Agenda panafricain de recherche sur l’intégration pédagogique des TIC

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Visite d’écoles au Kenya

Nairobi le 23 octobre 2008

Visite d’écoles au Kenya Agenda panafricain de recherche en intégration pédagogique des TIC

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Sommaire

Sommaire ............................................................................................................................... 2 Idées pour la phase II du projet .............................................................................................. 2 Visite à « Musa Gitau Secondary School »............................................................................ 3 Visite au « Green Garden High Schools » ............................................................................. 4 Liste de présence .................................................................................................................... 6

L’équipe de gestion du projet PanAf a effectué une visite d’écoles à Nairobi le 23 octobre 2008 dans le but de découvrir et d’apprécier l’usage des technologies dans deux écoles kenyanes : « Musa Gitau Secondary School » et « The Green Garden Schools ». Cette mission de terrain a débuté par un dîner de groupe qui a réuni d’une part l’équipe de gestion et les chercheurs kenyans autour d’une table pour recueillir les idées des uns et des autres pour la phase II du projet. Nous proposons ci-dessous une liste des idées recueillies pour la phase II du projet.

Idées pour la phase II du projet Les chercheurs proposent que dans la phase II du projet, le nombre d’écoles ciblées dans les pays soit augmenté afin d’avoir un échantillon plus significatif. Ils recommandent également la production d’un guide pratique sur l’intégration des technologies dans l’éducation dans le but de fournir un accompagnement scientifique aux chercheurs. Le développement de contenus éducatifs/curriculum étant important, les chercheurs préconisent un appui de la part du projet en matière de numérisation et de mise en ligne des contenus.

Les chercheurs pensent pouvoir identifier de nouveaux thèmes de réflexion à partir des données disponibles. Ils ont également insisté sur la nécessité de former les chercheurs en matière d’analyse de données, d’écriture scientifique et de dissémination des résultats de recherche. Le Prof. Karsenti a rappelé que la phase II du projet sera surtout consacrée à l’analyse et la publication des données collectées pendant la phase I dans le but de les analyser, en insistant particulièrement sur la nécessité d’une rigueur scientifique gage d’une recherche de qualité.

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Visite à « Musa Gitau Secondary School »

« Musa Gitau Secondary School » est une école secondaire anciennement mise en place par des missionnaires. Selon la responsable de l’école, la technologie y a fait son entrée avec un seul ordinateur qui était uniquement utilisé pour les besoins de gestion scolaire (saisie des noms et notes des étudiants etc.). Depuis l’année dernière, l’école est dotée de 25 ordinateurs par la grâce d’un don. L’école compte parmi ses effectifs un spécialiste d’informatique qui dispense occasionnellement des cours d’initiation à la technologie au personnel et aux élèves. L’école compte environ 50 élèves par classe. Ces derniers reçoivent deux cours d’informatique par semaine pour une durée de 40 mn/cours. Les ordinateurs ne sont pas connectés à l’Internet. Selon les enseignants, les garçons affichent un plus grand enthousiasme pour la technologie que leurs camarades filles. Les étudiants dans leur ensemble souhaitent avoir un plus grand temps d’accès aux ordinateurs. Le corps enseignant compte environ 25 personnes qui avouent n’utiliser les ordinateurs que dans le but de saisir et d’analyser les résultats académiques/performances des élèves. C’est donc dire qu’aucun enseignant n’utilise pour l’instant les technologies pour préparer ou dispenser ses leçons. Cependant ils avouent être en phase d’apprentissage des technologies. Certains d’entre eux pensent qu’une plus grande exposition aux ordinateurs est nécessaire pour susciter la motivation et l’enthousiasme au sein de leurs collègues. L’école déplore cependant la modicité des équipements qui limite considérablement les capacités d’apprentissage au sein de l’établissement. En terme de recommandations, les enseignants affirment que les ateliers de formation et l’équipement des salles de classe en technologie pourrait aider à mieux utiliser les technologies dans l’éducation.

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Visite au « Green Garden High Schools »

Il s’agit d’un complexe scolaire privé destiné uniquement aux filles, situé dans la banlieue de Nairobi et constitué :

• d’un cycle primaire, • d’un cycle secondaire • et d’un internat

La technologie a été introduite pour la première fois dans cet établissement dans les années 1996-1998. Selon les dires du fondateur de l’établissement, son intention était de montrer aux élèves et aux enseignants comment utiliser l’ordinateur pour accéder à des ressources. Le recrutement des filles dans l’école se fait sur la base de leur motivation à travailler avec la technologie. L’utilisation de la technologie s’observe également dans la gestion administrative et scolaire de l’établissement. Dès l’année 2002, les « Salles d’ordinateurs » (Computeur rooms) ont été baptisées « Salle de eLearning » (eLearning Rooms) en référence à l’usage exclusif des technologies pour l’apprentissage et l’enseignement. Et le complexe scolaire envisage emmener le nombre de Salle eLearning de 3 à 5 dans un avenir proche. L’une des particularités de cette école repose dans le refus de son responsable d’enseigner les parties constitutives de l’ordinateur aux élèves. Pour lui, l’accent doit être mis sur l’usage des technologies pour enseigner d’autres disciplines comme la biologie, la chimie, la physique, les maths. C’est dans ce cas que l’école est de tableaux électroniques (SmartBoard), des vidéos projecteurs, des programmes didactiques (CyberSchool) Les élèves utilisent l’ordinateur pour consulter/rédiger leurs courriels et acquérir de nouvelles connaissances sur le web. Du côté des enseignants, des séances de formation sont organisées chaque mercredi à leur intention. Et actuellement, bon nombre d’entre eux utilisent la technologie pour illustrer les concepts fondamentaux de leurs leçons (Chimie, Physique, Biologie etc.) Un technicien a été récemment recruté afin de supprimer toute barrière technique qui pourrait empêcher l’apprentissage par les technologies dans l’école.

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En termes de défis, le responsable de l’école reconnaît que les ordinateurs peuvent distraire les élèves qui au lieu de suivre le cours, veulent consulter les mails, écouter la musique, jouer aux jeux électroniques. Il est donc urgent de réorienter leur attention vers le cours. Il a également souligné la nécessité de créer leurs propres contenus éducatifs et de « personnaliser » les didacticiels que l’école acquiert en Europe ou en Asie en apposant des voix africaines sur la bande sonore. Pour le directeur de l’école, les technologies doivent obligatoirement être perçues comme une nécessité de nos jours par les élèves. En conclusion, tout le staff était d’avis que l’usage des technologies réduit la charge de travail de l’enseignement et facilite la compréhension des concepts abstraits chez l’élève en lui montrant des cas pratiques et animées des phénomènes expliqués dans les leçons.

Par : Dramane DARAVE, Coordination Régionale du ROCARE

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Liste de présence

1. Prof Thierry Karsenti 2. Augustine Mwangi 3. Anne Ndiritu 4. Judith N. Njuguna 5. Omondi Bowa 6. Christopher Mwangi Gaaku 7. Harriet Kidombo 8. Toby Harper 9. Dramane Darave