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DOSSIER DE PRESSE

Adie : Les Audacieux - Dossier de Presse

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DOSSIER DE PRESSE

LE PROjEt

L’ExPOSItIOn 

36 hommes et femmes soutenus par l’adie le microcrédit à travers 10 parcours christine andréolianthony chartierZuhra djellebhéritier luwawaZineb mesmoudidenis petiotalain ribautpaul eeckmanmarie-france louchartJean-pierre Gestin

parcours scénoGraphique LE REgaRD DE DEux PhOtOgRaPhES DE MagnuM PhOtOS : aLEx MajOLI Et jOnaS BEnDIkSEn alex maJoliJonas Bendiksen

aDIE : nOuS DOnnOnS LES MOyEnS D’EntREPREnDRE à cEux quI n’Ont PaS LES MOyEnS BnP PaRIBaS, PaRtEnaIRE DE L’aDIE DEPuIS 1993

VISuELS DISPOnIBLES POuR La PRESSE InfORMatIOnS PRatIquES Et cOntactS

SOMMaIRE

p 3

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p 18

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Valoriser les créateurs d’entreprise, ceux qui n’ont pas accès au crédit bancaire et concrétisent leurs projets grâce au microcrédit ; saluer leur audace, leur courage et leur détermination : telle est l’ambition de cette exposition, porteuse d’un espoir social dont nous avons plus que jamais besoin dans l’environnement économique incertain qui est le nôtre.

36 hommes et femmes soutenus par l’adie, l’association pionnière du microcrédit en france, s’exposent sous l’objectif de deux photographes de l’agence Magnum Photos. réparateur de vélo, éleveur d’escargots, créateur de jeux, artisan charcutier-traiteur... tous sont acteurs de notre société en mutation.réalisés par alex majoli, leurs portraits sur pied, visibles de jour comme de nuit, seront insérés dans l’espace public autour d’une boîte centrale qui accueillera le public. dans celle-ci se déploiera l’œuvre de Jonas Bendiksen combinant photographies, projections et enregistrements sonores. la scénographie permettra également via un dispositif sonore d’entendre les histoires de chacun. les micro-entrepreneurs partagent leurs expériences, leurs échecs, leurs succès et leur confiance retrouvée. un court film d’animation complètera l’ensemble en expliquant le mode d’emploi du microcrédit. ce dispositif scénographique, conçu pour l’espace public, est destiné à voyager dans plusieurs villes de france : lille, lyon, nantes, Bordeaux, marseille, metz…la première étape de cette itinérance se tiendra à paris, place stalingrad dans le 19ème arrondissement, du 25 octobre au 18 novembre, pendant le mois de la photo.

L’adie, l’association pionnière du microcrédit en france, aide les chômeurs et les personnes qui n’ont pas accès au système bancaire à se réinsérer professionnellement en les aidant à créer leur propre activité. au travers des microcrédits qu’elle accorde et de l’accompagnement qu’elle prodigue aux porteurs de projets, ce sont 10 000 projets qui se concrétisent chaque année.

acteur majeur de l’économie sociale et solidaire, l’adie appuie son financement sur des partenariats publics et privés, notamment avec le monde bancaire.

Partenaire historique de l’adie depuis 1993, BnP Paribas est devenu, au fil des ans, l’un des premiers soutiens de l’association. cette action est au cœur de l’engagement de banque responsable du Groupe Bnp paribas qui s’implique fortement au bénéfice de la société dans des projets qui prolongent son action bancaire et son soutien à l’économie réelle.

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LE PROjEt

loïc altairaccrée son entreprise d’objets design en inox grâce à un microcrédit44 ans, lecelles (nord)

christine andréolicrée son élevage hélicicole grâce à un microcrédit37 ans, Guillon (Yonne)

aïssatel ametcrée son agence de communication visuelle et deux marques de bijoux grâce à une formation gratuite à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans 29 ans, paris

lucie BaBielcrée son entreprise de communication graphique grâce à une formation à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans et à un microcrédit27 ans, toulouse (haute-Garonne)

isaBelle cherchevskYcrée son atelier de couture grâce à un microcrédit54 ans, paris

Jérôme coiGnouxcrée son entreprise d’électricité grâce à un microcrédit 22 ans, marges (drôme)

elisaBeth diakitécrée sa boutique de décoration grâce à un microcrédit marseille (Bouches-du-rhône)

JackY Bonnetcrée son entreprise de jeux de société grâce à un microcrédit60 ans, clermont-ferrand (puy-de-dôme)

anthonY chartiercrée son restaurant de sushis grâce à un microcrédit38 ans, capbreton (landes)

L’ExPOSItIOn 

36 hommes et femmes soutenus par l’adie

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dJena diarra colecrée son salon d’onglerie et de tatouage éphémère grâce à un microcrédit33 ans, clichy-sous-Bois (seine-saint-denis)

Zuhra dJelleBcrée sa première auto-école grâce à un microcrédit61 ans, pusignan (rhône)

paul eeckmancrée son exploitation permacole grâce à un microcrédit47 ans, Île d’arz (morbihan)

nadia fanZarcrée sa boutique de téléphonie mobile grâce à un microcrédit35 ans, choisy-le-roi (val-de-marne)

kadi GarGardéveloppe son activité de plasticienne et designer de mode grâce à un microcrédit 32 ans, paris

Jean-pierre Gestincrée sa boutique de réparation et de vente de cycles grâce à un microcrédit43 ans, paris

francis GimeneZcrée son atelier - boutique d’objets en cuir 49 ans, labegude (ardèche)

letitia Gherhescrée son activité de psycho-socio-esthéticienne grâce à un microcrédit35 ans, montreuil (seine-saint-denis)

assanad iBourroicrée son salon de beauté et de pose de mèches grâce à une formation à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans, et à un microcrédit 28 ans, marseille (Bouches-du-rhône)

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harold knollcrée un site de e-commerce en robotique grâce à une formation gratuite à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans 30 ans, paris

Jamila lamraBetcrée son site de vente de vêtements et sa boutique privée de relooking grâce à un microcrédit32 ans, Bruxelles (Belgique)

sYlvain laurentcrée son entreprise de sérigraphie grâce à une formation gratuite à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans 27 ans, fresnes (val-de-marne)

marie-france louchartcrée son élevage de poissons exotiques grâce à un microcrédit42 ans, avion (nord)

héritier luwawacrée son entreprise de nettoyage écologique à domicile grâce à une formation gratuite à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans 29 ans, montreuil (seine-saint-denis)

fannY malerBi et marJorie leila mohandcréent leur entreprise de pâtisserie traiteur grâce à une formation gratuite à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans et à un microcrédit29 et 31 ans, marseille (Bouches-du-rhône)

al masumcrée son bar à fruits et restaurant de spécialités du Bangladesh grâce à un microcrédit37 ans, paris

diane mBarushimanacrée sa ligne d’accessoires pour bébés grâce à un microcrédit27 ans, Bruxelles (Belgique)

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michel mothmoracrée son commerce d’artisan charcutier - traiteur grâce à un microcrédit 31 ans, ouzouer le marché (loir-et-cher)

denis petiotcrée son entreprise de chauffeurs à la demande grâce à un microcrédit45 ans, anglet (pyrénées-atlantiques)

Julien piloYcrée un collectif de street artists grâce à un microcrédit30 ans, Bruxelles (Belgique)

alain riBautcrée une société de négoce de vins grâce à un microcrédit59 ans, paris

Bernard sapienZas’installe comme maréchal-ferrant grâce à un microcrédit50 ans, eyguières (Bouches-du-rhône)

Yves treGoatcrée son entreprise de gardiennage grâce à un microcrédit56 ans, plounéour-trez (finistère)

dominique voisincrée sa pépinière de plantes vivaces grâce à un microcrédit53 ans, sainte pazanne (loire-atlantique)

ZineB mesmoudicrée un bar à smoothies et jus de fruits frais ambulant grâce à un microcrédit27 ans, lille (nord)

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christine andreolicrée son élevage hélicicole grâce à un microcrédit37 ans, Guillon (Yonne)

petit escarGot…

christine andreoli aime la terre. ses grands-parents étaient éleveurs, et elle aurait voulu être « paysanne ». issue d’une famille de 11 enfants, elle entame des études d’optique pour faire plaisir à ses parents. les verres de lunettes ne la passionnent pas. christine plaque tout et part faire les vendanges.

travailler dehors, « avec comme seul patron le ciel », est un plaisir intense. mais en 2004, elle contracte une maladie grave causée par des produits chimiques, qui lui fait perdre en partie la mémoire.

christine récupère lentement. décidée à créer une exploitation, elle reprend des études en 2009. une épreuve quand la mémoire vous joue des tours… mais c’est une battante et surtout, elle fait une découverte qui change sa vie : l’héliciculture, l’élevage des escargots ! christine ne peut prétendre aux aides réservées aux jeunes agriculteurs. elle a beau s’animer en parlant de sa nouvelle passion, son banquier reste dubitatif. heureusement, l’adie croit à son projet.christine s’installe en Bourgogne, avec 50 000 gros gris. Grâce au microcrédit, elle achète de quoi les préparer à sa façon : tournesol, souci, bleuet, lavande… le stock est épuisé en quelques mois. qui aurait parié qu’un élevage d’escargots démarrerait sur les chapeaux de roues ?

« Mon patron, c’est le temps qu’il fait »  

L’ExPOSItIOn 

le microcrédit à travers 10 parcours

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© alex maJoli / maGnum photos

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anthonY chartiercrée son restaurant de sushis grâce à un microcrédit38 ans, capbreton (landes)

la fourmi de capBreton

anthony chartier a fait ses classes auprès de marc veyrat. à manigod, en haute-savoie, le chef étoilé lui enseigne la rigueur et le travail. son apprentissage terminé, le jeune homme quitte les montagnes pour les plages de la côte Basque, et ouvre un restaurant de sushis à Biarritz. il fait la fête, profite de la vie… et met la clé sous la porte. un échec douloureux, qui annonce une longue traversée du désert. surendetté, il se dit que jamais plus il ne remontera un restaurant. mais les échecs les plus cuisants sont parfois les plus formateurs. anthony se remet à faire des sushis. il sert ses premiers clients chez lui. peu à peu, le goût d’entreprendre revient. un ami lui propose un local à capbreton. interdit bancaire, anthony se tourne vers l’adie pour financer l’achat de son premier stock de riz. cette fois-ci, la cigale a retenu la leçon. plus question de dépenser sans prévoir les mois d’hiver, toujours longs dans les stations balnéaires. dès la première année, il triple son chiffre d’affaires.aujourd’hui, anthony gère deux restaurants et envisage l’acquisition d’un troisième. son banquier lui a donné un accord de prêt en une semaine.

« je suis fier de moi  »  

© alex maJoli / maGnum photos

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Zuhra dJelleBcrée sa première auto-école grâce à un microcrédit61 ans, pusignan (rhône)

médaille d’or

comme tous les athlètes, Zuhra djelleb sait qu’il faut parfois tenir au-delà de l’épuisement, pour trouver son second souffle. capitaine de l’équipe algérienne de volley-ball, elle décroche la médaille d’or aux Jeux africains de 1978. elle s’est installée en algérie deux ans auparavant, pour suivre son mari. en plus de son implication dans l’équipe nationale de volley, Zuhra ouvre une auto-école à Bouira. dans ce pays chaleureux, où elle renoue avec ses racines paternelles, elle se lie avec de nombreux amis. leur affection compense une relation de couple difficile… malgré ses cinq enfants, Zuhra n’est pas toujours heureuse.en 1994, elle quitte son mari et rentre en france, seule avec ses enfants et avec peu de ressources. mais le courage et la ténacité, Zuhra n’en manque pas. elle repasse un diplôme de monitrice d’auto-école, et trouve un local, que son fils remet en état. pour démarrer son activité, il ne reste plus qu’à financer la location d’une voiture. malgré l’avancement du projet, sa banque refuse tout prêt. Zuhra n’est pas loin de baisser les bras. mais elle s’accroche, rencontre l’adie, obtient un microcrédit et relève la tête. le second souffle est là…en 2003, Zuhra achète une deuxième auto-école, cette fois financée par un prêt bancaire. sa victoire, elle la voit surtout dans le bonheur de ses enfants. une réussite qui vaut de l’or.

« ne jamais baisser la tête »  

© alex maJoli / maGnum photos

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héritier luwawacrée son entreprise de nettoyage à domicile grâce à une forma-tion gratuite à la création d’entreprise réservée aux 18 – 32 ans 29 ans, montreuil (seine-saint-denis)

Être né quelque part

« ma vie, c’est une histoire de rencontres… » héritier luwawa a vécu en angola jusqu’à 6 ans. lorsque la guerre civile éclate, sa mère le confie à de la famille en banlieue parisienne. la séparation est douloureuse, les relations avec les oncles et tantes sont compliquées. à 12 ans, héritier s’installe chez son meilleur copain, à paris. il a rencontré sa famille de cœur.impatient de se lancer dans la vie active après son bac, il contacte une entreprise de services pour un stage. son énergie séduit le patron, qui lui offre plutôt… un cdi ! embauché comme télé-prospecteur, héritier devient manager, puis directeur commercial. l’aventure dure 6 ans. Jusqu’à ce qu’il décide de voler de ses propres ailes en montant son entreprise de nettoyage à domicile.il contacte l’adie sur les conseils d’un ami, et participe au programme de formation de l’adie pour les jeunes, créaJeunes, qui lui apporte le cadre et le réseau dont il manque… et même un actionnaire  ! le dirigeant d’une grande entreprise partenaire de l’adie achète en effet 20% des parts de la future société. un sacré coup de pouce pour convaincre les banques lorsque l’on part avec des idées plein la tête, mais les poches vides ! aujourd’hui, héritier fait travailler 30 personnes. il ne se verse pas encore de salaire régulier, mais son entreprise se développe bien et il fait confiance à sa bonne étoile…

« Être maître de mon destin »  

© alex maJoli / maGnum photos

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ZineB mesmoudicrée un bar à smoothies et jus de fruits frais ambulant grâce à un microcrédit27 ans, lille (nord)

une pÊche d’enfer

Zineb mesmoudi est un concentré d’énergie. à 27 ans, cette jeune lilloise se lève tous les matins à 5 h pour préparer des jus de fruits frais, qu’elle vend dans son bar ambulant. un métier épuisant, mais Zineb a plus que jamais la pêche ! pour en arriver là, elle n’a pas ménagé sa peine.un Bts commerce en poche, elle cherche d’abord un emploi dans le prêt-à-porter. trop forte personnalité ou discrimination à l’embauche ? malgré ses compétences, aucune candidature n’aboutit. Zineb ne baisse pas les bras et enchaîne pendant trois ans les boulots dans la restauration. elle travaille ensuite comme responsable d’un magasin de chaussures de sport. cette expérience réveille son goût pour l’autonomie. lorsque la boutique ferme, Zineb décide de se lancer dans un projet personnel : la création d’un bar à jus de fruits.mais sans permis de conduire, aucune banque n’accepte de la financer. alors Zineb dépose un dossier auprès de l’adie, obtient un microcrédit ainsi qu’une assurance voiture à un tarif très concurrentiel. et surtout, elle décroche son permis de conduire.aujourd’hui, Zineb ne se dégage pas encore un salaire, mais elle reste optimiste. elle a toujours été énergique. à présent, elle se sent survitaminée !

« ce n’est plus un boulot, c’est ma vie ! »  

© alex maJoli / maGnum photos

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denis petiotcrée son entreprise de chauffeurs à la demande grâce à un microcrédit45 ans, anglet (pyrénées-atlantiques)

un super-héros à BiarritZ

denis petiot n’aurait jamais pensé être aussi heureux en devenant super-héros  ! depuis deux ans, « cap’tain scoot » sillonne Biarritz et sa région avec un scooter pliant. le concept ? rejoindre ses clients où qu’ils se trouvent, et les ramener chez eux au volant de leur propre véhicule. sorties de boîtes de nuit, soirées arrosées, ou soins à l’hôpital : près de 700 personnes font confiance à denis et sa petite entreprise pour effectuer leurs trajets en toute sécurité. avant de créer cap’tain scoot, denis occupe différents postes. mais il a le sang chaud et supporte mal l’autorité. il cherche alors une activité où il pourra travailler seul, « sans attendre que la paye tombe ». en stage à la chambre des métiers, il entend parler de l’adie. il soumet son projet à l’antenne de Bayonne et obtient rapidement de quoi démarrer.aujourd’hui, aucune journée ne ressemble à une autre. denis aime aller à la rencontre des gens et de leurs histoires. il est de plus en plus populaire dans la région. et lorsqu’on lui demande de venir déguisé en super-héros… cap’tain scoot se fait un plaisir d’enfiler sa cape !

« j’aime l’imprévu »  

© alex maJoli / maGnum photos

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alain riBautcrée une société de négoce de vins grâce à un microcrédit59 ans, paris

retour a la terre

c’est l’histoire d’une chute et d’une renaissance. Bardé de diplômes, alain ribaut s’installe à nice pour monter une agence immobilière. les mandats s’enchaînent, alain emploie jusqu’à 18 salariés. sa femme travaille à ses côtés, ils ont de beaux enfants, une grande maison. mais en 1998, l’entreprise fait faillite. pour alain, c’est la fin d’un rêve. il divorce. désespère de remonter un jour une affaire. en 2005, il quitte la côte d’azur pour paris. ebranlé par son échec, alain fait une croix définitive sur l’immobilier et mûrit un nouveau projet, plus personnel. plus terrien. issu d’une famille de négociants en vin, il envisage de vendre des crus du sud de la france. mais sans ressources ni relations, alain ne voit pas comment lancer son projet. à plus de 50 ans, et après une liquidation judiciaire, aucune banque n’accepte de le financer. aussi, lorsque l’adie donne son accord, alain a du mal à y croire. avec son microcrédit, il achète un ordinateur, se met à prospecter. à parler du raisin, des vignes, et des hommes…

aujourd’hui, les caves saint-luc ont de fidèles clients. en retrouvant ses racines, alain s’est retrouvé. plus solide que jamais.

« Se faire plaisir en travaillant  »  

© alex maJoli / maGnum photos

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paul eeckmancrée son exploitation permacole grâce à un microcrédit47 ans, Île d’arz (morbihan)

entre terre et mer

sur la petite île du Golfe du morbihan où il s’est installé comme agriculteur, paul eeckman ne se lasse pas de savourer une vie sereine. chaque jour, il prend le temps de contempler ce qui l’entoure. un luxe, dans un monde toujours plus rapide, toujours plus absurde. « il ne faut peut-être que 8 heures pour aller à new York, mais une tomate prendra toujours 4 mois pour pousser… »il a grandi à paris et quitté l’école bien jeune. son chemin est ailleurs. à 18 ans, paul s’installe en charente. c’est le début d’une grande histoire avec la mer. après quelques années sur les chantiers navals, il entame un cap en horticulture et se passionne pour le travail de la terre. il occupe différents postes dans des pépinières ou des entreprises de paysagisme, tout en affinant sa formation agricole dans le maraîchage. en 2003, il contacte l’adie pour financer son installation sur les marchés. sa vie prend un tournant lorsqu’en 2007, il démarre une petite exploitation permacole sur l’Île d’arz. avec presque rien et en harmonie avec la nature. pour preuve, lorsqu’il est envahi par les lapins, loin de leur mener une guerre sans merci, il opte plutôt pour des légumes moins au goût des pillards ! en 2009, paul sollicite une nouvelle fois l’adie, pour acheter du matériel et suivre une formation en conduite d’attelage. depuis, il partage sa vie avec Jo et tina, deux valeureux chevaux de trait. aujourd’hui, paul est en accord avec lui-même. il vient de demander un nouveau microcrédit à l’adie pour ferrer ses chevaux et les assurer. il est « heureux d’avancer sur un chemin qui a du cœur ».

«  la joie d’être dans le coeur des éléments   »  

© Jonas Bendiksen/ maGnum photos

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marie-france louchartcrée son élevage de poissons exotiques grâce à un microcrédit42 ans, avion (nord)

les petits poissons…

marie-france louchard n’a jamais chômé. entrée dans la vie active à 20 ans, elle exerce différents emplois, souvent épuisants, rarement bien payés. durant plusieurs années, cette mère de quatre enfants travaille ainsi comme femme de ménage, puis dans la restauration, ou à la cueillette des fraises et des endives, « parce que de toute façon, il faut bien vivre ».en 2008, divorcée, elle s’installe à avion, dans le pas-de-calais. son nouveau compagnon l’initie à l’aquariophilie. marie-france est séduite par la beauté des poissons exotiques. elle en élève quelques-uns, les revend, réinvestit aussitôt. en 2011, munie d’un certificat de capacité, elle décide d’en faire son métier. mais sans revenus fixes ni économies, elle sait qu’elle n’est pas une bonne candidate pour un prêt bancaire. elle contacte l’adie, dont elle a trouvé les coordonnées sur internet, et obtient un microcrédit pour financer l’achat de nouveaux aquariums. « la chtite crevette » est officiellement à flots ! quelques mois plus tard, marie-france sollicite l’adie pour un second microcrédit, afin de développer encore son activité.aujourd’hui, elle et son compagnon partagent leur t4 avec 50 000 poissons  ! ils projettent d’ouvrir bientôt une ferme aquacole. il leur faudra trouver un local. et prendre rendez-vous avec leur banque cette fois-ci, car le prêt demandé sera conséquent…

«  Maintenant, j’ai confiance en moi   »  

© Jonas Bendiksen/ maGnum photos

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Jean-pierre Gestincrée sa boutique de réparation et de vente de cycles grâce à un microcrédit43 ans, paris

maillot à pois

dans la vie, Jean-pierre Gestin a pris quelques gadins, mais jamais en vélo. il grandit à paris, dans un quartier difficile. à l’époque, son fidèle destrier est « un mini pliant jaune, avec une fourche de vélo de course, et une roue avant de 14 pouces ». les études ne le passionnent pas vraiment, et il entre jeune dans la vie active. les temps sont durs, mais émaillés de bons moments, comme lorsqu’il descend en espagne à vélo avec des copains pour les vacances. ou lorsqu’il devient papa, sans hésiter la plus belle des aventures.en 1999, Jean-pierre perd son travail. à la maison, il a deux petits enfants dont il s’occupe seul. il n’a pas le choix, s’il ne veut pas tomber, il ne doit pas s’arrêter de pédaler. durant dix ans, il enchaîne les boulots, vivote grâce au rsa, bricole des vélos sur les brocantes. c’est ainsi que naît l’idée d’ouvrir une boutique de cycles. sans garanties et avec de micro-économies, Jean-pierre n’a aucune chance de convaincre une banque. mais c’est un bon grimpeur, et les montagnes ne lui font pas peur ! lors d’une brocante, il relève le numéro de l’adie sur une affichette, et les contacte. peu après, il obtient un crédit, se démène pour trouver un local. Jp cycles ouvre en 2011.aujourd’hui, Jean-pierre n’a plus de dettes et se verse un salaire. désormais, il n’a plus de petit vélo dans la tête… il en a plein sa boutique ! 

«  Le vrai bonheur, c’est le bonheur pour tous !    »  

© Jonas Bendiksen/ maGnum photos

l‘exposition photographique est lumineuse donc visible de jour comme de nuit. elle présente des hommes et des femmes qui aujourd’ hui sont debout et fiers de leurs parcours.

chaque micro-entrepreneur a donc été photographié en pied, de face mais aussi de dos. la multiplicité de prise de vue était nécessaire pour obtenir dans la mise en place extérieure un effet de rassemblement, de groupe, signifier la solidarité, et le réseau de ces audacieux.

alex majoli a tiré parti de cette demande pour créer des jeux de regards, souligner leur force intérieure et fragilité parfois mêlées.

pour les prises de vue, la scénographe a demandé à chacun de venir avec un élément de son histoire. pour tous, ce symbole est tenu dans une main et dans leur dos… cela pour ensuite inciter les visiteurs à contourner la photo, voir l’autre face et entendre chacun d’eux. en effet à chaque visage correspond une bande son…une façon d’entrer dans leur intimité, de les découvrir car les audacieux ont le mérite discret !le parcours entre les portraits se fait librement, comme une rencontre. chacun s’arrête sur un regard, une attitude, une voix. en effet dans les face à face entre micro-entrepreneurs, le public peut entendre les histoires de chacun et partager leurs expériences, leurs échecs, leurs succès et leur confiance retrouvée. ces montages sonores sont issus des entretiens menés par camille kohler qui a rédigé également leurs portraits.

trois micro-entrepreneurs ont été photographiés sur le lieu de travail, pendant leur activité, par Jonas Bendiksen. ces photographies seront projetées sur 4 écrans dans la boite située au centre de la place.l’univers poétique du photographe et son travail pour recréer l’atmosphère des lieux apporte à l‘ensemble du projet cette note d’authenticité soulignant ainsi combien chaque micro-entrepreneur développe son propre monde économique. dans ce même espace couvert, simple structure tendue, un court film d’animation explique le mode d’emploi du microcrédit.l’ensemble du projet, du concept urbain et itinérant à la scénographie et sa réalisation ont été confié à aurette leroy commissaire d’exposition et scénographe. elle dirige l’art en scènes, une association dont l’objectif est de promouvoir les projets mêlant savoir-faire variés et fondements multiculturels.

concept, scénographie et réalisation  : L’ art en Scènes – aurette LeroyGraphisme : les graphiquants photographies : Magnum Photos

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L’ExPOSItIOn 

parcours scénoGraphique

magnum photos est une coopérative photographique internationale fondée en 1947 par henri cartier-Bresson, robert capa, George rodger et david seymour. elle couvre l’ensemble du monde, avec des bureaux à new York, paris, londres et tokyo et permet aux photographes de garder une complète indépendance. magnum photos compte aujourd’hui soixante membres actifs dont plusieurs grands noms de la photographie et du photojournalisme contemporains qui s’attachent chacun à apporter un regard unique sur les événements marquants de notre époque.

italien, né en 1971 membre de magnum photos depuis 2001. vit et travaille actuellement à new York et à milan.

c’est dans un studio photo / maison du 18e arrondissement à Paris qu’ alex Majoli a réalisé pendant toute une semaine du mois de mars 2012 les portraits de 33 micro-entrepreneurs. alex Majoli a passé du temps avec chacun, instaurant un climat de confiance et improvisant un fond à sa photo suivant le ressenti de la personne. une rencontre au-delà des mots, instinctive, avec le souci constant de capter la lumière, l’histoire, la force et la sensibilité de chaque personne. 

a l’âge de 15 ans, alex majoli intègre le studio f45 à ravenne, où il travaille aux côtés de daniele casadio. pendant qu’il étudie à l’art institute de ravenne, il rejoint l’agence italienne Grazia neri et part en Yougoslavie pour photographier le conflit. les années suivantes, il couvre tous les évènements majeurs au kosovo et en albanie.

il obtient son diplôme d’école d’art en 1991. trois ans plus tard, il réalise un portrait intime de la fermeture d’un asile de fou sur l’île de leros en Grèce. ce projet devient son premier livre, leros.

en 1995, alex majoli part en amérique du sud pour plusieurs mois, photographiant des sujets variés pour son projet personnel en cours « requiem in samba ». il commence en 1998 le projet « hotel marinum » sur la vie dans les ports autour du monde ; le but final étant de réaliser une pièce de théâtre multimédia. la même année, il commence à réaliser une série de petits films et de documentaires.

après être devenu membre de magnum photos en 2001, majoli couvre la chute du régime des talibans en afghanistan, puis l’invasion de l’irak deux ans plus tard. il photographie plusieurs conflits mondiaux pour newsweek, le new York times magazine, Granta et le national Geographic.

alex maJoli

maGnum photos

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LE REgaRD DE DEux PhOtOgRaPhES DE L’agEncE MagnuM : aLEx MajOLI Et jOnaS BEnDIkSEn

l’exposition et l’installation off Broadway à new York en 2004 d’alex majoli, en collaboration avec thomas dworzak, paolo pellegrin et ilkka uimonem, a énormément de succès et voyage en france et en allemagne. majoli s’implique par la suite dans un projet pour le ministère de la culture français appelé « Bps » ou « Bio-position system », ayant pour sujet les transformations sociales de la ville de marseille. un de ses derniers projets réalisés, « libera me », est une réflexion sur la condition humaine.

Prix2002/04 : plusieurs nominations au “picture of the Year international award” 2004 : mention d’honneur, “leica oskar Barnack award” 2004 : feature photography award, the overseas press club 2004 : magazine « photographe de l’année », concours « le meilleur du journalisme », national press photographers association 2003 : infinity award for photojournalism, centre international de photographie 2002 : prix pesaresi, festival foto

Expositions 2006 : leros – palazzo magnani, reggio emilia, italie 2006 : mi manchi – magazino dello zolfo, ravenne, italie 2004 : leros, verytrolley Gallery, londres, uk 2000 : leros, hôpital psychiatrique paolo pini, milan, italie 1999 : leros, Galerie immagina, venise, italie 1999 : massacre, Galerie radiosity, milan, italie 1998 : Bambini, palazzo reale, Gênes, italie 1997 : slave, casa do olodum, salvador da Bahia, Brésil 1998: pensiamoci stanotte, la Galleria, ravenne, italie

Livres2004 : one vote, editions filigranes, france 1999/03 : leros, west Zone, italie/ trolley, uk/ phaidon, uk

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norvégien. né en 1977.vit à new York. rejoint magnum en 2004.

En 2012, jonas Bendiksen est allé à la rencontre de 3 micro-entrepreneurs  : Paul Eeckman, permaculteur sur l’île d’arz (Morbihan), Marie-france Louchard, éleveuse et vendeuse en appartement de poissons tropicaux à avion (nord), jean-Pierre gestin, propriétaire d’un  magasin de vente et de réparation de vélo à Paris 19e.

Plongeant dans l’univers de chacun, jonas Bendiksen a choisi de mêler photo, son et vidéo, dans le but de nous faire découvrir leur quotidien.Son œuvre de quelques minutes sera projeté sur 4 murs. une immersion dans leur monde.

Jonas Bendiksen a commencé sa carrière en tant que photographe dès l’âge de 19 ans, en tant que membre du bureau de magnum à londres. il part ensuite en russie en tant que photojournaliste indépendant. pendant plusieurs années, il va s’intéresser aux pays de l’ex-union soviétique, aux peuples et aux communautés qui forment de véritables enclaves isolées du reste du continent européen.ce travail de longue haleine lui permet d’obtenir en 2005 un world press. un an plus tard, il publie cette série chez aperture sous le titre satellites. Jonas Bendiksen a également reçu l’infinity award de l’icp, à new York, et un pictures of the Year (poY), autre distinction réputée aux etats-unis. il mène depuis quelques années, avec une bourse de la fondation alicia patterson, un travail sur les plus grands bidonvilles dans le monde. ses photographies ont été exposées à londres, new York et amsterdam. il travaille pour de nombreux magazines américains tels que Geo, national Geographic, newsweek, vanity fair, the sunday times magazine and mother Jones. Jonas Bendiksen accède au statut de membre de magnum en 2008.

Prix2008 : prix telenor international culture2008 : Bourse de national Geographic photography2007 : prix de l’asme national magazine2007 : Bourse de la fondation freedom of expression2007 : prix de l’excellence, « pictures of the Year international »2005 : Bourse de l’open society institute2005 : Bourse d’alicia patterson2005 : 2nd prix, daily life stories, world press photo competition2005 : prix de l’excellence, « pictures of the Year international »2004 : Bourse de la fondation de new York pour les arts.2003 : infinity award, Jeune photographe de l’année, centre international de la photographie2001 : 1er prix, « pictures of the Year international »2001 : world press photo masterclass2001 : nikon/ sunday times magazine ian parry memorial award2001 : photo district news “30 under 30”

Jonas Bendiksen

BoursesBourse de la fondation alicia pattersonBourse de la fondation pour les arts de new YorkBourse de l’osi distributionBourse du conseil norvégien des arts

Expositions2006 : satellites –musée de l’histoire juive, amsterdam, pays-Bas2004 : moving walls 8 – open society institute, new-York, usa2002 : changing the face of india – Galerie tom Blau, londres, uk

Livres2008 : the places we live, aperture, usa2006 : satellites, aperture, usa

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aDIE : nOuS DOnnOnS LES MOyEnS D’EntREPREnDRE à cEux quI n’Ont PaS LES MOyEnS

l’adie, association pour le droit à l’initiative économique, est une association reconnue d’utilité publique qui aide les personnes exclues du marché du travail et qui n’ont pas accès au crédit bancaire classique à créer leur entreprise, et donc leur emploi, grâce au microcrédit et à un accompagnement adapté.

créée en 1989 par maria nowak, sur le modèle de la Grameen Bankdéveloppée au Bangladesh par muhammad Yunus (prix nobel de la paix 2006), elle est aujourd’hui présidée par catherine Barbaroux.

idées fondatrices > La micro-entreprise correspond aux besoins de la nouvelle économie et à l’évolution de notre société, durement frappée par la désindustrialisation, le travail précaire et le chômage.

> L’évolution de la démographie et des mentalités favorise le travail indépendant : le vieillissement de la population entraîne le développement des services à la personne, et les incertitudes liées au travail salarié viennent conforter le désir de la population de créer son propre emploi.

> pour que toute personne voulant entreprendre puisse le faire, il faut permettre aux plus pauvres d’accéder à un capital de départ et donc au microcrédit.

> Les obstacles réglementaires à l’exercice de certaines professions doivent être levés. il est donc nécessaire de faire pression auprès des pouvoirs publics pour faire évoluer les textes qui constituent une entrave à la création d’une activité indépendante.

missions > financer les micro-entrepreneurs qui n’ont pas accès au crédit bancaire, et plus particulièrement les demandeurs d’emploi et les allocataires des minima sociaux

> accompagner les micro-entrepreneurs, avant, pendant et après la création de leur entreprise pour assurer la pérennité de leur activité

> contribuer à l’amélioration de l’environnement institutionnel du microcrédit et de la création d’entreprise.

orGanisation> avec 120 antennes et 170 permanences, l’adie couvre l’ensemble du territoire français. plus de 450 salariés sont à l’écoute des créateurs d’entreprises, aidés par plus de 1 700 bénévoles disposant de compétences variées (gestion, appui administratif, développement commercial, marketing, insertion bancaire, etc...)

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offre> un microcrédit pour financer tous types de besoins pour la création ou le développement d’une entreprise (stock, trésorerie, investissement...) d’un montant de 6 000 euros maximum.

> un accès facilité à des financements complémentaires (prêts d’honneur, prime régionale...) pour un financement global jusqu’à 10 000 euros.

> un accompagnement avant, pendant et après la création de l’entreprise : gestion, démarches administratives, politique commerciale, communication, conseil juridique...

> l’adie a lancé en 2007 le programme adie créajeunes, un parcours de formation gratuit destiné aux jeunes de 18 à 32 ans. ce programme propose des modules collectifs centrés sur la montée en confiance et la connaissance pratique du monde de l’entreprise sur une période de 6 à 8 semaines, puis un accompagnement individuel dans la formalisation du projet ainsi que des actions de mise en réseau.

dans la continuité de cette phase de préparation, les jeunes peuvent accéder à un financement sous forme de microcrédit complété d’une prime de 1 000 euros, puis bénéficier d’un accompagnement dans les phases de création proprement dite et le développement de l’activité.

> le «microcrédit personnel pour l’emploi» a été spécifiquement mis en place pour financer tous types de besoins permettant un maintien dans l’emploi salarié ou un retour à l’emploi. il peut s’élever jusqu’à 3 000 euros maximum. il s’adresse aux personnes salariées ou en recherche d’emploi active n’ayant pas accès au crédit bancaire. la plupart des «microcrédits personnels pour l’emploi» octroyés par l’adie sont dédiés à la mobilité (permis de conduire, réparation ou achat d’un véhicule...) mais peuvent aussi permettre le financement d’une formation professionnelle. ils s’élèvent en moyenne à 1 900 euros.

> La micro-assurancel’offre de micro-assurance, couvrant la responsabilité civile et professionnelle, le local, le stock, le véhicule et la garantie décennale, est proposée en partenariat avec axa et la macif dans 11 régions.

pour contacter l’adien°vert : 0800 800 566www.adie.org

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Bnp pariBas, partenaire Bancaire de l’adie

considérant la microfinance comme un des outils les plus puissants de lutte contre la pauvreté et l’exclusion,   le partenariat de Bnp paribas avec l’adie depuis 1993 est la marque d’un engagement profond du Groupe en tant que banque responsable.

en 2012, Bnp paribas et l’adie ont encore renforcé leurs liens au travers d’une nouvelle initiative commune - « engagés ensemble pour l’emploi » - dont la finalité est d’apporter une solution concrète et rapide à tous les demandeurs d’emplois qui veulent créer leur entreprise. l’ensemble des conseillers du réseau d’agences Bnp paribas en france est dorénavant en mesure, d’identifier les projets relevant du microcrédit et de contacter l’adie qui propose au porteur de projet un rendez-vous sous 8 jours. Bnp paribas apporte également son soutien à l’adie avec la mise en place d’une ligne de crédit qui a progressivement augmenté au fil des années, pour atteindre un montant total de 6 millions d’euros en 2011.

et aussi mécène enGaGé

depuis 2006, la fondation Bnp paribas accompagne l’adie à travers le « projet Banlieues ». en 6 ans, cet appui, d’un montant de plus de 4,2 millions d’euros, a permis le financement de douze nouvelles antennes de microcrédit dans les zones urbaines sensibles de marseille, lyon, toulouse, evry, aulnay-sous-Bois, asnières, montpellier, clichy-sous-Bois, pointe-à-pitre, lens et roubaix.. pour michel pébereau, président de la fondation Bnp paribas, «  il s’agit de promouvoir le talent des créateurs d’entreprises et de répondre localement à tous leurs besoins ».

d’une manière générale, Bnp paribas est engagé dans la lutte contre l’exclusion et la promotion de l’éducation et de la culture. le Groupe s’implique fortement au bénéfice de la société dans des projets qui prolongent son action bancaire  : aide aux banlieues et quartiers sensibles, microcrédit, soutien aux associations et à l’économie sociale et solidaire. l’engagement sociétal se traduit notamment par les nombreuses actions de mécénat conduites dans le groupe Bnp paribas dans les domaines de la solidarité, de l’éducation, de la culture, de la santé et de l’environnement. un budget global de près de 30 millions d’euros a été alloué à ces activités en 2011, dont au moins la moitié est consacrée à la solidarité et à l’éducation.

www.pourunmondequichange.com

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BnP PaRIBaS, PaRtEnaIRE DE L’aDIE DEPuIS 1993

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VISuELS DISPOnIBLES POuR La PRESSE

visuels en haute définition disponiBles sur demandeauprès de l’aGence claudine colin communication: [email protected]

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InfORMatIOnS PRatIquES Et cOntactS

les audacieux, une exposition photoGraphique d’alex maJoli et Jonas Bendiksen 36 histoires de micro-entrepreneurs soutenus par l’adie

Exposition gratuite présentée du 25 octobre au 18 novembre 2012place stalingrad, paris 19èmemétro : stalingrad ou Jaurès

contacts presse  claudine colin communication albane champey 01 42 72 60 01 [email protected]

adie christelle touré 01 49 33 19 66 06 07 47 35 67 [email protected]

alice Dekker 06 16 58 21 60 [email protected]

Bnp pariBas Isabelle Wolff 0 1 57 43 89 26 [email protected]

Loubna Sebti01 40 14 66 28 [email protected]

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