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Ailloud, Laurent. 1872. Grammaire malgache-hova

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c nombreuses nuances ne peuvent tre bien saisies que pr des exemptes ou phrases compltes qui ne seraient gure comprissi conue : le verbe est unmot qui exprime Vtat ou l'action d'un tre, comme, marry abo,je suis malade?{fana aho, je suib aim. Cette forme premire nous l'appellerons forme absolue, parce qu'elle a par el-mifie un sens et, une rai1 sou d'tre. Elle comprend les verbes actifs, passifs et ! neutres. L'autre, nous l'appellerons frme relative, parcequ'elle n'a de sens et draison d^tre q^autant qu'elle, a quelque relation u liaison avec un sujet qui la

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22iMtnive, qui lui est une occasion d'tre. On verra des explications spciales sur cette forme reltive. (64-66. S. 368-380). Chaque verbe rgulier a sa forme absolue et sa forme relative. 49. Modes. Les verbes malgaches ont quatre modes ; l'indicatif, l'impratif, l'infinitif, le participe. Mais le participe a toujours un seus passif; par consquent ni les verbes actifs, ni les verbes neutres ou rilchis n'ont dans leurs conjugaisons de participes proprement dits, comme: aimant, ayant aime, devant aimer, ils se confondent avec l'infinitif. Les participes racines (67) font une classe part; nous ne les compren o n s pas dans la conjugaison de ces verbes. Les diverses manires d'exprimer en malgache nos participes actifs ou neutres, ainsi que nos modes subjonctif', optatif, conditionnel, sont exposes (S. 343-346, 361, 366); En outre les verbes passifs n'ont pas d'infinitif part, comme: tre aime, avoir t aim. Cet infinitif passif est renferm dans le participe passif (367 . 50. Temps,11 n'y a, dans les verbes malgaches, que trois temps formellement distincts: le prsent, le pass, le futur. Les temps secondaires en usage dans nos langues, comme le futur pass, l'imparfait , n'existent point. Ils s'expriment de diverses manires ( S.343-346 ). I C'est la lettre initiale de la prfixe qui, eu gnral J distingue ces trois temps entr'eux. M dsigne le pnH seut de l'indicatifet l'infinitif. Au pass, cette lettre inii tiale M se change en N, et au futur elle se changes tir Aux verbes irrguliers ( 136, on trouvera qqelqueJ exceptions cette rgle. Mauaraka aho, je suis. Manraka (r. araka), suivre, suivant.

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23Nanraka aho, fai suivi. Hauraka aho, je suivrai. 5 1 . Aux participes commenant par une consonue, ou par un H, on prpose NO pour le pass, et HO pour le futur. *.Voninav (/utt Von tue. No vonina, qui a t' tu. Ho voiioina qui sera tu. Hajtf/na que Von honore. No haj*zmar qui a t honor. Ho haj/na qui sera honor\ Si le participe commence par une voyelle, on prpose seulement N pour le pass, et H pour le futur. Cette rgle s'applique aussi la forme relative. Aiatotra, lam* ) quon lie. < Naftotra, qui a t li. Hafitotra, qui sera li. On peut mettre aussi HO, quand on craint que le futur ne soit pas assez compris. Ho afaka izy, il sera dlivr1 Les participes racines font exception ces deux rgles du N 51. Des pronoms personnels.La connaissance de ces pronoms tant indispensable pour conjuguer les verbes, nous en parlerons ici brivement, renvoyant en son lieu ce qui concerne les pronoms en gnral.

52. Ces pronoms personnels, ont trois nuances que nous pouvons assimiler aux cas des dclinaisons latines Nous appelons cas obliques ceux qui correspondent au gnitif, datif, ablatif* Pronoms de la premire personne. Nominatif. Izaho, 'zaho, aho, je, moi. Izaha, isikia

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Ahy, moiT me. Anay, antsik/a , nous. Cas obliques. Ko, par contr, o, de moi, par moi. Nay, par contr. ay, de nous, par nous. Ntsikia, par c. tsikia, de nous, par nous. 53. IZAHO, ZAHO, se mettent avant le verbe. A.HO se met gnralement aprs. Izaho manoratra; manratra aho, ( t. soratra ), j'cris. ( S. 402 ), 1ZAHAY e x c l u t les perso mes auxquelles on parle; ISIK/A les c o m prend. Dn tranger parlant des Malgaches dira: f s y mitafv lamba izahay, nous Europens nous ne porton s pds te'lamba: tJii malgache parlant des compatriotes, dira : mtafy lamba i$ika. En sorte qu' l'impratif, il ( faut toujours employer isika: ma.tora isik, donnons. Pronoms de Ici. 2e personne.Nom.VoC. fianao, tu,, toi.

Accusatif

Ace. Cas obi. * Nom. Ace. Cas obi.

Izareo, an-jareo, an'izaren, ndrzareo, quoique appartenant au langage des Betsimisaraka, sont nanmoins qelqt^t peu usits chez les Hoy a s.

lianareo, vous. Anao, foi; rte* Anareo, vous. Nao par contr. ao de toi, par toi: Nareo, par c. areo, de vous, par vous. Pronoms de la 3e personne. zy, lui, Me. zy, izy ireo, izafo, eux, elles. zy, lui, elle* Azv, azy ireo, an'izareo, an-jareo, eux, elles. Nv, de lui, par lui ; d'elle, par elle. s Nv, ireo, izy ireo, irarro, ndrizareov*/.r, par eux, d'*elLei, .par elles.

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Nous conserverons ces pronoms personnels la dloniination donne par le pre Webber, honi fait retrancher KA, TRA : Ny zauak'o, mon enfant, mes enfants. Ny zanak'ay, notre enfant, nos enfants. Ny zana'tsikr, notre enfant, nos enfants. Ny zanak'ao , ton enfant, tes enfants. Ny zanak'arco, votre enfant, vos enfants. Ny zauTny , son enfant, ses enfants. Ny zana'ny, zanaky ireo, zanaky izy ireo, zanaky izareo, zana-drizareo, leur ou leurs enfants. Fantatr'o, compris par moi.On dit quelquefois fauta'ko ; mais les autres inots en TRA t'admettent ce pronom KO.

Fantatr'ay , compris par nous. Fan ta'tsik/a, cjiipris par nous. . Fantutr ao, compris ' par toi. : .* Fautatr'areo, compris par vous. Fauia'ny, compris .par lui, par elle.

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2.0 Kanta'ny , fantatry ireo, fautatry izareo, cou?^ par eux. Fautatry izy ireo, fauta-drizareo, compris par eux 56. Si le mot se termine par NA, on retranche cet te syllabe dans tous les cas, except devant ireo, izj ireo, &.. Sotroi'ko (r. sotro), bu par moi. Sotroi'nao, bu par toi. Sotroi'nareo, bu par vous. Sotrofny. bu par lui, par elle. Sotroi'ny, sotroiny ireo, sotroiny izy ireo, sotroi ny izareo, soiroi-ndrizareo, bu par eux, par elles.Nous crivons sanaky izy ireo.. fantatry izareo... sotroiny il ireo, quoiqu'on prononce zanak'izy ireo, fjuitatr'izareo, fti Cette orthographe est conforme celle de la Bible: ny fahl diovan izy mianaka (L. II. -i), et autres exemples ( i 59).

Rarement ou retranche les finales KA, TRA, NA d u mot dissylabe, devant uu pronom second; il en est mme pour les mots non-dissyllabes termins eu ~ quand l'accent tombe sur la pnultime, pourvu ce ne soit pas la finale d'un crment contract ? AN A (87, 92). C'est une extension d'une partie de rgle (18). Ny tanna ntsika, notre ville. Ny taona nao,(Hebr. I. 12.), tes annes. Ny saka nao, ton chat. Ny tratra ko, ma poitrine. Mais avec le participe tratra, ou dit galement, ti ko, ou tratra ko, atteint par moi. Raha tratrao izy (Gen. XLIV. 4.), situ Vattei*5 7 . Il nou* p a r a i t que l a clart et la Tegularit exigent c c e s p r o n o m s seconds soient, dan* tous les cas, c r i t s ftparfl* f

^'dO. Yowio*. Itj te. al^t/u ( ovthoyx ariana, qfy'onjette; anariaiia. Didj, 1 oMre; mandidy, ordonner. dicbana, qv Von ordonne; andidiana. 95. 2 Assci souvent cet I final se change en A, et preud mie dj^s consonnes intermdiaires S, Z, (90). Endv, roti; ' manendy, rtir; endzitia ou e4d&ina, que l'on anendsana , rtit; ou anendazaiia.

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5H Dimby * successeur ; mandimby, succder ; dimbazana , qui on succde andimbazana. Fafi-rano, aspersion; m o m afi- ra no, asperger] fui'azan-drano quonasperge; amaf'azau-drano. Taniby loyer; mananby, louer; tambzana, loyer; anambzaua. Tsipy* jet; manipv, latwr; tsipazana, qu'on lance; anijjzana. 96. 3 Le plus souvent cet I final se change, en E, et l'usage dcid s'il doit tre suivi d une consonne intermdiaire, ou non. " Fehv,x lien; mamehy, //Vr,f v iehczina, quon lie; amchzana* Refy* mesure d'une brasse; mandrefy , mesurer a la refesina, que Von mesure; andrefsaua. (brasse. Tety,1 parcours; mitety, parcourir; tetezana, que l'on parcourt; itetezana. REM. Ce changement de I filial en E%tcjud aussi des I non finals dans le corps de q u e l l e s mots. mbina, garde; miambina, garder; anibnana, quon garde; iambenanft/ Atrika, en face; manatrika, (enir.en face; atrhiua, que l'on regarde; anatrliana. TndrinaVtffta//f/ow; initandrjn , observer; tandrmana ,que Von observe; itandrjitfma. 97. 4 Si l'I final se change en E sans prendre la consonne intermdiaire, cet E annule la vo Vetlft initiale des deux crments, et donne un seul crpant EN A . Angly tromperie; manatigoly, tromper; angolena, quon trompe; anangolna. Bby* port; m ibaby, porter sur le dos; hahcna, qu'on porte sur le lia.

98. Les verbes actifs forms par les prfixes MANKA MAMPAN-, M A M P I - ( 1 1 4 ) , ont toujours leur paricipe en INA, et conservent la prfix dont on rerauche M initial. Il faut exclure de celte catgorie cerains participes forme relative ( S. 37G . Hry, force ( j u l y * ^ __ mankahrv, fortifier; ankaherziua, qu on fortifie; ankaherzaua, Thotra, craindre; m a ni pa t botra anipatahriv:a, ou mampithotra, effrayer, ou inpitahrina, quon ampalahoraua, e ra on (f *jl e \ mpitahorana. Anatra, avis; mampannatra,/rf/n? avertir; ampananarina, quon jait avertir ; ampanauarana. Vvaka, prire; inampivvaka, faire prier; ampivavhina,, quon fait prier; ampivavliana. Ces verbes actifs conservent leurs participes crment-I ors mme que le participe crment tir de la racine serait A L N A . Slroka* coiffure; ma m p i s l ro ka, ylire se couvrir, satrhana, quon coiffe; ampisatrhiiia, quon fait se coiffer; ampisatrhana. 99. Quelques verbes actifs en MAN- conservent aussi retie prfixe dont on retranche M initial. Halattfo, voL; manglatra, voler; angalari/ia, quomvole; angalarana. Ha ta'va, ..demande; mangtaka, demander; an^ataiiiua, que on demande; angatahaua. Google

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m Voa Ira, arrange!; mamboatra ou manamboatra amborina quon arrang; anambcarana. [arranger^ Qu'on remarque en outre les participes des quatre verbes suivants. Anavartina, de mianavratra (r. vwrs le Nord. Anatsimnina, ou anatsinmina, de atsimo), aller vers le Sud. Alsinanatiina, de mianatsinnana (r. ler vers V Est. Ankandrefnina, de miankandrfaua aller vers VOuest avratra), aller mianatsimo ( t* atsinnana), al(r. andrfana),

,

100. 11 est aussi quelques verbes actifs, principale-i ment de ceux en M AN A-, ou MAHA-, dont le participe crment prend la prfixe HA-. ' llloka, faute; manamoka, condamner; hamelobina, quon condamne; anamelohana. Kely, petit; manakely, rapetisser; bakelelziua, quon rapetisse; anakelzana. Lavitra, loin; manalvitra, loigner, balavirina, quon loigne; analavirana. Mainty, noir; mauamainty, obscurcir; bamaintisiiia, qnon noircit; anamaintisana. Maizina, obscur; manamaizina, obscurcir; hamaizinina, que Von obscurcit ; nanamaizinana. Ma si 11a, saint; manmfcina, sanctifier; bamasiina, que Von sanctifie; anamasinana. Mvo, gris; manmvo, diffamer hamavina,quon diffame; anamavana. Ratsy, mal; manartttoy, dire du niflh Haratsna, de qui mi dit du mal; nai atsi'ana. Google

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tSrotra, difficile; Hasarotrua, qu on rend difficile; V manavao, renouveler Hav^ozina*

avoir. Nanana qui a eu. Hanana, qui aura.MA NASA

(r. asa), inviter.

Nanasa , qui a invit. Ilanasa, qui invitera.MANDAO,

Asvy. invite et quelqefois Astfovv, astf/vo.

ordonn\

4

ner. Nandao, Haridao.MANDKHA

(r. lao) abandon-

Iltfozy(nao)izy, soit abamh^ n de toi lui. Deux impratifs, l'un rgj lier, Mandhana , avec intermdiaire (90); Faut! irrgulier , Andha isiki allonss

Nandeha. Handeha.

(r. leha), aller.

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PARTICIPE

FORME

RELATIVE.

iilina , qu'on

porte.

Icy, brlant fbrul.

Anut/zana, form de inusit.

JMAIUAY

knnana, 1 on a.

(S. 376), que

Ananana, par qui, par quoi I on a. Anasana, usit surtout dans le sens de inviter h manger. Anddozana.

isainn , quon invite , h qui on ordonne.

iaoTSiiia (S. 376) , abandonne\ de MII.AO inusit. Ileha , o , pourquoi , avec qui ton va.

Andehnana a le mme sens que aleha, mais il parait renfermer plus de relations.

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MATY,

qui est mort, meurt,

R//

92 Ma lsa, meurs *

IIo fatv,

mourra.

(Ho maty (II K e g . X X II, 13) Izaho maly isan'andro, I C o r . X V . 3 1 ) , jeM ENTB A , avoir

meiirs chaque jour* honte, avoir eu honte. IIo inriatra s/ui aura honte.Nenatra, ( peu usit ).

TA, aimer, avoir aime. Ho tia, y// aimera.i:ia taahv i?\ (Gai.11.20.),

Tia va aime.T i a v o , soit Tia va any

aim,Jehovah , (M

il m'a aime. No TIA, nest /MIS admis.

XXII. 37), aimezT i a v o izv,

Jehovai de U

lui.

soit aime

A UT I CM;

IX.

DES VEUBES COMPOSES.

137. Nous appelons ainsi des verbes q u i , s ' a s s o c i a ! u n ou c eux m o t s , ne font q u ' u n avec e u x , e t g a r d e i l e u r force d e rgime sur u n autre mot. Ils se c o m p o s e ^ d ' u n v e r b e q u i olre une signification g n r a l e , e t d ' u n 4 deux autres mots q u i restreignent leur s e n s cetl signification g n r a l e . Ces mots s'unissent d ' a p r s II rgles (15-20). Nous v e r r o n s q u e des s u b s t a n t i f s e t de adjectifs se composent de mme.

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ity,

mort.

93 Ahafalc'sana, de inaliaialy.

lhcnarana, dont , ou pourquoi on a honte. Form deM1HENATRA illUSit.

ana, qui

est aime.

Iliavana, pour quoi, par quoi on aime. inusit. Form deMITIA

M i l s i o - d r a n o (r.tsioka, rano). bnir. M a k a - f a n a l i j v tenter M a m a l i - s o a -(iv^aly,'soa), rcompenser. M i a J a - l s i n y (r. ala, tsiny), se disculper. M a n a o - t e r i - v o z o n a (r. tery vozona), contraindre rce. M a i i o n ) - \ o h o n v (r. orn, volio nv), tromper.

par

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4

CHAPITRE lit.DE L'ARTICLE.

\

138. Nous distiliguerons trois sortes d'articles : l a ticle dfini NY; l'article'personnel NY , A N Y , R1 l'article indfini N\

I. De l'article dfini.NY, ley la, les, est de tout genre, de tout c a s i de tout nombre. Ny soavaly uy izy roalahy, le cheval ou les cheva de ces deux hommes. < Ny fteny uy any avaratra, le langage des g du nord. Ny trano ny io lehilahy io, la maison, les maison de cet homme. Ny vohitry ny Samaritana , la ville, les villes il Samaritains. Cet article peut subir quelque fois la contraction (17^ 139. L'article dfini NY se supprime, quand il prcd immdiatement d'un mot termin en K.A , ' l l i l NA, et suivi immdiatement d'un pronom ; alors l'A fl liai du mot prcdent se change en Y, et cet Y rcoi place l'article NY. Ny heloky io lehilahy io, la faute de cet homme. Efa tratry ity taona ity isika, nous sooimes atteim par cette anne. Ny hevitrv izany, le sens de cela. * ( Fantatr izao toiitlo izao ( Jo- XVII. 23), compi1 de tout le monde. Tsy ho saknaii izareo mpiandry trano izy ( m.m. il ne sera pas empche par les gardiens de t rnaisoI Ny antorift izany, le motif de cela.Digitized by

95Arnynyinan izay rehetra..,( L. 1.71 de lamain le tous ceux qui. t iMofo ho hiiiii^ ireo ( Jo. VI. 5), pain a tre niante par eux.rDans la bible malgache, l'article NY est rpt devant un lot a a gnitif ou t ablatif. , Trano n^ ny valiiny. Hitan^ ny maso ko. Voudrait-oa voir dans celte rptition une analogie avec la rptitiou de l'article qui se fait quelquefois dans le gr-c, quand p veut dterminer davantage la possession? Nanmoins., nous ensons qu'il ne faut pas admettre cette rptition. Car, outre u'clle nous parait lre une redondance inutile, elle a par fois Inconvnient de jeter du louche sur le. vrai sens d'une plirai. Ainsi, liitanfjr ny maso ko signifierait galemeut.iw de mes fu*; met jeux vur par_ lui. t.

II. De l'article personnel.

140. Quaud le nom de personne est au n lui prpose gnralement l'article I. Nand I Piera, Pierre nia.

NOMINATF ,

Cet article se supprime devant les noms de peroitne commenant par RA, HE, A0DRI ( contract je.Andriana ), LEIiY", LEY, LAY~ et aussi devant les ms communs LEIIILAUV, VEHIVAVY prcds de IIA# Aiza Rakoto? O est Rakoto ? Nanjaka Lehi-Dma, Radama a rgn. ftalehilahy, Havehivavy signifient i homme, la )emie dont on a parl, dont il est question. On peut aussi retrancher cet article I quand le nom e personne est prcd d'une conjonction termine en f, ainsi qu?on Ta fait dans la bible. Ary Davida sy Elia, or David et Eli e. k'i^l Quand le nom de personne est au on lui prpose- \ Y .GNITIF OU

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1

Nv hira ny Davida, Ilita y Abisalcuia,

les chants de David. vu par Absalon.

Mais si le mot qui prcde le nom de personne q termin en KA, TRA, NA. alors cet A final se chaq on Y ( 12 ), et cet Y remplace (article ( 139 ). Ny fahitny Isaia zaiiaky Amosa ( Is. I. 1. ) ; la visk d'1saie fils d\4mos. 142. Quaud le nom de personne est L'ACCLSAT on lui "prpose ANY. I Salomona niteraka any Roboania, Salomon engen lioboam. Cet article se place aussi devant les noms d e villes F accusatif, et nieine quelquefois devant I Z A Y , I L A Y , U LAIIY, et devant des noms communs ( S. 267 ). La coi traction de ANY, d'aprs la rgle 17, est permise, i non , par l'usage. Ny onv mainaky any London, le fleuve traverse L/r Di& L usage veut AN' au lieu de ANY devant les nofl commenant par Andria. C'est irrgulier ( 150 ). 143. Quand le nom de personne est au VOCATIF, \ peut, lui prposer l'article RY , except aux nci qui commencent par RA. Ry Fa h afa te sa lia! Mort! Cet article se met aussi devant des noms com mui Andeba isika, ry zalabv, allons, o nous autres! Veloma ryhava'ko,ou par euphonie ra-hava'ko! p te-toi bien, moucher parent!

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-

. . . . .

w . .

MU l>e ^article i n d f i n i . 144. L'article indfini N', ou l'omission de cet N \ tonue l'ide quelque chese d'indtermin, et correspond nos articles indfinis un, quelque, du, des, les. Pour connatre quand il faut employer ou omettre listinguons deux cas: 1 celui o le nom commun qui ievrait tre prcd de l'article indfini se trouve au ^OMiNATiF ou L'ACCUSATIF; 2 celui o ce nom com- se trouve au CIYITIF OU v ablatif. i NOMINATIF ou AccusATir.-r^-On omei N' devant un nom annmuit indtHH, quise tiouve IVudecs de* Nisy niandry oudry tany an-tsaha, ily atW dfis garbens de brebis dans la campagne. Ny t a ntsika misy aiua tokea, sady mi*y fahur^riatt sy fahoriana, nos corps ont bit vie, nutis ilsont***i maladie et souffrance. Hatao ko mpamovo olona hianareo J( Mt. IV, 1 9 ) , * vous ferai pclieurs d'Itommes. Handrtra olons* b i ^ n a o t u nos. bl&sr las gen. Mangra-bato (r.hraka), lier des pierres pour Les tirer. I ou K*hkT\%. Quand. le r>om qoi^refuu ip r Iffmi est a gnitif ou a l'ablatif, i que le mot qui ^cde n'est pas termin en KA, TRA, ^A^ l>rttel Wfiui NT s'emploie selon les trois mani res sujjvants. 1 Si PT est suivi d'un mok comwe^ganjt, pa?- uoe eyelle, il s met sans modification devant e% mot. Tranft n'jza ? fa qui ? Trano n'olona, maison de quelquun. Amy n olona ( ol>$. I[. 2) , avec quelqiiyn. BoiV^koho, bouillon (le poule. 146. 2 Si N* est suivi d*uix mot commenant pr Tune des cmifiwmns F J I , L, V, S, il est Google

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08

soumis aux changemens de la rgle 16, vec la diffrence que N s'unit au second mot et non at^ preJ mier. Tany nTary devient "tam-mpary, et houri pas tnim-p| ry , . champs de cannes siiere* % ? Vola amy u'hitrna. . . . yolaami-nkarena, ^t t pas amiu-ka reiia, argent et richesses. ;; 1 Lova n'sofin . . lova-ntsofina, et non ps-Jcrtai* tsofina, tradition. ^ .. . 147. Si N* < est suivi d'un mot*yh del bible nous aurions: sain-jaza, vail jaza; a r ici b'n**et ddntfcr si les racines rontSAY ou sain a, yijOU VAKFAV. *" * ' -

149. Quand le nom coitiiinniii, indfinif est au g nitif ou l'ablatif, :-qae le inot qui prcde est tel min enj-K*TItAsr.IY,^on supprime Tarticlo itid fini N', et les deux moissfitnisfcnt-:"-1

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UJ en un mol .compos ( 1 5 , 16 ), taka-bato, porte d'un jet de pierie; _ S O I T en remplaant par. une apostrophe l'A final du ' premier quand le second commence par une v i e l l e . 5 Zafiak'andriana^ enfantt de roi , prinq. r ' Satrok'iza? chapeau de qui? Fantatr olona , compris de quelqu'un.:

SOIT,

i 5 o . REM. D'aprs, un usage qui nous parait rrgulier, les noms propres commenant par AVOBA prennent N* au lie l e N Y quand ils sont au gnitif ou l'ablatif. Si le mot prcdent est en RA, TRA, M , ils sont soumis par l'usage** la rgl l e l'article indfini ( Vjuand Ils sont l'accusatif, on lcnr Ion ne A N ' au*liu d AN Y ( ) Ainsi, on dit et on crit : v t e n y n' Andriana, les paroles du roi; ny saftak.'Andriama>itra le Fils de Dieu; manompo an'Andriamanitra,*ervir Qfau litan' Andriamanitra, vu de D'wu. D'aprs cela, les Aoms commenant par ANDI* seraient rangs dans la classe des mou indtermins puisqu'on leur prpose l'article indfini. En effet UTVAK/ANDRIAVA signifie enfant de quelque roi indtermin, donc aussi, ZANAR'ANDRUMANITRA siguifierait enfant de quelque dieu indtermin. Un payen croyant qu polythisme appellerait Pluton, Hercule, Zanak'Andriamanitra, enfant dequelqiiun, des. Dieux^ Nous disons donc qu'Userait rgulier que ces iiiots commenant par ANORIA fussent assimils ceux, cm* coqimenfcent^par R A, L E f l Y , et fussent soumis la mme rgle. Par' consquent *on devrait dire: "N'y teny ny Andriana, comme on dit, N y teny. ny Radafua. M i n o any Andriamanitra. . Any 4.

singulier,IRA, IRANA;

rv , I T K I T R A , ITY; TSY, IT.SKTRA; L;

Pour le pluriel.IRO; IRTO; IRKTSY; IRERA, IRERANA; IREII, IRSY.

Pour le singulier ouIZTO, ITNY, I Z A Y , IZANY,

le pluriel.

IZAO.

1 8 8 . S I N G U L I E R . ITY, et ses synonimes ITIKITRA, rov, I T O N Y , IZATO, ceci, cet objet-ci qui est sous la nain, 011 qu'on indique du dojgt comme objet rapproh. Ity ou itoy, ou izato ny zanak'o malala ko, c'est l mon ils bien aime, Ity on ito no hevi'uy (Gen. XL. 1*2.), en voici le sens. ltny taratasy madinika itony, ce petit livre que >oila, que Ton offre au puhJic. Obatra ituy, comme a, eft moutraut la main; Ity rau > ity, trano itikitra cette maison oh je suis. iza Hanona ? izy ity; izy ity izy. Oit est R. ? Le voi7, ici mes cles, plus prs de moi que de toi quiquesiouiies. P L U R I E L . I H E T O , C E 5 , ceux V ITONY, IZATO. Irto ary no foto-kvitra a uy iy taratasy ity, mici les pensees principales de ce livre. IIo liita utsika amy uy i r e t o teny aoriana ireto izauy, C ms verrons cela dans ces mots qui suivent immediaie" ent.

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1*20

Ilny taratasy bct&aka itny, cette quantit de livres qui sont l sous la main, tout prs. Akory izto hianareo? comment vous portez-vous, vous tous?1 8 9 . S I N G U L I E R . T S Y , I T S K I T R A , ceci, ce, cetA indique un peu plus de distance que ITY. ftsy zvatra tsy, cet objet-ci, assez prs. , Jtsy izy, le voil, quelques pas du distance.

ces, ceux-l. i Iretsy ilo asina handeha, ce sont ceux-l qui reoivent tordre de partir. 1PLURIEL.1RTSY, 2 0 0 . SINGULIER . I O , celui-l, celle-l, cela, qu'ou voit ou qu'on indique du doigt quelques pas de distance j cela, cette chose dont on parie. Io no fanovana azv, voici la manire de le faire. Raha zaza miuno, rnararv io arctina io ( m.m. , quand des enfants encore la mamelle sont malades de cette maladie dont nous parlons. ^ It apetrho (r.petraka), io euto ntds, dpose celuici emporte celui-l la maison. ( Aiza Ranona? Izy io; izy io izv, le voil, le voil lui* meme, l-bas 15 on 40 pas de distance. P L U R I E L . I R E O , ces, ceux-l. < Rahefa vita ireo zavatra ireo, quand seront finies ce$ choses dont on parle. Ireto tsara, ire ratsy, ceux-ci sont bons , ceux-l sont mauvais. 2 0 1 . S I N G U L I E R . I R A , I R A N A , celui-l, cela, peu plus loin que IO, qu'on appelle ou qu'ou indique] Hatao nay ity na ira, nous ferons ceci ou cela. Zahao irana zavatra iroana, regarde cette chose Ik bas.

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.121

Lehroa! ry lcliiroa\ celui qui est l-bas! O toi l-bas! P L U R .IREROA, I R E R O A N A , ceux-l la-bas. Ireto mety ha tao nareo, ary aza ariana irerana LX. I), il fautfaire ces choses-ci et ne pas omettre celles-l. Ry lehirera! O vous autres l-bas !2 0 2 . S I N G U L I E R . E R Y , I R Y , celui-l, cela la-bas au in, qu'on voit et qu'on indique. Iry zavatra irv, inona? Cette chose l-bas, questque c'est ? Tsy izy io, fa izy ir, ce n est pas celui-l qui est asz prs d'ici, mais celui-l l-bas au loin. Ilita nao va cry vavahady ty ery? Hita nao va ir\r azva mamirapiratra iry (ftlpiv. 10;? vois-tu l-bas t loin celte entre troite... cette clart brillante ? P L U R . E R E R Y , 1 I U R Y , ces, ceux-l au loin. Erer olona belsaka erery, cette foule de gens l-bas.

L e h i r y atsinanana, ary lehirir andrefana, cet

hom-

e l-bas l'Est, et ces autres au loin /'Ouest. 203. S N G t ' L I E R . IN Y, celui-l, cette chose d a n s leintain qu'on voit ou qu'on ne voit pas, mais avec qui on eu des relations, don! ou a parl. Il a quelque chod'iudtermiic; il s'emploie mme quelquefois dans le lis de ity, io.

Inv izy mi (efa, le voil l-bas qui s'enfuit. Ley iuy iiiresaha'ntsika (IV. de ivsakai, cet individu *ec qui nous avons caus, il y a quelques j ou is. Ny teny n'Andriaua, iny izy efa re no iny (m.m), la ponse de la reine est celle meme que vous avez deja pprise, il y a quelque temps. Aiza no maharary auao? Iny izy iny. Oit as-tu mal? cette partie de mon corps que je toucher c'est la. rAsisih ir. sisika) eo aminv inv hazo vaky inv nv Hianareo ni.\ introduisez vos mains l dans la fenteDigitized by ( ^ . o o Q l e

I

122 ce tronc d% arbre qui est l sons vos yeux et que von touchez. Aiza Ranona ? izy irV izy ; irV izy; iny. izy iny, i voila l-bas , on le voit 100 ou 300 pas de distanceP L L R . 1RKINY,

ces ceux-l, qu'on voit ou dont

D

parle. Irenv roa lahy nivahiny ireny, ces deav voyageui dont il est question. Izy ho avy hamono (r. vono) ireny mpiasa ireny (L XX. 16), il viendra exterminer ces ouvriers dont j 1 est parl dans la parabole. Ireny zavatra potipotika fa n:ahatezitra ireny, choses dont on vientde parler, minutieuses mais agaait te s. Ireny olona tazani'ntsika ireny (Mpiv. 158;, ces /I dividus que nous voyons l-bas. I 20i SING. oc PI.un IZAY, ce, ces. Son rle prik cipal est d'etre pronom relatif (186! . Comme pronoj dmonstratif, il dsigne ce qu'on n'a plus sous les jcui mais qu'on vient de voir ou de nommer; il marqd aussi une chose ou un temps indtermin. Izav olona izay tsy hay ko, ces hommes qui vienne^ de passer, je ne les connais pas. Tsy teto aho tamy ny izay, je n tais pas l a tt To'inona andro no hiverna'ko (fr. de vrinaV? I*f hihiavia'nao, quel moment de ce jour devrai-je revt nirici ? Le moment quelconque ou tu viendras sera mtfment accepte. Hatr'izay ela 'zay, depuis un temps indfini , dejtu longtemps. Zay no izy, cest l tout ce quefai dire\ cest con 1 mf je viens de dire.Digitized by Google

.123205. S N .

ou P L L R . I Z A N Y , . C * , cela ces; que, et quelquefois voici ce que.

voil

Tamy ny izany andro izany, en ce temps l. Izany tsahotsalro foana rehetra izany, tous ces faux lits dnus de fondement. Arv izany no kasai'ko hatao ( L . X V I . 4 ) , or voici ce que me propose de faire. ou PLUR . I Z A O , ce, ceci, ces, dsigne quelque chose d'indfini et en gnral, ou quelque ose dont on a parl, dont on va parler, dans le sens de - est, voici, c'est ceci. I se prend quelquefois indiilfL mmeiit pour IZANY, IRETO, et rciproque ment.206 S I N G .

Ary izao no kasai'ko hatao (L. XVI. 4.ancienne cdit). Izao no teny navaly ny mpanja^a. telle fut la rpondu roi. Tahak'izao, ohatra izao ny halehibe ny, son volume est mme ceci9 comme cet ob et que je montre. JMaiiintashita izao tena ko rehetra izao, izao loba ko ihetra izao (m.m.), fai des tiraillemens par tout mon fps. dans toute ma tete. Ho aiza izao hianao ? ou vas tu en ce moment-ci ? Tov izao no niseha'ny ( r. sho voici comment il iparut. Hatao Ko teny fohifohv tov izao: voaiohany.. laha>a, jt dirai quelques mois ciivme ceci: d a loi d... phi s. Izay vao lou^a t.o tamy uy izao andro izao (L. XXIV I.) les choses qui se sont passes ces jours derniers. Ary izao ou ireto no anaranv ny zanaky lakoba, or tici les noms des enfants de Jacob.

V. Pronoms interrogulifs. (S. 415-420).207. Iza? Qui? quel ? Zovv, son synonime, iite. est peu

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m

tz'ao ? (jiii est l ? Les gardiens de la ville ci ienl Zovy! zovy e Inona? quoi? quelle clios Ses drivs sont nianinoui toy inona, hoati'inona ? Ahaiia ? Comment ? (le quelle manire ? Ses di vs sont nianao ahoana, nahana? Akry ? comment ? A iza ? ou ? en quel lieu ? pour le prsent ou le futrt 'IWza ? oit ? (Voti ? pour le pass. Va ? est-ce que ( S. 381- 387 } ? ,

VI.

Pronoms

divers,(S.

indfinis, adjecl

421-430).

208. Ny siisany, quelques-uns. Ny ssanv . , . sy nv ssany, les uns . . . les aub] Ses synoninies: nv anankiray, uy irav, Vun, Vautt Vilsy peu. Ses sy nommer: tsirairav, tsy firy no. 'I sv no tsv.. . il en est beaucoup. Na iza ua iza, lia zovy lia zovy, qui que ce soit. 1 1 Na air a lia ai/A\, quelque part que ce soit. Tsy a iza, nulle part. i Na inona na i'uoua, quoi que ce soit. Na nianao ahoana ua nianao ahoana, quelque si Vctat de. Miany , vie vie , seulement. Sainy, Vun fautre* chacun. ^ Avy, avoka, dahlo, relitra, loutolo, tous, tout. Mises y, mansy, successivement. Isaky, isany, chaque, chacun. Ilafa, samihl'a, diffrent.

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C1JANT1 VII.DE LADVERBK.

209. La classe des adverbes malgaches proprement s est.assez restreinte. On y suppl 1 par des adjec; pris; adverbialement, comme cela se fait quelquefois franais: voir clair, mahita mazava: et par des lotions adverbiales. 210. 2 Par un tour de phrase trs-familier .aux dgaches. Au lieu de dire, marcher,/ierement r causer zguement, ils tournent ainsi: tre fier cpiant a. la dirche ( 118 ), long quant a la causerie ; mireharha ndha, lava firsaka. 211. 3 Par le moyeu de la prposition AN ( 135 ) pose des substantifs ou des verbes, d'o rsulte le classe trs-nombreuse d'adverbes de manire corspoinlaut nos expressions avec, en, par. Am-pitaka ( r. ftaka ), par framie. Ny harena azo )-pitaka halky lany ( Prov. XIII. 11), les richesses tenues frauduleusement seront vite puises. Aii-kanui/hana ( r. maika ), d'o le substaulif relatif inia/haua, et par consquent an-kamaihana. ( 17.}, hte, en cas pressant. Ma nao kanety tsy au-kaninona ! r, inona, d'o hanoua jouer aux cannelles sans condition, sans rien rdre ni gagner. Am-pifehzaua ( r. fehy; fifehzana ), par obligation service.

I. Adverbes de

lieu.

O s adverbes sont nonibaeux; ils varient, de meme que les promis dmonstratifs, selon que l'objet dsign est plus ou moins ftign. Mais, ainsi que nous l'avons dit ( 87 ), ers distances

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.126rt ces relations ne sont pas dfinies (Tune manire prcis* ronsoquent l'usage pour l'emploi de tel et tel adverbe n'est) uniforme. Apres avoir consult plusieurs malgaches, nousc yons rjue 1rs ivglrs cites dans la gramm. du p. "W (3S>-3: sont gnralement assez exactes. Nous les prendrons ici pour g

de.*. Les adverbes de lieu se mettent ordinairement avq et aprs le mot auquel ils se rapportent.On leurpi pose T peur marquer le pass.

21.1. ATY, ici, dans ce pays-ci, dans cette ville ou suis, ici bas\ et ses synonimes ATKITRA, E T V , ET/KIT* Aty an-tany; aty an-tany aty; ety ambony ny tad ici sur cette terre, sur ce monde ou nous sommes. Ela tsy taty hianao, il y a longtemps qne tunes fi venu ici dans cet endroit , dans cette ville o je sai| Ento aty, az'aty ou aiz'aty, apporte ici. i 2 ETO, iciy dans cet endroit-ci, sur cette plaa ci; il prcis mieux qne ATY le lieu spcial o Ion ei ETOKITRA, ETOANA, ETO Y ( peu usits) paraissent sya nimes de TO. < Tsy eto izy, il nest pas dans cette case-ci o nM < sommes, dans cet emplacement-ci. Ela hianao tsy tonga tto, il y a longtemps qut^ ns pas venu dans notre maison, ici chez nous. 215. TO, par la, l, dans un lieu voisin, qa n voit pas de l'endroit o Ton parle. Aiza ny trano itocra nao? Ato akeky ny trano ny I oh est ta demeure? La prs de la maison de R., , quart d'heure d'ici. i Ny mpianatra ato ainv nao ( m . m ). les tleves sont l chez vous, la distance d'une demi-heure celui qui parle. ATO est pris quelquefois dans le sens de ETO. Avoahv ( r. vaka ) ny olona rehetra ato amy

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.127 XLV. 1 ), faites sortir tout le monde d'ici au >es de moi daus cet appartement-ci. 2 1 6 . ATO donne naissance a l'adverbe atoato ou atoato qui signifie 1 quelque part par ici, ici oiily dis assez proche; 2 un de ces jours-ci, bientt, sous u. Daus ce dermer sens, il est adverbe de temps, devient TATOUOATO pjur le passe,ces jours derniers, y a peu de jonrs. Atohoato izy; tsy bo ela, fa bo avy atohoato izy, il t par l pas loin d'ici ; il ne tardera pas , il viendra i de ces jours prochains. Tatohqto narary abo, jai t malade ces jours derrs. 2 1 7 . IZATO est principalement pronom dmonstras '188), inais il est aussi quelquefois adverbe de lieu, p, Vendroit ou. Tsy hila ko avanvana zato iloera'ko (Mpv. 17), ne vois pas du tout quel endroit je puis rester. On mrrait dire aussi aiza izato itoera'ko. 2 1 8 . TSY, ETSY, nous paraissent, quoique les avis ient trs-partags ce sujets n'avoir qu'un mme u s , ici-prs, par-l, en parlant d'un lieu connu ais qu'on ne voit pas. Atsikitra, atsiakalra sont leurs tionimes. tsy, tsv am-povauy ny tanna izv, il est l vers milieu de la ville. Taon a. tsy, l'an passj l'an qui est l-bas. 2 1 9 . EO l, tout prs, dans ou sur un lieu qui ne ;he pas l'objet. KO ambony ny latbatra izv, il est l sur cette table. Eo e o ou eo hoeo izy il est l quelque part, on peut voir.

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Ara ho eo ho eo izy (m. m.}, suis-le telle distanc va aprs lui. TEO. est aussi adverbe de temps, tout--V heure, J temps derniers. liila ko ico -izy, je lai vu il y a peu de temps, il ^ quelques instants. Tsara nobo nv teo, meilleur que par le pass. 220. AO, ici9 l dans nn endroit qui cachc l'obje Ao auaty ny val a, l dans la boite. Ao amy ny izy, il est l chez lui, dans sa maisfl tout prs d'ici, Ao am-po nao, l dans ton cur. On se sert aussi de AO pour les adresses d e letti envoyes veis un point quelconque de MadagascarJ Any R . . * ao Ambohimanga, ou ao Toainasiita. 221. A ROA, AROANA, l-bas, quelque distai dans un lieu marqu par un autre , mais qu'on dique. Nihrika ta tsy, niherika tarana (Mpiv.), il reg < par ici dans ces environs, il regarda par l-bas. 222. EROKATRA, l tout auprs, on le voit, on H dique; l-bas, loin, on ne le voit pas. Ero.;atra iz, /1 est l, le voil, dans le coin de case. Erokatra atsinanana An-dohalo, l-bas VEst d* do halo. 223. ARY, KRY, IRY, et leur synonime AniKr l-bas, une assez graude distance et dans un lieu< voit et qu'on indique, ou vers le quel on dirige lement le geste. Ary izy, il est l-bas, le voil. Atsv ary. par-ci par-l.

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Mifindr rry ( Mt XVII. 20 ) transporte-toi Ut-bas, Ta on* iry, l'an plus loin que Van pass; deux ans dans ? pass. 224. ENY, la-bas, sur un lieu qu'on voit, ou dont u parle, mais sans l'indiquer. Euv ambonv uy tendrombohitra nv, l-haut sur ta mtagne. Tsy tny $ho , je nai pas t la-bas, cet endroit ont on parle. Il s'emploie aussi dans un sens indfini, comme IZO. Haratsiny eny tontolo ny izy ( Act. XXVIII. 2 2 ) , insulf s par tout le monde. 225. ANY, l-bas, dans un lieu qu'ou connat ou ont on parle, mais qu'on fie voit pas pi qu'on n'inique pas du geste. Any avaratra ny uy Eorop* , V Europe est l-bas ? loin dans le nrd. Avy tany atsimo aho, je viens de parla-bas dans le sud. Ny taona ny, Van prochain. Anihoky est adverbe 4e lieu, quelque part indtermiet aussi adverbe de tetpps dsignant un avenir ind% rmin. 226. En prposant la prfixe MANK aux adverbes e lieu, ou a des verbes marquant mouvement vers. Mankat, jnankto, venir ici. Manktsy, tpanktsy, aller par l, ass^a prs. Mankat mankary, aller par-ci par-la. Mankar/, ntfukarikitya, aller l bas vers un lieu qu'ou dique.

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r Adverses et locutions adverbiales de temps.227. Alha, angaloha, avant, d%abord pour un temps sent ou futur.

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1.10 Taloha, talolia cla . f'ahiiv, fahizav, pour le patd (S.434). . ' Teoaloha, lato aloha, ci-devant, ces jours passes.On trouve teo aloba et talolia employs dans le mme sol pour un temps pass asses rcent (Mpiv. 18).

Aoriana, aprs, plus tard, dernier. Tato aoriana, un pe# plus tard, un peu aprs. Hah'aoriana, rah'amy ny aoriana, quand plus tari Tonga aoriana loatra, arriv trop tard. Farany izany, aprs cela. Farany indrindra, enfii 1 bref. " Oviana, rahoviana (S. 436). 228. Ankehitriny, ankhitrio, present, temps peu loign. itno, izay, amy ny izao, a prsent. Amy ny alahady ankehitriny, dimanche prochak Tainy fty alahady ankehitriny, ou lasa teo, ou lasaua, ce dimanche dernier. Anio, aujourd'hui, plussouvent le reste du jour. : Niptra-poana anio tontolo andro izy, il est rei tout ce jour-ci sans rien faire. Anio aliita, cette nuit-ci. Androny , auikho, aujourd'hui, la partie du joj qui s'est tcoule jusqu'au moment o l'ou parle. Hahefa, un peu plus tairl, cette aprs-midi. 1 Hrina, retour. (S. 437'. Ileriuv ny anio, aujourd'hui en huit, pour le futur. Taminy heriuy nyauio, aujourd'hui en huit, pour pass. Tamy ny heriny ny alakamisy ankehitriny, ou lasa tfl ou teo, l'avant-dernier jeudi. 1 Tapa-bolaua omaly, d'hier en quinze, pour le fut*

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niLa pass se fait connatre ci prposant tamy ny, on par le utextc;

2 3 0 , Omly, hier. Omalv maraina, hier malin. Afakomly, avant-hier. Loak'andro afakomaly, avant Vavant-hier. Ampitso, rah'anipitso, demain. di'ampitso bariva, demain soir. Rah'ampitso raliariva t fautif. Afak'ampitso, aprs-demain. Loak'andro afakampitso, le jour qui suit l'aprs-deain.Pour dsigner les diverses heures de l jourine. les Malgaes ayant peu l'usage des nnintres , se servent d'expressions [ures, de comparaisons conformes leurs murs. Nous met>ns ici, pour ne plus y revenir, le tableau des expressions les us usites, bien que la plupart n'appartiennent pas la clasdes adverbes.

231. Maroz'ua; matin ; maraindraina, un peu moins atin. Maraina koa, amy ny maueuo akoho,st la racine de MAHOUM

247. H. Difficult venant du crment , oi 1 de ia prfixe et du craient.Soit trouver la racine de SEMPORNA. Ayaul sous les yeux le tableau ( 89- 102 ) , je vois qui ce mot n'a pas de relation avec le s N 8 9 , 904 mais peut-elre avec les N91, 92. D'aprs ce dernier, ce pourrait tre un mot eu TRA qui aurait perdu T comme TIUAIUNA, et je trouverais sempolra. llais jign* re si l'accent se trouve sur PO OU sur RI de SEMPORIXA. Je vois au 94, que la racine pourrait tre SEHPJ ry, d'o SEMPOIUNA: or SEMPRY ne se trouve pas dau| le dictionnnaire; donc la racine c'est SMPOTBA, doid le participe est SEMPRINA. ANDANANA. En parcourant le tableau (89102| je m'arrete au n 94, o je vois que la racine pou| rait tre ANDANY, comme ARY qui donne ARIAPSA. Cel te racine ne se trouvant pas, et parcourant les autrt numros, je me convaincs que ANDAMANA appartiei au n 94, comme ANAIIIANA; et je souponne que A? est uu crment de forme relative, et que AN initil est la prfixe MAN. J'attaque donc d'abord la difftj cult que prsente cette prfix. ANDANIANA, formefl lative de MAMUSY, dont la racine pourrait tre DAIW Le dictionnaire ne me fournit pas ce mot comn susceptible d'tre mis l'tat de verbe, donc je che nue autre racine. Au n 29 du tableau (26321 je vois que MAN devant L fait changer cette tre en D, par consquent la racine serait LANY, D M/ s

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ll Revenant ait tableau des crments, et ass* ailant ce mot ceux du n 94, j'en tire la forme revive NDAKINA.UNIN. On sait que le crment perd sa finale NA, auand il est suivi l ' u n pronom second ou de l'article.Si on la remplace par une apos-* rophe, Ttudiaut comprend par l qu'il y a un crment, ANOAIVKO. Mais la difficult de trouver la racine est beaucoup plu- tarlde, quand le verbe et le pronom sont unh en un seul mol, tndantako. Voil donc encore nn motif ajouter aux autres fr;), pour dterminer adopter la rgle de sparation.

248. ll. Difficult venant du changement ou suppression de lettres.Cette difficult se rencontre dans certains mots soit composs soit de forme dnplicative. La racine des mots composs o il y a changement tt suppression de lettres se connat d'aprs le tableau 15-21. ) Quelle est la racine de FOTOKEVITRA ? L absence le trait d'union et d'apostrophe me laisse supposer [ae c'fest FOTO, KEVITRA; ou bien, FOTOKA, EVITRA. Or, s mots ne se trouvent pas daus le dictionnaire, donc I y a l changement et suppression delettres. Au N S du tableau, je vois que H se change en K, la racite est donc ftotra, hvitra d'o FOTO-KEVITRA, petisee Principale,pense principe de plusieurs autres. 249. Pour trouver la racine des mof.s forme du>licative, voici les rgles que nous proposons: 1 Si fe mot n'est modifi que par une PRFIXE, la racine e trouve dau$ le second mot: MADRASARSA, partager; L racine c'est RASA; car les prfixes ne se rptent oasH V

M).

! 2 Si le mot redoubl est un participe crment, la *cinc se trouve dans le premier mol, pareeque les

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clments ne se redoublent pas : Z I R A Z A R I X A , r.TRITEBNA , r . T R Y .

ZM;

3 Si le mot n'a ni prfixe ni crment, mais seih lement changement ou suppression de lettres, la racine se connat par le commencement et la fin du 11 10 redoubl. Dans FANTAPANTATRA la racine doit commei cer par FANTA et finir par TRA, fantatra; or, d'apr la rgle 15, TRA se retranche devant F, et change i en P; donc FANTATRAFANTATRA devient FANTAPANTATBI Daus UAINGANKAINGANA la racine est HAIKGAKA. D' prs la rgle 16, UAINGANAUAIKGAKA devient UAINGAKAINOANA.

250 3 Si le mot de forme duplicative a prfixe 4 crment, il y a alors runion des trois difficults (243) Cela se rencontre quelquefois dans les formes relative comme AMNTAPANTRANA, et rarement dans les parti* cipes qui conservent une prfixe (86, 99,. 100). Pour trouver la racine de AMANTAPASTRANA etsenij blables, qu'on commence par la prfixe. C.etAM-aulieud< A N- indique l une des lettres B,FV P,V, comme initia le de la racine. En examinant ensuite le crment, oa trouvera que la finale del racine est en TRA; on auri donc bantatra, fantatra, pantatra, vantatra. Enfui, d'aprs le tableau (15-21) on verra que PANTATRA H FANTATRA seulement peuvent, dans la forme duplic* tive, avoir la lettre P. Le dictionnaire ne donnant qiH FANTATRA, on en conclura qu'il est la racine cherchePous n'avons parl dans ce t appendice, ^e des trois dificulU principales qui se rencontrent souvent el dont on tronve u M solution par le procd assez rgulier que nous avons indiqu Il est d'autres difficults particulires qui exigeraient presqw chacune sa mthode de solution. L'usage apprendra les rsou* dre.

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APPENDICE II.PROJET D'ORTHOGRAPHE.

a5r. Nous avons dj parl, dans la prface, de l'orthographe lalgacho ; et, dans le cours de cette i partie, nous aons dtermin l'orthographe qui nous parait la meilleure, l'gard d * certtns points sur lesquels on n est pas d'accord. Ici, nous n* ferons be rsumer et prsenter,comme en un seul tableau, les diverses gles que nous avons traces, rgles qui, du reste, ne sont pour i plupart qu'un extrait de ce que nous avons trouv de mieux ans tes livres de*Protestants d'abord, puis dans ceux des Calhoques. Nous les soumettons au jugement de ceux qui oit ur de perfectionner l'criture del langue malgache, dsirant u'on arrive tablir une sorte d'uniformit. Les rgles d'orfographe tant une fois a imiscs par ceux qui dirigent l'en^eiDment dans les coles, il leur sera facile de leur donner de L stabilit, en les inculquant leurs lves.

252.. I., Des mots termins en ka, tra, na.1. Ces finales se changent en KY, TRY, NV, devant n gnitif ou un ablatif (12). Ny heloky ny jiolahy, le crime du brigand. Natsiky ny uaina'uy izy, il a t pouss par son tmarade. Ny hevitr.y ny lehibe, la pense des grands. Voa sokitr.y ny tauaiia, grav par la main. Nv lal.ny ny fanjakna, la loi du royaume. Tiany ny ray-ny izy, il est aim d son pere. Ces finales subissent aussi ce changement en Y dans P mots TAIIAKA, lIATRA, 1IOATRA, TORAKA, SAIKIA, S uaud ils sont suivis d'uue syllabe en 1 ou Y (19 . Traky ny azy comme le sien. Saiky nianjra izy, il a failli tomber. 253. Quand les mots en KA, TUA, NA, sont suiis d'un nom propre au gnitif ou l'ablatif ou d'un

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.144 pronom autre qu'un pronom second, cet A final i change en Y, et cet Y remplace l'article NY (139,141 Ny zanaky Adma, les enfants d'Jdam. Ny heloky ireny, la Jaute de ces gens-l. Voa sambotry ireo izy, il a et saisi par eua. Fantatry Rakoto, connu de Rahoto. Ny an ton y izany, le motif de cela. No so rt any Joanv, crit par Jean. 254. 3 On retranche A final, quand le second est pris dans un sens indfini, et commence par uf voyelle (149). Zanak'andriana, enfant de roi, prince. Fantatr'iza izany? de qui cela est-il compris? No sarihau'(r. sarika) olona izy, il a t arrach fi quelqu'un. 255. 4 Quand ces mots en T R A , MA, .$ONT suit d'un pronom second , on retranche la finale , qui remplace par une apostrophe, ainsi que nous l'ara fait dans les trois dclinaisons (55, 66).' Ny satrok'ao, ton chapeau. Natsi^tsika, pouss par nous. Ny rki^tsika, notre trsor. ^ Nasndratr'areo, elev par vous. Hni'ntsika, mang par nous. Tia'n^ ny ray uy, son pre aim de lui.

II. Des Pronoms seconds,256 Ces pronoms doivent TOUJOURS tre spars 1 mot auquel ils se rapportent. Telle a t la rgle*! vie par les anciens traducteurs de la bi>le protestai (57). . Ambony ntsika, au dessus de nous.Amy ko, avec moi.

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145 Tia'ntsika.,

aim de nous.

1

' . ; V ' . ''l, : V^tlOer

;

2 5 7 . 1. L'ARTICLE DFINI se rend pr ny, dvaifi nom commun, un pronom, une prpositi>h(l 38). Ny trano n izy roa lahy, l maison de ces deux homes. :; . Voa sambotry ny amba, saisi par le chien. Cet article fest remplac pr final,'dans les Cas -dessus dsigns (253). " 2 5 8 . 2 . L'ARTICLE PERSONNEL se rend Au NOMINATIF par 1 devant les noms propres; mais on retranche devant les noms commenant par Ra r , s- Aridria-,Lhi-; et ou peut aussi le retrancher quand est prcd d'une conjonction termine en Y (140). Tonga Raleitefy, Ra- est arriv. Lasaua Andriampolo, Aniri- tsi parti. \ony Joany sy Jakoba, quand Jean et Jacques. A L'ACCUSATIF, par NV L142) et nous voudrions qu'on mit arussi devant les mot* eoj&rieiicant par Audria >0). \ . . . Any Radama. Auy Adauia. Aliy Aadrimanitr, et tt an'Andriapiauitra ain&i qi*e te yjml l'usage. lu GNITIF ET A L ARLATIF, par . Mais si. le mot i prcde le nom propre st en KA, TRA, NA, ces des se changent n TU Y , A Y et. cet X, final remee l'article (141).

59. 3* L'ARTICLE INDFINI devant'un gnitif s ou un. itif, se. rend par N* K quand le mot suivant comice pr une voyelle (145). r rano n'olona, jet non pas tranou oloiia. jnv niza ... . amki'ta. ^Digitized by

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! 6 Qjiu J le ta U suivant commence par une consonne autre que M,N, l'article N' s'unit, avec ou sans changement, ce mot qui le suit (1445, 147). Kilalao-njaz, hochet. Uala-inbhoaka, impopulaire.

IV. Du trait d'union.'i 260. 1*. Quaud deux mots sont unis par l'article nous plaons le trait d'union entre le premier mot d l'article uui au seeoud (17/148). Heri-ripo, courage, et non pas herim-po. F&iiahi-npza, enfantillage, . . . fanahin-jaza. 2 L'emploi du trait d'union avec les mots compt s n'est pas faci'e prciser. Voici notre peuse: 2 6 1 . O N EMPLOIERAIT LE- TAIT D'UNION pour ces sorij de mots qui s!u Dissent comme accidentellement. Substantifs; lava-bato, sari-hazo, aro-dilsika, Adjectifs: afa-po, tria-damba, meti-lo, etc. . Verbes: mila-tsiny, maka-fanahy, ta-handeha, Adverbes Composs de la prpositiou A N: aii-fiui an~kamhana, 262 O N N'EMPLOIERAIT IAS LE TRAIT D'UNION pour L mots qui, quoique compose, sont reus comme un se( mot. Mauamboiiinahitra, tendrombhtra, maraniila, 4 Ni pour les mots prfixes expressives (24): Tarn! rina, samoutitra, &. Ni pour les noms de villes, de lieux, de castes,! peuples ( 162, 163 ): Ambohimanja, Ankadibeval ny Betsileo; Audriamasinavalona; ny Tsimahafoti Ni avec lesnomsde nombre (171178): teloamby roaf lo, tapitrisa,Digitized by

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V. De T Apostrophe.263. Le rle de l'apostrophe est de remplacer les lettres supprimes. Cette simple notion nous dispense lemimrer les cas o elle e6t requise. Nous ne rappelerons ici que ceux de l'article indfini (264, 259) et eux o les mots en ka, tra, na, sont suivis d'an prolom second (255).

VI. De l'I euphonique.Cet I euphonique n'est qu'un accessoire dans quel* jues mots (5), par consquent on ne devrait pas rcrire; 1 suffit qu'on connaisse les cas o on le prononce, l a bible protestante (anc. dit.) tantt l'admet, tantt le tjette: amy ko, fanahy ko, isikia, nikiapa* Dans le 6Iazan~tsara (nouv. dit) nous n'avons pas VJI d'i enphonique: amiko* fanahiko* nikapa, faingana, mpama* iika,&...

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SECONDE PARTIE.

SYNTAXE MALGACHE

us iie donnerons la traduction que des exeiiiple$a l ni a avokoa (Gen.XLllI. n\)Ylout tuAr*

2 7 3 . l'akle je "ne mritais pas que vous entrassiez. Tsy tokony ho [pu mendrika ho) mpanompo nao aho , je ne suis pas digne d'tre votre serviteur. Tsy ho tokony hantsoiXna ho zanak'ao intsony aho (L- XV. 19). 282. Les adjectifs dsignant aptitude h, propeitf I sion, comme, MRA, facile , SAROTRA, dicile , MALA! K Y , prompt , T^ARA bon , pour; MAMY, doux \ veulent gnralement aprs eux un participe. Mora, malaky tezitra, facile, prompt se mettre en colre. Tsy mora tpaka uy mahazka telo miplana ( ocrtelo lana, miplana telo ), une corde trois liens entrelacs nest pas facile h casser. Mora zo ny fka-napanahy, facile etre gagn par la tentation.Rno-ntantely mamy ho sotrina, de Veau mielle doute * boire. Mora, sarotra ato, Jacile, difficile a etre fait. Tsy tsara omnaazy izaqy ( m . m. ) cela n'est pas bon lui etre donn. Tsy litra anrna izy, il ne supporte pas d'tre averti.

REM. Si le verbe qui dpend de ces adjectifs A plusieurs participes (97) alors 1 on s sert du participe racine, si c'est simplement l'tat, la nature de U ichose que l'esprit a en vue (78). 2 Mais si Ffespri t considre principalement taction corttme plus du moirt facile, prompte, &.,on se sert de celui des autrei eipes que demande le sens de la phrase.

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KV.)

\1ora vaky s fragile. Mora vakina , qu'on peut lire ou casser facilement. Saro-bakina. quon ne peut pas. . . . Kofehy mora afby, corde facile a attacher a. Oloua mora ho fenczina, gens quon gouverne aistient.Nalaky sitrana izy, il a t promptement guri. Srotra ho sitranina izy, on ne peut pas facilement le gurir. Ny vorona mUonnika tsy mikopakpaka mora keudreni sy nora voa ny mpitifitra, l'oiseau qui plane sans agiter les ailes' fit facile Diser'et tre atteint par le chiisseur.

Les adjectifs SSOTRA tracass, FALY content, \ zele, GAG A, tonn, MELOKA, coupable de, et sem- ' blables, prennent A M Y devant, leurs rgimes. MELOKA ' cependant se trouve quelquefois avec l'accusatif. Gaga sy faly amy ko izy, sosotra amy nao, il est tonn et content de moi, il est mcontent de toi. Faly aho amy ny izay uametrhany (fr. de ptraka) Andriamanitra ahy, je suis content de la condition ou . Dieu ma plate.283. MAZOTO,

Mazoto trra amy ny raharaha-mpanjakana hianan, soyez zl peur les intrts du gouvernement. Meloka amy uy U ita [ou ny tenaj sy nv ra ny Tompo ( I or. XI. ). Izay diso am ny didy anankiray dia meloka ny didy ou amy uy didy rehetra izy Jac. II. io.

1. Des comparatifs.284. L E COMPARATIF ABSOLU DE SUPRIORIT se rend par le positif, ou par la forme duplicative, suivis ordinairement de l'adverbe KOKOA ou semblables. Amy ny ireny vatosanga ireny iza notia'nao indriufra? Ity no lavalava kokoa, fa io no mangarangrana, 4* tous ces cristaux lequel prfres-tu ? Celui-ci est plus iotg-, mais celui-l est d'un brillant plus pur.Digitized by

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.100 Izano akeky kokoa ny tany, ny vlana va sa ny kititana ? qui est plus prs de la terre , la lune ou lt\ toiles ?Manatna kokoa, approchez davantage. Iza no morampra kokoa no manao hoe: afaka ny heiok'ao, sa manaohoe: mitsangha. Mt. IX. S.

285. L E COMPARATIF RELATIF DE SUPRIORIT se REND par quelqu'une des expressions suivantes: Izy mahay nohu izaho, il a plus de savoir que moi.. ; . . . '. mihoatra hy, v . . . . . . mihoatra noho izaho . . . . , . . . . bebe noho izaho, . . . . . . . . lavitra noho izaho, . . . . . . . indrindra noho izaho, . . . . . . . . kokoa fa tsy tahak'ahy, . . . fi* tsy tahak'ahy, . . . .Cette dernire xpressioaTaisse par fois du doute s u r le sens de la phrase; il est bon d'y ajouter un mot, KO&OA oii autre,

Izay mija sitraka amy ny olombelona noho ny anij ny And,r8, ceux qui cherchent plaire aux hommes plut qu' Dieu. Izy mazoto lavitra hitaby nao noho hianao handraj ny fitahia'ny (W.), il est plus zl aider que $ agrer son aide. Tsy tsara lavitra ho artao va aho noho ny zza folft mirahalahy (. Reg. 1.8) ? Inona no tombo nao noho izahay? Quel gain as-tu S plus que nous?Hianao va ambonv noho I Jakoba (Jo. IV. J J Ny fivelomana mihoatra noho ny fininana I(L. X U . Tsy mihoatra noho ny vorona va hianareo?. . Tsy mjhp^trii lavitra ( ou indrindra) noho ny ondry va ny olona '{Mt. X l t M laaho avy mba hahazoa'ny nyiiainana, ary mba habasoa'pj mihoatra. Jo. X. io.

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.16128(i. L E COMPARATIF D'GALIT

Se.rend des diver-

s manires suivantes. Izy hendry tahakVhy, lui aussi sage que moi. . . . toa ahy, . . . . . . . sahala amy ko, . . . . . . . niitovy amy ko, . . . . Samy hendry izahay, nous sommes galement sages. Mitovy fahendrena izahay, . Sahala fahendrena amy ko izy, Isau-dahy mahzo be tahak'anao , chaque homme gne autant que toi. 287. Le comparatif d'infriorit s'exprime comi Je prcdent en ajoutant la ngation TSY, et par utres tournures. Tsy sa h y toa ahy izy, il est moins hardi qnemoi. . . . thak'ahy . . . ; . . . sahala amy ko . . . . Tsy mitovy hasahiana izahay roa lahy, Tsy mitovy hasahiana amy ko izy, ty hasahia'ny tsy mitovy amy ny ahjv Celikely hasahiana noho izaho izy, ^atsaka kely noho izaho ny hsahia'ny . . . noho ny ahy . . . ban y kely noko izaho ny hasahia'ny.y herintaona malagasy latsaka la andro amy ny herinton t^azaha, l'anne malgache a \ % jours de moins que Vanne Blancs. ) moramora kkoa amy nySodoma ...nolio ny amyn izainna izany (L. X . 12)* rnanan^karcria isy hanome milioatra, ary ny malahelo tsy m e latfajw noho ny sasaky ny slkily (Ex. XXX-i>).

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1. 162

lil. Des superlatifs.288. manires.LE SUPERLATIF ADSOLU

s'exprime d e diverse

- Tsara dia tsara izany , cela est trcs-bon. Tsara indrindra . . . Tsara ftratra Tsara izaitsizy Tsara efaizaitsizv . . Tsara lhy (401) Tsara toa zato v Mikiribiby efa izaitsizy irny olona tazni'ntsika ire iiy, sady mitmpo-teni-fantatra amy ny atao - ny iz (Mpiv. 158),//$ sont enttes au supreme degr ces iiidiu\ dus que lions voyons l- bas, , et ils s obstinent dans leui actes. Misaotra anao lchibe dia lehibe aho, sy faly loatra je vous remercie infiniment, et je suis trop satisfait. L'expression AOKIZANY est souvent employe dafl la conversation comme exprimant un superlatif ou ui exclamation. Mahay izy, aok-izany, il est trs-instruit; on ne pe Vtre davantage. , Mitolko, aok'izany, il ne fait que gmir: \ JVy va va n'olena, aok'izany, les cancans , on n en A pas.Naliavita tamblio malalaka tsara izv. Atavy fono tsara ny tavoahangy. Ny lolo-mpo-ny efa loza loatra, sa rancune est par trop Loza loatra ny fangidiliidy - ny, la dmangeaison cause insupportable. Mpanjaka tsy manana faliaroa-ny, roi qui n'a pas son suprieur tons. Andro toa zato, jour de bonheur, il en vaut eent. Leliilaliy toi zjto, homme excellent.Digitized by

- J fbm 1 M d d 1

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10.1 Loza izay tsy niisv toa azy. Gaga ter aho, tsy nahita azy velively, j'ai t fort tonnt ar je ne fai pas vu du tout. SemporVry aho, tsy toha ko ny iiakarana, je suis tout suffoque, t ne viens pas a bout de cette monte.2 S 9 . L E SUPERLATIF RELATIF s'exprime souvent ;e la mme manire que le comparatif relatif (285;, arce que souvent il a le mme sens. Matanjaka amy ny nama'ny rehetra izy, il est le plus obuste de tous ses camarades. . . . . noho ny uama'ny. . . . . . indrindra noho nv. &. &. ( 2 8 5 ).

Lehibe indrindra amy ny fanjakany ny Vazfya relietra osia. Sina no be vahoaka indrindra, la Chine est le pays lus peupl. .+ A m y nv izy dimy minadahy,.Rafaralahy' no manhaka ny- ny kokoa, de ces cinq Jrres et surs c'est le cadet \ssemble le plus la mre.

nV le ny qui

IV.

Des adjectifs numraux.

2 9 0 . Ces adjectifs se placent, d'aprs les rgles 74, 2 7 5 , avant ou aprs le mot qu'ils qualifient. CeMidant il y est laiss une large part une sorte d'artraire que l'usage fera counaitre. Ny zanak'o telo lahy, mes trois fils. * Nantitra azy ampempa mofo iray izy, sydivav iray voaliangy, ary voaloboka iray sampaho ( Mpiv. 85), lui apporta un pain, une bouteille de vin, et une appe de raisin. Aza misy miverina ny llana na olona iray azb, et m p a s , na iray olona aza , qu'il ny en ait pas un ul qui revienne sur ses pas.Digitized by v ^ o o Q l e

mIza no aray narro . . . nialiay mampitombo nr len* ty lia iray aViho aza ( L. Xll. ti5. ), on pourrait dire, na hakihoint. Dia roandeha izy, ka mi tondra faiifhy fito hafa koa. Mt. XII 4^.

291. Les nombres INDRAY, liNDROA, &. quatid ils sont joints un nom de mesure, de capacit , se placent avant ce nom, et immdiatement aprs le non exprimant le contenu. Sotroy divay fotsy indrai-ntsotro ( ou indray ny sotro ) rahariva, ary kafe inefa-tsotro ( ou inefatry ny sotro ) isa-maraina, bois une cuillere de vin blanc vers le soir, et quatre cuilleres de caj chaque matin. Atsotsorfno. ( r. tsotsrika ) ratio indray mitet ( ou indray mitaika ) ao amy ny maso ny , Jais tomber une goutte d'eau dans so'n il. Hasia'ko teny indrai-mbava hiany, je ri ai quun iMi dire. 292. Devant un nom de capacit, on se sert pW souvent du motKATSY, mesure. Eut aty rano rany ny tavbabangy , apporte ici & f eau plein la bouteille. Asiana siramamy tsy ampy erany ity sotro ity, il fa ut mettre du sucre pas tout--fait plein cette cuiller 2 9 3 . INDRAY," INDROA, unis un verbe expriment le nombre de fois que se fait Tactiou def verbe. Izy iaugalatra indray mandebaT il a vote' une foh. . . indray nilaka,

indray maka . . . indray manao,. . . . Et au del de deux, on dit simplement, I N T E L O , Indray mandingana no mampisaraka antsika amv t fabafatesana, un pas nous spare de la mort. "jAza atao be ny fihinana amy ny indray h m a t i eDigitized by

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Intelo mhodna no ahavit'ny indray manodidina antsika^ fn faisant trois tours, sur lui-mme il ait un tour de circuit wtour de nous. Vetivety toy ny fipy maso (i. Kor. xv. Sa) en un instant , :on.me eu un clin (l'il ; indray mipy maso, inday pi-maso. Tsy ampy pi-maso, en moins d'un clin d'il. Aoka iitclo miditra isika, fa tsy omby ny trano, jaisons irois Runions successives parce que la maison rest pas assez vaste,

294. FIRY, combien? IiVIPlIlY, combien de fois? Firy ny ankizv nao? Combien as-tu de serviteur ts? Moa firy ny , . . ? Manana ankizv firy hiauao? . . . IIo firy taona, ho firi-njalo taoua, ho firy arivo taona io hitomany sv hikitro-nify izy? Combien d*anneesy ombiende centaines d'annees, combien de milliers d'anrees pleureront-ils et grinceront-ils des dents? Impiry no nandefrako ny faharatsia'ny ( ou tamy iv faharatsia'ny y, combien de fois nai-je pas suppore sa mclianceic ? impiry aho 110 nandefitra ny faharatsia'ny ? . . . Impiry no efa 110 Icferi'ko ny faharatsia'ny? . . .Tsy tsaroa'ko na impiry na impiry no naiiaova'ko izany, ne me rappelle pas combien de fois je Vai fait. Tsy l a d i d y k o ny isany na firy na firy. T>y fantatra na firy na firy ny fiteny samy hafa, on ne ut combien il y n de langages diffrents. Hita n a o fa firy alina amy ny Jody no mino (Act. X X I . 20). Amy n y firy ny famantaranandro ? quelle heure est-il?

29. INDIIAY, INDROA, etc. , ont pour synoiines VOALOI1AN Y , FA H A ROA , etc. ( 1 7 4 ) . Voici comteut ils se construisent. Impiry no uahita'no azy, ? Combien de fois fasvu*! Izao no voalohanv nahita^ko azy, cest la premiere tis que je le vois.

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Vao izao no nahita azy aho, . . . j 1 Vao izao indray maka no nahita'ko azv. . . . . Intelo no hita ko izy, je lai vu trois fois, c'est la 3 * fois que je le vois. Intelo no nahita azy aho. . . . . Intelo aho no nahitiTazy Vao izao indray maka no nahita'koazy . . . Intelo no hita ko izy, je l'ai vu trois fois, c'est la 3f l'ois que je. le vois. Intelo no nahita azy aho . . . Inte!o aho no nahita azy . . . Faninteloiiy no.nahit'ko azv izao. . . . Izao no fahatelo ny nahit'ko azy. . . . Indro intelo no uikasa hankco amv nareo alio (2.Koiv XII. 14 j.Izao no fahatelo ny alt'ha ko amy nareo ( i Kor. XIII. 1 AIT izany nofahatrlo ny nisehoauv Je^o tamv nv mpianaiij ( Jo. X X I . I/| ). 1 Tany Antiokia no nannovnny ny aiiarany ny mpianatra to* lohany hoe, Kristianft; tany Ant. no voalohany no uanaova'u] ny mpiauatra hoe, Krist. ( Act, XI ai> ).

29G. IIENY prcd d'un nombre cardinal signifie autant de fois que. Manpnitra* roa heny, restituer deux fois autant, t double. Honie'ko zato heny hianareo, je vous donnerai le cen1 tuple. .> + Ny zaza-mbehivavy tsy omby foo hely noho'o// mi hoatra noho ) ny . mpitam-basy, le nombre des femrm et des enfants est plus de dix fois aussi grand que cela des combattants. 297. Les nembres ordinaux se placent selon Tort dre des ides. Hatao ko teny fbhifohy lov izao : voalohany, ralj mandaha-tony hianareo , . . ; (aharoa, tsy mety in

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t)7 riudra raha . . . . je dirai ces quelques mots : quand ous etes discourir . . . 2U il ne convient pas. du Wdt que Izy tsy nanao va va azo i'And1'1 tamv ny voalohany, a tamy ny faharoa, na tamy ny fahatelo aza,// na pas ait de promesse mensongre ni la premire foisy ni la colide, ni mme la troisime. 2 9 8 . Pour exprimer le nombre de jours, on se ert plus souveiil des substantifs relatifs, HATKLOANA, EFARANA , &. , (1 75) i auxquels ou ajoute volont ANDRO. Ary izy nauenjika azy llana h afitoa n'a ml ro, et il le poursuivit pendant sept jours de marche. Llan-kateloana no elauelanv izy sy Jakoba (Gen. i X X . 36), il y avait un espace de trois jours dmarche. entre lui et Jacob.Efa liafiriana, ou efa firy andro no tsy nihrtona'nao tamy ny om bien y a-t-H de jouis que tu n'a s pas t avec lui. Kfa. liasivian'andro, ou hasiviana no tsy niliana'k tamy ny f/ nu tsy nihaona tamy ny aho, o no farana nihanna'ko tamy y , il y a net/J jours que je ne me suis pas trouv avec lut.

2 0 9 . Les mots PARTITIFS, dsignant la partie d'uu *us grand nombre veulent aprs eux AMY. V aiiankiray amy ny miaramila, un des soldats. Iza no amv ny izy telo laby no mpaminany farany idritidra? Lequel de ces trois hommes a t prophte i dernier lieu? Ny sasany amy nv mauamboninabilra, quelques uns es officiers.. iza no amy nareo manana a ni poudra latsaka an-kay, ka tsy handeba bamonjy azy ( L. XV. 5 )?

.Diverses expressions de nombre, de fractions.ELO TOKq

3 0 0 . ROA TOKO, deux tiers, par analogie au trpied du loyer malgache. Roa toko-mbolaua ,

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G o o g l e

168 deux tiers de mots. Roa lokony tavoahangy, deux tim de la bouteille. NY SASAKA ( 176 ), la moiti, et quelquefois TAPAKA. Ny antsasany no mialoha,ny anlsasany 110 mijano&t, { une moiti va en avant, l'autre moiti reste. Sotroy rano matimaty tapa-tsolro ( ou tapaky ny sotro ), tapaky ny tavoahangy, bois de l'eau tide xn 1 demi-cuillre, une demi-bouteille. Ny vidy ny zavatra fivelmana ny no very ssaka riobo ny atikiira, le prix des choses ncessaires a la vi est l-bas la moiti moindre qu'ici. Ao amy ny tamboho nao no missaka tsara ny llana ho any A'mbohitrombv; ny tamboho nao no isasahauj ny llana ho any Ambohitrombv, ta maison de campagm est juste moiti chemin d'Amb... . Ny andro any avaralra any tsy anipysasnky ny atj les jours par Ui-bas au Nord ri galent pas la moiti & jours d'ici, Ary izv nanome azv ny antsasakv nv hazandrad natono ny (L. XXIV. 42). " j Rano erany tavoahangy hampangoti hina, hatao T ry fahefatra , very fahatelo, verv ssaka , very roa tok il faut faire bouillir une bouteille d'eau* et la rduis par l'vaporation un quart, un tiers, a la moiti^ aux deux tiers. Raha zato no mararv, dimy no sitrana , sur cei malades cinq sont guris. Raha be uy maty, dia valo, il y a eu huit morts d plus. Iloatr'inoua no hipetraha'nao any? Iray volaua miho$ tra, (ou maherv, mahery kely}; irav volana tsy ampy, latsaka kely; herinandro bebe rah'ela; rah'ela dia ta rinatidro. ^

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m m ho] a arnpy zato taoua no uiandohany ny n'y a pas encore cent ans qua commenc le... 30.1. _ Ny ISA, ISANY, le nombre; ISAI.NA , que n met au nombre de. Valo no isa ny mpanompo ny, ses serviteurs sont au mbre de huit.. Tokony iio roapolo ny isa ny nalain'ambavanY, ils lient environ vingt ceux quon a interroges juridiquemt.\za mba isa ny izay... mianto-trosa liianao (Prov. XXII. iii). a atao isa ny zanaky Israely izy; azi isaina ho zanaky Israeizy iNum. I. hij). zy nlsaina tamy ny (ou teo amy ny) mpanota (Mr. X V . u8).

CHAPITREI.

IV.

SYNTAXE DU VEftBK.DE VERBES TRE, AVOIR.

302.-Ces deux verbes n'existent point en malgache mime verbes auxiliaires (120); on les exprime par . :*s quivalents.

L'ide du verbe

tre se

rend

1" Par le mol exprimant l'ide qui est dans l'esprit, tiquel on ajoute le sujet. Marary aho, Je suis malade, malade moi. Tsy izy aho (Jo. I. 21), je ne suis pas lui, pas laioi.

Mbola tsy lakilasy, ce ri est pas encore heure de la as se. E t l'impratif, hendra hianao, sois sage. 2 Par les substantifs composs (158-1 GO), les adjecIs composs ( 1 6 8 ) , et par le verbe MISY ( 1 3 1 ) .

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.170

'303. 3 Par la particule NO (393-398), quand i pense appuie sur l'ide du verbe etres comme en fraj cais, c*est lui qui .... quel est le? ..., ou quelqudiii quand il y a un sens optatif. { Tsy izabo no Kristy, ce n'est pas moi qui suis i Christ. " t fzaho no izv, c'est moi qui suis celui-l que. . . \ Hianao no mpisab, c est toi qui es simple, taciturne Tsy ity no zanaky Josefa va ? n'est-ce pas l le fi de Joseph? Hianao no mpina'ny (Jo. IX. 28), sois son disciple toi. Ny teny no vaki'ny tao amy ny soratra-Masina n( izao (Act. VIII. 32;, les,paroles quil lisait dans les Ecri tures saintes taient celles-ci. 304. 4 Quand l'ide du verbe etre, est, cest f>crt a lier deux membres de phrase, ou peut l'expii mer par NO, DIA, ou lie pas l'exprimer. Ny fipvapvna (r. va), no endrikv izao. tontolo iza iii.m.), la mutabilit est la figure de ce monde. , Ny didv, fanilo: ny lalna, Jabazavna, les ' ordr sont un fanal; la loi, cest une lumire. Ny udro ntsika, ady lalandava, notre vie est iri combat continuel.IZJO tonlolo izao, no snlia; ny zanaky ny fanjakana no tsara (Mt. XIII. 38). Ky lihevilry ny nofu, fahafatesana (Rom. M i l . 6).

405. 5 Quand l'ide du verbe etre annonce une numeration, on peut ne pas l'exprimer, ou l'exprimer par DIA. Zava$p telo loha no ho lazai'ko izao, dia ny anraiijf ny tompo, ny tarehy ny trano, ary ny halehibe u| tokotany, il y a trois choses prinipales que je dirai

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.171 \i&S&nant ce sont: le nom du matre, l'aspect de la maifc^ et la grandeur de remplacement.! V y fainRSE:ST , si le premier v e r b e est au prsent et [ue l'action d e s d e u x v e r b e s soit mora'emetkl s i m u l aae. A v y m a m a n g y anao ahoyje E n t o m i v o a k a i z y , porte-le

viens te visiter. dehors.

3 4 0 . REM. Q u a n d il s ' a g i t d ' v n e m e n t s p a s s s , o n r o u v e q u e l q u e f o i s d a n s la b i b l e p r o t e s t a n t e , l e p r s e n t T u n v e r b e m l a u p a s s d ' i i n a u t r e DANS UN ni ME TEMBRE DEPURASE. A r y i z y n i a n i s a m b o t r a , d i a n i t s a n g a la, k a n a n d e h a n d e h a , a r y n i a r a - n i d i l r a t a m y - n y h o ny a m y n y t e m p o l y , m i t s a n a n t s a n g a n a , d i a m i a n t s a m rotsambotra, ka m i d e r a a n ' A n d r i a m a n i t r a . A r y n y o l o ta r e h e t r a n a h i t a a z y m i t s a n g a n t s a n g a n a s y m i d e r a n ' A n d r i a m a a i t r a (Act. III. 8 . 9 ) . . . Nous avons remarqu que ces temps prsents m l s ux temps passs, dans un m m e m e m b r e de phrase, * n t la t r a d u c t i o n l i t t r a l e d e s p a r t i c i p e s p r s e n t s d u tote a u g l a i s . O r n o u s p e n s o n s q u ' i l s e r a i t p l u s c o r r e c t

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j

186 t ' p l u g r a m m a t i c a l ( 3 6 2 ) d e n e p o i n t f a i r e c e m l a i i g e^ ' 3 4 1 . 3 E RGLE. L e s e c o n d v e r b e s e m e t a u r u TUR, 1 s i s o u a c t i o n d o i t s ' a c c o m p l i r d a n s u n t e m p s t v e n i r ; 2 si s o n a c t i o n p e u t t r e c o n s i d r e comme p o s t r i e u r e c e l l e d u p r e m i e r o u s p a r a b l e , loris mm e q u e l e s a c t i o n s d e s d e u x v e r b e s s e r a i e n t p o u r ui| temps pass.

faire mourir.

Izy mirai-tetika h a m o n o a n a o ,

ils conspirent pourvoi fes*

prais que tu serais venu hier. dre ce premier.

Izaho u a u a u t e n a a n a o h o touga taty o m a l y * . . . . . h o t o n a taty o m a l y h i a n a o ,

T s y hita ko izay h o lazai'ko tamy iny voalohany i n y ( M p i v . 1 1 2 ) , je ri ai pas su ce que devais re'ponINasai'ko h a n d e h a izy,

faire.

N e u t i ' n y h j v o a k a i z y (. c t . V . 1 0 ) e s t d i t d a n s le n i m e s e n s q u e n e n t f n y u i v o a k a i z y ( A c t . Y . 6 ). | N y z a v a t r a n a s a i n ~ k a t a o , la chose qu il y a ordre & Nasai'ny hanaraka i z y ( M p i v . 2 0 6 ). azy i z a h a y . . . Neuti'ny hiveriia

3 4 2 . R E M . Q u e l q u e f o i s l e s d e u x v e r b e s , quoique e x p r i m a n t u n e c h o s e f u t u r e o u p a s s e , s e m e t t e n t au p r s e n t . C'est q u ' a l o r s o n s e t r a n s p o r t e p a r la pense a u t e m p s d o n t il s ' a g i t , e t l ' o n p a r l e c o m m e s i c e t e n i p t a i t p r s e n t ; c e l a s e f a i t a u s s i e n f r a n a i s . Malaheio a h o r a h a m n d e h a h i a n a o , je serai triste si tu viens i

partir.

D a n s u n r c i t d u p a s s e o n v o i t d e s p h r a s e s entires" m i s e s a u p r s e n t . K a d i a n i s a r a k a i z y t a m y n y ifcajj ary krisitiana dia nandroso tamy ny aleha n y ; a m m bol a m i t o n d r a n y s a b a t r a tsy m i s a r o n a n y a n - t a n t *

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187y h i a u y i z y f a n d r a o itisy m a m e l y a z y i n d r a y \ Mpivv* 4 ). M a i s c e n ' e s t p o i n t l m l e r l e p a s s a u p r s e n tANS UN MEME MEMBRE DE PIlRSE (340).

V I I . D E S TEMPS SECONDAIRES.

N o u s a v o n s dit (50) q u e les t e m p s secondaires (iinparrit, p l u s - q u e - p a r f a i t , f u t u r p a s s , l e s t e m p s c o n d i t i o n n e l s , l e s t e m p s d u s u b j o n c t i f ) n ' e x i s t e n t p o i n t d a n s l' onjugaison d e s verbes malgaches. C e p e n d a n t ils y rouvent leurs quivalents. 3 4 3 . RGLE GNRALE. L e M a l g a c h e r d u i t sa p h r a s eLA P L U S SIMPLE EXPRESSION DE S A PENSEJ il ne COIlsid-

e q u e les trois t e m p s

principaux:

Moi avoir chant^ Moi chanter, Moi chanterai.E t s ' i l y a r e l a t i o n d e t e m p s e n t r e d e u x . v e r b e s , il e x prime l ' a n t r i o r i t d e l ' u n p a r r a p p o r t )ass, >ar le la simultanit* par le prsent, futur. l'autre p a r le la postriorit

Moi chanter quand toi fini lire. Moi chanter quand toi lire. Moi esprer que toi viendras.L e c o n t e x t e d e l a p h r a s e o u q u e l q u e m o t accesstir e . u g g r p a r l e s e n s , f a i t c o m p r e n d r e l e s d i v e r s e s l u a n c e s d e 110s t c r n j . s s e c o n d a i r e s . Q u e l ' t r a n g e r s u i v e la m m e m a r c h e q u a n d il v e u t ; raduire ses t e m p s secondaires e n m a l g a c h e . Qu'il r u i s e s a p h r a s e A UN MOT A MOT, A LA PLUS SIMPLE EXPRESSION DE SA PENSE; q u ' i l c o m p a r e l e s r e l a t i o n s d ' a u priorit, d e s i m u l t a n i t , d e p o s t r i o r i t , e t qu'il apr lique aux t e m p s secondaires les trois rgles 3 3 7 , 3 3 9 ,

M.

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188

544. Imparfait et pus-que-parfait.N i h i r a a h o r a h a u a n o r a t r a h i a n a o , moi chauler (daa&, u n t e m p s p a s s ) quand toi crire, J e c h a n t a i s quand tu crivais . Ef a n i h i r a a h o r a h e f a n a n o r a t r a h i a n a o ; e f a ttitsahatra nihira aho, n o n y efa nitsahatra n a n o r a t r a hiantef

moi avoir fini chanter, quand toi avoir fini crire, jVvais c h a n t q u a n d tu avais fini d'crire^.

545. Conditionnel et subjonctif.R a h a t e t o h i a n a o , t s y m a t y n y a n a d a h y k o ( J o . XJ

21), si vous avoir t ici, pas mort mon frere,e u s s i e z t ici, m o u frr e lie serait p a s m o r t .

si \ou|

riez aucun pouvoir sur moi, s'il ne vous avait t don d'en haut. S a t r y k o h o t o n g a r a h a m p i t s o h i a n a o , je serais con* tent que tu vinsses demain. N a a h e l o a h o r a h a n a n d e h a h i a n a o , jaurais t trifA te si tu tais parti.R a h a n a t a o n'y f a h a g a g a n a t a n y T i r o . . . i z a y natiq t a o a m y n a r e o } d i n i b e b a k a c l a t a m v l y l a m b a fisaon a n a . . . izy ( M a t . X I . 2 1 . ). Le conditionne l et le s u b j o n c t i f , q u a n d ils n ' o n t p l i r e l a t i o n a v e c d ' a u t r e s t e m p s , s e r e n d e n t p a r d e s expreff s i o n s p a r t i c u l i r e s , tokony, n o ( 3 9 0 ) , a v e l a o , a o k a , an% ( 5 0 1 ). Tokony ho (

H i a n a o tsy i i a n a n a f a h e f a n a a k o r y a m y k o , r a h a ts] n o m e ' n y a n a o a v y t a n y a m b o n y ( J o . X 1 X - 1 1 ) , vous n m

plaisir.

ou

m b a ) sitra*ko

izany,

cela me feraH1

pentft ou vous devriez penser que nos jours passent si raptfk ment. ,:Ny andro ntsika mihlina foana no hevro,

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j-j

j

189 pi* un paijni vous est-il dans. affliction? quil prie. I d i r o ( f r . d e i d i t r a ) n d o z a izy que le malheur enre chez lui ! TMisy mandefitra fahorana va eo amy nareo ? A v e l o [ou o k a ) i z y h i y v a k a ( J a e . V . 1 3 ) , quel-

R a h m i s y t a - h a n a r a k a a h v , oka; ( o u a v e i o ) i z y h a n U n J n a n y (Mt. X V I . 24). Fa m b a tsy h i e l y b e h i a n v izany e o a m y n y v a h o a k a , tfka (ou a v c l a o m b a ) h a m p i t a h o r i ' n t s i k a f a t r a t r a izy Vct. I V . 1 7 ) .

546. Futur pass ou antrieur.R a h e f a nitsangana aho, dia h a n d e h a hiallia a n a r e o h o , quand moi etre ressuscit, je vous prcderai ; q u a n d B serai ressuscit . . . N a h o a t r i n o u a n a l i o a t r i u o n a l a n n a o (pu h o l a n y lao) m i h a t r a n o h o izany dia honra'ko anao (L. X . >5).' . . . ny Izay r e h e t r a e f a n a h a f o y (pu i z a y r e h e t r a h a h a f o y ) rano n y . . . d i a h a h a z o z a t o h e n y (Mt. X I X . 2 9 ) . VfII. DES IMPRATIFS,

3 4 7 . O n saisit f a c i l e m e nt le s e n s et l'emploi les IMPRATIFS PRFIXES ( 1 0 3 ) ; c a r i l s o n t d e l ' a n a l o g i e v e c l e s Impratifs n o n passifs d u latin et d u f r a n a i s . ) n v e r r a ( 3 7 5 ) l e s e n s e t r e m p l o i , d e s IMPRATIFS DE ORME RELATIVE.Pour b i e n s a i s i r l e s e n s e t l ' e m p l o i d e s UPRATIFS PARTICIPES e t d e s IMPRATIFS RACINES, il f a u t e r a p p e l e r qu'ils ont tous u n sens passif (61), except in p e t i t n o m b r e d ' i m p r a t i f s r a c i n e s ( 1 0 6 ) ; q u e c e s mpratifs passifs sont u n e traduction exacte des i m p atifs p r f i x e s , p a r u n e t o u r n u r e p a s s i v e , c e q n i n ' a as l i e u e n f r a n a i s . lithia ahy (hianao) Hitahia a z y i s i k a tahio (nao aho. tahio nlsika izy-

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190Mitahia a n a y ( h i a n a r e o ^ Ou tahio(nared)izahay. v o i t d o n c q u e n o s i m p r a t i f s sois protg, protgs, n e p e u v e n t p o i n t s e t r a d u i r e p a r u n imj tif m a l g a c h f . O n l e s t r a d u i t p a r d e s e x p r e s s i o n s tives ou subjonctives (345, 501). A p k a h o t a h i n a h i a n a o , sois protg. U o t a h i ' n a y a n i e h i a n a r e o , soyez protgs

%

par

3 4 8 . Les impratifs passifs p e u v e n t , d e q u e les impratifs actifs , tre a c c o m p a g n s d ' u n c a t i f q u e I o n p e u t a p p e l e r VOCATIF ABSOLU, p a r c e q r tt^est s u j e t d ' a u c u n v e r b e . * H i a n a r e o r e h e t r a , d i n i d i n i h o tsara i z a y i n a h a s i h f a n y m a r i n a s y n y d i s o , vous tous, soit bien e

min par vous ce qui tablit une diffrence entre vrai et le faux\ vous tous examinez bien ce qui . .Hianareo vehiva vy manek Hianareo v e h i v a v y , ko n y v a d y n a r e o ( K o l . III. 18). vady nareo, (Ibid. a n c . ^ ' 'tionj.-Hnj n Hianao, tivany nma'nao, Hianao, tivo n y n a m a '

toiy aime ton prochain. f^ j toi, soit aimpar toi ton chain.Hianao J e h o v a h izay m a h a l l a ny ao a m - p o n y . u a , a s e h v a n a y i z a y n o fidi'nao t a m y - j i j i z y r o a II ( A c t . I. 2 4 ). H i a n a r e o ol o n a a n y J o d c a , . . . f a n t a r o ( n a r e o ) a r y be* n y n y t e n y ko ( A c t . II. 1 4 ) . / A r y atjikehitriuy a m y - n V i z a u y , n a k a , a r a h o Vf . t e u v ko m a n r a k a i z a y a n d i d i a ' k o a n a o ( G e n . X X V f L

8). 3 4 9 . Q u a n d l e s m o t s d o n t s e f o r m e u n vjeAl compos sont chacun susceptibles d e prendre la i d e l ' i m p r a t i f , u n s e u l d e c e s m o t s r e v t c e t t e forint c'est- o r d i n a i r e m e n t le p r e m i e r .

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191 \e.M i i r a - m a n d e h a , marcher ensemble. M i a r h a - m a n d e * a e s t m i e u x q u e m i a r a - m a i i d e h n a , marchez ensem-

S a m i - m i a s a , travailler chacun de son cote'. S a m / a i s a e s t m i e u x q u e s a m i - m i a s , agissez chacun, q u e lacun travaille. M a n d r o s o m i a n a v a r a t r a , s'avancer vers le nord ; landrospa mianavaratra, et on pas maudroso miaua* ira t a . 3 5 0 . Les i m p r a t i f s n e u t r e s q u i n e sont p a s sus ' p t i b l e s d e r e g i m e d i r e c t , v e u l e n t g n r a l e m e n t , la rfixe T A F A ( 2 7 ) d e v a n t l e u r s p a r t i c i p e s chmt on i sert pour rpondre. Mifohza hianao,

lve-toi.Miakra Mandria, hianao,

mont, toi, couche-toi,

efa efa efa efa efa efa

tafa f o h a a h o , ou n i f o h a a h o , j e suis lev. t a f a k a t r a a h o ou n i a k a t r a a h o , je suis monte. t a f a n d r y a h o , ou m a n d r y , je suis couche.

3 5 1 . L e s i m p r a t i f s n o n - n e u t r e s q u i o n t u n rgime e x p r i m o u s o u s - e n t e n d u , v e u l e u t la p r f i x e V O A , FA V O A ( 7 1, 73) d e v a n t les participes employs our r p o n d r e . Saso ny tva n a o , efa voa sasa,

lave ta fugure,Atolry ahy n y tna'nao, Mandiniha izany,

elle est

lavee

efa voa tlotra. efa v o a d i n i k ' o .

prsente-moi ta main, elle est dj prsentee. examin cfla> cest examin.rempla*

3 5 2 . Les impratifs passifs sont souvent d a n s la c o n v e r s a t i o n , p a r l e p a r t i c i p e . Arindrino ny varavrana, A r i n d r i n a tiy v a r a v r a n a ,

ferme la porte. il faut fermer la porte.

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v ^ o o Q l e

Alro auy ley zavatra, Aterina a n y \ . . .

192 porte l-bas cet objet. il faut porter . . .

Les impratifs des verbes jaus^Ufa ( 3a8 ) et des, verbes veulent deux accusa (ifs ( 3*9 j prsentent une difficult gartt Hre *tisage n e t o l r e p a s : O m e o a h y volaV C e p e n d a n t , t TVMIITAM. 1M. VV^SCUHJ.T JCFIT'L'"^' , ^ OVWTV'II*. Y

si

!

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mla chose ment : est dtermine par 1 article, on dira ji

Ilome" ko ( n y v o l a - n y) h i a n a o , ou h o m e ' k o a i i a o ( i t y

w^jete

donnerai l argent de lui.ny fak

O m o n y f a t i a z a v n a i z a h a y , O m c o uiay v a n a , donnez~mu& la lumire. /

H o v a l i a ' n a o s o a i z y , il sera rcompens par toi. o n i e cUr* p a s : h o v u l i a n a o a z y s o a . p a . Vaiwjo*. f f a m b r a . k o a n a o z a v a t r a , je te montrerai une ch (Ml H (XTCL. , - Il t V g>M > 0. t O W . Mw v O n n e dira p a s : hainbara.fco zavatra Jiianao, m a i s s a g e d a n s c e ^dernier c a s e m p l o i e l a f o r m e r e l a l HtMtifWj l l a u a i i i b a r ' k o z a v a t r a h i a u a o . ^OfeUi^n . k. .}?, Tsy nambara" ny Andriamanitra antsika i z a y l i a h a