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Adapei Loire Apaiser & Contenir PRÉCONISATIONS DE LA COMMISSION SANTÉ DE ADAPEI LOIRE Association de parents et d’amis de personnes en situation de handicap, reconnue d’utilité publique depuis 1964

Adapei Loire

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Page 1: Adapei Loire

Adapei Loire

Apaiser & Contenir

PRÉCONISATIONS DE LA COMMISSION SANTÉ DE ADAPEI LOIRE

Association de parents et d’amis de personnes en situation de handicap, reconnue d’utilité publique depuis 1964

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SommaireLA CONTENTION : LES REPÈRES

RÉFÉRENTIEL CONTENTION

DÉCISION ET SUIVI

POUR EVITER LA CONTENTION

RECOMMANDATIONS ANESM

Adapei LoireApaiser&contenir

COMMISSION SANTÉ

Usage et définition de la contention physique passiveModes de contentionMotifs de contentionRisques et conséquences de la contention

Arbre décisionnel de mise en place d’une contention physiqueExemple de prescription médicale de mise en place Exemple de fiche de surveillance

L’utilisation des lieux de calme-retrait, d’apaisement ObjectifsL’aménagementLes règles

Audit des pratiquesBibliographie

LA CONTENTION : REPÈRESUsage et définition de la contention physique passive Dans les établissements médico-sociaux, les contentions physiques sont utilisées parce que la personne est agitée ou violente, parce qu’elle risque de chuter, parce qu’elle déambule…Mais les indications restent limitées.On trouve la définition de la contention dans le secteur des per-sonnes âgées. Elle peut aussi servir de référence pour les per-sonnes handicapées ; les termes “personne âgée” étant rem-placés par “personne handicapée”.

Modes de contention

Les moyens spécifiques : Ce sont les objets qui ont pour unique fonction de contenir un usager, par exemple les barrières de lit, les ceintures ventrales.

Les moyens non-spécifiques : Ce sont les objets dont la fonction première est détournée, par exemple la table adaptable coincée devant le fauteuil, le drap servant de ceinture ventrale.Les moyens de contention à utiliser en cas de nécessité sont ceux prévus à cet effet. Ils doivent être adaptés à la personne, dont le confort, l’intimité et la dignité doivent être respectés. Pour la contention au lit, il faut veiller à ce qu’elle soit fixée au cadre du lit et non aux barrières.

empêchent ou limitent les capacités de mobilisation volontaire de tout ou partie du corps dans le seul but d’obtenir de la sécurité pour une personne qui présente un comportement estimé dangereux ou mal adapté.

La contention physique passive se caractérise par l’utilisation detous les moyens, méthodes, matériels ou vêtements qui

ANAES*, octobre 2000).*ANAES : l’Agence Nationale d’Accréditation et d’Evaluation en Santé n’existe plus à part entière,

elle a été regroupée, avec d’autres commissions, au sein de la Haute Autorité de santé (HAS) le 13 août 2004.

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Risques & conséquences de la Contention

Chutes et risques de chutes :Les chutes et risques de chute sont le plus souvent évoqués, même si au-cune étude n’a pu montrer une diminution du risque de chute par contention.Certaines études ont au contraire noté une augmentation de la fréquence des chutes, et surtout des chutes graves.

Agitation et agressivité : L’agitation et l’agressivité sont citées en deuxième position.

Déambulation à risque : La déambulation à risque vient ensuite, mais la contention est souvent utilisée pour pallier le manque de personnel dans les services et l’impossibilité de surveiller le usager de manière optimale.

Dépendance fonctionnelle : La dépendance fonctionnelle justifie, pour cer-taines équipes soignantes, une contention physique, par exemple pour la per-sonne qui glisse de son fauteuil.

Détériorations cognitives : Les détériorations cognitives (simple désorienta-tion, confusion…) entraînent parfois la mise en place de contentions.

Les risques et conséquences de la contention physique passive sont nombreux :

chutes graves (fractures, blessures…) ou non ;apparition ou aggravation d’une confusion ou d’une agitation ;syndrome d’immobilisation (rétractions tendineuses, troubles trophiques, escarres, fausses routes, incontinence sphinctérienne, déconditionnement musculaire et sarcopénie, perte d’appétit…) ;perte d’autonomie ;augmentation de la durée d’hospitalisation ;augmentation de la mortalité, surtout avec les contentions inadaptées : un décès sur mille en institution pour personnes âgées est directement lié à une contention physique passive.

RÉFÉRENTIEL CONTENTIONL’ANAES* a établi en 2000 un rapport sur “L’évaluation des pratiques professionnelles dans les établissements de santé”, afin de “limiter les risques de la contention physique de la personne handicapée”.Les 11 points du référentiel de pratique

La contention est réalisée sur prescription médicale.

Elle est motivée dans le dossier de la personne.

La prescription est faite après l’appréciation du rapport bénéfice/risque pour le sujet par l’équipe pluridisciplinaire.

Une surveillance est programmée et retranscrite dans le dossier de la per-sonne.

La personne handicapée et ses proches sont informés des raisons et buts de la contention. Leur consentement et leur participation sont recherchés.

Le matériel de contention sélectionné est approprié aux besoins de la per-sonne. Il présente des garanties de sécurité et de confort pour la personne.

L’installation de la personne handicapée préserve son intimité et sa dignité.

Selon son état de santé, la personne handicapée est sollicitée pour effectuer des activités de la vie quotidienne et maintenir son état fonctionnel. La contention est levée aussi souvent que possible.

Des activités, selon son état, lui sont proposées pour assurer son confort psychologique.

Une évaluation de l’état de santé du sujet et des conséquences de la conten-tion est réalisée au moins toutes les vingt-quatre heures et retranscrite dans le dossier de la personne.

La contention est reconduite, si nécessaire et après réévaluation, par une prescription médicale motivée toutes les vingt-quatre heures.

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Les recommandations de l’ANAES* sont opposables.

Motifs de contention

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LA DÉCISION ET LE SUIVI DE LA MISE EN PLACE D’UNE CONTENTIONLa contention physique doit être justifiée et respecter certaines règles.

En cas de conduite agressive d’une personne envers les autres ou elle-même, les professionnels tenteront de rechercher l’apaisement par des demandes verbales répétées. La contention ou l’isolement ne seront envisagés que si la personne n’accède pas à ces demandes.

Si l’équipe soignante et éducative se pose la question de mise en place d’une contention physique pour la personne, elle peut s’appuyer sur l’arbre décisionnel suivant :

Sécuriser l’environnement immédiat : il est indispensable de sécuriser l’en-vironnement immédiat, c’est-à-dire de retirer tout objet susceptible de repré-senter un danger de blessure, d’étranglement, d’étouffement, sac plastique et tout objet pouvant être ingurgité.

Prévenir les soignants responsables : En cas de contention ou d’isolement, prévenir l’infirmière et le cadre d’astreinte.L’isolement ou la contention peut être levé à tout moment dès l’obtention de l’apaisement de la personne.

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Arbre décisionnel de mise en place d’une contention physique

si la personne présente :

• un risque de chute ou s’il chute,• des troubles du comportement,• une déambulation excessive

Rechercher une cause environnementale ou individuelle à ce trouble

Ce trouble est-il dangereux pour le sujet ou pour les autres ?

Moyens d’intervention

• traitement de la cause,• alternative à la contention :

approche éducative,approche occupationnelle,approche socio-psychologique,approche observationnelle.

efficacité des moyens d’intervention

ne pas utiliser decontention

contention

NON

OUI

Oui Non

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Exemple de prescription médicale de mise en place d’une contention physique :

Exemple de fiche de surveillance

Nom : _______________________________________ Prénom : _________________________________Date de naissance : __________________________Service : ____________________________________ Chambre : ________________________________

DATE DE DÉBUT de la contention : ________________ DATE DE FIN : _______________DURÉE : __________________

MOTIF de la contention : Chute Trouble du comportement Déambulation excessive Autre : _____________________________

TYPE de contention : Barrière de lit Jour Nuit Demande de l’usager Ceinture Pelvienne Thoracique Ventrale Fauteuil coquille Autre : __________________________________________

ÉVALUATION DE LA MISE EN PLACE de la contention par l’équipe soignante et éducative, après application de l’arbre décisionnel : Oui Non

INFORMATION sur les bénéfices et risques de la contention > De l’usager : Oui Non > De la famille : Oui Non

RÉÉVALUATION de l’utilité de la contention dans : _____________________ jours

SURVEILLANCE > une surveillance aura lieu toues les ________________________ et les observations concernant l’état de la personne seront consignées dans la fiche de surveillance.

NOM DU MÉDECIN : ____________________________

Lors de la RÉÉVALUATION est il justifié de maintenir la contention ? Oui Non

Date: ________________________________

Signature du médecin

Avis de l’usager, du représentant legal et/ou de la famille

Signature

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FICHE DE SURVEILLANCEUtilisation des lieux de calme-retrait, d’apaisement,d’isolement,de contention

Date de début : ___________________________Date de fin : ___________________________

HEURE DE PASSAGE ET SURVEILLANCE,

avec signature du professionnel

OBSERVATION SUR L’ÉTAT DE LA PER-

SONNE À CHAQUE PASSAGE,

avec signature du professionnel

Date : ______________________

Horaire : ___________________

Motif : _____________________

Date : ______________________

Horaire : ___________________

Motif : _____________________

Date : ______________________

Horaire : ___________________

Motif : _____________________

Date : ______________________

Horaire : ___________________

Motif : _____________________

Date : ______________________

Horaire : ___________________

Motif : _____________________

Date : ______________________

Horaire : ___________________

Motif : _____________________

Date : ______________________

Horaire : ___________________

Motif : _____________________

Avis de la personne du représentant légal et/ou de la famille

Signature

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POUR ÉVITER LA CONTENTION PHYSIQUE PASSIVE

Il existe plusieurs approches pour diminuer le recours à une contention physique passive

Il est recommandé que les professionnels mènent une réflexion éthique collective sur le recours aux lieux de calme-retrait qui doit rester une procédure d’exception.

L’approche médicale : rechercher et traiter des problèmes somatiques, dont en priorité une pathologie douloureuse (bucco-dentaire, ORL…), une constipa-tion grave, revoir le traitement, traiter les déficits sensoriels.

Le respect et la sécurité des personnes : Dans les cas où des lieux d’apaisement, de calme-retrait existent, il est recommandé que cette pratique soit encadrée par une procédure d’utilisation et des protocoles individuali-sés, compatibles avec la sécurité et le respect de la dignité des personnes (personne laissée seule ou accompagnée, fermeture ou non de la porte, durée de l’isolement, information de l’encadrement et de l’équipe, suivi et évaluation en équipe de l’utilisation faite…).

L’adaptation de l’environnement dans lequel vit la personne : placement du lit en position basse, suppression des roulettes du mobilier… Définir la finalité du recours à ces lieux :

• il convient au préalable de définir la finalité du recours à ces lieux : effet de rupture, évitant une mise en danger de l’intégrité de la personne ou d’autrui, une destruction d’objets...

• il est recommandé que les règles d’utilisation de ces lieux soient acces-sibles aux personnes, à l’aide de supports de communication adaptés à leurs capacités.

• si la procédure de mise au calme, d’apaisement, est pratiquée, elle est inscrite, ainsi que ses indications, dans le projet d’établissement.

L’approche rééducative pour favoriser l’autonomie: en fournissant à la per-sonne les aides techniques qui lui permettront de faire les choses lui-même.

L’approche occupationnelle : activités de groupe, promenades…

Protéger la personne des stimuli de la collectivité (bruit, agitation, conflits, lumière…).

Prendre en compte les notions d’intériorité et extériorité, l’envahissement psychique du groupe.

Permettre de retrouver de la contenance quand la personne est dispersée, éparpillée, éclatée, morcelée

Retrouver du calme et un mieux-être.

L’approche socio psychologique : L’approche socio psychologique, qui en-courage les liens sociaux, les visites, et favorise la communication.

L’approche observationnelle : Pour éviter la contention physique passive ou pour éviter que les situations de crise ne se reproduisent, il est recommandé de mettre en œuvre une approche observationnelle :• Analyse des moments, lieux où se produisent les comportements

problématiques.• Repérage des éléments du contexte - en présence de qui, de quoi etc.L’objectif est d’identifier éventuellement la ou les causes dont la prise en compte peut faire disparaitre les épisodes de crise.

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L’utilisation des lieux de calme-retrait, d’apaisement

Objectifs du recours aux lieux d’apaisement

Au moment de sa mise en œuvre, l’information est donnée à la famille et le protocole individualisé est joint au projet personnalisé.

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L’espace doit être réduit et aménagé confortablement : fauteuils, banquette, petite table basse, avec quelques revues.

L’utilisation de ce lieu respecte des règles de fonctionnement de l’établissement, ce n’est pas un lieu d’utilisation libre.C’est un lieu d’apaisement, d’aide, de bienveillance, ce n’est ni un lieu de sanction ni un lieu d’exclusion.

Prévoir des rideaux occultants et un réglage de la lumière

La demande peut venir de la personne ou des professionnels de manière concertée.

Disposer d’un repère temporel avec une horloge.

Le refus de la personne sera pris en compte.

Possibilité de créer une ambiance avec une musique douce.

L’éducateur veille à maintenir un lien relationnel dans cet espace, soit en faisant des allers retours réguliers, suivant la prescription du médecin, soit en restant présent selon le besoin de la personne.

Prévoir entre un sas intermédiaire avec des fauteuils qui peut servir d’espace protégé et libre d’accès entre le couloir et la salle d’apaisement.

Le nombre de personne est limité à 1 usager.

Une fiche permettra de répertorier le nom des personnes et la durée d’utilisation.

Disposer un repère sur la porte qui indiquera si la salle est occupée.

La durée est définie par les professionnels en fonction de l’évolution du mal-être exprimé par la personne.

La personne peut quitter la salle à tout moment.

L’aménagement des lieux de calme-retrait, d’apaisement

Règles de fonctionnement

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Audit des pratiques Afin d’autoévaluer les pratiques professionnelles au sujet de la mise en place d’une contention, d’un isolement, l’ANAES propose une grille d’audit.

Date du recueil :

_____________________Abréviations utilisées

DU : Dossier Usager

QP : Questions aux professionnels

O : Observation

NA : Non applicable

N° Sources Critères Oui Non NA Commentaires

1 QP + DULa contention est réalisée sur prescription

médicale. Elle est motivée dans le dossier de l’usager.

2 QP + DULa prescription est faite après l’appréciation du rapport bénéfice/risque pour la personne par

l’équipe pluridisciplinaire.

3 DU

Une surveillance est programmée et transcritedans le dossier de l’usager. Elle prévient les

risques liés à l’immobilisation et prévoit notam-ment les soins d’hygiène, la nutrition, l’hydrata-

tion et l’accompagnement psychologique.

4 QP + DULa personne et ses proches sont informés des raisons et buts de la contention. Leur consente-

ment et leur participation sont recherchés.

5 O + QP

Dans le cas d’une contention au lit, le matériel est fixé sur les parties fixes, sommier ou cadre de lit, jamais au matelas, ni aux barrières. Dans le cas d’un lit à hauteur variable, les contentions sont fixées aux parties du lit qui bougent avec

le patient. En cas de contention en position allongée, les risques de régurgitations et d’es-

carres font l’objet d’une prévention.

6 O L’installation de la personne préserve son intimité et sa dignité.

7 O

La personne est sollicitée pour effectuer des activités de la vie quotidienne et maintenir

son état fonctionnel. La contention est levée aussi souvent que possible durant l’épisode de

contention.

8 O + QPDes activités, selon son état de santé, lui sont

proposées pour assurer son confort psycholo-gique.

9 DUUne évaluation de l’état de santé de l’usager et

des conséquences de la contention ont été réalisées au moins toutes les 24 heures

10 DULa contention a été reconduite, si nécessaire, par une prescription médicale motivée toutes

les 24 heures.

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Les différentes options disponibles pour la sécurisation (porte d’entrée dans une zone sombre, digicode ou tout autre dispositif lié aux nouvelles technologies) font l’objet d’une discussion en équipe ainsi qu’avec le Conseil de la Vie Sociale (CVS).

Dans l’hypothèse où des caméras de surveillance sont installées, il est recommandé de ne pas les utiliser pour une surveillance individuelle.

La surveillance par bracelet électronique doit être l’objet d’une discussion éthique en équipe, avec la personne et ses proches, au regard du seul intérêt de cette dernière. Cette solution doit pouvoir être refusée notamment par la personne elle-même.

Les mesures spécifiques personnalisées limitant la circulation d’une personne restent exceptionnelles. Quand elles sont envisagées, elles sont discutées en équipe, avec la personne et ses proches, et en lien avec le médecin traitant et le médecin coordonnateur, et font l’objet de transmissions formalisées dans le dossier personnalisé.

Le recours à une contention physique ou à l’usage de médicaments psychotropes ne peut se faire que sur prescription médicale, conformément aux recommandations professionnelles en vigueur . Dans les cas qui doivent rester exceptionnels, lorsque la contention est mise en œuvre, il est recommandé qu’un protocole précis soit établi abordant entre autres les mesures de surveillance et de réévaluation.

Il est recommandé que les dispositions du règlement de fonctionnement et les règles de vie collective ne privilégient pas une approche globa-lisante qui irait à l’encontre de la personnalisation et de la liberté individuelle d’aller et venir.

Il est recommandé d’encourager les personnes à circuler, de stimuler leur envie de sortir afin de maintenir le lien avec

l’extérieur, les interactions sociales et d‘encourager l’autonomie, par exemple en laissant la liberté de faire ses achats. Cette pratique, pour être recommandée, implique simultanément de veiller à la sécurité des per-sonnes en prenant en compte certains risques liés à l’évolution de la maladie (accident, errance, chute). Il peut être proposé que les personnes aient sur elles un numéro de téléphone à appeler.

L’équipe mènera une réflexion éthique sur le niveau de risque acceptable et les conditions dans lesquelles elle peut assurer, pour chaque personne accueillie, un bon équilibre entre liberté de circuler et sécurité.

L’accompagnement des personnes permet d’assurer protection et liberté de circuler : le projet personnalisé prévoit la place respective des professionnels, des aidants, des bénévoles.

L’accès libre à un espace extérieur sécurisé et clos (jardin, terrasse) est recommandé et permet la déambulation en toute sécurité.

La sécurité des personnes est essentiellement assurée par la surveillance exercée par l’équipe.

Quand une sécurisation générale des sorties des personnes (éviter que les personnes sortent de la structure non accompagnées) et de la circulation à l’intérieur de la structure (zones en accès libre ou en accès interdit ; systèmes de surveillance) est nécessaire, il est recommandé d’en expliciter clairement les modalités dans le projet d’établissement et de les expliquer à la personne et à sa famille dès son admission dans la structure.

RECOMMANDATIONS ANESM5

La vie sociale et citoyenne : La liberté d’aller et venir

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Association de parents et d’amis de personnes en situation de handicap, reconnue d’utilité publique depuis 1964

Bibliographie

• Qualité de vie : Handicap, les problèmes somatiques et les phénomènes douloureux ANESM 2017

• Les « Comportements problèmes » : Prévention et réponses au sein des établisse-ments et services intervenant auprès d’enfants et adultes handicapés – ANESM 2016

- Volet 1 : Organisation à privilégier et stratégies de prévention- Volet 2 : Stratégies d’intervention- Volet 3 : Les espaces de calme-retrait et d’apaisement

• Qualité de vie en MAS FAM- Volet 1 : Expression, communication, participation et exercice de la citoyenneté- Volet 2 : Vie quotidienne, sociale, culture et loisirs- Volet 3 : Le parcours et les formes souples d’accueil et d’hébergement

• Pour un accompagnement de qualité des personnes avec autisme ou autres troubles envahissants du développement – ANESM 2010

• Conduites violentes dans les établissements accueillant des adolescents: prévention et réponses - ANESM 2008

• Evaluation des pratiques professionnelles dans les établissements de santé. Limiter les risques de la contention physique de la personne âgée. – Cozon, Nourhashémi F, Orvain J et al. – ANAES 2000

Conférence de consensus • Liberté d’aller et venir dans les établissements sanitaires et médico-sociaux,

et obligation de soins et de sécurité 24 et 25 novembre 2004 - Paris (ministère des Solidarités, de la Santé et de la Famille)