4
Un colloque international tenu au Québec en septembre soulignait, dans la crise actuelle, la robustesse du système coopératif. Nous en sommes convaincus. Faut-il le rappeler, la coopérative, est notre propriété, elle est notre outil, le prolongement de nos exploitations. Interface entre amont et aval, de ces mêmes exploitations, elle n’a pour seul objet que de nous permettre de bénéficier le mieux possible de notre travail. Il est important que vous en suiviez la gestion et le fonctionnement, c’est ce que vous avez fait, cette année, en venant nombreux à nos assemblées de régions et que vous ferez en participant à notre assemblée générale le jeudi 13 décembre. Après l’épisode de gel du mois de février, les pluies incessantes du printemps et du début de l’été, les mois d’octobre et de novembre n’ont pas été plus fameux et beaucoup d’entre nous ont peiné à terminer leurs travaux d’automne. Aujourd’hui, après l’action, vient le temps de la réflexion, de l’information, et de l’analyse. L’Agroforum du 15 janvier contribuera à cela , et nous vous espérons nombreux. NOVEMBRE - DÉCEMBRE 2012 EDITO Joël COTTART Président d’AGORA L’ESPRIT COOPÉRATIF Des conditions bien difficiles pour cette année 2012 qu’il s’agisse de la conjoncture ou bien de la météo. N°18

AGORASCOPE 18

  • Upload
    agora

  • View
    219

  • Download
    4

Embed Size (px)

DESCRIPTION

l'agorascope novembre - décembre 2012

Citation preview

Un colloque international tenu au Québec en septembre soulignait, dans la crise actuelle, la robustesse du système coopératif. Nous en sommes convaincus.

Faut-il le rappeler, la coopérative, est notre propriété, elle est notre outil, le prolongement de nos exploitations.

Interface entre amont et aval, de ces mêmes exploitations, elle n’a pour seul objet que de nous permettre de bénéficier le mieux possible de notre travail.

Il est important que vous en suiviez la gestion et le fonctionnement, c’est ce que vous avez fait, cette année, en venant nombreux à nos assemblées de régions et que vous ferez en participant à notre assemblée générale le jeudi 13 décembre.

Après l’épisode de gel du mois de février, les pluies incessantes du printemps et du début de l’été, les mois d’octobre et de novembre

n’ont pas été plus fameux et beaucoup d’entre nous ont peiné à terminer leurs travaux d’automne.

Aujourd’hui, après l’action, vient le temps de la réflexion, de l’information, et de l’analyse. L’Agroforum du 15 janvier contribuera à cela , et nous vous espérons nombreux.

novembre - décembre 2012

EDITO

Joël CottartPrésident d’aGora

L ’ e s p r i t c o o p é r a t i f

Des conditions bien difficiles pour

cette année 2012 qu’il s’agisse de la

conjoncture ou bien de la météo.

N°18

Classiquement, en analyse de marché, les analystes tentent d’estimer le plus tôt possible les niveaux de production. Cette année c’est un peu différent. La difficulté n’est pas d’estimer la production mais la consommation.

Production : Au niveAu mondiAL, Les pro-duCtions 2012 ont été pArtiCuLièrement déCevAntes dAns 2 régions du monde.

✓ La première, la Mer Noire, a perdu près d’un tiers de sa production de blé par rapport à l’année dernière. Son disponible exportable a été divisé par deux, soit 20MT en moins, ou encore, 15% des échanges mondiaux. C’est très important.

✓La seconde, les Etats-Unis, ont perdu plus de 100MT de maïs par rapport aux premières estimations du printemps dernier. Pour vous donner une idée, 100MT c’est près de 7 productions françaises ou 2 productions européennes. C’est colossal.

D’autres régions du Monde ont été aussi touchées par des difficultés climatiques et ont des niveaux de productions moyens. A court terme, nous attendons les résultats de l’hémisphère Sud qui devraient être en fort recul par rapport à l’année dernière.

Ces baisses de production nous amènent sur des bilans Offre et Demande très tendus. Les stocks mondiaux sont prévus en baisse. Mais de combien ? Pour ne pas trop baisser les stocks prévisionnels, les analystes sont obligés de baisser les niveaux de consommation. Mais est ce que la consommation est suffisamment « élastique » pour accepter une telle baisse de consommation ?

Ci-dessous l’évolution de la consommation de céréales (blé + maïs + orge) dans le monde. Vous notez que cette consommation est presque linéaire jusqu’à cette année. Entre la campagne dernière et celle en cours, on prévoit 30MT de consommation en moins. Est-ce possible ?

Pour qu’un marché consomme moins il faut qu’il soit trop cher pour une partie des acheteurs. On peut aujourd’hui considérer que le marché est historiquement élevé, l’est-il assez ou l’est-il trop ?

La baisse de consommation prévue est historique d’où une forte difficulté de l’appréhender par les analystes. Il existe peu de sta-tistiques sur la consommation ou du moins, elles arrivent toujours trop tard.

Le marché connait des fortes tensions et va devoir s’adapter à une situation exceptionnelle. Les inquiétudes feront certainement que dans les mois qui arrivent le marché atteindra des « pics »… à la hausse comme à la baisse !

EN DATE DU 15 NovEmbrE 2012

Guillaume PAEPEGAEY - Responsable Céréales

info de marChé

Q U E L L E C O N SO M M AT I O N D E C É R É A L ES E N 2 0 1 3 ?

2000

17501700

1300

1350140014501500155016001650

2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012

CONsOmmatiON mONdiale blé + mAïs + orgE

serviCes

Clotilde BAhU – Emmanuel LETESSEClotilde BAhU – Emmanuel LETESSE

FArmstAr 2013 : C’est partiPour la 11ème année, AGORA vous propose l’outil FArmsTAr pour vous aider dans le pilotage de vos intrants sur blé, colza et orge d’hiver.

En 2012, vous étiez près de 400 agriculteurs à faire confiance à l’outil FARMSTAR, pour une surface de 18 218 ha, soit une progression de 20% par rapport à 2011.

Optimiser vos apports d’intrants est aujourd’hui encore une nécessité et une priorité pour justifier vos pratiques.

Vu le contexte délicat de développement des colzas cette année, (petits colzas, mauvaise levée, hétérogénéité intra parcellaire, …), il apparait primordial d’obtenir une analyse globale de l’état de vos parcelles afin d’apporter la bonne dose d’azote et assurer un rendement optimal.

FARMSTAR va vous aider à quantifier, avec une grande précision et fiabilité, vos besoins en azote et votre niveau de risque de verse (blé et orge d’hiver) par parcelle. Sa technologie de pointe vous permettra de moduler vos interventions de façon inter et intra parcellaire.

Nous vous informons qu’il sera possible cette année, jusque fin Janvier 2013, d’annuler vos engagements Farmstar sur les parcelles de colzas retournées suite à des problèmes de levée et /ou de développement. Aucune facturation sur ces parcelles ne sera alors établie.

Pour tout renseignement et/ou souscription au service, contactez votre technicien habituel.

En 2013,

bénéficiEz EncorE dE l’offrE Epiclès /farmstar :

plan de fumure Epiclès offert pour la souscription de l’ensemble

de vos parcelles de blé, colza et orge d’hiver en FArmsTAr

Le 5ème programme Directive Nitrates est entré en vigueur pour la récolte 2013. De nouvelles dispositions sont donc à mettre en oeuvre afin de respecter les nouvelles exigences réglementaires et agronomiques.

Vous trouverez ci-dessous les principaux éléments extraits des Arrêtés de Picardie et d’Ile de France :

✓Un reliquat obligatoire pour toute personne exploitant plus de 3ha en zone vulnérable sur l’une des trois cultures principales de l’exploitation.

✓l’objectif de rendement pour vos plans de fumure doit être égal à la moyenne des rendements réalisés sur l’exploitation au cours des 5 dernières années en excluant la valeur maximale et la valeur minimale.

✓ le Plan de fumure prévisionnel est exigé au plus tard avant le 1er apport d’azote réalisé en sortie hiver, ou avant le 2ème apport réalisé en sortie hiver en cas de fractionnement des doses de printemps.

✓ Tout dépassement de la dose d’azote calculée dans votre plan de fumure doit être justifié par l’utilisation d’un outil de pilotage de la fertilisation en saison, ou par une quantité d’azote exportée par la culture supérieure à la dose prévisionnelle ou accident cultural.

✓ Dans le cas d’utilisation d’azote liquide sur vos cultures, une majoration de 10% en sol non calcaire, et 15% en sol calcaire est tolérée.

✓ En cas d’obtention d’un bilan azoté négatif : jusqu’à -50 unités /ha, un apport de 40 U/Ha est toléré ; au-delà de cette valeur, plus aucun apport n’est autorisé.

QUElQUEs CAs sPéCiFiQUEs

✓ Pois de conserve : 50 unités d’azote autorisées si semis avant début Avril et 0 unité d’azote si semis après début Avril.

✓ Luzerne : fertilisation minérale interdite ; seuls des apports organiques sont autorisés.

✓ Légumineuses pures : pas de fertilisation azotée.

5ème progrAmme direCtive nitrAtes : Ce qu’il faut retenir …

Clotilde BAhU – Emmanuel LETESSE

Cré

atio

n et

réa

lisat

ion

: H

ORI

ZON

- 03

44

23 1

5 67

- o

Cto

bre

- no

vem

bree

201

2 - C

rédi

t pho

to :

Fo

toLI

A -

tira

ge :

250

0 ex

Charles Carrière, Pierre douChet et Corinne dallonGeville

Pour toute entreprise, le renouvellement progressif et en douceur des équipes et des collaborateurs est une priorité. AgorA n’échappe pas à la règle …

Ainsi Charles CARRIèRE nous a rejoint à dater du 3 septembre 2012 en contrat de professionnalisation. Charles CARRIèRE a pour maître de stage : Stéphane VECTEN, sur le secteur du Plateau Picard.

Suite à son contrat de professionnalisation, Pierre DOUChET à quant à lui intégré l’équipe de la plaine d’Estrées. En tant que Technico-commercial, il va mettre toute son énergie et ses compétences au service des adhérents de ce secteur. Pierre a en charge le suivi technique, le conseil, les achats céréales, et les ventes d’approvisionnements et services de la région. Pour le joindre, son numéro de téléphone est le 06 76 86 10 49.

Corinne DALLONGEVILLE, vient au 13 novembre de remplacer Jérome JOSSEAUx au poste de Responsable Commu-nication – Webmaster. Cette fonction, elle l’a exercée depuis 2007 au sein de S2BVisio, concepteur et exploitant de la plateforme Visioplaine ainsi que des logiciels TerraPro de la société Prestilem. Issue de l’informatique agricole, c’est donc tout naturellement qu’elle prend aujourd’hui la suite de Jérome pour développer la communication de AGORA. Pour la joindre [email protected] ou par téléphone au 03 44 90 63 82 ou 06 79 20 79 14

« Jérôme Josseaux, notre responsable communication et environnement a quitté, fin octobre, agora. Il a depuis rejoint l’agPB – association générale des Producteurs de Blé- au sein de laquelle il a pour mission d’animer la communication terrain auprès des réseaux syndicaux et coopératifs sur les thématiques PaC, économiques et environnementales.Nous sommes ravis que ces années passées à nos cotés lui permette d’intégrer ces fonctions et nous lui souhaitons toute la réussite qu’il mérite »

arrivée et départ

2, rue de Roye - BP 20119 - 60201 Compiègne CedexTèl. : 03 44 90 61 90 - Fax : 03 44 83 62 30

www. coopagora.coop

Directeur de la publication : Jean-Xavier Mullie

Responsable communication : Corinne DallOnGeVille

Le site d’Estrées Saint Denis vient d’être totalement rénové, l’inauguration a eu lieu le 25 septembre 2012 mais les installations ont été mises en service pour la réception de la moisson 2012.

• 26 000 Tonnes, c’est la capacité de stockage dont dispose maintenant le silo d’Estrées Saint Denis, contre 11 000 précédemment !• 3 ans et demi de démarches ont été nécessaires pour ces travaux de reconstruction.• 7 millions c’est le montant total de l’investissement réalisé (démolition comprise)• 1 séchoir de 7 500 points et 1 stockage d’engrais de 3 300 tonnes sont les nouvelles installations qui complètent ce silo.

Le silo d’Estrées Saint Denis est l’avant dernier site d’agora qui fait partie du plan de rénovation amorcé en 1999, c’est le site de Breteuil qui clôturera celui-ci, la capacité totale de stockage d’AGORA sera alors portée à 450 000 tonnes dans les conditions environnementales de normes et de sécurité optimisées.

inauGuratiOn site D’estrÉes saint Denis

SICAPA a rejoint l’union Nationale des Coopératives INVIVO au sein de son activité des produits de Protection des Plantes.

Quelles en sont les raisons ?

Depuis plusieurs campagnes , nous connaissons de profonds bouleversements :

• massification de la distribution qui dépasse la logique régionale ou la notion de bassin agronomique de production • nouveaux enjeux réglementaires ( ecophyto, agrément, traçabilité du conseil ... )• nombreux défis agro-environnementaux ( Bacs, agriculture biologique et bio contrôle ... )• des marchés de plus en plus volatils et spéculatifs à l’image de celui des engrais ( et des céréales )

SICAPA ne pourra relever l’ensemble de ces défis qu’ à travers une action collective au niveau national et en se dotant de moyens et d’ outils innovants.

C’est, donc, l’ensemble de ces raisons et la mise en place de nombreux partenariats transversaux sur d’autres secteurs d’activité, qui ont motivé SICAPA à rejoindre le réseau national IN VIVO.

A travers la mise en place de contrats-cadre nationaux et européens, ce partenariat nous permettra par ailleurs d’améliorer encore notre performance d’achats et donc la productivité et les résultats économiques de l’agriculteur.

partenariat inViVO - siCapa

les brèves

Charles CARRIERE

Corinne DALLONGEVILLE

Pierre DOUChET

Jérôme JOSSEAUx

AVANT

APRÉS

Alain Fremy - Directeur Sicapa

L’assemblée générale sera suivie de l’intervention de Monsieur Jean de Kervasdoué qui interviendra sur le sujet : « Quand mensonges, supercheries et principes de précaution freinent l’innovation et le développement ».

Date De l’asseMblÉe GÉnÉrale OrDinaire : lE 13 DéCEmbrE 2012 sAllE ANDré PommEry à ClErmoNT Dès 9H30