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La Chute des vierges Alphonse Momas Publication: 1907 Source : Livres & Ebooks

Alphonse Momas - La Chute des vierges

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La Chute des vierges

Alphonse Momas

Publication: 1907Source : Livres & Ebooks

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Chapitre 1

Une jolie journée printanière pour un début desaison permettait aux élèves de l’Institution Stickerde circuler par les jardins et de s’y grouper par di-visions, sous la surveillance bénévole de quelquessous-maîtresses, devenues très indulgentes pour lesrécréations depuis que la sévère miss Sticker se sou-mettait à toutes les volontés plus ou moins occultesde sa chère Reine de Glady, la Française.

Si les classes suivaient leur programme, si lesheures d’études demeuraient immuables, bien des li-cences s’octroyaient et les anciennes n’auraient plusreconnu les mœurs de la maison où elles firent leuréducation sous une discipline des plus rigides. Une

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large tolérance encourageait les jeunes et gentillesmiss à écouter les conseils de coquetterie et à soi-gner leur toilette comme leur conversation. La te-nue uniforme s’agrémentait de rubans et de fanfre-luches, d’adjonctions intelligentes à la robe, sous la-quelle s’affinaient les traits et se devinaient les dispo-sitions et les développements physiques. Quelques-unes même portaient des toilettes à leur goût oùl’harmonie des couleurs chatoyantes semblait pla-quer sur certaines pelouses du parc de superbesfleurs fraîchement écloses. La confiance qui s’in-crustait dans les cours, l’impression d’un mystèrede plaisir facile à découvrir, animaient les visageset stimulaient les âmes. Certes, beaucoup de cesjeunes épouses féminines, avaient déjà pressenti levice qu’inoculait Reine, mais celle-ci se trouvait tel-lement accaparée par la faveur de miss Sticker, etpar quelques caprices personnels, qu’elle ne pou-vait agrandir le nombre de ses conquêtes à traverstous les rangs de l’Institution, comme elle l’aurait dé-siré. Elle aimait toujours avec autant d’ardeur la va-riété, le fruit nouveau fut-il à peine incorporé dans lapremière division, elle ne parvenait à rédimer cellesqui étaient ses passions vibrantes, de façon à gagnerassez de temps pour aspirer une nouvelle essenced’amour en formation, selon son expression. Et pour

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arriver à ne pas négliger de s’assurer des fillettes quicommençaient à mordre à la perversité, elle avait iciet là des rabatteuses intelligentes qui les lui signa-laient et les lui amenaient.

À travers les pages de ce livre réel, on aura le loi-sir d’étudier cette nature curieuse et érotique qu’étaitReine ; rien de sa part n’est donc pour étonner. Elleaimait le saphisme actif, comme d’autres aimentl’homme, comme certains hommes la femme, lesfemmes, c’est-à-dire à ne jamais se rassasier, et à vou-loir toujours avoir sous la main une nouvelle proie àdéguster et à former. Et par cette belle journée, une deses rabatteuses, la petite Betty de Rosell, une enfantde treize ans, entourée d’un groupe d’une dizainede fillettes de douze à quatorze ans, les catéchisaitdans un entrecroisement d’allées, non loin d’autresgroupes qui s’ébattaient à divers jeux, au milieu decarrés d’arbres, on l’écoutait et on discutait avec desyeux qui brillaient, avec des marques d’approbationou de protestations, mais on l’écoutait accomplissantson œuvre de démoralisation et disant :

? Elle passera tout à l’heure et je la suivrai : ellevous regardera et celles qui se toucheront le genoupourront la suivre comme moi, si elle pose une main

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sur leur épaule ; celles-là sauront ce que c’est bond’être caressée par ses doigts et par ses lèvres ; ellesvoudront toujours recommencer et elles seront biencontentes d’avoir une amie comme Reine.

? Moi je trouve que c’est honteux, s’écria uneblonde, d’une joliesse de visage parfaite, une fine etexquise fillette, approchant de ses quatorze ans, aucorps dégingandé par de longues jambes aux molletsà peine saillants, qu’on apercevait sous sa robe trèscourte pour l’âge, robe rouge sur des bas noirs. Oui,continua-t-elle, c’est dégoûtant, et si je m’écoutais,quand elle passera, je lui cracherais à la figure.

? Tu t’en garderas bien, répondit Betty, et si ça nete plaît pas, conserve tes idées et n’empêche pas lescurieuses de connaître au moins une fois le plaisirqu’elle procure. Moi aussi, je me défiais, j’avais peur,puis, lorsqu’elle me l’a eu fait, je me serais jetée à sesgenoux pour que ça durât plus longtemps. Malheu-reusement c’est trop court, on n’a pas assez de tempset on m’a dit que les grandes se la disputaient.

? Oh ! moi, j’essaierai bien, dit une brunette auxyeux vifs.

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Les avis se partageaient ; des colères et des me-naces s’ajoutaient à la protestation de la jolie blonde,Hilda Lauthemann ; on aperçut une belle et ravis-sante fille qui s’avançait, avec au cou un grand ru-ban bleu, d’où pendait un cœur en or, insigne d’ap-plication et de mérite constant ; c’était Reine qui, len-tement, s’approchait du groupe, une fleur à la main,l’allure très calme et très sûre, et qui, sans se préoc-cuper de l’attitude plutôt hostile des fillettes, vint àBetty et lui dit :

? Tu veux faire joujou, ma petite chérie ?

? Oui, et regardez, il y en a quelques-unes qui nedemanderaient pas mieux que de nous accompa-gner.

Des rougeurs sur les joues, des mines embarras-sées, des hésitations se trahissaient chez celles dé-cidées à écouter le conseil de Betty ; Reine lançaun regard circulaire et sourit, les mauvais vouloirsse turent, la brunette se toucha le genou, Reine luidonna à aspirer une seconde fleur qu’elle tenait à lamain ; une autre l’imita, et tout à coup Hilda, la pro-testataire, à son tour, fit le signe et reçut le consente-ment sollicité.

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? Quatre, c’est suffisant, murmura Reine, si plustard d’autres désirent, on verra.

Ce fut comme un regret, et même parmi celles quitantôt menaçaient, deux à trois ne cachèrent pas leurdépit.

Reine, impassible continuait sa route, et, àquelques pas derrière elle, ses élues l’escortaient,causant et troublées aux instructions que leurdonnait Betty.

? Je passerai la première, disait-elle, et vous juge-rez combien c’est trop vite fait ! On enlève ses jupespar devant, Reine ouvre votre pantalon, soulève votrechemise, vous régale d’une grosse caresse au milieudes cuisses, et à une autre. Ça ne te révolte donc plus,Hilda ?

? Elle m’a magnétisé avec ses yeux qui fouillent !Mais je n’ai pas encore bien consenti.

? Ne sois pas bête, au moins à cause de nous ! Nevas pas nous la fâcher.

? Ne vous inquiétez pas.

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Reine accélérait sa marche ; elle avait dépassé lesparties animées du jardin ; sur sa route, comme sitout eût été réglé par une entente tacite, les fillettesactivaient leurs jeux, tournoyaient autour des maî-tresses si elles paraissaient regarder de son côté, etassuraient ainsi la sécurité de ses foucades. Oh ! l’in-fluence de la Française se révélait jusque dans lesmoindres choses, et ses compagnes s’accordaient àmerveille pour se protéger les unes des autres, pourla favoriser dans ses entreprises perverses. Brusque-ment elle s’engagea dans une allée touffue, bor-dée d’arbustes toujours verts, hâta encore le pasen voyant ses quatre poursuivantes qui venaient detourner, et se réfugia dans un grand carré de pe-louses, où l’œil le plus exercé ne pouvait rien aper-cevoir de ce qui se passait.

Relevant sa robe par derrière pour ne pas la salir,elle s’assit sur une pente, et d’un signe de tête appe-lant les fillettes qui pénétraient à leur tour, elle leur fitformer le cercle pour leur parler.

? Vite, chéries, ne nous attardons pas, Betty vousa mises au courant, je vais vous faire une caressecomme vous n’en connaissez pas : vous devien-drez ainsi mes petites amies, et nous nous retrouve-

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rons pour encore mieux nous amuser. Commençons,Betty.

Betty, les jupes retroussées jusqu’à la ceinture,approcha les cuisses de son visage, en se plaçantpresque à cheval sur ses épaules. Glissant la main,Reine lui entrouvrit le pantalon, souleva la chemiseet découvrit le jeune conin encore imberbe. Elle ycolla la bouche avec avidité, aspira avec gloutonnerie,darda à plusieurs reprises la langue, picotant et cha-touillant les chairs, pelota les fesses avec les mains encroc et murmura :

? Tourne-toi de l’autre côté.

La même manœuvre s’exécuta sur le postérieur, etles trois fillettes spectatrices, ignorant encore l’effetde ces caresses, frissonnaient en voyant leur com-pagne se prêter avec délices aux attouchements liber-tins de la bouche et de la main de Reine.

? Quel dommage que ce ne soit pas plus long ! ditavec regret Betty.

Reine la repoussait et attrapait la brunette, qu’elleexpédia un peu plus promptement, ainsi que la sui-

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vante et arrivait à Hilda qui, pâle et tremblante, seplaçait en position, les jupes ramassées à la ceinture.À celle-ci, palpant les mollets, Reine s’écria :

? Tu es la plus âgée et tu es la plus maigriotte ! C’estdrôle. Comment t’appelles-tu ?

? Hilda Lauthemann, j’ai quatorze ans dans unmois : nous n’avons jamais causé ensemble.

Reine, qui avait assez peloté les mollets, ouvrit lepantalon, releva la chemise, et salua à sa façon l’ap-parition des cuisses par un coup de nez sur le conin etun court baiser sur le clitoris ; elle l’appliqua ensuitesur la bouche comme si elle allait avaler les sexuali-tés, un long frisson secoua Hilda, l’aspiration fut pluslongue, mais les coups de langue plus rapides ; la fai-sant retourner elle donna plus de liberté aux fessesplus formées que le reste du corps et, le constatant,elle dit :

? À la bonne heure, ton derrière s’annonce biensupérieur à ce qu’on attendait ; tiens, voilà une lan-guette et une chaude caresse.

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? Ah ! Ah ! Ah ! ce que ça chatouille, fit Hilda, déjàrepoussée par Reine.

Betty se trouvait en première ligne.

? Va, lui dit Reine, c’est ton droit de privilégiéepuisque c’est grâce à ton aide que je possède cesnouvelles petites amies, avec qui on recommencerad’autres fois.

? Oh ! oui.

? Allons vite, Betty, montre combien je suis gentillepour qui l’est avec moi.

Se renversant sur le dos, Reine voyait s’abattresur sa tête les cuisses de Betty, comme si elle al-lait se mettre en soixante-neuf avec elle ; appelantles fillettes d’un signe, elle s’exhiba le visage sous lessexualités de sa rabatteuse et fit voir qu’elle la ga-mahuchait, tout en enfonçant son petit doigt dans letrou de son cul ; l’ayant retiré, elle claqua légèrementle postérieur, le repoussa en avant : sans qu’elle s’yopposât Betty lui releva les jupes, étala aux yeux deses compagnes très attentives ses cuisses grasses etrondelettes, son minet blond fauve qu’elle embrassa,

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après quoi sur un coup de genou de Reine, elle dutabandonner la place.

Reine se redressait et Betty examina si nulle tracede poussière ou d’herbe ne la tachait.

? Êtes-vous satisfaites, mes petites chéries ? S’in-forma la Française.

? On voudrait toujours s’amuser ! répondirent-ellesen chœur.

? On se reverra, mes mignonnes. Sauvez-vous, etqu’on ne vous surprenne pas.

Les fillettes obéirent, et Hilda, qui protestait tant,en fut une des plus chagrinées. Elle aurait bien vouluêtre à la place de Betty.

Telle fut la première aventure galante de miss HildaLauthemann, une des plus prudes et des plus colletmonté de l’Institution Sticker.

Cette aventure la laissa rêveuse plusieurs jours. Ellecommençait à reconquérir son calme, lorsqu’un soir

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à l’étude, Betty, qui était sa voisine de pupitre, ren-trant, lui dit tout bas :

? Demande à aller au water-closet, Reine t’y attend,j’ai promis que tu t’y rendrais.

? Ah !

Cette fois-ci, elle n’hésita pas ; la permission nepouvait lui être refusée : elle courut à cet étrange lieude rendez-vous ; la porte en était entrebâillée ; ellen’eut qu’à la pousser et à pénétrer ; elle aperçut Reinequi lui disait :

? Ferme vite la targette et ôte ton pantalon, tu meconserveras un souvenir encore meilleur que l’autrejour.

Elle se sentait envahie d’une ivresse indéfinissable ;sans un mot elle détacha son pantalon que Reine luisortit des pieds, et alors vit celle-ci s’accroupir surle tapis, lui remonter les jupes vers la ceinture en lapriant de les tenir, et coller la bouche sur le conin.

Bien des salons n’auraient pas parus plus beaux àses yeux que ce water-closet très propre et du reste

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très soigné, avec son trône posé sur trois marches,son tapis, ses lavabos, etc. Reine se précipitait en sesminettes et ses feuilles de rose, ronronnait :

? Tu seras dans les chaudes, ma petite, ça se devineà ton odeur féminine ! Es-tu heureuse ?

? Le bonheur me transporte.

? Là, là, hélas ! je ne puis te garder trop longtempset je veux éprouver quelque chose avec toi. Veux-tume voir ?

? Je n’osais te le demander.

Reine se retroussa, et toujours sans pantalon, de-puis qu’elle régnait sur miss Sticker, elle permit àHilda d’admirer son ventre blanc et satiné, ses poilsblond fauve, son con souvent arrosé par Jean Stickeret Fréfré, qui continuait son service d’amant à toutesles occasions se présentant, ses cuisses grasses et do-dues, son cul ferme et solide avec ses deux pommes àcroquer sans hésitation.

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? Viens un instant sur mes genoux, ton derrière nusur mes cuisses et tu me diras l’effet que ça te pro-duira, dit Reine.

Elle s’assit sur la première marche du trône, installaHilda comme elle l’indiquait, et sentit le derrière enfeu de la fillette sur ses cuisses.

? Bon, bon, dit-elle, tu es prête à jouir, tu jouirasavant de partir.

Rapidement, elle glissa le doigt à son clitoris, lebranla avec délicatesse, puis avec vélocité, et Hildafaillit pousser un cri de délire, tant la sensation luisurvint fougueuse.

Reine, saisissant ses lèvres entre les siennes, lui dit :

? Maintenant, je suis sûre de te voir courir aprèsmoi ! Remets ton pantalon et va-t-en.

Hilda partit, étourdie, folle ! Cela n’avait pas durécinq minutes.

Telle fut sa première jouissance amoureuse !

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Elle eût bien voulu la goûter souvent. Mais il fal-lait attendre les bonnes dispositions de Reine, occu-pée ailleurs, et que courtisaient maîtresses et élèves.

Le tempérament de la fillette éveillé, elle n’aspiraitpas à une autre amie que celle qui l’initia à la volupté ;avec elle seule, elle sentait qu’elle vibrerait. Pour sup-porter les ennuis de cette attente, dont elle ne pou-vait préciser la longueur, elle joua avec les plus en-ragées sauteuses de corde ou amatrices de cachette,courant à travers les allées et les carrés, tant et si bienque, dépassant à une récréation les limites extrêmesassignées aux élèves, elle se trouva près d’un pavillonde garde, et distingua un homme en manches de che-mise qui pissait contre un arbre.

Arrêtée de saisissement, elle regarda cette fontainejaillir de ce robinet humain ! L’homme l’avait aper-çue, et, sans pudeur, tournait vers elle ce gros boutde chair qu’il tenait à la main. Elle rougissait et riait,elle avait peur, avec le courage de la curiosité ; il l’in-vitait à se rapprocher, en caressant de son autre maincette machine qui s’allongeait et semblait bien amu-sante. En somme, elle connaissait l’homme, le maride Margareth, une brave servante qui s’occupait sou-vent des petites commissions des élèves : c’était un

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homme pas méchant, certainement. Elle prit sa dé-termination, elle voulait voir de près cette chose quise levait si droite ; elle vint à l’homme qui l’attira der-rière un buisson, et lui glissa sa pine dans la main.

Pas une parole : elle la tripotait, la serrait, la pres-sait, manipulait, et tout à coup il la poussa sur le côté,la machine toute rouge et toute gonflée lançait uneespèce de lait grisâtre et gluant qui aurait taché sarobe sans cette précaution.

Quel phénomène curieux, tout de même ! Elle lâ-chait la machine qui devenait molle, et le mari deMargareth lui disait :

? Venez tous les jours par ici, je suis seul, et on vousaccordera la vue de cet outil. Ça vous plaît-il ?

Elle répondit oui, et le lendemain elle ne manquaitpas d’accourir au rendez-vous.

Cette fois, l’homme, Hippolyte, ne tenait pas samachine à la main ; mais dès qu’elle l’eut rejoint, illa conduisit dans le pavillon et la pria de lui montrerce qu’elle cachait sous ses jupes, si elle voulait qu’on

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recommençât le manège de la veille. Elle était aguer-rie par ses deux rencontres avec Reine, elle ne refusapas de se retrousser, et il fourra la main dans son pan-talon pour chatouiller son conin. Il esquissa une gri-mace devant le peu de poils qui constituaient le mi-net, cessa de peloter, et se décida à sortir sa queue.

Elle ne bandait pas ; l’âge de la fillette, sans l’im-prévu de la veille, n’influençait pas les sens del’homme : elle la manipulait maladroitement, alors illui dit :

? Voulez-vous qu’elle grossisse et durcisse commehier ?

? Oh oui !

? Eh bien, mettez-la dans votre bouche et vous ver-rez qu’elle gonflera tout de suite.

Elle eut un instant de pudeur puis sans aucuneobjection, elle s’agenouilla et la suça, la science deluxure lui venant. En effet, la pine prit du volume,s’enfla, s’allongea, se raidit, et il l’arrêta à temps pourne pas lui cracher son sperme dans la bouche ou surson corsage.

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? Ah ! s’exclama-t-elle, j’aurais bien bu tout ce lait-là, je ne le crains pas.

? Alors, à demain, répliqua Hippolyte, résolu à tirertout ce qu’il pourrait de l’aventure.

Hilda ne pensant plus à Reine, qui du reste l’ou-bliait, devint une suceuse de premier ordre. Elle sa-vait manœuvrer la queue d’Hippolyte de telle façonque, sitôt dans sa bouche, elle ne tardait pas à déchar-ger. En vain celui-ci eût bien voulu varier ses plai-sirs et essayer dans le cul d’Hilda un dépucelage qu’iln’osait attaquer entre les cuisses, elle l’asticotait avecde si gentilles manières qu’il lui fourrait la queue dansle gosier et y jetait son foutre.

Ce qui devait arriver arriva. Un jour, miss Sticker,traversant une allée, aperçut Hilda qui courait vers lepavillon : elle comprit que quelque chose d’anormalse passait, elle y alla de son côté, regarda par une fe-nêtre dont on n’avait pas baissé les rideaux, aperçutla fillette à deux genoux entre les cuisses d’Hippolyte,engloutissant et repoussant la queue avec la boucheet se tenant les jupes relevées par derrière, le panta-lon ouvert, pour qu’il pût jouir de la vue de son cul,lorsqu’il déchargeait et qu’elle avalait son sperme, se

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prosternant ensuite à ses pieds afin qu’il reconquît dela vigueur.

Le spectacle de cette fillette suçant avec ardeur cethomme d’une condition inférieure, le tableau de sesfesses sous sa jupe rouge et le pantalon blanc dontles mains s’appliquaient à bien écarter les rebords. Lavue de la fin de la scène, où, le sperme absorbé, elletomba à quatre pattes, haussant le postérieur, exas-pérèrent les sens de miss Sticker, un peu blasés de-puis l’abus de ses plaisirs avec Reine et Nelly Grassof,ses deux concubines, mistress Gertrie se trouvant de-puis trois mois absente, en compagnie de son mari.

Fallait-il intervenir et brusquer la situation ? Il luirépugnait de chasser Margareth et Hippolyte, de la fi-délité et du dévouement desquels elle était sûre, endehors de cette sale affaire. Non, cette petite Hildaravivait ses désirs assoupis, elle lui procurait uneétrange sensation d’appétit charnel qui la secouaitde sa léthargie : la vie circulait vivace, ardente dansses veines. Il importait d’agir au plus tôt, de prendrela fillette en simple faute de désobéissance, et dene pas compromettre l’homme. Brusquement, elletoussa pour annoncer sa présence : en un clin d’œil,Hippolyte se rajusta, et Hilda debout se précipita vers

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la porte pour fuir. Elle se trouva face à face avec la di-rectrice qui, s’étonnant, lui demandait :

? Que faites-vous ici, miss Hilda ?

? J’avais couru, miss Sticker, je me reposais un mo-ment.

? Ah ! vraiment ! Attendez-moi. Hippolyte, vous nedevez pas recevoir les élèves ici, vous le savez. Je suistrès mécontente.

? Cette jeune miss avait tellement couru, qu’il y au-rait eu inhumanité à lui refuser de se reposer.

? Je vous le défends pour l’avenir. Je venais vouschercher car j’ai besoin que vous alliez en Écossepour quelque temps.

? Ah !

? L’affaire de cette élève passe avant. Je vous atten-drai ce soir après votre dîner. Suivez-moi, miss Hilda.

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Hilda était plus morte que vive : elle tremblait detous ses membres en grimpant l’escalier, quand ellevit miss Sticker pousser les verrous, elle se jeta à sespieds, l’implora :

? Grâce, grâce, Miss, je ne m’arrêterai plus dans lepavillon.

? Me prenez-vous pour une imbécile, miss Hilda,j’ai tout vu.

Le coup fut si imprévu que la pauvre fillette seprosterna, le front à terre, embrassant les souliers, lebas de la robe de la directrice, la suppliant de l’épar-gner, de ne pas la tuer.

Sous la robe de miss Sticker, Jean bandait commecela ne lui arrivait plus depuis des semaines, malgrétoutes les mignardises de Reine.

? Je vous pardonnerai, Hilda, si vous relevez vosjupes comme vous le faisiez aux pieds de cet homme.

? Bien volontiers, Miss, tenez, était-ce ainsi ?

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L’Anglaise s’affalait, jetait ses petits jupons surles reins, étalait ses jambes maigrelettes, sortait sesfesses, les bombait, se rappelant en cet instant lesbruits qui couraient et qui attribuaient à Reine le dond’émouvoir les sens de la directrice. Ah ! si elle pou-vait avoir envie d’elle !

? Avant d’être ainsi à mes pieds, miss Hilda, vousaviez la tête sur certain objet que je ne veux pas nom-mer.

? Si vous en possédiez un, je le placerais de même.

? Embrassez-moi les mollets comme vous m’em-brassez les pieds, embrassez-moi les genoux,embrassez-moi les cuisses, que voyez-vous, missHilda ?

? Oh ! Miss, vous êtes comme Hippolyte, vous n’êtespas une femme.

? Si vous prétendez une pareille chose, Hilda, vousm’obligerez à vous enfermer dans un cachot pour lerestant de votre vie.

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? Je ne le dirai pas, Miss, je ne le dirai pas : vous vou-lez que je l’embrasse, que je le caresse ! Oh ! je préférébien le vôtre à celui d’Hippolyte !

Hilda se mit à sucer Jean Sticker, ne comparant pasencore sa queue à celle du jardinier ; elle ouvrait labouche, entourait le gland d’un coup de langue, des-cendait les lèvres le long de la pine, la gardait enfer-mée en entier, la chauffant de son haleine, et jean,déjà en érection, jouit presque aussi vite que la pre-mière fois Hippolyte. La sensation fut si forte, si éner-gique, qu’elle maintint la tête de la fillette en position.Hilda murmura :

? N’ayez pas peur, j’avalerai tout... tout.

Oh ! sensation inouïe ! Qu’était celle procurée parReine à côté ! Non, non, la favorite ne pouvait riva-liser avec cette langue qui chatouillait la pine pourfaire disparaître la moindre trace de sperme ! Commeelle s’y entendait bien, cette merveilleuse enfant ! Iln’y avait plus qu’elle au monde !

À peine Hilda avait-elle sucé tout le foutre, qu’ellese voyait attirée dans les bras de miss, asseoir sur ses

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genoux, prendre la bouche dans la sienne, qu’elle sevoyait adulée, caressée, pelotée !

? Ah ! s’exclama-t-elle, répondant de son mieux àcette fougue, jamais Hippolyte n’a pu recommencer,et votre machine redevient gonflée et dure ! Voulez-vous que je la suce encore longtemps, longtemps ?

? Dis-moi tu, mon ange, et donne-moi ton gentilderrière, puisque tu es trop jeune pour le reste. C’estdans ton cul que j’entends faire couler ce nouveaujus.

? Oui, oui, je veux bien, tenez, le voilà.

? Dis-moi : tiens.

? Je n’ose pas. Si, si, tiens, je te le donne.

? Appelle-moi : « mon Jean ».

? Mon Jean.

? « Mon amant ».

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? Mon amant !

Une vigueur extraordinaire décuplait les forces deJean Sticker : il avait bondi sur les reins d’Hilda quis’affaissait comme une petite chienne et, dardant laqueue entre ses fesses, il la poussait, arrachant un pe-tit cri plaintif à la jeune enculée.

? Ne crains rien, mon amour, si ça fait mal au début,tu jouiras ensuite !

? Je ne crains rien ! Ça fait mal quand ça rentre etquand ça ressort ! Je voudrais bien que vous la laissiezdedans.

La petite Hilda fut satisfaite : d’un coup rude deboutoir, jean introduisit sa queue et une seconde éja-culation se produisit presque aussitôt.

Debout maintenant, elle la fit asseoir sur unechaise, retira les targettes, et sonna sur un boutonélectrique.

? Priez Madame Clary de venir, dit-elle à une ser-vante qui se présenta.

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Et celle-ci étant accourue, elle lui dit :

? Clary, vous allez retirer à Reine le ruban du mé-rite : vous l’enverrez ensuite à l’infirmerie, où ellerestera consignée, sans qu’on la laisse communiqueravec personne.

? Quoi, Reine ?

? Elle empaquettera ses effets avant de monter àl’infirmerie, parce que, en la quittant, je lui donneraiune autre chambre.

? Oh ! miss Sticker, murmura Hilda.

Clary jeta alors un regard sur la fillette, vit sa robefripée, examina le teint animé de la directrice et, com-prenant, s’écria :

? Le ruban est pour miss Hilda ?

? Et la chambre de Reine aussi !

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? Je salue cette chère petite étoile, dit Clary, maisReine vous manquera tôt ou tard, Miss, si vous m’encroyez, on usera de ménagements.

? Agissez comme vous l’entendrez, Clary, vous avezpleine liberté, j’ai confiance dans votre tact. Je tiens àavoir sous la main, à ma portée, cette petite Hilda.

Clary, très habile courtisane de l’astre qui se levait,s’approcha de la fillette, et, la serrant dans ses brasl’embrassa avec effusion, tout en lui soufflant dansl’oreille, tandis que miss Sticker, sur la porte, lisaitune note apportée par une servante :

? Saisissez l’importance de ce qui vous arrive, mapetite, et suivez mon conseil : ne vous brouillez pasavec Reine.

? Je n’en ai nulle envie, bien au contraire.

Miss Sticker étant sortie dans le couloir, Clary re-prit :

? Je pense, miss Hilda, que vous me ferez connaîtreles qualités qui vous ont subitement valu l’atten-

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tion de notre chère directrice. Je vous promets en re-vanche, si vous nourrissez quelques petites fantai-sies, d’aider à les satisfaire. N’oubliez pas que je suisla surveillante générale et que mon assistance vousest indispensable. Vous êtes bien jeune pour le rôleoù l’on vous appelle. Mais ici, rien ne me surprendplus.

Cette phrase en apprenait plus à Hilda que tousles événements dont elle subissait l’influence. Elleremplaçait Reine auprès de Jean Sticker, et les fa-veurs dont celle-ci jouissait, elle en bénéficierait dé-sormais. Elle eut un mouvement naturel de vanité quilui fit répondre :

? Si je suis jeune, madame Clary, je sais bien deschoses, et j’aurai certainement recours à vos bonsoffices pour mes légers caprices. Vous m’indiquerez,pour votre part, les complaisances que vous désirez,et je ne vous les refuserai pas.

? Nous causerons de cela ce soir, dans votrechambre, avant de vous coucher.

? Et si miss Sticker se trouve avec moi ?

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? Il n’y a pas de danger, elle vous garderait plutôtdans la sienne.

? Je vous attendrai, Clary...

Et Hilda, après deux rencontres avec Reine, su-ceuse d’Hippolyte Grandsen et de Jean Sticker, dépu-celée du cul par ce dernier, acceptait la succession decelle qui était loin de se douter d’une aussi soudaineet imprévue disgrâce.

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Chapitre 2

Le ruban du mérite au cou, Hilda retourna à sonétude, peu après son installation dans la chambre deReine. Il apparut à tout le monde qu’un événementimportant venait de s’accomplir. Le ruban ainsi oc-troyé à la fillette ne laissait pas que de surprendre. S’ilétait devenu l’insigne de la faveur dont on jouissaitauprès de miss Sticker, pour les mois écoulés, depuisque le portait Reine, il ne s’appuyait pas moins surla valeur du travail fourni, et sur ce point, la Fran-çaise restait à la tête de toute l’Institution. Jamais nises devoirs, ni ses leçons ne clochèrent, tandis qu’aucontraire, pour Hilda, les notes de paresse et de mau-vais vouloir l’emportaient sur les bonnes. Très inégalede caractère, on l’a vu par ses protestations contre

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les saletés de Reine, oubliées presque de suite, elleavait aussi de la vanité et de l’esprit de domination.Or, ce qui lui advenait pouvait bien lui tourner la tête.Elle le prouva dès son retour à l’étude où la sous-maîtresse ayant cru devoir lui adresser une observa-tion sur ce qu’elle ne s’occupait pas de sa classe dulendemain, elle répondit que miss Sticker la dispen-sait de travail pour le reste du jour, et qu’elle allaitprendre l’air parce qu’elle souffrait de la migraine. Lasous-maîtresse comprit à son ton la puissance du ru-ban et lui dit :

? Vous avez raison, ma petite, allez prendre l’air,vous ne travailleriez que mal.

Les apparences étaient sauvées pour les élèves.

Le métier de sous-maîtresse, et même de maîtressede classe menaçait de ne pas devenir commode dansl’Institution Sticker, avec ces favorites qui se levaientet pouvaient se remplacer. Au moins, avec Reine, l’au-torité était respectée, et jamais elle ne contraria lepersonnel enseignant ou surveillant dans l’exercicede ses fonctions. Avec Hilda, il s’affirmait dès le pre-mier jour que, moins formée au moral aussi bienqu’au physique, elle userait et abuserait de la bonne

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fortune inattendue qui lui survenait. En effet, sortiede son étude, elle s’arrêta tout d’abord devant unegrande glace, au bout d’une galerie, pour s’y admirerparée du ruban du mérite, et se sourire, se faire desgrâces. Puis, elle traversa le vaste hall principal d’ac-cès où s’occupait en cet instant une servante à diverssoins d’époussetage. Elle s’apprêtait à ouvrir la portepour sortir sur les terrasses, lorsque la servante lui de-manda si elle en avait l’autorisation. Elle montra sim-plement le ruban attaché à son cou. On n’avait qu’às’incliner, ce que fit la servante, et Hilda se sentit fièrede l’autorité qu’elle se voyait exercer.

La nuit qui peu à peu tombait sur les allées etles obscurcissait, éveillant ces instincts d’effroi quigisent encore chez nombre de fillettes, elle hésita às’aventurer au-delà des terrasses, et, s’accoudant surla balustrade, elle réfléchit à la bizarrerie du sort lafaisant trébucher dans la luxure, elle qui, quelquessemaines auparavant, déclarait honteuses, dégoû-tantes, ces pratiques, lorsque Betty commençait àexercer son travail de rabatteuse. Cela avait du bon,puisque, à côté du plaisir qu’on s’y procurait, on ac-quérait le droit de demeurer une ânesse : car elle sepromettait de travailler le moins possible, dût-elle su-cer miss Sticker à toutes les heures du jour et de la

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nuit. À l’idée de la directrice, elle éprouva alors la stu-péfaction de la découverte de son sexe réel, et de l’en-culage qui s’ensuivit. Elle ressentait à ce sujet plus dehonte que pour tout le reste. Cette pollution interneoù elle fut entraînée presque par force lui semblait at-tentatoire à sa petite dignité. Elle s’accoutuma cepen-dant à l’idée de la récidive : n’était-ce pas le véritablelien de complicité avec miss Sticker, et par lequel, ellele comprenait, son empire s’assurerait plus de duréeque par les fredaines de la bouche ? Un doute la tra-cassa. Pourquoi donc remplaçait-elle Reine, bien plusjolie fille qu’elle ne l’était, et avec des beautés cor-porelles autrement avancées que les siennes ! Pour-quoi ? Et, justement, parce qu’elle était plus jeune,plus fillette ; quant au visage, dans le fond de soncœur, Hilda ne croyait pas qu’aucune de ses com-pagnes supportât la comparaison avec elle.

Elle rêvait à tout cela, déjà femme par l’émancipa-tion de son derrière, lorsque la porte du hall s’ouvrit :à la clarté qui en résulta sur la terrasse, elle reconnutHippolyte qui sortait et s’approchait d’une allée nonloin du lieu où elle se trouvait. Se précipiter vers luifut le résultat d’une impulsion.

? Vous partez, Hippolyte ? interrogea-t-elle.

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? Vous ici ! Que faites-vous ?

? Je prenais l’air, parce que j’ai mal à la tête.

? On ne vous a donc pas enfermée ?

? Non, au contraire !

? Comment, au contraire !

Elle comprit qu’elle se lançait dans une fâcheuseindiscrétion et elle reprit :

? Au contraire, c’est-à-dire qu’on m’a grondée, pu-nie, et comme j’ai dit que j’étais malade, on m’a ac-cordé de sortir quelques secondes.

Elle l’avait accompagné quelques pas à travers lesombre d’une allée, elle ne craignait plus rien et ellevoyait bien qu’il ne demandait pas mieux. Elle ajouta :

? Voulez-vous que je vous suce, Hippolyte, l’occa-sion est bonne, et qui sait si on recommencera ja-mais ?

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? Oui, venez par ici, sous le taillis, l’allée n’est pasassez sûre.

Il s’enfoncèrent derrière des ifs dans un coin retirébien entouré de buissons ; il ôta sa blouse, la jeta surle sol et dit :

? Agenouillez-vous là dessus, vous ne vous salirezpas.

Elle était déjà en position devant sa culotte d’oùil sortait sa queue, elle la saisissait avec passion deses deux mains. Elle lui donna de suite une chaudecaresse, elle avait appris à l’apprécier, à l’aimer. Plusforte et plus grosse, plus raide et plus solide que cellede Jean Sticker, elle possédait aussi davantage l’odeurd’homme, et cette odeur lui délectait les narines, ado-rant ainsi ce qui en eût fait reculer plus d’une. Mais,quand on s’y accoutume, l’odeur de bouc exerce sonexcitation sur les sens, comme le faisandé agit sur lesamateurs de gibier. Elle masturba quelques secondesavec amour, se tapotant le bout du nez avec le gland,il s’impatienta et murmura :

? Dépêchez-vous, miss Hilda, on peut vous cher-cher, et cette fois cela tournerait mal, si on nous sur-

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prenait encore ensemble.

Elle obéit, glissa la queue dans sa bouche, la pressadans ses lèvres, la picota de sa langue, suçant et té-tant, s’arrangeant pour tout ingurgiter, passant lesmains sous les couilles pour chatouiller, activer leplaisir.

? Ah ! soupira-t-il, quel malheur d’être envoyé enÉcosse !

? Oh ! oui, répondit Hilda sans lâcher la queue, cequ’on se serait amusé tous les deux, Hippolyte !

À ce moment, le jet gicla dans sa bouche, et,pour qu’il n’en jaillît pas une goutte sur son cor-sage, l’homme lui maintint la tête collée dans sa cu-lotte. Elle l’absorba, estimant ce lait plus épais et plusagréable que celui de Jean. Elle regardait ensuite Hip-polyte avec admiration. Il lui dit :

? Rentrez bien vite et nettoyez-vous la bouche, afinqu’on ne se doute de rien. Montrez-moi votre cul :j’en emporterai le souvenir et je verrai plus tard, àmon retour, s’il a bien grossi.

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Elle hésita de nouveau à lui raconter son dépuce-lage, dans l’espoir qu’il l’enculerait. Elle se retint, ju-geant que la queue d’Hippolyte l’écorcherait autre-ment que celle de miss Sticker. Il le palpa, le pelotaet reprit :

? Vous êtes encore une petite fille !

? Je tâcherai de ne plus l’être quand vous revien-drez.

? Avant les vacances.

Ils se séparèrent, lui pour retourner au pavillon,elle pour monter à sa chambre, se rafistoler la boucheet se reposer, car la lassitude s’emparait de sesmembres, en même temps qu’une étrange langueurl’incitait à contempler ses sexualités, à se gratter lebouton avec le doigt, comme lui avait fait Reine,Reine dont elle prenait la chambre à sa place.

Personne ne la gêna pour s’y réfugier : la lumièreobtenue par l’électricité, elle frappa les mains de joiedevant l’élégante et coquette installation qu’on luiavait organisée : les meubles renouvelés, des ten-tures et des rideaux, un tapis plus moelleux, les goûts

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de miss Sticker s’affirmaient plus raffinés, à mesurequ’elle passait d’une favorite à une autre. Tout cequ’elle pouvait désirer pour sa toilette, elle le trouvaità sa disposition. Elle se gargarisa, aspira des parfums,se minauda dans une glace, et toujours sous le poidsde cette langueur incompréhensible, elle s’étenditsur le lit avec l’idée de dormir jusqu’à l’heure du re-pas, ou d’y puiser le charme des réflexions qui l’as-saillaient. Ah ! quel dommage qu’on n’eût pas laisséReine dans la chambre ! Elle l’aurait priée de la ca-resser, de la chatouiller, là où elle plaçait le doigt,entre les cuisses, là où elle collait si bien la bouche.Quelle bizarrerie de la nature ! Reine aimait à sucerles femmes, et elle, elle aimait à sucer les hommes,qui sait si elle-même ne serait pas obligée de sucer lesfemmes pour les amener à la sucer. Elle pensait déjàaux plaisirs de luxure, en dehors de miss Sticker ! Sonpantalon la gênait, elle le quitta, se recoucha, la mainposée cette fois sur son conin, son clitoris, mais ellene se branla pas et finit par s’endormir.

Combien de temps dura son sommeil ? Un doigtqui la furetait l’éveilla, Clary était là. L’heure avaitpassé, les élèves se couchaient.

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Étonnée de ne pas l’apercevoir avec ses com-pagnes au réfectoire, Clary s’informa auprès de lasous-maîtresse qui lui raconta la sortie de l’étude deHilda. Depuis, elle ne l’avait pas revue, et comme ellesavait qu’il pouvait lui en cuire de tracasser une élèveornée du ruban du mérite, surtout dans de tellesconditions, où on l’attribuait pour des causes igno-rées, elle ne s’en était pas préoccupée, comptant laretrouver au repas.

Devina-t-elle le besoin de repos qui s’imposa à lafillette, ou crut-elle en la vanité qui pouvait l’attirerdans sa chambre, Clary y alla droit et la surprit en-dormie, dans un désordre de jupe remontée vers lesreins, laissant voir les jambes et les fesses, dévoilantla main restée figée sur le conin.

Elle examina attentivement cette sexualité qui sup-plantait Reine et fit une grimace à l’aspect des formesmal dessinées, aussi bien par les mollets que par leshanches et les cuisses. Quoi diable avait tenté missSticker dans cela ? l’extrême jeunesse. Elle n’y appar-tenait pas, puisqu’on avait des petites filles de dix etonze ans, déjà mieux conditionnées que celle-ci ! Àpeine des poils au minet ! Elle le constatait, lorsqueson doigt, frôlant le conin, éveilla Hilda.

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Ouvrant ses yeux et reconnaissant Clary, elle dit desuite :

? Vous me touchiez ?

? Je vous réveillais de la meilleure manière qu’il soitau monde. Vous oubliez le dîner, ma petite amie.

? Comment, le dîner ?

? Vos compagnes terminent leur repas, et il seraitgrand temps de vous rendre au réfectoire.

? Non, je veux y aller après elles ! J’aurais honte deles regarder en ce moment.

? Tiens, tiens ! Que votre volonté soit faite, ma mi-gnonne ! Vous étiez donc bien fatiguée ! Fi, cela nevous a pas empêchée de quitter votre pantalon et dechercher à vous amuser toute seule !

? Oh ! non ! Je pensais à d’autres, à miss Sticker.

? Vraiment, vous la caressez donc volontiers !

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? De toutes les tendresses de mon cœur.

? Dans ce cas, vous ne refuserez pas, pour passerle temps, de me montrer si vous savez bien le faire.Il faut que vous possédiez en la chose un talent bienparticulier, pour qu’on ait remisé cette pauvre Reine àl’infirmerie, en lui retirant son ruban et en l’expulsantde sa chambre.

? Elle doit être fâchée après moi.

? Ne perdons pas de temps. Venez, je tiens à vousapprécier.

Clary, se jetant sur le lit, se retroussa outrageuse-ment jusqu’à la ceinture, les cuisses bien ouvertesaffichant le con aux lèvres sensuelles, le minet trèsfourni : elle posa le doigt sur le clitoris et ajouta :

? Vite, votre petite langue là ! Mes cuisses ne sont-elles pas plus grasses et plus alléchantes que celles demiss Sticker ?

? Vous voulez que je vous caresse !

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? Il me semble que vous m’avez promis vos gen-tillesses !

La vue de cette effrontée sexualité étalée sous sesyeux lui produisait un effet plutôt réfrigérant. Habi-tuée à contempler la queue d’Hippolyte, il lui sem-blait tout naturel de rendre hommage à l’hommeet elle ne comprenait pas encore en quoi la beautéde son propre sexe pouvait influencer ses sens. Ah !qu’une fille ou qu’une femme la léchât, la suçât,cela changerait l’affaire. Elle s’abandonnait commeavec Reine, et devenait l’instrument qu’on cherchaità émouvoir ; mais elle, jouer du plaisir actif, il fallaitd’abord qu’on la domptât !

Voyant son hésitation, Clary reprit :

? Vous préférez qu’on vous caresse ! Vous êtesun peu jeune, Hilda, et vous risqueriez de compro-mettre le développement de vos grâces. Allons, al-lons, penchez-vous, je veux que vous me caressiez,vous ne contemplerez pas beaucoup d’aussi belleschairs ! Là, là, approchez votre petit museau, posezvotre joue ici, de façon que votre bouche soit bienen face de... mon con, oui, ça s’appelle un con ! Déta-chez une languette tout autour, vous connaissez bien

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du reste la manœuvre, allez, picotez, sucez, dévoilezvotre talent ; Reine est très forte, et on ne l’oublierapas dans l’art des cochonneries.

Hilda, à son corps défendant, se laissait entraînerpar Clary qui la poussait dans ses cuisses et lui pla-quait le visage sur son con. Elle n’avait plus qu’à serappeler les pratiques de Reine, pour ne point pa-raître une niaise, indigne de la faveur de miss Sticker.En somme, elle se trouvait en présence d’une maî-tresse redoutable que son intérêt lui commandait desatisfaire. Elle supplantait Reine, il importait qu’ellelui empruntât ses goûts, au moins par comédie, pourobtenir ensuite le droit absolu de vivre en travaillantle moins possible, comme elle comptait bien le faireà l’avenir.

Les cuisses de Clary l’enveloppaient, elle darda lalangue sur le con. Pour la première fois, elle fit mi-nette, tout enfouie sous Clary, examinant avec cu-riosité le gros chat poilu, l’entrecuisse et le rebordépais des fesses. Cependant elle ne témoignait pas decette ardeur qui faisait courir après Reine ; elle cares-sait avec des arrêts, des mollesses qui impatientèrentClary, laquelle s’écria :

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? Mais marchez donc avec la bouche et les mains,vous énervez plutôt que vous ne portez à la jouis-sance ! Vous ignorez l’A.B.C. du jeu, ma petite, com-ment diable avez-vous attiré l’attention de miss Sti-cker ?

Hilda chercha de son mieux à la contenter, le feusacré lui manquait encore, Clary finit par la repousseren disant :

? Allons, arrangez-vous et venez dîner. On doitavoir terminé au réfectoire. On reprendra une autrefois cet entretien. Vous avez besoin de repos, les émo-tions de la journée vous ont troublée.

Besoin de repos ! C’était bien possible. Des lour-deurs pesaient sur sa tête, elle n’avait pas d’appétit,elle mangea peu et, étant remontée se coucher, elles’endormit comme une souche.

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Chapitre 3

À l’infirmerie, Reine se livrait à des réflexions pé-nibles. Que signifiait ce brusque changement de for-tune ? Quoi, on la remplaçait comme favorite avant lafin de ses études ! Elle, qu’on adorait encore la veille,à qui on permettait tout, chose dont elle n’abusa ja-mais, on ne lui accordait pas comme à Mauricette sontitre d’épouse jusqu’à la fin de ses classes ! Ah ! elle nes’attendait pas à ce revirement chez Jean Sticker.

Bien tranquille à l’étude, à s’occuper de ses devoirs,Clary était venue lui annoncer le retrait de son ru-ban. Elle lui apprit qu’on la changeait de chambreet que, jusqu’au moment où on lui en aurait préparéune nouvelle, telle qu’il convenait à une amie de la

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directrice, elle logerait à l’infirmerie avec défense ab-solue d’en sortir et de communiquer avec qui que cefût, à l’exception de madame Clary, chargée de veillerà tout ce dont elle aurait besoin. Ah ! Clary ne l’aban-donnait pas et lui demeurait dévouée malgré le ventqui tournait !

Pourquoi tournait-il ? En quoi avait-elle démé-rité ? Ne répondait-elle pas toujours aux caprices deJean, dès qu’ils se manifestaient, et ne regrettait-elle pas même qu’ils ne se manifestassent plus sou-vent ! Ne cherchait-elle pas constamment à l’exciter,lorsqu’elle le sentait tracassé par ses somnolencessexuelles, et pouvait-il lui reprocher ces somnolencesqu’elle essayait de combattre par toutes sortes dejeux savants ! Elle, la plus jeune des femmes qui semouvaient autour de la directrice, n’imagina-t-ellepas des tableaux vivants avec les deux autres concu-bines, Gertrie et Nelly, pour le secouer, le raviver, car ildésespérait des torpeurs qui le saisissaient ? Et, n’alla-t-elle pas plus loin un soir, en lui amenant dans unepièce obscure ses amies Lisbeth et Aime, pour qu’ilpût s’en amuser sans qu’elles se doutassent de l’indi-vidualité masculine avec laquelle elles se trouvaient ?

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Ah ! cette partie, pas encore bien lointaine, elle larevivait dans cette solitude de l’infirmerie où on lareléguait. Jean, à ses genoux, lui tétait les seins qu’iladorait, pleurait sur l’assoupissement prolongé desa queue ! Elle passait en revue mille lubricités pourl’émoustiller, le consolant de ses plus tendres ca-resses, et, tout à coup, il lui vint à l’esprit de le mettreen présence de ces deux jeunes pucelles déjà enhar-dies par le gougnotage qu’elle leur faisait.

? Jean, Jean, s’écria-t-elle, j’ai une idée, tu banderaset tu me baiseras. Je suis sûre que ta queue ressusci-tera.

? Parle vite, mon amour ; de ton intelligence la lu-mière et la chaleur peuvent seules me venir.

Elle lui exposa son plan. Souventes fois ils avaientcausé des maîtresses et des élèves : il lui racontaitses petites histoires, et elle avait remarqué que lesnoms de Lisbeth et d’Aline lui revenaient fréquem-ment sur les lèvres. Elles étaient alors deux des plusjolies filles de l’Institution, et elle savait pouvoir toutexiger d’elles tant elles aimaient de la voir sous leursjupes. Depuis qu’Alexandra, May et Eva avaient quittéla maison d’éducation Sticker aux vacances précé-

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dentes, ces deux fillettes demeuraient ses plus an-ciennes amies. Aussi les soignait-elle d’une façontoute particulière. Elles formaient une petite trinitéqui s’entendait à merveille pour se favoriser mutuel-lement, lorsque les sens s’éveillaient. Une confianceréciproque les unissait, et dès que l’une soumettaitune proposition quelconque aux deux autres, celles-ci l’adoptaient. Il leur arrivait parfois de se défier aupire, et c’est ainsi qu’un soir, Lisbeth paria de des-cendre toute nue jusqu’au grand hall. Elle gagna sonpari. Ce pari inspira son idée qui consistait à ame-ner ses deux amies dans son cabinet, où toutes troisse déshabillèrent pour lui permettre les plus auda-cieuses licences, grâce à l’obscurité qui y régnait.

Quelle joie Jean éprouva à sa proposition et cettefête, elle la lui servit avec Lisbeth et Aline qui ne sedoutèrent jamais avoir été mises en rapport avec ladirectrice : celle-ci les fouilla sous leurs jupes de lamain et de la bouche, les branla et les gamahuchaet y conquit une si belle vigueur que Reine en futbaisée deux fois coup sur coup. Ah ! il valait bien lapeine de tant croire à l’affection de Jean, pour en êtreainsi délaissée ! Tristes réflexions qui l’assaillaient etl’empêchèrent de dormir une bonne partie de la nuit !Que signifiait un tel changement ? Elle l’apprit au ma-

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tin par un rapport de servante lui annonçant que sachambre avait été donnée à la petite Hilda Lauther-mann, qui en profitait pour dormir la grasse mati-née ! Quoi, une mauviette pareille la remplaçait ! Jeanperdait-il l’esprit ? Oh ! on ne la vaincrait pas sansqu’elle se défendît ! Elle pria une infirmière d’aller desa part demander à madame la Directrice la faveurd’une audience.

Miss Sticker lui fit répondre qu’elle la recevraitdans la journée, et de se soumettre sans murmu-rer à ses décisions, si elle ne voulait pas s’exposerà être plus durement châtiée. Des menaces à elle,la favorite de la veille, à elle la maîtresse toujourscomplaisante de Jean Sticker, la prétendue miss Sti-cker, à elle qu’il dépucela de sa queue qu’il cachaitsous sa robe de directrice d’une institution de jeunesdemoiselles ! Il existait des limites aux plaisanteries !Elle se résignerait à la rigueur à céder sa place deconcubine ; elle ne tolérerait jamais qu’on la traitâten quantité négligeable. Soit ! miss Sticker devenaitingrate et inconstante, elle s’adressait à une fillettepour émoustiller ses sens engourdis, elle n’empêche-rait pas Reine de Glady de vivre ses caprices et d’userde la liberté conquise par son dépucelage et par sescharmes toujours servis à la concupiscence de cette

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femme-homme. Et, lorsque sur les quatre heures del’après-midi on vint la chercher pour la conduire chezMadame, elle avait pris le parti de dicter ses condi-tions de paix. Ce n’était plus l’enfant confiée à l’Insti-tution Sticker pour qu’on y domptât ses mauvais ins-tincts, c’était la jeune fille devenue femme et ayantsemé la débauche dans toute la maison, une femmede seize ans et demi, sachant le prix de la luxure, ettenant à régner sur tout le personnel de l’établisse-ment, sans être supplantée par une morveuse de qua-torze ans. À l’accueil affectueux de la directrice, ellecomprit qu’un fait quelconque survenait, lui donnaitun avantage inattendu, et que, déjà, un regret luisaitdans l’âme de son amant. Sans hésiter, avec le sang-froid qui la caractérisait, dès qu’elle fut seule en saprésence, elle courut s’asseoir sur ses genoux, lui pritla tête entre les mains, colla un baiser sur sa boucheet murmura :

? Oh ! Jean, ai-je cessé de plaire, que tu me jettesainsi au rancart !

La directrice ne la chassait pas de ses genoux, lacontemplait avec un plaisir évident, lui rendait sonbaiser, elle ajouta :

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? Quel rat a traversé ton esprit ! Tu as pensé qu’unepetite génisse vaudrait mieux pour tes voluptés que taReine, si heureuse d’inventer des cochonneries pourbien t’exciter ! Ne pouvais-tu me le dire ! Je l’auraisélevée, ta génisse, je t’en aurais fait une adorable pou-pée, tandis que, j’en suis certaine, je le sens, elle t’adéjà procuré un ennui.

Quelle science de la débauche chez cette chère en-fant ! Oui, oui, miss Sticker éprouvait déjà le regret desa brusque décision à son égard ! À quel sot entraîne-ment se livra-t-elle pour casser ainsi les ailes triom-phantes de ce joli petit ange lascif. Mais comment re-venir là-dessus ! Elle ne se doutait vraiment pas del’influence qu’exerçait sur ses sens la belle et sédui-sante jeune Française ! Depuis qu’elle la gardait surses genoux, son sang s’éveillait, et elle résistait à peineà la tentation de lui dégrafer son corsage pour retrou-ver les gentils nichons qu’elle aimait tant à sucer ! Etpuis Reine savait tout ce qui se passait dans son es-prit : sur ses genoux elle agitait habilement le der-rière en mouvements masturbateurs, elle poussait saqueue à bander et elle bandait ferme. Oh ! l’adorabledémon qui appuyait la tête sur son épaule, lui lançantdes regards de feu, et reprenait :

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? Défais mon corsage, Jean, sors mes nénés, tu lesaimes toujours et elle n’en a pas encore, ta petiteidiote d’Hilda ! Je la connais bien, va ! Je lui ai léchéle devant et le derrière, et elle parlait de me cracherà la figure un quart d’heure avant ! Elle n’est pas en-core bâtie pour le plaisir d’un homme ; pour une fille,pour moi, elle peut encore aller, parce que moi, plusj’en suce, plus ça me chatouille le bouton. Tu auraisbien fait de me demander des renseignements, tu nete serais pas emballé et tu ne m’eusses pas causé unaffront. Vois-tu, je t’indiquerai d’autres petites bienplus dégourdies, si tu as envie de caresser des jambesen échalas ! Hein, est-ce que je me trompe... Tu te dé-goûtes déjà de cette petite !

? Non, non, elle me plaît, elle m’attire.

? Oh ! mon pauvre Jean, alors je vais te laisser,je vais remonter à l’infirmerie, je crains que tu nedonnes l’ordre de me jeter dans un cachot et quetu me fasses abîmer les postérieur sous la schlague,mon derrière qui te chauffe si amoureusement ta joliequeue, laquelle se gonfle et voudrait bien jouir dansmon con, ce con que je t’ai donné, que tu as dépu-celé ! Mais dis-moi, comment décharges-tu avec cettepetite Hilda ?

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? J’ai joui dans sa bouche et dans son cul.

? Dans son cul ! Il n’est pas bien développé.

? Si, c’est ce qu’elle a de mieux !

? Ça, je ne te pousse pas à me le dire ! Eh bien, pour-quoi ne vas-tu pas l’enculer, puisque tu en as envie ence moment ?

? Elle n’a pas voulu, elle a crié que je lui faisais mal,j’ai eu peur, je l’ai...

? Tu l’as renvoyée ?

? Non, elle est dans la petite pièce, tu sais, où je tebaise au retour des vacances.

? Ah ! tu m’aimes bien ces jours-là, on voit que tu asété privé.

Reine, qui voyait peu à peu Jean Sticker lui revenir,cessa tout à coup ses caresses et ses manières agui-chantes, se leva et, avec un certain dépit, reprit :

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? Tu as eu peur de cette dinde, tu as eu tort ! Main-tenant tu es à sa merci, et tu seras obligé de marcherà sa volonté ! Moi, je redoute quelque catastrophe, jete prie de me permettre de remonter à l’infirmerie.

? Reine, Reine, ne m’abandonne pas, je compte surton adresse pour tout arranger...

? Que veux-tu que j’arrange ?

? Elle prétend que je lui ai crevé quelque chosedans le derrière et elle veut voir le docteur.

? Et tu as toujours envie d’elle ?

? Hélas ! elle me porte à la peau.

? Jean, je puis t’être utile, mais il faut que je soisencore ce que j’étais.

? Je ne puis revenir sur ce que j’ai ordonné peut-être trop vite.

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? Tu le reconnais, cela me suffit, laisse-moi agir et jete promets de l’amener à te satisfaire ; mais il importequ’elle me craigne, là est ton salut.

? Oui, oui, ma petite Reine, je te comprends,marche, qu’elle garde ta chambre, elle te rendra lacroix, tu la mérites mieux.

? Prête-moi ton martinet, Jean, et tu verras commeelle deviendra souple.

? Ah ! ne déchire pas son derrière, j’en ai trop envie.Oui, je te promets, sans qu’elle me voie, elle serait ca-pable de crier que je l’ai violée.

? Cache-toi quelque part, et rapporte-t’en à moi.Reine avait déjà imaginé son plan. Elle s’empara dumartinet qui continuait à orner un coin du bureau dela directrice ; Jean se dissimula derrière une tenture.La Française ouvrit la porte de communication et,dans le salon-boudoir, témoin de ses exploits amou-reux avec sa chère directrice, elle aperçut Hilda Lau-thermann toute nue, avec des bas noirs montant bienau-dessus des genoux et des petits souliers, assise surle sofa, se tenant une main sous le derrière. À sa vue,

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la fillette se leva, toute rouge, tout embarrassée, etbalbutia :

? Toi, Reine ? que viens-tu faire ici ?

? Je viens m’informer des raisons pour lesquelles tues nue dans les appartements de la directrice ? Tu neme répondras pas, il n’en est pas besoin. Tu te trouvesainsi parce que tu as mérité d’être punie. Cette puni-tion, je me charge de te l’appliquer, et tu vas la rece-voir. Il paraît que tu es une vilaine insolente, cela s’ex-pie. Allons, en route ! je te ramène à ta classe, telle quetu es, et à coups de martinet, marche.

? Que je marche nue !

Le martinet se dressa et s’abaissa sur les fesses dela fillette, pas du tout à dédaigner ; si le reste du corpsappartenait plus à l’enfance qu’à l’adolescence, cespetites rondeurs dodues, bien blanches et bien four-nies, et sur lesquelles retentissaient le grincement del’instrument flagellant... Dès le premier coup, Hildase mit à crier, à appeler la directrice à son secours.Reine, sans se troubler, la saisissait par les épauleset la fouettait à coups redoublés, quoique un peuflasques ; mais, peu à peu elle s’animait, précipitait,

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augmentait la dose, frappait sur le pauvre et gen-til postérieur, à s’en démancher le bras. Quoi, c’étaitça, sa rivale ! Quoi, ce corps étriqué et malingre osaitle disputer à ses attraits de fille formée et dépuce-lée ! Quelle bizarrerie du goût sexuel de voir des idéespaillardes s’adresser à des embryons de membres fé-minins ! Elle ne réfléchissait pas qu’elle-même avaitfourré le museau entre ces cuisses et sur ces fesses ;elle ne se rappelait pas qu’aux water-closets, elleavait fait vibrer ce jeune corps et qu’elle l’avait classéparmi les amoureuses à entretenir, à former ! Maisce cul, ce con fermé appartenaient actuellement àune concurrente dangereuse qu’il s’agissait de domi-ner. Par la correction qu’elle infligeait et dans l’ordrequ’elle indiquait, elle s’assurait la complicité, deman-dant d’une voix dure à Hilda si elle se déciderait àquitter le salon, à descendre l’escalier et à se rendreà sa classe. Hilda lançait des regards désespérés toutautour, espérant encore l’intervention de son encu-leur. Elle se débattait, mais pouvait-elle lutter avecReine, plus âgée, et dont la colère doublait les forces !Elle en recevait des coups plus violents et, sous unesubite inspiration, elle appela à l’aide sa chère direc-trice, jurant qu’elle se soumettrait à tous ses désirs,si elle la délivrait de cette maudite fouetteuse qui latuait, la massacrait. Reine voulut poser une main sur

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sa bouche. Jean, à la voix suppliante d’Hilda, sortit desa cachette et se précipita pour arrêter la flagellation.

? Assez, Reine, assez, ordonna-t-il, laisse-la moi.

? Elle sera sage pour toi et pour moi.

Hilda n’était pas si bête qu’on le supposait : soninstinct lui révéla qu’elle triomphait sur Reine aprèsavoir failli être supplantée. Elle pouvait se venger, etle comprenait à la voix caressante de miss Sticker age-nouillée et embrassant ses fesses toutes rouges et enfeu. Elle hésita, Reine l’avait gamahuchée et elle étaitla plus savante de toutes les filles de la maison. Elledit avec beaucoup d’habileté :

? Oui, je serai sage pour elle et pour vous, mais vousle voyez, madame la directrice, avec le mal que j’aienduré sur le derrière, je ne puis en ce moment vousprocurer le plaisir que vous désirez. Amusez-vous surelle, je m’habituerai à la chose en me rendant comptequ’il n’y a pas de danger.

? Non, je veux m’amuser sur toi.

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? Alors, fouettez-la comme elle m’a fouettée ;déshabillez-la comme je le suis, et il faut la recon-duire toute nue dans sa classe, comme elle entendaitme ramener dans la mienne.

? Vous trouvez cela de la sagesse, Jean ?

? Pourquoi vous appelle-t-elle Jean ?

? Reine, Reine, obéis à ce qu’elle demande.

Reine eut une grimace de dépit ; décidément Hildadevenait la favorite, malgré qu’elle eût elle-même ex-cité les sens de Jean.

Se soumettre lui paraissait trop dur. Elle tournala difficulté et, prenant rapidement son parti de lachose, elle s’agenouilla devant sa rivale et dit :

? Il ne servirait à rien, Hilda, que nous nous fas-sions mutuellement du mal. Si je t’ai fouettée, je n’aiagi qu’avec la permission de Jean, petit nom de missSticker. Pour te prouver que je désire être ton amie, jete supplierai de te contenter de m’appliquer le marti-net sans que je me déshabille ; je te montrerai par marésignation que l’on s’habitue vite à cette douleur.

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? Acceptes-tu ce que propose Reine ? interrogeamiss Sticker.

Hilda réfléchit une seconde et, convaincue de sonpouvoir, répondit :

? Laissons-la habillée, miss Sticker, remettez-moi lemartinet et je vais arranger son derrière tout commeelle a arrangé le mien.

Jean Sticker et Reine se redressèrent. D’un mou-vement brutal Jean retroussa les jupes de Reine, luicommanda d’ouvrir son pantalon et de présenter sesfesses à la correction qu’entendait lui donner Hilda.La jeune fille s’empressait d’accomplir ce qu’on luicommandait, et sortait entre les parois du vêtementintime son joli cul rond et blanc, aux fesses dodues, àla fente rose et bien plantée. Sur un signe de la direc-trice, elle soutint ses jupes sur les bras et ne chancelapas lorsque la main d’Hilda lui décocha une premièrecinglée ; elle oscilla seulement sur les jambes aux sui-vantes, et les chairs se rougissant sous les coups qui laclaquaient, loin d’esquiver la flagellation, elle bombale cul pour mieux l’offrir au martinet. Souffrait-elle ?Certes, oui, mais elle éprouvait une sensation trèsagréable vers son con, et elle glissait une main dans

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ses cuisses, se touchant le clitoris, poussait des sou-pirs, jetait des yeux blancs du côté de Jean qui ban-dait et n’osait relever ses robes pour donner la libertéà sa queue. La main d’Hilda mollissait dans la distri-bution de ses coups de martinet. La fillette s’éton-nait des hallucinations qu’elle subissait à contem-pler cet astre lunaire si séduisant sous le châtimentqui remplaçait sa jolie blancheur par une vive cou-leur carminée. Elle entrevoyait la main de Reine quise branlait tout en lui criant de fouetter plus fort, etune hystérie la saisissait au soupçon de cette voluptéqu’elle communiquait par sa flagellation : des ver-tiges lui montaient au cerveau, elle ne frappait pluset pelotait le cul de sa compagne. Sa respiration de-venait haletante et si, à ce moment, Jean se fut jetésur sa croupe, il aurait pu l’enculer sans qu’elle ré-sistât. Elle le vit, assis dans un fauteuil, le buste ren-versé, avec les jupes ramenées à la ceinture. Elle vit saqueue en érection, et pensant qu’il sollicitait ainsi dejouir par le suçage, elle courut s’accroupir entre sescuisses, cueillit de ses lèvres la queue, la plongea danssa bouche et montra ainsi à Reine qu’elle connaissaitdéjà les joies de la fellation.

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Chapitre 4

Hilda était la favorite proclamée et ce favoritismemarqua une révolution sensationnelle dans l’Institu-tion Sticker, plus encore que la débauche lentementsemée par Reine. À jamais dans le passé s’enterrait lalégende de la redoutable sévérité de l’établissement.Hilda régnait et, comme une enfant gâtée, elle multi-pliait ses caprices qui désorganisaient la maison, siintelligemment créée. Favorite de miss Sticker, elleen tirait ouvertement gloire et elle parlait à tort et àtravers, malgré les sages conseils de Reine, se glis-sant dans son ombre pour conserver et même aug-menter ses libertés, ses licences. Peu à peu l’élémentérotique gagnait du terrain et évoluait des élèves auxmaîtresses et de celles-ci aux serviteurs : il se vivait

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des orgies charnelles dignes d’épouvanter mistressGertrie, la sœur et co-directrice de miss Sticker, si elleétait revenue de voyage.

L’entente de Hilda et de Reine se scella le lende-main de leur mise en présence dans le salon de la di-rectrice. Reine était retournée à sa classe avec le ru-ban du mérite qu’avait consenti à lui rendre Hilda, àla condition qu’on l’exempterait des heures d’étudeset qu’elle travaillerait sous la seule direction de missSticker, tout en allant aux récréations avec ses com-pagnes. Elle y vint dès la première heure, avec sa roberouge, ornée d’un col en dentelles, une mantille noiresur la tête, affichant un petit air de princesse qui luiallait très bien, et causa quelques minutes, d’une al-lure mi-sérieuse, mi-gentille, avec ses amies, pour lesquitter brusquement à l’apparition de Reine, à quielle adressa un signe de tête. Les maîtresses insou-ciantes de ce qui se passait entre leurs élèves, ne pro-testèrent en aucune façon, en voyant les deux jeunesfilles rentrer tranquillement et sans leur assentimentdans l’intérieur des bâtiments, ce qui les eût quelquesmois auparavant exposées au supplice du chevaletou au cachot. Pourquoi se seraient-elles gênées ? Sil’une était au soleil couchant, l’autre, depuis la veille,s’affirmait le soleil levant ; on pouvait avoir besoin

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de la haute protection de toutes les deux. Les deuxjeunes filles montaient, sans se presser, l’escalier quiconduisait à la chambre d’Hilda, et y entrant, s’y en-fermaient.

? Ah ! dit alors Hilda, s’asseyant sur son lit, on estenfin libre de nous procurer ensemble toutes sortesde félicités, nous ne dépendons plus que de la di-rectrice, et les maîtresses n’ont qu’à fermer les yeux,si elles ne sont pas contentes. Reine, apprends-moibien maintenant ces plaisirs qui font courir aprèstoi, donne-moi largement et beaucoup ces caressesque je goûtais par toi dans le jardin et dans le water-closet.

? Laisse-moi agir, et tu reconnaîtras qu’il n’y a riende meilleur au monde.

Obéissant à l’impulsion de Reine, Hilda se renversaen arrière sur le lit, s’abandonnant avec une curieuseémotion à la manipulation de ses jambes par laquelleelle débutait : Reine relevait doucement la robe et lejupon, pour habituer les nerfs de sa compagne auxfrôlements lascifs ; elle lui dénouait le pantalon, le ti-rait sur ses pieds, et le sortait ; cette opération délicateaccomplie, elle remontait plus haut la robe, le jupon

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et la chemise, découvrant bien les cuisses et ne tou-chant ni n’embrassant encore, elle murmurait de savoix la plus tendre :

? Es-tu plus heureuse qu’au jardin, qu’au water-closet ? Ici, mes caresses seront bien plus amou-reuses !

? Oh ! oui, je brûle de sentir là ta jolie petite bouche !

Elle portait la main à son con ; elle était donc enétat de supporter le branlage et les minettes. Petit àpetit, Reine appuyait légèrement la main sur le ventrejeunet et maigriot, fouillait les poils clairsemés avecl’annulaire, posait une joue sur une cuisse, et à lachaleur qui se dégageait des sexualités de la fillette,comprenant qu’elle pouvait marcher, elle donnait unlong, long baiser entre les cuisses, portait la bouchesur le clitoris et le suçait avec une exquise délica-tesse. Déjà, Hilda se tordait, se convulsionnait, ser-rait les jambes : Reine les lui écartait, lui recomman-dait de ne pas trop remuer, et dans un moment de ré-pit, regardait avec attention le con, les petites lèvressecrètes, la jointure des cuisses et des fesses, pourcontrôler quelque chose qui lui avait frappé l’œil, uneécorchure assez visible et qui trahissait un commen-

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cement de dépucelage. Oui, cela était certain, JeanSticker avait essayé de violer cette innocente et elleavait regimbé. Elle aspira longtemps dans une ca-resse endiablée, et d’un doigt expert brandouilla leclitoris pour exciter les sens de la fillette, s’emparerde son âme dans les vibrations qu’elle cherchait à luiprocurer. De la langue elle chatouilla le con fermé,mouilla de sa salive les poils et le nombril, glissa unemain sous les fesses et en parcourut la fente avec undoigt indiscret. Hilda frissonnait, se contorsionnait,mais se prêtait à tout ce que voulait sa chère petiteReine, ainsi qu’elle ne cessait de l’appeler. La félicitéla gagnait de plus en plus, elle ouvrait et fermait lescuisses dans une agitation continue, révélant la vo-lupté éprouvée, Reine suspendait le jeu quelques se-condes sans retirer sa jolie tête du bas-ventre d’Hilda.Un moment, la jugeant un peu plus calme, elle lui de-manda :

? Jean Sticker a essayé de te pousser sa machinette,sa queue, si tu préfères, par là, entre les cuisses ?

? Oui, oui, et c’est parce qu’il me martyrisait que jeme suis fâchée, qu’il m’a enfermée dans le salon.

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? Il ne cherchait donc pas à te l’enfoncer dans lederrière ?

? Il l’y avait mise le premier jour, et je n’avais pastrop souffert ! Dis, est-ce qu’il te l’a enfoncée par-devant, à toi ?

? Oui, et on appelle cela être dépucelée, mais j’étaisplus formée que tu ne l’es.

? Oh ! je suis femme, je suis femme !

? Tu n’as pas encore achevé ta croissance, tu as desmaigreurs qui doivent disparaître.

Sur-le-champ, Reine se releva de dessus les cuissesd’Hilda, s’assit sur le lit à son côté, se retroussa, re-tira son pantalon comme elle lui avait fait, lui mon-tra son con ouvert, dans lequel on pouvait introduirele doigt. Hilda voulut examiner de plus près ; elle ap-puya la tête sur les cuisses bien formées de sa com-pagne, poussa le médium dans le vagin, et parut seplaire à sa posture sur ses jambes. Reine ouvrait lescuisses pour la satisfaire dans sa curiosité, répondantà toutes ses questions sexuelles, se prêtait à tous lesmouvements qu’elle indiquait. Hilda s’échauffait à

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contempler le con, le chat, le ventre de Reine ; elley poussait la tête de plus en plus et elle ne résistaitplus à la tentation d’embrasser, de peloter, de lécher,de sucer. Reine ne s’en étonnait pas, la favorisait deson mieux dans les minettes dont elle la couvrait, dé-veloppait encore davantage ses charmes, pour bienlui apprendre à se tenir sous les ardentes caresses quiencenseraient les siens.

La prude qu’était Hilda, si peu de temps aupara-vant, se transformait au contact de Reine, à qui elledevait cracher à la figure, le jour où la rabatteuseBetty lui apprenait le genre de plaisir qu’elle procu-rait. Elle, Hilda, à présent, se livrait sur le corps dela Française à ces caresses qualifiées d’ordurières :elle ne cachait pas son admiration pour ces cuissessi rondes et si blanches, elle suçait avec délice son cli-toris, lui patouillait le cul qu’elle l’obligeait à lui mon-trer, et le dévorait des plus folles feuilles de rose. Oh !le jeu pouvait se prolonger tout l’après-midi, Hildasentait qu’elle n’en aimerait que davantage Reine. Lacloche, qui sonnait la fin de la récréation ne les trou-bla pas. Il convenait de ne pas manquer à miss Sti-cker qui avait dit à Hilda de la rejoindre dans soncabinet de travail en ce moment. Elles sautèrent dulit et Hilda, déjà plus maîtresse d’elle-même, supplia

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Reine de l’accompagner chez la directrice, affirmantque celle-ci voulant la dépuceler elle s’y soumettraitsans murmurer en sa présence, parce qu’elle en reti-rerait du courage et de l’énergie, pensant du reste quedépucelée elle se formerait vite et deviendrait assezjolie, digne d’être préférée à toutes les autres. Reineconsentit, d’autant plus volontiers qu’ainsi elle prou-vait à Jean combien elle se résignait facilement à pas-ser au second rang, et combien elle pourrait encorelui être utile dans les plaisirs de rut que déchaîneraitdans ses sens le dépucelage d’Hilda. Elle arrangèrentles plis de leurs jupes, laissèrent leurs pantalons dansla chambre et ouvrirent la porte pour se rendre chezla directrice. Elles se trouvèrent nez à nez avec ma-dame Clary qui s’écria :

? Vous avez une rude effronterie, Mesdemoiselles,depuis quand deux élèves de divisions différentes sepermettent-elles de s’isoler dans une chambre ?

? Venez le demander à miss Sticker, répondit Reineavec audace.

? Ah ! vous allez chez madame la directrice !

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? Oui, et ce n’est pas nous que vous devez surveiller,mais les divisions.

? Voyons, voyons, ma petite Reine, je suis votreamie depuis longtemps, ne vous fâchez pas, et soyezmoins sauvage avec la pauvre madame Clary qui vousaima tant, lors de vos débuts dans la maison.

Le ton se radoucissait ; Reine la regarda, compre-nant qu’elle cherchait à flairer d’où venait le vent dela faveur, et murmura à tout hasard :

? Clary, si vous avez quelques souhaits à formuler,Hilda est plus puissante que je ne le suis. Désirez-vous quelque chose de miss Sticker ?

? Quelque chose qui vous sera peut-être agréable,Reine. Je voudrais qu’on reprît votre compatriote Ro-sine.

? Rosine, ah ! oui, je me souviens ! Eh bien, Hildaplaidera sa cause lorsque l’occasion se présentera.

Elles allaient se séparer, Clary prit brutalement unemain de Reine, la posa entre ses jambes par dessus sarobe et murmura :

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? On se souvient de ton gentil museau, là-dessous !

? On se reverra, réplique Reine en riant et en se sau-vant.

Dans son cabinet de travail, installée devant sonbureau, miss Sticker s’impatientait à attendre Hilda.Était-ce le désir de la dépuceler qui la tourmentait,était-ce la dépravation de ses sens qui l’attirait versle fruit vert, était-ce l’attrait d’une nouvelle luxure, sapensée ne quittait plus la fillette et sa queue bandait àson souvenir ! Elle l’avait enculée, elle avait essayé dela déflorer, elle éprouvait une érection continuelle àvoir passer devant ses yeux sa toilette rouge. En aper-cevant les deux élèves ensemble, elle jeta un regardhostile sur Reine.

? Ne t’irrite pas, Jean, cria tout de suite celle-ci, jesuis prête à retourner à ma salle d’étude. Hilda m’aparlé de ta tentative d’hier, et je jure que, moi étantlà, il te sera plus aisé d’aboutir.

? Le crois-tu ?

? Pourquoi m’enlèves-tu ta confiance, si tes désirss’éloignent de mon humble personne ?

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? Ton humble personne, voilà une modestie qui tesied, toi la diablesse qui as soufflé la débauche et laluxure dans ma maison.

? Oh ! quelle injustice ! Mais je te pardonne, mondoux maître, qui me dépucela par-devant et par-derrière, à la grande ivresse de mes sens, je le re-connais ! Si vraiment je ne t’inspire plus qu’aversion,ce dont je ne me serais pas douté hier encore, écrisà mes parents de me retirer : mon instruction mesemble terminée.

? Non, elle ne l’est pas ! Alors, tu m’affirmes quemiss Hilda apportera moins de façons, si devant toije l’attaque là où elle m’a repoussé !

? Je ne me défendrai pas, murmura Hilda, si j’aiReine à mes côtés.

? Soit, suivez-moi, dit miss Sticker en quittant sonbureau.

Elles l’accompagnèrent dans sa chambre, où, laporte fermée, la directrice laissa glisser sa robe sur letapis : Jean était nu par-dessous et sa queue, pas bien

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méchante comme grosseur, dressait déjà sa tête or-gueilleuse.

? Déshabille-toi, commanda-t-il à Hilda.

La fillette était pâle et tremblait bien un peu : elleobéit, se dévêtit, ne conservant que ses bas et ses sou-liers, oh ! corps bien gracile, et plus tentant sous lajupe rouge et courte, mais le bouton de rose qui tendà s’épanouir n’a-t-il pas aussi son charme ? Elle ne futpas plutôt nue que Jean, la saisissant par les jambes,l’attirait dans ses bras et disait à Reine :

? Déshabille-toi comme elle, puisque ça doit la ras-surer.

Reine avait l’adresse voulue pour se dépouiller enun rien de temps de ses vêtements : en quelquessecondes, elle apparut nue avec des bas rouges etdes bottines en peau de chevreau, serrant le cou-de-pied. Son corps se révélait en beauté de formeset de chairs : il ne représentait pas le complet épa-nouissement de la femme, mais rien n’y était à re-prendre, depuis les seins mignonnets et fermes, jus-qu’aux fesses pleines et rondes, aux mollets finement

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rebondis. Cette superbe vision de jeune fille fémini-sée ne pouvait que porter à la volupté, cependantles yeux de Jean se repaissaient avec plus de passiondes maigreurs compréhensibles d’Hilda. Il humait encette fillette la virginité dépravée qui voulait et nevoulait pas se rendre, et la plus séduisante courtisane,avec toutes ses séductions, ne l’aurait pas arraché à laconvoitise qu’il nourrissait.

? Couche-toi sur le tapis, commanda Jean à Reine,je veux qu’elle pose la tête sur tes cuisses et qu’elles’y excite au suc de la débauche, dont elles sont lessources dans cette institution. Ainsi elle désirera elle-même être enfilée.

Reine s’allongea sur le tapis et plaça elle-même levisage d’Hilda près de son con, qu’elle lui désigna dudoigt. La fillette était étendue en travers, sur le dos, ettremblait de plus en plus à mesure que Jean se postaitsur son ventre, dirigeait entre ses cuisses si jeunettessa queue pour attaquer son pucelage. Elle ne se révol-tait pas, elle se prêtait à l’affaire, elle tournait légère-ment la tête pour entrevoir le con de Reine, comme sielle devait y puiser de la résignation ou de la bonnevolonté. Mais à mesure que la queue se durcissait etfonçait sur l’obstacle virginal, Hilda se trémoussait, se

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protégeait de l’atteinte, reculait ou approchait, se je-tait dans les jambes de sa compagne pour y chercherun abri, une cachette. Le jeu de Jean s’en déroutait, etfurieux, il recommençait à recourir à la violence pourla maintenir en posture. Brutalement, il enleva Hildades cuisses de Reine, la colla sous son corps, lui écartaavec rage les jambes, pointa sa queue et fonça ferme.Hilda se débattit avec assez d’énergie, retint cepen-dant les cris qui montaient à ses lèvres, se défendit,mordant et frappant. Jean lâcha prise : le corps qui secontorsionnait, bruissait dans ses nerfs, le déconcer-tait. Sur les genoux, d’une voix rauque, il ordonna àReine d’aller chercher le martinet pour fustiger jus-qu’au sang cette maudite sotte qui, par ses imbécilesmouvements se faisait mal et l’empêchait de parvenirau but. Apostrophant la fillette, il lui criait :

? Entends-moi bien, Hilda, je te veux, et je t’aurai.Tu es à moi, il faut que je te dépucelle pour m’assu-rer ton silence, pour t’apprendre à jouir de tes sens.Qu’importe ta résistance ! je puis te faire jeter dansun cachot, te faire enchaîner, te posséder envers etcontre tous. Ne te défends plus, et je te le promets, tuseras la maîtresse de la maison plus que moi-même ;dis-le toi bien, je te désire, je te veux et je t’aurai.

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? Oh ! ne me violentez pas, Miss, je vous en conjure,je ne demande pas mieux que de m’habituer à ce quevous désirez.

? Appelle-moi Jean, comme Reine, et laisse-moimarcher.

? Oui, oui, vous pouvez marcher mais ne me faitespas de mal ! Oh ! dites à Reine de me montrer son der-rière, ça me donnera du courage.

? Qu’elle se tourne sur le ventre et te le présente, jene m’y oppose pas : regarde-le, adore-le s’il t’inspirel’énergie nécessaire ; mais ne contracte pas ainsi tesnerfs et prête-toi mieux, tu souffriras moins.

? Je me prête, je me prête, poussez plus doucement.

? Ouvre bien les cuisses, murmura Reine, le cultourné vers son visage, que ma chair excite la tienneet te permette de devenir femme, sans trop de souf-france.

L’attaque de la pauvre petite pucelle se poursuivittout aussi âpre, tout aussi brutale : Hilda se surveillait

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pour ne pas déranger Jean qui, talonné par son dé-sir féroce, butait de sa queue jamais aussi raide, lejeune con tenace, obstiné à ne pas se laisser enfon-cer. Malgré toute sa bonne volonté, la fillette se tor-dait, se recroquevillait, et la queue glissait, grimpaitsur le ventre, perdait de l’œuvre entamée : les cuissesd’Hilda se resserraient, il fallait les repousser avec vi-gueur pour reprendre position.

? Je t’aurai, je t’aurai, petite idiote, clama encoreJean.

? Attends, aie patience, intervint Reine, je vais t’ai-der, la préparer.

Elle se plaça à quatre pattes au-dessus du ventred’Hilda, lui lécha le con, chatouilla et suça le clito-ris, enduisit de salive les rebords des lèvres secrètes,travailla du doigt la petite peau à déchirer, écarta lesjambes de la fillette autant qu’elle put et s’accroupis-sant sur la tête pour qu’elle lui fit feuille de rose, cequi semblait l’exciter, elle engagea à marcher main-tenant avec plus d’adresse et moins de force. Hildaléchait les fesses de Reine, développées au-dessus deson visage, ressentit moins la poussée de la queue surson con ; elle ne se débattait plus, le dépucelage ap-

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paraissait certain, lorsque le tableau de luxure offertà ses yeux par la langue d’Hilda voltigeant sur le culde Reine, secoua les nerfs de Jean d’un brusque sur-saut sous lequel la jouissance survint : il déchargea etmouilla tout l’orifice du con à peine entrouvert.

? Ah ! elle reste encore pucelle, murmura-t-il avecdépit.

? Bah ! à moitié seulement, répliqua Reine en se re-dressant.

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Chapitre 5

À moitié seulement ! l’œuvre n’était pas achevée etne devait pas l’être dans cette journée. Mais la nuit,Jean s’éveilla au milieu de la solitude qui l’entou-rait, en proie à une frénésie de désirs encore plusindomptables. Cette jeune pucelle, cette enfant, enqui il découvrait un excellent terrain de culture, luitrottait par l’esprit et par les sens, plus que ses troisconcubines. Gertrie, sa sœur absente, Nelly, la maî-tresse de classes toujours bien disposée, et Reine, sidébauchée et si savante en cochonneries ! Jamais àson souvenir, il ne ressentit de telles morsures sus-citées par les appétits charnels. Hilda se montrait àses yeux la plus mignonnette créature de la terre, etil en adorait même les maigreurs, même ses fluettes

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formes non encore féminisées. Un feu infernal le sur-excitait : en somme, il était le maître de la maison,personne ne pouvait oser se jeter en travers de sesvolontés, il lui était impossible de différer plus long-temps à satisfaire la bête féroce qui le tourmentaitdans sa sensualité. Il ne lutta pas, il revêtit une robede chambre, quitta son appartement pour se dirigeravec prudence vers la chambre où il avait fait instal-ler Hilda, l’ancienne chambre de sa favorite Reine.Le sommeil régnait dans l’Institution. Selon les rè-glements, la porte n’était pas fermée à clef ni au ver-rou : il tourna avec précaution le pêne et entra. Laclarté d’une lampe de nuit lui fit voir la fillette en-dormie, le corps hors des draps, par suite de la tem-pérature assez élevée, un bras pendant sur le côté, lamain de l’autre placée juste sur le con, comme si ellese fût branlée avant le sommeil. Une délicieuse ex-pression de béatitude errait sur ses lèvres et Jean Sti-cker, la porte refermée et verrouillée, contempla ensilence les jambes de l’enfant. Il réfléchissait. S’était-elle branlée avant de s’endormir, ou se branlait-elle àson entrée ? Dans son esprit troublé par la soif de lapossession, Jean ne pouvait le scruter. Il croyait voirun doigt s’agiter mollement sur le clitoris, sans douteun effet d’hallucination. Il posa la main sur celle quicouvrait ainsi le paradis convoité, et Hilda ouvrit ins-

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tantanément les yeux. Elle dormait certainement, carelle demeura quelques secondes à se remettre ; puisapercevant Jean penché sur son ventre, elle murmuraavec un accent indéfinissable :

? Jean, est-ce toi, je rêvais que tu étais là !

Elle le tutoyait à cette heure ; donc elle s’attendaità la reprise du dépucelage. La robe de chambre et lachemise de Jean Sticker roulèrent sur le sol : il se coulaprès d’Hilda, la prit dans ses bras, la pressa contre soncœur, colla sa bouche sur la sienne, et répondit :

? Hilda, tu n’as plus peur, tu rêvais de moi, tu m’at-tendais.

? Non, je n’ai plus peur ; je sais tout le bonheur donttu me combleras, si tu me rends femme !

Elle donnait à ses lèvres les baisers qu’il appli-quait aux siennes, et elle frissonnait sous ses attou-chements, la caressant sur tout son corps ; elle selaissa serrer de plus en plus, et palpait la queue quis’égarait déjà dans ses cuisses. Oh ! elle avait déjà per-foré la petite peau, il ne restait plus qu’à la fendre deplus en plus pour pénétrer dans le vagin, et elle serait

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femme ! Femme, elle s’entendrait souvent avec Reinepour s’amuser ensemble, sans l’inconvénient de lasaleté masculine ; elle se lierait aussi avec d’autresjeunes filles de la maison, même avec des maîtresses.Elle deviendrait plus jolie qu’elle ne l’était, on luicourrait après, et elle partagerait les succès de Reine.Elle poursuivrait aussi les jupes qui ne demandentqu’à se retrousser pour permettre de lécher, de su-cer ce qu’elles cachent, et elle s’amuserait, s’amuse-rait à être bien cochonne au lieu de s’embêter dansles salles d’études. Elle n’agirait pas comme Reine quicraignait encore d’être surprise dans ses plaisirs ! Elleécouterait ses désirs et les imposerait. Jean se portaitsur son corps : l’affaire allait recommencer, elle au-rait du courage pour ce petit mauvais moment à pas-ser. Reine l’avait assurée que le dépucelage accom-pli, on ne souffrait plus ; qu’au contraire, on jouissaitet qu’on aspirait à faire toujours l’amour, ou tout aumoins les bonnes cochonneries qui l’accompagnent.Elle écartait les cuisses, elle soupirait bien un peu,le gland de la queue appuyait sur la déchirure et latenaillait. Oh ! elle souffrait encore beaucoup, et ellese raidissait pour ne pas crier ; mais Jean semblaitêtre fou de rage, il la soulevait dans ses bras, il lapoussait des épaules et lui disloquait les cuisses à lesmaintenir fendues, bien fendues de ses mains cris-

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pées ; elle avait des larmes qui ruisselaient le long desjoues ; non, non, elle ne supporterait pas cette tor-ture jusqu’au bout ; elle ne retint pas un cri de dé-tresse : la main de Jean s’appliqua brutalement sursa bouche, à l’étouffer ; elle mordit cette main ; non,non, il y en avait assez ; elle ne voulait plus être dépu-celée, cela devenait une horrible souffrance ; elle seconvulsionna pour lutter avec l’énergie du désespoir,elle eut une contraction nerveuse, elle allait pousserdes hurlements. Oh ! mon Dieu ! Jean l’assassinait, illui pressait la gorge, il l’étranglait ; ah ! ah ! elle mou-rait, sa langue s’échappait de sa bouche, elle perdaitconnaissance, elle ne sentait plus rien. Si, si, elle sefigurait qu’on tapait sur son ventre à coups de mar-teau, qu’avec un couteau on lui fendait les cuisses,que tout son sang coulait d’une immense blessurecoupant son corps en deux, et elle ne respirait plus,elle était morte. La main de Jean l’avait trop serrée àla gorge. Combien cela dura-t-il ? Elle s’éveilla commed’un affreux cauchemar ; elle était étendue sur undrap au milieu de la pièce, et Jean la lavait, la net-toyait, tout en lui faisant passer sous les narines dessels. Elle était brisée, moulue, elle souffrait dans tousles membres, surtout de la gorge, de la tête ; des san-glots l’agitaient, mais de voir Jean, fou de joie à sesyeux qui s’ouvraient, elle souriait en pleurant, et mur-

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murait :

? Tu as donc voulu me tuer, Jean ? Oh ! comme tum’as fait souffrir !

? Pauvre enfant chérie, tu ne souffriras plus, tu n’esplus pucelle, et tu éprouveras de la joie lorsque nousrecommencerons.

? Je ne suis plus pucelle, bien vrai ?

? Touche, tu as un petit trou qui te donnera bien dela volupté !

? Je ne suis plus pucelle, oh ! Jean, que je suisheureuse. Je ne souffrirai plus, et je pourrai êtretrès amoureuse avec toi ! ah ! nous recommenceronsbientôt !

? Et tes volontés régneront sur la maison. Plus riende ce qui a été jusqu’à aujourd’hui ne sera à l’ave-nir. Je veux qu’on sache que tu es la petite amie toutepuissante de miss Sticker, que tout le monde te plaiseet t’aime ! Tu m’indiqueras tes caprices, et on les exé-cutera.

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? Ah ! Jean, Jean, quelle félicité de ne plus être pu-celle !

Dans les jours suivants, le pouvoir d’Hilda se fitsentir. Qui aurait jamais cru au changement si radi-cal qu’elle provoqua ! Successivement, diverses me-sures modifièrent la discipline si rigoureuse de l’Ins-titution Sticker. Tout ce qui avait été interdit, nonseulement fut toléré, mais devint chose courante. Endehors des heures de classe, les divisions d’étudesse transformèrent en véritables salles de récréation,où les maîtresses, les trois quarts du temps, n’exer-çaient plus aucune surveillance, les élèves jouissantde la latitude de travailler leurs devoirs et leurs leçonsdans leurs chambres, ou réunies comme autrefois àleur guise. Elles pouvaient se rendre des visites chezelles, user et abuser des récréations, pourvu qu’ellescontentassent leurs professeurs ; jouer dans le parcou dans les salons, divisions mélangées ; adopter telsjeux qui leur convenaient, les maîtresses ne se mon-trant de temps en temps que pour éviter les impru-dences qui auraient risqué de compromettre l’éta-blissement. Les liaisons entre deux amies furent per-mises, jusqu’à fermer les yeux dans le partage noc-turne d’un lit, et des sauteries, certains soirs de se-maine, cimentèrent bien des accords scabreux. La

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démoralisation, qui partait de la tête, descendait àtravers les degrés de la hiérarchie scolaire : les maî-tresses ne se gênaient plus pour s’entourer d’un pe-tit sérail de favorites ; et les servantes apportaientleur élément dissolu aux libertinages qui s’accen-tuaient. Des punitions corporelles subsistèrent, sur-tout contre qui troublerait l’apparence d’ordre voi-lant les grands mystères de luxure entraînant tousles âges. Les flagellations se perpétuèrent, des peinesde cachot de même, mais elles étaient le prétexte àdes obscénités qui surexcitaient encore davantage lesinstincts vicieux. Derrière Hilda perçait l’influence deReine, et Hilda gouvernait miss Sticker. Deux joursaprès le dépucelage, Hilda voulut pour toute la mai-son une journée complète d’absolue licence. Ce quise déroula exigerait tout un volume. Les élèves eurenttoute faculté de vivre leurs fantaisies, de s’amuserdans le parc, de se réunir dans les salles d’étude àleur idée, d’écouter leurs plus éhontées inspirationssous les mots de « pensées dégourdies », le person-nel des sous-maîtresses et servantes devant s’écar-ter des lieux où elles s’assembleraient pour ignorer legenre de distractions auxquelles elles se livreraient.Si Reine était parvenue à désagréger la haute mora-lité qui constituait la réputation de l’Institution Sti-cker ; si, grâce à son tempérament tôt perverti, les dé-

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sirs lascifs s’étaient propagés à travers tous les âges, àcôté de ses débauches, il existait plusieurs foyers oùle vice grandissait et enveloppait des groupes divers.Clary constituait un centre d’obscénités où quelquesirrésolues venaient se brûler les ailes. Tout en ayantdes préférences, elle s’affichait aussi éclectique queReine. Elle aimait à être gougnottée, et si elle s’adres-sait surtout aux grandes filles, à la rigueur elle abais-sait ses regards sur les fillettes de 13 ans, même de12, quand leur gentillesse l’attirait. On avait tout àcraindre de la surveillante générale, on ne refusaitpas de la suivre dans sa chambre pour la branler, luifaire minette, ou encore s’exercer à l’enfiler à l’aide dugodemichet, dont elle enseignait la manœuvre. NellyGrassof, pour sa part, tout en étant concubine demiss Sticker et conservant du goût pour Reine, variaitses amourettes et savait avec habileté débaucher unede ses élèves, pour fourrager sous ses jupes. Parmiles élèves, Aline, Lisbeth, Cora et une fillette de 12ans, Rosy Cherchoff, gentille blonde, rabatteuse pourReine, comme Betty de Rosellen, ne manquaient pasde s’affranchir de toute sorte de pudibonderie, mal-gré le soi-disant calme des misses anglaises.

Dans la journée de licence, concédée à toute l’ins-titution, le principal centre d’attractions s’offrait dans

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la visite à la chambre de la jolie Française. Cettechambre, grande et somptueuse pièce, où elle s’étaitinstallée depuis le favoritisme d’Hilda, se trouvaitsituée au rez-de-chaussée. Pensant bien aux nom-breuses amies qui lui couraient après, Reine sautadu lit d’aussi bonne heure que d’habitude et sa toi-lette terminée, vêtue d’une fine chemise très courte,se plaça devant son armoire à glace pour arranger sescheveux. Elle commençait à peine cette importanteopération que Betty et Rosy la rejoignaient. Elle avaitlaissé sa porte entrouverte pour révéler sa présence etengager à entrer sans hésiter. Ses deux petites amiesvêtues de leur robe blanche de pensionnaire, l’avi-sèrent de l’effervescence qui régnait chez leurs com-pagnes, se disputant à qui viendrait la voir. Elles neparlaient rien de moins que de distribuer des numé-ros d’ordre et de tirer les places au sort. Cette idéede rendre le hasard maître des désirs de ces fillettesne les privait pas de contempler leur grande fille, luipatouillant les jambes, soulevant même sa chemisepour admirer ses deux belles fesses, son minet auxpoils bien blonds, et Reine ne les réprimandait passur leur audacieux libertinage. N’étaient-elles pas sesmeilleures élèves, et ne les trouvaient-elles pas tou-jours disposées à la recevoir sous leurs jupes ! Oh ! elledemeurait bien l’insatiable saphite de ses premières

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années ! Elle avait beau grandir, elle avait beau se li-vrer à l’enfilage de Jean Sticker et de Fréfré, son maîtred’équitation, elle savait se prêter à la réciprocité desvoluptés lesbiennes qui se retournaient pour l’encen-ser dans ses sexualités, Reine, après une courte ac-calmie, redevenait la curieuse effrénée de ce que voi-laient les robes des petites et grandes filles de l’Insti-tution, elle ne se lassait pas de se rouler aux pieds desunes et des autres pour enfouir son visage dans leurscuisses : les passions particulières qu’elle nourrissaitpour celle-ci ou celle-là, ne l’empêchaient pas de sevautrer dans la multiplicité des rapports obscènes,et elle ne se lassait jamais d’exercer ses mains ousa langue sur la parties sexuelles de ses compagnes,sans préoccupation d’âge ou de caractère. À chacuneelle reconnaissait une saveur spéciale qui la délec-tait et l’encourageait dans son vice : elle prétendaitdécouvrir par la plus ou moins grande vibration dela corde voluptueuse, les tendances morales, la puis-sance matérielle de la gamahuchée, et en général, parses observations lascives, elle tenait bien dans la soifde ses désirs celles qui se laissaient entraîner et sé-duire. Elle connaissait Rosy de l’année précédente,lorsque dans la nuit elle montait dans les dortoirsdes jeunes fillettes, et l’enfant, déjà très portée surla luxure, ayant été remarquée, catéchisée, éduquée

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par elle, dans ses vices, lui en conservait une recon-naissance des plus vives. Betty et Rosy la pressaientde plus en plus, s’enhardissaient devant son inalté-rable complaisance à les embrasser sur le con et surle cul ; elle se dégagea de leurs entreprises paillardes,et les pria de la laisser s’habiller, parce qu’elle enten-dait, durant la journée, s’amuser avec le plus grandnombre possible de leurs camarades, s’en remettantà toutes les deux du soin d’attirer les récalcitrantes àcomprendre combien elle donnait du bonheur en su-çant le petit bouton, la petite virginité et aussi le der-rière, appuyant que lorsque toute l’Institution Stickeraurait goûté à ses caresses, elle se consacrerait défini-tivement à ses préférées.

? Ah ! murmura Betty, tu ne t’occuperas pas beau-coup de tes meilleures amies, encore aujourd’hui !Si nous sommes venues te trouver si vite, c’est queparmi les moyennes, on complote de te rendre visiteen masse, et que si on discute pour se donner desnuméros d’ordre, elles ne se présenteront pas moinstoutes à la fois, avec Rosy, nous n’en doutons pas uninstant.

? À quoi bon, dans ce cas, se donner des numé-ros d’ordre ! Elles peuvent bien arriver toutes, elles

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me passeront par-dessus la tête les unes après lesautres, et je leur fourrerai à chacune la langue qu’ellesaiment le mieux. On sait bien que, déjà une fois, alorsqu’on était très sévère comme on ne l’est plus, j’ai lé-ché le postérieur à toute l’étude, pendant que missGrégor, notre maîtresse, s’informait si on nous portaità goûter. Il en reste de celles-là pour raconter l’his-toire !

? Eh bien ! on ne tardera pas à envahir ta chambre :il y en a qui bavardent dans le couloir.

? Fais-les entrer, Betty, et tu rigoleras de la scène.

D’un geste brusque, Reine retira sa chemise, et,toute nue, se laissa quelques secondes contempleret patouiller par ses deux petites amies. Puis, Bettys’étant approchée de la porte, introduisit de septà huit fillettes de treize à quinze ans qui tenaientconseil pour décider si elles frapperaient ou si ellesentreraient ensemble. Elles éprouvèrent un peu defausse honte, de pudeur si on veut, en apercevantla nudité de Reine : mais, peu à peu, elles relevaienteffrontément les yeux baissés, la regardaient avecde la perversité, et semblaient attendre qu’elle fixâtl’ordre de luxure. Quelques-unes se poussaient du

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coude, échangeaient un sourire polisson et le cerclese resserrait autour de cette petite cochonne de Fran-çaise. Parmi elles, il s’en trouvait qui n’avaient pasencore pactisé avec les licences charnelles : celles-làaffichaient peut-être le moins d’embarras, et s’avan-çaient à pas à peine marqués, pour considérer le plusprès possible le corps nu de leur compagne.

Reine, heureuse de l’effet qu’elle produisait, n’exa-gérait pas les gestes impudiques pour bien apprivoi-ser ce troupeau de jeunes brebis ne demandant qu’àêtre mises à mal : elle souriait avec gentillesse, unemain sur l’épaule de Rosy, qui becquetait un de sesseins, et murmura d’une voix à demi sourde :

? Vous voulez savoir ce qu’est le plaisir de l’amour :eh ! il n’a rien de terrible, et il procure bien, bien degentils frissons. Vous vous laisserez faire, et celles quine connaissent encore rien de la chair, deviendrontcomme les autres, elles me courront après pour queje les fasse jouir sous les minettes, ou en leur suçantleur postérieur. Je vous demande un peu si le devantet le derrière n’ont pas été créés pour les caresses !Est-ce que le mien vous déplaît ? Non, n’est-ce pas,je lis ça dans vos yeux. Eh bien, moi j’adore le vôtre,même sans l’avoir vu. Je vais m’étendre au bas de

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mon lit, et les unes après les autres, vous vous mettrezà cheval au-dessus de ma tête, je suis certaine quevous voudrez toujours y rester ; Betty, tu me les amè-neras successivement, on en profitera mieux qu’auparc.

L’endiablée créature, étendue de son long sur letapis, la tête appuyée sur un coussin, appela la pre-mière qui, conduite par Betty, se posta par-dessus sonvisage, les jupes troussées, pantalon ouvert. Reine luidemanda de s’accroupir comme si elle allait faire pipidans sa bouche : elle glissa alors un doigt vers le clito-ris et la langue suivit, manœuvra entre les cuisses etle conin. Elle sortit la tête de dessous les jupes pourobserver que, s’il n’y avait pas de pantalon, on res-sentirait davantage de félicité. Les visages, de plus enplus rougissants des fillettes, ne les empêchèrent pasd’obtempérer à ce bon conseil. En un rien de temps,toutes les petites jupes se relevèrent et les pantalonsfurent ôtés. Mais l’opération causa du mouvement, etce mouvement se répercutant du côté de la porte, onaperçut de nouvelles élèves qui entraient : Rosy duts’occuper à les placer de-ci de-là, tant et si bien quela chambre fut entièrement envahie.

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Sur la remarque de Rosy, qu’il n’y avait plus moyend’en recevoir, Reine ordonna de fermer la porte pourempêcher ce flot inattendu d’envahisseuses. Autourd’elle c’était un véritable grouillement de fillettes, de-puis des enfants de dix ans jusqu’à des jeunes filles deseize ans : on en comptait bien près d’une vingtaine.Alors, pour faciliter la circulation sur sa tête, elle seplaça au milieu de la chambre et les pria de se mettreà la file par trois : on s’exciterait toutes ensemble, ons’échaufferait à serrer les cuisses contre les siennes,on se permettrait des attouchements dans la ran-gée, on se retrousserait réciproquement, et des idéespolissonnes naîtraient. Se consacrant à celle qui setenait accroupie sur sa figure, elle prenait ampleconnaissance de ses cuisses, de son con, de ses fesses,expédiait sa langue au clitoris, au trou du cul, se mon-trait infatigable et inlassable, frissonnait autant sousles jeunes et fluets attributs sexuels d’une gaminequ’entre les cuisses puissantes déjà formées d’une deses compagnes de classe, au ventre orné de la toisonde Vénus : elle sentait sur ses sexualités des mains quis’amusaient à la branler, et elle s’agitait en d’approba-tifs balancements ; la furie érotique se communiquaità cette réunion de filles plus ou moins nubiles, et sion veillait à ne pas perdre son tour pour le gamahu-chage qu’elle accordait, bien des jupes demeuraient

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retroussées pour se faire patouiller par des mainscomplaisantes. Rosy, qui ne surveillait plus la porte,agenouillée dans un coin, travaillait de son côté avecla langue tous les cons et tous les postérieurs qui lasollicitaient. Le plaisir s’accentuait, des gougnottesd’occasion surgissaient, il semblait qu’à unir les vi-sages et les parties sexuelles, on y puisait le goût dela débauche : une atmosphère lourde et capiteusepesait sur ces jeunes cerveaux. Rosy se voyait dévê-tir comme dans un brouillard et, toute nue commeReine, elle rampait sur les genoux pour glisser entreles jambes, sucer et branler des clitoris qui se gon-flaient et aspiraient à la décharge. Reine ne s’étonnaitpas de ce que le nombre de ses visiteuses ne fût pasencore terminé : elle allongeait la séance ; elle rete-nait plus longtemps celle entre les cuisses de laquelleelle se trouvait ; elle branlait plus méticuleusement,elle léchait avec plus de science, elle provoquait la dé-charge de la cyprine, et elle commençait à se convul-ser sous les caresses qu’on prodiguait à son con, àson clitoris. Deux autres avaient quitté leur toilette,et aux lèvres paresseuses se joignaient les gestes in-tuitifs du rut. Une fille de seize ans avait pris entre sescuisses le corps de Rosy et elle se frottait avec passionle ventre contre ses petites jambes ; Rosy comprenaitbien le but qu’elle poursuivait, et elle se prêtait, avec

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une science diabolique pour son âge, à l’illusion re-cherchée en frictionnant bien l’épiderme de sa com-pagne de ses ingénieux tortillements. On ne pouvaitcependant se confiner dans une chambre pour touteune journée. Reine se secoua, rappela sa raison, s’ef-fara en apercevant des nudités autour d’elle, se re-dressa, frappa dans les mains, supplia de suspendrecette scène de folie, insista pour qu’on remît les toi-lettes, pour qu’on lui permît de se vêtir. Il fallait l’in-fluence de l’inspiratrice de cette débauche pour rap-peler au calme ces jeunes chiennes échauffées et as-soiffées de sensations charnelles, toutes sur le pointde se dévêtir pour se lancer dans la ronde échevelée,où leurs membres se détraquant, elles éprouveraientdes vertiges de délices et de voluptés. Peu à peu ellescomprirent qu’il y avait mieux à faire que de se ras-sembler en un seul groupe, et on se retira pour al-ler chercher de nouvelles distractions. Restée seule,Reine put s’occuper de se vêtir.

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Chapitre 6

Il ne se produisit pas tout d’abord de désordrespour porter à regretter le changement de programmede l’Institution. La première correction, qui rappelales esprits à une saine observation des convenancesfut provoquée par une inscription placée la nuit àla porte de Reine. Cette inscription, par elle-même,témoignait du degré d’émancipation atteint par lesélèves aussi bien que par les maîtresses. Sur l’écriteauon lisait : Bordel de l’Institution Sticker - en français eten anglais, avec cette mention au-dessous : « Ici onlèche le cul, on suce le con, et même davantage, àl’œil ou moyennant un petit cadeau. »Qui avait écrit,qui avait posé l’écriteau, on ne put qu’accuser la maind’une amie négligée, et la rumeur publique désigna

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miss Aline. Une brouille séparait les deux amies : onsavait qu’Aline s’était jetée aux pieds de Reine pourqu’elle ne lui battît pas froid de ce que peu après sesépoques, enragée de désirs sexuels, aspirant à la re-prise de leurs rapports, elle avait fait offrir à celle-ciun joli collier qu’elle possédait et dont Reine aimaità se parer souvent en le lui empruntant. Froissée,Reine avait justement répondu : « Un petit cadeau,passe, mais un bijou, ce serait me vendre. »Aline eutbeau protester, miss Sticker, tenant à faire savoir queson autorité demeurait tout aussi dure à l’occasion,condamna la jeune fille ayant déjà franchi ses seizeans, à être exposée dans la salle de punition, les jupesattachées aux épaules avec la chemise, sans panta-lon, les fesses et les cuisses nues, le corps lié au po-teau d’exécution, pour que toutes les divisions dé-filassent devant son derrière, en lui décochant unefouettée à pleines mains. On avait perdu l’habitudede ce genre de châtiment public. Aussi lorsque Alinese vit arranger les jupes à ses épaules de façon à ladécouvrir de la ceinture aux genoux, elle ne retint passes pleurs. La honte rougissait son visage et elle trem-blotait des jambes, ses bas noirs s’entrechoquant par-fois et faisant ressortir la blancheur de ses cuisses,les rondeurs de son postérieur, assez remarquabled’ampleur et de forme. Les petites s’avancèrent les

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premières et, méchantes gamines malgré leurs mi-gnonnes mains, s’appliquèrent à fouetter ferme, defaçon à ce que la claque s’entendît bien loin et mêmese marquât sur la chair. En cet instant l’érotisme nepréoccupait pas leur cerveau : elles contemplaientla belle surface satinée, pour la châtier avec la plusrude des vigueurs. Puis les moyennes survinrent et lafessée se donna avec autant de force mais avec unenuance de curiosité lascive. Enfin les grandes frap-pèrent à leur tour et quelques-unes murmurèrent àvoix basse, avec assez d’adresse, un gentil compli-ment à leur pauvre compagne. Répétée par tant demains, la flagellation ne pouvait manquer de tein-ter d’une forte couleur rouge le joli derrière d’Aline.Les fouettées distribuées, les élèves se rangèrent endemi-cercle autour du poteau, les maîtresses sépa-rant les divisions les unes des autres. Miss Sticker,froide et impassible, se tenait près de la coupablesupposée. Reine et Hilda avaient été désignées pourfouetter les derrières. Quand Reine s’approcha decelle qu’elle pouvait à juste titre considérer commeune de ses meilleures amies, elle lui demanda si vrai-ment c’était elle l’auteur de l’indignité placardée sursa porte, et Aline ayant répondu négativement, ellesupplia miss Sticker de la dispenser de frapper.

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? Nous possédons plus de sagesse et de discerne-ment que vous, miss Reine, et nous vous refusons ledroit d’intervenir dans une des rares punitions infli-gées depuis ces derniers temps ; je trouve donc ex-cessive votre prière et je vous condamne à remplacermiss Aline au poteau, pour y recevoir la flagellationdu martinet par la main des enfants.

? Mais...

? Fouettez miss Aline, et obéissez.

Reine allongea une forte claque sur le cul de sonamie, et Hilda lui ayant succédé, une servante vint luiépingler les jupes et la chemise sur les épaules, aprèsavoir retiré son pantalon. Comme Aline, elle montrases cuisses et son postérieur, et on l’attacha au po-teau. Miss Sticker ordonna qu’on conduisît la flagel-lée aux cabinets des arrêts, où elle coucherait cettenuit et où elle attendrait la remontrance qu’elle seproposait de lui adresser, avant qu’on recouvrît sesparties sexuelles. Pleurant et chancelant, défaillantdevant le spectacle qu’elle présentait, Aline, emme-née par une maîtresse, dut passer dans cet état dedemi-nudité, devant toute l’Institution rassembléedans la salle de punition. À chaque pas ses fesses

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se convulsaient, se resserraient, et les vilaines pe-tites, placées au premier rang, ne retenaient pas desrires moqueurs. Reine, attachée au poteau, suppor-tait avec calme tous les regards qui convergeaientvers ses fesses. Les enfants de huit à dix ans s’ali-gnèrent à la file les unes des autres et on remit àla première un martinet. La fillette, la plus petite dela maison, arrivait à peine au-dessus de la ceinturede Reine. Elle leva le bras et le martinet clapota surles fesses : la sensation n’en parut pas pénible ; ellesfrissonnèrent tout juste ; le martinet passa de mainsen mains, et, comme il arrivait ainsi chez les plusgrandes de ces gamines, les coups s’accentuaient etse marquaient. Aux dernières, Reine, agitée de sou-bresauts, donnait des coups de ventre au poteau ettendait de suite son derrière, éprouvant sans doutele chatouillement voluptueux qu’elle ressentait à laflagellation. La petite division ayant appliqué la cor-rection, miss Sticker fit remettre le martinet à Hildapour qu’elle clôturât le châtiment infligé à la Fran-çaise. Hilda, au lieu de se servir du martinet, détachaune rose qu’elle avait au corsage, s’avança du posté-rieur de Reine, et lui donna deux coups légers, aprèsquoi, effeuillant la fleur sur les fesses, elle murmura :

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? Pardonnez-moi, miss Sticker, mais je ne puis frap-per autrement une amie qui m’est chère et dont vousapprouverez l’amitié.

La stupéfaction se répandit aussi bien chez lesélèves que chez les maîtresses : on n’ignorait certespas qu’Hilda, vivant sous la seule autorité de la direc-trice, exerçait sur elle une influence incontestable etdont chaque jour on ressentait les effets agréables ;on se doutait bien que miss Sticker se livrait à des pas-sions plus ou moins avouables sur certaines élèves,après avoir été la rigide et implacable maîtresse del’Institution ; on ne pouvait supposer qu’elle approu-verait, en présence de tout le monde, cette désobéis-sance. Cependant, il fallut s’incliner devant le pou-voir surprenant de cette fillette, à peine adolescente :miss Sticker dit d’une voix très douce :

? Vous êtes la bonté même, ma chère petite et j’ap-plaudis votre acte.

Se tournant vers les maîtresses et les élèves, elle or-donna d’évacuer la salle de punitions, et qu’on prîtune heure de récréation libre. Peu à peu la salle sevida, et Reine, détachée du poteau, les jupes rabais-sées, se retira vers Hilda. Miss Sticker les avait préve-

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nues qu’elle allait interroger miss Aline pour savoirsi elle obtiendrait un aveu qui permettrait de décou-vrir l’intrigue polissonne coupable de l’outrage fait àla maison, en la personne de sa plus studieuse élève.

Dans le cabinet des arrêts, une pièce carrée, munied’une demi-croisée à tabatière, au deuxième étage,miss Aline, tout apeurée de la remontrance annon-cée par la directrice, se désolait, assise sur une chaisede genre tout spécial : cette chaise de bois et de caou-tchouc présentait une lunette au siège, dans laquelles’enfonçait le postérieur ; une barre verticale, au mi-lieu, s’ajustait entre les cuisses pour les maintenirécartées ; au bout de la barre une forte ficelle traver-sait, grâce à laquelle on pouvait assujettir la patienteau dossier ; dans le dessous, à travers les barreaux,une planchette mobile, pareille à un soufflet d’orgue,mise en mouvement par un pied posé en avant, se re-montait et servait à appliquer une flagellation touteparticulière au derrière qui la dominait. Aline n’avaitque ce meuble pour s’asseoir : le reste de l’ameuble-ment se composait d’un lit en fer, d’une table sup-portant une cruche remplie d’eau et une cuvette, etd’une courte descente de lit. Elle savait, d’après lesrèglements, qu’elle devait s’asseoir sur la chaise, mal-gré la gêne que lui procurait la barre intercalée entre

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ses cuisses. Les minutes s’écoulaient, elle commen-çait à attendre avec impatience la venue de la direc-trice, lorsque la porte s’ouvrit et que miss Sticker pa-rut :

? Miss Aline, dit celle-ci, vous avez subi le châti-ment de la flagellation : pour cette fois, je me borne-rai à cette correction. Je vais retirer la barre de cettechaise, afin que vous soyez plus à l’aise et me répon-diez en conscience : je pense que vous serez francheet reconnaîtrez ma bienveillance.

Elle enleva la barre et rendit ainsi la liberté à lajeune fille qui s’empressa de serrer les cuisses pourcacher la vue de son con qui se montrait, et la direc-trice s’étant installée sur le bord du lit, elle répondit :

? Miss Sticker, je vous atteste que je ne suis pourrien dans cette affaire : l’affection que je porte à missReine m’eût interdit une telle abomination.

? Avez-vous un soupçon sur la coupable ?

? Qui accuser ? Une seule peut-être, et encore !

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? Cependant cet écriteau a été écrit et posé parquelqu’un ! On n’a pas craint de vous désigner. Dites,nommez la personne que vous supposez. Quelle estcelle qui, dans votre idée, serait capable de cettemonstruosité ?

? Miss Jane Tirressy.

? Ah, vraiment !

? Je n’affirme rien, Miss.

? Bon, bon, j’éclaircirai la chose. Levez-vous et ap-prochez par ici.

? Sans rabaisser mes jupes ?

? Je le veux ainsi.

De nouveau confuse, Aline se redressa debout etvint se placer devant miss Sticker, sur son indication ;celle-ci la contempla quelques secondes en silence etdit :

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? Vous devenez une jolie jeune fille, miss Aline, etvous êtes femme par le corps. Il me plaît de vousconfesser, et, suivant votre franchise, j’oublierai mo-mentanément les noms que vous venez de me don-ner et je lèverai votre punition. Êtes-vous décidée àme répondre sans faux-fuyants ?

? Oui, Miss.

? Vous avez un postérieur très bien formé et la rou-geur des fouettées a déjà disparu. Asseyez-vous surmes genoux, nous causerons plus tard et de façonplus intime.

? Oui, Miss.

Aline tremblait bien un petit peu de la tournureque semblait prendre l’entretien ; mais, viciée parReine et d’autres, elle n’appréhendait pas les inten-tions lesbiennes qui pouvaient germer chez sa di-rectrice. Elle savait bien néanmoins qu’un mystèresexuel se cachait en elle, son esprit n’évoquait pas lamasculinité. Elle ne s’effarouchait donc pas que missSticker posât un doigt sur son con et lui murmurâtavec une évidente émotion :

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? Une gentille vierge, mon enfant, avec un chatbien brun, bien frisé, bien fourni, un chat révélantque vous êtes une fille chaude et ardente ! Est-ce vrai,ne mentez pas, je suis au courant de beaucoup dechoses.

De plus en plus émue, Aline répliqua :

? Oh ! Miss ! je sens que vous êtes bonne pour mapetite personne, et je n’oserai vous mentir si vousme câlinez ainsi, si amoureusement ! Oui... je suischaude, quoi que ce ne soit pas trop convenable pourles jeunes filles de notre pays, mais Reine...

? Ne nommez pas vos amies dans ces circonstancesdélicates ! vous êtes chaude, je le vois à votre petitbouton qui frétille sous mon doigt.

? Ah ! Miss, Miss, de me sentir dans vos bras, contrevotre poitrine, avec votre main qui... me branle, il meserait bien difficile de rester froide.

? Vraiment chérie ! voyons, placez-vous à cheval surmes genoux, que je lise dans vos beaux yeux vos pen-sées secrètes.

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? À cheval ! Avec mes jupes formant bouclier sur mapoitrine !

? Elles ne cachent pas ce qui vibre sur votre corps !Ma jolie Aline, vous jouissez !

? Oui, oui, oui, oh ! Miss !

Elle se renversa contre l’épaule de la directrice, lesyeux fermés. Sa sexualité déjà excitée par les fouet-tées reçues, son clitoris gonflé sous le branlage trèsprononcé de miss Sticker, elle jouissait, se mouillaitde cyprine. Miss Sticker sortit un mouchoir de den-telle de sa poche, le lui tendit pour qu’elle s’essuyât, etla chose faite, elle embrassa le mouchoir à la grandesurprise de la jeune fille qui n’hésita pas à se placerà cheval, comme elle le demandait. Alors, la direc-trice l’attirant de plus en plus près contre sa poitrine,l’embrassa sur la bouche, la becqueta et l’excita avectoute sa science. Malgré le feu qui se communiquaità tout son sang, Aline ressentait cependant une cer-taine frayeur inconsciente. Il lui semblait que sous lesjupes de miss Sticker, un objet assez dur grossissait etessayait de la soulever : mais elle ne résistait à rien.Miss défaisait les épingles qui retenaient ses jupes etsa chemise aux épaules, et ces épingles retirées, elle

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la déshabillait, la mettait toute nue : Aline ne s’offus-quait pas, ne se défendait pas.

? Eh, mais ! s’écria la directrice, vous avez de jolisnénés très apparents, ma belle enfant, et je vais lestéter.

? Miss, Miss, vous me rendez folle de plaisir ! Dites-moi, qu’avez-vous sous les jupes qui bouge tout letemps et me pousse ?

? Relève-toi, je te le montrerai, mais il faut resterdroite par-dessus.

Aline, debout au-dessus de ses jambes, miss Sti-cker n’hésita pas à soulever ses jupes et à exhiberaux regards étonnés de l’élève, sa queue, loin d’éga-ler celle d’un homme constitué normalement, maistrès raide et altière. Aline comprit qu’elle se trouvaitalors en présence d’un être du sexe masculin. Unfrisson la parcourut : elle n’aurait pas pu dire si elleéprouvait de la frayeur ou si elle ressentait le désirde quelque chose d’inconnu qui la métamorphosaitdans son moral et dans son physique. Miss Sticker laréinstallait sur ses cuisses découvertes, et elle sentait

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vers son con, vers son minet, cette machine d’hommequi la picotait.

? Touche là avec ta main, murmura miss Sticker.

Elle la toucha, et cela lui produisit un drôle d’ef-fet : on aurait dit que ses nerfs en recevaient commeun choc électrique. Miss la remit debout et se releva :d’une main fiévreuse, elle se dépouilla de ses vête-ments et elle apparut dans toute sa virilité, si bienvoilée par les atours féminins. Il n’y avait plus riende miss Sticker : devant ses yeux, Aline apercevaitun galant très épris qui l’entraînait sur le lit. Résis-ter, la pauvrette le pouvait-elle ? Elle appartenait àla directrice, quoique cette directrice fût un homme.Elle en dépendait de façon absolue. Est-ce que Reine,est-ce que Hilda pensèrent à la révolte ? Elles goû-tèrent du plaisir dans ce qui allait se passer, pour-quoi Aline aurait-elle refusé d’en goûter pour sa part ?Aussi suivait-elle l’impulsion indiquée : elle s’éten-dait sur le lit, elle ouvrait ses bras, elle écartait sescuisses pour que miss Sticker s’y intercalât au mi-lieu, elle tremblait vraiment sous une très vive émo-tion voluptueuse. Oh ! elle était une fille prête pourl’œuvre d’amour, avec son chat brun, que Reine pro-clamait le plus beau et le plus tentant de l’Institu-

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tion. Et Reine devait s’y connaître en fait de chats.Oui, oui, elle pouvait être autel d’amour, avec sesgentils nénés, pointant déjà, son ventre satiné, sescuisses potelées, ses fesses dodues et fermes. Pour-quoi eût-elle repoussé la sensation de l’amour vrai,elle qui depuis des mois pratiquait le lesbien avecReine, très portée à la gamahucher ! Miss Sticker ap-plaudissait les excellentes dispositions dont elle té-moignait. Rien ne l’arrêtait comme la première foisavec Hilda : Aline courait au-devant de l’attaque, s’yprêtait, s’y précipitait. Elle se collait contre le ventremâle, elle écartait les cuisses, donnait du con surle gland et la déchirure s’opérait presque sans souf-france, dans de simples secousses successives, aug-mentant plutôt le désir érotique. Jean Sticker pous-sait, poussait, il était le maître, sa queue pénétraitdans ce vagin virginal qui se rendait sans combat.Ah ! cette chère Aline, quel tempérament fougueuxelle annonçait ! Elle s’agitait comme une torpille, ellese calait sur les fesses, elle sautait avec ivresse surson dépucelage qui s’accomplissait, elle dévorait detendres baisers son ravisseur, elle le pressait sur soncœur, le serrait dans ses bras, elle était bien prise, ellejouissait sous la décharge rapide de Jean, lançant sonsperme, la fièvre la gagnait encore plus, elle espéraitque cela allait se poursuivre toute la nuit. Déjà Jean

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Sticker, ayant éjaculé sa jouissance, se reprenait ; déjàil retirait sa queue de ce nouveau con ouvert à l’œuvrede l’amour, déjà le changement de physionomie s’af-firmait. À la douce tendresse du mâle rentrant sesgriffes pour s’assurer la possession de la femelle, suc-cédait la parole sèche du despote honteux de s’êtreabaissé dans le contact des épidermes. L’acte de cedépucelage enlevé si inopinément troublait la direc-trice ! Oh ! elle n’était pas venue pour s’oublier ainsi,elle voulait réellement gronder, effrayer Aline. La ten-tation de la chair l’avait emporté, et, se détachant desbras de la jeune fille qui cherchait à la retenir, sa pen-sée retournait à la petite Hilda, de qui elle gardait leplus vif souvenir. Étrange aberration des sens ! Aline,douée de toutes les grâces nécessaires pour séduireet contenter un amant, ne le disputait pas encore àla fillette mièvre qui, si elle se soumettait à l’encon-nage, dissimulait mal la légère terreur l’assaillant àl’approche de sa queue.

? Aline, dit miss Sticker, lorsqu’elle fut rajustée etsur le point de partir, le silence s’impose sur ce quenous venons de faire et sur ce que je suis. Je n’ai pasbesoin d’insister, votre intérêt l’exige autant que lemien.

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? Soyez tranquille, Miss ! Me condamnerait-on aupire des châtiments que je n’en parlerais pas, mêmeà mon ombre.

? Merci pour vous et pour moi, ma chère enfant ;à l’occasion mes yeux s’inquiéteront de vos gen-tillesses.

? Je guetterai leur bienveillance, Miss.

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Chapitre 7

Aussi calme et aussi froide que si elle se fût occupéede l’action la plus naturelle, miss Sticker s’éloignaitdu cabinet des arrêts où elle avait laissé Aline, librede retourner à sa chambre, avec un mot l’exemptantde tout supplément de punition. Elle marchait len-tement, perdue dans ses réflexions. Éprouvait-elle duremords ? Non, non, Reine, Hilda, Aline, trois pucellesavaient succombé sous ses désirs mâles. Elle valaitdonc les autres hommes ! Nelly, Gertrie, complétaientla liste de ses maîtresses. Mais toutes s’effaçaient de-vant la gracilité d’Hilda. Ah ! ce qu’elle rêvait de don-ner des joies de vanité à la chère petite ! Ah ! commeelle lui prouverait sa reconnaissance pour les félicitésplus subtiles qu’elle lui devait. Certes, elle n’oubliait

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pas toutes celles vécues avec Reine, la débauchéefrançaise, qui éveilla ses sens des longs sommeils lé-thargiques, les annihilant ; cette ravissante prêtressede lascivités qu’elle savait apprécier et qu’elle baisaitencore de temps en temps, non, elle ne l’oubliait pas.Hilda cependant, c’était la fleur délicate qu’elle arra-cha aux mains d’un rustre, afin de se la réserver. Ellel’avait dépucelée et maintenant elle entrait dans sonpetit con sans trop de difficulté, et elle en jouissaitavec des raffinements de luxure, bien à son propregoût, non inculqués par Reine. Ses lèvres souriaienten pensant à sa petite maîtresse et elle se réjouis-sait du charme qu’elle exerçait sur sa nervosité. Enévoquant son image, elle rebandait déjà et elle se-rait en mesure de lui tirer son coup avant de se cou-cher. La chère adorée l’attendant sans doute dans sachambre pour savoir si elle voudrait faire l’amour !Elle appelait ainsi d’intuition l’acte d’être baisée. Ah !quel fond de gentillesse elle possédait dans l’âme, etcombien elle fut séduisante en effeuillant la rose surle joli postérieur de Reine ! Miss Sticker allait à petitspas à travers un long couloir, et descendait au pre-mier étage sans s’occuper des élèves qui, profitant del’heure de récréation donnée, malgré qu’elles eussentdû être retirées dans leurs chambres, avaient pro-longé cette heure et regagnaient leurs lits sur les ob-

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jurgations réitérées des maîtresses. Elles montaientpar bandes dans l’escalier et miss Sticker, voulantse rendre compte de l’état des esprits, se dissimuladans une encoignure d’où elle pouvait les voir et lesentendre. Les maîtresses, qui précédaient leurs divi-sions, frappaient et refrappaient dans leurs mains encriant :

? Miss, miss, vous lasserez la bonté de miss Sticker,et on reviendra aux dures punitions corporelles. Al-lons, allons, de la bonne volonté, et entrez vite dansvos chambres.

Les élèves grimpaient en courant, par groupes dequatre à cinq ou par couples et suivaient à d’irrégu-lières distances la surveillante les obligeant à la re-traite. Des rires, des exclamations de joie, de bonheur,retentissaient et il se produisit entre quelques-unesdes arrêts pour échanger les dernières confidences,arrêts s’effectuant juste devant le coin où se cachaitmiss Sticker, parce qu’il était le point de démarcationpour séparer les diverses divisions.

? Ah ! quel changement dans la maison ! répétait-on fréquemment. Et comme la vie de pension devient

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agréable, on voudrait toujours y rester, même y pas-ser ses vacances !

? Dis, ne t’endors pas tout de suite, je viendrai tesouhaiter bonsoir et me réchauffer un moment danstes draps.

? Ne croirait-on pas qu’il gèle ?

? Tu ne veux pas ! j’irai voir ta voisine.

? Non, non, je t’attendrai.

Oh ! les effrontées ! Miss Sticker souriait et pensaità la folie, et pensait à la jolie quantité de pucelles entrain de s’ouvrir les idées pour préparer le dépuce-lage de leur con. Elle surprenait des traîneuses, mar-chant loin, loin après les autres, ne se pressant pasd’avancer, afin d’échanger une brusque caresse et deprofiter de leur isolement pour se regarder sous desjupes prestement troussées, se patouiller et ne pascraindre de risquer quelques minettes ou quelquesfeuilles de rose. Le feu de luxure ravageait bien tousles cerveaux. Cependant, peu à peu le vide s’accen-tuait : miss Sticker entendit un pas qui se précipi-

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tait, un pas de fillette qui grimpait l’escalier quatre àquatre, alors qu’une voix au-dessous suppliait :

? Lucy, Lucy, veux-tu bien m’attendre ?

? Non, je ne veux pas, je ne veux pas.

Une ravissante blondinette, au type très pur et trèsidéal, une enfant d’à peine dix ans, fut rejointe parune grande et jolie fille de quinze à seize ans qui lasaisit par les bras et lui dit :

? Ne sois pas méchante, Lucy, tu sais que je tebourre de petits gâteaux !

? Tu as des bonbons ?

? Pas dans ma poche, mais dans ma chambre, jet’en donnerai.

Lucy Barrissor et Christya Zolvoff, une autreblonde, s’arrêtaient devant la cachette de miss Sti-cker, la grande tenant serrés les bras de la petite.

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? Asseyons-nous une minute sur l’escalier et puistu viendras prendre des bonbons.

? Tu me feras attraper et punir, Christya.

? Je dirai que c’est moi la fautive et je me moquemême du chevalet ! Tiens, vois mon petit minet quetu aimes tant à regarder et à toucher.

? C’est parce que ça me semble si drôle de voir despoils sur le bas-ventre ! Ils sont si bien dorés, les tiens.

Assise sur une marche de l’escalier, Christya avaitramené ses jupes de façon à découvrir son chat et sescuisses, apparaissant sous le pantalon très écarté etde guider la main de la fillette sur son con, son clito-ris.

? Chatouille doucement, murmura-t-elle.

? Non, je ne veux pas, tu vas me mouiller les doigtset j’ai peur que ça se devine.

? Que tu es nigaude ! Tu te laveras en te couchant ;et puis ça ne laisse pas de trace. Va bien doucement ;

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c’est meilleur pour commencer, ça donne de petitsfrissons, parce que tu sais, tu es tout plein jolie et gen-tille, ma belle petite Lucy !

? J’aimerais bien de m’asseoir sur tes genoux etque tu me caresses, en m’embrassant bien, comme tufais quelquefois, quand nous nous enfermons dans lewater-closet.

? Tout à l’heure, tout à l’heure, ne t’arrête pas debranler, ma chérie.

? Non, j’ai peur. Prends-moi sur tes genoux un ins-tant, et puis sauvons-nous.

? Tu ne veux pas m’embrasser là, dis, là, sur le petitbouton ?

? Non, non, pas ça.

La fillette se glissa sur les genoux de la grande, luipassa les bras autour du cou, et se fit câliner commeune enfant gâtée. Christya envoyait la main sous sesjupes courtes et la fouettait sur son jeune postérieurde petites claques caressantes. En ce moment, miss

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Sticker, malgré tous ses efforts pour se retenir, éter-nua vigoureusement. Épouvantées, les deux retarda-taires se séparèrent et Lucy, la plus vite prête, courutprécipitamment dans la direction de son dortoir, sanss’occuper de sa compagne. Celle-ci, presque aussivite, bondit en avant, mais dans son trouble elle faillitse jeter sur miss Sticker qui sortait de son encoignure,la tête dissimulée sous un mouchoir pour n’être pasreconnue. Christya tourna brusquement du côté op-posé mais l’effroi qui s’exprimait sur ses traits leurdonnait une joliesse toute spéciale. Involontairementet sans réfléchir, miss Sticker s’élança à sa poursuite ;elle ne savait pas quel démon la poussait, elle bandaitencore plus qu’avec Alice. Il semblait que ses senss’éveillaient par périodes pour l’inciter à des ruts deplus en plus fréquents ; puis, sa semence ne se répan-dant pas à gros flots, la piqûre du désir renaissait plusvite. Christya courait comme une biche ; mais la peurla dominant, elle s’effarait, se trompait de chemin,ne prenait pas le couloir voulu, et tournait, retour-nait par les mêmes galeries. Miss Sticker, qui veillait àne pas découvrir son visage, sans savoir pourquoi, enétait gênée dans sa poursuite. Elle eut autrement déjàsaisi la jeune fille. Soudain Christya s’engagea dansun vestibule précédent un salon, pénétra dans ce sa-lon plongé dans l’obscurité, chercha à s’abattre der-

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rière un sofa : elle était prise par les jambes, retenuesur place. Elle supplia à tout hasard :

? Miss, miss, ne me dénoncez pas à la directrice.

Elle supposait avoir affaire à une maîtresse quel-conque. Jean Sticker maintenait la fillette sous sonemprise, comme il avait agi la première fois avecReine de Glady lorsqu’il l’avait surprise en faute dansla nuit. Il la patouillait sans scrupule et la branlaitcomme elle venait de l’être par la petite Lucy. S’ex-citant au jeu, elle lui soulevait les jupes, dénouait lescordons du pantalon, le tirait vers les pieds, donnaitla liberté aux fesses et aux cuisses et elle envoyaitla langue dans la fente du cul, vers le con, en écar-tant les jambes. Surprise de ce qui se passait, Chris-tya se rassurait, ne résistait pas davantage, se prê-tait. Jean sticker était de nouveau à point ; il rejetases propres jupes sur les épaules de la fillette, ap-procha le ventre et sa queue en érection heurta lescuisses qui s’offraient à sa concupiscence. Une mi-nute, Christya s’affola à la reconnaissance du véri-table sexe de la femme dont elle se trouvait être laproie : elle cherchait à se glisser, à se relever, à fuir,une main de fer l’obligeait à rester prostrée, et descuisses musculeuses enserraient sa croupe comme

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dans un étau : elle ne se défendait plus. Comme lagazelle sur qui vient de bondir un tigre, elle atten-dait ce qui allait s’accomplir en victime résignée, etdans cette résignation elle puisait une certaine féli-cité sous laquelle elle répondait de son mieux à l’at-taque qui la pressait. Qu’était donc cette nouvellesensualité qui l’intriguait autant qu’elle la domptait ?Elle obéissait à la volonté de l’être inconnu qui lasubjuguait ; elle sentait le cul rivé à un ventre endia-blé de mouvements, au bas duquel la machine mas-culine se frayait son chemin entre ses cuisses pourchatouiller son petit bouton, son con. Et là, agrip-pée à la taille par des mains robustes, elle compre-nait que cette queue, sûre de son but, ne quitteraitle lieu de combat que la porte du sanctuaire vio-lée et conquise. Et cette porte se rendait, courait au-devant d’un crochetage ! Y avait-il derrière elle unevirginité entamée ? se demandait Jean Sticker. Nonpas, mais Christya appartenait au clan des débau-chées formées par Reine qui la gougnottait souventavec amour ; elle était de celles qui, ne se contentantpas de la Française, s’adressaient à ses élèves dansl’art de lécher un con et le sien frétillait sans cesse àla recherche d’une bonne camarade qui la dévoreraitde minettes. Elles se donnait à présent, elle marchaitavec Jane Tirressy, celle désignée par Aline comme

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coupable présumée de l’écriteau placardé à la portede Reine, avec Lisbeth et avec la petite Lucy qu’elledébauchait depuis quelques jours. Son con, si sou-vent mouillé par la salive de ses compagnes, jouissantsouvent sous le branlage ou sous les minettes, n’as-pirait qu’à l’invasion victorieuse des queues viriles.La pine de Jean Sticker avait raison du fragile obs-tacle virginal encore plus facilement qu’avec Aline, etChristya recevait la décharge du sperme dans son va-gin, avec plus de plaisir que de douleur. Une pucelledisparaissait de ce monde, une putain y apparaissait.Sa jouissance éprouvée, Jean, se reculant, appliquaitune grosse claque sur le cul de la jeune fille, et se re-dressant, lui murmurait :

? Fruit pourri, rentre dans ta chambre, et tâched’oublier ce qui vient d’être.

Elle laissa la fillette stupéfiée, dans une angoisseterrible, se croyant l’objet de quelque sortilège. Unhomme se cachait sous les jupes d’une femme, cethomme possédait la voix de la directrice, ce ne pou-vait être qu’un démon, elle serait possédée comme lefurent au Moyen Âge tant de femmes. Folle de terreur,elle se leva, frottant sa chemise, le sperme suintant àson con et se réfugia, sans plus regarder derrière elle,

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dans sa chambre. Oh ! que de réflexions contradic-toires l’envahirent ; elle se rappelait toutes les phasesde son aventure, se rassurait et s’effrayait tour à touret elle finissait par toucher avec plus de force de joieque de remords son con troué et mis à mal. Le calmerevenait peu à peu dans son esprit, et, dans son lit,elle s’endormit en pensant que d’éternelles félicitésla consoleraient de l’outrage vomi par l’être bizarrequi l’avait dépucelée.

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Chapitre 8

Hilda régnait, et Hilda se transformait sous la pos-session de Jean Sticker. Elle n’atteignait certes pas ledéveloppement de Reine et d’autres, mais ses mai-greurs s’effaçaient, les membres s’étoffaient, les brass’arrondissaient, les cuisses prenant de l’ampleur etles nénés naissant, le minet se fournissait et, co-quette, élégante, ayant à sa disposition des couponsde soie et de satin pour se vêtir à sa fantaisie, ainsi quedes couturières pour écouter son goût, elle portaitdes robes longues et traînantes, aux couleurs claires,avec de riches dentelles encadrant sa tête fine et mi-gnonne. Avec elle, Jean retrouvait toujours des forceset des désirs ; elle parlait plus à sa peau que l’irrésis-tible française et il la baisait presque tous les jours,

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plutôt deux fois qu’une. Elle courait d’elle-même àce coup de queue qui lui causa tant de souffranceau début. Elle connaissait l’étendue de son pouvoiret en usait ; des fêtes fréquentes témoignaient de savanité à l’afficher. Miss Sticker la produisait, l’affir-mait hautement sa favorite et si on ignorait qu’elle fûtun homme, on ne doutait pas qu’elle la gamahuchâtsouvent. Les joies d’Hilda se répercutaient dans sessens et quand elle la voyait s’amuser, s’ébattre avecses compagnes, elle éprouvait de suite la furieuse ten-tation de la rappeler pour l’asseoir sur ses genoux,l’embrasser sur le con devant tout le monde et luimurmurer dans l’oreille combien elle avait toujoursenvie de la grimper. Hilda riait, se laissait embras-ser, caresser, rendait baisers et caresses, et deman-dait quelque faveur pour une de ses compagnes, unemaîtresse, même une servante. Elle avait obtenu laréintégration de Rosine ; elle avait réconcilié Jane etReine pour empêcher la directrice de sévir contre lapremière, ayant avoué être l’auteur de l’écriteau ; elleavait fait retirer la terrible menace affichée dans lesclasses et les études : « Par le fouet et par les verges ».On ne flagellait presque plus, et si on fouettait en-core, c’était plutôt par sensualité que par punition.Comme avec Reine, les désirs la poursuivaient ; elleavait la sagesse de ne pas trop se laisser entraîner

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puis, Jean Sticker l’accaparait tellement qu’elle dis-posait de peu de temps. Néanmoins elle descendaitparfois le matin à son étude, à son ancienne place,pour y savourer la joie de la différence qui existaitentre le passé et le présent. Autant autrefois on lapunissait pour la moindre faute, autant maintenanton fermait les yeux sur ses plus audacieuses turlu-pinades d’écolière. Généralement, la sous-maîtresse,chargée de la direction de l’étude, profitait de son ap-parition pour s’éloigner, accordant ainsi toutes sesélèves, craignant de perdre son autorité par les com-plaisances qu’elle serait obligée d’avoir. Hilda, déli-vrée de toute surveillance, s’informait auprès de sescompagnes de ce qu’elles souhaiteraient de récréa-tions, de fêtes, de réunions dansantes ou autres, sechargeant d’en solliciter l’autorisation auprès de ladirectrice. Elle se posait en providence, et en jouaitle rôle avec beaucoup de tact. Dans ces visites in-termittentes, parce qu’elle dormait d’habitude asseztard le matin, elle ne manquait pas de se tenir au cou-rant des fredaines galantes qui s’accomplissaient, dessuccès de Reine et de ses imitatrices, non qu’elle lesignorât mais pour éveiller le vice chez celles qui l’en-touraient, et riait si on lui demandait quelles étaientles bonnes leçons qu’elle prenait avec la directrice. Àcauser des cochonneries dans lesquelles elles se lan-

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çaient, les cerveaux s’échauffaient chez ces filletteset la sous-maîtresse n’étant pas là, bientôt des jupesse relevaient, des pantalons s’ouvraient et on invitaitHilda à lécher quelque conin, à sucer quelque boutonafin qu’on se rendît compte des progrès atteints dansson favoritisme.

? Eh ! Hilda, disait celle-ci, les jupes au-dessus duventre, le pantalon sur les pieds, les cuisses écartéesmontrant le léger duvet au-dessus du con, tu ne mel’as pas bien fait la dernière fois. Viens vite me fourrerune langue, tu n’as pas la même méthode que Reineet tu secoues davantage.

La méthode autre que celle de Reine ! CommeAlexandra dans le temps, elle cherchait à adopterun genre différent de celui de la Française dans lafaçon de jouer des lèvres, de la langue, des mains,avec une allure spéciale de corps. Reine s’affirmaiten bacchante effrénée de saphisme ; Alexandra envierge timide et complaisante. Hilda se livrait à l’at-titude amoureuse, langoureuse, soupirant avec vo-lupté en approchant le visage des cuisses d’une deses compagnes, sortant lentement, petit à petit, lalangue pour en effleurer d’abord à coups de pointe lecontour des lèvres secrètes, intercalant un mouchoir

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de dentelles pour recueillir la cyprine et en conser-ver sur le cœur la délicieuse influence. Elle se souve-nait en gougnottant un con, non sans étonnement,de sa colère lorsque Betty lui proposa de goûter lafélicité charnelle par le gamahuchage de Reine. Àson tour, par la débauche que lui infusait Jean Sti-cker, elle devenait une gougnotte. Elle venait juste-ment dans sa salle d’étude pour apporter satisfac-tion à quelques-unes de ses amies et, dès que lesjupes se relevaient, dès qu’apparaissaient les partiessexuelles de ces fillettes de 12 à 15 ans, elle se faufilaitsous les bancs pour branler et lécher, prouver les pro-grès qu’elle accomplissait. Oui, malgré les sensationsplus fortes du baisage, ses sens vibraient à conten-ter ces jeunes appétits mis en éveil par son arrivéedans l’étude, elle ressentait un certain frémissementqui lui caressait agréablement la nuque, en se traî-nant sur les genoux vers les jambes qui l’appelaient,palpant avec plaisir d’abord les mollets, embrassantles genoux, passant la bouche au-dessus pour la re-monter vers l’entrecuisse : là, elle se calait, les deuxbras autour des reins de la camarade qu’elle s’apprê-tait à gamahucher. De ses doigts elle effleurait la sur-face des fesses en un chatouillement préventif quialanguissait les sens de sa compagne, elle enfouis-sait le visage en biais, au-dessous du gras des cuisses,

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elle le glissait à la place voulue ; sa respiration souf-flait chaudement sur le bas-ventre, sa langue sortaitpeu à peu, se dardait, atteignait le con, et ses ma-nœuvres pour les minettes commençaient. Elle agis-sait avec amour, et ses regards examinaient à côté,plus loin, pour scruter celles qui désiraient ses ca-resses : dans un vague délicieux, elle entendait lesperverties vanter aux réfractaires le charme de sessuçons et si on ne les convoquait pas, du moins lesentêtées vertueuses ne l’entravaient pas pour pas-ser de l’une à l’autre, les changements de personna-lité lui plaisaient tout autant qu’à Reine, et les der-nières étaient toujours les mieux servies par l’excita-tion qui la gagnait. Oh ! quelle douce constatation !Sous chaque nouvelle jupe, elle découvrait un nou-veau foyer de luxure et elle s’instruisait à développerces aspirations si diverses dans la manifestation desidées paillardes. Elle ne demandait pas la réciproque ;elle aurait eu trop peur qu’on s’aperçût de son dépu-celage. Elle pouvait agir en toute quiétude, la sous-maîtresse ne rejoignait son étude que quelques mi-nutes avant l’heure de la classe. Mais cela ne valaitpas ses relations avec Reine, avec qui elle apprenaitles mille nuances du saphisme pratiqué dans les deuxsens, l’actif et le passif. Oh ! elle le reconnaissait, ily avait de la prétention à s’afficher cheffesse d’une

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école opposée à celle de la Française ! Celle-ci étaitcertainement la déesse Sapho réincarnée ! Elle pos-sédait l’art de deviner vos endroits sensibles et lesatteignait au moment où vous n’y pensiez pas, ellevous jetait dans une extase incompréhensible où elleprovoquait tous vos instincts de luxure, vous encou-rageait dans l’expansion de toutes vos aspirationslascives ; avec elle on ignorait ce qu’on préférait :faire la caresse ou s’y livrer pantelante et mourante.Aussi, l’influence qu’elle acquérait sur celles qu’ellegougnottait, elle la conservait toujours. Hilda subis-sait sans révolte son influence et Reine, par ricochet,usait de la petite amie pour agir sur miss Sticker. Quede mesures étranges et insolites, sous sa suggestion,Hilda arracha à la directrice. Reine jouissait d’une li-berté aussi étendue que la sienne et parvenait, parson intervention, à se faire octroyer le titre de sous-maîtresse, tout en achevant ses classes, avec la direc-tion d’une dizaine d’élèves. Celles-ci naturellementchoisies parmi les plus dissolues, furent le centre dela dépravation qui s’étendait sur toute l’Institution.Cette dépravation, pour dominer, à l’heure présenteet par la directrice, et par Clary, devenue toute puis-sante sur Reine, et par Rosine, la propageant chez lesjolies servantes et aussi chez les serviteurs hommes,n’en laissait pas moins en dehors de ses atteintes la

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grande majorité des élèves, sachant bien ce qui sepassait, mais rétives à souscrire à la moindre compro-mission charnelle, grâce à un sang plus froid ou à uneraison plus calme et plus sage. Quelques-unes mêmecommençaient à s’indigner de la tolérance et de la fa-veur dont jouissaient les perverses de la maison et àécrire à leurs parents pour les avertir des dangers quiles menaçaient !

Quelle illusion de croire que ces lettres parvien-draient à destination ! L’étude, dirigée par Reine, rem-plissait, par la volonté de Clary, l’office de cabinetnoir. Miss Sticker qui, dans le temps, inspectait toutela correspondance, s’en remettait à la Française, la-quelle lisait les épîtres, annotait les compromettanteset les transmettait à Clary ; celle-ci décidait s’il y avaitlieu d’étouffer l’affaire ou d’en référer à la direction.Quand cela en arrivait là, la plaignante n’échappaitpas à un sévère emprisonnement au cachot, à la fla-gellation appliquée par Reine, Clary ou Rosine, enprésence d’une délégation de toutes les divisions et,si elle ne faisait pas amende honorable ou déshono-rante, comme on voudra, il s’ouvrait pour elle une èrede tracasseries, de petites tortures, qui finissait par enavoir raison. Elle succombait fatalement au charmede la Française qui profitait de la dépression mo-

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rale obtenue, pour affecter de la sentimentalité, de lacommisération et conquérir le cœur de la pauvre dé-nonciatrice.

Hilda régnait, mais Hilda en floraison d’adoles-cence, au bout de quatre mois de bonheur sansnuage, éprouva une secousse inattendue, un après-midi où elle errait seule par le parc avec sa longuerobe que le vent soulevait par moment, la décou-vrant jusque par-dessus les genoux, montrant ses basà bandes larges noires et grises, avec le pantalon ornéd’une grande et belle dentelle. Sur la tête elle portaitun chapeau de paille à ailes recourbées, enguirlandéde fleurs, imprimant à son visage une idéale expres-sion de roman. À deux pas en avant, figé, la contem-plant, elle reconnaissait Hippolyte Grandson, de re-tour d’Écosse depuis la veille. Il était costumé d’unpantalon et d’une veste de coutil, sur la chemise decouleur, la veste ouverte, laissant voir une ceinture encuir qui retenait le pantalon. En le voyant, elle s’aper-çut que sa promenade l’avait conduite près de sonpavillon et, arrêtée comme lui, elle dit tout en rou-gissant :

? Vous êtes donc de retour, Hippolyte ?

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? Vous me reconnaissez, miss Hilda ?

? Je ne vous ai pas oublié.

Ils se rapprochèrent et en le regardant elle se sou-venait de tout ce qu’il y a entre eux. Il fut le pre-mier homme dont elle toucha la queue, qu’elle suça,qu’elle fit jouir, et cette homme, un rustre cependant,ne la martyrisa pas pour la dépuceler : Il revenaitd’Écosse, d’exil, à cause de leur rendez-vous surprispar Miss sticker, et Il ne lui répugnait plus, elle avaitenvie de sa queue, plus forte, plus dure, plus raideque celle de Jean, et elle reprit :

? Que vous ai-je dit la dernière fois où nous noussommes vus, le soir, sous la futaie, ne vous rappelez-vous pas, Hippolyte ?

? Je me rappelle très bien : vous m’avez dit que voustâcheriez de ne plus être une petite fille à mon retour.

? Eh bien, trouvez-vous que je le suis ?

Il la contemplait avec des yeux ébahis ; il n’y avaitpas à s’y tromper. Rien en Hilda ne trahissait la fillette

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ingénue et ignorante de leurs premiers rapports. L’ex-pression du visage s’adaptait à la toilette, joliment at-tirante par la robe longue enveloppant tout le corps,en marquant les contours mignons et délicats deshanches, avec la taille très fine et mince. Elle souriaitet, par ce sourire, elle révélait une perversité qui lepénétrait tout entier et agissait sur ses sens. Il sortitsur-le-champ sa queue en pleine érection, très forte,et murmura :

? Vous la reconnaissez aussi ?

? Oui, mais pour que je la voie bien, nous seronsmieux dans le pavillon et je crois qu’on ne nous y dé-rangera pas, miss Sticker étant en ville.

? Vous voulez m’y suivre ?

? Menez moi.

? Oh ! pour sûr, que vous n’êtes plus la même !

En cet instant, comme pour le favoriser dans sesaudaces, le vent tourbillonna dans les jupes d’Hilda,les fit battre de droite et de gauche, les souleva jus-qu’aux épaules, découvrit les jambes avec leur riche

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pantalon jusqu’à hauteur de la ceinture. Il se préci-pita pour maintenir en l’air les atours, elle ne l’arrêtapas, il glissa la main à la fente du vêtement intime,parvint à la chair des cuisses. Son médium heurta lecon, reconnut l’ouverture de la cage. Dans un accentoù se mêlaient l’irritation et le désir :

? Oh ! Miss Hilda, on vous a dépucelée ! qui ça,dites-moi vite qui a fait ça ! Ah ! le cochon qui a com-mis cette saleté, si je le tenais je l’étranglerais desdeux mains.

Avec le plus parfait sang-froid, elle répondit :

? Un cochon m’a dépucelée, soit ; mais si tu avaisété le premier, c’est toi qui serais le cochon ! Si tu neveux pas être le second, adieu, je n’ai pas de compteà te rendre.

? Ne vous fâchez pas, miss Hilda ! Vous comprenez,je me figurais que vous me donniez des droits !

? Des droits, imbécile ! Tu as ceux qu’il me plaît det’accorder pour une minute. Si tu veux en user, fais-le ; sinon, encore une fois, adieu.

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Il ne dit plus rien. Il souleva dans ses bras la mi-gnonne Hilda qui se laissa prendre, et l’emporta encourant vers le pavillon. Il y entra comme un fou et ilse précipita vers la chambre où il la jeta sur le lit, enla priant de se débarrasser de son pantalon pour qu’ilpuisse mieux goûter ses chairs. Ah ! il ne s’en repen-tirait pas, oh non ! il était ce qu’on appelait un bontireur ! Il avait déjà dépucelé une jeunesse de la pen-sion dans le temps ! Oh ! elle était partie depuis deuxou trois ans, sans en avoir parlé à personne ! Elle étaitplus âgée que miss Hilda, mais pas si gentille tout demême. Godden, quelle petite coquine ! Elle avait prisdes cuisses et du cul, en quatre mois ! On devait lamanœuvrer souvent.

? Doucement, doucement, Hippolyte, pousse dou-cement, ton machin me fait mal.

? Bah, bah, que le premier ait été plus petit n’empê-chera pas le mien de passer ; votre jolie boîte contien-dra très bien mon joujou.

Hilda recommençait à se tordre comme la pre-mière fois ! Vraiment, avec tous les hommes qu’elleverrait, est-ce qu’elle subirait un nouveau dépuce-lage ! Elle avait pourtant l’habitude ! Elle écartait bien

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les cuisses, son con se fendait, elle se ramassait sur lesfesses pour bien présenter le terrain du combat, oui,oui, avec toutes ces petites manières, ses chairs prê-taient comme du caoutchouc, la queue d’Hippolytes’enfonçait, la remplissait, la secouait dans ses en-trailles ! Elle marchait, la pine chérie, selon l’expres-sion d’Hippolyte ! Bonheur des bonheurs, il sentaittoujours bien fort le bouc, cette odeur lui dilatait lecœur. Elle lui lécherait bien les couilles et avaleraitencore son sperme ! Oh ! comme il pratiquait bien soncon ! Il la tenait, il avait toute la pine dans son vagin !Dire qu’une si grosse chose entrait dans un si petittrou ! Elle sautait en même temps que lui, elle étaitchaude et ardente ; cette sensation d’enfilage surpas-sait tous les saphismes de la terre, quel que soit leplaisir qu’elle pouvait prendre à faire jouir ses amies.Ah ! il lui donnait des coups de ventre, il l’écrasait, oh !il la tuait ! Non, non, il la ressuscitait, il coulait dansses veines son jus bouillant. Elle le mordit à la joue,à lui enlever un morceau de chair et il la fouetta aveccolère pour l’avoir marqué ! Elle lui tendit ses lèvres,il les baisa ; il rebandait, il renouvelait l’assaut, quelhomme !

? Hippolyte, où es-tu ? cria une voix, la voix de safemme Margareth.

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? Holà, qu’est-ce qu’elle vient foutre par ici ?

Il s’arracha des bras d’Hilda, l’enleva du lit, la cachadans une armoire, courut vers sa femme dont le pasrésonnait dans la pièce voisine.

? Qu’y a-t-il, que veux-tu ? demanda-t-il, sanss’apercevoir qu’il était tout débraillé.

? Et toi, que fiches-tu dans le pavillon à cetteheure ?

? Je venais chercher des graines. Qu’est-ce qui sepasse ?

? Pourquoi que tu as la culotte ouverte, cochon ?

? Je voulais en changer.

? Bon, j’avais à te dire que miss Sticker t’a laissél’ordre d’aller la chercher à la gare, tantôt. On avaitoublié de te le faire savoir ce matin.

? On a juste le temps de s’habiller et d’y courir.

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? Ne t’attarde pas, le train n’attend personne.

Margareth se retira et Hippolyte s’empressa de sor-tir Hilda de sa cachette.

? Elle nous enlevé le morceau de la bouche, dit-il,mais on le mangera quand même. Ne perdons pas detemps, revenez vite sur le lit.

? Oh ! j’ai peur ! regarde si elle est bien partie.

? Tenez, voyez derrière le rideau, elle est déjà loin.

? Alors, dépêchons-nous.

Elle était déjà sur le lit en position, les cuisses ou-vertes et Hippolyte la reconquérait d’un second coupde queue, plus pénétrant, plus vibrant. Elle n’avaitpas joui à la première décharge du sperme : la plusvolumineuse envergure de la pine la préoccupait etelle redoutait qu’elle ne détraquât quelque chosedans la matrice : cette fois, elle y apporta plus d’en-train et se pâma sous la vigueur de l’assaut qui la se-couait dans son vagin, dans tout son être. Ah ! quelleexcellente idée elle eut de s’égarer de ce côté du parc !

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Quelle douce et violente volupté en même temps dese sentir ainsi enconnée ! Et quel malheur d’être ainsiobligée de précipiter la chose ! Le train n’attendaitpersonne ! Comme Hippolyte savait bien donner duplaisir ! Ils se décollèrent à peine, leurs chairs sem-blaient vouloir rester soudées. Ils auraient bien voulutous deux continuer. Elle se lava sommairement et re-gagna les allées du parc pour réintégrer sa chambre etéviter toute surprise. Pour Hippolyte, revêtu, il se hâtade se rendre à la gare.

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Chapitre 9

Miss Sticker débarquait au chemin de fer commeHippolyte y arrivait. Elle avait le visage renfrogné desmauvais jours. Dans son voyage, elle s’était souve-nue qu’elle devait Hilda au spectacle de la scène desuçage où elle la vit entre les cuisses de ce valet. Ensomme, cet homme la débaucha ; il était de retour laveille et elle partit sans prendre ses précautions pouréviter qu’ils ne se rencontrassent. À quoi pensait-ellelà ! Sa petite Hilda, si fine et aussi douillette, pou-vait sucer ce rustre lorsqu’on s’opposait aux éveilsde sa luxure ; mais depuis qu’elle la traitait en favo-rite, depuis qu’elle l’avait dépucelée, depuis qu’ellelui accordait toutes sortes de licences, elle dédaigne-rait ce subalterne et elle rougirait de s’être abaissée

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à le faire jouir par sa bouche. Miss Sticker avait beaufaire, une inquiétude la tourmentait et elle faillit re-venir plus tôt. Que ne se décida-t-elle ! La vue d’Hip-polyte, s’épanouissant dans une joie bête, lui serra lecœur. Elle avait l’intuition que le cochon l’avait co-cufiée avec sa gentille favorite. Oh ! si elle les surpre-nait jamais ensemble, elle les tuerait. Hilda lui tenaitfort à l’âme et aux sens. Miss Sticker donna ses pa-quets à porter au valet et on se mit en route pourl’Institution. Elle passa dans le pavillon d’entrée dontil avait la garde et y pénétra sous le prétexte d’exa-miner divers objets rapportés d’Écosse. Dans la mai-son, elle alla droit à la chambre, aperçut le lit saccagéqu’il avait eu le tort de ne pas arranger, et tout à couptressaillit. Au pied du lit s’étalait un pantalon de de-moiselle, et ce pantalon, elle ne pouvait pas ne pas lereconnaître ; il appartenait à Hilda. Elle se précipitadessus et ramassa tout près un mouchoir de dentelle,un de ses dons. Le visage empourpré de colère, soule-vant en l’air le pantalon et le mouchoir, elle demandacomment ils se trouvaient là ?

? Je les ai ramassés dans une allée, madame la di-rectrice, et comme j’avais juste le temps de me vêtirpour aller à la gare, je les ai laissés sur le lit d’où ilssont tombés par terre.

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? Voilà qui est par trop étrange ! Lorsque vous par-tîtes pour l’Écosse, je surpris chez vous l’une de nosélèves ! Vous revenez d’Écosse, et je trouve un pan-talon et un mouchoir appartenant à cette élève. Vousvous placez dans une bien vilaine situation. Je vais in-terroger miss Hilda et suivant sa réponse, je verrai lasuite à donner à cette affaire !

? Mais, madame la directrice !

Hippolyte ressentait une terreur folle. En Angle-terre, comme du reste partout ailleurs, on ne plai-sante pas avec un domestique mettant à mal une fillede bonne famille. Les galères, peut-être la pendaison,se présentaient comme l’épilogue de ce foutu coupde queue. Pas un mot ne lui vint pour se justifier. Iln’eut confiance que dans le sang-froid d’Hilda et ilne retint pas la directrice qui le planta là et se dirigeavers les bâtiments scolaires en emportant le pantalonet le mouchoir. Miss Sticker monta droit à son appar-tement. La fureur la dominait. Elle rêvait de faire at-tacher Hilda au chevalet et de donner l’ordre qu’onl’écorchât vive sous les verges. Elle s’enferma dans sachambre pour quitter sa toilette de ville et revêtir larobe de soie noire, insigne sévère de sa fonction. Lepantalon et le mouchoir gisaient sur un fauteuil. Elle

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ne cessait de les contempler, et un subit attendrisse-ment la saisissait. La pauvre petite ne porterait plusces jolies et longues robes qu’elle revêtait pour ex-citer ses paillardises ; elle n’ornerait plus ses jambesde ces coquets pantalons sous lesquels elle cherchaitavec tant d’amour son petit con et son gentil petitcul. Oh ! le misérable valet : avoir profané une si ex-quise et si mignonne chair ! Sous le flot de nouvellespensées qui l’assaillaient, elle tombait à genoux de-vant le fauteuil et, la tête sur le pantalon, elle, la sau-vage, la farouche, l’intraitable miss Sticker, elle pleu-rait, comme ça ne lui était jamais arrivé ! Elle embras-sait le cher vêtement intime, fouillait tous les coinset les recoins pour découvrir s’il avait été pollué ; ellen’y apercevait aucune trace suspecte. Elle prenait lemouchoir de dentelle, ce mouchoir qu’elle lui po-sait quelquefois sur le con pour qu’il s’imbibât de lacyprine, afin de le conserver la nuit à sa portée ; cemouchoir dans lequel elle enveloppait aussi sa queuepour la faire bander et qu’Hilda lui retirait délicieuse-ment avec les dents ; elle le baisait avec des transportsfous. Non, non, elle n’aurait pas le courage de sévircontre la chère enfant ! Puis, elle pouvait ne pas êtrecoupable. Que prouvait ce lit défait ? Que prouvait latrouvaille du pantalon et du mouchoir chez Hippo-lyte ? S’ils avaient fait l’amour, pourquoi signer leur

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faute en oubliant de tels accusateurs ? Elle se trou-blait à tort, elle allait interroger sa chère petite qui nementirait pas et le soir, il y aurait de grandes réjouis-sances pour toute la maison. Elle embrassa encore lesobjets aimés, se rendit dans son cabinet de travail etsonna ; Rosine parut.

? Prévenez miss Hilda que je l’attends, dit-elle.

? Bien, madame la directrice, mais miss Hildaprend un bain et ne peut venir sans se revêtir.

? Dans ce cas, je vais la retrouver.

Miss Sticker quitta son cabinet et se dirigea versla salle de bains, une vaste piscine avec un bas-sin au milieu, autour duquel, donnant sur une largeplate-forme recouverte de linoléum, se trouvaientquelques cabines. Elle demeura saisie en apercevant,assise sur un fauteuil en osier, Clary toute nue, quegamahuchait Hilda. Son saisissement égala du restecelui des deux gougnottes. Clary se redressa immé-diatement, non sans quelque embarras, et Hilda, res-tant agenouillée, essaya de cacher la tête sous sesbras en l’appuyant sur le fauteuil.

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? Voilà un genre de bain que je ne connaissais pas,murmura avec froideur miss Sticker.

? Nous nous sommes baignées ensemble, réponditClary, et en sortant de l’eau, j’ai prié miss Hilda de melécher les jambes.

? En vous léchant entre les cuisses ! Beau travail !

? Eh ! madame la directrice, quel crime y aurait-ilà vouloir connaître un travail que vous appréciez aupoint de placer cette élève au-dessus même des pro-fesseurs de l’Institution !

? Clary !

? Vous ne pouvez qu’être flattée de remarquer com-bien on rend justice à votre bon goût et comment ony applaudit en le partageant.

? Vous dépassez les bornes du permis.

? Ne les avez-vous pas franchies ?

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Hilda, roulant comme une boule, vint se jeter auxgenoux de miss Sticker, lui embrassant le bas de sarobe et, gémissant, pleurant, dit :

? Ah ! Miss, pardonnez-moi, mais puis-je résisterquand on vous commande, vous ne vous doutez pasdes méchancetés auxquelles je m’exposerais.

? Qu’est-ce à dire, Hilda, vous violentait-on ?

? Je n’étais pas là de mon plein gré.

? Que signifie ceci ?

Clary croisa les bras et répondit :

? Entre une élève et moi, vous ne pouvez hésiter,miss Sticker ! Je vous assure qu’ayant vu cette petiteordure rentrer sournoisement, je l’ai rejointe dans sachambre au moment où elle faisait sa toilette, et il m’aété permis de relever, dans la cuvette, des taches té-moignant qu’elle devenait le réceptacle d’une fauteautrement grave que celle-ci.

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Miss Sticker sentit la colère qui s’emparait de nou-veau de son cœur, elle repoussa du pied Hilda et re-prit :

? Dites la faute, Clary, dites-là, je vous en conjure,et la coupable l’expiera cruellement.

? Grâce, pitié, implora Hilda, enlaçant les jambesde miss Sticker par-dessus la robe, tout le monde estaprès moi parce que vous me protégez, parce quej’obtiens de votre bonté de grandes joies pour l’Ins-titution, et il y en a, surtout dans les maîtresses, quime jalousent, m’espionnent, me tendent des pièges.

Miss Sticker éprouva de l’hésitation, oh ! cettefillette-femme agissait sur sa cérébralité et sur sesnerfs ! Oh ! elle la désirait en cet instant même, elleluttait contre la tentation de l’emporter pour la bai-ser, la reprendre, la garder bien à elle ! Bah ! elle la bai-serait plus tard, si le désir ne se calmait pas ; mais ilimportait de lui donner une rude et sévère leçon, sivraiment elle avait été coupable. La maîtresse de JeanSticker pouvait se livrer au saphisme avec ses com-pagnes, elle ne pouvait pas nouer des relations avecun autre homme. Sans lui répondre, elle dit :

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? Parlez, Clary, je dois tout savoir.

? Cette élève n’est plus pucelle : dans l’eau il m’a étépossible de le constater, si toutefois j’ai eu des doutes.Dans la cuvette, il surnageait les résidus d’un récentcontact mâle, et la chemise d’Hilda que je vous inviteà examiner dans la pièce du déshabillage, est macu-lée de marques spermatiques.

? Ah ! monstre de fille, monstre de femelle, qu’as-tufait ?

Une énorme gifle jeta Hilda de tout son long surle linoléum ; elle s’abattit, couvrant sa figure de sesmains. Miss Sticker, accroupie sur elle, la frappaitavec une rage féroce lui tirant les oreilles, la fouettant,la criblant de coups de poings, risquant réellement dela tuer tant la fureur l’aveuglait. Clary attrapait missSticker par les mains, luttait pour l’enlever de dessusHilda, sans y parvenir. La pauvre petite s’abandon-nait à la peur, à la honte, au désespoir : elle prit leparti le plus sage, simula un évanouissement, fermales yeux, poussa un gros soupir et ne remua plus. Celaproduisit l’effet d’une douche d’eau froide sur la co-lère de la directrice : elle suspendit les coups et mur-mura :

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? L’aurais-je tuée !

L’imprudente Hilda eut tort de croire à un regretet elle fit un faible mouvement. Espérait-elle, sur latristesse effarée de l’exclamation, retrouver son pres-tige de petite maîtresse ! Miss Sticker rassurée, se re-dressa, et, d’un ton sec, reprit :

? Vous êtes vivante, miss Hilda, le ciel en soit béni,debout.

Toujours persuadée, malgré le changement de lavoix, que la tempête se calmait, la favorite se releva,les yeux humides, l’attitude humble et soumise. MissSticker agita une cloche d’appel et une servante ac-courut.

? Jenny, lui dit la directrice, la chemise de toile etles sandales pour miss Hilda.

La pauvrette recommença à trembler, l’affairetournait mal, très mal. Quelques secondes après,Jenny lui passait au cou une chemise de toile com-mune, lui ramenait le bas sur la tête, pour l’entortilleret l’attacher autour des épaules, étalant tout nu l’ar-rière de son corps, depuis le haut du dos jusqu’aux

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pieds chaussés des seules sandales. Quand elle futainsi prête, miss Sticker ordonna :

? Vous allez sonner le rassemblement de toutes lesdivisions devant leurs salles d’études, et vous ferezmarcher miss Hilda en vue de toutes les élèves en luidonnant des coups de martinet sur les fesses. Atta-chez les mains. Si elle se laisse tomber, prenez la fé-rule et tapez sur les épaules, sur les bras, sur les reinset sur les cuisses.

Hilda voulut s’agenouiller pour demander encoregrâce, miss Sticker continua :

? Attachez ses mains. Quand elle aura passé devanttoutes les divisions, vous la descendrez au cachot etvous l’enfermerez dans le numéro 2. Vous donnerezalors l’ordre d’arranger la salle de punition pour laflagellation à la Brunehaut. Clary vous préviendreztoutes les maîtresses de faire revêtir les toilettes dechâtiment aux élèves. L’exécution aura lieu ce soir, àneuf heures.

? Oh ! Miss Sticker ! Oh ! Miss ! gémit Hilda, vous al-lez déchirer un corps qui vous aime, c’est mal, c’esttrès mal !

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? Emmenez-la, commanda durement miss Sticker.

Dans une marche lente, où les genoux s’entrecho-quaient sous la douleur, la confusion, le repentir,miss Hilda, la gentille petite favorite, subit un réelsupplice moral et physique. Elle marchait, les mainsliées par les poignets, flagellée par le martinet dontles coups retentissaient sur son joli postérieur enpleine formation de rondeurs blanches et fournies,se teintant de lignes rougeâtres ! Ah ! comme il se res-serrait sous le châtiment, et comme la fente s’évasaitavec peine sous le pas en avant : les rebords bombéset satinés qui surmontaient le gras des cuisses, s’agi-taient en frémissements convulsifs et il semblait parinstant que la vulve oscillait sous le claquement del’extrémité d’un des crins. On s’arrêtait quelques se-condes devant chaque groupe d’élèves et, le visagesillonné de larmes, la tête penchée sur la poitrine,Hilda craignait de défaillir en affichant l’affaissementde son prestige en face de celles à qui elle valut desfaveurs particulières, de celles qu’elle gougnotta dansla superbe audace acquise par la haute protection deson amant. À chaque arrêt, la justicière Jenny, disait :

? Grande punition de miss Hilda, surprise en vi-laine faute par miss Sticker. Prenez garde à vous-

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mêmes et ne fautez pas.

Un coup de martinet sur le pauvre cul d’Hildasoulignait ce conseil, et la marche reprenait. Ainsitoute l’Institution apprit que miss Hilda venait decommettre quelque chose d’horrible, qui, malgréson favoritisme, rouvrait l’ère des atroces correctionset c’était à qui s’effarerait, à qui tremblerait. Ques’ensuivrait-il ? Hélas ! sans doute plus de ces récréa-tions prolongées, qui adoucissaient ces temps si pé-nibles de l’internat ; plus ces laisser-aller où l’on s’ap-pliquait à épeler les plaisirs de la chair ; même cellesque dégoûtaient la débauche et la luxure, redoutaientà cette heure un changement de régime.

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Chapitre 10

Miss Sticker était remontée à son cabinet et, seule,elle s’écroula sur son fauteuil de travail, le front sou-cieux, l’âme chagrine. Agissait-elle bien, agissait-ellemal ? En somme, il lui incombait une lourde part deresponsabilité dans la dépravation de cette enfant.Un remords l’atteignait. Chez Hilda, elle ne châtiaitpas cette dépravation mais bien plutôt l’offense faiteà son titre d’amant. Elle commettait un abus de pou-voir ? Comment réagir contre la folle colère qui re-naissait en évoquant la faute ! Quoi, elle avait dépu-celé avec tant de difficulté cette fillette de quatorzeans, et un rustre, certainement plus fortement mem-bré dans sa queue, jouissait dès son retour du jeunecon qu’elle se croyait réservé grâce à la faveur ex-

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traordinaire dont elle le comblait. Quelque chose sedétraquait en son âme qui l’inquiétait et alourdissaitson existence. Jamais plus elle ne retrouverait cettefièvre de volupté qu’elle éprouvait dans le câlin et en-fantin amour de son Hilda si mignonne, si gentille !Miss Sticker se sentait le cœur amolli et une sourdedouleur la rongeait. Ah ! il ne fallait pas s’abandon-ner ! Il ne manquait pas de pucelles dans l’établisse-ment ! Une autre remplacerait Hilda, et une autre en-suite, trois, quatre, etc., jusqu’à ce qu’elle rencontrâtune nature sincère et solide, et celle-là, elle la forme-rait bien à son idée. Et d’abord, elle allait commencerpar remettre en honneur la Française avec laquelleles sens ne demandaient qu’à vibrer. Oh ! elle ne laperdait pas de vue et en usait de temps en temps !Celle-là, pourvu qu’on l’encourage, vous accaparaitet vous dirigeait dans le plaisir, sans que la penséecaressât des fleurs de sentimentalité à côté. Elle fitmander Reine sur-le-champ, et dès qu’elle l’eut prèsd’elle, l’asseyant sur ses genoux, elle lui dit :

? Tu as vu Hilda ? Supportait-elle bien sa punition ?

? Pauvre petite, qu’a-t-elle fait ?

? Elle s’est fait baiser par un de nos valets.

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? Ah !

Reine sentit des frissons lui chatouiller le crâne.Qu’arriverait-il si miss Sticker découvrait ses fre-daines avec Fréfré, le beau maître d’équitation qu’ellerecevait souvent dans sa chambre, la nuit, et dont elleeut une fois la peur d’avoir été engrossée ! Heureuse-ment que ce ne fut qu’une erreur, et ça ne la corri-gea pas pour récidiver. Miss Sticker se méprit sur sonexclamation, lui prit une oreille entre ses lèvres et re-prit :

? Hilda était bien trop jeune pour répondre à toutce que j’attendais d’elle ! je n’aurai pas de ces sur-prises désagréables avec toi, ma petite Reine. J’ai étéune ingrate ! Tu songeais sans cesse à éveiller messensualités, tu ne jalousais personne, il te plaisait deme créer des concubines, adorable petit sujet, nullene convient mieux que toi pour occuper cette placede favorite. Tu es une coureuse de jupes, c’est vrai,mais en courant tu cherches à être agréable à qui tuaimes et tu t’es toujours montrée la fidèle maîtressede l’amant que j’étais.

? Je t’aimais, Jean, comme je t’aime encore ; maisl’homme est volage et devant tant de petites pu-

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celles qui ne demandent qu’à ne plus l’être, je de-vais me douter qu’un jour ou l’autre tu userais de toninfluence pour augmenter ton sérail de fleurs plusfraîches ! Tu avais eu la main heureuse avec Hilda, unpeu trop jeunette pourtant, mais ayant tout ce qu’ilfallait pour te rester constante, comme moi. Avec queldomestique a-t-elle pu se laisser aller ?

? Avec le mari de Margareth, avec Hippolyte Grand-sen.

? Et tu le gardes à la maison !

? Oh ! non, le cochon ! Dès demain, il aura congé ;mais ça n’excuse pas Hilda. Dis, ma petite Reine, re-deviens la petite déesse de Jean Sticker, et puisquetu n’es pas jalouse, indique-moi une de nos pucellesqui, sous tes bons conseils, tiendrait mieux sa placequ’Hilda.

? Il me peinerait de te voir garder rancune à cettepauvre petite. Elle a tout le caractère voulu pour nefroisser personne dans les faveurs que tu lui accordes.

? Ne me parle pas d’elle ou j’ordonne qu’on t’ap-plique le même châtiment.

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? Fi du méchant, qui ferait abîmer les nénés deReine qu’il suce avec tant de plaisir.

Sachant qu’elle le prenait toujours ainsi, Reine dé-grafant son corsage, lui avait tendu les beaux fruitsd’amour acquérant de plus en plus de l’ampleur etde la forme, et miss Sticker y jetant une bouche gour-mande, murmura :

? Procure-moi une pucelle de ton choix.

Reine n’ignorait pas que Jean Sticker avait dé-pucelé Aline et Christya qui ne lui cachaient riende leurs aventures de luxure. À cette prière de sonamant, elle eut de suite la pensée de Lisbeth.

Celle-ci ne dissimulait pas dans ses discoursqu’elle enviait la chance de ses camarades d’avoirété remarquées et jugées dignes d’un caprice de lapuissante directrice, se transformant en homme pourles besoins de ses paillardises ; elle affirmait tout lebonheur qu’elle éprouverait à jouer le rôle d’héroïned’une de ces aventures et à essayer de supplanter toutau moins cette bêtasse d’Hilda. Pour Reine, on savaitbien qu’elle était hors de concours et qu’elle gardait

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un rang très honorable chez les odalisques de la di-rection. Ainsi parlait Lisbeth. Caressant les lèvres deJean Sticker de la pointe d’un de ses seins, Reine luidit :

? Eh bien, j’en connais une qui ne te donnera pastrop de mal à dépuceler, j’en suis certaine, à la condi-tion de bien suivre mes indications. Hein ! suis-je as-sez complaisante !

? Oh ! parle vite ! Tu es mon adorable petite fée !

? Si tu en as si envie, Jean, pourquoi n’uses-tu pasde ta petite fée ?

? Ne t’ai-je pas quand je veux, ma mignonne ! Etune pucelle à attaquer en sachant qu’on peut mar-cher sans crainte : tu me mets le sang à l’envers.

? Tu fais des progrès dans la cochonnerie, Jean, ettu me plais encore plus à cause de cela ! Tu as encorede tes anciens dessous de caractère, nous les brûle-rons ensemble. Voilà ce que tu vas faire : te rendredans ma chambre, t’y cacher et y attendre Lisbethque j’y enverrai, en la priant de s’y mettre en chemise,pour que je la suce bien, sitôt que je la rejoindrai.

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? Lisbeth !

? Tu l’as déjà goûtée des mains et de la bouche, terappelles-tu, dans ton cabinet, sans lumière ?

? Oui, oui, c’est elle qui paria de descendre toutenue au vestibule d’entrée. Comment n’ai-je pas en-core pensé à cette petite ?

? Petite ! Dix-sept ans, et bâtie ! Donc, tu seras dansla chambre, tu la laisseras se déshabiller, et quandelle sera en chemise, tu te montreras. La suite t’ap-partient.

? Oh ! cet amour de Reine ! Elle trouve sans cher-cher la concubine la plus capable d’effacer Hilda demon esprit ! Lisbeth, une enfant qui a grandi dans lamaison, que je connais depuis des années, une na-ture intelligente, qui s’est bien formée et que tu as dé-niaisée, chère petite vicieuse. Je cours à ta chambre.

Reine, un peu narquoise rajusta ses nichons, nonfroissée de ce que la faveur dont elle jouissait seconsolidait par cette qualité de se poser en entremet-teuse, fournissant des pucelles, disposées à ne plusl’être, à sa puissante protectrice. Que lui importait !

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Elle reconquerrait de l’empire sur Jean et elle en pro-fiterait pour continuer à vivre ses fredaines. Elle laissamiss Sticker aller se cacher dans sa chambre et se ren-dit à l’étude des grandes où elle savait devoir trouverLisbeth. Là, la sous-maîtresse ne surveillait presqueplus jamais. S’installant à côté de son amie à uneplace vide, elle lui murmura :

? Lisbeth, une bonne nouvelle ! La directrice me re-vient comme par le passé ! Elle compte oublier parmoi cette petite sotte d’Hilda ! Je sors de son cabi-net. Elle m’accordera tout ce que je voudrai ! Hilda amontré le chemin ! On peut s’offrir toutes sortes deplaisir ; mais on ne cause pas à l’aise ici, va dans machambre où je te ferai jouir et nous étudierons en-suite ensemble ce que je proposerai à miss Sticker. Tuveux bien, dis ?

? Oh ! oui, Reine ! J’ai toujours envie de ton museauentre mes cuisses.

? En m’attendant, tu te mettras en chemise ! J’ai àpasser à mon étude pour qu’on y reste tranquille.

Les deux amies sortirent de la salle ; la combi-naison de Reine réussissait. Lisbeth se rendit di-

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rectement à la chambre de sa compagne : elle sa-vait n’avoir rien à craindre. Elle chantait un petit airguilleret tout en se débarrassant de sa robe, de ses ju-pons, de son pantalon, de son corset ; on ne se gê-nait vraiment plus dans l’Institution Miss Sticker. Enchemise, qu’elle remonta sur le con, elle se mirait lesseins, le ventre, le minet, les cuisses dans une glace etsoudain, dans la petite admiration avec laquelle elleexaminait les jeunes beautés de son corps, elle aper-çut, derrière, le visage de miss Sticker. Elle poussa unléger cri. La main de la directrice s’appuyait sur sabouche, mais cette main ne causait aucun mal et, deplus, l’autre voyageait à travers ses cuisses, vers soncon. Elle voulut repousser cette audacieuse et mur-mura :

? Miss, Miss !

? Taisez-vous, Lisbeth, vous ne m’empêcherez pasde vous dire que vous êtes une belle et jolie fille !Mes compliments, tu as là un joli minet, bien duveté,blond foncé, et voici des tétés que bien des femmesenvieraient ! Faut-il citer ton postérieur, eh ! eh ! lemartinet te l’a fait pousser ! Tu es charmante et gras-souillette à point, prête à croquer. Tu mérites de figu-rer parmi nos plus séduisantes pucelles !

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? Miss, Miss, vous me chatouillez !

? Tais-toi, ou je te condamne au chevalet ! Allons,lève ta chemise, que je te prouve mon affection.

Toute rouge et tout émue, Lisbeth obéissait. Était-ce l’aventure pareille à celle d’Aline qui s’offrait ?Reine la lui avait-elle préparée ? Oh ! elle ne la re-fusait pas ! Elle apparaissait nue sous les yeux de ladirectrice qui la patouillait et qui, sans doute suffi-samment excitée, s’empressait de se dévêtir et d’af-ficher l’homme qu’elle était ! Lisbeth ne s’étonnaitpas de cette métamorphose, et miss Sticker, Jean Sti-cker plutôt, ne remarquait pas cette absence d’éton-nement. Un gros soupir gonfla la poitrine de la jeunefille qui se laissa conduire vers le lit que cette co-quine de Reine prêtait à la débauche des unes et desautres. Lisbeth s’y abattait, la tête déjà perdue dansl’espérance de la sensation inconnue qui se prépa-rait, et Jean, très surexcité par toutes les secoussessubies depuis son retour de la ville, se ruait sur soncorps. Ah ! que de choses luxurieuses admises depuisle temps où la Française gamahuchait ses camarades,Lisbeth se chargeant de faire le guet pour éviter lessurprises désagréables ! Elle en était venue à s’aban-donner à cette débauche qui gangrenait tout sur son

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passage. Elle avait goûté à pleines lèvres à la coupedu saphisme, tantôt idole adulée et caressée, tantôtfervente prêtresse d’une compagne voulant la pas-sivité ! Elle se rangeait avec amour dans l’état-majorde la Française, dont elle restait une des préféréeset de qui elle apprenait les savantes mignardises, ar-rachant la pâmoison à l’aimée ; elle ne cachait passes liaisons successives avec Aline, Jane et Christya,dont elle fut la plus ardente gamahucheuse. Et toutcela la couchait dans les bras de Jean Sticker. Elle seprêtait avec délice à sa main qui la branlait, se fau-filait vers son con pour en sonder les facilités d’at-taque ; elle donnait ses lèvres aux baisers de l’amantqui s’appliquait à endormir ses défiances, elle veillaità affecter les plus vaillantes dispositions pour sup-porter l’œuvre qui s’apprêtait ; elle aspirait à deve-nir femme et vouait à Reine une profonde reconnais-sance d’avoir emmanché cette affaire. Et la penséede Jean, par un effet de communion voluptueuse,remerciait sa première favorite de la divine houriqu’elle livrait à sa concupiscence. Oui, oui, c’était unchoix on ne peut plus heureux ! Lisbeth réunissait ensa personne les attraits d’Hilda et de ceux de Reine !Elle avait la taille fine, à la prendre pour une fillette,par son gentil petit air mutin et elle possédait des né-nés bien ronds, avec un gros derrière qu’il encule-

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rait dans une prochaine séance ; ses cuisses grasses etfortes répondaient très bien à la pression des siennes.Oh ! celle-là n’écopa pas dans les dures corrections etelle le prouvait par sa confiance si vite venue ! JeanSticker tenait une nouvelle pucelle sous son empire,et elle se rendait avec une joie qui ne permettait pasde soupçonner de sa part quelque souffrance. Cepen-dant la déchirure tardait plus à se produire qu’avecAline et Christya ! il fallait qu’elle s’accentuât, à forcede pousser. Jean l’élargit, aidé par la complaisante at-titude de Lisbeth et sa queue pénétra toute fière dansce vagin virginal. Alors s’il y eut un peu de sang sur leschairs, le combat ne marcha qu’avec plus d’entrain.Bien collés l’un à l’autre, se secouant avec la mêmefougue, ils ne tardèrent pas à éprouver la divine sen-sation. Jean jouit et déchargea, comme s’il baisait sapetite Hilda, et à peine terminait-il que, se soulevantde Lisbeth, il lui dit :

? Ce soir, tout à l’heure, au supplice d’Hilda, je t’ins-tallerai dans un fauteuil à côté du mien, et elle souf-frira encore davantage en sachant que tu es mainte-nant la favorite ! Et tout le monde le saura.

? Moi, Lisbeth ? Et Reine ?

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? Elle sera ce qu’elle a toujours été, la graine deluxure de l’Institution.

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