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1 A A g g r r o o B B i i o o P P é é r r i i g g o o r r d d I I n n f f o o Le Bulletin de liaison des adhérents Avril - Mai 2009 EDITO de Gérard Joulain Bonjour à toutes et à tous, La crise économique que nous traversons touche l’ensemble de la planète et devra inévitablement remettre en cause le système de production et d’échanges développés depuis les années 80. Le « toujours plus sans ce soucier du lendemain » a ses limites, et elles semblent aujourd’hui atteintes ! Pour preuve ? Tout le monde parle de développement durable …. Tout le monde y compris ceux qui, hier encore, n’hésitaient pas a prôner un développement sans limite ; ceux-là même pour qui l’agriculture devait produire toujours plus avec de moins en moins d’hommes, mais de plus en plus d’intrants ; ceux pour qui les 4x4 étaient la voiture des gens d’action, des entrepreneurs et des baroudeurs….le paraitre semblait, semble encore pour certains l’accomplissement de l’être…Les propos de Jacques Séguéla sont, à cet égard, affligeants : « un Homme qui ne possède pas une Rolex à cinquante ans a raté sa vie », je pense que pour certains le chemin à parcourir est encore long. La multinationale Monsanto qui ose, elle aussi, parler de développement durable et d’avenir avec ses OGM qui sont la solution pour nourrir la population sans cesse grandissante vient d’essuyer un revers en Afrique du Sud. En effet 82 000 hectares de maïs transgéniques n’ont donné aucune récolte, suite à une erreur de manipulation en laboratoire… Malgré cette fuite en avant d’un certain nombre d’individus, on constate que la société civile est aujourd’hui en train de remettre en cause ce développement sans lendemain. Qui aurait pu imaginer il y a ne serait ce qu’une ou deux années en arrière, que nous soyons invités comme intervenants lors de projections cinématographiques traitant des problèmes agricoles dans des salles combles avec un public que nous n’avions pas l’habitude de côtoyer. Ces rencontres sont le reflet d’une réflexion collective et d’une marche en avant qui amènera demain à des changements inéluctables. Pour ces raisons, je reste optimiste. Les demandes d’informations sans cesse grandissantes sur les conversions à l’agriculture biologique montrent que des remises en cause, hier inimaginables, font leur chemin. Nos structures ont plus que jamais un rôle primordial à jouer dans ce développement. Bonne lecture. Dans ce numéro Vie de l’association et du réseau p.2-5 y Assemblée générale du 21 mars y Présentation du nouveau bureau Communication-Promotion p.6-9 y Foire de Bordeaux y Le Périgord à Montmartre y Foire Expo de Périgueux y Foire de Bergerac y Printemps Bio 2009 L’Aquitaine cultive la biodiversité p.10-11 y Fête des Cueilleurs Volontaires 4 ème édition y Rencontre avec le Biau Germe Réglementation p.11-12 Les aides 2009 : petit rappel p.12-13 Viticulture p.13-14 y Enquête phyto 2008 Actualités p.14-18 Formations p.18 Agenda – Annonces p.18-20

AgroBio Périgord Info avril mai

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Le Bulletin de liaison des adhérents Avril - Mai 2009

EDITO de Gérard Joulain Bonjour à toutes et à tous, La crise économique que nous traversons touche l’ensemble de la planète et devra inévitablement remettre en cause le système de production et d’échanges développés depuis les années 80. Le « toujours plus sans ce soucier du lendemain » a ses limites, et elles semblent aujourd’hui atteintes ! Pour preuve ? Tout le monde parle de développement durable …. Tout le monde y compris ceux qui, hier encore, n’hésitaient pas a prôner un développement sans limite ; ceux-là même pour qui l’agriculture devait produire toujours plus avec de moins en moins d’hommes, mais de plus en plus d’intrants ; ceux pour qui les 4x4 étaient la voiture des gens d’action, des entrepreneurs et des baroudeurs….le paraitre semblait, semble encore pour certains l’accomplissement de l’être…Les propos de Jacques Séguéla sont, à cet égard, affligeants : « un Homme qui ne possède pas une Rolex à cinquante ans a raté sa vie », je pense que pour certains le chemin à parcourir est encore long. La multinationale Monsanto qui ose, elle aussi, parler de développement durable et d’avenir avec ses OGM qui sont la solution pour nourrir la population sans cesse

grandissante vient d’essuyer un revers en Afrique du Sud. En effet 82 000 hectares de maïs transgéniques n’ont donné aucune récolte, suite à une erreur de manipulation en laboratoire… Malgré cette fuite en avant d’un certain nombre d’individus, on constate que la société civile est aujourd’hui en train de remettre en cause ce développement sans lendemain. Qui aurait pu imaginer il y a ne serait ce qu’une ou deux années en arrière, que nous soyons invités comme intervenants lors de projections cinématographiques traitant des problèmes agricoles dans des salles combles avec un public que nous n’avions pas l’habitude de côtoyer. Ces rencontres sont le reflet d’une réflexion collective et d’une marche en avant qui amènera demain à des changements inéluctables. Pour ces raisons, je reste optimiste. Les demandes d’informations sans cesse grandissantes sur les conversions à l’agriculture biologique montrent que des remises en cause, hier inimaginables, font leur chemin. Nos structures ont plus que jamais un rôle primordial à jouer dans ce développement. Bonne lecture.

Dans ce numéro

Vie de l’association et du réseau p.2-5 Assemblée générale du 21 mars Présentation du nouveau bureau

Communication-Promotion p.6-9 Foire de Bordeaux Le Périgord à Montmartre Foire Expo de Périgueux Foire de Bergerac Printemps Bio 2009

L’Aquitaine cultive la biodiversité p.10-11 Fête des Cueilleurs Volontaires 4ème édition Rencontre avec le Biau Germe

Réglementation p.11-12

Les aides 2009 : petit rappel p.12-13

Viticulture p.13-14 Enquête phyto 2008

Actualités p.14-18

Formations p.18

Agenda – Annonces p.18-20

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Vie de l’association et du réseau Etude sur les échanges céréaliers-éleveurs

Etudiante en licence professionnelle « Gestion Agricole des Espaces Naturels et Ruraux » au centre de formation Supagro à Florac (48), je réalise un stage de 12 semaines au sein de l’association Agrobio Périgord. Le programme d’Echanges Céréaliers-

Eleveurs (ECE) qui a débuté dans le sud Aquitaine s’est étendu depuis 2005 à l’ensemble de la région. A travers le recensement de l’offre et de la demande en céréales, fourrages et oléo-protéagineux par l’envoi à chaque acteur de ce listing, ce projet a pour objectif de faciliter les transactions directes entre les céréaliers et les éleveurs. Il est toutefois important de rappeler que seules certaines céréales et/ou protéagineuses peuvent être vendues en direct (cf. http://www.agrobioperigord.fr). Cette année, dans l’idée de formaliser ces échanges basés sur la confiance mutuelle, de favoriser leur transparence et d’améliorer la connaissance des flux échangés, une contractualisation est proposée. Par ce contrat un (ou plusieurs) céréalier ayant pris connaissance avant la campagne des besoins d’un (ou de plusieurs) éleveur pourra établir son assolement en fonction ces demandes,

l’un et l’autre s’engageant ainsi pour une quantité et un prix définis à l’avance. Dans ce contexte, mon étude a pour but l’évaluation du programme ECE. Dans un premier temps, je réaliserai des entretiens dans une dizaine de fermes du nord Aquitaine. Ceux-ci permettront d’appréhender l’organisation du réseau, les points de blocages et de faire ressortir des pistes de réflexion. Ensuite un questionnaire sera envoyé par courrier à l’ensemble des acteurs du projet. Il permettra par une analyse statistique d’estimer les flux échangés (quantités produites, autoconsommées, commercialisées et prix pratiqués) et de confirmer les premières pistes. Enfin des propositions d’amélioration seront faites, et discutées lors d’une retransmission de l’étude, à laquelle l’ensemble des acteurs sera invité. Par avance je remercie tous ceux qui participeront et m’aideront dans la réalisation de cette étude.

Domiane BAILLON

Assemblée Générale le 21 mars 2009 A l’occasion des ses 20 ans, AgroBio Périgord assume sa maturité et propose des alternatives pour l’agriculture de demain

Cette année, l’AG d’AgroBio Périgord était différente, et dans la forme et dans le contenu puisque l’association en a profité pour fêter son 20ème anniversaire. Différente car elle s’est étalée sur toute la journée (et même la nuit !). En effet, le matin, bon nombre d’adhérents sont venus assister à l’AG statutaire de leur association. Après le rapport moral, financier et le renouvellement du conseil d’Administration, AgroBio

Périgord avait décidé de présenter son rapport d’activités de manière plus ludique est moins monotone. Ce sont les référents professionnels qui ont expliqué les activités et missions des salariés au travers des fiches actions de la nouvelle plaquette institutionnelle. Ce fonctionnement en binôme (salarié/producteur référent) permet une meilleure efficacité et une implication plus grande des professionnels. Cette présentation des activités a été complétée l’après-midi par les forums et ateliers mis en place. AgroBio Périgord a souhaité ouvrir son AG plus largement, à tous ceux se posant des questions sur la bio. Ce fut l’occasion de rencontrer de nouveaux agriculteurs souhaitant se convertir à la bio par exemple. Il fut beaucoup question aussi de restauration hors domicile, un sujet d’actualité avec le Grenelle de l’Environnement et ses 20 % de produits bio dans la restauration collective d’ici 2012. De plus en plus, AgroBio Périgord est contacté par des collectivités et des cantines qui souhaitent introduire la bio dans leur établissement. Pour le moment, la filière bio en Périgord n’est pas suffisamment structurée pour répondre à ces demandes. Le gros travail est aujourd’hui d’installer ou de convertir de nouveaux agriculteurs sur une nouvelle approche de la production et de la distribution de produits bio. La vente directe, bien qu’ayant assurée

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jusqu’à ce jour le maintien de nos petites exploitations, n’est plus un outil adapté à la forte demande des magasins de proximité, des distributeurs spécialisés et de la restauration collective. La complémentarité de la valorisation en magasins et en collectivités est un formidable levier de développement pour organiser de l’approvisionnement local planifié dans la phase de conversion et pour aboutir à une valorisation de produits labélisés à terme. Le partage de la valeur ajoutée et la viabilité des exploitations sont les préalables d’AgroBio Périgord pour accompagner les projets de structuration de la filière et d’aménagement du territoire. Ces orientations stratégiques ont d’ailleurs été illustrée l’après-midi avec Pierre DESPORT, responsable de la fromagerie Chêne Vert qui recherche plus de 220 000 litres de lait de chèvre et 200 à 300 000 litres de lait de brebis pour sa gamme bio. Aujourd’hui, l’entreprise compte 2 apporteurs en conversion, Cyril Lagorce à Allemans et le Gaec Monalisa à Jumilhac le Grand. Tous deux bénéficient d’une valorisation du prix du litre de lait sur la base de leur coût de production et échangent en permanence de manière constructive avec Pierre Desport. L’agriculture bio n’est donc plus marginale comme il y a 20 ans il s’agit bel et bien d’un système agricole viable et vivable…et résolument tourné vers l’avenir ! Lors de ces forums, AgroBio Périgord a présenté son programme à l’occasion de ses 20 ans et en particulier une série de portes ouvertes techniques destinées aux agriculteurs (bio et conventionnels) :

mardi 2 juin : « Mieux valoriser ses céréales en les stockant à la ferme » chez Dominique Leconte, St Martial d’Artenset

jeudi 4 juin : « Réduire l’utilisation de produits phytosanitaires sur les petits fruits rouges » au GAEC des Délices, chez Joseph et Matthieu Naulin, Église Neuve de Vergt

vendredi 5 juin : « Produire sa propre semence de ferme » chez Bertrand Lassaigne, Le Change

mardi 9 juin : « S’installer seule sur une ferme en maraîchage biologique » chez Véronique Gauthier-Cluzaud, Mayac

mercredi 10 juin : « Produire des légumes avec un minimum d’irrigation » chez Guy Forest, Lanouaille

vendredi 12 juin : « Maitriser l’herbe en viticulture biologique » chez Fanny Monbouché, Monbazillac.

La bio, une agriculture résolument optimiste et festive

Le soir, une soirée était organisée pour fêter l’anniversaire d’AgroBio Périgord. Le repas était assuré par l’Auberge de l’Eclade à Montpon Menestérol, un établissement sensibilisé à la bio. L’animation a été assurée par le très bon groupe Couleur Café. Avant de débuter le repas, Gérard Joulain, président d’AgroBio Périgord en a profité pour remettre 3 poireaux (bio évidement), symboles des médailles du mérite agricole, à Véronique Gauthier-Cluzaud, René Monbouché et Bertrand Lassaigne.

Ces distinctions montrent bien que la bio est aujourd’hui une agriculture reconnue et respectée et que désormais il faudra compter avec elle de plus en plus… Au total, ce sont quelques 120 personnes qui ont participé à cette belle journée.

Renouvellement des membres sortants : Membres sortants Christian RICCI (administrateur stagiaire), Matthieu NAULIN (administrateur stagiaire), Luc DE CONTI, Bertrand LASSAIGNE. Candidats Christian RICCI, Matthieu NAULIN, Bertrand LASSAIGNE. 3 postes sont à pourvoir, l’élection est réalisée à main levée. Les résultats : Les trois candidats sont élus à l’unanimité La mise en place du nouveau bureau s’est faite lors du Conseil d’Administration le 2 avril dernier.

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Présentation du nouveau bureau

PRESIDENT

VICE PRESIDENT

JOULAIN Gérard 24620 MARQUAY

(volailles)

LECONTE Dominique 24700 ST MARTIAL D’ARTENSET

(grandes cultures)

TRESORIERE

TRESORIER ADJOINT

SECRETAIRE

MONBOUCHE Fanny 24240 MONBAZILLAC

(viticulture)

GREGOIRE Laurent 24330 ST ANTOINE D’AUBEROCHE

(polyculture – palmipèdes)

DAVID Christian 24520 LAMONZIE MONTASTRUC

(polyculture-élevage-transformation laitière)

MEMBRES

DEPAZ Sophie 24140 ST HILAIRE D’ESTISAC

(maraichage-transformation)

DOUGHTY Richard 24240 SAUSSIGNAC

(viticulture)

DUVALEIX Guillaume 24350 MONTAGRIER

(polyculture – élevage)

NAULIN Matthieu 24380 EGLISE NEUVE DE VERGT

(polyculture-élevage-petits fruits)

RICCI Christian 24290 THONAC (polyculture-élevage)

LASSAIGNE Bertrand 24640 LE CHANGE

(grandes cultures – noix –chevaux)

L’équipe d’AgroBio Périgord Voici l’équipe au complet cela vous permettra de mettre un visage sur un nom !

De gauche à droite : Eric Maille, Jennifer Kendall, Eric Joussain, Patrice Gaudin, Stéphanie Bomme-Roussarie, Isabelle Brajot, Séverine Alfieri, Emmanuel Marseille

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Un bureau pour notre technicien viti Depuis le mois de mars, Eric MAILLE a installé son

bureau au Pôle Viticole de Bergerac. Voici les coordonnées postales et téléphoniques afin de faciliter vos échanges.

Pôle Viticole de Bergerac Bridet Sud

Zone de Vallade 24100 BERGERAC

Tel : 05.53.57.62.24 - portable 06.87.58.48.50 Mail : [email protected]

FNAB

Assemblée générale de la FNAB : développer une agriculture biologique et solidaire, en lien avec les territoires, avec tous les acteurs impliqués.

La FNAB a tenu son Assemblée générale annuelle, les 24 et 25 mars au domaine de Bellebouche dans le Parc de la Brenne (Indre). Ses grands axes de travail pour 2009 prennent en compte le contexte français et européen : le « bilan de santé » PAC à orchestrer, la PAC 2013 à imaginer, les élections européennes ; la mise en œuvre du Plan Barnier et le développement de la bio, avec l’organisation des filières pour accueillir les nouveaux producteurs, anticiper l’augmentation des volumes et approvisionner des marchés plus importants (restauration collective) ; l’expérimentation de « pôles conversions » régionaux ; l’application et les conséquences de la réglementation bio européenne revue en janvier dernier, mais également la reconnaissance légale des méthodes alternatives aux prophylaxies obligatoires et produits phytosanitaires industriels, ne seront pas oubliés ; la poursuite du travail engagé avec d’autres acteurs de la filière pour un nouvel identifiant bio privé, qui devrait voir le jour début 2010. L’Assemblée générale s’est terminée par une table ronde, sur le thème des « acteurs de la bio, sur quel projet, pour quelles synergies ? » qui a montré la volonté des réseaux représentés d’unir leurs efforts pour développer le mode de production biologique. Enfin, la FNAB s’est donné un nouveau Président, Dominique Marion, paysan en polyculture et élevage en Charente Maritime, qui succède ainsi à Henri Thépaut.

(En savoir plus : www.fnab.org)

Pour la reconnaissance de la bio,

soutenons la FNAB Depuis l’année 2005, notre mode de production biologique s’est trouvé mis en cause par de nouveaux problèmes : développement des OGM et pollutions induites et nouveau cahier des charges de la bio notamment, qui se rajoutent à des primes PAC pénalisant la bio. La FNAB (Fédération Nationale de l’Agriculture Biologique) dont fait partie votre Civam et Bio d’Aquitaine a dû développer une nouvelle activité visant à défendre et à faire reconnaître notre mode de production. A mettre à son actif de longues négociations et un lobbying intense pour éviter la catastrophe totale sur le nouveau règlement bio européen 2009 et ses modalités d’application. A mettre aussi à son actif, le crédit d’impôt qui doit être doublé l’année prochaine et qui est de plus une reconnaissance officielle des bienfaits de nos pratiques. Pour continuer à défendre vos intérêts au plus haut niveau, la FNAB a besoin de votre soutien financier. 20 euros cela ne représente qu’une petite partie du crédit d’impôt. Si chaque agrobio fait cet effort, notre mode de production pourra trouver sa reconnaissance dans l’agriculture française.

ADRESSEZ VOTRE SOUTIEN A LA FNAB

Pour soutenir la FNAB, depuis la région Aquitaine, versez la somme de 20€ à Bio d’Aquitaine, coordinateur financier de cette contribution, par chèque adressé à Bio d’Aquitaine - 6 rue du Château Trompette - 33000 BORDEAUX

Un reçu vous sera adressé pour justifier de cette dépense dans votre comptabilité

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Communication / Promotion

Salon de l’Agriculture d’Aquitaine (Foire de Bordeaux) :

Du 16 au 25 mai 2009 à Bordeaux

L’agriculture biologique d’Aquitaine (Bio d’Aquitaine et ses structures départementales ainsi que l’Arbio) sera présente sur le stand du conseil régional. Chaque département y tiendra 2 jours de permanence pour présenter l’agriculture bio de son secteur via des plaquettes, des documents mais aussi des produits. Ces produits agricoles seront exposés dans une vitrine et pourront également êtes vendus au sein de l’espace producteur (accolé au stand du Conseil Régional). Concernant AgroBio Périgord, les dates de permanence sont le samedi 16 et dimanche 17 mai (sous réserve de confirmation). Si vous souhaitez participer à ce salon et vendre vos produits pendant les 2 jours de la Dordogne, merci de nous en informer rapidement.

Contact : Stéphanie Bomme-Roussarie

Le Périgord à Montmartre – 5, 6 et 7 juin 2009 : il reste quelques places !

Du vendredi 5 au dimanche 7 juin 2009, le Conseil Général de la Dordogne organise pour la 3ème fois son opération de promotion des produits périgourdins à Montmartre. Nous

avons de nouveau été sollicités pour organiser un stand collectif de produits bio. En 2009, nous souhaitons organiser un stand collectif de vente de produits bio (caisse commune avec les producteurs qui se relaient pour vendre les produits de tous). Sur les 8 places disponibles, 3 sont encore libres. Pour le moment les produits présents sont le vin, le canard gras, les produits issus de la ruche, les petits fruits rouges et les pâtisseries. Au niveau pratique :

- installation du stand le jeudi 4 juin - participation de 100 € HT par producteur (hors

frais d’hébergement et de repas) - location d’1 à 2 camions pour le transport

collectif des produits - vente collective (1 seul stand avec caisse

commune AgroBio Périgord) - présence obligatoire (au moins 1 jour) - au total une trentaine de produits référencés pour

environ 8 producteurs

- l’hébergement est à la charge de chaque producteur mais nous pouvons le réserver pour vous (Etap Hôtel, Porte de la Chapelle, environ 55 € nuit + petit déjeuner, à 5 minutes en voiture ou 5 stations de métro de Montmartre)

Une sélection sera effectuée parmi les réponses selon les critères suivants :

- 8 producteurs nécessaires - en Bio ou en conversion (au minimum licence) - priorité à ceux n’ayant pas encore participé les 2

années précédentes - gamme diversifiée (pas de concurrence sur le

stand) Parallèlement au stand collectif de vente, nous allons mettre en place une vitrine d’exposition des produits bio périgourdins. Si vous souhaitez uniquement exposer votre échantillon et vos dépliants, nous vous demanderons une participation de 10 €.

Contact : Stéphanie Bomme-Roussarie

Saint Paul la Roche – Périgord vert : marché bio le 21 mai 2009

Le comité des fêtes de Saint Paul La Roche souhaite organiser, lors de la fête du village le jeudi 21 mai (jeudi de l’ascension) un marché bio de 9h à 17h. Les emplacements sont gratuits mais aucun élément n’est fourni par le comité des fêtes (chapiteaux, tables…).

Contact : Alain CHEVAL président du comité des fêtes au 06.03.37.34.65 ou par mail

[email protected]

Fête de l’âne – St Raphael (Excideuil) – dimanche 9 août 2009 :

marché bio

Le comité des fêtes de St Raphael, une petite commune de 100 habitants, organise pour la 5ème fois, la fête de l’âne. En moyenne, cette manifestation attire entre 4 000 et 5 000 personnes sur

la journée. Pour la 1ère fois, les organisateurs souhaitent y associer un marché bio (stands de vente et restauration). AgroBio Périgord tiendra un stand de présentation de la

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bio et de l’association. La buvette sera également bio et le tri de déchets sera organisé.

Les emplacements sont payants : 50 € pour les stands avec restauration et 20 € pour les autres stands. Si vous êtes intéressés par cette manifestation, merci de vous faire connaître auprès du comité des fêtes avant le 30 avril. Pour plus de renseignements, www.bloggez.fr/FETEDELANE2009

Contact et dossier d’inscription : Alain LARRIEU, Le Parc – 24160 St Raphael, 06.80.35.76.17, [email protected]

Foire exposition de Périgueux, Parc des expos de Marsac,

du 11 au 20 septembre 2009 La foire expo se tiendra comme chaque année début septembre au parc des expositions de Marsac. Nouveauté cette année, 2 000 m² consacrés à l’agriculture et aux filières agricoles du département. C’est à ce titre que l’agriculture biologique sera représentée. Au niveau pratique : - ouverture du 11 au 20 septembre, de 10h à 19h - 3 nocturnes jusqu’à 23h le samedi 12, le mardi 15 et le vendredi 18 avec repas organisés par les producteurs (Marchés des Producteurs de Pays) Si plusieurs producteurs manifestent de l’intérêt pour être présents, AgroBio Périgord s’occuperait de mettre en place des animations ponctuelles (dégustation de tomates de la Maison de la Semence, dégustation de vin, fabrication de pain avec un four à pain…encore à définir). Elles auraient lieu en priorité aux moments de grande affluence, c’est-à-dire le week-end, le mercredi, les midis entre 12h et 14h et les soirs de 17h à 19h. La Chambre d’Agriculture nous propose un espace dédié à la vente de vos produits bio dans une « boutique collective », matérialisée par un chapiteau 5 x 5 et gardée le soir. Une dizaine de producteurs pourraient exposer leurs produits et se relayer pour les vendre (caisse commune) suivant un planning qui aura été établi ensemble. Ce fonctionnement à plusieurs vous permettrait de ne pas être mobilisé 10 jours consécutifs. AgroBio Périgord serait présent pour renforcer le groupe et vous appuyer au niveau de l’organisation et du matériel (étagères, stands…). Cette boutique collective bio serait complémentaire de celle des producteurs de Bienvenue à la Ferme qui disposeront d’un espace identique. Encore une fois, la mise en place de cet évènement ne pourra se faire que si votre présence et participation sont actives. Les priorités en terme de communication qui ont été validés par notre Conseil d’administration étant positionnées sur le public d’Agriculteurs pour augmenter notre potentiel de production.

N’hésitez pas à contacter Stéphanie BOMME-ROUSARIE pour lui signaler votre intérêt à participer à la Foire Exposition avant le 11 mai prochain. AgroBio Périgord se réserve le droit d’annuler sa participation si les conditions requises précédemment ne sont pas tenues.

Contact : Stéphanie Bomme-Roussarie

5ème Foire bio de Bergerac – 27, 28 et 29 novembre 2009,

Salle Anatole France

Le comité des fêtes de la foire s’est enrichi de nouveaux membres cette année. De ce fait, nous avons pu mettre en place un fonctionnement par commissions (logistique, bénévoles, enfants, publicité, administratif, affichage) qui devrait nous permettre d’être plus efficace. Nous sommes actuellement en train de finaliser le nouveau dossier d’inscription qui va être envoyé (le plus possible par mail) à la fin du mois d’avril. La date de retour des dossiers complets est fixée au mardi 16 juin. Attention, passé ce délai les dossiers ne seront plus acceptés. De cette manière, nous devrions être en mesure de finaliser la liste des exposants pour le courant du mois de juillet, bien plus tôt que les années précédentes et ainsi vous permettre de mieux vous organiser .

Programme 2009 :

- ouverture au public le vendredi de 14h à 19h45 - soirée projection-débat le vendredi soir à 20h15 à la salle Louis Delluc - ouverture au public le samedi de 10h à 20h avec inauguration officielle à 11h et conférence à 15h - ouverture au public le dimanche de 10h à 18h avec conférence à 15h Si vous souhaitez plus d’informations, nous donner un coup de main dans l’organisation ou recevoir un dossier d’inscription, n’hésitez pas !

Contact : Stéphanie Bomme-Roussarie

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une nouvelle association pour communiquer sur le Bio

C’est une jeune association dont vous pourrez découvrir l’objet en allant sur l’adresse suivante : http://biodordogne.fr/qui-sommes-nous Elle est en train de réaliser un annuaire gratuit des producteurs locaux dans le même esprit que celui des magasins bio http://biodordogne.fr/magasins-bio-dordogne. Un agenda bio local est en cours de réalisation pour signaler les manifestations, marchés et foires sur les quels vous êtes présents. Ce site est un outil collaboratif, chaque producteur, consommateur, artisans ou commerçants peut rédiger u article sur BioDordogne.fr. Si vous souhaitez communiquer votre activité, laisser un commentaire sur leur site, prenez contact avec Vincent DATIN [email protected]

Création de plaquettes de présentation de votre ferme

Deux utilisations principales :

- document de base utilisable pendant plusieurs années (présentation de votre ferme et de vos activités/produits, vos coordonnées, vos lieux de vente par exemple) - tarif à actualiser chaque année AgroBio Périgord a rencontré l’imprimerie Neury de Bergerac. Cette entreprise, aux normes Imprim’Vert, propose de réaliser des tracts en amalgame (impression de plusieurs modèles de plaquettes différents à la fois), ce qui permet de baisser les coûts d’impression. Descriptif :

- Tracts 10 x 21 cm, en couleurs, recto-verso, papier 130 g, 100 % recyclé.

- Vous fournissez les informations par mail ou courrier (messages, textes, photos, logos…) à AgroBio Périgord ou à l’imprimeur directement ;

- L’imprimeur s’occupe de vous proposer une mise en page personnalisée (pas de charte graphique commune, propositions de tracts qui vous ressemblent) que vous validez ou modifiez ;

- Au besoin, l’imprimeur peut se charger de venir prendre des photos chez vous.

Tarifs pour 6 modèles : - 5 000 exemplaires de chaque modèle : 268 € HT

par modèle (contre environ 500 € pour un seul modèle)

- 10 000 exemplaires de chaque modèle : 342 € HT par modèle

- 20 000 exemplaires de chaque modèle : 485 € HT par modèle

Avantages Inconvénient

• prix vraiment avantageux • service tout compris

(mise en page et impression)

• document de qualité et personnalisé

• réalisation facilité (AgroBio Périgord en intermédiaire en cas de besoin)

• 6 participants nécessaires (ou des multiples de 6)

• Même nombre d’exemplaires souhaités par tous

Délai :

- 1 mois pour la composition et la réalisation des maquettes (à partir du moment où vous avez tous fourni les éléments)

- 15 jours pour l’impression

Exemple de plaquette réalisé par l’imprimerie

Nous vous avons proposé ce service lors du dernier bulletin en janvier mais, seul un producteur s’est manifesté pour y participer. Il serait dommage que ce projet n’aboutisse pas faute de volontaires car les tarifs et la démarche proposés sont vraiment intéressants pour vous.

Contact : Stéphanie Bomme-Roussarie

Page 9: AgroBio Périgord Info avril mai

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PRINTEMPS BIO : PROGRAMME ET PROPOSITIONS

Voici une ébauche du programme du printemps bio 2009 ; tout n’est pas encore calé mais cette édition s’annonce d’ores et déjà très riche. Vous avez bien sûr la possibilité de participer à certaines de ces manifestations si vous le souhaitez : il vous suffit de contacter l’organisateur.

Marchés • lundi 1er juin : 3ème marché bio

et artisanal avec restauration sur les stands des producteurs à St Front de Pradoux il reste encore des places

Organisateur : Nelly LAUNAY, 05.53.81.16.09, [email protected]

• vendredi 5 juin (soirée) : marché gourmand nocturne sur le parking de la Biocoop

Organisateurs : Bernard et Brigitte DARTENSET, Bergerac bio, 05.53.27.22.22

• samedi 6 ou 13 juin : 2ème marché bio, artisanal et éco-habitat jusqu’à 14h à l’Hostellerie de Saint Front à Beaumont du Périgord, assiettes le midi et repas le soir élaborés par le restaurateur à partir des produits des producteurs présents sur le marché il reste encore des places

Organisateur : Gilles DENANCE, 05.53.22.30.11 • samedi 13 juin : 2ème marché

bio à, St Cybranet il reste encore des places

Organisateur : La Cigale et La fourmi, 05.53.29.19.49

• samedi 13 juin : 6ème marché bio avec animations et restauration à Fonroque il reste encore des places Organisateur : Olivier BAGARD, 05.53.74.38.32 ou 06.85.18.23.01

Fermes ouvertes • Samedi 6 et dimanche 7 juin

et samedi 13 et dimanche 14 juin : à partir de 14h ballade découverte de la ferme et dégustations à Montignac. Organisation : Christian RICCI, 05.53.50.89.43

• dimanche 14 juin : randonnée

viticole et pique-nique bio à Razac et Saussignac

Organisateurs : Château Payral, 05.53.22.38.07 Château Haut Garrigue, 05.53.22.72.71 Château la Maurigne, 05.53.27.25.45

• 6 visites techniques (pour les agriculteurs) dans des fermes du réseau « fermes de démonstration »

Organisateurs : Eric JOUSSAIN et Stéphanie BOMME-ROUSSARIE – AgroBio Périgord

• dimanche 14 juin : sortie grand public au Jardin Ecoclogique à Abjat sur Bandiat chez Joerg WEBER

Organisateur : Joerg WEBER, 05.53.56.85.59, [email protected] • mardi 9 juin (en soirée): porte-

ouverte et visite chez Véronique GAUTHIER-CLUZAUD à Mayac, ferme en maraîchage bio

Animations dans les magasins spécialisés • animation producteurs, 1

journée cuisine et 1 journée cosmétique à Bio Périgord à Chancelade

Organisateur : Bio Périgord, 05.53.54.90.42 Et d’autres événements encore incertains : - porte ouverte au Manoir de Bigeau, chez la famille Pin à St Romain St Clément - Animations producteurs dans les magasins Biocoop - Grain d’Or - Marché bio à Bourrou - porte ouverte chez la famille Dameron à Bergerac

- Porte ouverte chez Christina et Guy Forest à Lanouaille - repas bio et intervention d’un agriculteur bio dans les écoles de Saussignac et Gaugeac

Contact : Stéphanie Bomme-Roussarie

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L’Aquitaine cultive la Biodiversite

Fête des Cueilleurs Volontaires de Biodiversité 2009

A nouveau en Périgord !

Après le succès l’édition 2008, la 4ème Fête des Cueilleurs Volontaires de Biodiversité se déroulera à nouveau cette année dans notre département. Le défi, cette année, est qu’un maximum d’agriculteurs participe à cette journée !

Si vous souhaitez participer à l’organisation de cet évènement régional,

Rendez-vous le mardi 5 Mai à AgroBio Périgord, 18h, pour la 1ère réunion d’organisation.

Contact : Jennifer Kendall, AgroBio Périgord

Rencontre avec le Biau Germe Le 11 mars dernier, Francis Rouleau, l’association Solidarité Paysans 24 et AgroBio Périgord organisaient une rencontre avec le Biau Germe. Biau Germe est un groupement de producteur de semences issues de l’agriculture biologique et biodynamique. Situé à Montpezat dans le Lot et Garonne, c’est un Groupement d’Intérêt Economique qui comprend 8 exploitations associées, soit 16 personnes.

La spécificité du Biau Germe est que tous les associés sont producteurs/distributeurs et que 90% du catalogue proposé est produit par Biau Germe. 6 des associés sont situés sur la commune de Montpezat, le plus éloigné étant à 25km. La grande majorité des semences sont donc produites localement sur une surface totale de 7 hectares. Seules les betteraves et plantes apparentées sont produites sous contrat à l’extérieur du département (il existe en effet un accord interprofessionnel en Lot et Garonne sur la production de semences de betteraves sucrière, certains semenciers semblent avoir un lobby très efficace).

Le Biau Germe est à l’origine une initiative de Sylvia Schmitt qui ne trouvant plus les variétés qu’elle souhaitait dans le commerce s’est lancé dans la production de semences potagères dites « anciennes » et non hybrides. C’est bien là la philosophie de ce groupement qui fait parti du réseau Semences Paysannes : valoriser les semences de variétés paysannes reproductibles et donc adaptables aux différents terroirs et modes de cultures. Les associés du Biau Germe sont d’ailleurs mainteneurs de 66 variétés du catalogue officiel qui auraient sinon disparues. En effet, cette structure leur permet de valoriser ces variétés sur de petites quantités contrairement à un semencier traditionnel. La répartition des cultures se fait par mutualisation. Chaque culture est cotée en fonction du volume de production, de la difficulté de production et du temps de travail nécessaire. Au total c’est 955 points cultures qui sont répartis en fonction du pourcentage d’engagement de l’associé dans le Biau Germe. Chaque associés doit également faire un certains nombre d’heures dans le GIE (2000 heures/an pour un associés à 100% d’engagement), toujours en fonction de son pourcentage d’engagement. Le planning est établi par commissions et il y a des responsables pour chaque poste : tests de germinations, ensachage, expédition… Le Biau Germe compte aujourd’hui 40 000 clients. 60% des ventes sont des portions jardinières, 20% à des

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revendeurs et 18% des articles maraîchers. 50% des ventes se font via le site internet : www.biaugerme.com Le chiffre d’affaire annuel du GIE est de 600 000€, soit 50 000€ par associé.

Nous remercions Philippe Catinaud de nous avoir accordé de son temps pour cette rencontre passionnante. Cette structure est exemplaire dans le sens où elle fait vivre 8 familles (et bientôt 10) sur une surface de 7 hectares tout en conservant une philosophie et une ligne de conduite respectueuse de l’environnement et de l’homme.

Jennifer Kendall

Réglementation

Vers des règles européennes pour l’aquaculture bio… : Les discussions sur le projet de règlement européen sur l'aquaculture biologique avancent rapidement. Elles s'avèrent cependant difficiles en raison des grandes divergences entre les aquaculteurs des différents Etats membres. La FNAB défend notamment un suivi rigoureux des impacts environnementaux des fermes aquacoles, une distance suffisante entre fermes aquacoles bio et conventionnelles pour éviter les pollutions, un pourcentage d'aliments bio plus important dans la ration des poissons, etc... Le texte doit être voté en mai ou juin de cette année.

… et la vinification : La Commission européenne vient d'annoncer qu'elle comptait mettre au vote en décembre 2009 le très attendu règlement européen sur la vinification bio. Des délais très rapides quand on sait que le premier projet ne sera soumis à consultation qu'en mai. Les discussions sont déjà en cours au sein du Comité bio de l'INAO pour établir une position française. La FNAB souhaite également étoffer et préciser sa propre position via un travail en Commission viticulture, travail qui s'effectuerait avec la FNIVAB.

Identifiant Bio En route vers une marque

collective Après plusieurs mois de consultation au sein du réseau FNAB, le travail sur l’identifiant est entré dans une nouvelle phase fin février avec la création de l’association Alternative Bio 2009. En tant qu’outil de préfiguration, celle-ci a pour objectif de rassembler les partenaires intéressés par la mise en place la future marque privée. L’ouverture de la réflexion aux nouveaux partenaires a permis de confirmer que la mise en place d’une garantie pour les produits issus de l’agriculture biologique était

bien une demande des différents acteurs du monde bio. Ce sera pour certains un repère dans l’univers des sigles de qualité, pour d’autres le moyen de sécuriser ses approvisionnements sur le long terme, ou encore d’informer sur les fondamentaux de la bio. Les raisons données par chacun des membres constitutifs de s’impliquer dans ce travail sont variées, mais convergent toutes vers la volonté de préserver les principes essentiels de la bio telle qu’elle s’est construite pendant plus de 20 ans. Les membres fondateurs (FNAB, Bioconsom’acteurs, Biocoop, Biomonde, le Syndicat d’Agriculture Bio-dynamique, la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l’Agriculture Biologique, Val Bio Centre, Bio Bourgogne Association, Déméter France, et Biogalline GIE) sont d’ailleurs heureux de recevoir les demandes d’adhésion d’acteurs tels que ProNatura ou Bonneterre. En effet, plus les acteurs en présence sont nombreux, plus la réflexion sera riche. D’autres partenaires participent d’ailleurs aux groupes de travail sans pour autant adhérer, comme Nature et Progrès, Minga, les Jardins de Cocagne… Il est nécessaire d’aller vite afin de proposer aux producteurs et à l’ensemble de la filière un dispositif opérationnel et pour cela il faut très rapidement : - Finaliser les outils élaborés par les groupes de travail (le cahier des charges, la charte à signer, le diagnostic agro-environnemental à réaliser) - Bâtir les procédures de contrôle, de certification et d’obtention de la marque - Finaliser la stratégie de communication interne et externe de l’association Alternative Bio 2009 et anticiper celle de l’association gestionnaire finale (puisqu’Alternative Bio 2009 disparaitra une fois son travail achevé pour qu’une association gestionnaire de la marque prenne le relais) - Construire et consolider le plan de financement du lancement de la marque

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- Solliciter de nouveaux partenaires afin d’enrichir les réflexions entamées C’est avec ces impératifs que les différents groupes de travail se sont constitués. Ils seront d’ailleurs heureux d’accueillir ceux et celles du réseau qui voudront intervenir sur ces sujets.

Alternative Bio 2009 et la FNAB

Si la FNAB se félicite d’avoir pu aider à l’émergence d’un projet, le travail n’en est pas fini pour autant. En effet, il faut maintenant que le réseau soit représenté au sein de l’association de préfiguration. L’Assemblée Générale de Bellebouche (Indre) qui se tenait les 24 et 25 mars a acté une nouvelle fois l’importance du travail sur cet identifiant. Celui-ci doit être une des parties constituantes du projet FNAB. Il est important aujourd’hui de travailler à ce que l’information continue de circuler dans le réseau, et que des commissions de suivi régionales ainsi qu’une commission nationale se mettent en place. Fonctionnement de l’association Administrée de façon collégiale, l’association fonctionne en structure légère avec un bureau ayant pour Présidente Anne Laure Gaffuri (consommatrice/Bioconsom’acteurs), pour Trésorier Vincent Touzeau (distributeur/Val Bio Centre) et pour Secrétaire Dominique Técher (viticulteur /FNAB).

Les différents membres fondateurs et ceux qui intégreront la démarche par la suite se répartissent dans 5 collèges (au nombre de voix définies) : producteurs, transformateurs, distributeurs, associations de consommateurs et enfin associations gestionnaires de marques et organisations économiques de producteurs bio. Si certains collèges remplissent déjà leur nombre de votants, celui des producteurs que se partagent aujourd’hui la FNAB (4 représentants) et le syndicat des biodynamistes (1 représentant) pourrait encore accueillir 3 paysans du réseau. Les candidatures sont ouvertes et à adresser à [email protected]. Il s’agira de porter la voix FNAB au sein de l’association Alternative Bio 2009. A l’instar des représentants FNAB déjà élus, ces candidatures devront donc impérativement être validées par leurs GRAB respectifs. Les prochains rendez-vous Les différents partenaires étant éparpillés sur le territoire français, une grande partie du travail est réalisé en réunions téléphoniques. Néanmoins, puisque rien ne vaut une journée de travail tous ensemble, les membres de l’association prévoient de se retrouver à Paris le lundi 27 avril de 10h à 17h30 afin de finaliser le cahier des charges (une première rédaction devrait avoir été faite) et la charte. Une partie de la journée sera également consacrée aux décisions d’AG. Et d’ici là bien sûr, le travail continue ! Plus d’informations : Aurélie Schneider (Chargée de mission identifiant à la FNAB) 01.43.38.23.01 [email protected] Association Alternative Bio 2009 : [email protected]

Récapitulatif des aides

Aides à la conversion MAE CAB

Il ne reste plus qu’un mois pour réaliser le dossier d’aides à la conversion (dépôt du dossier le 15 mai). Si vous souhaitez convertir votre exploitation ou des nouvelles parcelles en agriculture biologique dés 2009 et bénéficier de cette aide n’hésitez pas à contacter Séverine ALFIERI pour connaitre tous les détails de la procédure au 05.53.35.88.18 ou [email protected]

Dans notre bulletin de janvier-février 2009 nous vous avions présenté un récapitulatif des aides pour les agriculteurs bio et en conversion. Pour la MAE CAB le plafond de 7600€ a été supprimé pour l’année 2009. Cependant vu le nombre important de conversions prévues dans toute l’Aquitaine pour 2009, il a été décidé lors de la dernière réunion CRAE(1) qu’un plafond devait être a nouveau remis : il s’élève à 20 000€ par an pendant 5 ans et par exploitation.

1 CRAE Commission Régionale Agroenvironnementale

Petit rappel sur l’aide à la certification. Le formulaire en vigueur pour 2009 est pluri-annuel. Vous n’aurez donc pas besoin de réitérer votre demande chaque année, seuls les justificatifs doivent être renvoyés chaque année : la facture de l’organisme certificateur et la demande de versement. Cependant, il doit être renvoyé au Conseil Régional d’Aquitaine avant le paiement des coûts de certification 2009. Il est donc important de renvoyer au plus vite votre formulaire, accompagné de la totalité des pièces justificatives demandées, à l’adresse suivante :

Conseil Régional d’Aquitaine, 14 rue François de Sourdis – 33077 BORDEAUX Cedex

Pour plus d’informations, contactez

Mme Brignard au 05 57 57 80 52

Les conditions d’éligibilité restent inchangées : vous devez être notifié en agriculture biologique ou en conversion vers l’agriculture biologique à l'Agence Bio et ne pas dépasser les 30 000 € de revenus disponibles.

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Aides à la transformation à la ferme en filière végétale BENEFICIAIRES ET MODALITES DE L’AIDE L’aide régionale est destinée à soutenir les projets de transformation à la ferme en filière végétale, des exploitations en conversion ou en Agriculture Biologique. Les investissements éligibles sont ceux qui concourent à la réalisation de ce projet; ils peuvent inclure des investissements liés au stockage des produits si ces derniers participent au projet de transformation. Le Conseil Régional d’Aquitaine prend en charge 40 % des coûts éligibles. Est bénéficiaire de cette aide tout agriculteur installé à titre principal, secondaire (si NI-nouvel installé) ou cotisant solidaire (ou en structure sociétaire) dont le siège de l’exploitation se situe en Aquitaine en conversion

bio ou en Agriculture Biologique. Sous forme sociétaire, il faut qu’au moins 50% des parts appartiennent à des associés-exploitants à titre principal (ou conjoint collaborateur). Conditions d’attribution de l’aide régionale : - Le plafond d’investissement éligible est de 50 000 € HT - Le taux d’intervention de la Région est de 40% - L’aide régionale peut être accordée une fois par exploitation sur une période de 3 ans.

Crédit d’impôt Il est poursuivi pour 2009 et sera doublé en 2010, sur la déclaration de revenus 2009. (Formulaires cerfa 12657.01 ou 02). Il passera ainsi de 2000€ à 4000€ maximum, répartis de la sorte : 2400€/exploitation/an +majoration de 400€/ha dans la limite de 1600€.

Viticulture Enquête Phytosanitaire

Viticulture Biologique 2008

Comme Chaque Année, depuis 4 ans, en fin de campagne AgroBioPérigord organise une enquête sur le déroulement de la campagne phytosanitaire de l’année. Il s’agit de répertorier au mieux les pratiques des vignerons Bio ou en Conversion, afin de pouvoir établir un bilan le plus proche possible de la réalité, sur la base de données objectives, loin des idées reçues. L’Enquête : Le document a été envoyé à 37 vignerons Bio ou en Conversion :

Département Nbr

Envois Nbr

Retours Taux de

représentativité Dordogne 35 21 60 % Gironde (limitrophes) 2 2 100 %

Total 37 23 62.16 %

Les Premiers Résultats :

Le Cuivre & le Soufre, qui restent les 2 principaux fongicides autorisés en Agriculture Biologique, sont utilisés par 100 % des Vignerons enquêtés. Les Formes de Cuivre les plus utilisées sont toujours l’Hydroxyde (≈ 95 %) & le Sulfate (≈ 85 %), largement devant l’Oxyde de Cuivre (≈ 47 %, toujours en légère hausse depuis 2004). Aucun enquêté ne déclare avoir utilisé de l’Oxychlorure. Pour le Soufre, la majorité des viticulteurs Bio utilise à la fois des formes à diluer ou liquides & des poudrages. La variabilité des doses de Soufre est toujours très importante (Fonction Poudrage ou Non et fonction également des parasites présents sur le domaine).

Cuivre Cuivre 2007 Soufre

Soufre 2007

Nombre de Traitement 12.35 12.36 10.13 9.93 Dose en Kg par ha 4.90 5.80 39.45 45.60 (Cuivre & Soufre : en valeur de la matière active & non en valeur du produit commercial)

Le Poudrage est une technique couramment utilisée en Agriculture Biologique 52.17 % (en baisse, - ≅ 20 % par rapport a 2008, mais toujours supérieure à 50 %) des enquêtés déclarent y avoir recours. Le Soufre reste le produit le plus utilisé avec l’Argile, devant le Lithothamne. A noter que 34.78 % des enquêtés ont utilisé du Carbonate de Cuivre Déployé (- ≅ 8 %). En 2008, les poudrages ont été moins utilisés qu’en 2007, et le Nbr de passage est plus faible : 1.09. Ce qui peut s’expliquer par le nombre important d’épisodes pluvieux & la Forte Pression Maladies de 2008, impliquant des traitements par pulvérisation plus fréquents & bien positionnés, qui rendent les positionnements plus compliqués. Concernant la Cicadelle Verte & la Cicadelle de la Flavescence Dorée, en demandant aux agriculteurs quels sont les insectes les plus présents sur leur Domaine : La prépondérance va toujours nettement à la Cicadelle Verte (- ≅ 61 %), cependant ce chiffre de présence ne traduit pas nécessairement des dégâts (A Noter que depuis 2 ans, certaines parcelles présentent des dégâts importants, pouvant se rajouter à ceux du Mildiou). Globalement les dommages causés par cet insecte restent modérés & acceptables. La Cicadelle de la Flavescence Dorée reste un sujet sensible, 13.04 % (en baisse par rapport 2007, ce qui peut s’expliquer par l’augmentation du nombre de retours, pas nécessairement en zone de Lutte ainsi que par l’évolution de la Législation & des Produits autorisés, permettant aux Vignerons Bio d’être soumis aux même règles que leurs confrères conventionnels) des enquêtés la déclarent comme insecte prépondérant sur leur exploitation.

Insectes % Cicadelles Vertes 60.87 % Cicadelles Vertes & de la Flavescence 13.04 %

Nous avons enquêté sur Eudémis & Cochylis, en demandant aux Vignerons quels insectes étaient les plus présents sur leur Domaine :

L’Eudémis est toujours dominante par rapport à la Cochylis. La pression globale des tordeuses était faible cette année (seule la quatrième génération a pu causer des problèmes, notamment à cause des

Produits Utilisés % Cuivre 100 % Soufre 100 %

Bacillus Subtilis 0 % Bacillus Thuringiensis 13.04 %

Matières Actives % Soufre (poudrage) 43.46 % Argile 39.13 % CCD 34.78 % Lithothamne 21 %

Insectes % Eudémis 47.83 % Cochylis 0 % Eudémis & Cochylis 8.70 %

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vendanges tardives de cette année des dégâts qui sont venus se cumuler aux dégâts du Mildiou & du Botrytis). 13.04 % des enquêtés déclarent avoir traité avec un produit à base de Bacillus Thuringiensis (en hausse). Le nombre moyen de traitement est de 1 (stable). Par ailleurs aucun enquêté ne déclare utiliser la Confusion Sexuelle comme moyen de Lutte, l‘utilisation de cette technique reste marginale.

Les préparations à base de plantes sont utilisées par 39.13 % (stable) des enquêtés (3.78 traitements en moyenne, surtout en Purins puis Tisane, l’Ortie & la Prêle restent les plantes les plus utilisées). Les utilisateurs de la BioDynamie représentent 13 % des enquêtés (en Hausse), 2.66 traitements spécifiques en moyenne, les préparations 500 & 501 restent les plus utilisées. En Conclusion :

• Malgré pression Mildiou encore plus forte qu’en 2007, la Quantité de Cuivre moyenne par hectare a baissé et le nombre de traitements est resté stable. Malgré tout, comme en 2007, certains vignerons ont pu connaître des situations difficiles malgré des apports de Cuivre importants,

• 68 % des Vignerons interrogés se situent entre 3.56 & 6.25 Kg de Cu métal par ha ; Pour un nombre de traitement situé de 8.95 & 15.75. En ce qui concerne la nouvelle réglementation entrant en vigueur cette année 82.60 % des enquêtés sont en dessous des 6 Kg de Cuivre Métal, même lors d’une année 2008 extrêmement favorable au Mildiou,

• Les Tordeuses restent un sujet de préoccupation pour environ 13 % des vignerons, il y a eu peu de dégâts cette année (sauf exception locale).

• Les Cicadelles Vertes & de la Flavescence Dorée restent un sujet de préoccupation important : les Vignerons sont dans l’attente de Moyens & de Règles de fonctionnement plus en adéquation avec leur mode de production, mais également avec un souci d’efficacité dans la prévention & la lutte contre ces deux ravageurs,

52.17 % des Vignerons déclarent utiliser des Poudrages & le Soufre reste le produit le plus utilisé en poudrage, avec l’Argile, devant le CCD & le Lithothamne.

Eric MAILLE

ActualitésParcelle d’orge bio

passée au Round up : la honte

Communiqué de la FNAB le 10 avril 2009 La Fédération nationale d’agriculture biologique des régions de France apporte son soutien à Guy Darrivère, paysan bio des Pyrénées-Atlantiques dont un champ d’orge vient d’être détruit au Round Up par le bénéficiaire, conventionnel, de cette parcelle pour cause de remembrement. Alors que tous les recours n’avaient pas été épuisés, et malgré notre intervention hier auprès du Cabinet du Ministre de l’agriculture, la rapidité de l’action montre le peu de cas que l’on fait encore, dans certains milieux syndicaux, des objectifs en matière de production biologique sur le territoire, quand les intérêts de gros producteurs conventionnels sont en jeu. L’agriculture biologique n’est pas une priorité pour tout le monde, et Guy Darrivère vient d’en faire l’expérience. Dans le cadre des remembrements consécutifs au tracé de l’autoroute A 65, ce producteur bio, sur 32 ha, se voit déposséder d’une partie de ses terres. Parmis elles, 2 hectares bio semés en orge sont attribués à un producteur conventionnel (équivalent 240 ha), et responsable local de la FDSEA! Certes, Guy sera indemnisé, mais les parcelles restituées sont en conventionnel, difficilement exploitables et il faudra 3 ans pour retrouver sur ces nouvelles terres le statut de bio. De plus, sa production d’orge était attendue par des éleveurs dans le cadre d’une contractualisation locale. La FNAB, alertée très tard, avait aussitôt demandé le soutien du Cabinet de Michel Barnier qu’elle a rencontré hier. Mais le producteur conventionnel a pris les devants, et avant d’avoir l’accord préfectoral, s’est imposé sur ces 2 hectares, désormais impropres à la culture bio pour longtemps. Nous allons désormais étudier quelles suites donner à cette « prise en force ». Dominique Marion,

Président de la FNAB, ne manquera pas d’aborder le sujet avec J.M. Lemétayer, son homologue à la FNSEA, lors d’une rencontre prévue le 16 avril.

CAP'Eau Adour-Garonne : pour une nouvelle politique de l'eau en Adour-Garonne. Le Collectif Associatif Pour la gestion de l'Eau en Adour-Garonne propose un kit pratique sur l'eau afin de préserver et reconquérir la qualité des eaux et des milieux aquatiques du bassin. Une cinquantaine d’associations et fédérations du bassin Adour Garonne, dont Bio d’Aquitaine, se sont regroupées pour faire entendre leurs propositions sur l’ensemble des sujets sensibles de la gestion de l’eau. Le kit réalisé par CAP'Eau Adour-Garonne s’adresse plus particulièrement aux différents acteurs institutionnels de la politique de l’eau qui doivent se prononcer d’ici mi mai sur le nouveau SDAGE, Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion de l’Eau. Le kit est disponible en ligne sur notre site www.bio-aquitaine.com, ou via le site de la FNAB.

13ème Concours National des Vins issus de Raisins de l’Agriculture Biologique. La 13ème édition du Concours National des Vins issus de Raisins de l’Agriculture Biologique aura lieu : le lundi 15 juin 2009 à 9h30à l’Hôtel de Castiglione en partenariat avec la Fédération Nationale Interprofessionnelle des Vins de l’Agriculture Biologique et l’Agence Bio. Il s’organisera autour de 2 sections distinctes : les vins en conversion de 3ème année et les vins certifiés « issus de l’agriculture biologique ». Composé de professionnels du vin sans aucun lien avec la production

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(cavistes, sommeliers, œnologues, courtiers, restaurateurs...), le jury dégustera près de 500 vins. L’édition 2009 du Concours aura pour parrains, Monsieur Marc JOLIVET (Humoriste engagé dans la défense d’une agriculture respectueuse de son environnement), Monsieur Philippe Faure-Brac (Meilleur Sommelier du Monde) ainsi que la FNAB. Les formulaires d’inscription (jurés et producteurs) et les palmarès complets sont consultables sur http://www.concoursamphore.com

OGM ……

En France SURSIS POUR LE MORATOIRE FRANÇAIS SUR LE MAÏS MON 810 ! par Anne FURET, février 2009 Le 16 février 2009, les représentants des Etats-membres de l’Union européenne étaient invités à se prononcer sur la proposition de la Commission demandant la levée des moratoires français et grec sur la culture du maïs Mon810, seul maïs actuellement cultivé en Europe. Faute de la majorité qualifiée nécessaire, le Comité Permanent de la chaîne alimentaire et de la sécurité des aliments n’est pas parvenu à rendre d’avis sur la proposition de la Commission du mois dernier. Seuls neuf Etats sur 27 ont voté en faveur de la levée du moratoire : Royaume-Uni, Espagne, Suède, Slovaquie, Finlande, Roumanie, Pays-Bas, Estonie, et Portugal. Douze Etats ont voté contre la proposition de la Commission et donc en faveur du maintien des moratoires : France, Grèce, Lettonie, Lituanie, Pologne, Hongrie, Autriche, Irlande, Slovénie, Luxembourg, Danemark et Chypre. Quatre se sont abstenus : République Tchèque, Italie, Belgique et Bulgarie. Deux étaient absents : l’Allemagne et Malte. La majorité qualifiée est déterminée en nombre de points : chaque Etat représentant un nombre de points en fonction de sa population et de son poids politique dans l’UE. La décision sur le maintien ou non de ces deux moratoires est donc reportée à un futur Conseil de l’Union européenne, Agriculture ou Environnement. La date n’est pas encore connue. Qu’il s’agisse d’un Conseil Agriculture (tous les mois sous la présidence Tchèque) ou d’un Conseil Environnement (probablement celui du Conseil du 25 juin), on peut raisonnablement penser que le moratoire français ne sera pas levé à temps pour que du maïs GM soit cultivé en France en 2009. En effet, si le Conseil ne rassemble pas la majorité nécessaire au maintien du moratoire, il faudra passer par plusieurs étapes obligatoires pour que l’interdiction française soit abrogée : la Commission devra prendre une décision pour lever l’interdiction, puis il reviendra à la France d’appliquer la décision en abrogeant formellement l’arrêté d’interdiction.

Mais pour l’heure, il convient de tourner nos regards vers le prochain Conseil environnement du 2 mars : les Etats-membres devront valider ou non les moratoires autrichiens et hongrois, eux aussi consacrés à la culture du Mon810. Le sens de la décision sera déterminant pour l’avenir de la clause de sauvegarde française. En décembre 2006 et février 2007, les Etats-membres avaient validé les moratoires hongrois et autrichiens. Mais le contexte politique des Etats-membres sur le dossier des OGM est-il le même aujourd’hui ?

COMMUNES SANS OGM : UN REGAIN DE MOBILISATION par Christophe Noisette, janvier 2009

Après la Ville de Le Thor, qui a vu sa délibération validée par le tribunal administratif [1]), d’autres villes et villages de France ont décidé de relancer, à leur manière, le débat sur les OGM et la possibilité pour une commune de décider de la présence ou non de ces organismes hautement polémiques. A Pamiers, en Ariège, lors du premier conseil municipal de l’année, le 15 janvier 2009, le socialiste Michel Teychenné prend la parole et met sur la table la question de la culture des OGM sur le territoire communale. Il commence par rappeler que le 22 mai 2008, à la demande de Françoise Matricon, élue verte, la question d’une délibération municipale contre les cultures transgéniques avaient été débattue. Le maire avait alors refusé précisant qu’il s’opposait à l’utilisation des OGM mais qu’il ne prendrait une telle délibération que lorsque sa légalité serait reconnue. Le conseiller socialiste a donc ajouté : « c’est aujourd’hui chose faite, puisqu’en décembre le tribunal administratif de Nîmes n’a pas validé l’annulation de la délibération de la ville de le Thor » [2]. Jeu politique oblige, le maire déclare alors : « Le tribunal vient de dire oui. On ne va pas voter pour le vœu. On va faire mieux ! Je vais prendre un arrêté interdisant totalement la culture des OGM sur le périmètre englobant toute la zone agricole de Pamiers ». Et le 16 janvier, le maire de Pamiers signait un arrêté municipal qui interdit pour une durée de 3 ans reconductibles l’interdiction de cultiver des OGM. Comment va réagir le Préfet de l’Ariège ? Suite au prochain numéro. A Burdignes, dans la région du Pilat (en Rhône-Alpes), la maire, Sophie Tricot, a, elle aussi, pris le 12 janvier 2009, un arrêté interdisant les cultures d’OGM sur sa commune, valable un an. Dans la région, d’autres maires se sont mobilisés contre les OGM : Firminy a émis le vœu que soient supprimés tous les produits comportant des OGM dans les repas servis aux scolaires ou aux personnes âgées ; Saint-Marcel-de-Félines a voté un arrêté d’interdiction des cultures GM qui a été cassé par le tribunal administratif ; et Fraisses a pris une délibération contre la culture de PGM, « une décision à titre exemplaire ». La maire de Burdignes sait que ce texte a valeur symbolique et s’attend à une réaction de la préfecture.

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Comme elle l’explique dans une entrevue avec le journal Le Progrès, « il n’y a pas, chez nous, de grandes surfaces planes à cultiver. [...] Nous n’avons pas pris cet arrêté par peur que de grands lobbies viennent s’implanter ici. Il s’agit plutôt d’une défense active du travail accompli localement. Burdignes est un village de moyenne montagne avec une agriculture dynamique et de qualité. La Rigotte de Condrieu bénéficie de l’origine d’appellation contrôlée (AOC) [3]. Les exploitants étaient favorables à ce qu’on protège leur travail. Et puis l’idée était aussi, en concertation avec les parents d’élèves, de garantir une nourriture de qualité et de plus grande proximité aux enfants inscrits à la cantine » Par rapport à la validation de la délibération de Le Thor, lucide, elle explique : « C’est une première en France. J’espère qu’il s’agit-là d’un tournant et pas juste d’une erreur administrative ». La loi sur les OGM, votée au printemps, a posé le principe de la « liberté de produire ou de consommer avec ou sans OGM », sans préciser les contours du « sans OGM ». Le collectif Zérogm42 invite les communes à se positionner sur le sujet. C’est donc chose faite pour Burdignes qui vient de prendre, parallèlement à son arrêté, une délibération sur le « sans OGM ». « Nous voulons une information claire et digne de ce nom » déclare la maire, Sophie Tricot.

En Europe L'Allemagne suspend à son tour le maïs transgénique de Monsanto. L'Allemagne a annoncé mardi 14 avril qu'elle suspendait la culture du maïs génétiquement modifié MON810 de Monsanto, rejoignant ainsi cinq autres pays européens, contre l'avis de la Commission européenne. La ministre de l'Agriculture, Ilse Aigner, a justifié cette décision par la possibilité que cette semence OGM (organisme génétiquement modifié), fabriquée par le géant agro-industriel américain Monsanto, puisse présenter des dangers pour l'environnement. Avant l'Allemagne, le Luxembourg avait été fin mars le dernier pays à rejoindre le camp des réfractaires au MON810. Le moratoire allemand fait « réfléchir » Bruxelles. La décision de l'Allemagne de suspendre la culture du maïs génétiquement modifié va conduire la Commission européenne à "réfléchir" sur le dossier, a déclaré le commissaire européen en charge de l'Environnement Stavros Dimas, mercredi 15 avril à Prague. "Nous allons réfléchir à cette question pour prendre la bonne décision", a-t-il déclaré en réponse à une question après la réunion informelle des ministres européens de l'Environnement à

Prague. Une modification de la législation pourrait même être envisagée, a indiqué à l'AFP une source proche de la Commission européenne. Jusqu'à présent, la Commission a tenté de contraindre les réticents d'autoriser la culture du MON810, mais avec la France et l'Allemagne dans le camp des "anti", il devient difficile de réunir la majorité qualifiée nécessaire (une majorité d'Etats représentant les deux tiers des habitants de l'UE) pour imposer les cultures transgéniques. (d’après AFP)

Dans le monde En Afrique du Sud, des agriculteurs dans la région de North West, Free State et Mpumalanga ont perdu l’intégralité de leur récolte et des millions de dollars de revenus quand 82 000 hectares de champs plantés avec du mais OGM sont “tombés en panne” et n’ont pas produit de grains. L’aspect extérieur des plantes est satisfaisant mais elles n’ont presque pas produit d’épis porteurs de grains. La société Monsanto s’est déclarée prête à compenser les agriculteurs (toutefois pour des sommes bien en-dessous de la valeur de la récolte attendue) et a affirmé qu’il s’agissait “d’une panne survenue lors du processus de fertilisation des semences en laboratoire, affectant trois espèces de maïs GM“. Selon Monsanto, seulement un tiers environ des agriculteurs ayant planté ce type de semences a déclaré n’avoir pas pu produire de récolte. Ce chiffre est contesté par Marian Mayet, directrice du Africa-centre for biosecurity à Johannesburg qui affirme que - selon leur enquête sur le terrain - certaines exploitations ont souffert des pertes d’exploitation jusqu’à 80% de leur récolte. Elle a demandé au gouvernement de nommer une commission d’enquête sur la question et d’immédiatement interdire la culture d’aliments OGM dans le pays, affirmant que c’est la technologie de manipulation génétique pratiquée par Monsanto qui est en elle même responsable de cette “panne” des récoltes. “L’agriculture vivrière qui sert à nourrir les peuples a été placée entre les mains de grandes multinationales, fabriquant des semences en laboratoire et ayant un contrôle total sur les récoltes et les modes d’alimentation. Si demain ces grandes multinationales occupent le marché et en chassent les semences naturelles, la population sera à la merci de ce genre de pannes de laboratoire. La famine aura été fabriquée en éprouvette. Est-ce que nous pouvons nous permettre ce genre de risque ?”

Source : http://libertesinternets.wordpress.com/2009/04/02/quand-les-ogm-tombent-en-panne-la-famine-guette/

En bref…

La Fondation Nicolas Hulot a lancé, dans le cadre du Défi pour la Terre, l’opération « Des fraises au printemps ».

L’objectif est de montrer que l'on a tous un impact sur la Planète dans nos choix alimentaires quotidiens ! Cette opération propose donc des informations pour comprendre mais aussi des clés pour agir

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concrètement :1) En faisant ses courses : trouver un producteur local, repérer les signes de qualité d’un produit, connaître les fruits et légumes de saison, éviter la disparition d’espèces de poisson menacées…2) En cuisinant : Julie Andrieu, Marc Veyrat, Jean Montagard, 3 personnalités culinaires proposent leurs menus de saison. Des fiches détaillées sur les produits vous aideront également à mieux les connaître. Infos : http://www.defipourlaterre.org/fraise/home.html

Les sénateurs remplacent «biocarburants» par «agrocarburants» La Fédération nationale d’agriculture biologique des régions de France se félicite de l’adoption, ce lundi 2 février, d’un amendement des Verts à la loi Grenelle 2, remplaçant le mot « biocarburants » par « agrocarburants ». Elle va désormais militer, avec les organisations de défense de l’environnement et des consommateurs, pour le maintien de cet amendement en 2eme lecture à l’Assemblée nationale. Une telle reconnaissance en France permettra de faire avancer une demande similaire des bio au niveau européen. Dans le cadre de l'examen du projet de loi Grenelle 1 de l'environnement, les sénateurs ont adopté un amendement des sénateurs Verts, et remplacé le mot «biocarburants» par celui d'«agrocarburants» dans le texte de loi. La FNAB, à l’origine de cet amendement, n’était pas arrivée à ce qu’il soit proposé à l’Assemblée nationale. Elle appuiera son maintien lors de la seconde lecture du projet de loi par les députés. Un tel précédent devrait servir de référence dans les autres Etats-membres de l’UE où « bio » est utilisé pour parler de l’agriculture biologique (Allemagne, Autriche, Italie, …), et aider la filière bio de ces pays dans leur demande de cesser de tromper les consommateurs. Ce devrait être également un argument de poids pour défendre, au niveau de la réglementation communautaire, une extension de la protection du préfixe « bio » à tout domaine touchant aux cultures et à leurs produits.

Un film à voir : Nous Resterons Sur Terre (sortie le 8 avril en France). Les changements climatiques inquiètent, les espèces s'éteignent, les ressources s'épuisent, les villes s'étendent. A travers un jeu de miroirs et de contrastes entre cette nature miraculeuse et l'obsession de l'homme à vouloir la dompter, Nous resterons sur Terre dresse l'état des lieux d'une harmonie qui vacille. Avec l'environnementaliste James Lovelock, le philosophe Edgar Morin et les Prix Nobel de la Paix Mikhaïl Gorbatchev et Wangari Maathai. Bande Annonce : http://pro.nousresteronssurterre.com/

Nocivité des champs électromagnétiques : la question reste en suspens

Alors que l'inquiétude des citoyens face aux lignes haute tension grandit, les scientifiques peinent à établir un lien direct entre les ondes électromagnétiques et certains effets sanitaires. L'hypersensibilité est néanmoins de plus en plus reconnue… Selon une étude menée par le centre de recherche et d’information indépendante sur les rayonnements électromagnétiques (CRIIREM), vivre à moins de 300 mètres d'une ligne haute tension nuirait à la santé. Cette étude, commandée par une association opposée à un projet de ligne très haute tension dans le Cotentin, a été contestée par le gestionnaire du réseau électrique RTE, qui exprime de vives réserves sur les conclusions de l'enquête du Criirem. L'enquête porte en effet sur le ressenti des personnes habitant à proximité d'une telle infrastructure et non sur des effets prouvés. Elle révèle néanmoins que 15,8 % des personnes déclarent ressentir un état dépressif, contre 7,9 % des personnes interrogées dont le lieu d'habitation se trouve éloigné d'une ligne THT. 18,1 % des personnes vivant à moins de 300 mètres ont déclaré ressentir des vertiges, contre 10,3 % dans la zone hors THT. De plus en plus ce sujet fait débat et la charge émotionnelle est forte. Lignes à haute tension, électroménager, téléphonie mobile, WiFi… Les champs électromagnétiques sont omniprésents dans notre environnement quotidien, ce qui inquiète les citoyens. L'électro hypersensibilité, longtemps sujette à caution, commence à être prise en compte par les chercheurs et les politiques. Pourtant aujourd'hui aucune étude scientifique ne peut prouver avec certitude l'impact sanitaire des ondes électromagnétiques. L'électro-hypersensibilité : fantasme ou réalité ? Manifestations cutanées, fatigue, nausées, vertiges, difficultés de concentration…De plus en plus de citoyens disent souffrir de divers symptômes qu'ils attribuent à l'exposition aux champs électromagnétiques. On parle alors d'hypersensibilité électromagnétique. D'après les sondages, en Californie, 3,2 % des personnes interrogées se disent électro-sensibles, 6 % en Allemagne, 3,5 % en France… Si aucune preuve scientifique ne permet de démontrer la relation directe entre ces deux phénomènes, de plus en plus de personnes reconnaissent cette souffrance. Pour Daniel Raoul, sénateur de Maine et Loire (PS) qui réunissait experts et chercheurs jeudi 29 janvier pour une audition publique sur ce sujet, il ne fait aucun doute que l'électro sensibilité constitue un malaise qu'il faudra bien prendre en compte à l'avenir. De nombreuses associations en appellent d'ailleurs au principe de précaution. Pour le Professeur Belpomme, président de l'ARTAC (association pour la recherche thérapeutique anti-cancéreuse), dont les recherches sont axées autour de l'étude des effets sanitaires de la pollution chimique, l'hypersensibilité électromagnétique ne fait aucun doute :

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les symptômes sont lourdement invalidants. Selon l'association, il existe également deux types de cancers pour lesquels le rôle des champs électromagnétiques apparaît démontré : les leucémies aiguës apparaissant chez les sujets habitant à moins de 200 mètres d'une ligne à haute tension et les tumeurs du cerveau chez les sujets ayant utilisé un téléphone portable au moins une heure par jour depuis plus de dix ans.

Une incertitude scientifique Certains scientifiques se montrent beaucoup plus prudents. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) rappelle qu'aucune preuve scientifique ne permet de démontrer la relation directe entre l'exposition aux champs électromagnétiques et les effets sanitaires. Si aujourd'hui de nombreuses études permettent de démontrer et de mesurer l'exposition aux champs

électromagnétiques, rien ne permet encore d'en définir avec certitude les effets sur la santé et l'environnement. La plupart des experts réunis par le sénateur Raoul se prononçaient d'ailleurs pour l'innocuité d'une exposition à une ligne très haute tension. Pour Martin Guespereau, directeur général de l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (AFFSSET), c'est une hypothèse de risques. Pourtant, pour le professeur Jean-Claude Etienne, premier vice président de l'Office parlementaire d'évaluation des choix scientifiques et technologiques, ce n'est pas parce qu'on ne comprend pas que ça n'existe pas. Notre réflexion est emplie d'incertitudes. Nous avons à faire valoir ces incertitudes, ces limites. Nous sommes dans une dérive intellectuelle théorisée qui peut avoir des conséquences concrètes dans la société. Nous avons une nécessité de ne pas oublier les incertitudes sous peine de catastrophes

S.FABREGAT Actu-Environnement.com - 30/01/2009

Formations

Les 28 et 29 mai 2009 : les bases de la géobiologie (application aux élevages) Savoir identifier les perturbations naturelles d’un lieu (eau, failles..), réseaux géobiologiques. Savoir prendre en compte ces risques susceptibles de nuire aux conditions de vie de l'élevage et à sa production. Faire connaître aux éleveurs les différents aspects de la pollution électromagnétique (après quelques rappels de notions indispensables d’électricité), savoir appréhender les différentes pollutions électromagnétiques d’une salle de traite. Intervenante : Françoise HEITZ

Tous types de cultures

9 juillet et 8 octobre : Formation « Produire ses semences en agriculture biologique » - 2 jours : 1ère journée en salle puis 2 ½ journées sur une parcelle de maïs et/ou tournesol de population. - Intervenant : Patrice Gaudin, AgroBio Périgord. Objectifs : Donner la capacité aux producteurs de comprendre le cadre général de la production de semences et leur apporter les capacités techniques pour produire et valoriser leurs propres semences en grandes cultures (maïs, soja, tournes te formation permettra aux producteurs de maintenir et créer des variétés de maïs, soja, tournesol non ol…). Enfin, cet hybrides et adaptées

à leur terroir et leurs débouchés (commercialisation ou auto consommation).

Si vous n’avez pas participé à la 1ère journée de formation, vous pouvez toujours vous inscrire pour les 2 demi-journées techniques suivantes (9 juillet et 8 octobre). Pour vous inscrire ou pour plus d’info, contacter Patrice Gaudin ou Jennifer Kendall, AgroBio Périgord. Vente directe

Si vous le souhaitez, nous pouvons créer ensemble une formation sur la valorisation de vos produits sur vos stands, la présentation adéquate des produits, le bon vocabulaire à employer…

Contact Stéphanie BOMME- ROUSSARIE au 05.53.35.88.18 ou [email protected]

Apiculture Nous souhaiterions proposer aux apiculteurs une

formation concernant les soins à la ruche. L’enjeu de cette formation est de compléter les acquis des éleveurs aux pathologies les plus fréquentes en élevage. Si cette formation est susceptible de vous intéresser contacter Séverine ALFIERI

Agenda Mardi 5 mai : 1ère réunion d’organisation de la

Fête des Cueilleurs Volontaires de Biodiversité 2009. AgroBio Périgord, à 18h.

Dimanche 10 mai : marché de producteurs bio/locaux à Bourdeilles, organisé par le tri cycle

enchanté sur le thème de l’alimentation. Au menu : ateliers cuisine, projection/débat, exposition...

Jeudi 14 mai de 10h à 17h La ferme de Thorigné d'Anjou (Centre Technique Spécialisé de l'ITAB) organise une journée "portes-ouvertes". 10 ateliers et 4 conférences permettront aux visiteurs d'apprécier les

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résultats et avancées techniques offerts par 10 années d'expérimentation en Agriculture Biologique. Programme détaillé et bulletin d’inscription disponible à AgroBio Périgord

Mardi 9 juin 2009, à Paris Rencontres nationales de l’Agence BIO « La Bio : un autre rapport qualité prix » Dans le cadre de Printemps BIO, l’Agence BIO organise des rencontres nationales sur la question « La bio : un autre rapport qualité prix », le 9 juin, à Paris. Ces rencontres permettront notamment de : - présenter l’état du marché dans tous les circuits de distribution et leurs perspectives d’évolution, - échanger sur les stratégies de développement, - faire connaître les résultats des dernières études sur les diverses composantes de la qualité des produits bio, - conclure sur les qualités intrinsèques des produits bio en relation avec la diversité des prix. Elles constituent un véritable rendez-vous permettant à tous les professionnels à tout ceux qui souhaitent ou soutiennent le développement de l’agriculture biologique, de se rencontrer et d’échanger sur une question importante et d’actualité. Ces rencontres sont ouvertes à un très large public. Elles se dérouleront toute la journée, à la Bellevilloise, Paris 20ème.

Le programme détaillé sera disponible prochainement sur le site Internet de l’Agence BIO : www.agencebio.org. Inscriptions auprès de Sarah le Douarin : [email protected]. Bulletin d’inscription téléchargeable sur le site www.agencebio.org / Rubrique actualités.

Du 23 au 26 juin : Rencontres paysannes RENABIOS « Renaissance de la biodiversité céréalière et savoir- faire paysans ». Port Ste Marie (47). Plus d’infos sur www.semencespaysannes.org

Lundi 28 septembre : Journée technique en présence du sélectionneur américain Tom Wagner (voir bulletin précédent). ½ journée : sélection sur maïs. ½ journée : sélection plantes potagères. Sur inscription auprès d’AgroBio Périgord

Mardi 29 septembre : 8ème visite de la plateforme d’expérimentation sur semences biologiques de populations. Conférence de Tom Wagner (sélectionneur américain). Le Change (24640).

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commençant mi-avril jusqu'en septembre. Travailleur, motivé et très intéressé par l'agriculture biologique. Si vous avez une proposition de travail en maraîchage ou autre n'hésitez pas à me contacter. N’étant pas de la région j'aurais besoin, si possible, d'un hébergement (payant ou non). CV disponible à AgroBio Périgord.

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Contact Christine COUVE au 06 20 70 45 30

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VEGETAUX A vendre 20 tonnes de maïs bio

Contact Michel LECONTE au 06.81.19.84.70

Vend 3 tonnes de feveroles bio Contact Gaec des Charmes au 05.53.03.79.97

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PRODUITS BIO Madame LEGALE, la gestionnaire du collège Suzanne LACORE de Thenon, souhaite approvisionner son restaurant scolaire en produits bio et si possible locaux. Si vous avez des produits à lui fournir ou si vous souhaitez

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Conception, mise en page et coordination de ce numéro : Séverine ALFIERI Rédaction : Gérard JOULAIN, Domiane BAILLON, Jennifer KENDALL, Patrice GAUDIN, Stéphanie BOMME-ROUSSARIE, Eric MAILLE, Séverine ALFIERI

Tirage : 250 exemplaires Prochain numéro mi juin

Pour proposer un article, un thème, annoncer une manifestation (foire ou marché), passer une annonce dans le prochain AgroBio Périgord Info, n’hésitez pas à nous contacter par téléphone, fax ou e-mail.

Contact : Séverine ALFIERI au 05.53.35.88.18 [email protected]

Les actions d’AgroBio Périgord sont soutenues par :

AgroBio Périgord - 20 rue du Vélodrome - 24000 PERIGUEUX Tél. : 05 53 35 88 18 Fax : 05 53 03 75 68 email : [email protected]

Site : www.agrobioperigord.fr