ACTIONS - Nigerdiasporanigerdiaspora.net/journaux/echos_zinder_03_09.pdf · et atteindre les OMD d’ici 2015, il conviendra de ... en leur assurant des conditions de vie descente

ECHOS DE ZINDER MARS 2009 1

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POLITIQUE/ELECTIONSPRESIDENCIELLES 3ème MANDAT

Une sensibilisation accrue

MAHAMADOU ABOUBACAR dit DanBubaï Président du Comité National

de Soutien

COOPERATION/CUZ VAL DE MARNEDes chantiers en cours

ABOUBACAR SOULEYMANECoordonnateur du projet eau-assainis-

sement

Développement économique et socialCOMMUNE 4

Un plan de développementcommunal ambitieux

RABIOU ABDOUMaire de la Commune 4 de Zinder

Son Excellence TANDJA Mamadou Président de la République

M. LAWALI HamaMaire de la Commune 3

de Zinder

M. ALI HabouPrésident du Syndicat destransporteurs voyageurs

de Zinder

Hadjia LEILA Yandakaépouse du Gouverneur de Zinder

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«Tous les changemenTs, même les plus souhaiTés, onT leur mélancolie»LES ECHOS DE ZINDERLES ECHOS DE ZINDERLES ECHOS DE ZINDERLES ECHOS DE ZINDERLES ECHOS DE ZINDER

2 ECHOS DE ZINDER MARS 2009

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Les fontainiers, les élus locaux et nous

La Communauté urbaine de Zinder dispose de 339 bor-nes fontaines parmi lesquelles le département du Val deMarne (France) se propose d’aménager 120 bornes quiseront dotées de super structures.Ces bornes, même si elles sont exploitées par des parti-culiers restent et demeurent des biens de l’Etat.Mais, aujourd’hui, force est de constater que les fontai-niers dans leur majorité font fi de cette réglementationcar lorsqu’ils viennent à s’absenter pour quelques temps,la borne fontaine reste très souvent fermée comme si lagestion de ces points d’eau leur confère tous les droits,y compris celui de priver des milliers d’habitants deZinder surtout des quartiers périphériques l’accès à l’eaude consommation.Ils le font comme quatre, sans être inquiétés, outre me-sure. Les élus locaux, notamment les Maires qui ont étéinvestis pour conduire les actions de développement àl’échelle communale se taisent devant cette situationscandaleuse, en observant, impunis, le comportementdésinvolte de certains fontainiers cupides et en mal desavoir vivre.Autre fait important : la Communauté Urbaine n’estpas bien fournie non seulement en bornes fontainessuffisantes encore moins en branchements particuliers.On dénombre au total, en 2006, 6428 branchements in-dividuels pour une population de près de 500.000 habi-tants dans la Communauté Urbaine de Zinder.La population de Zinder, est somme toute, desservie eneau de consommation, même si par ailleurs la produc-tion journalière répond largement à ses besoins.Chose paradoxale, dans le même ordre d’idées, a-t-onrelevé, c’est le pauvre habitant de la ville qui achète tousles jours l’eau très cher offrant ainsi l’occasion auxfontainiers et à la SEEN de réaliser des recettes astro-nomiques.Or dans la logique des choses, c’est le riche qui doit payerl’eau cher.Ceux qui disposent des branchements particuliers nepaient que 2000F ou tout au plus 5000F par mois. Pen-dant ce temps, le pauvre est tenu de payer au moins ledouble de cette consommation par mois sinon plus lors-qu’il possède quelques têtes de petits ruminants.La population qui bénéficie des branchements d’eau enmilieu urbain notamment à Gouré, Magaria, Matamèye,Mirriah, Tanout et Zinder est de 22,66 pour cent à encroire Adédé Ibrahim, représentant de la Direction Ré-gionale de l’Hydraulique à la Communauté Urbaine deZinder qui indique par ailleurs que Zinder n’est pasencore une ville moderne du fait de l’absence des espa-ces verts, des piscines et des HLM car la production eneau actuelle est surtout destinée vers la consommationdes populations.En effet, la deuxième Ville du Niger ne dispose que d’uneseule piscine.Par ailleurs, les clients de la SEEN ne cachent plus leurcolère devant le laxisme de cette société qui ne s’empressepas de satisfaire leurs doléances en multipliant à grandeéchelle les branchements particuliers.Lorsqu’il vous arrive de payer les prestations de laSEEN, vous êtes aussi tenu de soudoyer ses agents deterrain pour assister à l’effectivité des travaux de bran-chement. Dans le cas contraire, vous allez attendre long-temps, s’il vous plaît. Les cas sont légion. Cette situa-tion, faut-il le préciser, est proprement indécente.Pour installer une nouvelle borne fontaine, le client esttenu de déposer une demande à la SEEN qui à son tourl’expédie auprès de la SPEN à Niamey pour examen. Aussi, si vous désirez un branchement particulier au-delà de 20 m, vous êtes également tenu de formuler unedemande à la SPEN et attendre sa bonne humeur poursa réalisation.A cette allure, peut-on s’acheminer vers l’atteinte desObjectifs du Millénaire pour le Développement ?Pour satisfaire grandement les besoins des populationset atteindre les OMD d’ici 2015, il conviendra de faire 1branchement particulier pour 10 habitants en considé-rant 1 borne fontaine pour 500 habitants, estiment lesservices compétents.Le pari ne peut être gagné que lorsque le site de Ganaram(50 km au Nord Est) est mis en exploitation car la pro-duction à ce niveau équivaudrait à celle des trois champsde captage de gogo, Machaya et Aroungouza.

DES FAITS ET DES GESTES...... DES FAITS ET DES GESTES......Les taxis motos ou kabu kabu incorrigi-bles?Le nombre de taxis à Zinder est très insignifiant (peut-être trois ou cinq). Malgré les longues distances qui sé-parent les différents quartiers, les bonnes volontés ducôté des opérateurs manquent pour encourager ce trans-port collectif au point de renforcer le parc auto.C’est pourquoi, nous assistons de façon extraordinaireà la naissance d’un nouveau type de transport assurécette fois-ci par les deux roues ou taxis motos où leurnombre avoisine 3000 à 5000 conducteurs.Ce sont ceux-là qui assurent la liaison dans les diffé-rents quartiers de Zinder et les villages périphériques.Ils rendent certes d’éminents services aux habitants deZinder et à leurs visiteurs dans le transport inter urbainà moindre coût :150F ou 200FCFA la course.Mais, ce qu’il faut déplorer chez ces conducteurs sansscrupules et aux mains tremblantes, natifs de Zinder etdes villages périphériques, c’est la vitesse excessive qu’ilsemploient en joignant d’un bout à l’autre, faisant fi nonseulement du Code de la route mais aussi et surtout desfeux optiques dressés au niveau des principaux carre-fours de la ville ,entraînant de surcroît de nombreuxaccidents qui se soldent le plus souvent par des trauma-tismes et même des pertes en vie humaine.Les services de la sécurité publique chargés d’exercer uncontrôle sur la régularité du transport inter urbain sedoivent d’être regardants en marquant beaucoup plusleur présence sur le terrain pour dissuader les contreve-nants, ceux-là qui s’abstiennent de se conformer à laréglementation en exerçant le métier de conducteurs detaxis motos sans s’investir des documents légaux decirculation en poche:absence de carte grise, de certifi-cat de vente de permis de conduire notamment.Si les accidents se comptent comme quatre dans la villede Zinder, c’est parce que ces conducteurs dont la plu-part sont occasionnels, ne manquent pas d’occasion pouravaler quelques ‘’tranquillisants ‘’communément ap-pelés – Tramadol (en vente chez n’importe quel tablierdu coin de la rue) , justifiant ainsi leur surexcitation entransportant leurs clients.Pour sécuriser ces derniers, nous estimons à notre hum-ble avis que des mesures de coercition doivent être prisesà leur endroit.Il s’agira à travers l’application de la réglementationde leur inculquer quelques notions de discipline et sur-tout du respect du Code de la route.Il serait même souhaitable qu’ils viennent à s‘inscriredans les auto écoles dans la perspective de se préparer àl’examen du permis de conduire afin qu’ils cessent de‘’banaliser’’ la vie humaine, surtout celle de leurs clientslorsqu’ils s’agrippent sur leurs deux roues.Nous sommes dans une société moderne qui a ses règleset sa ligne de conduite, d’où ces conducteurs avides deressources et du bon sens ne doivent pas se marginali-ser au point même d’ignorer la rigueur de la loi.

La grogne des clients de la Nigelec et dela SEEN des quartiers périphériques

Le Programme Spécial du Président de la Républiquequi revêt un caractère multisectoriel a réalisé des in-frastructures qui sont très bénéfiques chez les popula-tions nigériennes des profondeurs.C’est si vrai d’ailleurs de relever que dans le domainespécifique de l’électrification des villes et villages, leNiger est nettement en avance sur plusieurs pays afri-cains : le Gabon, la Guinée (Conakry), le Togo, le Bénin, le Mali etc…..C’est cet exemple salutaire que la Nigelec et la SEEN sedoivent de suivre pour être en bons termes avec leursclients, en leur assurant des conditions de vie descentedans les grands centres urbains en multipliant les bran-chements d’eau et d’électricité notamment dans les quar-tiers périphériques considérés à haute concentrationhumaine.Ce n’est sans doute pas acceptable d’observer à Zinderdes habitants de plusieurs quartiers aussi bien du cen-tre ville que de la périphérie se débattre dans le noir enl’absence des branchements du courant électrique ou bienencore parcourir 500 ,1 ou 2 km pour chercher l’eau deconsommation au niveau des bornes fontaines.Ces quartiers ont pour noms : Tambari, Jaguindi2,Tchinyéni Koura, janbourou, Franco pour ne citer queceux-là où leurs habitants s’ efforcent de s’acquitter ho-norablement de leurs impôts.Si les collectivités dont ils relèvent ont des contentieuxdatant d’une certaine époque vis-à-vis de la Nigelec et de

la SEEN, l’Etat de son côté doit se faire violence pourpermettre à ces honnêtes contribuables d’accéder à cesbiens qui entrent véritablement dans le cadre de la luttecontre la pauvreté. Certains habitants las d’attendre, larage au cœur, le courant électrique, depuis belle luretteont préféré organiser une cotisation pour se procurerdes groupes électrogènes dans l’optique de rompre avecl’obscurité en attendant un jour, la bonne humeur de laNigelec qui viendrait à l’improviste boucler la connexionde son réseau électrique en direction de ces populationsdes quartiers déshérités qui ont aussi droit à la vie etsurtout à l’accès pour une bonne répartition des bienséconomiques installés par l’Etat et censés être profita-bles par tous.C’est seulement de cette manière, à notre avis, qu’on peutparler honnêtement de justice sociale.

L’opération commercialisation du niébé afait de nouveaux riches….L’opération commercialisation du niébé, initiée par leChef de l’Etat a été vivement saluée par la communauténationale dans la mesure où elle a comme objectif ma-jeur non seulement de soutenir mais aussi et surtout derécompenser les efforts des producteurs ruraux.Cette opération, si elle a probablement réussi dans lesautres contrées de la région, les producteurs qui vien-nent écouler leurs marchandises dans les points de venteinstallés dans la CUZ (Communauté Urbaine de Zinder)ont été confrontés à une longue attente tant dans la ré-ception de leurs denrées que dans le paiement.Et pour preuve? Lorsque des producteurs munis de leurssacs de niébé (cinq, dix vingt sacs de 50kg ou 100KG) seprésentent devant les points de vente, ils se trouvent êtrecontraints d’attendre une semaine ou plus avant d’en-trer en possession de leur argent, prétextant, à en croireles agents chargés de la commercialisation que les res-sources ne sont pas disponibles pour les désintéresser.Or, de source bien informée, l’on apprend que plus d’unmilliard et demi de FCFA logés à la Sonibank ont étéalloués à la région de Zinder dans le cadre de cette com-mercialisation du niébé pour soutenir les efforts dumonde rural.Confrontés aux difficultés aussitôt après le démarragede cette opération du fait d’être soumis à la longue at-tente entretenue par les responsables qui ont en chargela conduite des activités, incitant de surcroît les produc-teurs à brader leurs produits auprès des opérateurs éco-nomiques de la place et autres spéculateurs, pour satis-faire leurs besoins urgents.Autre fait important : certains opérateurs ont tellementexercé une emprise psychologique sur certains membresdes comités investis pour superviser les opérations n’ontjamais manqué d’occasion pour faire preuve de légè-reté extravagante dans cette affaire.Ce qui donne aussi libre cours à certains commis etautres élus recrutés à la faveur de leurs partis politi-ques pour la mise en œuvre de cette opération de se plierpar quatre pour se transporter au niveau de certainsentrepôts des opérateurs économiques disséminés dansla ville pour organiser la pesée, moyennant sous la tabledes espèces sonnantes et trébuchantes. Cette pratiqueest, somme toute, une entorse à la réglementation.Aussi, faudrait-il déplorer dans cette affaire, le pour-boire que les producteurs se doivent de verser à certainsénergumènes : les commis et autres agents de pesée enraison de 1000 FCFA par sac. S’il vous arrive de contes-ter cette proposition, vous risquez d’attendre longtempspour prétendre aux sollicitations de ces spéculateurs.Vos marchandises resteront tout simplement en souf-frances.Quand des conseillers locaux désignés par leur hiérar-chie pour soutenir cette opération s’efforcent de créer laspéculation au détriment des intérêts des braves pro-ducteurs en exigeant le versement de cette somme préci-tée, nous sommes en droit de crier au scandale devant cecomportement indécent, irresponsable et mercantilistede ces élus et autres commis recrutés pour la circons-tance.Certains grands commis de l’administration ainsi qu’unchapelet de gavroches sont également entrés dans ce cir-cuit pour devenir des pourvoyeurs de niébé, cette denréequi a fait en si peu de temps de nouveaux riches parmiles riches de la région, des commis et des intermédiairesde vente.On ose espérer que la prochaine campagne de commer-cialisation du niébé, sera grandement profitable à ceuxpour lesquels elle est destinée, c’est-à-dire aux nigériensdes profondeurs.

SOCIETE


Développement économique et social COMMUNE 4

Et pour preuve ? Sur une prévision de 5 mil-lions de FCFA au titre de la taxe municipaledurant l’exercice budgétaire 2008, il n’a étérecouvré un peu moins de 200.000 FCFA’’, aannoncé sur un ton amer, le Maire élu, RabiouAbdou.S’agissant de la taxe de voirie, sur une prévi-sion de 13 millions de FCFA, la Mairie n’a puenregistrer que 1,5 millions de FCFA dans sescaisses rendus possibles à travers les servicesde la Police en soumettant les contribuablesmoyennant le retrait de leurs documents à lasignature à s’acquitter de leurs devoirs enpayant leurs taxes de voirie.‘’Le niveau des recettes enregistré au titre destaxes diverses est très insignifiant .C’est pourquoi, pour rehausser le niveau desrecettes, il appartient aux chefs de quartiers etde villages de se faire violence pour aller à larencontre des imposables indécis en faisant deporte à porte pour les inciter à payer leursimpôts car c’est à partir de ces recettes qu’onréalise les actions de développement’’, a lon-guement expliqué le Maire de la Commune 4de Zinder qui entend par ailleurs poursuivrede manière permanente la sensibilisation deses administrés pour diminuer d’intensité àl’incivisme fiscal.Il a tenu cependant à rendre un hommage mé-rité à quelques rares fonctionnaires qui s’em-pressent de venir payer leurs taxes de voirieau niveau de la régie financière de son adminis-tration.Dans certaines Communes, les autorités re-commandent aux percepteurs de se faire ac-compagner par les forces de sécurité dans lerecouvrement des taxes et patentes et les re-cettes enregistrées à cette occasion répondentà la satisfaction générale.La commune 4 , désire-t-elle s’inspirer de cetteexpérience pour rehausser l e niveau de sesprestations ?Le Maire Rabiou Abdou a réponse à tout :’’jene suis as de cet avis, c’est-à-dire faire recoursaux forces publiques pour le recouvrement destaxes et patentes. Cette méthode est interpré-tée aux yeux des contribuables comme de l’hu-miliation. Nous estimons que la population aélu des conseillers qu’elle doit appuyer pourfaire un travail conformément à l’esprit de ladécentralisation et de la communalisationqu’elle a vaillamment soutenue .Nous évoluonsdans un monde moderne où nous devrons faireabstraction des idées tendant aux persécu-tions des imposables et autres moyens de coer-cition pour contraindre les uns et les autres àhonorer leurs engagements vis-à-vis de

Un Plan de Développement ...

l’Administration’’.‘’Nous avons conscience que c’est à partirdes recettes sur les taxes qu’on programme etexécute des investissements susceptibles desoulager les difficultés des contribuables rela-tivement aux adductions d’eau et branche-ments électriques et autres actions de grandeenvergure. Le Maire ne fabrique de l’argentpour accomplir des réalisations extraordinai-res. Ici, la population a les yeux rivés sur desdons provenant du Chef de l’Etat au profitdes Collectivités’’, soutient –il.Et pendant combien de temps doit –elle at-tendre et décider de se débarrasser de cettementalité d’assistée et amorcer un vrai décol-lage ?Le Maire de la Commune 4 estime la reponseà cette question réside dans la prise de cons-cience des populations à travers une sensibili-sation accrue des contribuables hésitants.

Réalisations

En dépit de cette situation peu reluisante quetraverse la commune 4 de Zinder, le MaireRabiou Abdou n’a pas attendu longtempspour agir, en utilisant judicieusement les mai-gres ressources collectées pour le financementsur fonds propres, des actions contenues dansle répertoire des impératifs liés au développe-ment de son entité administrative.Il s’agit de l’achat de cinq charrettes à tractionbovine pour la collecte et l’évacuation des or-dures ménagères, la contribution à la cons-truction de six banques céréalières, la cons-truction de cinq classes en semi-dur, la cons-truction des margelles de cinq puits tradition-nels, la construction d’une route latéritiqueetc...En outre, il s’est attelé à mener une offensiveen direction de plusieurs partenaires au déve-loppement qui l’ont appuyé à mettre sur piedun certain nombre de réalisations.Ces actions se traduisent par la constructionde deux jardins d’enfants communautaires parle PADL (Programme d’Appui au Dévelop-pement Local), l’appui de 18 charrettes à trac-tion bovine pour le secteur hygiène et assai-nissement par le fonds PKP des Pays-Bas, laplantation des acacias sénégal sur les terresrécupérées par l’Ambassade des Etats-Uniset l’appui aux groupements sur les activitésregénératrices de revenus à travers la produc-tion d’huile d’arachide, l’aménagement de 10bornes fontaines et d’importants matériels

informatiques et mobiliers de bureaux grace àla coopération décentralisée avec le Val deMarneAussi, les autorités Communales ont initié etsoutenu une série de formations notammentsur l’alphabétisation des groupements fémi-nins et mis à la disposition des paysans dessemences pour accroître la production agri-cole et les cultures de décrue.Dans le domaine de l’Education, quatre clas-ses en semi dur ont été construites en zonerurale.Pour relever le niveau de nos actions de déve-loppement, la population doit changer de com-portement en s’acquittant de son devoir civi-que, en payant ses impôts pour avoir fait del’instauration de la décentralisation et de lacommunalisation une exigence’’, a-t-il marteléavant d’ajouter que les ‘’réalisations accom-plies sont largement visibles avec les modes-tes recettes de la Mairie et avec l’appui despartenaires au développement d’où les con-tribuables doivent nous inspirer davantageconfiance pour aller de l’avant’’.S’agit-il d’une crise de confiance ou d’un sim-ple refus de participation lié à l’ignorance despopulations ?Il s’agit plutôt d’un état d’esprit qui habite lapopulation de Zinder. L’administrateur com-munal est en train de méditer sur cette délicatequestion tout en estimant le remède se trouveessentiellent dans la sensibilisation tous azi-muts de ses contribuables.S’agissant du volet assainissement, la Mairies’est dotée de 23 charrettes sur traction deboeufs dont 9 ont péri faute d’entretien.‘’Les charretiers préfèrent s’entretenir que des’occuper des animaux destinés à faire l’es-sentiel du travail de ramassage des ordures mé-nagères.Peut-on sous peu assister à un regain d’intérêtdes populations vis-à-vis de leurs communes ?Rabiou Abdou qui reste très sceptique, s’estdéclaré déçu devant l’inertie de ses contribua-bles en s’efforçant de doigter les autres ré-gions et les communes qui sont en avance surZinder sur l’expérience de la communalisation.‘’Nous avions accusé un retard incommensu-rable et c’est très regrettable’’, a-t-il lâché, surun ton pathétique.‘’Ce qui est extraordinaire à souligner dans lecomportement régulier de ses administrés,c’est leur détermination à payer avec toute ladiligence requise leurs factures d’eau et

Mr RABIOU Abdou. Maire de la Commune 4 de Zinder

La Commune 4 de Zinder renferme près de50.000 habitants exerçant aussi bien l’agricul-ture, l’élevage que le petit commerce.Ces activités qui absorbent les habitants de cetteentité administrative leur procurent des revenusassez significatifs.Chose extraordinaire, lorsqu’il s’agit pour cesderniers de payer leurs impôts vis-à-vis de leuradministration, tout le monde se rétracte. Pourdire que l’incivisme fiscal qui sévit à l’état endé-mique dans cette commune a atteint son pointculminant.



d’électricité ou en offrant des sommes d’ar-gent aux artistes et musiciens traditionnels quis’empressent de vanter leurs mérites lors desmanifestations publiques ‘’,a révélé la Mairede la Commune 4 de Zinder.Au lieu d’aider leur Commune à s‘épanouir,ils viennent chercher des facilités bénéficier dela gratuité des frais de signature tout en senourrissant d’illusions, prétextant que l’ar-gent de la Commune est une propriété duMaire.‘’A cette allure, l’avenir n’est pas porteur d’es-poir pour notre jeune entité qui va bientôt sedoter d’un Plan de Développement Commu-nal (PDC) pour un coût de plus de 4 milliardset qui renferme d’importantes actions à réali-ser, entrant dans le cadre des Objectifs duMillénaire pour le Développement (OMD)’’,estime Rabiou Abdou.Il invite les populations à contribuer physi-quement, matériellement ou s’investit corpset âme dans la sensibilisation dans l’optiquede permettre à la Mairie d’espérer un taux derecouvrement à hauteur de 50 pour cent unjour et pouvoir asseoir un programme de dé-veloppement dynamique, susceptible de ré-pondre à l’attente de tous .C’est ce cri de cœurrégulièrement entretenu par le Maire de laCommune 4 qui se félicite d’avoir payé à termeéchu ses employés.Pour réussir ce programme de développement,les chefs de quartiers et de villages ainsi queles percepteurs doivent prendre conscience deleurs rôles pour agir vite conformément à laréglementation et aux enjeux que requièrentles valeurs démocratiques.L’autre difficulté qui affecte la Commune 4 setrouve être la mauvaise perception entretenuepar certains bénévoles qui au lieu de verserl’argent collecté au niveau des commerces etfoyers dans les caisses de la collectivité enfont de cela leur propriété.C’est ainsi que les percepteurs indélicats sontcontraints de rembourser l’argent détournéavant d’être remerciés.La Mairie compte-t-elle recruter des femmespour prendre en charge le recouvrement ?‘’Nous allons mûrir la réflexion pour expéri-menter ce recouvrement qui sera opéré par lesfemmes’’, a laissé entendre Rabiou Abdou.

Les partenaires de la Commune 4La Commune 4 a comme partenaires la SNV,le PADL, le Département du Val de Marne,DED, l’ONG AFUA, le PABEG et l’Ambas-sade des USA.La SNV (Organisation Néerlandaise pour leDéveloppement) appuie la commune 4 dansle renforcement des capacités des conseillerset des cadres techniques et dans les secteursde l’Education et de la Santé.De son côté, le PADL a installé en zone ruraledes banques céréalières et des jardins d’en-fants communautaires ainsi que la création descentres d’alphabétisation des femmes.Le DED accompagne la Commune 4 à pro-mouvoir l’hygiène et l’assainissement etl’ONG AFUA a appuyé la mise en place desmutuelles de Santé.Le Département du Val de Marne a assuré laformation des agents et des élus suivi d’unappui en mobiliers de bureaux et sur le voletEau et Assainissement, la réhabilitation des

bornes fontaines et des voyages d’Etudes auxélus et agents municipaux.L’Ambassade des USA appuie les femmes surles activités génératrices de revenus à traversla production d’huile d’arachide et financé uneplantation de l’acacia Sénégal sur une superfi-cie de 20 ha.Le Projet d’Appui à la Bonne Gouvernance(PABEG) a choisi la Commune parmi les cinqCommunes pilotes dans le cadre d’un espacede dialogue qui va regrouper la société civile,les chefs de quartiers et les élus pour soutenirle processus de décentralisation.La Commune 4 a élaboré des micro projetsqu’elle compte soumettre à l’appréciation desdifférents partenaires au développement. ’’Sans une offensive dynamique en direction denos partenaires au développement, la situa-tion des secteurs de la vie socio économiquede notre Commune ne connaîtra pas des chan-gements qualitatifs’’, et il nous appartient deconsolider les relations cordiales de partena-riat pour un meilleur devenir de la populationa indiqué le Maire Rabiou Abdou.

Le Plan de Développement Communal(PDC)Le Plan de Développement Communal decette Collectivité est en voie de finalisation.Son coût pourrait s’élever à plus de 4 mil-liards pour la période 2009- 2013.Les Secteurs de l’Education, la Santé, l’Agri-culture, l’Elevage, la formation des jeunes, l’ap-pui au crédit féminin, l’Environnement, la ré-cupération des terres dégradées et l’éducationnon formelle sont essentiellement concernéspar ce Plan.Le PABEG et la SNV entendent soutenir d’icifin février sa finalisation et l’accompagnementdans sa mise en oeuvre.Il ne suffit pas de mettre sur pied un PDC,mais faudrait-il encore s’assurer d’une esquissede financement quand on sait qu’il va s’agir derechercher plusieurs milliards de FCFA ?Le Maire affirme que la mobilisation des res-sources ne constitue pas un casse-tête lors-qu’on dispose d’une bonne administration quiest consciente de son rôle. ’’ Nous entendonsjeter les jalons et laisser la poursuite des ac-tions à l’administration qui va s’installer aprèsles élections locales de Juin prochain’’, a -t-ildit.L’inter CommunalitéLa Commune 4 entretient des relations étroi-tes avec les autres communes qui composent

la Communauté Urbaine deZinder.Néanmoins, il arrive d’enregistrer quel-ques frictions opposant les responsables desentités nouvelles liées au mauvais découpagedans la répartition des biens économiques.Pour dissiper les malentendus susceptiblesd’entraver le développement des activités desCommunes, un Protocole d’Entente a été si-gné entre les cinq communes et la Commu-nauté Urbaine de Zinder.C’est ainsi qu’il a été concédé à la CUZ lagestion de l’éclairage public, la sécurité et l’en-tretien des routes sur toute l’étendue du terri-toire notamment.

Situation géographiqueLa Commune IV est l’une des cinq Commu-nes composant la Communauté Urbaine deZinder située à près de 1000 km à l’Est de laCapitale. Elle a été crée par la loi 2002-14 du11 Juin 2002.Elle renferme une superficie de 69 km carré.Limitée à l’Est et au Nord par la Commune deZinder 3, au Sud par la Commune Zinder 1 etla Commune rurale de Droum et à l’Ouest parla Commune rurale de Tirmini.La Commune Zinder 4 comprend un noyauurbain de sept quartiers autour duquel graviteune zone rurale composée de vingt trois villa-ges.

Organisation CommunaleElle est dirigée par un organe délibérant : leConseil municipal composé de quatorze con-seillers municipaux (dont deux femmes) et unorgane exécutif composé du Maire et de sesdeux Adjoints assistés par les services com-munaux et déconcentrés de l’Etat.Le Conseil communal compte 4 Commissionsspécialisées :la Commission chargée des Af-faires économiques et financières, la Commis-sion Développement rural et Environnement,la Commission chargée des Affaires générales,Institutionnelle et de la Coopération et la Com-mission chargée du développement social,duSport et de la Culture.

EquipementsDans le domaine d e l’hydraulique, les besoinsen eau sont couverts en milieu rural avec l’ins-tallation de 17 forages d’hydraulique villa-geoise équipés de pompes à motricité humaine(India et Vergnet).A cela s’ajoutent 19 puits cimentés dans lesvillages pour la consommation et le dévelop-pement des cultures maraîchères.

Communal ambitieux

Une classe construite sur fonds propres de la Communeà Garin Rana, bientôt opérationnelle



On dénombre également deux puits pastorauxpour les transhumants et des puits tradition-nels.En centre urbain, les besoins sont satisfaitspar le réseau d’adduction d’eau de la Ville deZinderavec l’installation de 47 bornes fontaines pu-bliques et de nombreux branchements admi-nistratifs et particuliers.On distingue trois niveaux d’enseignementdans le secteur de l’éducation formelle :-L’enseignement préscolaire (Maternelle) : huitécoles avec 960 élèves dont 455 filles-Le cycle d e base 1 :33 écoles avec 8408 élè-ves dont 3739 filles-33 écoles primaires, 130 classes en maté-riaux définitifs, 77 classes en paillote.L’Enseignement Secondaire du Premier etSecond cycle : 7 Collèges d’enseignementgénéral et deux lycées privés.L’enseignement professionnel renfermeune école professionnelle privée de Santé(ESPAS) et un Centre Informatique deGestion et Bureautique.Le Secteur de la Santé se caractérise parune faible couverture en infrastructuressanitaires : un Centre de Santé Intégré(CSI), huit cases de Santé, une Maternitéprivée, deux Salles de sois Privées, unCentre de rééducation Nutritive Intensive(CRENI) entretenu par l’OrganisationMédecins Sans Frontières (MSF) Suisse.En termes de ressources humaines, le CSIcompte 06 Infirmiers diplômésd’Etat(IDE°, 03 Sages femmes, 07 Infir-miers Certifiés, deux Assistantes socialeset huit agents de Santé Communautaires.S’agissant du Volet Hygiène et Assainis-sement, la Commune Zinder 4 dispose de

1300 mètres linéaire de caniveau, 1500 mlde rue pavée pour l’évacuation des eauxpluviales,une latrine et une douche pu-blique, vingt trois charrettes à traction bo-vine pour la collecte et l’évacuation desordures ménagères.

Activités économiquesL’économie de la Commune Zinder IV estdominée par le secteur primaire : l’Agri-culture, l’Elevage, l’Artisanat et Tourismeet le Commerce.Les populations prati-quent deux types d’agriculture : l’agri-culture hivernale (mil, sorgho, niébé et ara-chide) et les cultures irriguées (maraîcha-ges). L’élevage est la seconde activité detype intensif pratiquée par les ménages.L’Artisanat et le Tourisme sont peu dé-veloppés.Bien que développé par l’informel, le Sec-teur du Commerce enregistre quelquesgrossistes, de nombreux semi grossisteset des détaillants.Il existe un marché local KOLIA qui cons-titue le centre névralgique des activitéséconomiques de la Commune 4.Les contraintes sont relatives à la coupeabusive des arbres, la dégradation desterres agricoles du fait de l’action de l’éro-sion hydrique et éolienne, la naissancedes glacis sur plusieurs hectares,le nom-bre élevé des classes en paillote (manqued e mobiliers), faible couverture sanitaire,manque de système d’assainissementdans le centre urbain.Pour ce qui est des potentialités, on dé-nombre des points d’eau saisonniers pourles cultures maraîchères et l’abreuvagedes animaux, l’existence des aires de pâ-turage, une carrière de matériaux de

construction,l’installation des banquescéréalières pour faire face aux crises ali-mentaires, mise en place d’un dispositifde collecte et d’évacuation des orduresménagères, Plan de réorganisation duSecteur économique, un Plan de Commu-nication, l’existence d’une mutuelle deSanté et l’organisation des femmes enstructures associatives.

Les partenaires au développementde la Commune 4La Commune 4 a comme partenaires la SNV,le PADL, NIGETECH, DED (Service Alle-mand de Développement), l’ONG AFUA, LeConseil Général du Val de Marne,l’ONGTANADI, l’ONG GOAL et Aide et Action.

EvaluationPour le Responsable du Développement Com-munautaire et de l’Aménagement du Territoire,M. Mahaman Garba, la Commune 4 de Zinders’est abstenue d’impliquer la totalité des Ser-vices Techniques de la CUZ (CommunautéUrbaine de Zinder) dans la mise en œuvre deses activités.Il s’est déclaré désappointé devant l’attitudedu Conseil de la Commune 4 qui n’associe queles Services de l’Environnement et de l’Agri-culture, ce qui fait que cette ‘’administrationest en même temps juge et partie’’ dans laconduite de ses activités, a-t-il dit.‘’Chose paradoxale ,les prévisions budgétai-res établies par le Conseil Communal ne pren-nent pas en compte tous les services techni-ques de la CUZ, d’où aucun suivi n’a été ac-compli par ces derniers durant l’année 2008,qui vient de s’achever’’, a –t-il révélé.

A.A

La Commune 4 utilise des charrettes à traction bovine pour le ramassage des ordures ménagères

Un changement de comportement s’impose


Projet d’appui au développement agricole dans la région de Zinder (PADAZ)

Administrateurs et élus locaux en formationLe Projet d’Appui au Développement Agri-cole dans la Région de Zinder (PADAZ) aorganisé récemment un forum d’échanges surla ‘’Sécurisation du foncier rural’’ qui re-groupaient les autorités judiciaires régiona-les, les Préfets et Maires relevant de la zoned’intervention du Projet.La cérémonie inaugurale a été présidée parle Secrétaire Général de la Région de Zinder,M. Ibrahim Agoumo en présence notam-ment du Coordonnateur du PADAZ, M.Aboubacar Amadou.

Durant deux jours, les participants à cette ren-contre ont échangé autour de deux thèmes :leDispositif préventif du conflit foncier prévu parle Code rural et sur le ‘’Règlement des conflits’’,dont les travaux se sont déroulés sous la prési-dence du Procureur de la République de Zinder,M.Moussa Seydou.Le premier thème a permis aux uns et aux autresde débattre des questions liées au dispositif pré-ventif des conflits fonciers prévus par le Coderural notamment la sécurisation du foncierrural,les couloirs de passage,les puits ,l’agricul-ture et l’élevage.Les autorités administratives et les élus locauxont été éclairés par les magistrats de la place surles modalités et les procédures mises en placepar le Code rural pour sécuriser les acteurs ru-raux dans leur exploitation.Quand on est propriétaire de terre ou simpledétenteur, il y a des actes que la loi a prévu pourle mettre à l’abri des contestations’’, a fait re-marquer le Procureur de la République, M. MoussaSeydou Amadou qui indique que la délivrance dutitre foncier est un acte opposable à tous’’.A cela s’ajoute l’enregistrement du dossier ru-ral : quand on a un droit sur un terrain,on le faitenregistrer par la Commission foncière dans ledossier rural.

‘’Aussi,quand on hypothèque son terrain ou onl’engage sur un simple prêt ou à titre delocation,on doit établir des actes qui consistentà les faire enregistrer dans le dossier rural etmentionner éventuellement la durée pour évi-ter les conflits meurtriers très souventmeurtriers’’,a-t-il fait remarquer.Il s’est également agi pour les Préfets et Mairesd’être édifiés sur les Arrêtés qu’ils sont appelés àprendre lorsque les agriculteurs viennent à occu-per les zones réservées à l’élevage où l’on as-siste à une obstruction des couloirs d e passagedes animaux par exemple.

En effet, cela relève de leurs compétences enrétablissant la légalité en procédant audéguerpissement des occupants sur ces espacesréservés puisque la ‘’Loi leur donne des préroga-tives dans ce domaine’’, a fait remarquer le Pro-cureur de la République qui ajoute qu’en cas denon respect le juge est saisi pour poursuivre lesintéressés et pouvoir trancher en matière ci-vile’’.La deuxième journée de ce forum d’échange aété consacrée au règlement des conflits fonciers.Quand un conflit naît,le juge est saisi du litige oudu malentendu qui oppose les parties en conflit.Il procède à l’examen minutieux de la plainteavant de prendre sa décision.Le juge peut être saisi par écrit ou oralement. Laplainte est enregistrée dans un dossier spécial etaprès examen fait comparaître les parties : de-mandeur et le défendeur essentiellement pouressayer de les concilier.Si cette conciliation aboutit, il dresse un ProcèsVerbal de conciliation qui va être signée par leGreffier en Chef et par toutes les parties. CeProcès Verbal a valeur de jugement.‘’De fait,la partie qui ne veut pas s’exécuter estsoumise aux moyens de coercition que le jugedoit utiliser pour exécuter la décision, a fait re-marquer le Procureur de la République.Si la conciliation n’aboutit pas, on entre en cemoment dans la phase contentieuse. Il revien-dra au juge, à cette occasion d’entendre toutesles parties sur le Procès Verbal. Il procède à l’audi-tion des témoins qui vont être cités par les diffé-rentes parties. C’est pourquoi, la loi lui imposede se transporter sur les lieux pour identifier leterrain pour déterminer sa situation géographi-que, la superficie ainsi que les terrains limitro-phes où il est tenu d’entendre les exploitants.

C’est en ce moment à son retour qu’il sera ap-pelé à trancher dans la phase du jugement qui estrendu en audience publique dans un souci de clarté.A cette occasion ; le juge est assisté de deuxassesseurs pourvus de connaissances en matièrecoutumière, lui donnent un avis consultatif. Munide tous les éléments d’appréciation, le juge estle seul souverain dans cette affaire .Il peut fairerecours au Serment confessionnel pour faire ju-rer les parties et leurs témoins. L’effet est im-médiat.Le règlement du conflit foncier revêt aussi uneffet préventif dans le cadre de la sécurisationdu foncier rural. Quand un litige éclate entredeux acteurs, la Loi de 2004 en date du 25 Juilletfait délégation aux parties de s’adresser aux auto-rités coutumières locales aux fins de concilia-tion.

A coeur ouvert avec leCoordonnateur du PADAZ

Question : Monsieur le Coordonnateur, Voulez-vousbien nous énumérer les réalisations accomplies par lePADAZ ?Réponse : le PADAZ a effectivement réalisé d’impor-tantes infrastructures de 2003 à 2008.Parmi ces réalisa-tions, on retiendra trois grands barrages, 6 seuils d’épan-dage, 125 puits maraîchers, 42 km de piste réhabilitéesur le tronçon de la RN 11 à Kassama.En outre, 23 km de piste neuve réalisée comprenant letronçon Tanout –Bakasiraba sur 7,8 km et le tronçonKassama Zermou distant de 17,5 km.Le projet a procédé à la délimitation de 4 couloirs depassage et de trois de pâturage.Huit systèmes d’abreuvement ont été construits et com-prenant 8 puits et des abreuvoirs,308 chèvres rousses(280 femelles et 28 mâles) introduits dans la zone duprojet.A ceux-là s’ajoutent 480 poules et pintades de raceattribuées aux populations installées dans la zone d’in-tervention du PADAZ.Trente huit para vétérinaires et 917 paysans formés surdiverses techniques d’embouche : fabrication de la pierreà lécher et traitement de la paille à l’urée. De même,4838 ha de terres dégradées récupérées, 758,3 ha debrise vents réalisés et haies vives.3687 paysans formés sur diverses techniques agricolesainsi qu’un appui conséquent au profit de trois com-missions foncières et 29 commissions foncières de basequi ont été formées et équipées.Le volet formation/alphabétisation a également tou-ché 42 groupements féminins suivi de l’installation de16 dépôts phytosanitaires et une importante quantitéde semences mises en place. Les producteurs ont béné-ficié d’un appui de 4000 sachets de graines potagères,2t de niébé, 300kg de dolique, 1 T de pomme de terre,3 t de variété de mil Ankoutès, 2 kg de graines d’oignonsdu violet de Galmi, 485 boutures de manioc et patatedouce, 300 unités de petit matériel de jardinage, 1000lde produits phytosanitaires.

Le Secrétaire Général de la Région (au centre) Ibrahim Agoumo, présidant la cérémonied’ouverture

Les Elus locaux participant à la rencontre


Il a également été question d’un appui en logistique(19 motos cross) et de sept équipements en informa-tique et des mobiliers de bureau des services techni-ques partenaires du projet.23 banques céréalières réalisées et dotées des stocksimportants en vivres, sept variétés améliorées dont 3de mil, 2 de sorgho, 2 de niébé et 2 d’arachide.Des tests sur la fertilisation minérale et la culture atte-lée réalisés, 41 multiplicateurs de semences formés surles variétés sélectionnées de mil, d’arachide et de niébé.Le crédit paysan a été annulé à cause du retard accusédans sa mise en place.Néanmoins, les fonds alloués ont été réorientés pourappuyer la mise en valeur des cultures attelées et lapromotion de la femme.C’est ainsi que 70 puits ont été financés et des équipe-ments de transformation des produits agricoles serontacquis notamment au profit des producteurs femmes.Question : le projet va bientôt fermer ses portes au plustard fin décembre. Pensez-vous que le Projet a pleine-ment atteint ses objectifs ?Réponse : Le projet a atteint ses objectifs dans la me-sure où la mobilisation des eaux de ruissellement estaujourd’hui une réalité bien vivante.Le PADAZ a réalisé trois grands barrages, six seuilssur 10 prévus. Le maximum d e seuil n’a pas été réalisécompte tenu des fluctuations de prix des matériaux et leretard enregistré au cours des deux premières années dedémarrage.Les activités d’accompagnement ont vu le jour : ren-forcement de la sécurité alimentaire à travers la créationdes banques céréalières, l’appui en intrants, l’appui àl’élevage pour le développement pastoral (délimitationdes couloirs de passage), réalisation des airesd’abreuvement, développement de l’aviculture, intro-duction de la chèvre rousse et sécurisation foncière.A ce sujet, 29 commissions foncières de base ont étéinstallées, ce qui va permettre d’observer une bonnegestion foncière dans la zone du projet avec impact surla réduction des conflits fonciers. En revanche, les grandsbarrages et les seuils qui permettent la mise en place de896 ha sont effectifs.Par rapport aux objectifs sectoriels, on constate unaccroissement des productions agricoles et des revenusconstituent les principaux indicateurs.La zone du projet renferme très peu de sites pour lescultures de contre saison. Aujourd’hui, avec la réalisa-tion des barrages et seuils, on assistera à une impor-tante production maraîchère qui va contribuer à aug-menter les revenus des producteurs agricoles.Ces ouvrages permettront d’abreuver les animaux, deproduire les fourrages pour le capital bétail. Les résidusdes récoltes permettront d’augmenter la productionanimale. Nous enregistrons un impact positif sur laproduction végétale et animale et sur le revenu despaysans. Ce qui confirme que le projet constitue uneréussite dans la mesure où les objectifs fixés sontatteints.Question : peut-on connaître la situation actuelle de lamise en valeur sur les barrages ?Réponse : Le premier barrage a été construit en 2006.Lamise en valeur a débuté la même année avec le seuil deGoumda Tambari.Il convient de noter aussi l’appui apporté par le PADAZpour la mise en valeur du Programme Spécial du Pré-sident de la République notamment sur le site deMaidiga et Taguizit.A ceux-là s’ajoute la mise en valeur des sites de contresaison dont l’alimentation en eau est assurée par despuits maraîchers construits par le PADAZ.Il s’agit des sites de Kirchia, Almari Saboua et Almarisofoua et Bakasiraba dont la mise en valeur totalise16,41 ha pour les sites de contre saison de GoumdaTambari.Les nouveaux barrages et seuils construits en 2007concernent les ouvrages de Bakasiraba,Toumbala et lesseuils de Bargouma et Bani walki.220ha seront concernés par les cultures de décrue et lescultures irriguées.Une enquête menée en 2007 a permis d’estimer lesproductions et les revenus en 2007 dans la zone duProjet.

L’enquête a couvert 44 pour cent des principaux

villages de la zone d’intervention du Projet, soit 18villages.En effet, cette enquête a permis de constater que lesprincipales cultures dont le mil,le sorgho et le niébé etl’arachide avec comme culture dominante le mil et lesorgho,l’une ou l’autre culture occupant la premièreplace selon l’année :le mil en 2005 et le sorgho en 206.La zone de Bakasiraba n’est pas productrice d’arachidebien qu’un village échantillon en produit en 2006. En2005, il a été produit dans la zone d’intervention 4504Tde mil, 4428T de sorgho, 1535T de niébé,830T d’ara-chide et 40T de légumes.En 2006, la production est de 5021T de mil, 5496T desorgho, 1630T d e niébé, 1033T d’arachide et 147T delégumes. La production a significativement augmentépar rapport à 2005. Le cheptel de la zone est composéde bovins, d’ovins et de caprins avec une prédomi-nance de caprins dans chaque zone.En 2005, la zone d’intervention a totalisé 67366 têtesde bétail soit 53893 UBT,comprenant 9047 bo-vins,21377 ovins et 36942 caprins.En 2006,le cheptel totalise 57710 têtes soit 46168UBT comprenant 11469 bovins,19624 ovins et 26617caprins .On note aussi en 2006 un fléchissement dunombre d’UBT par rapport à 2005,dû probablement audéstockage pour l’acquisition de revenus.Cependant, il a été observé un accroissement en effectifde 27 pour cent pour les bovins.L’enquête a également relevé que la construction despuits maraîchers au niveau de la retenue de GoumdaTambari a fait accroître de 268 pour cent la productionmaraîchère de la zone d’intervention.Les ouvrages de protection de terres dans les champsnotamment avec des cordons pierreux ont enregistré ungain significatif en production par rapport à l’annéeayant précédé les ouvrages.La même enquête a permis de constater que les cordonspierreux ont fait augmenter la production de mil de 39pour cent et la production de sorgho de 88 pour cent.Ce qui porte à croire que la culture du sorgho répondmieux à la technique des cordons pierreux.En termes d’impact, les actions du PADAZ ont permisde relever que le revenu ,essentiellement issu de l’acti-vité agricole d’hivernage,a été amélioré par la pratiquedu maraîchage. Le projet a augmenté la disponibilitéen eau ou par les activités secondaires notamment dansla zone de Kassama. En 2005, le revenu varie dans unefourchette de 35.065FCFA à 96198 FCFA selon lalocalitéEn 2006, il a varié de 52761 FCFA à 103.271 FCFAreflétant l’impact des activités de maraîchage appuyéespar le projet.Il a été relevé une nette amélioration de la couverturevégétale dans les zones traitées en CES/DRS.Question : peut-on affirmer que la première année demise en valeur, a répondu aux attentes des produc-teurs ?

Réponse : les bénéficiaires du projet ne pouvaient pass’empêcher de féliciter le PADAZ pour la qualité de saprestation.En effet, ces barrages leur ont permis de pratiquer lescultures de contre saison qu’ils n’ont jamais connu ettirent aujourd’hui des bénéfices importants à traversnotamment la vente de la production et l’autoconsom-mation.Un autre avantage non moins significatif, c’est la pos-sibilité d’abreuver les animaux qui constituait un véri-table problème avant l’installation du projet surtout enpériode sèche .Car les mares existantes étaient tempo-raires.A cela s’ajoute bien sûr l’alimentation en eau pour lesbesoins domestiques.Question : Est-ce que toutes les activités programméesseront achevées dans les délais prévus ? Sinon, quellesdispositions avez-vous prises pour surmonter ce délaide deux mois ?Réponse : Nous avons bon espoir que les activitésvont s’achever avant la date de clôture du projet prévuele 31 décembre 2008.Un accent particulier a été mis pour finir les ouvrageshydrauliques notamment les seuils et les barrages.Tous les barrages et seuils sont réceptionnés provisoi-rement ou définitivement.Il ne reste plus que les travaux de levée de réserve auniveau des trois derniers seuils et la finition de quel-ques puits maraîchers.Quand aux activités d’accompagnement relatives à lavulgarisation agricole, au développement pastoral, el-les sont en pleine exécution et certaines s’achèverontau 31 Octobre.Ce qui nous incite à dire qu’avant la date de clôture,toutes les activités programmées seront achevées.Question : Avez-vous, Monsieur le Coordonnateur, lesentiment d’avoir bien accompli votre mission auPADAZ au regard des réalisations effectuées ?Réponse : c’est un sentiment de grande satisfaction quim’anime pour avoir accompli une mission.Ma satisfaction réside dans la réalisation des trois grandsbarrages qui constituent l’épine dorsale du projet.Au vu des seuils programmés dont le nombre prévun’a pas été réalisé en raison de la léthargie lors dudémarrage du projet qui a eu comme conséquence leretard dans l’exécution des ouvrages et l’influence dutaux d‘ échange qui a entraîné une baisse continue et auvu des actions d’accompagnement autour de ces barra-ges et seuils en particulier,les actions de vulgarisation,lerenforcement de la sécurité alimentaire,la promotionféminine,on peut affirmer que le PADAZ a atteint sesobjectifs et le Coordonnateur a accompli sa mission.Il ne reste plus qu’à souhaiter la pérennité des actionsaccomplies devant être assurées par les dispositionsdéjà prises et relatives aux différents comités de gestionde tous les investissements réalisés sous le contrôledes services techniques et la supervision des autoritésadministratives ,coutumières et des élus locaux.

O.B.L.

PROJET D’APPUI AU DÉVELOPPEMENT AGRICOLE DANS LA RÉGION DE ZINDER (PADAZ)

ABOUBACAR Amadou Coordonnateurdu projet PADAZ

Des résultats édifiants


CONCOURS HOMME DE L’ANNEE 2008/RADIO ANFANI ZINDER

Les lauréats de ce concours Hommede l’année ont pour noms : le Prési-dent de la République, M. MamadouTandja pour avoir eu l’initiative d’ins-taller la Raffinerie de Pétrole dans laRégion de Zinder d’une part et pourles multiples investissements qu’il aaccomplis en faveur des populationsde Zinder dans les domaines de lasanté, de l’hydraulique, l’éducation, ducrédit féminin et dans le secteur del’électrification des villes et villages duNiger.Le Président de la République a étéinvesti pour la septième année consé-cutive pour son engagement en faveurdu développement du Niger.La diversification des partenaires del’uranium, la construction du Barragede Kandadji, la production du pétrole

Région de Zinder, Mme MaimounaBahago devant un public venu nom-breux.

La cérémonie officielle de pose de lapremière pierre de construction de laRaffinerie de Zinder (950 km à l’Estde Niamey) a eu lieu le 27 Octobre2008 sous la présidence du Chef del’Etat, Mamadou Tandja.Outre le premier ministre SeyniOumarou, plusieurs membres du Gou-vernement, les Présidents des Insti-tutions de la République et Représen-tants des Organisations Internationa-les et des Partis politiques ont re-haussé par leur présence l’éclat decette fête.Le Secrétaire de la CEN – SAD AliMadani ainsi que les délégations

La Radio ANFANI Zinder organise chaque année un concours dénommé ‘’Homme de l’année où lesauditeurs à travers des courriers adressés à la Rédaction du journal opèrent leur choix sur les hommes etles femmes, les ong et projets qui ont apporté leur précieuse contribution dans les secteurs de la vie socio-économique, culturelle et sportive dans la région de Zinder.A cette occasion, des témoignages de satisfaction sont décernés aux lauréats de ce concours pour leursbrillantes prestations au profit des populations de la région de Zinder.Ce concours qui est à sa 10è Edition en 2008, a été instauré depuis 1999.

Pose officielle de la première pierre de construction de la Raffinerie de Zinder

démarrer en Juin prochain pours’achever en 2011.Dans le Contrat de partage de Pro-duction entre le Niger et la Républi-que populaire de Chine relatif au blocAgadem, la Société China National Oiland Gas Development and explora-tion Corporation (CNODC) s’est en-gagée, rappelle-t-on, à construire uneRaffinerie disposant d’une capacité de20.000 barils par jour à proximité deZinder avec l’objectif de satisfaire lesbesoins nationaux pendant de longuesannées.Les coûts d’investissements pour ceProjet sont estimés à environ 4 Mil-liard de dollards soit environ 2000Milliards de FCFA et comprendl’exploitation,le développement et laproduction du brut sur le BlocAgadem, la construction et l’exploi-tation de la Raffinerie. De son côté,l’Etat Nigérien s’est engagé à mettreen place un guichet unique regroupantles différents départements ministé-riels concernés par le processus d’at-tribution des diverses autorisations né-cessaires à la construction et à la mise

Son Excellence TANDJA MamadouPrésident de la République du Niger

et tant bien d’autres chantiers degrande envergure sont assez révéla-teurs, autant d’atouts qui lui confèrenttous les honneurs.Le Témoignage Officiel de Satisfac-tion adressé au Chef de l’Etat a étéremis le 6 Janvier dernier par le Di-recteur de la Radio Anfani Zinder àla Secrétaire Générale Adjointe de la

venues des huit Régions du Niger etdu Nigeria ont également assisté àcette cérémonie grandiose.La Raffinerie de Zinder, prévue pourêtre construite à Guidan Dan Baki(Préfecture de Tanout) s’étendra surun espace de 2000 ha.Les travaux de construction vont

Des actions honorées


en exploitation de la Raffinerie.Il a également promis de proroger de deuxans le régime du Code des Investisse-ments au profit de la Société qui exploi-tera la Raffinerie et celle qui exploitera laPipe Line et de mettre gratuitement lesterrains nécessaires aux installations deces infrastructures.Dans une intervention, Le Premier Minis-tre Seyni Oumarou a indiqué que la Raffi-nerie de Zinder permettra de couvrir lesbesoins nationaux en essence, gaz oil etautres produits dérivés, voire, d’exporterces produits en direction de certains paysvoisins. ‘’ la Cérise sur le gâteau bien évidemment,serait pour nous, notre statut de pays ex-portateur de pétrole brut au même titreque les pays appartenant à ce fameuxCartel’’, a-t-il déclaré.Mais d’ores et déjà, et avant même queles premières gouttes ne jaillissent denotre sous sol a-t-il dit, c’est l’ensemblede la nation nigérienne qui connaîtra unregain de bien être et bénéficiera des re-tombées de cette manne grâce aux recet-tes exceptionnelles d’un montant de 123Milliards de FCFA enregistrés par le Ni-ger et correspondant au Bonus de signa-ture pour l’exploitation de pétrole du Per-mis d’Agadem au titre du budget 2009,actuellement en discussion devant l’As-semblée Nationale que les principaux sec-teurs clés de la vie nationale reçoiventdes allocations au titre d’une répartitionde ce Bonus.‘’ Selon le premier Ministre, la construc-

CONCOURS HOMME DE L’ANNÉE 2008/AUDITEURS RADIO ANFANI ZINDER

tion de la Raffinerie de Zinder constituerale point d’entrée du Niger dans l’Ere de laRévolution industrielle et le point du dé-part de l’indépendance énergétique duNiger.’’‘’Cette Révolution industrielle et cette in-dépendance énergétique, nous les vou-lons pacifiques et nous les conduironsIncha Allah dans la fraternité sans failleentre tous les fils du Niger.’’, a-t-il fait re-marquer.Pour sa part, le Ministre nigérien des Mi-nes et de l’énergie, Mohamed Abdoulahia indiqué queAinsi, a-t-il souligné, il est prévu la ‘’ cons-truction et l’exploitation de cette Raffine-rie auront un impact socio économiqueimportant non seulement pour la région

de Zinder mais également pour l’ensem-ble du pays’’.Il a en outre ajouté que 2000 emplois sontprévus dans chacune des phases de cons-truction et d’exploitation.‘’Ce sera aussi le terme de ce lourd far-deau pour le Niger que constitue sa fac-ture pétrolière qui a représenté 15 pourcent de la valeur de la totalité de nos im-portations en 2007’’, a-t-il révélé.Le Vice Président de la CNODC et l’Am-bassadeur de la République Populaire deChine ont également pris la parole pourlouer l’exemplarité de la coopération Sinonigérienne.

AMC/S.Y.



Le Maire de la Commune 3 deZinder, M. Laouali Hama a été élu pourla deuxième année consécutive,homme de l’année pour la qualité et lapertinence des réalisations qu’il a cor-rectement accomplies au profit de sesadministrés’’, soutiennent les audi-teurs de la Radio Anfani Zinder.

Pour le Chef de service du Déve-loppement Communautaire et del’Aménagement du Territoire de la Com-munauté Urbaine de Zinder, M.Mahaman Garba, le ‘’bilan des activi-tés menées par la Commune 3 deZinder est très positif en se référantaux fiches d’opération et aux investis-sements opérés’’.

C’est ainsi que sur une prévisionbudgétaire de 50 millions 086.566FCFA à la date du 31 décembre 2008,il a été injecté sur la base de 25 fichesd’opérations quelque 27 millions861.284 FCFA dans les secteurs dela vie socio économique de cette Col-lectivité. Soit un taux d’investissementde 55,62 pour cent’’, a-t-il expliqué.

La Commune 3 de Zinder est con-sidérée comme la vitrine des commu-nes qui composent la CUZ en matièrede développement à la base.

L’autre particularité des autorités dela Commune 3 réside dans l’implica-tion des services techniques de laCommunauté Urbaine de Zinder (CUZ)dès la phase de la conception à laphase de réalisation. Ce qui n’est pas

M. LAWALI Hama Maire de la commune 3

le cas des autres Communes où lesservices sont ignorés ou timidementassociés, a fait remarquer MahamanGarba sur un ton amer.

Le Maire de la Commune 3, avons-nous souligné dans le rapport d’activi-tés 2008 est jugé correct dans la miseen oeuvre des activités puisqu’il fait dela transparence son cheval de batailledans la gestion des affaires de sa Col-lectivité. Il mérite toutes les félicitationset encouragements des cadres tech-niques de la CUZ car il a toujours prisen compte les vrais préoccupations deses populations en matière d’investis-sement en anticipant même sur lesactivités contenues dans le PDC’’, aexplique le Chef de service du Déve-loppement Communautaire et del’Aménagement du Territoire.

Au titre des investissements réali-sés en 2008, on retiendra trois séan-ces de formation des contractuels, laconstruction de trois classes enpaillote, l’installation de six centresd’alphabétisation pour une période dequatre mois, la réparation de cent ta-bles bancs, la formation de dix jeunesau CFPA, la mise en œuvre des activi-tés d’hygiène et d’assainissement etla santé, l’achèvement des travaux dela nouvelle maternité construite surfonds propres et début de son équipe-ment.

A ceux là s’ajoutent le paiementdes indemnités des charretiers tem-poraires, le dallage de 1000 m linéaire

de caniveaux, l’achat de cinq nouvel-les charrettes, l’achat des produits detraitement de champs, l’achat des vac-cins pour les animaux, la créationd’une mini pépinière, l’achèvement dela construction du foyer fémininJaguindi et du Plan de DéveloppementCommunal.

En attendant son amendement parle Conseil Communal, le PDC de laCommune 3 de Zinder aura coûté 1milliard 244 millions de FCFA pour lapériode 2009 – 2012.

Il comprend dix axes stratégiqueset 26 objectifs de développement. Lapremière année d’investissement vacoûter plus de 200 millions de FCFA.

Un comité de suivi sera mis enplace et va regrouper les élus et lescadres techniques appelés à faire lebilan des activités à la fin de chaqueexercice budgétaire.

‘’C’est un sentiment de réelle sa-tisfaction qui m’anime en recevant leTémoignage Officiel de Satisfactionque les Auditeurs de la Radio AnfaniZinder ont bien voulu me décerner’’, adéclaré, Laouali Hama qui ajoute queles populations restes très attentivesaux actions de développement quenous sommes en train d’accomplirchaque jour que Dieu fait.

‘’Cette action de contrôle exercéesur les élus nous incite à croire que ladécentralisation qui suit son cours doitinterpeller les uns et les autres à s’in-


La Radio Anfani a instauré depuis une dizaine d’années, le concours BébésAnfani où une sélection rigoureuse est opérée sur les bébés nés le 31 décembreaprès minuit.

Le bébé Anfani né après 00H le 31 décembre est un garçon qui porte le nom deGrémah Boukar, Directeur Général de la Radio Anfani.

Le promoteur de cette Radio lui a offert plusieurs cadeaux.

Les ONG et Projets de l’Année 2008 sélectionnés par les auditeurs de la RadioAnfani ont pour noms : l’ong GOAL, l’Association MAGAMA, l’ONG HAYA etl’organisation Médecins Sans Frontières (MSF).Ces derniers ont apporté leurprécieuse contribution tant en nature qu’en espèces pour soutenir bébés Anfani2009.


Mme Leaila Yandaka, l’épouse du Gouverneur de Zinder reçoit ici le témoignageofficiel d’encouragement remis par le Secrétaire à la communication

de la délégation régionale CDS Rahama Mr Jeans Edouard

La quatrième place inscrite sur letableau d’encouragement a été attri-buée à Mme Leila Yandaka, l’épousedu Gouverneur de Zinder pour les dif-férents appuis qu’elle accorde au pro-fit des populations dans les secteursde la vie sportive et culturelle de la ré-gion.

Elle a marqué sa disponibilité cons-tante dans le parrainage de bébésAnfani chaque année et l’intérêt parti-culier qu’elle porte sur les activités decette radio privée.

Détentrice du Témoignage Officield’Encouragement, Leila Yandaka necache pas sa satisfaction pour cethonneur adressé sur sa modeste per-sonne par les auditeurs et le person-nel de la Radio Anfani Zinder.

Elle a tenu à saluer les auditeurset les responsables de la Radio AnfaniZinder pour cette marque d’honneur etde sympathie.

Elle se propose sous peu de sou-tenir un vaste programme d’activités

sportives et culturelles en faveur de lajeunesse scolarisée.

La Première dame de Zinder con-sent appuyer les femmes à travers l’or-ganisation d’une journée de salubritépublique.

Ses ambitions seront égalementorientées en faveur de la femme ruralesous tendu par un soutien conséquentqu’elle consent réaliser dans les pro-chains jours.

Très attentive sur le rôle détermi-nant que jouent les médias publics etprivés de la place dans le développe-ment régional, Leila Yandaka compteles impliquer dans le cadre des actionsqu’elle compte entreprendre au profitde plusieurs groupes sociaux de larégion de Zinder.

Cette brave femme, a-t-elle des vi-sées politiques ? ‘’Même si je désirefaire la politique,je ne suis pas ici dansma base ‘’, a-t-elle dit en substance.

vestir pour répondre aux attentes deceux qui nous ont investi de leur con-fiance. C’est assez significatif et révé-lateur et nous ne pouvions que les fé-liciter car cela va davantage nous inci-ter à donner un coup de fouet aux ac-tions bien faites car nous avons uneobligation de résultats a rendre à nosadministrés’’, a-t-il ajouté.

Les partenaires au développe-ment de la Commune 3

Le Département du Val de Marne,la SNV et DED sont considéréscomme les principaux partenaires dela Commune 3.

D’importants travaux d’aménage-ment sont en cours avec l’appui du Valde Marne dont l’installation despierrées maçonnés de 4818 mètrescarrés, la construction de trois cani-veaux et de 88 puisards.

Il y a aussi l’appui et l’équipementdes mobiliers de bureaux et d’ensem-ble informatique.

La Commune 3 est inscrite dansle dispositif de l’Action de concerta-tion pour la coopération décentralisée,suivi d’une série de formation des élusdont trois Colloques se rapportant à lamaîtrise d’ouvrages, le concept du bud-get, l’élaboration des dossiers techni-ques et sur l’utilisation du matériel in-formatique.

Avec la SNV, la Commune 3 béné-ficie de l’appui conseil et la mise enœuvre d’une série de formation dansle cadre de la décentralisation notam-ment des conseillers municipaux dansl’élaboration du budget et autour desObjectifs du Millénaire pour le Déve-loppement, un appui considérabledans l’élaboration du PDC, un pro-gramme de formation de leadershipétalé sur une année subi par le Maire.

S’agissant du DED, la Commune3 a été soutenue dans le cadre de l’hy-giène qui se traduit par le financementde 600 fosses sceptiques dans lesménages individuels, la mise en placede deux Mutuelles de Santé, la réha-bilitation de trois forages.

Le programme d’activités avecDED en cours est relatif à l’hygiène.


CONCOURS HOMME DE L’ANNEE 2008/RADIO ANFANI ZINDERLe deuxième lauréat de ce concours désigné par lesauditeurs de la Radio Anfani s’appelle Ali HabouOumarou, Président du Syndicat des transporteurs voya-geurs de Zinder pour avoir financé sur fonds propresdes puits et forages au niveau de plusieurs villages de laCommune urbaine de Magaria.Ali Habou est également vice président du Syndicatnational des transporteurs voyageurs.Conseiller à la Commune 2 de Zinder, Ali Habou estné le 8 juillet 1964 dans le chef lieu de Région. Il estmarié, monogame et père de neuf enfants.Il a financé la réalisation de cinq forages pour un coût de25 millions de FCFA notamment dans l’enceinte de lagrande mosquée de Magaria, à Mai Chiguifa,à SabonGari (Garin Ganaou et Guidan Gona et Tchili (villagespériphériques de Magaria).‘’J’ai utilisé mes propres moyens pour soulager lessouffrances des populations de ces villages confrontésdepuis plusieurs années aux difficultés d’approvision-nement en eau de consommation’’, a déclaré M. AliHabou,très réconforté d’avoir accompli ce geste haute-ment humanitaire au profit des communautés de basede cette partie de la région de Zinder qui indique parailleurs qu’après l’installation de ces forages,il a étéprocédé à l’analyse de l’eau à la Direction Régionale del’Hydraulique et les résultats obtenus sont favorablespour la consommation ‘’.Actuellement, d’autres villages ont envoyé un courriersollicitant la création des points d’eau auprès de cetopérateur économique dont les parents sont originairesde Magaria.‘’Je suis en train de réfléchir sur ces questions pourtrouver des solutions définitives car ces demandesenvoyées par les habitants de plusieurs villages à l’Ad-ministration locale remontent à huit ans. Nous enten-dons venir, Incha Allah à bout de ces interrogations quicontinuent à agacer les populations des profondeurs’’,a-t-il fait remarquer sur un ton rassurant.Les habitants de la Commune 2 de Zinder ne pouvaients’empêcher de vanter les mérites de cet opérateur éco-nomique généreux qui a toujours partagé ses biens avecles uns et les autres de bon coeur.Il assiste depuis une vingtaine d’années les habitantsde son quartier à consommer l’eau de son robinet etcela depuis les périodes de crise à ce jour.C’est donc sa générosité qui a incité les habitants deson quartier à l’investir candidat à l’élection des éluslocaux. Il réussit après des élections régulières à occu-per le siège de Conseiller local dans la Commune 2 deZinder au titre de la CDS/Rahama.Ali Habou s’est distingué pour ses brillantes actionsen faveur des pauvres et son soutien aux activités d’in-térêt collectif à travers notamment l’entretien des ci-metières.Dans le domaine des activités sportives, il a mis enAoût 2008 à Magaria une coupe de football accompa-gnée d’une série d e prix qui a été disputé par plusieurséquipes de la ville.Aussi,a-t-il mis à la disposition des différents clubs deMagaria 8 ballons dont 3 destinés aux compétions etcinq autres attribués comme récompenses au meilleurattaquant,au meilleur buteur,au meilleur milieu et au

meilleur gardien.Le président du Syndicat des transporteurs voyageursnourrit d’autres ambitions pour la jeunesse et les fem-mes dans le domaine de la formation pour les activitésgénératrices de revenus et dans le cadre de la réinsertionsociale.Il entend poursuivre ses actions au profit des commu-nautés de base dans le domaine de l’approvisionne-ment en eau potable. Ali Habou, se propose-t-il de seprésenter à un mandat électif au cours des prochaineséchéances électorales ?‘’Je préfère que les populations réagissent volontaire-ment sur cette question. Si elles décident de me présen-ter à un autre mandat électif, je ne peux que me plier àsa proposition. Mais, tout ce que je peux avancer ac-tuellement, c’est que cette question est en train de faireon chemin dans la mesure où des consultations suiventleurs cours. Les mentalités ont beaucoup évolué aupoint aujourd’hui où les électeurs savent désormaisfaire la différence entre la bonne graine de l’ivraie’’.Numéro de contact Ali Habou BP374 Tel 96 99 4848

‘’Les habitants de Magaria apprécient fortement lesbrillantes actions accomplies par Ali Habou qui a suutiliser son énergie et ses propres ressources financiè-res pour venir à bout des difficultés d’approvisionne-ment en eau de consommation au niveau de cing agglo-mérations rurales installées sur le territoire de la Com-mune Urbaine de Magaria.Les bénéficiaires de ces installations ne pouvaient s’em-pêcher de dire leur satisfaction devant ces gigantesquesréalisations patiemment et efficacement accomplies parle Conseiller Ali Habou.C’est si vrai d’ailleurs que ces derniers désirent voirphysiquement ce généreux donateur pour le féliciterpour la qualité de ses œuvres hautement humanitaires.Avant la réalisation de ces ouvrages et au regard desdifficultés d’approvisionnement en eau qui affectaientdepuis plusieurs années une partie des populations dela Commune urbaine de Magaria, certains qui étaient àbout de patience ont abandonné leurs villages pour seréfugier vers les zones plus prometteuses.Aujourd’hui, l’espoir renaît car tous ceux qui ont fuileurs villages et hameaux pendant la période de crised’eau sont revenus. Et nous sommes heureux de cons-tater que les villages et hameaux installés sur un rayonde 2 à 5 km viennent s’approvisionner en eau ainsi queleur bétail.Pour pérenniser ces ouvrages, des comités de gestionont été formés où chaque chef de famille est tenu deverser 25F par semaine pour constituer un fonds dansl’optique de faire face à des pannes susceptibles desurgir.Ce que Ali Habou venait de réaliser, aucun hommepolitique, aucun député ni conseiller de Magaria n’atenté apporter un appui aussi important que d’étancherla soif des paisibles paysans.Cet homme mérite nos félicitations et nos encourage-ments. Au cas où il désire de briguer un mandat électif,il dispose d’un capital de confiance de la forte commu-nauté d’ici et d’ailleurs plus que déterminée à l’ap-puyer pour lui permettre d’atteindre son objectif.’’.

Maharou Ado, habitant de Magaria :’’Le ConseillerAli Habou a réa-lisé ces forages àtitre strictementh u m a n i t a i r e ,c’est-à-dire enfaisant abstrac-tion de toute con-sidération politi-que des ressortis-sants de ces villa-ges.C’est sur la based’un constat qu’ila décidé d’investirses propres res-sources pour cons-truire ces points d’eauet aplanir les difficultés de ces milliers d’habi-tants qui relèvent de la Commune de Magariaainsi que leur capital bétail.Il est en train d’entreprendre d’autres actionsen faveur de la jeunesse et des femmes.Le souhait de ces milliers d’habitants est de voirAli Habou se porter candidat à un mandat électiflors des prochaines consultations électorales pourlui témoigner sa confiance.C’est un homme modeste et efficace qui mérited’être soutenu puisqu’il a fait des choses concrè-tes dont les populations sont en train de tirer unmaximum de profit, car dit-on, l’eau, c’est lavie.Des comités de gestion ont déjà été formés auniveau de ces cinq forages et des cotisations heb-domadaires ont été instaurées pour faire face encas de besoin aux panne susceptibles de se pro-duire .Nous lui souhaitons longue vie et lui priede recevoir les salutations fraternelles des béné-ficiaires.’’.Un exemple de forage financé par ALI Habou

TémoignagesElhadj Sabo Dan Karami,

Chauffeur à Magaria


La première visite ce cette délégation re-monte à Avril 2008 où elle a eu dans lecadre de cette coopération qui lie lesdeux Collectivités.A cette occasion déjà, les axes de cettecoopération ont été définis et s’articu-lent autour de la construction en dur d’uncollège dans la Commune 5 et la dota-tion de certains collèges de manuelsscolaires et d’assurer plusieurs modu-les de formations aux enseignants descollèges en français et Sciences Mathé-matiques sur des cours d’alphabétisa-tion qui toucheront 25 conseillers élus.Le département du Val de Marne va ap-puyer la scolarisation des filles, le ju-melage des collèges de cette Collecti-vité avec ceux de la CUZ.Des relations d’échange d’expérienceentre les enseignants font partie de cettecoopération.Dans les six mois à venir, le Conseil Gé-néral du Val de Marne consent injecter32,5 millions de FCFA au titre de la sub-vention pour être utilisés à l’achat destables bancs,’’ a fait remarquer ,Domi-nique Paquin qui indique par ailleursqu’une ong de la place –le Réseau d’Ac-tions Educatives pour un Développe-ment Durable (RAEDD) va dans le ca-dre de la mise en oeuvre de ces activi-tés signé une Convention.Il est prévu l’achat de 1600 manuels sco-laires de Mathématiques, Anglais etFrançais dont 1 collège par Communerecevra cet appui.La formation des enseignants contrac-tuels relativement à ces manuels sco-

Une délégation technique du Département du Val de Marne a récem-ment séjourné à Zinder pour jeter les bases d’une coopération axée surle volet Education. La délégation qui était conduite par la Directricedes Collèges et de l’Education au Conseil Général du Val de Marne,Dominique Paquin, a eu une série de séances de travail avec les ca-dres de l’Enseignement Secondaire de la CUZ et plusieurs ong et asso-ciations intervenant dans le Secteur de l’Education formelle et nonformelle.

DOMINIQUE Paquin, Directrice des Collègeset de l’Education au Val de Marne

Des chantiers en cours

Séances de travail entre les deux délégations

COOPERATION

laires est également prévue pour ren-forcer leurs capacités pédagogiques.Un autre programme de formation et desensibilisation va concerner les comi-tés de gestion (COGES).A cela s’ajoute aussi la formation de 25conseillers pour renforcer les compéten-ces des élus au cours du 1er trimestrede la nouvelle année.En outre, une réunion technique sur laconstruction du Collège de BanbanTapki avait regroupé les deux déléga-tions pour requérir l’avis des uns et desautres dans le souci de bâtir cette in-frastructure conformément aux règles del’Art.La délégation du Val de Marne a saisil’occasion pour réaliser un film sur l’édu-cation qui sera projeté aux élèves et auxparents d’élèves pour leur permettre demieux comprendre l’importance de ceSecteur.Pour exécuter ce programme de forma-tion et de mise en place des manuelsscolaires, une Convention a été signéeentre l’ong RAEDD et la CUZ.Ce projet va concerner uniquement l’en-seignement secondaire selon le repré-sentant de l’ong, Abdou Idi et repose surdeux axes : formation et acquisition desmanuels scolaires.Le choix des disciplines portera sur leFrançais, l’Anglais et les Mathématiquesparce qu’elles occupent 75 pour centdes horaires hebdomadaires et le ni-veau privilégié est celui de la 6è où l’onconstate un taux élevé de déperdition.Au total 1613 élèves seront touchés par

l’encadrement au niveau de cinq collè-ges contre 500 initialement prévus ainsique les membres des COGES.De leur côté les enseignants des troisdisciplines choisies vont bénéficierd’une formation notamment sur l’utilisa-tion des matériels pédagogiques quiseront mis à leur disposition pour assu-rer un encadrement efficient.Une autre équipe de cadres techniquesdu Département du Val de Marne con-duite par M. Alain Ferrer, Directeur desAffaires Européennes et Internationalesa également effectué quelques joursplus tard

une visite de travail pour mesurer l’im-pact des activités en cours de réalisa-tiondans le cadre du Projet ‘’ Eau et Assai-nissement’’ qui aura une durée de viede trois ans.Les travaux se sont déroulés sous laprésidence du 1er Vice Président du Con-seil de la Communauté Urbaine deZinder, M. Sanoussi Ibrahim Nakandari.Les discussions avaient aussi porté surla gestion des déchets ménagers, lasanté, l’éducation et le transfert de com-pétences notamment.Les échanges entre la CUZ et le Val deMarne sont réguliers où par exemple entermes de formation les techniciens etles élus ont eu à parfaire leurs connais-sances dans plusieurs domaines’’, a faitremarquer M. Alain Ferrer.Une autre Convention entre les deuxCollectivités a été signée en faveur del’aménagement du Collège de BabanTapki et la fourniture des manuels sco-laires.La construction du Collège de BabanTapki dont les travaux vont bientôt dé-marrer et la formation des professeursde Mathématiques, Anglais et Françaisont constitué par ailleurs le menu de dis-cussions entre les deux délégations.Dans le domaine culturel, les artistesZindérois seront invités à Val de Marnependant plusieurs jours à l’occasion dela tenue du Festival de l’OH où ils feront


découvrir la beauté et la richesse dupatrimoine culturel de la région.

Ces derniers, faut-il le rappeler onteu au cours des deux dernières an-nées visité le Département du Val deMarne où le public a eu droit à plu-sieurs prestations artistiques.

Une certaine lenteur à en croire cer-tains observateurs est constatée dansla mise en œuvre de certaines activi-tés relativement à la construction duCollège de Baban Tapki et à l’assai-nissement du Quartier Garin Malam età la livraison des manuels scolaires. Aqui faut-il imputer ce retard ?

M. Alain Ferrer a réponse àtout :’’les études techniques et la pré-

Question : M. le Coordonnateur, peut-onconnaître le répertoire des activités me-nées par le Projet ‘’Eau et Assainisse-ment’’ ?Réponse : le Projet ‘’Eau et Assainisse-ment’’ a démarré ses activités en 2006 pourune durée de trois ans.De 2006 à 2008, plusieurs activités ont vule jour : la formation des services techni-ques de la CUZ ainsi que leurs équipe-ments en matériel informatique.Le volet Assainissement renferme à luiseul une enveloppe de 281 millions répar-tis en quatre lots :-Pavage de cinq rues dans la Commune 2-La construction de 88 puisards d’infil-tration sur la rue du grand marché Dollépour aboutir du côté du cimetière GarinMalam-L’aménagement d’un kori de Garin Malamqui renferme une superficie de 4818 m carréen pierres maçonnées

Le Coordonnateur du Pro-jet ‘’Eau et Assainisse-ment’’, M. AboubacarSouleymane nous donne icid’amples précisions sur lesactivités menées et celles quisont en cours de réalisationet touchent les secteurs de l’Education, de la Santé,de la Culture, du renforcement des capacités et l’ap-pui à la décentralisation.

COOPERATION

paration des dossiers prennent énor-mément de temps.

C’est ce qui fait que la réalisationdes travaux accuse un petit retard.

A ceux-là s’ajoute la mobilisationdes financements nouveaux.

Dans le domaine de l’assainisse-ment, nous sommes en train de réflé-chir pour expérimenter la collecte ap-propriée des ordures ménagères liéeà l’eau et à l’assainissement de plu-sieurs mares. De mon point de vue,je suis satisfait de l’évolution du travailet des relations de coopération ami-cale et franche qui lient les deux Col-

lectivités. Nous sommes tous animésde bonne volonté pour aller de l’avant.

Nous avons bon espoir que les re-lations de partenariat vont continueraussi longtemps que possible.

Le Conseil Général du Val de Marnereste déterminé a poursuivre on efforten direction de ses partenaires à tra-vers notamment une augmentation desressources pour financer de nouvellesactivités.

Déjà, des offensives sont engagéesvers deux potentiels bailleurs de fonds :le SIAP et l’Agence de Seine Norman-die.


-La jonction de deux rues et le rehausse-ment du caniveau.C’est le même Projet qui réalise des latri-nes au niveau d’une dizaine d’écoles pri-maires ainsi que l’aménagement de 120Bornes Fontaines.Déjà, 40 bornes fontaines sont réaliséesen 2008. Quarante autres seront concer-nées par ces travaux d’aménagement en2009 et 40 dernières en 2010.Un avis d’Appel d’Offres sera lancé dansles jours à venir sur les trois autres vo-lets.Question : Et le Secteur de l’Education ?Réponse : Ce Secteur est également tou-ché par cette coopération où déjà en 2006,la CUZ a réceptionné deux containers ren-fermant des manuels scolaires gracieuse-ment offerts par le Département du Val deMarne aux établissements scolaires de laplace.Aussi, dans le cadre de la formation, laCUZ a signé récemment une Conventionavec l’ONG RAEDD pour fournir les ma-nuels scolaires de Mathématiques, d’An-glais et de Français destinés aux Collè-ges.En outre, cette ong s’occupera de la for-mation des professeurs à l’utilisation deces manuels relevant de ces trois discipli-nes.Il est également prévu la dotation descollèges en tables bancs dont 50 par col-lège.Dans le même ordre d’idées, il est envi-sagé le jumelage entre trois collègesZindérois et trois collèges du Val deMarne. La procédure est déjà engagée.Dans le domaine de la formation, Le Valde Marne consent financer la formationen alphabétisation de 21 conseillers sur64.Parmi les autres réalisations, on retiendrala construction dans les prochains joursdu CEG 11 à Baban Tapki.

Dans le domaine de la Santé, une assis-tance médicale est accordée à la Mater-nité centrale- avec la reprise des latrineset du jardin, la construction d’une buan-derie, la dotation en lits (pour un coût de20 millions de FCFA)La réhabilitation et la rénovation de laMaternité Birni pour un coût de 60 mil-lions de FCFA. Les ressources liées à cesactivités sont disponibles et les travaux

vont incessamment commencer.Le DAO (Document d’Appel d’Offres)va être lancé dans la première semaine deJanvier.Le projet médical avec Val de Marne con-cernera la formation des agents de santéet/ou des voyages d’Etudes entre les ca-dres des deux Collectivités.Concernant l’axe Culturel, la CommunautéUrbaine de Zinder sera à l’honneur enJuin prochain à l’occasion de la tenue duFestival de l’OH où tous ceux qui emprun-teront par bateaux sur la Seine pour serendre à Val de Marne vont chacun payerdeux Euros.Ce fonds collecté sera utilisé pour finan-cer l’adduction d’eau potable au niveaudes collèges de Zinder.Aussi, il est entrepris des échanges entre

les musées et les bibliothèques des deuxCollectivités.Question : le volet renforcement des ca-pacités, a-t-il véritablement répondu auxattentes des cadres techniques et desélus ?Réponse : nous sommes à notre 3è Con-vention de dotation concernant le renfor-cement des capacités et l’appui à la dé-centralisation.En effet,Val de Marne a doté les commu-nes des mobiliers et équipements infor-matiques. Les agents ont été formés se-lon différents modules et suivant leursspécialités.En outre, la Collectivité du Val a fourni àla CUZ un nouveau logiciel d’un coût deplus de 10 millions de FCFA, d’un traceuret d’un GPS de qualité rare.Des manuels scolaires d’une valeur deplus de 50 millions de FCFA seront bien-tôt livrés.La coopération avec le Département duVal est excellente dans la mesure où lespopulations sont en train de jouir de sesretombées dans plusieurs domaines.Dans quelques jours, les grands chantiersde Garin Malam vont démarrer.Les élus de la CUZ multiplient les con-tacts à l’intérieur du Val pour nouer denouvelles relations avec certaines com-munes susceptibles de déboucher par lasignature de Conventions.L’autre préoccupation de la CUZ se trouveêtre la gestion des déchets où l’ong FABAbasée à Niamey va nous appuyer à trou-ver des solutions salutaires à cette ques-tion.Dans le même ordre d’idées, trois agentsconcernés par ce volet ont subi une for-mation au Burkina Faso car l’hygiène etl’assainissement nous tiennent beaucoupà coeur surtout la gestion des eaux plu-viales et des eaux usées.Un Schéma Directeur d’Aménagement duTerritoire de la CUZ est à l’étude en vued’identifier tous les contours liés à cettedélicate question de développement desdifférents secteurs de cette Collectivité.Pour cela, nous avons envisagé une of-fensive en direction des autres Commu-nes à travers le monde pour nous permet-tre de faire face à notre ambitieux pro-gramme de développement.Question : le Genre est apparemmentignoré dans le cadre de cette coopéra-tion ?Réponse : la question a été effectivementprise en compte car trois corps de métierdont la maroquinerie, la poterie et la tein-ture feront l’objet d’une exposition trèsbientôt en Algérie.L’idée est déjà lancée et le dossier est entrain d’être monté pour bénéficier de l’ins-tallation des ateliers au niveau des Com-munes 2, 3 et 4 et la CUZ.Comme vous le voyez, la coopération avecVal revêt une dimension multisectorielleau seul bénéfice des populations.

A.S.

Les élus locaux

ABOUBACAR SouleymaneCoordionnateur du projet

Eau-assainissement

COOPERATION


L’avenir a-t-on coutume de dire, appar-tient aux grands ensembles.’’ Autrementdit, l’union fait la force ‘’.C’est ce que tentent de réaliser pour pro-mouvoir leurs activités cinq groupementsdes femmes éleveurs dénommés NAGUE,tous installés dans la Commune 3 deZinder.Ces groupements ont pour noms :Waynabé Tchigaba, FNEN DADDO, Ele-veurs Sans Frontières, Waywayé AdonTafiya,Mata Koun Tachi’’ .L’union de ces groupements ou NAGUEa vu le jour depuis 2006, mais l’agrémenta été obtenu en 2008.La présidente de NAGUE, Nana Abdou(qui relève de FNEN DADDO) ne cachepas sa satisfaction devant ce regroupe-ment des femmes éleveurs, qui après unesérie de réunions de concertations, ontsu mesurer les charges qui incombent àchaque structure pour décider enfin demener de commun accord un même com-bat, celui de donner un coup de fouet àleurs activités.NAGUE compte aujourd’hui 145 membres.Cette union a comme objectif majeur depromouvoir non seulement l’élevage mo-derne (embouche des gros et petits rumi-nants) mais aussi et surtout la reconstitu-tion du cheptel. Activités menéesPour l’heure, l’essentiel des activités me-nées par NAGUE se limite à la sensibilisa-tion des femmes éleveurs autour des no-bles objectifs de l’union.Depuis sa création jusqu’à une date en-core récente, NAGUE s’est attelée à attri-buer à ses membres le petit crédit sur fondspropres réalisés essentiellement à partirdes cotisations des uns et des autresmoyennant un intérêt de 10 pour cent.Ce crédit communément appelé‘’Happanay’’ en fulfuldé a été attribué à60 femmes pour leur permettre de fairel’élevage des petits ruminants – des chè-vres et brebis et dont le remboursementn’intervient que deux années plus tard.’’,devait expliquer la Secrétaire Générale deNagué Mme Sakina Bébiya qui expliqueque lorsque ces animaux viennent àmettre bas, leurs progénitures sont lais-

GROUPEMENTS FÉMININS NAGUÉ

Promouvoir l’elevage

Au premier plan les membres du groupement avec la Présidente de NAGUE Nana Abdou tenant ici un mouton

sées aux femmes bénéficiaires des pre-miers crédits tandis que le capital est cédéaux autres membres de NAGUE pour con-tinuer l’expérience.C’est quatre années plus tard qu’inter-vient la réforme des animaux qui ont cons-titué le premier capital,qui finiront par êtrecédés sur le marché et cet argent collectéservira à désintéresser le bailleur defonds, donc à rembourser ainsi l’argentinitialement prêté.Seul le bénéfice est placé dans un comptepour devenir propriété de NAGUE .Il seraensuite redistribué aux femmes sous formede petit crédit pour entreprendre les acti-vités génératrices de revenus (petit com-

merce et embouche).‘’L’embouche des petits ruminants estconsidérée comme l’activité la plus ap-préciée par les femmes comparativementaux autres à cause de la multiplicationcomme quatre de cette espèce animale’’,ont fait remarquer plusieurs membres dece regroupement des femmes éleveurs.Pour donner un cachet particulier à sesactivités, NAGUE se propose d’installersous peu un bureau de l’UNION.Les ambitions de NAGUEPour rendre efficaces ses activités,NAGUE souhaite avec l’appui des parte-naires au développement désireux desoutenir la seconde mamelle de l’écono-

mie nationale (élevage) en général et cettecoalition des femmes éleveurs en particu-lier de mettre l’accent dans ses appuis surla formation des femmes para vétérinaireset des comités de gestion au niveau descinq groupements.Des requêtes ont déjà été adressées auxprojets et ong d’ici et d’ailleurs parNAGUE pour bénéficier d e leurs appuismultiformes sous tendus par la mise surpied d’un mécanisme de suivi et évalua-tion susceptible d’intervenir à la fin dechaque année.‘’Si nos activités évoluent conformémentau voue de tous les membres, nous avonscomme ambition d’ériger NAGUE en as-sociation’’, soutient Mme Sakina Bébiya.La Secrétaire générale de Nagué invite lesautres groupements féminins relevant desautres communes à adhérer à son organi-sation moyennant le versement d’unecotisation de 10.000 FCFA.NAGUE, projette –t-elle de créer souspeu une ferme collective ?‘’Pour mesurer l’impact de nos activités,nous préférons développer les compéti-tions individuelles, en privilégiant l’ef-fort personnel, c’est-à-dire l’élevage in-dividuel’’, a-t-elle ajouté.Tout en organisant une offensive géné-ralisée en direction des partenaires audéveloppement, le Maire de la Commune3 dont nous relevons administrativement

a promis de nous appuyer en nous met-tant en contact avec certaines organisa-tions crédibles.Aussi, le Chef du Groupement Touaregde Zinder accorde son appui à NAGUEdans l’optique de relever la qualité du sec-teur de l’élevage dans la Communauté ur-baine de Zinder.De leur côté, les services de l’élevage nemanquent jamais d’occasion pour nousprodiguer des conseils techniques dansle souci de donner un second souffle ànos activités. NAGUE continue à comp-ter sur sa disponibilité et celle de laCACAF pour l’accompagner et la guiderdans le choix des animaux à emboucher.

A.B.

Les membres du groupement NAGUE en séance de travail (la Secrétaire GénéraleSakina Bébiya 2ème à partir de la doite)


POLITIQUE/3È MANDAT DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

Une sensibilisation accrueElhadj Aboubacar Mahamadou Mounkaila dit Dan Dubai est un jeune opérateur économique âgé de 34 ans,natif de Wangam, village situé à une quinzaine de kilomètre du Chef lieu de Canton de Gafati (environ 30 kmà l’Est de Zinder)..Dès son âge tendre, il suivra son père à N’Djaména au Tchad où il fit ses études primaires et Secondairesavant de se rendre plus tard aux Emirats Arabes Unis pour évoluer dans le domaine des Affaires.Il a eu à nouer beaucoup de relations avec non seulement des hommes d’affaires dans la Capitale Dubai maisaussi et surtout avec plusieurs Princes et autres personnalités du Golfe.Marié à une Française et père de trois enfants, Elhadj Aboubacar Dan Dubai a choisi par nostalgie de revenirau pays pour pratiquer le Commerce général. Il s’est intéressé depuis bientôt cinq mois à la politique pouravoir crée une nouvelle structure dénommée ‘’Comité de soutien au Président Tandja Mamadou pour un 3èmandat ‘’.

Le coup d’envoi des manifestations dece Comité de soutien a été donné le 31Octobre dernier à Zinder à travers uneMarche qui a rassemblé plus de quatremille personnes, soit deux jours après ledépart du Chef de l’Etat venu présider lacérémonie de la pose la première pierre dela Raffinerie de pétrole à Garin Dan Baki,environ 50km au Nord –Ouest de Zinderdans la Commune rurale de Olléléwa (dé-partement de Tanout).Nous avons rencontré à bâtons rompusce jeune Président du Comité National deSoutien de la future candidature du Chefde l’Etat pour un 3è mandat à la tête dupays.Il le dit dans cet entretien, très confiantde son projet parce que soutenu aux qua-tre coins du pays par les nigériens desprofondeurs.

Question : Elhadj Aboubacar, peut affir-mer que vous êtes vraiment l’initiateurde la mise sur pied de ce Comité de Sou-tien ou simplement un bouc émissaire ?Réponse : ça fait 14 mois que je suis re-venu au Niger après un long séjour à l’ex-térieur où j’ai côtoyé aussi bien les richesque les pauvres.Si je décide de rentrer au pays, c’est pourapporter ma modeste contribution à l’édi-fication du pays.

Arrivé au Niger, nous nous sommes inté-ressés à la vie de la Nation, c’est-à-dire àla mission que les dirigeants du pays sonten train d’accomplir au profit des popula-tions.

Après plusieurs rencontres, à Niameyd’abord puis à Zinder et dans les autresrégions ensuite, nous avions appris beau-coup de choses notammentsur les oeuvres édifiantes accomplies parle Président Tandja.C’est pourquoi, à quelques mois de la finde son mandat, nous nous sommes dit quece digne fils de la nation a réalisé plusieursinfrastructures au profit des

populations nigériennes et qui concou-rent véritablement à la réduction de lapauvreté : cases de santé, barrages, clas-ses, la revalorisation du prix de l’uranium,la construction du futur barrage deKandadji, la construction de la Raffineriede pétrole de Zinder etc.Nous estimons que plusieurs chantiersqui sont ouverts n’ont pas été bouclés,c’est pourquoi, nous nous sommes ditqu’on doit lui donner une chance pourfaire un 3è mandat et achever les œuvresainsi entamées.Notre inquiétude, c’est que si un autrehomme politique vient de sitôt à le sup-planter, nous risquons d’assister à laremise en cause de certains grands chan-tiers. C’est un homme à poigne, il doitcontinuer à mériter la confiance des ni-gériens.C’est la justification essentielle que nousdonnons à ‘’Ta Zartché’’, autrement ditoffrir une occasion pour un 3è mandat

au Président de la République.Je tiens à réaffirmer que Tandja Mamadouest un bon président pour le Niger. Vousallez découvrir la réalité des faits mêmeen faisant un sondage. Vous aviez cons-taté qu’à travers des manifestations spon-tanées tenues à l’intérieur du pays, lesreprésentants des différents groupes

Elhadj ABOUBACAR Mahamadou Mounkaila dit Dan Dubaî Président du ComitéNational de soutien

La première déclaration de soutien rendue public à Zinder au Président TANDJA Mamadoupour un 3ème mandat


sociaux se sont empressés de demanderà l’Assemblée Nationale de trouver un mé-canisme pour lui permettre de poursuivreses actions salutaires pour un 3è mandat.La veille déjà de la première Marche desoutien tenue à Zinder, nous avions faitdiffuser des communiqués dans les radioslocales pour expliquer le bien fondé dece cri de cœur.Dieu merci, nous avions enregistré la pré-sence des Présidents des Comités de basede tous les partis politiques de la placequi se sont d’ailleurs emparés des por-traits géants du Président où il a été men-tionné au bas l’expression ‘’Ta Zartché’’.Ils n’ont eu aucun complexe par rapport àcet engagement.Si certains partis politiques continuent àcroire au mystère de leurs structures, nousdisons que les choses peuvent aisémentse décanter lors de la tenue du référen-dum pour la circonstance.Nous continuons à préciser que ‘’TaZartché’’ n’est pas en fait une volontéexprimée par le Président Tandja. Loin s’enfaut. C’est plutôt un Mouvement déclen-ché par les représentants du peuple à labase.Question : êtes vous optimiste pourl’aboutissement de ce combat que vousmenez ?Réponse : nous sommes entrain de sen-sibiliser les nigériens à adopter une nou-velle prise de conscience en prenant partà ce grand mouvement. Et aujourd’hui,nous sommes fiers de constater que no-tre démarche est en train de faire tâched’huile dans toutes les régions du Niger.Nous sommes fiers de reconnaître quenotre appel a été entendu par les popula-tions nigériennes.Nous avons peur des changements per-vers lorsque quelqu’un de la scène politi-que va occuper le fauteuil présidentiel.Nous continuons à croire que le Prési-dent Tandja est un patriote sincère qui aredonné confiance aux nigériens et aux

partenaires extérieurs.Les leaders qui sont actuellement à latête des partis politiques méritent d’êtrechangés pour que de vrais défenseursdes intérêts nationaux viennent à lesprendre en charge.Vous avez vu les accords liant la Chine etle Niger au sujet du pétrole. Notre paysva se retrouver avec 40 pour cent des re-tombées et cela est très réconfortant.Le sous –sol nigérien est très riche et leNiger dispose actuellement de 17 blocspour lui permettre de respirer à grandspoumons. Nous inspirons beaucoup con-fiance au président Tandja pour rendrefonctionnels ces différents blocs pétro-liers.Nous avons d’ailleurs bon espoir que lors-que l’exploitation sera florissante, chaquenigérien va tirer un bénéfice des revenusdu pétrole en guise d’indemnités mêmes’il arrive que certains se retrouvent auchômage.Question : Comment adhère –t-on au Co-mité de soutien ?Réponse : le Comité de soutien n’a rien àvoir avec la politique. Si vous désirez ap-partenir au Comité de soutien, il vous re-vient de démissionner de votre parti. Pourvous dire que les militants du MNSD quisont avec nous ont d’ores et déjà démis-sionné de leurs structures politiques et

Question : lorsque le Comité de soutienva installer ses structures à l’échelle ré-gionale, vous désirez quand même conti-nuer à occuper la tête de ce Comité, n’estce pas ?Réponse : même si je nourris cette ambi-tion, ce n’est nullement dans l’intentionde créer un disfonctionnement quelcon-que au sein de la structure MNSD /Nassara de Zinder. Alma Oumarou peutdormir tranquille.Si réellement, j’ai envie de faire la politi-que, je suis en mesure de créer mon pro-pre parti dans la mesure où je dispose de ressources fi-nancières suffisantes pour m’épanouir .Question : quel est le programme du Co-mité de soutien, actuellement ?Réponse : nous comptons nous rendredans tous les départements et régionspour mettre en place les structures défini-tives du Comité de Soutien.Question : êtes vous épaulé par l’Admi-nistration dans votre tâche ?Réponse : Non. Je n’ai pas besoin desressources de l’Administration pour fonc-tionner. Je suis un homme pourvu de res-sources qui me permettront de conduire àbon port la noble requête du peuple pourpermettre au Président Tandja de briguerun 3 è mandat.L’autre grande satisfaction qui nous ha-bite réside dans le soutien que nous

«Le taux d’adhésion est de 75% à l’échelle nationale»,selon le Président du Comité de Soutien

POLITIQUE 3ÈME MANDAT DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE

tant bien d’autres.Question : si vous occupez la présidenceprovisoire du Comité de soutien, c’estdans la perspective d’occuper la tête duMNSD au niveau de la région, estimentles mauvaises langues. Quel commentairevous inspire cette question ?Réponse : j’ai entendu toutes les spécu-lations concernant mes activités liées aucomité de soutien. Je n’ai aucune ambi-tion de remplacer telle ou telle personneau sein d’une quelconque structure poli-tique. Absolument loin de là car cette idéene m’a jamais habité.

Plusieurs groupes sociaux ont participé à la marche de soutien

recevons chaque jour qui passe des ni-gériens aussi bien de l’intérieur que del’extérieur du pays. Nous recevons cha-que jour que Dieu fait des félicitations auxquatre coins du Niger…C’est pourquoi d’ailleurs, le Comité a saisil’occasion le 23 décembre dernier du dé-clenchement du Mouvement National.Encore une fois, nous ne sommes pas unComité de fête, mais un Comité de Sou-tien qui entend vraiment atteindre patiem-ment et efficacement ses nobles objectifsavec la volonté de Dieu.Y.A.


FORMATION NIGETECH

L’ONG Nigetech de Zinder a organiséune formation qui a duré cinq mois àl’intention des enfants des handica-pés locomoteurs et visuels de Zinder.Elle a été initiée par la Direction Ré-gionale de l’Aménagement du Terri-toire et le Service Allemand de Déve-loppement (DED) avec l’appui finan-cier de la SNV (Organisation Néer-landaise pour le Développement) avecl’appui technique de la Nigetech.La cérémonie de remise d’Attestationde fin de Stage s’est déroulée sous laprésidence du Secrétaire Général de laRégion de Zinder, M. Ibrahim Agoumoen présence des Représentants des As-sociations et ONG de la place.Pour le Secrétaire Général du Gouver-norat, cette formation en Menuiseriebois et Couture permettra aux jeunesissus des groupes les plus vulnérablesà s’assurer une autonomisation et en-tre dans le cadre de la Politique Natio-nale de Réduction de la Pauvreté effi-cacement soutenue par les Autorités dela 5è République.Ila remercié le Royaume des Pays Baspour avoir financé la formation et louéles efforts déployés par l’ONG Nigetechqui a eu à former plus de 3000 jeunesdans les domaines de la Gestion, del’Artisanat, de la Haute Couture pourne citer ceux-là.M. Ibrahim Agoumo a au nom du Gou-verneur décerné un Témoignage Offi-ciel de Satisfaction à la Coordinatricede la SNV /Zinder pour services ren-dus par son Institution à la Région deZinder.Le Représentant de la SNV a rendu

hommage à la Direction Régionale del’Aménagement du Territoire et le DEDqui ont assuré la promotion du Projetqui a appuyé les couches les plus vul-nérables en l’occurrence les enfants deshandicapés locomoteurs et visuels.La réussite de ce projet est également

Pour sa part le Représentant de DED asalué la qualité des résultats obtenus àl’issue de cette formation qui permet-tra aux bénéficiaires de consolider lesacquis de ce Projet et de renforcer lavie associative.L’éducation des enfants permet de ré-duire la pauvreté en donnant la chanceà chacun d’embrasser un métier pourse passer de l’aide.Le Coordonnateur de l’ONG Nigetech,M. Laouali Babalé a tenu à remerciertoutes les bonnes volontés qui ont con-tribué au plan alimentaire à soutenir lesstagiaires et ceux qui ont offert leursinfrastructures pour assurer laformation.Il a remercié les ONG et As-sociations de la place qui consententpoursuivre leurs appuis en faveur desjeunes issus des familles démunies etsaisi l’occasion pour présenter aux in-vité les différents produitsconfectionnés par les stagiaires,habitspour bébés,tenues scolaires,tables

La NIGETECH au secours des enfants des handicapés

Le Secrétaire Général de la Région (costume traditionnel) a présidé la cérémoniede remise d’attestations aux stagiaires

rendue possible grâce au précieux con-cours a-t-il dit de la SNV qui a injectéplus de 12 millions de FCFA et à l’ONGNigetech qui s’est investi pour assu-rer aux jeunes dont 17 garçons et 20filles une formation de qualité.Le Maire de la Commune de Zinder 1était intervenu pour se féliciter de laqualité de la formation administrée auxenfants des handicapés dans la pers-pective de se prendre en charge.Il a au nom de la Communauté Urbainede Zinder remercié tos ceux qui ontcontribué pour la réussite de cette for-mation avant d’émettre le vœu de voirce projet intéresser d’autres groupes dejeunes issus de ces familles déshéritées.

,chaises etc…De leur côté, les Présidents des Asso-ciation des handicapés locomoteurs etvisuels sont tour à tour intervenus pourremercier l’ONG Nigetech pour diverssacrifices consentis en faveurs des en-fants des handicapés dans la Commu-nauté Urbaine de Zinder.Ils ont salué la qualité de l’interventionde la SNV au profit des populations dela Région de Zinder dans plusieurs do-maines.Enfin des Attestations de fin de Stageont été remises aux stagiaires.


L’ong Nigetech en collaboration avec leService Allemand pour le Développement(DED) a organisé récemment une formationsur demande de la Commune 4 de Zinderconsacrée à la gestion et la vieassociative respectivement dans les locaux del’ong et au Village Artisanal.

’’cette formation nous a donné l’occasion de mieuxcomprendre le concept de gestion des entreprises ouassociations. Je suis membre de Bauvisa et de groupe-ment féminin Azanafatou qui veut dire en arabe propretéou Saphta.Le Marketing et la comptabilité ont constitué l’essen-tiel de la formation.En matière de Marketing, nous avions été édifiés sur laconnaissance des cinq P que renferme ce concept: leproduit, la place, la promotion,le prix et la personne.En ce qui concerne la comptabilité, nous avions appriscomment gérer un compte.Notre Commune dispose dequatre Comités de salubrité regroupés au sein deBEAUVISA que nous comptons transformer en ong.Nous disposons des charrettes et des charretiers pourfaire de porte à porte ramasser les ordures moyennant250F /mois et ménage.Nous comptons également mettre des poubelles dansles commerces pour amener les uns et les autres à neplus jeter les ordures n’importe où sur les voies publi-ques.Notre souci est de faire de la Commune la Vitrine desautres Collectivités en matière d’hygiène et d’assainis-sement.C’est ce capital de connaissances que nous sommesvenus apprendre pour mieux gérer nos ressources etpouvoir canaliser nos investissements.Ousmane Malam Kanta :

Un appui en gestion et vie associativeFORMATION NIGETECH

Les femmes de plusieurs groupements en formation sur la gestion

Mme Marie Marceau

La formation sur la gestion qui a duré troisjours a

permis aux comités de salubrité de laCommunes 4 de connaître les rôles dévolus àchacun des membres en vue de faire face à leurtâche : du Président au Secrétaire général enpassant par le simple charretier.

L’objectif spécifique est de renforcer lescapacités des membres de BAUVISA (Comitéde salubrité) dans la bonne gouvernance à tra-vers la définition de leurs rôles et la gestiontransparente des moyens mis à leur disposi-tion.

Les participants à la formation au nombred’une vingtaine se sont familiarisés sur les prin-cipes de base d’une bonne gestion et de façonsimple et pratique.

Cinq modules de formation leur ont étédispensés et se rapportaient au Marketing,l’Approvisionnement et la Gestion des stocks,les Coûts, la Comptabilité, la Planification fi-nancière.

S’agissant du Marketing, les stagiaires ontmesuré l’impact du fait que le client est la per-sonne la plus importante de toute entreprise.

Dans ce module, les participants ont pucerner les contours qui permettent à une en-treprise de réaliser des bénéfices à travers les 4P du marketing à savoir : le Produit, le Prix, laPlace et la Promotion. Les techniques d’ap-proche et d’incitation de la clientèle à achetervos biens ou services résident dans le respectet l’exploitation des ces quatre (4) P.

Si un ces P manque, l’entreprise qu’ellesoit de bien ou de service, est en danger etrisque de disparaître.

Pour ce qui est de l’approvisionnement etla Gestion des stocks, toute entreprise a be-

soin de se procurer l’équipement ou le moyenadéquat pour sa bonne marche. Ce modulerenseigne et apprend aux entrepreneurs ou ges-tionnaire à utiliser rationnellement le stock àgérer. La gestion des stocks est la méthode parlaquelle on réceptionne un stock, on établit lerelevé d’un stock, on entrepose, arrange, véri-

fie et passe une nouvelle commande etc.Le module quatre a trait aux coûts. C’est

l’argent que l’on dépense pour fabriquer desproduits, vendre des biens ou des services.Ainsi, le coût total (coût direct et coût indi-rect) d’un produit ou service est un indicateurqui aide à connaître le prix que l’on propose àla clientèle.

En effet,ce module permet de cerner tousles contours de calcul des coûts (fiche de cal-cul de coût direct,coût indirect,prix derevient,fiche de salaire,fiche d’amortissementetc .) et de définir le prix de revient et de ventede tout article ou service.

En ce qui concerne la Comptabilité, lemodule sur les coûts renseigne sur les diffé-rents coûts et leur calcul..

Toute transaction consiste à un échanged’argent et les

la formation a été bénéfique pour nous dans la mesureoù nous avions su faire la différence en matière decomptabilité sur l’entrée et la sortie et le solde enmême temps que le bénéfice tiré sur une affaire et laperte susceptible d’être enregistrée.Dans le domaine de l’approvisionnement, c’est la com-mande qui constitue la première chose à accomplir,ensuite vérifier la qualité des marchandises, choisir lemeilleur fournisseur.Après le paiement, il faut exiger un reçu ou une facture.Pour réaliser une bonne gestion de stock, il faut vérifieret compter l’état des marchandises lesquelles doiventêtre gardées dans un endroit pratique et accessible.Nous remercions DED pour avoir financé cette forma-tion et rendons un hommage mérité au Maire de laCommune 4 qui a initié et soutenu sa tenue.Notre vœu le plus ardent est de voir DED nous appuyerdans le cadre de la construction de notre futur siègeainsi que la dotation des équipements de travail : char-rettes, râteaux, gants et des bœufs.Nous sollicitons, dans la mesure du possible bénéficierdes voyages d’études en Afrique ou en Europe pouravoir une large vision sur la gestion des déchets etsurtout ceux qui sont transformables. Cela entre dans lecadre du vaste combat que nous sommes en train demener pour rendre notre Commune agréable où le cadrede vie répond aux attentes des uns et des autres.’’. I.A

Ousmane Malam Kanta :


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YAYA AmadouDirecteur GénéralDirecteur GénéralDirecteur GénéralDirecteur GénéralDirecteur Général

EntrepriseYAYA Amadou

Prestations:Prestations:Prestations:Prestations:Prestations:Bâtiments, Travaux Publics, hydraulique,Bâtiments, Travaux Publics, hydraulique,Bâtiments, Travaux Publics, hydraulique,Bâtiments, Travaux Publics, hydraulique,Bâtiments, Travaux Publics, hydraulique,Eau hygiène eEau hygiène eEau hygiène eEau hygiène eEau hygiène et assainissement.t assainissement.t assainissement.t assainissement.t assainissement.Siège social: Quartier Franco-BP: 35 ZinderQuartier Franco-BP: 35 ZinderQuartier Franco-BP: 35 ZinderQuartier Franco-BP: 35 ZinderQuartier Franco-BP: 35 ZinderTéléphone:Téléphone:Téléphone:Téléphone:Téléphone: 96 98 95 2596 98 95 2596 98 95 2596 98 95 2596 98 95 25

96 97 73 6496 97 73 6496 97 73 6496 97 73 6496 97 73 64E-mail: enyamadouE-mail: enyamadouE-mail: enyamadouE-mail: enyamadouE-mail: [email protected]@[email protected]@[email protected]

«Avec nous,

l’exécution des

travaux se fait dans

les délais et avec

les règles de l’art»


Il est installé depuis une quinzained’années dans le quartier TitinMakada, en face de l’atelier K17de Zinder.

Calme et efficace, cet artisan de talentcontinue à forcer l’admiration et lasympathie de ses pairs d’ici et d’ailleurspour avoir produit une gamme d’articlesrégulièrement des articles d’une rarequalité.

Pour réaliser un exploit dans le travaildu cuir,il ‘’faut s’armer de patience et deténacité,aime t-il dire sur un ton rassurant.

Sollicité très souvent par certainesONG de la place pour encadrer lesartisans, Souley Abdallah recommande àceux qui pratiquent ce métier de privilégieren matière du choix du cuir celui de lachèvre rousse de Maradi et la peau desbœufs de l’Azawak.

En utilisant scrupuleusement cesmatières premières, l’artisan est en mesurede réaliser des performancesincomparables.

ARTISANAT

SOULEY ABDALLAH : Le Génie du Cuir

DIRECTEUR DE PUBLICATIONSIDO YACOUBA

REDACTEUR EN CHEFALI INKI

PHOTOGRAPHEACHIROU GARBA

INFOGRAPHEABDOULAYE MAMANE TAHIROU

TIRAGE : 500 EXEMPLAIRES SURLES PRESSES DE LA NIN MARADI

BP : 255 TEL: 20 410 915

Dernière heureCinq individus arrêtés par la police pour

avoir violé une fille de 14 ans… Cinq individus âgés respectivement de 19 et 20 ans ont

été arrêtés Mardi par les Services de la Police judiciaire,puis incarcérés à la Maison d’Arrêt de Zinder pour avoirviolé l’un après l’autre la semaine dernière, une fille de 14ans dans un quartier populaire de la Ville, a annoncé le Pro-cureur de la République, Karimou Aladou qui ajoute que septautres personnes qui ont également abusé d’elle sont acti-vement recherchés.

Cette jeune fille, rappelle-t-on, a été entraînée dans uneconcession par son amant sous le prétexte de rendre visiteà un malade et la bande de douze individus qui était sur leslieux a réussi a accomplir des rapports sexuels non consen-tants sur la mineure.

Ces individus violeurs, selon la même source, entretien-nent des relations d’amitié entre eux et ‘’encourent une peinecriminelle de 10 à 20 ans d’emprisonnement ferme.’’

La victime a subi des soins intensifs à la Maternité Cen-trale de Zinder.

LES ECHOS DE ZINDERMENSUEL REGIONAL

D’INFORMATIONS GENERALESBP 145 TEL 20 510 344 Zinder

Ce génie du cuir confectionne sesproduits généralement sur commande. Illui arrive de mettre certains à la dispositiondes boutiques des artisans de la place.

Artisan de grande expérience, SouleyAbdallah demande à l’Etat de donner unsecond souffle à ce secteur en organisantpériodiquement des foires pour offrirl’occasion aux artisans d’écouler leursproduits et surtout de disposer des filièresau-delà de nos frontières.


BâtimentsBâtimentsBâtimentsBâtimentsBâtiments, T, T, T, T, Trrrrraaaaavvvvvaux Pubaux Pubaux Pubaux Pubaux Publicslicslicslicslics,,,,,HyHyHyHyHydrdrdrdrdrauliqueauliqueauliqueauliqueaulique.....

Cette jeune Entreprise qui renferme six annéesd’expériences a réalisé de grandes performances dans lecadre des activités du Programme Spécial du Présidentde la République.Ce qui lui a valu les félicitations et encouragements desAutorités Politiques et Administratives d’ici et d’ailleurs.Elle jouit d’une grande audience des ONG et de la placequi ne cessent de lui confier d’importants travauxd’intérêt général.

Elhadj Souley Kalla

E.K.I.F

SIEGE SOCIAL QUARTIER BIRNI EST ZINDER

TEL 96 98 96 2496 44 60 00

L’Entreprise Kalla Issa et Fils renferme trois qualités : Expérience, Efficacité et Rapidité.

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Le Directeur Général assiste ici à l’implantation d’un chantier de construction de classes au quartier Birni Sud

Elhadj Souley KallaElhadj Souley KallaElhadj Souley KallaElhadj Souley KallaElhadj Souley Kalla

Des réalisations de l’entreprise

ENTREPRISE KALLA ISSA ET FILS

Documents

ACTIONS - Nigerdiasporanigerdiaspora.net/journaux/echos_zinder_03_09.pdf · et atteindre les OMD d’ici 2015, il conviendra de ... en leur assurant des conditions de vie descente