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Agenda // Associations // Quartier // Paroles d’Albigeois... Votre info au quotidien sur albi-info.fr le Mag Janv. 2013 # 10 Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale Dossier spécial Objectif santé Solidarités albigoises Associations Spécial Auto Les nouveautés 2013 T o u t e lé q u i p e d e r é d a c t i o n v o u s s o u h a i t e UNE BONNE ANNÉE 2013 !

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Agenda // Associations // Quartier // Paroles d’Albigeois...Votre info au quotidien sur

albi-info.fr

le Mag J a n v.2013# 10

Le mensuel indépendant et gratuit d’information locale

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UNEBONNE ANNÉE 2013 !

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N°10 - Janvier 2013 - Tirage : 10 000 exemplairesImprimé en région Midi-Pyrénées (France). Mensuel gratuit publié et distribué par :Cité Média - 29, Av de L’Europe - 81600 GaillacTél. : 05 63 41 40 02 - www.albi-info.frDirecteur de la Publication : Patrice [email protected]édaction : Marie-Jo Alibert, Sonja Evard, Roxanne Nicolas, Patrice Gausserand, Yannick Michel, Pierre-Jean Arnaud.

Conception graphique et mise en page : Emilie MarquèsService commercial :Caroline Sompayrac - [email protected] Petitjean - [email protected]édits photo : PGCom, Scène Nationale, MJC, Mairie d’Albi, Pierre-Jean Arnaud, Roxane Nicolas, Sonja Evard, Marie-Jo Alibert. Crédits photos et Copyright : tous droits réservés textes et images sauf mention contraire. Dépôt légal : à parution.Ne pas jeter sur la voie publique.

édito

Directeur Général : Patrice Gausserand29, Av de L’Europe - 81600 Gaillac Tél. : 05 63 41 40 02Vous voulez communiquer dans Albi-info le mag ? Un seul mail : [email protected]

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Société de presse RCS Albi : 790 083 315Gérant : Patrice Gausserand29, Av de L’Europe - 81600 Gaillac Tél. : 05 63 41 40 02

édit ion : Cité Média

Sommaire

4 dossier à la Une Le nouveau visage de la santé à Albi

14 AutoNouveautés 2013

20 AssociationsSolidarités albigeoises

24 Quartier

26 Paroles d’Albigeois

28 Agenda

Bonne année et bonne santé

Si vous lisez cet édito, c’est que la fin du monde n’a pas eu lieu. Ouf ! On a

eu chaud.

Cette lapalissade nous replonge donc dans notre quotidien avec ses hauts et trop souvent ses bas.

Alors après les abus - pour les plus chan-ceux- des fêtes de fin d’année, il est grand temps de prendre soin de sa santé avec un grand S. Seulement voilà, là aussi rien ne va plus. A force de trop consommer en profitant notamment d’un système de sécu sociale et de médecins peu regar-dants, (nombre d’ITT, transports médicali-sés, prescription abusive de médicaments et autres abus en tout genre), ce secteur est souffrant.

La santé est malade, les symptômes sont nombreux et les pathologies diverses. Entre la fermeture de lits dans de nom-breux établissements, les fermetures tout court, la désertification des campagnes, et les dépassements d’honoraires, comment soigner ce patient « poly trauma » ? Là est la question et le problème à résoudre.

C’est pourquoi ce mois-ci nous avons choisi de faire le tour de la question en réalisant un dossier sur la santé albigeoise. Car dans un contexte où les paradoxes sont les pivots d’un système économique et social nauséeux, on est bien loin des belles paroles de la Déclaration des droits de l’homme qui mettait tous les hommes libres et égaux en droit.

La santé à deux vitesses ? Si rien n’est fait, on peut malheureusement le présager.

Marie-Jo Alibert

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4 • Votre info au quotidien sur albi-info.fr albi-info.fr – Janvier 2013 • 5

Dossier

D epuis 2002, la France vit au rythme de réformes impor-tantes de son système de san-

té. Pour l’ensemble des départements, ces changements s’inscrivent dans le cadre du projet régional de santé impli-quant une réorganisation du système de soins à divers échelons. En effet, la Loi HPST (hôpital, patient, santé, territoire) votée sous l’ère Sarkozy vise entre autres l’équilibre budgétaire des secteurs de la santé et se traduit dans les faits au mieux par la fusion, au pire par la suppression d’hôpitaux de proximité au profit de pôles de technicité médicale regroupés au niveau départemental, ce qui n’est pas sans soulever résistance et polémique au sein du corps médical, des syndicats et

des mouvements citoyens.

Le drame de l’A20 survenu fin octobre 2012 a relancé la problématique de l’offre de soins et du manque de ser-vices médicaux dans les régions rurales volontiers qualifiées de déserts médi-caux, une question soulevée de longue date par les défenseurs de l’égalité d’ac-cès aux soins. Ainsi, « il faudrait pouvoir étendre l’exception géographique à cer-taines villes des grandes régions, afin que les personnes se retrouvent à moins de 45 minutes d’une maternité », commente Jean Schaeffer, animateur du Comité de Défense de l’Hôpital et de la Santé d’Albi.

Dans les faits, les fermetures semblent motivées par la fuite des médecins qui préfèrent les grandes villes aux cités périphériques ou optent plus volontiers pour le privé. La présence d’une suren-chère entre les établissements publics et privés n’est pas à exclure pour certains. Pour d’autres, la fuite des compétences médicales pourrait passer par l’intégra-tion d’une année obligatoire de pratique en zone périphérique dans le cursus post-formation des jeunes médecins, une sorte de service public rendu à la nation.

Véritablement engagé dans une pro-fonde mutation, le secteur médical se tâ-tonne tout entier à la recherche de solu-tions aussi multiples que diverses, « tous les hôpitaux sont concernés par la même problématique, la configuration hospi-talière doit évoluer, la nouvelle gouver-nance est nécessaire, c’est un changement d’organisation en interne », commente le Directeur de l’hôpital d’Albi qui se dit convaincu que la meilleure gestion pos-sible sera celle qui s’appuiera sur une as-sociation des médecins et du personnel.

Du point de vue des pouvoirs publics, les coûts de santé sont très élevés. Près de 10 milliards d’économie pourraient être faits en France au niveau des médica-ments, martelait récemment la députée européenne d'Europe Ecologie Michèle Rivasi, un gain économique particuliè-rement valable pour les traitements très onéreux dont l’efficience n’est pas néces-sairement prouvée. La boîte de Pandore du déficit de la sécurité sociale.

Pour y parer, une nouvelle gouvernance s’attelle à concilier la difficile équation, celle de réduire des dépenses de santé tout en développant des soins de qualité

et de haute technologie. La santé vit au rythme de sa (ré)volution. Des Agences Régionales de Santé ont été créées en 2010, dont l’une à Albi, dans le but d’as-surer la mise en œuvre de la politique de santé de la région (PRS). Dans la cité épiscopale, il est observé que si les équi-pements médicaux sont là, certains sont en situation de monopole. Ainsi, avec une majorité de lits en secteur lucratif, Albi fait un peu figure d’exception en ré-gion Midi-Pyrénées. L’occasion de poser le diagnostic de la santé albigeoise.

Mobilisation citoyenne et syndicale pour une égalité d’accès aux soinsLe nouveau visage de la santé albigeoise mobilise des syndicats, à l’image de la CGT qui dénoncent notamment la mar-chandisation de la santé et pour qui il existerait des solutions alternatives per-mettant de parer aux inégalités de santé, «il faut revoir les modes d’organisations et le système de tarification.»

Cette reconfiguration sanitaire donne aussi naissance à des mouvements ci-toyens, tel le Comité de Défense de l’Hô-pital et de la Santé d’Albi (CDHSA) qui proteste contre la restriction de l’offre de soins dans le Tarn et la disparition de certaines spécialités médicales pour-tant essentielles comme l’ophtalmologie et l’urologie. La rationalisation de l’acte médical entraîne certes une diminution des dépenses de santé, mais ce sont les citoyens qui en font les frais.

Jean Schaeffer du CDHSA observe qu’il y a peu de changement par rapport à quelques mois et que le problème du monopole du privé dans des spéciali-tés comme l’urologie, la dermatologie, la chirurgie vasculaire, l’ophtalmologie demeure. Ces spécialités, pourtant très utilisées font défaut au sein de l’hôpital public. Par ailleurs, les dépassements d’honoraires fréquents y sont observés. Autre point, il peut arriver que la prise en charge de personnes qui n’ont que la CMU soit refusée. Si ce phénomène reste singulièrement marginal à Albi, il s’observe en revanche surtout dans des grandes villes comme Toulouse. Jean Schaeffer se dit « très inquiet sur le de-venir des dépassements d’honoraires », constatant qu’au niveau local, un accord concernant le maintien de 30% des actes au tarif opposable n’a pas été possible.

Le nouveau visage de la santé à AlbiCe n’est un secret pour personne. La santé est malade. Un état grippal qui touche l’ensemble des territoires français dont Albi, qui ne déroge pas à cette hausse de la température. Entre la ferme-ture de lits au BS, la désertification des médecins en campagne et autres symptômes, quelle est la situation médicale albigeoise ?

J par Sonja Evard et Marie-Jo Alibert

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DossierDossier

Quid des maternités albigeoises et dynamisme de l’offre de soinsD ifficile de savoir ce qui se

trame entre les deux materni-tés de la cité épiscopale. Une

saga qui se joue entre le secteur public et le secteur privé ? D’un côté, le service maternité de l’hôpital albigeois semble

subir des coupes sur plusieurs niveaux. Ainsi, les lits en pédiatrie ont diminué, alors que les naissances n’ont pas baissé ? Des postes d’auxiliaires puéricultrices ont été supprimés à la maternité en pé-diatrie et en néonatologie, signe d’une déqualification professionnelle impor-tante du secteur public ? Au contraire, «on a été amené à renforcer ces ser-vices en les modulant, relève Alain Guinamant, directeur de l’hôpital d’Albi et de préciser que « la transition démo-graphique concerne particulièrement la pédiatrie. En milieu hospitalier, les pé-diatres, compte tenu des urgences, sont souvent sollicités de nuit ». Pour Alain Guinamant, face à l’actuelle crise de la vocation pédiatrique, le seul service public qui fonctionne est celui de l’hô-pital d’Albi, « il est impossible d’envisager la suppression de cette activité, il y a un besoin très fort de développer ce service » commente-t-il. Par ailleurs, le nombre de professionnels recrutés par l’hôpital d’Albi a augmenté de 10% et l’activité hospitalière n’a cessé de s’accroître ces deux dernières années ; « il y a un dyna-misme », mentionne le directeur de l’hô-pital albigeois, qui se dit très attaché à ce que les médecins aient une relation per-manente avec leur homologue du CHU toulousain et inversement. L’interaction établie entre les hôpitaux territoriaux participe à la modernisation et à la qua-lité des services de soins, « pour préserver

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Par contre, il mentionne que la seule chose positive de l’accord est d’avoir ob-tenu que les médecins ne refusent ni les personnes de la CMU, ni celles touchant l’aide à la complémentaire santé, « cela est acté. Il faut que les gens le sachent », précise-t-il.

Du côté de la CGT, il est constaté que la préoccupation est de faire des éco-nomies. De leur point de vue, le mot d’ordre de l’hôpital public semble rimer avec rentabilité, « les professionnels de la santé ont le don de soi, ils se retrouvent face à des gestionnaires qui ne font que du chiffre, cela est difficile », commente la

secrétaire de la CGT.

Dans le cadre du plan de retour à l’équi-libre, des unités hospitalières sont encore en danger. Pour autant, la diminution de la masse salariale et plus directement, celle des effectifs du personnel appa-raît sous l’angle de la CGT comme le premier objectif visé. Ainsi, des postes d’agents de service hospitalier (ASH) liés au bien-être du patient ont été sup-primés. D’autres diminutions d’effectifs sont attendues. « Il y a des difficultés, les professionnels de la santé font leur travail. Ils donnent de leur personne. Il faut le re-connaître à leur juste valeur», mentionne

la secrétaire de la CGT regrettant que « la direction a perdu de vue qu’ils ont des êtres humains dans leur main ». De fait, l’hôpital d’Albi a tendance à exter-naliser certains de ses services comme le ménage qui représenterait à lui seul quelque 40% du déficit budgétaire. Des économies qui passent aussi par la dimi-nution du nombre de lits en long séjour. Face à ces changements, la CGT tient à rappeler que l’hôpital doit rester un ser-vice public de soins.

la qualité des services, le partenariat est indispensable », ajoute-t-il.

De l’autre côté, la Clinique Claude Bernard vient tout juste d’être rachetée par le Fonds de pension. Une configura-tion qui relance la question de l’organi-sation de la gynécologie obstétrique sur le territoire albigeois. Pour le Dr Marty de la clinique Claude Bernard, le chan-gement de direction a permis un retour à la normale : « il y a 3 praticiens et 2 pé-diatres, nous sommes revenus à la situa-tion initiale, celle du Dr Saint-Paul », et de préciser d’emblée que « la direction ne souhaite pas se séparer de la mater-nité » avant d’ajouter que « c’est un élé-ment qui donne du courage au personnel qui s’y trouve, ainsi qu’à la population qui est attachée au libre choix ». Il faut dire que la population féminine tient parti-culièrement au maintien de structures de proximité, « la population, - et sur-tout les femmes -, veulent être soignées le plus près de chez elles, elles tiennent à la proximité, à l’humanisation (il y a toute une réflexion sur l’accouchement à la maison, les maisons de naissance) et

au libre-choix », analyse le Dr Marty et de conclure que « sur Albi, il n’y a pas d’attente. C’est un des grands éléments positifs, il n’y a pas de surcharge. » Ainsi, pour lui, « maintenir les deux établisse-ments permet de garder une activité de gynécologie urbaine importante. La per-sistance d’un pôle obstétrique cristallise l’activité de gynécologie de ville sur le département ».

Dans cette même veine, « la maternité de l’hôpital d’Albi a une vocation territo-riale, on est à l’opposé d’une fermeture, on réfléchit à son élargissement », souligne Alain Guinamant. Il faut dire que la ma-ternité est installée dans les locaux les plus récents de l’hôpital d’Albi et qu’elle dispose d’un service de pédiatrie direct. « En termes d’activité, la maternité n’a cessé de progresser, l’équipe de gynécolo-gie obstétrique va se renforcer, l’activité est diversifiée et polyvalente. La mater-nité est en progression constante d’activi-tés », se réjouit le directeur de l’hôpital d’Albi, un propos qui rompt avec l’image d’un service désuet et en manque de personnels qualifiés.

Quant au rapprochement entre l’hôpital d’Albi et l’hôpital de Gaillac, la direc-tion de l’hôpital albigeois rappelle que la vocation de l’hôpital d’Albi est d’être, en termes de spécialités, un établisse-ment de référence sur le département. L’hôpital d’Albi s’est donc rapproché de l’hôpital de Gaillac, - principalement actif en soins gériatriques -, dans le but de consolider les deux structures et de mettre en commun des compétences, afin d’offrir la possibilité d’une prise en charge de proximité à Gaillac. « L’hôpital public est l’un des pivots du système sani-taire, il faut réussir une équation difficile, être très vigilant sur les budgets, mainte-nir la qualité des soins et la développer », conclut Alain Guinamant pour qui les Albigeois ont beaucoup de chance, car ils font partie des personnes de Midi-Pyrénées qui ont une diversité de struc-tures et une densité de soins inédite, précisant que 85% des Albigeois choi-sissent de se faire soigner à Albi.

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Dossier

devrait durer 6 mois vise à promouvoir l’hygiène buccale, laquelle influence à la baisse le taux d’hémoglobine glyquée, soit une baisse de 0,4% selon une étude menée par Cochrane Data Base System Review 2010. Un projet qui regroupe plusieurs partenaires, dont les URPS des chirurgiens-dentistes et des pharmaciens, l’UFSBD, les laboratoires

Pierre Fabre, la Fédération française des Diabétiques et la CPAM, avec le soutien de la Mairie d'Albi et du Conseil Général. La journée du diabète et de la santé bucco-dentaire qui s’est déroulée le 24 novembre a donné à quelques 40 visiteurs l’occasion de s’informer gratuitement sur l’observatoire. Les partenaires de l’étude espèrent ainsi

rassembler un panel suffisant de personnes diabétiques pour la validation des résultats. Affaire à suivre. SE

Les personnes diabétiques souhaitant participer à l’observatoire peuvent se renseigner auprès des professionnels de santé ou de l’Association Française des Diabétiques, ainsi que sur le site www.smil-bucco-diabete.org.

Dans les coulisses d’ALBISANTÉL e pôle ALBISANTÉ regroupant

des professionnels de la santé a ouvert en juin 2012 à Cambon

d’Albi. Entourés de verdure, 3600 m2 de pavillons numérotés sont déjà soigneu-sement décorés de quelques plaques de bronze. Pourtant, il fallait oser implan-ter ce concept au cœur de la zone indus-trielle de Montplaisir. Rencontre avec le promoteur du projet au sein du groupe Continental.

Comment est né ce concept?Initialement, nous avons été contactés par des ostéopathes qui souhaitaient se regrouper professionnellement. Puis, nous avons vu qu’il y avait une demande.

En quoi ce projet est-il novateur?Il permet surtout d’éviter de faire ren-trer des véhicules au centre-ville. Les pavillons sont de plain-pied. Le site est

adapté aux personnes à mobilité réduite. Les usagers, et surtout les personnes âgées apprécient de pouvoir se garer à proximité.

Quel est l’objectif du projet?L’objectif premier est de conserver l’idée médicale et paramédicale. Nous privilé-gions les professions de la santé.

Combien de professionnels sont actuellement installés sur le site ?Actuellement, 12 professions de la san-té sont représentées. A cela s’ajoute la Plateforme Sophia et un Laboratoire de prothésistes dentaires.

Pourquoi choisir Albi?Il y avait un besoin de santé sur Albi Est et une demande des professionnels de la santé.

Comment chiffrer la santé ? Rentable ou pas rentable ?Ce n’est pas une question de rentabilité. Il s’agit de répondre à un besoin. Nous avons fédéré les professionnels de la san-té autour de cette demande.

Est-ce un modèle pour d’autres villes?Oui, ça peut l’être. On a des demandes d’autres villes. Après, les configurations sont différentes. Il y a des phénomènes, de plus en plus de professionnels optent pour la mutualisation.

Et pour les professionnels de la santé?Ce sont des projets qui mettent entre 1 à 2 ans à se concrétiser. Il faut orienter une profession. C’est une vraie réflexion d’orientation professionnelle. Il y a les pionniers qui ont pris le risque et ceux qui sont en réflexion.

Un observatoire du diabète et de la santé bucco-dentaireL a journée grand public du 24

novembre 2012 a permis aux partenaires de présenter leurs

activités et de marquer le démarrage du projet.

Un observatoire du diabète et des maladies parodontales a démarré à Albi. Portant sur l’analyse des habitudes bucco-dentaires des patients atteints de diabète, le pilote qui

La Plateforme Sophia : quand la santé innove pour les diabétiquesC réée en 2008 par l’Assurance

Maladie, la plateforme Sophia est initialement un projet ex-

périmental qui a pour objectif d’accom-pagner les personnes atteintes de dia-bète en leur promulguant des conseils thérapeutiques par téléphone. Albi a fait partie des villes pionnières dans les-quelles le pilote a été expérimenté.

Face au succès rencontré et forte d’un nouvel effectif médical, la Plateforme Sophia a récemment emménagé dans des locaux plus vastes sur le site d’ALBI-SANTE. Certes, la mise en place d’un sys-tème de conseils de santé par téléphone sur le modèle du « Case Management » permet de réaliser des économies. Pour rappel, le diabète touche en France plus de 3 millions de personnes et coûte près de 14 milliards d’euros à la santé, « ce qui coûte cher dans le diabète, ce sont les com-plications, 30% dans les maladies car-dio-vasculaires ou dans les dialyses, d’où l’intérêt de le prendre en amont le plus tôt possible et de faire de la prévention », précise Gilbert Bayonne, président de l’Association Française des Diabétiques (AFD). Cependant, une prise en charge téléphonique pose la question de la

qualité du suivi des soins. En effet, n’est-ce pas la porte ouverte à une baisse de qualité du suivi thérapeutique et à une stigmatisation de certaines maladies qualifiées de peu rentables ? Pour Gilbert Bayonne, Président de l’AFD, - dispo-sant d’une antenne bénévole à Albi -, partie prenante de la Plateforme Sophia, « l’accompagnement téléphonique est très utile et permet de nouer un dialogue dif-férent que celui proposé par le médecin ». Chez le médecin, la durée moyenne d’une consultation oscille entre 8 et 10 minutes, un temps jugé trop court pour les maladies chroniques. La plateforme Sophia offre le suivi nécessaire à la mo-dification des comportements et permet au patient de prendre conscience des risques de complications qui peuvent s’avérer très lourds si le diabète n’est pas équilibré. « Tous les acteurs de santé sont utiles, le patient est lui-même un acteur de santé dans cette chaîne, le pharma-cien a un rôle important dans ce parcours de soins », commente le Président de l’AFD. Si l’association met sur pied des groupes de rencontres qui permettent aux personnes diabétiques de prendre conscience de leur maladie, le système

proposé par la Plateforme Sophia est complémentaire et correspond au profil du patient diabétique pour qui le suivi médical doit s’inscrire dans la durée.

Depuis son lancement, la plateforme Sophia compte ainsi plus de 440 000 adhérents volontaires dans quelques 19 départements. Les résultats d’une étude publiée sur le site vivapresse.fr de l’Assu-rance-Maladie sont plutôt prometteurs : 84% des patients affirment que le dis-positif Sophia les aide à surveiller leur diabète, 82% se sentent soutenus dans l’amélioration de leur régime alimen-taire, 76% affirment mieux gérer leur traitement en raison du suivi médical. Des indices de satisfaction confirmés par l’AFD, qui relève qu’entre 30 et 50% des diabétiques éligibles albigeois, de type II ont recours à cette plateforme.

Ce dispositif devrait être généralisé à l’ensemble des départements d’ici 2013. Par ailleurs, le concept devrait ultérieu-rement être étendu à d’autres maladies requérant un suivi de longue durée comme l’asthme, ainsi qu’à certaines pa-thologies cardio-vasculaires.

Les pavillons d’ALBISANTÉ

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Dossier

Ordre des médecins

Toubib or not toubib ? Rencontre avec Etienne Moulin, le président du Conseil de l’ordre des médecins tarnais.

Quel va être le nouveau visage de la santé albigeoise ? Pour des raisons économiques, et le dé-part des gynécologues à Claude Bernard on sait que l’ARS (agence régionale de la santé) veut rationaliser les unités de maternité vers l’hôpital.

Est-il vrai que l’on envisage de fermer des lits au Bon Sauveur ? Oui. On manque de psychiatres au BS. Là encore pour des raisons de restric-tions budgétaires, l’objectif est de traiter le plus grand nombre en ambulatoire.

A ce sujet n’y a-t-il pas un danger pour la population ?Le risque zéro n’existe pas, mais il ne faut pas dramatiser la situation.

Revenons aux restrictions budgétaires, à qui s’adressent les mesures ? La sécu souhaite réaliser des réductions de dépenses sur les médicaments, sur les ITT, sur les transports médicalisés. Ces diminutions peuvent se faire en mettant une pression amicale sur les praticiens qui, s’ils ne jouent pas le jeu peuvent avoir des sanctions à la clé.

Quels sont les secteurs concernés ? Je l’ai dit pour la maternité mais l’ARS qui regroupe l’ensemble des soins sou-haite également rationaliser les gardes, l’offre des soins sur le territoire avec la création sur les zones fragiles (Lacaune, Graulhet) de maisons de santé pluri-professionnelles. Ces constructions sont

un des objections de l’Agence Régionale de Santé qui veut favoriser l’accès aux spécialités à Castres, Albi ou encore Lavaur.

Peut-on parler de pénurie de médecins sur l’Albigeois ? Non pas particulièrement. Le problème se pose dans certaines zones rurales (Lacaune, Cahuzac, Mirandol, Alban, Trébasse, Tanus) où il va falloir trouver des médecins généralistes. Sur Albi et Castres le problème ne se pose pas. La situation est stable. En revanche nous sommes sur le fil concernant certaines spécialités comme la pédiatrie, la gyné-cologie médicale et l’ophtalmologie. A long terme on aura le même problème avec les rhumatologues. Conséquence : une fois que les trois pédiatres pren-dront leur retraite, il faudra se tourner vers l’hôpital.

Quels sont les risques d’une telle situation ?Pour l’instant concernant l’offre de soins, nous n’avons pas de risque sanitaire. En revanche cette situation de « pénurie » de certaines spécialités entraîne des délais d’attente pour un rendez-vous de plus en plus long. C’est pour pallier ce manque que certains généralistes se forment en gynécologie ou en pédia-trie. On s’oriente de plus en plus vers des généralistes qui seront les pivots du sys-tème médical.

Y a-t-il des médecins étrangers sur Albi ?Oui nous avons des Roumains, des Bulgares et des Italiens notamment en cardiologie, anesthésie, neurologie, psy-chiatrie qui viennent combler le déficit de médecins dans de petites villes.

La santé

Un enjeu social complexe au cœur d’une dynamique de changementCréée en 2010, l’Agence Régionale de Santé installée à Albi est chargée d’assurer la mise en œuvre de la politique de santé de la région (PSR). Quels sont les enjeux de ce projet ? Une rencontre avec l’ARS s’impose pour faire le point de la situation. Eclairage.

L e projet régional de santé (PRS) a pour objectif de définir une stratégie commune à tous les ac-

teurs de santé pour une durée de 5 ans. Les enjeux portent notamment sur la ré-duction des inégalités sociales de santé, le positionnement de l’usager et l’adap-tation de l’offre aux besoins, la santé étant toujours conçue, pour l’ARS, dans son aspect global, soit de la prévention à la réadaptation.

Pour les usagers de la santé, cela im-plique l’accès à une offre diversifiée de prestations médicales sur le territoire. L’ARS semble émettre une volonté de maintenir cette offre en zone périphé-rique, mais relève par ailleurs qu’une telle tentative n’a de sens que si les per-sonnes qui habitent le territoire utilisent les dispositifs de proximité, faisant ap-pel à la responsabilité de chacun dans le choix des parcours de soins.

Pour assurer la mise en oeuvre de cette réforme du système de santé, l’ARS s’ap-puie et collabore avec un ensemble de partenaires actifs dans le champ sani-taire, plus étroitement, des profession-nels de la santé et parmi lesquels, les établissements sanitaires et les autori-tés locales comme le Conseil général. Sur le plan financier, il faut savoir que le

besoin de financement de l’ensemble du PRS est chiffré à 135 millions d’euros sur 5 ans, soit 1,7% des dépenses de l’assu-rance-maladie en Midi-Pyrénées.

Le PRS vise une amélioration du par-cours de santé des usagers, mais aussi une meilleure articulation entre les pro-fessionnels libéraux et les établissements médico-sociaux, comme les maisons de retraite. La mise en œuvre devrait dé-marrer dans le Sud du Tarn qui, bien qu’ayant moins de moyens, bénéficie d’un dynamisme local propice à l’avan-cée du projet. En outre, le bassin albi-geois sera le terrain de mise en œuvre de la MAIA (initialement une maison d’accueil et d’information Alzheimer), un projet qui vise à faciliter le parcours de santé des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

Fait nouveau dans le cadre du PRS, les mairies semblent davantage impliquées dans les politiques de santé. L’ARS ob-serve l’émergence de cette nouvelle interface avec intérêt. Une collabora-tion qui ne cesse d’évoluer, induisant

de nouvelles configurations de travail, à l’instar du champ de la prévention. Les questions soulevées par la démographie médicale contribuent à la mobilisation des élus. Par exemple, l’accès aux soins des zones de montagnes ou des zones rurales relève désormais aussi de l’amé-nagement du territoire.

Si Albi, ville moyenne caractérisée par une majorité de lits en secteur hospi-talier lucratif, demeure une exception en région Midi-Pyrénées, la cité épis-copale est également fortement dotée en établissements sanitaires, puisqu’elle dispose de la quasi totalité des spécia-lités, secteur public et secteur privé confondus.

Ainsi, le nouveau visage de la santé al-bigeoise passera par un ensemble d’ac-tions de coordination entre les établis-sements de santé et les professionnels libéraux établis sur le bassin. Enfin, dans le cadre de la réforme de la permanence des soins, l’ARS espère dès 2013, la créa-tion d’une maison médicale de garde assurée par des médecins.

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Dossier

les problèmes gynécologiques, la contra-ception, la prévention et le dépistage. Les médecins généralistes et les gynéco-logues obstétriciens assurent également chacun dans leur champ de compétence

cette prise en charge ». Ce constat justi-fierait aux yeux du ministère qu’aucune décision n’intervienne pour augmen-ter le nombre de postes. « Pour assurer la relève il faudrait former 119 internes

chaque année, or aujourd’hui seuls 60 obtiennent le diplôme ». Un dialogue de sourds qui ne semble pas trouver une oreille attentive pour faire entendre ce message d’urgence. « Dans le Tarn nous sommes tous dans la même catégo-rie d’âge, ce qui signifie que dans dix ans nous allons tous partir à la retraite et à la vitesse où vont les choses il n’y aura pas de relève », s’inquiète la praticienne albigeoise et de préciser : « Dans ce cas, vers qui les femmes vont-elles se tour-ner ? Demander à une femme de pousser la porte de son généraliste pour un frot-tis ou tout autre examen gynécologique ? Beaucoup sont réticentes, car cette solu-tion ne répondrait pas à leurs attentes. »

Bref, à force de jouer les Dom Quichotte on s’épuise. Mais une chose est sûre : si rien n’est fait pour augmenter le nombre de postes d’internes de gynécologie mé-dicale, les femmes ne pourront plus bé-néficier de cette spécialité qui a changé leur vie. ■

Pédiatrie

« Vers une médecine généraliste de base »C’est peut-être la spécialité la plus touchée par le numéro clausus. Un paradoxe car malgré une courbe démographique à la hausse, le nombre de pédiatres libéral diminue. Comme la gynécolo-gie médicale cette spécialité souffre d’un manque de vocation de la part des étudiants. Rencontre avec un pédiatre albigeois qui a souhaité rester anonyme. Quelle est la situation albigeoise ?

I l y a 25 ans nous étions 9 en centre-ville. Aujourd’hui nous ne sommes plus que 3 à exercer en libéral. Une

situation alarmante que nous n’avons rien à envier à Castres qui d’ici quelques mois n’aura plus aucun patricien.

Quelles en sont les raisons ? Pour moi il y a trois raisons à cette si-tuation. Tout d’abord le numéro clausus qui ne forme plus d’internes en pédia-trie. Deuxièmement, la féminisation de la profession. Elles étaient 30% il y a 25 ans ; aujourd’hui 70% des pédiatres sont des femmes. Cela signifie que pour

des raisons de confort de travail et de vie familiale beaucoup s’orientent vers le secteur public, la PMI ou encore la médecine scolaire. Pour la majorité elles recherchent des postes à mi-temps. Le statut de libéral en effraie beaucoup. Et troisièmement, les jeunes n’ont plus la même vision de la médecine que nous.

Au train où vont les choses on s’oriente vers une médecine généraliste de base et vers l’hôpital pour des pathologies plus lourdes. Ce qui est paradoxal en terme de coût. Nous coûtons moins cher à la sécu.

Quelles conséquences ?Je vois environ une quarantaine d’en-fants par jour. Du coup, et même si je m’en défends en cas de gros problème, les consultations sont plus rapides. Nous sommes aussi à l’écoute des parents. Même si les conditions de travail ne sont pas idéales, il m’est impossible de voir un enfant sans l’examiner complètement. Souvent ils viennent me voir pour parler de leurs problèmes d’ados. Nous faisons de la psy… C’est l’avantage de la pédia-trie libérale qui reste plus à l’écoute.

Gynécologie médicale

Une spécialité en voie de disparitionToute les lignes du « numéro clausus » sont actuellement occupées…Veuillez renouveler votre demande. A force de limiter les places dans les CHU, le nombre de praticiens fond comme neige au soleil. Un constat inquiétant qui touche certaines spécialités. C’est le cas de la gynécologie médicale qui ne fait plus recette…Une disparition sans ordonnance.

I l y a 10 ans les gynécologues tarnais par la voix de Dominique Malvy tiraient déjà la sonnette d’alarme

quant à la disparition à terme de l’ensei-gnement de la gynécologie médicale. Dix ans plus tard, le constat est accablant et surtout inquiétant comme en témoigne une gynécologue albigeoise. « En 10 ans j’ai vu disparaître 8 confrères installés

dans le nord du département », précise ce médecin avant d’ajouter : « Aujourd’hui nous ne sommes plus que 12 praticiens dans cette zone géographique et seule-ment trois dans le centre-ville d’Albi. Pour bien travailler il faudrait l’installa-tion de trois gynécos supplémentaire dans le centre». Un constat qui a pour consé-quence l’augmentation des délais de

rendez-vous, le non accès à la gynéco-logie médicale pour les jeunes, la perte de la qualité du suivi, la mise en danger du patient et l’inégalité sociale. Autant de « pathologies », qui ne semblent pas interpeller le ministère de la santé qui justifie cette situation par le fait que : « les gynécologues médicaux n’assurent pas à eux seuls le suivi des femmes pour

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SEATLa Seat Toledo 4 et la nou-velle Leon, troisième géné-ration, toutes deux sorties en décembre ont été entièrement revues. « Chaque marque a une griffe. La Leon aime le style jeune, sportif et dynamique et c’est le designer qui a dessiné la Lamborghini qui a retravaillé le look de la Leon », explique

Damien Delaprez, commercial à la concession Seat d’Albi. Au niveau des motorisations, elles ont toutes deux été revues afin d’être plus écologiques et plus performantes. Côté prix, comptez à partir de 13 990 € pour la Toledo 4 et à partir de 15 290 € pour la Leon dernière génération.

TOYOTALa nouvelle Toyota Auris sera la grosse attraction du premier tri-mestre 2013 pour la marque. Avec un tout nouveau look, elle sera plus grande, plus basse et plus sportive. Elle se déclinera en version break. Ces deux modèles existeront en trois motorisations: essence, diesel et hybride. Désormais, la gamme Toyota comptera six modèles

hybrides: la Yaris, la Prius, la Prius Plus (monospace), la Prius rechar-geable (avec un moteur essence et un moteur électrique), l’Auris et l’Auris Break. «En 2012, cinq mil-lions de voitures hybrides ont été ven-dues dans le monde par Toyota, et la marque se place comme le construc-teur mondial n°1», souligne Pascal Cornil, directeur des concessions

Toyota d’Albi et Castres. «Avec ces tout nouveaux modèles hybrides, les émissions de CO² sont très faibles, tout comme la consommation de carburant», note Pascal Cornil. A partir de début janvier, la nou-velle Auris sera vendue à partir de 18 000€ environ.

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Petite citadine ou grand monospace, SUV ou véhicules utilitaire, la nouvelle année s’an-nonce très diversifiée en matière d’automobiles. Quant aux motorisations, il y en aura pour tous les goûts, de l’essence à l’électrique en passant par l’hybride et la diesel. Voici quelques-unes des voitures qui feront leur apparition dans les concessions, courant 2013.

par Roxane Nicolas

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CITROENChez Citroën, le C3 Picasso a été restylé, la face avant changée, et le moteur a été amélioré pour dimi-nuer les émissions de CO2. Il sera commercialisé à partir de 12 990€ sous conditions de reprises à partir de mars 2013. Nouveau look pour la DS3 qui se déclinera désormais en version «Cabrio» avec le toit découvrable, où la toile person-nalisable se repliera en dix-huit secondes. «Avec la DS3 Cabrio, on reprend notre modèle phare qu’est la DS3 actuelle, et la partie centrale du toit sera découvrable. Deux nou-velles couleurs vont faire leur appa-rition pour pouvoir personnaliser sa voiture, le «bleu infini» et le «gris moon dust », souligne Julien Fabres,

vendeur à la concession automobile Citröen d’Albi. Elle devrait sortir à la fin du premier trimestre à partir de 18 800€. Pour le C4 Picasso qui

sera en concession à la fin du deu-xième trimestre, « ce sera la surprise parce que nous n’en savons pas da-vantage », assure Julien Fabres.

RENAULTEn 2013, Renault lance deux mo-dèles: la Clio Estate et la Zoé. « La Zoé est une citadine équivalente en terme de gabarit à la Clio mais elle est 100% électrique et a une grande capacité d’autonomie », explique Jérôme Rivière, directeur de la concession Renault de Gaillac. Chez Dacia, le Sandero Stepway, un petit 4X4 de ville, le Sandero Dokker (l’équivalent du Kangoo) et le Sandero Dokker Van (à destina-tion des professionnels) feront leur apparition.

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On les attend aussi en 2013

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- Dacia Logan MCV : grande idée

Skoda :

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- Skoda Octavia

Mercedes : Classe B

Nissan :

- Nissan Pathfinder

- Nissan Sentra

- Nissan Note

Audi : A3 coupé 4 portes

Volkswagen :

- Beetle Cabriolet

- Exclusive : Golf R

Honda : Honda Crosstour

Fiat : Deux nouvelles versions de la Fiat 500 sont annoncées dont une plus grosse et une électrique.

Peugeot : 208 GTI, 308, 3008

BMW : Série 6 Grand Coupé

Mini Cooper : Mini Countryman

Ford : C-Max Hybride

Smart : Fortwo et Forfour : mariage heureux

KIA : Carens

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OPELChez Opel, tous les goûts sont permis en 2013. L’Opel Mokka, dont la sortie est prévu courant janvier, aura la plupart des avantages du 4X4, mais sans les inconvé-nients. «Cette voiture fait partie des SUV. Elle ressemble à un 4X4 mais c’est en réalité un 4X2 qui consomme comme une berline. Elle a même reçu la note maximale, cinq étoiles, au test Euro NCAP», explique Didier Baïsse, respon-sable de la concession Opel d’Albi. La version Édition de ce modèle est à partir de 18 990€. Quand aux amoureux des quatre roues mo-trices, pas de panique, Opel a prévu le Cosmo Pack en 4X4 et boîte mécanique six vitesses à partir de 27 040€.

Avec l’Adam, Opel compte bien attirer un public jeune et citadin. «On habille sa voiture comme on veut. On peut choisir entre autre la couleur des tissus, du pavillon,

des rétroviseurs», poursuit Didier Baïsse. Si la version «Nature» de cette petite berline débute à 10 990€, la version «Glam» séduira davantage un public féminin de quadragénaire avec son côté glamour. La version

«Slam», c’est la version sportive, et la «Jam» le modèle qui vise les jeunes avec un système Start&Stop. Les différents modèles de l’Adam auront des moteurs essence et les trois versions personna-lisables seront vendues à partir de 15 900€.

Pour finir, Opel mise sur le côté chic de la Cascada Cabriolet qui sera équi-pée d’une capote en toile. «C’est un cabriolet quatre

places d’une certaine noblesse avec le prestige de ceux des années 1950 et 1960». Elle devrait être commercialisée à partir de juin.

FORDDu côté des concessionnaires Ford, le SUV Ford Kuga et la nouvelle Fiesta seront les derniers arrivés de la marque. Le nouveau Kuga sera moins cher que l’ancien à équipe-ment équivalent et sera plus respec-tueux de l’environnement avec un moteur diesel qui produira moins de 100g d’émissions de CO². « Ce véhicule sera plus habitable, plus moderne et équipé d’un système d’aide au maintien dans la file de cir-culation et d’un système d’aide pour se garer. La nouveauté c’est qu’il sor-tira aussi en modèle essence à par-tir de 24 690€ », indique Laurent Thomas, directeur de la concession Ford d’Albi. Cette nouvelle gamme aura deux nouvelles couleurs: le

«Burnished Glow» et le «Ginger Ale».

« La nouvelle Ford Fiesta est aussi l’un de nos grand lancement de l’année avec un de-sign plus racé, plus mo-derne. Elle sera désor-mais équipé du système Sync. En cas d’accident, il permettra d’appeler les secours directement grâce au bluetooth. C’est typiquement amé-ricain », note Laurent Thomas. Quant aux couleurs, le «Bleu Candie» et le «Copper Plus» feront leur apparition. « Ford a vou-lu mettre plus de couleur pour égayer

ce monde de brutes ». La Fiesta sera vendue à partir de 11 750€.

SN Diffusion, leader de la vente de véhicules d’importation dans le Grand Sud

Il y a vingt-deux ans, Didier Sirgue s’est lancé dans l’aventure automobile « seul et sans un sou ». Aujourd’hui, son entreprise SN Diffusion est nu-méro Un de la vente de véhicules d’importation neufs et occasions récentes dans le Grand Sud et emploie quarante-cinq personnes dans ses six agences. « Nous sommes une entreprise qui em-bauche. Grâce aux cinq mille véhicules vendus en 2012, notre chiffre d’affaire a augmenté de 25% par rapport à 2011, et j’ai pu recruter treize personnes supplémentaires », explique le créateur de SN Diffusion, Didier Sirgue. Avec leur devise « Le plus grand choix au meilleur prix », SN Diffusion a su gagner la confiance des clients. « Nous sommes consultés par énormément d’acheteurs. La réputa-tion est très importante dans le milieu de l’automo-bile. Les gens ont besoin d’avoir confiance en nous et nous leur devons un service de qualité », insiste Didier Sirgue. Le service de qualité justement, c’est l’un des cheval de bataille du gérant qui a mis en place un service après-vente de sept per-sonnes sur Albi. Avec un rapport qualité-prix et la disponibilité de plus de mille véhicules en stock, SN Diffusion s’assure de répondre au mieux aux attentes de sa clientèle. « Il est difficile de faire des pronostics dans cette période actuelle, mais notre objectif pour 2013 est que l’année soit au moins aussi bonne que celle qui vient de s’écouler », conclut Didier Sirgue.

LE MOT DES EXPERTSSerge Serres, gérant de Dekra contrôle technique d’Albi et Réalmont et d’Auto-Sécurité

A quelle fréquence doit-on soumettre une voiture au contrôle technique?

Le premier contrôle technique d’une voiture neuve se fait au bout de quatre ans. Au delà, c’est tous les deux ans pour pouvoir circuler, et il est valable six mois si on souhaite vendre le véhicule. Pour les véhicules uti-litaires, il y a un contrôle chaque année, .

Qu’est-ce qui est regardé lors d’un contrôle technique?

Nous commençons tout d’abord par l’identification du véhicule, vérifier que les numéros de série correspondent bien aux papiers. Ensuite, nous vérifions l’éclairage, le freinage, les cein-tures de sécurité, la direction, la signalisation, l’état des pneu-matiques et de nombreuses autres choses. En tout, ce sont 124 points de contrôle qui nous permettent de voir la fiabilité du véhicule, dont 72 sont soumis à contre-visite.

Quels conseils pourriez-vous donner avant de présenter son véhicule?

On peut avant tout vérifier toutes les ceintures de sécurité, voir si elles ne sont pas craquelées, si elles se déroulent et s’attachent correctement par exemple. Ils faut ensuite vérifier l’éclairage ainsi que l’état des pneuma-tiques. Si tout fonctionne, cela enlève pas mal de points sou-mis à la contre-visite.

Où en est le marché du contrôle technique?

Nous sommes de plus en plus nombreux à faire le même mé-tier et il n’y a pas autant de voi-tures qu’avant. La prime à la casse il y a quatre ans nous a fait perdre beaucoup de véhi-cules et la situation ne revien-dra probablement pas comme avant. Quoi qu’on en dise, je pense que la tendance est plu-tôt à l’achat de véhicules neufs.

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Associations

de Jean-Marc Ayrault et de plus de 500 autres missions. « Les jeunes n’ont pas d’obligations de suivi avec nous contraire-ment au Pôle Emploi. Nous sommes basés sur la relation et la confiance et c’est pour cela que ça fonctionne. Outre l’emploi, nous les aidons aussi à gérer le quotidien en matière de santé, de logement et de mobilité entre autres. Nous sommes les spécialistes des jeunes en quelque sorte, mais nous ne sommes pas une associa-tion », sourie Monique Mandonnet. Le secret de Mission Jeune, c’est les partena-riats qu’ils font avec les « donneurs d’em-plois ». « Il y a beaucoup de réorientation. Les jeunes arrivent à se faire leur propre expérience dans un secteur professionnel. Ici, nous ne raisonnnons pas en terme de «métier» mais plutôt «d’employabilité» et de capacité à se former. La moitié d’entre eux feront un métier qui n’existe pas en-core. Aujourd’hui, nous avons les enfants des premiers jeunes que nous avons aidé. Ça nous donne des raisons d’espérer ».

Cette année, 3850 personnes sont sui-vies depuis un an par la Mission Jeune d’Albi, et il y a une quarantaine de per-manences dans le département entier.

La Croix Rouge: un tiers de bénéficiaires en plus en un an.La Croix Rouge d’Albi a changé de pré-sident. Mais Claudine Vial compte bien poursuivre ce qu’a fait son prédécesseur: « Nous sommes avant tout une équipe, et nous allons nous partager les tâches et les responsabilités des multiples actions menées par notre délégation dans tous ses domaines d’intervention. Mon rôle est donc surtout de coordonner les bonnes volontés et les compétences des bénévoles qui sont prêts à donner de leur temps et de leur énergie pour l’action sociale, l’ur-gence ou le secourisme. Et je souhaite le faire dans la continuité du travail accom-pli par Christian Capdevielle et toute l’équipe qui anime la délégation locale d’Albi depuis des années ». Sur Albi en 2011, ce sont 1800 personnes qui ont été accueillies dans les locaux de l’asso-ciation, soit un tiers de plus qu’en 2010, pour un secours d’urgence, une aide financière, l’établissement ou le renou-vellement de la carte d’accès à l’épicerie sociale ou des aides diverses. Si la délé-gation compte 180 bénévoles, toutes ac-tivités confondues, certaines personnes

participent ponctuellement lors des collectes, des quêtes ou pendant les pé-riodes d’urgence. « Nous accueillons en particulier à la délégation locale d’Albi des jeunes sans ressources, des familles en difficulté (demandeurs d’emploi, suren-dettement, familles monoparentales, re-traités ou handicapés avec enfants encore à charge), salariés avec emploi précaire ou partiel, étrangers sans ressources », explique Claudine Vial, avant d’ajouter: « Ce qui est nouveau ce sont les demandes d’aide pour des familles de communes ru-rales qui font partie de la zone d’inter-vention de la délégation locale (Albi et 54 autres communes autour d’Albi) : Il y a beaucoup de personnes isolées, en grande difficulté et parfois sans moyen de trans-port », note la présidente.

Les principales ressources de la Croix Rouge locale proviennent des cotisa-tions des adhérents de 16€ par an, de la quête annuelle, de quelques subven-tions de communes, du loto organisé le 17 février à Pratgraussals, ou de dons particuliers fait directement à la délé-gation d’Albi : « Les montants ne sont pas très élevés, mais ils représentent un grand

soutien pour nos actions. D’autant plus que nous devons être à l’écoute des be-soins qui apparaissent ou se développent sur notre territoire, et mettre en œuvre les actions et les moyens pour y répondre au mieux de nos possibilités. Pour cela, nous avons besoin de bénévoles et d’un réseau de correspondants dans les diffé-rentes communes de notre secteur géogra-phique », conclut Claudine Vial.

La Banque alimentaire : un grossiste indispensable pour les associations solidairesBernard CABROL : diversifier nos ressources et préparer notre déménagement.

Où en est-on du programme d’aide européen ?

Le programme des aides (PEAD) est maintenu jusqu’en 2014 ; il ne s’agit pas d’aides financières, ce sont des denrées alimentaires inemployées que la Banque alimentaire récupère. Prélevée jusqu’à présent sur les Fonds agricoles, la dota-tion dorénavant viendra des Fonds so-ciaux européens et l’aide sera élargie aux biens de base (chaussures, vêtements, etc.) ; comme il y aura davantage d’asso-ciations bénéficiaires, on craint de ce fait une baisse massive de la distribution et au final, ce sont des millions de repas qui risquent de manquer.

Quelles sont les autres ressources ?

Nos ressources proviennent de notre grande collecte annuelle du mois de

Dossier spécial

Solidarités albigeoisesLe 5 décembre, c’était la journée mondiale du bénévolat, initiée par l’ONU en 1985. Dans un contexte économique et social difficile, les associations et autres organismes de solidarité sont de plus en plus sollicités. Zoom sur différentes formes de solidarité sur Albi.

Pas de pitié dans cette Maison, juste de l’amitiéQuestion solidarité, la Maison de l’ami-tié d’Albi s’y connaît. Elle a même fêté ses 40 ans à la fin de l’année. Pour l’oc-casion, un CD de quinze chansons an-ciennes a été enregistré par les résidents atteints de la maladie d’Alzheimer et est mis en vente au profit des résidents à 8€ dans les locaux de la Maison de l’amitié. « Nous insistons beaucoup sur l’aide pré-cieuse qu’apporte le bénévolat. Ici, toutes les activités sont animées par les 122 bénévoles », insiste Nicole Camboulive, la directrice. Parmi les différents ser-vices proposés par la Maison de l’ami-tié, on retrouve la maison de retraite « La résidence du Palais » qui accueille trente-trois résidents; le foyer-logement de vingt-et-un lits pour les personnes autonomes ; le foyer-restaurant ouvert à tout le monde midi et soir et 7 jours sur 7; le centre d’accueil de jour autonome des malades d’Alzheimer ou apparentés; mais aussi, soixante activités hebdoma-daires en tout genre qui animent 690 adhérents. Depuis 1998, des professeurs à la retraite assurent même des cours de soutien scolaire. « Quatre-vingt-dix en-fants de dix-sept nationalités différentes

b é n é f i c i e n t de l’aide aux devoirs des v i n g t - n e u f e n s e i g n a n t s bénévoles. Ils

aident les plus jeunes, de la primaire à la terminale, à acquérir une méthodo-logie, à organiser leur travail scolaire et à se concentrer », explique la directrice. Reconnue d’utilité sociale, la Maison de l’amitié privilégie les activités inter-générationnelles pour lutter contre le difficile passage de certaines étapes de la vie. « A Albi, 22% de la population a plus de 60 ans, et nous sommes dans une société où, plus on vieillit, plus on est mal perçu. Nous, nous sommes là pour aider les gens à trouver des raisons de vivre à

chaque âge de la vie. Pour les aider à pas-ser d’une étape de vie à l’autre, que ce soit après la retraite, pendant le chômage, la maladie, le veuvage ou autre », conclut la directrice.

Mission Jeune lutte contre le chômage« La jeunesse a une telle dynamique qu’elle met tout en œuvre pour s’en sortir ». Monique Mandonnet, directrice depuis vingt-sept ans du pôle Mission Jeune d’Albi, croit en la capacité d’intégration des 16/25 ans qui ne sont plus dans la scolarité et les aide, avec son équipe, à s’intégrer. Cette recette a fait ses preuves puisque les missions locales ont fêté leurs 30 ans en décembre à Lille au côté

J par Roxane Nicolas et Pierre-Jean Arnaud

Monique Mandonnet, directrice de Mission Jeune Albi et Émilie Marquerez, chargée d’accueil.

L’équipe de la Croix Rouge.

Bernard Cabrol.

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22 • Votre info au quotidien sur albi-info.fr albi-info.fr – Janvier 2013 • 23

Associations

gens arrivent avec des situations qui sont des ronds ; difficile d’accorder ronds et car-rés. Le caritatif intervient dans ces zones-là ». Les 20% restants sont des personnes qui viennent au Secours Catholique de leur propre initiative. La première mis-sion est d’accueillir les gens : « L’écoute de la personne est primordiale ; elle vient décharger son semi-remorque de difficul-tés. Bien souvent ses problèmes matériels ne sont que la partie émergée de l’iceberg ; ils cachent une détresse morale, révélant leur situation de précarité et de fragilité, intellectuelle, psychologique ». Quant à la typologie des personnes accueillies, elle dénote un fort taux de femmes (2/3), le plus souvent seules avec des enfants, après séparation ou divorce. Leur âge moyen se situe entre 25 et 40 ans. Parmi ces personnes en difficulté, on trouve environ 1/3 de personnes à nationalité étrangère ; la population maghrébine cède la place depuis quelques années à une population de plus en plus nom-breuse venant des Pays de l’Est, avec aussi toute une colonie irakienne.

Des réponses adaptées :Accompagnement des migrants, sou-tien scolaire sur Cantepau (primaire) et Lapanouse (5ème,6ème), groupes de femmes, repas-partage, aides finan-cières, micro-crédits, veillée de Noël salle du Pigné sont autant de réponses solidaires à ces situations de fragilité, accentuées par la crise.

Regain : des légumes et des fruits, au top de l’entretien et une bonne table !Isabelle Bianchi est la directrice dyna-mique de l’association Regain, 145, rue de Cantepau.

A Regain est associé le projet d’aider les gens en difficulté pour les réinsérer professionnellement vers un emploi ou une formation qualifiante. Isabelle qui la dirige depuis 1998, en explique « la structure tripartite : Regain plus, Regain action et Regain insertion ».

Regain + : c’est une association intermé-diaire, qui emploie 80 personnes pour réaliser toute mission depuis l’entre-tien, les espaces verts et travaux divers. Constituée en groupement solidaire avec Quartier + et Agriservices, Regain plus a pu ainsi remporter un marché de remplacement des femmes de mé-nage chez Tarn Habitat et depuis oc-tobre 2012, celui du remplacement des gardiens.

Regain action réalise une activité d’in-sertion grâce à une activité support, le maraîchage (fruits et légumes) qui permet à 16 personnes par le biais de contrats CUI / CAE (contrats aidés) de reprendre pied socialement dans la vie professionnelle. Il s’agit d’emplois du secteur non-marchand. Les personnels sont encadrés avec des horaires fixes. Un maraîcher à la retraite, M. Nissen, leur prodigue des conseils et les épaule. L’association compte aussi sur la fidéli-té de ses adhérents, abonnés au panier

de la ménagère, venant en complément des deux événements annuels : l’opéra-tion Rendez-vous au jardin et le marché de Noël, le 1er samedi de décembre qui propose confitures, liqueurs ou même petits sapins en bois… Ne manquez pas ce marché gourmand en 2013 !

Regain insertion enfin, a le statut d’entreprise d’insertion, avec impôts et charges. Les contrats sont des CDD d’insertion (de droit commun) ; l’aide de l’Etat permet de payer un équiva-lent temps plein, la chargée d’insertion. Regain insertion œuvre dans la collecte des déchets recyclables, la gestion du haut de quai des déchetteries Ranteil et Gaillagues, l’entretien de sites (toilettes municipales, aires de jeux de quartiers et de Pratgraussals, les espaces verts des cimetières Planques, Madeleine, Caussels et enfin elle tient la table de Regain à Cantepau, 6 square Bonaparte.

Message d’isabelle Bianchi : « Venez au domaine de Saint-Viateur ; ayez un geste solidaire !!! » ■

novembre, de notre ramassage dans les Grandes et Moyennes surfaces et petite spécificité : une fois par semaine, nous recevons des fruits et légumes d’un ate-lier d’insertion d’Avignon, entre une ou deux palettes.

Où en êtes-vous de vos contacts avec les Grandes surfaces ?

Un nouveau poste a été créé chez nous,

celui de prospecteur-démarcheur vis-à-vis des Grandes surfaces, cela pour essayer de compenser la diminution de la part alimentaire dans les aides européennes.

Quel est le portrait du bénévole-type ?

C’est un retraité récent, aussi bien homme que femme, qui éprouve après la fin de sa vie professionnelle, le besoin de se rendre encore utile dans une acti-vité sociale structurée.

Quels sont vos projets ?

Nous avons prévu avec l’aide du Conseil général de déménager en avril 2013 dans de nouveaux locaux, rue Denis Papin à Saint-Juéry. Ensuite, nous devons créer une plateforme à Castres pour desservir le sud du Tarn. Cela nécessite des béné-voles formés, des moyens logistiques tels que transpalettes ou rails de stoc-kage des véhicules.

Quelle est votre philosophie, qu’est-ce qui vous pousse à agir ?

Pour moi, l’important est de servir la so-lidarité en faisant en sorte de ne pas lais-ser de côté des gens dans le besoin. Les personnes ainsi aidées sont remises dans le circuit social et peuvent rompre leur isolement car la spirale est rapide qui mène à la solitude et à l’enfermement.

Le Secours Catholique, un pionnier dans la solidaritéPauline Maynier, responsable commu-nication et animatrice à la délégation départementale.

« Ma mission est double : animatrice à la délégation et aussi responsable de la com-munication ». Quelques chiffres à rap-peler en préambule : le Secours catho-lique dans le Tarn, ce sont 650 bénévoles

répartis en 22 équipes locales. Notre cœur de métier est l’accueil et l’accom-pagnement de personnes en difficulté matérielle ou morale. Nous sommes soucieux de l’accueil global des per-sonnes en créant des relations entre bénévoles et personnes en situation de précarité.

Michel Cros, responsable de l’équipe locale d’Albi : écouter, partager et aussi recevoir.

Il ne se cache de vivre les valeurs évan-géliques mais s’interdit de faire tout pro-sélytisme. « Tous ici franchissent la porte de notre permanence, quelles que soient leurs convictions. Les gens sont accueillis en tant que personnes. Eux-mêmes à tra-vers l’accueil que nous leur réservons, nous enrichissent », tient à rappeler Michel Cros, responsable de l’équipe locale albi-geoise du Secours Catholique. Soixante bénévoles travaillent sur un territoire qui est celui de la Communauté d’ag-glomération. « Le gros de notre travail, ce sont nos deux permanence hebdoma-daires les mardi et jeudi de 14h30 à 17h, au 18 rue des Carmélites. Nous recevons un millier de personnes par an, avec des fréquentations très variables ; cela peut aller de 2 à 20 personnes ». Dans 80% des cas, les personnes accueillies ont déjà vu un travailleur social. « Nous souhaitons travailler en subsidiarité de tout ce qui est déployé au niveau public. Les dispositifs réglementaires, ce sont des carrés ; or les

Les Restos du Cœur en chiffres : - 15 centres de distribution dans le Tarn.

- 430 bénévoles dans le dépar-tement et 80 sur le centre de distribution d’Albi.

-Le centre d’Albi existe depuis 2 5 ans.

- 900 bénéficiaires sur le centre d’Albi, chiffre en augmenta-tion. 5152 bénéficiaires dans le département.

- La saison se termine fin mars 2013.

Infos pratiques : Quel est le rôle des Restos du Cœur ?L’écoute, l’aide à la personne, l’aide aux démarches adminis-tratives, le micro-crédit, le don de vêtements, la bibliothèque, la vaisselle, l’alphabétisation.

Comment devenir bénévole ? Il suffit de postuler et après un entretien préalable si la per-sonne est toujours d’accord, il faut adhérer à la charte des Restos.

Comment bénéficier des Restos du Cœur ?Après examen détaillé des res-sources et des frais, une ins-cription est effectuée.

Quels sont les jours d’ouver-ture du centre d’Albi ?Les mardi, jeudi et vendredi de 9 heures à 11h30.

Quel est le profil des per-sonnes accueillies ?Ce sont généralement des fa-milles monoparentales, des re-traités avec une faible retraite, des travailleurs pauvres et des jeunes de moins de 25 ans.

Regain : équipe de jardiniers

Bernard Cabrol

Isabelle Bianchi et Mr Nissen, marché de Noël

Isabelle Bianchi, marché de Noël

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Quartier

Reynès précise : « C’est un point de ren-contre important entre les habitants et les personnes proposant des activités. »

Un atelier original : dentelle de papier, parchemin végétal et carterieUne vingtaine de personnes de 11 à 83 ans se retrouvent chaque mercredi de 14h à 17h dans cet atelier où qualités requises sont patience, minutie, répéti-tion des gestes, assiduité, précision des geste. « Nous sommes dans l’échange de savoir-faire », indique Colette Duqueroy, professeur certifié en dentelle de papier, parchemin végétal. « Avec de nouveaux

outils, petites aiguilles, autres matériels d’embossage et de ciselage, on parvient à déformer le papier pour lui redonner sa couleur blanche. » Les objets réali-sés vont de la confection de menus, à la décoration de table ; ce peuvent être aussi des fleurs artificielles, des objets personnalisés (livre, boîte, etc.), des

décorations de Noël (3è mercredi du mois). Ainsi « tout en concourant à une création artistique, cet atelier travaille aussi pour réaliser du lien social ».

Une permanence pour les services de proximitéPour se rapprocher des habitants de quartier, la mairie propose une perma-nence le jeudi matin à la maison de quar-tier, facilitant ainsi un certain nombre de démarches et de services : démarches administratives, retrait des sacs de tri sélectif, guichet unique jeunesse.

RAGT : une entreprise leader sur l’alimentation animalière, en lien avec le terroirL’usine est implantée dans le quartier depuis 1965. L’ensemble du personnel est d’Albi ou de la proche périphérie.

« On collabore avec la C2A et la muni-cipalité pour évoquer l’impact des modi-fications des voies de circulation entou-rant le site : 3ème tranche de la Rocade, pour trouver des solutions pour les flux de camions, pour diminuer les impacts sur les riverains. C’est ainsi que sur la route de Fauch sont prévues deux pistes cyclables. » explique Philippe Godin, di-recteur du site.

L’usine d’Albi a atteint sa taille optimale et n’envisage pas de d’extension. En co-hérence avec son slogan « RAGT, l’esprit sport », l’entreprise est sponsor du SCA et de l’USSPA, deux clubs qui évoluent dans le quartier Gesse. Depuis trois ans, RAGT a entrepris la transformation de ses installations pour limiter toutes nui-sances olfactives. Enfin comme mes-sage final, Philippe Godin insiste sur la notion d’agriculture de tradition et de terroir : « Certifiés ISO 9001, leader et plus grosse usine de Midi-Pyrénées, nous sommes une entité liée à une agri-culture de tradition et attachée à un ter-roir riche en gastronomie. A ce titre, nous souhaitons continuer à jouer la carte de l’excellence. »

Questions en suspens : traversée du quartier Si le quartier est calme, certains habi-tants pointent du doigt la rue Alain Colas où la circulation de transit venant du rond-point de la D81 a tendance à grossir sans respecter les dangers poten-tiels d’une traversée trop rapide. Il est donc suggéré par certains de mettre des ralentisseurs pour freiner les auteurs de vitesse excessive. ■

Le quartier du Marranel

Vous avez dit résidentielAu-delà de l’implantation de quelques entreprises, le Marranel affiche son caractère résolument résidentiel, avec une maison de quartier qui en est en quelque sorte le symbole et le centre de vie.

J par Pierre-Jean Arnaud

I l étend son emprise au-delà de la rocade entre la route de Fauch et la route de Teillet. Situé à proximité

de l’Ecole des Mines, le quartier abrite quelques entreprises dont le Tarn Libre, la société de cartes postales APA POUX, des cabinets d’expertise comptable et l’usine de la RAGT. Mais ces implanta-tions ne masquent pas l’importance de l’habitat résidentiel qui est prépondé-rant. Quartier qui a poussé comme un champignon au début des années 1980, le Marranel a semé ses maisons sur l’em-placement de terres agricoles. Habitant le quartier depuis 40 ans, André Dona raconte : « Cela fait presque 40 ans que je suis là, depuis les années 1970. L’urbanisation du quartier a commencé du côté de la Grèze ; ici au Mas des Bories, on comptait entre 7 à 8 exploitations agricoles avec quelques céréales, du jardi-nage, des vignes et un peu d’élevage ; il y avait même le transport du lait à domi-cile. Chacun disposait d’une petite vigne ; une équipe de 10 vendangeurs effectuait une rotation des parcelles pendant les 15 jours que durait la récolte. C’était l’époque des retrouvailles entre voisins pour le dé-pouillement des épis de maïs, repas de fin de vendanges. Mais aujourd’hui, toutes

ces exploitations ont disparu. Nous avons été les derniers à tenir le coup. »

Naissance d’un quartier Jacques Reynès a succédé Jean-Pierre Rivat à la tête de l’association de quartier du Marranel. Il a vu lui aussi l’évolution de ce quartier avec son presque double-ment. « Le quartier date des années 1980. De 200 maisons au départ, on est passé à 350 maisons presque 400 aujourd’hui. La maison de quartier : on s’est battu pour l’ avoir. Au début, la mairie avait mis à dis-position un bâtiment préfabriqué. C’est là que tout a démarré. Une association a vu le jour avec un comité des fêtes ; la fête a eu lieu pendant une dizaine d’années, au mois de juin, étalée sur le samedi et le di-manche avec manèges et bal disco. Nous étions une bande de copains et d’amis très investis. C’était un âge d’or ». Les inon-dations sont venues par deux fois per-turber cette vie idyllique, inondant les caves. Des bassins de rétention ont été creusés afin de limiter les risques.

Les animations et activités : le rôle central de la maison de quartier La vie du Marranel s’est vraiment cris-tallisée autour de la maison de quartier. C’est ainsi qu’après la fête de quartier, des activités plus durables ont vu le jour comme la belote et la pétanque. La nou-velle maison de quartier édifiée en 2008 rue Alain Colas avec un espace de jeux, a permis de créer des liens entre les ha-bitants. C’est devenu un lieu de vie in-contournable pour les riverains et même au-delà. La palette des activités s’est élar-gie : danse de salon, broderie hongroise, boutis, chorale, country, shen tao, gym volontaire, gym orientale, gym Pilates, etc. Tous les ans au mois de mai, un vide-grenier est organisé ; puis, au mois de juin, un repas réunit les habitants aux abords de la maison de quartier.

La Journée « Portes ouvertes des associa-tions » s’est déroulée le 8 septembre 2012 avec à la fin un moment convivial et un apéritif offert par la mairie. Jacques

Jacques Reynes, président de l’association de quartier du Marranel

Maison de quartier Réunion association de quartier

Atelier parchemin

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publi-reportageParoles d’Albigeois

Restaurant du Foirail

Jocelyne au fourneau, Patrick au plateauDepuis quinze ans, Patrick et Jocelyne Campomizzi ont fait du restaurant du Foirail, à Jarlard, une adresse incontournable du « bien manger ». La clientèle ouvrière y retrouve sa trilogie favorite : copieux, raffiné et pas cher. Les « cravates » y viennent de plus en plus. Focus sur un duo qui a su créer un autre « démon de midi ».

Ils semblent là pour confirmer que les contraires s’attirent. Elle discrète, presque timide, lui hâbleur, moulin à paroles et laboratoire d’idées. Jocelyne

s’est tournée vers la cuisine très tôt, à 8 ans, quand elle préparait la « gamelle » des six frères et soeurs pour l’école, à quatre kilomètres - à pied - de Neufchâtel-en-Bray, un trou normand. A 14 ans, elle entre dans une école professionnelle. Puis elle cuisine dans les grandes familles parisiennes, notamment chez une maréchale qui recevait les beaux quartiers. Une école d’exigence et de raffinement. La trajectoire de Patrick a suivi une sinusoïdale : fac de droit, police nationale (au service de la présidence), chef d’entreprise dans la confection, et - cerise sur le gâteau - un podium européen de pêche à la mouche en lac. Les deux vies se rencontrent, font cause commune et décident de revenir au pays de Patrick. D’abord à Blaye, dans un petit restaurant qui devient vite le ren-dez-vous des fines gueules. Le 1er janvier 1997, une opportunité se dessine à Albi : ils sautent sur l’occasion et reprennent le restaurant du Foirail, à Jarlard. Un site improbable, dans un bâtiment préfabriqué, un parking non goudronné : d’autres auraient reculé. En quelques mois, Jocelyne et Patrick Campomizzi en font le carre-four des camionneurs, des ouvriers de chantiers, une population qui aime les assiettes pointues et les ra-sades généreuses.

Plats divers et d’hiver Quelques gourmets cravatés, par l’odeur alléchés, s’y aventurent au côté d’élus qui n’ont pas peur de

s’encanailler au milieu des salopettes et des bleus de travail. Jocelyne est à pied d’œuvre dès 6h 30. « Tout ce qui est servi est fabriqué ici ». Du bocage natal, elle a gardé les escalopes à la normande, les poulets « val-lée d’Auge » au cidre et quelques autres plats de son enfance. L’hiver, c’est le récital des potées, des tripes, tête de veau et autres choucroutes, le florilège des pot-au-feu à la queue de bœuf, des daubes de joue et ci-vets de porc, le concerto du cœur braisé aux olives, de la langue aux câpres et des rognons au porto. Ces cocottes qui mitonnent des heures, ces sauces de pa-tience et passion qui murmurent depuis l’aube.

Entrées en matière Les « entrées » de Jocelyne ont fait sa renommée : la fameuse salade du Foirail, un repas à elle seule, les croustillants à la volaille, les tourtes aux épinards et à l’agneau, le pied de cochon en gelée d’oignons – des heures à les désosser - clin d’œil aux années passées près des Halles. On est loin des entrées- décorum, ces natures mortes ou modes chichiteuses qui masquent mal l’indigence de l’assiette. Ici, le final est en allegro, sur le grand bal des tiramisus, croustades, mousses, choux à la crème, charlottes et salades de fruits frais. Certains mettent le GPS pour trouver, d’autres l’en-lèvent pour dévier de leur route. Le Foirail est devenu un label « valeur sûre », reconnaissable à la noria des camions, camionnettes, fourgons et toute la famille des utilitaires qui y font une pause bien-être. Patrick, lui, tournoie entre les tables avec la grâce ondoyante du danseur de salon. « Les trois souris d’agneau et les deux brochettes mixtes, envoyez, feu ! Deux flans et trois tartes au chocolat en suivant !». A 14h, tout le monde a rega-gné son camion, repu et content. Eric, un chauffeur-livreur gaillacois, en a fait depuis longtemps son QG de campagne, comme ses collègues Alain et Philippe. « Une cuisine comme ça, aussi fine, à 14,70€ vin et café compris, c’est devenu introuvable. On se frise ». Avec des plats au goût d’enfance, une ambiance familiale, et tout le bonheur du temps retrouvé. ■

Quartier du Marranel

Un quartier, des témoinsPropos recueillis par Pierre-Jean Arnaud

� 1) Quel est votre ressenti global sur le quartier ?

� 2) En connaissez-vous les animations ?

� 3) Quels projets, aménagements, améliorations, souhaitez-vous pour le quartier ?

Pierre, habite le quartier depuis 1981Etant parmi les premiers habitants de cette zone pavillonnaire, nous avons as-sisté à son évolution depuis 30 ans. C’est un bon quartier agréable à vivre, proche du centre avec un espace vert jouxtant la maison de quartier ; on peut entendre les rires des enfants. C’est bien entre-tenu. A côté de cela subsistent quelques nuisances : les gens qui vont vers Puygouzon passent dans le quartier, ce qui occasionne une circulation de tran-sit superflue et parfois dangereuse.

Pour ce qui est des animations, la mai-son de quartier propose ses diverses ac-tivités : gym, rock, maquettes, peinture, gym Pilate, relaxation. Il y a le repas de quartier, en début d’année les vœux avec une galette, la belote, la pétanque, le vide-greniers. Pour les aménagements voirie, la circulation rue Alain Colas est trop rapide ; peut-être faudrait-il pré-voir des ralentisseurs ? Pour terminer, je

voudrais dire qu’après avoir travaillé 10 ans à Toulouse, je pense que nous avons une bonne ville ; elle est d’ailleurs très prisée par des amis suisses qui adorent venir à Albi et dans le Tarn.

Nicolas et Yann, fans du boulodrome

Nous fréquentons le boulodrome du Marranel. C’est pour nous un endroit calme et assez paisible avec facilité de stationnement. Nous avons ainsi l’occa-sion de pratiquer la pétanque comme activité détente pour décompresser après notre journée de travail.

Ludovic habitant le quartier depuis janvier 2012 C’est un quartier très agréable et très calme qui permet d’être relativement proche du centre-ville, tout en étant à l’écart de son agitation. Seul bémol : il manque des commerces de proximité au sein du quartier. Il faut se déplacer vers ceux qui sont près du Stadium. Je suis sa-tisfait de cet espace ludique pour les en-fants, proche de la maison de quartier ; nous avons participé au repas de quar-tier. Concernant nos propositions, il y aurait une amélioration de l’information

sur la vie du quartier, type journal, site ou lettre de news pour présenter la vie du quartier car la société s’individualise et il faut préserver la communication, même s’il existe, une certaine solidarité avec le voisinage direct : petits services rendus, garde d’enfants.

André, habitant le quartier au Mas des Bories depuis 40 ansC’est un quartier calme qui favorise une bonne entente entre gens du voisinage. Le printemps, c’est joli avec les cultures et les jonquilles ; destiné à recevoir en partie l’eau du bassin versant qui arrive de Puygouzon, soit un total de deux cents hectares, le bassin de rétention couvre 2 hectares et demi. Parmi les ani-mations, il y a le vide-grenier à la mai-son de quartier. Ici, on fait le repas de quartier, au mois de juin, en présence des élus ; cela fait entre 60 et 90 repas, en plein air, rue Louis Pezous. ■

Plus d’infos :

221 rue de Jarlard 81000 Albi05 63 60 40 98 - 06 16 80 00 41

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agenda

création musicale d’Albi-Tarn organise des rendez-vous accessibles à tous.

Samedi 26 janvier à 20h30L’AthanorMusique

BENOÎT MARDON & FUSION JAZZ PROJECT

Guitariste et compositeur originaire de Toulouse, Benoît Mardon est un prodigieux guitariste. Il a étu-dié le classique, le flamenco avec Salvador Paterna et Antonio Ruiz, et le jazz au Centre d’informations et d’activités musicales (CIAM) de Bordeaux. Il a joué aux côtés de Nilda Fernandez et a participé à l’enregistrement de la BO du film Western, récom-pensée par un César en 1998.

Réservation : 05.63.38.55.56

2 et 3 février à 20h30Théâtre d’AlbiThéâtre

LE REPAS DES FAUVES

Récompensé par trois Molière en 2011, Le repas des fauves est sur les planches du théâtre muni-cipal. Dans la France occupée, sept amis se re-trouvent pour fêter l’anniversaire de leur hôte. La soirée se déroule sous les meilleurs auspices, jusqu’à ce qu’au pied de leur immeuble soient abattus deux officiers allemands. Par représailles, la Gestapo investit l’immeuble et décide de prendre deux otages par appartement…«Cette remarquable pièce de Vahé Katcha (...) Pas de célébrités c’est vrai mais en revanche de captivant comédiens qui vont nous faire vivre cette incroyable nuit du repas des fauves» Télématin.

Réservations : 05.63.38.55.56

Dimanche 13 janvierNoctambule

LES BLOCK PARTY

Un dimanche par mois de 14h à 17h, l’AJDR en par-tenariat avec la MJC d’Albi, va réunir dans la salle du Noctambule, différents artistes qui pourront échanger et mettre en avant les valeurs de mixité culturelle et d’ouverture d’esprit (valeurs à l’origine des Block Party).

Pour tous les performers inscrits, 15 minutes de passage et des guests pouvant également venir échanger et danser sur tous les styles proposés ! Bref, un moment unique à passer ensemble, de l’émotion à l’état pur !

Le plaisir étant le maître mot de ces journées, il

ne faudra débourser qu’1€ pour y participer, mais attention les places seront limitées !

Contact, inscriptions et infos sur le facebook de l’AJDR et au 09-51-43-29-80.MJC Albi : 13 rue de la République 05 63 54 20 67www.mjcalbi.fr

Samedi 26 janvier à 20h30Noctambule

RÉMI BRASSIÉ – JEAN-YVES EVRARD

Rémi Brassié – Seul, à table (guitare et autres objets solo)

[…] une alternance de passages mélo-diques […] et de plages plus « fami-lières » pour les au-diteurs de musiques ouvertes […]. Le fil conducteur, c’est un jeu limpide, ciselé, et le choix d’une am-plification hypersen-sible. S’il y a bien un déchaînement de tri-turations, gratouillis, grincements, échap-

pées aventureuses, exploration de l’instrument et des possibilités offertes par l’électricité, […] cela ne se résume pas à une approche uniformément bruitiste. Les moments de relative douceur n’en sont que plus remarquables. (David Cristol – Jazz Magazine)

Jean-Yves Evrard – guitare solo

Lorsque Jean-Yves Evrard s’empare d’une de ses guitares, la musique semble jaillir avant même qu’il ait posé les doigts sur les cordes. Peu disert et pour le moins rêveur, la liste non exhaustive de ses collaborateurs (Misha Mengelberg, Clayton Thomas, Audrey Chen, Jean-Luc Cappozzo…) prouve pourtant la fa-culté d’adaptation de ce poète du son, aus-si à l’aise dans la composition pour le théâtre, que dans l’improvisation pure. (Joël Pagier – Improjazz)

Duo Evrard / Brassié

Leur rencontre n’est pas le fruit du hasard. Elle concrétise le désir de mêler leurs univers oniriques, l’intimité de leur lien aussi bien à leur instrument

L’agenda des sortiesSamedi 12 janvier à 20h30Théâtre d’AlbiMusique

TAMBOUR QUARTET

Ne vous y trompez pas, le tambourin n’est pas ce modeste instrument qui accompagne parfois mala-droitement les flûtes à bec dans les écoles. C’est un instrument virtuose : virtuose comme tous ses cousins des quatre continents rassemblés pour ce concert. Les percussionnistes exceptionnels du Tambour Quartet, unis par une vraie complicité et une passion communes, représentent chacun leur propre culture. Le percussionniste français Paul Mindy est devenu maître dans l’art du pandeiro brésilien.

Tout PublicRéservations 05.63.38.55.56

Jeudi 17 janvier à 19h et vendredi 18 janvier à 20h30Théâtre d’AlbiThéâtre

LES FEMMES SAVANTES

Diction et gestuelle codifiées, éclairage aux bou-gies, coiffures à la Fontange, musique vivante sur instruments anciens, les codes de la mise en scène

baroque nous invitent dans ce spectacle à un véri-table dépaysement, comme une plongée dans une représentation en 1692, année de sa création.

Henriette et Clitandre sont amants mais, pour se marier, ils vont devoir obtenir le soutien de la famille de la jeune fille. Le père et l’oncle sont favorables au mariage mais la mère, Philaminte, soutenue par la tante et la soeur d’Henriette, veut lui faire épou-ser un faux savant aux dents longues, Trissotin, qui mène par le bout du nez ces « femmes savantes »

Réservations : 05.63.38.55.56

19 et 20 janvier à 20h30Théâtre d’AlbiThéâtre

DE FILLES EN AIGUILLES

Dans cette comédie dans les dessous, pas si chics, d’un Paris secret, quatre jeunes gens vont user de subterfuges, de trahisons et de fausses identités pour échapper à l’engrenage qu’ils ont déclenché. Une course contre la montre, dans laquelle les si-tuations les plus inattendues s’enchaînent... Portes qui claquent, quiproquos en cascade, et situations burlesques, de fil en aiguille, les situations les plus inattendues vont s‘enchaîner, pour le plus grand plaisir des spectateurs.

Réservations 05.63.38.55.56

Du 21 au 26 janvierGMEAJournées thématiques de sensibilisation

SEMAINE DU SON

La semaine du son est une manifestation nationale qui a pour objectif de sensibiliser au son à travers différentes thématiques comme le son et la santé, les relations entre l’image et le son, l’architecture, l’expression musicale et la pédagogie... Comme chaque année, le GMEA - Centre national de

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qu’à la musique et au son. Elle devrait donc être propice à éveiller au rêve chaque auditeur.

Le Noctambule /MJC13 rue de la République 81000 ALBI05-63-54-20-67www.mjcalbi.fr

Le Retour du JeudiL’action culturelle de l’université Champollion

Jeudi 17 janvier à 18 hFoyer, bâtiment Pascal(e) Ambic

ASKEHOUG, DRÔLE DE DANDY DÉCADENT

Je te tuerai un jeudi… La chanson titre du spec-tacle sonne comme la promesse d’un règlement de comptes aussi léger que glaçant. De l’inertie du couple à la dérision d’une époque en plastique, Askehoug décortique l’humain, mi-bionique mi-animal, en maniant son scalpel d’un air détaché. Toujours dans un esprit Smart & Piggy (chic et co-chon), ce dandy décalé surprend par son groove classe et décadent, sa voix grave façon Arthur H, son chanté-parlé jazzy à la Gainsbourg, mêlé au côté hip-hop foutraque et décalé des Beastie Boys et au lyrisme désuet de Serge Lama, avec même une étonnante révérence à Jean Rochefort pour son humour, sa poésie et… une certaine ressem-blance physique.

www.askehoug.com/Gratuit

Jeudi 24 janvier à 18 hFoyer, bâtiment Pascal(e) Ambic

KESTEKOP II, ELECTRIC MOTHERFOLK DUET

Après avoir sévi sur le campus en one-man-band,

mais aussi avec Teppaz & Naz et Le Roi nu, le motherfolker Kestekop est de retour, flanqué cette fois d’Eric Boccalini, batteur aventureux et éclec-tique (qui accompagnera également la lecture de Pessoa lors du Retour du Jeudi 11 avril). La bal-lade sonique de ce duo se nourrit de rock’n’roll rugueux, de blues sale et de jazz bruitiste, le tout dans une ambiance que ne renierait ni le diable, ni sa sœur : le Jon Spencer Blues Explosion hur-lant du Bashung sous une pleine lune à Istanbul, caressé par le saxophone strident de John Zorn se frottant au piano dissonant de Nick Cave…

www.myspace.com/bnazmusicGratuit

Jeudi 31 janvier à 18 hFoyer, bâtiment Pascal(e) Ambic

MICHEL CLOUP, DÉRIVE ROCK’N’ROLL

Chanteur, guitariste et machiniste hyper actif de-puis les années 90 (dans Diabologum et Expérience notamment), Michel Cloup est à présent accompa-gné du batteur Patrice Cartier pour conjuguer un rock moderne et hybride, héritier de Sonic Youth ou de Neil Young, avec une manière particulière de poser sa voix, une sorte de spoken word mélo-dique, entre chanson, slam et hip hop blanc, pour dresser un état des lieux jamais facile où l’humain se cherche une place, perdu dans un monde fata-liste où les idéaux ont quitté le radeau. Son concert est une intime dérive rock à travers l’absence, la confusion, la colère, la nostalgie.

www.michelcloup.com

Jeudi 7 février à 18 hFoyer, bâtiment Pascal(e) Ambic

JACQUES LE FATALISTE, UN GRAND RO-MAN SUR LA SCÈNE

D’après le roman de Denis Diderot. Mise en scène : Pascal Papini. Avec : Pierre Barayre. Une copro-duction Scène Nationale d’Albi.

Comment, à travers une seule voix et un seul corps, retranscrire la matière foisonnante de ce roman précurseur et visionnaire où se croisent récits édi-fiants ou grivois, dialogues, adresses aux lecteurs, sentences, réflexions philosophiques ou morales ? Dans ce spectacle, le personnage de Diderot est tout autant maître de cérémonie, conteur et acteur. Tour à tour imprécateur, confident, complice ou mystérieux, ce « parleur » s’adresse au public, allant de questionnements en digressions. Un théâtre sans auteur, sans intrigue et sans acteur, à l’image de la vie elle-même, comme si le comble de l’art au théâtre, c’était sa disparition… dans le réel.

En partenariat avec la Scène nationale d’Albi.

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