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Actes du Sème Colloque sur la Céramique Médiévale Rabat 11-1 7 Nove mbre 199 1 Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine Rabat, 1995

Actes du Sème Colloque sur la Céramique Médiévale · en 1931 (Gérin-Ricard 1931 : 163-168) avait été interprété ... d'analyse;. 1 : Apt, 2 : Saine-Symphorien de Buoux. 3

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Actes du Sème Colloque

sur la Céramique Médiévale

Rabat 11-1 7 Novembre 1991

Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine

Rabat, 1995

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Actes du Sème colloque sur la céramique

médiévale en Méditerranée occidentale

R A B A T 11-17 Novembre 1991

Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Pahimoine

Rabat, 1995

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Actes du Vè colloque international : La céramique médiévale en Méditerranée occidentale

organisé dans le cadre des colloques internationaux de l'Institut National des Sciences de l'Archéologie et du Patrimoine

à Rabat du Il au 17 novembre 1991

par Mme Rabma EL HRAÎKI et Mr Elarbi ERBA Tl Enseignants-chercheurs à I'I.N.S.A.P.

Mi•• en Palle et lmpre.,ion : Dar al Manalùl (Mini•tbe de• AHaire• Culturelle•)

Photo Couverture : Plat de Belyounecb, XIVe Siècle.

Dépôt Légal : 968/1995

l.S.B.N.: 9981-109-00-2

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Les productions de poteries de l'aire marseillaise et du pays d'Apt au cours de l'antiquité tardive et du Haut Moyen Age.

J.-P. Pelletier, M. Picon, Y. et J. Rigoir, L. Vallauri. Résumé:

Les production< provençales de poterie.< grises e>tarnpées en pâte calcaire et de vu<es gris en pâte siliceuse •ont à présent mieux connues pur les études typologique' et les analyses géochimiqucs récentes.

Les premières. généralement décorées au poinçon. étaient plutôt réservées au service de table tandis que les secondes aux fonnes moin< nombreuses. et aux qualités réfractaires étaient mieux adaptée;, aux usages cu linaire>. Pour ccnaines fonctions. de;, fonne> semblable.< se rclrouvcnt dans les deux catéguncs. Le< «'Cherches de terrain et de laboratoire. étendue' sur la longue durée (Ve - XXe siècles) pem>ettent de propo>er des aires de production dan' la vallées de I'Hu\'caune et •ur les versanllo de, colline• qui la bordent. malgré l'absence de découvenes d'atclrers ou dépoloirs de la fin de l'Antiquité dans cene régron. Le$ variation> rencontrées dan> le> composition.' des pâtes peuvent reOéter une multiplicité d'atelien. d'importances diverses. dans un rayon de quelques dizaines de km> à l'e,t de la métropole. \atiatiOth que l'on retrouve dans les nuances typologiques.

Deux types de poteries dont l'ut ilisation est complémentaire sont produits en Basse-Provence aux Ve­Yle siècles.

Les DS.P. (Dérivées-des-sigillées paléochrétiennes) sont des vaisselles de table en pâte calcaire fine. souvent décorées (Rigoir 1968 : 177-244; 1985). Leurs fonnes variées ainsi que leurs décors (fig. 1 no 1 à 4) sont à mettre en parallèle avec les sigillées claires importées d'Afrique du Nord. Les DS.P. ont connu une large diffusion en Provence. en Languedoc, en Italie du Nord, en Espagne et jusque sur les côtes africaines (Jodin 1960: 287-318; Baradez 1961 125-126: Rigoir 1971 :57: Akerraz 1982: pl XXI).

Fig. L - OS. P .. fabrication • marseillaise». N" 1 : (fouilles de Nîmes) fom1e 1 classique décorée de la palmene 170 très fréquemment utilisée. N" 2 : (fouilles d'Eyguières . Pelletier 1991 p. 51) forme 70 baroque. N' 3 : ( fouilles de Marseille. vieux quartiers) fonne 18 classique. décorée de l'arceau 200. aussi répandu que la palmette précédente. N" 4 : ( fouilles de Marseille­Bourse) forme 67 baroque. engobe métallist. Ech. 1/3.

L'autre production plus grossière. la céramique commune grise en pâte siliceuse réfractaire (C.C.G.) a un répertoire de formes plus réduit , adapté aux usages culinaires (fig. 2 n• 5 à 9). EUe est très présente dans la région marseillaise mais on ne la retrouve pratiquement plus dans le Var ni à l'ouest de la Provence oi:l les productions languedociennes à pisolithes et celles de la vallée du Rhône la concurrencent fortement (C.A.T.H.M.A. 1986 : 27-50; Bonifay 1983 : 285-346; Pelletier 1991 B : 277-350; Démians d' Archimbaud 1 993).

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Fig. 2. - C.C.G. : Forme' le; plus fréquemment repré;,cntées( exemplaires de Gardanne). n' 5 : couvercle. fonne E : n' 6 : fom1e A3 : n' 7 : fonne A4A : n' 8 : fonne B3 : n' 9 : fom1e B2. Ech. 1/3.

Bien que très différentes dans leur aspect et leur fonction. DS.P. et C.C.G. sont cuites selon le même mode B (Picon 1973, 62). Elles présentent parfois des fonnes identiques. principalement celle du mortier à listel.

A ce jour. aucun atelier n·a été découven en Provence ni pour l'une. ni pour l'autre de ces catégories. Les études typologiques laissent entrevoir cependant plusieurs faciès micro-régionaux qui se manifestent par des morphologies ct des styles décoratifs différents. On peut sc demander s i les deux types de céramiques n'ont pas été fabriquées dans des ateliers proches oll les influences circulent. Leur définition et leur localisation seront abordées par le biais des analyses géochimiques pour lesquelles a été fourni un échantillonnage provenant de JO si tes. répartis dans deux régions distinctes: l'une au Sud, l'arrière-pays marseillais : 1 ' au tre au nord de la Durance. autour d'Apt (fig. 3). Cette enquête. réalisée dans le cadre des travaux collectifs de la C.A.T.H.M.A. (C.A.T.H.M.A. 1988). a été facilitée par J. et G. Féraud, F. Gantès, R. Guéry, A. Kauffmann. H. Marchesi, M. Moliner, C. Richarté.

Echantillonnage des DS.P. Il a été effectué essentiellement à panir de sites de

l'arrière-pays marsei llais. - 7 échantillons proviennent d'un mmassage effectué au

lieu-dit les Pégoulières. à Peypin (site n° 7). Ce site signalé en 1931 (Gérin-Ricard 1931 : 163-168) avait été interprété comme un atelier en raison des grandes quantités de DS.P. retrouvées; mais la présence de C.C.G. associée plaiderait aussi en faveur d'un habitat.

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Fig. 3. - Emplacemenc des sites d'origine du matériel ayant fai t l"obJel d'analyse;. 1 : Apt, 2 : Saine-Symphorien de Buoux. 3 : Gargas. 4 : Pont Julien (Bonnieux). 5 : Goult, 6 : Gardanne. 7 : Peypin. 8 : Simiane. 9 : Mimet. 10 : Saint-Jean-de-Garguier.

- 8 ont été sélectionnés dans la fosse-dépotoir de Gardanne (site n• 6) et présentent un faciès local très particulier. La production est rustique : les formes sont simples et présentent des gui llochis abondants mais sommaires ; elles sont par contre rarement décorées au poinçon. Ce site pourrait être alimenté par un petit atelier rural dont les produits sont bien distincts (fig. 4) des belles fabrications de la métropole retrouvées en particulier dans les fouilles du port de Marseille (fig. 1 ).

- 2 sont issus d 'un habitat voisin (Saint-Jean-de­Garguier, site n• 10) ayant fourni un abondant matériel des Ve-Yle siècles (C.A.T.H.M.A. 1989).

- A cette série marseillaise on a confronté 3 bords d'une forme rare de coupelle retrouvée à Apt (site n• 1) dans une fouille urbaine (Kauffmann 1987: 69 fig. 6 n• 10987), mais présente aussi à Gardanne (Pelletier 1991 :fig. 12 n• 41, 43), ce qui semble indiquer que ces 2 sites ont été alimentés tout au moins partiellement par un même atelier (fig. 4 n• 13-14).

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Fig. 4. - DS.P. : Fabrications régionales. N' 10 : (Gardanne) coupelle de forme fruste. guillochis légers peut-~tre accidentel-= éch. 113. N" Il : poinçon 2015 dans son état d'utilisation sur des formes classiques de Marseille: éch. Ill. N" 12 : même outil usé et fis>uré imprimé sur un fond d'assiette à Gardanne. Formes d 'assiettes semblables à Gardanne (n• 13) et à Apl (n• 14), éch. 113.

112

Cet échantillonnage se réduit pour la DS.P. à 19 individus alors que 107 ont été utilisés pour la C.C.G.

Echantillonnage de la commune grise : l - Les différentes analyses de communes grises de la

région marseillaise au sens large du terme ont porté sur 73 échantillons.

La plupart (68) correspondent aux productions de r Antiquité tardive bien définies par les typologies et les premières analyses géochimiques. dont les résultats ont été présentés au JIIe colloque international de Sienne (C.A.T.H.M.A. 1986). Cette recherche s'est enrichie depuis par l'étude de nouveaux sites (Saint-Blaise, Gardanne, Saint-Jean-de-Garguier) et des prospections (Peypin. Simiane). n s'agit essentiellement de formes fermées (ollae A), de formes ouvertes (coupelles B) et de couvercles (E). Ces trois types peuvent représenter sur un même gisement plus de 85% du total des formes de communes grises.

Les sites ~écemment étudiés et ayant fait l'objet d'analyses se trouvent tous dans l'arrière pays marseillais, sur les contreforts des collines de l'Etoile. en bordure du bassin de l' Huveaune à l' est (Peypin: 4 échantillons; Saint­Jean-de-Garguier : 8 dont 4 de creusets de verrier) ou du bassin d 'Aix au nord (Gardanne :14 : Simiane col Saint­Anne. site n° 8 : 5).

Les différents caractères des objets semblent impliquer des productions (très) proches des lieux de découverte, productions qui ont dO être commercialisées à Aix-en­Provence, Marseille, et jusqu'à Saint-Blaise près de l'embouchure du Rhône.

Si aucun atelier de potier n'est connu pour l'Antiquité tardive, une installation médiévalé (Xll-XIIle s.) a été découverte il y a une centaine d'années à Mimet (Gérin­Ricard 1903 : 105-106: Cabrens 1942). Divers ramassages ont été effectués depuis sur le site par G. Vasseur en 191( (matériel déposé au musée Borély à Marseille), Gu) Balansard en 1965, et les propriétaires actuelles de h parcelle qui nous ont confié leur matériel en 1988. Ce site (n° 9) a fourni 5 échantillons de pots et pégaus (Pelletier, t paraître) qui servent de référence et donnent une apparente continuité de l'activité des zones de production de la région marseillaise.

li - Plus au nord, d'autres études récentes ont mis en évidence une certaine originalité des matériels découverts dans les fouilles urbaines d 'Apt (site 1, Kauffmann 1987) et le prieuré rural de Saint-Symphorien de Buoux (site 2. Fixot 1983 : 331-336), et semblent jndiquer là encore une continuité régionale depuis l'Antiquité tardive jusqu'après l'An Mil.

Le répertoire des productions de l'Antiquité tardive d'Apt, où l' on retrouve les profils traditionnels pour l'époque (A, B et · E avec des détails de fabrication particuliers), présente aussi des formes bien distinctes ou absentes de la région marseillaise , notamment des plats, des coupes et coupelles (C , G et H de la typologie C.A.T.H.M.A. 1986) (fig. 5). En outre, ces objets comportent souvent des caractéristiques de cuisson donnant à la pâte une couleur brune dans Les cassures avec une surface noire. Le traitement de surface par lissage. permet

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Fig. S. • C.C.G. : Fonne C (n" 15-16, exemplaires d' Apl); les formes G (n" 17-18) el H (n• 19 à 21). sonl caracll!ris1iques du siee d'ApL Ech. 1/3.

aussi de les individualiser . On retrouve des témoignages de ces productions de la

région aptésienne exportées sur les sites ruraux d' Eyguières et Saint-Blaise, d istants de 40 à 50 km au sud-ouest.

A la période carolingienne lato sensu, on observe ces mêmes techniques donnant une pâte brune ou brun-rouge sous une surface noire, et le lissage intervient comme traitement de surface mais aussi comme élément décoratif sur les gros pots à fond bombé comportant parfois une anse et un bec ponté.

De l'An Mil au XIIe s., les formes évoluent peu et les techniques perdurent, toujours en cuisson réductrice. Cette originalité et cette continuité apparente ont été confirmées par les analyses de 22 échantillons : Apt : 8 de l' Antiquité tardive, 4 du haut Moyen Age, 4 du XIe-XIIe s. ; Saint­Symphorien de Buoux : 6 échantillons du haut Moyen Age.

A cette dernière série ont été associés des échantillons de référence provenant de fours médiévaux de la région d'Apt.

- 8 éléments de pots à bec ponté et à décor Ussé sont issus de dépotoirs d'ateliers datés des XIe-XIIe siècles. A Gargas (site 3), un atelier a été repéré lors d'une prospection (Marchesi 1990 A). En 1991. le site a été confirmé : un four y a été fouillé par J.-L. Blaison (S.D.A.V.) et J. Thiriot (C.N.R.S. -L.A.M.M.). A Goult (site 5), un four fouillé en 1964 a été daté du milieu du XIIe s. par archéomagnétisme (Thiriot 1986 : Il, 58).

- 4 fragments de marmites à anses horizontales, fond bombé et décor à la molette proviennent du comblement d'un four du XIIIe siècle situé en bordure de la voie antique, près du Pont Julien, dans la vallée du Calavoo (Bonnieux. site 4, Marchesi 1990 B, p. 56-57}.

On y a ajouté quatre échantillons de la fin du XIXe siècle provenant du four Esbérard recueillis par A. Kauffmann: deux colifichets, un biscuit d'assiette à marli et une faïence.

La confrontation entre ces divers éléments par les analyses géochimiques permet de vérifier la val idité des groupes et de proposer quelques pistes de recherche pour l'implantation des ateliers de l'Antiquité tardive en Provence, notamment dans les régions marseillaise et aptésienne.

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Analyses en laboratoire Elles avaient pour objectifs de chercher dans un

premier temps à préciser les groupements qui avaient été pressentis par l'étude typologique. et dans un second temps à identifier l'origine des groupes de composition révélés par l'analyse.

On s'est occupé d 'abord des céramiques recueillies sur les sites qui se trouvent à proximité de la chaîne de l'Etoile, au nord et à l'est, et de celles de la région d'Apt. La classification de ce matériel a été effectuée par analyse de grappes, en affinité moyenne non pondérée sur variables centrées réduites relatives aux 17 constituants suivants : K, Rb, Mg, Ca, Sr. Ba, Mn, Ni, Zn. Al, Cr. Fe, Si. Ti, Zr, Ce, V.

Le diagramme correspondant, (fig. 6}, montre l'existence de trois principaux groupes de composition marqués A, B et C. et de quelque:. exemplaires isolés. Les céramiques y sont repérées par leur numéro d' analyse, et sont accompagnées d'un chiffre, de 1 à 10, qui précise leur provenance.

Céramiques de la région d 'Apt Le groupe A rassemble la quasi-totalité des exemplaires

de la région d'Apt, à l'exception de quatre d'entre eux : deux exemplaires de DS.P. qui se trouvent dans le groupe C. et deux exemplaires. l'un de l'époque carolingienne, l'autre moderne. qui sont en position fortement marginale à l' extrémité droite du diagramme. Ce regroupement des exemplaires d'Apt (parmi lesquels figurent de nombreuses références d'ateliers} concerne aussi bien les productions de l'Antiquité tardive, que celles de l'époque carolingienne et du Moyen-Age, ainsi que celles d'époque moderne ; il témoigne de la continuité des fabrications céramiques dans la région d 'Apt, depuis l'Antiquité tardive. On notera que ce regroupement se fait sur un ensemble de caractéristiques de composition qui sont celles d'argiles kaolinitiques (avec notamment de très faibles pourcentages d'alcalins et d'alcalino-terreux}. Or on sait que de telles argiles ont été largement exploitées jusqu'à nos jours dans la région d'Apt.

Le cas des deux exemplaires de DS.P. qui ont été analysés pour la région d 'Apt n'a rien de surprenant. Leur présence dans le groupe C résulte d'habitudes techniques héritées de l'Antiquité qui voulaient que la vaisselle de table soit en pâte calcaire. Elle n'implique donc pas, pour ces exemplaires, une origine qui soit nécessairement étrangère à la région d'Apt, le groupe C réunissant la quasi-totalité des exemplaires en pâte calcaire de l'échantillonnage étudié (le~ exemplaires du groupe C, et notamment les exemplaires de DSP découverts dans la région d'Apt, seront étudiés plus loin).

Enfin, le cas des deux exemplaires en posttton très marginale à l'extrémité droite du diagramme n 'appelle pas de commentaire particulier, s'agissant probablement, comme c'est souvent le cas, d'exemplaires isolés appartenant à d'autres ateliers (on notera cependant que l'exemplaire 332 a une composition qui n'est pas très éloignée de celle de l'exemplaire 329}.

Une dernière remarque à propos du groupe A concerne les références d'ateliers d'époque médiévale qu'il renferme

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(sites .l. 4 el 5). Seule~ les céramique~ de l'atelier de Goult sc trouvent réunies en un même sous-groupe. celles des deux autres atelier~ médiévaux étant au contraire dispersées dans plusieurs sous-groupes. Sans doull.: lïnsuflisancc de~ échantillonnage:. correspondants cxpliquc+ellc pour une large part ccue situation. les donnée~ géologiques locale~ pouvant également rendre difficile la séparation de productions issues tl' ateliers qui sont peu éloignés les uns des autres.

Céramiques cOII/IIIIllleS à pâte grise Le~ groupe~ B el C rasscmhlcm la qua~i-wtalité des

exemplaire~ de céramique~ commune~ gri~cs cl de:. excmpl<aircs de DSP. rc~pectivcmenl. M:u~ les groupes <ain~i ohtenus sont trop peu imponant~ pnur pouvmr ahorder les prnhli:rncs de dassilkation que posent ces deux çatégorie~

de céramiques. On a donc été amen.;, pour l'étude de œs groupes.;, compléter les séries pro,·enant de~ régions si tuées ;~u nord ct à l'est de la chaine de l' Ewik.

Pour le!> céramiques communes ;, pilte griM! un a ajouté ;, l' échantillunnage qui a été utilisé pour construire le diagramme de la figure a. des exemplaire~ de céramiques communes grises provcnam de cinq autres sites. ainsi que d'un sixième tléjà repr6enté parmi les exemplaires pré~:étlems. Sur le nouveau tliagrammc ainsi ohtcnu. figure 7. les exemplaire~ appancnant au' groupes A. B et C du diagramme précétlent ~ont repéré:. par de~ t:erdcs noirs. de~ losanges nuirs ct de~ cercles hl;mcs. respectivement. Quant aux exemplaires qui n'étaient rallachés à aucun des trois groupes A. B ou (' sur le diagramme tl~: la ligure 6. ils sont laissés san~ symhole. Enlin. la provenanœ des exemplaires de céramiques <.:ommuncs grises ajoutés est intliquéc par un chiffre. tle 1 à 6. (tlonl la signification dilTèr~: tlnnc de celle de ces mêmes chiffres sur le diagramme de la lïgure 6).

Le diagramme tlc la ligure 7 montre dairemenl qu· à

l'exception de trois exemplaires marginaux tlu groupe C qui sc retrouvent en ro~ition i~okc ,., marginale avec de~ exemplaires du groupe B. ct de quelques exemplaires qui n'étaient ra11achés à auL·un des groupes A. B ou C ct ''intègrent i1 prést:nl parmi les exemplaires du groupe 13. le' trois groupes défini~ préc.=tlemment demeurent pratiquement im:hangés.

La réunion dans un mêrnc groupe de rrcsquc tous le~ exemplaires de céramiques communes grises montre que ceux-ci présente ni dïncontestahles aflïnités de composition. Ces aflinités n'impliquent pas que tous proviennent d'un même atelier ou d'un même groupe d'ateliers voisins. L'examen du diagramme ct <.:c lu i tic, compositions montrent en effet l'ex i~tcnt·c de nmnhrcux sou~·groupcs dom plusieurs 0111 des compositions trop d1 fl ércmcs pour qu· un puisse raisonnahlemcnt kur suppo:.er des origine!> <.:\lmmunes. D'autres sous-groupes. le~ plus nombreux. rréscmcnt au contraire des rcsscmhlanccs de composition suffisamment fortes pour qu'on soit en droit de supposer avoir affaire à des prnc.luctions issues d'une même région. La localisation Cl l'étendue de celle région ne peuvent être précisées. au stade actuel des recherches. On peul toutefoi' noter que le' données géologiques p;~rai~'cm exclure le hassin oligocène de Marseille-Aix (oi• le' argiles non calcaires sont exceptionnelles l de~ région~ pouv:lnl avoir produit cc type de céramique. Sans doute faudrait-il plutol

115

rcchcr<.:hcr les centres de production des céramiques cnmmuncs grises dans l'arrière-pays rnarseill;~is oi1 un atelier de céramiques grises du Moyen-Age :1 été découvert à Mimet. Celle tlécouvcnc ne constitue toutefois qu'une indication 'ur l'une des origines envisageables. ct non une présomption de loca)i,ation. les compositions de ratelier de Mimet étant assez différentes de celles de la plupart des céramiques grises é!Udiécs. Pour les céramiques communes grises de l' Antiquit~ tardive. les problèmes de localisation ne som <.Jonc qu' i\ peine ébauchés.

Céramiques grises de table DS.P. Pour l'éwtlc de~ DS.P. on a également complété le

prcmicr échantillonnage utilisé ; tl compone 11 pré~enl

quarante-deux exemplaires en provcnanœ d.: Marseille. Saim-Biaisc. Arles. Apt. Gardanne. Peypin (les Pégoulièrcs Cl Valuonnc). Saint-Jcan-dc-Garguier. On a de plus effectué la classifkatiun de ~,;,·s cxemrlai rc' séparément. afin de ~c trouver dans tlc meilleure~ contliuons. La méthode employée ct le~ wn~tilllants chimiques pns en compte sont les même' que précédemment.

Le tliagrammc ohtcnu (fig. X). montre l'existence de plusieurs groupe:. Cl suus-groupcs. marqués A. B 1 ct B2. Cl. C2 ct C~. D. E. ainsi que de nombreux exemplaires iso16. l.a prownam:c des exemplaires é!Udiés est indiquée par un c;. tllrc. tk 1 il X. (tlolllla signification diffère de celle de ces mémcs chiflr.:' :.ur le~ Jeu~. diagramme:. précédents).

Le groupe A dont cinq exemplaires ~ur sept rrovicnncnl tl' Apl. ct <.leux de Gardanne. paraît hien conlïrmer l'existence d'un groupe régional de DS.P. ayant des <.:aractéristiques de composition originales. avec notamment des valeurs t'levées du fer. du strontium cl du zin<.:. ct de~ cara<.:témtlques typologiques particulière~. L ·exemplaire trouvé à Gardanne (NMA 342) sc nlttache hien par sc' eamctèrcs typologtques aux n" ~40 ct 34 1. Leur forme est idcmiquc ct très pani<.:ulièrc (fig. 4 n" l3-14).

Les deux groupes n 1 Cl B2 0111 des l'Oillpnsitions qui ne tlilTèrcnt guC:·rc que par leurs pourcentages de calcium. cl par les modilïcations entraînées par ces éran~. On peul donc <.:nnsitlércr que leur appartenance il un même ensemble B e'l hautement prohahk. On notera de plu ~ que cet ensemble R ne comprendrait que tlcs exemplaire:. tlc Marseille cl de Saint-Blaise. C'est une particularité qu'il panagc av<.:<.: le groupc E (où ligure toutcfni~ un exemplaire <.J'Arles). L'origine mar:.cillaisc de ces groupes semble assez évidente dans la mesure où ils <.:orrcspondcnl aux deux variétés d'argile (moyennement calcaire pour l'cnscmhle B ct fortement calcaire pour le groupe El qui ont été utilisées à différentes époques pour la fabrication des céramiques danl> la région de Marseille. Les cara<.:téristiquc' typologiques ct stylistiques des cxcmrlaircs concernés acccréditcm également l'Clic hy~Jothèsc. Cependant si. d'après leur décoration. les deux groupe~ su111 h1cn homogènes. aucun poinçon· situés parmi les plus frt'qucmmcm utilisés . ne sc retrouve il la fois <.lans les deux groupes.

Les trois groupe~ C 1. C2 Cl C.~ o111 en commun des valeurs élevées du ti1 ... 1c cl de faihlc' "alcur:. du strontium. On peul donc wn,itlércr qu ïb doivent trè' probahlcrncnl faire partie d'un même cnsemhk C. <.l'autant plus que sur les six exemplaires qui <.:nnstilucraicnt cet enscmhlc. <.:inq ont une même provenance. Il s'agit du sile des Pégoulières à

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Pcyp1n. kquel iiVili t é té interprété au moment de sa

découverte comme un s 11c d'atelier. En l"état actuel de no~ conn;us~ancc~ le~ analyses ne pcnncucnt pas de trancher ~u r cc poim. h1cn que les caractt'n~tU(UC~ paniculières de~ compo,ition~ de 1" ensemble (' plaideraient en fa, ·eur de la

productinn d\111 atelier inconnu. différent de ceux qui l·orrc~pondcnt aux autre~ groupes lk ,·wnposition. Mais œla n'nnplique pa~ que le ~ite de~ Pégoulièrcs soit cet atelier. Cc )>Crait pourtant une hypothèse qu'on retiendrait en priorité si le)> cxcmpl:urc~ de~ Pégoulière~ ne présentaient un type d'altération qui C)>l fréque rH parmi les productions de

Mar~cilk. ct qui e~t dû à l"util isation d'cau de mer pour la préparation de la p:itc céramique. Comme hon nombre d\~xcrnplairc~ de l 'en~cmhk (' présentent cc type tr .11tération. il faudrait Mlpposer. pour maintenir l"hypothèse d\me origi ne locale. ~oi t qu'une cau salée ait pu ê trl' employée. soi t qu ' une argik contenant un peu de sel ai t cx i~tt' localement. cc~ hypnthèses supplémentaires ne pcuwnt être écartées a priori. mai' elle~ exigeraient pour le moins \lUe des vérirïcations sur k terrain soient entreprises. D'autillll plus que le~ compositions de l"enscmhlc C sont. de

tous les groupes considéré' ici. celles qui sont les p lus proches des <.:ompo,itiuns de Marseille.

Le )!rnupc [) ~emhle poser moin~ de problèmes que

J'cnscmbk C. compte tenu de ses <.:ara<.:téristiques de <.:ompn!.itiun marquée,. avec de faibles valeurs du magné~ium ct du manganès,· . Bien que la dispersion de ~ô c:ompo~itinn~ so11 parti<.:ulièrcrncnt t'levée. on a trh <.:enainemcnt affaire ia la produ,·tion d'un atelier inconnu. On

aurait év1dcmmcn1 tendance :a k placer ilUX e1wirons de Gardanne. pui~quc :.cpt ùe~ huit cxemplain:s du groupe provknnent ùc cc ~lie. Mai' l'hypnthès<.: demanderait à être <.:nnlirm\Sc par des n::<.:hcr<.:hc~ sur les formations argileuses locale,. Elle semble en tout <.:as s'aç,·orùer avec les

observation~ typologiques cl stylistiques effectuées sur cc matérie l.

llihlingruphic : AKI:l(l(i\1'. li\ 1. Kll i\TIB· IIO UJIIIAR tN .l cl al . - Fo~ui lks uc· lk h<tr ltlid 11177- I'JXO. llullclnl cl' i\r"h~llh>gi~ M:trc><.·:tull· . XIV. l'IX 1 - I 'JX~ l pt~ul. 1 1)X~ 1

IIARi\t>EZ Ill · No~u vcllcs l'o~uill~' ~ r'l''" "· la mao~uu tics fre.<qucs c•l k> """'' la huH I:ml l.oh)Ca . IX. 11)1\l.p 1 ~5·121>

BONI FA Y tM 1. ~~~ ~oll:tl>coral><>ll aw~ l · l' I'El.t .ETlER [l<ll.tr la ,..;r;Jm><tuc l'OUHliUik' gn\C . l ~h.tllh.'n" d' ~\'oluuon dt.'' ù!ratniC(ll-.!~ der Antl«.JUÎC~ tardl\'l'

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l>EMI,\NS t>'ARC HIMilA UI> t(; l cl al. - L'Oppidum de Saint-Blaise h:ummunc tJc S:uni· Mttrc·k s- K.:mp:•rt.s. ll.-du·Rh t l:l réoccup:uion au_x Vc­VIk )!.Î\:ch.·,) J ' npr~s k $ fllUillcs r~ccrHC!' (avec nc'ltamnh.'lll la JlJrtidpation d( O. HJY 1""" l'~llluc du vcrrc. l -l' I'EL.LETIEK. Y ct l . RlGOIR cl L. V/\J .I .AUKI puur l 'é tude <k~ Cl~ramiqucs ) . Onc:umcnts d'Arch~t\lug1 c Fran~a"c I•J'J.I.

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d' An:h~nlo~tl' tlu V:ut,,:lu~l' JtJ*JU, 71 p cNoHccs d'archéHiogie vaudusiciUlc, 1)

I'EI.l.ETIER tl -l' ). PC ><IllET tM 1 • Saiou ·l'icrrc 1 . .:nmmu11C ti'Eyguièrcs. KapJ"'" tic f11u1tlcs I<J111 . Scrvocc R~~u-.al uc I'Archét•lu~o~. i\u-cn-l'r.wcncc l'J'JI. S7 p

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l't.U.I!t lkR Il · l' 1<'1 Vi\t.l.IIURI tl. ) • Mimcl ttluudlCs-du-RIM·,,>cl . à 13 r..·.-l>crclk: tl ·un :uclJ<•I l>c«Ju Archc.'ulo•~'c du Miui M~.Jié\'at. 3 par:li1rc 19'.12· I<J<II

l'l('ON 1M 1 • lnrro~lucliun ~ l'~lll<lc 1cchruquc des c~ranuqucs M~1tlc1<'' de l.c1<•1x. t>iann. 1'17'. 119p. 1Ccourc <k rcd,..,rchcs sur f..:~ ICChfHt ( lh.'~ ~r~\.'tl•(ÜIU:'IIUC~)

Rl<iOIR Il 1 • I .e~ Si!!itlécs palo1oochrérknn~s gris.-s cl orangées. CO:~llia . XXVI. I%K. l' 1%·1 .1~

RIGOIR (J ~~ Y ) - Le~ 1)\tn\t.tl'S·Jc~-:~igillécs palér~o~:hr~t knni.!S en Espagne Revue• d' t:amlcs l .1~urcs . 1 1J7l. p .. \J .I)X.

J<l(iOIH t Y .:1 J) · D~rl\'l~l.!~ -ti"·!H•Î!!Î ll ~..:~ p:1. l"~odué'tknnes pn1v-.·n\·aks 1 I>S l'l' 1. C:11nlu~uc ok' lc•nnc.< ( . N R.S .. (. R.1\ .. I'JK5.

l'Ill RIOT tJ 1 · I.e.·' :\ichcr; ouc'thc'v:mx de J•llcrie gnsc ~u U1è)!c <1 d:ms le na~· Kh\,uc ~hiiMUI .. ~..:, SCICII..:'\.'S de I' H tl11Ul1\.', 191<6. 146 , ... (l>ocumcnts tl't\rth~ulul! ll..' Fr:uu;:usc ,. .. 7)

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I.S.B.N.: 9981-109-00-2