Magazine municipal d’informations locales No 143, octobre 2004 ● 0,60 €

AUBERMENSUELÉVÉNEMENT ● FESTIVAL VILLES DES MUSIQUES DU MONDE

Voyage en musique

Thomas, Oumou, Rachid et les autres… Rendez-vous désormaistraditionnel de l’automne, le festival Villes des musiques du monde,

initié par l’Omja, se déroulera du 16 octobre au 30 novembreà Aubervilliers et dans 15 autres villes.

Au programme : concerts, danses et animations diverses. (P. 4)

● DERNIÈRE MINUTEUn avis favorableSuite à l’enquête publique de cet été, le commissaireenquêteur a rendu des conclusions positivesconcernant le projet du quartier Canal Porte d’Aubervilliers. Prochaine étape : le passage àla commission départementaled’équipement commercial endécembre.

● EMPLOIDeuxièmes RencontresOrganisées par PlaineCommune et l’ANPE, elles ontattiré 2 400 demandeursd’emploi. 700 postes étaient à pourvoir. (P. 3)

● RENTRÉE SCOLAIREC’est compliqué !Dans les maternelles, malgréles efforts de la municipalité,comme dans le secondaire le constat est le même : pas assez de moyens pourl’éducation. (P. 12 et 13)

● PAGES D’AUTOMNEBon appétit ! Jusqu’au14 décembre, Le goût décliné sous toutes ses formes, sera le thème de cette année. (P. 4)

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www.aubervilliers.fr

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Aubervilliers au quotidienLe Rendez-vous pour l’emploiFestival des Villes des musiques du mondePages d’automne Les suites du Musée précaireBalade urbaine : visite du Fort d’AubervilliersOPAH : un soutien et des aides utilesPause du chantier rue HeurtaultLes Prés Clos : les derniers locataires sur le départLa réhabilitation du 42 CasanovaJumelage : interview du maire de BoullyEchanges avec l’Algérie : tisser des liens durablesRendez-vous des associations(p. 3 à 10)L’édito de Pascal Beaudet(p. 9)Images(p. 11)DossierLa situation scolaire : faute de moyens,trop de problèmes(p. 12 et 13)IntercommunalitéExposition et débat sur la communautéde communesSavante banlieue(p. 14)Vie municipaleLe conseil municipal du 23 septembreLe carnet(p. 15)Tribune(p. 17)CultureLe festival Pour éveiller les regardsLe centre d’arts plastiquesAu TCA : la pièce Avis aux intéresséset le théâtre jeune publicLe programme du Studio(p. 18 à 19)SportHandball : une classe aux horaires aménagés à Jean MoulinLa randonnée pédestre du CMA (p. 20 et 21)Aubervilliers mode d'emploiISAD93 : des aides à domicile pour les particuliersBien rédiger ses adresses postalesLe programme des Seniors(p. 22)

AUBERMENSUELN°143, octobre 2004Edité par l’association Carrefour pour l’infor-mation et la communication à Aubervilliers, 7, rue Achille Domart, 93308 Aubervilliers Cedex. Tél. : 01.48.39.51.93Télécopie : 01.48.39.52.43aubermensuel@mairie-aubervilliers.frDirecteur de la publication : Guy DumélieDirecteur de la rédaction : Alain GermainRédactrice en chef : Marie-Christine FontaineRédacteurs en chef adjoints : Maria Domingues et Frédéric MedeirosRédacteur : Alexis Gau Directeur artistique : Patrick DespierrePhotos : Willy VainqueurSecrétaire de rédaction : Marie-Christine FleurietMaquettiste : Zina Terki PSD publicité : 01.42.43.12.12Numéro de commission paritaire : 73261Dépôt légal : octobre 2004

Sommaire

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2 ● A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004A N N O N C E S

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A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004 ● 3A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

La grande salle de l’espaceRencontres suffit à peine àcontenir la foule. Pourtant,ce n’est pas la cohue. Plutôt

une ruée disciplinée avec de longuesqueues qui se sont formées devant les stands tenus par les entreprises.Pochette remplie de CV sous le bras,des centaines de candidats vont detable en table pour s’entretenir avecles recruteurs. La matinée commenceà peine mais Akim, 24 ans, en a déjàvu cinq. Tenue soignée, photos cou-leur en plus du CV, le jeune hommea voulu mettre toutes les chances deson côté. « Je cherche un poste dansl’accueil : réceptionniste ou standar-diste », explique-t-il.

Depuis trois ans, Akim alterne mis-sions en intérim et périodes d’inacti-vité. « C’est usant de ne pas savoir cequ’on fera le lendemain », confie-t-il.Un travail stable, c’est la priorité pource fiancé de fraîche date qui vit enco-re chez ses parents faute de ressourcesrégulières.

« On voit les employeursen face-à-face »

Autre file, autre profil. A 40 ans,Olivier a passé la moitié de sa vie sur des chantiers. Un dos qui lâche, le chômage auquel succède le RMI. « J’ai vécu de gros moments de dépri-

me », reconnaît-il. Comme des milliers d’autres chômeurs de l’agglo-mération, il a reçu l’invitation del’ANPE à cette journée particulière. « Je me suis dit pourquoi pas ? Aumoins, on voit les employeurs enface-à-face. Du coup, on sait vite àquoi s’en tenir sans attendre un éven-tuel coup de téléphone. » Olivier ajeté son dévolu sur le stand de lasociété 4 Falk, une très grosse entre-prise de convoyage de fonds qui vientde s’installer au Marcreux.

L’occasion de rompreun isolement

En attendant leur tour, certainss’échangent des tuyaux. « Il y a Naf-Naf qui recrute des vendeuses. » Ouse trouvent des points communs : « Cent CV envoyés le mois dernier etpas une réponse ! »

La manifestation aura eu, outre lemérite de mettre face-à-face em-ployeurs et chômeurs pour uncontact direct et simplifié, celui deprovoquer ces conversations sponta-nées entre demandeurs d’emploi, sou-vent isolés dans leur quotidien.

Mais l’objectif numéro 1 de cesRencontres était bien d’offrir duconcret. Préparateur de commande,conducteur de bus, secrétaire, peintre,vendeur, agent de sécurité ou aide-

soignant, plus de 700 postes à pour-voir sur l’agglomération ont été pro-posés par la quarantaine d’entreprisesqui ont répondu à l’initiative de Plaine Commune. « C’est mieux quepour la première édition, l’année der-nière », constate Richard Gendron,l’un des responsables de la structureintercommunale chargé du dossierInsertion et Emploi. Parmi lesstands : la Fnac, Auchan, OfficeDépôt, la RATP, Neubauer, LaBanque populaire du Nord de Paris,mais aussi des petites sociétés.

« Les demandeurs d’emploisont souvent peu formés »« L’offre était plus diversifiée,

notamment dans le tertiaire », préciseRichard Gendron. Un large éventailsusceptible d’intéresser le chômeursans qualification comme le titulaired’un diplôme d’études supérieures. « Tout en sachant que “nos” deman-deurs d’emploi sont souvent peu for-més », souligne l’expert de PlaineCommune.

Cette réalité est d’ailleurs au cœurdes préoccupations de la communau-té d’agglomération. En s’associant, lessept villes qui la composent (Auber-villiers, Saint-Denis, Stains, Epinay,Villetaneuse, Pierrefitte et l’Ile-Saint-Denis) ont, incontestablement, réussià rendre le territoire plus attractif.Pour s’en convaincre, il suffit de sepromener aux alentours du Stade deFrance. L’arrivée de grandes sociétés,c’est évidemment bon pour la collec-tivité puisque ces entreprises paientdes impôts qui servent à financerl’action publique de Plaine Commu-ne. Pourtant, le tableau n’est pas satis-faisant. De l’aveu même des élus del’agglomération, le virage tertiaire prispour succéder à un cycle industrielfinissant laisse trop de monde sur lebord de la route.

Les sociétés qui s’installent actuelle-

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ÉVÉNEMENT ● Les deuxièmes Rencontres pour l’emploi ont attiré une foule considérable

Urgent, cherche travail2 400 chômeurs ont participé auxRencontres pourl’emploi organiséesle 28 septembre à Aubervilliers par l’ANPE et Plaine Commune.Une quarantained’entreprises du territoire y proposaient plus de 700 postes.

Beaucoup de monde tout au long de la journée. Parmi les stands les plus fréquentés, celui de la communauté d’agglomération elle-même, qui proposait une vingtaine d’emplois.

Pour ces deuxièmes Rencontres, l’accent avait été mis sur les métiers dutertiaire : secteur en pleine expansion sur le territoire de l’agglomération.

Sans préjuger d’une éventuelleembauche, avoir un contact directavec un recruteur c’est déjà un plus.La formule a séduit.

ment recrutent peu localement. Etviennent souvent avec leurs effectifsdéjà constitués : des salariés plusdiplômés. D’où ce décalage entre unePlaine en plein boom et des villesencore marquées par le chômage.Avec un taux de sans-emploi que l’onpeut estimer à 17 % (même si cechiffre n’est pas officiel), la moyennefrancilienne est ici presque doublée(9,6 %).

Le contexte économiquelocal s’améliore

La situation va-t-elle s’améliorer ?Quelques signes sont encourageants.Depuis la création de la communautéd’agglomération, quand le contextenational est à la reprise, ce mouve-ment est localement amplifié (années2000-2001). A l’inverse, quand le cli-mat économique général est morose,la dégradation y est un peu moinsmarquée (2002-2003). C’est lamarque d’un tissu où le point est sansdoute moins lâche qu’avant. Finies les

grandes déchirures des années 70 et80 et sa litanie d’usines qui fermaient.

Si l’activité industrielle existe enco-re sur l’agglomération, elle a désor-mais achevé sa mutation. Avec moinsde production et plus de logistique, le besoin de main d’œuvre s’est forte-ment réduit.

Pour contrebalancer ce phénomè-ne, Plaine Commune s’active beau-coup en faveur des PME-PMI (pro-motion de leurs savoir-faire, mise àdisposition de locaux, etc.). Car c’estlà, dans ce monde moins visible que celui de la grande industrie, que se trouvent les vrais gisementsd’emplois.

Quant au tertiaire, l’univers desemployés et des cadres : l’élévationprogressive mais réelle du niveau dediplôme des habitants de l’aggloméra-tion avec le quasi doublement, en dix ans, du nombre de titulaires d’unbac + 2, laisse à penser que la porte vabien finir par s’ouvrir.

Frédéric Medeiros

DEUX IMPORTANTES SOCIÉTÉS S’INSTALLENT

À AUBERVILLIERS

Avec 800 salariés au total, ces deuxentreprises vont figurer dans le hitparade des plus grosses sociétés de la ville. C’est sur le site des EMGP,à la Porte d’Aubervilliers, que Publicis Events (filiale de Publicis)s’installe avec 400 salariés. Elle occupera un bâtiment anciennementloué par Thierry Mugler. L’autre arrivée de poids a eu lieu cet été.C’est dans la ZAC du Marcreux, à proximité du canal, que le groupe 4 Falck a implanté son siège francilien. Le numéro deux mondialde la sécurité privée, spécialisé dansle convoyage de fonds, la télésur-veillance et la protection rapprochée,y emploiera 400 personnes.Actuellement en phase de recrute-ment, la société était présente aux Rencontres pour l’emploi.

● ADRESSES UTILESMission locale-PLIELa Mission locale a pour objet d’aider les jeunes de 16 à 25 ans et les adultes dans leurs démarches sociales et professionnelles.> 122 bis rue André Karman.Tél. : 01.48.33.37.11ANPE> 81 boulevard Victor Hugo.Tél. : 01.48.34.92.24Organismes de formation professionnelleAfpa : 01.49.71.11.71 Greta métiers du tourisme : 01.43.04.93.93Greta industriel 93 : 01.49.37.92.55 CNAM : 01.48.33.15.64

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EVENEMENT ● Cinquième édition du festival Villes des musiques du monde

La grande scène liveAvec 27 concerts et un rayonnement sur toute la Seine-Saint-Denis, le festival 2004 qui se déroulera

du 16 octobre au 30 novembre s’annonce comme l’événement musical de l’année.

En dévoilant le menu de cetteédition, Kamel Dafri, ledirecteur-adjoint de l’Officemunicipal de la jeunesse

d’Aubervilliers, affiche une minegourmande. Cheville ouvrière de lamanifestation, l’Omja a créé le festivalvoilà sept ans. Avec le soutien de lamunicipalité et du maire-adjoint à laJeunesse, Jacques Salvator, l’initiativelocale s’est, en quelques saisons, trans-formée en événement départemental. « Aujourd’hui, quinze villes y partici-pent », recense Kamel Dafri.

Un succès loin d’être acquis àl’avance tant le festival sort des sen-tiers battus. Avec des sons surtoutvenus du Sud, des artistes de qualité,reconnus dans leur pays mais boudéspar les médias d’ici, le pari semblaitmême risqué. Pourtant, le public arépondu présent. « Nos populationssont plurielles et leurs liens au mondenombreux. Mettre en valeur cettediversité par le biais de la musique etcréer ainsi des passerelles entre les dif-férentes communautés, c’est l’ambi-tion de cette manifestation qui va au-delà d’une simple programmation deconcerts », explique Kamel Dafri.

Des stages, une webradio...Du coup, le festival, en plus de la

scène, s’accompagne d’initiatives mul-tiples. Comme l’installation d’unTepee musical géant dans l’enceintede Zingaro où les enfants s’initierontà une pléiade d’instruments. Ou bienla tenue de stages de musique et dedanse (piano, batterie, percussions,

brassband cuivres, chorale, danse gua-deloupéenne) ouverts aux amateurs.

Egalement prévus : une webradio(www.villesdesmusiquesdumonde.com) qui diffusera l’actualité du festi-val et du son venu de FM étrangères(Mali, Burkina Faso, Palestine, etc.),ainsi qu’un Radio Bus Soundsysterm

Dehors, les marronniersont déjà fait rougir leursfeuilles d’impatience :le joli temps des pages

d’automne est revenu. Cette annéeencore, cette initiative ô combienpédagogique des bibliothèquesd’Aubervilliers a retenu commethème la découverte d’une nouvelleculture, présente dans la ville, celle dupeuple tamoul, originaire du lointainSri Lanka. Un choix que l’on ne doitpas au hasard : la bibliothèque AndréBreton mène déjà depuis deux ans un travail spécifique sur la languetamoule, avec un fonds d’ouvrageconséquent à l’appui.

Quatre associations culturellestamoules de la ville ainsi qu’Ethnoartsont partie prenante de l’initiative. Etcomme elle s’inscrit aussi dans lecadre d’Hors limites, programmedépartemental d’animation autour du livre qui va se dérouler jusqu’enmars prochain, elle en a repris lethème, « Le goût des mots ».

En alternant rencontres, dégusta-tions, contes, spectacles, conférenceslittéraires et lectures, ces deux thèmessont déclinés de différentes façonsafin qu’il y en ait pour tous les goûts.Une belle journée de découverte de laculture tamoule s’est déjà déroulée à l’espace Renaudie samedi 2 octobre.Ne manquez pas les prochains rendez-vous.

Alexis Gau

LES CONCERTS À AUBERFest noz géant (Jim Rowlands, Kazdall, etc.) > le 16 octobre à l’espace Rencontres(8 €)

Carte blanche à Roger Raspail (il a joué avec Kassav, Peter Gabriel,Césaria Evora, Laurent Voulzy) pourune soirée bossa, jazz, zouk et salsa > le 2 novembre au TCA(10 €)

Rencontre avec des maîtres instrumentistes (percussions),l’Indien Trilok Gurtu, le trio iranien Cheminari et le virtuose italien Carlo Rizzo> le 3 novembre au TCA (10 €)

Concert « world » avec le touche-à-tout Thomas Pitiotassocié à Sally Nyolo (voix de Zap Mama) et au groupe sénégalais Guneyi> le 4 novembre au TCA (10 €)

Découverte des tambours vaudous du groupe Adjabel et du conteur haïtien Joseph Jude> le 5 novembre à l’espace Renaudie(10 €)

Rachid Taha> le 7 novembre à l’espace Rencontres (10 €)

Points de vente : Fnac, Carrefour,Omja, service culturel (Carte culture).

(bus transformé en studio) qui ira deville en ville avec de jeunes DJ.

Côté concerts, là aussi beaucoup de bonnes surprises. Rachid Taha,Thomas Pitiot, Sally Nyolo, Roger Raspail à Aubervilliers. La grandevoix du Mali, Oumou Sangaré, àBobigny, la nouvelle perle du fado,

Mariza, à Aulnay, ou Teofilo Chantre,le double masculin de Césaria Evora,à Bagnolet. Frédéric Medeiros

PAGES D’AUTOMNE ● Le goût des mots et la culture tamoule au programme

Quand l’appétit vient en lisant

Parmi les têtes d’affiches du festival : Rachid Taha, Thomas Pitiot, Sally Nyolo et Roger Raspail à Aubervilliers. Ou Mariza à Aulnay, Oumou Sangaré à Bobigny et Teofilo Chantre à Bagnolet.

● RENSEIGNEMENTSTél. : 01.48.36.34.02 www.villesdesmusiquesdumonde.com

Contes de MauritanieDans le cadre de la journée fêtant le jumelage avec Boully> Samedi 9 octobre à 15 h à l’espace Rencontres

George SandConférence littéraire, lectures et anec-dotes présentées par Laurent Perreaux.> Vendredi 15 octobre à 18 h 30 à la bibliothèque Henri Michaux

ColetteConférence littéraire présentée par Laurent Perreaux.> Vendredi 22 octobre à 18 h 30 à la bibliothèque Henri Michaux

« Vous qui habitez le temps »Spectacle théâtral de Valère Novarina par la compagnie Théâtre Qui.> Samedi 23 octobre à 15 h à la bibliothèque Saint-John Perse

Contes à la sauce AuroreContes gourmands de tous les pays par Aurore Boisseau de la compagnie Théâtrapatt.> Samedi 23 octobre à 15 h à la bibliothèque André Breton, mardi 26 à Saint-John Perse, mercredi 27 à Henri Michaux, samedi 30 à Paul Eluard

Visage de RabelaisEvocation de l’univers de ce maître àmarier littérature et gourmandise, à tra-

vers une exposition réalisée par les amisde Rabelais et de la Devinière à l’occasiondu 450e anniversaire de sa mort.> D’octobre à décembre à la bibliothèque Saint-John Perse

Petite bibliothèque gourmandeLecture de poésies et textes françaiscontemporains par Frédérique Bruyas et Hélène Lanscotte de la compagnie la Voie des livres.> Vendredi 29 octobre à 18 h à la bibliothèque Saint-John Perse, vendredi 10 décembre à 18 h 30 à Henri Michaux

Les mondes d’AuberExposition d’affiches réalisées par un groupe de jeunes dans le cadre d’un atelier d’écriture initié par le Conseil général du 93.> En novembre dans le hall de l’Hôtel de Ville et dans les bibliothèques

● LES BIBLIOTHÈQUESSaint-John Perse2 rue Edouard Poisson.Tél. : 01.48.34.11.72André Breton1 rue Bordier.Tél. : 01.48.34.46.13Henri Michaux27 bis rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.34.33.54Paul Eluard30 rue Gaëtan Lamy.Tél. : 01.48.34.87.21

Le programme

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JEUNESSE ● Des débouchés pour ceux qui ont fait vivre le Musée précaire

L’art de rebondir

Ahmed, 22 ans, a envie d’ycroire. « Je vais tenter lecoup et j’espère bien queça marchera. » Comme

quatre autres jeunes du Landy, ildevrait bientôt décrocher une vaca-tion au Centre Pompidou. En atten-dant de devenir, peut-être, médiateurculturel pour le compte de la Ville.

Ils s’appellent Xavier, Aminata,Mamadou ou Fernando et font partiedu noyau dur qui a permis au Muséeprécaire de voir le jour. Une douzainede jeunes, à laquelle s’est rajoutée unetrentaine d’autres, qui a vécu à pleinl’aventure imaginée par l’artiste Thomas Hirschhorn et les Labora-toires d’Aubervilliers. En deux ans, ils se seront initiés à l’art, participant à des montages d’exposition à la Biennale de Lyon ou à Londres.Transport, manipulation, sécurité,travail de guide : le jour J, le groupeétait prêt à s’occuper de « son »musée. Dans le quartier, une surprisepour beaucoup. Certains de cesjeunes ne sont pas des anges. Mais leLandy n’est pas un paradis, nonplus… Au pied de la barre Albinet, lavie est parfois un sac d’embrouilles.

Le Landy avait vécuson printemps aurythme du Muséeprécaire imaginé par l’artiste ThomasHirschhorn et animépar des jeunes du quartier.Aujourd’hui, certainsont trouvé du travail.

A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004 ● 5A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

Manifestations● HIRSCHHORN

À LA NUIT BLANCHEL’artiste suisse installé au Landy a étél’une des attractions de la Nuit blancheparisienne qui s’est déroulée le 2octobre. Dans le programme fourni de la manifestation, Thomas Hirschhorn occupait une belle place. En proposant,au palais de Tokyo, 24 h Foucault.Un hommage au penseur et philosophesous une forme originale : avec des intervenants venus des quatre coins de la planète. Sollicitée par l’artiste, la direction du Palais de Tokyo a invitéle groupe de jeunes qui avait animé le Musée précaire à participer à l’événe-ment et à visiter ce lieu prestigieux.

● DES ARTISTESAUX LABORATOIRES

Les Laboratoires d’Aubervilliers, cettestructure qui accueille des artistescontemporains et qui s’est fait connaîtrede toute la ville en soutenant le projetMusée précaire, ouvre actuellement sesportes au public. Avec la présentation detrois artistes novateurs : Sandy Amero,Vincent Epplay et Jan Peters.> Les Laboratoires d’Aubervilliers41 rue Lécuyer.Renseignements au 01.53.56.15.90www.leslaboratoires.org

Enseignement● INSCRIPTIONS SCOLAIRESLes enfants peuvent être inscrits au service Enseignement à partir de 2 ansrévolus dès à présent et jusqu’au 31 mai2005 pour les enfants de maternelle.> Documents à fournir (uniquement des originaux)Livret de famille ou acte de naissance de l’enfantCarnet de santé ou de vaccinations(BCG/DPC 3 injections / DTPR tous les 5 ans). Ces vaccinations sontobligatoires.Quittance de loyer ou titre de propriété Attestation d’hébergement à remplir surplace par l’hébergeant Certificat de radiation de l’ancienne école.

● A LA RESTAURATION SCOLAIRELe service Enseignement procédera aurenouvellement du calcul du quotientfamilial pour l’année 2005 à partir du 15 octobre. Des convocations serontenvoyées à chaque famille par l’intermé-diaire des écoles. Néanmoins lesparents peuvent se présenter au > service Enseignement

dès le 15 octobre.

● CALCUL DU QUOTIENTFAMILIAL

> Documents à fournir (uniquement des originaux)Livret de famille ou acte de naissance detous les enfantsPour les locataires : quittance de loyerdu mois en cours Pour les propriétaires : descriptif dulogement et échéancierRevenus des 3 derniers mois de toutesles personnes au foyer : bulletins desalaire, décompte de Sécurité sociale(si maladie ou maternité) ; décompte des Assedic (talon de pointage et notification) ; pension de retraite + complémentaireAvis d’imposition de l’année précédenteDernier bulletin de paiement des allocations familiales ET dernier relevébancaire ou postal sur lequel figure cette prestation. > Service Enseignement5 rue Schaeffer.Tél. : 01.48.39.51.30Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h, le samedi de 8 h 30 à 12 h.

● GÎTES A LOUERPour les vacances de la ToussaintLa Caisse des écoles loue 7 gîtes, de 4 à 6 personnes, à Saint-Hilaire-de-Riez. Au cœur d’une pinède, à 400 m de la plage, le site offre calme et espacedans une région riche en promenandeset visites.> Caisse des écoles5 rue Schaeffer.Tél. : 01.48.39.51.20Découvrez les gîtes sur le site : www.aubervilliers.fr

Vite dit

● L’accompagnement à la scolarité pour se (re)mettre à niveau

Le temps des devoirs, sans stresserCette année encore, dans chaque quartier, l’Omja propose une aide très sérieuse aux jeunes pour effectuer leurs devoirs scolaires et s’instruire bien plus encore…

Aucun jeune normalementconstitué n’a pour uniquedestin d’être en échec scolai-

re. Car au moins 99 % des élèves onten eux suffisamment de force etd’intelligence pour être « au niveau »,à condition de trouver le soutiennécessaire quand l’empilement desdifficultés de tous ordres devient tropécrasant.

C’est pourquoi, au collège ou aulycée, quelle que soit la filière, quandon a du mal à suivre dans une ou plu-sieurs matières, plutôt que de déses-pérer et de se replier sur soi, mieuxvaut chercher l’aide là où elle existe.Comme par exemple celle apportéepar l’Office municipal de la jeunesse(Omja) en lien avec les établissementsscolaires, qui organise depuis 17 ansun accompagnement à la scolarité(appelé auparavant aide aux devoirs).

Celui-ci s’effectue dans chaquequartier donc au plus près du public,dans les maisons de jeunes et cer-taines boutiques de quartier. Il fonc-tionne deux jours non consécutifs parsemaine (en général le mardi et lejeudi de 18 h à 20 h). A raison d’un

adulte pour six jeunes, l’encadrementest assuré par des animateurs forméspour cette activité et de niveau mini-mum bac+2, en général trois par lieuavec chacun sa spécialité (scientifique,littéraire, langue vivante). Les séancessont entièrement consacrées aux

devoirs, avec cadre de travail et maté-riel adéquats. En parallèle, des actionsd’animations éducatives (ateliers dejournalisme, de radio, informatique,sorties culturelles, jardinage, etc.) sontmises en place avec les jeunes sur cer-tains mercredis, samedis, et même

C’est en travaillant à la réussite de « leur » musée que plusieurs jeunes se sont ouverts des perspectives d’emploi.

Faire ses devoirs nécessite une ambiance studieuse, comme ici à la Maison de jeunes Jacques Brel.

● OMJA22 rue Bernard et Mazoyer.Tél. : 01.48.33.87.80

Tensions, chômage, trafics, le quoti-dien y est aussi précaire que le muséequi a vu le jour le temps d’un prin-temps. L’initiative n’aura pas changéradicalement la donne mais elle auratout de même ouvert quelques portes.

Ils les ont accompagnésAutour de la table, quatre trente-

naires : Martial, directeur adjoint àl’Omja, Bobeker, chargé de missionau service municipal de l’Hygiène etde la Santé, Gwen, responsable de laMaison de jeunes du Landy, etGuillaume, qui coordonne les projetsau sein des Laboratoires d’Aubervil-liers, cette structure qui accueille desartistes contemporains.

Assistés d’éducateurs de rue etd’animateurs, ces quatre-là ont été les chevilles ouvrières du projetMusée précaire. Au gré des humeurs,des échecs et des rebonds, ils aurontaccompagné les jeunes tout au longde l’expérience. « Et des fois, il y avaitde quoi avoir la migraine », résumeBobeker avec un sourire. « Rienn’était acquis, rien ne fut simple, maisce projet recelait une telle vitalité enlui… », explique Guillaume.

Et de réfléchir avec l’artiste auxsuites à donner à l’aventure. « Nous voulions qu’il y ait des débou-chés pour ceux qui s’étaient investis »,souligne Martial. Sollicité, le CentreBeaubourg a proposé une première

série de vacations qui sera suivied’autres. Des contrats d’apprentissagevont être signés. L’un des plus enga-gés, Azzedine, a décroché un vraiboulot dans la sécurité du Muséed’art contemporain. Quant à Cheik,il travaille désormais avec ThomasHirschhorn.

Evidemment, tous n’ont pas trou-vé. Et, depuis cet été, certains se sontde nouveau éparpillés dans la nature.Reste que le contact, même fragile,est désormais établi y compris avec les plus marginaux. « Un lien avecl’institution qui a son importancepour eux comme pour le quotidiendu quartier », conclut Gwen.

Frédéric Medeiros

pendant les vacances ! Comme aucollège Rosa Luxemburg avec uneopération intitulée « Ecole ouverte »,pour réviser, s’instruire et sortir engroupe pendant les congés scolaires.

Pour y participer, il faut adhérer àl’Omja, le reste est totalement libre etgratuit. Avec une petite limite dans lasouplesse : sérieux et comportementcorrect sont exigés, pas de butinage ! « Quand on s’inscrit, c’est pour venirrégulièrement, sinon le travail perdbeaucoup en qualité », insiste MartialByl, directeur-adjoint de l’Omja. Il indique aussi que les parents sontobligatoirement rencontrés lors del’inscription et qu’un contrat d’enga-gement est alors signé « pour être tousd’accord dès le départ sur le fonction-nement », résume-t-il avec le sourireaffectueux de ceux qui veulent lemeilleur pour la jeunesse. Qui aimebien, encadre bien !

Alexis Gau

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HABITAT ● Les rénovations et ravalements facilités grâce aux OPAH

Un soutien et des aides bien utiles

Les opérationsprogramméesd’amélioration del’habitat (OPAH)permettent de bénéficier d’aides financièresimportantes, deconseils et d’unsoutien administratifparfois décisifs.

Au 68 rue Heurtault, lafaçade couleur crème touteneuve fait plaisir à voir.Derrière, l’ancien corps de

ferme du début XIXe et sa vaste courpavée a la même fière allure. On sentqu’ici, il y a eu du boulot ! Sensationrenforcée par quelques vestiges ici etlà qui en disent long sur le triste étatd’origine. Et confirmée par le pro-priétaire des lieux, Aires Pedrosa, pro-fessionnel du bâtiment, qui indiqueque le chantier a démarré il y a troisans, et que d’une première estimationdes travaux à 300 000 € il arrive déjàau double... Pour atténuer la note, il ademandé à bénéficier des aides del’Opération programmée d’améliora-tion de l’habitat (OPAH) sur sonquartier et ne le regrette pas.

« J’ai pu aller plus vite,être plus tranquillefinancièrement »

« Je suis content. Des fois, ontombe sur des organismes… Mais là,les aides de l’OPAH m’ont rendu service. Elles ne m’ont pas vraimentpermis de faire les travaux, car je lesaurais faits quand même. Mais j’ai pu aller plus vite, être plus tran-quille financièrement. Et il y a eu tout le soutien pour les papiers, lesdémarches… Quand on est la tête

dans les travaux, c’est très utile,croyez-moi ! »

De nature volontaire et dyna-mique, les imperfections du systèmesont pour lui des détails : « C’est sûr,il faut avoir payé 30 % des travauxavant de recevoir la première subven-tion, l’argent arrive parfois en retard...Et quand on attend de l’argent, on est toujours pressé, c’est normal. Moi,à certains moments, j’appelais tous les jours ! »

« Je préfère faire payer moinset avoir de bonnes relations

avec mes locataires »Aujourd’hui, le regard fixé sur

tout son bel ouvrage qui valait bienquelques angoisses passagères, il ensourit volontiers.

Même l’obligation de pratiquer

Le piéton arpentant ce bout dela rue Heurtault qui rejoint larue Crèvecœur, n’en voit queles palissades, peu radieuses,

mais passe encore. C’est pour les loca-taires dont les fenêtres donnent justeau-dessus que cela se gâte. De là-haut,le creusement pour établir une jonc-tion souterraine entre le collecteurPantin-La Briche (un énorme boyaude béton qui évacue les eaux lors desgros orages) et le bassin de retenue dela Plaine, joue le mauvais rôle d’ungigantesque abcès aussi laid que mal-odorant. Et cela fait maintenant desannées que cela dure.

Pascal Beaudet, maire de la ville, estdéjà intervenu plusieurs fois auprèsdes services techniques départemen-taux (chargés du chantier pour lecompte du SIAAP), afin de limiter les

désagréments en accélérant les tra-vaux. Mais sans succès étant donnéles difficultés techniques rencontrées,liées à la nature du terrain, avec desremontées d’eau beaucoup plusimportantes que prévu.

La méthode de creusementtraditionnelle a dû être

abandonnéePour y remédier, après mûres

réflexions, décision a finalement étéprise récemment d’abandonner laméthode de creusement traditionnel-le et d’utiliser un tunnelier. Sauf que,du coup, il faut relancer un appel

d’offres et autres démarches adminis-tratives qui demandent du temps.Résultat : les travaux ne redémarre-ront pas avant un an.

Cet arrêt provisoire s’accompagnetout de même d’une petite avancéepour les riverains. Les services dépar-tementaux ont déjà démonté la grueà tour et cassé son socle, remis en étatla rue Heurtault et réduit les emprisesau strict minimum, notamment lesdeux puits aux extrémités de cettepartie de la rue Heurtault, recouvertset sécurisés. Par ailleurs, le trottoir le long de l’immeuble de l’OPHLMainsi que les parterres ont été refaitscomme à l’origine.

De quoi passer l’année 2005 demanière plus confortable pour leshabitants, en attendant la suite…

Alexis Gau

des loyers conventionnés pendant 10 ans, il en a fait son affaire. « Je pré-fère faire payer moins et avoir debonnes relations avec les locataires.D’ailleurs, ils sont très contents, et sivous saviez toutes les demandes quej’ai ! » A 660 € charges comprisespour un T4 de 75 m2, dans un cadrepareil, on comprend…

Quant au fait que de l’argentpublic puisse pallier un peu lemanque de logement social en atté-nuant la flambée actuelle des loyersdans le privé, on ne s’en plaindra pasnon plus.

Alexis Gau

TRAVAUX ● Rue Heurtault, les travaux du collecteur font une pause

Le tunnelier passera l’an prochain

Grâce aux OPAH et aux campagnes de ravalement menées par la ville, le confort intérieur et les façadesdes immeubles s’améliorent progressivement.

Aires Pedrosa, propriétaire du 68 Heurtault qu’il a totalement rénové,a apprécié tout autant les subventions de l’OPAH que l’aide administrative.

En attendant la reprise du chantier,cette partie de la rue Heurtault(entre Crèvecœur et Roosevelt)a été refaite comme à l’origine.

● OPAH9 rue Bernard et Mazoyer.Tél. : 01.48.33.73.46

A qui s’adresser ?LE DISPOSITIF N’EST APPLICABLEque dans le périmètre d’une destrois OPAH, qui couvrent à peuprès toute la moitié sud et ouest dela ville.

Pour en bénéficier, il faut serendre à l’antenne d’accueil et d’information, où rendez-vous sera pris avec un technicien duPact-Arim, qui se charge du sou-tien technique, monte le dossier definancement en étudiant toutes les aides possibles. Celles-ci sonttrès variables, car établies en fonc-tion de multiples critères : ellessont plus importantes par exemplequand les travaux suppriment des problèmes de santé publique,ou quand le prix des loyers à la sor-tie est modéré.

Les demandeurs sont le plus sou-vent propriétaires, mais on peutaussi bénéficier du dispositif entant que locataire.

En tout cas, venir se renseigner(coordonnées ci-dessous) n’engageà rien et ne coûte pas davantage.

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CITÉ DES PRÉS CLOS ● La démolition va s’engager prochainement

Les derniers locatairessont sur le départ

D’ici peu les murs dela cité des Prés Closseront livrés à ladémolition. Prévuspour durer unedizaine d’années, ses 200 logementsont résisté 47 ans et rendu bien des gens heureux.

Je suis en train de faire mes der-niers cartons, je déménage dans huit jours, explique Odile, 76 ans et locataire depuis 10 ans de la cité

des Prés Clos. Au début, j’ai eu dumal à me faire à l’idée que j’allaisperdre l’ambiance, les voisines, mescommerçants de la rue Cochennec…Et puis la cité s’est tellement dégradéeque finalement je suis moins triste departir… »

Comme Odile, les 200 familles quirésidaient à la cité des Prés Clos vontdevoir déménager. Les deux bâti-ments sont voués à la démolition.Près de 90 % des locataires l’ont fait,reste encore quelques familles à reloger avec une date butoir, le 31octobre.

Construits en 1957, les 200 appar-tements de la cité des Prés Closétaient prévus pour durer 10 ans.Après avoir permis aux Albertivilla-riens de bien se loger à des loyers très modérés, les bâtiments ont

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Quartiers● LANDY-PLAINE-MARCREUX-

PRESSENSÉConseil de quartierJeudi 7 octobre à 20 heures> Ecole Robert Doisneau7-11 rue Gaëtan Lamy.Tél. : 01.48.33.75.61

● PAUL BERTConseil de quartierMercredi 13 octobre à 19 h > Ecole Jules Guesde

Visite de la Documentation françaiseLe conseil de quartier propose une visitedes locaux de la Documentation française, vendredi 15 octobre à 14 h.Le nombre de places étant limité, l’inscription est obligatoire auprès de la coordonnatrice.

Permanences des élusJean-François Monino, maire-adjoint à la Circulation, Sécuritéroutière et au Stationnement, président du conseil de quartier : > vendredi de 17 h à 19 h.Patricia Latour,maire-adjointe à l’Enseignement maternel et primaire, présidente suppléante :> mercredi de 17 h à 19 h

Permanences de la coordonnatriceNathalie Incorvaïa> mardi de 14 h à 17 h, jeudi de 16 h à 19 h> Boutique de quartier 32 rue de Presles.Tél. : 01.48.34.85.18

Financement● FONDS D’INITIATIVES

LOCALESVous avez un projet susceptible d’êtrefinancé par le FIL (Fonds d’initiativeslocales). Vous pouvez déposer votredemande jusqu’au vendredi 29 octobre,17 h. Un comité de gestion est prévu le lundi 8 novembre pour examen des dossiers.> Service Contrat de ville7 rue Achille Domart (2e étage)Tél. : 01.48.39.50.12

Services● NOUVEAU COMMERCEUn restaurant traiteur libanais, Le Beyrouth, a ouvert ses portes4 rue du Moutier. Ouvert tous les jours de 11 h à 22 h.Tél. : 01.41.57.01.72

Vite dit

RÉHABILITATION ● Le chantier du 42 Casanova

Ascenseurs neufs, éclairage rassurant, faïence dans les halls…

Alors que la réhabilitationde l’immeuble HLM du42 Casanova va bon trainet semble donner satisfac-

tion, les problèmes lui emboîtent lepas. Ainsi, les façades fraîchementrepeintes sont déjà souillées par lafiente des pigeons, volatiles maladesque des habitants s’obstinent à ali-menter en totale illégalité. D’autrepart, l’Office avait pris l’optiond’enterrer les containeurs d’orduresménagères et du tri sélectif dans unlouable souci de qualité d’environne-ment. Eh bien, un certain nombre derésidents semblent avoir oublié règleset usages de bon voisinage. Tous lesmatins, sacs, objets encombrants etautres déchets s’amoncellent autour,devant, derrière mais jamais dans cescontaineurs au risque d’attirer les ratsque les services de l’OPHLM avaientréussi à éloigner en fermant et endésinfectant les caves.

A chaque fois, la cellule d’accompa-gnement de cette réhabilitation,

qui devrait durer 14 mois, tente detrouver la parade ou la solution pourréparer ces incivilités, quitte à fairepayer les auteurs pris en flagrant délit.

En même temps, pour mieux cernerles besoins des 308 familles du 42,elle a mis en circulation des fiches designalement qui sont à leur disposi-

La cité des Prés Clos vit ses derniers jours. Mises à part celles qui ont quitté la ville, la plupart des 200 famillesqu’elle abritait ont presque toutes été relogées dans le parc HLM d’Aubervilliers.

Tous les halls de l’immeublesont refaits à neuf, du sol au plafond.

aujourd’hui 47 ans et ne répondentplus aux normes de sécurité etd’hygiène dignes d’un habitat desannées 2000. Différentes études ontmontré que la solution ne passait paspar une réhabilitation tant le bâti était en mauvais état. L’OPHLM adonc pris la décision de faire démolir.Après la décision du conseil d’admi-nistration de l’OPHLM en 2001,l’accord de l’Etat en décembre 2003,le conseil municipal entérinait cechoix le 2 juillet dernier et donnaitson accord après s’être assuré que les

relogements et le coût des déménage-ments étaient bien pris en charge parl’OPHLM.

« Assurer les missions jusqu’au dernier départ »

Le bâtiment abritant les escaliers 1 à7 est quasiment vide et sera très bien-tôt en mesure d’être détruit. La citéest placée, 24 h/24, sous la surveillan-ce d’une société de gardiennagedepuis le début du mois de juilletpour éviter toutes intrusions et assurerla protection des résidents encore sur

place. « Nous assurerons toutes nosmissions jusqu’au départ du dernierlocataire, confirme Franck Brachet,responsable OPHLM du quartier.

« Après deux propositions qui nenous convenaient pas, on accepte unappartement à la cité République,explique Sylviane, locataire des PrésClos depuis 24 ans. C’est là qu’elle etson mari ont élevé leurs deux enfants.C’est là qu’ils laissent « un peu dupassé » et qu’ils se sont forgé « pleinde bons souvenirs ».

Maria Domingues

tion au bureau d’accueil situé au rez-de-chaussée de la tour du 38 Hémet.C’est cette structure, composée dereprésentants de la Ville et del’OPHLM, qui a permis, à leurdemande, à quelques locataires d’êtrelogés ailleurs, mais toujours dans lepatrimoine de l’OPHLM, pendant ladurée des travaux. C’est aussi aucours de ces réunions hebdomadairesqu’est née l’idée de mettre en placedes « porteurs » pour soulager les per-sonnes en difficulté pour monterpaquets et cabas trop lourds pendantla durée de remplacement des ascen-seurs. Mais la cellule sert aussi de cais-se de résonances pour les plaintes, les

malentendus et autres griefs émis parles résidents inquiets ou insatisfaits.Cette cartographie à la semaine del’état d’avancement du chantier et dela situation des locataires, l’OPHLMy tient et surtout en tient comptepour mieux répondre aux attentes deses résidents.

« Pourvu que cela dure... »Dans quelques jours, un troisième

ascenseur, flambant neuf et plus spa-cieux, sera mis en service à l’escalier 5.Il suivra ceux des halls 6 et 7 déjà misen fonctionnement le mois dernier.L’éclairage des parties communes estmaintenant quasiment opérationneldans tous les halls. Le passage traver-sant de l’escalier 6 est habillé defaïences, abrité derrière des pavés deverre, il est du plus bel effet. « Pourvuque cela dure… », s’exclamait unejeune maman en s’engouffrant dansson ascenseur tout neuf. Pourvu quele message passe…

Maria Domingues

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SOLIDARITÉ ● Le jumelage avec Boully se concrétise

« Nous voulons apporter toutle contenu de notre cœur »Samedi 9 octobre, les maires d’Aubervilliers et de Boully signeront une convention

de jumelage entre leurs deux villes. A cette occasion, petit entretien avec le premier magistrat de cette commune mauritanienne.

● Que représente ce jumelage pourles Boullyens ?

Mes concitoyens le vivent commel’aboutissement d’un processus : nousétions déjà jumelés de fait, grâce auxliens qui unissent des habitants denos deux villes depuis de nombreusesannées, au travers des actions desassociations ABDI, ABS ou les Amisde Boully. Pour nous, cette signatureconcrétise la volonté d’officialiser cesliens et va nous permettre, tout enpréservant les acquis, d’étendre lacoopération au niveau communal enpassant maintenant à des relationsdirectes de ville à ville.

● Qu’en attendez-vous concrète-ment ?

Nous avons beaucoup d’espoir quece jumelage aura un effet très positifpour la coopération entre nos deuxvilles. Notre commune a déjà bénéfi-cié de beaucoup grâce à Aubervilliers,sur les plans sanitaires et scolairesnotamment.

De notre côté, les ressortissants deBoully qui habitent ici contribuentpar leur travail au développementéconomique et social de la France, etpar leur présence participent à sondéveloppement culturel. Nous vou-lons apporter tout le contenu denotre cœur, notre culture, notre tradi-tion, tout ce que nous pouvonsapporter…

● Comment appréhendez-vous lesfortes différences et les déséquilibresentre les deux communes ?

Sans différences, comment ap-prendre les uns des autres ? Même sielles sont énormes notamment au

niveau matériel, quand nous sommesà Aubervilliers nous nous sentonscomme à Boully, grâce à l’hospitalitéque nous témoignent tous les gensque nous rencontrons. C’est notredeuxième commune. Et de même, les

Albertivillariens sont comme chezeux à Boully, ils seront toujours trèsbien accueillis. Venez quand vousvoulez !

Propos recueillis par Alexis Gau

Solidarité● AVEC HAÏTISuite à la tragédie survenue en Haïti, l’Office municipal de la jeunessed’Aubervilliers organise une collectede couvertures et de denrées alimentaires (farine, riz, lait en poudre). > Omja22 rue Bernard et Mazoyer.Tél. : 01.48.33.87.809 h 30 à 12 h 30 et 13 h 45 à 17 h 30> MJ Jules Vallès7 rue Réchossière. Tél. : 01.48.33.91.48> MJ Rosa Luxemburg6 rue Albinet. Tél. : 01.48.39.35.91> MJ Emile Dubois27-28 allée G. Rabot.Tél. : 01.48.39.96.87> MJ Jacques Brel42 bd Félix faure. Tél. : 01.48.34.80.06De 17 h à 20 h

Secours populaire françaisPour développer la solidarité déjà encours suite aux catastrophes climatiques de mai dernier, le SPFfait appel à votre générosité.> Secours populaire françaisFédération de Seine-Saint-Denis1 place du 11 Novembre 191893011 Bobigny cedexCCP 22 632 54 P PARISPréciser Urgence CaraïbesSecours catholiqueAfin de financer le programme d’urgenceen faveur des sinistrés, le Secourscatholique - Caritas France lance unappel au don financier.> 33 rue Paul Cavaré, BP 6793114 Rosny-sous-Bois Tél. : 01.45.28.17.82Mention : Cyclones Caraïbes

● AVEC LES AVEUGLESET MAL VOYANTS

Samedi 9 et dimanche 10 octobre,quête officielle sur la voie publique. Le bénéfice de cette collecte permet lemaintien et le développement de l’actionsociale et culturelle en faveur des personnes handicapées visuelles. Maisla réussite de ces journées repose sur la participation de bénévoles qui accep-teront de quêter sur la voie publique. A cet effet, contactez rapidement :> Laurence FerrandAssociation Valentin HaüyPour le bien des aveugles5 rue Duroc, 75007 ParisTél. : 01.44.49.27.27 postes 22.73 et 74

Handicap● RENTRÉE SCOLAIREUn numéro pour les parentsd’élèves handicapésL’Association pour adultes et jeunes han-dicapés (Apajh) a lancé une permanencetéléphonique, le 08.10.81.84.12, pouraider les familles qui ne trouvent pas desolution d’intégration scolaire pour leursenfants. Tous les jours de 9 h 30 à 12 het de 14 h à 16 h, jusqu’au 15 octobre.La permanence Handicap assistancefonctionne, quant à elle, les lundi, mardi,jeudi et vendredi de 9 h 30 à 12 h.

Vite dit

Le prochain Téléthonaura lieu

le samedi 4 décembre. L’association Aubervilliers pour le Téléthon se prépare à relever le défi de la générosité et de la solidarité.> Dimanche 10 octobre Elle tiendra un stand à la brocan-te du centre-ville organisée par la Fnaca.> Mardi 12 octobre à 18 h 30Une réunion de préparation se déroulera salle du conseilmunicipal en mairie pour échanger idées et propositions.

Téléthon 2004

La signature solennelle de la conven-tion de jumelage par Pascal Beaudet etAnssoumane Diawara aura lieu samedi9 octobre à l’Hôtel de Ville à 11 heures. Elle sera suivie d’un spectacle de djembé (percussion africaine) par desélèves de l’école Varlin. Puis un défilémusical ralliera l’espace Rencontrespour une après-midi et une soirée festive, avec contes de Mauritanie,musique, danse, défilé de mode, repasafricain, projections de vidéos, expos,théâtre et thé mauritanien… Parallèlement, le cinéma Le Studio

projettera Yaaba, film (pour le jeunepublic) d’Idrissa Ouedrago, les 6 et 9 octobre, et En attendant le bonheur,du réalisateur mauritanien Abderrhamane Sissoko avec débat en sa présence (sous réserve) le lendemain à 17 h 30. Une expo sur lasanté à Boully est aussi installée aucentre de santé, tandis qu’une autre,montée par les associations Angi etKialucera et intitulée Regards croisésd’écoliers de Boully et d’Aubervilliers,attend les vôtres jusqu’au 9 octobredans le hall de l’Hôtel de Ville.

LE PROGRAMME DE LA JOURNÉE

Anssoumane Diawara, maire de Boully.

La coopération avec cette bourgade rurale de 10 000 âmes du sud de la Mauritanie est en place depuis plus de 10 ans.

Fidèle à ses traditions, l’associa-tion La Médina organise pourla dixième année une Nuit du

Ramadan. Comme toujours, chacunest invité à une soirée amicale, dan-sante et musicale placée sous le signede l’échange culturel. La program-mation musicale sera assurée parZahir Abjaoui, chanteur berbère bienconnu dans le département et habi-tué de la Nuit du Ramadan. Cetteannée, un autre invité de marque,Simon Elbaz, qui proposera unconcert avec son ensemble Matrouz.Compositeur, interprètre de la tradi-tion chantée judéo-arabe, il est issud’une triple culture franco-judéo-maghrébine et se produit en France,à l’étranger et dans de nombreux

festivals. Cet artiste entrecroise leslangues et les musiques, le sacré et leprofane. Cette édition de la Nuit duRamadan symbolise les effortsdéployés par La Médina pour le dialogue des cultures et sa volonté delutter pour la Paix.

Simon Elbaz réussit, en effet, à lierde façon harmonieuse les culturesjuives, musulmanes et chrétiennes.

M.-C. F.

● LA NUIT DU RAMADAN Samedi 6 novembre à 20 h 30 Espace Rencontres 10 rue Crèvecœur. Entrées : 8 €, 4 € jusqu’à 12 ans Les enfants doivent obligatoirement êtreaccompagnés de leurs parents.

Anssoumane Diawara, maire de Boully, en compagnie de

Pascal Beaudet, maire d’Aubervilliers,et de Daniel Garnier, élu municipal

membre d’ABS.

Soirée interculturelle

La dixième Nuit du Ramadan

Simon Elbaz et son ensemble Matrouz sera l’invité de La Médina le 6 novembre, à l’espace Rencontres, pour la Nuit du Ramadan.

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A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004 ● 9A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

LE 6 JUILLET 2005,les membres duCIO (Comité inter-national olympique)désigneront, parmiles cinq villes présé-

lectionnées (Paris, New York,Londres, Madrid, Moscou), cellequi organisera les jeux Olympiquesde 2012.

Chacune de ces grandes capitalesa la capacité d’organiser et de réus-sir cet événement mondial.

Aussi se pose avec force la ques-tion du « plus » que la candidaturede Paris pourrait faire valoir pourl’emporter.

Ce plus, comme l’ont montré laCoupe du Monde de football et lesmondiaux d’athlétisme, c’est lacapacité de nos villes à s’approprierces événements et à en faire desréussites populaires.

Un véritable élan de fraternité et de solidarité

Le plus, c’est de pouvoir s’appu-yer sur l’expérience de nos villes en matière de pratiques sportives,ce qui fait dire au quotidien Le Parisien qu’avec les résultats de ses 8 600 sportifs licenciés,Aubervilliers est « Championtoutes catégories » des villes deSeine-Saint-Denis.

Le plus, c’est notre capacité àpromouvoir et à faire vivre dansnos villes au quotidien les valeursde solidarité, de paix, d’échange etde partage.

Le plus, c’est notre volonté defaire en sorte que l’argent ne soitpas le seul critère de référence maisau contraire de mettre tout enœuvre pour que les Jeux de 2012soient porteurs d’un véritable élande fraternité et de solidarité enversles athlètes des pays d’Afrique,d’Asie, d’Amérique du Sud notam-ment en leur permettant de bénéfi-cier d’une préparation olympiqueen France et financée par le mou-vement olympique.

Une opportunité de développement pour

les villes du départementLe territoire de Plaine Commu-

ne est pressenti pour accueillir 13des 28 disciplines sportives quecomptent les JO. Aubervillierspouvant accueillir, sur la PlaineSaint-Denis, le complexe de nata-tion, réparant quelque peu l’injus-tice que constituait la non-construction du vélodrome sur lesterrains du Fort d’Aubervilliers.

Les Jeux à Paris c’est pour nosvilles, pour le département, larégion une opportunité formidabled’accélérer et d’améliorer leurdéveloppement, de les doterd’infrastructures nouvelles, d’amé-liorer celles existant.

Pour gagner ensemble l’organisa-tion des JO 2012, il faut que Paris,Aubervilliers, Saint-Denis, PlaineCommune, le Conseil régional, leConseil général, l’Etat, le Mouve-ment olympique français baptisentde véritables partenariats pourmobiliser toutes les énergies et fairedes citoyens de nos villes les acteursincontournables de notre réussitecommune.

Ce que j’en pense

JO 2012, gagner ensemble !

● Par Pascal Beaudet, maire d'Aubervilliers

ne Diawara, maire de cette communemauritanienne, accompagné de Pascal Beaudet, qui se sont bien sûrattardés aux stands d’ABDI, d’ABS etdes Amis de Boully. Une connotation

africaine renforcée aussi par les associations de Sénégalais, Maliens,Congolais et Ivoiriens.

On a noté le retour de la Ligue desdroits de l’homme, preuve de son

ASSOCIATIONS ● Quand toute la diversité de la ville se donne rendez-vous

Retrouvailles et belles découvertes

Le maintenant traditionnelrendez-vous des associationsd’Aubervilliers fonctionnecomme les meilleures com-

pilations : essentiellement composéde ce que l’on connaît déjà et que l’onretrouve avec plaisir, agrémentéd’inédits dont on découvre la saveur.

Ainsi, ce samedi 25 septembre, lagrande majorité des 150 associationsprésentes à l’espace Rencontresétaient déjà là l’an dernier. Le Clubmunicipal d’Aubervilliers (CMA) en tête, avec des activités présentéesnécessitant l’une des échiquiers,l’autre des tatamis… On n’est pasprès de se lasser non plus des spectacles de danse d’Indans’cité,d’Auber’Breizh et des associations culturelles fidèles au rendez-vous quise sont succédé sur scène. Ni de ladiversité culinaire côté restauration.

Au chapitre des nouveautés, le pro-chain jumelage avec Boully était àl’honneur avec la visite d’Anssouma-

SOLIDARITÉ ● Suite des échanges avec l’Algérie

Tisser des liens durablesInvitée par la section foot FSGT du CMA, une délégation de footballeurs Algériens

a séjourné à Aubervilliers du 9 au 18 septembre. Objectif affiché par les deux partenaires : développer un partenariat de longue durée.

Un peu de foot, une bonnedose de curiosité et beau-coup de convivialité etl’on obtient un échange

culturel et sportif réussi. C’est ladémonstration que vient de faire lasection football FSGT du CMA épau-lée par la municipalité et l’associationFemmes des deux rives, en accueillantune délégation de footballeurs algé-riens de Bab El Oued pour une dizai-ne de jours. Cette visite fait suite auvoyage effectué au mois de mai der-nier par un groupe de footballeurs duCMA, de l’élue aux sports, MériemDerkaoui, et de deux représentantesde Femmes des deux rives. Au-delà dela volonté de rendre la politesse à deshôtes qui les ont merveilleusementbien reçus, les dirigeants du CMAn’ont pas caché leur souhait de voir ce

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type d’échange se développer en direc-tion de l’Algérie, pays dont sont issusbon nombre d’Albertivillariens. « Ilserait dommage de s’arrêter à l’échan-ge sportif, s’inquiète Patrick de Franceschi, président de la sectionFoot FSGT. Pour nous, dans cecontexte, le football n’est qu’un pré-texte sympathique pour se rencontreret mieux se connaître… »

Afin d’honorer leurs invités, lesorganisateurs n’ont pas lésiné sur leprogramme : visites du Stade de France, de la capitale et de la Fête de l’Humanité, balade en bateaumouche, participation au TournoiRoger Billaux, réception au consulatd’Algérie en présence du consul pourla Seine-Saint-Denis, Ali Talaourar,soirée débat au cinéma Le Studioautour d’un film algérien ; collation

à l’Hôtel de Ville avec le maire Pascal Beaudet, son élue aux Sports,Mériem Derkaoui, et Lucien Marest,maire-adjoint à la Culture et auxRelations internationales…

« Enchantés » de leur séjour, KaderBitat, Mohamed Khelassi et les autres

Réception en mairie avec le maire,Pascal Beaudet, et Lucien Marest,maire-adjoint aux Relationsinternationales.

Les différents visages de la villerassemblés le temps d’une journée :un beau mélange de couleurs,de goûts et de saveurs, de gensd’horizons divers et de tous âges.

Après-midi sportif au stade André Karman où l’équipe A du CMA FSGT a rencontré celle de Bab El Oued.

Mohamed Khelassi, de la Liguealgérienne sport et travail, et sonhomologue, Patrick de Franceschi,président du CMA foot FSGT.

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membres de la délégation ont euxaussi exprimé l’espoir que cette visitene restera pas sans lendemain. Enattendant, elle aura au moins permisde renforcer des liens déjà existants etque beaucoup voudraient durables.

Maria Domingues

regain de santé au niveau local. On adécouvert également Les couleurs del’Ile Maurice et ses ravissantes dan-seuses aux costumes magnifiques.Spectaculaire nouveauté encore avecles deux associations de danse hip-hop de la ville, Onde2choc et EthniXDream, qui ont effectué chacune leurtour d’impressionnantes démonstra-tions de leur art de rue, encouragéespar une assistance nombreuse, tousâges mêlés. Public ou bénévolesd’autres activités ayant volontiers lais-sé aller leur curiosité vers ces jeunesqui tournent sur la tête et effectuentde la haute voltige en rase-mottes.Car ce rendez-vous est aussi fait pourcela : découvrir ce que font les autres.

Alexis Gau

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10 ● A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

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DÉCOUVERTE ● Jusqu’au 7 novembre, le cycle des Balades urbaines

A l’assaut des secrets du Fort

• Sans oublierles agendas, la revue de presseet le bébé du mois.

Pour nous contacter : 01.48.39.51.93 ou 01.48.39.52.44albertivi@mairie-aubervilliers.fr

ACTUELLEMENTSUR VOS ÉCRANS :

• La libération d’Aubervilliers

• Balade sur les bergesdu canal

• Boully l’île aux canaris

numéro

66

A voir :au Studio lorsdes séances decinéma, à l’Hôtelde Ville, dans lesétablissementsscolaires, au bâti-

ment administratif, au service desArchives, à la boutique des associa-tions et maintenant sur www.auber-villiers.frVous pouvez également emprunterune cassette VHS dans les biblio-thèques municipales, à la boutique

des associations ainsique dans toutes lesboutiques de quartier.

Magazine vidéo

d’informations locales

Placée sous le signe de la Journée du patrimoine et organisée dans le cadre des Balades urbaines, une promenade au Fort d’Aubervilliers a réuni une soixantaine de curieux. Une occasion de revisiter l’histoire et de faire l’état du lieu.

Armé d’un haut-parleur, le guide, architecte auCAUE 93, raconte unehistoire pleine de péripé-

ties. Une histoire peu connue...Construit de 1843 à 1846, le Fort

d’Aubervilliers ne vient pas de nullepart. Typique de l’architecture mili-taire façon Vauban, son dessin s’inspi-re du bastion polygonal conçu parMichel-Ange à Florence vers 1520.

Adieu murailles du Moyen-Ageportant créneaux et merlons. Dans lapériode moderne (à partir du XVIIe

siècle), les tours disparaissent du paysage pour laisser la place aux rem-parts d’angle. « Ceux-ci permettaientde tenir les attaquants sous le feu descanons à tirs rasants tout en proté-geant les parties de la forteresse oùl’ennemi aurait pu se cacher »,explique le jeune guide.

Demi-lune, tenailleset douves sèches

Autour de Paris, pour se conformeraux nouvelles façons de faire la guer-re, les militaires vont construire unréseau défensif de dix-sept forts (enplaine et sur quelques hauteurs) enavant de la muraille principale (là oùest l’actuel périphérique). Aubervil-liers est l’un de ces sites.

Samedi 18 septembre de l’an degrâce 2004 : les visiteurs (dont lemaire Pascal Beaudet, la maire-adjointe à l’Urbanisme, Evelyne Yonnet, et le maire-adjoint à l’Envi-ronnement, Jean-François Monino),découvrent parmi les arbres et lesronces les anciens pas de tir et là où sepositionnaient les quatre centshommes de la garnison. Des lieux etdes noms évocateurs : le bastion defront d’attaque, la demi-lune, lestenailles en dessous desquelles se

situent les casemates, les douvessèches. Curiosité : ici, l’entrée du Fortétait pentue pour laisser rouler lesprojectiles adverses. Au centre del’enceinte, les promeneurs passententre plusieurs bâtiments : la poudriè-re, les logements, l’infirmerie, lesdépôts d’armes et munitions, etc.

Voyage dans le passé et retour au présent sous la houlette d’un autre « guide » improvisé, RachidKhimoune. Ce sculpteur, dont lesœuvres ont acquis une notoriétéinternationale, a installé son atelier auFort depuis plus de vingt ans. Devant

le petit groupe, il raconte ce site quiest devenu comme sa deuxième mai-son. Au fil des années, l’artiste s’esttransformé en jardinier des remparts,en protecteur de la nature sauvage et en gardien malgré lui d’un templede 35 hectares entouré de jardinsouvriers et de carcasses de voitures.

Il rappellera que dans les années 20Frédéric Joliot-Curie et sa femmeIrène y firent des expériences sur leradium. En s’installant sur les hau-teurs du Fort, l’artiste ne se doutaitpas que sous ses pieds se situait lacasemate numéro 8 : un nid radioac-

tif de strontium. Depuis, ces locauxont été décontaminés en partie.

Aujourd’hui, l’armée n’est plus lapropriétaire directe du lieu, les ter-rains sont gérés par l’Agence foncièreet technique de la région parisienne.

Pris par les Prussiens en 1870,occupé par les Allemands pendant laSeconde Guerre mondiale, le Fort n’ajamais tenu ses promesses et s’estavéré être le maillon faible de ladéfense parisienne. Son avenir sera-t-il plus reluisant que son passé ? Plu-sieurs projets avaient été évoquésquant à son réaménagement. Dans

LES PROCHAINES BALADES URBAINES

Samedi 16 octobre, de 15 h à 18 hPorte d’Aubervilliers, un nouveau quartier va sortir de terre Visite à pied d’un futur triangle d’habitat,de commerces et de bureaux aux portes de Paris. (RV au Pont de Stains)Dimanche 17 octobre, de 15 h à 18 hCes micro-espaces verts privés quifont respirer la villeBalade bucolique qui passera par le jardin d’un pavillon du Montfort, par uneterrasse écolo d’un appartement de laMaladrerie, par les jardins ouvriers duFort, etc. (RV 35 rue Hélène Cochennec)Samedi 23 octobre, de 9 h à 13 hL’habitat proliférantDécouverte du centre de Villetaneuse et escale au siège de Plaine Commune.(RV école Jean Perrin, rue Lopez et Jules Martin)Samedi 6 novembre, de 9 h à 13 hA la découverte de PlaineCommune : nos voisins de Stains(RV devant la mairie)Dimanche 7 novembre, de 15 h à 18 hAubervilliers, terre olympiqueDécouverte en car des sites retenus dedossiers de candidature de Paris pourles JO de 2012. (RV devant la mairie)

> Les balades sont gratuites mais lenombre de places est limité. Il est impé-ratif de réserver au 01.48.39.52.76.

les années 80 et 90, il avait été ques-tion d’y construire un hôpital, puis leMétafort, puis le vélodrome… Toutesces pistes sont aujourd’hui abandon-nées ! La Ville, qui n’est pas proprié-taire de l’endroit, mais qui veut avoirson mot à dire, a lancé une missiond’information pour faire le point surl’état du site et présenter ses proprespropositions pour l’avenir.

Philippe Meunier

Entre passé et présent, le Fort, le site le plus insolite d’Aubervilliers, était au programme des Balades urbaines.

C’est un jeune Albertivillariende 24 ans qui a des audaces detimide. Peu disert sur son

travail de vidéaste, Clément Sellins’efface derrière ses images. Il faut direque celles-ci sont si singulières qu’ellesparlent pour lui. Sa façon de filmer la ville, par exemple, est étonnante. A l’écran, une agitation confuse, per-manente, et des individus qui essaientde surnager dans le flux. Dans Noman’s land, un piéton déambule lelong d’une voie ultra fréquentée. Lavitesse des voitures a été accélérée.L’impression est saisissante. Dans uneautre vidéo, il filme une rue à traversun bocal de poissons rouges… Leseffets spéciaux sont faits maison.

Pas si sage que ça !Sous des airs sages, ce garçon a une

vraie sensibilité. Qui lui a d’ailleursjoué des tours. « Etudiant à l’Ecolenationale des Arts décoratifs, j’étaisun peu un Ovni. » En lieu et placedes travaux techniquement léchésmais sans contenu des autres élèves, ilsort des vilains petits canards de sonchapeau. Du poil à gratter là où çafait mal : solitude, folie, non-sens, etc.

Sa dernière réalisation parled’Aubervilliers. Et surtout de ses

enfants. « Je suis parti d’une scène dudocumentaire de Prévert et de Lotarfait après-guerre. On y voit desgamins qui zonent sur le bord ducanal en fumant des clopes. » Soixan-te ans plus tard, en remontant la ruedes Cités, il croise leurs successeurs, etenregistre, caméra à l’épaule, leursjeux parfois galopins. Boules de neigesur un bus RATP, acrobaties dans unecage d’escalier ou simple partie defoot. Leur vie telle qu’elle est.

C’est parfois triste, et parfois très

PARCOURS ● Clément Sellin filme des enfants d’Auber

Les yeux dans la ville

drôle. Comme lorsque deux gaminsparlent de la cité Lénine (ou Répu-blique). L’un dit : « Ici, ça s’appelleLénine parce qu’il y a beaucoup debagarres. » « Mais non, répond l’autre.C’est juste le nom du gardien ! »

Clément aimerait bien que sonpetit film soit diffusé en avant pro-gramme au Studio. Pourquoi pas ?Plusieurs de ses courts-métrages viennent d’être projetés à l’occasionde la Nuit blanche à Paris.

Frédéric Medeiros

Le jeune vidéastealbertivillarien promèneson regard insolite dans la cité.

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A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004 ● 11I M A G E S

Images du mois de septembre

Vendredi 17 septembre : le maire Pascal Beaudet, accompagné de son adjoint Jean-Jacques Karman, conseillergénéral, présente le site du Fort d’Aubervilliers à Hervé Bramy, président du Conseil général, lors d’une demi-journéede travail et d’échanges.

Vendredi 24 : à la galerie Art’O, vernissage de l’exposition « Doubles Mix »,sélection d’œuvres de la collection du Fonds régional d’art contemporaind’Ile-de-France (jusqu’au 22 octobre).

Jeudi 16 : les élèves de la classe de CM2 de l’école Firmin Gémier ont participé sur le parvis de la Préfecture à des cérémonies de commémoration du 60e anniversaire de la Libération.

Samedi 25 : comme toujours, beau succès pour le stage de salsa organisépar Indans’Cité dans sa salle de danse.

Vendredi 17 : aux Laboratoires d’Aubervilliers, soirée conviviale et pleine de surprises organisée par des habitants du quartier Paul Bert.

Lundi 21 : conférence de presse de sept maires du département, dont Pascal Beaudet, maire d’Aubervilliers, pour protester contre les coupures d’électricité qui frappent les personnes démunies.

Mardi 28 : la municipalité, dont Eric Plée, maire-adjoint à l’Enseignement secondaire, a accueilli les enseignants au lycée Le Corbusier pour une réception de rentrée.

Photos : Willy Vainqueur

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Faute de moyensD O S S I E

12 ● A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004

« Déjà la tête à la prochaine »

PATRICIA

LATOUR,maire-adjointe àl’Enseignementmaternel etprimaire

● Quel bilan tirez-vous de cetterentrée scolaire ?

Elle n’a pas été aisée ! La munici-palité a dû, en urgence, ouvrir septclasses nouvelles pour faire face à lamontée des effectifs. Malheureuse-ment, les moyens de l’Educationnationale ne sont pas au niveau desbesoins et il a fallu que le maireintervienne pour la création de laseptième classe. Finalement, l’ins-pecteur d’Académie s’est lui-mêmedéplacé, et non seulement la sep-tième classe vient d’ouvrir, maisquelques enfants de moins de troisans pourront être scolarisés dans lequartier du Landy.

L’aménagement de ces nouvellesclasses, sans aucune aide, représen-te un effort important pour la ville.Du fait, ces ouvertures ne se fontpas toujours dans les meilleuresconditions.

C’est pourquoi nous préparonsdès à présent les rentrées pro-chaines. En 2005, deux petitesunités pourraient accueillir unedizaine de classes en maternelle,permettant d’absorber à la fois lessureffectifs et l’actuel surnombred’élèves imposé à quelques écoles.

En 2006, un établissement dedix classes sera construit non loinde Paul Bert. Nous voulons ainsitout mettre en œuvre pour offriraux enfants d’Aubervilliers les meilleures conditions d’appren-tissage.

Propos recueillis par M.-C. F.

● RENTRÉE SCOLAIREPlus de 60 lycéens et collégiens sansbahut ou orientés en dépit du bon sens, 45 enfants sansplace en maternellemalgré l’ouverturedans l’urgence de sept nouvellesclasses, mêmessituations dans les communesvoisines…

Pour les collégiens etlycéens, le manque deplaces faute de moyens suf-fisants a de graves consé-quences : combien de

jeunes vont ainsi « disparaître dans lanature » sans diplôme ou formationpour réapparaître ensuite à l’ANPE ?Combien d’autres ont été orientés « àla hussarde », en comptabilité au lieude plomberie, en secrétariat au lieu debiochimie ? Et combien d’autresencore forcés de redoubler en atten-dant une place dans la filière désirée ?

Le manque de places à l’écolematernelle pose aussi de gros pro-blèmes, et pas seulement vis-à-vis deparents se retrouvant du coup sansmode de garde pour leurs enfants.N’entendait-on pas récemment leministre de la Cohésion sociale insis-ter sur l’importance cruciale des pre-mières semaines pour l’enfant entranten maternelle ? Qu’il vienne doncvoir comment cela se passe en réalitédans une ville comme Aubervilliers !Il constaterait l’immense décalageentre ses propos télévisés si attention-nés pour les gens modestes et le tra-vail de sape budgétaire de son col-lègue de l’Education nationale.

La cohésion socialeà Aubervilliers,

l’Etat ne s’en soucie guèreOui, un démarrage de la scolarité

dans de bonnes conditions est un élé-ment fort de cohésion sociale, mais àAubervilliers, visiblement, l’Etat nes’en soucie guère, sinon il y consacre-rait davantage de moyens…

De son côté, la municipalité a tentéde répondre à l’urgence, afin qu’unmaximum de classes soient ouvertespour la rentrée, dans la limite évi-demment des postes proposés parl’Education nationale. Au total, septclasses ont été créées (ou sur le point

de l’être) grâce au travail d’arrache-pied des services municipaux qui sepoursuit encore. Mais répondre auxbesoins dans l’urgence n’est forcé-ment pas satisfaisant. Des aménage-ments prévus n’ont d’ailleurs pu êtreencore réalisés, comme à l’écoleGérard Philipe où l’on s’inquiète qu’àl’heure actuelle seulement 80 placesen dortoir sont disponibles pour les134 « petits », situation en passed’être réglée mais de toute façonanormale.

Le problème est malheureusementpour l’instant inextricable : commentlaisser le moins possible d’enfants enliste d’attente (encore 45 actuelle-ment) quand les écoles sont déjàpleines à craquer ?

« Nous avons ouvert quinze classesde plus en 3 ans et on arrive auxlimites de nos possibilités. Comme onne peut pas pousser les murs, il nousfaut construire », reconnaît volontiersPatricia Latour, maire-adjointe àl’Enseignement maternel et primaire.

Mais comme une constructionprend des mois, il faudra attendre larentrée prochaine pour la création depetites unités, puis celle de 2006 pourqu’une nouvelle école de dix classesouvre en face de la maternelle PaulBert. Opérations qui permettront de« rapatrier » les classes logées dans lesécoles élémentaires, afin que celles-ciaccueillent le surcroît actuel d’enfants,qui accèderont au CP dès 2006.

En attendant, faute d’autres sou-tiens, enseignants, parents et enfantsde maternelle vont connaître uneannée scolaire 2004-2005 guèreconfortable.

Et espérons que le budget de l’Edu-cation, si important pour notre ave-nir, ne souffre pas trop l’an prochain.Méfions-nous ! Les ministres ont jugécette rentrée 2004 « exemplaire »…

A. G.

L’ouvrage comprendra une écolematernelle de dix classes et deux centres de loisirs maternelet primaire. Il occupera une surfacetotale d’environ 2 900 m2 sur troisniveaux.

Dossier réalisé parMaria Domingues, Frédéric Medeiros et Alexis GauPhotos : Willy Vainqueur

● Pour répondre aux besoins autrement

Une nouvelle école maternelle pour la re

Réaction

Construire une quatorzièmeécole maternelle est l’un des objectifsde la rentrée 2006-2007.Ce projet prévoit,dans ses grandeslignes, l’implantationdu bâtiment sur uneparcelle occupée en partie par lamaison de l’enfance Paul Bert.

L’édifice, construit en L, s’élè-vera sur trois niveaux, deuxcentres de loisirs maternel etprimaire y seront intégrés,

une allée piétonne permettra d’accé-der à l’école, soit par la rue des Cités,soit par l’avenue de la République.Cet établissement devrait accueillir dix classes, des dortoirs, un préau, descours extérieures, des salles de restau-ration avec leur office et des salles demotricité. Les deux centres de loisirsseront équipés de tous les locauxannexes, nécessaires à leur fonction-nement (salle du personnel, sanitaires,ascenseurs…).

Des études récentes et la consulta-tion du comité de pilotage ont mon-tré la nécessité d’orienter l’accès prin-cipal vers le mail, plutôt que vers larue des Cités comme le prévoyait le

projet initial. Composé de représen-tants de la municipalité et des diffé-rents corps de métier, ce comité depilotage a eu l’originalité d’associertrois directeurs d’école.

Hormis ces modifications, laconception architecturale reste iden-tique au projet présenté par le servicemunicipal de l’Architecture. En effet,la municipalité a pris l’option de réa-liser cet ouvrage en interne. C’est déjàà ce service, dirigé par un architecte,que l’on doit l’école Robert Doisneauet l’extension de la maternelle Jean-Jacques Rousseau.

Reste le problème récurrent dufinancement de cette opéra-tion, estimée à plus de 6 mil-lions d’euros et qui, pour lemoment, est totalement à lacharge de la commune.

« Nous ferons tout pour obligerl’Etat à prendre ses responsabilités,assure Patricia Latour. La Villeaccomplit son devoir de solidaritéavec les familles qui, faute de loge-ment, sont hébergées, en scolarisantleurs enfants, alors que tous ces gensne sont pas pris en compte dans leversement de la dotation globale de fonctionnement, c’est anormal !Nous allons lancer une campagnepour dénoncer cette injustice et exigerdes financements dans le cadre duContrat de ville. » M. D.

Plan : service municipal de l’Architecture

AM 12-13 dossier 4/10/04 15:34 Page 12

ns, trop de problèmesO S S I E R

A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004 ● 13

En vigueur depuis 1998, le seuil maximum de 30 élèves en seconde a été remis en cause lors de cette rentrée.

● Grogne dans le secondaire

Ça ne suit plus « au Corbu »

Le jour de la rentrée, plusieurscaméras (dont celle de CNN)étaient braquées sur le lycée

Henri Wallon. C’est là, l’année der-nière, qu’avait démarré l’affaire des deux sœurs voilées qui eurent les répercussions que l’on sait. En ce 2 septembre, les médias s’étaientdonné rendez-vous à Aubervilliers (etdans d’autres banlieues) pour traquerle moindre fichu. Las, de scandale, il n’y eut point ! Et les journalistes de plier bagages. Dommage. Car àquelques pas, devant le lycée Le Corbusier, une autre scène se jouait.

Des profs avaient cadenassé la grilled’entrée. Motif de leur colère : 35voire 37 élèves par seconde. Pourtant,l’établissement bénéficiait depuis1998 d’un engagement qui garantis-sait un seuil maximum de 30 élèvespour les classes de ce niveau.

Visiblement, cette promesse netient plus. A la demande des ensei-gnants d’ouvrir une dixième classe deseconde pour absorber le surplus,

l’Inspection académique a répondunégativement. La direction de l’éta-blissement a été obligée de jongleravec les emplois du temps afin dedégager, en interne, une solution àpeu près acceptable.

Un retour au système D qui rap-pelle l’époque pas si lointaine où le 93se débrouillait avec des bouts de ficel-le. Les coupes budgétaires dans l’Edu-cation nationale font leurs premièresvictimes en banlieue, et en contradic-tion avec un certain discours surl’égalité des chances.

Aujourd’hui, des syndicalistess’inquiètent même d’une possibleremise en cause des ZEP et autresREP. Cette cartographie calquée surcelle des quartiers en difficulté permetaux établissements scolaires qui y sontimplantés de bénéficier de ressourcessupplémentaires pour lutter contre leseffets de la relégation sociale et urbai-ne. D’aucuns jugent ce système inef-ficace. Avec à peine 10 % de moyensen plus par rapport à un établisse-

rentrée 2006-2007

ERIC PLÉE,maire-adjoint à l’Enseignement secondaire

● Comment s’est effectuée la ren-trée dans les collèges et lycées ?

Le point noir le plus visible, c’estle nombre impressionnant de jeunessans affectation scolaire : plus de 60 àAubervilliers, 1 700 au total dans le93. Beaucoup sont des collégiens quimalgré leurs bons résultats ne peu-vent suivre l’orientation qu’ils ontchoisie, faute de place en lycée pro-fessionnel. La plupart viennent de

familles qui connaissent mal lemilieu scolaire, ce qui augmente lerisque de « décrochage ».

Actuellement, l’Inspection acadé-mique estime que 400 cas sur les1 700 restent à régler, ce n’est vrai-ment pas satisfaisant. Pour les 400 etleurs parents qui sont encore dansl’incertitude, mais aussi pour les cas« réglés » : trop d’élèves ont été forcésde redoubler leur 3e pour retenterleur chance l’an prochain, ou affectésdans des orientations non voulues.Et plus grave, des centaines se sont « évanouis » dans la nature.

L’énorme travail des conseillersd’orientation, le dispositif départe-mental Réussir sa rentrée et celui mis

en place par la Ville via l’Omja ontpermis d’éviter que des jeunes décro-chent mais, d’évidence, il n’y a plusassez de place dans certaines sections,il manque des classes…

Le problème, c’est le manqued’ambition au niveau national. Avec5 000 postes de professeurs en moinscette année, il est logique que là oùles besoins sont forts, on ne puissepas y répondre. Sur une ville commela nôtre, il faudrait mettre le paquet.C’est vrai que les enfants, cela coûtecher, et l’on en a beaucoup. Maisc’est aussi l’avenir. Les petites écono-mies d’aujourd’hui pourraient coûtertrès cher demain.

Propos recueillis par Alexis Gau

ment d’un centre-ville d’une bourga-de aisée, on voit mal, en effet, dequelle marge d’action bénéficie l’équi-pe enseignante d’un collège ou d’unlycée situé dans une banlieue difficile.Et avant de solder les comptes, onferait sans doute mieux d’évaluer cequi a été investi.

Dans les pays scandinaves, au nomde l’égalité des chances, il est octroyéjusqu’à 100 % de moyens supplé-mentaires. Une différence de traite-ment qui donne à réfléchir quant à lavolonté réelle de la société françaisede réduire sa fracture sociale.

Pour l’heure, les établissementsd’Aubervilliers feront avec ce qu’ilsont. En espérant qu’on ne les privepas plus à l’avenir. A voir la qualitédes nouveaux bâtiments du Corbu-sier payés par la Région et les possibi-lités d’enseignement technique supé-rieur qu’ils offrent, on ne veut pascroire que le ministère gâcherait lepotentiel d’un tel équipement.

F. M.

« Quand la nation manque d’ambition » Réaction

AM 12-13 dossier 4/10/04 15:34 Page 13

14 ● A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004I N T E R C O M M U N A L I T É

DÉCOUVERTE ● Pour tout savoir sur Plaine Commune : une exposition interactive et un débat

L’agglomération à vol d’oiseauEr

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Du 15 au 26octobre, dans le hallde la mairie, venezpiloter un petit bijoude technologie. En quelques clics,vous voyagerez surune carte interactivede la communautéd’agglomération.D’hier à demain,vous saurez tout sur les évolutions de Plaine Commune.

On dirait un trampoline.Sauf que sa toile tenduefait office de grand écrangrâce à un vidéo projec-

teur fixé en surplomb. A l’image, unecarte interactive de Plaine Commune.A l’aide d’une souris disposée sur unpupitre, le visiteur s’offre un survolvirtuel au gré de sa curiosité. Pasbesoin d’être un as du « mulot » pours’offrir ce tour d’horizon, les diffé-rentes options du menu sont assimi-lées en quelques clics.

Vous êtes sportifs et vous voulezsavoir quels équipements existent surle territoire ? En deux coups d’ailes,vous y êtes. Envie de voir à quoi res-semblera le canal Saint-Denis une fois

ses sept kilomètres de berges réamé-nagées en promenade verte ? Troispressions suffisent.

En mettant sur pied cette exposi-tion d’un genre nouveau, PlaineCommune veut faire œuvre de péda-gogie. La communauté, qui comptesept villes – et bientôt huit avec l’arri-vée de La Courneuve en janvier – estencore largement méconnue de seshabitants (275 000). Pourtant ceregroupement intercommunal qui avu le jour en 2000 rayonne sur unterritoire de 35 km2. Chargé par lesvilles de préparer l’avenir, notammenten matière d’aménagement urbain, cesyndicat gère aussi nombre d’aspectsde la vie quotidienne : collecte des

Environnement● OUVERTURE

D’UNE DÉCHETTERIEC’est l’un des points noirs de la commu-nauté d’agglomération, le territoire estsous-équipé en déchetteries. Actuellement, une seule existe, elle est à Saint-Denis. Pour combler ce déficit,les services de Plaine Commune prévoient d’en construire plusieurs dansles prochaines années. La premièreverra le jour à l’automne à Pierrefitte(102 rue d’Amiens). D’un coût de 650 000 €, les travaux ont débuté auprintemps. La déchetterie sera ouverteaux particuliers mais aussi aux commer-çants, artisans et très petites entreprises(TPE) sous certaines conditions. Encombrants, vieil électroménager,vêtements, gravats mais aussi déchetsvégétaux ou toxiques (peinture, batterie,néons, huile de vidange), bois et cartonsy seront acceptés. Les dépôts d’orduresseront gratuits pour les habitants del’agglomération sur présentation d’unjustificatif de domicile. L’équipementfonctionnera toute la semaine y comprisle week-end. En 2005, une autre déchetterie géréepar Plaine Commune devrait ouvrir ses portes. Cette fois-ci à Aubervilliers,probablement sous le viaduc de l’A 86.

> Renseignementsau 0 800 074 904

Vite dit

Du territoire tel qu’il se présentait il y a 200 ans aux évolutionsd’aujourd’hui, un tour d’horizoncomplet et pédagogique.

Dans le programme : des conférences et des animations pour le publicscolaire.

MANIFESTATION ● Les 14 et 15 octobre, quatrième édition de Savante Banlieue

La science pour tous les publics

Faites plaisir à vos neurones enparticipant à Savante Ban-lieue. Ce rendez-vous, spécia-lement organisé pour le grand

public, regroupera tout ce qui compteen matière scientifique sur l’agglomé-ration. Avec 40 000 étudiants, deuxuniversités et une centaine de labora-toires de recherche publics et privés,Plaine Commune est un territoireriche en matière grise. Une richessemal connue de la population : discrè-te par nature, la communauté deschercheurs ne fait guère parler d’elle.Et pourtant, sa contribution estessentielle à l’essor du Nord parisien.

Les jeudi et vendredi 14 et 15octobre, avec la complicité de Paris 8et de Paris 13, la communautéd’agglomération ouvre en grand lesportes des laboratoires.

Une quarantaine d’entre eux expo-seront leurs travaux dans l’espaceForum de la faculté de Villetaneuse.Sciences de la matière, matériaux etmécanique, informatique, mathéma-tiques, multimédia, santé, scienceshumaines, il y en aura pour tous lesgoûts… et sans prise de tête, promet-tent les organisateurs ! Des nouveauxprocédés de dépollution de l’eau à latélévision olfactive, de l’étude du

comportement des fourmis auxprouesses sportives d’un robot rugby-man (!), qui a dit que la science étaitrébarbative ? Savante Banlieue met àmal ce préjugé. La manifestation estd’ailleurs tellement accessible que lepublic scolaire s’y pressera (105 classesdu 93 y sont attendues). 45 miniconférences lui seront spécialementréservées. Comme cette découverte

de la génétique proposée par l’associa-tion Les petits débrouillards (basée à Aubervilliers) qui demandera auxenfants d’extraire de l’ADN debananes et d’oignons.

S’intéresser à la science, c’est scruterle monde de demain. Sous le micro-scope de cette édition, un thème : labioéthique et les biotechnologies.Greffes d’organes, contrat sur le

ordures ménagères, travaux de voirie,entretien des espaces verts, etc.

La carte interactive permet de sefaire une idée de ce qui est engagédepuis maintenant quatre ans. Lanavigation peut même se transformeren voyage spatio-temporel ! Unemachine à remonter le temps quivous projette deux siècles en amont etvous fait revivre les mutations d’unterritoire agricole (les maraîchers)devenu banlieue industrielle. La bala-de ne s’arrête pas là puisqu’elle vousentraîne également dans le futur. Lescinquante projets (transports, équipe-ments, etc.) de l’agglomération pourles dix ans à venir y sont déclinés parle menu. Recensés dans un document

stratégique, le Scot (Schéma de cohé-rence territorial), voté par les élusintercommunautaires, ils sont présen-tés ici de manière claire et donne àvoir ce que sera Plaine Communeaprès-demain.

Un projet de territoire expliqué clairement

Mais l’aspect spectaculaire del’exposition ne réside pas uniquementdans cette carte. Grands comme desbasketteurs lituaniens et largescomme des footballeurs américains,huit grands panneaux disposés en arcde cercle autour du trampoline atti-rent l’œil par leurs photos et leurstitres colorés. Tous les grands thèmes

vivant et l’ADN, procréation assistée,prothèses, quelles sont les limites de la technique, restera-t-il des garde-fous éthiques ? Table ronde sur lesujet le jeudi de 14 h à 17 h et débatcomplémentaire (sur la procréation)le vendredi de 16 h à 17 h 30.

La santé, c’est aussi une préoccupa-tion du quotidien où la science croisele chemin du social. Quelles respon-sabilités en la matière pour lesemployeurs vis-à-vis des salariés ?Réponses le 15 de 10 h à 11 h 30(conférence-débat). Qu’en est-il desinégalités de notre système de protec-tion médicale ? On en saura plus, ce même jour (table ronde de 11 h à 13 h).

Comme toute fête qui se respecte,Savante Banlieue se finira en musi-que : classique et jazz seront au pro-gramme. La manifestation est entière-ment gratuite.

Frédéric Medeiros

● PROGRAMME COMPLET http://savantebanlieue.plainecommune.frRenseignements au 01.55.93.56.81Accès : Campus Université Paris 13(salle Forum) 99 av. J.-B. Clément à Villetaneuse.

de Plaine Commune y sont abordés :aménagement, économie, logement,environnement, transports, démocra-tie locale. Trois d’entre eux disposentd’écrans incrustés qui diffusent enboucle de petits films (réalisés par leservice vidéo d’Aubervilliers) sur lesprincipaux aspects de l’aggloméra-tion. Egalement à disposition, uneborne connectée au site Internet dePlaine Commune, pour compléterses connaissances avec les dernièresinformations sur le territoire.

Exhaustive et attrayante comme unjeu de piste, l’exposition circulera toutl’automne dans les différentes villes de l’agglomération. Du 15 au 26octobre, elle fait halte dans le hall dela mairie d’Aubervilliers. L’entrée estgratuite.

Frédéric Medeiros

DÉBAT : UN AVENIR COMMUN

A découvrir dans le hall de l’Hôtel deVille, l’exposition sera officiellementinaugurée mardi 19 octobre à 18 h 30,en présence du maire, Pascal Beaudet, et de représentants de lacommunauté d’agglomération. Cette inauguration sera suivied’un débat sur les relations entre Aubervilliers et Plaine Commune et leurs perspectives d’avenir puisd’une réception. Des étudiants enurbanisme guideront le publicà travers la dimension interactive de l’exposition.

AM 14 4/10/04 15:38 Page 14

CONSEIL MUNICIPAL ● Séance du 23 septembre

Sous le signe de la solidaritéAu cœur desdécisions du dernierconseil municipal, la solidarité locale et internationale.

Ce soir-là une surprise attendaitles membres du conseil. Deuxmaires se trouvaient côte à

côte dans la salle des délibérations. Eneffet, Anssoumane Diawara, maire dela commune de Boully, présent àAubervilliers pour les festivités liées àla signature du jumelage, étaitaccueilli par l’assemblée communale.Les deux maires ont rappelé les liensanciens et de confiance qui unissentles deux communes. Ils se sont réjouisde l’officialisation prochaine de cesliens. « C’est un jumelage de coopéra-tion et non de complaisance, basé surdes principes d’aide réciproque », ont-ils affirmé. L’assemblée a ensuitevisionné un très beau film réalisé parEric Garreau du service vidéo de la ville sur le villa-ge mauritanien. Daniel Garnier,conseiller municipal, a donné rendez-vous à tous le samedi 9 octobre, jourla signature officielle. La délégationboullyenne s’est ensuite retirée sousles applaudissements des conseillersmunicipaux et du public.

L’assemblée a ensuite examiné laquarantaine de questions qui lui

Eric

Gar

reau

A U B E R M E N S U E L n°143, octobre 2004 ● 15V I E M U N I C I P A L E

Anssoumane Diawara, maire de Boully, a été présenté aux conseillers municipaux par le maire, Pascal Beaudet.

Carnet DisparitionElections

sénatorialesJACK RALITE,76 ans, sénateurde Seine-Saint-Denis depuis1995, a été réélupour un nou-veau mandat.On ne présente

plus Jack Ralite, ancien maired’Aubervilliers. Cette grande figurede la vie politique nationale a étédéputé, et faisait partie des quatreministres communistes nommés en1981 par François Mitterrand.

Une nouvellesous-préfète

JOELLELE MOUELsuccède à Ray-mond Le Deunen qualité desous-préfète del ’ar rondis se-ment de Saint-

Denis. Née en 1948 à Blois, cette lit-téraire a tout d’abord été professeur.En 1982, elle a débuté sa carrièreadministrative comme chargée demission au cabinet du président duConseil général du Loir et Cher.

En 1994, nommée sous-préfète de1re classe, elle devient chargée de mission auprès du préfet de Seine-Saint-Denis puis en 1996 chargée de mission pour la Politique de la villedans les Hauts-de-Seine et enfindirectrice de cabinet du préfet desYvelines.

Elle retrouve donc dix ans après sapremière nomination le départementde la Seine-Saint-Denis.

NouvellesdirectionsAu CNR...

DANIELLEFEVREest le nouveaudirecteur duConservatoirenational deRégion d’Auber-villiers-La Cour-

neuve (CNR). Après des études auCNR de Rouen et à la Sorbonne, ilprend la direction de l’école munici-pale de Dieppe qui deviendra uneécole nationale. Il a contribué à laconstruction du syndicat intercom-munal de la région dieppoise. Il estactuellement vice-président de l’asso-ciation des conservatoires de France.Son objectif principal au CNR :continuer à développer un servicepublic de qualité, le plus large pos-sible, enraciné dans la population,particulièrement dans les écoles.

… A l’école Jean Macé

CATHERINECÉSARIOest la nouvelledirectrice del’école JeanMacé. Elle adébuté son tra-vail d’ensei-

gnante en 1974 comme institutricesuppléante à l’issue de sa classe de ter-minale. En 1975 elle est nommée àl’école Jean Macé qu’elle ne quitterapas. Cette directrice connaît doncparfaitement le quartier dont elle asuivi toutes les évolutions.

… A l’école Robespierre

SYLVIANEBRUTEL,est la nouvelledirectrice del’école Robes-pierre. Elle adébuté à l’Edu-cation nationale

en 1973. Native d’Aubervilliers, elle aenseigné à l’école maternelle Stendhaldepuis 1978. Très attachée à cetteville, elle a souhaité un poste de direc-tion en école élémentaire afin decompléter sa connaissance du systèmescolaire et aussi pour relever le défi du changement à quelques années desa fin de carrière.

... Au collègeNotre-Dame-des-Vertus

SYLVIE LECOQest la nouvelledirectrice ducollège Notre-D a m e - d e s -Vertus. Mère detrois enfants et professeur

d’anglais, elle dirigeait auparavant uncollège à Troyes tout en résidant enSeine-Saint-Denis. Forte d’une carriè-re professionnelle de plus de 20 ansdans l’enseignement privé catholique,elle continuera d’assurer des coursd’anglais tout en dirigeant l’établisse-ment. Sylvie Lecoq aborde son nouveau poste avec plaisir et sérénité dans une ville qui, dans unpremier temps, l’a favorablement « impressionnée » notamment par la

étaient présentées. Elle a tout d’abord,fidèle à ses principes de solidarité, votéà l’unanimité une subvention excep-tionnelle en faveur d’Haïti. 9 000 €seront répartis entre le Secours catho-lique, le Secours populaire et la CroixRouge afin de venir en aide aux popu-lations de ce pays dévasté par la ter-rible tempête tropicale. Les membres

du conseil ont ensuite approuvé lamodification apportée au projet decréation d’une école maternelle ruedes Cités, projet voté le 13 mai der-nier (lire le dossier pages 12 et 13). Lenouveau projet prévoit l’intégrationd’un centre de loisirs maternel et élé-mentaire à cette nouvelle construc-tion. C’est ainsi un ensemble cohé-

rent et fonctionnel qui verra le jouravec un véritable équipement dédié àl’enfance dans cette partie de la ville.

Landy : une mission d’études Le conseil a aussi voté une subven-

tion pour permettre une missiond’études et de programmation sur leséquipements du Landy afin de mieux

répondre aux besoins de la popula-tion dans un quartier qui va se trans-former dans les prochaines années.En matière de prévention des toxico-manies, les conseillers ont aussi auto-risé à la demande de Laurence Grare,maire-adjointe à la Santé, la signatured’une convention de partenariat avecl’association AIDE Ile-de-France afinde mener une action de réduction desrisques liés à la consommation dedrogues.

L’assemblée a approuvé les nou-veaux tarifs des cantines scolairesapplicables à partir de janvier 2005.Les deux tarifs les plus bas resterontinchangés pour éviter des effortsfinanciers plus importants auxfamilles aux revenus les plus faibles.Enfin, 20 000 € d’avance (rembour-sables avant le 31 décembre 2004)ont été accordés à l’unanimité auClub municipal d’Aubervilliers(CMA) pour permettre à la sectionhandball féminin d’aborder correcte-ment sa saison suite à l’accession del’équipe en D2.

Marie-Christine Fontaine

DEUX GRANDS BÉNÉVOLESQU’ON N’OUBLIE PAS

Le vendredi 3 septembre ont eu lieu auTemple neuf de Mazamet dans le Tarnles obsèques de monsieur ThéophileArmengaud, ancien président de la CroixRouge Française à Aubervilliers. Il étaitdécédé le 28 août à l’âge de 83 ans. Suivant à quelque temps le décès de sonépouse Colette avec qui il a formé desannées durant à Aubervilliers un coupletrès connu de la population. Domiciliés 117 rue Danielle Casanova,ils étaient de ces citoyens chez quichaque accroc de la vie arrivant à quelqu’un trouvait auprès d’eux une aide,un réconfort. Pendant les plus de quarante années où j’ai exercé un mandat de maire ou de maire-adjoint àAubervilliers, je m’étais habitué à lesretrouver à chaque manifestation où ilsentraînaient avec eux une équipe desecouristes toujours impeccablement etrigoureusement présente et efficace. Cet homme et cette femme dégageaientune sympathie qui ne se démentitjamais. Je les ai aussi connus commemilitants de parents d’élèves où ilsapportaient la même constance, lamême minutie, le même dévouement.Cela avait été reconnu à ThéophileArmengaud à travers plusieurs distinc-tions, la Croix de Vermeil de la CroixRouge, la médaille de Chevalier del’Ordre national du Mérite et le titre d’Officier des Palmes académiques.C’étaient deux « grands bénévoles »,comme quiconque aime sa ville souhaiteen rencontrer beaucoup. Ils avaient unevraie pratique « d’experts du quotidien ».Aujourd’hui qu’ils ont disparu, ils ontpassé le flambeau. C’est un de leurspetits-fils qui a pris le relais à la CroixRouge locale avec le même esprit queson grand-père, sa grand-mère.A lui, à son frère, à son père, je veuxadresser ici mes condoléances qui j’ensuis sûr sont partagées par le conseilmunicipal et bien au-delà.

Jack RaliteSénateur

diversité et le nombre d’activités proposées aux jeunes de la ville ».

... A l’école Jules Guesde

GUYCHABERNAUDvient d’êtrenommé direc-teur de l’écoleJules Guesde. Il a débutécomme institu-

teur en 1974. Ses différents postesl’ont conduit à Saint-Denis (auxFrancs Moisins et à la Plaine), à Stainsou encore à Pantin (aux Cour-tillières). Après 14 ans passés à l’étran-ger (entre autres New York, NewDelhi, Hong Kong…), Guy Chaber-naud est de retour en Seine-Saint-Denis depuis 3 ans. C’est son premierposte de direction.

... A l’école Albert Mathiez

SYLVIE JEANNINest la nouvelledirectrice del’école AlbertM a t h i e z .Séquanodyoni-sienne, elle a étéscolarisée de la

5e à la terminale au collège GabrielPéri et au lycée Henri Wallon àAubervilliers. Elle a ensuite effectué saformation à l’Institut universitaire deformation des maîtres du Bourget.En 1992, elle débute à l’école Jean Macé puis à l’école Babeuf.En janvier 2004, elle assure un remplacement de directrice à l’écoleJules Guesde.

● PROCHAINS CONSEILS MUNICIPAUX

Jeudis 14 et 21 octobre à 19 heuresHôtel de VilleToutes les séances sont publiques.Les délibérations et le procès verbal se retrouvent intégralement sur le site de la ville, rubrique La mairie<Délibérations

AM 15 4/10/04 15:04 Page 1

16 ● A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004A N N O N C E S

EmploiFormation

● COURS D’ANGLAISL’école Planète anglais organise descours d’anglais dès l’âge de 3 ans animés par un professeur de languematernelle anglaise. Préparation auxdiplômes et examens délivrés par lesuniversités de Cambridge et du TrinityCollege de Londres. Cycles maternel,primaire, secondaire et supérieur. Cours pour adultes.> Planète anglais12 av. de la République.Tél. : 01.48.34.40.99

● CONCOURS D’INFIRMIER(RE)16 novembre 2004L’Ile-de-France a besoin d’infirmier(res).Pour la rentrée de février 2005 desconcours d’entrée en Instituts de formation de soins infirmiers (IFSI) sont organisés.IFSI concernés : Aubervilliers (LouiseCouvé, 44 rue de la Commune deParis, tél. : 01.48.11.26.86), Fontainebleau, Corbeil, Rueil Malmaison, Eaubonne, Moisselles. Pour les IFSI de l’Assistance publique -Hôpitaux de Paris (s’adresser au siège).> Clôture des inscriptions : 16 octobreEpreuves écrites : 16 novembre, épreuve orale entre le 6 et 16 décembre,résultats : 17 décembre.Vous pouvez aussi consulter le site de la DRASSIF : www.ile-de-france.sante.gouv.fr

● AVEC LE GRETA INDUSTRIELL’organisme propose plusieurs forma-tions : métiers du technico-commercial(2 options : produits industriels et informatique) ; mention complémentaire Installation de matériel électronique desécurité ; bac pro Equipements et instal-lations électriques ; BEP métiers del’électronique ; DAO-AUTOCAD V2000 ;réparation et peinture en carrosserie.Ces formations sont conventionnées parle Conseil régional pour les demandeursd’emploi.> Greta industrielTél. : 01.49.37.92.55

● AVEC LE GRETA TERTIAIRELa Maison départementale des languesdispense des cours d’anglais (communication, préparation aux examens, aux concours…) répondant à des besoins spécifiques. Des formulesvariées sont proposées : cours du jour,stages intensifs, le samedi. L’espagnolet l’arabe sont enseignés le samedimatin.> 15 av. Jean Moulin, Saint-DenisTél. : 01.48.29.89.96gtn93.mdl@voilà.fr

● AVEC LA CITÉ DES MÉTIERSLa Cité des métiers est un espaced’information et de conseil ouvert à toutpublic pour choisir son orientation, trou-ver une formation, un emploi, changersa vie professionnelle, créer son activité.Elle propose une documentation en libreservice, des entretiens approfondis sansrendez-vous avec des spécialistes del’orientation scolaire et professionnelle,de la formation, de l’emploi et de la créa-tion d’activité, des séances de conseil.Trouver un emploiLa Gendarmerie recrute 100 gendarmesadjoints volontairesJeudi 21 octobre à 14 h 15 (point R)CV + photoTrouver une formationValidation des acquis de l’expérienceMardi 19 octobre de 14 h 30 à 17 h 30Créer son activitéFormuler son idée de créationJeudis 14 et 21 octobre de 14 h à 18 h Identifier les démarches à effectuer pourcréer son entrepriseMardi 12 ou mercredi 27 octobre de 14 h à 18 h> Cité des métiers30, avenue Corentin Cariou, Paris 19e

Du mardi au vendredi de 10 h à 18 h, le samedi de 12 h à 18 h.Pour plus d’informations sur les séancesannoncées ou à venir, consulter :Internet : www.cite-sciences.frServeur vocal : 01.40.05.85.85

Vite dit

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V O T R E P A R T E N A I R E D A N S L A V I L L E

Prie les riverains

et les usagers

de la route de

l’excuser de la gêne

occasionnée lors

de ses chantiers.

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RÉFÉRENCE : GRANDES ADMINISTRATIONS - HLM - USINES - COLLECTIVITÉS - PARTICULIERS ET SYNDICS.

AM 16/Secpit,UniTrav-17 tribune 4/10/04 15:07 Page 16

A U B E R M E N S U E L n°143, octobre 2004 ● 17L A T R I B U N E

● Élus communistes et républicains

Précarité accrue et chômeurs soldésavec le plan Borloo !

AVEC 6254 CHOMEURS c’est d’une touteautre ambition gouvernementale dont abesoin Aubervilliers. Le plan Borloo n’estabsolument pas à la hauteur des effets dra-matiques pour la cohésion sociale desattaques gouvernementales sur les retraites,la santé, la Sécurité sociale ou les services

publics. Pour ne considérer que le volet emploi du plan, celui-ci prévoit d’augmenter la pression sur les chômeurs pour leurfaire accepter n’importe quel travail. Ils ne pourront plus refu-ser une formation qui n’a rien à voir avec leur profil, ni unemploi dans un secteur dans lequel on les a obligés à se former.La punition : l’allocation chômage d’abord réduite pourra êtresupprimée. Un nouveau contrat sera imposé aux chômeurssous forme d’un CDD de 6 mois renouvelable pendant 3 ans.Les employeurs ne se priveront pas de faire travailler à bas coûtles chômeurs les mieux préparés. La baisse du pouvoir d’achats’accentuera chez tous les salariés. Oui, la cohésion sociale est « urgente et nécessaire ». Mais les choix gouvernementaux nevont pas dans ce sens. Un véritable plan contre la pauvretédoit se nourrir d’une revalorisation du travail avec des salairesacceptables et non de la constitution d’un volant de maind’œuvre de seconde zone. Il doit se nourrir d’une sécurisationdes parcours professionnels et non d’un accroissement durecours aux contrats à durée déterminée. Rassemblons-nouspour imposer d’autres choix.

Carmen CaronPrésidente du groupe. Tél. : 01.48.39.52.06

● Élus socialistes et républicains

Les yeux ouverts« MAXIMALISER LA SATISFACTION DES GÉNÉRATIONS présentessans compromettre les générations futures ». C’est la définition dudéveloppement durable que donnait en 1992, Gro HarlemBruntland, ministre travailliste de Norvège et présidente de lacommission mondiale des Nations Unies sur l’environnementet le développement.

Aubervilliers élabore actuellement son Plan Local d’Urbanis-me (PLU), qui remplacera l’ancien plan d’occupation des sols.Piloté par Evelyne Yonnet, maire-adjointe à l’urbanisme etconseillère générale, le PLU sera bâti autour du concept dedéveloppement durable. Celui-ci fera ainsi son entrée officielledans l’action municipale. Les efforts porteront, sur le confortet la qualité des logements, mais aussi sur la consommationd’énergie, sur la réduction des nuisances des chantiers deconstruction, et sur des mesures spécifiques pour l’emploi et lasolidarité.

L’Union Européenne va lancer plusieurs programmes inci-tant financièrement les villes à adopter un plan de gestionenvironnemental et urbain, axé sur quatre thèmes : la gestiondes villes, les transports urbains, la construction et l’urbanis-me. Aubervilliers devra s’inscrire dans cette démarche de soli-darité avec les générations futures.

Dans son ouvrage Les yeux ouverts, Marguerite Yourcenardonnait une belle définition de la nécessité pour l’Humanitéde vivre en harmonie avec son environnement : « il n’y a passeulement pour l’humanité la menace de disparaître sur une pla-nète morte, il faut aussi que chaque homme pour vivre humaine-ment, ait l’air nécessaire, une surface viable, une éducation, uncertain sens de son utilité. Il faut au moins, une miette de dignitéet quelques simples bonheurs ».

Le groupe des élus socialistes et républicainselus.socialistes@mairie-aubervilliers.fr

tél. : 01.48.39.52.36 / 51.26

● Les VertsNouvelles énergies

DOMINIQUE VOYNET VIENT D’ETRE ÉLUE sénatrice de la Seine-Saint-Denis. C’est une bonne nouvelle pour nous aider àdéfendre l’environnement dans notre département.

C’est aussi un plus pour Aubervilliers : Dominique Voynetnous soutient, comme tous les élus régionaux, dans notrecombat pour la dépollution du Fort d’Aubervilliers, et cetappui est d’autant plus important que la Préfecture n’a pas, àce jour, répondu à notre interpellation.

L’ensemble des Verts 93, déjà actifs sur des problèmes denuisances, comme le Fort de Vaujours ou l’usine SARIA deSaint-Denis, est solidaire de notre initiative.

L’environnement, c’est aussi l’énergie.Ce n’est pas un hasard si, à Aubervilliers, environ 830 loge-

ments sociaux (cité E.Dubois-passage Daquin) – soit 10% duparc locatif HLM – vont être prochainement raccordés à unechaufferie bi-énergie (bois – gaz). Le bois utilisé proviendra del’élagage et du tri fait en déchetterie, à un coût 3 fois inférieur

au gaz ou au fioul. L’économie financière réalisée par le locatai-re sera de plus de 21%, celle du bailleur de plus de 8%.

De plus, cette chaufferie permettra de réduire de 498tonnes par an les rejets en CO2, et ne rejettera pas de soufredans l’atmosphère, luttant ainsi contre le réchauffement clima-tique.

Grâce aux conseillers régionaux Verts, le projet sera financé àhauteur de 123 000 € par la Région et 184 500 € parl’ADEME.

Cela montre qu’il est possible, avec des idées neuves et uneforte volonté politique, de faire les choix qui améliorent lequotidien des habitants, tant sur le plan économique qu’écolo-gique.

A quand la même initiative pour les équipements commu-naux ?

Les Verts d’AubervilliersPour plus d’informations, vous pouvez contacter le secrétariat des élus Verts. Tél. : 01.48.39.52.10

elus.verts@mairie-aubervilliers.fr

● Parti radical de gaucheTribune non parvenue à la rédaction.

● Groupe communiste Faire mieux à gauche

Pour un beau futur du fort !AVEC L’ENSEMBLE DE LA POPULATION DENOTRE VILLE, le moment est venu de déci-der de l’avenir du fort d’Aubervilliers.Le nouveau quartier de la porte d’Aubervil-liers en chantier et le futur quartier du forten gestation détermineront grandementl’avenir de notre commune. Il faut,

ensemble, les réussir.En coopération avec le Conseil Général et d’autres niveaux

de l’Etat notre municipalité doit être ambitieuse et décider duprogramme et du choix des outils pour le réaliser.

Les espaces verts et boisés (dont une réserve départementale)sont des réalités à conserver et à améliorer. Les engagements del’Etat (dans le schéma directeur) sur un grand équipement cul-turel et la possible relocalisation du CNR à côté du théâtreéquestre et d’activités de sculpture peuvent en faire un nou-veau quartier d’excellence à dominante culturelle, écologiqueet de loisir pour tous. L’enterrement du parking (PIR) et laconstruction de la grande salle de concert souhaitée par denombreux mélomanes compléteraient positivement la pro-grammation.

Jean-Jacques KarmanMaire adjoint aux finances, Vice Président

du Conseil Général à l’aménagement du territoire

Les élus « Faire mieux à Gauche » Patricia Latour, Maire-adjointe à l’enseignement, Marc Ruer, conseiller municipaldélégué à la propretéde la ville, Marie Karman, Maria Freutunet Xavier Amor, Conseillers municipaux. Contact en Mairie : 01.48.39.52.11 candreani@mairie aubervilliers.fr

● Union du nouvel Aubervilliers

Bilan de RentréeQuelques brèves

CONTRAIREMENT AUX PRÉVISIONS de cer-tains Cassandres la rentrée scolaire s’est par-faitement déroulée en France et à Aubervil-liers en particulier.La Loi sur la Laïcité et non pas sur le voile aété parfaitement admise, intégrée, assimiléeet comprise par les Français quelles que

soient leurs convictions religieuses.Un sondage a revelé que 76 % des français approuvaient la

Loi sur la Laïcité.Notons au passage que les citoyens de confession Musulma-

ne ont montré un grand respect de la loi Républicaine.La Municipalité nous avait assuré de la reconduction des

impôts locaux sans augmentation.Or dans le Budget nous avions été averti du passage du taux

d’imposition communale de 18.8% à 19.9% sur le Foncier. (àParis taux 7 % à Neuilly 8 %).

Le « flagrant délit » de mensonge est que l’on a omis de pré-venir les citoyens et néanmoins contribuables que cette aug-mentation de 1.10 % se traduirait par 7.5 % de plus sur lafeuille d’impôt ! Ceci est l’illustration d’un mensonge.

Est-ce de l’incompétence ou du mensonge par omission ? Dernière remarque à l’attention des collectionneurs

d’Aubermensuel, dans le dernier numéro de septembre leMaire dans un communiqué sibyllin enjoignait les différentsgroupes à ne parler dans leur tribune que de sujet relevant desaffaires locales.

Surprise, juste au dessous de ce communiqué vous pouvezlire une tribune du groupe communiste insultant et recitant salitanie habituelle sur les méfaits de la politique de Raffarin.

Il semblerait qu’il y a un problème de communication « local » sur ce que certains groupes ont le droit de publierdans leur tribune et les autres.

Dr Th AugyUnion du Nouvel Aubervilliers

● Groupe Dib-UMP

La volte face du Maire !LE CONSEIL MUNICIPAL DU 13 MAI derniera permis de délibérer sur de nouveauxabandons de prérogatives de proximité, telsque l’aménagement urbain, l’habitat,l’insertion et l’emploi.Dans ce lot d’abandon, la majorité munici-pale envisage de transférer notre Office

Public d’HLM doté d’un capital de 8 000 logements vers unOffice Public d’Aménagement et de Construction.

Ce transfert prévu dès janvier 2005 avec l’ensemble du per-sonnel serait une sorte de conglomérat technocratique dirigépar Plaine Commune.

Cette gestion communautaire représenterait un peu moinsde 26 000 logements répartis sur cinq villes.

Le maire a choisi la reculade en évoquant dans un écrit « qu’il fallait laisser du temps au temps » pour mettre en œuvrecette fusion-absorption.

Il y a lieu de constater que la volte face du maire génère uneincohérence dans ce dossier, eu égard, à la stratégie adoptéedepuis le début.

Stratégie qui est celle de l’abandon de ces services de proxi-mité, à commencer par le service de la voirie dont on relèvel’impuissance à contenir une ville propre.

Malheureusement, ce revirement n’est que provisoire et lamise en œuvre de ce projet sera exécutée comme précédem-ment pour le démantèlement d’autres compétences de proxi-mité engagées par cette majorité municipale.

Nous rappelons que le groupe UMP ne s’est jamais associé àcette entreprise qui n’a pas vocation à servir les Albertivillariensau plus près de leurs préoccupations.

Les compétences de proximité sont l’un des socles de base à la bonne gestion d’une ville et à la satisfaction de ses administrés.

Nous avons l’intime conviction que l’avenir nous donneraraison.

Slimane DibPrésident du groupe Union pour un Mouvement Populaire

Cette tribune des groupes politiques du conseil municipal est placée sous l’entière responsabilité de leurs auteurs, tant au plan éditorial qu’au plan légal. Elle ne saurait donc engager celle de la rédaction.

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18 ● A U B E R M E N S U E L n°143, octobre 2004C U L T U R E

Apprendre à peindre,sculpter, photographierou dessiner, avec l’aided’artistes professionnels,dans une ambiance à la fois chaleureuse et studieuse. C’est tout cela le Capa et bien plus encore, à en croire ses adhérents. Rencontre.

ARTS PLASTIQUES ● Au centre Camille Claudel

« Ici, on nous pousse à créer… »

Ce soir de septembre, lescours n’ont pas encorerepris au Centre d’artsplastiques Camille Clau-

del, mais Renée, Enzo et Genevièvesont quand même venus dire com-bien ils apprécient ce lieu où l’on sait si bien ouvrir les yeux. Ce centred’arts plastiques, né il y a plus de

trente ans, est dirigé depuis vingt anspar une passionnée, Geneviève Bena-mou. « J’y mets toute mon énergie etmon savoir-faire », reconnaît-elle.Subventionné par la municipalitédepuis sa création, le Capa bénéficiede locaux loués à l’Office HLM, aucœur de la cité de la Maladrerie. Il yoccupe un vaste volume où se dérou-

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L’espace Renaudie accueille régulièrement les expositions des élèves du Centre d’arts plastiques Camille Claudel. ● CENTRE D’ARTS PLASTIQUES

CAMILLE CLAUDELInscription jusqu’au 15 octobreAteliers de peinture, dessin, sculpture,photographie.Visites, expositions (L’ombre du temps,23 octobre au Jeu de Paume), stages. Cours adultes et enfants. 27 bis rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.34.41.66

lent les cours hebdomadaires de pein-ture, de dessins et de photos.

Au fil des ans, il s’est forgé une belleréputation confirmée jour après jour,si l’on en croit ses adhérents. « AuCapa, on ne se contente pas de vousapprendre à peindre ou à dessiner, onvous donne l’envie de créer et nonpas de copier », tient à préciser Enzo

Ateliers● ACTIVITÉS DE L’OMJAPercussions afro-caribéennesDébutant : mardi de 18 h 30 à 20 hIntermédiaire : mardi de 20 h à 21 h 30Lieu des cours : studio John Lennonjusqu’en novembre puis Conservatoirenational de Région de La Courneuve.Intervenant : Lionel BaracettiInscriptions : Franck Mary au 01.43.11.21.18Avancé : jeudi de 19 h à 20 h 30Lieu des cours : studio John LennonIntervenant : Roger RaspailInscriptions : Omja, 01.49.37.12.31Tarif : 50 €/an + adhésion Omja : 3 €> Studio John Lennon 27 bis rue Lopez et Jules Martin.> CNR 41 avenue Gabriel Péri.

Danse afroJeudi de 20 h à 21 h 30Lieu des cours : salle de danseIndans’cité, 41 bis bd A. France.Intervenant : Max Diakok (Cie Boukousou)+ un percussionnisteInformations : Omja, 01.49.37.12.31Tarif : 150 €/an + adhésion Omja : 3 €Danse hip-hopDanse debout (popping, locking),mercredi de 14 h 15 à 15 h 45Intervenant : Karl Libanus (association Antipodes)Danse au sol (break),mercredi de 16 h à 17 h 30Intervenant : Kamel Archach (Cie Vagabonds crew)Lieu des cours : salle James Mangé, 1 rue des Cités.Informations : Omja, 01.49.37.12.31Tarif : 50 €/an + adhésion Omja : 3 €

Ateliers guitare et orchestreGuitare : mercredi de 18 h 30 à 20 h 30Orchestre : mercredi de 20 h 30 à 22 h 30Lieu des cours : 25 rue du Clos Bénard.Intervenant : Rony JuliaInformations : Omja 01.49.37.12.31Tarifs : 126 €/an + adhésion Omja, 3 €pour les Albertivillariens, les extérieurs :180 e/an + adhésion Omja : 3 €

Rencontres● A LA VILLA MAIS D’ICIDu 14 au 17 octobreLa Cie Les Anges Mi-Chus présentent différents spectacles : théâtre, musique...en toute convivialité (soupe à l’Auberge).> Villa mais d’ici77 rue des Cités.Tél. : 01.41.57.00.89

dont les œuvres ont été exposéesrécemment. Ce père de famille, car-rossier automobile, est l’un des plusanciens élèves. « J’ai commencé parfréquenter les différents ateliers depeinture, j’y suis resté quinze ans. Il y a cinq ans, je me suis mis à la sculp-ture… Mais j’ai toujours envie depeindre… et puis j’aimerais bien fairede la photo », rajoute Enzo en sou-riant dans sa moustache.

Près de lui, Renée, psychologue à laretraite, acquiesce : « C’est vrai qu’ona envie de tout tenter. Les artistes quinous encadrent savent si bien mettreen valeur ce qu’il y a de meilleur en nous. Je suis inscrite dans l’atelierphotographie qui me comble etm’apporte beaucoup mais j’ai aussiparticipé à des stages formidables desculpture et d’aquarelles. »

Mais le Capa s’est aussi rendufameux en organisant des visites dansles musées parisiens et même au-delà.« J’adore ces sorties, explique Gene-viève, psychothérapeute et élève d’unatelier peinture depuis deux ans. Je ne connaissais quasiment rien à l’artcontemporain, grâce aux conféren-ciers qui nous guident à travers lesexpositions, j’ai appris à déchiffrer

A l’affiche

certains tableaux, à mieux les ressen-tir. Mais j’aime aussi venir au Capa,c’est un vrai moment de détente…On ne voit pas passer le temps, on vient, on bosse et en plus ons’amuse… »

Car c’est aussi cela qui singularise le centre d’arts plastiques d’Aubervil-liers : sa capacité à rendre les arts plastiques accessibles, d’une manièreludique et conviviale, tout en appor-tant rigueur et professionnalisme. Les 140 élèves du Capa ne s’y sontpas trompés et si une petite partie des effectifs se renouvelle chaqueannée, la majorité resigne au mois deseptembre, des deux mains.

Maria Domingues

CINÉMA ● Du 18 au 27 octobre : Pour éveiller les regards

Escapade dans les steppesLe festival de cinémapour jeune public par la découverte de l’Asie centrale.Egalement auprogramme : Charlot,les Shadoks et dixfilms en compétition.

nous sont familiers dans leur humani-té. Un souffle d’air frais venu desSteppes que l’on doit à des metteursen scène qui se nomment TolomouchOkeev, Boulat Mansourov (qui seraprésent) ou Chamil Djaparov.

Fidèle à son image, le festival decinéma jeune public, Eveiller lesregards, sort une nouvelle fois

des sentiers battus. Loin des mickey-series, c’est du côté de l’Asie centraleque Christian Richard est allé déni-cher quelques pépites à même de fairebriller les yeux des centaines d’enfants(Classes images, centres de loisirs) quivont fréquenter « sa » salle de cinémadix jours durant. Pour cette édition2004, le directeur du Studio s’esttransformé en chercheur d’or. C’est àSamarkand, la lointaine et mystérieu-se, qu’il a trouvé le filon : des trésorsen celluloïd enfouis sous la poussièredepuis l’effondrement de l’empiresoviétique.

Ces films (longs ou courts) racon-tent cette frontière avec l’Asie à travers le destin de « petites gens »(berger, oiseleur, musicien, éleveur dechevaux). Un monde pastoral qui seconfronte à la modernité, aux oléo-ducs qui se construisent, à la merd’Aral qui s’assèche…

Un souffle d’air frais venu de l’Est

Des années 60 à nos jours, cescontes pleins de poésie, filmés à hau-teur d’enfant, témoignent d’un mondeinconnu de nos contrées. Où, pour-tant, les sentiments qui s’y expriment

Mais la malle aux trésors du Festi-val 2004 recèle bien d’autres sur-prises. Comme ces Charlots desdébuts (1914-1915) où le vagabond,pas encore célèbre, essaie de survivrede combines minables en « petits

boulots » (cambrioleur, dentiste etmême policeman !) dans une époqueféroce pour les pauvres qui n’est passans rappeler, parfois, les temps pré-sents. Egalement au programme : unhommage à Jacques Rouxel, le créa-teur des Shadoks. Avec les meilleursmoments de ce feuilleton cultissimeoù les bestioles pompent à qui mieuxmieux sur un commentaire délirantde Claude Piéplu.

Et puis cette édition est une annéede compétition (elle a lieu tous lesdeux ans). Une dizaine d’œuvresseront présentées au jeune public et à un jury de professionnels. « Cesfilms, pas forcément récents, ont pourpoint commun de n’avoir jamais étédiffusés en France. Grâce au festival,les lauréats se font connaître des distributeurs », explique ChristianRichard. Un coup de pouce précieuxau cinéma d’art et d’essai.

L’occasion de découvrir les pre-miers dessins de Miyazaki (PrincesseMonoké, Le château dans le ciel) qui,en 1969, narre les aventures du chat botté. De retrouver RichardBohringer au détour de l’histoire d’unenfant des rues de Dakar (Libre, deJean-Pierre Saune). Et de faire biend’autres rencontres encore : avec des Touaregs, avec des enfants deSantiago dans le Chili de 1973, avecun père russe et son enfant dans unroad-movie qui les emmène vers laMer Noire, etc.

Les enfants sont attendus. Tous lesenfants… Y compris les grands,comme vous et moi !

Frédéric Medeiros

● DU 18 AU 27 OCTOBRECinéma Le Studio2 rue Edouard Poisson.

Renseignements au 01.48.33.52.52

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A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004 ● 19C U L T U R E

THÉÂTRE ● La rentrée du TCA avec la pièce Avis aux intéressés

Le monde des petites gensDaniel Keene estl’invité de ce débutde saison au Théâtrede la Commune. Avis aux intéressés,du 15 septembre au 20 octobre, nous fait rentrer dans l’intimité d’unerelation père/fils. On dirait du Beckett…

L’écriture est dépouillée et ten-due. Ici, pas de pathos. Le tra-gique n’est pas dit, il lui suffit

de se glisser entre les répliques, danschaque silence, pour que la pièceprenne toute son épaisseur.

Voilà un père. Gravement malade.Il doit rentrer à l’hôpital, sans doutepour y mourir. Voici un fils. De qua-rante ans mais encore en enfance.Accroché aux basques paternelles, il n’envisage pas d’autre vie qu’àl’ombre de son tuteur. Le géniteurveut se débarrasser de sa progéniturepour pouvoir se faire hospitaliser.Egoïsme de l’urgence ? Voire. Et si,derrière, il y avait comme la nécessitépour être capable de dire adieu à lavie, de couper les ponts avec ceuxqu’on aime…

Un auteur australien adopté par la France

Australien, fils d’ouvrier, né à l’artdans ces années 70 de contre-culture,écrivain tenace et ignoré, presque clochard dans les années 80, DanielKeene n’est pas roi dans son pays.C’est en France que ce disciple deBeckett a trouvé sa terre d’élection.Depuis peu, les meilleurs metteurs enscène hexagonaux s’emparent de ce

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talent singulier. Et pour cette rentrée,Didier Bezace, le directeur duThéâtre de la Commune, lui accordela place d’honneur. « C’est un universqui me touche : des histoires de gensà la marge, en lisière du monde. Il y achez Keene un grand sens de la fatali-té et en même temps d’une certainerédemption humaine ; comme unegrande confiance en l’homme, deve-nue rare aujourd’hui », expliquait-ildans un récent interview au journalLe Monde à l’occasion d’une pleinepage sur l’auteur venu des antipodes.

Economie de moyens, écriture fragmentaire puisant la matière deson lyrisme dans la banalité de la vie,le théâtre de Keene marque de sonempreinte.

Avis aux intéressés est une piècecourte, Bezace lui-même en assure lamise en scène (avec des décors surpre-nants), quant aux comédiens, GillesPrivat et Jean-Paul Roussillon, on nepeut pas faire mieux !

Frédéric Medeiros

● RÉSERVATIONSVente au 01.48.33.16.16En marge de la pièce, plusieurs manifestations sont prévues autour de la résidence de Daniel Keene au Théâtre dela Commune, dont un dîner-spectacle enprésence de l’auteur lundi 18 octobre. Pour en savoir plus : > www.theatredelacommune.comTarif réduit : 10 € pour les Albertivillariens

Théâtre● LA BALADE A DOS

DE CHAMEAUReprésentation de Joséphine Péri,samedi 16 octobre à 17 h et dimanche 17 à 16 h.> Espace Renaudie30 rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 06.99.99.40.41

Rencontres● CABARET POUR S’ENTENDREJeudi 14 octobre à 20 h 30, bar restaurant La troisième mi-temps113 rue Henri Barbusse.Le Cie pour l’Artisanat des menteursrelance son rendez-vous mensuel dethéâtre et de discussion sur le thèmedes discriminations. Thème du 14 octobre : Le pouvoir. Entrée libre> Cie pour l’Artisanat des menteurs30 rue Heurtault.Tél. : 01.49.37.22.15

● A LA LIBRAIRIE LES MOTS PASSANTS

Samedi 16 octobre à 17 hLa Compagnie Les Enfants du Paradis litune adaptation de Comme un romande Daniel Pennac.Vendredi 5 novembre à 18 hHassan Massoudy, calligraphe et écrivain, dédicacera ses livres Si loin del’Euphrate et L’histoire de Gilgamesh.> Les mots passants2 rue du Moutier.Tél. : 01.48.34.58.12

● A L’ESPACE RENAUDIEVendredi 5 novembre à 19 hSoirée haïtienne, contes et concert.Samedi 6 novembre de 14 h à 17 hConférence, débat et projection decourts métrages sur la situation en Haïti.Avec les associations Solboko et ACDH.Dimanche 7 novembre de 14 h à 22 hThéâtre et danses tamoules par l’association Kalamaran.> Espace Renaudie30 rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.34.42.50

Petite mais indispensable, la nouvelle Carte culturecomblera les appétitsculturels les plus exigeants.La rentrée culturelle s’accompagnedésormais de l’indispensable Carte culture. Ce petit sésame, inventé parle service municipal des Affaires culturelles, permet d’assister à 4 ou 5 spectacles de danse, cabaret, théâtreet autres… moyennant un forfait de 23 ou 30 €. Au programme de la rentrée on trouve : Loungta, le spectacle du théâtre équestre Zingaro,la dernière création du Théâtre de laCommune, Avis aux intéressés, unFest noz avec Jim Rowland dans lecadre du festival Musiques du monde,une soirée conte et débat sur Haïti animée par Joseph Jude, etc.Créée en 2000, la Carte culture a toutde suite remporté un franc succès quine s’est jamais démenti au fil des ans.La cuvée 2004-2005 va encore plusloin, elle se bonifie et se multiplie par 3 pour accompagner toute la saison

culturelle d’octobre à juin 2005, s’enrichissant ainsi de nouvelles propositions de sorties. Réservée auxAlbertivillariens et aux personnes travaillant dans la ville, la première destrois Cartes culture est disponibledepuis le 4 octobre auprès du serviceculturel. Dans le programme, les spectacles proposés avec la carte sont signalés par un petit haut-parleur.Réservez vos soirées ! M. D.

● SERVICE CULTUREL7 rue Achille Domart.Tél. : 01.48.39.52.46culture@mairie-aubervilliers.frDe 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h

A l’affiche

Au Théâtre de la Commune, une place estfaite au jeune public. Une initiation à lascène qui se complète d’ateliers animéspar le TCA dans différents établissementsscolaires (collège Jean Moulin, lycée Le Corbusier).> Au programme de cette saison : trois pièces pour les 8-12 ans. A l’affiche du 7 au 14 octobre,L’Inconsolé, ou les tribulations d’un jeuneroi qui fuit à travers le monde pour oublierun chagrin trop lourd à porter. Ce texte

poétique de Joël Jouanneau, à qui l’on doitMamie Ouate en Papouasie, précédent succès au TCA, est mis enscène par la Valise Compagnie. C’est en ouvrant une malle que les deux comédiens, Natacha Diet et Fabien Bondil,débutent le spectacle (à partir de 8 ans). Dans cette valise aux trésors : des marionnettes et différents ustensiles.Des objets patinés, rafistolés, pour racon-ter une histoire fragile et merveilleuse. On croisera sur cette scène minuscule,

des petites filles transformées en sirènes,des enfants en guenilles et des bouquetsd’étoiles.> Suivront : en marsUn obus dans le cœur (à partir de 12 ans), un texte émouvant de Wadji Mouawad sur les relations entre un fils et sa mère aucarrefour de l’enfance et de l’adolescence.> Et en mai, Catalina in fine (à partir de8 ans), une fable de Fabrice Melquiot miseen scène par Vincent Goethals. L’histoire de Catalina, 13 ans, née avec

deux visages. Une « monstruosité » quipertube ses parents mais qui ouvre à lajeune fille des horizons différents. Avecquatre yeux, on voit tellement plus loin...

F. M.

● TARIFS5 € pour les enfants, 10 € pour les adultes(réductions pour les Albertivillariens).Renseignements et réservations au 01.48.33.16.16

Théâtre jeune public

De grands plaisirs à petits prixAvec la Carte cultureCinéma

● LE STUDIO2, rue Edouard PoissonHoraires au 01.48.33.46.46

Spécial jumelage Mauritanie-Aubervilliers-BoullyEn attendant le bonheurDe Abderrahmane SissakoMauritanie SissakoMauritanie-France - 2002 - 1 h 35 (VF+VO) Avec Khatra Ould, Abdel Kader, Maata Ould, Mohamed Abeid, MohamedMahmoud, Ould Mohamed, Nana Diakité.Dimanche 10 octobre à 17 h 30 + débatavec le réalisateur (sous réserve).

● Semaine du 6 au 12 octobreLa Niña santaDe Lucretia MartelArgentine-Espagne-Italie - 2004 - 1 h 46 - VOAvec Carlos Belloso, Mercedes Moràn,Alejandro Urdapilleta, Maria Alché.

Salvador AllendeDe Patricio GuzmanFrance-Chili-Belgique-Allemagne-Espagne-Mexique - 2004 - couleur, NB - 1 h 40DocumentaireSélection officielle Cannes 2004

● Semaine du 13 au 19 octobreCarnets de voyageDe Walter SallesArgentine-Brésil-Chili-Pérou-USA - 2004 -2 h 06 - VOAvec Gaël Garcia Bernal, Rodrigo de laSerna, Mia Maestro, Mercedes Moràn.Jean-Pierre Noher.Cannes 2004 - Compétition officiellePrix du jury œucuménique Prix François Chalais

Le TerminalDe Steven SpielbergUSA - 2003 - 2 h 10 - VOAvec Tom Hanks, Catherine Zeta-Jones.

> Festival du film Pour éveiller les regards● Du 18 au 27 octobreProgrammme complet sur demande au 01.48.33.52.52.

● Semaine du 27 octobre au 2 novembreComme une imageDe Agnès JaouiFrance - 2004 - 1 h 50Avec Agnès Jaoui, Jean-Pierre Bacri, Laurent Grevil, Marilou Berry. Prix du scénario - Cannes 2004

Poupées d’argile

De Nouri BouzidTunisie-France-Maroc - 2002 - VOAvec Hend Sabri, Ahmed Hafiane, Oumeyma Bel Hafsia, Lofti Abdelli.

● PETIT STUDIO2, rue Edouard PoissonHoraires au 01.48.33.46.46

● Semaine du 6 au 12 octobreYaabaDe Idrissa OuedraogoFrance-Burkina Faso - 1989 - 1 h 30 - VO(peu de paroles)Avec Fatimata Sanga, Noufou Ouedraugo,Roukietou Barry, Amadé Touré. A partir de 8 ans. Quinzaine des réalisateurs - Prix de lacritique internationale - Cannes 1989

Jean-Pierre Rousillon et Gilles Privat, un numéro de duettistes exceptionnel.

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HANDBALL ● Une classe à horaires aménagés au collège Jean Moulin

On joue aussi à l’écoleDepuis la rentrée,une section handballs’est ouverte aucollège Jean Moulin :de quoi susciter desvocations et stimulerles neurones.

Un ballon qui gicle dans les buts, de jeunes joueurssurvoltés, des coups desifflets sévères de l’ar-

bitre…, ce ne sont pas les Bleus quis’entraînent mais les élèves d’une clas-se à horaires aménagés handball ducollège Jean Moulin. Vous n’êtes pasau stade de France mais au gymnaseManouchian. Et, tout compte fait, onn’y est pas plus mal. Il faut dire queYannick Kinoo, professeur d’éduca-tion physique et handballeur auCMA, et Salim Belmessaoud, éduca-teur sportif mis à disposition par leCMA et également joueur, ne ména-gent pas leurs efforts. Leur projet,soutenu par le principal du collègeJean-François Fouques qui l’a trouvé« bien ficelé et surtout cohérent avecle projet d’établissement » n’est pasune première à Jean Moulin. Il y a 6 ans, une section de boxe éducativeavait déjà été créée. Après une disci-pline individuelle, c’est donc au tourdu handball, sport collectif par excel-lence, d’y faire son entrée.

Deux classes, une 6e et une 5e, ontété mises en place en septembre.Leurs élèves bénéficient d’horairesaménagés : ils s’entraînent trois heurespar semaine. « Il est hors de questionde supprimer des heures de cours,précise Jean-François Fouques,l’emploi du temps de ces élèves estconstruit en tenant compte de cesparamètres. »

« Essayez avant de juger »Endurance, rapidité et coordina-

tion sont les premières qualitésrequises pour devenir un bon joueurde handball et, pourquoi pas, un ouune championne. « Je croyais que lehand était simple et facile, presqueennuyeux, explique Nadia, élève de

● YOGASéance supplémentaire le lundiCombattre le stress, réapprendre à respirer, à s’étirer sans violence, etc.Tout cela le yoga vous le permet àcondition... de le pratiquer. Une sectionexiste au sein du Club municipald’Aubervilliers depuis plusieurs années.On y propose quatre séances : > les lundi et mercredi de 18 h 30, le jeudi de 12 h à 13 h, 19 rue de l’Union > le mardi de 19 h à 20 h, 153 rue Danielle Casanova> Renseignements au CMA01.48.33.94.72.

● SOLIDARITÉLa balade des P’tits GarsLa grande balade annuelle, emmenéepar les cyclistes d’Auber 93, aura lieu ledimanche 7 novembre, au parcdépartemental de Clichy-sous-Bois.Cette manifestation est placée sous lesigne de la lutte contre la mucoviscido-se, une terrible maladie génétique, toujours invaincue, et qui crée de gravestroubles respiratoires. Tous les cyclistes, du novice au chevronné, sont les bienvenus. Pour ceux qui n’apprécient pas le vélo,ils peuvent toujours se promener dans la forêt toute proche. On ne sera jamaistrop nombreux pour soutenir le combatcontre la maladie ! > Rendez-vous dimanche 7 novembre à partir de 8 h, à l’entrée du parc départemental.Renseignements au 01.48.33.28.14.

● FOOTBALL FSGTLe tournoi Roger Billaux

Comme tous les ans, ils étaient là,fidèles au rendez vous du footballFSGTdu Club municipal d’Aubervilliers.Le samedi 11 septembre, l’équipe A duCMA remportait le tournoi Roger Billaux,figure emblématique du club, membrefondateur et bénévole émérite de la plusgrande association sportive de la ville.Parmi les équipes engagées, cellevenue d’Algérie, composée de joueursde Bab El Oued, n’a pas démérité.Enfin, le pot de clôture a permis derécompenser tout le monde, car avanttout, à la FSGT, l’important c’est de participer.

Vite dit

Podium

STADE DU DOCTEUR PIEYRE

Les utilisateurs du stade du DocteurPieyre devront s’armer d’encore un peude patience pour prendre possession de leur nouveau stade. Pour des raisonsde délai de livraison de la pelouse synthétique, incombant au fournisseur,le chantier a pris quelques jours deretard. Le temps que la bonne pelousesoit de nouveau disponible, livrée et installée, et tout le monde pourra fouler la nouvelle surface tant attendue.« Cela fait si longtemps qu’on l’espéraitque l’on n’est plus à quelques joursprès… Une fois que le stade sera de nouveau praticable, on oubliera viteces petits incidents », assure un habituédu stade. Ce sera en fait le seul soucisérieux qu’aura connu ce chantier débuté pendant l’été et prévu, de toutesmanières, pour la fin octobre.

M. D.

6e, en fait c’est super technique et trèsphysique, cela demande plus d’éner-gie que les autres sports que j’ai pupratiquer… En fait, avant de juger, ilfaut essayer ! » Pour cette collégienne,bonne élève et très motivée, le hand-ball a été une révélation, à tel pointqu’elle vient de s’inscrire au CMA.Mais la pratique du hand demandeaussi beaucoup de discipline. SalimBelmessaoud est catégorique : « Lesjeunes doivent comprendre que jouerc’est un réel travail de concentrationqui leur sera tout aussi bénéfiquedans les matières plus scolaires. »

Aux séances d’entraînement s’ajou-tent des heures de compétition, lemercredi et parfois le samedi après-midi dans le cadre de l’Union natio-nale des sports scolaires (UNSS). Uneaide aux devoirs est également propo-sée pour concilier travail scolaire etpratique sportive. Les cours eux-mêmes s’adaptent à la spécificité de la classe : le professeur d’histoire évo-quera tout particulièrement l’histoiredu sport, l’anatomie sera mise àl’honneur dans le cours de biologie…chacun y met du sien pour motiverles élèves.

D’ici trois ans, la section hand

devrait exister aux 4 niveaux du collè-ge, en continuité avec des classes duprimaire où Salim Belmessaoud inter-vient dans le cadre du sport à l’école,développé par la municipalité, en accord avec l’inspection acadé-mique. Si tout va bien, les benjamins(6e et 5e) évolueront alors au niveaude l’académie, mais dès la 4e, la com-pétition se fera au niveau national.

« C’est l’un de nos objectifs, enconvient Yannick Kinoo, et nousavons le potentiel pour le faire avecsuccès ». Il est vrai qu’avec une équipeféminine en Nationale 2 et une autremasculine en Division 3, le handballalbertivillarien va bien. Il se porterad’autant mieux que la relève est enmarche.

Chloé Aeberhardt

« Le handball, c’est de l’athlétisme avec un ballon ! », aime à dire Yannick Kinoo, professeur d’EPS au collège Jean Moulin qui vient de créer une classe à horaires aménagés handball qui s’entraîne au gymnase Manouchian.

Rigueur, discipline et concentration, trois qualités indispensables pourcontinuer à faire partie des effectifs de la classe à horaires aménagés handball.

L’équipe de « cyclos » duCMA qui a réaliséBordeaux-Paris.

Aménagement ● CYCLOTOURISME

Un Bordeaux Paris remarquableUn petit événement que l’on

doit au Club municipald’Aubervilliers est passé quasi

inaperçu avant l’été. Sept Albertivilla-riens, membres de la section cyclo-tourisme du CMA, ont parcouru les 622 kilomètres qui séparent Bor-deaux de Paris, à vélo, en 3 jours.

Partis de Bègles le 18 juin à 6 h,Pierre, Nadine, Henri et les autressont arrivés à Paris le 20 juin à 14 h 16. Cet exploit physique, boucléen 56 h 16 mn, ne les a pas empêchésd’admirer les superbes paysages quis’offraient au fil du parcours. Seulefemme du groupe, Nadine s’est dis-tinguée en terminant la randonnéeavec une douloureuse tendinite.

Pourtant, il s’en est fallu de peu

pour que tout le monde reste à la mai-son : « Serge et Albert se sont dévoué pournous accompagner avec un mini-bus,on ne les remerciera jamais assez »,

expliquait, aprèscoup, Henri, facteurà Aubervilliers où ilexerce... à vélo !Mais la section nepropose pas que despériples aussi longs.Ce qui la caractérisesurtout, ce sont ses

rendez-vous du dimanche matin où lesadhérents se retrouvent pour desbalades plus ou moins longues sur lesroutes de France.

Toujours partant pour les bonnes

● CMA CYCLOTOURISME35 rue Hélène Cochennec. Réunion : dernier vendredi du mois, 20 h 30Renseignement auprès du CMA au 01.48.33.94.72.

causes, les cyclotouristes du CMAseront aussi présents le dimanche 7 novembre à la prochaine Balade desP’tits Gars d’Auber. Cette randonnée,placée sous le signe de la lutte contrela mucoviscidose, se fait en compa-gnie de coureurs professionnels,notamment ceux d’Auber 93.

Preuve que les cyclotouristesd’Aubervilliers ont des jambes… etdu cœur.

Maria Domingues

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PATINAGE SUR ROULETTES ● Trois champions de France

Himen, championne de France Espoir

A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004 ● 21S P O R T S

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Ça roule pour l’Ecole de pati-nage artistique moderned’Aubervilliers (Epam) et sesjeunes recrues. Cette saison a

été marquée par trois titres de cham-pion de France et quatre sélectionsaux championnats d’Europe. Hormisles jeunes Albertivillariens de l’Epam,déjà titrés, la palme de la surpriserevient à Himen Farehane, cham-pionne de France espoir en figuresimposées. Patineuse de talent, Himenn’était encore jamais parvenue à sehisser sur la plus haute marche dupodium. C’est désormais chose faite,ce qui lui vaut d’aller aux champion-nats d’Europe.

Parmi les autres champions, Tho-mas Picard raffle un nouveau trophéeen devenant champion de Franceespoir en figure libre, avant d’allerreprésenter la France aux champion-nats d’Europe qui se sont déroulés enSardaigne. Autre patineuse, habituéedes podiums, Priscillia Henneguelleremporte le titre de championne deFrance en couple danse cadet avecson partenaire Mathieu Garchois. Ilsdécrochent ainsi leur première sélec-tion pour les championnats d’Europeà Hanau où ils ont pris la 6e place.

● CMA RANDONNÉE PÉDESTRE Prochaine randonnée avec départen car : dimanche 17 octobreRendez-vous à 8 h devant la mairie, à 8 h 05 aux Quatre-Chemins.Cotisation annuelle : 40 €Renseignements au 01.48.33. 94.72

● ECOLE DE PATINAGEARTISTIQUE MODERNE

Gymnase Robespierre 21 rue Danielle Casanova.Samedi de 13 h à 15 h 30 et dimanche de 10 h à 13 h. > Contact et renseignements :01.43.52.67.05

Paysages insoupçonnés, forêts vallonnées... La randonnée pédestre offreaux citadins un regard neuf sur leur environnement.

Enfin, la petite Sabrina Ghislane,médaillée de bronze dans la catégoriemini, est la 4e Albertivillarienne àrejoindre l’équipe de France cette sai-son. Une belle satisfaction pour leurentraîneur, Arnaud Mercier, cham-pion de France en son temps et fon-dateur des Epam, et pour les béné-voles qui se dévouent pour faire vivrecelle d’Aubervilliers. On peut leurrendre visite au gymnase Robespierremis à leur disposition par le servicemunicipal des sports pour les entraî-nements du week-end.

Maria Domingues

RANDONNÉE PÉDESTRE ● Pour un esprit sain dans un corps sain, rejoignez les marcheurs du CMA

En avant marche ! A défaut de déplacer des montagnes, les marcheurs d’Aubervilliers les gravissent. Et avec le sourire s’il vous plaît !

Tous les quinze jours, la section randonnée pédestre du Club municipal d’Aubervillierss’engage sur les chemins de l’Ile-de-France et d’ailleurs.

Le plus dur, c’est de sortir dulit le dimanche matin »,confie Gérard C., ancienprésident de la section Ran-

donnée pédestre du Club municipald’Aubervilliers (CMA) et grimpeurémérite. Mais une fois debout, legroupe part sur le pied de guerre. Onne rigole pas avec la section rando, ouplutôt si, justement on rigole bien !

Un dimanche sur deux, les quaran-te-quatre marcheurs, âgés de 26 à 76 ans, se réunissent pour une ran-donnée d’une vingtaine de kilomètresdans la région parisienne. Quand legroupe dispose d’un car, la marche estfractionnée : le véhicule retrouve lesmarcheurs à différentes étapes du parcours, leur permettant ainsid’écourter le voyage si besoin est. Enrevanche, si les marcheurs partent entrain, le parcours se fait nécessaire-ment d’une gare à l’autre.

« On ne laisse personne à la traîne »

Créé il y a plus de 25 ans, le clubrecherche la convivialité plus que laperformance sportive : chaque ran-donnée est prétexte à retrouver desamis, à prendre le temps d’écouter lesautres, s’écouter soi. « La rando, c’estun peu comme une thérapie collecti-ve, personne n’est laissé en arrière »,fait remarquer une marcheuse, l’airserein. A en croire sa voisine, la randoest « le sport le moins contre-indiquépar les médecins ». Et de nous prou-ver qu’à 65 ans passés et 25 km dansles jambes elle respire la santé.

Dans le groupe se côtoient des « pionniers », adhérents depuis plusde 20 ans, et des « petits nouveaux »,plus ou moins expérimentés, qui sontnéanmoins loin de traîner la patte.Gérard, inscrit depuis 4 ans, affirme

s’être intégré sans difficulté : « Lorsd’une marche, les gens vous prennentcomme vous êtes, que vous aimiezrester en groupe ou que vous soyez,comme moi, un loup solitaire… »

Quand l’heure du pique-nique aenfin sonné, loup solitaire ou pas,tous se rassemblent pour profiter despetites contributions de chacun :gâteaux au miel, aux noix, fruits…Pas question de se laisser mourir defaim !

La randonnée offre aux citadins,souvent pressés et peu attentifs, un

regard neuf sur leur environnement :elle habitue les marcheurs à savoirmieux observer, sentir et écouter lanature. « Il y a des choses que l’onarrive à voir que l’on ne remarquaitpas avant », avoue un randonneur.Les découvertes se font à toutes leséchelles, de la forme insolite d’uncaillou, aux paysages insoupçonnésqu’offrent les Crêtes de Seine, deGiverny, de Colombey les deuxEglises… Certains marcheurs sontmême sollicités pour commenter lestrésors du parcours : ainsi en est-il

Avec son titre national, HimenFarehane décroche aussi unesélection en Equipe de France.

d’Alain, professeur d’histoire-géogra-phie à la retraite, déclaré spécialiste dela botanique et de l’architecture. Lamarche terminée, les randonneursgrignotent joyeusement leurs biscuitsénergétiques dans le car en ne rêvantque d’une chose : se coucher !

Gérard C., repus d’images et desensations, déclare : « Pour m’endor-mir, je compte refaire le parcoursdans ma tête, ça me détend ». Déci-dément, ça n’est jamais fini…

Chloé Aeberardt

La section pétanque GabrielPéri a organisé un tournoimixte le samedi 11 septembre

qui a réuni près de 40 joueurs. Au terme d’une belle journée

ensoleillée, c’est la doublette emme-née par Roger Carlier qui est sortievainqueur de cette rencontre agré-mentée d’un méchoui en plein air.Le nouveau président de la section,Gérard Lecointre, s’est déclaré « satisfait de l’organisation et de

la mobilisation des participants ». Actuellement, la section Gabriel

Péri comprend une petite vingtained’adhérents mais le bureau comptebien faire de nouvelles adhésions enrenouvelant animations et tournoisautour de locaux flambant neufs.

● CMA PÉTANQUE GABRIEL PÉRITous les jours de 14 h 30 à 19 h 30Cité Gabriel Péri, rue Alfred Jarry.Tél. : 01.48.34.51.20

● CMA PÉTANQUE

Un tournoi amical

AM 20/21 sports 4/10/04 12:57 Page 21

● NUMÉROS UTILESPompiers : 18 Police : 17 Samu : 15Centre anti-poison : 01.40.05.48.48SOS mains : 01.49.28.30.00Urgences yeux : 01.40.02.16.80Urgences EDF : 0810.333.093Urgences GDF : 0810.433.093Urgences eau : 0811.900.900Accueil des sans abri : 115Enfance maltraitée : 119Jeunes violence écoute :0800.202.223

● PHARMACIESDimanche 10 octobre, Nguyen ThanHuong, 79-81 av. de la République ;Razafindramonja, 7 rue Alexis Léonov à Saint Denis.Dimanche 17, Guterries, 2 rue des Cités ;Van Heezwyck, 156 rue D. Casanova.Dimanche 24, Vie, 67 Parc des Courtillières à Pantin.Dimanche 31, Flatters, 116 rue H. Cochennec ; Vesselle, 27 bd Pasteurà La Courneuve.Lundi 1er novembre, Luu, 34 rue Hémet ;Poussard, 54 av. du Pt Roosevelt.

● VACCINATION ANTIGRIPPALELa Caisse primaire d’assurance maladie93 propose la prise en charge du vaccincontre la grippe pour tous les salariésdes entreprises du département.Le vaccin est pris en charge à 100 %pour les personnes âgées de plus de 65 ans et les personnes souffrant d’uneaffection de longue durée.

● BANQUET DES RETRAITÉSSamedi 18, dimanche 19 décembreIl se tiendra dans la salle des fêtes desDocks Haussmann, avenue Victor Hugo.Un service de cars sera mis en placedans tous les quartiers de la ville. > Si vous êtes intéressé(e), précisez-lelors de votre inscription au banquet qui aura lieu les mardi 2 et mercredi 3novembre, de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 30 à l’espace Rencontres, 10 rue Crèvecœur (salle blanche). Se munir d’une carted’identité avec photographie et d’unjustificatif de domicile. Les inscriptionsgroupées sont acceptées (6 maximum).

Utile

22 ● A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004A U B E R V I L L I E R S M O D E D ’ E M P L O I

SOLIDARITÉ ● Aides à domicile pour les particuliers

Allo, j’ai besoin de…ISAD 93 (Point info service à domicile du 93) propose un dispositif simple et rapide

pour obtenir des aides à domicile, grâce à un numéro Vert (gratuit).

Trouver une garde malade, uneaide pour des soins d’hygièneou des travaux ménagers,

quelqu’un pour effectuer du bricola-ge, du jardinage ou encore du soutienscolaire nécessitent souvent pour des particuliers des recherches longueset quelquefois infructueuses.

Info service à domicile du 93,

implanté à Saint-Denis, est une plate-forme téléphonique soutenue etfinancée par le Conseil général, laDirection départementale du travailet de l’emploi (DDTE) et la Direc-tion départementale des affaires sani-taires et sociales (DDASS). Sonobjectif est de développer et de pro-mouvoir le maintien et l’aide à domi-

cile dans le département. Cette plate-forme relais des services à domiciles’adresse à toute personne domiciliéeen Seine-Saint-Denis et quel que soitson âge.

Le dispositif est simple et rapide.Simple car c’est un centre d’écoutetéléphonique. Le demandeur, grâce àun numéro Vert, expose la nature de

sa demande et ISAD 93 effectue larecherche de la structure la plus adap-tée pour répondre au besoin. Rapide :« Nous donnons une réponse dans les24 à 48 heures », affirme VéroniqueMagne, chargée du développement etde la communication. Le service peutêtre régulier ou occasionnel. Il peutconcerner le maintien à domicile ou toute autre aide à la personne. « Nous avons ainsi trouvé un accom-pagnement véhiculé pour une per-sonne âgée qui n’avait pas vu sa sœurdepuis 15 ans », ajoute le directeurJean-Paul Couvois.

Grâce à l’expérience d’ISAD 93acquise depuis 1997 et sa connaissan-ce fine des structures agréées, lesinterventions sont assurées par desprofessionnels compétents. Uneenquête qualité est d’ailleurs effec-tuée tous les 15 appels. La plate-forme peut aussi conseiller les deman-deurs sur les aides financières et admi-nistratives possibles concernant lesprises en charge des services proposés.Au-delà de l’aide aux particuliers,ISAD 93 participe au maintien àdomicile dans le département, à laformation des personnels de ce sec-teur et aide les porteurs de projets.

Marie-Christine Fontaine

● INFO SERVICES A DOMICILE(ISAD) 93

Numéro Vert : 0 800 099 370 Du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h.

Association Seniors d’Aubervilliers Bien rédiger une adresse

Pour vous permettre de mieux évaluer les difficultés et la fatiguedes sorties proposées, nous avonsélaboré, par pictogramme, une clas-sification des niveaux de difficulté :❉ facile❉ ❉ quelques difficultés❉ ❉ ❉ difficile

● SORTIES DU MOIS D’OCTOBREJeudi 7 octobreLe cœur de Paris ❉ ❉ ❉Visite guidée puis temps libre en find’après-midi pour se promener surl’Ile-Saint-Louis.Prix : 9 €Départ : Assos., 13 h 15 ; club Finck,13 h 30 ; club Allende, 13 h 45Renseignements à l’Assos.

Jeudi 14 octobre60e anniversaire du Débarquement❉ ❉ ❉Visite guidée du musée du Débar-quement à Arromanches suivie d’undéjeuner. Puis visite guidée du muséeD-Day Omaha et découverte desplages du Débarquement.Prix : 41 €Départ : Assos., 7 hRenseignements à l’Assos.

● SORTIES DU MOIS DE NOVEMBREJeudi 4 novembreLe P’tit Baltar ❉

Déjeuner dansant au P’tit Baltar avecles Rominger Sisters, Alan Hart…Prix : 42,50 €Départ : Assos., 9 h 30Renseignements à l’Assos.

Jeudi 18 novembreL’Hippodrome de Vincennes ❉Visite du Domaine de Grosbois, déjeuner au restaurant panoramique.Après-midi consacré aux courses.Prix : 43,50 €Départ : Assos., 8 h 15 ; club Finck,8 h 30 ; club Allende, 8 h 45Inscriptions dans les clubslundi 11 et mardi 12 octobre

Jeudi 25 novembreL’Opéra Bastille ❉ ❉ ❉Visites guidées de la salle, de la scène.Déjeuner chez Bofinger, puis flâneriedans le quartier de la Bastille.Prix : 49 €Départ : Assos., 10 h 45Inscriptions à l’Assos. lundi 25 et mardi 26 octobre

● SORTIES DU MOIS DE DÉCEMBREJeudi 2 décembreLe temps des Yéyés ❉Déjeuner dansant au Relais du miel,décor et ambiance années 60.Prix : 42,50 €Départ : Assos., 8 h 45 ; club Finck,9 h ; club Allende, 9 h 15

Inscriptions dans les clubs mardi 2 et mercredi 3 novembre

● SEMAINE DES RETRAITÉSElle aura lieu la semaine du 18octobre. Détail de la programmationà l’Assos. et dans les clubs.

● ATELIERSPlaisir d’apprendre : anglais, chorale,découverte littéraire, espagnol, infor-matique, Scrabble.Plaisir de faire : théâtre, peinture et dessin, peinture sur soie, plaisir diététique, plaisir gourmand.Plaisir de bouger : gym douce, gymd’entretien aquatique, marche, yoga,Taï chi chuan, découverte multisports.Pour ces ateliers, aucune inscriptionne sera prise en compte sans présenta-tion d’un certificat médical.Inscriptions en cours à l’Assos.

● LES CLUBSClub S. Allende25-27, rue des Cités.Tél. : 01.48.34.82.73Club A. Croizat166, av. Victor Hugo.Tél. : 01.48.34.89.79Club E. Finck7, allée Henri Matisse.Tél. : 01.48.34.49.38Ouverts du lundi au vendredi de 10 h 15 à 17 h 15.

Programme des activités de l’association 15 bis, av. de la République. Tél. : 01.48.33.48.13. e-mail : seniors.aubervilliers@wanadoo.fr

Ouvert au public du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h (fermé le premier lundi matin de chaque mois)

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Le centre d’écoute téléphonique recherche pour les particuliers des réponses adaptées à leurs besoins d’aide à domicile.

Une adresse bien présentée, c’est un courrier mieux distribuéLes 6 conseils de la Poste pour bien rédiger une adresse :

● Utiliser de préférence une enveloppe pré-casée ● Ecrire l’adresse sur 6 lignes maximum● Ne jamais mettre de virgule après le numéro de rue● Ecrire bien distinctement les 5 chiffres du code postal● Ecrire au moins la dernière ligne en majuscules● Préciser l’adresse de l’expéditeur au dos de l’enveloppe

● Dans les immeubles collectifs, il est important de faire figurer le numéro de laboîte aux lettres à la fois dans le contenu de l’adresse et sur la boîte aux lettreselle-même.

● Les règles de l’adresse s’appliquent à tous les envois : lettres ou colis.● Les enveloppes pré-casées sont disponibles dans les papeteries, supermarchés,

grandes surfaces, buralistes...● Les bureaux de poste proposent, pour leur part, des Prêts à poster et des

enveloppes à cases pré-timbrées.

AM 22/23 vdm/EURO,GUIL,ROC,PRO 4/10/04 13:02 Page 22

A U B E R M E N S U E L n°143, octobre 2004 ● 23A N N O N C E S

Vie associative● BOURSE DES VOLONTARIATSLa Bourse des volontariats recherchedes bénévoles pour participer à l’enca-drement de jeux avec les enfants (lesBafa ou plus et les diplômés éducateursjeunes enfants sont les bienvenus) etpour l’accompagnement scolaire.

● SOLIDARITÉ INTERNATIONALEPour la Semaine de solidarité internatio-nale, du 13 au 21 novembre, nous cher-chons des personnes ayant réalisé desmissions de volontariat à l’internationalet voulant témoigner de leur expérience.> Service municipal

de la Vie associative7 rue du Dr Pesqué.Tél. : 01.48.39.51.02/03ax : 01.48.39.51.04

Solidarité● REFUS DE LA MISÈRESamedi 16 octobre, de 9 h 30 à 13 h,place de la MairieDimanche 17 octobre, dès 9 h 30,place de la Mairie, marche jusqu’au marché du Montfort A l’occasion de la Journée mondiale durefus de la misère, des associationsATD Quat Monde, Amnesty Internatio-nal, Epicéas... invitent à des rassemble-ments et des échanges pour partagerles efforts et les espoirs dans la luttecontre la misère.

● AVEC ÉPICÉASL’épicerie solidaire recherche des jouetsen bon état pour sa vente annuelle le 20 novembre. Dépôt du 11 octobreau 10 novembre, les lundi, mardi etjeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.> Epicéas29 rue de la Commune de Paris.Tél. : 01.53.56.11.90

● MÉDIATION SOCIALEAADEF Médiation présente « Le petittrain de la médiation familiale », uneexposition sous forme de 12 panneauxexpliquant l’intérêt de la médiation dansles situations de conflits familiaux.> Hall de l’Hôtel de Ville jusqu’au 22 octobre

Hommage● CÉRÉMONIE DU SOUVENIRDimanche 17 octobre à 11 h, passerelle de la Fraternité (rue LounèsMathoub), cérémonie du souvenir à lamémoire des nombreux Algériens tuéslors de la manifestation pacifique du 17 octobre 1961.

Social● RETRAITE COMPLÉMENTAIREPermanence : un nouveau lieuA partir du mardi 15 octobre, la permanence des retraites complé-mentaires aura lieu tous les mardismatin, sur rendez-vous, à la mairie auservice Population et non plus aucentre administratif.> Hôtel de Ville2 rue de la Commune de Paris.Service Population (R de C)Tél. : 01.48.20.17.67

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24 ● A U B E R M E N S U E L n° 143, octobre 2004A N N O N C E S

Petites annoncesRAPPEL AUX ANNONCEURSLa rédaction d’Aubermensuel attirel’attention des annonceurs des rubriquesemplois, cours, ménage, repassage etgarde sur l’obligation qui leur est faitede respecter la légalité en matièred’emploi et en particulier l’interdictiond’employer ou de travailler " au noir ".Des formules existent (chèques emploi-service…) pour permettre le respect ducadre légal. La rédaction se réservedonc la possibilité de refuser la publica-tion d’une annonce dont les termesinduiraient un non-respect de la loi.D’une manière générale, les annoncessont publiées sous la responsabilité deleurs auteurs.

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Quelques succès1998 : 1er prix des Rencontres Théâtrales d’Apt (84) pour Hamlet, d’après W. Shakespeare1999 : 1er prix et prix de la mise en scène des Rencontres Théâtrales d’Apt (84) pour Néfertiti, de F. Choffel2001 : prix du jury du Festival de l’Eure pour Zanzibar, création

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