Ami(e) Internaute,

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Ami(e) Internaute, - PowerPoint PPT Presentation

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  • Ami(e) Internaute,Ce soixante-huitime diaporama est le quinzime des dix-sept diaporamas consacrs la Seconde Guerre Mondiale en Algrie. Il concerne le rarmement de larme franaise, les Merlinettes, les Chaufferrettes, lvasion du S0 90, les missions secrtes allemandes, la libration de la Corse et la situation politique.Faites le circuler sans restriction ! Nhsitez pas me demander les diaporamas prcdents.Merci aux propritaires des photos dont les noms apparaissent entre parenthses.Pour lhistoire de laviation en Algrie que je prpare, je recherche des photos, des documents, des rcits et des tmoignages, merci den parler autour de vous.Bien cordialement.Pierre [email protected] http://www.aviation-algerie.com

  • Ci-dessus : 8 mai 1943 Les gnraux Eisenhower et Giraud clbrent la victoire en Tunisie et larrive du matriel amricain pour larme franaiseCi-dessous : Les gnraux Nogus et Clark au mme moment (USNA)Rarmement de larme franaise

    Les accords dAnfa, en janvier 1943, et les contacts du gnral Giraud avec Washington ont entran un rarmement massif de larme franaise, malgr la situation tendue entre le gnral De Gaulle et Franklin Roosevelt.Au cours de la guerre, les Etats-Unis ont fourni larme franaise : 197 699 armes individuelles 50 173 000 cartouches darmes portatives 3 198 canons et mortiers 1 080 331 obus dartillerie lourde, antiariens et de mortier 1 406 chars 3 941 vhicules blinds et canons autoports 27 176 camions 16 034 remorques et semi-remorques 1 523 autres vhicules 1 417 avionsEn ce qui concerne la Marine nationale, leffort a port sur la refonte ou la modernisation, par les chantiers des Etats-Unis, de plusieurs units dont quatre croiseurs et quatre contre-torpilleurs et la fourniture de 140 btiments : Quatre frgates britanniques, six destroyers descorte amricains, une quarantaine de chasseurs de sous-marins, des dragueurs, des remorqueurs et des vedettes. Ils ont fourni galement dix flottilles pour lAronautique navale. Au moment de la Libration, le tonnage effectif de la Marine nationale dpasse 350 000 tonnes, soit un peu moins de la moiti de celui de 1939.Toutes ces fournitures, plus celles la population civile jusquen septembre 1946, totalisent 2 842 millions de Dollars. En retour, la France a fourni 868 millions de Dollars de marchandises et de services, a pay 232 millions de Dollars pendant la guerre et a rembours 420 millions de Dollars partir de juillet 1951.LAngleterre a fourni 435 millions de Dollars et le Canada 25 millions de Dollars. Les frais engags par les Anglais ont t rembourss par le gnral De Gaulle en ponctionnant la trsorerie des Dlgations financires algriennes.De lavis des autorits amricaines : Les Etats-Unis ont eu un bon profit en rarmant les Franais. Ils ont pu rduire leur participation sur les thtres mditerranens et europens de huit dix divisions et dune vingtaine descadrons ariens, peut tre davantage en sachant que les troupes amricaines taient relativement moins exprimentes que les franaises. Pour ces raisons, les pertes humaines amricaines ont t un peu plus faibles sur ces deux thtres.

  • Char Stuart (USNA)3-in Gun Motor Carriage M10(USNA)Colonel Blanc, gnraux Giraud et Leyer, chef dtat-major (USNA)Ligne dassemblage de camions Alger (USNA)

  • Matriel de transmission et artillerie (USNA)Entranement de nuit des Lgionnaires Arrive des P-38 Casablanca (USNA)

  • Arme de lAir

    Le gnral Bouscat, principal artisan de la prise de contact entre les gnraux Giraud et De Gaulle, chef dtat-major de larme de lAir le 3 juin 1943 et remarquable organisateur de la rsurrection de celle-ci, rappelle, fin 1943 : Responsable de larme de lAir, je veux lunit absolue, jexige lunit absolue et je suis rsolu, par tous les moyens, obtenir lunit absolue. Jinterdis en consquence de la manire la plus totale, que soit abord tout sujet de conversation ayant un caractre politique, toute discussion portant sur la position de la France avant ou aprs larmistice, toute controverse politique ou militaire et dune manire gnrale, tout sujet sur lequel un point de vue nonc risque damener une contradiction. Je serai de la dernire svrit pour quiconque conviendra cette prescription imprative. En cho, Antoine de Saint-Exupry, qui navait aucune estime pour le gnral De Gaulle et les Gaullistes, crit : Nos divergences dopinion laissaient intacte notre haine commune lgard de lenvahisseur.Giraudistes, Ptainistes, Gaullistes et tous les autres se retrouvent alors pour mener bien les missions imparties larme de lAir. Au 15 juin 1943, les Franais ont reu des Amricains 90 P-39, 21 A-35, 15 UC-78, plus les P-40 du 2/5 Lafayette. Ils ont reu des Anglais de quoi quiper trois groupes de chasse en Spitfire et un groupe en Hurricane. A la fin de la guerre, pour un effectif denviron 110 000 hommes, les Franais auront reu des Amricains lquipement pour 25 escadrons (330 bombardiers, 723 chasseurs et 364 avions divers) et des Anglais lquipement pour 10 escadrons. Selon le porte-parole de la Joint Air Commission (JAC), charge du rarmement arien : Le programme de rarmement a produit une petite mais sacrment bonne arme de lAir, seconde de personne, dont les performances seront rappeles avec fiert. Oprationnellement, la prise en charge a t un grand succs, et moralement, il aurait t cruel et nocif pour nos relations internationales davoir nglig larme de lAir. Leffet moral davoir rquip un personnel aussi splendide a t plus quatteint. Larme de lAir a aid grandement la cause allie et a jou un rle essentiel dans la course vers la victoire.Ci-dessus : Le gnral Bouscat.Ci-contre : Implantation des units de larme de lAir en Algrie en octobre 1943La Joint Air Commission (JAC), charge de la liaison entre larme de lAir et lUSAAF et la RAF pour lquipement et lentranement de larme de lAir (Philippe Hartemann)

  • Les Merlinettes (par la gnral Damien Bagaria)

    Le 22 novembre 1942, le gnral Giraud cre le Corps fminin des transmissions (CFT). Ce sont les Merlinettes, surnom driv du colonel Merlin, commandant les transmissions en AFN. Elles sont les premires femmes soldats de l'arme de terre et sont formes comme opratrices-radio, tlphonistes, tltypistes et radio/secrtaires d'analyse. Environ cent-cinquante d'entre elles sont engages dans la campagne de Tunisie en mars 1943. Puis cest la participation la campagne d'Italie, au sein du Corps expditionnaire franais en Italie (CEF). La compagnie 807/1, le dtachement d'coutes 808 et le dtachement de transmissions 805 dbarquent Naples et progressent, avec les forces franaises, de Monte-Cassino et du Garigliano Rome pour atteindre Sienne o elles participent au dfil du 14 juillet 1944. Le 9 aot 1944, c'est le rembarquement Tarente pour dbarquer Saint-Tropez et participer l'pope de la 1re Arme, de la Provence Sigmaringen, qui se terminera Innsbrck le 9 juillet 1945.Les effectifs sont importants, au 1er mars 1944 ils atteignent 2 000 pour l'arme de Terre et 400 pour l'arme de lAir. La valeur de leur engagement est soulign par le gnral Carpentier, chef d'tat-major du CEF : Dans des circonstances extrmement dures le personnel fminin des transmissions a t admirable et par le gnral de Lattre de Tassigny : Les volontaires fminines de la 1re Arme ont fait preuve d'un dvouement souriant, d'un zle sans dfaillance, certaines mme d'un hrosme magnifique. Elles peuvent tre fires de la part qu'elles ont prise notre victoire.Une cinquantaine de ces jeunes femmes ont servi dans la clandestinit en France occupe comme opratrices radio. Cinq d'entre elles ont fait le sacrifice de leur vie : Elisabeth Torlet fusille le 6 septembre 1944 prs de l'Isle-sur-Doubs, Marie-Louise Cloarec, Pierrette Louin, Eugnie Djeni et Suzanne Meritzien excutes le 18 janvier 1945 au camp de Ravensbrck.(Arostles)

  • Les Chaufferettes

    Lors de la renaissance de larme franaise, un appel est lanc aux filles dAfrique du Nord par une affiche disant que l'engagement d'une fille permettait un homme de porter les armes. Elles furent plusieurs milliers rpondre cet appel. Cre en fvrier 1943, la Compagnie des ambulancires dpend du 27me escadron du Train et combattra dans le Corps expditionnaire franais en Italie (CEF), puis dans la 1re Arme. Les volontaires, surnommes Chaufferettes par les combattants du CEF, reoivent, en plus de la formation militaire et de conductrice, un enseignement mdical sanctionn par loctroi dun diplme dambulancire les autorisant porter linsigne de la Croix-Rouge. La compagnie est compose de quatre sections de vingt ambulances Dodge WC54. Les conductrices sont formes Chragas, Rivoli, Marengo et Constantine o se succdent formation militaire, cours de brancardage de jour et de nuit et cole de conduite et dentretien des Dodge WC54.Les Marinettes forment le peloton d'ambulances du rgiment blind de Fusiliers-marins. Les Marquises sont les ambulancires du 7me Rgiment de Chasseurs d'Afrique, form partir des Chantiers de Jeunesse d'Algrie et dont la chanson parle dune Marquise.A Rivoli, prs dOran, en 1943 (ECPAD)

  • A Rivoli en 1943 (ECPAD)

  • A Rivoli en 1943 (ECPAD)

  • A Rivoli en 1943 (ECPAD)Une section dambulancires au dbarquement de Provence (USNA)

  • Marie Loretti (par Clment Charrut)La conductrice Marie Loretti servait au 3me Bataillon mdical de la 3me DIA. Elle tait ne Belfort mais vivait en Algrie o elle avait pous un sous-officier des Tirailleurs. Arrives Naples en dcembre 1943, les filles du 3me BM furent engages ds le 6 janvier en secteur oprationnel. Alors, comme leurs camarades ambulancires de la 2me DIM dj sur place depuis dcembre, puis plus tard celles de la 4me DMM en fvrier 1944, et de la 1re DMI en avril, elles connurent l'inconfort et les conditions de vie prcaires de la vie en campagne et le danger, soumises quotidiennement aux feux terriblement meurtriers de l'artillerie ennemie, au plus prs des combats dans le terrible hiver des Abruzzes, plus tard dans l'offensive de mai, puis dans la phase de poursuite de juin et juillet 1944. Elles remplissaient avec calme et courage leurs missions de ramassages des blesss et d'vacuations, par tous les temps, de jour et de nuit en black-out, sur des routes dfonces par les tirs d'artillerie ou des pistes boueuses o il leur fallait souvent mettre les chanes. Dans le secteur de la 3me DIA, il y avait la route d'Acquafondata San Elia dans la valle du Rapido au pied des montagnes, dont le redoutable et obsdant Monte-Cassino. Les Allemands qui ont tenu pendant des mois cette barrire de montagnes baptise Ligne Gustav, tiraient sur cette longue descente dcouvert mais qu'il fallait tout de mme emprunter. Cette terrible route jalonne de carcasses de vhicules allis dtruits ou accidents mritait son surnom de "route de la mort". Sur le versant oppos du Rapido, aprs la conqute du Belvedere fin janvier 1944, une piste symtrique fut active entre San Elia et Terelle. C'est l que le 5 fvrier 1944, Marie Loretti fut prise sous un tir d'artillerie au bas de la route dans la valle alors qu'elle allait enfin franchir le gu et tre un peu plus couvert. En voulant absolument mettre l'abri les blesss qu'elle transportait, elle fut atteinte d'un clat d'obus et mourut en quelques minutes. Ses camarades prsentes ne purent rien pour celle qu'elles appelaient Lorette. Le 6 fvrier, par un triste matin, le gnral Juin pingla sur le drapeau qui couvrait son cercueil la premire Mdaille Militaire jamais dcerne une femme. Lorette, ge de 28 ans, fut la premire des cinq ambulancires tues en Italie et elle fut inhume dans un de ces nombreux cimetires provisoires qui ont jalonn la route de souffrances et de victoires du CEF entre Naples et Florence. Plus tard, partir de la Provence, les Chaufferettes des 1re et 5me Divisions blindes rejoignirent la bataille depuis l'Algrie et elles accomplirent le mme travail, avec le mme dvouement, dans la campagne de France, puis celle d'Allemagne.Lorette est reste en Italie. Elle repose aujourd'hui parmi les 3 400 tombes de ses frres d'armes dans le plus grand cimetire militaire franais d'Italie, Venafro, prs de Cassino, au pied des collines d'oliviers et de ces montagnes de caillasse pour lesquelles tant des ntres sont tombs. 3 400 tombes ! C'est presque la moiti du cimetire amricain d'Omaha Beach en Normandie que tout le monde connat. Qui connat celui de Venafro ?Ambulancires du 9me Bataillon mdical en Italie (ECPAD)

  • Denise Ferrier (par Clment Charrut)L'Aspirant Denise Ferrier, ne l'Arba en 1924, s'engagea assez tt pour servir en Tunisie puis, affecte une section territoriale d'ambulancires, elle convoya des blesss du port d'Alger vers les hpitaux, jusque dans l'intrieur. Durant l't 43 elle suivit avec succs les cours d'une cole de cadres et fut nomme Aspirant. Dbut 44, elle s'engagea au 25me Bataillon mdical de la 9me Division d'Infanterie Coloniale, avec lequel elle arriva en Corse en mai, avec un groupe de sept filles sous ses ordres. Sa campagne d'Italie, elle la fit l'le d'Elbe avec la 9me DIC, o elle fut cite une premire fois pour son comportement au secours des nombreux blesss du dbarquement et de la conqute de l'le en juin 44. Fin aot la 9me DIC dbarquait Sainte-Maxime et librait Toulon. Puis ce fut la Provence et la remonte vers l'Alsace au cours de l'pope de la 1re Arme, qui, pour tre rapide, n'en fut pas moins meurtrire avec son lot de blesss vacuer encore et toujours. Nos ambulancires connurent alors le redoutable hiver 44-45 pendant cette longue priode o les Allemands s'accrochaient avec acharnement ce morceau de France qu'ils ne voulaient pas restituer. Comme en Italie, il fallut recommencer chaner les roues des Dodge, vacuer de nuit sur des routes verglaces et dangereuses, par des tempratures qui descendirent jusqu' moins 20. Plusieurs ambulancires furent grivement blesses et dautres captures. En dcembre, pour avoir procd une vacuation sous le feu, Denise Ferrier a t une seconde fois cite lordre de la Division. Le 20 janvier commena la bataille finale pour rduire la poche de Colmar. La section de Denise s'installait dans dans lhpital Pfasttat-Richwiller. Le 24 janvier 45, devant partit tt le matin pour soutenir une attaque du Bataillon de choc, elle sortit vers 6 heures du btiment o elle avait t loge pour effectuer les vrifications quotidiennes de son ambulance. Au moment de rentrer boire le caf avant de se mettre en route, un obus tomba prs d'elle et elle fut fauche par un clat mortel. Le lendemain, Denise reut la Mdaille Militaire et la Croix de Guerre avec palme. Sa route s'arrta l. Elle fut inhume dans le parc de l'hpital tenu par des religieuses. En 1948, la demande de ses parents, Denise Ferrier fut transfre Alger. Lors de l'exhumation, la mre suprieure de l'hpital de Richwiller prleva une mche de cheveux qu'elle lia avec un ruban bleu blanc rouge et la fit parvenir sa famille avec son cercueil dans lequel avait t dpose de la terre d'Alsace. Denise, devenue le symbole de l'engagement patriotique des filles d'Algrie, reut l'hommage des Algrois et la municipalit donna son nom une rue du quartier d'Hydra sur les hauteurs de la ville. L'cole primaire de son enfance, dans la rue Tirman fut aussi rebaptise Ecole Denise Ferrier. Plus de 2 000 personnes l'accompagnrent au cimetire de Saint-Eugne, le 23 mai 1948. Un livre lui a t consacr : Vie et mort de Denise Ferrier par Lucienne Jean-Darrouy. La mtropole ne fut pas toujours ingrate : Il y a Pfasttat, aujourd'hui banlieue de Mulhouse, un lotissement qui s'appelle Parc Denise Ferrier. Sur le site Internet de la ville, on parle d'elle dans un texte mouvant qui conclut ainsi : Les vicissitudes de l'histoire ont peut tre relgu les cendres de Denise dans l'anonymat d'un cimetire l'abandon, mais son souvenir en terre d'Alsace restera vivant aussi longtemps que les futures gnrations passant devant la maison n71 de la rue principale Richwiller ou devant la cit construite par les Mines de potasse pour leur personnel et baptise Parc Denise Ferrier, poseront aux ans la question: "Mais qui tait Denise Ferrier ?" et qu'on saura leur rpondre que, venant du pays du soleil, elle est tombe l'ge de 20 ans sous la mitraille ennemie, comme des milliers de jeunes soldats, par une froide matine d'hiver, pour que vive la libert.

  • Lorganigramme de lorganisation allie, le 1er avril 1944 Alger, qui fait apparatre les places des gnraux Giraud, Bouscat, Juin, Leyer et Regnault et des sections franaises (USNA)

  • Moyen-Orient, Lybie, Tunisie Juin 1941 13 mai 1943Colonne Leclerc1re DFL2me DFL3 000 hommesTunisie 19 novembre 1942 13 mai 194319me Corps+ Troupes de support63 000 hommesSicile16 juin 1943 16 aot 19434me Tabor marocain 1 000 hommesCorse 13 septembre 4 octobre 1943 2me Tabor marocain4me Tabor marocainBataillon de choc+ Troupes de support15 000 hommesItalie 8 dcembre 1943 23 juillet 1944CEF1re Division dinfanterie motorise2me Division dinfanterie marocaine3me Division dinfanterie algrienne4me Division marocaine de montagne1er Tabor marocain3me Tabor marocain4me Tabor marocain+ Troupes de support105 000 hommesIle dElbe 17 juin 1944 19 juin 19449me division dinfanterie coloniale2me groupe de tabors marocainsBataillon de choc+ Troupes de support12 000 hommesFrance 15 aot 1944 15 septembre 19442me Division blinde (1er aot 1944)Arme B, 1er et 2me Corps1re Division blindes5me Division blindes1re Division dinfanterie2me Division dinfanterie marocaine3me Division dinfanterie algrienne4me DI marocaine de montagne9me Division dinfanterie coloniale1er, 2me et 3me Tabor marocainGroupes de commandos Afrique et FranceBataillon de choc+ Troupes de support200 000 hommesFrance et Allemagne 15 septembre 1944 7 mai 19451re Arme franaiseArme B et units actives en France10me Division dinfanterie27me Division dinfanterie alpine1re Division dinfanterie14me Division dinfanterie+ Troupes de support290 000 hommesLarme franaise de juin 1941 au 8 mai 1945

  • Libration de la CorseLe 10 dcembre 1942, le gnral Ronin, chef des Services spciaux, envoie en Corse les quatre premiers agents de la mission dite Mission secrte Pearl Harbour : Roger de Saule, spcialiste de l'espionnage, et responsable de la mission, Toussaint et Pierre Griffi (fusill le 16 aot 1943) et Laurent Prziosi. De mi-dcembre mi-mars, ils sillonnent l'le pour rencontrer de futurs responsables pour crer les rseaux. Le 6 fvrier 1943, ils organisent la livraison de 450 pistolets-mitrailleurs et 60 000 cartouches par le sous-marin Casabianca. Le 10 mars, ils reviennent Alger avec le Casabianca aprs avoir ralis la coordination politique de la rsistance. En avril, le capitaine Paulin Colonna d'Istria prend la relve comme dlgu militaire du gnral Giraud pour coordonner l'action des groupes de rsistance. Fin juillet, le Casabianca dpose 15tonnes de munitions aux Agriates. Dbut septembre, il dbarque 5tonnes de matriel antichars aux portes d'Ajaccio et rcupre Giovoni, le chef du Front national qui est le principal mouvement de rsistance corse, appel en consultation par Giraud. En mme temps, des avions anglais effectuent des parachutages de matriel sur les 64 terrains que Colonna a disperss dans l'le.Le 9 septembre 1943, le gnral Giraud reoit un tlgramme de la Rsistance corse qui rclame de l'aide: Ajaccio s'est soulev. On se bat Bastia. Il dcide de prvenir le gnral de Gaulle en passant outre au gnral Eisenhower dont les plans n'intgrent pas la libration de la Corse et il envoie les forces franaises rgulires disponibles prter main-forte aux insurgs corses. Cest lopration Vsuve.Le 13 septembre 1943, le gnral Henry Martin mne le dbarquement avec succs, en liaison avec les rsistants corses. En trois semaines, la Corse est libre au prix de 170 rsistants, 75 militaires franais, 1 000 Allemands et 637 Italiens tus ; 12 000 jeunes Corses sont mobiliss.Le 21 septembre, le gnral Giraud atterri Ajaccio, accompagn des gnraux Bouscat et Chambe. Bastia est libr le 4 octobre.De Gaulle ne pardonnera jamais cette victoire au gnral Giraud.Le journal de navigation du pilote Roger Dupuy, le 28 septembre 1943, pour transporter le gnral De Gaulle Ajaccio (Henry Dupuy)

  • Un B-24 Liberator de lUSAAF survole Bastia au cours dun bombardement (USNA)

  • Libration de la Corse (ECPA)DminageDgts causs lors de la prise du port de BastiaAux portes de Bastia

  • Mairie de Bastia2me Rgiment de Spahis Marocains au col de Teghime2me Groupe de Tabors Marocains Bastia

  • A Ajaccio, un Kite Balloon Mk VI accroch un LCP (IWM)

  • En Corse, sur la tombe dun pilote anglais, lambassadeur de Grande-Bretagne et le colonel Andr Hartemann, futur gnral de corps darme commandant lAir en Indochine o il disparatra en mission arienne le 28 avril 1951 (Philippe Hartemann)

  • Lvasion du SO 90 Cassiope

    Lvasion du commandant Maurice Hurel est une des plus audacieuses vasions aronautiques durant loccupation.Le 16 aot 1943, le commandant Maurice Hurel dcolle de Cannes avec le prototype du SO 90 Cassiope en emmenant sept personnes : Lingnieur Jean Weil (son copilote), trois de ses fils : Jean-Marie, Jacques et Fred, lingnieur lectronicien Jean Turk, le gnral Jean Mollard, ancien gouverneur de la Corse, grand rsistant recherch par la Gestapo et qui allait reprendre son poste Ajaccio et son fils Andr, et Grald Allgret.Le dcollage de Cannes a lieu sous les yeux de la sentinelle italienne, aprs un roulage sous prtexte de vrification des freins. Philippeville est atteint train sorti en 3 heures 10.Il sagit du premier vol de ce prototype construit Cannes sous le contrle de Maurice Hurel. Cet avion sera construit en srie sous lappellation de SO 94 / SO 95 Corse. Maurice Hurel, ancien de lEcole Navale, sera connu par la suite avec ses bimoteurs Hurel-Dubois grand allongement.Cette vasion na pu se drouler quavec la complicit de lquipe de piste de la SNCASO. Trois personnes seront dportes : Augiron (directeur de lusine), Weill (frre du copilote) et Boixera. Malgr de durs traitements, tous auront la chance de revenir vivants des camps de la mort.Le SO 90 Cassiope (Michel Marani)

  • La bombe planante tlguide

    Lingnieur lectronicien Jean Turk, qui fait partie du voyage du SO 90 de Cannes Philippeville, et Maurice Hurel sadressent en 1938 la socit Bougault pour tudier un avion sans pilote, conduit distance vers sa cible grce une tlcommande sans fil en modulation de frquence. Un modle est essay sur le polygone de Vincennes et la Marine et larme de lAir passent un march conjoint en 1939 afin de pousser plus avant la ralisation de bombes volantes tlguides. La partie arodynamique, conue par Maurice Hurel, est ralise par la socit Caudron et la partie radiolctrique, de Jean Turk, par la socit Bougault.Fin avril 1940, la commande est livre dans sa totalit et le matriel est envoy au Centre dexprience des prototypes aronavals (CEPA) Saint-Raphal. Le matriel est dtruit aprs larmistice.Les essais sont repris Boufarik aprs larrive du SO 90.En 1943, Jean Turk trouve les contre-mesures pour dtourner de leur trajectoire les bombes volantes allemandes Hs 293 et plusieurs navires franais sont quips de son appareil de brouillage.Ci-dessus : La bombe planante Boufarik en 1943, sous un Glenn Martin 167 de lAronautique Navale Ci-dessous : La bombe sous un LeO 45 Cuers en 1944 (Jean Turk via Daniel Decot)

  • Sonderkommando BlaichLe 21 janvier 1942, Fort-Lamy, tenu par les Franais Libres, est bombard par un Heinkel 111 qui largue 1 650 kg de bombes. Il arrive de Lybie, accompagn par un Messerschmitt Bf 108 Tafun. 300 000 litres d'essence, tout le stock dhuile et dix avions sont incendis. C'est un coup trs dur car l'essence, dbarque Douala, est amene Fort-Lamy, situ plus de 1 200 kilomtres, par des camions sur de mauvaises pistes qui ne sont praticables qu'une partie de l'anne. L'essence stocke Fort-Lamy constitue un capital particulirement prcieux sur la route des Allis qui relie la cte atlantique lEgypte. Ce raid remet galement en cause la dfense de la base de Fort-Lamy jusqualors protge par son isolement.Lorganisateur du raid, Theo Blaich, est un pilote allemand qui a fait fortune dans les bananes en Amrique Centrale, puis au Cameroun. Il avait achet un Bf 108B-1 avant la guerre quil mit au service de la Luftwaffe.Missions spciales allemandesCi-dessus : Le Messerschmitt Bf 108 Tafun de Theo Blaich utilis pour le Sonderkommando Blaich (Deutsches bundesarchives)Ci-dessous : Theo Blaich et son Tafun (Jacques Strubi)Ci-dessous droite : La couverture de la boite de la maquette Eduard

  • Missions spciales allemandesOpration Etappenhase

    Le Kampfgeschwader 200 (KG 200) est une unit de la Luftwaffe spcialise dans les oprations secrtes, les vols longue distance et lutilisation davions ennemis capturs. Le KG 200 participe lopration Etappenhase au printemps 1944, destine obtenir des renseignements sur la route arienne allie de Freetown et Monrovia vers Fort-Lamy et Le Caire, installer des stations mto, recruter des agents pour le sabotage et la propagande derrire les lignes allies et obtenir des renseignements sur le trafic maritime.Un He 111, quip en avion remorqueur, tracte un Bf 108 (cod T9+XK) charg de la recherche de terrains d'atterrissage secrets. Les deux avions dcollent en pleine nuit d'Athnes-Kalamaki et, aprs un vol de 4 heures basse hauteur, le Bf 108 est largu sur la terre africaine. Deux jours plus tard, grce lui, un nouveau terrain ultra-secret accueille un B-17 aux marques allemandes avec 4 tonnes de matriel pour la construction de la piste et de lessence. Le Bf 108 repart pour crer un deuxime terrain, puis un troisime situ proximit des objectifs de la cte ouest africaine. Ainsi, l't 1944, un systme permet aux Allemands de traverser le Sahara en diagonale avec les arodromes secrets de Al-Mukaram, Wadi-Tamet et Chott-el-Djerid.Mais des agents capturs Monrovia, aprs avoir commis lerreur de fumer des cigarettes allemandes, rvleront les bases secrtes qui seront dtruites. Le Bf 108 sera incendi sur place et le B-17, mitraill lors dun atterrissage Al-Mukaram dont il ignorait la prise par les Allis, pourra retourner Athne.B-17 aux couleurs allemandes LAllemagne a utilis une quarantaine de B-17 reconditionns aprs avoir t plus ou moins abms lors datterrissages forcs et rebaptiss Dornier 200.

  • Infiltrations ennemiesJusquau dbarquement du 8 novembre 1942, la prsence des commissions darmistice allemandes et italiennes permettent lAxe dentretenir un rseau despions et dindicateurs en AFN. Pendant et aprs la campagne de Tunisie, lAbwehr (espionnage allemand) utilise lenclave de Melilla (au Maroc) et les consulats espagnols pour maintenir son activit. Des agents sont laisss en arrire durant la retraite des troupes de lAxe, dautres sont dposs sur les ctes en sous-marins et la Luftwaffe largue des parachutistes au Maroc, en Tunisie et en Algrie. Dans la nuit du 14 fvrier 1943, un agent est parachut dans la rgion de Mda avec un metteur et 50 Louis d'or. Le 13 avril 1943, des parachutistes italiens font drailler un train Duvivier. Le 28 juillet 1943, un Junkers 90 venant d'Athnes largue des agents sur la Tunisie et deux vers Boufarik. Des explosions suspectes de trains et de munitions sont enregistres, des hommes-torpilles coulent des bateaux dans le port dAlger. Les Allemands entretiennent galement des agitateurs nationalistes et de nombreux vols darmement amricain ont lieu. Les radios de lAxe et de Melilla font des missions de propagande nationaliste. Le gnral Paillole, rsistant vad de mtropole, directeur du Service de scurit militaire (SSM) en janvier 1943, et son adjoint le colonel Chrtien, avec de bons moyens en personnel et en matriel, prennent des mesures nergiques pour lutter contre les agents ennemis. Des metteurs sont dtects par radiogoniomtrie et des primes sont offertes pour les dnonciations. Plusieurs centaines dagents sont neutraliss et la plupart des groupes dposs en arrire des lignes sont rapidement capturs. A partir davril 1944, lAbwehr concentre son effort sur la France mtropolitaine et les Espagnols ralentissent leurs actions antifranaises.Le SSM soccupe galement des liaisons avec la mtropole par sous-marins ou parachutages.Mohamedi Sad, alias Si NacerN At-Frah, prs de Larbaa-Nath-Irathen (kabylie) en 1912, Mohamed Sad est aspirant de larme franaise, puis volontaire en Allemagne dans la LVF (le grand mufti de Jrusalem, Amin El-Hussaini, est collaborateur actif de la propagande nazie). Il reoit la Croix de fer sur le front russe. En 1944, il est, en mme temps que cinq autres agents, envoy par en mission de renseignement en Algrie. Il est arrt dans la rgion de Tbessa et condamn aux travaux forcs perptuit pour espionnage.Libr aprs plusieurs remises de peine au dbut de 1954, il passe la clandestinit sous le nom de Si Nacer. Il participe au congrs de la Soummam, devient membre du CNRA et succde, en 1956, Krim Belkacem la tte de la wilaya III, toujours coiff de son casque allemand. Il dirige, en avril 1958, le Comit dorganisation militaire-est Tunis, puis il est nomm par le GPRA chef dtat-major gnral le 1er octobre 1958 au Caire.Aprs lindpendance, il est charg de l'Education et de la Sant publique. Dput de Tizi-Ouzou le 20 septembre 1962, il est ministre des Anciens moudjahidines et des victimes de la guerre, le 27 septembre, dans le premier gouvernement de Ben Bella. Le 16 mai 1963, il devient 2me vice-prsident du Conseil derrire Boumediene. Membre du Comit central et du Bureau politique du FLN le 24 avril 1964, il est charg de l'arabisation. Il est loign du pouvoir en dcembre 1964.En 1991, il reconnat avoir donn l'ordre d'excuter les 303 habitants du village de Melouza le 28 mai 1957. Il est candidat du Front islamique du salut aux lections lgislatives de 1991. Il meurt Paris le 6 dcembre 1994.Missions spciales allemandes

  • Aprs six mois de tractations entre le gnral Catroux, le gnral Bouscat, Robert Murphy, Harold Macmillan et Jean Monnet pour trouver un arrangement qui satisfasse les gnraux Giraud et De Gaulle, est cr le Comit franais de libration nationale (CFLN) sous la double prsidence des deux gnraux, destin unir toutes les forces franaises en guerre. Mais la collaboration des deux gnraux est jalonne de diffrents parfois graves.De Gaulle arrive le 30 mai 1943, accompagn de politiciens rescaps de la 3me rpublique, avides et ambitieux. Il trouve sur place des jeunes gens, souvent mis en place Alger par le gouvernement de Vichy, en ge de porter les armes mais stant bien gards davoir connu le Fezzan et la Tunisie. Ngligeant plus tard les Appenins et les Vosges, ils se consacreront dsormais la politique et linvective aprs avoir rquisitionn voitures, villas et personnel. Dans cette cohorte se trouveront les pires liquidateurs de lAlgrie. Quand ceux qui ont pris le risque daider le Dbarquement, le Groupe des Cinq, leur sort sera moins enviable. Les foudres du pouvoir gaulliste sabattront sur ceux qui staient, depuis le Dbarquement, consacrs aux tches militaires et aux exigences de lorganisation civile et administrative de lEmpire et de lAlgrie bastion de la France en guerre. Cest dire sur peu prs tout le monde. Les responsables seront progressivement remplacs par des Gaullistes et se retrouveront, pour la plupart, devant des tribunaux de circonstances (peupls de magistrats ayant fait le serment de fidlit au Marchal Ptain !). Des sbires sont envoys sur le front italien la recherche des militaires ayant pu avoir, leurs yeux, un comportement douteux. Ils arrivent quelques fois trop tard, les personnes cibles tant dj mortes pour la France. Lexcution de Pierre Pucheu, le 20 mars 1944, entame la liste des fusills qui seront envoys au poteau par des tribunaux dexception aux ordres du pouvoir dans les vingt annes qui suivront.Le Dcret du 22 juin 1943 qui fusionne les troupes de lArme dAfrique et de la France Combattante permettra au gnral De Gaulle de se retrouver la tte dune arme de prs de 500 000 hommes qui ne lui doit rien, quipe par les Amricains. En juillet 1943, le gnral Giraud se rend longuement aux Etats-Unis pour traiter les problmes du rarmement. Son absence permet au gnral De Gaulle de multiplier les ralliements et de consolider sa position politique. Le 3 mars 1944, Andr Diethelm est nomm commissaire la Guerre. Ses fonctions sont tendues au dtriment du gnral Giraud qui perd la co-prsidence du CFLN le 3 novembre 1943, tout en restant commandant en chef sans pouvoir rel. Il se fera carter progressivement du CFLN, jusqu en disparatre. 3 Juin 1943 2 juin 1944Comit franais de libration nationaleGnral Giraud / Gnral De GaulleLe gnral De Gaulle arrive Maison-Blanche le 30 mai 1943 en Lockheed Hudson, accueilli par les gnraux Giraud et Nogus (IWM)

  • Ci-dessus : Le gnral De Gaulle au Monument aux Morts dAlger (IWM) et, ci-contre : A Oran-La Snia le 21 aot 1943 (USAF)

  • Le titre euphorique de la revue Le courrier de lAir du 3 juin 1943 prsume de laccord entre les gnraux. Les affranchissements des deux enveloppes ci-contre, montrent que, cinq mois aprs, lentente est loin dtre ralise.LAssemble consultative provisoire est une assemble de 82 membres reprsentant les mouvements rsistants, les partis politiques et les territoires engags dans la guerre au ct des Allis sous la direction du CFLN (tous les membres ne pourront pas tre prsents). Elle sige Alger du 3 novembre 1943 au 25 juillet 1944 puis se dplace Paris. Elle est purement consultative, Flix Gouin en est le prsident. Elle sera remplace par lAssemble Nationale lue aprs la libration de la France mtropolitaine. Le soutien de l'Assemble l'action du gnral de Gaulle se manifeste clairement ds la sance inaugurale, l'occasion de l'viction du gnral Giraud de la coprsidence du CFLN.(Henri Dupuy)

  • 2me Division BlindeEn fvrier 1943, la Colonne Leclerc qui combat hroquement depuis le Tchad devient la Force L, elle devient la 2me DBFL le 30 mai 1943, puis le 2me DB le 24 aot 1943.Aprs la campagne de Tunisie, elle est cantonneen Lybie et tente de grossir ses rangs (environ 3 000 hommes) avec des cadres et des soldats de larme dAfrique. Des procds de sergent-recruteur, avec promesse dinflation des soldes et des grades, apptent quelques intresss mais indisposent au plus haut point les cadres de larme et les Allis. Les tentatives de dbauchage sadressent toutes les Armes et Le Troquer, commissaire la Guerre, est contraint de publier la note ci-contre concernant larme de lAir.La 2me DB, dplace au Maroc en attendant son embarquement pour lAngleterre, est alors renforce par des transferts en bloc de rgiments de lArme dAfrique qui reprsenteront les 2/3 de son effectif. Le dtachement prcurseur qui pntre dans Paris le 24 aot 1944 est dominante danciens de lArme rpublicaine espagnole rfugis Oran et leurs chars portent des noms vocateurs : Teruel, Guernica, Guadalajara etc.La 2me DB est forme de : Rgiment de marche du Tchad 1er Rgiment de marche de Spahis marocains 12me rgiment de Chasseurs dAfrique 12me rgiment de Cuirassiers 501me rgiment de Chars de combat Rgiment blind de Fusiliers-marins 3me rgiment dArtillerie coloniale 40me rgiment dArtillerie nord-africaine 64me rgiment dArtillerie 22me Groupe colonial des forces terrestres et ariennes (FTA) 13me bataillon du Gnie 19me bataillon du Gnie Cinq compagnies de Transmission

    Quelques uns des membres de cette division : Buis, Crpin, Massu, Vzinet, de Boissieu et dautres nont vu dans leurs hommes que des suppltifs qui seront abandonns plus tard aux couteaux du FLN.Le signataire de la note ci-contre achvera sa carrire publique dans la rubrique des faits divers les plus sordides en 1960.

  • Crmonie interallie place du Gouvernement Alger le 28 mars 1944 (IWM)

    Ci-dessus gauche : Le gnral anglais Henry Wilson, commandant en chef des forces allies en Mditerrane, qui a succd au gnral Eisenhower.Ci-dessus droite : Le gnral Jacob Drevers, commandant larme amricaine sur le thatre mditerranen. Ci-contre gauche : Le gnral de Lattre de Tassigny.Ci-contre droite : Le gnral Drevers remet la Legion of Merit la veuve dun officier franais.

  • 3 Juin 1944 8 mai 1945 Gnral De Gaulle Gouvernement provisoire de la Rpublique Franaise

    Le 3 juin 1944, peu avant le Dbarquement en Normandie du 6 juin, le CFLN se proclame, la demande de lAssemble consultative, le Gouvernement provisoire de la Rpublique Franaise (GPRF). Ce gouvernement provisoire sera reconnu comme tel par les grandes puissances (Royaume-Uni, tats-Unis, URSS, Canada) le 23 octobre 1944.Paris est libr le 25 aot 1944 et le sige du Gouvernement provisoire y est transfr le 31 aot. Alger nest plus la capitale de la France en guerre. Le gnral De Gaulle abandonnera le pouvoir le 20 janvier 1946.Le gnral GiraudLe 22 avril 1944, le gnral Giraud est dcharg de toutes ses fonctions et assign rsidence dans la rgion de Mostaganem sous la surveillance dun commandant dissimul sous une fausse identit et qui svanouira ultrieurement sans laisser de traces. Le gnral est bless dans un attentat le 28 aot 1944. Le compte-rendu officiel ahurissant relate laccident : Une sentinelle de la garde dhonneur de lancien commandant en chef a dans un accs de folie mystique subitement fait feu sur le gnral Giraud. Le tirailleur, auteur de lattentat, sera immdiatement fusill malgr la demande de grce adresse par le gnral Giraud au gnral De Gaulle. Le commandant Voituriez, charg de lenqute comme il lavait t lors de lattentat contre lamiral Darlan, sera pri de mettre immdiatement fin ses investigations, comme il lavait t dans laffaire Darlan.La famille du gnral Giraud a t interne dans des conditions trs dures en Allemagne, une de ses filles y est dcde, une autre a pu tre exfiltre en Algrie. Ses deux fils et ses deux gendres ont combattu dans larme dAfrique.Le gnral Giraud a pu rassembler et remettre en guerre lEmpire et lArme de la France. Dans lintrt suprieur de la France, il na jamais voulu entrer en conflit ouvert avec le gnral De Gaulle. Dernire diapositive

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