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Agenda de la paroisse :

24 mai : Fête de la foi au Parvis des Esserts à partir de 10 heures. Un beau moment qui réunit tous les niveaux collèges et lycées des établissements publics et privés. Messe suivie d’un apéritif. 6 juin : Temps fort de tous les niveaux du catéchisme avec les animateurs, à la Bénite Fontaine. Une belle manière de clôturer l’année ensemble. De 10h à 16h30 avec un pique-nique. 13 juin : Rencontre d’éveil à la foi à 10h au centre paroissial 14 juin : Messe accompagnée avec tous les enfants… pour rendre grâce d’une année d’amitié et de rencontre avec Jésus. 5 au 8 juillet : Mini-camp pour les CM2 et collégiens à Montriond. Organisé par l’aumônerie et la Pastorale St Jean Bosco. Plus d’infos : T. Gaillard 06 74 94 89 40. 2 juillet : Ecrivez-nous ou mieux : venez nous rencontrer ! Rencontre autour de la communication à 18h30 au centre paroissial. L’équipe de rédaction du « liens » vous invite à un apéritif qui sera suivi d’une discussion sur les moyens de communication de la paroisse. A qui communiquons-nous ? Qu’est-ce que nous communiquons ? En quoi la feuille paroissiale, le bulletin « liens », le guide paroissial et le site sont-ils moyens d’évangélisation ? Quelles sont vos rubriques préférées ? Quelles améliorations sont attendues ?

Nos communautés :

Nuit du 4 au 5 juillet : Nuit des églises dans la communauté de Brison. A partir de 20 h, pour une animation et une exposition sur les représentations de Marie à travers l’art sacré. 21 juin : Messe à la chapelle de la Fley (à l’église si pluie…) à Nancy-Sur-Cluses Anniversaire des 70 ans du retour des prisonniers de la guerre de 39-45.

Agenda du diocèse :

24 mai : Le 10 mai, s’est déroulée la rencontre des confirmands avec Mgr Boivineau à Cluses. Ils seront 78 adultes du diocèse, à recevoir ce sacrement le jour de Pentecôte à Viuz-en- Sallaz dont 3 de notre paroisse.

7 juin : Journée diocésaine avec les groupes « Revivre 74 et 73 », pour les chrétiens divorcés. Messe au Reposoir puis journée sur le thème du Beau.

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Pentecôte est le temps des premières récoltes. La Bible nous enseigne que les hommes aussi donnent des fruits : de quoi s’agit-il ? Les fruits disent notre nature : un cerisier serait malheureux s’il voulait donner des fraises comme son voisin. Ainsi l’homme se condamne au mal- être s’il rêve d’être différent de ce qu’on est, par difficulté à accepter sa nature, jalousie ou volonté de réunir en soi tous les fruits. S’épanouir, c’est donner le meilleur de soi : ni plus, ni moins.

Nous entendons le jour de la Pentecôte : « les fruits de la chair produisent inconduite, débauche, idolâtrie, haines…mais voici les fruits de l’Esprit : amour, joie, paix… » Heureusement il y a les fruits du Saint-Esprit qui irriguent sans bruit l’Eglise et le monde depuis l’arbre victorieux de la croix. Notre regard réaliste sur le monde et ses aveuglements est un fruit de l’Esprit-Saint. Eclairés par Jésus, nous ne succombons pas à la peur car c’est à la lumière de l’Amour sauveur que nous regardons, jugeons et agissons. .

Ces pages vous feront (re)découvrir quelques beaux coins du verger de notre paroisse. Merci à tous ceux qui se mettent humblement à son service. Quels que soient les fruits visibles, ils ouvrent des chemins pour que la sève de l’Evangile irrigue le monde : quelle grande mission !

P. Vincent

Qui a dit ? « Il est très utile (…) que chacun, selon son état, tâche

de se dégager des choses et des affaires qui ne sont pas nécessaires.

C’est d’une importance telle que j’estime impossible qu’on n’accède

jamais à la Demeure principale sans commencer par là ».

Réponse page 17

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Bienvenue chez vous !

Vous rencontrez peut-être le Père Yvon au fil de ses promenades le long de la voie ferrée, ou marchant d’un bon pas du côté de Thyez ou Châtillon.

Depuis quelques mois, une belle fraternité s’est instaurée autour de lui, puisque, pour son plus grand plaisir, les familles l’invitent à tour de rôle, les samedis soirs et les dimanches à midi après la messe…

Vous pouvez participer à cette chaîne d’amitié : pour cela, rien de plus simple, il suffit de vous inscrire sur la liste au centre paroissial. A bientôt pour une prochaine invitation chez vous !

(Ici avec des jeunes qui ont posté cette photo sur Facebook : « Yvon, la légende ! »)

Votre journal paroissial a un coût : un numéro coûte environ 0,70€. Exemple pour 4 numéros en 2014 : (il y a 5 numéros par an mais le numéro de Noël est entré dans les comptes de 2015)

Numéros Nombre d’exemplaires Coût Dons Reste à

charge de la

paroisse :

1861 €

11 600 / 20 pages 511

12 (Pâques) 500 / 20 pages 614

13 (été) 600 / 16 pages 429

14 (Rentrée) 750 / 16 pages 527

2081 220

Si comme nous, vous trouvez important de soutenir le bulletin, votre don est bienvenu… Votre participation nous encourage. Par avance, merci !

Comment participer ? - soit en faisant un don au centre paroissial ou à la sortie des messes des 16 &

17 mai, à l’occasion de la journée de la communication, - soit en envoyant votre chèque à l’adresse suivante :

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. Je soutiens le bulletin « Liens pour des temps nouveaux » Je vous envoie ci-joint mon règlement par chèque d’un montant de ………………€ Formulaire à recopier ou à compléter et à retourner à : Mme Lucienne Valmaggia 30, chemin du Mont 74130 Vougy Chèque à libeller à l’ordre de : AD 74, paroisse Saint-Bruno, « Liens » - MERCI !

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ZOOM

Nous continuons notre tour des communautés… Cette fois-ci, celle du Reposoir.

Un petit tour au Carmel…

Vous pouvez croiser Sœur Marie-Bernadette du Saint Esprit, Sœur Jeanne Marie de Jésus, Sœur Marie-Laurence de Dieu ou encore Sœur Joëlle de Notre Dame. Les autres vivent exclusivement pour la prière.

Elles sont 17 sœurs dont deux postulantes. Elles portent souvent notre paroisse dans leurs prières, nous pouvons prier pour leur vocation ! Certains paroissiens habitués ne manquent pas la messe du matin. D’autres viennent le dimanche… Une sœur nous confie : « Le carmel signifie beaucoup pour bien des personnes. C’est souvent qu’on fait un brin de conversation. Elles nous disent : «Qu’est ce qu’on est bien ici ! Le lieu porte bien son nom ! C’est sûr que c’est un lieu imprégné de prière depuis plus de 800 ans ! »Toutes les années, au cours du mois d’août, il y a une halte spirituelle organisée par la pastorale du tourisme, c’est toujours une belle journée de rencontre entre vacanciers et gens du pays.

Les 500 ans de la naissance de Thérèse d’Avila... Le monastère est devenu un Carmel depuis 1932. Après quelques années d’errements dues à l’expulsion des Chartreux, le lieu avait retrouvé tout son sens : que ressuscite la vie monastique, simplement, laborieusement, fraternellement, essentiellement tournée vers la prière ! Le Carmel suit la règle de Ste Thérèse d’Avila (1515-1582), réformatrice de l’Ordre du Carmel, dont la Règle remonte au 13ème siècle. On vient de célébrer le 500ème anniversaire de sa naissance. A cette occasion, les sœurs ont eu la joie de recevoir ses reliques pour quelques heures, grand moment de prière. Voici quelques citations de cette sainte :

« Tout Seigneur qu’il est, je puis le traiter en Ami ; Dieu parle au cœur quand c’est le cœur qui Le prie ; tout ce qui vous incitera à aimer davantage, faites-le »

Pourquoi pas un passage à la boutique?

Elle est pleine de surprises : des chapelets, pochettes brodées, des bavoirs et des napperons conçus par les religieuses elles-mêmes, des cartes, des chaînes et médailles et surtout des livres… « Nous avons un éventail de livres pour les enfants… Le pape Benoît XVI encourageait les monastères à tenir des librairies religieuses ». Il sait bien que ce sont des lieux propices à la recherche de sens et à la croissance dans la foi. Un livre religieux, c’est aussi un cadeau différent à offrir.

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Ne manquez pas non plus le montage audiovisuel qui dure une vingtaine de minutes si vous vous promenez un après midi : vous apprendrez beaucoup sur la vie religieuse ! Le monastère est ouvert tous les jours de 8h à midi et de 14h30 à 18h30. Messe tous les matins à 8h30.

Le Père Yves Gautier fête ses 65 ans de sacerdoce !

Accueil chaleureux, dans son logement situé dans une aile tranquille du Carmel. Logement largement décoré de motifs rappelant son long séjour en Centrafrique. En fait de séjour, on peut dire que c’est toute sa vie de prêtre qu’il a vécue là-bas… sa vocation n’est-elle pas née de sa volonté de servir aux missions étrangères ? C’était il y a soixante-cinq ans !

Il nous montre des photos de la construction de la cathédrale de Bangui, commencée dans un entrepôt. (Ici en peinture qui lui a été offerte). Et cependant, le Père Yves vit le moment présent avec lucidité, se tenant régulièrement au courant de la situation dans le pays qu’il a quitté, déplorant l’anarchie qui y règne actuellement… il envisage aussi, avec espoir, un voyage pour y retourner quelques semaines.

Dans la lettre « ETINCELLE» qu’il rédige régulièrement, il évoque les nouvelles qu’il reçoit des amis restés sur place, de la volonté de reconstruire malgré la multitude de difficultés.

Pour continuer et reconstruire, il faut beaucoup de moyens, le Père Gautier accepte volontiers des dons qu’il fait parvenir à ses amis, par l’intermédiaire de son ordre missionnaire.

Mais le Père Gautier parle aussi de la vie ici, maintenant, au cœur du carmel. « J’ai opté pour m’associer au maximum à leur prière, du coup je prie au moins six heures par jour avec elles. »

Il évoque les célébrations, les longues, longues heures de méditation : « Les psaumes sont psalmodiés avec délicatesse et lenteur. Ce sont des psaumes de présence à Dieu, tout simplement ! » Et puis le calme, la nature…

J’aurai 90 ans cette année. Pour mon ordination, j’avais choisi une image avec le passage « Seigneur que ta volonté soit faite » j’avais pensé répondre à un appel extérieur à moi. J’ai mis longtemps à accepter pleinement ma vocation.

Propos recueillis par Joseph Ancey. Une eucharistie à Bangui, il y a bien longtemps…

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La famille comme priorité

Louis et Marie-Pierre Pernat habitent au Reposoir. Ils font partie intégrante de leur village mais aussi de leur communauté d’Eglise. Rencontre.

Une grande famille… « Nous avons cinq enfants, on fait remonter la moyenne, assurément » commence Louis ; « ce qui étonne le plus, c’est que nous ne soyons pas une famille recomposée. Quand ils étaient petits, il n’était pas rare qu’on dise à l’un d’eux : Vous êtes cinq enfants du même père et de la même mère ! C’était drôle ». Et Marie-Pierre de renchérir : « En tout cas, nous sommes un couple comme les autres, nous avons nos caractères, nos soucis, nous vivons des joies et des peines, simplement, nous arrivons à dépasser les épreuves, tout en sachant bien que la vie n’est pas un long fleuve tranquille… »

Pour eux la famille… « C’est vraiment la cellule de base de la société. C’est là que tout se joue, aujourd’hui on peut reprocher bien des choses à l’école ou aux éducateurs, ce serait nier que le cœur du problème, c’est le délitement de la cellule familiale. Bien sûr, ce n’est pas simple d’être parent aujourd’hui, c’est sûrement plus difficile qu’autrefois où les choses allaient de soi. Mais justement, nous faisons de notre famille une priorité, même si nous sommes tous les deux très occupés par ailleurs. Etre parents, cela demande de l’écoute, de l’attention, et puis c’est différent d’un enfant à l’autre, ce qui est vrai avec l’un ne fonctionne pas avec les autres, nous n’avons pas de recette et heureusement ! Parce que chacun est unique !

Vous avez transmis votre foi… Louis répond d’emblée : « J’ai pu être volontariste au début, mais j’ai vite compris qu’il faut que chacun s’approprie sa foi ». Marie-Pierre ajoute : « On ne peut pas faire la rencontre à leur place ». Maintenant tous deux conviennent que c’est à la grâce de Dieu. Chacun suit son chemin et ça ne leur appartient plus. Mais ils ne sont pas inquiets, au contraire ! Ils reconnaissent que c’est la vie et s’abandonnent avec confiance à ce qui doit advenir. « Des choses vont se révéler, se révèlent déjà dans ce qu’ils nous disent parfois ».

Leur foi à eux… Nous avons évolué. Quand les enfants étaient petits, nous participions à des festivals des familles, les trois grands ont davantage baigné dans cette ambiance. Puis ils ont grandi, il n’était plus possible de contenter tout le

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monde et nous avons accueilli ces changements. Chacun nourrit sa foi selon ce qu’il est. Pour Louis, c’est la prière personnelle, la participation aux sacrements, mais aussi son groupe de lecture d’évangile : «C’est un échange qui nous éclaire ! » Pour Marie-Pierre, c’est aussi la prière et sa participation à la chorale : « C’est un lieu vivant, qui rassemble pas mal. Elle a une dynamique exceptionnelle et rassemble tous les âges ».

Comment ils voient l’Eglise… Louis se dit très romain : « Tous les papes me plaisent. Je suis docile au pasteur, confiant. Depuis que je suis « converti », j’ai rencontré le Christ et en même temps notre mère l’Eglise. Je ne pourrais pas dire que j’aime l’un sans l’autre. Nous sommes de la génération Jean Paul II, mais nous adhérons à tout sans trouver à redire. Chaque pape a son charisme, chacun son style ! »

La communauté… Elle assure l’animation d’une messe par mois. Les fidèles sont contents de se retrouver. Certains comme ailleurs ont cessé de pratiquer vu l’espacement des messes mais il reste un bon noyau. « Il est important que nous célébrions des baptêmes, des premières communions chez nous, même si certaines années il y a peu d’enfants, cela compte pour être signe dans notre communauté ». Et puis au Reposoir, il y a le Carmel. « Nous savons bien que c’est une chance, avoir la messe tous les jours, tout près ! Du coup, c’est presque un frein pour nous amener à descendre dans la paroisse ou nous regrouper davantage avec ce qui se vit ailleurs… des personnes fréquentent énormément le Carmel, vu la richesse de ce qui s’y vit ».

Marie-Pierre est élue… C’est vrai, je suis maire du village. Mais ce n’est pas parce que je suis élue que j’ai renoncé à mes engagements. Les gens me connaissaient ainsi, ils savent que je vais à la messe, d’ailleurs, je suis encore déléguée du Conseil Paroissial. C’est même plutôt drôle d’avoir les deux casquettes, quand je célèbre un mariage à la mairie et que j’enlève mon écharpe pour traverser la route et chante avec la chorale pour le même couple quelques minutes plus tard... ça a même un petit côté sympa !

Louis est chef d’entreprise… Je suis passionné par la doctrine sociale de l’Eglise ; je l’ai un peu travaillée à travers des textes du Magistère mais aussi sa mise en œuvre par des penseurs catholiques qui développent ses idées. L’Eglise a toujours eu le souci du pauvre, j’adhère à cela et j’ose espérer que cela transpire dans ma manière d’être patron. L’âge de la retraite approchant, j’espère pouvoir transmettre mon entreprise aux salariés. Ce n’est pas dit que ça se fasse, mais nous y réfléchissons sérieusement. Tout cela est inspiré par Gilbert Chesterton. Celui-ci, a écrit sur l’échec du socialisme collectif et du capitalisme sauvage, pour proposer une troisième voie : un distributisme où tous sont propriétaires d’un peu.

Propos recueillis par Chantal et Colette

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Baptêmes

Brison : Valentin BOLOT Cluses : Léonis LEMASSON, Bastien MORLET, Edenn et Mylann DELSARTE, Léna LENTREIN, Ella TOSCANO, Eva DA SILVA FABIAO,Tessa PIGEON, Jade SPINA, Lily RODRIGUEZ, Léa PIETSCH RICHARD, Matthieu TOURILLE, Salomé MADJA, Jahyan BOISSONNET, Lucie et Arnaud BUSATTO, Gwendoline GRIEU, Célény SORIANO, Théo CORREIA DA FONSECA LACAUD, Marion GUILLIN, Léopaul TOURET, Ikenna OKONKWO CAUDRELIER, Magdalena LARA-LOPEZ, Inna PICCIRILLO, Alessio PANGALLO, Léonore DEVAUX Magland : Liam BEAUGÉ LARROUDÉ, Lauryn DUBEROS Scionzier : Elina et Nolhan MONTEIRO, Nathan et Evan HENAULT, Louise BERNARD Thyez : Kalvyn et Liya PORTAY.

Mariages

Arâches : Benjamin NENNIG et Liliana MARTIN, Maxime FRIESS et Stéphanie MEAGHER Le Reposoir : Jonathan LEFEVRE et Caroline PETROGNANI Mont Saxonnex : Ludovic AUGROS et Eve MILLOT Thyez : Guillaume DASTRE-VIGNE et Harmony DA MOUTA

Décès

Châtillon : Félix ROGET 86 ans Cluses : Orlando INGRASSIA 77 ans, Micheline ROUSSEL Vve BEAUJOIS 94 ans, Marie SAULNIER Vve MUSSET 80 ans, Robert FORESTIER 74 ans, Jean PERRET 85 ans, Marie-Louise VION Vve GIRARD 101 ans, Paul RICHARD 15 ans, Odile PASQUIER Vve GUILLOT 77 ans, Claude VILAREM 82 ans, Antonio IANNI 78 ans, Maria-Térésa JAIME PEREZ Vve CERVERA 89 ans, Robert FELISAZ 69 ans, René LEVET 82 ans, Salvatore TETI 84 ans, Roger RUBIN 83 ans, Angèle GARNIER Vve SIMONINI 87 ans, Casimir KOWALSKI 80 ans, Roger ALLARD 94 ans, Pierre GRUMIAUX 87 ans, Juliette BLANC Vve MATTIO 95 ans, Simone COPPEL Epse TRINCAT 90 ans La Frasse : Denise MANIGLIER 75 ans Magland : Suzanne DELEMONTEZ Vve MOËNNE-LOCCOZ 83 ans, Suzanne CAURE Vve BUSSON 83 ans, Roland CARTIER 73 ans, Marie-Louise BURNIER 90 ans, Catherine MARLIER Epse RIAND 43 ans Marnaz - Vougy : Francesco ALERA-LONGO 87 ans, Joseph MANN 85 ans, Lazare BERNAZ 81 ans, Gérald GLIÈRE 59 ans, Léone DONAT-MAGNIN Vve PASQUIER 94 ans, Berthe PICOZZI 88 ans, Nicole BONNAZ 74 ans Mont Saxonnex : Roger BOURGEAUX 90 ans, Alain LECHEVALLIER 79 ans, Paulette DONAT-BERNARD Epse VACHOUX 81 ans Nancy : Steven GOUJAT 27 ans Scionzier : André FONTANEL 89 ans, Geneviève ROL 65 ans, Fernanda RAIMUNDO Epse PEREIRA-REBOCHO 78 ans, Madeleine LATHUILLE Vve DUMONT 100 ans, Hélène GOY Vve CHEVALLET 95 ans, Jean PERILLAT-MERCEROT 92 ans, Domenica GURNARI Epse FOTIA 68 ans, Jacques BALMAT 90 ans, Marie-Noëlle BRIFFAZ Epse REVILLOD 66 ans, Lucienne BURTIN Vve SAUTHIER 93 ans Thyez : Giuseppe MARRA 93 ans, Anne BÉTEND Vve COUDURIER 86 ans, Rosine MERCIER Vve DESVIGNES 101 ans, Honoré PLATEAU 86 ans, Marie VANHELLE 31 ans, Lydia KIEFFER Epse PEDOUSSAUT 62 ans, Esther DALLA VIA Vve CAVALLI 95 ans

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Depuis l’automne dernier, une réflexion est en cours, pour implanter une communauté de l’Arche de Jean Vanier en Haute-Savoie ! Rencontre avec Monique et Florence qui se sont investies dans ce projet !

« Nous participons à l’association “Les amis de Jean”, en référence à Jean Vanier, fondateur des communautés de l’Arche ».

Ses objectifs : - promouvoir un changement du regard porté sur les personnes ayant un handicap mental, - mettre en œuvre des actions de sensibilisation à la richesse d’une vie partagée avec les personnes fragiles et/ou ayant un handicap mental - étudier la possibilité de création d’une communauté de l’Arche en Haute Savoie, - Mener des actions et trouver les moyens nécessaires.

Qui est Jean Vanier ? Cet homme a rencontré en 1964 deux personnes en situation de handicap mental. Touché par leur détresse et leurs conditions de vie, il leur propose de partager leur quotidien et s’installe avec eux dans une petite maison de l’Oise. L’Arche est née, avec le souhait de partager et s’enrichir mutuellement. Il existe aujourd’hui plus de 130 communautés de l’Arche dans 40 pays ! Proche de nous, une communauté existe à Lyon depuis 24 ans, à Chambéry depuis 20 ans, à Grenoble depuis 3 ans, à Genève depuis 30 ans.

Pourquoi un foyer de l’Arche en Haute-Savoie ? De nombreuses familles sont en demande. Quand on vit le handicap mental dans une famille, la question se pose un jour ou l’autre de l’avenir de cet enfant différent, qui devient adulte, qui a des besoins et des projets.

L’Arche permet à la personne handicapée de devenir sujet de sa vie, de déployer sa propre parole, de dire qui elle est et de faire des choix. L’arche propose une vie en communauté à ses hôtes, avec 8 personnes accueillies au maximum. Elle a cette particularité de permettre à des personnes valides (“les assistants”) de faire le choix d’accomplir ici leur service civique.

Nous entrevoyons la richesse de ce vivre ensemble, qui apporte énormément de part et d’autre. Jean Vanier se plaît à dire que les communautés de l’Arche sont lieux de fête !

Nous ne manquerons pas de suivre les avancées de ce beau projet...

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En ce temps de Pentecôte, nous donnons la parole à deux personnes : Comment parlent-elles de l’Esprit Saint ? Comment le prient-elles ?

ESPRIT SAINT, ESPRIT QUI DONNE LA VIE :

Depuis 3 ans je me tourne vers toi Seigneur pour

te crier ma désespérance, pour implorer ton aide et

ton secours. Envoie-moi ton Esprit, Seigneur, montre

ta miséricorde ! Pourquoi n’entends-tu pas ma

plainte ? Jusqu’à quand me laisseras-tu être piétiné

par les méchants ? Ne vois-tu pas comme je

souffre ? J’ai fini par me confondre avec Job,

trahisons, faillite, maladie, décès autour de moi !

Je suis seul au monde face à l’adversité, meurtri,

figé sur mon lit, dans ma douleur, trop puissante. Je

ne te vois pas, je ne t’entends pas, je ne sens pas ta

présence, tu m’as abandonné, je meurs, lentement mais sûrement. Mes

forces m’ont quitté. Laissez-moi dormir tranquille. J’ai renoncé à me battre,

c’est trop difficile. Mais… aïe ! Quel est ce picotement ? Qui me pince ainsi ? Ça

suffit ! Ça fait mal !

As-tu fini de pleurnicher sur ton sort ? Tu me casses les oreilles ! Debout,

prends ton grabat et mets-toi en marche ! Ouvre les yeux et regarde-moi. Tu

m’as appelé et je suis là et depuis un bon moment, mais toi, y es-tu ? Je t’ai

donné une épouse et des enfants fidèles et aimants dont tu as mis la patience

et l’amour à rude épreuve, à travers lesquels je t’ai fait passer bien des

informations t’indiquant ce que tu devais faire. Les as-tu écoutés, as-tu tenu

compte de ce qu’ils t’ont transmis ?

Je t’ai envoyé plusieurs messagers, amis de longue date ou passeurs d’un jour,

pour t’avertir des pièges qui t’étaient tendus, tu ne les as pas reconnus, tu n’as

pas suivi leurs conseils inspirés et tu as plongé à pieds joints dans les

traquenards contre lesquels ils t’avaient mis en garde. Tu n’as pas eu la sagesse

de leur faire confiance et tu t’es laissé broyer sans te défendre. Tu n’as pas

senti les écailles qui poussaient et recouvraient tes yeux, tu t’es masqué toi-

même la réalité, précipitant ainsi ta perte et celle de ta famille. Tu as fait la

guerre à tes alliés et voulu conclure des pactes avec tes ennemis !

Renonces-tu enfin à ton illusion de toute puissance et acceptes-tu enfin de te

laisser mener par moi, l’Esprit Saint, moi, que tu as appelé pour t’aider à conduire

ta vie ? Choisis-tu enfin la Vie ?

E. M.D.

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LA PLACE DE L’ESPRIT SAINT DANS MA VIE…

Esprit Saint, Esprit de Dieu, Amour qui unit le Père et le Fils (St

Augustin), source de l’Amour de Dieu pour tous les hommes, un amour

gratuit, qu’il déverse en abondance sur notre humanité. Dieu aime tous les

hommes sans exception, de manière inconditionnelle, et même notre faiblesse,

notre péché ne nous sépare pas de cet amour.

Né dans une famille chrétienne, j’ai reçu l’Esprit

Saint, à mon Baptême. Comme elle était belle et simple la

Foi de mes parents, si agréable pour Dieu qui aime les

petits, les humbles. En famille, la Foi, la prière, étaient

donnés aux enfants comme une nourriture, et le Baptême

était pour eux le plus beau des cadeaux.

L’Esprit Saint m’a accompagné dans ma vie de Foi, une Foi

en Dieu trinité, nourrie grâce à mes parents, à la prière,

aux sacrements, et aussi à des éducateurs privilégiés,

(souvent des prêtres), ainsi que dans l’action catholique,

JAC. VEE. (Jeunesse Agricole Catholique- Vivre Ensemble l’Evangile)

Aujourd’hui, on parle beaucoup de l’Esprit Saint. Dans ma jeunesse, au

catéchisme, l’Esprit Saint était pour moi aussi mystérieux que la Trinité, il était

un peu celui qui nous surveille. La formation diocésaine pour adultes à laquelle j’ai

participé avait pour thème : « Être chrétien dans un monde en mutation. » Elle m’a

permis de réfléchir, d’échanger sur la société, sur son évolution, sur ma Foi aussi :

Est-ce que je suis dans la vérité ? Comment ne pas rester avec des clichés

dépassés, accepter le monde dans lequel nous vivons, la rapidité de son

changement, et aussi bien sûr, comment appeler et accueillir la grâce de l’esprit

Saint, cet Amour agissant de Dieu, qui apporte sa lumière à tant de mes

questions.

Avec le travail, les obligations familiales, les responsabilités dans des

associations, j’ai vécu une période de ma vie où l’Esprit Saint a dû m’attendre

quelquefois. Mais lui, il était là, plus fidèle que moi, présent aussi à mes côtés.

Aujourd’hui, en prenant de l’âge, ai-je plus de sagesse, plus de temps, ou suis-je

mieux éclairé dans ma Foi, le soutien de l’Esprit Saint est devenu un réel besoin

dans tout ce qui fait ma vie, c’est une véritable relation de confiance. En plus de

l’affection du père, il me donne sa force, ses conseils, ses dons. Je l’appelle

souvent, simplement : Quelques mots, une prière, un signe de croix «.Et du Saint

Esprit ». Je lui dis ma faiblesse, mes doutes, je lui confie mes soucis, mes

difficultés, mes hésitations. Je lui demande son aide quand j’ai peur de ne pas y

arriver. J’ai même parfois l’impression qu’il me bouscule. Bien sûr, il ne fait pas le

travail à ma place, mais je sais qu’il est près de moi, et juste cela me redonne

confiance, me rend plus fort. Que de mercis aussi je lui adresse dans toutes mes

journées. Je crois vraiment que l’Esprit Saint est à l’œuvre dans notre monde, et

je crois aussi qu’il a besoin de nous. Maurice Blanchet

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Rencontre avec Pierrot Blanchet, familier du Carmel. Il nous parle également de son engagement dans la pastorale de la santé…

Monsieur Blanchet habite à proximité du Carmel, lieu magnifique, très bien entretenu et très fréquenté par toutes catégories de personnes qui viennent pour la beauté du lieu, mais aussi pour un temps de prière, « car il est vrai que les religieuses nous interpellent par leur façon de vivre…

« Pour moi, c’est une grâce d’avoir un lieu de prière et de recueillement tout près, on peut aller à la source pour reprendre des forces. Les religieuses rayonnent de paix, de joie et de lumière, elles nous tirent vers le haut ! La semaine après Pâques, à la fin de la messe, une sœur a joué du violon : c’était magnifique. J’ai pensé – avec une belle musique comme ça, elle nous fait entrer dans la joie du Ressuscité !»

Pierrot, vous êtes visiteur de malades, bénévole, vous faites partie d’une équipe d’aumônerie de 8 à 10 personnes depuis une dizaine d’années. Au début, vous étiez sur Bonneville et depuis 2007, vous visitez au Centre Hospitalier Alpes Léman…

« Pour moi, c’est d’abord rencontrer la personne, l’écouter, l’accompagner avec respect. Il faut s’adapter à toutes les personnes, celles qui désirent parler, prier ou simplement le silence. On est là aussi pour faire le lien entre les malades et les prêtres, si une personne nous demande de voir le prêtre ou plus rarement si elle désire recevoir le sacrement des malades.

Au CHAL, il y a un lieu de prière pour les trois religions Musulmans, Juifs et Chrétiens. On visite toutes les personnes qui nous acceptent. C’est très intéressant de rencontrer différentes personnes et de pouvoir dialoguer.

Pour la communion de malades, on leur apporte un témoignage de foi qui peut les aider eux aussi dans leur foi. C’est un temps de prière partagé avec eux. Les personnes que nous rencontrons nous apportent aussi. Pour moi, c’est toujours un grand moment d’apporter la communion : véritable « Pain de vie »… à chaque fois je remercie la personne d’avoir pu prier avec elle et de l’avoir fait participer.

La visite : avant chaque visite, on se retrouve avec l’équipe pour un temps de prière, on partage un texte d’Evangile. Tous les deux mois, nous nous retrouvons pour un temps de relecture. Je suis très heureux de mon engagement ! «

Propos recueillis par C.B.

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Petites histoires comme ça…

Ce papa du caté a pris sa journée pour venir au chemin de croix des enfants. Et de constater : « Personne ne voulait me croire quand je disais pourquoi j’avais pris ma journée ! » Pourtant, c’est enchanté qu’il redescend par les bois, heureux du chemin fait avec les enfants, heureux de l’expérience vécue tous ensemble.

Nous sommes à table, c’est dimanche. Les grands ont rejoint la maison, les petits conversent sur des histoires d’enfants. Quelqu’un fait une remarque qui fait rire toute la tablée… Je regarde la joie dans les yeux et je goûte ce pur moment en famille… Merci mon Dieu !

Je suis au marché de la Sardagne et j’achète du tissu pour rafraîchir mes nappes. Nous sommes là, de toutes cultures, de toutes générations, à tripoter les tissus colorés. Un échange de regards, un sourire, une appréciation… « Celui là, il est vraiment joli ! » Et l’impression de faire un avec l’humanité tout entière.

Pendant cette conversation téléphonique, j’écoute mon frère rassurer un ami en pleine tourmente affective. Et les mots sonnent juste. Une louange monte en mon cœur : assurément il est accompagné, il n’est pas seul dans cette conversation… Et quelques semaines plus tard, la personne en question le remercie pour tout ce qu’il a reçu depuis ce jour-là !

Cette grand-mère a écouté RCF toute sa vie. Bien entendu, sa radio l’a suivie quand elle est entrée en maison de retraite, puis à l’hôpital quand son état s’est aggravé. Figurez-vous qu’elle a précisé qu’elle souhaitait qu’on mette sa radio « allumée » dans son cercueil quand elle serait décédée ! Ses volontés ont été respectées et elle a été enterrée avec son poste branché sur les bonnes ondes. Voilà une belle manière de vivre la communion fraternelle jusqu’au bout !

Réflexions d’une personne qui fréquente peu l’Eglise…

En participant à des obsèques, j’ai remarqué que les laïcs mettent beaucoup d'amour et de compassion pour évoquer la personne défunte et je trouve cela très émouvant. J’imagine que c’est une charge très lourde. J’ai beaucoup de reconnaissance et de respect pour ce qu'ils font. Ce n'est pas leur faute si notre monde s'est de plus en plus éloigné de l'Eglise et ils font justement partie de ces lumières qui permettent de donner une autre image de ce qu’elle est. Comment ouvrir l'église aux personnes qui en sont éloignées ? Cette question est culpabilisante parce qu'elle revient à se demander: que devrait faire l'église (= les fidèles) pour évangéliser et qu'elle ne sait pas faire? Comment faut-il planter la graine pour qu'elle pousse ?

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(…/…) C'est décourageant de se dire : telle personne qu'on a accueillie, accompagnée, on ne la voit plus. Rien ne semble avoir germé. Mais on peut voir les choses autrement, en regardant le verre à moitié plein : combien de graines ont effectivement germé et auxquelles on ne pense pas ? Les gens que vous voyez de temps en temps, comme moi.....

Ma foi est très fragile (bien souvent il n'y a même pas de foi du tout) et si j'étais seule, j'aurais depuis longtemps arrêté de chercher de ce côté-là. Mais si je continue (ce qui me nourrit, j'en suis consciente, même au milieu du doute), c'est qu'il y a dans la paroisse des gens qui, chacun à sa manière, m’aident à ne pas lâcher. Je veux remercier tous ces chrétiens qui sans doute sans s'en apercevoir, jalonnent ma vie de petites lumières. Et je pense que nous sommes nombreux dans mon cas à avoir une foi sous perfusion ou par procuration.

Naissance !

Les jeunes pros du secteur ont le plaisir de nous annoncer la naissance d’un nouveau groupe de proximité pour les jeunes professionnels. « A

l’initiative de l'abbé Jean Claude MUTABAZI Curé de la Roche-Sur-Foron et Guillaume, le but de ces rencontres est de pouvoir parler des choses que nous avons vécues ou d'un événement de l'actualité…

Nous abordons aussi un thème préparé par une personne (ou plusieurs) et débattons. Je pense que l'organisation de nos rencontres répond à une demande des jeunes après l’aumônerie ou des jeunes actifs qui ont de moins en moins l’occasion de parler de leur foi. Il est intéressant de rapprocher les jeunes de la paroisse de St Bruno en vallée de l'Arve avec celle de Ste Marie au pays Rochois (voir avec d'autres paroisses.) » Félicitations !!!

Frédéric Pirès.

Qui fabrique mes vêtements ?

Deux ans après l’effondrement de l’immeuble « Rana Plaza » au Bangladesh qui avait provoqué la mort de plus de 1 138 personnes, les victimes attendent toujours justice et réparation malgré les nombreuses interpellations et actions auxquelles participent par exemple le CCFD et la JOC. En France, une avancée décisive a été obtenue, avec l’adoption en première lecture de la loi sur le devoir de vigilance par l’Assemblée Nationale le 30 mars 2015. Plusieurs propositions nous engagent à acheter mieux. Vous pouvez vous tenir informés par le biais de ce site: http://www.ethique-sur-etiquette.org/.

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(Qui fabrique mes vêtements ? suite) - La radio RCF fait régulièrement des propositions sur ce sujet comme dernièrement l’idée de porter nos vêtements à l’envers, initiative proposée par l’anglaise Carry Sommers, pour montrer que nous voulons savoir d’où vient ce que nous portons ! Plus d’infos :

http://rcf.fr/actualite/effondrement-du-rana-plaza-deux-ans-apres-la-mobilisation-continue

http://fashionrevolution.org/country/france/

Œcuménisme à l’aumônerie

Durant le printemps, une rencontre œcuménique a eu lieu à l’aumônerie, Elle a rassemblé des jeunes, des animateurs et des paroissiens protestants et catholiques.

Le thème de cette rencontre était adapté au temps liturgique puisque nous avons abordé “ la résurrection“ (en Grec: Anastasia signifiant « renaissance » ou « résurrection »). Les échanges entre générations ont été intéressants, comme la découverte toute simple que la résurrection est un signe de l’amour de Dieu pour les hommes. Une belle rencontre animée par Fabien Neyroud (Eglise Protestante Unie de France) qui nous a fait partager sa connaissance du Grec… A refaire et à faire connaître... Merci à tous les participants !

Thierry Gaillard.

L’ACO fait confiance à l’humain

Jo Viloux a participé récemment à une réflexion diocésaine sur la question : « Comprendre les enjeux politiques actuels, à l'occasion des élections ». L'échange a permis aux participants de souligner notre responsabilité à nous croyants dans la construction d'une société plus juste, plus fraternelle. "

Au nom de l'humain nous voulons faire confiance à l'action politique" ; "Agir pour le droit et la justice pour tous, dans le sillage des prophètes d'hier… nous sommes appelés à devenir, voilà bien notre ambition de disciples du Christ".

Cette rubrique vous a plu ?

Envoyez-nous vos brèves de l’Esprit Saint, nous les publierons dans le prochain numéro !

« Centre paroissial « liens » 1 avenue des lacs 74300 Cluses.

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« Vivre et Aimer »...tout un programme !...

Au printemps dernier, nos enfants nous ont offert un week-end « Vivre et Aimer » à Viviers, en Ardèche.

Avec 25 couples et un prêtre (participant), nous avons vécu un temps privilégié d'échange en couple, afin de relire le chemin parcouru et de découvrir une nouvelle façon de communiquer qui donne plus de vie à notre relation.

Ce fut un week-end très riche et intense, tant au niveau de l'écoute des témoignages des couples animateurs que des moments d'intimité et d'échange vécus en couple. De nombreux thèmes ont été abordés au cours de cette session, tels que l'expression des sentiments, la connaissance de soi et de l'autre, l'écoute et la confiance, la communication en couple, etc... La session a été clôturée par l'Eucharistie célébrée par le prêtre participant.

Bien que nous ayons été l'un des « plus vieux » couple (plus de 40 ans de mariage), nous avons profité au maximum de cette expérience de vivre à deux qui nous a permis de renforcer le lien qui nous unit.

Nous ne pouvons qu'encourager les jeunes et moins jeunes couples à vivre une telle expérience qui change la vie.

Danielle et Gérard

Vivre et aimer est un mouvement international dans l’Eglise catholique. Ses sessions ouvertes à tous respectent les convictions de chacun.

Pour plus d'infos : communications@vivre-et-aimer.org

Aimer pour la vie, ça s’apprend, ça s’entretient… Des jeunes témoignent : « Les problèmes, les réalités de notre vie, tout cela n’a pas changé, mais notre relation a été renouvelée, vivifiée, comme si elle passait du noir et blanc à la couleur ».

(Clémence et Nicolas)

Autre témoignage : « La société vend du coup de foudre alors que l’amour se construit au quotidien ! C’est ce que nous avons compris grâce à cette session »

(Sarah et Olivier).

Réponse à la question page 3 : Il s’agit de Ste Thérèse d’Avila.

Parmi ses écrits se trouve la proposition des demeures, comme des

étapes qui mènent à Dieu. La septième demeure est union paisible

et parfaite communion à la sainte trinité.

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Sylvie Ganster, une artiste qui a gardé son âme d’enfant

Il n’est jamais trop tard pour se découvrir des talents. Ou plutôt pour donner libre cours à ces talents qui sommeillent en vous, bien tapis en votre for intérieur sans que vous n’en soupçonniez l’étendue jusqu’au jour où….

C’est un peu l’histoire de Sylvie Ganster, arrivée de sa Lorraine en décembre 1987 et installée au Mont avec sa famille depuis 1991. Dans les années 2000, le village voit naître son premier marché de Noël et Sylvie dont les enfants fréquentent l’école communale propose de tenir un stand des parents d’élèves. Comme d’autres, elle se met à l’ouvrage, réalise quelques objets et… « Tout est parti de là ! » affirme-t-elle. Elle se plaît dans cette activité manuelle pour laquelle elle se révèle assez habile, suffisamment imaginative au point de se dire : « Pourquoi ne pas m’inscrire à des marchés ? » Et elle élargit ses horizons : Marnaz, Scionzier et même Les Houches. « Mais pas trop loin et à fréquence raisonnable, nous dit-elle. Je reste fidèle aux lieux où j’ai mes habitudes. »

Le plaisir de discuter Et que lui apporte ce loisir auquel elle s’adonne en fonction des libertés que lui laisse son métier d’assistance maternelle ? « Le plaisir de la fabrication avant tout, le bonheur de voir des objets prendre forme sous mes doigts », explique-t-elle. Mais pas seulement. Marchés de Noël, salons d’artisanat… c’est aussi l’occasion pour elle de rencontrer d’autres personnes, de nouer des relations : « Je suis très ouverte et j’aime beaucoup le contact avec les gens ; même si je ne vends rien, j’ai passé une bonne journée à discuter avec mes voisins d’exposition. »

Des vieilles ardoises aux ours Vous trouverez chez elle des créations originales, réalisées à partir de serviettes en papier collées sur des ardoises. « Et des ardoises du Mont, précise-t-elle. Des ardoises qui ont un vécu, une histoire. » Cet enracinement dans le local teinte ses œuvres d’un soupçon d’authenticité qui leur donne d’autant plus de valeur. Mais il est une autre passion que cultive Sylvie : les ours ! Aussi paradoxal que cela puisse paraître, c’est à la quarantaine venue que les ours ont gagné son cœur : « J’ai gardé une âme d’enfant ! »nous confie-t-elle dans un large sourire.

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Et l’idée lui est venue de récupérer ces peluches d’occasion. Une fois lavés, bien habillés de pulls montagnards qu’elle leur tricote, les voilà prêts à vivre d’une seconde vie. « Ce que j’adore, c’est quand mes ours partent dans des contrées plus lointaines. Certains vivent leur vie maintenant au Canada, au Brésil ! »

Elle tient cependant à ce que ce loisir reste un plaisir. Et plutôt que de souscrire à des commandes, elle veut garder une certaine liberté. « Je fais comme j’ai envie ; si ça plaît, tant mieux. »

Fabienne BOISIER

Contact : Sylvie Ganster, 194 chemin des Buttex 74130 MONT-SAXONNEX Tél. 04 50 96 95 76

Le Pape François évoque souvent son désarroi devant les exactions commises contre nombre de nos frères de par le monde. Voici quelques extraits d’une homélie prononcée en avril, où il aborde le martyr vécu par tant de chrétiens en commentant la lapidation d’Etienne :

«Les paroles de Dieu déplaisent toujours à certains cœurs, la Parole de Dieu est gênante, quand tu as le cœur endurci, parce qu’elle t’invite à aller de l’avant en cherchant et en te nourrissant du pain dont parlait Jésus.

Dans l’histoire de la Révélation, tant de martyrs ont été tués en raison de leur fidélité à la Parole de Dieu, à la Vérité de Dieu. Combien d’Etienne peut-on voir ces jours-ci dans le monde ! Pensons à nos frères égorgés sur une plage de Lybie, (…) à ces migrants qui ont été jetés à la mer parce que chrétiens, à ces Ethiopiens assassinés et tant d’autres que nous ne connaissons pas, qui souffrent dans les prisons parce que chrétiens.

Aujourd’hui, l’Eglise est une Eglise de martyrs : ils souffrent et donnent leur vie et nous recevons la bénédiction de Dieu à travers leur témoignage. (…) Unissons-nous à Jésus (…) unissons-nous à tant de frères et sœurs qui souffrent le martyr de la persécution, de la calomnie et du meurtre pour être fidèles à l’unique pain qui rassasie, c'est-à-dire Jésus. »

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La lettre de Jean (méditation)

Dans un monde où il y a tant de souffrances Je voudrais vivre chaque jour, oui chaque jour, En disant merci, merci à Dieu car la vie est si belle

J’aime regarder les fleurs qui sortent de terre Les perce-neige, les primevères, les petites pâquerettes Elles sont si belles et si humbles.

Ce ne sont pas de grandes fleurs comme les roses Elles sont toutes petites, si fraîches Colorées et proches de la terre Elles sont un sourire de la terre. Je ne sais pas qui les a plantées Je pense qu’elles arrivent dans la terre, Portées par le vent, le souffle de la vie. J’aime regarder les oiseaux Les moineaux, les mésanges Et parfois les grands pigeons et les petites colombes. Ils voyagent si librement d’arbre en arbre, De branche en branche, quelle beauté !

La lune certains soirs, nous la voyons si bien Elle nous regarde avec tant de douceur et de tendresse. Avec compassion aussi, En regardant les haines et les guerres de notre monde. Et pourtant la réalité est si belle. Nous sommes appelés à l’accueillir et non la fuir

Jean Vanier

Mise en Page : C&T.G/ Corrections Fabienne.

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Retrouvez vos infos sur le site paroissial :

http://stbruno.e-monsite.com/

Centre paroissial St Bruno (La sardagne)

1 avenue des lacs 74300 Cluses Tel: 04 50 98 08 83

OUVERT DU MARDI AU VENDREDI : 9h00-11h45 et 15h00-18h45

SAMEDI MATIN: 9h00-11h45