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universitaire universitaire l’Action LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE N°227 juin 2003 2 Euros l’Action L’action universitaire - page 1 UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - + 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33 Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 51358 - dépôt légal deuxième trimestre 2003 La marque de l’extrème gauche Menaces sur le service public de l’éducation ! ujourd’hui, sincèrement, qui menace le plus l’avenir et la qualité du service public de l’éduca- tion : Luc Ferry ou les syndicats d’en- seignants ? Après ces jours de manifesta- tions, essayons de voir au-delà des apparen- ces la signifi- cation vérita- ble des dis- cours et des comporte- ments des représentants syndicaux du corps enseignant. Décentralisation : les syndicalis- tes prétendent que la décentralisation conduit nécessairement à la privatisa- tion de l’éducation nationale. C’est faux : les personnels non enseignants du secondaire vont être transférés aux collectivités locales. Ils deviendront fonctionnaires territoriaux, tout en conservant tous les avantages de leur statut actuel. Leur gestion sera assurée ainsi au plus près du terrain. Aujourd’hui, dans les écoles déjà, de nombreux agents non enseignants (agents de cantine, d’entretien, d’ac- cueil) sont employés par les commu- nes, et personne ne s’en émeut… Personne n’y voit une privatisation de l’école. Réforme des retraites : les syn- dicalistes prétendent qu’avec la réfor- me des retraites des fonctionnaires, le gouverne- ment va faire travailler les enseignants jusqu’à 67 ou 69 ans. C’est faux : même ceux qui ont commencé à travailler plus tardivement, à cause d’é- tudes longues, pourront partir avec une pension à taux plein au plus tard à 65 ans. Et n’oublions pas que les années à l’IUFM comptent pour la retraite des enseignants… On le voit donc, l’action principale des syndicats enseignants, réside dans la désinformation généralisée et pro- fessionnelle de l’opinion. Mais il y a plus grave : ils menacent les principes mêmes du service public de l’éduca- tion ! Les juristes connaissent bien ces grands principes qui régissent le service public et en particulier l’éco- le:: la continuité, l’adaptation, la neutralité et l’égalité. Tous ces princi- pes, sans exception, sont en ce moment quotidiennement bafoués A Par Philippe Perez Le masque est rapidement tombé. Le mouvement dit « social » s’est très vite révélé n’être qu’un mouve- ment politicien et revanchard. En effet, les mots d’ordre des manifes- tations dénonçant tout à la fois les projets Fillon et Ferry, la mondiali- sation, les lois « Sarkozy », ou des prétendues fermetures d’Universités, n’avaient qu’un seul objectif, provoquer et instrumenta- liser l’inquiétude des français à des fins « révolutionnaires ». Tout dans ces grèves - les autoda- fés, les appels au boycott des exa- mens, les violences contre les for- ces de l’ordre, la désinformation et la calomnie - portait la marque de l’extrême gauche. C’est en effet elle qui, après avoir débordé les centra- les syndicales, était à la manoeuvre, exhortant à la grève préventive, à la dégradation de salles de classes, et autres actions « coup de poing ». Mais pour une fois les français se sont opposés au retour de ces nos- talgiques du « grand soir ». Des contre-manifestations se sont orga- nisées un peu partout en France, et des collectifs, comme Stop la Grève, se sont créés (cf. la dernière page). Toutes ces actions auront permis d’encourager le gouvernement et de l’inciter à rester ferme, ce qu’il a fait.

Action universitaire - juin 2003

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AU 227

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Page 1: Action universitaire - juin 2003

universitaireuniversitairel’Action

❚ LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE ❚ N°227 ❚ juin 2003 ❚ 2 Euros ❚

l’Action

L’action universitaire - page 1

UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - + 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 51358 - dépôt légal deuxième trimestre 2003

La marque de l’extrème gauche

❚ Menaces sur le service publicde l’éducation !

ujourd’hui, sincèrement, quimenace le plus l’avenir et la

qualité du service public de l’éduca-tion : Luc Ferry ou les syndicats d’en-seignants ?

Après cesjours dem a n i f e s t a -t i o n s ,essayons devoir au-delàdes apparen-ces la signifi-cation vérita-ble des dis-cours et desc o m p o r t e -ments des représentants syndicaux ducorps enseignant.

Décentralisation : les syndicalis-tes prétendent que la décentralisationconduit nécessairement à la privatisa-tion de l’éducation nationale. C’estfaux : les personnels non enseignantsdu secondaire vont être transférés auxcollectivités locales. Ils deviendrontfonctionnaires territoriaux, tout enconservant tous les avantages de leurstatut actuel. Leur gestion sera assuréeainsi au plus près du terrain.Aujourd’hui, dans les écoles déjà, denombreux agents non enseignants(agents de cantine, d’entretien, d’ac-cueil) sont employés par les commu-nes, et personne ne s’en émeut…

Personne n’y voit une privatisation del’école.

Réforme des retraites : les syn-dicalistes prétendent qu’avec la réfor-me des retraites des fonctionnaires, le

g o u v e r n e -ment va fairetravailler lesenseignantsjusqu’à 67 ou69 ans. C’estfaux : mêmeceux qui ontcommencé àtravailler plustardivement,à cause d’é-

tudes longues, pourront partir avecune pension à taux plein au plus tardà 65 ans. Et n’oublions pas que lesannées à l’IUFM comptent pour laretraite des enseignants…

On le voit donc, l’action principaledes syndicats enseignants, réside dansla désinformation généralisée et pro-fessionnelle de l’opinion. Mais il y aplus grave : ils menacent les principesmêmes du service public de l’éduca-tion ! Les juristes connaissent biences grands principes qui régissent leservice public et en particulier l’éco-le:: la continuité, l’adaptation, laneutralité et l’égalité. Tous ces princi-pes, sans exception, sont en cemoment quotidiennement bafoués

APar Philippe Perez Le masque est rapidement tombé.

Le mouvement dit « social » s’esttrès vite révélé n’être qu’un mouve-ment politicien et revanchard. Eneffet, les mots d’ordre des manifes-tations dénonçant tout à la fois lesprojets Fillon et Ferry, la mondiali-sation, les lois « Sarkozy », ou desprétendues fermeturesd’Universités, n’avaient qu’un seulobjectif, provoquer et instrumenta-liser l’inquiétude des français à desfins « révolutionnaires ».

Tout dans ces grèves - les autoda-fés, les appels au boycott des exa-mens, les violences contre les for-ces de l’ordre, la désinformation etla calomnie - portait la marque del’extrême gauche. C’est en effet ellequi, après avoir débordé les centra-les syndicales, était à la manoeuvre,exhortant à la grève préventive, à ladégradation de salles de classes, etautres actions « coup de poing ».

Mais pour une fois les français sesont opposés au retour de ces nos-talgiques du « grand soir ». Descontre-manifestations se sont orga-nisées un peu partout en France, etdes collectifs, comme Stop la Grève,se sont créés (cf. la dernière page).Toutes ces actions auront permisd’encourager le gouvernement et del’inciter à rester ferme, ce qu’il afait.

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page 2 - L’action universitaire

par une partie des enseignants eux-mêmes.

La continuité du service public sco-laire est mise en péril par lagréviculture permanente enra-cinée dans les habitudes del’éducation dite nationale. Ledroit de grève peut bienentendu être exercé par lesenseignants, mais désormais,même l’accueil des enfants àl’école n’est plus assuré lesjours de grève.

L’adaptation du servicepublic, c’est d’être toujoursen capacité d’évoluer pourremplir au mieux ses objec-tifs. En l’occurrence, la décen-tralisation des personnels nonenseignants, pour unemeilleure gestion et un enga-gement des collectivités,devrait au bout du compteoffrir de meilleures conditionsde vie et d’études pour lesélèves, les collégiens et leslycéens.

Montée du communautarisme :La laïcité est aujourd’hui reve-nue à la mode, mais elle n’esten réalité que la composantereligieuse d’un principe pluslarge, celui de la neutralité. Ils’agit bien, au-delà de la neu-tralité religieuse, de la neutra-lité politique et idéologiquedu contenu des enseigne-ments et des personnelsenseignants. En effet, par leurposition d’autorité envers dejeunes consciences plusinfluençables, les enseignantsseraient en mesure d’imposerleurs convictions religieusesou politiques, d’où cette obli-gation de stricte neutralité.

Que penser alors des ensei-gnants qui expliquent aux élè-ves et à leurs parents que « le gouver-nement casse l’école publique », que« Raffarin et Ferry veulent privatiserl’école » et autres inepties et menson-ges ? Est-ce bien là respecter cetteobligation impérative de neutralité

politique et de réserve envers ses élè-ves ? C’est bien de refuser l’islamisa-tion des écoles françaises, ce seraitaussi très bien si on respectait la neu-

tralité politique.

Enfin l’égalité, qui signifie l’égalité detraitement entre les usagers du servi-ce, c’est-à-dire les élèves, les candi-dats aux concours et aux examens. A

condition de pouvoir passer les exa-mens malgré les grèves professo-rales... Ici, on vous permettra de sui-vre normalement les épreuves de

votre baccalauréat ou de votreBTS, mais là on vous enempêchera, au nom de la soi-disant défense du servicepublic. Des piquets de grèveont bloqué l’accès de certai-nes salles d’examens. Quelleirresponsabilité que celle deces enseignants qui entraventle déroulement normal desexamens, prenant le risqueimmense de mettre en dangerl’avenir scolaire et profession-nel de nombreux lycéens !

Comment, à la suite d’un telcomportement, peut-on faireconfiance à ceux qui préten-dent défendre la qualité duservice public ? Est-ce un ser-vice public de qualité, celuiqui est en grève un jour parmois et prive les élèves descours qui leur sont nécessai-res ? Est-ce un service publicde l’éducation de qualité,celui qui préfère empêcher lesexamens pour pouvoir mani-fester ? Comment avoirconfiance en ces enseignantsqui peuvent, sans scrupules,empêcher nos enfants de pas-ser et de réussir leurs exa-mens ?

S’il y a bien une crise de l’é-cole, elle est aussi largementcelle de la mentalité de cesenseignants. Attention à ceque, par les attitudes jus-qu’au-boutistes de certainsd’entre eux, les enseignantsne perdent pas leur autoritémorale auprès des élèves etde leurs parents, et leur créditdans l’opinion des Français !Les Français sont compréhen-sifs, mais ils ne tolèreraient

pas que l’avenir de leurs enfants soitmenacé par des revendications cor-poratistes : la vraie menace qui pèsedorénavant sur l’école, elle vient del’irresponsabilité des syndicatsenseignants.

Avignon

Après avoir été fermée par le Président de l’Universitésous la pression des grévistes, l’Université d’Avignon a étérouverte par l’UNI et le collectif des étudiants contre leboycott des examens. Les chaînes qui cadenassaient l’en-trée de l’Université ont été brisées devant la presse.

Paris 1- Tolbiac

Alors que les partiels étaient régulièrement interrompuspar des nervis d’extrême gauche, l’UNI a lancé avec suc-cès une pétition contre le boycott des examens, ce qui anotamment permis à des étudiants non grévistes d’êtrereçus par le vice-président de Panthéon Sorbonne.

Perpignan

Après avoir été empêchés de passer leurs examens entemps et en heure, certains étudiants, pénalisés pour leursinscriptions futures, ont décidé de porter plainte contreles professeurs qui appelaient ouvertement au boycott deleurs examens.

Toulouse

Le Président de Toulouse-Le Mirail, Rémy Pech, a propo-sé d’organiser des sessions d’examens « spéciales étu-diants grévistes », l’UNI Toulouse a dénoncé, dans la pres-se, cette proposition irresponsable et injuste qui nie leprincipe d’égalité devant l’examen. Affaire à suivre..

Nancy

Le conseil d’administration de Nancy 2, a rejeté le boycottdes examens. L’action de l’UNI dans les AG précédent leconseil et au sein du conseil a été déterminante puisqu’el-le a permis de faire entendre la voix de la majorité desétudiants non-grévistes.

Le Havre

Une motion déposée lors du conseil d’administra-tion du 12 juin 2003 visant à octroyer une sessionde rattrapage supplémentaire pour les étudiantsgrévistes a été rejetée suite au travail des élus del ’UNI .

Face au boycott des examens

L’UNI réagit

Page 3: Action universitaire - juin 2003

❚ A Lille, la République boitla tasse !

Agenda du bureaunational

2 juin : Audition au ministère del'éducation nationale concernantle projet de loi sur l'autonomiedes universités.

4 juin : Réunion en formationplénière de la CommissionArmées Jeunesse.

5 juin : Conseil Supérieur del'Education.

11-13 juin : Réunion du CNESERen formation spéciale sur l'habili-tation des diplômes universitai-res.

12 juin : Conseil d'administrationde l'Office du TourismeUniversitaire.

16 juin : CNESER

21-22 juin : Présentation du biland’activité du Conseil National dela Jeunesse

23 juin : CNESER (habilitations)

25 juin : Comité LICENCE

26 juin : Conseil Supérieur de l’É-ducation (CSE) en présencede Luc Ferry et de Xavier Darcos

26 juin : Comité MASTER

26-28 juin : Policy days de l’EDS àNicosie (Chypre)

@L’actualité universitairesur internet :

www.uni.asso.fr

page 3 - L’action universitaire

A Lille, c’est une nouvelle étapedans l’escalade communautariste,dont est victime notre pays, qui aété franchie. En effet, avec la béné-diction de la mairie de Lille, unepiscine municipale réserve, depuisdeux ans, des cré-neaux horaires auxseules femmes.Durant ces plageshoraires, même lepersonnel d’enca-drement masculinest exclu et pourcompléter le tableau,les baies vitrées dela piscine sont à cette occasionbâchées pour éviter les « regardsconcupiscents ».

Cette réglementation pourrait

presque faire sourire si elle n’étaitpas légitimée par Martine Aubry,maire de Lille, comme un moyende « faire en sorte que les servicespublics donnent à chacun la mêmechance » (déclaration faite au

congrès de Dijon).Cette volonté mani-feste d’adapter leservice public à cer-taines règles com-munautaires sous lapression, notam-ment, d’organisa-tions islamistes estcontraire aux princi-

pes républicains de laïcité maisaussi d’équité. La multiplication dece type de pratiques conduitinexorablement à un éclatement dela Nation française.

Depuis plusieurs mois, des étu-diants islamistes multiplient lesprovocations et perturbent lescours d’arabe de l’INALCO : refusde certaines étudiantes de passerdes oraux avec des professeursmasculins, une enseignante empê-chée de faire son cours par un« étudiant » au seul motif que c’estune femme, ou bien « une fillevoilée qui refuse de répondre àson enseignant, sous prétexte quela voix féminine est impudique »(in l’express).

Face à ces incidents, le présidentdes « Langues O » a décidé deréagir et proposera à la rentrée àtous les nouveaux étudiants de

signer une charte rappelant lesprincipes et les valeurs de l’ensei-gnement supérieur Français.

Dans un communiqué de presse,l’UNI a tenu à soutenir le prési-dent de l’INALCO dans cetteentreprise car il est inadmissiblede voir certains étudiants, sousprétexte d’une pratique religieuse,refuser de passer des examens oude se soumettre aux règles com-munes. L’UNI en a profité pourrappeler que les établissementsd’enseignement public ne doiventen aucun cas devenir le théâtred’expression de l’extrémisme reli-gieux.

❚ Fondamentalisme

Tensions et provocations àl’INALCO

De quoi remettre cette campagne au goût du jour !

Page 4: Action universitaire - juin 2003

page 4 - L’action universitaire

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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❏ désire s’abonner à l’Action universitaire 38 euros (un an)❏ désire souscrire un abonnement de soutien à partir de 230 euros : . . . .

❏ désire soutenir financièrement l’UNI et verse : ❏ 300 euros ❏ 500 euros ❏ 1.000 euros ❏ . . . . . . . euros❏ déclare adhérer à l’UNI 35 euros (lycéens 5 euros, étudiants 10 euros, membre bienfaiteur 100 euros, cotisation de soutien à partir de 200 euros)

Date et signature :

8, rue de Musset75016 Paris

✆ 01.45.25.34.65fax : 01.45.25.51.33

Imprimé par nos soinsCCP 30 075 33 Y Orléans La Source

Le collectif Stop la grève, initiépar l’UNI, est né en mai dernier. Ilvise à fédérer la France réelle et àfaire entendre la voix des victimesdes grèves à répétition, face à cer-tains syndicalistes qui ne défen-dent que leur petit pré carré. C’estdans cet esprit, que Stop la grèvea décidé de relancer le débat surle service minimum, notammentgrâce à une pétition disponible sur

le site, qui a rencontré un succèstrès important. D’abord étudiant,le collectif a très vite été rejointpar de nombreux salariés.

Un logo devenu symbole

L’autocollant et les affiches Stop lagrève ont rapidement « fleuri »

dans la France entière. Lors dela contre manifestation du 15juin à Paris, les autocollants ontconnu un très grand succès, his-sant le logo de Stop la grève aurang de symbole de cette jour-née. Les médias s’en sontd’ailleurs largement fait l’écho enfaisant apparaître l’autocollant etles affiches comme illustrationdu mouvement anti-grève.

Des idées relayées

A la suite de ces actions, l’idée duservice minimum, proposition ducandidat Chirac lors des dernièresélections présidentielles, trouve deplus en plus d’échos. Les derniè-res déclarations du secrétaired’Etat aux transports, DominiqueBussereau, indiquent que laconcertation sur le service mini-mum dans les transports devraaboutir d’ici la fin 2003. LePremier ministre, Jean-PierreRaffarin, a quant à lui réaffirmé savolonté de voir naître un serviceminimum dans les transports afinque les Français ne soient pluspénalisés par les comportementsd’irresponsables. Même la propo-sition de loi du député JacquesKossowski (Hauts-de-Seine) visantà instaurer un service garanti, quiavait été quelque peu oubliée, faità nouveau parler d’elle.

Le collectif Stop la grève après cespremiers succès, restera vigilant etmobilisé au cas où la rentrée seraità nouveau perturbée par des agi-tateurs professionnels.

❚ Stop la grève

Histoire d’une réussite

universitaireLE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE

l’Action

❚ Sur internetPlus de 700 000 connexions !

Le site internet www.stoplagre-ve.com mis en ligne au début dumois de juin a connu des pointesde fréquentation très importan-tes au moment des grèves. On arelevé plus de 700 000connexions durant les trois pre-mières semaines du mois dejuin.

❚ Lu dans la presse“La manifestation anti-grèves dedimanche (15 juin 2003) a éton-né par son ampleur. Une mobili-sation qui, au-delà des choixpolitiques s’explique en grandepartie par l’impact du site webstoplagreve.com. (...) L’initiativela plus réussie aura sans douteété celle des cartes postalesélectroniques détournant desslogans de la RATP, de la Posteet des affiches de film.”01net du 18 juin 2003, journal lea-der de la presse informatique