12
Profil d’ensemble En 2010, on dénombre 73 exploitations agricoles enregistrées sur le territoire de la Ville de Sherbrooke, ce qui représente 2,8 % du total de l’Estrie (2 581 entreprises). Ces exploitations perçoivent des revenus agricoles qui s’élèvent à plus de 11,1 millions de dollars, soit environ 2,0 % du total estrien qui est de 541,5 millions de dollars. La Ville de Sherbrooke possède près de 2,7 % des superficies cultivées de l’Estrie. Dans l’arrondissement de Lennoxville, la Ville de Sherbrooke compte aussi le Centre de recherche et de développement sur le bovin laitier et le porc d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Le centre cultive plus de 289 ha dont 182 ha (63 %) sur le territoire de la ville et 107 ha (37 %) dans la municipalité de Cookshire-Eaton (MRC du Haut-Saint-François). La Ville de Sherbrooke est le territoire où l’on trouve le plus petit nombre d’exploitations agricoles de l’Estrie. La ville occupe le deuxième rang pour les revenus générés par les cultures abritées. En agrotourisme, la Ville de Sherbrooke occupe le dernier rang, ex æquo avec la MRC du Granit, et regroupe 4,5 % de l’offre estrienne, avec deux fermes agrotouristiques (2012). En 2012, dans le secteur de la transformation alimentaire, la Ville de Sherbrooke regroupe le plus grand nombre d’entreprises de transformation de l’Estrie avec près de 18 % des transformateurs. Elle compte d’ailleurs le plus grand nombre de boulangeries et de pâtisseries ainsi que d’entreprises produisant des mets préparés. Dans le domaine du commerce et de la restauration, elle se classe au premier rang quant au nombre de détaillants (43,8 %) et de restaurants (44,1 %). Ressources La plus grande partie de la ville (arrondissements Brompton, Fleurimont, Rock Forest–Saint- Élie–Deauville et Jacques-Cartier) se situe dans la zone de 110 à 125 jours sans gel. Cette zone correspond généralement aux bassins des rivières Magog et Saint-François. Le reste du territoire est situé dans la zone ayant de 95 à 110 jours sans gel (dans les arrondissements Lennoxville et Mont-Bellevue ainsi que dans une partie des trois arrondissements énumérés ci-dessus). La zone agricole permanente représente près de 36,7 % des 36 621 ha de la ville, soit 13 438 ha. Les exploitations agricoles occupent plus de 15,4 % du territoire, avec une superficie d’environ 5 650 ha (champs en culture et boisés inclus). (Source : Commission de la protection du territoire agricole du Québec, 2012) Agriculture et agroalimentaire Ville de Sherbrooke

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Page 1: Agriculture et agroalimentaire-Sherbrooke - MAPAQ - … · Title: Agriculture et agroalimentaire-Sherbrooke Author: Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

Profil d’ensemble En 2010, on dénombre 73 exploitations agricoles enregistrées sur le territoire de la Ville de Sherbrooke, ce qui représente 2,8 % du total de l’Estrie (2 581 entreprises). Ces exploitations perçoivent des revenus agricoles qui s’élèvent à plus de 11,1 millions de dollars, soit environ 2,0 % du total estrien qui est de 541,5 millions de dollars. La Ville de Sherbrooke possède près de 2,7 % des superficies cultivées de l’Estrie.

Dans l’arrondissement de Lennoxville, la Ville de Sherbrooke compte aussi le Centre de recherche et de développement sur le bovin laitier et le porc d’Agriculture et Agroalimentaire Canada. Le centre cultive plus de 289 ha dont 182 ha (63 %) sur le territoire de la ville et 107 ha (37 %) dans la municipalité de Cookshire-Eaton (MRC du Haut-Saint-François).

La Ville de Sherbrooke est le territoire où l’on trouve le plus petit nombre d’exploitations agricoles de l’Estrie. La ville occupe le deuxième rang pour les revenus générés par les cultures abritées. En agrotourisme, la Ville de Sherbrooke occupe le dernier rang, ex æquo avec la MRC du Granit, et regroupe 4,5 % de l’offre estrienne, avec deux fermes agrotouristiques (2012).

En 2012, dans le secteur de la transformation alimentaire, la Ville de Sherbrooke regroupe le plus grand nombre d’entreprises de transformation de l’Estrie avec près de 18 % des transformateurs. Elle compte d’ailleurs le plus grand nombre de boulangeries et de pâtisseries ainsi que d’entreprises produisant des mets préparés. Dans le domaine du commerce et de la restauration, elle se classe au premier rang quant au nombre de détaillants (43,8 %) et de restaurants (44,1 %).

Ressources La plus grande partie de la ville (arrondissements Brompton, Fleurimont, Rock Forest–Saint-Élie–Deauville et Jacques-Cartier) se situe dans la zone de 110 à 125 jours sans gel. Cette zone correspond généralement aux bassins des rivières Magog et Saint-François. Le reste du territoire est situé dans la zone ayant de 95 à 110 jours sans gel (dans les arrondissements Lennoxville et Mont-Bellevue ainsi que dans une partie des trois arrondissements énumérés ci-dessus).

La zone agricole permanente représente près de 36,7 % des 36 621 ha de la ville, soit 13 438 ha. Les exploitations agricoles occupent plus de 15,4 % du territoire, avec une superficie d’environ 5 650 ha (champs en culture et boisés inclus). (Source : Commission de la protection du territoire agricole du Québec, 2012)

Agriculture et agroalimentaire

Ville de Sherbrooke

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Sherbrooke Estrie

Revenus agricoles 000 $ % MRC % Estrie 000 $ %

Lait 5 022 44,8 % 2,2 % 232 411 42,9 %

Cultures abritées 2 889 25,8 % 18,7 % 15 475 2,9 %

Céréales et protéagineux 967 8,6 % 5,4 % 17 871 3,3 %

Bovins de boucherie 916 8,2 % 1,9 % 48 955 9 %

Fourrages pour la vente 396 3,5 % 4,1 % 9 774 1,8 %

Fruits 321 2,9 % 5,8 % 5 550 1 %

Horticulture ornementale 275 2,5 % 1,4 % 19 411 3,6 %

Ovins 132 1,2 % 1,4 % 9 559 1,8 %

Acéricole 108 1 % 0,2 % 48 927 9 %

Légumes 85 0,8 % 1,8 % 4 802 0,9 %

Chevaux 48 0,4 % 3,3 % 1 470 0,3 %

Autres 23 0,2 % 0,3 % 7 702 1,4 %

Porcs C C C 97 238 18 %

Volailles C C C 13 022 2,4 %

Autres élevages - - - 1 885 0,3 %

Veaux lourds - - - 2 852 0,5 %

Aquiculture - - - 4 585 0,8 %

TOTAL 11 198 100 % 2,1 % 541 489 100 %

Productions On dénombre 68 exploitations agricoles générant 5 000 $ et plus de revenus sur les 73 entreprises enregistrées dans la MRC, soit 93,2 %. Environ 60 % des entreprises agricoles de la MRC tirent leur principal revenu de l’élevage et génèrent près de 54,8 % du revenu agricole global, soit plus de 6 millions de dollars. Près de 27,4 % des exploitations génèrent des revenus de plus de 150 000 $; 12,3 % des exploitations ont des revenus entre 50 000 $ et 150 000 $ et 53,4 % des fermes ont des revenus entre 5 000 $ et 50 000 $.

Strate de revenus Nbre d'entreprises % MRC

0 à < 5 000 $ 5 6,8 %

5 000 à < 25 000 $ 25 34,2 %

25 000 à < 50 000 $ 14 19,2 %

50 000 à < 150 000 $ 9 12,3 %

150 000 à < 500 000 $ 13 17,8 %

500 000 $ et + 7 9,6 %

Total 73 100 %

Définies en tant que principales sources de revenus, la production de bovins de boucherie, la production laitière, l’horticulture et les grandes cultures comptent pour près de 87 % des activités exercées par les entreprises agricoles de la MRC.

Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 2

Revenus agricoles par production en 2010

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles, 2010.

* La lettre « C » représente des données confidentielles, car le nombre d’exploitations agricoles est inférieur à quatre.

Répartition du nombre d’entreprises agricoles selon la strate de revenus en 2010

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles, 2010.

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Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 3

Bovins de boucherie29,4 %

Lait20,6 %

Horticulture20,6 %

Grandes cultures16,2 %

Ovins5,9 %

Acériculture2,9 %

Porcs1,5 %

Autres élevages2,9 %

Répartition du nombre d’entreprises agricoles selon la principale source de revenus en 2010

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles, 2010.

Productions animales La production laitière représente près de 45 % des revenus agricoles et près de 82 % des revenus en production animale de la ville.

Dans les principaux élevages de la ville, le nombre de déclarants augmente de 2000 à 2010, alors qu’il diminue pour ce qui est de l’élevage de vaches laitières.

En comparant les variations 2000 – 2010 de la ville et de l’Estrie, on remarque que la croissance comme les baisses sont plus fortes dans la ville pour tous les principaux élevages. Enfin, le nombre d’exploitations agricoles diminue plus faiblement dans la ville qu’en Estrie.

Variation % 2000-2010

Espèces animales 2000 2007 2010 MRC Estrie

Vaches de boucherie 18 18 22 22,2 % -11,1 %

Vaches laitières 25 15 14 -44 % -23,8 %

Bouvillons, semi et finition 3 6 7 133,3 % 102,2 %

Porcs à l’engrais 0 1 4 400 % 22,2 %

Brebis 1 3 4 300 % 61,6 %

Total exploit. (animales) 49 41 48 -2 % -7,9 %

Évolution du nombre de déclarants pour différentes espèces animales

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

De 2000 à 2010, le nombre de têtes des troupeaux de vaches de boucherie augmente plus fortement qu’en Estrie, alors que pour l’élevage de vaches laitières, le nombre de têtes diminue plus fortement que dans la région.

Variation % 2000-2010

Espèces animales 2000 2007 2010 MRC Estrie

Vaches de boucherie 472 594 606 28,4 % -0,6 %

Vaches laitières 1 314 1 022 930 -29,2 % -7,4 %

Bouvillons, semi et finition C C 145 C 5,4 %

Porcs à l’engrais 0 C 2 035 - 16,4 %

Brebis C C 555 C 109 %

Évolution du nombre de têtes déclarées

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

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Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 4

Globalement, le nombre de têtes par troupeau augmente pour tous les types d’élevage.

Variation % 2000-2010

Espèces animales 2000 2007 2010 MRC Estrie

Vaches de boucherie 26 33 28 7,7 % 11,8 %

Vaches laitières 53 68 66 24,5 % 21,2 %

Bouvillons, semi et finition C C 21 C -47,8 %

Porcs à l’engrais 0 C 509 - -4,8 %

Brebis C C 139 C 29,4 %

Productions végétales En 2010, la superficie cultivée, à l’exception des pâturages naturels et des érablières, est de 3 363 ha, soit près de 2,7 % de la superficie cultivée en Estrie et ;près de 9,2 % du territoire de la ville. Les fourrages comptent pour 65,6 % de la superficie en culture (65,2 % pour l’Estrie). En tenant compte des pâturages améliorés, le paysage agricole de la ville se caractérise par l’importance qu’occupent les plantes fourragères dans plus de 72,3 % des champs cultivés (pour l’Estrie, c’est environ 76,1 %).

De 2000 à 2010, la superficie en culture dans la ville diminue de 4,8 % (170 ha), passant de 3 533 ha à 3 363 ha. Certaines cultures connaissent une baisse de leur superficie, notamment les pâturages améliorés et les fruits. Par ailleurs, l’acériculture connaît une diminution de 21,3 % du nombre d’entailles.

Évolution du nombre de têtes par entreprise

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

Fourrages65,6 %

Pât. améliorés6,7 %

Fruits0,5 %

Horticulture orn. & Arbres de Noël

0,5 %

Cultures abritées0,1 %

Légumes0,1 %

Céréales et protéa.26,3 %

Répartition de la superficie en culture en 2010

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles, 2010.

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2000 2007 2010Variation %2000-2010

Décl. 45 43 57 26,7 %Fourrages

ha 2 204 1 838 2 208 0,2 %

Décl. 33 20 21 -36,4 %Pâturages améliorés ha 637 284 225 -64,7 %

Décl. 28 20 27 -3,6 %Céréales et protéagineux ha 535 880 886 65,6 %

Décl. 7 6 9 28,6 %Fruits

ha 65 35 25 -61,5 %

Décl. 3 3 5 66,7 %Légumes

ha C C 5 C

Décl. 2 3 5 150 %Cultures abritées (légumes) ha C C C C

Décl. 2 2 3 50 %Cultures abritées (ornementale) ha C C C C

Décl. 3 4 6 100 %Tot. cult. abritées (lég. + ornement.) ha C 4,8 4 C

Décl. 5 4 4 -20 %Horticulture ornementale ha 44 C C C

Décl. 3 1 3 0 %Arbres de Noël

ha C C C C

Superficie cultivée

ha 3 533 3 059 3 419 -3,2 %

Décl. 32 24 39 21,9 %Pâturages naturels ha 540 296 485 -10,2 %

Total production végétale

ha 4 073 3 355 3 904 -4,1 %

Décl. 5 5 7 40 %

ha 70 25 105 50 %Érablières exploitées

Entailles 11 500 4 900 9 850 -14,3 %

Total ha 4 143 3 380 4 009 -3,2 %

La Ville de Sherbrooke cultive environ 3,8 % des céréales et protéagineux de l’Estrie. Le maïs-grain et le soya occupent 67,6 % des superficies en céréales et protéagineux de la MRC.

Production 2000 2007 2010Variation % 2000-2010

Maïs-grain C C 383 C

Soya C 286 216 C

Avoine 170 83 144 -15,3 %

Autres 98 C 97 -1 %

Orge C 62 C C

Blé - 68 C C

Total 535 880 886 65,6 %

On compte 27 déclarants en céréales et protéagineux dans la MRC, soit 3,6 % de tous les producteurs de l’Estrie. L’avoine, le maïs-grain et le soya sont les céréales et protéagineux cultivés par le plus grand nombre de producteurs.

Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 5

Évolution des superficies et du nombre de déclarants

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

Évolution des superficies en céréales et protéagineux

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

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Production 2000 2007 2010Variation % 2000-2010

Maïs-grain 3 5 9 200 %

Soya 1 4 9 800 %

Avoine 18 6 11 -38,9 %

Autres 7 5 6 -14,3 %

Orge 7 5 3 -57,1 %

Blé - 4 4 -

Total 28 20 27 -3,6 %

Modes de production

Productions en mode biologique

La Ville de Sherbrooke regroupe 1,7 % des fermes certifiées biologiques (2 sur 117) de l’Estrie.

Production 2002 2007 2010Variation % 2002-2010

Grandes cultures - 3 1 100 %

Lait - - 1 100 %

Viande - - 1 100 %

Total - 3 2 100 % IMPORTANT : Dans ce tableau, de 2002 à 2007, les entreprises sont comptabilisées selon leur production principale, tandis qu'en 2010, les entreprises sont comptées pour chaque secteur de production biologique qu'elles produisent. Toutefois, le total représente bien le nombre (distinct) de producteurs biologiques.

OGM

De 2004 à 2010, la superficie en cultures génétiquement modifiées augmente de près de 69 % (210 ha), passant de 305 ha à 515 ha. Le maïs-grain (72,2 %) et le soya (27,8 %) sont les seules espèces d’OGM cultivées dans la Ville de Sherbrooke. Celle-ci possède 6,5 % des cultures d’OGM de l’Estrie. Par ailleurs, on constate que les cultures OGM accaparent désormais 97,1 % de toutes les superficies cultivées en maïs-grain et 66,2 % des superficies cultivées en soya de la ville.

Production 2004 2007 2010Variation %2004-2010

Maïs-grain C C C C

Soya C C C C

Total 305 C C C

On compte 10 déclarants cultivant des OGM dans la ville, soit 5,5 % de tous les producteurs cultivant des OGM de l’Estrie et 37 % de tous les producteurs cultivant des céréales et protéagineux dans la ville. De plus, la Ville de Sherbrooke regroupe 6,3 % des producteurs OGM de maïs-grain et 3,8 % dans la culture OGM de soya de la région.

Production 2004 2007 2010Variation % 2004-2010

Maïs-grain 3 4 8 166,7%

Soya 4 4 4 0%

Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 6

Évolution du nombre d’entreprises en mode biologique

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

Évolution des superficies des cultures d’OGM dans

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

Évolution du nombre de déclarants de superficies en céréales et protéagineux

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles

Évolution du nombre de déclarants des cultures d’OGM

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles.

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Relève agricole

En 2010, on évalue à 4 (5,5 %) le nombre d’entreprises qui prévoient une relève, soit 6 entreprises de moins qu’en 2007 (10). On les trouve dans les deux secteurs suivants : le lait (75 %) et l’horticulture ornementale (25 %). La MRC regroupe 1,2 % de la relève de l’Estrie (336) avec 2,8 % des exploitations agricoles enregistrées de la région.

Source de revenu Nbre % MRCBovins laitiers et production laitière 3 75 %

Horticulture ornementale 1 25 %

Total 4 100 %

Agrotourisme

L’agrotourisme met des producteurs agricoles en relation avec des touristes et des excursionnistes, leur permettant de découvrir le milieu agricole, l’agriculture et ses productions grâce à l’accueil et à l’information que leur réservent leurs hôtes.

De 2000 à 2012, le nombre de fermes agrotouristiques dans la Ville de Sherbrooke diminue de 33,3 %, passant de 3 à 2 fermes. La ville regroupe 4,5 % de l’offre agrotouristique de l’Estrie (45).

MRC 2000 2002 2005 2009 2012Variation % 2000-2012

Memphrémagog 5 8 7 12 12 140 %

Coaticook 8 8 9 10 11 37,5 %

Val-Saint-François 4 4 4 4 8 100 %

Haut-Saint-François 5 5 5 5 7 40 %

Sources 6 3 3 3 3 -50 %

Granit 6 2 5 5 2 -66,7 %

Sherbrooke 3 1 0 1 2 -33,3 %

Total 37 31 33 40 45 21,6 %

Transformation De 2004 à 2012, le nombre d’entreprises de transformation augmente de 40 %, passant de 25 à 35, principalement en raison de l’augmentation du nombre d’entreprises dans les mets préparés. La Ville de Sherbrooke regroupe le plus grand nombre d’entreprises de transformation de l’Estrie avec près de 18 % des transformateurs et génère le plus d’emplois avec 27,5 % de tous les emplois du secteur. Les exploitations agricoles représentent 20 % des entreprises de transformation de la MRC. Seulement 14 % des entreprises sont certifiées biologiques. En 2012, plus de 62 % des entreprises de transformation sont tributaires de trois secteurs alimentaires : les boulangeries et pâtisseries (31,4 %), les mets préparés (17,1 %), de même que les viandes et volailles (14 %). D’ailleurs en Estrie, le plus grand nombre de boulangeries et de pâtisseries (36,7 % ou 11 sur 30) et le plus grand nombre d’entreprises produisant des mets préparés (46,1 % ou 6 sur 13) se trouvent dans la Ville de Sherbrooke. Notons que le secteur « Autres » regroupe les confiseries, les chocolateries, les pâtes alimentaires, les farines et les herberies ainsi que les boissons chaudes ou froides.

Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 7

Entreprises qui prévoient une relève en 2010

Source : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles, 2010.

Évolution des entreprises agrotouristiques par MRC

Sources : MAPAQ, enregistrement des exploitations agricoles; Banque de données des entreprises liées à l’agrotourisme et Plateforme interactive de l’agrotourisme au Québec.

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Nombre d’entreprises par secteur d’activité 2004 2009 2012

Variation% 2004 - 2012

Viandes, volailles et poissons 4 3 5 25,0 %

Boulangeries et pâtisseries 10 11 11 10,0 %

Fruits et légumes 3 3 3 0,0 %

Produits de l'érable 1 2 1 0,0 %

Produits laitiers 2 2 1 -50,0 %

Mets préparés 1 5 6 500,0 %

Boissons alcoolisées 2 2 3 50,0 %

Produits du miel 0 0 0 0,0 %

Autre (café, thé, épices, chocolat, etc.) 2 3 5 150,0 %

Café, thé, épices 4

Céréales et oléagineux 0

Autres produits d'origine végétale 0

Chocolat et confiseries 1

Total 25 31 35 40,0 %

En 2012, la ville compte 485 emplois en transformation alimentaire et détient 27,5 % de tous les emplois du secteur dans la région. Elle se classe au premier rang en Estrie pour le plus grand nombre d’emplois dans le secteur des boulangeries et pâtisseries (55,3 %), du café, thé et épices (87,5 %) et du chocolat et confiserie (92,1 %). Environ 72 % des emplois en transformation dans la ville se trouvent dans ces trois mêmes secteurs d’activité. En moyenne, le secteur de la transformation alimentaire emploie près de 14 personnes par entreprise dans la MRC. Ce sont les secteurs du chocolat et confiseries (140), des produits laitiers (32) et du café, thé et épices (26,3) qui créent le plus d’emplois par entreprise.

Secteur d’activité Employés %

Ratio employés/ entreprise

Produits laitiers 32 6,6 % 32,0

Viandes, volailles et poissons 65 13,4 % 13,0

Boulangeries et pâtisseries 105 21,6 % 9,5

Produits de l'érable 2 0,4 % 2,0

Café, thé, épices 105 21,6 % 26,3

Fruits et légumes 8 1,6 % 2,7

Autres produits d'origine végétale 0 0,0 % 0,0

Chocolat et confiseries 140 28,9 % 140,0

Mets préparés 9 1,9 % 1,5

Céréales et oléagineux 0 0,0 % 0,0

Boissons alcoolisées 19 3,9 % 6,3

Produits du miel 0 0,0 % 0,0

Total 485 100,0 % 13,9

Dans la MRC, 74,3 % des transformateurs comptent moins de 10 employés permanents, alors que deux entreprises embauchent plus de cinquante employés permanents.

Nombre d’employés selon différentes strates %1-4 18 51 %

5-9 8 23 %

10-19 2 6 %

20-49 5 14 %

50-99 1 3 %

100-249 1 3 %

Total 35 100 %

Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 8

Nombre d’employés selon différentes strates en transformation alimentaire en 2012

Source : MAPAQ-Estrie, document interne, 2012.

Évolution du nombre d’entreprises par secteur d’activité

Source : MAPAQ-Estrie, document interne et Profil de la transformation alimentaire en Estrie, 2006.

Nombre d’employés par secteur d’activité en 2012 Source : MAPAQ-Estrie, document interne, 2012.

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Dans la MRC, 82,9 % des transformateurs ont un chiffre d’affaires inférieur à un million de dollars, dont 20 % ont un revenu inférieur à 100 000.

Montant des ventes selon différentes strates %Moins de 100 000 $ 7 20 %

100 000 $ à 499 999 $ 18 51 %

500 000 $ à 999 999 $ 4 11 %

1 000 000 $ à 2 999 999 $ 1 3 %

3 000 000 $ à 4 999 999 $ 0 0 %

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Total 35 100 %

Commerce de détail et restauration La Ville de Sherbrooke détient le plus grand nombre de commerces de détail alimentaire avec 235 commerces. De 2001 à 2013, le nombre de magasins diminue de 30 %. L’Estrie, quant à elle, connaît une diminution de 12 % du nombre de commerces. La ville regroupe 43,8 % des magasins en alimentation de l’Estrie, tandis qu’elle réunit 51,1 % de la population régionale avec 161 253 habitants. (Statistique Canada, recensement 2011)

Commerce de détail 2001 2005 2009 2013Variation % 2001-2013

Épicerie, dépanneur, fruits et légumes 154 120 124 123 -20 %

Friandises 51 31 36 41 -20 %

Hypermarché 21 19 18 17 -19 %

Épicerie-boucherie 13 11 10 11 -15 %Divers (confiserie, eau, poissonnerie) 14 7 6 10 -29 %

Pâtisserie 40 13 12 8 -80 %

Boulangerie/ pâtisserie 1 6 5 6 500 %

Marché public 1 - 1 1 0 %

Aliments naturels 18 10 8 5 -72 %

Boucherie 16 10 8 4 -75 %

Charcuterie/fromagerie 8 1 4 -50 %

Total 337 228 228 235 -30 %

Enfin, en 2013, la ville compte le plus grand nombre d’établissements de restauration dans la région, avec 513 établissements (il y en a 1 164 en Estrie). Depuis 2001, la ville subit une diminution de près de 35 %, alors que l’Estrie connaît une baisse de 22 % durant la même période. La catégorie « Institutionnelle » occupe 32,8 % du secteur de la restauration. La ville regroupe 44,1 % des établissements dans le secteur de la restauration de la région, soit une part de 42,6 % dans la catégorie « Restaurant » et 47,5 % dans la catégorie « Hôpital-Institution ».

Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 9

Évolution du commerce de détail alimentaire

Source : MAPAQ, Direction générale de l’inspection des aliments.

Montant des ventes selon différentes strates en transformation alimentaire en 2012

Source : MAPAQ-Estrie, document interne, 2012.

Page 10: Agriculture et agroalimentaire-Sherbrooke - MAPAQ - … · Title: Agriculture et agroalimentaire-Sherbrooke Author: Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

Agriculture et agroalimentaire – Sherbrooke 2010 Page 10

Restauration 2001 2005 2009 2013Variation% 2001-2013

Restaurant 241 202 199 218 -10 %

Service rapide 57 51 59 61 7 %

Casse-croûte 88 30 32 29 -67 %

Bar Laitier 25 11 9 13 -48 %

Bar salon/taverne 118 20 11 10 -92 %

Mets emporter 6 3 11 8 33 %

Brasserie 7 4 4 4 -43 %

Cabane à sucre 2 3 3 2 0 %Total partiel catégorie « Restaurant »

544 324 328 345 -37 %

Centre d'accueil 65 52 52 55 -15 %

Cafétéria-enseignement 52 47 40 38 -27 %

Garderie 39 37 38 38 -3 %

Traiteur 38 18 19 15 -61 %

Cafétéria 26 18 16 13 -50 %

Cantine mobile 15 7 5 4 -73 %

Hôpital 4 4 4 4 0 %

Camp vacances 1 1 1 1 0 %Total partiel catégorie « Hôpital-Institution »

240 184 175 168 -30 %

Total 784 508 503 513 -35 %

Évolution du secteur de la restauration

Source : MAPAQ, Direction générale de l’inspection des aliments.

Page 11: Agriculture et agroalimentaire-Sherbrooke - MAPAQ - … · Title: Agriculture et agroalimentaire-Sherbrooke Author: Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation

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Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation, Direction régionale de l’Estrie

Vous pouvez consulter ce document au www.mapaq.gouv.qc.ca/estrie

Rédaction et coordination : Patrick Chalifour, agronome Collaboration : Luc Lemieux, dta Ronald Boucher, agronome Alexis Cadieux-Gagnon, conseiller en transformation alimentaire et en mise en marché Martin Paré, conseiller en transformation alimentaire Christiane Bessette et Marie-Ève Riendeau, conseillères en communication © Gouvernement du Québec Dépôt légal : Bibliothèque et Archives nationales du Québec, Février 2014 ISBN : 978-2-550-70005-0 14-0012