Le renversement d’Aristide par les forces militaires avaient été suivies d'un embargo respecté par l'hémisphère. L’Organisation des États américains et les États-Unis

Les restes du tsar et de sa famille auraient été trouvésLONDRES (AFP) — Des archéologues russes sont pratiquement sûrs que les squelettes qu’ils ont retrouvés l’an dernier dans deux fosses près d’Ekaterinbourg sont bien ceux du dernier tsar de Russie Nicolas II et de sa famille, assassinés dans cette ville de l’Oural en 1918, rapporte aiyourd'hui le Sunday Times.

Les squelettes trouvés dans les deux fosses creusees dans la forêt près d’Ekaterinbourg sont ceux « du couple imperial et de leurs cinq enfants », a déclaré Lioudmila Koriakova, l’archéo­logue qui dirigeait l’excavation, selon le Sunday Times.

« Il est clair qu'on leur a tiré dessus alors qu’ils étaient al­longés. On trouve également des traces de baïonnettes », a indiqué Mme Koriakova. «Tous les squelettes montrent des traces de violence qui cor­respondent à ce qu’on sait des meurtres » de la famille impé­riale, a-t-elle ajouté.

Cette découverte « réglera

definitivement la question du sort d'Anastasia, la plus jeune » des princesses impériales, en prouvant « que la femme qui pendant 60 ans a prétendu être la grande-duchesse Anasta­sia », réchappée du massacre, mentait, écrit le Sunday Times.

Les 11 squelettes trouvés dans les deux fosses -- dont l’excavation a été ordonnée l’an dernier par le président russe Boris Eltsine - semblent bien être ceux du tsar, de son épouse et de leurs cinq enfants, et ceux du médecin de famille et de trois domestiques qui avaient été tués en même temps que la famille impériale.

GRANDEVENTED'ANNONCSS!

AUTOMOBILE: TARIF REDUIT pour un temps limité. Présentement, le tarif 7 jours de vos annonces classées pour les automobiles est réduit de 50 %. Les annonces automobiles dans Le Soleil, de l'argent sonnant. 647-3311

Vos annonces classées du Soleil De l'argenf

'' Sans frais: 1-800-463-2116

LE SOLEILIL BRILLE POUR TOUT LE MÜN0E '

ont vainement tenté de convaincre les dirigeants actuels haïtiens de permettre à Aristide de reprendre son poste.

L’accord, signé à deux heures du matin et dont la teneur a été diffusée quelques heures plus tard par les médias officiels, ne précise pas qui dirigera le nouveau gou­vernement et quand ce gouverne­ment entrera en fonction.

Le texte se limite à dire que le prochain premier ministre sera un homme politique « modéré et ac­cepté par la majorité des diffé­rents secteurs de la vie nationale » et « doté, entre autres, d’une bonne expérience en administra­tion publique nationale ».

Le texte ajoute que le président provisoire Joseph Nérette a ac­cepté de quitter son poste au « moment opportun ».

L’accord a été signé par le pre­mier ministre « provisoire » Jean- Jacques Honorât, les présidents du Sénat et de la Chambre des députés, Déjean Bélizaire et Alexandre Médard, ainsi que par le commandant en chef de l’ar­mée, le général Raoul Cédras.

Honorât, dans une brève déclaration à la presse peu après la signature du document, s’est déclaré «très satisfait» de cet accord.

L’ambassadeur des Etats-Unis à Port-au-Prince, M. Alvin P. Adams, avait rappelé mercredi le soutien de sbn gouvernement au « protocole d’accord » signé par les parties haïtiennes le 23 février à Washington, affirmant que toute autre solution à la crise « serait illusoire ». Cet accord prévoit le rétablissement d’Aristide dans ses fonctions.

"te * «•» 4» ■

'f 1 *

* «Mj** 4te- * m

Les Russes se souviennentCette femme âgée circulait hier dans une grande artère de Moscou, affichant les photos de parents disparus au cours de la Seconde Guerre mondiale. Les anciens combattants russes ont participe hier à une manifesta­tion marquant le 47e anniversaire de la victoire de l'Armée rouge sur les forces nazies Au moins 20 millions de Soviétiques ont pen durant le conflit.

L’équipage d’Endeavour se prépare au sauvetage du satellite IntelsatHOUSTON, Texas (Reuter, AFP) — L’équipage de la nouvelle navette spatiale américaine Endeavour s'est préparée hier à réaliser aujourd’hui une mission spatiale de sauvetage sans précédent : la réparation du satellite de communications Intelsat.

Les techniciens ont réussi à ame­ner Intelsat à l’altitude du « rendez-vous » avec Endeavour, à 370 km au-dessus de la Terre. L’o­pération de remise en état devait débuter vers midi.

Quand Endeavour se trouvera à moins de 150 m du satellite, au­jourd’hui, le commandant de vol Dan Brandenstein actionnera les freins pour diminuer la vitesse d’approche.

Lors de la première des trois sorties dans l'espace prévues pour ce vol, deux astronautes manoeu­vreront les 1900 kg du satellite, qui tourne lentement sur lui-

méme, pour l’amener dans la soute de la navette et lui accro­cher un propulseur, qui l’entraine- ra à 35 800 km au-dessus du Brésil.

Si tout va bien, il sera en mesu­re d’assurer la couverture des Jeux olympiques de Barcelone, au mois de juillet.

Endeavour, qui remplace la na­vette Challenger, détruite après le décollage en janvier 1986, a quitte Cap Canaveral jeudi.

Le satellite Intelsat, lancé par un consortium de 122 pays, tourne en orbite basse depuis deux ans à la suite du mauvais fonctionnement de la fusée Titan

LES 9 ET 10 MAI

LA FÊTE

I.E FOI DI KOI

À GAGNERVoyage en Belgique

Tirant' le H) mai 1992

Tout achat dans un des commerces participatils sous permettra d'obtenir une chance de tiAtiNKR I N VOYAtiE WH K DEI X EN BEEGIQIE d'une saleur de 1500$.Pour être élieible il suMit de répondre correctement a la question suis ante y«i es/ la mawiille du Quartier Petit I hamplain?

• I.i J,lie limite de partit ip,ltum t \t le dur lh mai 1W2 à 14 h• h\n .'leminn smit tluponihlr< < he: /«m

i <owner, e\parti, ipant\

ene/. célébrer avec nous la

Fête du Printemps dans les rues

du Quartier Petit Champlain en

compagnie d'un groupe de

personnages surprenants.

Le Quartier s'animera d’amuseurs

qui redoubleront d'adresse pour

vous en mettre plein la vue.

QUARTIERPéÎit Champlain

Avec la collaboration de

IL BRILLE POUR TOUT LE MONDE '■oca ot tihtiouter NATION A IR

qui devait le propulser en orbite géostationnaire.

De leur côté, les responsables du satellite en détresse ont réussi, depuis leur centre à Washington, à freiner sa rotation de neuf à cinq tours par minute. Cette opération devra être répétée pour parvenir à une rotation du satellite de l'ordre d’un demi-tour par minute.

Cette manoeuvre est indispen­sable pour que l’astronaute Pierre Thuot puisse installer aujourd’hui une barre de fixation sous le satel­lite de façon à l’immobiliser avant que le bras robot de la navette ne le saisisse. Si les astronautes s’a­perçoivent que leur cible — un énorme tambour de cinq mètres de haut et pesant quatre tonnes — tourne trop vite, ils devront renon­cer à sa capture à cause du danger que cela représente.

Les jurés de Simi Valley ont peurLOS ANGELES (AFP) — Les jurés qui avaient acquitté les quatre policiers blancs jugé accusés d’avoir battu l’automobiliste noir Rodney King, ont reçu des menaces et vivent dans la peur après les émeutes de Los Angeles qui ont fait 58 morts, 2383 blessés et au moins 800 millions $ de dégâts.

«Je n’ai pas pu dormir... J’ai re­gardé la télé jusqu’à trois heures du matin ”, a confié à la presse Vir­ginia Loya, une femme de ménage hispanique de 40 ans, une semai­ne après les événements. Elle a été (avec une Asiatique) l’un des deux membres non blancs du jury du procès de Simi Valley (Califor­nie), composé de 12 personnes âgées de 38 à 65 ans.

Critiqués de toute part, et même par le président George Bush qui avait fait part de son in­compréhension après le verdict d’acquittement, certains jurés ont quitté leur maison, placé leurs en­fants en lieu sûr, ou demandé à changer leur numéro de téléphone.

« Ma vie est devenue un enfer. Je ne peux plus tenir », a déclare une autre jurée, Alice Debord, 43 ans, employée d’un établissement scolaire de la région.

Christopher Morgan, un instal­lateur de téléphone de 43 ans, père de six enfants, a indiqué pour sa part avoir reçu des mena­ces de mort ainsi que des lettres d’insultes.

Même les jurés suppléants, qui n'avaient jamais siégé au procès, ont fait l’objet de menaces, selon la police du secteur de Simi Valley.

Plus de3 000 points

offerts cette semaine dans nfwiin

amMJÊ'fiootû il

tt

Page 7: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

OuétMC, Le Soleil, dimanche 10 mai 1992 LE MONDE A-7 -992

ite

essi,

re

ui

nt

a-

n-

Un milicien bosniaque a profité d’une accalmie dans les tirs, hier à Sarajevo, pour aller se procurer quelques boîtes de conserve

v »

Situation tendue à KaboulKABOUL (Reuter) — Le cessez-le-feu informel entre forces gouvernementales afghanes et moudjahidine dissidents campant à l’extérieur de Kaboul décidée il y a quatre jours paraissait tenir hier, mais la population craignait toujours une attaque du Hezb-i- Islami de Gulbuddin Hekmatyar qui exige le retrait des milices ouzbèke et tadjike de la capitale.

Un porte-parole de Hekmatyar a dit que son chef espérait parvenir à « un règlement pacifique par la négociation ».

Cependant, les forces en pré­sence ne donnaient aucun signe de compromis.

Le ministre de la Défense, Ah­

med chah Massoud, a déclare que les milices devaient être autori­sées à rester à Kaboul.

Soucieux de donner le senti­ment d’un retour à la normale, le gouvernement a ordonné la réou­verture des écoles, mais à la repri­se des cours, hier, peu d’élèves ont repris le chemin de leur classe.

• „ AUDIOPROTHÉSISTES3293,1 re Avenue (angle des Lilas)QUÉBEC, G1L 3R2 623-4667

623-9863

PROTHÈSES AUDITIVES 1

PROMMCIALDate: 9 mai 1992

Résultatsloto-québcc

Premier tirage universel

Premier numéro boni I lot de 1 000 000 $

24850-14

5 premiers chiffres de ce numéro

Voyage en Espagne24850

Deuxième numéro boni 1 lot de 250 000 $

Voyage en EspagneS premiers chiffres de ce numéro 42259

42259-02

Troisième numéro boni 1 lot de 100 000 $

83312-03

s premiers chiffres Voyage en Espagne83312

Le gagnant pourra choisir entre le voyage ou un montant de 5 000 $Us modjfcts <f encaissement des b*ets gagrunts paraissent au verso des bflkts. En cas de dhparkt entre cette btc de nunEros gagnants et ta 8ste ofttdeSe. cette demMre a priorité. J

Jocondeinstitut de beauté

Faites le plein de jeunesse à notre institut avec nos promotions sur

nos traitements spécifiques

un rabais de

$10

c

sera accordé pour un temps limité sur nos soins :Lifting énergisant Traitement Pur Visage Traitement Hydra Lin Traitement Hydradermie

PLACE S? de la CITE

Sainte-Foy658-0343 J

Les combats font rage en BosnieBELGRADE (AFP. AP) — De nouveaux combats meurtriers ont eu lieu hier en Bosnie-Herzégovine, où plus d’une cinquantaine de personnes ont été tuées et plus de 150 autres blessées en deux jours.

L’aviation yougoslave est même intervenue dans la bataille. Plu­sieurs chasseurs-bombardiers ont bombardé un pont et d’autres ci­bles près de la frontière avec la Croatie. Les bombardements ont fait des morts et des blessés.

Quatre jours après le dernier cessez-le-feu conclu mardi à Sara­jevo entre les autorités bosnia­ques et l’armee fédérale sous les auspices de la CEE, la trêve était totalement ignorée par les belligérants.

Au lendemain du limogeage de 40 généraux et amiraux de l’ar­mée ex-fédérale, celle-ci ne fai­sait, de l’avis général, qu’accen­tuer son offensive, au bénéfice des autonomistes serbes de Bosnie- Herzégovine. L’objectif proclame de ces derniers est une partition de la Bosnie-Herzégovine qui leur permettrait de s’emparer de plus des deux-tiers de son territoire, contre 20 % aux Croates de Bos­nie et 15% aux Musulmans.

Dans les seules villes de Sara­jevo, Zenica et Travnik, au moins 28 personnes ont été tuées et 108 autres blessées entre vendredi midi et hier midi, selon les auto­rités locales.

Radio-Sarajevo a signalé le bombardement ininterrompu de­puis vendredi pa l’artillerie you­goslave et les forces serbes de Mo-

DEPüfSSANS^55^ À VOTRE SERVICEFiItreur d’eau pure enr,

(418)839-3239

drica, près de la frontière croate Bilan: 8 morts et de nombreux blessés.

L’agence yougoslave Tanjug a fait état de violents combats dans la région de Gorazde. Foca, Vise­grad et Srebrenica, à majorité mu­sulmane. Les hostilités continuent également depuis plusieurs jours dans la région de Mostar où sept personnes ont été tuées vendredi.

Les médias bosniaques, croates et serbes ont signalé des morts et des blessés dans d’autres loca­lités. En raison de la rupture des communications entre Sarajevo et plusieurs régions du pays, les autorités locales sont dans l’im­possibilité de dresser un bilan complet des derniers combats.

La journée d’hier a été relative­ment calme à Sarajevo, où plu­sieurs quartiers avaient été la nuit précédente le théâtre d’affronte­ments violents entre forces serbes et unités de la défense territoriale (DT) bosniaque, fidèle au prési­dent Alija Izetbegovic.

L’état-major de crise de Saraje­vo contrôlé par les forces serbes a décrété la mobilisation de tous les Serbes de 18 à 60 ans. Ceux qui n’auront pas répondu à l’appel dans un délai de trois jours ver­ront « leurs biens confisqués », a rapporté l’agence Tanjug.

RÉSULTATS■ m I o t o quebec

Tirage du 92-05-09

_7_ 8 11 14 J577 21 24 26 2134 36 40 43 5153 62 63 64 66

Prochain tirage 92-05-07T V A. le réseau des tirages

Les modalités d encaissement des billets § gagnants paraissent au verso des billets i En cas de disparité entre cette liste et la ► liste officielle, cette dernière a priorité

Us amis AVIS DE CONVOCATION des plaines assemblée annuelle des amis dAbraham des plaines d abraham inc.

Tous les membres sont invités à assister à l'assemblée annuelle qui se tiendra: Date; Le mardi 12 mai 1992

Heure: 1Ph30Endroit: Hôtel Loews Le Concorde

Salon Leduc-FortinUn léger goûter sera servi

Pour information : Johanne Reny au 649-6476

■ Reddition des mutins péruviensLIMA (AFP) — Les quelque 600 militants, hommes et femmes, du Sentier lumineux, qui avaient dedenche une mutinerie mardi dernier à la prison Miguel Castro près de Lima, se sont rendus hier soir sans condition, selon un communique du ministère péruvien de l'Interieur. Deux policiers et 11 hommes du Sentier lumineux avaient ete tues au cours de cette intervention, tandis que 12 autres membres des forces de l'ordre et un nombre indéterminé de guérilleros avaient été blesses.

■ Menace des métallos allemandsKARLSRUHE, Allemagne (AFP) — 1^ president du syndicat allemand de la métallurgie IG Metall, Franz Steinkuehler, a menacé hier le patronat d'une grève « longue et dure » au cas où il ne ferait pas une tentative serieuse pour conclure un accord au cours des prochains jours. 11 ne peut y avoir de compromis en dessous de 6 % d’augmentation des salaires, a déclaré Steinkuehler. IG Metall (3,64 millions d'adhérents) revendique 9,5 % d’augmentation de salaire alors que le patronat industriel n’offre pour le moment que 3,3 %.

■ Ex-soldates dédommagéesLONDRES (AFP) — Les femmes renvoyées de l’armee pour cause de grossesse de 1978 à 1990 vont être dédommagées, a annoncé hier soir le ministère britannique de la Défense. Jusqu’en 1990, toute femme qui se trouvait enceinte devait en effet quitter l'armée, et le ministère estime que ce fut le cas d’environ 350 à 400 femmes par an entre 1978 et août 1990. Actuellement, les femmes dans les forces armees peuvent si elles le désirent retrouver leur emploi après un congé de maternité de 14 semaines.

■ Une namibienne Miss UniversBANGKOK (Reuter) — Une jeune fille de Namibie. Michelle McLean, 19 ans, a été couronnée miss Univers hier en Thaïlande. La deuxième place a été attribuée à miss Colombie, Paola Turbay, 21 ans, et la troisième a miss Inde, Madhushri Sapre, mannequin de 20 ans. La gagnante a reçu un cheque et des prix d’une valeur de 250 000$. Elle ne s’est pas etonnée des questions des journalistes qui lui demandaient comment elle en était arrivée à représente son pays, où les Noirs forment l’écrasante majorité: la Namibie, indépendante depuis 1989, « est aussi démocratique que n'importe quel pays occidental », a-t-elle dit, et « le concours était ouvert à toutes ».

|E MTlMiSŒSPECIAL

CLASSIC METALModèle Large Metal numé­ros 1, 2 et 3. Disponible: monture noire ou or.Prix suggère : 99‘SUPER SPÉCIAL50 autres modèles à 25% de reduction. Également a gagner, un T-shirt Ray-Ben

1990, boul. Charest Ouest, bureau 117 ^Sainte-Foy (Québec) G1N 4K8-(418) 527-1414

Commandes sans frais : 1-800-463-6848 Télécopleu r : 527-1970

lii®:

Vivre aux sommets : un défi

1

__

SALON DE L’ÉLÈVE

AMICALE DES ANCIENS

BRUNCH (Résen/ation) Le dimanche 17 mai

à partir de 10 h

ECOLE SECONDAIRE MONT SAINT-SACREMENT 844-3771

, ,g, novembre 5<>0*

HEBOOMAOA-RtS c —

LE SOLEIL

L’illustration peut différer.* Transport, préparation et taxes en sus

-•VVSSSfc*'

gSUBiimiaiüüaiiS~lSR^4rijlg§gp!

Prix de détail suggéré

Rabais maison Rabais SUZUKI

14995 s o■ •

. O

Notre prix

Nous ne pouvons indiquer le prix, passeznous voir, faites un essai routier et, après, comparez.Pour un temps limité

$ SUZUKI

ÇA TOURJME DIE N

3580, bout, de la Rive-Sud (Saint-David) Lévis• vente «• pièces «• service

, SUZUKI =

1 (418)838-3838• carrosserie• vente et achat de

véhicules d'occasion

t /

Page 8: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

A-8 LES ARTS ET SPECTACLES Quebec, Le Soleil, dimanche 10 mai 1992

0ù aller à Québec Faire parvenir vos communiques a Use GIGUERE, journal LE SOLEIL. C P 1547, 390. St-VallierEst.Québec. G1K7J6 Tel 647 3489

imema

VIDtOTHEATRtS Dim. I3h30 9 10 mai I3h30 La bel le au bois dormant (Bibliothèque Ga- bnelle-Roy, 350, rue Saint-Joseph Estl Dim I5h 10 mai 15h Coeur cucuit II i Bibliothèque municipale de Charlesbourg, 7950, Ire Avenue salie Reme-Maiouin).

Reumon

Cercle des lemmes chefs de famille de Cap-Rouge Brunch, le dimanche 17 mai Inscrip­tion au secretariat des Services a la commu naute de Cap-Rouge Reservation 656-9939

f emmes qui aiment trop anonymes. Tous les mercredis 19h30 au College St Lawrence. '790 rue Neree Tremblay, local 349 Sainte-Foy Rens. 872-5022.

Les Amis des plaines d’Abraham. Mardi !9h30 Assemblée annuelle Hôtel Loews Le Concorde, salon Leduc-Fortin Aussi, Rencontre des amis des Plaines d'Abraham, le samedi 16 mai de 8h a llh Invité: Peter Lane, ornithologue-amateur Sujet Observation d'oi­seaux et trucs du metier (apportez vos jumellesl sentier de la nature sur les plaines d'Abraham. Coût 3$; gratuit pour les membres. Rens.. Jo­hanne Reny au 649-6476

Société Philatélique de Quebec. Dim. 10b à 17h Echange, achat ou vente de timbres avec d-s collectionneurs Montmartre Canadien, 1679 chemin Saint-Louis, Sillery. Entree libre.

Groupe de parents gais de Quebec (G.P.G.Q.)Mardi, 19h30 Sujet Et le Sida dans mut ça? CLSC Haute-Ville 55, ch Sainte-Foy, suite 104 Rens,: 641-0784

Souper pour personnes seules suivi d'une soiree dansante Organise par le Centre d'Epa- nouissement Affectif, tous les samedis à 18h30. Pnxd'entree 22$ 15$ pour les membres. Ré­servation 681-6801

Relais d'Esperance Soiree de 1 Amitié tous les samedis 21h apres la celebration eucharistique. Au 617. Montmartre. Prix d'entree1 4$. Rens522-3301

Souper-rencontre suivi d'une soiree dan santé pour hommes et femmes seuls!es).Tous les samedis Coût 25$ Reservation: 666 3073

Souper amical par regroupement d'âge(moins de 40 ans. 40-50 ans. plus de 50 ans! organise par Reception Michel Ange Soiree dansante suivra Sam 19h Reservation obliga tone 628 2892

Parler pour parler - Café rencontre pour personnes seules Exceptionnellement cette semaine de 9h à I3h Cale-croissant 13.50$). mu­sique. possibilité de brunch, animation avec la chanteuse Sylvie Cloutier Pizza Royale Saint Michel, 1720. St Michel. Sillery Rens 682- 8080

Dejeuner-rencontre pour hommes et femmes libres Tous les aim 9h30 a 12h. For mule buffet Vieille Maison du Spaghetti, 625, Grande-Allee Est. Coût: 8$.

Lunch-Club du YWCA. Mercredi lOh Sujet La couleur en fête Défile de mode présenté par Helene Lemieux de la Maison Laliberte Au 855 av Holland. Rens.: Lilliane Lussier au 683- 2155, local 27

Autonhommie. Lundi I9h. Sujet Mes enfants Au 1950, av. de la Normandie Reservation 648-6480

Rencontre pour les femmes dont le conjoint est (ou etaitl homosexuel. Rens Helene La­croix et Ginette Lamontagne, CLSC Haute Ville Rens 641-0784.

Rencontre parler pour parler, tous les di­manches de lOh à 13h à la Brasstheque du Carrefour Beauport Croissant et café !3,50$l Rens.: Ann Lise (822-03241 ou Polline Simard 1666-6726).

Association Hypoglycémie Quebec Inc. Tous les mer 19h30. Sujet la motivation, l'alimema- tion, la detente. Au 5928, boul Henri-Bourassa Charlesbourg Rens 622-2908

Association des Retraites(es) du Gouverne­ment du Québec Inc. Diner mensuel, lundi à midi a 1 hôtel Mercure, 638. Saint-Vallier ouest, près de Marie de l'Incarnation. Rens. 525-7814 ou 661-9455.

Dimanche delOh à 12h

/

Ecoutez le Grand décompté BUD CHIK 98.9. LE SOLEIL. LA CLEF DE SOL. PIONEER Remplissez l’espace vide de la

dixième position. Retournez-nous le coupon.

Let’s get rocked Human touch Don't talk just kiss Nothing else matter OneAin’t H heavy

Del Leppard Bruce Springsteen Right Said Fred MetalHca USMelissa Ktheridge

Thought I died and go to hoavon Bryan Adams Save the best lor last Vanessa WilliamsMske it happen Mariah Carey

If you aeked me to Céline DionWe got a love thing Co Co PonistonJustified and ancient KLFHazard RichardMarxSinking like a sunset Tom CochraneBy low»' (you>r nrvrr gonna get d) In Vogue Don’t lose the magic Shawn ChristopherMake you a believer Sass JordanI can’t dance GenesisSO ways to leave your lover FMT

Cette sememe SO Semaine dermere CIE Compagnie

CIEPOL.SOfdVVIRWEAISLAND %A

ISLANDASMPOLSONY

UK ifcf

10* position :

LE SOLEIL

Les artistes peintres de la Rive Su4 Demons- tration du peintre Hans Peter Beer jeudi 19h30 Centre communautaire Saint-David, 6, rue Olympique, Saint-David Reservation 838 4155.

Eckankar, centre de Québec. Vendredi 20hl5 Table ronde «Utiliser sa vision intérieure pour mieux bâtir sa viei Au 1368, chemin Sainte Foy suite 2. Entree libre Rens 681-8501

Carrefour familles monoparentales Mardi 20h Sujet Nutrition Invitée Aline Pageau Lauziere Mont Saint-Aubert. 9080 boul du Jardin, localsp 18, Charlesbourg Pnxd'entree 3$, 1$ pour les membres Rens 623-4509

Société d'horticulture et d'ecologie de Char­lesbourg Mardi 19h30 Invite Yvon Ferland Sujet Bassin et jardin d'eau Centre communau- taire de Charlesbourg, ancien hoteld e ville, corn boul Henri-Bourassa et 76e rue Est Pnx dén tree 2$, gratuit pour les membres Rens 623- 9729 ou 628-6410.

Deux journées d'etude sur le Nouvel âge et l'approche chrétienne en relation d'aide les16 et 17 mai au pavillon La Laurentienne Orga­nisé par l'Association des conseillers pastoraux du Canada et la Faculté de théologie de l'Uni versite Laval Rens : Rene Brochu au 656-3202.

La Société d'horticulture de Beauport. As­semblée générale mercredi !9h!5 Sujet: Les plantes grimpantes Invitee Mane-Therese Tecchi. Centre Mgr Laval, 2, rue Fargy, Beau port. Prix d'entree 2$, gratuit pour Tes mem­bres. Rens.; 667-8700.

Séminaire spécial en métallurgie extractive.Lundi 14h30 Professeur Jan du Preez, Univer­sity of Port Elizabeth, Republic of South Africa Salle 2917, pavillon Adrien-Pouliot, Université Laval Rens 656-7269 Fathi Habashi

Maison des Jeunes de Saint-André de Neuf- châtel. Assemblée générale, mardi 19h30. Ecole Monseigneur-Dumas. 2120, du Cure-uacroix Rens.: Michel Desrosiers 1842-01301.

Association des célibataires de QuébecConférence-echange sur l'importance du bud­get. Mardi 19h30 Invitee L A C E.F. de la Rive- Sud Restaurant Normandin, 709, boul. Charest Est. Prix d'entrée; 2$; 1$ pour les membres. Rens: 525-9703.

Conférence

Au Musee de la civilisation. Auj 14h: Sujet La Côte d’ivoire. Invite. Albert Doutreloux, pro­fesseur d anthropologie à l'U.L. Dans le cadre de la séné Peuples du monde. Mercredi 17h. Sujet: Les contrefaçons. Invité: Paul Launn du Labo­ratoire judiciaire de la Gendarmerie Royale du Canada. A l'occasion de l'exposition Mi vrai mi- faux.

Centre TEre du cristal. Jeudi 19H30 Sujet: Tout ce que vous devriez savoir sur l ame. 2850, chemin Sainte-Foy Icorn route de l’Églisel. Prix d'entree: 10$

A la librairie Alexandrie. Auj. 13h30 Sujet Les énergies et leurs influences au sein d'une maison ou autres lieux. Invité: Cedric Engel­bert. Au 936, me Saint-Jean. Entree libre

Famille monoparentale «(Sources vives».Mardi 19h30 Assemblée generale annuelle. Pa­villon Royal, 3365, chemin Royal, Gifiard. Prix d'entree. 2$; gratuit pour les membres. Rens.: Bernadette Poitras (667-812U.

Conseil des monuments et sites du QuébecDans le cadre de sa sene La restauration démys­tifiée Mardi !9h30. Sujet Le theatre Capitole. Invités: Denis St-Louis et Bernard S. Gagne, architectes Villa Bagatelle 1563, chemin Samt- Louis, Sillery. Rens 694-0812.

Centre Césame. Lundi 19h Sujet. Comment gérer son stress et son energie Aussi, lundi 20h30Le succès par la visualisation. Invite Claude Lebasnier, relaxologue M«>ntmartre Ca nadien, 1671, chemin Saint-Louis, salle sud a l'arriere. Rens ’ 527-4847.Avec le phiiosophe-jovialiste André Moreau. Sujet: le jovialisme et la voie du bhoga Vendre­di 19h30. Cegep Gameau, 1660, boul de l'En­tente, salle 1130 Prix d'entrée: 20$. Rens.: 622- 9355.

Regroupement des parents et amiiels du malade mental. Jeudi 19h30. La Boussole, 98u. av. Holland, bureau 103. Entree libre

Demande de bénévoles

L’Association canadienne pour la santé mentale est a la recherche de bénévoles pour son service d écoule téléphonique, le Service d'aide et d'information en santé mentale. Rens.. Bianca Thibault au 529-1904

Le Centre d'action bénévole de Québec inc.propose differentes tâches Rens 681-3501 Voici la liste

La Maison Expansion-Femmes pour l'anima­tion d'ateliers (couture, artisanat, etcl. Disponi­bilité joumee-sem.

Le Centre de parrainage civique de Québec pour établir une relation d'aide et d'amitie avec une personne ayant des difficultés sur le plan physique, intellectuel, social ou af­fectif. Plus particulièrement dans les sec­teurs Québec, Charlesbourg, Beauport, Sainte-Foy et Ancienne-Lorette. Disponibi­lité: 3h/sem.• L'Archipel d'Entraide recherche camion et chauffeur pour livraison de nourriture le mer­credi matin

Unicef Quebec pour ses différents comités jeunesse, commercialisation, communica­tion et services aux bénévoles.- La Maison Bon Séjour recherche unie) aide- cuisinierlerel et unie) animateuntrir-- Le Service Handia Inc. pour aider les édu­cateurs â l'encadrement à l'atelier «Le coup de main».- La maison de la famille Louis-Hébert pour 1 accueil et recevoir des appels

Us Jeunes sportifs déficients visuels d» Québec recherchent des bénévoles pour des travaux de secretariat, comptabilité, ievee de fonds, animation sportive, relations publiques, accompagnateur Itricel, etc Rens.: 623-4596

yoyages

Le Cercle Amitié-rencontre organise un voy ige a Montréal, le samedi 30 mai au Club le «Rendez vous» ou au club «Do Ré-Mi* Coût: 45$, 42$ pour les membres Reservation avant le 23 mai au 833-1370

Le cercle culturel de la Rive-Sud or .iis» un diner au restaurant Bonaparte sur la Grande Allée, suivi d'une visite commentée du Musée du Quebec Depart a Ilh30 du Centre Pierre Georges Roy de Levis, le mercredi 13 mai Rens 833 1845 ou 837 6539

METTEZ DU SOLEIL

DANSQUOTIDIEN

LE SOLEILil bwixf pour Tmrr le monde <

L’A.F E.A.S. de Charlesbourg organise un voyage de deux jours au Saguenay las 11 et 12 juillet Au programme piece de théâtre La/abu leuse histoire d'un royaume, croisière sur le Saguenay coucher a Chicoutimi et deux repas Coût 159$ Rens 623-3678 ou 628 6041

Le Club social, age d'or, Ligue feminine pro­pose deux voyages Montreal Feux d artifice «Le Canada», spectacle douverture (30 mai- 46$t Montreal, Palais de la Civilisation ou Jar­din Botanique, Insectarium etc 13 juin - 41 $1 Bens 660 2831, 653-2987, 628-3018 ou 523 1439.

Le club de l’age d'or La rencontre de Sainte- Genevieve organise une joumee a Granby, le 10juin Au programme visite de magasin d'usine jardin zoologique, souper et soirée animée Kens. 651-1089

D ivers

Les Chevaliers de Colomb du Conseil deLevis I2651i proposent un brunch a l'occasion de la fête des mères. Salle des Chevaliers de Colomb de Levis, 14, rue Larochelle aujour- d hui de 9h30 i 13h30. Rens 837-5083 Pnx d'entrée: 6$ gratuit pour les 9 ans et moins.

Premier salon country-Western prevu du 24au 28 juin au Patinodrome de Sainte-Foy, 2955. rue Watt, Sainte-Foy Tous les organismes a caractère country western qui aimeraient être exposants sont invites â communiquer avec An dre Clavier au 667-4621 ou Willy Lajoie au 825- 3397 ou 563-0758

Lave-auto d etudiants en geme mécaniqueAuj entre 8h3U et I7h Station service Ultramar Claude Belanger, 2665, chemin Sainte-Foy.

Vente de plants de Vigne rustiques et de maturité précoce les 16 et 23 mai au Vignoble omniunautaire de Bourg-Royal, 1892, av. des

Erables, Charlesbourg

Le Club Optimiste de Saint-Romuald tiendradu 16 au 18 mai sa 7e édition de Ces trois jours tleuns aux serres du Jardin Roulant, route deslies, Saint-David.

festival du homard et de l'asperge J'asperge mon homard au restaurant !’Astral du Loews Le Concorde Présenté jusqu'au 19 juin, dans le cadre de la tournee gastronomique du Concor­de. Table d'hôte a compter de 25,50$. Réserva­tion: 647-2222.

La Quinzaine du saumon frais de l'Atlanti­que au Cafe de la Terrasse du Château Fron­tenac, jusqu'au 17 mai. Menu special, prepare par le chef Motts, midi et soir mettant en ve­dette ce poisson. Le samedi 16 mai, le chef Jean- Francis Mots sera au Supermarché Provigo Montbert, 2900, chemin Saint-Louis, Sainte- Foy Il y fera des demonstrations culinaires avec le saumon frais de l'Atlantique de lOh a 14h.

Souper annuel de la Corporation de dévelop­pement touristique de la Jacques-CartierAu menu: Homard et filet mignon Au spectacle: Yves Cantin, tenor Au programme: croisière, souper gastronomique, animation sud améri­caine, etc. le 29 mai 18h. Auberge des Quatre Temps, 161, chemin du Tour du Lac. Lac Beau­port. Coût: 30$. Réservation: 849-0697.

Randonnées

Club de marche de Beauport. Départ auj. lOh. de l'ecole La Farandole, boul. Raymond, Beau­port Mercredi 19h30: Départ du stationnement arriéré de l'eglise Sainte-Gertrude, rue de l'Édu­cation. Aussi, le 17 mai: Depart du Woolco, boul. Sainte-Anne. Coût: 1$: gratuit pour les membres et les moms de 18 ans. Rens.. Diane Dufresne (666-61251 ou Roger Savard (663- 99391.

Club de marche de Québec. Marche guidée mercredi dans le secteur Promenade Saint- Charles Départ a 19h30 de place Fleur de Lys, stationnement près de Sears. Aussi, le 17 mai a Lac Desroches. Depart a 8h30 du Coop-Prix IGA et de Place Liray a 9h05 U l$i Coût 1$: gratuit pour les membres Rens.- 626-6346 (Adrien ou Raymonde) et 849-6021 (Andreel

’amilles

Les Archambault d'Amérique se retrouveront à Montreal, le samedi 30 mai, dans le cadre des ‘etes du 350e anniversaire de Montréal. Rens.: Madelaine Archambault-Marcotte au 1514 498-99721.

Toutes les familles Gagnon-Belzile sont invi­tées a partager un repas communautaire, le 23 mai a la salle paroissiale de l'église Sainte-Ma- ria-Goretti, 7180, boul. Cloutier. Charlesbourg. Rens.: Louise Belzile au 626-6437.

Reunion des Beaulieu du 24 au 26 juillet. Rens. Casier postai 245, Edmundston, N.B E3V 3K9.

Les familles Dubois {descendants et amislsont invités â un brunch-rencontre suivi d’un tour de ville guide, le dimanche 5 juillet è l’Au­berge des Seigneurs de St-Hyacinthe. Rcns.: An­dré Dubois (833-81291 ou écrire a: Association des Familles Dubois Inc., C P 6700, Sillery. GIT 2W2.

L’Association des familles Joncas d'Ameri-que tiendra son grand rassemblement, le same­di 20 juin au College de Maisonneuve de Mont­réal. Coût: 25$: 12,50$ pour les 2 a 12 ans R»ns Association des familles Joncas d'Améri­que Inc.. 639, rue Lesage, Laval. H7E 2Y6. Ré­servation h»al Joncas 1687-4679).

j^ujets demandés

la: Laboratoire de la perfomance motrice humaine du Peps de fUniversité Laval recherche des personnes âgées entre 65 et 80 ans, autonomes et en bonne santé pour des expé riences visant a mieux comprendre les facteurs relies au vieillissement pouvant modifier la marche, et parfois, créer des chutes Les expe­riences se dérouleront au PEPS, local 00223 Une remuneration de 10$ l'heure sera offerte Hens Yves Lajoie au 656-7834, poste 4920 ou 651-7192

cCollecte de sang

Lun au jeu 9h a 17h et ven 8h3û à I6h Centre des donneurs parrainée par les fonction naires provinciaux. 325, rue de la Croix Rouge Aussi, mardi de 9h30 a I Ih30et 12h45 a I5h30, parrainée par I hiipital Laval dans la aalle de «onlerenee du PPMC. 2725, chemin Sainte-Foy;

■ I2h3( I6HIS et I7h30 à I MS, par rainée par la Caisse populaire St-Denis du Plateau au sous sol de l'eglise, 1100. route de l'Fglise. Vendredi de I4h a 20h30 parrainée par le Diocese de Québec. Place centrale Irez-de chaussée) de Place laurier

Recrutement

Le festival international de la chanson de Granhy prolonge sa période d'inscription jos qu su 15 mai Tous les auteurs-compositeurs interprétés et les interprètes qui désirent s ms rire peuvent donc encore le faire en appelant

au 15141 375-7555

Lise Giguere

EN COULISSES« Mannix » était là...AxXbsis juste derrière moi au Forum, Facteur américain Mike

Connors observait le phénomène Roch Voisine, son futur parte­naire au cinema Le célèbre interprète de « Mannix *> regardait la scène, le menton appuyé sur la main, lorsque deux jeunes filles, qui révent sans doute de faire du cinéma, mais sont trop jeunes pour reconnaître Facteur, Font proprement évincé en brandissant les billets prouvant qu’il n’était pas dans la bonne rangée. Posé­ment, Connors et sa suite, des bonzes de la 20th Century Fox, ont déménagé ! Amusant !

/vC public de VoisineÉtonnant ! Des gars, des hommes d’âge mûr, des fillettes, des

femmes enceintes, des grands-mamans, de tous les âges quoi dans le Forum pour le spectacle de Voisine. Il semble qu’on l’aime à tout âge et qu’on vienne de partout, de très loin même, comme ces deux jeunes Françaises qui Font suivi depuis leur pays jusqu’à Montréal...

La chasse aux autographesÇa grouillait de vedettes au Forum. Les Andrée Boucher, Jean-

Pierre Belanger, Jonathan, André Gagnon, Marina Orsini et Julie Masse pour ne nommer que ceux-là. Le public, muni de jumelles, les localisait pour ensuite se précipiter à la quête d’autographes.

En vacancesCe soir, Roch Voisine offrira le dernier spectacle de sa tournée.

A compter de demain, ne le cherchez plus. 11 disparait. En va­cances. Pour un mois. Où ? Ça, soyez assuré que c’est un dossier « Top Secret ».

.4 qui les jumeaux ?Est-ce Stéphanie et Michel ou Tintin et Gabriella qui auront

des jumeaux dans la suite de Scoop ? Ou plus simplement, utilise­ra-t-on des jumeaux pour personnifier un seul enfant comme on le fait souvent ? Toujours est-il que le bureau de casting de Mu- rielle La Ferrière recherche des jumeaux identiques de sexe mas­culin, nés en novembre ou décembre 91, pour le tournage qui débutera en juin. Rens : à 528-8962 auprès de Marie-Claude Mi- chaud.

Céline Dion au 350eBien qu’elle se promene un peu partout aux États-Unis et en

Europe, Céline Dion sera très visible sur nos écrans de télévision cet été. En effet, elle vient d’enregistrer un message publicitaire a titre de porte-parole de Coca-Cola. Vantant les mérités du Coca- Cola « classique », la chanson souligne le 350e anniversaire de Montreal. Écrite par Chantal Joly, Tant qu’il y aura Montreal fait appel à d’autres personnalités dont Ronald Corey, président du club de hockey Canadien ; Claude Brochu, président des Expos et le maire Jean Dore.

Mario Pelchat chez SonyMario Pelchat nage en plein bonheur, selon sa gérante Su­

zanne Collélo. Le chanteur vient en effet de signer avec la compa­gnie Sony une entente prévoyant l’enregistrement de sept micro­sillons. A l’instar de Céline Dion, il pourra bénéficier de la participation de noms comme Luc Plamondon, Michael Bolton. Diane Warren ou Eddie Mamay. Réalisé par Aldo Nova, le pre­mier disque de la série devrait nous arriver en septembre. Vito Luprano. directeur artistique de Sony Musique, viserait pour Ma­rio tous les marchés francophones avant d’attaquer le marché anglophone. Considéré par plusieurs comme l’une des plus belles voix au Quebec, Mario pourrait bien être enfin à l’aube d’une carrière internationale à laquelle il rêve depuis si longtemps !

Les W ans d'IsabelleUne cinquantaine d’amis, parents et anciens collègues de tra­

vail avaient concocté, vendredi dernier, un « party retrouvailles surprise », au Biftèque, pour aider Isabelle Lapointe à franchir le cap difficile de la quarantaine. Elle a eu droit à un bien cuit « toasté » de la part de son ancien complice Pierre Poitras. Tou­jours aussi fou, celui-là ! Il a même réussi à voler la vedette à Malussia la danseuse du ventre venue rappeler à Isabelle des souvenirs d’un certain voyage au Maroc...

Imagination et fraîcheur à Del lenteRafraichissant ! Ce mot flottait sur les lèvres des représentants

des médias invités, cette semaine, a assister a la présentation de Thérèse et Pierrette à Tecole des Saints-Anges sous la direction du metteur en scène Gill Champagne au collège Notre-Dame de Bellevue. Quelque 17 étudiantes ont offert une prestation pleine de fraîcheur du texte de Michel Tremblay. Merci pour cette belle soiree les filles.

Quelques jours plus tôt, c’était l’hommage a l’imagination. Les étudiantes de Sec III, IV et V, qui ont opte en début d’année pour l’option théâtre, présentaient le résultat de leurs travaux réalisés sous la direction de leur professeure, la comédienne Diane Ville- neuve (théâtre d’été et Productions Episode). Du théâtre de ma­rionnettes au theatre d’ombre, en passant par des duos clownes­ques, des monologues et des dialogues ; les jeunes filles, qui devaient faire la conception, les textes, la mise en scène en plus de jouer, ont donné la preuve d’une imagination fertile à Bellevue. Y’a du talent là-dedans !!!

En vitesse• L’animatrice Charlotte Lemieux (CHOIj a vécu des moments hilarants la semaine derniere alors que Dany Turcotte et Domini­que Levesque Font intégrée à leurs sketches loufoques. Au départ, il s’agissait d’une interview serieuse pour son émission spéciale d’une heure qui sera diffusée vendredi â 18 h. A vous de découvrir les talents de l’animatrice qui, soit dit en passant, a déjà fait du théâtre avec la troupe du Théâtre de Maintenant (elle refuse de dire en quelle annee...) qui comptait dans ses membres Denise Gagnon (professeure au Conservatoire d’art dramatique) et Mi­chel Gariepy (ex-directeur de Radio-Canada). Avec eux. elle jouait dans Boeing lioeing de Camoletti au Palais Montcalm lors du Festival d’art dramatique. Elle avait même remporté le trophée Georges-Delisle pour la meilleure comédienne.• Iji Fondation de l’entrepreneurship tourne ces jours-ci des videos éducatifs qui seront présentés, en septembre, dans les écoles secondaires et les cégeps afin de promouvoir l’entrepre- neurshtp Sylvie Cloutier, la chanteuse, egalement productrice, qui anime les repas du Pi//a Royale de Sillery, a etc choisie parmi quelque 600 personnes, pour raconter son histoire• C’est apres avoir remarqué la parodie de la gymnastique avec Dominique Michel, au Festival Juste pour rire, que les organisa­teurs des Championnats canadiens de gymnastique artistique et de trempoline ont eu Fidée d’inviter André-Philippe Gagnon pour leur cérémonie d'ouverture au Peps de l’universite Laval, mardi.

V

3

Page 9: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

Québec. Le Soleil, dimanche 10 mai 1992 A-9 -LE PALMARÈS

DISQUES ^COMPACTS.

cassettes]

Ce palmaret reflete la poeition dea ditque» compacta et caaaettea lea plua vendua chez Uuatque D'Auteull, rue St-Jean, à Québec et dea magaalna HMV de Place Fleur de Lya, de Place Laurier et dea Galeriea Chagnon, a Lévla. Le chiffre entre parentheaea Indique la poaition occupée à la parution precedente

I FRANCOPHONE I( 1 ) Si ce aoir

Patrick Bruel

(2) Le goût de l'eau... Michel Rivard

( 3 ) Aux portes du matinRichard Séguin

O {') Vospréférences 1Yves ^ ,Djteil i «J?

SnobLes B B

Dion chante PlamondonCéline Dion

Quand on ae donneFrancis Martin

Le Birthday AlbumIndochine

Alors regardePatrick Bruel

LE ROCK

Après un premier succès inespéré, le groupe de hard rock Slaughter y va d’un 2e disqueTel que l'explique le chanteur Mark Slaughter en entrevue, ce n'est pas un hasard si The Wild Life, le deuxième disque du groupe qui porte son nom, est plus direct que Stick It To Ya. Profitant des retombées d’une longue tournée, Slaughter s'est rapidement installé en studio plutôt que de prendre un temps d’arrêt.

À contre jourJulie Masse

ANGLOPHONE

Céline DionCéline Dion

AdrenalizeDel Leppard

Classic QueenQueen

MetallicaMetallica

The Wild LifeSlaughter

Tears Roll DownTears For Fears

NervermindNirvana

0<7>WishThe Cure

0(6) We Can't DanceGenesis

(Th ( 4 ) Greatest HitsW ZZ Top

par MICHEL BILODEAUcollaboration spéciale

En 1990, Slaughter, jeune forma­tion de hard rock, remportait un succès inespéré avec son premier essai. Stick It To Ya se vend à plus de deux millions d’exemplaires aux ÉtatsUnis et est certifié dou­ble disque de platine au Canada (200 000 exemplaires).

Ce qui entraîne cette forma­tion, mise sur pied par Mark Slaughter et Dana Strum (deux ex-musiciens de Vinnie Vincent Invasion), dans une longue tour­née de plus d’un an.

« Cette tournée nous a permis de mieux nous connaître et de dé­velopper une identité en tant que groupe. Nous avons voulu profiter du momentum pour entrer pres­que immédiatement en studio. Nous avons pris deux semaines de vacances après la tournée pour fi­naliser des arrangements et figno­ler d’autres pièces. Puis on s’est installé en studio pour continuer à composer et mettre nos idées sur bandes. C’est un peu épuisant comme rythme mais c’est ce que nous aimons le plus au monde », raconte Mark Slaughter, lors d’une entrevue téléphonique au SOLEIL.

Un disque attendu semble-t-il puisque, dès la semaine de sa pa­rution, il s’est retrouvé en hui­tième place du palmarès « 200 Top Albums » de Billboard. À Québec, le disque s’est installé la semaine dernière en cinquième place du palmarès du SOLEIL, po­sition qu’il détient encore cette semaine.

De la pression ?Lorsque son premier disque

obtient autant de succès, un grou­pe n’est-il pas confronté à une si­tuation pour le moins délicate, l’é­tape du second enregistrement pouvant être décisive pour l’ave­nir d’un groupe ?

« Oui. c’est vrai ! Mais nous avons enregistré The Wild Life

sans nous poser de questions et sans espérer quoi que ce soit. On s’est fié à notre instinct. C’est la seule façon de s’en sortir et d’évi­ter bien des tracasseries et des dé­chirements », constate Mark Slaughter.

ImplicationEn jetant un coup d’oeil à la

pochette, on remarque que le groupe a dédié ce récent disque à deux de ses « héros » décédés ré­cemment : Eric Carr de Kiss et Freddie Mercury. D’ailleurs, la pièce Days Gone By porte le sceau de Queen et, selon Mark Slaugh­ter, cette affiliation est bien intentionnelle.

«Ce n’est pas un hasard. En tant que chanteur, Freddie Mercu­ry a été une grande source d’inspi­ration pour moi. C’est une façon de saluer son talent. »

Alors, le groupe a-t-il l’inten­tion de s’impliquer dans la lutte contre le sida?

« Non, je ne pense pas que Slaughter se joigne à des cam­pagnes de prévention. À mon avis, la mort de Freddie Mercury est assez éloquente. Chacun est au­jourd'hui un peu plus conscient des réels dangers de cette mala­die», estime le chanteur.

Tournée estivaleAprès avoir terminé la tournée

de promotion de The Wild Life qu’il mène depuis quelques se­maines auprès des médias, le groupe va s’enfermer en local de répétition et prendre la route au mois de juin.

En juillet, Slaughter se joindra à Ozzy Osboume et Ugly Joe Kid pour une tournée nord-améri­caine. « C’est reparti. On va être sur la route aux États-Unis et au Canada jusqu’au mois d’août. Il est question de l’Europe pour l’au­tomne et il y a d’autres tournées en préparation. Après... ce sera peut-être le temps de songer à no­tre troisième disque », lance Mark Slaughter.

Lê j^ock-notes

■ James Brown poursuit Molson

COLUMBIA, Caroline du Sud (AP) — James Brown, toujours aussi prompt à poursuivre en justice ceux qui le plagient ou utilisent illégalement son image, s’est attaqué cette fois-ci aux brasseries Molson. Ces dernières avaient fait diffuser en 1991 des spots publicitaires vantant les mérites de la bière Foster et utilisant / Got You (/ Feel Good) en bande-son. Indigné, le Parrain de la Soul réclame plus de dix millions $. Interrogée, la direction des brasseries n’a pas souhaité répondre.

■ Le gorille de Michael Jackson

TACOMA, Washington (AP) — Après son chimpanzé « Bubbles », Michael Jackson s'est entiché d'Ivan le gorille. L’ami des bêtes et des caissons d’isolation sensorielle s’est en effet ému du sort d'un gorille de 28 ans qui a passé un quart de siècle dans une cage de béton installée dans un centre commercial de Tacoma.

Alerté par des reportages sur le primate, Jackson « s’est soudainement senti ému par le sort de l’animal et veut maintenant lui donner un foyer », a déclaré Jim Zobel, expert en animaux exotiques. Selon lui, l'auteur de Bad et Dangerous a déjà déposé une demande pour construire la future maison d’Ivan. Ce dernier finira paisiblement ses jours au milieu de la propriété de 1300 hectares que possède Michael Jackson au nord de Santa Barbara. Il y retrouvera des zèbres, des chimpanzés, des girafes, des lamas et un lion.

■ Charges abandonnées contre les disquaires

OMAHA, Nebraska (AP) — Les charges pesant contre cinq disquaires d’Omaha qui avaient vendu le dernier album « obscène » des rappers de 2 Live Crew ont finalement été abandonnées. Les disquaires, attaqués par les ligues de vertu de la ville, ont pu prouver qu’ils avaient vendu des versions édulcorées de l’album Sports

Weekend. Le groupe de Luther Campbell, dont les textes sont en effet plutôt salés, n’en est pas à ses premiers démêlés avec la justice. Le précédent album des 2LC (As Nasty As They Wanna Be) avait ainsi été jugé « obscène » par la justice de Floride en 1990 avant que le groupe ne soit finalement relaxé. Mais un disquaire de Floride avait toutefois été condamné pour ce motif.

■ Le retour de Sébastien Gabriel

Un an après son « Hommage à Renaud , Sébastien Gabriel revient avec un nouveau spectacle au cours duquel il fera le lancement de sa première cassette, laquelle contient huit de ses chansons. Cet événement aura lieu ce soir, au bar-spectacles Le D’Auteuil, à 21 h. Ce spectacle sera diffusé simultanément sur les ondes de CKRL MF (89,1), dans le cadre de son radiothon.

V

,L

Sitôt sa tournée terminée, le groupe Slaughter est entré en studio pour enregistrer un deuxième disque, « The Wild Life ».

Un public exubérant se met à Vheure de la «BBmanie»Hier soir, la Salle Albert-Rousseau vivait à l’heure de la « BBmanie ». Patrick BourgeoLs, Alain Lapointe et FYançois Jean ont été accueillis par une foule exubérante.

une critique de MICHEL BILODEAUcollaboration spéciale

Il « tranche » avec ses mains des rayons lumineux (ceux qui sont utilisés pour des systèmes d’alarmes ou pour ouvrir des portes), déclenchant ainsi des sons de batterie échantillonnés. Une petite invention qui pourrait être éventuellement reprise par

d’autres.Le rappel : Donne-moi ma

chance repris en choeur (tout comme Voyou) par une foule qui en voulait encore plus.

Un spectacle bien rodé pour les B.B. qui décidément n’ont rien à envier à personne.

1r-■

im,,

•«tri

Un public dans l’ensemble assez jeune qui ne se gênait pas pour crier son plaisir de voir ses favoris.

On pouvait tout aussi bien croi­ser des « bout’choux » de cinq ou six ans que des adolescentes.

La plupart étaient accom­pagnés d’un (ou de deux) parent.Ou bien alors... les enfants ser­vaient peut-être de prétexte à cer­tains parents !

Grosso modo, un public assez près de celui qui était venu voir le groupe à l’oeuvre à l'Agora du Vieux-Port il y a environ deux ans.

Si le public a peu changé, il en va autrement du spectacle.

Les jeux de lumières sont éla­borés, le son plus ample et la pré­sence sur scène de Patricia Des­lauriers et Dominique Guinois (à la basse et aux claviers) permet­tent une plus grande flexibilité au trio qui a visiblement de nom­breux concerts derrière lui.

Pour la première partie de la soirée, Patrick Bourgeois, Alain |Lapointe et François Jean ont al-1 temé ballades et rock, livrant des i versions de Loulou, Ton ile et |Twist de nuit tandis que pour la 4 seconde ils ont graduellement fait monter la température en enchaî- { nant la jazzée Rose café (une des -meilleures pièces du groupe) et Les B.B. ont ravi leur public à la salle Albert-Rousseau, hier, les ballades Seul au combat. Sans un mot. Soir de septembre pour aboutir avec La sirène, Tes dans la lune. Fais attention et Snob.

Le solo de batterie pour le moins spécial de François Jean a aussi eu son petit effet.

A

w

GUIDE CINÉMA CINÉPLEX <AVIS SPÉCIAL AUX 14 - 20 ANS - jr £ *NOUVEAU TARIF JEUNESSE |• PARTOUT, EN TOUT TEMPS, À L EXCEPTION DES MARDIS À

MOITIÉ-PRIX ET DES MATINÉES SUR SEMAINE A 4.75$INFO-HORAIRE: CINÉMA ST-GEORGES 228-7540 CINÉMA ALOUETfT337-246S

IFAMOUS PLAYERSCES HORAIRES COUVRENT LA PERIODE

DU 1 O AU 14 MAI 1 992 INCL.

OU 8 AU 14 MAI 1992

PLACE CHARESTDu Pool et Bout Chares! 529-9745BASIC INSTINCT (v. française) (18 ♦)) Dolby 13:10- 16 00- -1900 - 21:40

La Galerie d'Art Ellette Dufour annonce a so presti­gieuse clientele l'ouverture d'une seconde Galerie d'Art a Baie Saint Paul a partir du 15 mai 1992

(Cette annonce tient heu d’invitation )

. /r//t/tf y ( vr '/ _////QUEBEC

169,Saint PaulG1K3N2 (418)69? 7041

;

BAIE-SAINT-PAUL7, Fofard GOA I B0

14 1 B) 435-7760

URGA (v. française) (G)13 30- 16 30- 19 20- 21:40

LES GALERIES DE LA CAPITALE5401 bout des Galeries 628-2455

CAPITAINE CROCHET (G) • Tous •§ no $6 ’5 ^ '2 35-6 15 LE DOCTEUR (13 4) • Tou»‘es soir» 9 00 dim 3 30-9 00 L’ANNONCE FAITE A MARIE (O) Tous es soirs 7 io-9 20&m i 10-3 10-5 ’0-7 10-9 20LA VIEILLE OUI MARCHAIT DANS LA MER (134-)Tous •• so-rs 7 05 9 25 a*'" 12 45 2 50-4 55 ? 05-9 28LES AMANTS DU PONTNIUF (13 + ) •Tous 'es sot» 6 40-9 *0LA SELLE ET LA BETE (O) * d'm 12 45-2 50-4 55 LE COBAYE (13 + ) * Tou*'et tort 6 45-9 10d-m 1 00-3 30-6 45-9 '0FLAMME SUR QLACE (O) * Tou» W» «O'* 7 15 9 30d»m 12 55-3 00-8 05-7 18-9 30

CINÉMA STE-FOY2500 bout Lauder 555-0802

WHITE SANDS (13 + ) • Tou» *#• »otr» 7 05 9 05dim 12 80-2 45-4 45 7 06 » 05YEAR OF THE COMET (Q) • Tout i#» »o^ 7 0*9 00dim 1 00-3 00 5 00 7 00-9 00LE COBAYE (13 4 ) • Tous les •cr» 7 00-9 15 dim 1 10*3 30 7 009 15

GERARD g DEPARDIEU

MON PERE CE HEROSJmmnnm Mormau Omgnmntm au C6mmr -malllmurm motrlca-

y «mi »QUi MARCHAITDANS LI MER

PLACE QUÉBEC5 Piece Qutbec 525-4524

MON PERE CE HEROS (Q)Tous >#• sc'S du ve" au me* 7 06-9 20LES ROIS DU M AMBO ( 13 4 ) *Tou» «oes du ven eu mer 7 0*9 15 v*

BASIC INSTINCT (18 Mit+)(v o mqiaise)13 10 - 16:00 19 00 - 21 40 WHITE SANOS (v. française) (13 e)12 ?0 14 35 16 55 - 19 15 - 21 30 _____BABE LE BAMBINO (G)13:45 • 16:30 - 19 30 - 21 50 nr t thovfn (G)12:50- 15 00 17 00 - 19 00l A POSTli.RF (G) 2100COEUR DE TONNERRE (13 ♦) Dolby1 3 30- 16 15 19 00 21 40ARRÊTE OU MA MÈRE VA TIRER (G) Dolby13 40 15 35 17:40 19 40 - 21 35CINEMA LIDOPromenade* Lévie-Latuon »374)234

BABE LE BAMBINO (G)Sam dim tun 13 00 • 18 45 21 00 Mar mer jeu et ven 18 45 - 21 00 LE SECRET EST DANS LA SAUCE (G)Sam dim Inn 13 00 - 18 45 Mar mer jeu ri vpn 18 45 Rtl 1 Y BATHGATE (13 ♦)Tous les tour» 21:05 BEETHOVEN(G)Sam dim. lun 13 00 -19 00Mar mpr feu et ven 19 00AU BOUT DE SOI (13 «) Tous les (Ours 21 00COEUR DE TONNERRE (13 ♦)Sam dim lun 13 00 - 19 00 21 10 Mar mer et ven 19 00 21 10 BASIC INSTINCT (18 ♦) (v. française)Sam dim lun 13 00 18 45 21 05 Mar mer [eu et ven 16 45 21 05

CANARDIÊRELa* Galerie» Carvard+re 6614575

J.F.K. (13 ♦)Dim 14 00-19:30 Ven au |eu 19 30

LE CLAP2360 ch Sle-foy. Ste foy 650-CLAPOMBRES ET BROUILLARD (G) Dolby Tous les jours: 18 00

LES CINE PARCS SONT OUVERTS VEN SAM ET DIMLA PROJECTION DEBUTE AU CREPUSCULE

CINE-PARC BEAUPORTROUTE 40 (SOffTC 320) «67 5362ANALYSE FATALE (13 ♦)2e film FREFJACKMÉMOIRES D UN HOMME INVISIBLE (G) 2c Mm SUZIE FRISETTES ARRÊTE OU MA MÈRE VA TIRER (13 e) 2e film KUFFSCINÉ-PARC DE LA COLUNEROUTE 20 (SORTIE 311) 631-077»

LA MAIN OUI BERCE l ENFANT (13 ♦) 2e film l F PFRF DE LA MARIEE CAPITAINE CROCHET (13 ♦)2e film TERMINATOR 2

cirsierviA

LE PARIS99 LUNDI AU

JCUDI

* 1AHSfNSU5VOIR CAllMORIffR RfPtR

Page 10: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

A-10 Québec, Le Soleil, dimanche 10 mal 1992

ÉDITORIAL LE SOLEIL PreMeot du conseil d administrationPIERRE DES MARAIS II

President et EditeurROBERT NORMAND

Editeur ad (Oint et rédacteur en chet J -JACQUES SAMSON

Directeur de I informationDENIS ANGERS

Vie» president eaècunt DENIS CUC NE

Directeur de l édeonai MICHEL AUOCT

Un ministre bien candideMJL ▼ JL Benoît Bouchard, responsable de la santé et du bien-être des Canadiens, est ou bien un homme courageux et réaliste qui ose dire les choses comme elles sont, ou un grand naïf candide qui croit qu’un petit catéchisme de bonnes intentions peut repondre à tout.

Pour défendre le tout récent plan d’action canadien pour les enfants, « Grandir ensemble », publié avec l’an­nonce d'une « initiative pour le développement de l’en­fant » de 500 millions $ répartis sur cinq ans, il explique que cette strategie n’a jamais été conçue pour éliminer la pauvreté mais plutôt pour donner aux jeunes des moyens d’y faire face.

C’est que réduire la pauvreté dont souffrent les en­fants en encourageant le développement économique n’est pas la responsabilité du ministère de la Santé, souligne M. Bouchard, refusant d’établir un lien entre la réalité vécue par les familles et son plan d’aide aux enfants en difficulté. « La pauvreté est le problème de la société», affirme-t-il. Quel rôle joue donc un gouverne­ment, dans une société ?

Celui dont fait partie M. Bouchard tient un émouvant discours sur les choses à faire mais n’a pas les moyens d’investir dans des initiatives concrètes. Endetté jusqu'à l'os, il souscrit a toutes les bonnes causes et signe toutes les Chartes qu'on lui présente, militant en paroles pour les droits des uns, des unes et des autres. « Grandir ensemble » se situe dans cette ligne de pensée.

L’Etat n'a pas de fonds pour relancer l’économie, pourtant seul moyen d'enrayer le chômage et de créer de nouveaux emplois pour les chefs de familles où vi­vent les enfants en difficulté qu'on pretend aider.

Que vient faire dans le « plan d'action » federal le rappel qu'une alimentation saine met « l’accent sur les céréales, le pain et les produits à base de grains, les légumes et les fruits », sans l’annonce d'une initiative concrete pour assurer cette alimentation à tous les petits Canadiens ?

Malgré la reduction des payements de transfert aux provinces et l'abolition du programme national de gar­deries prevu, les politiques fiscales et les programmes d’aide d'Ottawa en faveur des enfants coûteraient quel­que 4.5 milliards S en 1992. Selon le livre blanc sur la nouvelle prestation fiscale intégrée, annoncée lors du budget fédéral, cette réforme ajoutera quelque 400 mil­lions S au montant.

On peut toujours reunir des colonnes de chiffres pour appuyer une these a un moment donné, seule compte la réalité vécue par les gens. Et elle nous dit que des 6.6 millions d'enfants que compte le Canada, ils sont plus de un million a vivre des situations à risques et que la situation financière de leur famille n’y est pas étrangère.

À compter de janvier 1993, « les familles qui en ont le plus besoin » recevront, en un seul cheque mensuel, un montant établi en fonction de leur revenu et du nombre d'enfants qu'elles comptent. La somme couvrira ce que rapportent actuellement les trois programmes fédéraux d’aide : allocations familiales, crédits et rembourse­ments d'impôts.

Actuellement, 3,7 millions de familles touchent des allocations qui sont cependant récupérées par l’État lors de la déclaration de revenus de 600 000 d'entre elles.

Cette mesure administrative est l'élément le plus po­sitif du plan d’action. Quant aux 500 millions S sur cinq ans consacrés à l'Initiative pour le développement de l’enfant, les plus cyniques constatent qu'ils rapporteront surtout à qui obtiendra les contrats pour les campagnes de promotion ( 73 millions $) et aux chercheurs qui réa­liseront l’étude de 50 millions $ sur les causes des mala­dies, blessures et décès.

Le reste sera réparti dans des programmes déjà amorcés : avec les autochtones, les provinces, les grou­pes communautaires, ou servira a réaliser des projets fédéraux en chantier : Code criminel, registre des dispa­rus de la GRC, adoption internationale. Louable politi­que, mais les parents canadiens attendaient mieux.

MARTINE R -CORRIVAULT

MERE COURAGE

l1

Notes de T ecture

Le Canada, un pays de perdants !

par

RaymondGIROUX

Hje Canada renouvelé brisera

bien des coeurs. Car les conflits y sont ancrés si profondément que tout compromis laissera des traces négatives chez ceux qui au­ront dû les faire.

Le politicologue R. Kent Wea­ver, du Brookings Institution de Washington, a relevé à l'appui du scénario noir élaboré dans The Collapse of Canada ?* ce qu’il considère comme les trois contra­dictions fondamentales du pays : la décentralisation réclamée par les Québécois, la réforme des ins­titutions fédérales exigée par les Westerners qui veulent plus de poids en leur sein, et l’impact de la Charte des droits qui donne prio­rité à l’individu.

Le néo-fédéralisme éventuel imposera à chaque composante du pays des sacrifices non seule­ment politiques ou institutionnels, mais aussi et surtout il empiétera sur leurs valeurs et leurs croyan­ces fondamentales.

Le rejet de l’entente du lac Meech reflétait d'ailleurs ce con­flit. Weaver refuse lui aussi la these simpliste voulant que l’ac­cord ait échoué sur des détails de procedure parlementaire

Au contraire, cet échec révèle parfaitement l’opposition ferme des besoins du Québec et ceux de l’Ouest, de même que la fin de la légitimité du fédéralisme exécutif, ce phénomène des onze hommes seuls dans une salle de réunion et se disant mandatés pour recons­truire le pays.

Rien ne garantit toutefois que les Québécois appuieront la sou­veraineté. L’expérience des der­nières décennies fait dire à Wae- ver que la population est extrêmement divisée sur la ques­tion et, surtout, pas parfaitement cohérente dans ses attitudes.

L’opinion publique se montre volage, et l’analyste connaît cer­taines difficultés a s’expliquer ra­tionnellement le comportement électoral contradictoire des Qué­bécois, selon qu'ils votent à Qué­bec ou à Ottawa. Le Canadien an­glophone peut effectivement se demander qui s’exprime au nom des Québécois.

Un des coauteurs de l’ouvrage, le professeur Keith Banting, de l’université Queen’s de Kingston, soutient que le Québec, s’il choisit la souveraineté, démarrera avec trois avantages majeurs : il voudra profiter de son affirmation natio­nale, il sait relativement bien, pour y avoir songé pendant un quart de siècle, où il veut aller, et il profitera d’un ensemble d’insti­tutions politiques cohérentes.

Le Canada anglais, au contrai­re, devra surmonter l’envers de ces qualités, devenues des défauts

pour lui. Il aura perdu son identité nationale, avec le départ du Qué­bec qu'il considère comme faisant partie de la maison, il ne saura pas comment s’orienter et surtout, il ne jouira pas d’institutions politi­ques stables.

Le nouveau Canada devra re­dessiner sa structure politique et institutionnelle, en débutant par le choix d’un nouveau premier mi­nistre et d’un nouveau chef de l’Opposition. Le pays redémarrera dans l’incertitude et devra se re­trouver une légitimité politique.

Le politicologue Andrew Stark, de l’université Harvard, s’inquiète de son côté de l’incapacité viscé­rale des anglophones a faire une place au nationalisme québécois au sein de la confédération.

Le politicologue Serge Denis a également noté, dans Le l.ong Malentenducette aptitude a se méfier du nationalisme québé­cois tout en louangeant la version canadienne du phénomène. Les intellectuels anglo-canadiens s’adaptent très lentement même a la nouvelle donne politique.

Il aura fallu attendre jusqu’à fé­vrier dernier pour voir un groupe de penseurs reconnaître l’existen­ce de trois nationalismes en terri­toire canadien, et admettre que les Québécois pouvaient choisir de voler de leurs propres ailes sans que le Canada ait à s’en formali­ser ou réagir négativement.

Les Rotstein, Clarkson, McRo- berts, Watkins et autres démen­tent ainsi, au passage, la thèse de

Serge Denis qui fait maintenant plus dans l’histoire que dans la science politique.

Heureusement, encore, Denis avait-il pris connaissance des pro­positions de Philip Resnick à temps pour sa conclusion et admis l’existence d’une certaine ouver­ture à une refonte des institutions canadiennes.

La voix la plus douce, dans ce concert constitutionnel cacopho­nique, vient encore du Québécois Stéphane Dion, dans son apport a l’étude du Brookings Institution. Si douce même que Dion lui- mème prend la peine de le noter dans la conclusion de son explica­tion du nationalisme québécois.

Dion attribue la crise essentiel­lement à l'insécurité linguistique, affirmant même que le Québécois moyen n'a cure de savoir qui de Québec ou d’Ottawa s'occupe du reste et que rien ne justifie un transfert massif de responsabilités.

À lui de répondre de sa propo­sition ultra-minimale, selon la­quelle il suffirait de reconnaître au gouvernement québécois la pro­tection de la langue française, le contrôle sur l’immigration et un droit de veto sur tout amendement constitutionnel. L’avenir dira sans doute qu’il s’est trompé !

★ Weaver, R. Kent. The Collapse of Canada ? Washington, The Brookings Institution. 188 pages. •k-k Denis, Serge. Le Long Malentendu. Montréal, Boréal. 204 pages.

Votre Qpinion

Ixt faux évangileJeudi dernier, 29 avril, LE SO­

LEIL saluait a grand bruit le pas­sage a Québec de l’écrivain fran­çais Gérald Messadié, précédé par l’aura de scandale que lui va­lut naguère la publication de L’homme qui devint Dieu.

Déplorons tout d'abord que Régis Tremblay se soit contenté, faisant allusion au principal con­tradicteur de Messadié, d’un faci­le jeu de mot Dans un petit livre au texte serré, Pierre Grelot, dont le serieux et la compétence sont inattaquables, a montré les multiples erreurs de l’écrivain, en raison sunout de sa méconnais­sance de l'hébreu. Ici même, au Québec, le professeur Gérard Ho­chet a réagi avec autant de force que de pertinence aux écrits contestés de Gérald Messadié.

Car le credo de Messadié, qui se veut encore croyant, n’a plus rien de chrétien: «Jésus n’est pas ressuscité puisqu’il n’est pas mort sur la croix », dit-il. Ce n'est pas la fin du christianisme ! Il n’y a pas de quoi s’écrier : « Si Jésus n’est pas ressuscité, ma foi n'ex­iste pas » Corrigeons : saint Paul a dit : « Si le Christ n’est pas res­suscité, notre foi est vaine ».

Fini le baptême qui plonge le nouveau-né dans la mort du Christ pour en faire un enfant de Dieu. Fini le sacrement des mala­des : si le Christ n’est pas ressus­cité, nous nous dissolvons, une fois morts, dans la fosse du cime­tière. Si le Christ n'est pas res­suscité, il n'y a pas d'eucharistie, ni de présence réelle. Pour le dire comme saint Paul, « nous som­mes les plus malheureux des hommes ».

Iæ Québécois se laisse séduire par les beaux parleurs ; des prê­tres enthousiastes auraient dé­claré qu’ils lisaient en chaire des extraits de L'homme qui devint Dieu.

De plus, nous endurons, dans le cadre du Salon du Livre de Québec, qu’un véritable héréti­que vienne saper chez nous les fondements de la foi chrétienne... Symptôme inquiétant dont nous préférons ne pas imaginer la suite.

Thérèse Doyon Sainte-Foy

Chere Madame,Je ne suis pas loin de penser

comme vous.Regis Tremblay

\

Gustave TardifAprès une longue et doulou­

reuse maladie disparaissait der­nièrement l’un des grands péda­gogues qu’ait connu la Vieille Capitale, M. Gustave Tardif.

Apres avoir enseigné pendant plusieurs années, il fut directeur de l'Académie de Québec pour ensuite terminer sa carrière com­me doyen de la faculté de com­merce de l'université Laval.

Homme de jugement et tou­jours serein, il fut toujours atten­tif à ses éleves et toute sa vie fut consacrée a une seule cause, l’éducation Plusieurs de ma gé­nération se souviendront du frère Gustave. Longtemps avant les années de bouleversement qu'al­lait provoquer la révolution tran­quille, il pressentait le choc im­mense qu’allait subir le milieu scolaire.

Son départ évoque en moi mil­le souvenirs heureux. Et c’est aussi le moment de remercier tous ces frères des Ecoles chré­tiennes qui furent plus que des maitres. Ces religieux dévoués font partie de notre patrimoine.

Passionné du travail bien fait et respectueux de la liberté de chacun de nous, il s’est toujours interrogé a savoir ce qui serait le

mieux pour chacun d’entre nous qui cherchait à se bâtir un avenir.

Il fut pour moi le pere qui m’a­vait manqué. Et comme à beau­coup d'autres, a un moment im­portant de mon existence, il m’a permis de trouver ma voie. Et surtout, il m'a fait comprendre plus que tout autre ce que veut dire l’usage de la liberté.

Gustave Tardif, je le sais, est déjà dans l’oubli. Mais il y a des jours où on se rappelle que déjà nous avons côtoyé des êtres ex­traordinaires. On ne crée pas des héros, ils sont modestes ..Et par­fois bien près de nous.

Merci Gustave Gaston L'Heureux

Tour si peu(Lettre a Pierre Champagne)Quelle ne fut pas ma stupéfac­

tion de voir dans LE SOLEIL du 12 avril un article intitulé «Mau­dits Français ». Je l’ai cependant lu pour apprendre que ce qui avait provoqué une telle insulte était le fait qu’un magazine fran­çais, «L'officiel des grands vins », avait, pour je ne sais quel­les raisons, publié la plupart de ses articles en anglais.

Etait-ce un motif suffisant pour insulter tout un peuple dont

vous êtes issu ? L’auriez-vous oublié? Ou était-ce, encore une fois, simplement un prétexte pour vous défouler sur une cible bien innocente ? Et puis, pour­quoi n’avoir pas écrit tout simple­ment au magazine en question pour les insulter, si bon vous semble ?

Dites-moi quelle aurait été vo­tre réaction en apprenant qu’un quotidien français avait intitulé un de ses articles « Maudits Qué­bécois ». J’imagine que vous au­riez été le premier de ceux - nom­breux - à riposter, n’est-ce pas ? De toute façon, ceci est fort peu probable, car vous savez bien qu'en France, les Québécois y sont affectueusement appelés « cousins ».

Je pense qu’un journal qui se respecte se doit de rapporter les faits, mais il ne devrait pas per­mettre à ses journalistes, comme il l’a fait ici, d’écrire des propos injurieux, et de plus, pour si peu.

Annie FaurieCharlesbourg

Madame,SI je n’accepte pas que les an­

glophones canadiens ou meme les Américains — American Ex­press — m’écrivent en anglais, je ne l'accepterai jamais des Français. J'étais insulté. Je le

-----------------------------1-----------

suis encore et votre lettre me déçoit énormément.

Pierre Champagne

Départ regrettable(Lettre à Marguerite Dorion,

présidente de la commission sco­laire de Charlesbourg)

J’aimerais vous exprimer ma profonde tristesse au sujet du dé­part de M. Jean-Claude Giroux de l’école Le Plateau M. Giroux était un directeur adjoint admira­ble. Nos relations ont toujours été tissées de respect.

La tâche d’éducation à laquel­le nous devions collaborer com­me parents et directeur n’en était que plus fructueuse. M. Giroux aimait et respectait les enfants. Il savait les encourager, les stimu­ler et au besoin les exhorter à faire mieux ou leur imposer une période de réflexion et de travail (retenue) bénéfique.

Tout son coeur, toute son in­telligence et tout son jugement, acquis au cours de ses 25 années d’expérience, concouraient à chercher le mieux pour l’enfant, pour chaque enfant.

Peut-être pourriez-vous le convaincre de rester encore ?

Pierre DesRochers Québec

t T t T

Page 11: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

Québ«c, Le Soleil, dimanche 10 mai 1992 A-11 -

L’ENTREVUE

L'affaire Marcellas François et le comportement des forces policières

« Le racisme ne sera jamais éliminé » (Bourget)Un rapport du coroner a sévèrement blâmé, cette se­maine, le service de police de la Communauté urbaine de Montréal (SPCUM) pour la mort de Marcellus Fran­çois, un jeune Noir abattu par erreur lors d’une filatu­re, le 3 juillet 1991. Cet incident, jumelé aux manifesta­tions de Los Angeles et de Toronto, contribue à garder sous les réflecteurs la délicate question du racisme chez les policiers. Le chef de police de Sainte-Foy, Roland Bourget, a dirigé la SPCUM durant quatre ans, de 1985 à 1989. L’affaire Alan Gosset/Anthony Griffin, qui avait provoqué autant de réactions, est survenue sous son règne. Il a accepté de livrer au journaliste Normand Provencher ses réflexions sur le sujet.

LE SOLEIL : M. Bourget, le rapport du coroner Yarosky n’est pas tendre à l’endroit du service de police que vous avez déjà dirigé. On remet en question plusieurs méthodes de travail et procédures, qu’en pensez-vous ?Roland Bourget : Je dois tout d'abord préciser, pour me faire justice, que je n ai pas lu le rapport de 90 pages ; je vais sûrement le faire dans les prochaines semaines. Ce que j’en sais provient des médias. Et ce que j'ai retenu porte sur les opérations policières et le langage ordurier employé sur les ondes radio.

La SPCUM est une grosse boite ou un changement d’orientations peut nécessiter cinq ou dix ans. C’est quelque chose de gros qui ne se retourne pas facilement. C’est vrai qu'il y a des contraintes budgétaires, faut pas se leurrer. En 1972, il y avait 5200 policiers à la SPCUM ; en 1985, quand j’ai ete nomme directeur, j'ai demandé qu’on cesse l’hé­morragie. Nous comptions alors 4515 policiers. Et depuis, le directeur Alain Saint-Germain, qui a pris la relève, est autorisé uniquement à maintenir les effectifs. Je ne cache pas qu'il y a des failles dans le système policier, tout comme il peut y en avoir dans le réseau de la santé ou dans le système judiciaire. C’est facile pour un coroner de mentionner, avec tout le respect que je lui dois, que tout doit être refait, mais c'est comme si on remettait en question tout le système de santé du Québec parce qu’un patient vient de mourir sur la table d’opération...

Q. : Le mot « fiasco » pour qualifier l’opération policière du 3 juillet 91 est donc un peu fort selon vous?R. : L'événement en lui-méme est peut-être un fiasco, mais de là à rejeter les milliers d'operations policières faites chaque année...

Q. : Lors de votre règne à la tête de la SPCUM, aviez-vous noté des carences dont parle le coroner?R. : Au plan opérationnel, il y a toujours des carences car nous avons affaire à des individus qui interprètent des directives. C’est pas comme une boutique, je le répète, c’est une grosse organisation. Il faut éviter de prendre un événement isolé où il y a eu un mauvais travail et de juger l'organisation à partir de ça.

Q. : La question du racisme, particulièrement chez les policiers, est un sujet brûlant d’actualité avec les emeutes de Los Angeles et Toronto. On se rappellera qu’en avril la Ligue des Noirs du Québec i vous avait rendu hommage pour votre travail de rapprochement. Près de cinq ans après l’affaire Alan Gosset avec laquelle vous avez eu à composer, comment réagissez-vous lorsque le coroner Yarosky indique qu’il v a encore énormément à faire pour éliminer le racisme à la SPCUM ?

(rires)... Lors de mon séjour à Montreal, j’étais souvent à couteaux tires avec eux, mais on a finalement reconnu apres coup que j'avais pose des gestes qui ont permis de cimenter les relations entre la police et la communauté noire.

Q. : Vous dites à couteaux tirés ?R. : Le terme est peut-être un peu fort. Disons que nous avons travaillé sous de grandes pressions avec eux. Mais je prétends, et je suis d’ac­cord avec le coroner, que le racisme n’a pas ete élimine et je suis prêt a dire qu'il ne le sera jamais. Personne n'est a l'abri de ça. Je suis également d’accord avec lui quand il indique qu’il est inacceptable d’entendre sur les ondes les expressions qui ont été entendues à l'egard de la victime (NDLR : Tam-Tam, nègres, etc.). C’est complètement inacceptable, que ce soit à l’égard des Blancs, des Noirs ou de tout autre groupe ethnique.

Q. : Auriez-vous pu prévoir, lorsque vous étiez en poste à la SPCUM, que les relations entre policiers et Noirs deviendraient aussi tendues ?R. : C’était tendu lorsque j’étais là, tout comme ça pouvait l’ètre entre les policiers et la communauté gaie. Mais globalement, je dirais que les relations sont moins tendues aujourd'hui qu’elles l’ont été il y a quel­ques années.

Q. : Tout le monde a vu et revu les événements dramatiques de Los Angeles. Et voilà que Toronto connaît à son tour des tensions ra­ciales. Croyez-vous que ça puisse survenir un jour à Montréal ?R. : Oui, car ce qui est arrivé à Los Angeles et à Toronto n’est pas une démonstration de racisme, mais l’oeuvre de voyous qui ont profite d'une occasion pour faire parler d’eux. Un peu comme lors de l’émeute de la rue Sainte-Catherine, après la victoire des Canadiens, en juin1986.

« Ce qui est arrive à Los Angeles et à Toronto n est pas une démonstration de racisme, mais l oeuvre de voyous qui ont profité d une occasion pour faire parler d'eux. »

Les incidents raciaux sont de plus en plus fréquents à Montréal, surtout pendant la saison estivale. Ci-dessus, une empoignade entre jeunes Noirs et poli­ciers. à la sortie d'un bar, en juillet 1991.

n. |

üti B> 'V

■ . ':À

R. : Evidemment, c’est toujours quand on est parti qu’on est un bon gars

Uni équipe de leaders pourRÉUSSIR ENSEMBLEMe Robert Normand, président du Comité des dons majeurs (section Québec), est fier de vous présenter l'équipe de leaders actifs à Québec dans la sollicitation de la campagne RÉUSSIR ENSEMBLE.La campagne de souscription conjointe de l'Université de Montréal, de l'École Polytechnique et de l'École des Hautes Études Commerciales sera la seule menée par les trois établissements au cours des années 90. Afin de s'acquitter adéquatement des missions d'enseignement et de recherche que la société leur confie, l'Université de Montréal et les écoles affiliées doivent combler des besoins prioritaires de l'ordre de 75 000 000 5.

LA CAMPAGNE I NIVERSITE DE MONTREAL H oi E FOLTTECHNIQl’E ECOLE DES HAUTES ÉTUDES COMMERCIALES

M. Réal Ciné PA- Pi»m Datrothti M. Gerald Duguay M. Yvet Harvey M. Jacquet LamarchePresident ef directeur gênerai Vrce prm'dnnt cxtcubf Prétkknt, Corporation President directeur général Ingénieur consultantLa Capitole banque Nationale du Canada des administrateurs agrées SOOUEM Aciers Conom

: K*-

M. Muguet Langlois M. André L’Écuyer M. Michel Montploisir Me Robert Normand Me Jacquet ReevetDirecteur principal Vice président Directeur general President et éditeur AvocatPrice Wbtedtouse SOOUIP Sodat Inc Le Soleil beouvan, Jruchon et associes

lT O'' jRéi <u»

M. Jean Pierre Rioun. M. Raymond Rivett M. Pierre SauvéVice président Vice president Agences Directeur regionalClMA* La lavrentienne V« Peg* (À/ bâtiment du (hebec

M. Cetar Simon

III

RÊCSSIR ENSEMBLL

Secretaire généra/OroupeSSQ

Une collaborationI I SOI tu

-

L'événement "en or" Maison Chrysler pour la femme fut un immense succès

Cette semaine

i la parole est à mm, monsieur!

t-’SV *-

Voici MonsieurGaétan Giroux(gérant à la brasserie Broue-Bouffe de Ste*Foy)et son Maître-Vendeur,Michel Lévesque

"tn autre client satisfait qui compte bien le dire"

le patron à la mison Chrysler, c'est aussi ms MonsieurRABAIS jusqu'à 3000s ou taux à'. . . . . à partir de 3/%

O NO I SATISFACTION DU OIENT AU SEME... QUÉBEC O NO I SATISFACTION DU CLIENT À IA VENTE... CANADA O SERVICE DE LIMOUSINE O SERVICE DE MAiTRE-CARROSSIER SUR PLACE

LA MAISON CHRYSLERde Charlesbourg 622-4700

! Jt( I

3

Page 12: ACHETER POUR LE SOLEIL 647-3333 ABONNER: POUR VOUS

Æ’Wm'» 4mkJMM*mA.

'l

»

DessinateurI6*!

fabricantPour tous les

styles, pour tous les âges, dans

toutes les grandeurs

/

de rabais sur tous nos tailleurs en magasin

.^Sfe--.- - ----«-------- -------

Importations de France

LERANCH dl'QJIR

Place Ste-Foy - (418J 658-0081 Les Galeries de la Capitale - (418) 626-7322■■■■■■■■■■■■ nnnnnHiH

Niveau 2, près de la Baie

NATURALIZERGALERIES DE LA

CAPITALE( rez-do-ohausse**)

622-5744

PLACE LAURIER(2e étage, entre I-a Baie et

Blooms)656-6196

Plan mise de coté Visa

MasterCard American Expresa

GALERIES DE LA CAPITALE 627-3894

IP

y

Les Importations

Monsieur

de réduction sur tous

nos complets

ualerieH Cliatcnon 833-1401Galeries de la Capitale (2 boutiques) 828-1080 823-4802

Place laurier 851-2003 ALE RI ES DE LAC A Ste-Foy 058-9054 •Capitule 627 5476

ï : ‘ 'mmré’