Agriculture Noyer

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  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

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    Commission des Communautés européennes

    AGRICULTURE

    Noyer Noisetier

    Rapport

    EUR 11207   FR

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    Commission  des  Communautés   européennes  

    AGRICULTURE  

    oy r -  ois ti r 

    Recueil des  communications, Rome  Italie , 

    25-27  juin  1986  

    Édité par  

    E. Germain 

    Subventionné par  

    la Commission  des  Communautés  européennes,  

    Direction  générale  de   l agriculture, 

    Coordination   de   la  recherche agronomique  

    1987  

    PARI

      r« r

      >

      ¡ t h . 

    N . C   ,  ■  

    C L   *  EUR  11  

    207   FR  

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    4/88

    Publié par

    Commission des Communautés européennes

    Direction générale

    Télécommunications, industries de l information et de l innovation

    Bâtiment Jean Monnet

    LUXEMBOURG

    Avertissement

    Ni

     la

     Commission des Communautés européennes, ni aucune personne agissant au

    nom de la Commission  n est   responsable de

      l usage

      qui pourrait être fait des

    informations ci-après.

    Une fiche bibliographique figure à la fin de l ouvrage.

    Luxembourg: Office des publications officielles des Communautés européennes, 1987

    ISBN 92-825-7761-9

    N° de catalogue: CD-NA-11207-FR-C

    © CECA-CEE-CEEA, Bruxelles • Luxembourg, 1987

    Printed in Luxembourg

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    S O M M A I R E

    PREFACE

    G. ROSSETTO, E. GERMAIN III

    I.

     N O Y E

    R

     

    La Bactériose du noyer Xanthomonas campestris Pv. Juglandis Pierce

    L. GARDAN, J. LUISETTI 3

    Walnut cultivars susceptibility to Xanthomonas Juglandis.

    G.

      TAMPONI,

      G.P.

     DONATI

      7

    Le virus du Cherry leaf roll (CLRV): relation avec le dépérissement

    du noyer et comportement de différentes espèces ou hybrides inter

    spécifiques de Juglans.

    F. DOSBA, M. LANSAC, E . GERMAIN, K . MAZY , M . ROVIRA 9

    Principales caractéristiques de la dormance des bourgeons chez

    quelques cultivars de noyer: conséquences sur la précosité de

    débourrement et la ramification de l'arbre.

    J.C. MAUGET 11

    Ricerche sulla biologia fiorale del noce: metodologie e risultati

    preliminari.

    L RADICATI, G .

     ME,

     R .

     VALLANIA,

     G . VERGANO 15

    Création par hybridation dans l'espèce Juglans regia L. de variétés

    de noyer associant tardlveté de floraison et fluctuation sur brin

    dilles latérales.

    E.

     GERMAIN 17

    Walnut breeding.

    G. TAMPONI 21

    The population of Juglans regia L. in Spain.

    T. DIEGO FRUTOS 23

    Prospección en la poblacion de nogales en la Provincia de Tarragona

    (Espana).

    N.

     ALETTA, F.J. VARGAS, J. NINOT, T. NINOT , 25

    Premiers résultats des prospections réalisées dans les populations

    de noyers de semis de Grèce centrale.

    D. ROUSKAS 29

    Le noyer au Portugal: prospections clonales, perspectives.

    J. GOMES PERIERA 31

    Selezione clonale della noce di Sorrento .

    F. LIMONGELLI 33

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    Informe de loa trabajos en curso sobre nogal en el Centro Agro

    pecuario Mas Bove (Tarragona, Espana).

    N. ALETTA., F.J. VARGAS, M. HOMERO, T. NINOT • 35

    H . N O I S E T I E

    R  39

    SeLzione clonale della cultivar di nocciolo Tonda di Giffoni .

    F. LIMONGELLI 41

    Primi resultati sul miglioramento gentico del nocciolo.

    A. TOMBESI, P. PREZIOSI 43

    Seleccion y mejora genetica del avellano en Tarragona.

    J.F. MENA. 47

    Caractéristiques bio-agronomiques et commerciales de nouveaux hy

    brides de noisetier.

    P. ROMISONDO, 6. ME, L. RADICATI 49

    Sélection et adaptation de variétés de noisetier au Portugal.

    I. SARAIVA. , 51

    Détermination en microscopie à fluorescence des formules alléliques

    d'incompatibilité pollinique de quelques variétés espagnoles de

    noisitier (Corylus avellana L.) .

    M. ROVIRA 53

    Confronto di due sistemi di allevamento del nocciolo alberello

    (monocaule) e cespiglio (policaule).

    F. LIMONGELLI 55

    Premiers résultats concernants la consommation en eau du noisetier

    et l'incidence de l'irrigation sur la production de la variété

    Fertile de Coutard .

    J.P. SARRAQUIGNE 59

    Caracterization de los sintomas provocados por el riego del avel

    lano con aguas salinas: I. Caracterization y sensibilidad del cul

    tivo.

    •J. GIRONA I GOMIS 61

    III.

     AUTRES ESPECES 63

    Introduction and evaluation of Pecan cultivara in Italy.

    G. TAMPONI 65

    Introduction and feasibility of Macadamia culture in Italy.

    G. TAMPONI, F. MONASTRA 67

    CONCLUSION 69

    1

    LISTE DE PARTICIPANTS 71

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    PREFACE

    Le noyer représente une part non négligeable de l'économie agricole de

    certaines régions françaises (Isère, Përig ord) ou italienne  (Campanie).

    Cette esp&ce est d'autre part largement répand ue, le plus souvent sous for

    me d'arbres isolés, dans tous les pays du pourtour méditerranéen, notamment

    dans la péninsule ibérique et les zones montag neuses de Grè ce.

    Malg ré cette large aire de culture , l'Europe des 12 importe envi ron

    50 000 tonnes de noix en équivalent coq ue, soit plus de la moitié de ses

    besoins.

     Ces noix proviennent essentiellement des Etats Unis . Au cours de

    ces vingt dernières années, la culture du noyer a en effet connu un déve

    loppement très rapid e en Californ ie. Cet essor est dû essentiellement â

    l'abaissement des coûts de production par une parfaite maîtrise des tech

    niques culturales et par l'utilisation de nouvelles variétés è mise â

    fruit très rapide et à très haut potentiel de production du fait de leur

    fructificatio n sur brindilles latérales inserrées tout le long des bra n

    ches.

     Parallèlement les producte urs californiens ont su accroître leurs

    exportations sur l'Europe grâce à une normalisatio n rigoureuse d u produit

    et à une organisation commerciale très structurée. Avec près de 200 00 0

    tonnes,

     la production des USA représente actuellement près d e 2/3 de la

    production mondiale commercialisée.

    En Europe, la culture du noyer est restée beaucoup plus extensive. Les

    variétés plantées , même actuellement, sont â mise 2 fruit relativement len

    te et présentent un potentiel de production beaucoup plus limité puisque

    leur fructification est localisée essentiellement à l'extrémité des rameaux

    d'un an. L'utilisation des nouvelles v ariétés américaines, sélectionnées

    sous un climat différent, s'avère le plus souvent impossible du fait de la

    précocité de floraison et de la grande sensibilité â la bactérios e de- ces

    cultivara.

    Pour développer cette culture déficitaire bien adaptée aux conditions

    pédoclimatique s de l'Europe du sud, il s'avère urgent d'intensifier les re

    cherches portant sur la sélection sanitaire et la phytotech nie de cett e

    espèce mais surtout de mettre en oeuvre un programme coordonné de création

    varietale permettant d'obtenir dans les plus brefs délais de nouveaux cul -

    tivars à floraison tardiv e, tolérants à la bactériose et fructifiant sur

    brindilles la térales. L'abaissement d es coûts de production est co nditio n

    né en effet en grande partie par la sélection d'un tel matériel végétal .

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

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    Ces caractéristiques recherchées existent d'ailleurs dans les populations

    de noyer de semis du pourtour méditerranéen.'Sous l'égide d'AGRIMED, il a

    donc été décid é, en 1985, d'accélérer les prospections déjà amorcées et de

    rassembler les types repérés dans un germplasm â Caserta  (Italie). Ce germ-

    plasm sera ultérieurement â la disposition des chercheurs européens menant,

    sur le noyer, des programmes de création varietale .

    Le noisetier constitue aussi une source essentielle de revenus pour

    certaines régions d'Italie (Piémont, Latium, Cam panie, Sicile) et d'Espa

    gne  (Catalogne). La culture de cette espèce commence à se développer dans

    le Sud-ouest de la France, le Portugal et la Grèce .

    Malgré les productions italienne et espagnole qui représentent près

    d'un tiers de la production mondia le, l'Europe des 12 est très déficitaire

    en noisettes puisqu'elle importe principalement de Turquie plus de 150 000

    tonnes de noisettes en équivalent coqu e. La demande industrielle en ce

    fruit sec est en effet en constante progression .

    De nombreuses zones favorables à la culture du noisetier existent en

    Europe du Sud mais ce développement passe par la création de variétés bien

    adaptées aux conditions pédoclimatiques de chaque régio n et présentant tou

    tes les qualités technologiques recherchées par l'industrie. Il est aussi

    nécessaire de réduite pour cette espèce les coûts de production par un e

    mécanisation de la récolte, par une accélaration de l'entrée en product ion

    des jeunes vergers et une augmentation des rendements. Une meilleure ma î

    trise des techniques cultura les, principalement en ce qui concerne la pr o

    tection phytosanitaire, les fumures et l'irrigation mais surtout l'intensi

    fication des densités de plantation, rendue possible par la culture du noi

    setier sur tronc unique, permettront d'atteindre ces buts . La conduite des

    noiseraies en haies fruitières constituées d'une rangée d'arbres plantés

    par couple avec une inclinaison de 3 0 degrés de part et d'autre de l'axe

    du rang et laissant donc un vide à l'intérieur du rang paraît être part i

    culièrement promet teuse. Cette technique, qui préserve un bon éclairement

    des rameaux fructifères est bien adaptée à la culture en sec dans

    les zones traditionnelles de producti on. Elle permet en effet d e diminuer

    la période improductive et d'augmenter d'une manière très appréciable les

    rendements par rapport ä ceux enregistrés dans les noiseraies co nduites en

    touffes.

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    Des perspectives favorables existent donc à la fois pour le noyer et

    le noiseti er. Des programmes de recherches sur ces deux espèces sont menés

    dans tous les pays d'Europe du Sud tant sur le plan des techniques cultu ra

    les que sur celui de la création et de la sélection d'un matériel végétal

    plus performant. Four accélérer ces rech erche s, des échanges de chercheurs

    ont été organi sés sous l'égide d' AGRIMED depu is 1984. Á l'occasion de ces

    rencontres, la nécessité de procéder à une mise en commun des résultats

    obtenus est rapidement apparue. Cette mise au point a été possible grâce

    à la tenue, à Rom e, en juin 1986, du premier colloque AGRIMED sur le noyer

    et le noisetier.

    Ce colloque a rassemblé 20 spécialistes fran çais, italie ns, espagnols,

    portugais et grecs travaillant sur ces deux espè ces. 23 communications

    dont les condensés sont rassemblés dans la présente publicatio n y ont été

    présentées.

    Four le noyer, deux exposés introductifs ont permis de faire le point

    sur le comportement de cette espèce vis-à-vis d e la bactériose pr ovoquée

    par Xanthomonas juglandis et vis-à- vis du virus de 1'enroulement foliaire

    du cerisier, responsable dans le genre Juglans d'une incompatibilité di f

    férée dans le cas d'hétéro-greffes . Les principales caractéristiques de

    la dormance chez le noyer et ses conséquences sur la précocité de dêbo ur-

    rement et la ramification de l'arbre ont également été exposé es. Les a u

    tres interventions ont porté essentiellement sur l'amélioration génétique

    de cette esp èce. Elles ont permis de fa ire le point des prospections r éa

    lisées en Espagne, au Portug al, en Grèce et en Italie et de préciser l'é

    tat d'avancement des programmes de création varietale par h ybridation

    menés en France et en Italie.

    Pour le noisetier, outre des communications touchant à la biologie

    florale (incompatibilité poll inique) et aux techniques culturales (mode

    de conduite des arbres et  irrigation), les résultats concernant la sélec

    tion et l'amélioration géné tique du noisetier obtenus par les différents

    participants ont été exposé s.

    Les discussions q ui ont suivi ont été l'occasion d'échanges de vues

    très fructueux. Elles ont conforté l'idée d'une nécessaire coordination

    des recherches entreprises sur ces 2 espèces. Au cours de ces débats, les

    axes prioritaires suivants ont été définis :

    - nécessité de développer les programmes de création varietale en

    cours et d'échanger pour expérimentation les hybrides prés électionnés issus

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    de ces croisements. La constitution à Caserta du germpiasm noyer est un e

    priorité à réaliser dans les plus brefs déla is.

    - poursuite des études menées sur de nouveaux modes de conduite p er

    mettant de réduire la période improductive des jeunes vergers et d'augmen

    ter par la suite leur niveau de productio n. Divers systèmes de haies fru i

    tières à densité de plantation élevée semblent constituer des approches in

    téressantes.

    - dimi nution des coûts de production par une mécanisation intégrale

    de la récolte et par une meilleure maîtrise des techniques culturales à

    appliquer. Pour arriver à ce résultat, des recherches sont encore nécessa i

    res sur l'alimentation hydrique et minérale de ces 2 esp èces . La biologie

    et 1'épidémiologie de certains parasites devraient de plus être préc isées

    le plus rapidement possibl e.

    Gia nfra nco ROSSETTO

    Programme AGRIMED

    Division : Coordination

    de la Recherche Agronomique

    BRUXELLES

    Eric GERMAIN

    INRA - Station de Recherches

    d'Arboriculture Fruitière

    BORDEAUX

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    L B If O Y B R

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    LA BA CTERIOSE DU NOYER

    (XANTHOMONAS CA MPESTRIS PV JUGL ANDIS PIERCE DYE)

    •L. Gardan, J. Luisett i

    Institut National de la Recherch e Agro nomique

    Station de Pathologie Végétale et Phy tobactério logie

    Beaucouzé, 49000 Anger s, France

    RESUME

    Cette maladi e fut déc rite en 1886 par PIERCE qui isola la bactérie et

    fit la preuve de son pouvoir pa thogène sur noy er. Elle serait originaire

    de France . Elle est répandue dans toutes les zones de culture du noyer

    (Juglans regia L .) .

    Elle se manifeste sur tous les organes en croissance de l'année qui

    sont très sensibles à la bacté rie. Les taches sur fruits sont localisées

    à l'apex ou à la périphérie ; les attaques précoces sont suivies de la chu

    te des fruits qui peut entraîner jusqu'à 75 à 80 % de perte de récolte

    dans les verger s très conta minés. Les attaques plus tardives sur les fruits

    matures entrainent des taches sur la coque et le cerneau. Les taches sur

    feuilles peuvent être très nombreuses et n'occasionnent que rarement leur

    chute.

     Les nécroses sur rameaux évoluent en chancre au moment de la ligni

    fication des tissus.

    La biologie de la bactérie est maintenant mieux connue :

    . la bactérie a besoin d'humidité pour pénétrer par l'intermédiaire

    des stomates et se multiplie r d ans les tissu s, et se disperser d'un arbre

    à l'autre.

    . la bactérie se développe de façon optimale d e 20 ã 30°C en plein

    champ.

    . les tissus du noyer (fruits, feuill es, ramea ux) sont très sensibles

    quand ils sont jeunes et succulents et deviennent rési stants à l'approche

    de la maturité.

    . la bactérie survit à la surface des feuilles sans symptôme penda nt

    2 6

    toute la période végétative où on dénombre de 10 à 10 c.f.u./feuille.

    Leur nombre ne semble pas influencé par une sécheresse pro longé e.

    . les bourgeons et chatons hébergent la bactérie toute l'année ; ils

    sont contaminés très tôt puisqu'â partir de juillet, et peut-être avant,

    - 3 -

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    jusqu'à 100   Z des bourgeons sont infectes. Un pourcentage moins élevé de

    chatons héberge la bactérie et le pollen est souvent pollu é. Dans les ve r

    gers où la maladie n'est pas présen te, les bourgeons ne sont pas cont ami

    n é s. Ces bactéries constituent 1'inoculum primaire au printemps qui va r e

    contaminer les organes néoformés.

    . 1'inoculum secondaire est constitué par les nécroses des fruits et

    des rameaux, les taches sur feuilles et 1'exsudât bactérien qui peut sour

    dre des lésions en période d'humidité pr olongée.

    Le cycle de la maladie est le suivant : au printemps, les bactéries

    qui ont hiverné dans les bourgeons et cha tons, véhiculés par l'eau et le

    pollen contaminent les fleurs femelles puis les fruits et les feuilles ;

    elles se multiplient dans les nécroses ce qui produit un inoculum secondai

    re qui sert â polluer les rameaux et nouvelles fe uilles , les bourgeons et

    chatons.

    La lutte contre cette maladie est indispensable pour réduire les pe r

    tes de récolt e. Pour être efficace elle doit faire appel â tout un en sem

    ble de mesures prophylactiques et chimiques.

    La production de plants sains par prélèvement des greffon s sur des ar

    bres indemnes de maladie est à préconiser. Il serait probablement ind is

    pensable de régénérer des variétés saines .

    L'utilisation de variétés peu sensibles et à floraison adaptée à ch a

    que région permet de réduire les risques de développement d e la maladi e.

    Le noyer,étant à croissance lente et â production tardive, doit être

    soigné sur le plan phytosanitaire dès la plantation en proscrivant l'irri

    gation par aspersion du feuillage et en appliquant des traitements à base

    de cuivre.

    Le but des traitements chimiques est de réduire la multiplication des

    bactéries et la contamination des organes néoformés : fruit s, feuilles et

    rameaux. Il faut donc les appliquer très.tôt, au départ d e la végé tatio n.

    Pour le moment en France les seules matière s actives disponibles sont â

    base de cuivre. Les doses préconisées varient de 150 â 250 g de Cu métal/

    hl suivant l'époque de traitement et l'intensité de la maladi e. Les trois

    traitements suivants sont les plus importants : 1er entre les stades Bf et

    Cf, 2ème au stade Ff j, 3ème au stade Gf. Pendant la phase'active dé cr ois

    sance des organe s, les autres traitements seront appliqués après des pl u-

    - 4 -

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    viomêtrie8 de 15 à 25 mm, en fonction de l'intensité des attaques de l'an

    n é e . Des traitements réguliers tous les quinze jours ne semblent pas p lus

    efficaces. Un bon suivi des traitements cupriques réduit de 10 â 30 Z i e

    nombre de fruits touchés par rapport à des témoins non traités. Du fait de

    l'effet bactériostati que du cuivre, les populations dé X. Juglandis sont

    réduites mais 1'inoculum reste quand même présent d'une année sur l'autre.

    Une meilleure protection phytosanitaire contre la bactériose du noyer

    ne sera obtenue qu'en appliquant l'ensemble des mesures citées plus haut,

    dès la plantation des vergers.

    REFERENCES

    Bergo ugnou x,F., Gro spier re,F., 1975. Le noy er . INVUFLEC, 1-187.

    Luisetti, J., Frunier, J.P., Cardan,

     L.,

     1 975. Epiphyti c survival of X. ju-

    ' gläridis; Abst ract of I.S.F.F, plant Patholo gy Section, Working group :

    the ecology of plant pathogenic ba cteria on aerial structures of

    plants, Wye Coll ege, Sept. 1975.

    Mil ler , F.W., Boll en W.B., 1946. Walnut ba cterio sis and its con tro l. Sta

    tion Techn ical B ullet in 9, 107 pp .

    Mul rean , E.N., Schrot h, M.N., 1 977. Unders tandin g the diseas e cy cle of

    walnut blight. Diamond walnut news. Oct.,

     12-14.

    Mulrean, E.N., Schroth, M.N., 1981. Bacterial blight on Persi an walnut s.

    Calif. Agr i., Sept-Oct., 11-13.

    Rudolph,B.A., 1933. Bacteriosis (blight) of the english walnut in Califor

    nia and its co ntrol. Calif. Agrie . Exp. St. Bull. 564, 88 pp.

    Teviotdale, B.L., Schroth, M.N., Mul rea n, E.N., 1985. Walnut blight in wal

    nut orchard management. University of California, Publication 21140,

    153-154.

    - 5 -

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    WALNUT  CÜLTIVARS  SUSCEPTIBILITY TO XANTHOHONAS  JUGLANDIS 

    G. Tamponi, G.F. Donati 

    Istituto Sperimentale per  la Frutticoltura 

    00040

     

    iampino

     

    Aeroporto;

     

    Roma,

     

    Italy

     

    SUMMARY 

    Walnut blight, caused by Xanthomonas juglandis, is one of the major 

    disease in walnut orchards, all around  the world. 

    The bacteria infects male and female flowers, shoots and fruits, cau-

    sing

     

    as

     

    final

     

    result,

     

    the

     

    loss

     

    of

     

    a

     

    considerable

     

    amount

     

    of

     

    the

     

    crop.

     

    During

     

    past years, a noticeable difference was observed  on fruit infection, among 

    the

     

    cultivara

     

    of

     

    the

     

    collection

     

    of

     

    I S F

    of

     

    Rome.

     

    In June 86, we decided  to check 200 fruits, at random, for each cultivar, 

    observing carefully, each nut  individually. 

    Here below, the results, expressed as percent of infected nuts, in 

    decreasing order. 

    42 

    39

     

    39

     

    36 

    22

     

    21 

    7

     

    As noticed  the previous years, the californian cultivars, plus the 

    hungarian selection A  117, have shown a high susceptibility  ; the french 

    cultivars

     

    have

     

    shown

     

    a

     

    medium

     

    susceptibility,

     

    while

     

    the

     

    italian

     

    cultivar

     

    Sorrento has shown to be one of the most  tolerant. 

    This research, will oontinue in the future years, including records on 

    the collection of Caserta Field  Station, in Campania region. 

    Cultivars

     

    Nugget 

    Vina 

    Lompoc

     

    Serr 

    Payne

     

    Gustine 

    Alsoszentivanyi  117 

    Midland

     

     

    Tehama 

    Hartley 

    97

     

    92

     

    89 

    75

     

    74

     

    72

     

    65

     

    63

     

    54

     

    53

     

    Cultivars 

    Chico 

    Eureka

     

    Mayette

     

    Franquette 

    Waterloo 

    Grandjean 

    Parisienne 

    Sorrento 

    Marbot

     

    Corne 

    -  7  -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    18/88

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    19/88

    L E

      V IR US D U CH ER RY LE AF RO LL (CLR V) :

    RELATION AVEC LE DEPERISSEMENT DU NOYER ET COMPORTEMENT

    DE

     DIFFER ENTES ESPECES OU HYBR IDES INTERSPECIFIQUES

    DE:JUGLANS

    François e DOSBA

     x

    ,

     Micheline LANSAC

     x

    , E.

     GERMAIN*,

    K. MAZY^et Merc ê ROVIRA**

    x:Institut National de la Rcberche Agronomique

    Station de Recherches d'Arboriculture Fruitière

    B.P. 131,

     La

     Grande Ferrade, 33140

     -

     Pont-de-la-Maye, France.

    xx: Centro Agropecuari Mas Bove

    Àpartat

     415

    Reus,

     Tarragona, Espagne.

    RESUME

    Le dépérissement du noyer lié à la présence d'une ligne noire au niveau

    du point

     de

     greffe chez

     le

     noyer commun

     (J.

     regia) greffé

     sur des

     porte-

    greffes appartenant

     â

     d'autres esp èces,

     a été

     signalé

     à

     diverses reprises

    aux U.S.A. et en Europe depui s 1924. Différents travaux de recherches dont

    ceux de MIRC ETICH ont permis de montrer que cette incompatibilité au point

    de greffe était liée

     â la

     présence

     d un

     Nepovirus,

     le

     Cherry leaf roll

    virus

     ou

     CLRV normalement inféodé

     au

     cerisier.

     Le

     virus

     se

     multiplie faci

    lement dans 1'espace J. regia sans provoquer de symptômes alors que d'au

    tres espèces de Juglans ne multiplient pas le virus et manifestent une ré

    sistance

     de

     type hypersensible.

    En Fra nce, trois laboratoires ont travaillé depuis 1980 sur le dépéris

    sement

     des

     combinaisons

     J.

     regia/J. nigra .

     Les

     principaux résultats obtenus

    sont

     les

     suivants

     :

    - les

     isolats français sont apparentés sérologiquement

     aux

     isolats amé

    ricains mai s

     non pas aux

     isolats angla is.

    - le CLRV est communément ré pandu chez'd ivers cul tivars de J. regia. Il

    est toujours trouvé c hez les combinaisons J. regia/J. nigra p résentant une

    ligne noire ma is

     il est mal

     réparti dans

     J.

     regia

     et

     trouvé seulement

     au

    niveau

     du

     point

     de

     greffe che z

     J.

     nigra.

    - la multiplication du virus â l'intérieur de l'arbre est lente.

    - la transmission du virus par pollen et par semences est possible.

    L'étude

     de la

     réponse

     de

     différentes combinaisons var iété/port e-greffe

    - 9 -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    20/88

    après inoculation de la variet é a donné les premiers résultats suivants :

    - les porte-greffes appartenant aux espèces J. nigra , J. major, J. sie -

    boldiana et aux hybrides interspécifiques J. major x J. regia , J. sie bol-

    diària x J.:fegia , J. Hindsii x J.re gi a .ne multip lient pas.le CLRV,

    - les inoculations sous écorce avec du virus purifié permettent une

    multiplication plus rapide du virus que l'inoculation par placage,

    - le taux le plus élevé de réponses CLRV positi ves, deux ans après

    inoculation, correspond aux échantillons prélevés près du point d'i nocul a

    tion.

    REFERENCE

    Ca rd in ,M .C, Scotto La Massese, C , 1983. Programme d'étude du Black line

    vu sous l'angle nématologique. Illème Colloque sur les Recherch es Fru i

    tières,

     Borde aux, 16-17 mar s 1983, 177-185.

    Chariot, 6., Desvign es,J.C., 1984. Etude "Ligne noir e du noy er". CTIFL not e

    technique n° 842, pp .2.

    Delbos.R., Ker an, C , Dunez , J., Lansac , M., Dosba, F., G ermai n, E., 1982.

    Virus infection of walnuts in France. Acta . Hortic. 13 0, Fruit Tree

    Virus Dise ases , 123-131.

    Delbos,

     R., Bo nnet, Â., Dune z, J., 1984. Le viru s de l'enroulement des

    feuilles du cerisi er, largement répandu en France sur noye r, est-il

    à l'origine de l'incompatibilité de greffage du noyer J. regia sur

    J. nigra? Agron omie, 1984, 4( 4) , 333-339.

    Jones,A .T., Me Elroy, F .D., Brown, D.J.F., 1981. Tests f or trans missi on of

    CLRV using Lon gidor us, Paralongidorus and Xiphinema nem atod es. An n.

    A p p i .

     Bi ol., 99, 143-150 .

    Lansac , M., 1985. Relatio n entre le dépérissement du no yer Jug ans regia ţi

    et

     

    le

     

    virus

     

    de

     

    l enroulement

     

    foliaire

     

    du

     

    cerisier

     

    (CLRV).

     

    D.E.S.

     

    Uni-

    versité de Bordeaux I, pp. 54. 

    Mircetich, S.M., De Zoeten, 6.A.,  Lauritis, J.Á.,  1980. Etiology and natu-

    ral

     

    spread

     

    of

     

    Black

     

    line

     

    disease

     

    of

     

    English

     

    walnut

     

    trees.

     

    Acta.

     

    Phyto-

    path. Acad. Scient. Hungaricae vol. 15, 147-151. 

    Mircetich, S.M.,  Rowhani, A.,  1984. The relationship of CLRV and Black 

    line

     

    disease

     

    of

     

    English

     

    walnut

     

    trees.

     

    Phytopath.,  74(4),

     

    423-428.

     

    Savino, V., Quacquarelli, A., Gallitelli, D., Piazzolia, P.C., Martelli 

    G.P.,  1977. 11. Virus dell accartocciamento  fogliare del ciliego nel 

    Noce.

     

    1.

     

    Identificazione

     

    e

     

    caratterizzazione.

     

    Phytopath.

     

    Medit.

     

    16,

     

    96-102.

     

    -  10 -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    21/88

    PRINCIPALES CARACTERISTIQUES

     

    DE

     

    LÀ DORMANCE 

    DES BOURGEONS CHEZ QUELQUES CULTIVARS

     

    DE NOYER

     

    :

     

    CONSEQUENCES

     

    SUR

     

    LA PRECOCITE

     

    DE DEBOURREMENT 

    ET 

    LA

     RAMIFICATION 

    DE

     L ARBRE 

    J.C. Maugët 

    Institut National 

    de

     

    la

     Recherche Agronomique 

    Laboratoire 

    de

     Bioclimatologie 

    Domaine 

    de

     Crouelle, 63039 

    -

     Clermont Ferrand cedex, France 

    RESUME 

    Parai 

    les

     critères 

    sur

     lesquels s opère 

    la

     sélection variétale 

    du

     noyer, 

    le

     

    date

     de

     

    débourrement

     des

     

    bourgeons

     et le

     

    modèle

     de

     

    ramification

     du ra-

    meau

     

    d un

     

    an doivent retenir l attention pour leur signification adaptative 

    et leur importance dans 

    le

     structuration 

    de

     l arbre 

    et

     

    sa

     productivité 

    po-

    tentielle. 

    Ces 

    deux

     

    caractères,

     

    propres 

    à 

    chaque

     

    cultivar,

     

    dépendent

     

    d évè-

    nements survenus

     

    au cours

     

    de

     

    la dormance

     

    des bourgeons, c est-à-dire plu-

    sieurs semaines avant que l on puisse apprécier visuellement le comporte-

    ment 

    de

     l arbre. 

    » 

    E

     

    Q

    3

     

    O

     

    0

    W

     

    ■Q

     

    Q

    0

     

    O

     

    E

     

    e

     

    post dormen el

     

    • -

    - ♦  

    06

     

    07

     

    08

     

    09

     

    10

     

    11

     

    12

     

    01

     

    02

     

    03

     

    04

     

    mois 

    Fig. Evolution dans

     

    le temps

     

    du délai

     

    de débourrement

     

    à 25°C

     

    de

     

    bourgeons

     

    végétatifs 

    de 

    noyer,

     

    variété

     

    Franquette sous 

    le

     

    climat 

    de

     Clermont-Ferrand. 

    -

     

    11

     

    -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    22/88

    La dormance, mesurée par le délai moyen necessaire au dëbourrement d'u

    ne population de bourgeons isolés, placés à 25"C sous des jours longs de

    16 h, n'est pas constante dan s le temps : elle croît â partir de la fin de

    l'été

     pour devenir aximale en octobre et novembre, puis diminue rapidement

    en décembr e. 11 lui succède dès le début de janvier une phase de post -dor-

    mence qui se prolonge jusqu'au moment du dëbourrement des bourgeons au ver

    ger (voir figure 1 ) .

    Les principales caractéristiques de la dormance (précocité d'entrée en

    dormance, niveau maximal de dormance, date et vitesse de la levée de do r

    manc e) dépendent du génotype mais aussi des conditions dans lesquelles

    s'est déroulée la croissance des rameaux pendant

      l'été

     : la température d es

    mois d'été, l'alimentation hydriqu e, le rythme d'allongement des rameaux ,

    des interventions modifiant le degré d'inhibition des bourgeons axillaires

    comme les tailles en ver t, les pincements ou l'effeuillage des pousses a n

    nuelles,, perturbent p lus ou moins fortement la dormance, la renforçant ou

    la diminuant selon la nature du facteur d'action et le moment o ù il inte r

    vient.

    Dormance et post-dormance diffèrent entre elles par la qualité de l'é

    tat physiologique des bourgeons mise en évidence par leur réponse à la tem

    pérature : dorman ts, ils ne peuvent croître que dans une gamme restreinte

    de températures élevées (au moins 25 °C) ; en post-dormance, la croissance

    est possible dans un éventail thermique largement ouvert vers le bas (à

    partir de 6°C pour "Franquette") : la vitesse de cette croissance est d 'au

    tant plus grande que la température est plus hau te.

    Le déroulement normal de la dormance requiert des températures fraîches

    ou froides (inférieures à 12°C) pendant l'automne. Si tel est le cas , la

    date de dëbourrement n e dépend que du comportement des bourgeons v is-à-v is

    de la température pendant la post-dormance, la loi de réponse étant pa ra

    métrée par le génotyp e.

    Si les températures d'automne et d'hiver restent supérieures en moyenn e

    à 12°C, la dynamique de dormance est profondément per turbée, son élimina

    tion est ralentie . L'ensemble conduit à un dëbourrement d'autant plus retar

    dé et anarchique que le climat de la mauvaise saison aura été plus dou x.

    La valeur maximale du délai de dëbourrement qui permet de quantifier la

    profondeur de la dormance d'une variété donnée, n'est pas en relation d irec

    te avec sa précocité de dëbourrement ; elle semble davantage liée aux c arac

    téristiques de la ramification du rameau d'un an au travers d'un ensemble

    - 12 -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    23/88

    de phénomènes dont les mécanismes sont mal élucidés. Une dormance élevée

    est a l'origine de gradients d'aptitude au débourrement três marqué s le

    long de l'axe que l'on peut mettr e en relation avec une faible capacité d e

    ramification. Å l'inv erse, une dormance faible est généralement associée à

    une ramification abondante.

    REFERENCES

    Champagnat, P., 1983. Quelques réflexi ons sur la dormance des bour geons de s

    végét aux ligneux. Physiol, vég., 21, 607-618, 1983.

    Dreyer,

     E.,

     et Mauget, J.C., 1986. Variabilité du niveau de dormanc e des bour

    geons végéta tifs au sein d'une couronne de noyer (Juglans regia L.) :

    comparaison des cultivara "Franque tte" et "Pedro". Agro nomi e, 5, 1986.

    Dreyer, E., et Mauget , J.C., 1986. Conséquences immédiates et différées de

    périodes de sécheresse estivale sur le développement de jeunes noyer s

    (Juglans regia L., cv. "Pedro") : dynamique de cro issance et dorm ance

    automno-hiv ernale des bou rgeo ns. Agro nomie , 7, 1986.

    Mauge t, J.C., 1982. Relatio ns entre dorma nce et précocité de débourrement

    des bourgeon s du Noyer (Juglans regia L.) : influence du géno type et

    du milieu . 2ème Colloque sur les Recherches F ruitières INRÂ-CT1FL,

    Borde aux, 1982, 95-106.

    Mauget, J.C., 1983. Etude de la levée d e dorman ce et du débourrement des

    bourgeons de noyers (Juglans regia L., cv. "Franquette") soumis à des

    températures supérieures à 15 C au cours de leur période de repos appa

    rent. Agron omie , 3 , 745-750, 1983.

    Maug et, J.C., 1984. Comportement comparé des bourgeons de l'année et des

    bourgeons latents chez le noyer (Juglans regia L., cv."Franqu ette ").

    Conséquences sur la morphogé nëse de l'arbre. Agro nomi e, 4, 507-515,

    1984.

    Maug et, J.C., '1985. Dormance des bourgeons chez les arbres fruitiers de

    climat tempéré. Ecole d'automne de Biolog ie théorique, 1985, 16 p.

    - 13 -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    24/88

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    25/88

    RICERCHE SULLA BIOLOGIA FIORALE DEL NOCE : 

    METODOLOGIE E RISULTATI PRELIMINARI. 

    L. Radicati di Brozólo  , G. Me  , R. Vallania  , G. Vergano 

    *

     

    Istituto

     

    di

     

    Frutticoltura

     

    Industriale,

     

    Università

     

    di

     

    Torino,

     

    Italia

     

    **

     

    Centro

     

    di

     

    Studio

     

    per

     

    il

     

    Miglioramento

     

    Genetico

     

    delle

     

    Vite,

     

    Torino,

     

    Italia. 

    ABSTRACT 

    Investigations on microsporogenesis  in walnut  : methods and first re-

    sults. 

    This work has performed  in order to evidenţiate the main phases of mi-

    crosporogenesis  in some walnut cultivars with different  staminate flowers 

    blooming  time  :  Serr and  Trinta , early blooming  ;  Hartley and  PedrdJ 

    intermediate

     

    blooming;

     

    Franquette and

     

    Parisienne ,

     

    late

     

    blooming.

     

    Samples were collected periodically from the end of July  (catkins ap-

    pearance)

     

    to

     

    the

     

    end

     

    of

     

    April

     

    of

     

    the

     

    following*

     

    year

     

    (anthers

     

    dehiscence)

     

    and prepared  for microscope observation. 

    3 years investigations pointed out  : 1) the anthers, with 4 pollen lo-

    culi

     

    containing

     

    sporogenous

     

    tissue,

     

    were

     

    evident

     

    starting

     

    from

     

    July;

     

    2/

     

    an-

    ther development was reduced during fall and winter; 3/ the catkins star-

    ted a rapid growth in February and meiosis occurred  in a very short period, 

    20-30

     

    days

     

    before

     

    anthesis.

     

    During

     

    this

     

    process

     

    anomalies

     

    in

     

    cell

     

    division

     

    could be observed. 

    In vitro germination tests were performed with pollen either  freshly 

    collected  or stored at -30°C. In vitro germinability quickly reduced after 

    few

     

    days

     

    of

     

    storage

     

    while

     

    in

     

    vivo

     

    tests

     

    showed

     

    developed

     

    pollen

     

    tubes

     

    also

     

    from stored pollen. 

    RESUME 

    Presso questo Istituto si stanno conducendo dal  1984 ricerche  sulla 

    biologia fiorale del noce e, in particolare, sulla genesi e sulla funziona-

    lità del gamete maschile; tale argomento risulta ancora poco indagato in 

    Italia  : l unico  lavoro importante reperito è quelle di Ramina  (1969) ri-

    guardante la differenziazione a fiore della cv  Sorrento , in cui si segna-

    la

     

    la

     

    presenza

     

    di

     

    cellule

     

    madri

     

    del

     

    polline

     

    già

     

    nel

     

    mese

     

    di

     

    luglio

     

    prece-

    dente

     

    la

     

    fioritura.

     

    Con

     

    la

     

    nostra

     

    indagine

     

    si

     

    sono

     

    ricercate

     

    le

     

    diverse

     

    fasi della microsporogenesi a partire dall estate precedente  la fioritura 

    fino alla deiscenza delle antere in alcune cv con epoca di fioritura diffe-

    rente

     

    :

     

    Serr e

     

    Trinta precoci,

     

    Hartley e

     

    Pedro di

     

    media

     

    precocità,

     

    Franquette e  Parisienne tardive. 

    I risultati finora emersi, riferiti a due anni di osservazioni, hanno 

    evidenziato quanto segue : 

    1. Le antere, già chiaramente visibili nell amento  estivo appena formato 

    -  15  -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    26/88

    (mesi di luglio e

     agosto),

     mostrano in sezione trasversale, in corrispon-

    densa delle quattro logg e, il tissuto sporigeno distinto dagli strati cellu

    lari piu esterni per la presenza di cellule di maggiori dime nsioni.

    2. Questo stadio non subisce una evoluzione rapida, ma permane sènza rile

    vanti cambiamenti.strutturali fino a circa due mesi dalla fioritura, vale a

    dire fino a febbraio-marzo dell'anno su ccessivo, quando le cellule interne

    ingrandiscono rapidamente e si differenziano nettame nte, per forma e di men

    sioni,

     dal tappeto. La cellule madri del polline, circondate dalla membrana

    di callosio, risultano visibili solo alla fine di marzo-inizio

     di'

     aprile .

    Tutto il processo di meiosi si compie nell'arco di pochi gio rni.

    3. Le principali difficol ta metodologich e sono consistite n ell'alles timento

    delle sezioni : la tecnica di inclusione in paraffina seguita no n   è  apparsa

    idonea allo scopo per la frequente insufficiente penetrazione del mezzo ne i

    tessuti e per l'impossibilita di ottenere sezioni di spessore inferi ore ai

    12 ji.

    La germinazione del polline è stata studiata in vitro e in vivo , anche

    allo scopo di controllare la vitalità dopo periodi di conservazio ne, prima

    di eseguire impollinazioni artificial i.

    Differenti substrati artificiali sono stati utilizzati, con concentra

    zioni crescenti di saccarosio (dal 7 al 25 Z ) , con presenza o meno di sali

    minerali. Le prove sono state condotte con la tecnica della goccia pendente

    e dell'agar e membra na. Si è saggiato sia pollin e fresco che pol line con

    servato a -18°C. Si è inoltre provata la germinabilità in stili impollinati

    artificialmente in laboratorio e esservati in luce fluor escen te.

    • Germin azioni nulle o limitatissime si sono ottenute nel 1985 con tutti

    i substrati saggiati e sia per il polline fresco che con servato, mentre c'è

    stata buona germinabilità n egli s tili. Nel 1986 la germinazione su subs tra

    to artificiale (goccia pende nte, saccarosio 20-25 Z, acido borico 100 ppm )

    ha invece fornito risultati migliori (dal 40 al 56 Z) facendo uso di po lli

    ne appena raccolto dalle antere, ma le percentuali si abbassavano notevol

    ment e (10-15 Z) dopo poc hi giorni di conservazio ne.

    I result ati contrastanti dei metodi su substrati artificiali e su stig

    mi sembrano indicare la carenza nei primi di qualche sostanza atta a promuo

    vere la germinazione. Emerge inoltre la necessità di ricorrere a polline

    appena raccolto ne i lavori di impollinazione artificiale.'

    - 16 -

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    CREATION, FAR HYBRIDATION DANS L'ESPECE Jugl ans rég ia L.,

    DE VARIETES DE NOYER ASSOCIANT TARDIVETE DE FLORAISON ET

    FRU CTIFICATION SUR BRINDILLES LATERALES.

    E.

     Germain

    Institut National de la Recherc he Agrono mique

    Station de Recherches d'Arboriculture Fruitière

    B.B. 131, La Grande Ferra de, 33140 - Pont-de-la-Maye, Fran ce.

    RESUME

    Avec une production annuelle commercialisée d e l'ordre de 20 000 ton

    nes, la culture du noyer représente, en France, une part non négligeable

    de l'économie agricole du Férigord, de l'Isère et de la Drôme. Les var ié

    tés françaises servant de base à cette production possèdent des c aractéris

    tiques intéressantes telles qu'un bon niveau de vigueur, un e sensibilité

    moyenne à la bactério se et surtout un débourrement tardif et une très bonn e

    qualité de la noix et du cerneau. Leur mise à fruit est cependant relativ e

    ment lente et leur nive au de productiv ité limité à 3 tonnes de fruits se cs

    à l'hectare, même en l'absence de facteur défav orable.

    Les prospections réalisées ces vingt-cinq dernières années par l'Insti

    tut National de la Recherche Agronomiqu e (INRA) dans les principales zones

    nucicoles françaises n'ont pas permis d e découvrir, dans ces populations,

    de variété supérieure à Franquette, cultivar qui actuellement représente

    près de 5 0 p.cent de la noyeraie française.

    L'étude par l'INRA, durant cette même pér iode, de plus d e 60 variétés

    étrangères, a abouti de même è un constat d'échec quant aux possibilités

    d'élargissement du choix varietal offert aux nuciculteurs français. Les

    cultivara originaires de l'Europe de l'Est et de l'Orégon, outre leur pré

    cocité de débourrement et leur producti on seulement moyenn e, présentent en

    effet, pour la plupart, une qualité de la noix et du cerneau assez méd io

    cre. Les varié tés califor niennes sont par contre remarquables pour leur

    mise â fruit extrêmement rapide et leur productivité très élevée. Contr ai

    rement aux cultivars français et de l'Europe de l'Est, elles présentent en

    effet la caractéristique de produire des noix sur des brindilles latérales

    disposées tout le long des bran ches . Malheur euseme nt, leur grande sensi bi

    lité à la bactériose et aux gelées de printemps d u fait de leur débou rre

    ment précoc e interdit leur cult ure sur la quasi totalité du territoire fran

    çais. Leur vigueur est d'autre part le plus souvent faible et la quali]

    - 17 -

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    28/88

    de leur fruit seulement moyenn e.

    Devant ce constat négatif et afin de préparer l'avenir de la nuc icu l-

    ture françai se, l'INRA a donc entre pris depuis 1977 un important pro gram

    me de création varietale par hybridation en vue d'obtenir de nouveaux

    cultivara de noyer alliant à la fois mise à fruit rapide, product ivité

    très élevée, tardiveté de débourrement, faible sensibilité â la bactério -

    8e et bonne qualité des noi x produit es.

    16 croisements ont ainsi été effectués ou sont en cours de réa lisa

    tion. Ils font intervenir des variétés françaises ã floraison tardive et

    produisant des fruits de bonne qualité gustative (Franquette, Marbo t,

    Solèze, Meylannaise, Grosvert, Ronde de Montignac) choisies comme parents

    femelles et des géniteurs mâle s d'origine californienne (Payne, Âshley,

    Pedro, Lara, Chandler, Howard) à débourrement plus précoce mais fructi

    fiant tout le long de leur rameau d'un an et donc très produc tifs.

    Ces croisements contrôlés ont donné en moyenne dans leurs descen dan

    ces 28 p.cent de semis à débourrement tardif à assez tardif. Act uel le

    ment plus de 1 000 d'entre eux sont plantés en parcelles de sélection .

    Dans toutes ces descendances, il existe un pourcentage parfois non nég li

    geable d'hybrides à débourrement excessivement tardif qui sur le plan

    agronomique ne présentent aucun intérêt.

    Les premières observations réalisées ont montré que :

    . il existe une assez bonne corrélation entre l'époque de dé bour re

    ment des semis âgés de 2 ans et celle observée après leur mise â fruit

    (r = 0,61). Il est donc possible de réaliser un tri précoce pour la tar

    diveté de débourrement d ès le stade pépinière.

    . en moyenne , 15 p.cent de ces hybrides à débourrement tardif poss è

    dent une fructification sur brindilles l atérales. Ces derniers se met

    tent à fruit très rapidement, le plus souvent dès la troisième année

    après plantation en parcelles d'étude et 'produisent, pour la plupart

    d'entre eux, des chatons dès l'âge de 6 ans . Ces caractéristiques sont

    assez étroitement corrélées avec un port de l'arbre semi-étalé â étalé.

    Dans les deux premières tranches d'hybrides plant ées en 1980 et 1981,

    il a été possible, après 2 récolte s, de présélectionner dès ä présent

    - 18 -

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    14 semis alliant ä la fois tardiveté de floraison, fructification sur

    brindilles latérales et bonne qualité de la noix et du cern eau. Ces présé

    lections viennent d'être mises en expérimentation en Périgord et dans l'I

    sère.

    Les résultats préliminaires très encourageants qui ont été obtenus per

    mettent de penser que les premiers cultivara issus de ce programme d'h ybri

    dation seront disponibles pour la nucicultur e française vers 1995.

    REFERENCES

    Forde,H.I.,

      1975. Walnuts in : Janick,J., Moore ,J.N. Adva nces in fruit

    breeding, Purdue u niv. Pres s, West La fayett e, Indiana, 1975 : 439-455.

    Germain, E. 1979. Créati on, par hybridati on, de variétés de noyer (Juglans

    regia L.) associant une floraison tardive â une mise ã fruit très ra

    pide et une productivité très élevée. Exposé d'une méthod e. Ann .

    Amé lio r. Plan tes , 29(2) : 187-199.

    Germain, E., Jalinat, J., Léglise, P., Masseron, A., Tronei, C , Chartier,

    A., 1983. Le noyer : résultats de 2 0 ans d'expérimentation, comporte

    ment dans le sud-ouest et la basse vallée du Rhône de 65 variétés d'o

    rigine française ou étrangère,

    1ère partie : variétés françai ses. Arb o. Fruit ., 30 (356) : 55- 60.

    2ème partie : variétés étrang ères. Arb o. Fruit ., 30 (357) : 43-49.

    Germain, E., Léglise, P., Bayo l, M.j 1985. Création , par hybr idation, de

    variétés d e noyer (Juglans regia L.) associant floraison tardive, mise

    è fruit rapide et productivité élevée : premiers ré sult ats. 5ème col

    loque sur les recherches frui tières, Bordeaux , 13-14 novembre 1985,

    p p . 1 57-174.

    Hansch e, P.E., BERES, V., For de, H.I., 1972. Estimates of quanti tativ e

    genetic properties of walnut and their implications for cultivar im

    prove ment. J. Ame r. Soc. Hort. Sci. 97(2) : 279-285.

    Mc Granaham, G., Ford e, H.I., 1985. Relationship between clone a ge and

    selecti on trait ex press ion in mat ure waln uts . J. Ame r. Soc. Hort. Sci.

    H0 ( 5 ) : 692-696.

    Mc Granaham, G., F orde , H.I., 1985. Genetic improvement, in : walnut or

    chard management, publ ication 21410, Univ. of California, Oakland,

    Cali forn ia, 1985, cha p.2 : 8-12.

    Serr, E.F., Fo rd e, H.I., 1956. Walnut breed ing. J. Ame r. Soc. Hort. Sci.

    68 : 184-194.

    - 19 -

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    WALNUT B REEDING

    G. TAMPONI

    Istituto Sperimentale per la Frutticoltu ra

    00040 Ciampino Aeroport o.

    Roma, Italy

    SUMMARY

    The present Italian walnut industry is based entirely on the autochton

    cultivai "Sorrento", that has many good t raits, but some defects too : ear

    ly leafing, only medium nut and kernel quality, bad adaptability to other

    environments.

    The breeding program was started in 1980, in order to obtai n new cu l-

    tivars more productive and with superior fruit quality traits ; the follo

    wing interesting characters were selected among the cultivars of the va

    riety testing trial :

    medium-late leafing time, homogamy, high percent of fruitful lateral bud s,

    early bearing, resistance to Xanthomonas jugla ndis, reduced tree size,

    high kernel-shell ratio, high quality of nut and kern el.

    During 1980-1983, the following controlled crosses have b een made :

    "Sorre nto" x "Serr", "Sorren to" x "Payne ", "Sorre nto " x "Pedro", "Sorrento"

    x "Teham a", "Sorre nto " x "Chic o", "Sorrento " x "Gustine ", "Sorre nto" x

    "Midland", "Hartle y" x "Sorre nto ", "Fra nque tte" x "Sorre nto", "Franque tte"

    x "Serr ".

    A total number of 2 500 seedlings has been obtained and planted, s pa

    ced m 5 x 3 .

    Up to 1985, no fru its were produced ; 85 percent of surviving pla nts

    has been recorded at the second year.

    A field selection form has been prepared.

    The first selection is scheduled after the second crop.

    - 21 -

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    THE POPULATION OF JUGLANS REGIA L. IN SPAIN

    Tomas Diego Frutos

    Centro Regional de Investigaciones Ag rarias

    La Alberca, Murcia, Espagne.

    SUMMARY

    During several years (period 1977-78 and 1980-85) the Spanish p opu la

    tion of Juglâns regia L. has been observed through prospective trips which

    included most of the places where walnuts are currently pr esent. During

    these trips , samples of fruit were taken and observations were made about

    bark types, tree size, edafic parameters, climatic situation and accompany

    ing flora. Walnuts are present on soils of calcar eous, granitic and metamor -

    fic origin, with low fertility level ; they are sometimes found in waterlog

    ged areas ; but never seen on saline s oil. Walnuts are adapted to a wide

    range of climatic conditions ; thus adult productive seedlings were found

    from the sea level to 1.600 m. hight. Due to these different climatic s i

    tuations a big variabili ty was observed on the accompaniyng flora.

    Five subpopulations of walnut have been differentiated with the bark

    type and shape of the tr ees. The adaptation of Spanish walnut to different

    climatic and soil conditions as well as its potential tolerance to root

    fungus diseases have been discurred . An hypothesis for the medi terranea n

    origin of Spanish walnut is also presented, and botanical names ha ve been

    given to four Spanish walnut subspecies : galaica , celtibérica, vetonica

    and iberica.

    The population of Spanish walnut is formed by more tan half a mill ion

    of old productive seedlings that may constitute one of the biggest genetic

    resources of J. regia available .

    - 23 -

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    35/88

    PROSPECCIÓN EN LA POBLACIÓN DE NOGALES 

    EN

     

    LA

     

    PROVINCIA

     

    DE

     

    TARRAGONA

     

    (ESPANA)

     

    N. Aletà, F.J.  Vargas, J. Ninot, T. Ninot 

    Unitat

     

    d Arboricultura

     

    Mediterrãnia

     

    Centro

     

    Agropecuari

     

    Mas

     

    Bove ,

     

    IRTA

     

    Apartado 415, Reus 

    (Tarragona),

     Espagne. 

    ABSTRACT 

    In 1982 There was started a prospection in the walnut seedlings popula-

    tion

     

    in

     

    the

     

    province

     

    of

     

    Tarragona.

     

    This

     

    population,

     

    which

     

    is

     

    quite

     

    big,

     

    presents characteristics  of a considerable interest  : lateral bud fruitful-

    ne8s  ; productive capacity  ; fruits with an excellent flavour  ; presence of 

    seedlings which do not seem to be very sensible to Xanthomonas juglandis ; 

    eet. Generally  the leafing out is early and the blossom protandrous. There 

    have

     

    localized

     

    several

     

    trees

     

    with

     

    a

     

    possible

     

    interest

     

    as

     

    rootstocks,

     

    be-

    ■ cause of their vigour and/or apparent resistance to adverse conditions : 

    Armillaria mellea, dryness or waterlogging. 

    INTRODUCTION 

    La nuez es un fruto tradicionalmente muy apreciado en España  ; el con-

    sumo  per cápita es de los más elevados del mundo. Las posibilidades de 

    mercado, interior y exterior, parecen amplias  : la importación nacional es 

    la segunda a nivel mundial y la CEE es claramente deficitaria  (Tasias, 

    1984). 

    Por toda la geografía española se encuentran nogales diseminados, 

    adaptadas a condiciones ecológicas muy variadas  (Frutos,

     1983).

     Suelen ser 

    árboles

     

    de

     

    semilla,

     

    seleccionados

     

    por

     

    el

     

    agricultor

     

    en

     

    cuanto

     

    a

     

    capacidad

     

    productiva, calidad de fruto y resistencia a enfermedades. Este hecho ha 

    dado lugar a una gran riqueza genética  ; la dificultad del injertado de 

    la especie ha mantenido  tal diversidad. Sin embargo, la tala masiva de no-

    gales

     

    para

     

    la

     

    venta

     

    de

     

    su

     

    valiosa

     

    madera,

     

    desmesurada

     

    a

     

    partir

     

    de

     

    los

     

    años

     

    sesenta, sugiere une urgente selección en las poblaciones autóctonas. 

    La provincia de Tarragona, situada en el nordeste de la Península Ibe-

    rica bañada por el mar Mediterráneo, se caracteriza por sus inviernos sua-

    ves y calidos veranos. Hacia el interior la franja litoral adquiere, pron-

    to, un relieve accidentado que continentaliza el clima. La población de 

    nogales, integrada por unos 

    4 500

     ejemplares  (M.A.,  1982), está presente, 

    en mayor o menor intensidad, en todas las zones, siendo más numerosa en 

    las

     

    comarcas

     

    del

     

    Baix

     

    Ebre

     

    y

     

    del

     

    Baix

     

    Camp.

     

    Las

     

    características

     

    de

     

    esta

     

    población

     

    son

     

    recogidas

     

    en

     

    la

     

    presente

     

    comunicación.

     

    -

     

    25

     

    -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    36/88

    Características de la población

    La proespección, en la provincia de Tarragona, de la especie Juglans

    regia L., se inició en 1982. Se visitaron todas las comarcas haciendo espe

    cial hincapié en las de mayor número de e jemplares.

    En la primera preselección se consideraron básicamente tres caracte rís

    ticas : presencia de ramificación l ateral, y cantidad y calidad del fruto .

    Como resultado de este trabajo se ficharon 350 tipos interesa ntes. En suce

    sivas visi tas , al tener en cuenta otros caracteres agronómicos y comerc ia

    les de int erés, se redujo el número de árboles in icial. En 1986 se contr o

    lan solamente 50 , 15 de los cuales ya están introducidos en la co lección

    del Centre Ágropecu ari "Mas Bov é" (C.A.M.B.) para el estudio sistem ático y

    comparación con variedades clásicas.

    La población prospectada se caracteriza por ser, en su mayor ía, de ra

    mificac ión lateral. Este comportamiento vegetativo parece haber sido expor

    tado a América de sde España. La capacidad productiva va intimamente ligada

    a esta tendencia en la fructificación (Germain, 1982 ; Aleta et al .,

      1986).

    El aspecto de los arboles es mayoritariamente g loboso , con ramas caídas

    que le confieren un porte abierto.

    Los arboles suelen ser de brotacion temprana ; la selección humana n o

    ha incidido en este aspecto al no presentarse problemas con las heladas

    primave rales. En las zonas montañosas se encuentran algunos individuos me

    nos tempranos, pero son escasos.

    La floración es generalmente protandra, aunque en la población existen

    ejemplares protoginos u homógamos que son, normalment e, más tempranos en

    el desborre.

    Un carácter de sumo interés es la velocidad de entrada en producción ;

    algunas variedades seleccionadas tienen flores femeninas muy pron to, una

    de ellas al año de plantación, otras en el segundo o tercer verde .

    Es importante resaltar el buen estado sanitario de los noga les, poco

    afectados por Xanthomonas juglandis pese a recibir escasos o nulos trata

    mientos fitosanitarios por la dificultad que crea su enorme tam año. Por el

    contrario, son sensibles a laspeyresia pomonella.

    Los frutos son muy variados en calibre y rendimiento, sin embargo,

    suelen tener en común su excelente sabor. Si al buen aspecto acompaña el

    tamaño comerc ial, se venden a precios superiores a los de las nueces cal i-

    foraianas.

      s

    - 26 -

  • 8/15/2019 Agriculture Noyer

    37/88

    Se han preseleccionado tipos considerados de interés como patrones

    por su excelente vigor y/o buen desarrollo en condiciones adversas. La apa

    rente resistencia a asfixia radicula r, por encontrarse ejemplares en zo

    nas encharcadas parte del a ño, ó A Armilláriá mël lea , al desarroll arse,

    otros,

     en terrenos infectados ya por este / hongo, confiere a algunos ti

    pos un interés particul ar.

    REFERENCES

    Aleta , N., Rom ero, M., Vargas , F.J., 1986. Observaciones sobre el comporta

    mien to de 10 vari edad es de nog al en Tarra gon a. II Congr eso S.E.C.H.,

    Córdoba (En p r e n s a ) .

    Frutos, D., 1983. Aproxima ción al conocimiento de la poblac ión española de

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    estudio sz la Asocia ción Interprofesional para él Desarrollo Agrar io.

    Zaragoza.

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    Ministerio de Agricultura, 1982. Anuario de Estadística Agrar ia. Secreta

    ria General Técnica, Madrid .

    Tasias,

     J., 1984. Tree nut p rodu ctio n and Ma rket in West Eur op e. The Spa

    nis h Posi tio n. VIII Symp. Horticul ture Econo mic s, ISHS-INIA, Zarag oza.

    Acta Horticul turae, 155, 133-140. (Pb. en castellano en Rev. Agro soc.

    123, 37-50) .

    - 27 -

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    PR EMIERS RESULTATS DES PR OSPECTIONS REA LISEES

    DANS LES POPU LA TIONS DE NOYERS DE SEMIS DE GR ECE CENTRA LE

    Dimos Rouskas

    Vardates Agricultural Rese arch Station

    35100 Lamia, Grèce

    RESUME

    La Grèce possède environ 3 000 000 de noyers francs implantés principa

    lement dans les regions montagne uses.

    La section Arboriculture de la Station de Recherches Agricoles de Var-

    dates a commencé en 1983 un programme des prospection s dans ces po pul a"

    tions de noyers d e semis afin de caractériser le matériel végét al existant

    et sélectionner des individus intéressants qui pourraient être multipliés

    directement en tant que variétés ou être utilisés comme géniteurs dans un

    programme de création varietale.

    Les princi paux critères d e sélection, utilisés ont été : la fruc tifica

    tion sur brindilles latérale s, la tardiveté ä la floraison, une bonne qu a

    lité du fruit, une faible sensibilité â la bactériose et une mise â fruit

    rapide.

    Des prospections ont été déjà entreprises dans les régions de Fthiotis

    et d'Evritanie ou il y a environ 300 00 0 noyers de semis.

    Les ÌLÌormations recueillies et l'observation sur place des popula

    tions locales ont mont ré l'existence d'un bon nombre des francs à fructi

    fication sur brindilles latérales et d'un très grand nombre d'arbres pr é

    sentant une fructification intermédiaire. Beaucoup de ces noyers sont hom o-

    game8 ou proto gynes .

    Certains des arbres-repérés pour leur fructification sur brindilles

    latérales présenten t, en plus, la caractéristique de fructifier en grappes

    de 3 et jusqu'à 8 noix, mais le calibre de ces fruits est généralement in

    suffisant.

    La majorité des noyers de ces populations locales produisent des

    fruits de qualité médiocre mais le pourcentage d e francs qui présentent

    une bonne â très bonne qualité de la noix et du cerneau n'est cependant

    pas négligeable.

    Ces populations locales de noyers ne montrent pas enfin de sensibilité

    - 29 -

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    à la bactériose.

    Les prospections réalisé es, si elles n'ont pas permis de découvrir des

    francs possédant la tardivetë de floraison s ouhaitée, ont cependant abouti

    à la sélection de 15 noyers de semis intéressants qui possèdent lá major i

    té.des caractères recherch és. En général, les noyers repérés pour leur

    fructification sur brindilles latérales présentent une ramification dens e,

    un port demi-étalë à étalé et une mise à fruit rapid e.

    Il semble donc que les prospections en vue de réaliser une sélection

    génétique dans les populations locales de noyers de Srèce, et parti culiè

    rement dans les populations locales du Péloponèse, revêtent beaucoup d'in

    térêt.

    Un programme d'hybridation entre certains des arbres de semis séle c

    tionnés et des variétés de floraison tardive et principalement Franqu ette,

    est envisagé afin de combiner fructification sur brindilles latérales et

    débourrement tardif, ce dernier caractère présentant en effet un grand in

    térêt pour nos producteurs de noix de régions montagn euses.

    REFERENCE

    Rouskas D., Katrani s, N., Douvas, H., (traduction dé titre en français).

    Noyer : une solution pour mettre en valeur quelques régions m onta gneu

    ses. TA Agrotika, 25, 10-18.

    - 30 -

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    Provincie di Avellino (1 ), Napoli (9), Salerno (5) .

    Le piante da cui derivano i cloni in osservazione sono caratterizzare

    dal possedere, tra l'altro, requisiti di :

    -vigoria dell'albero : non ossessiva in.modo da favorire una precoce entra

    ta in produ zióne è facilit are le 'operazioni c oltura li ;

    -produttività : abbontante, in relazione alla presenza di gemme laterali a

    . fiori femminile,

    costante, in relazione alla contemporanietâ della fioritura

    maschile e femminile (si preferisce l'omogamia) e all'epoca di fioritura

    (si preferisce quella tardiva) ;

    -frutto : grosso, di forma regolare , alta resa in gheriglio, guscio liscio

    e resistente alle operazioni meccaniche di raccolta, sma llo, lavaggio per

    rimuovare il succo nero del mallo, confezionamento, ec c.;

    -resistenza ai parassiti maggiormente presenti nei noceti della Campania :

    "Batteriosi" (Xanthomonas juglandis) e "Carpocapsa" (Carpocapsa  p o m o n e l l a ).

    CONCLUSIONI

    A termine di questo primo periodo di indagine ci sentiamo di consi de

    rare buoni i risultati ottenuti e quindi siamo stimolati a proseguire n el

    lavoro di selezione c lonale, anche se, corno è not o, la selezione clonale

    non consente caratteri nuov i, ma solo di isolare caratteri già esistenti

    nel genotipo della cultivar-populazione, cosa che nel nostro caso ha la

    sua validit à soprattutto per riqualificare una vecchia cultivar già aff er

    mata sul piano ambientale e commerciale della nostra re gione .

    - 34 -

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    INFORME DE LOS TRABA JOS EN CUR SO SOBRE NOCA L EN

    EL CENTRO AGROPECUARIO "MAS BOVE" (Tarrago na, Exp an a)

    N. Alet a, F.J. Vargas , M. Romero, T. Ninot

    Unitat d'Arboricultura Mediterrània

    Centro Agropecu ari "Mas Bove ", IRTA

    Apartado 415, Reus

      (Tarragona),

     Espagne

    ABSTRACT

    Information is given about the present situation of a walnut investiga

    tion project, started in 1976 at the Centre Agropecu ari "Mas Bo ve" conce r

    ning plant material and propagation and management techni cs.

    INTRODUCTION

    La presencia de numerosos ejemplares de Juglans reg ia, dispersos por

    las distintas ecologías de la Península Ibérica, es todavía un hecho pese

    al arranque masivo sufrido por esta especie (Frutos, 1983 ; M.A.,

      1982).

    El consumo tradicionalmente alto , sigue oátentando niveles elevados dando

    lugar a fuertes importaciones (Tasias,  1984). En los últimos años par ece

    haberse despertado el interés por este cultivo, habiéndose realizado al

    gunas plantaciones regulares importantes.

    En 1976 comenz ó en el Centre Agr opec uari "Mas Bové " (C.A.M.B.) un pr o

    yecto de investigación que contemplaba las siguientes líneas fundamentales

    (Aleta et al , 1985) :

    - material vegetal

    - multiplicación

    - cultivo

    MATERIAL VEGETAL

    Variedades

    Estudio de variedades en colección

    En e l invierno 1975-76 se inició la formación de una colección con la

    plantación de 10 cultivares procedentes de Los Estados Unidos (California)

    y Francia. En las condiciones de Tarragona, el comportamiento de las va

    riedades californianas ha sido netamente s uperior, destacando especi almen

    te "Serr", "Chico " y "Ped ro" (Aletà et al ,  1986). En años sucesivos se

    han efectuado nuevas introducci ones, disponiéndose en la actualidad de 33

    cultivares extranjeros originarios de Aleman ia, Chi le, Estados Unid os,

    Franci a, Italia, Portugal y Rumania y de 25 selecciones españolas (Aleta

    - 3 5 -

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    et al , 1985; Tasia s,   1985).

    Selección de tipos loc ales

    En 1982 el C.À.M.B. inició une prosp ección de las poblacione s de nogal

    de la provincia de Tarragona. El material preseleccionado se caracteriza

    por su abundante ramification lateral ; capacidad produc tiva ; aparente

    resistencia de algunos tipos a bacteriosis , etc.

    Plantaciones de referencia

    Se han establecido 5 plantaciones de referencia en distintas localida

    des de Cataluña, con el fin de estudiar el comportamiento de las princi pa

    les variedades en diferentes condiciones de medio y cultivo.

    'Patrones

    Ensayo de comportamiento

    En 1980 se plantó un ensayo comparativo con los patrone s J. regia ,

    J. nigra y J. hindsii injertados con las varie dades "Serr" y "Pedro". El

    J. regia ha sido el patrón de major comportamiento en las condiciones del

    Camb.

    Selección de tipos locales

    Se han localizado algunos tip os, en la población local, que parecen de

    interés como patrones sea por su excelente vigor , sea por su aparente buena

    adaptación a condiciones adversas de suelo : suquía, encharcamiento y

    presencia de Armillaria mell ea. Se han iniciado ensayos preliminares de

    comportamiento.

    Multiplicación

    La dificultad de multiplicación h a frenado , indudablemente, el desarrol

    lo del cultivo del nogal . Desde el inicio del programa de investigación,

    se ha incidido sobre diversos aspectos (germinación, injerto y manip ula

    ción de planton es) con el objetivo final de conseguir planta injertada jo

    ven y dotada de un buen sistema radicular al menor coste posi ble.

    La aplicación de GA3 ha facilitado la germinación de las semillas

    (Frutos,

      1983). Se ha ensayado diversos tipos de injertado y modalidade s

    de ejecución. Los injertos de "corona" y "chapa", con madera de un ano,

    han proporcionado resultados satisfactorios ; actualmente se incide en

    distintos tratamientos a las púas para el injerto de "corona" y en la ut i-

    - 36 -

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    lizaci ón de brot es de l año pa ra el de "chapa". En los últimos afios se está

    ensayando el sistema "the hot callusing pi pe", consistente en proporcionar

    calor a la zona de injerto (Lagerstedt, 1982; 1984) y que ha dado ex cele n

    tes resultados en otras especies de difícil multiplicación. Recientemente

    se ha comenzado a probar el injerto herbáceo (Mena,

      1986).

    Cultivo

    Se han abordado diversos aspectos relacionado s con las técnicas de cul

    tivo, pudiendo destacarse los relativos a sistemas de plantación y recon

    versión varietal de árboles adultos .

    En 1985 se efectuó una plantación semi-intensiva, marco 7 x 7 , con 4

    variedades de vigor medio a alto y "Chico" como variedad intercalar dest i

    nada a ser arrancada posteriormente (Sibett,  1980). Se está preparando m a

    terial para la realización de un ensayo de plantación intensiva uti lizando

    variedades poc o vigorosas (Eckstein,  1984).

    Muy recientement e se ha efectuado un ensayo de reconversion varietal de

    arboles adulto s, median te injerto de "corona" y diversas modalid ades de

    protección de púas.

    REFERENCES

    Ale ta,N., Varg as, F.J., Rom ero , M., Ninot, J., 1985. Nogal y pec anero : si

    tuación avances e investigaciones en curso en el Centre Agropecuari

    "Mas B ové ". I Congres o Español de Frut os Secos, Reus : 299-31 0.

    Alet a,N., Rom ero , M., Varg as, F.J., 1986. Observacio nes sobre el c ompor ta

    mie nto de diez vari edade s de noga l en Tarr ago na. II Congreso S.E.C.H.

    Córdoba.

    Eckstei n, A., 1984. Hedgero w mor e walnut s sooner and later . Nut Grower,

    may-june, 4-10.

    Frutos, D., 1983. Aproximación al conocimiento de la población española de

    J. regia L. y posibilidades de aprovecham iento de su variabilidad gen é

    tica para el cultivo del nogal como especie frut al. XV Jornadas de Es

    tudio de la Asociación Interprofesional para el Desarollo Agr ario ,

    Zaragoza.

    Frutos, D., 1983. Siembra d irecta en campo de J. regia L. trata das con GA3

    y comporta miento en vive ro de sus des cend enc ias. I. Congr eso S.E.C.H.,

    Valencia : 561-5 72.

    Lage rsted t, H.B., 1981. A grafting aid. Annual Report de NNGA. 72 rd. 27-33.

    Lagerstedt, H.B., 1984. Hot callusing pipe speeds up g rafting. American

    Nurseryman, 113-115.

    Men a, J., 1986. Nuevas técnica s de propa gaci ón del ave llan o. II Congres o

    S.E.C.H. Córd ob a.

    Ministerio de Agricultura, 1982. Anuario de Estadística Agra ria. Secretaria

    General Técnica, Madrid.

    Sibett, G.S., Ram os, D.E., Brown, L.C., 1980. Establishing a new walnut or

    chard. Division of Agricultural Science. University of Californi a,

    Leaflet 211 57, 12 p..

    - 37 -

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    nadas de Estudio : El material vegetal en la produccción frutal

      (AIDA).

    Zaragoz a. ITEA. Vol. Extra, 4, 356-393.

    - 38 -

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    SELEZIONE CLONALE.DELLA CU LTIVAR DI.NOCCIOLO

    "Tonda di Gi ffo ni"

    Francesco Limongelli

    -.Istituto Sperimen tale per la Frut tico ltur a

    S.O.F.

     di C aserta, Via Torrino 2, 81100 Caserta , Italia

    ABSTRACT

    Among the several hazelnut cultivars grown in Campania, "Tonda di Gif-

    foni"

     is the most important for its horticultural, commercial and proces

    sing characters. The cultivar diffusion, without any control of the propa

    gation material is cause of a variability of the quality of the nu ts. The

    breeding act ivity beg un in 1978, allowed to single out several clones ; 34

    of them deserve further survey in the same environment condi tions .

    PREMESSA

    La Campania o ltre ad essere la regione più corilicola italiana, circa

    il 60

      Z

     della produzione nazionale, è anche la regione che possiede un al

    to numero di cultivar in coltura : Mortare lla (30

      X

    , S. Giovanni (30

      X ,

    Tonda di Avellino (15   ) ,   Tonda di Giffoni (15   ) ,   Tempestiva, Camponica,

    ecc (10

      ) .

    Tutte queste varietà sono state diffuse, fin dai tempi remoti, senza

    controllo sul materiale di propagazione, quindi è da ritenere possibile

    una certa variabilità genetica all'interno di ciascuna varietà.

    Una tale variabilità costituisce un patrimonio di grande valore geneti

    co, ma di discutibile valore commerciale e tecnologico, in quanto le indus-

    strie di trasformazione hanno esigenze che non si conciliano con una pro du

    zione eterogenea. Pertanto, stimolati dalla esigenza di una migliore qua

    lificazione della corilicoltura della Campania, l'Istituto Sperimentale

    per la Frutticoltura di Roma ha avviato, fin dal 1978, un programma di se

    lezione clonale del la cultivar "Tonda di Giffon i". La scelta sulla cul ti

    var "Tonda di Giff oni" è avvenuta in considerazione dell'ottima qualità dei

    suoi frutti, della buona e costante produttività e dell'interesse cr escen

    te mostrato dagli agricoltori e dalle industrie di trasformazione italiane

    ed estere.

    METODOLOGIA

    La ricer ca, iniziata nel 1978, ha interessato le aree pia tipiche di

    coltura della cultivar, in particolare aziende agricole ubicate ne i comuni

    di : Cesenali, Montoro Inf., Montoro Sup. (Avellino) ; Caianello, Conca C ,

    Mignano M., Presenzano (Caserta) ; Pisciano, Galano, Giffoni.Sei Casali,

    - 41 -

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    Giffoni Valle Piana, Fenta   (Salerno).

    Nel corso di cinque anni d'indagine sono stati identifi cati, nei loro

    principali aspet ti, 157 "presunti c loni". Ciascuno dei 157 cloni per essere

    scelti dovevano possedere alcuni requisiti agronomici e tecnol ogici, sti ma

    ti a vista e ritenuti "ottimi" :

    -vigoria de ll' albero : di medio vigore e a portamento espanso ;

    -frutto nucula di dimensione medio-piccal a e di forma rotondegg iante.

    Guscio poco spesso . Seme di ottimo aroma, consistente e privo di fibr e.

    Alta resa allo sgusciato;

    -parassiti : assenza di parassiti visibili ;

    -polloni : nessuna o scarsa attiv ità pollonifera .

    Individua to i cloni si è' proceduto,per ciascuno di essi e per due anni di

    seguito, al prelievo dei ciampioni di f rutti , 1Q0 infruttescenze y per esér

    guire,

     in laboratorio, i rilievi biometrici

     e.

     carpol-ogici : - Nume ro di

    frutti per infruttescenze, - Frutti vuoti in %., - Forma della nucula,

    - Spessore del guscio, - Volume medio di una nucula, - Peso medio di una

    nucula , - Resa del prodotto sgusciato (%), - Caratteristiche organolettic he

    del seme non tostato, - Caratteristiche organolettiche del seme tostato,

    - Distacco del perisperma, - Calo dopo la tostatura del prodotto sgusciato .

    RISULTATI

    Al termine, avendo attribuito a ciascuno degli undici caratteri esa mi

    nati un punteggio di merito da 1 a 5 (pessimo, scadente, mediocre, buo no,

    o t t i m o ) , risulta che i cloni con valutazione complessiva compresa fra "buo

    n o "

      (44/55°) e "otti mo" (55/55°) sono in tutto 3 4.

    I trentaquattro cloni risultati meritevoli di ulteriore indagi ni, sono

    attualmente in viva io. Nell'autunno 1986 si costituiranno campi di compara

    zione clonale realizzati in condizioni di uniformità ecologica e colturale

    e su di essi proseguirà il lavoro di selezione.

    - 42 -

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    PR IMI RISUL TATI SÜLL MIGL IORAM ENTO GENETICO DEL NOCC IOLO

    A. Tombes , F. Preziosi

    Istituto di Colt ivazioni Arb oree , 06100 Perueia. Italia.

    PREMESSA

    Nei prossimi anni dovremo avere noccioleti caratterizzati d a : 1- Ele

    vata efficienza produttiva, ottenibile con una densità di investimento di

    piante ad ettaro medio-alta e con apparati radicali ed epigei capaci di

    assicurare un efficiente assorbimento ed un'attiva sintesi di sostanze el a

    borate, 2 - Meccanizzazione di tutte le pratiche colturali conseguibili con

    l'uso di forme di allevamento che agevolino la potatu ra, la spollonat ura,

    la raccolta, le operazioni colturali al terreno e la difesa dei parassiti ,

    3 - Eeccellente qualità del prodotto costituito da frutti praticamente sfe

    rici, ad elevata resa alla sgusciatura, resistenti alle manipolazioni, con

    specifici caratteri organolettici.

    Cid potrà essere raggiunto con le opportune tecniche coltur ali appli ca

    te ad un materiale vegetale che possegga, nel proprio corredo cromosomico,

    i presuppo sti necessari ad evidenziare le caratteristiche indispensabili al

    raggiungimento degli obiettivi elencati.

    A tal proposito il miglioramento genetico condotto sul nocciolo, spe

    cialmente negli ultimi venti anni, ci offre utili informazioni circa la

    eretabilità dei principali caratteri e le tecniche di selezione più affida

    bili.

    Attività svolta

    Poiché nell'Italia centrale la coltura nel nocciolo presenta u n interes

    se non trascurabile sia dal punto di vista produttivo che commerciale, ab

    biamo esaminato la rispondenza del materiale vegetale esistente alle f utu

    re esigenze del settore.

    Da prove di confronto varietale e da ricerche di biologia fiorale, con

    dotte sin dal 1964, fu riscontrato un promettente comportamento della "Ton

    da d i G iffo ni" ; essa ven iva indicata corno cultivar da

    r

     impiantare insieme

    alla locale "Tonda roma na" per conseguire un "efficiente e reciproca impol

    linazione fra per conseguire un"efficiente e reciproca.impollinazione fra

    cultivar commercialmente valide e con caratteri che potevano essere cons i

    derati complem entari. Dopo le prime proposte possiamo oggi.affermare la

    piena riuscita di tale combinazione .

    Ognuna delle cultivar, pur essendo classificata buona, ha qualche lie

    ve dif etto. La "Tonda Roma na" presenta un a scarsa vigoria, una resa alla

    - 43 -

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    sgusciatura media , una pelabilitä ed una resistenza a i parassiti med ia. La

    "Tonda di Giffoni è a germogliamento prec oce, vigorosa e leggermente sen si

    bile all'Eriofide, presenta però una buona qualità dei semi ed una costante

    ed elevata produttività.

    Era pertanto necessario pensare ad un miglioramento genetico, che fu

    iniziato con la selezione clonale, i cui risultati sono in fase di otten i

    mento.

    Nel 1981 si proseguì con un programma di incrocio. Questo era ottenuto

    con la "Tonda Roman a" e la "Tonda di Giffo ni", in condizioni di reciproca

    impollinazione, in quanto le due cultivar sono considerate ad elevato l i

    vello di austerilitâ.

    I frutti delle due cultivar, raccolti in settembre, sono stati stra ti

    ficati in sabbia e posti in semenzaio nella primavera successiva . Sono sta

    ti posti a dimora nell'inverno 1983 in numero complessivo di 350 0 alla d i s

    tanza di m 3x1..

    Nei primi tre anni sono state praticate le normali tecniche colturali e

    sono iniziati i rilievi sui caratteri vegetativi e riprodu ttivi secondo gli

    schemi convenzionali.

    Nell'anno passato sono state eseguite le prime osserva zioni per valu ta

    re le difficoltà e per avere un orientamento sulla variabilità dei caratte

    ri.

    Risultati preliminari

    Vengono presi in esame la precocit à del germogliame nto, l'entità ed il

    periodo della fioritura e alcuni caratteri dei frutti per quei seme nzali

    che hanno già fruttificat o.

    Nei riguardi del periodo di germogliamento si sono avuti valori notevol

    mente variabili essendosi verificato in un periodo superiore ai 3 mesi, da

    febbraio ad aprile. Nell'ambito de lla distribuzione le medi e della pr ogenie

    derivanti dai due gruppi di individui sono state introno ai valori dei due

    genitori, ma con un coefficiente di variabilità del 36

      X,

      che dimostra le

    grandi possibilità di variazione di tale carattere, che , se tardivo, è pa r

    ticolarmente utile per la resistenza alle gelate primave rili.

    La comparsa di fiori maschi li à s