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_______________________________________________________________________________________________________________ Affaire : Résidence LES SENIORIALES de SALIES DU SALAT ( 31 ) Page 1 sur 30 Notre Référence : EX 2014-25 Rapport d’expertise de la Résidence Richard FOURNIE Ingénieur en Génie Civil - Bâtiment et Travaux Publics 8 Allée des Libellules 31 320 CASTANET TOLOSAN Tél. : 05 61 75 98 21 Portable : 06 12 45 11 00 Email : [email protected] Affaire : LES SENIORIALES de SALIES DU SALAT 2 rue de la PISCINE 31 260 SALIES DU SALAT RAPPORT D’EXPERTISE DU SITE & des PAVILLONS Faite le 28.01.2015 Diffusion : FONCIA AGIB GAULTIER Syndic de la copropriété LES SENIORIALES A l'attention de Mme Evelyne RIERA, Directrice d'Agence …………… 1 Ex MAF Assurance Dommages-Ouvrages de la Résidence Les SENIORIALES A l'attention de Mr Joan JEAN 1 Ex Nos références : EX 2014-25 Date : 30.Mars 2015

Affaire : LES SENIORIALES de SALIES DU SALAT · Rapport d’expertise de la Résidence Richard FOURNIE Ingénieur en Génie Civil - Bâtiment et Travaux Publics 8 Allée des Libellules

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Notre Référence : EX 2014-25

Rapport d’expertise de la Résidence

Richard FOURNIE

Ingénieur en Génie Civil - Bâtiment et Travaux Publics

8 Allée des Libellules

31 320 CASTANET TOLOSAN

Tél. : 05 61 75 98 21

Portable : 06 12 45 11 00

Email : [email protected]

Affaire :

LES SENIORIALES de SALIES DU SALAT

2 rue de la PISCINE

31 260 – SALIES DU SALAT

RAPPORT D’EXPERTISE DU SITE & des PAVILLONS

Faite le 28.01.2015

Diffusion :

FONCIA AGIB GAULTIER – Syndic de la copropriété LES SENIORIALES A l'attention de Mme Evelyne RIERA, Directrice d'Agence …………… 1 Ex

MAF – Assurance Dommages-Ouvrages de la Résidence Les SENIORIALES A l'attention de Mr Joan JEAN 1 Ex

Nos références : EX 2014-25 Date : 30.Mars 2015

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Rapport d’expertise de la Résidence

SOMMAIRE

1. Généralités: ....................................................................................................................... 3

1.1. Entités et personne ayant diligenté l’expertise : ...................................................................... 3

1.2. Adresse de l'expertise: ............................................................................................................ 3

1.3. Qualité des personnes et entreprise concernée : ...................................................................... 3

1.4. Objet de l’expertise : ............................................................................................................... 3

1.5. Parties convoquées: ................................................................................................................ 4

1.6. Déroulement de la réunion d’expertise : .................................................................................. 4

2. expertise des lieux du 28 Janvier 2015: ................................................................................4

2.1. Expertise préliminaire du mode constructif de l'habitation ....................................................... 4

2.2. Expertise des désordres relevés sur la couverture tuile de l'ensemble des îlots de la résidence 5

2.2.1 Plans de repérage des îlots de la résidence et localisation des photos significatives .... 5 2.2.2. Photos significatives et commentaires sur l'état de dégradation des tuiles ................. 6 2.2.3. Rappel de la Norme NF P 31-202-1 relative aux tuiles a emboîtement ........................ 7 2.2.4. Analyse et commentaires ............................................................................................... 8 2.2.5. Points de désaccords avec le rapport émis par CLE expertise ....................................... 9 2.2.6. Vérification des chevrons supports des débords de toit .............................................. 12

2.3. Expertise des bornes d'éclairage des piétonniers .................................................................... 14

2.3.1 Plan d'implantation des luminaires ............................................................................... 14 2.3.2. Matériel mis en place : implantation et documentation technique ........................... 19 2.3.3. Rappel des niveaux règlementaires d'éclairement ...................................................... 22 2.3.4. Calculs de vérification des niveaux d'éclairement actuels ........................................... 22 2.3.5. Commentaires sur le niveau d'éclairement actuel des piétonniers ............................. 24 2.3.6. Non-conformité des raccordements électriques des bornes d'éclairement sur le réseau BT ................................................................... 25

2.4. Expertise de l'état de fissuration de carrelage ........................................................................ 26

2.4.1 Vue en plan du logement 47 ......................................................................................... 26 2.4.2. Photos significatives .................................................................................................... 27 2.4.3. Rappel de la Norme NF P 61-202-1 relative aux sols scellés ....................................... 28

3. réunion d'expertise contradictoire .................................................................................... 30

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1-GENERALITES :

1.1 Entités et personne ayant diligenté l’expertise :

Mme Evelyne RIERA, Directrice de l'Agence FONCIA AGIB GAULTIER, Syndic de la Copropriété LES SENIORIALES de SALIES DU SALAT.

Adresse : 22 Bd Charles de Gaulle ; 31803;SAINT GAUDENS CEDEX

1.2 Adresse de l'expertise :

LES SENIORIALES ; 2 rue de la piscine ; 31260 ; SALIES DU SALAT

1.3 Qualité des personnes et entreprise concernée :

Mme Evelyne RIERA, représentante du Syndic de la copropriété

Les Senioriales,

MAF, Assurance Dommages-Ouvrages du Syndic de la copropriété Les Senioriales- a L'attention de Mr Joan JEAN. Agence: 9, rue de l'Amiral Hamelin, 75783, Paris cedex 16.

1.4 Objet de l’expertise :

1.4.1 Nous avons été missionnés par Mme RIERA du cabinet FONCIA, afin:

- d'expertiser l'état et la mise en œuvre des plans de couverture des pavillons de la résidence,

- expertiser l'état de fissuration du carrelage dans les pavillons ayant fait l'objet de désordres déclarés,

- analyser la conformité du niveau d'éclairement des piétonniers de la résidence avec les Normes et Règlements en vigueur à la date de la construction.

- expertiser les raccordements très dégradés entre les réseaux d'alimentation électrique et les bornes d'éclairage des divers piétonniers et voies de circulation.

1.4.2 Prendre connaissance des documents utiles et visiter les lieux en présence des propriétaires.

1.4.3 Dire quelles sont les causes de ces désordres et malfaçons observés.

1.4.4 Dire qu'elle pourra être l’évolution de ces désordres à plus ou moins long terme dans l’hypothèse d’un caractère évolutif.

1.4.5 Évoquer les travaux qui seraient à envisager pour remédier aux désordres apparus et rendre les ouvrages propres à leur destination.

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1.5 Parties convoquées:

Le Mercredi 28 Janvier 2015, Mme RIERA Evelyne a organisé une réunion d’expertise sur les lieux de la résidence, en présence d'une représentation syndicale des copropriétaires.

1.6 Déroulement de la réunion d’expertise :

Tout d’abord, nous avons pris connaissance des documents existants.

Par la suite nous avons procédé à une visite détaillée des lieux et à un examen des désordres signalés.

Enfin, il a été effectué un premier point technique sur le dossier, lors duquel il a été évoqué les pièces remises à ce jour et celles à nous fournir pour mener à bien notre mission, mais aussi les investigations à réaliser sur l’immeuble pour permettre d’établir un diagnostic qui permettra de rendre l’immeuble conforme a sa destination. Étaient présents lors de la réunion du 28 Janvier 2015:

Mme Evelyne RIERA, Syndic de la copropriété Les Senioriales,

Une représentation syndicale des copropriétaires,

Nous-mêmes.

2 EXPERTISE DES LIEUX du 28.01.2015

2.1 Expertise préliminaire du mode constructif des habitations :

L'ensemble immobilier des Senioriales est composé de 12 pavillons de 4 logements en RDC d'un club house et de 4 bâtiments de garages.

Le principe constructif pour l'ensemble des immeubles est :

-système de fondations filantes sous les maçonneries porteuses de façade sans refends intermédiaires,

- le niveau du RDC est constitué par un dallage fondé sur hérisson,

- les façades maçonnées ont été bâties en blocs de 20 cm avec isolant de 80mm intérieur,

- d'une couverture tuiles a quatre versants dont la charpente est constituée par des fermes industrielles, prolongées de chevrons 4x11cm pour porter, en console, les débords de toits et auvents,

- les parois séparatives des 4 logements de chaque pavillon ont été réalisées des parois acoustiques de 180 mm portées par une double structure métallique et constituées de 2 et 3 plaques de BA13 pour les deux parements et 2 couches croisées de laine minérale intermédiaire.

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2.2 Expertise des désordres relevés sur la couverture en tuile de

l'ensemble des îlots de la résidence:

2.2.1 Plans de repérage des îlots et localisation des photos significatives

2.2.2 Photos significatives sur l'état de dégradation des tuiles de la résidence:

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DEGRADATIONS RELEVEES SUR PLAN de TUILES des PAVILLONS 9 & 10

Photo 1

Photo 2 Photo 3

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Photo 4

2.2.3 RAPPEL DE LA NORME NF P31-202-1 (Octobre 1997) – DTU 40.21:

Annexe E (normative) Spécifications complémentaires - Tuiles à emboîtement ou à glissement à relief

1 Aspect et structure Fissures Les fissures telles que définies dans la norme NF EN 1304 constituent un défaut superficiel et à ce titre sont admises. Cratère (sur l'extrados) - Sans revêtement de surface : Aucun de diamètre moyen > 12 mm et, pas plus d'un cratère de diamètre moyen compris entre 7 et 12 mm par dm² de surface projetée. - Avec revêtement de surface (par ex. engobage, émaillage, etc.) : Aucun de diamètre moyen > 10 mm et, pas plus d'un cratère de diamètre moyen compris entre 5 et 10 mm par 2 dm² de surface projetée. Cloquage - Parties d'assemblage : aucun de diamètre moyen > 10 mm. - Autres parties : extrados, aucun de diamètre moyen > 20 mm, et pas plus d'un cloquage de diamètre moyen compris entre 10 et 20 mm par dm² de surface projetée. Éclats - Parties d'assemblage : aucun d'une longueur > 50 mm, ou réduisant la hauteur des baguettes de plus de 30 % ou à moins de 3 mm, ou réduisant la largeur des baguettes de plus de 40 %. - Autres parties : même spécification que pour cratère. Fêlure - Aucune visible intéressant toute l'épaisseur du produit ou décelable au son. Cassure - Aucune. Aucun défaut de fabrication s'opposant à la mise en œuvre des tuiles, tel que défaut d'ébarbage ou de bavure.

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2 Résistance au gel Après réalisation de l'essai de gel conformément à la NF EN 539-2 méthode C, la résistance à la flexion des tuiles à emboîtement ou à glissement à relief doit vérifier les spécifications de la NF EN 1304.

3 Imperméabilité Conformément à la méthode décrite dans la NF EN 539-1, la valeur moyenne d'imperméabilité ne doit pas excéder 0,3 cm³/cm².jour, aucune valeur n'étant supérieure à 0,4 cm³/cm².jour.

Annexe F (normative) Conditions de réception applicables aux fournitures de tuiles de terre cuite à emboîtement ou à glissement

F.1 Conditions de réception La présente annexe décrit les conditions de réception des tuiles qui peuvent être spécifiées à la commande, sur

demande du maître d'ouvrage ou à l'initiative de l'entrepreneur. 101

101 Ces conditions de réception n'ont pas d'utilité pratique pour les produits bénéficiant de la marque NF, ou de son équivalent dans les conditions indiquées dans l'avant-propos.

2.2.4 Analyse et commentaires

Les travaux du macro lot Gros œuvre/charpente-couverture/enduits, réalisé par l'entreprise Socotrap, ont été réceptionnés le 19 Mars 2007.

Le PV de réception en date du 19 mars 2007, n'a fait état que de très peu de réserves sur les travaux de couverture:

- lots 2,7,9,10,14,24,25,26,33,34,37, : " …remplacer des tuiles cassées…"

- lots 1, 5, 30,31 : "…faire double liteau en rive…". (Nous supposons qu'il est question du dernier rang de tuiles de bas de pente…).

- lots 33,35 : "…revoir l'alignement des tuiles…".

- lot 47 : "…manque tuile a douille …"

Nous avons constats ce jour, des tuiles cassées ont été récemment relevées sur certains îlots ou n'existe pourtant aucun ouvrage exigeant une maintenance ou entretien (groupe de VMC, équipements techniques, antennes, etc…) .

La dégradation constatée des tuiles est provoquée par un vieillissement anormal de leur structure qui se révèle comme non conforme avec les tolérances admissibles de la NORME NF P31-202-1 (Octobre 1997) rappelées dans l'article 2.2.3 ci avant.

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2.2.5 Points de désaccords avec le rapport émis par CLE expertise :

Aux observations relevées dans le rapport CLE Expertise, nous apportons les commentaires circonstanciés suivants:

2.2.5.1 : "… le biscuit présente une porosité qui permet à l'humidité de s'infiltrer ce qui provoque le décollement du biscuit sous l'effet des cycles gel/dégel."

La valeur de la porosité admissible du "biscuit" définie par la Norme a été précisément définie pour ne pas permettre les infiltrations d'eau qu'elles soient appliquées par un flux de ruissèlement avec ou sans pression de vent, ou par des cycles de gel/dégel.

2.2.5.2: "… la fissuration ponctuelle des tuiles … a pour origine des sollicitations

extérieures telles que le vent et le surpoids de neige." … ???

La situation géographique et les conditions climatiques de Salies du Salat, dont nous rappelons les contraintes ci après, n'ont rien d'exceptionnel et ont par ailleurs été correctement pris en compte sur les plans de charpente (et même prises par excès pour le vent qui pouvait être pris en zone 1), à savoir : - Neige : zone 1B, altitude 300 m, soit : Pno=45 daN/m² ; P'no= 70 daN/m² - vent : zone 2, site exposé, soit : Vn=78 daN/m² ; Vext=137 daN/m² Les surcharges uniformes correspondant aux conditions climatiques locales sont sans mesure avec la charge ponctuelle de résistance exigée par la Norme rappelée ci-dessous.

Extrait de la Norme NFP 31-305 de Juillet 1985

2.3.3 Résistance à la flexion

Aucune des éprouvettes sollicitées en flexion, comme indiqué à l'article 3.5, ne doit se rompre sous une charge inférieure à 100 daN.

2.2.5.3: "… le dommage trouve son origine dans les couvertures en tuiles de terre

cuite et génère un inconvénient esthétique."

Le dommage identifié outre le fait qu'il génère un inconvénient esthétique pose un problème majeur quant à la pérennité de toutes les tuiles de couverture des pavillons de la résidence, du fait de l'accélération de leurs dégradations. Nous avons pu également constater que certaines tuiles mises en œuvre ne portent pas l'estampille NF exigée par la Norme citée ci avant. Suivant la documentation fournie avec les DOE et la photo ci après, les tuiles en place sont identifiées comme des tuiles de chez Tejas Borja, made in Spain et correspondent aux tuiles TB-10 de la marque.

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2.2.5.4 : "… le délitement de surface des tuiles a pour origine un défaut de

fabrication…"

Photo 5 : éclats de 5 mm relevés par les propriétaires du pavillon N°8

Photo : Décollement du feuilleté pavillon N°10

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Pour faire suite au relevé des dégradations précédentes et au dire même de l'expert du cabinet d'expertise CLE, nous avons recherché l'avis technique des tuiles mises en œuvre sur la résidence Les Sénioriales. "…La commission chargée de formuler les Avis technique a examiné le 15 Juillet 2014, le procédé de couverture en tuiles de terre cuite "Tuiles TB-10"présenté par la société TYLMESA…".La référence Avis Technique 5/14-2416 a été "Vu pour enregistrement le 21 Novembre 2014". Cet avis technique précise que la Marquage et la date de fabrication des éléments identifie les éléments avec les identifications: - Tejas Borja - L32 - Made in Spain -NF - Jour, mois et année. La tuile ci-dessous ne porte pas, en particulier, d'estampille NF ni d'autres informations comme l'exigent le DTU 40.21 et l'Avis technique de la tuile qui précise que la TB-10 fait l'objet de contrôle conformément au référentiel de la Marque NF-Tuiles de terre cuite(NF063).

En 2014, la demande d'avis technique a bien été déposée , mai a priori aucun Avis technique n'existait sur le produit mis en œuvre en 2007.?

La dégradation anormale des tuiles est vraisemblablement le résultat

visible de la mauvaise cuisson d'un lot de ces pièces en terre cuite.

Il sera donc nécessaire de vérifier par sondages la qualité ou du moins le

Marquage d'identification des tuiles mises en œuvre à la date de réception

du 19 mars 2007, afin d'en extrapoler une quantité de tuiles conformes, ou

pas, avec les exigences du Cahier des Charges émis par la Maîtrise d'œuvre

et les Normes et DTU correspondants.

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2.2.6 Vérification des chevrons supports des débords de toits :

Pavillon N°8

Pavillon N°24

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Structure en console des débords de toit

Vérification par le calcul des contraintes et déformations subies par les chevrons en console des débords de toits:

Hypothèses: Cp=tuile+faux-plafond+équipements = 45+30=75 daN/m² Neige accidentelle (bord de toit avec chéneau)=70 daN/m² Console = 110 cm Chevrons: I= 182 cm4 ; I/v=40 cm3 ;

2.2.6.1 / moments et contraintes obtenus: Moment sous charges permanentes=Mcp=75x0.62x1.10²/2=28 daN.m Contrainte sous Cp=Mcp/I/v= 70 bars Cefficient de fluage obtenu = sigma=2.04 Moment sous charges accidentelles=Ms=70x0.62x1.10²/2=26 daN.m Contrainte sous Nacc=Ms/I/v= 65 bars Total des contraintes appliquées : 70+65=135 bars >>>110 bars admissibles !!!

2.2.6.2 / Vérification des déformées : Flèche = Px l²xl²/8EI P= charges sous CP et S ci avant ; E =module de déformation long=100000 bars Flèches obtenues : LFcp=0.47cm ; Fs= 0.44 cm ; Sans prise en compte des coeff de fluage:

Total Fcp+Fs=0.91cm >>>flèche admissible=1/150.L = 1/150*110cm= 0.7 cm Total Avec prise en compte des coeff de fluage :

Flèches (CPx coeff fluage)+S=1.40 cm >>> 0.7 cm admissible !!! Les chevrons supports des débords de toit en console, sont sous dimensionnés pour

respecter les contraintes et déformation admissibles par ces ouvrages.Ces chevrons devront être renforcés ou doublés.

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2.3 Expertise des bornes d'éclairage des piétonniers :

2.3.1 Plan DOE d'implantation des luminaires d'accès aux logements :

Logements 1 à 16

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Logements 17 à 27

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Logements 29 à 32

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Rapport d’expertise de la Résidence

Logements 39 à 42

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Logements 43 à 48

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2.3.2 Matériel mis en place: implantation & Doc technique

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2.3.3 Rappel des niveaux règlementaires d'éclairement:

Annexes à la circulaire interministérielle n° DGUHC 2007- 53 du 30 novembre 2007 Relative à l’accessibilité des établissements recevant du public, des installations ouvertes au public et des bâtiments d'habitation Annexe 6 : Accessibilité des bâtiments d'habitation collectifs neufs

K- Eclairage des parties communes Article 10 La qualité de l'éclairage, artificiel ou naturel, des circulations communes intérieures et extérieures doit être telle que l'ensemble du cheminement est traité sans créer de gêne visuelle. Les parties du cheminement qui peuvent être source de perte d’équilibre, les dispositifs d'accès et les informations fournies par la signalétique font l'objet d'une qualité d'éclairage renforcée. Les locaux collectifs font l'objet d'un éclairage suffisant. A cette fin, le dispositif d’éclairage artificiel doit répondre aux dispositions suivantes : Il doit permettre, lorsque l’éclairement naturel n’est pas suffisant, d’assurer des valeurs d’éclairement mesurées au sol d’au moins : - 20 lux en tout point du cheminement extérieur Accessible ; - 100 lux en tout point des circulations intérieures horizontales ;

- 150 lux en tout point de chaque escalier ; - 100 lux à l’intérieur des locaux collectifs ; - 50 lux en tout point des circulations piétonnes des parcs de stationnement ;

- 20 lux en tout autre point des parcs de stationnement.

2.3.4 Calculs de vérification des niveaux d'éclairement obtenus

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En considérant les hypothèses suivantes : 1°/ puissance de la source données par l'entreprise (cf. p 18) de 80 watts, 2°/ données du fabricant IPE (Argentin) de la source lumineuse de 80 W ; 70 candelas au plus favorable ; hauteur de la source par rapport au plan de circulation : 60 cm,

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3°/ en considérant la disposition d'implantation la plus favorable, soit la distance d'écartement la plus rapproché des luminaires (variable de 17 à 21 ml) entre eux ou des portes d'entrées des logements, (6 ml des N°18 & 37, 7ml du N°26, 9 ml du N°48) ; soit L= distance/2 = 3.00 ml, Nous obtenons: Avec I=70 cd ; delta=arctg 0.60/3.00 = 10°3 ; d = 3.10 m

E = 70cd x cos10°,3 / 3.10² = 7,2 lux <<< 20 lux règlementaire.

(Très inférieur à)

2.3.5 Commentaires sur le niveau d'éclairement actuel:

Les niveaux d'éclairement constatés sur les surfaces circulables des piétonniers, n'ont pas été mesurés in situ, mais la vérification par le calcul, très simplifié confirme le niveau d'inconfort visuel perçu. Le résultat calculé de 7lux du niveau d'éclairement obtenu est très inférieur aux exigences fixées par la circulaire interministérielle N° DGUHC 2007-53 du 30 novembre 2007 qui fixe à 20 lux minimum, le niveau d'éclairement de tout cheminement et parc de stationnement. Ce niveau calculé est d'autant plus "optimiste" qu'il ne prend pas en compte les paramètres restrictifs liés a la fabrication du luminaire et de ses composants comme : - l'enveloppe opale du diffuseur, - la position anti éblouissement du réflecteur, etc… - la position du cheminement "La source (de 80 watts) n'est pas le luminaire. La source n'est pas isotrope". (Elle ne diffuse pas son éclairement de façon uniforme).

Conclusion :

Pour obtenir le niveau d'éclairement de 20 lux conforme à la règlementation en tous points des piétonniers de la résidence tout en conservant l'implantation actuelle des luminaires, il sera vraisemblablement nécessaire de mettre en place soit des mats de 4.00m soit tripler les bornes lumineuses en lieu et place des bornes basses actuelles.

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2.3.6 Non conformités des raccordements électriques des bornes d'éclairement sur le

réseau d'alimentation BT :

Morceaux du câblage d'origine conservés après réparation locale:

Aux commentaires émis par le cabinet CLE expertise : -"…l'isolant des câbles électriques se craquelle et se désagrège, laissant les conducteurs électriques à nu, ce qui provoque des courts-circuits. -le dommage a pour origine la mauvaise qualité des conducteurs de branchements des plots au niveau de l'isolant", nous ajoutons l'observation suivante : L'observation des dégradations dans le luminaire ne permet pas de mettre en cause la protection très standard et non de mauvaise qualité des fils d'alimentation. La dégradation de la protection mécanique des fils d'alimentation, tout comme des "dominos" de raccordement plastiques provient de leur "cuisson" par manque de protection par des gaines thermique enveloppantes des fils et la qualité inadaptée des "dominos". Cette "cuisson "des éléments de conduction électrique ainsi que de l'élément de raccordement, sans protection ou inadaptés, est provoquée par la montée en température de l'intérieur des bornes en période d'éclairement, phénomène aggravé par la proximité des ballasts. Modifications nécessaires à la mise en conformité des raccordements des luminaires : - raccordement sur réseau d'alimentation par dominos céramiques et non plastiques, - gaines de protection thermique des fils d'alimentation ainsi que de la terre.

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2.4 EXPERTISE de l'ETAT de FISSURATION du CARRELAGE :

2.4.1 Vue en plan du logement N° 47- en rouge: repérage des fissures relevées

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2.4.2. Photos significatives :

Il n'a pas été réalisé de sondage destructif au niveau des plinthes mais le vide nécessaire de 3 mm minimum entre le carrelage et les parois ou cloisons, en fonction du carrelage, tout comme l'absence de joints de fractionnement entre les surfaces carrelées en continuité, explique la fissuration en pleine surface de carreaux soumis à des contraintes de compression. Les contraintes induites par la dilatation des matériaux, ne pouvant se dissiper dans les joints de fractionnement ou en périmétrie des zones carrelées, transitent par les carreaux et les joints de remplissage, provoquant leur rupture par compression. En effet, " à défaut d'un relevé en matériaux résilients, un vide d'au moins 5 mm doit être réservé entre le revêtement de sol scellé et les parois verticales de murs ou cloisons".( art 8.4 du DTU 52.1en vigueur a la construction).

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2.4.3 RAPPEL de la Norme NF P 61-202-1 de Décembre 2003 ( DTU 52.1 °)

Revêtements de sol scellés Partie 1 : cahier des clauses techniques

6.7.3 Joints de fractionnement du revêtement Lorsqu'ils sont réservés à la pose, les joints de fractionnement mesurent environ 5 mm de large et sont réalisés suivant une ligne de joint des carreaux. Ils sont ensuite remplis lors des travaux de finition d'un mastic de dureté shore A supérieure à 60. Ils peuvent également être réalisés par la mise en place dans le mortier frais d'un profilé compressible. Les joints de fractionnement peuvent être pratiqués par sciage, dans un délai de 2 à 5 jours après la réalisation du revêtement. Ils mesurent environ 3 mm de large et sont garnis d'un mastic de dureté shore A supérieure à 60. Les joints de fractionnement doivent intéresser au moins les 2/3 de l'épaisseur totale carrelage + mortier de pose + éventuellement formes de type E-F-G, si elles sont revêtues avant 30 jours de séchage. Lors du fractionnement des surfaces carrelées, il faut se rapprocher le plus possible de la forme carrée et éviter les rapports supérieurs à 1,5 entre les côtés (voir Figure 13 ci-après). Figure 13 Exemple de positionnement des joints de fractionnement

Lorsque le carrelage se poursuit d'une pièce à l'autre, placer un joint de fractionnement à mi-feuillure du seuil (voir Figure 14 ci-après). Ce fractionnement sur seuil n'est pas nécessaire pour les pièces de très petites surfaces, par exemple groupes sanitaires. Figure 14 Exemple de positionnement du joint de fractionnement au seuil de porte avec continuité du carrelage

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6.7.3.1 Locaux à faibles sollicitations et à sollicitations modérées 6.7.3.1.1 Cas d'une pose adhérente Les surfaces supérieures à 60 m² sont fractionnées. Les couloirs sont fractionnés par tranches de l'ordre de 8 m de longueur. Dans le cas d'un revêtement sur une protection d'étanchéité, le fractionnement de la protection du revêtement d'étanchéité doit se poursuivre dans la totalité de l'épaisseur carrelage et du mortier de pose. 6.7.3.1.2 Cas d'une pose sur isolants ou cas d'une pose désolidarisée Dans ce cas, le fractionnement des surfaces est ramené à environ 40 m². Les couloirs sont fractionnés par tranches de l'ordre de 6 m de longueur. 6.7.3.2 Locaux à fortes sollicitations Mêmes dispositions qu'aux paragraphes 6.7.3.1.1 et 6.7.3.1.2. Les joints de fractionnement sont exécutés comme indiqué au paragraphe 6.7.3. 6.7.3.3 Sols extérieurs Sans objet

6.7.4 Joints périphériques 6.7.4.1 Cas général A défaut d'un relevé en matériaux résilients, un vide d'au moins 3 mm doit être réservé entre la dernière rangée de carreaux et les parois verticales de murs ou cloisons ainsi qu'autour des poteaux. Ce vide doit exister dans le mortier de pose et la forme éventuelle. Ce joint peut être supprimé pour les surfaces inférieures ou égales à 7 m². Les plinthes droites dissimulent ce vide. S'il est fait usage de plinthe à gorge, un joint résilient d'au moins 3 mm est ménagé entre la dernière rangée de carreaux et le bord de la plinthe à gorge. Le vide des joints périphériques est débarrassé de tous dépôts, déchets, mortiers ou plâtres, il peut être laissé libre ou garni d'un matériau compressible, non pulvérulent, imputrescible dans les conditions normales d'utilisation. On distingue trois types de plinthes :

Plinthe droite (Figure 15)

Plinthe à gorge (Figure 16)

Plinthe à recouvrement (Figure 17). Figure 15 Plinthe droite

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3 REUNION D'EXPERTISE CONTRADICTOIRE :

Compte tenu des désordres constatés :

1- la dégradation généralisée et caractéristique d'un défaut de fabrication des tuiles en place sur certaines toitures de la résidence,

2- la non-conformité en rapport avec leur fonction des performances d'éclairement des bornes lumineuses des piétonniers de la résidence,

3- La dangerosité de ces bornes électriques par la mise à nu des conducteurs électriques de raccordement,"cuits" par un défaut de protection thermique des conducteurs comme des organes de raccordement avec le réseau BT,

4- La fissuration constatée sur un pavillon causée par absence de joint de dilatation dans le carrelage.

Ces désordres rendront a court terme certains ouvrages impropres a leur destination mais surtout présentent une mise en danger aux personnes.

Dans l'absence des documents réclamés au constructeur le 29.01.2015 ,toujours non communiqués a ce jour, Il nous paraît urgent et opportun de provoquer une réunion d’expertise contradictoire avec Le constructeur Les Sénioriales, les entreprises Socotrap pour le gros œuvre et la charpente, l'entreprise de VRD ayant mis en œuvre les luminaires extérieurs ,l'entreprise de carrelage ,ainsi que l'architecte et le bureau de contrôle.

Les entreprises pourront être accompagnées de leurs assureurs et experts éventuels en ce qui concerne les garanties décennales et responsabilité civile. L'assurance dommage si elle existe, devra être également convoquée.

Cette expertise permettra de constater de façon contradictoire les désordres contenus dans le présent rapport afin de planifier les investigations nécessaires avant d’envisager toutes solutions adaptées à la réparation des désordres dans le but de rendre les ouvrages conformes avec leur destination. Restant à disposition de chacun pour tout renseignement complémentaire, veuillez recevoir Madame et Messieurs mes meilleures salutations.

Fait à Castanet, le 30.03.2015

Richard FOURNIE