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alors elle s’était tue NINO LAISNÉ

Alors elle s'était tue - Nino Laisné [2007-2013]

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dossier artistique de Nino Laisné © 2013 . Nino Laisné

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alors elle s’était tue

NINO LAISNé

NINO LAISNé T +33 (0) 689 354 [email protected]

crédits

p. 4 je te regarde, c’est toutp. 6 les heuresp. 16 intérieur jourp. 26 el bañop. 28 1er étagep. 34 ronde de nuitp. 36 salonsp. 40 os convidadosp. 44 for a whilep. 52 stationp. 60 un instantp. 68 une disparitionp. 74 en présence (piedad silenciosa)

4je te regarde, c’est tout , 2007recueil de 28 pages 20,5 x 15 cm50 ex. à compte d’auteur

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femme 1. Ah, vous tombez bien. Je suis heureuse de vous voir. Vous savez, j’ai appris la bonne nouvelle. La voisine m’a dit. Depuis quelques jours je ne vous voyais plus alors je me demandais. C’est elle qui m’a dit où vous étiez. Tout s’est bien passé. Où est-il ? Je ne l’entends pas, il doit sûrement dormir. Vous savez, pour moi ça a été le plus beau jour de ma vie. Cet instant où il est là, sur votre ventre. Il vous regarde. Après tous ces mois. Tout le monde s’active autour de vous et vous, vous êtes là, heureuse. Le monde peut s’écrouler à vos pieds, vous êtes bien. Comme on dit, un enfant c’est la plus belle chose qui puisse vous arriver. Il faudra qu’il rencontre ma fille. Je suis sûr qu’ils s’entendront bien. Et quand vous partirez travailler je pourrai vous le garder. On pourra s’arranger. C’est jamais facile d’élever seule un enfant. Je vous aiderai. Je vous souhaite le meilleur. Vous verrez.

femme 2. Madame. Vous faites erreur. Il n’y a jamais eu d’enfant ici.

6les heures (le téléphone), 2008tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur dibond70 x 120 cm

/ LeS heureS /

8les heures (la piscine), 2008tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur dibond105 x 180 cm

10les heures (le canapé), 2008tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur dibond70 x 120 cm

12les heures (la vaisselle), 2009tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur dibond70 x 120 cm

14les heures (l’appartement), 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur dibond70 x 120 cm

16intérieur jour (l’opéra), 2009tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium40 x 60 cm

/ INtérIeur jOur /

18intérieur jour (le repas), 2009tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium40 x 60 cm

20intérieur jour (la conférence), 2009tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium40 x 60 cm

22intérieur jour (la bibliothèque), 2009tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium40 x 60 cm

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à propos de les heures / intérieur jour

Depuis plusieurs années, mes recherches s’articulent autour de la question du drame. Je construis des situations suspendues, où le temps se cristallise. Comme si une tension s’était infiltrée dans l’image. Nous sommes dans l’idée du drame, dans la suspension de l’instant d’avant. Un arrêt temporel ouvert au bouleversement comme à l’anecdotique, même s’il nous semble que l’irréparable est en route.

Toutes ces scènes sont extrêmement précises. Cela se rapproche d’un travail de scénographe sur un plateau de tournage où chaque espace est soigneusement pensé. Tous les éléments contribuent à nous dérouter, à donner une impression de flottement. Il y a aussi une dimension esthétique dans ces images, une sorte de sensualité dans la présence des corps. Même s’ils sont fatigués, leurs attitudes alanguies et fragiles les fait basculer dans une certaine volupté. Une atmosphère plutôt latine qui découle d’un fort intérêt pour le cinéma sud-américain.

expositions “Parcours Contemporain” de Fontenay-le-Comte, “Wiesbadener Fototage” de Wiesbaden

et “Désir” au Musée des Beaux Arts de Bordeaux

26el baño, 2009vidéo HDV, 8 min 30 avec Fabienne Laisné

/ eL bAñO /

281er étage, 2008installation photographique derrière les fenêtres impression sur PVC et silhouettes taille humaine245 x 150 cm

/ 1er étAge /

301er étage, 2008installation photographique derrière 4 fenêtres impression sur PVC et silhouettes taille humaine245 x 150 cm

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crédits

commande réalisée pour le festival Les rencontres d’Artigues (Artigues-près-Bordeaux, Gironde)

Il s’agit d’une installation photographique derrière les fenêtres d’un bâtiment, visible uniquement depuis l’extérieur. Cette pièce est une commande de la ville d’Artigues-près-Bordeaux pour leur festival annuel d’art contemporain. Elle a été exposée durant quatre mois .

Pour appréhender correctement cette installation, il est important de préciser le dispositif qui la structure. La totalité de ce qui est visible à travers les fenêtres est de la photographie. Chaque silhouette mais aussi chaque élément du décor, murs et plafonds compris, sont des images planes découpées et agencées dans l’espace. À la manière des tableaux vivants, cela redonne une profondeur à ce dispositif bidimensionnel. De nuit un éclairage blanc était déclenché.

exposition “Parcours Contemporain”de Fontenay-le-Comte

à propos de 1er étage

Cette installation photographique s’inscrit clairement dans une situation de drame familial. Une situation où tout peut basculer mais dont on ignore les enjeux. La nature du drame restera parfaitement scellé. La scène qui est donnée à voir ne présente qu’une situation figée. Des personnages, le regard vide, attendent derrière les fenêtres du bâtiment. On ne sait rien de ce qu’ils attendent. Le drame a-t-il déjà eu lieu? Va-t-il se produire? Mon travail se situe précisément là, dans cet intervalle entre l’avant et l’après. Cela consiste à construire une suspension plutôt qu’une narration linéaire. Nous pouvons y voir un compactage d’indices. Toutes les indications narratives sont scellées : une serrure posée sur la narration, surtout pas de clef. En ce sens mes images sont une préfiguration du drame. Et c’est au spectateur de mettre en péril le dispositif, de l’ouvrir au drame. C’est alors qu’intervient la notion de fantasme chez le spectateur, dans la projection qu’il peut se faire de la scène. La carence volontaire d’informations joue sur cette frustration. Et le dispositif mis en place derrière chaque fenêtre répond finalement à l’attente du voyeur. L’envie d’observer ce qu’il se passe chez le voisin, le désir de voir la situation se desceller. Pourtant rien ne fera événement hormis peut-être la disparition des silhouettes lors du décrochage.

34ronde de nuit, 2011installation photographique derrière les fenêtres impression sur PVC et silhouettes taille humaine220 x 135 cm

/ rONde de NuIt /

36salon I, 2010tirage fine art baryté contrecollé sur aluminium80 x 120 cm

/ SALONS /

38salon II, 2010tirage fine art baryté contrecollé sur aluminium80 x 120 cm

40os convidados, 2010tirage duratrans monté sur caisson lumineux et enregistrement musical70 x 120 cm / durée bande son : 4 min

/ OS cONvIdAdOS /

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photographies de plateau . avril 2010© Adélie Sales

crédits

projet réalisé durant la résidence à la Maison Chevolleau (Fontenay-le-Comte, Vendée)

avec Rodrigo Ferreira Cécile Druet, Jean-Michel Druet Paul Barrotin, Isabelle Baudoin Alain Berthet Monique Maupertuis

musique Saudosa Maloca (Adoniran Barbosa) interprété par Rodrigo Ferreira

os convidados, fragmentspar Magali Pomier

Dans un grand salon, plusieurs convives sont réunis autour d’une table. L’un d’eux est debout et semble chanter. Il s’agit d’un jeune homme d’apparence plutôt latine. Dans le silence de la salle d’exposition, une voix fébrile entonne les premières notes d’une chanson brésilienne.

Je me penche beaucoup sur les moments d’absence. Des moments intérieurs comme on peut tous en vivre. Dans mes photos, les personnages ne communiquent pas entre eux, il sont plongés dans leurs pensées.Pour cette installation, j’ai voulu me confronter à cette même solitude mais au sein d’un groupe. C’était important pour moi de voir comment je pouvais maintenir ce sentiment dans une situation pareille. Ce jeune homme chante une certaine mélancolie (sodade) qui provoque une forme de malaise chez les auditeurs. Comme s’il y avait une impossibilité à partager cet instant.Concernant le texte interprêté (Saudosa Maloca, d’Adoniran Barbosa), une ‘‘maloca’’ est une sorte de ‘‘squat’’ habité par des gens plutôt pauvres. Cette chanson parle d’une ancienne maison en ruine qui a été ‘‘retapée’’ par les gens qui occupent les lieux. Elle raconte la démolition de cet immeuble le jour où ils sont expulsés. Malgré ma culture latino-américaine, je connaissais très mal la musique brésilienne. Le choix du morceau interprété s’est donc vraiment fait à deux, avec l’aide de Rodrigo Ferreira. Nous avons organisé des séances d’écoute pour trouver le bon morceau. Mais j’avais quand même une idée bien précise de ce que je voulais. J’étais plutôt à la recherche d’une chanson dans un style années 50. Finalement la musique d’ Adoniran Barbosa s’est assez vite imposée. Ses textes abordent des choses dures avec un vocabulaire très populaire, sans jamais tomber dans le fatalisme. Dans la chanson Saudosa Maloca, il utilise un proverbe qui traduit vraiment bien cette idée: ‘‘Deus dá o frio conforme o cobertô’’ (‘‘Dieu donne le froid selon la couverture que tu as’’)

44for a while (les chaises), 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium58 x 100 cm

/ fOr A whILe / projet en cours

46for a while (le piano), 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium58 x 100 cm

48for a while (le tableau), 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium58 x 100 cm

50for a while (l’estrade), 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium58 x 100 cm

52station #1 , 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium64 x 110 cm

/ StAtION /

54station #2 , 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium64 x 110 cm

56station #4 , 2010tirage lambda pelliculé mat contrecollé sur aluminium64 x 110 cm

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exposition “vides” . Pollen, Monflanquin© Dominique Delpoux

crédits

série de 10 photographies réalisées durant la résidence à Pollen (Monflanquin, Lot-et-Garonne)

Ce projet a fait l’objet d’une édition, tirée à 1200 exemplaires, aux éditions Pollen, juin 2012.

Station par Didier Arnaudet

Nino Laisné photographie une absence, celle des corps, et cette absence désigne une présence, celle des espaces voués à l’action, la compétition et donc à l’entretien de ces corps. Il décide ainsi des choix de regard sur des sites de pratiques sportives (piscine, gymnase) et de leurs équipements et commodités (vestiaires, douches, infirmerie), abandonnés, ou plus exactement mis entre parenthèses, en attente de la saison estivale. Il nous confronte à un monde ordinaire, mais qui se dérobe à toute proximité rassurante, laisse place à une rudesse indéfinissable, une interrogation insistante, et cette confrontation directe, resserrée, marquée par une frontalité d’où se dégage quelque chose d’incertain, nous pousse à basculer peu à peu dans un monde inconnu.

L’image relève à la fois de deux ordres : la réalité et la fiction. Ces deux ordres interfèrent l’un dans l’autre et entretiennent des liens complexes qui empruntent bien des détours et des voies de traverse, tout en préservant une surface apparemment lisse, tendue vers une communication n’opérant que par élimination ou suspension. Tantôt ils se joignent, se mêlent et échangent leurs enjeux respectifs, tantôt, au contraire, ils se jaugent, se préparent à un affrontement, sûrement violent, pour signifier le tranchant de leurs oppositions. Cet état inconstant de confusion est pourtant délibérément convoqué, redoutablement maîtrisé. Il a l’objectif particulier de présenter l’expérience vécue d’une désignation et d’une rétractation, et de donner à ce double aspect une formulation qui, tout en étant rigoureusement ordonnée, insinue, sollicite et suggère. Il s’intensifie dans la conjonction du vide et du plein, de la lumière et l’obscurité, de la réserve et de l’éclat, de l’inertie et de la résistance.

Le démontage de la réalité ne peut s’effectuer que par un surcroît de réalité. Il s’agit de porter à l’extrême le jeu des indices, en soulignant les repères, en amplifiant les ressources, sans pour autant s’engluer dans la démonstration. Cet excès de réalité ne renonce pas à une qualité de fluidité, d’austérité même, et passe avant tout par le refus de l’abstraction des lieux et de la résonance fantomatique des corps. Son apparence théâtrale renvoie à la nécessité de la fiction, de son usage de la contradiction, à l’ouverture d’une scène affûtée, d’une inquiétante compacité, aimantée par un accomplissement qui ne viendra pas, mais où se devinent la forte tension de l’effort et le relâchement qui nous forcent à rester sur nos gardes, à maintenir une vigilance renouvelée.

Station / 28 pages . 23,5 x 15,7 cm 1200 ex. Ed. Pollen, 2012

60 un instant , 2012affiche de la vidéo

/ uN INStANt /

synopsis

Une femme d’un certain âge vit seule dans son appartement. La monotonie de ces dernières années semblent l’avoir refermée sur elle-même, peu à peu étrangère aux choses qui l’entourent. Ses gestes sont moins précis, tout prend plus de temps... Elle est absente de sa propre vie, jusqu’à cet instant où son regard se pose de nouveau sur son image.

Une transformation, teintée de doute, où la caméra se fond dans un rythme lent, éveillant un infime bouleversement.

62un instant , 2012vidéo HDV, 15 min 30 avec Françoise Gambey

64un instant , 2012vidéo HDV, 15 min 30 avec Françoise Gambey

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l’occupation du silence. Finalement, j’ai abordé la question du rythme un peu comme une partition. Il était important pour moi de garder ces instants de silence, qui par ailleurs existent et peuvent s’écrire en musique. Ces moments m’apparais-sent comme une respiration, un soupir, là où bons nombres de réalisateurs coupent ces instants au montage.

SB : Dans ta vidéo, le son a une place primordiale, peux tu nous parler de ce point -là ?NL : Il me paraissait essentiel de commencer la vidéo par un accompagnement plutôt silencieux. Nous nous concentrons sur des micro-bruits comme le frottement d’un tissu, une respiration. Et progressivement, nous avançons vers quelque chose de plus en plus sonore. Dès l’entrée du personnage dans la chambre bleue, une rupture s’effectue et tout devient plus bruyant : l’ouverture de la porte, la fermeture éclair, les cintres qui s’entrechoquent. Puis les sons se dissipent à nouveau, au même titre que les couleurs s’échappent de l’image.

crédits

vidéo réalisée dans le cadre de la résidence «Ecritures de lumière» (Lot-et-Garonne)

comédienne Françoise Gambeyréalisation Nino Laisnéimage Victor Zébomontage et mixage son Jeanne Delplancq

production Pollen, résidence d’artistes

format HDVdurée 15 min 30pays de production Franceannée de production 2011

Un instantentretien avec Sabrina Prez [ extraits ]

Sabrina Prez : Invité par Pollen, résidence d’artistes à Mon-flanquin, pour le programme “Écriture de Lumières”, tu as réalisé le court-métrage “Un Instant”, peux-tu nous parler de l’origine de ce projet ?Nino Laisné : Ce projet remonte à 2010, lors d’une précé-dente résidence, je me suis lancé dans une première étape de réflexion sans trouver l’occasion de le réaliser. Lorsque Pollen m’a proposé ce programme, j’ai ainsi pu me consacrer durant un mois à une écriture plus rigoureuse du scénario. Dès le début, j’ai pensé ce rôle pour Françoise Gambey, elle correspondait parfaitement à ce que je recherchais. La scé-nographie quant à elle, s’est étirée sur trois mois. Au final, deux années se sont écoulées entre les premières idées et la réalisation de ce court-métrage.

SB : Comment es-tu passé de tes photographies en plans larges à des images videos plus fragmentées ?NL : En effet, habituellement, je travaille l’espace de manière frontale privilégiant les plans larges. Le cinéma offre d’autres possibilités. Je me suis concentré sur des détails qui ne font pas forcément sens au premier abord. Ainsi, sans trop diriger le regard du spectateur, j’ai développé une sorte de fébrilité globale, laissant apparaître le portrait de mon personnage dans une forme fragmentée. Ce court-métrage est un portrait fictionnel qui repose sur une juxtaposition de fragments. Par des bribes de narration, nous arrivons en tant que spectateur à discerner des éléments de son quotidien sans savoir ce vers quoi elle va.

SB : Dans tes images photographiques, le temps semble arrêté, ici, le rythme est très construit et les moments de pauses ont toutes leurs importances. Comment as-tu aborder cet aspect dans ta vidéo ?NL : J’ai souhaité conserver ces notions de temps suspendu que l’on connaît dans mes photos. Le travail du montage m’a posé beaucoup d’interrogations, je ne souhaitais pas proposer quelques chose de trop dynamique au spectateur. Ce fut un travail long et délicat pour trouver le rythme juste et contemplatif. Ces questions d’âge et de réappropriation du corps sont à aborder avec précaution et à mes yeux, ne pouvaient être traitées avec des mots. Le rythme ne se ressent pas seulement travers les images mais il passe aussi par

68une disparition, 2012installation-vidéo derrière un bow-window rétroprojection sur écran300 x 400 cm

/ uNe dISpArItION /

synopsis

Il se tient là, assis au milieu du salon ; installé confortablement dans cette pièce qui lui est si familière. Son visage est rasé de près, ses cheveux ordonnés. Il a l’élégance des beaux jours. Derrière lui, un mince filet de fumée fait son apparition.

70une disparition, 2012images extraites de la vidéovidéo HDV, 30 minavec Roland David

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œuvre présentée lors de La nuit défendue,sur une invitation de l’artothèque Les arts au mur, à Pessac.

comédien Roland Davidréalisation Nino Laisnéchef opérateur Victor Zéboassistant opérateur Thibault Solihnactechnicien fumée Harmony Sonophotographe Magali Pomier

avec le soutien de l’artothèque Les arts au mur

format HDVdurée 30 minpays de production Franceannée de production 2012

photos de tournage et affiche© Magali Pomier

74en présence (piedad silenciosa) , 2013vidéo HDV, 8 min avec Cécile Druet, Vincenzo Capezzuto,Pablo et Daniel Zapico

/ eN préSeNce (pIedAd SILeNcIOSA) /

synopsis

Sur la scène d’un auditorium, un chanteur à la voix troublante entonne une tonada vénézuélienne. La salle est vide. Derrière lui, un théorbe et une guitare baroque répondent à son chant, tandis qu’en haut des gradins, une porte s’ouvre discrètement. De loin, une jeune fille observe la scène, captivée par ce qu’elle entend. Le trio interprête alors la embarazada del viento, une chanson traditionnelle de l’île Margarita, dont le texte aborde la grossesse mystérieuse d’une adolescente.Un bouleversement quasi-imperceptible se fait alors sentir chez la jeune fille, un désordre intérieur.

76en présence (piedad silenciosa) , 2013vidéo HDV, 8 min avec Cécile Druet, Vincenzo Capezzuto,Pablo et Daniel Zapico

78en présence (piedad silenciosa) , 2013vidéo HDV, 8 min avec Cécile Druet, Vincenzo Capezzuto,Pablo et Daniel Zapico

80en présence (piedad silenciosa) , 2013vidéo HDV, 8 min avec Cécile Druet, Vincenzo Capezzuto,Pablo et Daniel Zapico

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musiques Tonada para dos tristezas (Ignacio Izcaray) interprété par V. Capezzuto et D. Zapico

La embarazada del viento (Constantino Ramones / arr. Nino Laisné) interprété par V. Capezzuto, P. et D. Zapico

Improvisación sobre la passacaglia interprété par P. et D. Zapico

crédits

vidéo réalisée grâce à l’Aide Individuelle à la Création de la DRAC Aquitaine

comédienne Cécile Druet chant Vincenzo Capezzutoguitarre baroque Pablo Zapicothéorbe Daniel Zapico

réalisation Nino Laisnéchef opérateur Victor Zéboassistant opérateur Thibault Solinhacrégisseur général Matthieu Chevetrégisseur lumière Olivier Trombettarégisseur son David Manescripte Marine Pédeboscqphotographe Julien Richaudaud

montage image Maud Ramierétalonnage ...montage et mixage studio Mireille Fauremontage et mixage son Jeanne Delplancq

avec le soutien de DRAC Aquitaine Théâtre des 4 saisons

format HDVdurée prévisionnelle 8 min pays de production Franceannée de production 2012

photos de tournage© Julien Richaudaud

www.ninolaisne.com

© 2012 . Nino Laisné