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8/15/2019 Agriculture Noyer
1/88
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Commission des Communautés européennes
AGRICULTURE
Noyer Noisetier
Rapport
EUR 11207 FR
8/15/2019 Agriculture Noyer
2/88
8/15/2019 Agriculture Noyer
3/88
Commission des Communautés européennes
AGRICULTURE
oy r - ois ti r
Recueil des communications, Rome Italie ,
25-27 juin 1986
Édité par
E. Germain
Subventionné par
la Commission des Communautés européennes,
Direction générale de l agriculture,
Coordination de la recherche agronomique
1987
PARI
r« r
>
¡ t h .
N . C , ■
C L * EUR 11
207 FR
8/15/2019 Agriculture Noyer
4/88
Publié par
Commission des Communautés européennes
Direction générale
Télécommunications, industries de l information et de l innovation
Bâtiment Jean Monnet
LUXEMBOURG
Avertissement
Ni
la
Commission des Communautés européennes, ni aucune personne agissant au
nom de la Commission n est responsable de
l usage
qui pourrait être fait des
informations ci-après.
Une fiche bibliographique figure à la fin de l ouvrage.
Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 1987
ISBN 92-825-7761-9
N° de catalogue: CD-NA-11207-FR-C
© CECA-CEE-CEEA, Bruxelles • Luxembourg, 1987
Printed in Luxembourg
8/15/2019 Agriculture Noyer
5/88
S O M M A I R E
PREFACE
G. ROSSETTO, E. GERMAIN III
I.
N O Y E
R
La Bactériose du noyer Xanthomonas campestris Pv. Juglandis Pierce
L. GARDAN, J. LUISETTI 3
Walnut cultivars susceptibility to Xanthomonas Juglandis.
G.
TAMPONI,
G.P.
DONATI
7
Le virus du Cherry leaf roll (CLRV): relation avec le dépérissement
du noyer et comportement de différentes espèces ou hybrides inter
spécifiques de Juglans.
F. DOSBA, M. LANSAC, E . GERMAIN, K . MAZY , M . ROVIRA 9
Principales caractéristiques de la dormance des bourgeons chez
quelques cultivars de noyer: conséquences sur la précosité de
débourrement et la ramification de l'arbre.
J.C. MAUGET 11
Ricerche sulla biologia fiorale del noce: metodologie e risultati
preliminari.
L RADICATI, G .
ME,
R .
VALLANIA,
G . VERGANO 15
Création par hybridation dans l'espèce Juglans regia L. de variétés
de noyer associant tardlveté de floraison et fluctuation sur brin
dilles latérales.
E.
GERMAIN 17
Walnut breeding.
G. TAMPONI 21
The population of Juglans regia L. in Spain.
T. DIEGO FRUTOS 23
Prospección en la poblacion de nogales en la Provincia de Tarragona
(Espana).
N.
ALETTA, F.J. VARGAS, J. NINOT, T. NINOT , 25
Premiers résultats des prospections réalisées dans les populations
de noyers de semis de Grèce centrale.
D. ROUSKAS 29
Le noyer au Portugal: prospections clonales, perspectives.
J. GOMES PERIERA 31
Selezione clonale della noce di Sorrento .
F. LIMONGELLI 33
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6/88
Informe de loa trabajos en curso sobre nogal en el Centro Agro
pecuario Mas Bove (Tarragona, Espana).
N. ALETTA., F.J. VARGAS, M. HOMERO, T. NINOT • 35
H . N O I S E T I E
R 39
SeLzione clonale della cultivar di nocciolo Tonda di Giffoni .
F. LIMONGELLI 41
Primi resultati sul miglioramento gentico del nocciolo.
A. TOMBESI, P. PREZIOSI 43
Seleccion y mejora genetica del avellano en Tarragona.
J.F. MENA. 47
Caractéristiques bio-agronomiques et commerciales de nouveaux hy
brides de noisetier.
P. ROMISONDO, 6. ME, L. RADICATI 49
Sélection et adaptation de variétés de noisetier au Portugal.
I. SARAIVA. , 51
Détermination en microscopie à fluorescence des formules alléliques
d'incompatibilité pollinique de quelques variétés espagnoles de
noisitier (Corylus avellana L.) .
M. ROVIRA 53
Confronto di due sistemi di allevamento del nocciolo alberello
(monocaule) e cespiglio (policaule).
F. LIMONGELLI 55
Premiers résultats concernants la consommation en eau du noisetier
et l'incidence de l'irrigation sur la production de la variété
Fertile de Coutard .
J.P. SARRAQUIGNE 59
Caracterization de los sintomas provocados por el riego del avel
lano con aguas salinas: I. Caracterization y sensibilidad del cul
tivo.
•J. GIRONA I GOMIS 61
III.
AUTRES ESPECES 63
Introduction and evaluation of Pecan cultivara in Italy.
G. TAMPONI 65
Introduction and feasibility of Macadamia culture in Italy.
G. TAMPONI, F. MONASTRA 67
CONCLUSION 69
1
LISTE DE PARTICIPANTS 71
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7/88
PREFACE
Le noyer représente une part non négligeable de l'économie agricole de
certaines régions françaises (Isère, Përig ord) ou italienne (Campanie).
Cette esp&ce est d'autre part largement répand ue, le plus souvent sous for
me d'arbres isolés, dans tous les pays du pourtour méditerranéen, notamment
dans la péninsule ibérique et les zones montag neuses de Grè ce.
Malg ré cette large aire de culture , l'Europe des 12 importe envi ron
50 000 tonnes de noix en équivalent coq ue, soit plus de la moitié de ses
besoins.
Ces noix proviennent essentiellement des Etats Unis . Au cours de
ces vingt dernières années, la culture du noyer a en effet connu un déve
loppement très rapid e en Californ ie. Cet essor est dû essentiellement â
l'abaissement des coûts de production par une parfaite maîtrise des tech
niques culturales et par l'utilisation de nouvelles variétés è mise â
fruit très rapide et à très haut potentiel de production du fait de leur
fructificatio n sur brindilles latérales inserrées tout le long des bra n
ches.
Parallèlement les producte urs californiens ont su accroître leurs
exportations sur l'Europe grâce à une normalisatio n rigoureuse d u produit
et à une organisation commerciale très structurée. Avec près de 200 00 0
tonnes,
la production des USA représente actuellement près d e 2/3 de la
production mondiale commercialisée.
En Europe, la culture du noyer est restée beaucoup plus extensive. Les
variétés plantées , même actuellement, sont â mise 2 fruit relativement len
te et présentent un potentiel de production beaucoup plus limité puisque
leur fructification est localisée essentiellement à l'extrémité des rameaux
d'un an. L'utilisation des nouvelles v ariétés américaines, sélectionnées
sous un climat différent, s'avère le plus souvent impossible du fait de la
précocité de floraison et de la grande sensibilité â la bactérios e de- ces
cultivara.
Pour développer cette culture déficitaire bien adaptée aux conditions
pédoclimatique s de l'Europe du sud, il s'avère urgent d'intensifier les re
cherches portant sur la sélection sanitaire et la phytotech nie de cett e
espèce mais surtout de mettre en oeuvre un programme coordonné de création
varietale permettant d'obtenir dans les plus brefs délais de nouveaux cul -
tivars à floraison tardiv e, tolérants à la bactériose et fructifiant sur
brindilles la térales. L'abaissement d es coûts de production est co nditio n
né en effet en grande partie par la sélection d'un tel matériel végétal .
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Ces caractéristiques recherchées existent d'ailleurs dans les populations
de noyer de semis du pourtour méditerranéen.'Sous l'égide d'AGRIMED, il a
donc été décid é, en 1985, d'accélérer les prospections déjà amorcées et de
rassembler les types repérés dans un germplasm â Caserta (Italie). Ce germ-
plasm sera ultérieurement â la disposition des chercheurs européens menant,
sur le noyer, des programmes de création varietale .
Le noisetier constitue aussi une source essentielle de revenus pour
certaines régions d'Italie (Piémont, Latium, Cam panie, Sicile) et d'Espa
gne (Catalogne). La culture de cette espèce commence à se développer dans
le Sud-ouest de la France, le Portugal et la Grèce .
Malgré les productions italienne et espagnole qui représentent près
d'un tiers de la production mondia le, l'Europe des 12 est très déficitaire
en noisettes puisqu'elle importe principalement de Turquie plus de 150 000
tonnes de noisettes en équivalent coqu e. La demande industrielle en ce
fruit sec est en effet en constante progression .
De nombreuses zones favorables à la culture du noisetier existent en
Europe du Sud mais ce développement passe par la création de variétés bien
adaptées aux conditions pédoclimatiques de chaque régio n et présentant tou
tes les qualités technologiques recherchées par l'industrie. Il est aussi
nécessaire de réduite pour cette espèce les coûts de production par un e
mécanisation de la récolte, par une accélaration de l'entrée en product ion
des jeunes vergers et une augmentation des rendements. Une meilleure ma î
trise des techniques cultura les, principalement en ce qui concerne la pr o
tection phytosanitaire, les fumures et l'irrigation mais surtout l'intensi
fication des densités de plantation, rendue possible par la culture du noi
setier sur tronc unique, permettront d'atteindre ces buts . La conduite des
noiseraies en haies fruitières constituées d'une rangée d'arbres plantés
par couple avec une inclinaison de 3 0 degrés de part et d'autre de l'axe
du rang et laissant donc un vide à l'intérieur du rang paraît être part i
culièrement promet teuse. Cette technique, qui préserve un bon éclairement
des rameaux fructifères est bien adaptée à la culture en sec dans
les zones traditionnelles de producti on. Elle permet en effet d e diminuer
la période improductive et d'augmenter d'une manière très appréciable les
rendements par rapport ä ceux enregistrés dans les noiseraies co nduites en
touffes.
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Des perspectives favorables existent donc à la fois pour le noyer et
le noiseti er. Des programmes de recherches sur ces deux espèces sont menés
dans tous les pays d'Europe du Sud tant sur le plan des techniques cultu ra
les que sur celui de la création et de la sélection d'un matériel végétal
plus performant. Four accélérer ces rech erche s, des échanges de chercheurs
ont été organi sés sous l'égide d' AGRIMED depu is 1984. Á l'occasion de ces
rencontres, la nécessité de procéder à une mise en commun des résultats
obtenus est rapidement apparue. Cette mise au point a été possible grâce
à la tenue, à Rom e, en juin 1986, du premier colloque AGRIMED sur le noyer
et le noisetier.
Ce colloque a rassemblé 20 spécialistes fran çais, italie ns, espagnols,
portugais et grecs travaillant sur ces deux espè ces. 23 communications
dont les condensés sont rassemblés dans la présente publicatio n y ont été
présentées.
Four le noyer, deux exposés introductifs ont permis de faire le point
sur le comportement de cette espèce vis-à-vis d e la bactériose pr ovoquée
par Xanthomonas juglandis et vis-à- vis du virus de 1'enroulement foliaire
du cerisier, responsable dans le genre Juglans d'une incompatibilité di f
férée dans le cas d'hétéro-greffes . Les principales caractéristiques de
la dormance chez le noyer et ses conséquences sur la précocité de dêbo ur-
rement et la ramification de l'arbre ont également été exposé es. Les a u
tres interventions ont porté essentiellement sur l'amélioration génétique
de cette esp èce. Elles ont permis de fa ire le point des prospections r éa
lisées en Espagne, au Portug al, en Grèce et en Italie et de préciser l'é
tat d'avancement des programmes de création varietale par h ybridation
menés en France et en Italie.
Pour le noisetier, outre des communications touchant à la biologie
florale (incompatibilité poll inique) et aux techniques culturales (mode
de conduite des arbres et irrigation), les résultats concernant la sélec
tion et l'amélioration géné tique du noisetier obtenus par les différents
participants ont été exposé s.
Les discussions q ui ont suivi ont été l'occasion d'échanges de vues
très fructueux. Elles ont conforté l'idée d'une nécessaire coordination
des recherches entreprises sur ces 2 espèces. Au cours de ces débats, les
axes prioritaires suivants ont été définis :
- nécessité de développer les programmes de création varietale en
cours et d'échanger pour expérimentation les hybrides prés électionnés issus
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de ces croisements. La constitution à Caserta du germpiasm noyer est un e
priorité à réaliser dans les plus brefs déla is.
- poursuite des études menées sur de nouveaux modes de conduite p er
mettant de réduire la période improductive des jeunes vergers et d'augmen
ter par la suite leur niveau de productio n. Divers systèmes de haies fru i
tières à densité de plantation élevée semblent constituer des approches in
téressantes.
- dimi nution des coûts de production par une mécanisation intégrale
de la récolte et par une meilleure maîtrise des techniques culturales à
appliquer. Pour arriver à ce résultat, des recherches sont encore nécessa i
res sur l'alimentation hydrique et minérale de ces 2 esp èces . La biologie
et 1'épidémiologie de certains parasites devraient de plus être préc isées
le plus rapidement possibl e.
Gia nfra nco ROSSETTO
Programme AGRIMED
Division : Coordination
de la Recherche Agronomique
BRUXELLES
Eric GERMAIN
INRA - Station de Recherches
d'Arboriculture Fruitière
BORDEAUX
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L B If O Y B R
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LA BA CTERIOSE DU NOYER
(XANTHOMONAS CA MPESTRIS PV JUGL ANDIS PIERCE DYE)
•L. Gardan, J. Luisett i
Institut National de la Recherch e Agro nomique
Station de Pathologie Végétale et Phy tobactério logie
Beaucouzé, 49000 Anger s, France
RESUME
Cette maladi e fut déc rite en 1886 par PIERCE qui isola la bactérie et
fit la preuve de son pouvoir pa thogène sur noy er. Elle serait originaire
de France . Elle est répandue dans toutes les zones de culture du noyer
(Juglans regia L .) .
Elle se manifeste sur tous les organes en croissance de l'année qui
sont très sensibles à la bacté rie. Les taches sur fruits sont localisées
à l'apex ou à la périphérie ; les attaques précoces sont suivies de la chu
te des fruits qui peut entraîner jusqu'à 75 à 80 % de perte de récolte
dans les verger s très conta minés. Les attaques plus tardives sur les fruits
matures entrainent des taches sur la coque et le cerneau. Les taches sur
feuilles peuvent être très nombreuses et n'occasionnent que rarement leur
chute.
Les nécroses sur rameaux évoluent en chancre au moment de la ligni
fication des tissus.
La biologie de la bactérie est maintenant mieux connue :
. la bactérie a besoin d'humidité pour pénétrer par l'intermédiaire
des stomates et se multiplie r d ans les tissu s, et se disperser d'un arbre
à l'autre.
. la bactérie se développe de façon optimale d e 20 ã 30°C en plein
champ.
. les tissus du noyer (fruits, feuill es, ramea ux) sont très sensibles
quand ils sont jeunes et succulents et deviennent rési stants à l'approche
de la maturité.
. la bactérie survit à la surface des feuilles sans symptôme penda nt
2 6
toute la période végétative où on dénombre de 10 à 10 c.f.u./feuille.
Leur nombre ne semble pas influencé par une sécheresse pro longé e.
. les bourgeons et chatons hébergent la bactérie toute l'année ; ils
sont contaminés très tôt puisqu'â partir de juillet, et peut-être avant,
- 3 -
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jusqu'à 100 Z des bourgeons sont infectes. Un pourcentage moins élevé de
chatons héberge la bactérie et le pollen est souvent pollu é. Dans les ve r
gers où la maladie n'est pas présen te, les bourgeons ne sont pas cont ami
n é s. Ces bactéries constituent 1'inoculum primaire au printemps qui va r e
contaminer les organes néoformés.
. 1'inoculum secondaire est constitué par les nécroses des fruits et
des rameaux, les taches sur feuilles et 1'exsudât bactérien qui peut sour
dre des lésions en période d'humidité pr olongée.
Le cycle de la maladie est le suivant : au printemps, les bactéries
qui ont hiverné dans les bourgeons et cha tons, véhiculés par l'eau et le
pollen contaminent les fleurs femelles puis les fruits et les feuilles ;
elles se multiplient dans les nécroses ce qui produit un inoculum secondai
re qui sert â polluer les rameaux et nouvelles fe uilles , les bourgeons et
chatons.
La lutte contre cette maladie est indispensable pour réduire les pe r
tes de récolt e. Pour être efficace elle doit faire appel â tout un en sem
ble de mesures prophylactiques et chimiques.
La production de plants sains par prélèvement des greffon s sur des ar
bres indemnes de maladie est à préconiser. Il serait probablement ind is
pensable de régénérer des variétés saines .
L'utilisation de variétés peu sensibles et à floraison adaptée à ch a
que région permet de réduire les risques de développement d e la maladi e.
Le noyer,étant à croissance lente et â production tardive, doit être
soigné sur le plan phytosanitaire dès la plantation en proscrivant l'irri
gation par aspersion du feuillage et en appliquant des traitements à base
de cuivre.
Le but des traitements chimiques est de réduire la multiplication des
bactéries et la contamination des organes néoformés : fruit s, feuilles et
rameaux. Il faut donc les appliquer très.tôt, au départ d e la végé tatio n.
Pour le moment en France les seules matière s actives disponibles sont â
base de cuivre. Les doses préconisées varient de 150 â 250 g de Cu métal/
hl suivant l'époque de traitement et l'intensité de la maladi e. Les trois
traitements suivants sont les plus importants : 1er entre les stades Bf et
Cf, 2ème au stade Ff j, 3ème au stade Gf. Pendant la phase'active dé cr ois
sance des organe s, les autres traitements seront appliqués après des pl u-
- 4 -
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viomêtrie8 de 15 à 25 mm, en fonction de l'intensité des attaques de l'an
n é e . Des traitements réguliers tous les quinze jours ne semblent pas p lus
efficaces. Un bon suivi des traitements cupriques réduit de 10 â 30 Z i e
nombre de fruits touchés par rapport à des témoins non traités. Du fait de
l'effet bactériostati que du cuivre, les populations dé X. Juglandis sont
réduites mais 1'inoculum reste quand même présent d'une année sur l'autre.
Une meilleure protection phytosanitaire contre la bactériose du noyer
ne sera obtenue qu'en appliquant l'ensemble des mesures citées plus haut,
dès la plantation des vergers.
REFERENCES
Bergo ugnou x,F., Gro spier re,F., 1975. Le noy er . INVUFLEC, 1-187.
Luisetti, J., Frunier, J.P., Cardan,
L.,
1 975. Epiphyti c survival of X. ju-
' gläridis; Abst ract of I.S.F.F, plant Patholo gy Section, Working group :
the ecology of plant pathogenic ba cteria on aerial structures of
plants, Wye Coll ege, Sept. 1975.
Mil ler , F.W., Boll en W.B., 1946. Walnut ba cterio sis and its con tro l. Sta
tion Techn ical B ullet in 9, 107 pp .
Mul rean , E.N., Schrot h, M.N., 1 977. Unders tandin g the diseas e cy cle of
walnut blight. Diamond walnut news. Oct.,
12-14.
Mulrean, E.N., Schroth, M.N., 1981. Bacterial blight on Persi an walnut s.
Calif. Agr i., Sept-Oct., 11-13.
Rudolph,B.A., 1933. Bacteriosis (blight) of the english walnut in Califor
nia and its co ntrol. Calif. Agrie . Exp. St. Bull. 564, 88 pp.
Teviotdale, B.L., Schroth, M.N., Mul rea n, E.N., 1985. Walnut blight in wal
nut orchard management. University of California, Publication 21140,
153-154.
- 5 -
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WALNUT CÜLTIVARS SUSCEPTIBILITY TO XANTHOHONAS JUGLANDIS
G. Tamponi, G.F. Donati
Istituto Sperimentale per la Frutticoltura
00040
iampino
Aeroporto;
Roma,
Italy
SUMMARY
Walnut blight, caused by Xanthomonas juglandis, is one of the major
disease in walnut orchards, all around the world.
The bacteria infects male and female flowers, shoots and fruits, cau-
sing
as
final
result,
the
loss
of
a
considerable
amount
of
the
crop.
During
past years, a noticeable difference was observed on fruit infection, among
the
cultivara
of
the
collection
of
I S F
of
Rome.
In June 86, we decided to check 200 fruits, at random, for each cultivar,
observing carefully, each nut individually.
Here below, the results, expressed as percent of infected nuts, in
decreasing order.
42
39
39
36
22
21
8
8
7
2
As noticed the previous years, the californian cultivars, plus the
hungarian selection A 117, have shown a high susceptibility ; the french
cultivars
have
shown
a
medium
susceptibility,
while
the
italian
cultivar
Sorrento has shown to be one of the most tolerant.
This research, will oontinue in the future years, including records on
the collection of Caserta Field Station, in Campania region.
Cultivars
Nugget
Vina
Lompoc
Serr
Payne
Gustine
Alsoszentivanyi 117
Midland
■
Tehama
Hartley
97
92
89
75
74
72
65
63
54
53
Cultivars
Chico
Eureka
Mayette
Franquette
Waterloo
Grandjean
Parisienne
Sorrento
Marbot
Corne
- 7 -
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L E
V IR US D U CH ER RY LE AF RO LL (CLR V) :
RELATION AVEC LE DEPERISSEMENT DU NOYER ET COMPORTEMENT
DE
DIFFER ENTES ESPECES OU HYBR IDES INTERSPECIFIQUES
DE:JUGLANS
François e DOSBA
x
,
Micheline LANSAC
x
, E.
GERMAIN*,
K. MAZY^et Merc ê ROVIRA**
x:Institut National de la Rcberche Agronomique
Station de Recherches d'Arboriculture Fruitière
B.P. 131,
La
Grande Ferrade, 33140
-
Pont-de-la-Maye, France.
xx: Centro Agropecuari Mas Bove
Àpartat
415
Reus,
Tarragona, Espagne.
RESUME
Le dépérissement du noyer lié à la présence d'une ligne noire au niveau
du point
de
greffe chez
le
noyer commun
(J.
regia) greffé
sur des
porte-
greffes appartenant
â
d'autres esp èces,
a été
signalé
à
diverses reprises
aux U.S.A. et en Europe depui s 1924. Différents travaux de recherches dont
ceux de MIRC ETICH ont permis de montrer que cette incompatibilité au point
de greffe était liée
â la
présence
d un
Nepovirus,
le
Cherry leaf roll
virus
ou
CLRV normalement inféodé
au
cerisier.
Le
virus
se
multiplie faci
lement dans 1'espace J. regia sans provoquer de symptômes alors que d'au
tres espèces de Juglans ne multiplient pas le virus et manifestent une ré
sistance
de
type hypersensible.
En Fra nce, trois laboratoires ont travaillé depuis 1980 sur le dépéris
sement
des
combinaisons
J.
regia/J. nigra .
Les
principaux résultats obtenus
sont
les
suivants
:
- les
isolats français sont apparentés sérologiquement
aux
isolats amé
ricains mai s
non pas aux
isolats angla is.
- le CLRV est communément ré pandu chez'd ivers cul tivars de J. regia. Il
est toujours trouvé c hez les combinaisons J. regia/J. nigra p résentant une
ligne noire ma is
il est mal
réparti dans
J.
regia
et
trouvé seulement
au
niveau
du
point
de
greffe che z
J.
nigra.
- la multiplication du virus â l'intérieur de l'arbre est lente.
- la transmission du virus par pollen et par semences est possible.
L'étude
de la
réponse
de
différentes combinaisons var iété/port e-greffe
- 9 -
8/15/2019 Agriculture Noyer
20/88
après inoculation de la variet é a donné les premiers résultats suivants :
- les porte-greffes appartenant aux espèces J. nigra , J. major, J. sie -
boldiana et aux hybrides interspécifiques J. major x J. regia , J. sie bol-
diària x J.:fegia , J. Hindsii x J.re gi a .ne multip lient pas.le CLRV,
- les inoculations sous écorce avec du virus purifié permettent une
multiplication plus rapide du virus que l'inoculation par placage,
- le taux le plus élevé de réponses CLRV positi ves, deux ans après
inoculation, correspond aux échantillons prélevés près du point d'i nocul a
tion.
REFERENCE
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vu sous l'angle nématologique. Illème Colloque sur les Recherch es Fru i
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423-428.
Savino, V., Quacquarelli, A., Gallitelli, D., Piazzolia, P.C., Martelli
G.P., 1977. 11. Virus dell accartocciamento fogliare del ciliego nel
Noce.
1.
Identificazione
e
caratterizzazione.
Phytopath.
Medit.
16,
96-102.
- 10 -
8/15/2019 Agriculture Noyer
21/88
PRINCIPALES CARACTERISTIQUES
DE
LÀ DORMANCE
DES BOURGEONS CHEZ QUELQUES CULTIVARS
DE NOYER
:
CONSEQUENCES
SUR
LA PRECOCITE
DE DEBOURREMENT
ET
LA
RAMIFICATION
DE
L ARBRE
J.C. Maugët
Institut National
de
la
Recherche Agronomique
Laboratoire
de
Bioclimatologie
Domaine
de
Crouelle, 63039
-
Clermont Ferrand cedex, France
RESUME
Parai
les
critères
sur
lesquels s opère
la
sélection variétale
du
noyer,
le
date
de
débourrement
des
bourgeons
et le
modèle
de
ramification
du ra-
meau
d un
an doivent retenir l attention pour leur signification adaptative
et leur importance dans
le
structuration
de
l arbre
et
sa
productivité
po-
tentielle.
Ces
deux
caractères,
propres
à
chaque
cultivar,
dépendent
d évè-
nements survenus
au cours
de
la dormance
des bourgeons, c est-à-dire plu-
sieurs semaines avant que l on puisse apprécier visuellement le comporte-
ment
de
l arbre.
»
E
Q
3
O
0
W
■Q
Q
0
3»
O
E
e
post dormen el
• -
- ♦
06
07
08
09
10
11
12
01
02
03
04
mois
Fig. Evolution dans
le temps
du délai
de débourrement
à 25°C
de
bourgeons
végétatifs
de
noyer,
variété
Franquette sous
le
climat
de
Clermont-Ferrand.
-
11
-
8/15/2019 Agriculture Noyer
22/88
La dormance, mesurée par le délai moyen necessaire au dëbourrement d'u
ne population de bourgeons isolés, placés à 25"C sous des jours longs de
16 h, n'est pas constante dan s le temps : elle croît â partir de la fin de
l'été
pour devenir aximale en octobre et novembre, puis diminue rapidement
en décembr e. 11 lui succède dès le début de janvier une phase de post -dor-
mence qui se prolonge jusqu'au moment du dëbourrement des bourgeons au ver
ger (voir figure 1 ) .
Les principales caractéristiques de la dormance (précocité d'entrée en
dormance, niveau maximal de dormance, date et vitesse de la levée de do r
manc e) dépendent du génotype mais aussi des conditions dans lesquelles
s'est déroulée la croissance des rameaux pendant
l'été
: la température d es
mois d'été, l'alimentation hydriqu e, le rythme d'allongement des rameaux ,
des interventions modifiant le degré d'inhibition des bourgeons axillaires
comme les tailles en ver t, les pincements ou l'effeuillage des pousses a n
nuelles,, perturbent p lus ou moins fortement la dormance, la renforçant ou
la diminuant selon la nature du facteur d'action et le moment o ù il inte r
vient.
Dormance et post-dormance diffèrent entre elles par la qualité de l'é
tat physiologique des bourgeons mise en évidence par leur réponse à la tem
pérature : dorman ts, ils ne peuvent croître que dans une gamme restreinte
de températures élevées (au moins 25 °C) ; en post-dormance, la croissance
est possible dans un éventail thermique largement ouvert vers le bas (à
partir de 6°C pour "Franquette") : la vitesse de cette croissance est d 'au
tant plus grande que la température est plus hau te.
Le déroulement normal de la dormance requiert des températures fraîches
ou froides (inférieures à 12°C) pendant l'automne. Si tel est le cas , la
date de dëbourrement n e dépend que du comportement des bourgeons v is-à-v is
de la température pendant la post-dormance, la loi de réponse étant pa ra
métrée par le génotyp e.
Si les températures d'automne et d'hiver restent supérieures en moyenn e
à 12°C, la dynamique de dormance est profondément per turbée, son élimina
tion est ralentie . L'ensemble conduit à un dëbourrement d'autant plus retar
dé et anarchique que le climat de la mauvaise saison aura été plus dou x.
La valeur maximale du délai de dëbourrement qui permet de quantifier la
profondeur de la dormance d'une variété donnée, n'est pas en relation d irec
te avec sa précocité de dëbourrement ; elle semble davantage liée aux c arac
téristiques de la ramification du rameau d'un an au travers d'un ensemble
- 12 -
8/15/2019 Agriculture Noyer
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de phénomènes dont les mécanismes sont mal élucidés. Une dormance élevée
est a l'origine de gradients d'aptitude au débourrement três marqué s le
long de l'axe que l'on peut mettr e en relation avec une faible capacité d e
ramification. Å l'inv erse, une dormance faible est généralement associée à
une ramification abondante.
REFERENCES
Champagnat, P., 1983. Quelques réflexi ons sur la dormance des bour geons de s
végét aux ligneux. Physiol, vég., 21, 607-618, 1983.
Dreyer,
E.,
et Mauget, J.C., 1986. Variabilité du niveau de dormanc e des bour
geons végéta tifs au sein d'une couronne de noyer (Juglans regia L.) :
comparaison des cultivara "Franque tte" et "Pedro". Agro nomi e, 5, 1986.
Dreyer, E., et Mauget , J.C., 1986. Conséquences immédiates et différées de
périodes de sécheresse estivale sur le développement de jeunes noyer s
(Juglans regia L., cv. "Pedro") : dynamique de cro issance et dorm ance
automno-hiv ernale des bou rgeo ns. Agro nomie , 7, 1986.
Mauge t, J.C., 1982. Relatio ns entre dorma nce et précocité de débourrement
des bourgeon s du Noyer (Juglans regia L.) : influence du géno type et
du milieu . 2ème Colloque sur les Recherches F ruitières INRÂ-CT1FL,
Borde aux, 1982, 95-106.
Mauget, J.C., 1983. Etude de la levée d e dorman ce et du débourrement des
bourgeons de noyers (Juglans regia L., cv. "Franquette") soumis à des
températures supérieures à 15 C au cours de leur période de repos appa
rent. Agron omie , 3 , 745-750, 1983.
Maug et, J.C., 1984. Comportement comparé des bourgeons de l'année et des
bourgeons latents chez le noyer (Juglans regia L., cv."Franqu ette ").
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1984.
Maug et, J.C., '1985. Dormance des bourgeons chez les arbres fruitiers de
climat tempéré. Ecole d'automne de Biolog ie théorique, 1985, 16 p.
- 13 -
8/15/2019 Agriculture Noyer
24/88
8/15/2019 Agriculture Noyer
25/88
RICERCHE SULLA BIOLOGIA FIORALE DEL NOCE :
METODOLOGIE E RISULTATI PRELIMINARI.
L. Radicati di Brozólo , G. Me , R. Vallania , G. Vergano
*
Istituto
di
Frutticoltura
Industriale,
Università
di
Torino,
Italia
**
Centro
di
Studio
per
il
Miglioramento
Genetico
delle
Vite,
Torino,
Italia.
ABSTRACT
Investigations on microsporogenesis in walnut : methods and first re-
sults.
This work has performed in order to evidenţiate the main phases of mi-
crosporogenesis in some walnut cultivars with different staminate flowers
blooming time : Serr and Trinta , early blooming ; Hartley and PedrdJ
intermediate
blooming;
Franquette and
Parisienne ,
late
blooming.
Samples were collected periodically from the end of July (catkins ap-
pearance)
to
the
end
of
April
of
the
following*
year
(anthers
dehiscence)
and prepared for microscope observation.
3 years investigations pointed out : 1) the anthers, with 4 pollen lo-
culi
containing
sporogenous
tissue,
were
evident
starting
from
July;
2/
an-
ther development was reduced during fall and winter; 3/ the catkins star-
ted a rapid growth in February and meiosis occurred in a very short period,
20-30
days
before
anthesis.
During
this
process
anomalies
in
cell
division
could be observed.
In vitro germination tests were performed with pollen either freshly
collected or stored at -30°C. In vitro germinability quickly reduced after
few
days
of
storage
while
in
vivo
tests
showed
developed
pollen
tubes
also
from stored pollen.
RESUME
Presso questo Istituto si stanno conducendo dal 1984 ricerche sulla
biologia fiorale del noce e, in particolare, sulla genesi e sulla funziona-
lità del gamete maschile; tale argomento risulta ancora poco indagato in
Italia : l unico lavoro importante reperito è quelle di Ramina (1969) ri-
guardante la differenziazione a fiore della cv Sorrento , in cui si segna-
la
la
presenza
di
cellule
madri
del
polline
già
nel
mese
di
luglio
prece-
dente
la
fioritura.
Con
la
nostra
indagine
si
sono
ricercate
le
diverse
fasi della microsporogenesi a partire dall estate precedente la fioritura
fino alla deiscenza delle antere in alcune cv con epoca di fioritura diffe-
rente
:
Serr e
Trinta precoci,
Hartley e
Pedro di
media
precocità,
Franquette e Parisienne tardive.
I risultati finora emersi, riferiti a due anni di osservazioni, hanno
evidenziato quanto segue :
1. Le antere, già chiaramente visibili nell amento estivo appena formato
- 15 -
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26/88
(mesi di luglio e
agosto),
mostrano in sezione trasversale, in corrispon-
densa delle quattro logg e, il tissuto sporigeno distinto dagli strati cellu
lari piu esterni per la presenza di cellule di maggiori dime nsioni.
2. Questo stadio non subisce una evoluzione rapida, ma permane sènza rile
vanti cambiamenti.strutturali fino a circa due mesi dalla fioritura, vale a
dire fino a febbraio-marzo dell'anno su ccessivo, quando le cellule interne
ingrandiscono rapidamente e si differenziano nettame nte, per forma e di men
sioni,
dal tappeto. La cellule madri del polline, circondate dalla membrana
di callosio, risultano visibili solo alla fine di marzo-inizio
di'
aprile .
Tutto il processo di meiosi si compie nell'arco di pochi gio rni.
3. Le principali difficol ta metodologich e sono consistite n ell'alles timento
delle sezioni : la tecnica di inclusione in paraffina seguita no n è apparsa
idonea allo scopo per la frequente insufficiente penetrazione del mezzo ne i
tessuti e per l'impossibilita di ottenere sezioni di spessore inferi ore ai
12 ji.
La germinazione del polline è stata studiata in vitro e in vivo , anche
allo scopo di controllare la vitalità dopo periodi di conservazio ne, prima
di eseguire impollinazioni artificial i.
Differenti substrati artificiali sono stati utilizzati, con concentra
zioni crescenti di saccarosio (dal 7 al 25 Z ) , con presenza o meno di sali
minerali. Le prove sono state condotte con la tecnica della goccia pendente
e dell'agar e membra na. Si è saggiato sia pollin e fresco che pol line con
servato a -18°C. Si è inoltre provata la germinabilità in stili impollinati
artificialmente in laboratorio e esservati in luce fluor escen te.
• Germin azioni nulle o limitatissime si sono ottenute nel 1985 con tutti
i substrati saggiati e sia per il polline fresco che con servato, mentre c'è
stata buona germinabilità n egli s tili. Nel 1986 la germinazione su subs tra
to artificiale (goccia pende nte, saccarosio 20-25 Z, acido borico 100 ppm )
ha invece fornito risultati migliori (dal 40 al 56 Z) facendo uso di po lli
ne appena raccolto dalle antere, ma le percentuali si abbassavano notevol
ment e (10-15 Z) dopo poc hi giorni di conservazio ne.
I result ati contrastanti dei metodi su substrati artificiali e su stig
mi sembrano indicare la carenza nei primi di qualche sostanza atta a promuo
vere la germinazione. Emerge inoltre la necessità di ricorrere a polline
appena raccolto ne i lavori di impollinazione artificiale.'
- 16 -
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CREATION, FAR HYBRIDATION DANS L'ESPECE Jugl ans rég ia L.,
DE VARIETES DE NOYER ASSOCIANT TARDIVETE DE FLORAISON ET
FRU CTIFICATION SUR BRINDILLES LATERALES.
E.
Germain
Institut National de la Recherc he Agrono mique
Station de Recherches d'Arboriculture Fruitière
B.B. 131, La Grande Ferra de, 33140 - Pont-de-la-Maye, Fran ce.
RESUME
Avec une production annuelle commercialisée d e l'ordre de 20 000 ton
nes, la culture du noyer représente, en France, une part non négligeable
de l'économie agricole du Férigord, de l'Isère et de la Drôme. Les var ié
tés françaises servant de base à cette production possèdent des c aractéris
tiques intéressantes telles qu'un bon niveau de vigueur, un e sensibilité
moyenne à la bactério se et surtout un débourrement tardif et une très bonn e
qualité de la noix et du cerneau. Leur mise à fruit est cependant relativ e
ment lente et leur nive au de productiv ité limité à 3 tonnes de fruits se cs
à l'hectare, même en l'absence de facteur défav orable.
Les prospections réalisées ces vingt-cinq dernières années par l'Insti
tut National de la Recherche Agronomiqu e (INRA) dans les principales zones
nucicoles françaises n'ont pas permis d e découvrir, dans ces populations,
de variété supérieure à Franquette, cultivar qui actuellement représente
près de 5 0 p.cent de la noyeraie française.
L'étude par l'INRA, durant cette même pér iode, de plus d e 60 variétés
étrangères, a abouti de même è un constat d'échec quant aux possibilités
d'élargissement du choix varietal offert aux nuciculteurs français. Les
cultivara originaires de l'Europe de l'Est et de l'Orégon, outre leur pré
cocité de débourrement et leur producti on seulement moyenn e, présentent en
effet, pour la plupart, une qualité de la noix et du cerneau assez méd io
cre. Les varié tés califor niennes sont par contre remarquables pour leur
mise â fruit extrêmement rapide et leur productivité très élevée. Contr ai
rement aux cultivars français et de l'Europe de l'Est, elles présentent en
effet la caractéristique de produire des noix sur des brindilles latérales
disposées tout le long des bran ches . Malheur euseme nt, leur grande sensi bi
lité à la bactériose et aux gelées de printemps d u fait de leur débou rre
ment précoc e interdit leur cult ure sur la quasi totalité du territoire fran
çais. Leur vigueur est d'autre part le plus souvent faible et la quali]
- 17 -
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de leur fruit seulement moyenn e.
Devant ce constat négatif et afin de préparer l'avenir de la nuc icu l-
ture françai se, l'INRA a donc entre pris depuis 1977 un important pro gram
me de création varietale par hybridation en vue d'obtenir de nouveaux
cultivara de noyer alliant à la fois mise à fruit rapide, product ivité
très élevée, tardiveté de débourrement, faible sensibilité â la bactério -
8e et bonne qualité des noi x produit es.
16 croisements ont ainsi été effectués ou sont en cours de réa lisa
tion. Ils font intervenir des variétés françaises ã floraison tardive et
produisant des fruits de bonne qualité gustative (Franquette, Marbo t,
Solèze, Meylannaise, Grosvert, Ronde de Montignac) choisies comme parents
femelles et des géniteurs mâle s d'origine californienne (Payne, Âshley,
Pedro, Lara, Chandler, Howard) à débourrement plus précoce mais fructi
fiant tout le long de leur rameau d'un an et donc très produc tifs.
Ces croisements contrôlés ont donné en moyenne dans leurs descen dan
ces 28 p.cent de semis à débourrement tardif à assez tardif. Act uel le
ment plus de 1 000 d'entre eux sont plantés en parcelles de sélection .
Dans toutes ces descendances, il existe un pourcentage parfois non nég li
geable d'hybrides à débourrement excessivement tardif qui sur le plan
agronomique ne présentent aucun intérêt.
Les premières observations réalisées ont montré que :
. il existe une assez bonne corrélation entre l'époque de dé bour re
ment des semis âgés de 2 ans et celle observée après leur mise â fruit
(r = 0,61). Il est donc possible de réaliser un tri précoce pour la tar
diveté de débourrement d ès le stade pépinière.
. en moyenne , 15 p.cent de ces hybrides à débourrement tardif poss è
dent une fructification sur brindilles l atérales. Ces derniers se met
tent à fruit très rapidement, le plus souvent dès la troisième année
après plantation en parcelles d'étude et 'produisent, pour la plupart
d'entre eux, des chatons dès l'âge de 6 ans . Ces caractéristiques sont
assez étroitement corrélées avec un port de l'arbre semi-étalé â étalé.
Dans les deux premières tranches d'hybrides plant ées en 1980 et 1981,
il a été possible, après 2 récolte s, de présélectionner dès ä présent
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14 semis alliant ä la fois tardiveté de floraison, fructification sur
brindilles latérales et bonne qualité de la noix et du cern eau. Ces présé
lections viennent d'être mises en expérimentation en Périgord et dans l'I
sère.
Les résultats préliminaires très encourageants qui ont été obtenus per
mettent de penser que les premiers cultivara issus de ce programme d'h ybri
dation seront disponibles pour la nucicultur e française vers 1995.
REFERENCES
Forde,H.I.,
1975. Walnuts in : Janick,J., Moore ,J.N. Adva nces in fruit
breeding, Purdue u niv. Pres s, West La fayett e, Indiana, 1975 : 439-455.
Germain, E. 1979. Créati on, par hybridati on, de variétés de noyer (Juglans
regia L.) associant une floraison tardive â une mise ã fruit très ra
pide et une productivité très élevée. Exposé d'une méthod e. Ann .
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Germain, E., Jalinat, J., Léglise, P., Masseron, A., Tronei, C , Chartier,
A., 1983. Le noyer : résultats de 2 0 ans d'expérimentation, comporte
ment dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône de 65 variétés d'o
rigine française ou étrangère,
1ère partie : variétés françai ses. Arb o. Fruit ., 30 (356) : 55- 60.
2ème partie : variétés étrang ères. Arb o. Fruit ., 30 (357) : 43-49.
Germain, E., Léglise, P., Bayo l, M.j 1985. Création , par hybr idation, de
variétés d e noyer (Juglans regia L.) associant floraison tardive, mise
è fruit rapide et productivité élevée : premiers ré sult ats. 5ème col
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Hansch e, P.E., BERES, V., For de, H.I., 1972. Estimates of quanti tativ e
genetic properties of walnut and their implications for cultivar im
prove ment. J. Ame r. Soc. Hort. Sci. 97(2) : 279-285.
Mc Granaham, G., Ford e, H.I., 1985. Relationship between clone a ge and
selecti on trait ex press ion in mat ure waln uts . J. Ame r. Soc. Hort. Sci.
H0 ( 5 ) : 692-696.
Mc Granaham, G., F orde , H.I., 1985. Genetic improvement, in : walnut or
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Serr, E.F., Fo rd e, H.I., 1956. Walnut breed ing. J. Ame r. Soc. Hort. Sci.
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- 19 -
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WALNUT B REEDING
G. TAMPONI
Istituto Sperimentale per la Frutticoltu ra
00040 Ciampino Aeroport o.
Roma, Italy
SUMMARY
The present Italian walnut industry is based entirely on the autochton
cultivai "Sorrento", that has many good t raits, but some defects too : ear
ly leafing, only medium nut and kernel quality, bad adaptability to other
environments.
The breeding program was started in 1980, in order to obtai n new cu l-
tivars more productive and with superior fruit quality traits ; the follo
wing interesting characters were selected among the cultivars of the va
riety testing trial :
medium-late leafing time, homogamy, high percent of fruitful lateral bud s,
early bearing, resistance to Xanthomonas jugla ndis, reduced tree size,
high kernel-shell ratio, high quality of nut and kern el.
During 1980-1983, the following controlled crosses have b een made :
"Sorre nto" x "Serr", "Sorren to" x "Payne ", "Sorre nto " x "Pedro", "Sorrento"
x "Teham a", "Sorre nto " x "Chic o", "Sorrento " x "Gustine ", "Sorre nto" x
"Midland", "Hartle y" x "Sorre nto ", "Fra nque tte" x "Sorre nto", "Franque tte"
x "Serr ".
A total number of 2 500 seedlings has been obtained and planted, s pa
ced m 5 x 3 .
Up to 1985, no fru its were produced ; 85 percent of surviving pla nts
has been recorded at the second year.
A field selection form has been prepared.
The first selection is scheduled after the second crop.
- 21 -
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THE POPULATION OF JUGLANS REGIA L. IN SPAIN
Tomas Diego Frutos
Centro Regional de Investigaciones Ag rarias
La Alberca, Murcia, Espagne.
SUMMARY
During several years (period 1977-78 and 1980-85) the Spanish p opu la
tion of Juglâns regia L. has been observed through prospective trips which
included most of the places where walnuts are currently pr esent. During
these trips , samples of fruit were taken and observations were made about
bark types, tree size, edafic parameters, climatic situation and accompany
ing flora. Walnuts are present on soils of calcar eous, granitic and metamor -
fic origin, with low fertility level ; they are sometimes found in waterlog
ged areas ; but never seen on saline s oil. Walnuts are adapted to a wide
range of climatic conditions ; thus adult productive seedlings were found
from the sea level to 1.600 m. hight. Due to these different climatic s i
tuations a big variabili ty was observed on the accompaniyng flora.
Five subpopulations of walnut have been differentiated with the bark
type and shape of the tr ees. The adaptation of Spanish walnut to different
climatic and soil conditions as well as its potential tolerance to root
fungus diseases have been discurred . An hypothesis for the medi terranea n
origin of Spanish walnut is also presented, and botanical names ha ve been
given to four Spanish walnut subspecies : galaica , celtibérica, vetonica
and iberica.
The population of Spanish walnut is formed by more tan half a mill ion
of old productive seedlings that may constitute one of the biggest genetic
resources of J. regia available .
- 23 -
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PROSPECCIÓN EN LA POBLACIÓN DE NOGALES
EN
LA
PROVINCIA
DE
TARRAGONA
(ESPANA)
N. Aletà, F.J. Vargas, J. Ninot, T. Ninot
Unitat
d Arboricultura
Mediterrãnia
Centro
Agropecuari
Mas
Bove ,
IRTA
Apartado 415, Reus
(Tarragona),
Espagne.
ABSTRACT
In 1982 There was started a prospection in the walnut seedlings popula-
tion
in
the
province
of
Tarragona.
This
population,
which
is
quite
big,
presents characteristics of a considerable interest : lateral bud fruitful-
ne8s ; productive capacity ; fruits with an excellent flavour ; presence of
seedlings which do not seem to be very sensible to Xanthomonas juglandis ;
eet. Generally the leafing out is early and the blossom protandrous. There
have
localized
several
trees
with
a
possible
interest
as
rootstocks,
be-
■ cause of their vigour and/or apparent resistance to adverse conditions :
Armillaria mellea, dryness or waterlogging.
INTRODUCTION
La nuez es un fruto tradicionalmente muy apreciado en España ; el con-
sumo per cápita es de los más elevados del mundo. Las posibilidades de
mercado, interior y exterior, parecen amplias : la importación nacional es
la segunda a nivel mundial y la CEE es claramente deficitaria (Tasias,
1984).
Por toda la geografía española se encuentran nogales diseminados,
adaptadas a condiciones ecológicas muy variadas (Frutos,
1983).
Suelen ser
árboles
de
semilla,
seleccionados
por
el
agricultor
en
cuanto
a
capacidad
productiva, calidad de fruto y resistencia a enfermedades. Este hecho ha
dado lugar a una gran riqueza genética ; la dificultad del injertado de
la especie ha mantenido tal diversidad. Sin embargo, la tala masiva de no-
gales
para
la
venta
de
su
valiosa
madera,
desmesurada
a
partir
de
los
años
sesenta, sugiere une urgente selección en las poblaciones autóctonas.
La provincia de Tarragona, situada en el nordeste de la Península Ibe-
rica bañada por el mar Mediterráneo, se caracteriza por sus inviernos sua-
ves y calidos veranos. Hacia el interior la franja litoral adquiere, pron-
to, un relieve accidentado que continentaliza el clima. La población de
nogales, integrada por unos
4 500
ejemplares (M.A., 1982), está presente,
en mayor o menor intensidad, en todas las zones, siendo más numerosa en
las
comarcas
del
Baix
Ebre
y
del
Baix
Camp.
Las
características
de
esta
población
son
recogidas
en
la
presente
comunicación.
-
25
-
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Características de la población
La proespección, en la provincia de Tarragona, de la especie Juglans
regia L., se inició en 1982. Se visitaron todas las comarcas haciendo espe
cial hincapié en las de mayor número de e jemplares.
En la primera preselección se consideraron básicamente tres caracte rís
ticas : presencia de ramificación l ateral, y cantidad y calidad del fruto .
Como resultado de este trabajo se ficharon 350 tipos interesa ntes. En suce
sivas visi tas , al tener en cuenta otros caracteres agronómicos y comerc ia
les de int erés, se redujo el número de árboles in icial. En 1986 se contr o
lan solamente 50 , 15 de los cuales ya están introducidos en la co lección
del Centre Ágropecu ari "Mas Bov é" (C.A.M.B.) para el estudio sistem ático y
comparación con variedades clásicas.
La población prospectada se caracteriza por ser, en su mayor ía, de ra
mificac ión lateral. Este comportamiento vegetativo parece haber sido expor
tado a América de sde España. La capacidad productiva va intimamente ligada
a esta tendencia en la fructificación (Germain, 1982 ; Aleta et al .,
1986).
El aspecto de los arboles es mayoritariamente g loboso , con ramas caídas
que le confieren un porte abierto.
Los arboles suelen ser de brotacion temprana ; la selección humana n o
ha incidido en este aspecto al no presentarse problemas con las heladas
primave rales. En las zonas montañosas se encuentran algunos individuos me
nos tempranos, pero son escasos.
La floración es generalmente protandra, aunque en la población existen
ejemplares protoginos u homógamos que son, normalment e, más tempranos en
el desborre.
Un carácter de sumo interés es la velocidad de entrada en producción ;
algunas variedades seleccionadas tienen flores femeninas muy pron to, una
de ellas al año de plantación, otras en el segundo o tercer verde .
Es importante resaltar el buen estado sanitario de los noga les, poco
afectados por Xanthomonas juglandis pese a recibir escasos o nulos trata
mientos fitosanitarios por la dificultad que crea su enorme tam año. Por el
contrario, son sensibles a laspeyresia pomonella.
Los frutos son muy variados en calibre y rendimiento, sin embargo,
suelen tener en común su excelente sabor. Si al buen aspecto acompaña el
tamaño comerc ial, se venden a precios superiores a los de las nueces cal i-
foraianas.
s
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Se han preseleccionado tipos considerados de interés como patrones
por su excelente vigor y/o buen desarrollo en condiciones adversas. La apa
rente resistencia a asfixia radicula r, por encontrarse ejemplares en zo
nas encharcadas parte del a ño, ó A Armilláriá mël lea , al desarroll arse,
otros,
en terrenos infectados ya por este / hongo, confiere a algunos ti
pos un interés particul ar.
REFERENCES
Aleta , N., Rom ero, M., Vargas , F.J., 1986. Observaciones sobre el comporta
mien to de 10 vari edad es de nog al en Tarra gon a. II Congr eso S.E.C.H.,
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PR EMIERS RESULTATS DES PR OSPECTIONS REA LISEES
DANS LES POPU LA TIONS DE NOYERS DE SEMIS DE GR ECE CENTRA LE
Dimos Rouskas
Vardates Agricultural Rese arch Station
35100 Lamia, Grèce
RESUME
La Grèce possède environ 3 000 000 de noyers francs implantés principa
lement dans les regions montagne uses.
La section Arboriculture de la Station de Recherches Agricoles de Var-
dates a commencé en 1983 un programme des prospection s dans ces po pul a"
tions de noyers d e semis afin de caractériser le matériel végét al existant
et sélectionner des individus intéressants qui pourraient être multipliés
directement en tant que variétés ou être utilisés comme géniteurs dans un
programme de création varietale.
Les princi paux critères d e sélection, utilisés ont été : la fruc tifica
tion sur brindilles latérale s, la tardiveté ä la floraison, une bonne qu a
lité du fruit, une faible sensibilité â la bactériose et une mise â fruit
rapide.
Des prospections ont été déjà entreprises dans les régions de Fthiotis
et d'Evritanie ou il y a environ 300 00 0 noyers de semis.
Les ÌLÌormations recueillies et l'observation sur place des popula
tions locales ont mont ré l'existence d'un bon nombre des francs à fructi
fication sur brindilles latérales et d'un très grand nombre d'arbres pr é
sentant une fructification intermédiaire. Beaucoup de ces noyers sont hom o-
game8 ou proto gynes .
Certains des arbres-repérés pour leur fructification sur brindilles
latérales présenten t, en plus, la caractéristique de fructifier en grappes
de 3 et jusqu'à 8 noix, mais le calibre de ces fruits est généralement in
suffisant.
La majorité des noyers de ces populations locales produisent des
fruits de qualité médiocre mais le pourcentage d e francs qui présentent
une bonne â très bonne qualité de la noix et du cerneau n'est cependant
pas négligeable.
Ces populations locales de noyers ne montrent pas enfin de sensibilité
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à la bactériose.
Les prospections réalisé es, si elles n'ont pas permis de découvrir des
francs possédant la tardivetë de floraison s ouhaitée, ont cependant abouti
à la sélection de 15 noyers de semis intéressants qui possèdent lá major i
té.des caractères recherch és. En général, les noyers repérés pour leur
fructification sur brindilles latérales présentent une ramification dens e,
un port demi-étalë à étalé et une mise à fruit rapid e.
Il semble donc que les prospections en vue de réaliser une sélection
génétique dans les populations locales de noyers de Srèce, et parti culiè
rement dans les populations locales du Péloponèse, revêtent beaucoup d'in
térêt.
Un programme d'hybridation entre certains des arbres de semis séle c
tionnés et des variétés de floraison tardive et principalement Franqu ette,
est envisagé afin de combiner fructification sur brindilles latérales et
débourrement tardif, ce dernier caractère présentant en effet un grand in
térêt pour nos producteurs de noix de régions montagn euses.
REFERENCE
Rouskas D., Katrani s, N., Douvas, H., (traduction dé titre en français).
Noyer : une solution pour mettre en valeur quelques régions m onta gneu
ses. TA Agrotika, 25, 10-18.
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Provincie di Avellino (1 ), Napoli (9), Salerno (5) .
Le piante da cui derivano i cloni in osservazione sono caratterizzare
dal possedere, tra l'altro, requisiti di :
-vigoria dell'albero : non ossessiva in.modo da favorire una precoce entra
ta in produ zióne è facilit are le 'operazioni c oltura li ;
-produttività : abbontante, in relazione alla presenza di gemme laterali a
. fiori femminile,
costante, in relazione alla contemporanietâ della fioritura
maschile e femminile (si preferisce l'omogamia) e all'epoca di fioritura
(si preferisce quella tardiva) ;
-frutto : grosso, di forma regolare , alta resa in gheriglio, guscio liscio
e resistente alle operazioni meccaniche di raccolta, sma llo, lavaggio per
rimuovare il succo nero del mallo, confezionamento, ec c.;
-resistenza ai parassiti maggiormente presenti nei noceti della Campania :
"Batteriosi" (Xanthomonas juglandis) e "Carpocapsa" (Carpocapsa p o m o n e l l a ).
CONCLUSIONI
A termine di questo primo periodo di indagine ci sentiamo di consi de
rare buoni i risultati ottenuti e quindi siamo stimolati a proseguire n el
lavoro di selezione c lonale, anche se, corno è not o, la selezione clonale
non consente caratteri nuov i, ma solo di isolare caratteri già esistenti
nel genotipo della cultivar-populazione, cosa che nel nostro caso ha la
sua validit à soprattutto per riqualificare una vecchia cultivar già aff er
mata sul piano ambientale e commerciale della nostra re gione .
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INFORME DE LOS TRABA JOS EN CUR SO SOBRE NOCA L EN
EL CENTRO AGROPECUARIO "MAS BOVE" (Tarrago na, Exp an a)
N. Alet a, F.J. Vargas , M. Romero, T. Ninot
Unitat d'Arboricultura Mediterrània
Centro Agropecu ari "Mas Bove ", IRTA
Apartado 415, Reus
(Tarragona),
Espagne
ABSTRACT
Information is given about the present situation of a walnut investiga
tion project, started in 1976 at the Centre Agropecu ari "Mas Bo ve" conce r
ning plant material and propagation and management techni cs.
INTRODUCTION
La presencia de numerosos ejemplares de Juglans reg ia, dispersos por
las distintas ecologías de la Península Ibérica, es todavía un hecho pese
al arranque masivo sufrido por esta especie (Frutos, 1983 ; M.A.,
1982).
El consumo tradicionalmente alto , sigue oátentando niveles elevados dando
lugar a fuertes importaciones (Tasias, 1984). En los últimos años par ece
haberse despertado el interés por este cultivo, habiéndose realizado al
gunas plantaciones regulares importantes.
En 1976 comenz ó en el Centre Agr opec uari "Mas Bové " (C.A.M.B.) un pr o
yecto de investigación que contemplaba las siguientes líneas fundamentales
(Aleta et al , 1985) :
- material vegetal
- multiplicación
- cultivo
MATERIAL VEGETAL
Variedades
Estudio de variedades en colección
En e l invierno 1975-76 se inició la formación de una colección con la
plantación de 10 cultivares procedentes de Los Estados Unidos (California)
y Francia. En las condiciones de Tarragona, el comportamiento de las va
riedades californianas ha sido netamente s uperior, destacando especi almen
te "Serr", "Chico " y "Ped ro" (Aletà et al , 1986). En años sucesivos se
han efectuado nuevas introducci ones, disponiéndose en la actualidad de 33
cultivares extranjeros originarios de Aleman ia, Chi le, Estados Unid os,
Franci a, Italia, Portugal y Rumania y de 25 selecciones españolas (Aleta
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et al , 1985; Tasia s, 1985).
Selección de tipos loc ales
En 1982 el C.À.M.B. inició une prosp ección de las poblacione s de nogal
de la provincia de Tarragona. El material preseleccionado se caracteriza
por su abundante ramification lateral ; capacidad produc tiva ; aparente
resistencia de algunos tipos a bacteriosis , etc.
Plantaciones de referencia
Se han establecido 5 plantaciones de referencia en distintas localida
des de Cataluña, con el fin de estudiar el comportamiento de las princi pa
les variedades en diferentes condiciones de medio y cultivo.
'Patrones
Ensayo de comportamiento
En 1980 se plantó un ensayo comparativo con los patrone s J. regia ,
J. nigra y J. hindsii injertados con las varie dades "Serr" y "Pedro". El
J. regia ha sido el patrón de major comportamiento en las condiciones del
Camb.
Selección de tipos locales
Se han localizado algunos tip os, en la población local, que parecen de
interés como patrones sea por su excelente vigor , sea por su aparente buena
adaptación a condiciones adversas de suelo : suquía, encharcamiento y
presencia de Armillaria mell ea. Se han iniciado ensayos preliminares de
comportamiento.
Multiplicación
La dificultad de multiplicación h a frenado , indudablemente, el desarrol
lo del cultivo del nogal . Desde el inicio del programa de investigación,
se ha incidido sobre diversos aspectos (germinación, injerto y manip ula
ción de planton es) con el objetivo final de conseguir planta injertada jo
ven y dotada de un buen sistema radicular al menor coste posi ble.
La aplicación de GA3 ha facilitado la germinación de las semillas
(Frutos,
1983). Se ha ensayado diversos tipos de injertado y modalidade s
de ejecución. Los injertos de "corona" y "chapa", con madera de un ano,
han proporcionado resultados satisfactorios ; actualmente se incide en
distintos tratamientos a las púas para el injerto de "corona" y en la ut i-
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lizaci ón de brot es de l año pa ra el de "chapa". En los últimos afios se está
ensayando el sistema "the hot callusing pi pe", consistente en proporcionar
calor a la zona de injerto (Lagerstedt, 1982; 1984) y que ha dado ex cele n
tes resultados en otras especies de difícil multiplicación. Recientemente
se ha comenzado a probar el injerto herbáceo (Mena,
1986).
Cultivo
Se han abordado diversos aspectos relacionado s con las técnicas de cul
tivo, pudiendo destacarse los relativos a sistemas de plantación y recon
versión varietal de árboles adultos .
En 1985 se efectuó una plantación semi-intensiva, marco 7 x 7 , con 4
variedades de vigor medio a alto y "Chico" como variedad intercalar dest i
nada a ser arrancada posteriormente (Sibett, 1980). Se está preparando m a
terial para la realización de un ensayo de plantación intensiva uti lizando
variedades poc o vigorosas (Eckstein, 1984).
Muy recientement e se ha efectuado un ensayo de reconversion varietal de
arboles adulto s, median te injerto de "corona" y diversas modalid ades de
protección de púas.
REFERENCES
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SELEZIONE CLONALE.DELLA CU LTIVAR DI.NOCCIOLO
"Tonda di Gi ffo ni"
Francesco Limongelli
-.Istituto Sperimen tale per la Frut tico ltur a
S.O.F.
di C aserta, Via Torrino 2, 81100 Caserta , Italia
ABSTRACT
Among the several hazelnut cultivars grown in Campania, "Tonda di Gif-
foni"
is the most important for its horticultural, commercial and proces
sing characters. The cultivar diffusion, without any control of the propa
gation material is cause of a variability of the quality of the nu ts. The
breeding act ivity beg un in 1978, allowed to single out several clones ; 34
of them deserve further survey in the same environment condi tions .
PREMESSA
La Campania o ltre ad essere la regione più corilicola italiana, circa
il 60
Z
della produzione nazionale, è anche la regione che possiede un al
to numero di cultivar in coltura : Mortare lla (30
X
, S. Giovanni (30
X ,
Tonda di Avellino (15 ) , Tonda di Giffoni (15 ) , Tempestiva, Camponica,
ecc (10
) .
Tutte queste varietà sono state diffuse, fin dai tempi remoti, senza
controllo sul materiale di propagazione, quindi è da ritenere possibile
una certa variabilità genetica all'interno di ciascuna varietà.
Una tale variabilità costituisce un patrimonio di grande valore geneti
co, ma di discutibile valore commerciale e tecnologico, in quanto le indus-
strie di trasformazione hanno esigenze che non si conciliano con una pro du
zione eterogenea. Pertanto, stimolati dalla esigenza di una migliore qua
lificazione della corilicoltura della Campania, l'Istituto Sperimentale
per la Frutticoltura di Roma ha avviato, fin dal 1978, un programma di se
lezione clonale del la cultivar "Tonda di Giffon i". La scelta sulla cul ti
var "Tonda di Giff oni" è avvenuta in considerazione dell'ottima qualità dei
suoi frutti, della buona e costante produttività e dell'interesse cr escen
te mostrato dagli agricoltori e dalle industrie di trasformazione italiane
ed estere.
METODOLOGIA
La ricer ca, iniziata nel 1978, ha interessato le aree pia tipiche di
coltura della cultivar, in particolare aziende agricole ubicate ne i comuni
di : Cesenali, Montoro Inf., Montoro Sup. (Avellino) ; Caianello, Conca C ,
Mignano M., Presenzano (Caserta) ; Pisciano, Galano, Giffoni.Sei Casali,
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Giffoni Valle Piana, Fenta (Salerno).
Nel corso di cinque anni d'indagine sono stati identifi cati, nei loro
principali aspet ti, 157 "presunti c loni". Ciascuno dei 157 cloni per essere
scelti dovevano possedere alcuni requisiti agronomici e tecnol ogici, sti ma
ti a vista e ritenuti "ottimi" :
-vigoria de ll' albero : di medio vigore e a portamento espanso ;
-frutto nucula di dimensione medio-piccal a e di forma rotondegg iante.
Guscio poco spesso . Seme di ottimo aroma, consistente e privo di fibr e.
Alta resa allo sgusciato;
-parassiti : assenza di parassiti visibili ;
-polloni : nessuna o scarsa attiv ità pollonifera .
Individua to i cloni si è' proceduto,per ciascuno di essi e per due anni di
seguito, al prelievo dei ciampioni di f rutti , 1Q0 infruttescenze y per esér
guire,
in laboratorio, i rilievi biometrici
e.
carpol-ogici : - Nume ro di
frutti per infruttescenze, - Frutti vuoti in %., - Forma della nucula,
- Spessore del guscio, - Volume medio di una nucula, - Peso medio di una
nucula , - Resa del prodotto sgusciato (%), - Caratteristiche organolettic he
del seme non tostato, - Caratteristiche organolettiche del seme tostato,
- Distacco del perisperma, - Calo dopo la tostatura del prodotto sgusciato .
RISULTATI
Al termine, avendo attribuito a ciascuno degli undici caratteri esa mi
nati un punteggio di merito da 1 a 5 (pessimo, scadente, mediocre, buo no,
o t t i m o ) , risulta che i cloni con valutazione complessiva compresa fra "buo
n o "
(44/55°) e "otti mo" (55/55°) sono in tutto 3 4.
I trentaquattro cloni risultati meritevoli di ulteriore indagi ni, sono
attualmente in viva io. Nell'autunno 1986 si costituiranno campi di compara
zione clonale realizzati in condizioni di uniformità ecologica e colturale
e su di essi proseguirà il lavoro di selezione.
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PR IMI RISUL TATI SÜLL MIGL IORAM ENTO GENETICO DEL NOCC IOLO
A. Tombes , F. Preziosi
Istituto di Colt ivazioni Arb oree , 06100 Perueia. Italia.
PREMESSA
Nei prossimi anni dovremo avere noccioleti caratterizzati d a : 1- Ele
vata efficienza produttiva, ottenibile con una densità di investimento di
piante ad ettaro medio-alta e con apparati radicali ed epigei capaci di
assicurare un efficiente assorbimento ed un'attiva sintesi di sostanze el a
borate, 2 - Meccanizzazione di tutte le pratiche colturali conseguibili con
l'uso di forme di allevamento che agevolino la potatu ra, la spollonat ura,
la raccolta, le operazioni colturali al terreno e la difesa dei parassiti ,
3 - Eeccellente qualità del prodotto costituito da frutti praticamente sfe
rici, ad elevata resa alla sgusciatura, resistenti alle manipolazioni, con
specifici caratteri organolettici.
Cid potrà essere raggiunto con le opportune tecniche coltur ali appli ca
te ad un materiale vegetale che possegga, nel proprio corredo cromosomico,
i presuppo sti necessari ad evidenziare le caratteristiche indispensabili al
raggiungimento degli obiettivi elencati.
A tal proposito il miglioramento genetico condotto sul nocciolo, spe
cialmente negli ultimi venti anni, ci offre utili informazioni circa la
eretabilità dei principali caratteri e le tecniche di selezione più affida
bili.
Attività svolta
Poiché nell'Italia centrale la coltura nel nocciolo presenta u n interes
se non trascurabile sia dal punto di vista produttivo che commerciale, ab
biamo esaminato la rispondenza del materiale vegetale esistente alle f utu
re esigenze del settore.
Da prove di confronto varietale e da ricerche di biologia fiorale, con
dotte sin dal 1964, fu riscontrato un promettente comportamento della "Ton
da d i G iffo ni" ; essa ven iva indicata corno cultivar da
r
impiantare insieme
alla locale "Tonda roma na" per conseguire un "efficiente e reciproca impol
linazione fra per conseguire un"efficiente e reciproca.impollinazione fra
cultivar commercialmente valide e con caratteri che potevano essere cons i
derati complem entari. Dopo le prime proposte possiamo oggi.affermare la
piena riuscita di tale combinazione .
Ognuna delle cultivar, pur essendo classificata buona, ha qualche lie
ve dif etto. La "Tonda Roma na" presenta un a scarsa vigoria, una resa alla
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sgusciatura media , una pelabilitä ed una resistenza a i parassiti med ia. La
"Tonda di Giffoni è a germogliamento prec oce, vigorosa e leggermente sen si
bile all'Eriofide, presenta però una buona qualità dei semi ed una costante
ed elevata produttività.
Era pertanto necessario pensare ad un miglioramento genetico, che fu
iniziato con la selezione clonale, i cui risultati sono in fase di otten i
mento.
Nel 1981 si proseguì con un programma di incrocio. Questo era ottenuto
con la "Tonda Roman a" e la "Tonda di Giffo ni", in condizioni di reciproca
impollinazione, in quanto le due cultivar sono considerate ad elevato l i
vello di austerilitâ.
I frutti delle due cultivar, raccolti in settembre, sono stati stra ti
ficati in sabbia e posti in semenzaio nella primavera successiva . Sono sta
ti posti a dimora nell'inverno 1983 in numero complessivo di 350 0 alla d i s
tanza di m 3x1..
Nei primi tre anni sono state praticate le normali tecniche colturali e
sono iniziati i rilievi sui caratteri vegetativi e riprodu ttivi secondo gli
schemi convenzionali.
Nell'anno passato sono state eseguite le prime osserva zioni per valu ta
re le difficoltà e per avere un orientamento sulla variabilità dei caratte
ri.
Risultati preliminari
Vengono presi in esame la precocit à del germogliame nto, l'entità ed il
periodo della fioritura e alcuni caratteri dei frutti per quei seme nzali
che hanno già fruttificat o.
Nei riguardi del periodo di germogliamento si sono avuti valori notevol
mente variabili essendosi verificato in un periodo superiore ai 3 mesi, da
febbraio ad aprile. Nell'ambito de lla distribuzione le medi e della pr ogenie
derivanti dai due gruppi di individui sono state introno ai valori dei due
genitori, ma con un coefficiente di variabilità del 36
X,
che dimostra le
grandi possibilità di variazione di tale carattere, che , se tardivo, è pa r
ticolarmente utile per la resistenza alle gelate primave rili.
La comparsa di fiori maschi li à s