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1 Lettre d’information amont de l’IFIP Expertise, travail en réseau et partenariats... Le portail internet IFIP, des outils et services utiles à l’éleveur et son technicien - PorAlim : vérificateur de formules alimentaires et valeurs nutritionnelles à partir de matières premières. - ConsoBAT : calculateur de la consommation d’énergie en bâtiments porcins pour évaluer l’élevage. - Profils nutritionnels selon la génétique : besoins nutritionnels selon le croisement génétique, fonction du poids, de l’âge et de la consommation d’aliment (profils de croissance et de consommation). - Veille économique internationale : brèves d’actualités et fiches des points forts et faiblesses des pays concurrents de la filière française. - Base Documentaire : publications de l’institut depuis + de 10 ans (accès par thématique, mots clés ou auteurs) - Espaces PRO : rapports d’études IFIP (réservés aux professionnels de la filière porcine). - Vidéos pédagogiques : les experts de l’IFIP présentent leurs résultats d’étude… www.ifip.asso.fr Expertise, travail en réseau 1 et partenariats... Résultats d’études, colloques 2 Colloques (suite) et veille économique 3 Veille réglementaire et actualités IFIP 4 Actualité sur l’élevage porcin Le GBPH en élevage de porcs officiellement validé Le Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène en éle- vage de porcs vient d’être validé, dans sa version de septembre 2009, par les ministres en charge de la santé et de l’alimentation. Cet avis est paru au JORF du 28.02.2012 (p.95). Il s’agit donc de l’aboutissement, tant attendu, d’un long travail mené depuis 3 ans, concréti- sant la volonté de la Profession de se montrer pro-active sur ce domaine sensible de la qualité sanitaire des denrées alimentaires. Cette reconnaissance désormais officielle du Guide par l’Administration doit donc conforter les Professionnels dans les choix réalisés en 2009, consistant à produire un document simple et efficace pour aider les éleveurs à se conformer au Paquet Hygiène et rassurer les consomma- teurs sur la sécurité sanitaire de leurs aliments. Il est prévu par la réglementation que les guides soient évolutifs et cette nécessité nous a d’ores et déjà été rappelée, sur quelques points par- ticuliers, dans l’avis de validation des Pouvoirs Publics. Une révision sera donc réalisée dans les deux prochaines années, intégrant également les remarques remontées du terrain. A l’heure actuelle, les priorités sont d’informer les différents acteurs de la filière porcine de cette validation officielle du Guide, de continuer à promouvoir la mise en place et le dévelop- pement de ce « nouvel » outil au bénéfice de notre filière et de poursuivre l’accompagnement des éleveurs dans la mise en œuvre effective de la démarche. Contact : anne.hemonic@ifip.asso.fr Bilan d’activité de la diffusion génétique par l’insémination artificielle Comme tous les ans, l’IFIP et l’Agence de la Sé- lection Porcine réalisent le bilan d’activité de la diffusion de la génétique par l’insémination arti- ficielle en compilant les informations des décla- rations des centres de collecte de semence et les données des Organismes de Sélection Porcine. En 2011, 5,52 millions de doses ont été com- mercialisées par les centres d’insémination auprès des éleveurs, soit une baisse de 1,7% par rapport à 2010. Cette inflexion de l’activité des centres, plus marquée au niveau national (-2%), est à rapprocher de la baisse du cheptel de truies (-1,2% de mai 2010 à mai 2011). Les exportations de semence ont quant à elles plus que doublé passant de 10 000 à 26 000 do- ses. Le nombre de verrats en centres de collecte baisse aussi (-2,7%) pour atteindre 3 362 verrats en fin d’année. Selon les déclarations des OSP agréés, les doses issues des différents Piétrain (du collectif com- me de Pen ar Lan, Hypor (Maxter) et autres) attei- gnent 86% des 4,83 millions doses commercia- lisées à destination de la production (sur les 5,26 millions au total). Ce bilan conforte la prépon- dérance du Piétrain constatée depuis plusieurs années (85% en 2010). Contact : claire.hassenfratz@ifip.asso.fr ISSN 1968-259X N°1 - Mars 2012 *PAS : Populations Animales Sélectionnées Tout Piétrain 86 % Hybrides Large White x Piétrain 6 % Hybrides ou PAS* avec sang Duroc 2 % Autres hybrides ou PAS* 6 %

Actualité sur l’élevage porcin - ifip.asso.fr · teurs sur la sécurité sanitaire de leurs aliments. ... cette validation officielle du Guide, de continuer à promouvoir la mise

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L e t t r e d ’ i n f o r m a t i o n a m o n t de l ’ IF IP

Expertise, travail en réseau et partenariats...Le portail internet IFIP, des outils et services utiles à l’éleveur et son technicien- PorAlim : vérificateur de formules

alimentaires et valeurs nutritionnelles à partir de matières premières.

- ConsoBAT : calculateur de la

consommation d’énergie en bâtiments porcins pour évaluer l’élevage.

- Profils nutritionnels selon la génétique : besoins nutritionnels selon le croisement génétique, fonction du poids, de l’âge et de la consommation d’aliment (profils de croissance et de consommation).

- Veille économique internationale : brèves d’actualités et fiches des points forts et faiblesses des pays concurrents de la filière française.

- Base Documentaire : publications de l’institut depuis + de 10 ans (accès par thématique, mots clés ou auteurs)

- Espaces PRO : rapports d’études IFIP (réservés aux professionnels de la filière porcine).

- Vidéos pédagogiques : les experts de l’IFIP présentent leurs résultats d’étude…

www.ifip.asso.fr

Expertise, travail en réseau 1

et partenariats...

Résultats d’études, colloques 2

Colloques (suite) et veille économique 3

Veille réglementaire et actualités IFIP 4

Actualité sur l’élevage porcin

Le GBPH en élevage de porcs officiellement validéLe Guide de Bonnes Pratiques d’Hygiène en éle-vage de porcs vient d’être validé, dans sa version de septembre 2009, par les ministres en charge de la santé et de l’alimentation. Cet avis est paru au JORF du 28.02.2012 (p.95). Il s’agit donc de l’aboutissement, tant attendu, d’un long travail mené depuis 3 ans, concréti-sant la volonté de la Profession de se montrer pro-active sur ce domaine sensible de la qualité sanitaire des denrées alimentaires. Cette reconnaissance désormais officielle du Guide par l’Administration doit donc conforter les Professionnels dans les choix réalisés en 2009, consistant à produire un document simple et efficace pour aider les éleveurs à se conformer au Paquet Hygiène et rassurer les consomma-teurs sur la sécurité sanitaire de leurs aliments.Il est prévu par la réglementation que les guides soient évolutifs et cette nécessité nous a d’ores et déjà été rappelée, sur quelques points par-ticuliers, dans l’avis de validation des Pouvoirs Publics. Une révision sera donc réalisée dans les deux prochaines années, intégrant également les remarques remontées du terrain.

A l’heure actuelle, les priorités sont d’informer les différents acteurs de la filière porcine de cette validation officielle du Guide, de continuer à promouvoir la mise en place et le dévelop-pement de ce « nouvel » outil au bénéfice de notre filière et de poursuivre l’accompagnement des éleveurs dans la mise en œuvre effective de la démarche.

Contact : [email protected]

Bilan d’activité de la diffusion génétique par l’insémination artificielle

Comme tous les ans, l’IFIP et l’Agence de la Sé-lection Porcine réalisent le bilan d’activité de la diffusion de la génétique par l’insémination arti-ficielle en compilant les informations des décla-rations des centres de collecte de semence et les données des Organismes de Sélection Porcine.En 2011, 5,52 millions de doses ont été com-mercialisées par les centres d’insémination auprès des éleveurs, soit une baisse de 1,7% par rapport à 2010. Cette inflexion de l’activité des centres, plus marquée au niveau national (-2%), est à rapprocher de la baisse du cheptel de truies (-1,2% de mai 2010 à mai 2011). Les exportations de semence ont quant à elles plus que doublé passant de 10 000 à 26 000 do-ses. Le nombre de verrats en centres de collecte baisse aussi (-2,7%) pour atteindre 3 362 verrats en fin d’année.

Selon les déclarations des OSP agréés, les doses issues des différents Piétrain (du collectif com-me de Pen ar Lan, Hypor (Maxter) et autres) attei-gnent 86% des 4,83 millions doses commercia-lisées à destination de la production (sur les 5,26 millions au total). Ce bilan conforte la prépon-dérance du Piétrain constatée depuis plusieurs années (85% en 2010).

Contact : [email protected]

ISSN 1968-259X N°1 - Mars 2012

*PAS : Populations Animales Sélectionnées

Tout Piétrain 86 %

Hybrides Large White x Piétrain

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Hybrides ou PAS* avec sang Duroc

2 % Autres

hybrides ou PAS* 6 %

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Conférence UE « Bien-être animal : Tous responsables »C’est sur cet appel que la Commission Européenne or-ganisait fin février, sous présidence danoise, une confé-rence pour présenter et accompagner sa stratégie Bien-être pour la période 2012-2015. Une large place sera laissée à la pression du marché pour faire évoluer le bien-être des animaux, ce qu’illus-trait l’intervention dans cette conférence de nombreux industriels ou opérateurs commerciaux (Vion, Mac Do-nald’s, Freedom Food…)Cette stratégie prend acte :- (1) du constat de la difficulté de mise en place des rè-

glementations existantes, - (2) de l’absence d’incitation économique pour accom-

pagner les changements demandés, - (3) de l’intérêt que porte le citoyen au bien-être des

animaux mais aussi de sa méconnaissance du sujet et des avancées européennes en la matière.

Les objectifs poursuivis sont les suivants :- améliorer la mise en œuvre des réglementations exis-

tantes,- créer une situation concurrentielle équitable pour les

opérateurs développant des produits « bien-être » et favoriser la transparence vers le consommateur,

- améliorer la prise en compte du bien-être par l’ensem-ble des opérateurs des filières,

- traiter la question du bien-être de l’ensemble des ani-maux d’une façon cohérente.

Pour atteindre ces objectifs, la Commission Européenne envisage une simplification réglementaire avec la mise en place d’une loi cadre qui définirait des règles et des principes de bien être, plutôt que la mise en place de directives spécifiques selon l’espèce animale.

Participation de l’Ifip à des conférences et colloques …ce qu’il faut retenir !

Du mieux dans les dépenses de santé : tendance à la baisse pour les antibiotiques, à la hausse pour les vaccins

L’évolution sur 10 ans des dépenses de santé des éle-vages naisseurs-engraisseurs et post-sevreurs-engrais-seurs a été analysée à partir de la base de Gestion Tech-nico-Économique (GTE). Les dépenses de santé totales puis réparties en 4 sous-catégories sont étudiées : vaccins, supplémentations par voie orale, antibiotiques et anti-inflammatoires in-jectables, produits de conduite d’élevage.Chez les naisseurs-engraisseurs, les dépenses de santé totales diminuent, en lien avec les baisses des supplé-mentations par voie orale et des antibiotiques et an-ti-inflammatoires injectables. En parallèle, les dépenses en vaccins augmentent et celles des produits d’aide à la conduite restent stables. Sur les 10 années, les dépenses de santé préventives sont supérieures aux curatives. Chez les post-sevreurs-engraisseurs, les dépenses de santé diminuent également avec la baisse des antibio-tiques et anti-inflammatoire injectables ; par contre, la part des vaccins n’augmente pas.Cette évolution des dépenses de santé, associée à une diminution du niveau des traitements curatifs et à une augmentation de celui des vaccins, va dans le sens des attentes de la société et du consommateur. Elle s’explique par l’amélioration de la situation sanitaire des élevages, en lien avec le développement de la vac-cination mais également par la prise de conscience de la nécessité de diminuer l’utilisation des antibiotiques et donc de privilégier toutes les mesures préventives disponibles (conduite d’élevage et vaccination).

Reste à confirmer cette évolution dans les prochaines années par des études plus précises sur les usages et les niveaux d’exposition aux antibiotiques.

Contact : [email protected]

Station de Romillé : 10 ans d’enseignements sur les enjeux de l’hyperprolificitéEn l’absence de problème de conduite alimentaire par-ticulier, la prolificité est le principal facteur qui influence le poids des porcelets. Dès 2002, l’IFIP a caractérisé l’impact de la taille de por-tée à la naissance sur le poids moyen et son hétéro-généité à la naissance dans la station expérimentale de Romillé (35). Qu’est-il advenu en 10 ans de la taille des portées et de la variabilité des poids de naissance ? Les portées de 16 nés totaux (NT) et plus concer-naient 15% des mises bas en 2002, contre plus de 40% aujourd’hui. Pour autant, il reste encore des petites portées, puisque 18% d’entre elles ont 11 NT et moins (34% en 2002). En moyenne, un porcelet supplémentaire fait baisser le poids moyen de 35 g, mais ce qui pose problème reste surtout l’hétérogénéité des poids au sein de la por-tée. Ainsi, le coefficient de variation du poids de nais-sance intra-portée (CV) était en 2002 de 16, 18, 20 et 24%, respectivement dans les portées de 11 et moins, 12-13, 14-15, 16 et plus NT. Aujourd’hui, les valeurs res-tent comparables, avec respectivement un CV de 17, 20, 22 et 25%. Cela signifie donc qu’il y a plus de petits porcelets à gérer : ainsi, pour 100 truies à la mise bas, par exemple, plus de 210 porcelets naîtront chétifs. Avec un poids inférieur de 25% à la moyenne de la por-tée, leurs chances de survie sont faibles sans assistance ou adaptations spécifiques de la conduite.L’application des plans d’alimentation « en U » a per-mis d’améliorer la vigueur des porcelets, mais sans réduire l’hétérogénéité. Les recherches se poursuivent sur des nutriments pro-metteurs. A court terme, des progrès sont attendus d’une vision plus globale de la carrière de la truie : il faut garder en mémoire que l’hétérogénéité à la mise bas se joue déjà lors de la lactation précédente.

Contact : [email protected]

Résultats d’études et travaux en cours

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se Traitement préventifTraitement curatifVaccine Livestock management products Orally-administered medication Injections of antibiotics and anti-in�ammatories

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Cela pourrait s’appuyer en particulier sur l’utilisation d’indicateurs de bien-être mesurés sur les animaux plutôt que sur des contraintes d’élevage (logement, conduite), comme cela se pratique déjà pour le poulet de chair et l’abattage des animaux, la définition d’un ca-dre réglementaire pour les allégations Bien-être afin de crédibiliser les démarches commerciales orientées bien-être, un socle de compétences des profession-nels des filières vis-à-vis des questions de bien-être. La commission Européenne va financer la mise en pla-ce d’un réseau de centres de référence sur le Bien-être chargé d’accompagner ces objectifs (expertise, forma-tion, dissémination des connaissances, recherche). Par ailleurs, elle envisage renforcer ses actions en cours : mise en œuvre des réglementations, coopération inter-nationale, communication vers le grand public et prise en compte de la question du bien-être dans la nouvelle PAC.*

Contact : [email protected]

Colloque sur la production porcine organisé par DSM Le colloque organisé par la société DSM (produits pour l’aliment) le 15 novembre2011 était l’occasion de faire le point sur différents thèmes d’actualité concernant la production porcine. Cinq interventions de spécialistes de différents pays étaient programmées sur des sujets divers, dont nous avons retenu les éléments suivants :

- Recommandations en phosphore digestible pour l’animal et équivalences d’apport par les phytases : Les recommandations d’apport en phosphore digesti-ble présentées par un spécialiste danois apparaissent plus élevées que les nôtres pour les porcs à l’engrais (2,3 pour 2,0 g/kg en finition) mais plus faibles pour les truies (2,0 pour 2,7 g/kg en gestation) ; si des différences dans les modalités de calcul de la teneur en phosphore digestible peuvent être invoquées, elles ne suffisent sans doute pas à expliquer ces écarts.

En revanche, les équivalences d’apport de phosphore attribuées aux différentes phytases commerciales cor-roborent tout à fait nos propres recommandations.

- Utilisation des enzymes pour améliorer la digestibi-lité de l’aliment en hydrolysant les fibres alimentaires : en effet, les fibres réduisent la digestibilité de l’énergie et des acides aminés de l’aliment. L’ajout d’enzymes à polysaccharides non amylacés (c’est-à-dire à fibres) pa-raît intéressant pour mieux valoriser les nombreux co-produits présents dans l’alimentation du porc. Les résultats présentés montrent ainsi une amélioration de la digestibilité des « millrun » (équivalents de nos sons et remoulages de blé). Cette stratégie présente un intérêt tant au plan économique qu’environnemental.

- Dans la perspective d’une réduction du recours aux antibiotiques dans les élevages, le Dr Le Coz a analysé différentes façons d’apprécier la consommation d’anti-biotiques en élevage qui peuvent aboutir parfois à des résultats contrastés. L’intérêt du recours à des solutions nutritionnelles alternatives a aussi été rappelé.

- Présentant différents moyens de réduire les émissions d’odeurs et d’ammoniac des bâtiments d’élevage, un intervenant de l’Université de Wageningen aux Pays-Bas a souligné que la combinaison de conduites alimen-taires (taux de protéines, additif,...) et d’équipements (lavage d’air, couverture de fosses par balles flottantes ou équipements visant à réduire le temps et la surface de contact entre les déjections et l’air ambiant) pouvait conduire à des réductions drastiques de ces émissions, de l’ordre de 70%. N’étaient pas évoqués cependant les coûts associés, non plus que l’applicabilité de ces techniques à un parc de bâtiments déjà en place.

Contacts : [email protected] [email protected]

Performances techniques des élevages de porcs : clés de la réussite dans une comparaison internationale

L’évolution des performances techniques en élevages de porcs et la comparaison avec celles de nos princi-paux concurrents mettent en lumière un progrès conti-nu des différents critères en moyenne, une dispersion importante entre élevages et des écarts de niveau et de vitesse d’amélioration entre pays. Le durcissement de la concurrence et le rétrécisse-ment des marges renforcent l’obligation de perfor-mance, voire d’excellence technique. En outre, au moment où des choix sont nécessaires en France pour se projeter dans l’avenir, préciser le lien en-tre système de production, performances techniques

et résultats économiques, est indispensable pour argu-menter les choix.Dans ce contexte, le pôle Economie de l’IFIP-Institut du porc conduit actuellement une étude qui vise à caractériser des profils et des trajectoires d’élevages accédant à l’excellence technique et à identifier les facteurs de la réussite technique et les conséquen-ces économiques.Ce travail repose sur une analyse fine des résultats tech-nico-économiques obtenus par différents types d’éle-vages à différents niveaux géographiques (France, pays UE). En France, des informations complémentaires seront recueillies par un questionnaire postal synthétique auprès des élevages les plus performants technique-ment et par des entretiens plus approfondis dans un nombre limité d’élevages.

Contact: [email protected].

Veille économique internationale

Analyse réalisée grâce au dispositif national de Références de Gestion Technique et Economique des élevages de porcs

GTTT-

GTE

Analysis conducted thanks to the national data base of Pig Management

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GTE

GTTT-

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* Le détail des orientations européennes sur le bien-être est disponible à l’adresse suivante : http://ec.europa.eu/food/animal/ welfare/actionplan/actionplan_fr.htm

lavage d’air

Actualité IFIPJRP 2012 : Communications IFIP

• Estimation, dans un dispositif familial issu des po-pulations porcines françaises en sélection, de l’effet quantitatif de mutations dans des gènes majeurs et des gènes candidats

• Évolution des dépenses de santé sur 10 ans à partir du dispositif de GTE et facteurs de variation (Voir brève dans cette lettre)

• Influence du protocole de nettoyage-désinfection sur la décontamination des salles et sur la persistance de salmonelles en élevage porcin

• Biosécurité et hygiène en élevage de porcs : état des lieux et impact sur les performances technico-écono-miques

• Référentiel environnemental et socio-économique des systèmes d’élevage porcin conventionnels français, base pour le pilotage d’une amélioration environnementale

• Utilisation et valeur énergétique du glycérol chez le porc en croissance

• Influence de l’administration d’une spécialité compo-sée d’acides organiques, de sels de sodium et de biofla-vonoïdes sur l’excrétion de salmonelles par les truies

• Tendances de l’élevage porcin dans l’Union euro-péenne : un modèle en pleine mutation, Michel Rieu

• Commerce international du porc : les principaux cou-rants et leurs évolutions

• Le prix du porc perçu par les producteurs de l’Union Européenne

• Caractéristiques de l’aval de la filière porcine alle-mande : prix, structures et relations entre opérateurs. Vincent.Legendre

• La production de porcs aux Pays-Bas : comprendre le retour à la croissance

• Le rendement des porcs charcutiers en France aujourd’hui : quelles conséquences sur les résultats de gestion ?

• Les outils d’évaluation et de gestion du bien-être en élevage : quelles démarches pour quels objectifs,

• Quel est l’impact de la longévité des truies sur les per-formances techniques et économiques des élevages?

• Comparaison de 2 modalités d’apport d’eau pour des porcs à l’engrais alimentés en soupe.

Pour en savoir + : www.journees-recherche-porcine.com : résumés en ligne, ouvrage 107 €.

Cette lettre d’information est éditée par l’Ifip 149, rue de Bercy - 75595 Paris Cedex 12

Tél. : + 33 (0)1 40 04 53 55 - Fax : + 33 (0)1 40 04 53 77 www.ifip.asso.fr - [email protected]

Reproduction autorisée sous réserve de mention de source IFIPL’Ifip est membre des réseaux des instituts techniques agricoles (ACTA) et agro-industriels (ACTIA).

SanitaireSuite à la recrudescence des cas de peste por- ■

cine africaine sur porcs sauvages et domestiques en Sardaigne (Italie), la Décision 2011/852/UE du 15/12/2011 [C(2011) 9248, JOUEn°335 du 17/12/2011] re-connaît toute l’île comme zone à risque. La Note de ser-vice française DGAL/SDSPA/N2012-8038 du 15/02/2012 rappelle les mesures de police sanitaire mises en place et souligne l’importance de maintenir une vigilance de tous les acteurs vis-à-vis de cette maladie.

La Note de service ■ [DGAL/SDSPA/N2012-8030 du 01/02/2012] modifie le plan d’urgence des pestes por-cines de façon à préciser les conditions de gestion de suspicion sur la base de sérologies positives. Elle pré-voit deux niveaux de suspicion sérologique. En cas de suspicion faible, une autorisation de sortie de l’élevage à destination de l’abattoir ou d’un autre élevage placé sous APMS pourra être envisagée sous conditions.

La Note de service ■ [DGAL/SDSPA/N2011-8287 du 27/12/2011] rappelle la nécessité de maintenir les me-sures de biosécurité vis-à-vis du virus influenza suite à l’isolement d’un virus influenza de sous-type H1N1 dans un élevage de porcs dans le cadre du dispositif de surveillance mis en place en 2011.

FilièreLa Circulaire ■ [DGPAAT/SDOEIAE/C2012-3003 du

01/02/2012] traite de la reconnaissance des organisa-tions de producteurs du secteur de l’élevage : cadre réglementaire, composition des dossiers et procédure de traitement.

Echanges intra UE et importations de sperme

Le Règlement (UE) n°176/2012 du 01/03/2012 ■

[JOUE n°61 du 02/03/2012] modifie les exigences sani-taires applicables aux échanges intra-UE et aux im-portations de sperme de verrat. Les conditions sont alignées sur les exigences de la Directive 2008/185/CE. En outre, deux méthodes de recherche de la Brucellose porcine sont ajoutées : ELISA par compétition (cELISA) et ELISA indirect. Le protocole pour lever ou confirmer le soupçon de Brucellose lors de l’admission en CIA et les conditions de rétablissement du statut sont aussi modifiés. Les Etats Membres souhaitant, comme cela leur est permis, refuser l’introduction sur leur territoire de sperme provenant de CIA détenant des verrats vac-cinés contre la maladie d’Aujeszky doivent désormais préalablement en informer la Commission et les autres Etats Membres. Enfin, un nouveau certificat sanitaire pour les échan-ges de sperme dans l’UE intègre ces changements ; l’utilisation de celui établi par la Directive 90/429 est to-lérée jusqu’au 31/07/2012 (établi avant le 01/06/2012).

La Décision 2012/137/UE du 01/03/2012 ■ [C(2012) 1148, JOUE n°64 du 03/03/2012], en cohérence avec les modifications apportées par le Règlement n°176/2012, modifie le certificat sanitaire établi par la Décision 2009/983/CE (abrogée) pour l’importation de sperme de verrat en provenance de pays hors UE. Une période transitoire court jusqu’au 30/11/2012 pen-dant laquelle l’ancien modèle est accepté (établi avant le 01/11/2012).

Contact : [email protected]

Veille réglementaire Publication Ifip

Formations Ifip 2ème trimestre 2012• Perspectives du marché du

porc - 22 mai • Minéraux et vitamines - 23 mai • Maîtrise des nuisances

olfactives en élevages de porc 24 mai

• Abreuvement des porcs et médication par pompe doseuse 31 mai

• Réaliser un diagnostic avec Dia’terre® du 4 au 6 juin

• Analyse financière et mesure de la performance des élevages de porc du 6 au 7 juin

• Prise en main du logiciel Dia’ter-re® 07 juin

• Démarches de suivi du bien-être en élevage - 19 juin 2012

• Méthanisation à la ferme 20 juin

• Traitement des digestats issus de la méthanisation agricole 21 juin

• Le plan particules et les éleva-ges de porc - 28 juin

www.ifip.asso.fr

Synthèses BaromètrePorc 1er trimestre 2012 - Janvier : Commerce de porcs

vivants en plein essor - Février : Parmi les premiers

importateurs de porc, la Chine s’impose

- Mars : Allemagne, Espagne : main d’oeuvre à coût faible, un avantage comparatif

Abonnez-vous (tarif France : version papier 45 € ; + électronique : 75 €). [email protected]

Dans Tech PORCJanvier-Février N°1 2012- Du tourteau de colza en soupe

ou avec un sanitaire dégradé ? - Influence de l’excès de sodium

et potassium sur la consomma-tion et la croissance des porcs charcutiers

- Mise en place d’un réseau envi-ronnemental d’élevages porcins

- CharcutiSim- Les bonnes pratiques d’injection

intramusculaire - Les aiguilles cassées Mars Avril N°2 2012- En groupe, les performances de

reproduction s’améliorent dans tous les systèmes

- Bien gérer le moment de mise en groupe

- Aliment et travail - Perspectives de la filière porcine

en Lorraine- Prix d’intérêt des matières pre-

mières- Quel apport d’eau pour les porcs

à l’engrais alimentés en soupe ? www.tech-porc.fr

La revue technique et économique de l’élevage porcin

SEPTEMBRE / OCTOBRE 2011

Bim

estr

iel -

N°1

La situation économique des élevages de porcs en France en 2010

Le syndrome de 2ème portéeau 1er plan des préoccupations

■ TÉMOIGNAGE Les truies en groupes, une opportunité pour repenser l’exploitation 12

■ Environnement Le BREF élevages en 10 points 18

■ BâtimentEconofan, un nouveau ventilateur économe en énergie 10

■ TravailComprendre l’animal pour anticiper ses réactions 28

Tech PORC . . .