Alimentation en Eau Potable du village de Loka Recherche

COMMUNE DE PAPAICHTON

SENOG

Alimentation en Eau Potable du village de Loka

Recherche en eau souterraine

Commune de Papaïchton (Guyane)

. . Septembre 1996

R 39011 SGNIGW 96

COMMUNE DE PAPAICHTON

SENOG

Alimentation en Eau Potable du village de Luka

Recherche en eau souterraine Commune de Papaïchton (Guyane)

N. Rampnoux

Collaboration P. Laporte et A. Besse

Septembre 1996

R 39011 SGNIGUY 96

BRGM - GUYANE

Service Géologique National

Service Géologique Régional de Guyane

Route de Montabo, Domaine de Suzini, B.P. 552, 97333 CAYENNE Cédex

Télécopie. (594) 31 49 07 -Téléphone : (594) 30 06 24

A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de Papaïchton

Mots clés : Alimentation en eau potable, eau souterraine, socle fracturé, terrasse alluviale, photo-interprétation, prospections émanométrique et géophysique.

Commune de Papaïchton, village de Loka (Guyane, France)

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante

RAMPNOUX N., LAPORTE P., BESSE A. - (1996) - Alimentation en eau potable du village de Loka - Commune de Papaïchton (Guyane). Recherche en eau souterraine - Rapport BRGM R 3901 1 SGRIGUY 96, 36 pages, 10 figures, 3 annexes

QBRGM, 1996, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse de la mairie de Papaïchton.

Rapport BRGM R 39011 SGN/GUY 96


Mots clés : Alimentation en eau potable, eau souterraine, socle fracturé, terrasse alluviale, photo-interprétation, prospections émanométrique et géophysique.

Commune de Papaïchton, village de Loka (Guyane, France)

En bibliographie, ce rapport sera cité de la façon suivante :

RAMPNOUX N., LAPORTE P., BESSE A. - (1996) - Alimentation en eau potable du village de Loka - Commune de Papaïchton (Guyane). Recherche en eau souterraine - Rapport BRGM R 3901 1 SGR/GUY 96,36 pages, 10 figures, 3 annexes

OBRGM, 1996, ce document ne peut être reproduit en totalité ou en partie sans l'autorisation expresse de la mairie de Papaïchton.

Rapport BRGM R 3901 1 SGN/GUY 96


Synthèse


A.E.P. du village de Loka . Recherche en eau souterraine . Commune de Papaïchton

Sommaire

1 . lRTRODUCTION .................................................................................................................... 7 & 8

1.1. PRESENTATION DU PROJET ............................................................................................... 7

1.2. MODALITES D'INTERVENTION .......... .. ............................................................................ 7

. . 2 . SITUATION GENERALE ....................................................................................................... 8 à 10

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE ............................................................................................... 8

2.2. INFORMATIONS GENERALES SUR L'ALIMENTATION EN EAU ..................................... 10

2.3. BESOINS EN EAU POTABLE DU VILLAGE ......................................................................... 10

3 . CONTEXTE E T OBJECTIFS DE L'ÉTUDE ...................................................................... 11 & 12

3.1. DEMARCHE PROPOSEE ......................................................................................................... 11

3.2. PROGRAMME D'ETUDE ........................................................................................................ 11

4 . ETUDE GÉOLOGIQUE ET HYDROGÉOLOGIQUE ....................................................... 13 à 17

4.1. CADRE GEOLOGIQUE 13

4.1.1. Terrains sédinientaires récents ................. .. ..................................................................... 13

4.1.2. Terrains niétamorphiques ancien 14

4.2. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE ET HYDROLOGIQUE 16

4.2.1. Hydrogéologi 16

4.2.2. Hydrologie 17

5 . ETUDE STRUCTURALE ...................................................................................................... 18 à 20

5.1. ANALYSE DE LA FRACTURATION A PARTIR DE LA CARTE GEOLOGIQUE 11100000 18

5.2. PHOTO-INTERPRETATION SUR PHOTOGRAPHES IGN ................................................... 18

6 . PROSPECTION ÉMANOMÉTRIQUE RADON ................................................................ 21 à 25

6.1. DEROULEMENT DE LA PROSPECT10 2 1

............................ 6.2. RESULTATS OBTENUS LORS DE LA CAMPAGNE DE PROSPECTION 21

6.3. INTERPRETATION DES RESULTATS 22

6.4. SYNTHESE .............................................................................................................................. 25

7 . PROSPECTION GÉOPHYSIQUE ....................................................................................... 26 à 31

7.1. TRAVAUX REALISES

7.2. PRINCIPAUX RESULTATS OBTENüS

7.2.1. Sondages électriques .......................................................................................................... 28 " . . 7.2.2. Traines electriques ............................................................................................................. 30

7.3. SYNTHESE 1



8. PROPOSITIONS D'IMPLANTATION DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE ....... 32 à 36

8.1. STRATEGIE D'IMPLANTATION DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE 32

8.2. PROPOSITION D'IMPLANTATION DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE ................. 33

8.3. COUPES PREVISIONNELLES DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE- ......................... 35

8.4. PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT ET DE TEST DES OUVRAGES ... 35

Liste des figures

Fig. 1 - Carle de localisation du bourg de Loka .............................. .. ............................................... 9

Fig. 2 - Extrait de la carte géologique à 1/100 000 de MXRIPASOUU ............................................... 15

Fig. 3 - Report des linéaments identifiés sur photographies aériennes, zone nord de Loka.

Echelle # 1/800 19

Fig. 4 - Report des linéaments identifiés sur photographies aériennes, zone sud de Loka.

Echelle # 1/800 20 . , Fig. 5 - Histogramme des acîivrtes radon ............................................................................................. 23

Fig. 6 - Cartographie des activité et des anomalies radon du secteur de Loka à 1/8000 ....................... 24

Fig. 7 -Plan de positionnement des niesures de résistivité (profils de traîné électrique) et

des sondages électriques 27

Fig. 8 - Coupe géoéleclrique schématique établie à partir des sondages électriques 29

Fig 9 - Plan de positionnement des propositior7 de sondages de reconnaissance ................................. 34

Fig. I O - Coupes techniques et géologiques prévisio~?nelles des sondages de reconnaissance hydrogéologique.. .. . . . . . . . . . . . . . . 36

Liste des annexes

Annexe 1 : Tableaux des résultats de la campagne énranométrique

Annexe 2 : Résultats et interprétation des sondages électriques SEI, SE2, SE4, SE5

Annexe 3 : Profils des traînés électriques Pl à P9 (sauf P5)



1 . Introduction

1 .l. PRESENTATION DU PROJET

Sur la territoire de la commune de Papaïchton, un programme des travaux de renforcement de I'alimentation en eau potable du village de Loka pour 1996 est envisagé. Les habitations ne bénéficient d'aucune ressource en eau potable, ni réseau de disttibution en eau potable. II existe seulement un "kit de chloration" permettant une petite production d'eau "potable" situé au nord du village. Elle est composée d'une unité de pompage dans le fleuve, en aval des villages de Loka et dlAssissi, reliée à un dispositif de chloration ; l'ensemble est alimenté par de l'énergie solaire (station photovoltaïque). Cette installation est reliée à un groupe de cinq robinets.

Dans le cadre de ce programme de travaux pour l'amélioration de I'alimentation en eau potable, la Commune par l'intermédiaire de son maître d'ouvrage délégué, la SENOG, souhaitent faire effectuer une campagne de recherche d'eau souterraine en vue de réaliser un ou plusieurs forage(s) d'exploitation pour I'AEP. A la demande du maître d'ouvrage délégué du projet, le BRGM Guyane a présenté un programme d'évaluation du potentiel en eaux souterraines dans le secteur de Loka, le but étant de trouver u n approvisionnement en eau potable du bourg présentant de meilleures garanties de qualité et de pérennité que l'alimentation actuelle.

Ce projet est rendu nécessaire par :

- l'absence de distribution d'eau potable dans le village. Les populations s'approvisionnent directement au fleuve, dans des criques en contrebas du village, ou même par stockage des eaux de pluie ;

- les différents projets de création d'un réseau de distribution dans le village n'ayant jamais abouti (bornes fontaines non reliées, château d'eau en chantier) ;

- la nécessité de mobiliser une ressource en eau permettant de mettre en place une filière de traitement en rapport avec les normes actuelles.

Dans ce cadre, une recherche en eau souterraine a été décidée afin d'évaluer les possibilités de mettre en évidence une ressource en eau potable suffisante d'un point de vue quantitatif et présentant toutes les garanties d'un point de vue qualitatif

1.2. MODALITES D'INTERVENTION

Le BRGM s'est vu confier par la SENOG, maître d'ouvrage délégué de la commune de Loka, la réalisation d'une étude hydrogéologique avec pour finalité un programme de reconnaissance par forage, afin de mettre en évidence une ressource suffisante pour alimenter le bourg.

Le présent rapport regroupe les données géologiques, hydrogéologiques et géophysiques, recueillies lors des campagnes de terrain qui se sont déroulées entre le 22 juin et 15 juillet 1996 sur le site, conformément au programme proposé à la SENOG.

Rapport BRGM R 39011 SGNIGUY 96 7


2. Situation générale

2.1. SITUATION GEOGRAPHIQUE

Le village de Loka se situe sur la commune de Papaïchton, à l'ouest du département de la Guyane en bordure du fleuve Lawa (Maroni) à environ 200 km au Sud de Saint-Laurent-du-Maroni. Son accès se fait uniquement par le fleuve en pirogue (figure l), soit depuis Saint-Laurent-du-Maroni soit depuis Maripasoula où il existe un aérodrome desservi par une ligne aérienne régulière depuis Cayenne.

Le village de Loka s'étend sur près de 500 mètres en rive droite du fleuve ; au droit de ce village se situe une île habitée du nom d'Assissi. Il est constitué de moins d'une centaine d'habitations. Au dernier recensement (1990) la population de la commune de Papaichton était de 740 habitants et la population résidente à Assissi-Loka peut être estimée à 300 habitants.

La région de Loka est couverte par la forêt humide sempervirente sur sols argileux ou sols ferralitiques argilo-sableux qui forme un paysage accidenté. La forêt toujours verte et dense est caractérisée par une voûte haute de 20 à 45 mètres d'où émergent des arbres de 50 à 60 mètres. L'occupation des rives est essentiellement marquée par l'existence de nombreux abattis le long du fleuve et autour du village. Le village est, quant à lui, situé sur une haute terrasse fluviatile en bordure du Maroni formant un relief marqué allongé parallèlement au fleuve et limité au Nord et à l'Est par la crique Pou Moufou. Cette crique coule en saison des pluies le long d'une large dépression humide à végétation dense.

La pluviométrie de ce secteur est moyenne pour la Guyane avec une pluviométrie moyenne annuelle (196111990) comprise entre 2000 et 2500 mm.


A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de PapaiChton

Fig. 1 : Carte de localisation du bourg de Loka


A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de PapaiChton

2.2. INFORMATIONS GENERALES SUR L'ALIMENTATION EN EAU

L'alimentation en eau du Bourg de Loka n'est assurée par aucune infrastructure. Différents projets de réseau et de château d'eau n'ont jamais abouti. Il existe des bornes fontaines réparties dans le village mais non reliées ainsi qu'un château d'eau partiellement constmit.

Jusqu'en 1992, l'approvisionnement en eau se faisait uniquement par l'utilisation d'eau du fleuve sans traitement. Depuis, une unité de chloration de I'eau du fleuve, mise en place dans le cadre de la lutte anti-cholérique (kit de chloration), vient compléter la production en eau potable issue du puits. Ce système de captage de I'eau du fleuve, relié au réseau via un réservoir en plastique, fonctionne à partir de l'énergie solaire (panneaux photovoltaïques).

Ce système de chloration de l'eau du fleuve, dessert :

- un réservoir en plastique de 3 m3 ;

- 5 robinets en contrebas direct du réservoir

La gestion et l'entretien des ouvrages actuels sont assurés par la SGDE, en gérance pour le puits et selon la convention "site isolé" avec le ministère de la santé pour le "Kit de chloration".

2.3. BESOINS EN EAU POTABLE DU VILLAGE

Les besoins actuels en eau potable peuvent être estimés à 30-45 m3/jour. Cette estimation a été faite sur la base d'une population évaluée à 300 habitants en comptant les habitants d'Assissi qui risquent, dans le cas de mise en place d'un réseau distribution d'eau potable, de venir s'installer dans le village de loka.

Compte tenu de l'absence de réseau de distribution d'eau potable, de réseau d'assainissement et de station d'épuration, les besoins en eau potable sont limités dans un premier temps à l'usage "eau de boisson".

La conception de l'unité de traitement devra être modulaire afin de permettre l'ajout d'unités supplémentaires (décanteurs, filtres, etc..) pour répondre à l'évolution des besoins du bourg à long terme.



3. Contexte et objectifs de l'étude

3.1. DEMARCHE PROPOSEE

En raison de la nature des formations alluviales au droit du bourg, les investigations de recherche d'eau souterraine ont été orientées vers l'exploration du substratum cristallin, sous la couverture de formations superficielles (alluvions ou altérites). Dans un tel cadre, l'objectif des reconnaissances consiste à identifier et localiser la présence de zones de fractures hydrauliquement actives affectant la roche saine, zones fracturées qui pourront être captées par forage. Une attention particulière sera néanmoins portée à la nature et à l'extension des formations alluviales présentes qui, associées ou non au socle sous-jacent, peuvent éventuellement constituer une cible secondaire de prospection.

Les cibles potentielles de forage seront recherchées préférentiellement à proximité immédiate du village afin de limiter au maximum les futures infrastmctures (canalisations - d'adduction).

Les prospections hydrogéologiques ont donc concerné la périphérie immédiate, en s'éloignant progressivement du bourg vers le sud le long de la piste de Papaïchton et au nord en direction du village de Boniville.

La méthodologie retenue pour la mise en évidence des ressources en eau souterraine en milieu fracturé a consisté dans un premier temps à identifier les roches potentiellement aquifères qui, fissurées, peuvent jouer un rôle transmissif etlou capacitif, à l'opposé, des formations peu perméables ou imperméables. Il s'agira ensuite, dans un second temps, de caractériser et de localiser précisément, au sein de ces roches aquifères, les secteurs fracturés qui, du fait de leurs propriétés transmissives, constitueront des cibles privilégiées pour l'implantation de forages productifs. Les investigations sont, en règle générale, menées chronologiquement à des échelles de taille croissante, du général vers le détail.

3.2. PROGRAMME D'ETUDE

Le programme mis en oeuvre s'articule en différentes phases

'b bibliographie et étude de la fracturation sur photographies aériennes ;

b étude de terrain : cartographie du site, description de l'environnement, contrôle de la géologie et étude de la géomorphologie ;

b reconnaissance émanométrique ;

'b reconnaissance géophysique des anomalies émanométriques ;

'b définition d'objectifs en vue de la campagne de reconnaissance par sondages destructifs.



Lors de la première phase, i'identification, la caractérisation et la localisation des secteurs fracturés sont menées à différentes échelles. Pour l'ensemble du secteur étudié, l'analyse des photographies aériennes de l'I.G.N. s'est faite à l'échelle du 1/65 000 et du 118 000.

Les mesures de la direction et du pendage des fractures sur des affleurements (plans de faille, de diaclases, etc.), dans le but de valider les données de direction des linéaments mis en évidence sur les photographies aériennes, n'ont pas pu être réalisées compte tenu de la saison. En effet, lors des campagnes de terrain, le fleuve Lawa était à son niveau le plus haut (fin de la saison des pluies), ne permettant pas d'avoir accès aux sauts dans le fleuve, qui sont les seuls affleurements de roches accessibles en zone de forêt.

La synthèse des investigations d'ordre géologique, hydrogéologique et d'analyse de la fracturation permet de sélectionner des secteurs favorables conjuguant la présence de roches potentiellement aquifères et d'indices d'existence d'une fracturation dont l'orientation est favorable à la circulation des eaux souterraines.

La prospection émanométrique permet, à ce stade d'avancement des reconnaissances, de sélectionner et de localiser précisément, au sein de ces secteurs jugés favorables, les fractures ou secteurs de fractures hydrauliquement actifs au sein desquels pourront être implantés des sondages de reconnaissance. Sur le site de Loka, la prospection émanométrique a été mise en oaivre de manière systématique afin "d'accrocher" toutes les anomalies en radon significatives.

Les mesures radon ont été réalisées dans des conditions peu favorables, c'est à dire en fin de saison des pluies avec un sol saturé et des zones basses inondées. La vallée de la crique Pou Moufou, en particulier, se sont révélés inaccessibles compte tenu de la présence d'eau dans l'ensemble des zones basses, le Nveau du fleuve étant très haut.

Il est à noter que tout décalage du programme en saison sèche était impossible compte tenu des délais demandés.

La campagne de prospection géophysique est venue compléter et confirmer cette caractérisation. Les zones cibles à prospecter (définies à partir des études précédemment citées) seront reconnues par méthode géophysique de sondages et de traînés électriques qui permettra de mettre en évidence des anomalies conductrices, correspondant soit à des fractures importantes dans les roches cristallines, soit à des chenaux d'approfondissement des alluvions ou encore à des sur-épaisseurs de la zone d'altération. Les sondages électriques réalisés sur les zones anomales permettent en particulier, par la quantification de la profondeur des anomalies, d'établir les coupes géologiques et techniques prévisionnelles des sondages de reconnaissance.


A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de Papaibhton

4. Etude géologique et hydrogéologique

4.1. CADRE GEOLOGIQUE

Sur ce secteur, c'est-à-dire le long du Maroni et le long des cours avals des criques, les formations géologiques présentes sont d'origine alluviale. Par contre, pour les reliefs situés plus à l'Est, il s'agit de formations de type métamorphique ancien (Précambrien) (figure 2).

4.1 .l. Terrains sédimentaires récents

Dans le secteur de Loka, les formations sédimentaires sont représentées par des alluvions récentes, localisées dans les zones basses et les terrasses fluviales et alluviales formant des reliefs marqués, surplombant la vallée.

On distingue de bas en haut :

9 les alluvions sub-actuelles, zones de grands flats recouverts partiellement en période de crue. Ces alluvions sont constituées de mélanges détritiques sablo-argileux plus ou moins latéritisés et consolidés ;

9 Les terrasses hautes du fleuve, plus anciennes, dont l'altitude relative est importante et peut atteindre plus de 10 mètres. Ces formations sont visibles au droit du village le long des différents "dégrads" et le long de la piste de Boniville. A la base, se rencontrent des niveaux à graviers quartzeux parfois consolidés (latérisés) et vers le sommet, on trouve des sables plus ou moins argileux.

Durant cette campagne, ces formations de terrasse fluviale on était observées au droit de Loka. La reconnaissance a montré les éléments suivants :

- l'épaisseur de ces formations peut être supérieure à 11 mètres ;

- des niveaux de graviers indurés se trouvent vers le sommet des terrasses

Les cours d'eau ont creusé leur lit actuel dans ces couches alluviales. Parfois, ils ont entaillé le bed-rock, ces terrasses ont aujourd'hui des caractères morphologiques résiduels. très bien visibles à Loka.



4.1.2. Terrains métamorphiques anciens

Les formations présentent dans ce secteur sont essentiellement représentées par la série volcanique du Paramaca supérieur. Cette série est stratigraphiquement complète, la succession décrite par G.C. ~rouwer."'est composée de :

- sédiments pyroclastiques (tufs, cendres, etc ...) souvent silicifiés et contenant localement de la calcite,

- laves andésitiques et basaltiques à faciès métamorphique, et "roches vertes" à amphiboles,

- rhyolites recristallisées et brèches siliceuses,

- quartzites à grain fin, lités , schisteux à séricite et cherts,

- laves dacitiques à grain très fin, plus ou moins silicifiées

Ces terrains n'affleurent qu'à la faveur des zones de "sauts" en période de basses eaux. Sur le reste du territoire, ces formations présentent une couverture de latérites et d'éluvions dont l'épaisseur est mal connue et dont la nature argileuse est liée à la décomposition des roches du sous-sol.

' BROUWER G. C. et COUDERT P - 1966 - Carte Géologique à l'échelle du 1/100.000. Feuille de Manpasoula


A.E,P. du viilage de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de PapaïcMon

Fi. 2 - Exhait de la carte géologique ii 11100 000 de MAIUPASOULA

Rapport BRGM R 3901 1 SGWGUY 96

A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de Papaïchfon

4.2. CONTEXTE HYDROGEOLOGIQUE ET HYDROLOGIQUE

4.2.1. Hydrogéologie

Compte-tenu du contexte géologique du secteur de Loka décrit précédemment, on peut distinguer plusieurs réservoirs potentiels pour l'approvisionnement en eau potable du village à partir des eaux souterraines. Il s'agit :

des terrasses fluviatiles. La puissance de ces formations sablo-argileuses et graveleuses n'est pas connue. La puissance visible au droit du village est de l'ordre de dix mètres voire plus avec une extension latérale faible, le relief au droit du village, d'orientation Nord-Sud, ne dépassant pas 500 m de largeur. Ce réservoir est donc limité.

Cette nappe renferme vraisemblablement des eaux superficielles, mais très sensible à la fluctuation du niveau du Maroni. Sa perméabilité intrinsèque est réduite compte tenu de la présence d'une fraction argileuse non négligeable et de la latérisation de certains niveaux graveleux.

En période sèche, les risques de dénoyage de ce niveau aquifère sont très importants du fait du déficit d'alimentation (faible surface d'alimentation) de la nappe et la baisse du niveau du fleuve.

La présence d'habitations et d'abattis sur cette terrasse alluviale rend la gestion de cette ressource délicate, à cause d'une vulnérabilité importante avec des risques de pollution liés aux activités humaines (rejets domestiques, hydrocarbures, etc...).

des formations métamorphiques à l'Est du village (zones de reliefs), mais aussi sous les formations alluviales, qui constituent globalement un aquifère potentiel avec une zone d'alimentation importante. Il s'agit d'un réservoir potentiel de type "fissuré" avec une couverture fluviatile dans les zones basses.

Aucune caractéristique de ce réservoir potentiel n'est connue. Pourtant on peut souligner que ces formations présentent vraisemblablement une fissuration développée, car il existe des structures tectoniques plus favorables comme la présence d'une fracturation cassante "en grand", bien marquée dans la morphologie des reliefs. Ces structures peuvent jouer le rôle de drains préférentiels de cet aquifère fissuré.

Les indices sont relativement favorables pour une prospection de ces formations de socle : couverture sablo-argileuse semi-perméable, zone d'alimentation importante, pluviométrie, proximité du fleuve, etc..



4.2.2. Hydrologie

L'ensemble des rivières et des criques du secteur de Loka appartiennent au bassin du Maroni. Le Maroni prend le nom de Lawa en amont du coduent de la rivière Tapanahony (Surinam) en aval de la commune. Le fleuve Maroni, le plus grand de la Guyane, forme la ffontière avec le Surinam. Il a une largeur de 500 mètres aux environs de Loka.

Il s'agit de la seule voie de pénétration vers le Sud-Ouest du département et on observe une navigation intense surtout sur le tronçon entre Saint-Laurent-du-Maroni et Maripasoula. Les dificultés de navigation proviennent des "sauts" assez nombreux et dangereux.

Les données hydrologiques sur le Maroni sont celles recueillies par le laboratoire d'Hydrologie opérationnelle de 1'ORSTOM. Le secteur de la commune de Loka est situé entre deux stations de I'ORSTOM et permet d'avoir des informations sur les débits du fleuve en amont et en aval. Les données ci-après sont extraites du dernier annuaire publié (1993) :

Station aval. Langa Tabiki (Maroni)

Coordonnées : 4"59'N, 54'26'W

No d'identification ORSTOM : 260 41 O 0121

Superficie du bassin versant 60 930 km2

A partir de la courbe d'étalonnage établie lors des jaugeages effectués entre 1951 et 1979, les suivis à la station limnigraphique indiquent, pour 1993 :

- débit minimum journalier : 339 m3/s ;

- débit maximum journalier : 5930 m3/s ;

- débit moyen annuel : 1710 m3/s.

Station amont. Marioasoula (Lawal

Coordonnées : 3'36'N, 54'02'W

No d'identification ORSTOM : 260 41 O 0127

Superficie du bassin versant : 28 285 km2

A partir de la courbe d'étalonnage établie lors des jaugeages effectués entre 1951 et 1972, les suivis à la station limnigraphique indiquent pour 1993 :

- débit minimum journalier : 123 m3/s ;

- débit maximum journalier : 2500 m3/s ;

- débit moyen annuel : 757 m3/s.



5. Etude structurale

5.1. ANALYSE DE LA FRACTURATION A PARTIR DE LA CARTE GEOLOGIQUE A 1/100.000

Les fractures identifiées sur la carte géologique à 1/100.000 " sur le secteur de Maripasoula-Papaïchton permettent d'individualiser trois principales familles directionnelles. Leurs orientations O), par ordre d'importance décroissant sont les suivantes :

N 0 0 - 1 0 E ;

N60-80 E ;

N 130-140 E. Les filons de dolérite reportés sur la carte géologique appartiennent exclusivement à cette famille.

11 convient de noter que la fracturation reportée par G.C. BROUWER sur la carte géologique à 1/100.000""" est déduite pour l'essentiel de photo-interprétation sur photographies aériennes de I'IGN. -

! l Ces différents linéaments affectent le socle et sont cachetés par les formations alluviales (terrasses anciennes ou alluvions actuelles).

5.2. PHOTO-INTERPRETATION SUR PHOTOGRAPHIES IGN

La photo-interprétation a permis (Figures 3 et 4) d'identifier un certain nombre de linéaments. L'expression au sol de ces éléments est fortement perturbé par L'activité humaine (zone habitée, abattis, pistes, layon, etc...). Pourtant il est possible de mettre en évidence des structures dont certaines sont en corrélation avec les directions régionales connues ( 5 5.1.) et d'autres avec les fractures visibles dans les zones émergées de sauts (photos réalisées en très basses eaux) qui jalonnent le fleuve au droit dlAssissi-Loka. Le report de ces linéaments est présenté sur les fonds de photographie aérienne afin de mieux visualiser leur situation sur le terrain en vue des implantations.

2 BROUWER G. C. - 1964 - Carte Géologique à I'éclielle du 11100.000. Feuille de Lawa-Abounamy 3 Les directions sont comptées à partir du Nord, en degrés et dans le sens des aiguilles d'une montre (vers l'Est).



Fig. 3 - Report des linéaments identifiés sur photographies aériennes, zone nord de Loka. Echelle # 118000


A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau soutefraine - Commune de Papaîchton

Fig. 4 - Report des linéaments identifiés sur photographies aériennes, zone sud de Loka. Echelle # 118000



6. Prospection émanométrique radon

6.1. DEROULEMENT DE LA PROSPECTION

La campagne de prospection a été réalisée du 28 juin au 02 juillet 1996.

Les conditions climatiques de fin de la grande saison des pluies, durant la campagne de mesure, ont été peu favorables à la mise en oeuvre des mesures. En effet, les sols étaient saturés et inondés dans les zones basses et le long des criques (en particulier la crique Pou Moufou). De même, la nappe superficielle, dans les formations des terrasses alluviales, était en charge avec une surface libre sub-aflleurante dans les talwegs des criques et des pistes.

Aucune précipitation significative n'a eu lieu pendant les 5 jours de prélèvement (9 mm), par contre au courant du mois de juin la pluviométrie a été de 423 mm (station météorologique de Papaïchton). Ces conditions particulières peuvent expliquer pour partie le caractère relativement faible, en valeur absolue, du signal radon.

Le secteur prospecté lors de la campagne de mesures a intégré la zone occupée par le village de loka, de la confluence de la Pou Moufou (zone inondée) et du fleuve Lawa jusqu'au sud le long de la piste de Papaïchton sur une largeur de 500 m.(Figures 6).

L'échantillonnage a été mené selon les accès possibles, avec un espacement initial des stations de mesure de 40 m à 50 m environ. La ligne de base est constituée par la piste Papaïchton/Boniville avec des lignes transversales. Cependant, les contraintes liées aux possibilités d'accès (difficultés de pénétration au sein d'abattis abandonnés envahis par la végétation en particulier) conditionnent localement le schéma d'échantillonnage. Les prélèvements ont été densifiés lors des derniers jours de prospection au droit des zones anomales identifiées.

6.2. RESULTATS OBTENUS LORS DE LA CAMPAGNE DE PROSPECTION

Un total de 118 prélèvements avec dosage du radon a été réalisé sur 113 stations différentes (Annexe 1). Douze mesures ne sont pas représentatives des activités radon réelles. Ces valeurs très faibles suggèrent une contamination du prélèvement par l'air atmosphérique à cause de la faible perméabilité locale du sol (due à la saturation en eau ou à la présence d'argile).

Les activités radon mesurées présentent une valeur moyenne de 406 pCi/l. Mais elles montrent une homogénéité dans l'espace (hors des zones anomales). La précision des mesures, par cette méthode et dans ces conditions, est de l'ordre de quelques dizaines voire d'une centaine de pCi/l.



La sélection statistique de la composante anomale des activités radon a été réalisée sur les mesures des 101 stations jugées représentatives (Figure 5) :

- le seuil anomal est de l'ordre de 740 ~Cil,

- le seuil de bruit de fond est voisin de 409 pCi/l.

La gamme des activités radon mesurées sur le site de Loka présente un ordre de grandeur faible, légèrement inférieur aux mesures réalisées précédemment à Grand-Santi pour un contexte géologique et dans des conditions de prélèvement très similaires. Le contraste entre les faibles et les fortes activités radon (0.55) est identique à celui mesuré lors de la campagne précédente de Grand-Santi. Les mesures déjà réalisées en Guyane montrent généralement un seuil anomal oscillant fréquemment entre 1500 et 4000 pCil. Il n'en reste pas moins suffisant pour permettre d'opposer des zones anomales et des secteurs sans signal émanométrique significatif ( 5 6.3.).

Les comparaisons de la valeur absolue du signal radon d'un site à l'autre doivent être considérées avec pmdence en raison du nombre élevé de facteurs entrant en jeu, comme la saison (saison sèche ou saison des pluies), la météorologie lors de mesures (pression atmosphérique, précipitations, etc...), la couverture argileuse, la nature hydrique des sols, et la nature géologique du sous-sol (effet de filtre des terrasses alluviales).

6.3. INTERPRETATION DES RESULTATS

Le report cartographique des mesures de l'activité du radon au sein des gaz du sol (figure 6) avec interpolation, montre sur l'ensemble du secteur prospecté, une opposition entre des zones de fortes activités radon, bien individualisées en général, et des secteurs sans signal significatif ou non valide.

Cette cohérence est en partie liée au contexte hydrique de la période de prélèvement, en fin saison des pluies, qui influence significativement les mesures. Ainsi l'activité radon est faible en bordure des criques (crique Pou Moufou) ou dans les zones argileuses rendues peu perméables du fait de leur état de saturation en eau (zones de flats dans le village ou dans les abattis).

Dans les zones au sein desquelles les mesures sont significatives, les critères de sélection des anomalies définis plus haut permet de distinguer par ordre d'activité radon et de taille décroissantes, deux principaux secteurs de teneurs anomales en radon, individualisés (figure 6) et une anomalie secondaire restant dans des valeurs intermédiaires.


A.E

.P. du village de Loka - R

echerche en eau souterraine - Com

mune de P

apaïchton

Fig. 5

- Histogram

me des activités radon

Rapport B

RG

M R

39011 SG

N/G

UY

96

A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souteraine - Commune de Papal'chton

Fig. 6 - Cartographie des activité et des anomalies radon du secteur de Loka a 1/8000

,


144.8 144.8 145.0 145.2 145.4 145.8 145.8

424.0 -424.0

423,8-

/J -429.8

4236 1 -423.6

423.4 RADON ( p C i ) -

- 1100

- 900

- 700

423.2 . m , 2

O (LI U -- KIlOdllW

I

423.0 ~ R A P H I E B R G M G W A N E 1996

7 423.0

l u @ 14.8 145.0 145.2 1454 145.8 145.8

A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de PapalChton

L'anomalie (Al) est constituée de 5 stations anomales, structurée en deux zones coalescentes alignées selon deux axes, un axe NW-SE qui comprend la station anomale la plus forte mesurée à Loka (1332 pCi/l au NW) et un second axe N-S caractérisé par des activités fortes (740 à 967 pCil). La zone indéterminée associée englobe irrégulièrement les deux secteurs anomaux.

Ces directions correspondent sensiblement à l'orientation de linéaments, principalement NW-SE et N-S, identifiés dans cette zone par photo-interprétation (figures 3 et 4).

La deuxième anomalie (A2) a été identifiée au sud de la piste Loka-Papaïchton le long de la piste. Son plus grand axe d'allongement, selon une direction NNW-SSE, s'étend sur une centaine de mètres de longueur et est composé de 3 stations anomales fortes (> 800 pCil) et d'un point isolé à l'Ouest. En outre la zone indéterminée qui l'entoure présente une extension vers l'Est.

La troisième anomalie (A3) est moins marquée que les deux décrites ci-dessus. Elle est composée d'une seule station anomale entourée de trois valeurs appartenant à la zone indéterminée. Ce secteur a fait l'objet d'une densification de l'échantiiiomage. Elle se situe en outre dans l'axe d'un linéament (NE-SW) identifié sur les photographies aériennes

On peut y associer un alignement de quatre valeurs bien que peu marquées en valeur absolue (comprises entre 515 et 674 pCi/l), qui a retenu notre attention. En effet, ce caractère relativement émoussé (activité faible) associé à une forme allongée suggèrent un signal d'origine relativement profonde. Cet alignement se situe en outre dans le prolongement d'un linéament (E-W) identifié sur les photographies aériennes.

Dans les secteurs où les activités radon sont significatives (supérieures à 200-300 pCi/l), leur valeur moyenne (en dehors des zones anomales) est relativement stable dans l'espace. La production de radon semble donc assez homogène à l'échelle du site étudié.

6.4. SYNTHESE

La prospection émanométrique mise en oeuvre sur le site de Loka amène aux conclusions suivantes :

le contexte climatique de la période de prospection (fin de saison des pluies), imposé compte tenu des délais à respecter, était relativement peu favorable en raison de l'état de saturation des sols et des nappes superficielles. Il explique au moins partiellement la faible gamme des activités radon mesurées ;

un signal radon significatif a néanmoins été identifié sur la majorité du secteur prospecté (en dehors des zones de flat les plus inondées). Trois anomalies émanométriques y ont été mises en évidence ;

l'orientation de l'axe principal d'allongement des structures identifiées est relativement bien corrélée avec les directions des linéaments déduits de la photo-interprétation. La concordance entre anomalie radon et fracturation du substratum sous-jacent semble donc envisageable.


A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de Papaïcliton

7. Prospection géophysique

7.1. TRAVAUX REALISES

La cainpagne de prospection géopliysique, mettant eii oeuvre des méthodes électriques et VLF, a été tnenée sur le terrain du 10 au 16 juillet, une fois réalisée l'interprétation pi-éliniinaire des résultats des recoiinaissances géologiques et de la prospection énianométrique radon

Les principaux objectifs assignés à cette cainpagne étaient les suivants :

- confirmer et préciser la structure des aiioiiialies identifiées lors de la prospection éiiianométrique, afin de vérifier leur intérêt et, le cas écliéaiit, afin de préciser la localisation des sites d'implantation des sondages de reconnaissaiice,

- définir, à partir des données géoélectriques, la coupe géologique prévisionnelle des sondages de reconnaissance afin de permettre au foreur de prévoir un matériel de forage adapté aux terrains qui vont être recoupés.

Au cours de la prospection géophysique ont été réalisés (figure 7)

- 5 sondages électriques sur ou à proximité des trois cibles identifiées (Al, A2 et A3). Ces sondages étaient destinés à dimensionner le dispositif de mesure par traînés électriques..

- 9 traînés électriques de type 2001 101 10 (AB = 200 ni, MN = 10 m, pas de mesure = I O m). d'une profondeur d'investigation de 25 à 30 m environ (AB12 = 100 m), choisie pour reconnaître la morphologie du rocher sain. Les résultats de l'un des profil (P5) non interprétables compte tenu de sa trop petite taille (proxiinité de la rive), n'ont pas été pris en considération.

Les traînés. d'une longueur totale de 3600 rn eiiviroii. ont été réalisés suivant :

un profil de base P l , traversant le village de Loka du Sud au Nord le long de la piste Papaïcliton-Boniville ;

cinq profils approximativeinent perpendiculaires à ce profil de base et recouparit les principales anomalies radon ou le long des accès (piste ou layoii). Du Sud au Nord : P4, P2/P3, P7, P8, et P9. La longueur de ces profils est souvent liée aux conditions topographiques et aux coiiditions reiicontrées sur le terrain (zone humides, criques, zones de friches, etc.) ;

un profil parallèle au profil de base dans sa partie Sud : P6

La description détaillée de la méthodologie mise en oeuvre, du déroulement de la campagne ainsi que des résultats obtenus est présentée au sein du rapport établi par le Département Géophysique Appliquée du BRGM '4'.

" BESSE A. (199G).- ELiide gEopliysique par inéthode électrique e1 tests VLF à Grand-Santi et Loka- Goyane. Rapport BRGM N2323, 23 p., 9 hg., 8 pl.

Rappolt BRGM R 39011 SGN/GUY 96

- I I i 1 - 1 ! 1 m I : i 7 7 m 7 - 1 7 - A.E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de Papai'chton

_ 424.4

- 424.2

424,O - - 424.0

_ 423,8

1 1 I

_ 423.6

_ 423.4

l !

i

_ 423,2 - . ~~ ~~~~- -~ ~~~~ ~~

' O 0.1 0.2 A : principales anomalies radon Kilombtres r@ principales anomalies conductrices

P : profils de traînés électriques

Se : sondages électriques 4210 1

7 I- 423,O 144.6 144,8 14.50 145,2 145.4 145.6 145,8

Fig. 7 - Plan de positionnement des mesures de résistivité (profils de traîné électrique) et des sondages électriques.

.-. Rapport BRGM R 39011 SGN/GUY 96

A.E.P. du village de Loka - Recherche eii eau souterraine - Commune de Papaïchton

7.2. PRINCIPAUX RESULTATS OBTENUS

7.2.1. S o n d a g e s électriques

Les sondages électriques réalisés daiis ce secteur (figure 8 et Annexe 2) indiquent la superposition de trois à quatre milieux électriquement différenciés. D'uiie manière globale, on distingue pour le secteur du village (hors sondage SE4). du Iiaut vers le bas (figure 8) :

- un recouvrement résistaiit (de 700 à 2500 0 .m) d'épaisseur variable comprise entre 2 et 8 m enviroii. Au droit du SE3, ce niveau présente une inoindre épaisseur, de l'ordre de 0,5 mètre. Ce niveau résistant pourrait être attribué à des sables et graviers secs (alluvions). comme semble l'indiquer les observations de terraiii. le long des dégrads et de certains talwegs (cf. $ 4.1.1.) ; - Au SEI, I'liorizon inoveilnement conducteur sous-jacent peut être considéré comme un niveau sablo-argileux. (400 0 . m sur 4,5 mètres) qui n'a pas d'équivalence dans les autres sondages électriques ; - un complexe conducteur (de 130 à 350 0.m), de 19 à 21 mètres d'épaisseur. qui pourrait correspondre au substratum altéré (altérites argileuses) ; - le substratum rocheux saiii, résistant (> 4000 R.m), à une profondeur moyenne de 22 à 27 m par rapport au sol avec un Iéger approfondissement vers le Sud (SE2, 27 m/sol).

Quant au sondage SE4, sa localisation à l'extérieur du village (sur un layon se dirigeant vers l'Est), lui confère une situation morphologique et géologique différente que ceux réalisées dans le secteur du village. Ce sondage a été réalisé dans une zone de dépression topographique qui correspond à une vallée occupée actuellement par la crique Pou Moufou. Les mesures semblent indiquer le toit des altérites à 11,50 m par rapport au sol inais avec une épaisseur de I'ordre de 53,s m, repoussant le toit du socle à 65 iii par rapport au sol. Pour les horizons supérieurs (de O à 11.50 m), on retrouve un recouvrement résistant de O à 1.90 rn (1 100 et 2200 0.m) et uii horizon sous-jaceiit inoyeniiement résistant (de 600 à 950 0 .m) d'une puissance de plus de gin pouvaiit correspondre à des sables légèrement argileux. Les résultats des différents sondages électriques (à l'exception du SE4) inoiitrent donc une relative Iioinogèiiéité des Iiorizons géoélectriques. Un Iéger approfoiidissement du socle rocheux semble se dessiner vers le Sud. II est logiquement coinpensé par uiie sur-épaisseur des altérites. Les valeurs de résistivité électrioue du socle roclieux sont siipérieures à celles rericontrées dans un contexte "migmatitique" à Grand-Santi. (juillet 1996).

Rapport BRGM R 3901 1 SGRiGUY 96

2J 5 g qs 00

m XJ O

2 O E

xi 'z O (O 0. 2 O -.. CD' O

$ 2 3. 9

O C i w

<O O>

5 S. %. L1 E m

SUD

LOCCA

SE2 SE1 NORD

O SE5 SE3

1.4z: 2200 - -5 4 1050 SABLE SEC

3 I -10 3 -

O 200 400

DISTANCES (metres) 6000 RESlSTlVlTE EN OHM M

A -15 4 I ! ALTERITE

-20 4 135 ALTERITE 1 150

I i

-4 -25 i 1 25 L

27 - 4

,l

i -30 + 1 6000 8000 SOCLE SAIN

3 SOCLE SAIN

I -35

l

ECHELLE HORIZONTALE 114000 ECHELLE VERTICALE 11500

l I I

350

ALTERITE

/ 2 2 - i b 2 3 -

6000

SOCLE SAlN

130

4000

A. E.P. du village de Loka - Recherche en eau souterraine - Commune de Papaïchton

7.2.2. Traînés électriques

Le dispositif AB de 200 m a été adopté pour les profil avec une mesure tous les dix mètres avec un resserrement à 5m sur les anomalies. La longueur de ce dispositif permet de se situer dans la remontée finale des sondages électriques, c'est à dire dans le socle sain. Les résistivités électriques apparentes déduites des mesures (Annexe 3) oscillent entre moins de 200 et plus de 2300 0 .m.

Le profil montre une croissance des valeurs de résistivité apparente, avec des résistivités relativement fortes mesurées à l'extrémité nord, qui peut être interprétée comme liée à la remontée du socle sain (résistivité apparente > 1000 l2.m).

Dans le détail, la première partie de cette zone, hors anomalie conductrice, de O jusqu'à 520 m environ, montre des résistivités croissantes relativement peu contrastées, à l'inverse de la deuxième partie (520 - 1000 m) qui présente des variations de résistivité plus marquées. Dans ce profil, il apparaît quatre anomalies conductrices recoupant le profil (résistivité électrique apparente inférieure à 400 n.m). Ces anomalies conductrices localisées à 290 m, 390m, 780 m et 980x11 sont considérées comme les plus intéressantes.

ProfilP2:

Ce profil transversal au PI recoupe les structures d'Est en Ouest. On observe des résistivités apparentes relativement plus fortes aux deux extrémités' du profil. Elles peuvent être interprétées comme liées à un approfondissement du socle sain dans la zone médiane du profil, entre 250 m et 580 m (résistivité apparente < 400 C2.m). Cette approfondissement du substratum est corrélable avec la morphologie et la géologie du site. En effet, on note que cette zone médiane est occupée par une vallée (crique Pou Moufou) où affleure des alluvions récentes qui entaillent les formations plus anciennes composées de terrasses anciennes et de substratum altéré (figure 2).

Dans cette zone médiane, on note une série d'anomalies conductrices moyennement marquées recoupant le profil (résistivité électrique inférieure à 300 l2.m). Les anomalies conductrices considérées comme les plus intéressantes sont à 280 m et de 390 à 410 m.

Les autres profils complètent les informations recueillies aux P l et P2 :

- au Sud du prospect (partie Nord des profils 4 et 6), les résistivités apparentes relativement élevées confirment la remontée du substratum résistant au droit du village ;

- de même, les profils 8 et 7, situés au Nord du village, montrent l'ennoyage vers 1'Est du socle (altéré et sain), sous les formations sédimentaires récentes (alluvions) ou anciennes (terrasses alluviales), avec une morphologie régulière.

Un récapitulatif des principales anomalies conductrices est présenté ci-dessous.

Remarque : les anomalies conductrices sont localisées par leur distance en mètres comptée par rapport au premier point de mesures de chacun des profils (globalement orientés d'Ouest en Est).

Rapport BRGM R 39011 SGRiGUY 96


profil P6 : profil de résistivité apparente croissant vers le Nord avec une anomalie conductrice à 50 m ;

profil P4 : ce profil est plus contrasté dans sa partie Sud-Est. 11 comporte quatre anomalies conductrices (< 400 n.m) bien marquées, à 70m, 160 m, 250 m et entre 280 m et 300 m avec deux anomalies en corrélation apparente avec l'anomalie du profil P l (70 m et 160 m) ;

profil P7 : ce profil montre une infiexion au sein de laquelle on observe deux anomalies moyennement conductrices à 40 m et 60 m, en corrélation apparente avec une anomalie du profil P 1 ;

profil PS : ce profil homogène, de résistivité moyenne (de 800 à 400 R.m) présente deux anomalies conductrices moyennement marquées à 80 m et 120 m ;

profil P9 : ce profil comporte une anomalie bien marquée, de 30 m à 60 m.

7.3. SYNTHESE

Le secteur des traînés électriques P l , P6, et P4 (anomalie émanométrique Al) constitue, compte tenu des éléments d'information recueillis et des corrélations entre eux, une des zones favorable pour la prospection des eaux souterraines. En effet :

9 il comporte les deux anomalies électriques les mieux stmcturées du secteur prospecté compte-tenu de la proximité des trois profils. La double anomalie visible sur le profil P6 semble se retrouver sur le profil P l (cf annexe 3 : axes conducteurs C l et C2) et sur le profil P4 ;

9 il correspond au croisement de plusieurs linéaments d'orientations variées identifiés par photo-interprétation ;

9 en outre, est accessible à un engin de forage par la piste PapaïchtonLoka. La zone médiane du profil P l constitue, au deuxième rang, une autre zone favorable :

9 le profil P7, et dans une moindre mesure le profil P8, présente chacun une ou plusieurs anomalies conductrices bien marquées ;

9 ces zones conductrices ne sont pas directement en corrélation avec une anomalie émanométrique remarquable mais se trouvent à proximité d'une anomalie de second ordre ;

9 elles coïncident également avec un croisement de deux linéaments.

La bordure de I'anomalie émanométrique A3 constitue une troisième cible, mais le site présente l'inconvénient d'être urbanisé. Elle montre une anomalie électrique relativement bien marquée sur PI et P9 et se situe à proximité d'un faisceau de plusieurs linéaments.

Rapport BRGM R 39011 SGRIGUY 96


8. Propositions d'implantation des sondages de reconnaissance

Les différentes techniques mises en oeuvre ont permis de localiser plusieurs secteurs favorables à la prospection d'eau souterraine, classés ci-dessus par ordre d'intérêt du point de vue hydrogéologique. La mise en oeuvre d'une campagne de reconnaissance par sondages à Loka peut donc être envisagée avec optimisme.

8.1. STRATEGIE D'IMPLANTATION DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE

Le socle sain (rocheux) et fracturé constitue la principale cible aquifère recherchée. Les formations alluviales représentent une cible secondaire qui sera éventuellement envisagée si les reconnaissances dans le socle ne sont pas satisfaisantes. Les formations recherchées, dans le cadre d'une recherche d'eau dans les alluvions récentes, sont des niveaux de sables alluvionnaires ou d'arènes sableuses au droit des zones où leur épaisseur sont considérées comme les plus favorables. Cet aquifère potentiel ne pourra être exploité que dans la mesure où son alimentation et sa puissance seront suffisantes.

Compte-tenu de la faible extension du bassin versant topographique des secteurs anomaux identifiés et de la puissance localement limitée de la frange saturée des formations superficielles (altérites en particulier) à vocation capacitive, la stratégie d'exploitation des eaux souterraines proposée repose sur la réalimentation induite des "aquiferes" par les berges des cours d'eau (fleuve Lawa, crique Pou Moufou). II est donc proposé de rechercher un site assurant le meilleur compromis possible entre d'une part, la qualité de la ressource et sa vulnérabilité (d'autant meilleure pour la première et d'autant plus faible pour la seconde que l'on s'éloigne des berges du cours d'eau le plus proche) et d'autre part, le débit exploitable à long terme (d'autant plus fort en théorie, toutes choses étant égales par ailleurs, qu'il se situera près de la berge).

Les ouvrages de reconnaissance proposés sont donc conçus pour permettre, par ordre de réalisation :

9 la reconnaissance géologique et hydrogéologique des formations de recouvrement du socle (sédiments etlou altérites) ;

9 le tubage des formations superficielles et des altérites meubles afin (i) d'assurer leur tenue lors de la poursuite du forage et (ii) de permettre ultérieurement de tester, par pompages d'essai, les propriétés hydrogéologiques du seul substratum fracturé ;

9 la reconnaissance géologique et hydrogéologique du substratum rocheux, sur une épaisseur suffisante pour recouper avec une bonne probabilité des fractures aquifères : une vingtaine de mètres minimum ;

Rapport BRGM R 3901 1 SGR/GUY 96


9 la mise en place d'une pompe immergée de 4", au sein du sondage tubé en tête, afin d'effectuer des pompages d'essai destinés à déterminer les paramètres hydrauliques du substratum fracturé ;

9 la mise en oeuvre de pompages d'essai destinés à reconnaître les propriétés hydrodynamiques des formations sédimentaires euou altéritiques, si la reconnaissance géologique suggère des caractéristiques aquifères intéressantes, après équipement du sondage (tubages, crépines et massif filtrant) dans un diamètre permettant la mise en place d'une pompe de 4".

Compte-tenu de l'altitude de la terrasse ancienne sur laquelle se situe le village de Loka, de l'épaisseur prévue des formations superficielles (22 à 27 m environ d'alluvions euou d'altérites) et de la nécessité de forer le socle rocheux sur une épaisseur suffisante pour recouper avec une bonne probabilité des fractures aquifères (une vingtaine de mètres minimum), les profondeurs des différents ouvrages de reconnaissance sont prévues ainsi :

entre 50 et 60 m pour les forages prévus dans le socle ;

40 m pour les forages dans les alluvions récentes.

8.2. PROPOSITION D'IMPLANTATION DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE

La campagne de sondages de reconnaissance est adaptée aux résultats de la prospection hydrogéologique. 11 est proposé de réaliser les sondages avec pour objectif de foration le socle fissuré (figure 9) :

9 (1) en priorité sur le site de l'anomalie émanométrique A l et du traîné électrique P l : un sondage de reconnaissance (SRI), implanté à 390 m du début du profil P l ;

9 (2) sur le profil P l et en alignement du profil P7 à proximité de l'anomalie secondaire A4 (SR2), à 780 m du début du profil ;

9 (3) sur le site de l'anomalie émanométrique A3 : profil P l en alignement de L'anomalie conductrice du profil P9 (SR3), à 980 m du début du profil.

Ces recommandations seront bien entendu adaptées en temps réel, en fonction des informations qui seront recueillies lors des premiers sondages qui permettront d'affiner ou même de réinterpréter si nécessaire les données acquises lors des prospections émanométrique et géophysique, et de revoir le cas échéant, en concertation avec le Maître d ' h v r e , ce programme prévisionnel.

Les cibles secondaires, dans le cas de résultats insuffisants sur les trois forages dans le socle fracturé, sont orientées sur des sites où il est susceptible de capter des formations sédimentaires potentiellement aquifères : il s'agit des formations alluviales récentes sableuses avec une épaisseur potentiellement exploitable importante.

9 (4) sur la piste entre Loka et Boniville à 50 m de la sortie du village (SR4) , en bordure de la vallée de la crique Pou Moufou ;

9 (5) sur le profil P2-3 implanté à 410 m du début du profil (SR5).

Rapport BRGM R 39011 SGR/GUY 96

A.E.P. di! village de Loka - Reclier(:lie eii e a i soiilerrairie - Coiniriune de Papaicli lo~i

O 0.1 0.2

Kilométres

i Se : sondage électrique effectué l I

1 Fig. 9 - Plan de positionrierneiit des propositioii de sondages de 1-ecoiiriaissaiicc

@ S : sondage de reconnaissance proposé 423.0

Rapporf BRGM R 3901 1 SGR/GUY 96

423.0


8.3. COUPES PREVISIONNELLES DES SONDAGES DE RECONNAISSANCE

La figure 10 présente les coupes géologiques et hydrogéologiques prévisionnelles des sondages de reconnaissance établies à partir des informations géologiques et surtout des résultats des sondages électriques les plus proches, en fonction des objectifs présentés plus haut (§ 8.1.).

Les profondeurs figurées (épaisseurs des différents horizons) ainsi que les modalités de forage et la complétion des ouvrages sont indicatives. Elles devront faire l'objet d'un réajustement lors de la phase de reconnaissance en fonction de la nature exacte et de l'épaisseur des terrains réellement recoupés.

8.4. PROGRAMME DE DEVELOPPEMENT ET DE TEST DES OUVRAGES

Les propriétés hydrauliques des puits et de l'aquifère pourront être déterminées de la manière suivante :

9 Substratum rocheux fracturé :

% (1) développement et nettoyage de l'ouvrage : souffige ou air lift ;

% (2) essai de puits : pompage d'essai par paliers de débit ;

6 (3) caractérisation des paramètres hydvodynamiques de l'aquifère : pompage d'essai de longue durée a débit constant.

9 Formations aauifères des alluvions :

% pose du tubage et d'une crépine PVC (qualité alimentaire) avec massif de graviers ;

% extraction du tubage (tubage acier provisoire) ;

% (3) nettoyage et développement : soufflage et pompages ;

5 (4) essai de puits : pompage d'essai par paliers de débit ;

% (5) caractérisation des paramètres hydrodynamiques de l'aquifère : pompage Assai de longue durée a débit constant.

Rapport BRGM R 39011 SGRIGUY 96


Fig. 10 - Coupes techniques et géologiques prévisionnelles des sondages de reconnaissance hydrogéologique


Département : Guyane N' c lassement : 1205-48-0001

: S 1

DATE (SI D'EXECUTION

Début : / /96

F in : / /96

PIUOMETRIE

NS/sol : 7.00 m

Rep/sol: 0.00 m

Z rep. : 0.00 m

Cote : -7.00 m piézo

Commune : ~ a p a i c h t o n D é s i g n a t i o n

COUPE LITHOLOGIQUE COUPE TECHNIQUE

1 0-

-c- u .a.

- L a -:

C -: o .

- L a .

-

-

.

- - . --0.0.0

* . . - - - - : :

S-: : . . . - - - - . .-.-. - . - . - .-.-.

Sables secs 2500 0hi.i .......................... 2.00

sables argileux 400 0hi.m

................ 28.00

-.-.- - - : :

-: : . . .............. ------. .............. ------- .............. ........................... 8.w .

ivew d'e 7 7.00 m?

-

Aotar 160 mm = Tube )LVC 140 mm

25.00

- 1

.

-

-

- W r o t t w 116 mm

-

Département : Guyane N' classement : 1205-40-0002

Commune : papalchton Désignation : 52

DATE CS) D'EXECUTION

Début : / /96

Fin : / /96

PIEZOMETRIE

NS/so l : 7.00m

Rep/sol: 0.00 m

Z r e p . : 0.00m


1

iveau d'a u 7 7.00 m!

.............

&

O

10

23.00

- -----. ............. -----. ............. -----. .............. -----. Althrites argileuses 130 0hm.m pi620 .

.

.

.

.

.

. - . .

-

............. .......................... 23.00

.: m -s

-

............. ............. ------ ............. - - - - - . ............. -----. ............. - - - - - . ............. -----. ............. -----. ............. -----. ............. - - - - - . ............. -----. ............. - - - - - . ............. -----. ............. -----. ............. -----. .......... ". - - - - - . ............. -----a ............. - - - - - . ............. -----. ............. -----.

-

-

-

-

Sables secs 1700 0hm.m .......................... 2.00

. . . --0.0.0 . . .:...: ....:; ------ .............

..~.~.~.E.~.:

............. -----.

Carottage i i 6 mm

-

.

-

. ' 3

-: C . O - L a .

- -

............. - - - - - . .............

.:.y.:.:::

.E.>ZEZ< ............. - - - - - . ............. -----. ............. .=.:.:.::.-

.:.y.:.::: - - - - - . ............. -----. ............. -----. ............. -----. """M.."' ............. -----.

Département : Guyane N' classement : 1205-48-0004

Commune : Papaichton Désignation


alluvions rhcentes

4.00 Tube WC 160 mm .......................... .

Sables argileux

.......................... 10.00

Althritea argileuses

-

-

: 54

DATE (SI D'EXECUTION

Début : / /96

Fi" : / /96

PIEZOMETAIE

NS/sol : 2.00 m

Rep/sol: 0.00 m

Z rep. : 0.00 m

Cote : -2.00 m piézo

Alimentation en Eau Potable

du village de Loka


Recherche d'eau souterraine

Propositions d'implantation de sondages de reconnaissance

ANNEXE 1 : Tableaux des résultats de la campagne émanométrique


A.E.P.du village de Loka - Recherche en eau souterraines - Commune de Papaïchton

GUYANE 1996 -Commune de Papaïchton, village de Locca Campagne de juin Matériel : Compteur ANTEA Lyon temps comptage : 3 minutes

Rapport BRGM R 39011 SGN/GUY 96 annexe 1


29 06 96






Rappod BRGM R 3901 1 SGNiGUY 96 annexe 1


du village de Loka



Propositions d'implantation de sondages de reconnaissance

ANNEXE 2 : Résultats et interprétation des sondages électriques SEL, SE2, SE4, SE5

Rappod BRGM R 3901 1 SGWGUY 96

LOCCA GUYANE

R e s i s t i v i t e (0hm.m) P r o f o n d e u r C m ) 00

m H - ..... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. . . . . . . : . . ... . ;. . .. . . . ... . . . . ,<'. ... . - . . . - . X - ' . * /'

- . . /'. . . ,. .fi \-/- O W

II L : 1( i f ' -

2 * x

* BRGM/GPH * GRIVEL Ç c h l u m b e r ~ e r

LOCCA GUYANE

Resistivite ( 0 h m . m ) Profondeur ( m ) O0

1--------------------- 0 0 /? c f ,y ,;, t.J. 8

2200.000 . . . . . ! .r ... .' ' 2--------------------- 1.400 c

1050.000 4 3---------------------

. 8. 000 i ; ; . pj i;

bcw 1- " . -- i 7ee (t--~;

j-c 1a0.000 4--------------------- L S , L & Er 27.000

4200.000 -- ., :-L.=*.

* BRGM/GPH * GRIUEL S c h l u m b e r g e r

LOCCO GUYONE

Resistivite (0hm.m) 00

{---------------------

1100.000 2---------------------

2200.000 3---------------------

600.000 4---------------------

350.000 5---------------------

150.000 6---------------------

3000.000 .. :m.aUrc:.

Profondeur (m )

0.000 !;

BRGM/GPH * GRIVEL Çchlumberger

LOCCA GUYANE

Resistivite (0hm.m) Profondeur (m ) 00

1 - - - - - _ - _ _ _ - _ - _ - - _ _ - - - 0.000 c/ 1200.000

2-----------_-_-----_- 2.800 :.;. . . L ~ ' .. 360.000

3------__----__------- SEI;

2 2 .000 4000.000 O . 01- P>~i 7 )

;?AS- - ., i Kt. a=.,

* BRGM/GPH GRIUEL * Schlumberger


du village de Loka



Propositions d'implantation de sondages d e reconnaissance

ANNEXE 3 : Profils des traînés électriques P l à P9 (sauf P5)

Rappod BRGM R 39011 SGRiGUY 96

LOCCA Profils de résistivité, P6, P l , P4

Profils de résistivité apparente AB=2OOrn M N = l O m

18 : Prélèvement radon anomalie forte

3 1

S2 : Forage proposé

SE5 : Sondage électrique 1

2

Cl : Axe conducteur

SUD SUD EST NORD NORD OUEST

LOCCA Profils de résistivité, P9, P8. P7. P2-P3

3 / 2 ,

i OUEST EST I P

Profils de résistivité apparente AB = 200m MN = 1 Om

101 : Prélèvement radon anomalie forte

S4 : Forage proposé

SE4 : Sondage électrique 4

- 2

C4 : Axe conducteur

OUEST EST

4

3 rn --

V> - 2 a - OUEST t

Documents

Alimentation en Eau Potable du village de Loka Recherche