4
universitaire universitaire l’Action LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE N°237 mai 2004 2 Euros l’Action L’action universitaire - page 1 UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - + 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33 Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 51358 - dépôt légal deuxième trimestre 2004 Mor t d’un grand Français Yves DURAND l y a des circonstances où l’on éprouve que le cours des jours auquel on s’était habitué subit une rupture. Cette sensation, ce choc brutal, je l’ai ressenti à la minute où j’ai appris qu’Yves Durand était atteint d’une maladie qui pouvait mettre ses jours en danger. Certes, nous avons longtemps conservé de l’espoir, mais une éventualité s’est imposée à nous, c’est qu’il pour- rait n’être plus ici, avec nous. Nous le savons à propos de nous- mêmes et de chacun de nous, mais généralement de façon intel- lectuelle. Tout à coup, l’éventualité devenait terriblement concrète et présente. Je me suis alors avisé, nous nous sommes tous avisés, que la présence d’Yves Durand parmi nous était beaucoup plus qu’une habitude : une évidence, une sorte de nécessité. Lui, c’était nous, et nous, c’était lui. Cette communion qui existait entre nous tient d’abord à la durée de nos relations, qui remontent à mai 1968. Les événements les plus malheureux présentent au moins un avantage, c’est qu’ils servent de révélateurs des personnalités. Nous ne nous connaissions pas antérieurement et, tout d’un coup, nous nous sommes trouvés côte à côte, sans l’ombre d’une hésitation ou d’un retardement. Avant toute espèce de raisonnement, nos fib- res les plus profondes nous avaient assigné notre place. C’est en fonction de ces réactions spon- tanées que nous nous sommes trouvés d’abord, rassemblés ensuite. Rassemblés d’abord au sein du Syndicat autonome des Facultés des lettres, puis, très vite et jusqu’à la fin, au sein de l’UNI, l’Union Nationale Inter-universi- taire. Immédiatement et tout natu- rellement, il a été des nôtres et a accepté d’être vice-président de notre mouvement. C’était sa façon à lui de s’engager, sans ostentation, I Par Jacques Rougeot Le monde universitaire est en deuil. Le recteur Yves Durand nous a quittés le 21 avril 2004, victime de la maladie la plus meurtrière aujourd’hui dans notre pays, le cancer. Pour nous, la perte est particulièrement cruelle. Nous avons en effet perdu non seulement un ami très cher, mais également le compagnon de tous les combats que nous avons menés depuis la création de notre mouvement. Grand historien, grand universitaire, grand serviteur de l’Etat, Yves Durand était avant tout un grand ser- viteur de la France, un chevalier servant de la civilisation française. Nous publions ici l’hommage rendu à Yves Durand par le professeur Jacques Rougeot lors de ses obs- èques en l’église Saint-Similien le 24 avril 2004 à Nantes. Hommage au recteur D U R AN D

Action universitaire - mai 2004

  • Upload
    uni

  • View
    80

  • Download
    4

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Action universitaire - mai 2004

universitaireuniversitairel’Action

❚ LE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE ❚ N°237 ❚ mai 2004 ❚ 2 Euros ❚

l’Action

L’action universitaire - page 1

UNI - LA DROITE UNIVERSITAIRE - 8, rue de Musset - 75016 Paris - + 01.45.25.34.65 - fax. : 01.45.25.51.33Directeur de la publication : J. Rougeot - CPPAP 51358 - dépôt légal deuxième trimestre 2004

❚ Mort d’un grand Français

Yves DURAND

l y a des circonstances oùl’on éprouve que le coursdes jours auquel on s’était

habitué subit une rupture. Cettesensation, ce choc brutal, je l’airessenti à la minute où j’ai apprisqu’Yves Durand était atteint d’unemaladie qui pouvait mettre sesjours en danger. Certes, nousavons longtemps conservé del’espoir, mais une éventualité s’estimposée à nous, c’est qu’il pour-rait n’être plus ici, avec nous.Nous le savons à propos de nous-mêmes et de chacun de nous,mais généralement de façon intel-lectuelle. Tout à coup, l’éventualitédevenait terriblement concrète et

présente. Je me suis alors avisé,nous nous sommes tous avisés,que la présence d’Yves Durandparmi nous était beaucoup plusqu’une habitude : une évidence,une sorte de nécessité. Lui, c’étaitnous, et nous, c’était lui.

Cette communion qui existaitentre nous tient d’abord à la duréede nos relations, qui remontent àmai 1968. Les événements les plusmalheureux présentent au moinsun avantage, c’est qu’ils servent derévélateurs des personnalités.Nous ne nous connaissions pasantérieurement et, tout d’un coup,nous nous sommes trouvés côte à

côte, sans l’ombre d’une hésitationou d’un retardement. Avant touteespèce de raisonnement, nos fib-res les plus profondes nousavaient assigné notre place. C’esten fonction de ces réactions spon-tanées que nous nous sommestrouvés d’abord, rassemblésensuite. Rassemblés d’abord ausein du Syndicat autonome desFacultés des lettres, puis, très viteet jusqu’à la fin, au sein de l’UNI,l’Union Nationale Inter-universi-taire. Immédiatement et tout natu-rellement, il a été des nôtres et aaccepté d’être vice-président denotre mouvement. C’était sa façonà lui de s’engager, sans ostentation,

IPar Jacques Rougeot

Le monde universitaire est en deuil. Le recteur Yves Durand nous a quittés le 21 avril 2004, victime de lamaladie la plus meurtrière aujourd’hui dans notre pays, le cancer.

Pour nous, la perte est particulièrement cruelle. Nous avons en effet perdu non seulement un ami trèscher, mais également le compagnon de tous les combats que nous avons menés depuis la création denotre mouvement.

Grand historien, grand universitaire, grand serviteur de l’Etat, Yves Durand était avant tout un grand ser-viteur de la France, un chevalier servant de la civilisation française.

Nous publions ici l’hommage rendu à Yves Durand par le professeur Jacques Rougeot lors de ses obs-èques en l’église Saint-Similien le 24 avril 2004 à Nantes.

Hommage au recteur DURAND

Page 2: Action universitaire - mai 2004

page 2 - L’action universitaire

mais publiquement, sans ambiguï-té, de façon désintéressée, sansconsidération de carrière.

Il avait d’autant plus de mérite às’engager qu’il était habité partrois vocations, toutes élevées etexigeantes : une vocation universi-taire, celle d’un historien, d’unprofesseur et d’un chercheur ; unevocation de grand serviteur del’Etat ; une vocation de défenseurd’une cause qui dépasse nos per-sonnes, nos vies, qui dépasse letemps dans lequel nous vivons.Ces vocations étaient apparem-ment rivales, parce que chacuneréclamait qu’il lui consacrât untemps considérable. Pourtant, lemiracle est qu’il ait rempli chacu-ne de ces vocations de façon émi-nente, comme s’il avait consacré àchacune la totalité de son temps. Ila pu y parvenir parce que c’étaitun travailleur infatigable et aussiparce que ces trois vocationsétaient parfaitement convergenteset se rejoignaient dans l’idée qu’ilse faisait de ce qui rend une viedigne d’être vécue. Il a pu y par-venir surtout parce que ces voca-tions faisaient toutes appel à sonsens du devoir, un devoir qu’ilidentifiait grâce à sa pénétrationd’esprit et qu’il accomplissaitgrâce à sa volonté.

A sa vocation de grand serviteurde l’Etat, couronnée par la rosettede la Légion d’honneur remise parJacques Foccart, il a consacré plu-sieurs années de sa vie à pleintemps, d’abord comme recteur,puis comme conseiller de JacquesChirac, alors premier ministre, en1986-88. Dans ce dernier poste, ila fait preuve d’une clairvoyance,d’une fermeté, d’un courage etd’un sens de l’Etat exceptionnels,vertus trop peu répandues et quilui ont valu les attaques les plusbasses et les plus acharnées. Entant que recteur, il était une sorte

de parangon de la fonction. AliceSaunier-Séïté, ministre d’élite, quenous avons eu la tristesse de per-dre il y a quelques mois, meconfiait qu’elle avait eu sous sonautorité d’excellents recteurs, maisque la place éminente qu’avaitoccupée Yves Durand n’apparte-nait qu’à lui seul.

Quant à la cause qu’il servait, il luiétait dévoué, consacré, comme unchevalier du Moyen Age. Il la défi-nissait en termes intellectuels,mais en réalité, il lui était attachéde façon passionnée, quasi char-nelle. C’était, comme pour le géné-ral de Gaulle, pour lui la défensed’une France d’inspiration et detradition chrétiennes, nourrie deculture antique, fleuron de la civi-lisation occidentale. Il nous avaitfait le grand honneur et l’amitié deconsidérer que c’est dans notremouvement, l’UNI, qu’il trouvaitl’instrument le plus approprié auservice de cette cause. Il l’a faitbénéficier de tous ses talents, ycompris de ses compétences uni-versitaires en dirigeant de la façonla plus active notre collection d’é-tudes sur des sujets de fond, en ydonnant lui-même des contribu-tions essentielles et, depuisquelques années, en animant cetterevue, “Conflits actuels”, à laquelleil a insufflé ses rigoureuses exigen-ces de qualité.

Quand je repense à ce que futnotre action commune, ce qui mefrappe, c’est qu’elle a toujours étésans aspérité. Même avec certainsde nos amis, dans des circonstan-ces délicates, nous nous deman-dons parfois comment ils vontréagir. Avec Yves Durand, nous nenous sommes jamais posés laquestion et en effet, elle ne s’estjamais posée après coup. Avec lui,les choses allaient de soi. Ni sonanalyse, ni son engagement, ni sonaction ne faisaient pour nous le

moindre doute.

On peut dire que cet universitaireéminent, reconnu par ses pairscomme une autorité, se considé-rait comme un militant. Au nomde valeurs anciennes, spirituelles,morales, civiques, c’est bien lecombat d’aujourd’hui, avec lesmoyens d’aujourd’hui qu’il menaitinlassablement. Cet homme si vis-céralement étranger à toute espècede démagogie savait trouver lesmots qui touchaient les « militantsde base » aussi bien que les plushautes personnalités. Que ce soitsous l’égide de l’UNI ou du MIL(Mouvement Initiative et Liberté,dont il faisait partie en tant quemembre du comité d’honneur), ilétait l’orateur vedette de toutesnos réunions annuelles. Il ydéployait une éloquence toute per-sonnelle, une éloquence qui semoque de l’éloquence, qui tiraitune bonne partie de son efficacitéd’un humour imperturbable etravageur.

Depuis plusieurs années, le thèmequ’il abordait le plus souvent étaitle danger qu’un islam conquérantfaisait courir à la civilisation occi-dentale chrétienne. Il traitait cesujet sans recourir aux facilités,aux édulcorations ou aux lâchetésde la langue de bois. C’est dans cemême esprit que nous rappelonsce qui fut l’une des préoccupa-tions majeures de la fin de sa vie.

Jusqu’au bout, Yves Durand a tenuune place éminente dans toutesnos activités. A son instigation etsous son autorité se réunissait ungroupe d’universitaires et autrespersonnalités préoccupés par lesaspects inquiétants de la situationactuelle. Il se réunit encore pourpoursuivre l’œuvre entreprise.Nous avions été intrigués quand,l’an dernier, il nous avait dit qu’ilserait peut-être amené à ne plus

Page 3: Action universitaire - mai 2004

page 3 - L’action universitaire

pouvoir le présider. Nous avons comprisensuite ce que cachait cette discrétion. Sesderniers mois ont été à l’image de sa vie :spirituellement, il se rattachait au grandcourant du stoïcisme chrétien, l’une desexpressions les plus riches de la civilisa-tion française.

Mon cher Yves, je me tourne maintenantvers toi. Je te dis « tu » pour la premièrefois. Pardonne-moi d’avoir prononcé biendes paroles banales, mais tu sais bien queles sentiments les plus vrais se coulenttrop facilement dans des moules convenus.Je vais ajouter une banalité en disant que,sans te remplacer évidemment, nous conti-nuerons à faire vivre ton exemple.

Ton indulgence me pardonnera sans doutemes banalités, mais ta pudeur ne me per-mettrait certainement pas des déborde-ments sentimentaux. Nous n’avons jamaisparlé entre nous de sentiments (ce n’étaitpas ton style, ni d’ailleurs le nôtre). Nousnous contentions de les éprouver.

Nous savons quel compagnon d’armesprestigieux et efficace nous avons perdu,de quel serviteur, de quel chevalier servantla France est désormais privée. Mais ce quidomine aujourd’hui, c’est le chagrin d’a-voir perdu un ami.

Je voudrais enfin corriger une expressionque j’ai employée précédemment. Lorsquej’ai dit : « Lui c’était nous, nous c’était lui», j’ai commis une erreur de temps. Ce quiest vrai, c’est que toi c’est nous, nous c’esttoi, puisque, toi comme nous, nous som-mes bien persuadés que nous ne disparais-sons pas dans le néant.

Je te dis adieu, c’est-à-dire « à Dieu » etaussi (dernière banalité) au revoir, puisque,en somme, tu ne fais que nous précéder

BIOGRAPHIE D’YVES DURANDExtrait de la notice du Who’s Who

DURAND Yves, René, Universitaire. Né le 14 avril 1932 àReims (Marne).

Diplômes : Agrégé d’histoire, Docteur ès lettres.

Carrière : Professeur agrégé au lycée de Meaux (1958-59),au Prytanée national militaire de la Flèche, Assistant (1962),Maître-assistant à la Sorbonne (1966-67), Chargé d’ensei-gnement d’histoire moderne et contemporaine à la Facultédes lettres et sciences humaines de Nantes (1969) puisMaître de conférences, Professeur titulaire d’histoire àl’Université de Nantes (1971), Vice-président del’Université de Nantes (1976), Directeur de l’unité d’ensei-gnement et de recherche (UER) des sciences historiques etdu Centre de recherches sur l’histoire de la FranceAtlantique (Nantes) (1973-77), Recteur de l’Académie deRouen (1977-79), d’Aix-Marseille (1979-81), Professeurd’histoire moderne à Paris IV-Sorbonne (1986), Professeurémérite (1997), Conseiller pour l’Education et la Recherchede Jacques Chirac, premier ministre (1986-88), Membre dela Société d’histoire moderne, de la Société d’études duXVIIe siècle, de la Société d’études du XVIIIe siècle, de laCommission des Monumenta Europae Historica.

Œuvres : Cahiers de doléances des paroisses du bailliagede Troyes pour les Etats Généraux de 1614 (1966), lesFermiers Généraux au XVIIIe siècle (1971, rééd. 1996), lesRépubliques au temps des monarchies (1973), la Maison deDurfort à l’époque moderne (1975), Finance et mécénat, lesFermiers généraux au XVIIIe siècle (1976), Vivre au paysau XVIIIe siècle (1984), Histoire du diocèse de Nantes(1985), les Solidarités dans les sociétés humaines (1987), laSociété française au XVIIIe siècle (1992), Un couvent dansla ville, les grandes carmes de Nantes (1997), collabore àProblèmes de stratification sociale (1965), Pionniers etcolons en Amérique du Nord (1974), la Bataille del’Encyclopédie (1973), Histoire de Nantes (1977), Histoiregénérale de l’Europe (1980), l’Ordre du monde. Idéal poli-tique et valeurs sociales en France, du XVIe au XVIIIe siè-cle (2001).

Décorations : Officier de la Légion d’honneur, Chevalierde l’ordre national du Mérite, Officier des Palmes acadé-miques.

Distinctions : Prix de l’Académie française (1972 et1976).

Page 4: Action universitaire - mai 2004

page 4 - L’action universitaire

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Code Postal : . . . . . . . . . . Ville : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Tél. : . . . . . . . . . .

Profession : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Etablissement : . . . . . . . . . . . . . . . . . .

❏ désire s’abonner à l’Action universitaire 38 euros (un an)❏ désire souscrire un abonnement de soutien à partir de 230 euros : . . . .

❏ désire soutenir financièrement l’UNI et verse : ❏ 300 euros ❏ 500 euros ❏ 1.000 euros ❏ . . . . . . . euros❏ déclare adhérer à l’UNI 35 euros (lycéens 5 euros, étudiants 10 euros, membre bienfaiteur 100 euros, cotisation de soutien à partir de 200 euros)

Date et signature :

8, rue de Musset75016 Paris

✆ 01.45.25.34.65fax : 01.45.25.51.33

Imprimé par nos soinsCCP 30 075 33 Y Orléans La Source

universitaireLE JOURNAL DE L’UNION NATIONALE INTER-UNIVERSITAIRE

l’Action

Le dépouillement des élections desreprésentants étudiants au Conseild’administration du CNOUS, quis’est déroulé jeudi 27 mai 2004,confirme les bons résultats engran-gés par l’UNI à l’occasion des der-nières élections au CROUS.

Ces résultats illustrent, une nou-velle fois, la tendance à la bipolari-sation du monde étudiant. Eneffet, l’UNI conforte son siège etprogresse même légèrement enpourcentage. Quant à l’UNEF, elleretrouve le siège perdu en 2002,tout en restant en deçà des résul-tats qu’elle obtenait en 2000.

La Fage est la grandeperdante du scrutin

La FAGE est la seule et la grandeperdante de ce scrutin. Elle perdun siège et plus de 28 % des voix.Elle paie ainsi son suivisme mou-tonnier qui l’a conduit à n’être que

la pâle copie de la gauche étudian-te. Il faut croire que certains élusauront préféré l’original à la copie.

Election au conseil d’administration du CNOUS

L’UNI confirme ses bons résultats

Liste Pourcentage devotants 2002

Pourcentage devotants 2004

Nombre desiège obtenusen 2002

Nombre desiège obtenusen 2004

UNI 17,93 % 18,13 % 1 1

UNEF 40,20 % 47,8 % 4 5

FAGE 25,54 % 18,68 % 2 1

PDE 10,86 % 11,5 % 1 1

Le bureau national de l’UNIreçu par François Fillon

Cette rencontre a permis de faireun tour d’horizon de la situationde l’enseignement supérieur. L’UNIa ainsi rappelé au ministre lesprincipaux thèmes de préoccupa-tions étudiantes au premier rangdesquels leur avenir professionnel.

L’UNI se réjouit, par ailleurs, d’a-voir été entendu par le ministrequant au rôle central que doitjouer l’égalité des chances au seindu projet universitaire français. Aumoment où ce principe est tout àla fois menacé par les tenants ducommunautarisme et les apôtresde la discrimination positive, leministre a réaffirmé son opposi-tion à un modèle de société quitrouverait son fondement dansune politique discriminatoireaboutissant, sur le modèle améri-cain, à des quotas.

@L’actualité universitairesur internet :

www.uni.asso.fr