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L'Adrar (et surtout Atar), est le coeur politique de la Mauritanie. L'ile-de-France par rapport à la France, le lieu à partir duquel la République Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée. Pierre Messmer ADRAR INFO Mensuel Régional d'information et culture Abonnement un an : 10.000 Ouguiyas Fondateur: Ely Salem Khayar Site Web: Issuu.com/Adrar.info E-Mail: [email protected] 2eme année. Responsable Commercial : Ahmed Ould Mohamed Tel: 00 222 2421374 Edito Dans ce Numéro, nous essayons d’apporter des éclaircissements aux questions que se posent de nombreuses personnes à propos de l’exploitation minière de l’or d’Akjoujt. Nous remontons l'histoire pour exposer des photos d’Atar prises en 1962,les bâtiments coloniaux toujours fonctionnels dans la capitale de l’Adrar et les souvenirs de Saint Louis capitale de la Mauritanie .Nous abolissons les frontières du temps et de l’espace pour visiter, grâce aux nouvelles technologies de pointe, la cité virtuelle de Zouerate capitale du Tiris Zemmour et siége d’exploitation des mines de fer . Nous nous promenons à dos de chameau entre les musées d’Amatil sise à l’entrée Sud du Oued Seguelil où s’est déroulée l’une des plus grandes batailles de résistance contre le colonialisme et le musée « plein air » de Toueyzekt au Nord d’Atar qui renferme plus de 6.000 pièces archéologiques assidûment collectées par un patriote jaloux pour le patrimoine de son pays. Nous demandons enfin aux lecteurs de contribuer à l’amélioration de la qualité du journal par leurs commentaires, suggestions et abonnement . A cet effet la rubrique « Courrier des lecteurs » est désormais mise à leur disposition. La rédaction. Je m’abonne à Adrar. Info Je soussigné(e)……………………………………………………………………………….. Lieu de résidence……………………………….. ………….tel :…………………………… E-mail………………………………………… souscris un abonnement annuel à Adrar . Info. pour compter de : ……………………………………………………………………… En contrepartie je verse le montant de dix mille Ouguiyas (10.000UM) au journal : -Directement contre reçu, au directeur commercial tel : 242 1374 siége Naftec Nouakchott - Directement contre reçu, au siége Adrar. Info à Atar prés de la Wilaya tel : 204 6440 - virement bancaire au compte BAMIS N° : 01506576301-29 - Atar Akjoujt : MCM de nouveau sur la sellette P3 Tourisme : Zouerate fait partie de la carte3D du monde. P.4 Souvenir d’Atarois: Docteur Jacqueline Zuinghedau P7 ommunication hotos Atar en 1962 P2 N) 11 Mois De Mars 2010 Prix: 200 UM

Adrar. Info N° 11

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Page 1: Adrar. Info N° 11

L'Adrar (et surtout Atar), est le coeur politique de la Mauritanie. L'ile-de-France par rapport à la France, le lieu à partir duquel la République Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée. Pierre Messmer

ADRAR INFOMensuel Régional d'information et culture

Abonnement un an : 10.000 Ouguiyas

Fondateur: Ely Salem KhayarSite Web: Issuu.com/Adrar.infoE-Mail: [email protected] année.

Responsable Commercial :Ahmed Ould MohamedTel: 00 222 2421374

EditoDans ce Numéro, nous essayons d’apporter des éclaircissements aux questions que se posent de nombreuses personnes à propos de l’exploitation minière de l’or d’Akjoujt.Nous remontons l'histoire pour exposer des photos d’Atar prises en 1962,les bâtiments coloniaux toujours fonctionnels dans la capitale de l’Adrar et les souvenirs de Saint Louis capitale de la Mauritanie .Nous abolissons les frontières du temps et de l’espacepour visiter, grâce aux nouvelles technologies de pointe, la cité virtuelle de Zouerate capitale du Tiris Zemmour et siége d’exploitation des mines de fer . Nous nous promenons à dos de chameau entre les musées d’Amatil sise à l’entrée Sud du Oued Seguelil où s’est déroulée l’une des plus grandes batailles de résistance contre le colonialisme et le musée « plein air » de Toueyzekt au Nord d’Atar qui renferme plus de 6.000 pièces archéologiques assidûment collectées par un patriote jaloux pour le patrimoine de son pays.Nous demandons enfin aux lecteurs de contribuer à l’amélioration de la qualité du journal par leurs commentaires, suggestions et abonnement . A cet effet la rubrique « Courrier des lecteurs » est désormais mise à leur disposition.

La rédaction.

Je m’abonne à Adrar. InfoJe soussigné(e)………………………………………………………………………………..Lieu de résidence……………………………….. ………….tel :……………………………E-mail………………………………………… souscris un abonnement annuel à Adrar . Info.pour compter de : ……………………………………………………………………… En contrepartie je verse le montant de dix mille Ouguiyas (10.000UM) au journal : -Directement contre reçu, au directeur commercial tel : 242 1374 siége Naftec Nouakchott - Directement contre reçu, au siége Adrar. Info à Atar prés de la Wilaya tel : 204 6440 - virement bancaire au compte BAMIS N° : 01506576301-29 - Atar

Akjoujt : MCM de nouveau sur la sellette P3

Tourisme : Zouerate fait partie de la carte3D du monde. P.4

Souvenir d’Atarois: DocteurJacqueline ZuinghedauP7

Communication Photos Atar en 1962 P2

N) 11 Mois De Mars 2010 Prix: 200 UM

Page 2: Adrar. Info N° 11

Communication « Adrar.info » publiera désormais dans cette page des témoignages , photos, anecdotes, articles parus dans les sites : « Jardin d’ Idoumou » créé par Idoumou Ould Alem et « Zouerate.Com » créé par Patrick Wojkowiak. Dans Jardin d’Idoumou : Atar en 1962 (par Daniel Créé le : 5 décembre 2007)Un souvenir historique pour ceux qui ont connu la Mauritanie à cette époqueLa Mauritanie est indépendante depuis le 28 novembre 1960 et Daniel débarque en Mauritanie en mars 1962, pour un séjour de 17 mois, jusqu’en août 1963, dans le cadre de son service militaire.Il est au "Groupement Saharien N° 1", dans les troupes d’infanterie de marine, affecté à l’Etat-major, 3e bureau basé au camp Lecocq à Atar. Il en a ramené ces souvenirs photographiques.Il n’y a aucun touriste, les seuls européens rencontrés sont des militaires appelés ou de carrière.

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Marché aux chameaux

Timbre: proclamation indépendance.

Militaires Mauritaniens devant "gite d'étapes"

Chapelle catholique d'Atar 1962

ceremonial de thé.

Ecole coranique

TARIFS PUBLICITAIRES DE ADRAR-INFO

Appel d offres: Avis de marché. Manifestation d intérêt. Appel à proposition dans les pages intérieures 1page 80..000 UM 1/2de page 40.000 UM 1/4de page 20..000 UM

Page 3: Adrar. Info N° 11

PPage 3A la UNE

TARIFS PUBLICITAIRES DE ADRAR-INFO

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Akjoujt: MCM de nouveau sur la sellette.De plus en plus les agissements de la Société minière d’exploitation d’or d’Akjoujt sont décriés. Au delà des travailleurs eux-mêmes et populations locales, les parlementaires et organisations de la société civile dénoncent l’exploitation destructive des ressources minières et sociales de la capitale de l’Inchiri.

La MCM suscitait des éspoirs.Les problèmes ont commencé dés les premiers travaux. Le Quotidien de Nouakchott du 18/02/2009 nous rappelle l’histoire de l’exploitation de la mine du Guelb Moughrein, le défilé des sociétés qui s’y sont succédées et l’impact négatif sur la population et Etat Mauritanien :

« Avec ses 40.800 km² et ses 13.500 habitants, la wilaya de l’Inchiri l’une de moins vaste et moins peuplée du pays. Sa capitale, Akjoujt, se situe à plus de 255 Kms au nord de Nouakchott. C’est une petite ville minière où plusieurs sociétés d’exploitation se sont succédées. Il n’en reste pas moins cependant, que la wilaya de l’Inchiri reste toujours l’une des régions les plus pauvres du pays puisque la précarité s’y accentue d’année en année. Lors de sa création en 2004, la MCM (Mauritanian Copper Mines ou Mines de Cuivre de Mauritanie) avait suscité beaucoup d’espoirs pour les habitants de l’Inchiri et ceux d’Akjoujt en particulier. Hormis les garanties contenues dans le cahier de charges, la population de la wilaya nourrissait l’espoir que cette puissance économique allait contribuer de manière décisive au développement de la région et à l’amélioration substantielle des conditions de vie de ses habitants. Or, jusqu’ici, il n’en est rien. Cinq ans après le démarrage de l’exploitation. La MCM tarde toujours à faire bénéficier les populations des revenus qu’elle tire du terroir ». L’exploitation de l’or d’Akjoujt nécessite des technologies très particulières et l’usage de quantités énormes d’eau. Voici les précisions de Michel Marenthier géologue Snim qui a travaillé à la Snim et à Akjoujt : « J’apporte juste une précision sur l’exploitation de l’or.Lorsqu’il est visible (paillettes et grains) on le concentre grâce à des procédés gravimétriques ou chimiques (amalgamation au mercure qui pollue dangereusement toute la Guyane).Lorsqu’il est invisible (moins de 60 microns) ce qui est le cas d’Akjoujt (de ”notre temps”, on y exploitait seulement le cuivre car on ne savait pas extraire cet or invisible), le minerai est préparé en boulettes enrobées de ciment.Ces boulettes mises en tas, sont arrosées de cyanure, effectivement très dangereux. Les tas sont constitués sur de grands espaces recouverts d’un film épais de plastique, recouvert lui-même de géotextile. Les jus sont récupérés dans de grandes piscines (il faut beaucoup d’eau), passent sur du charbon de bois puis sont traités par électrolyse. C’est la façon de procéder, elle est utilisée partout dans le monde où l’or est inférieur à 60 microns. La surveillance doit être extrêmement rigoureuse de la part des exploitants ainsi que des services nationaux de surveillance. »

Valait-il la peine pour la Mauritanie d’exploiter les mines d’or d’Akjoujt ? A ce propos ,Le journal Lakhbaar Tebgue Vi Dar écrivait le 16/12/2008 :« Savez-vous que MCM (Mauritanian Mines Corporation), société qui exploite aujourd’hui les mines d’or d’Akjoujt (Moughrein), est liée à la Mauritanie par un contrat, au terme duquel l’Etat mauritanien ne reçoit que 2% de la production après avoir déduit tous les coups d’exploitation, dont la comptabilité douteuse est secrètement tenue par la société elle-même, au Canada ?Savez-vous aussi que tout ce trésor (mines, sites, équipements, infrastructures, etc.) a été vendu par la Mauritanie pour la somme de 900 milles dollars, alors que la valeur réelle dépasse bien les 100 millions de dollars ?Savez-vous aussi que la partie mauritanienne ne sait pas ce que contiennent les centaines de conteneurs, qui quittent chaque jour la mine pour être embarqués sur des bateaux au port de Nouakchott, vers des destinations inconnues ?La question qui se pose toujours est : que contiennent ces conteneurs : est-ce du cuivre ? Est-ce de l’or ? Est-ce du diamant ?La chose la plus établie est que les douaniers mauritaniens n’ont aucun accès à ces conteneurs, qui sont sous scellés avant leur sortie de la mine, jusqu’à l’embarquement sur les bateaux.Autre question : Pourquoi la société MCM est-elle si pressée pour l’exploitation de la mine, en passant de 20 conteneurs, à 40, jusqu’à 100 aujourd’hui ?Est-ce parce qu’elle veut tout exploiter avant l’augmentation de la part mauritanienne à 4%, dans 8 ans, selon le même contrat de la honte ?Une autre question : Qui a signé ce contrat ? Qui l’a négocié ? Et quand le citoyen mauritanien aura-t-il le droit de tout savoir sur son patrimoine que vole cette société canadienne, sous ses yeux, avec la bénédiction des autorités ? Est-ce normal ? Est-ce légal ? Est-ce juste ?Voilà autant de questions auxquelles, le moment est plus que venu de répondre.Vous avez compris bien sûr qu’il s’agit de la mine d’AKjoujt ou mine de Moughrein, mère des scandales retentissants.Savez-vous enfin que beaucoup de gens de l’Inchiri meurent chaque année par intoxication, en buvant des eaux de la proximité de la mine, empoisonnées à 1.000% par les produits qu’utilise la société canadienne, qui exploite cruellement Moughrein. ( suite en page 4)

Page 4: Adrar. Info N° 11

PPage 4Tourisme

Du site : Zouerate.com cette semaine nous vous proposons cet édito :Et puisque nous sommes dans la cyber actualité, je viens par le biais de cet article vous rappeler l’existence de la cité de Zouerate en 3d sur Google Earth..Pour ceux qui ne le savent pas :Nous avons dû abolir les frontières du temps et de l’espace pour redonner vie à l’ancienne ville et la rendre accessible à tous les amis et expatriés de Zouérate à partir du programme Google Earth.La cité de Zouerate moderne est désormais inscrite et géo-référencée dans la collection des “Villes en développement ” de Google Earth, grâce à la fidèle reconstitution numérique en 3D de Zouerate des années 60.Je viens d’éditer un blog reprenant toute la collection complète (cliquez sur le titre suivant pour y accéder) :Zouerate fait partie de la carte 3D du monde. Jusqu’à présent, seules les grandes métropoles offraient une visite en 3D dans Google Earth. Aujourd’hui, grâce au développement rapide d’internet, les petits centres de vie industriels ou ruraux peuvent apparaître au premier plan et contribuer par l’apport de leur données à la création d’un nouveau monde virtuel passionnant.C’est pourquoi Zouerate Place a investi dans la création d’un modèle 3D permettant de représenter les bâtiments de la cité de Zouerate dans Google Earth.Les nombreuses fonctions du programme “Villes en 3D” de Google Earth sont mises à profit pour véhiculer l’image de Zouérate auprès du public le plus large, des professionnels du secteur privé, des collectivités, des filières du tourisme…En s’affichant, sur Google Earth, la ville, les bâtiments, les sites touristiques et les reliefs de Zouerate suscitent l’intérêt d’un public plus nombreux.Plus de 350 millions d’internautes utilisent Google Earth pour découvrir le monde, d’où l’importance pour Zouerate d’y être représentée.C’est un outil d’exploration unique pour observer les sites d’intérêt à vol d’oiseau, préparer un investissement immobilier, planifier un itinéraire de voyage ou regarder un paysage urbain avec une nouvelle perspective.Et c’est un vrai succès, Zouerate en 3d sur Google Earth est vu par des milliers d’internautes !!! Une autre façon de faire découvrir notre cité aux yeux du monde ! Patrick Wotjkowiak

Suite page 3 : Akjoujt .MCM de nouveau sur la selletteLe sous-sol de l’Inchiri sera intoxiqué pour des siècles, voire des millénaires, et la Mauritanie n’aura que 2% d’un contrat dont elle est loin de maîtriser la comptabilité ! Jusqu’à quand, ce silence affreux des autorités locales et nationales ? »En réponse à ces questions pertinentes, le sabotage continue et pour preuve voici : « Quelques remarques relatives à la convention d'établissement de la MCM-SA » Rapportées le 16 décembre 2009 par l’ Agence nationale d’Information (ANI) dans All Africa.com :« L'assemblée Nationale a adopté, le mercredi dernier (25/11/2009) un projet de loi autorisant la signature d'une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société « Mines de Cuivre de Mauritanie » (MCM-SA).Cet accord laisse un goût amer à tout citoyen mauritanien digne de ce nom et à tous ceux et toutes celles (mauritaniens ou pas) épris de justice et d'égalité et soucieux des intérêts des travailleurs de ce pays.En effet, la convention donne l'impression d'être mal (re)négociée par la partie mauritanienne, ou pas négociée du tout. Tellement elle fait la part belle à la multinationale qui pille nos ressources et lèse de façon inadmissible les travailleurs mauritaniens et l'Etat à travers les innombrables concessions qu'elle fait aux sociétés étrangères sans aucune contrepartie pour notre pays. Historiquement, l'exploitation du minerai de cuivre d'Akjoujt a commencé en 1948 avec la société française MICUMA (Mine de Cuivre de Mauritanie) qui arrêta ses activités suite à l'accession de la Mauritanie à l'indépendance.D'autres tentatives exploitation de ces gisements ont été entreprises entre 1970 et 1978 par la SOMIMA et de 1981 à 1995 par la SAMIN.Le 18/06/1997, une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société Guelb Moghrein Mines d'Akjoujt (GEMAK) a été conclue.Le 24 Mars 2004 l'Etat mauritanien a bradé l'ensemble des droits et profits qu'il détenait dans les sociétés SAMIN et GEMAK à la société Wadi Al Rawda Industrial Investments LLC en contrepartie de la modique somme d'un million de dollars américains dont seulement un montant de quatre cents milles a été versé immédiatement.En réponse à ces questions pertinentes, le sabotage continue et pour preuve voici : « Quelques remarques relatives à la convention d'établissement de la MCM-SA » Rapportées le 16 décembre 2009 par l’ Agence nationale d’Information (ANI) dans All Africa.com :« L'assemblée Nationale a adopté, le mercredi dernier (25/11/2009) un projet de loi autorisant la signature d'une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société « Mines de Cuivre de Mauritanie » (MCM-SA).Cet accord laisse un goût amer à tout citoyen mauritanien digne de ce nom et à tous ceux et toutes celles (mauritaniens ou pas) épris de justice et d'égalité et soucieux des intérêts des travailleurs de ce pays.En effet, la convention donne l'impression d'être mal (re)négociée par la partie mauritanienne, ou pas négociée du tout. Tellement elle fait la part belle à la multinationale qui pille nos ressources et lèse de façon inadmissible les travailleurs mauritaniens et l'Etat à travers les innombrables concessions qu'elle fait aux sociétés étrangères sans aucune contrepartie pour notre pays. Historiquement, l'exploitation du minerai de cuivre d'Akjoujt a commencé en 1948 avec la société française MICUMA (Mine de Cuivre de Mauritanie) qui arrêta ses activités suite à l'accession de la Mauritanie à l'indépendance. (Suite en page 6)

Page 5: Adrar. Info N° 11

Page 5Actualité Régionale

Atar :Les bâtiments coloniaux toujours fonctionnels.Certains bâtiments construits en terre cuite et banco en 1928 par les premiers colons ,à Atar , sont toujours opérationnels aujourd’hui. On peut en citer la résidence actuelle du Wali ( s’est effondrée en partie par 2 fois ces 3 dernières années. Réfection puis réfection.) ; L’état major militaire du camp Le Coq (aménagé pour servir de musée mais toujours occupé par la 3éme région militaire) ; La medersa de Kanaoual (cédée à tierce personne) ; La plupart des bâtiments militaires des camps BCP et 3eme RM actuels.D’autres bâtiments coloniaux construits plus tard ,en pierres taillées et béton armé, abritent aujourd’hui les administrations et service de l’Etat. Lesquels ne font que les « ré habiller » périodiquement de couches de peinture. Le Hakem (préfet) occupe depuis belle lurette, les locaux exigus de la douane dont les services opèrent en lieu et place inappropriés de la subdivision des travaux publics. La direction de l’institut pédagogique national (IPN) partage le même bâtiment avec la chapelle catholique d’Atar (église) poussée à ouvrir ses portes d’entrée vers l’Est pour ne pas faire face à la Wilaya (gouvernorat). Le commissariat de police est installé en place du comptoir de ventes pièces détachées des sociétés Lacombe et Cie. La compagnie de gendarmerie occupe les locaux et hangars de l’aviation coloniale et les familles des agents sont logées, chacun une pièce couverte en zinc, au « camp des mariés »d’antan. La cité «Météo » reste debout,étranglée par de nouvelles constructions. Le palais de justice et le trésor public majestueusement placés au centre ville cachent mal leur vétusté intérieure (escaliers abîmés, toilettes supprimées, murs lézardés etc.). Sous logés comme le Wali, le procureur de la République et le trésorier régional censés habités en famille au 1er étage de ces édifices , ont choisi d’élire domicile dans les quartiers populaires. En dehors de l’hôtel de ville récemment construit sur la grande place publique en face du point rond central, les bâtiments publics sont pour la plupart ceux laissés tels quels par le colonisateur.

Musées d’Amatil et Toueizekt felicités de nouveau.

L'an passé, des membres de l’association nationale d'officiers ainsi que l'association du souvenir Français, Le colonel Arnaud Ficholle et le commandant J-M Thomas ont découvert la région de l'ADRAR à l'occasion du 100ème anniversaire de la bataille d'Amatil survenue en fin décembre 1909. Le sérieux des personnes qui les ont reçu, les conservateurs du musée de Toueyzekt et celui d’ Amatil, respectivement Khalil Ould Dah et Brahim Ould Khyar par leur travail de mise en valeur de ce patrimoine commun à la Mauritanie et la France, les a convaincus de continuer leur aide afin d'alimenter en documents et archives les deux musés et surtout à les faire connaître. Cette année, c'est la médaille d'Argent du 7ème Arrondissement de Paris avec une lettre de félicitation de Mme Rachida DATI,ancien ministre (d’origine maghrébine),députée Européen,Maire du VIIeme à Paris, qui a été remise aux deux conservateurs de musés. Quelques revues et médailles complétaient ce geste.Après les visites des musées, un grand déjeuner a été servi aux hotes Français ,dans la villa d’un grand homme d’affaires Atarois. Ils ont pu découvrir également un centre d'exposition ouvert depuis 3 mois à Atar sur l'axe principal de la ville, tenu par un descendant d'un colonial qui a fait souche dans cette ville M. Mamine O.Md O. Evin MohamedEvin Ould EVIN.

Etat major camp Le Coq à AtarCommissariat d'Atar 1962

Redemarrage des travaux de GMM à Atar.La societé d'exploitation des pierres ornementales (Marbre et granite) de Mauritanie , filiale de la Snim dont le siége est à Atar a repris ses activités . Cette societé dispose de carrieres d'extraction des pierres ornementales dans le Guelb Iguild entre Atar - Choum. Depuis une dizaine d'années ces pierres étaient concassées , acheminées jusqu'à Choum puis env oyer par wagons à Nouadhibou. Les essais et offres au niveau international ont été bien accueillis par plusieurs acquereurs. La Crise économique et financiere qui a secoué le marché mondial a imposé un arret momentanné de activités de cette societé. Hier les responsables de la multinationale Espagnole HORIZONTE SAHEL qui vient de conclure une convention d'exploitation des gisemnts de marbre et granite avec la GMM, se sont rendus à Atar pour paarainer la reprise des activités de l'entreprise. Les premieres cargaisons de pierres ornementales de Mauritanie seront acheminées en décembre 2010 vers les usines Européennes.

Adresses utiles

Aoujeft : Moughataa Tel: 54 66 001 Atar Wilaya Tel : 54 64 338 Commune Tel : 54 66 002 Moughataa Tel: 54 64 304 Gendarmerie Tel: 54 66 003 Commune Tel : 54 64 382Chinguitty Moughataa Tel : 54 00 001 gendarmerie Tel : 54 64 353 Commune Tel : 54 00 002 Commissariat Tel : 54 64 322 Gendarmerie Tel : 54 00 003 BAMIS Tel : 54 65 107Ouadane Moughataa Tel : 54 62 001 NASR Tel: 54 64 423

Jeu de sigue

Page 6: Adrar. Info N° 11

Page 6 Culture

Musées d’Amatil et Toueizekt felicités de nouveau.

L'an passé, des membres de l’association nationale d'officiers ainsi que l'association du souvenir Français, Le colonel Arnaud Ficholle et le commandant J-M Thomas ont découvert la région de l'ADRAR à l'occasion du 100ème anniversaire de la bataille d'Amatil survenue en fin décembre 1909. Le sérieux des personnes qui les ont reçu, les conservateurs du musée de Toueyzekt et celui d’ Amatil, respectivement Khalil Ould Dah et Brahim Ould Khyar par leur travail de mise en valeur de ce patrimoine commun à la Mauritanie et la France, les a convaincus de continuer leur aide afin d'alimenter en documents et archives les deux musés et surtout à les faire connaître. Cette année, c'est la médaille d'Argent du 7ème Arrondissement de Paris avec une lettre de félicitation de Mme Rachida DATI,ancien ministre (d’origine maghrébine),députée Européen,Maire du VIIeme à Paris, qui a été remise aux deux conservateurs de musés. Quelques revues et médailles complétaient ce geste.Après les visites des musées, un grand déjeuner a été servi aux hotes Français ,dans la villa d’un grand homme d’affaires Atarois. Ils ont pu découvrir également un centre d'exposition ouvert depuis 3 mois à Atar sur l'axe principal de la ville, tenu par un descendant d'un colonial qui a fait souche dans cette ville M. Mamine O.Md O. Evin MohamedEvin Ould EVIN.

Cet Atarois s'est passionné pour une aventurière - journaliste - ethnologue Odette de PUIGAUDEAU. Cette Bretonne a séjournée plus de 5 ans en Mauritanie, dans les années 30. Elle a dessiné et raconté son expérience dans de nombreux ouvrages comme : Mon ami Rachid le guépard, Pieds nus à travers la Mauritanie (préfacé par le Général Gouraud), Le sel du dessert, La route de l'ouest, Tagant. Avant de repartir en France, Les visiteurs ont vu avec l'office du tourisme mauritanien et les agences de voyage locales, les possibilités d’organiser d’autres voyages spécifiques et thématiques.En effet, les musées d’Amatil et Toueizekt , n’existent en réalité que par la volonté de leurs conservateurs qui , jusqu’ici ont fourni des efforts personnels titanesques pour rassembler , classer et garder contre le pillage des pièces archéologiques , documents et matériels divers, richesse culturelle et historique du pays et de l’humanité. Ils manquent cruellement de moyens financiers pour préserver l’existant et développer des actions de valorisation des musées indispensables à la conservation de la mémoire collective et l’ histoire des peuples. L’Etat, les partenaires au développement et les amis de la Mauritanie doivent intervenir plus positivement et plus rapidement à la construction et fonctionnement de ces musées.

Suite de la page 4 Akjoujt : MCM de nouveau sur la sellette

Page 7Panorama

Pour ce numéro nous avons choisi: Saint Louis capitale de la Mauritanie.Octobre 1946.Cela fait trois jours que nous avons débarqué sans regret du Médi II et sommes logés dans une case de passage, à Dakar, en attente de notre première affectation. Ce soir là, René qui passe son temps au gouvernement Général de l’A.O.F arrive en tendant une feuille à bout de bras et me crie : »Nous sommes nommés en Mauritanie ». Et il ajoute : « Il semble que les anciens officiers de la France libre qui ont opté pour la coloniale y soient envoyés de préférence, pour leur connaissance du désert acquise pendant la guerre » Hourra !pour la Mauritanie. Nous aurions aussi bien crié pour le Tchad ou le Sénégal, si l’un d’eux avait été notre point de chute.Le lendemain, nous prenons le train pour Saint Louis du Sénégal. Pendant deux cent cinquante Km, cahotés dans un wagon en bois d’une propret é douteuse et bondé, nous avons le temps d’avoir un aperçu de la région : étendue plate sous un ciel vibrant de chaleur, sol poussiéreux d’un gris terne, arbres éthiques, maisons en banco sans attrait, long trajet avec multiples arrêts, atmosphère étouffante aux fragrances ravageuses. Tels sont mes souvenirs du voyage. Nous arrivons à destination fourbus et assoiffés. Une case de passage nous est immediatement allouée.Ouf ! Nous sommes chez nous. Toute en longueur, pleine de charme suranné des vieilles cités coloniales, le comptoir fondé sous Louis XII et développé par Colbert s’étire sur la rive gauche du Sénégal en territoire Sénégalais. La Mauritanie lui fait ace sur la rive droite du fleuve. Celui-ci sert donc de frontière naturelle liquide et marque la limite du désert. Au nord s’étend le sahel des hommes blancs, nomades, Au sud celui des hommes noirs sédentaires. Pour des raisons pratiques mais non sans inconvénients, Saint Louis offre l’hospitalité au gouvernement de la Mauritanie qui se trouve ainsi extradé. Nous allons y rester un mois, le temps que René fasse un stage administratif. Notre affectation, la première est Boutilimit. Je vous ai tellement parlé de ce poste fortin couronnant l’altière dune vive, que je n’y reviens pas.Ensemble, nous découvrons Saint Louis. Son unique cinéma, par exemple. Je me souviendrai toujours de mon étonnement inépuisable, de voir à la fin des films, par nuit noire, les spectateurs africains, superbes dans leurs vastes boubous bleu clair ou blanc immaculé, converser en français, couvrir leur tête d’un casque colonial, s’abriter sous une ombrelle et porter des lunettes de soleil très foncées pour rentrer chez eux… C’est dans notre case que je fais la connaissance des pompes Japy utilisées pour faire monter l’eau de la ville dans les grandes citernes posées sur les toits. Le responsable de cette corvée vêtu d’un simple pagne court, un homme aux jambes grêles mais le torse et les bras aux muscles saillants, manoeuvre d’un mouvement pendulaire le manche qui en actionne le mécanisme. Il m’évoque un bronze en mouvement ou, mieux, un esclave au travail peint sur papyrus au temps des pharaons. Une autre découverte, et pas des moindres, est celle des « Boroms-Pots ». Qu’est ce à dire ? La ville n’a pas de tout- l’égout, ni de fosses septiques. Les humbles déchets de notre humanité sont réceptionnés dans des tinettes dont l’entretien se fait tous les matins à l’aube par…les Boroms-Pots. D’une trappe qui s’ouvre sur l’extérieur, ils ou elles (toujours des vieux les plus pauvres) sortent les conteneurs de leurs emplacements, les posent sur la tête, et, en file indienne, vont les vider et nettoyer dans le fleuve, attendus par les poissons amateurs de nourriture prés digérée. Puis ils reviennent, les mettre à leur place. C’est un spectacle inattendu et provoquant pour les bizuts que nous sommes. Ce mois de stage de René pendant lequel je suis occupée, est pour moi l’occasion de faire la démonstration de mes dons de maîtresse de maison. Je fais donc le marché et la cuisine. Marché haut en couleur, aux produits frais. Qu’est ce qui me prend ce jour là ? Même Dieu ne le sait pas. Une plantureuse marchande me vend un cormoran, carotides tranchées, que je mets dans mon filet à provision, son long bec pendant lamentablement à l’extérieur. Tout nu sur la table de cuisine, il ne fait pas bien gras. Eh bien ! C’est un plat très avantageux, savez vous car, rôti, à deux, cormoran à midi, cormoran le soir, il nous a bien fallu trois jours pour en venir à bout. Ah ! Ma mère, elle avait bien raison quand elle me disait qu’au lieu de faire médecine, j’aurai dù faire les arts ménagers !C’est sur le trottoir que nous avons connu Doudou. Il nous accoste : « Dis, mon commandant et toi madame si ti veux, moi faire boy pour toi ». De boy, nous n’avons pas encore. Le garçon une quinzaine d’années, a une bonne bouille. Pourquoi pas lui ? Nous nous mettons d’accord sur le prix de son travail et top là, nous l’embauchons. C’est un dégourdi, dévoué à notre service. Adieu ménages et autres contraintes, une vie de pacha commence pour moi. A ce petit détail prés : René n’a pas encore touché sa solde. Deux jours avant qu’elle n’arrive sur notre compte en banque, nous n’avons plus un sous. Raqués ! Il faut pourtant manger ! A ce point du récit, je me permets de vous ramener quelques semaines en arrière : sur le quai, au moment de monter dans le train en partance pour Marseille, déboule en courant un camarade de fac Hongrois, bouquet de fleurs dans une main et un paquet dans l’autre. Il nous conseille de ne l’ouvrir que lorsque nous aurons un logement. Déballé , il contient un costume de serveur de bar Egytien :caftan blanc et large ceinture rouge en tissu. Je reviens à ce matin impécunieux. René appelle Doudou, le fait se revêtir de cette tenue très smart et envoie le garçon, aux anges d’être si beau, commander un petit déjeuner complet au café du coin : « Tu diras au monsieur, madame, elle viendra payer ». A ma stupéfaction, je vois Doudou revenir avec, un immense plateau, des tasses, un énorme pot de café bouillant, un autre plus petit plein de lait chaud et une montagne de croissants. Nous engloutissons tout. Toujours sans payer, plusieurs jours de suite, chaque matin, Doudou nous rapporte un fastueux petit déjeuner de notre bienfaiteur. Enfin, la solde arrive et je me précipite au café pour régler la note. Je demande au barman pourquoi il nous avait fait confiance sans nous connaître. Il s’exclame : « Oh madame ! Quand on voit un boy habillé de cette façon, on voit tout de suite à qui on a affaire ». La morale de cette histoireLarirette, lariretteLa morale de cette histoireC’est l’habit qui fait le moine (bis)

D'autres tentatives exploitation de ces gisements ont été entreprises entre 1970 et 1978 par la SOMIMA et de 1981 à 1995 par la SAMIN.Le 18/06/1997, une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société Guelb Moghrein Mines d'Akjoujt (GEMAK) a été conclue.Le 24 Mars 2004 l'Etat mauritanien a bradé l'ensemble des droits et profits qu'il détenait dans les sociétés SAMIN et GEMAK à la société Wadi Al Rawda Industrial Investments LLC en contrepartie de la modique somme d'un million de dollars américains dont seulement un montant de quatre cents milles a été versé immédiatement pour les réclamations, pertes ou dommages.En décembre 2005, dans une correspondance adressée à la société, le ministre des mines de l'époque a constaté certaines insuffisances en matière de politique environnementale de l'opérateur dont il a cité notamment l'absence du plan de gestion environnementale, l'absence du plan de réhabilitation du site après la fermeture et l'absence de la garantie bancaire. Il a demandé à la société de satisfaire l'ensemble des procédures environnementales qui est condition sine quoi non de la délivrance de l'autorisation finale d'effectuer les travaux.Il faut signaler à ce propos que l'utilisation par la société des matières hautement toxiques et cancérigènes (arsenic, amiante, cyanure) nuit gravement à l'environnement de la ville d'akjoujt et de ses parages. D'ailleurs une plainte a été introduite contre la compagnie auprès du parquet régional d'Akjoujt par un avocat agissant pour le compte de plusieurs habitants de la capitale de la wilaya de L'Inchiri ayant subi des préjudices consécutifs à l'exploitation de la mine.La société est exonérée de toutes taxes quelle que soient leurs natures et même sur le produit de la liquidation ainsi que sur le transfert du produit de liquidation mais aussi sur le transfert des actions de la société entre actionnaires. Toutefois la société convient de payer à l'Etat mauritanien une redevance de production supplémentaire de 0,75 dollars US par tonne de minerai, redevance qui ne sera appliquée qu'une fois que les premiers quinze millions de tonnes de cuivre traités. Ce qui, à raison de 2 millions de tonnes nous amènera à huit ans. Et, en tout état de cause les sommes perçues seront plafonnées à 8 500 000 dollars US pour toute la durée de l'exploitation. En plus de tous ces avantages on peut aussi citer la mise à disposition du Port et du Wharf, la concession de terrains à Akjoujt et à Nouakchott, la liberté d'importer en franchise les matériels y compris les véhicules, la liberté d'ouvrir un magasin de vente pour ses employés, la liberté d'approvisionnement en carburants et lubrifiants quelle qu'en soit la nature ou la provenance.Concernant la route d'Akjoujt, la MCM s'engage dans la nouvelle convention a réfectionner 30 kilomètres par an au lieu du contrat de maintenance de 1,4 milliards d'ouguiyas qui avait été signé avec le Ministère de l'Equipement. Seulement à raison de 30 Km par an il faut 9 pour refaire toute la route et au rythme des portes chars de la MCM le tronçon réfectionné sera largement détérioré avant que l'on puisse y retourner.La nouvelle révision est intervenue juste une semaine après l'adoption par le Conseil de Ministres, du Projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi n°2008-011du 27 avril 2008 portant Code Minier, modification qui va imposer aux sociétés exploitantes de céder au moins 7 % de leur capital à des nationaux ou à l'Etat ».Quel paradoxe ! Si les populations d’Akjoujt ne crèvent pas de poison de Cyanure, ils sont entrain de mourir de faim.

Etat major camp Le Coq à Atar

Redemarrage des travaux de GMM à Atar.La societé d'exploitation des pierres ornementales (Marbre et granite) de Mauritanie , filiale de la Snim dont le siége est à Atar a repris ses activités . Cette societé dispose de carrieres d'extraction des pierres ornementales dans le Guelb Iguild entre Atar - Choum. Depuis une dizaine d'années ces pierres étaient concassées , acheminées jusqu'à Choum puis env oyer par wagons à Nouadhibou. Les essais et offres au niveau international ont été bien accueillis par plusieurs acquereurs. La Crise économique et financiere qui a secoué le marché mondial a imposé un arret momentanné de activités de cette societé. Hier les responsables de la multinationale Espagnole HORIZONTE SAHEL qui vient de conclure une convention d'exploitation des gisemnts de marbre et granite avec la GMM, se sont rendus à Atar pour paarainer la reprise des activités de l'entreprise. Les premieres cargaisons de pierres ornementales de Mauritanie seront acheminées en décembre 2010 vers les usines Européennes.

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Page 7: Adrar. Info N° 11

Culture

Cet Atarois s'est passionné pour une aventurière - journaliste - ethnologue Odette de PUIGAUDEAU. Cette Bretonne a séjournée plus de 5 ans en Mauritanie, dans les années 30. Elle a dessiné et raconté son expérience dans de nombreux ouvrages comme : Mon ami Rachid le guépard, Pieds nus à travers la Mauritanie (préfacé par le Général Gouraud), Le sel du dessert, La route de l'ouest, Tagant. Avant de repartir en France, Les visiteurs ont vu avec l'office du tourisme mauritanien et les agences de voyage locales, les possibilités d’organiser d’autres voyages spécifiques et thématiques.En effet, les musées d’Amatil et Toueizekt , n’existent en réalité que par la volonté de leurs conservateurs qui , jusqu’ici ont fourni des efforts personnels titanesques pour rassembler , classer et garder contre le pillage des pièces archéologiques , documents et matériels divers, richesse culturelle et historique du pays et de l’humanité. Ils manquent cruellement de moyens financiers pour préserver l’existant et développer des actions de valorisation des musées indispensables à la conservation de la mémoire collective et l’ histoire des peuples. L’Etat, les partenaires au développement et les amis de la Mauritanie doivent intervenir plus positivement et plus rapidement à la construction et fonctionnement de ces musées.

Page 7Panorama

Souvenir d'Atarois Jacqueline Zuinghedeau fait partie de ses personnes qui ont connu et aimé l’Afrique, particulièrement la Mauritanie. Elle est venue dans le continent noir en 1946, bien avant les indépendances nationales. C’est en Mauritanie qu’elle est restée le plus longtemps. quatre de ses six enfants y sont nés. En sa qualité de médecin, elle a apporté -autant qu’elle le pouvait- soins, secours et conseils à des hommes et femmes qui nomadisaient loin de toute civilisation. Son attachement pour notre pays est si grand qu’elle y revient chaque fois Elle a terminé une brochure (en cours d’édition) présentant la Mauritanie, contribuant ainsi à faciliter aux touristes et ceux qui ne connaissent pas, la compréhension des potentialités et valeurs de ce pays. .Elle a écrit sous forme d’anecdotes certains de ses souvenirs d’Afrique et de Mauritanie. Présentement elle se trouve chez son fils Emmanuel propriétaire de l’auberge « le refuge » au centre ville d’ Atar.. « Adrar.Info » en reconnaissance à cette pionnière, publiera désormais dans ces éditions quelques unes de ses anecdotes souvenirs, du reste très intéressantes non seulement par leur contenu mais aussi par le contexte dans lequel elles se sont produites.

Pour ce numéro nous avons choisi: Saint Louis capitale de la Mauritanie.Octobre 1946.Cela fait trois jours que nous avons débarqué sans regret du Médi II et sommes logés dans une case de passage, à Dakar, en attente de notre première affectation. Ce soir là, René qui passe son temps au gouvernement Général de l’A.O.F arrive en tendant une feuille à bout de bras et me crie : »Nous sommes nommés en Mauritanie ». Et il ajoute : « Il semble que les anciens officiers de la France libre qui ont opté pour la coloniale y soient envoyés de préférence, pour leur connaissance du désert acquise pendant la guerre » Hourra !pour la Mauritanie. Nous aurions aussi bien crié pour le Tchad ou le Sénégal, si l’un d’eux avait été notre point de chute.Le lendemain, nous prenons le train pour Saint Louis du Sénégal. Pendant deux cent cinquante Km, cahotés dans un wagon en bois d’une propret é douteuse et bondé, nous avons le temps d’avoir un aperçu de la région : étendue plate sous un ciel vibrant de chaleur, sol poussiéreux d’un gris terne, arbres éthiques, maisons en banco sans attrait, long trajet avec multiples arrêts, atmosphère étouffante aux fragrances ravageuses. Tels sont mes souvenirs du voyage. Nous arrivons à destination fourbus et assoiffés. Une case de passage nous est immediatement allouée.Ouf ! Nous sommes chez nous. Toute en longueur, pleine de charme suranné des vieilles cités coloniales, le comptoir fondé sous Louis XII et développé par Colbert s’étire sur la rive gauche du Sénégal en territoire Sénégalais. La Mauritanie lui fait ace sur la rive droite du fleuve. Celui-ci sert donc de frontière naturelle liquide et marque la limite du désert. Au nord s’étend le sahel des hommes blancs, nomades, Au sud celui des hommes noirs sédentaires. Pour des raisons pratiques mais non sans inconvénients, Saint Louis offre l’hospitalité au gouvernement de la Mauritanie qui se trouve ainsi extradé. Nous allons y rester un mois, le temps que René fasse un stage administratif. Notre affectation, la première est Boutilimit. Je vous ai tellement parlé de ce poste fortin couronnant l’altière dune vive, que je n’y reviens pas.Ensemble, nous découvrons Saint Louis. Son unique cinéma, par exemple. Je me souviendrai toujours de mon étonnement inépuisable, de voir à la fin des films, par nuit noire, les spectateurs africains, superbes dans leurs vastes boubous bleu clair ou blanc immaculé, converser en français, couvrir leur tête d’un casque colonial, s’abriter sous une ombrelle et porter des lunettes de soleil très foncées pour rentrer chez eux… C’est dans notre case que je fais la connaissance des pompes Japy utilisées pour faire monter l’eau de la ville dans les grandes citernes posées sur les toits. Le responsable de cette corvée vêtu d’un simple pagne court, un homme aux jambes grêles mais le torse et les bras aux muscles saillants, manoeuvre d’un mouvement pendulaire le manche qui en actionne le mécanisme. Il m’évoque un bronze en mouvement ou, mieux, un esclave au travail peint sur papyrus au temps des pharaons. Une autre découverte, et pas des moindres, est celle des « Boroms-Pots ». Qu’est ce à dire ? La ville n’a pas de tout- l’égout, ni de fosses septiques. Les humbles déchets de notre humanité sont réceptionnés dans des tinettes dont l’entretien se fait tous les matins à l’aube par…les Boroms-Pots. D’une trappe qui s’ouvre sur l’extérieur, ils ou elles (toujours des vieux les plus pauvres) sortent les conteneurs de leurs emplacements, les posent sur la tête, et, en file indienne, vont les vider et nettoyer dans le fleuve, attendus par les poissons amateurs de nourriture prés digérée. Puis ils reviennent, les mettre à leur place. C’est un spectacle inattendu et provoquant pour les bizuts que nous sommes. Ce mois de stage de René pendant lequel je suis occupée, est pour moi l’occasion de faire la démonstration de mes dons de maîtresse de maison. Je fais donc le marché et la cuisine. Marché haut en couleur, aux produits frais. Qu’est ce qui me prend ce jour là ? Même Dieu ne le sait pas. Une plantureuse marchande me vend un cormoran, carotides tranchées, que je mets dans mon filet à provision, son long bec pendant lamentablement à l’extérieur. Tout nu sur la table de cuisine, il ne fait pas bien gras. Eh bien ! C’est un plat très avantageux, savez vous car, rôti, à deux, cormoran à midi, cormoran le soir, il nous a bien fallu trois jours pour en venir à bout. Ah ! Ma mère, elle avait bien raison quand elle me disait qu’au lieu de faire médecine, j’aurai dù faire les arts ménagers !C’est sur le trottoir que nous avons connu Doudou. Il nous accoste : « Dis, mon commandant et toi madame si ti veux, moi faire boy pour toi ». De boy, nous n’avons pas encore. Le garçon une quinzaine d’années, a une bonne bouille. Pourquoi pas lui ? Nous nous mettons d’accord sur le prix de son travail et top là, nous l’embauchons. C’est un dégourdi, dévoué à notre service. Adieu ménages et autres contraintes, une vie de pacha commence pour moi. A ce petit détail prés : René n’a pas encore touché sa solde. Deux jours avant qu’elle n’arrive sur notre compte en banque, nous n’avons plus un sous. Raqués ! Il faut pourtant manger ! A ce point du récit, je me permets de vous ramener quelques semaines en arrière : sur le quai, au moment de monter dans le train en partance pour Marseille, déboule en courant un camarade de fac Hongrois, bouquet de fleurs dans une main et un paquet dans l’autre. Il nous conseille de ne l’ouvrir que lorsque nous aurons un logement. Déballé , il contient un costume de serveur de bar Egytien :caftan blanc et large ceinture rouge en tissu. Je reviens à ce matin impécunieux. René appelle Doudou, le fait se revêtir de cette tenue très smart et envoie le garçon, aux anges d’être si beau, commander un petit déjeuner complet au café du coin : « Tu diras au monsieur, madame, elle viendra payer ». A ma stupéfaction, je vois Doudou revenir avec, un immense plateau, des tasses, un énorme pot de café bouillant, un autre plus petit plein de lait chaud et une montagne de croissants. Nous engloutissons tout. Toujours sans payer, plusieurs jours de suite, chaque matin, Doudou nous rapporte un fastueux petit déjeuner de notre bienfaiteur. Enfin, la solde arrive et je me précipite au café pour régler la note. Je demande au barman pourquoi il nous avait fait confiance sans nous connaître. Il s’exclame : « Oh madame ! Quand on voit un boy habillé de cette façon, on voit tout de suite à qui on a affaire ». La morale de cette histoireLarirette, lariretteLa morale de cette histoireC’est l’habit qui fait le moine (bis)

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Yacoub,maire de Zouerate : Je vous félicite pour la qualité du journal. En vue de préserver cet acquis, je vous suggère :1/ D'adresser un courrier officiel aux maires des différentes communes des Wilayas du Nord pour un abonnement annuel de soutien au journal (la Commune de Zouerate est prête pour cette action);2/ Mettre en exergue les richesses culturelles et touristiques des différentes communes des Wilayas du Nord;3/ Couvrir les activités menées et les problèmes posés à ces différentes communes dans tous les domaines ce qui demandera une tournée de l'équipe du journal ou avoir des correspondants permanents au moins au niveau des capitales régionales des Wilayas(ou contact par mail)... En tout cas, ma Commune est à votre entière disposition pour que Adrar.info continue d'apparaître pour le grand plaisir des populations du grand Adrar. Bon courage et sincères salutations.Jacqueline :Les retombées de la page "7" se sont déjà manifestées. Deux fils dont j'ai connu les pères sont venus me saluer pour cueillir mes souvenirs, dont un de Boutilimit. C'est très émouvant.Merci de nous avoir permis ces retrouvailles. Veuillez présenter mes amitiés à votre assistante que je n'ai pas encore le plaisir de connaître. Sincérement vôtre;

Bechir : Une rubrique réservée à l'activité économique de la région sera très utile:(nouveaux projets, activités touristique , agricole et minière etc)Je voudrai aussi préciser que la commune d'Atar dispose d'un potentielimportant de recettes fiscales qu'il y a lieu d'exploiter à savoir lafiscalité foncière (taxe d'habitation et impôt foncier)salutations.

MA/TA/SA culture : Le colon et le chef coutumier.Le commandant de cercle d’Atar décide ce jour de printemps 1950 de rendre visite à son ami chef coutumier. Tenue blanche, gants, chaussures bien cirées, képi orné d’épis d’orge, bâton de commandeur, odeur de parfum. Il arrive dans son power wagon à destination. Son hote doublement vêtu de boubous bleu et blanc entouré au niveau du bassin par une ceinture en cuir. turban méticuleusement bien enroulé sur la tête, Sirwal bouffant , samaras en peau de gazelle tannée, fusil sur l’épaule, porte cartouche sous l’aisselle tenu par deux brettelles en cuir croisées sur le thorax. Salutations amicales terminées,On fit venir une Guédha, calebasse pleine de lait dru, mousseux et écrémé (boisson de grande fête). Le commandant de cercle leva à sa bouche le récipient autour duquel dansent quelques mouches, y plaça le bout des lèvres , fit semblant de boire et posa la calebasse. Le thé commence. Le 1er verre est servi. Le commandant de cercle hésita un instant, sortit un mouchoir et nettoya soigneusement le pourtour de son verre fumant puis but le 1er thé. Son hote ordonna de laver le verre du Nissrani (occidental) 7 fois avant d’y servir le 2eme thé. Après ce 2eme le verre est de nouveau lavé 7 fois. Quand les deux amis se séparèrent. Le chef coutumier demanda de laver aussi 7 fois la calebasse avant d’y servir quoi que ce soit. Morale : Civilité et modernisme préoccupent le 1er. Mysticisme et aristocratie marquent le 2eme .

D'autres tentatives exploitation de ces gisements ont été entreprises entre 1970 et 1978 par la SOMIMA et de 1981 à 1995 par la SAMIN.Le 18/06/1997, une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société Guelb Moghrein Mines d'Akjoujt (GEMAK) a été conclue.Le 24 Mars 2004 l'Etat mauritanien a bradé l'ensemble des droits et profits qu'il détenait dans les sociétés SAMIN et GEMAK à la société Wadi Al Rawda Industrial Investments LLC en contrepartie de la modique somme d'un million de dollars américains dont seulement un montant de quatre cents milles a été versé immédiatement pour les réclamations, pertes ou dommages.En décembre 2005, dans une correspondance adressée à la société, le ministre des mines de l'époque a constaté certaines insuffisances en matière de politique environnementale de l'opérateur dont il a cité notamment l'absence du plan de gestion environnementale, l'absence du plan de réhabilitation du site après la fermeture et l'absence de la garantie bancaire. Il a demandé à la société de satisfaire l'ensemble des procédures environnementales qui est condition sine quoi non de la délivrance de l'autorisation finale d'effectuer les travaux.Il faut signaler à ce propos que l'utilisation par la société des matières hautement toxiques et cancérigènes (arsenic, amiante, cyanure) nuit gravement à l'environnement de la ville d'akjoujt et de ses parages. D'ailleurs une plainte a été introduite contre la compagnie auprès du parquet régional d'Akjoujt par un avocat agissant pour le compte de plusieurs habitants de la capitale de la wilaya de L'Inchiri ayant subi des préjudices consécutifs à l'exploitation de la mine.La société est exonérée de toutes taxes quelle que soient leurs natures et même sur le produit de la liquidation ainsi que sur le transfert du produit de liquidation mais aussi sur le transfert des actions de la société entre actionnaires. Toutefois la société convient de payer à l'Etat mauritanien une redevance de production supplémentaire de 0,75 dollars US par tonne de minerai, redevance qui ne sera appliquée qu'une fois que les premiers quinze millions de tonnes de cuivre traités. Ce qui, à raison de 2 millions de tonnes nous amènera à huit ans. Et, en tout état de cause les sommes perçues seront plafonnées à 8 500 000 dollars US pour toute la durée de l'exploitation. En plus de tous ces avantages on peut aussi citer la mise à disposition du Port et du Wharf, la concession de terrains à Akjoujt et à Nouakchott, la liberté d'importer en franchise les matériels y compris les véhicules, la liberté d'ouvrir un magasin de vente pour ses employés, la liberté d'approvisionnement en carburants et lubrifiants quelle qu'en soit la nature ou la provenance.Concernant la route d'Akjoujt, la MCM s'engage dans la nouvelle convention a réfectionner 30 kilomètres par an au lieu du contrat de maintenance de 1,4 milliards d'ouguiyas qui avait été signé avec le Ministère de l'Equipement. Seulement à raison de 30 Km par an il faut 9 pour refaire toute la route et au rythme des portes chars de la MCM le tronçon réfectionné sera largement détérioré avant que l'on puisse y retourner.La nouvelle révision est intervenue juste une semaine après l'adoption par le Conseil de Ministres, du Projet de loi modifiant certaines dispositions de la loi n°2008-011du 27 avril 2008 portant Code Minier, modification qui va imposer aux sociétés exploitantes de céder au moins 7 % de leur capital à des nationaux ou à l'Etat ».Quel paradoxe ! Si les populations d’Akjoujt ne crèvent pas de poison de Cyanure, ils sont entrain de mourir de faim.

CorrespondantsNouakchott:: Ahmed O. Mohamed Tel.: 2421374Zouerate : Fall Mariem Tel.625 3211Nouadhibou: Mohamed Zoum Zoum Tel::6369820Saisie: Kettalla Mint Mehah

Comité de redactionEly Salem KhayarKhalla Ely Salem Ely CherifAbdellahiO. Boukhary

Journée Internationale de la Francophonie.A l'occasion de la journée internationale de la Francofonie, l'Alliance Franco Mauritanienne d'Atar d'Atar a organisé plusieurs manifestations culturelles et sportives: Concours de scrabble, de pétanque , redaction de textes comportant les dix mots de la Francophonie de cette année. Au niveau de la Pétanque Abdessalam Ould Amara a remporté le 1er Prixle 2eme est revenu à Ould Zouein pendant que six autres joueurs ont été primés. Quant àla rédaction des textes :Oum Kelthoum mint Jiyed eleve en A1 au lycée a remporté le 1er prix. le 2eme est revenu à Mohamed Mangane 5eD au lycée et le 3eme àFatimetou Mint El Atigh 5e c du lycée d'Atar également!

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PanoramaPage 8

Courrier des lecteursYacoub,maire de Zouerate : Je vous félicite pour la qualité du journal. En vue de préserver cet acquis, je vous suggère :1/ D'adresser un courrier officiel aux maires des différentes communes des Wilayas du Nord pour un abonnement annuel de soutien au journal (la Commune de Zouerate est prête pour cette action);2/ Mettre en exergue les richesses culturelles et touristiques des différentes communes des Wilayas du Nord;3/ Couvrir les activités menées et les problèmes posés à ces différentes communes dans tous les domaines ce qui demandera une tournée de l'équipe du journal ou avoir des correspondants permanents au moins au niveau des capitales régionales des Wilayas(ou contact par mail)... En tout cas, ma Commune est à votre entière disposition pour que Adrar.info continue d'apparaître pour le grand plaisir des populations du grand Adrar. Bon courage et sincères salutations.Jacqueline :Les retombées de la page "7" se sont déjà manifestées. Deux fils dont j'ai connu les pères sont venus me saluer pour cueillir mes souvenirs, dont un de Boutilimit. C'est très émouvant.Merci de nous avoir permis ces retrouvailles. Veuillez présenter mes amitiés à votre assistante que je n'ai pas encore le plaisir de connaître. Sincérement vôtre;

Bechir : Une rubrique réservée à l'activité économique de la région sera très utile:(nouveaux projets, activités touristique , agricole et minière etc)Je voudrai aussi préciser que la commune d'Atar dispose d'un potentielimportant de recettes fiscales qu'il y a lieu d'exploiter à savoir lafiscalité foncière (taxe d'habitation et impôt foncier)salutations.

MA/TA/SA culture : Le colon et le chef coutumier.Le commandant de cercle d’Atar décide ce jour de printemps 1950 de rendre visite à son ami chef coutumier. Tenue blanche, gants, chaussures bien cirées, képi orné d’épis d’orge, bâton de commandeur, odeur de parfum. Il arrive dans son power wagon à destination. Son hote doublement vêtu de boubous bleu et blanc entouré au niveau du bassin par une ceinture en cuir. turban méticuleusement bien enroulé sur la tête, Sirwal bouffant , samaras en peau de gazelle tannée, fusil sur l’épaule, porte cartouche sous l’aisselle tenu par deux brettelles en cuir croisées sur le thorax. Salutations amicales terminées,On fit venir une Guédha, calebasse pleine de lait dru, mousseux et écrémé (boisson de grande fête). Le commandant de cercle leva à sa bouche le récipient autour duquel dansent quelques mouches, y plaça le bout des lèvres , fit semblant de boire et posa la calebasse. Le thé commence. Le 1er verre est servi. Le commandant de cercle hésita un instant, sortit un mouchoir et nettoya soigneusement le pourtour de son verre fumant puis but le 1er thé. Son hote ordonna de laver le verre du Nissrani (occidental) 7 fois avant d’y servir le 2eme thé. Après ce 2eme le verre est de nouveau lavé 7 fois. Quand les deux amis se séparèrent. Le chef coutumier demanda de laver aussi 7 fois la calebasse avant d’y servir quoi que ce soit. Morale : Civilité et modernisme préoccupent le 1er. Mysticisme et aristocratie marquent le 2eme .

Le sous-sol de l’Inchiri sera intoxiqué pour des siècles, voire des millénaires, et la Mauritanie n’aura que 2% d’un contrat dont elle est loin de maîtriser la comptabilité ! Jusqu’à quand, ce silence affreux des autorités locales et nationales ? »En réponse à ces questions pertinentes, le sabotage continue et pour preuve voici : « Quelques remarques relatives à la convention d'établissement de la MCM-SA » Rapportées le 16 décembre 2009 par l’ Agence nationale d’Information (ANI) dans All Africa.com :« L'assemblée Nationale a adopté, le mercredi dernier (25/11/2009) un projet de loi autorisant la signature d'une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société « Mines de Cuivre de Mauritanie » (MCM-SA).Cet accord laisse un goût amer à tout citoyen mauritanien digne de ce nom et à tous ceux et toutes celles (mauritaniens ou pas) épris de justice et d'égalité et soucieux des intérêts des travailleurs de ce pays.En effet, la convention donne l'impression d'être mal (re)négociée par la partie mauritanienne, ou pas négociée du tout. Tellement elle fait la part belle à la multinationale qui pille nos ressources et lèse de façon inadmissible les travailleurs mauritaniens et l'Etat à travers les innombrables concessions qu'elle fait aux sociétés étrangères sans aucune contrepartie pour notre pays. Historiquement, l'exploitation du minerai de cuivre d'Akjoujt a commencé en 1948 avec la société française MICUMA (Mine de Cuivre de Mauritanie) qui arrêta ses activités suite à l'accession de la Mauritanie à l'indépendance.D'autres tentatives exploitation de ces gisements ont été entreprises entre 1970 et 1978 par la SOMIMA et de 1981 à 1995 par la SAMIN.Le 18/06/1997, une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société Guelb Moghrein Mines d'Akjoujt (GEMAK) a été conclue.Le 24 Mars 2004 l'Etat mauritanien a bradé l'ensemble des droits et profits qu'il détenait dans les sociétés SAMIN et GEMAK à la société Wadi Al Rawda Industrial Investments LLC en contrepartie de la modique somme d'un million de dollars américains dont seulement un montant de quatre cents milles a été versé immédiatement.En réponse à ces questions pertinentes, le sabotage continue et pour preuve voici : « Quelques remarques relatives à la convention d'établissement de la MCM-SA » Rapportées le 16 décembre 2009 par l’ Agence nationale d’Information (ANI) dans All Africa.com :« L'assemblée Nationale a adopté, le mercredi dernier (25/11/2009) un projet de loi autorisant la signature d'une convention d'établissement entre la Mauritanie et la société « Mines de Cuivre de Mauritanie » (MCM-SA).Cet accord laisse un goût amer à tout citoyen mauritanien digne de ce nom et à tous ceux et toutes celles (mauritaniens ou pas) épris de justice et d'égalité et soucieux des intérêts des travailleurs de ce pays.En effet, la convention donne l'impression d'être mal (re)négociée par la partie mauritanienne, ou pas négociée du tout. Tellement elle fait la part belle à la multinationale qui pille nos ressources et lèse de façon inadmissible les travailleurs mauritaniens et l'Etat à travers les innombrables concessions qu'elle fait aux sociétés étrangères sans aucune contrepartie pour notre pays. Historiquement, l'exploitation du minerai de cuivre d'Akjoujt a commencé en 1948 avec la société française MICUMA (Mine de Cuivre de Mauritanie) qui arrêta ses activités suite à l'accession de la Mauritanie à l'indépendance. (Suite en page 6)

Journée Internationale de la Francophonie.A l'occasion de la journée internationale de la Francofonie, l'Alliance Franco Mauritanienne d'Atar d'Atar a organisé plusieurs manifestations culturelles et sportives: Concours de scrabble, de pétanque , redaction de textes comportant les dix mots de la Francophonie de cette année. Au niveau de la Pétanque Abdessalam Ould Amara a remporté le 1er Prixle 2eme est revenu à Ould Zouein pendant que six autres joueurs ont été primés. Quant àla rédaction des textes :Oum Kelthoum mint Jiyed eleve en A1 au lycée a remporté le 1er prix. le 2eme est revenu à Mohamed Mangane 5eD au lycée et le 3eme àFatimetou Mint El Atigh 5e c du lycée d'Atar également!