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AMLIORER LA SANT DES CANADIENS : UNE INTRODUCTION LA SANT EN MILIEU URBAIN PubliØ le 21 novembre 2006

AMÉLIORER LA SANTÉ DES CANADIENS : UNE ......et de la volontØ d aider au nom du bien commun. Œ Selon une Øtude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau ØlevØ d efficacitØ

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AMÉLIORER LA SANTÉDES CANADIENS :

UNE INTRODUCTION ÀLA SANTÉ EN MILIEU

URBAIN

Publié le 21 novembre 2006

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À propos de l�Institut canadien d�information sur la santé (ICIS)

Information sur la santé

Recherche et analyse

Indicateurs de santé

Banques de données

NormesJeter les bases de l�information sur la santé

Brosser le tableau des soins de santé

Enrichir nos connaissances sur la santé

À l�avant garde de l�information

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L�Initiative sur la santé de la population canadienne (ISPC)

Mission de l�ISPC

− Aider à mieux comprendre les facteurs qui influent sur la santé des individus et des collectivités.

− Contribuer à l'élaboration de politiques qui réduisent les inégalités et améliorent la santé et le bien-être des Canadiens.

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Fonctions stratégiques de l�ISPC

Production des connaissances Synthèse des politiques

Transfert des connaissances Échange des connaissances

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Principaux secteurs stratégiques de l�ISPC, 2004-2007

Lieu et santéTransitions saines vers

l�âge adulte Poids santé

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Membres du Conseil de l�ISPC(en août 2006)

Cordell Neudorf (président par intérim)

Richard Lessard (président en congé sabbatique)

Monique Bégin John Millar

André Corriveau Ian Potter

Lynn McIntyre Elinor Wilson

Deborah Schwartz Michael Wolfson (membre d�office)

Gerry Predy Gregory Taylor (membre d�office)

Judy Guernsey

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Membres du Groupe consultatif d�expertsCordell Neudorf (président), Saskatoon Health Region

Marie DesMeules, Division de la surveillance et de l�évaluation des risques, Agence de santé publique du Canada

Karen Dufton, Communications, Infrastructure Canada

James Dunn, Centre for Research on Inner City Health

Trevor Hancock, ministère des Services de santé de la Colombie-Britannique

Michael Hayes, Université Simon Fraser

Russell Mawby, Logement, Services communautaires et de protection, Ville d�Ottawa

Michael Wolfson, Statistique Canada

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POURQUOI ÉTUDIER LA SANTÉ EN MILIEU URBAIN?

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La santé et le milieu urbain

� 80 % de la population canadienne (24 millions) vit dans un milieu urbain de plus de 10 000 habitants

� Le milieu urbain peut influer sur divers aspects de la santéet du bien-être :� Accès aux aliments et habitudes alimentaires� Exposition ambiante (air, eau, bruit)� Emploi� Logement� Accès aux services de santé� Exposition à des situations potentiellement dangereuses� Réseaux de soutien social

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Comparaison entre les pays

Comparaison au sein d�un quartier :logement

Comparaison entre les provinces et les territoires

Comparaison entre les villes

Comparaison entre les quartiers

COMPRENDRE LA SANTÉ EN MILIEU URBAIN

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Objectifs du rapport

1. Promouvoir la discussion sur le lien entre divers aspects associés au lieu et la santé.

2. Jeter la fondation pour des rapports à venir de l�ISPC dans le domaine du lieu et de la santé en se penchant d�abord sur des résultats pour la santé précis et des aspects des régions urbaines.

3. Présenter une évaluation préliminaire des politiques et des interventions qui ont pour but d�améliorer la santé chez les Canadiens vivant en milieu urbain.

4. Compléter les travaux en cours de l�ISPC sur la santé des Canadiens en milieu rural.

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Quoi de neuf dans ce rapport? (1)

Le rapport se penche sur les liens entre la santé et les aspects sociaux et physiques des quartiers et du logement en milieu urbain.

Espace : les caractéristiques physiques ou géographiques d�un endroit � son emplacement (comme une maison).

Lieu : les aspects sociaux d�un endroit � ce que signifie un endroit pour une personne (comme un domicile).

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Quoi de neuf dans ce rapport? (2)

Le rapport présente de nouvelles analyses de l�ISPC sur les résultats et les comportements relatifs à la santé entre les régions urbaines du Canada.

Il présente également de nouvelles analyses de l�ISPC sur les résultats et les comportements relatifs à la santé entre les quartiers des trois villes les plus populeuses du Canada, ainsi que les villes les plus peuplées de la région des Prairies et de l�Est du Canada.

� Vancouver� Calgary� Toronto� Montréal� Halifax

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Sources de données et résultats du rapport

Résultats d�intérêt� État de santé autodéclaré, stress perçu, blessures,

surpoids et obésité, tabagisme, activité physique, besoins de services de santé non comblés autodéclarés, consommation d�alcool

Sources de données1. Statistique Canada

� Cycle 2.1 de l�ESCC (2003)� Recensement (2001)

2. ICIS� Registre national des traumatismes (2003-2004)� Bases de données sur le personnel infirmier� Base de données médicales Scott�s

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L�ÉTAT DE SANTÉ DANS LES DIFFÉRENTES RÉGIONS URBAINES :

RÉSULTATS ET COMPORTEMENTS RELATIFS ÀLA SANTÉ DE DIFFÉRENTES VILLES

CANADIENNES

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Population déclarant un état de santéexcellent ou très bon

Victoria, Vancouver, Abbotsford, Saskatoon, Regina, London, Oshawa, Hamilton, St. Catharines/Niagara, Kitchener, Ottawa/Gatineau, Sherbrooke, Trois-Rivières, Québec, Montréal, Saint John et Halifax n�étaient pas significativement différentes de la moyenne des RMR, au seuil de 0,05 .

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Population déclarant avoir une vie extrêmement ou relativement stressante

Abbotsford, Edmonton, Calgary, Regina, Thunder Bay, Grand Sudbury, Windsor, London, Kitchener, St. Catharines/Niagara, Hamilton, Toronto, Oshawa, Kingston, Ottawa/Gatineau, Trois-Rivières, Saguenay et Saint John n�étaient pas significativement différentes de la moyenne des RMR, au seuil de 0,05 .

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LA VIE EN MILIEU URBAIN :LES QUARTIERS ET LA SANTÉ

DOCUMENTATION CHOISIE

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Pourquoi se pencher sur les résultats relatifs à la santé dans différentes régions géographiques?

L�étude des données au seul niveau des RMR pourrait masquer certaines inégalités entre les quartiers d�une même RMR.

� Des facteurs individuels comme le niveau de scolarité, le revenu et les comportements relatifs à la santé ont tendance à être fortement liés aux différences en matière de santé.

� Certaines études suggèrent l�existence d�un lien supplémentaire, potentiellement important, entre certains aspects de la santé et les caractéristiques des quartiers dans lesquels les personnes vivent.

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Caractéristiques sociales des quartiers (1)Les réseaux et les ressources de soutien social

Cohésion sociale : l�étendue de l�interdépendance et de la solidarité entre les groupes de la société.

� Une étude a révélé que le manque de cohésion des quartiers et les problèmes locaux perçus étaient associés à des problèmes autodéclarés de santé physique et mentale.

Efficacité collective : une mesure de la confiance mutuelle et de la volonté d�aider au nom du bien commun.

� Selon une étude, les jeunes vivant dans des quartiers à niveau élevé d�efficacité collective avaient un indice de masse corporelle plus faible que ceux des quartiers ayant un niveau moyen d�efficacité collective.

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Caractéristiques sociales des quartiers (2)Diversité culturelle

En 2001, 73 % des immigrants se sont établis à Toronto, Montréal et Vancouver.

Les résultats des études sur la concentration ethnique ne sont pas concluants :

� Des chercheurs canadiens ont souligné le rôle positif d�une concentration ethnique pour améliorer l�intégration des collectivités d�immigrants.

� Certains chercheurs soutiennent que ces régions renforcent la persistance des inégalités sociales sur le plan de l�intégration au marché du travail et nuisent à l�acquisition linguistique ainsi qu�àla réussite scolaire.

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Influences socioéconomiquesIl existerait, selon certaines recherches, un lien entre la prospérité d�un quartier et les effets favorables sur la santéet ce, en tenant compte du revenu, des caractéristiques démographiques et de facteurs relatifs à la santé au niveau individuel.

Des influences socioéconomiques sur les écarts entre les quartiers par rapport à la santé ont été observées dans un certain nombre de résultats relatifs à la santé.

� Mauvaise santé mentale� Problèmes de comportement chez les enfants� Crises cardiaques� Niveaux d�accès et d�utilisation des soins de santé� Taille et poids des enfants

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Caractéristiques physiques : la sécuritéIl existe un lien possible entre la santé et l�accès à un logement, à un lieu de travail et à une aire de jeu sécuritaires.

� Beaucoup des aires de jeu situées dans les quartiers définis comme ayant de grands besoins sociaux ne répondent pas aux normes de sécurité de la ville.

� L�apparence d�un quartier est liée au taux d�activité physique et le taux de surpoids et d�obésité.

� La perception d�un faible niveau de la sécurité d�un quartier est liée à une réduction de l�activité physique.

� Les résidents qui apprécient les caractéristiques physiques de leur quartier ont moins tendance à qualifier leur santé de passable ou de mauvaise que ceux qui n�aiment pas leur quartier.

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Caractéristiques physiques : la circulationPrincipale cause de blessureEn 2003, les collisions impliquant un véhicule à moteur se classaient au deuxième rang des causes de blessures suffisamment graves pour nécessiter une hospitalisation chez les Canadiens des régions urbaines.

VitesseOn dénombre plus de décès dans les régions rurales où la limite de vitesse est plus élevée (1 539 contre 936); le nombre de blessures personnelles est plus élevé dans les régions urbaines (110 511 contre 41 639).

Densité de la populationUne étude américaine a révélé que les comtés enregistrant des taux plus faibles de décès liés à la circulation routière étaient également plus densément peuplés et ceux qui comptaient le plus de destinations accessibles par la route.

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Déplacement entre les quartiers et à l�intérieur d�un quartier : l�utilisation d�un véhicule personnelOn a établi un lien entre l�expansion du marché du travail dans les banlieues et une hausse de la tendance à se déplacer en automobile.

� Les données du Recensement de 2001 montrent que parmi les navetteurs des 27 RMR du Canada, 71 % se rendaient au travail enautomobile.

� Près de 6 % des navetteurs se déplaçaient au travail à pied et àpeine un peu plus de 1 %, à bicyclette.

� En 2001, trois des RMR les plus importantes du Canada (Montréal, Ottawa/Gatineau et Toronto) comptaient les plus petites proportions de navetteurs conduisant un véhicule pour se rendre au travail; toutefois, ceux-ci représentaient près des deux tiers des navetteurs de ces villes.

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L�accès à des services de santé et d�alimentation

En 2001, un lien a été établi entre la présence d�un nombre supérieur de médecins actifs à l�intérieur d�une RMR et une plus grande proportion de résidents qualifiant leur état de santé de « bon » ou de « mieux que bon », mais aucun lien semblable n�a été établi avec une espérance de vie plus longue.

� En 2003, de nouvelles analyses de l�ISPC ont révélé des écarts entre les RMR quant aux besoins de services de santé non comblés autodéclarés et, dans certains cas, des écarts entre les RMR d�une même province.

Les caractéristiques de l�environnement nutritionnel, comme la proximité de marchés d�alimentation et le coût des aliments, pourraient avoir un lien avec une saine alimentation.

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Déplacement entre les quartiers et à l�intérieur d�un quartier : les modes de transport

57 % des navetteurs ayant moins de cinq kilomètres àparcourir pour se rendre au travail utilisaient leur automobile :

� Facilité de déplacement entre le point de départ et la destination

� Avantages perçus qu�ils croient obtenir en utilisant leur automobile

� Revenu

� Sexe� Âge� Période écoulée depuis l�immigration

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Déplacement entre les quartiers et à l�intérieur d�un quartier : la pollution liée à la circulation routière

Le transport est un facteur important de pollution atmosphérique au Canada.

� En 1999, les automobiles et les camions légers produisaient près de 50 % des émissions totales de gaz à effet de serre liées au transport.

� Le transport en commun produit moins d�émissions de gaz à effet de serre.

� Les moteurs à combustion interne servant à alimenter les véhicules et l�équipement contribuent à la formation du smog, lequel peut avoir des effets indésirables tant sur l�environnement que sur la santé des gens.

� Les résultats relatifs à la santé liés à la pollution atmosphérique comprennent la mortalité respiratoire post-néonatale et, dans certains cas, les problèmes respiratoires.

Certaines sources liées à la circulation routière peuvent affecter la qualité de l�eau que l�on boit et le bruit auquel nous sommes exposés en milieu urbain.

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LA VIE EN MILIEU URBAIN : LES QUARTIERS ET LA SANTÉ

NOUVELLES ANALYSES DE L�ISPC SUR LES CARACTÉRISTIQUES DE LA SANTÉ ENTRE

CINQ VILLES CANADIENNES

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Nouvelles analyses de l�ISPC : caractéristiques en matière de santé entre les différents types de quartiers

Vancouver, Calgary, Toronto, Montréal et Halifax

Les quartiers de chaque ville ont été regroupés selon cinq variables socioéconomiques afin de créer des types de quartiers relativement homogènes.

� pourcentage de diplômés d�études postsecondaires� revenu médian � pourcentage des nouveaux immigrants (5 ans)� pourcentage des familles monoparentales� pourcentage des personnes vivant seules

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Analyses des quartiers par l�ISPCDe nouvelles analyses démontrent que les résultats et les comportements relatifs à la santé varient selon le quartier dans lequel les personnes vivent.

Les taux varient selon le quartier à Toronto et Vancouver seulement.

� Blessé au cours des 12 derniers mois

Les taux semblent être moindres dans les quartiers qui sont pour la plupart situés près des centres-villes.

� Surpoids et obésité autodéclarés(IMC >25)

En général, les taux sont plus élevés chez les résidents des quartiers enregistrant un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieur à la moyenne et un revenu médian supérieur à la moyenne.

� État de santé autodéclaréexcellent ou très bon� Actif ou modérément actif physiquement� Non-fumeur

Type de quartierRésultat ou comportement

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RMR de Vancouver

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Quartiers de Vancouver : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé, activité physique intense ou modérée

Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian ou un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne sont plus susceptibles de déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé et faire de l�activité physique que les résidents des autres types de quartiers.

Tabagisme

Les personnes vivant dans les quartiers les plus prospères de Vancouver sont moins susceptibles de déclarer être fumeurs que les autres résidents de Vancouver.

Blessures

La proportion de résidents déclarant avoir été blessés au cours de la dernière année est plus faible dans les quartiers ayant un fort pourcentage de nouveaux immigrants et enregistrant un faible revenu médian que dans les autres types de quartiers.

Surpoids et obésité autodéclarés

Les taux de surpoids et d�obésité sont plus élevés dans les quartiers enregistrant un revenu médian élevéet où la proportion de diplômés d�études secondaires est inférieure à la moyenne que dans les quartiers enregistrant un pourcentage élevé de nouveaux immigrants ou de personnes vivant seules.

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RMR de Calgary

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Quartiers de Calgary : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé, tabagisme

Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne ont plus tendance à déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé, et moins tendance à déclarer être fumeurs que les résidents des autres types de quartiers.

Activité physique intense ou modérée

Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne sont plus enclins à faire de l�activité physique que les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires inférieurs à la moyenne.

Blessures

Le pourcentage des résidents déclarant avoir été blessés au cours de la dernière année ne varie pas de façon significative d�un type de quartier à l�autre.

Surpoids et obésité autodéclarés

Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires inférieurs à la moyenne sont plus susceptibles de déclarer avoir un surpoids ou être obèses que les résidents des quartiers affichant un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieur à la moyenne et un revenu médian inférieur à la moyenne.

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RMR de Toronto

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Quartiers de Toronto : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé

Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian et un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieurs à la moyenne ont plus tendance à déclarer une excellente ou une très bonne santé que les résidents des quartiers ayant un revenu médian et un pourcentage de diplômés postsecondaires inférieurs à la moyenne, et que ceux des quartiers ayant un pourcentage de nouveaux immigrants supérieur à la moyenne.

Blessures, activité physique intense ou modérée

Les résidents des quartiers les moins prospères de Toronto, et qui ont un pourcentage deux fois plus élevéde nouveaux immigrants comparativement à la moyenne de la ville, ont moins tendance à déclarer être actifs physiquement et à indiquer avoir été blessés au cours des 12 derniers mois que les résidents des autres quartiers.

Tabagisme

Le pourcentage de résidents déclarant être fumeurs ne varie pas de façon significative d�un type de quartier à l�autre.

Surpoids et obésité autodéclarés

Les taux de surpoids et d�obésité autodéclarés sont plus faibles dans les quartiers qui sont principalement situés dans la région du centre-ville ou dans les banlieues éloignées que dans les quartiers qui sont des banlieues situées aux abords est et ouest de la région du centre-ville.

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RMR de Montréal

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Quartiers de Montréal : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé, activité physique intense ou modérée

Les personnes vivant dans les quartiers avec le revenu médian et la proportion de diplômés d�études postsecondaires les plus élevés ont davantage tendance à déclarer avoir une excellente ou une très bonne santé et d�indiquer être actifs physiquement que les résidents des autres quartiers.

Tabagisme

Les résidents des quartiers enregistrant le revenu médian et la pourcentage de diplômés d�études postsecondaires les plus élevés sont plus susceptibles d�indiquer être actifs physiquement et ont moins tendance à déclarer être fumeurs que les résidents des autres quartiers.

Blessures

À Montréal, la proportion de résidents déclarant avoir été blessés au cours de la dernière année ne varie pas de façon significative d�un type de quartier à l�autre.

Surpoids et obésité autodéclarés

Comparativement aux autres types de quartiers, les résidents des quartiers ou la proportion de diplômés d�études postsecondaires est supérieure à la moyenne de la ville et le revenu médian est toutefois inférieur à la moyenne de la ville ont moins tendance à déclarer avoir un surpoids ou être obèses. Ce type de quartiers est en grande partie situé sur l�Île de Montréal, à l�est de la région du centre-ville .

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RMR de Halifax

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Quartiers de Halifax : différences dans les résultats et les comportements relatifs à la santéExcellente ou très bonne santé

Les résidents des quartiers enregistrant un revenu médian inférieur à la moyenne mais un pourcentage de diplômés d�études postsecondaires supérieur à la moyenne sont plus susceptibles que les résidents des autres types de quartiers de qualifier leur santé d�excellente ou de très bonne.

Tabagisme

Les résidents des quartiers les moins prospères de Halifax (pourcentage de diplômés d�études postsecondaires et revenu médian les plus faibles, et pourcentage de familles monoparentales le plus élevé ) sont plus susceptibles de déclarer être fumeurs que les résidents des autres types de quartiers.

Blessures, surpoids et obésité autodéclarés, activité physique intense ou modérée

La proportion de résidents déclarant être actifs physiquement, avoir un surpoids ou être obèses ou avoir été blessés au cours des 12 derniers mois ne varie pas de façon significative d�un quartier à l�autre.

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LA VIE EN MILIEU URBAIN : LE LOGEMENT ET LA SANTÉ

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Le domicile en tant que lieu, et la maison en tant qu�espace

Une étude canadienne a conclu à l�existence de liens entre l�état de santéet l�état de santé mentale autodéclarés :

� le sens que les gens donnent à leur domicile

� leur niveau de satisfaction à l�égard de leur domicile

� le sentiment de contrôle qu�ils éprouvent à l�égard de leur vie de famille

Une étude qualitative internationale a révélé que les gens associaient leur domicile aux éléments suivants :

� rituels et célébrations familiales

� sentiment de maîtrise, d�intimité, de sûreté et sentiment d�être dans un environnement familier

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La qualité convenable du logementSelon la Société canadienne d�hypothèques et de logement (SCHL), un logement convenable est défini par son occupant comme ne nécessitant pas de réparations majeures.

� Les logements ayant besoin de réparations majeures ont tendance àloger des ménages à faible revenu ou se situeraient dans les quartiers les plus démunis.

� Les diverses expositions aux agents biologiques, chimiques et physiques dans les logements, qui sont des facteurs de risque derésultats indésirables pour la santé :

� le plomb;

� la fumée de tabac ambiante;

� les acariens de la poussière, l�humidité et la moisissure;

� la fumée et les incendies;

� la sécurité et les escaliers dans le domicile.

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La taille convenable du logementLa SCHL définit un logement de taille convenable comme une unitéd�habitation qui « compte un nombre suffisant de chambres à coucher compte tenu de la taille et de la composition du ménage qui l�occupe, conformément à la Norme nationale d�occupation ».

� Les recherches ont permis d�établir un lien entre les logements surpeuplés ou de taille non convenable et des mauvais résultats relatifs à la santé physique (par exemple la tuberculose) et mentale.

� Divers facteurs pourraient influer sur le surpeuplement d�un logement :

� l�arrivée imprévue d�un membre de la famille; � l�immigration;� les préférences culturelles; � les raisons d�ordre financier.

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L�abordabilité du logement (1)

Selon la SCHL, un logement est abordable si les coûts équivalent à moins de 30 % du revenu d�un ménage avant impôts.

Les recherches montrent que les personnes qui sont propriétaires de leur maison déclarent généralement une meilleure santé que celles qui louent leur logement.

� Certains problèmes de santé, comme la dépression, le stress, la détresse psychologique et la mauvaise nutrition, ont étéassociés à la propriété et à la location dans les régions urbaines.

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L�abordabilité du logement (2)D�après les données du Recensement de 2001, environ deux tiers des ménages canadiens sont propriétaires de leur domicile et environ un tiers, locataires.

� En 2001, neuf ménages canadiens sur dix ayant les revenus les plus élevés étaient propriétaires de leur domicile et dépensaient environ 10 % de leur revenu sur le logement.

� Près des deux tiers des ménages ayant des revenus moindres (soit en deçà de 20 000 $) étaient locataires; beaucoup d�entre eux avaient un niveau de revenu pour lequel ils étaient considérés avoir des besoins impérieux de logement.

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CONCLUSION :METTRE LES POLITIQUES ET LES

PROGRAMMES EN PLACE

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Les politiques et la santé en milieu urbain : la sécurité dans les quartiersCe que nous savons�

� Un certain nombre de politiques, de directives et de règlements touchant l�aménagement des quartiers et la planification urbaine ont été évalués et ont permis d�établir un lien avec les résultats relatifs àla santé :

� l�amélioration de la visibilité des piétons et des cyclistes grâce àl�intensité accrue de l�éclairage des routes dans les quartiers peut entraîner des diminutions statistiquement significatives du nombre de collisions nocturnes mettant en cause un piéton et un véhicule;

� les taux de blessures et de collisions ont diminué dans les quartiers urbains grâce à diverses mesures visant à réduire la circulation routière, tel que le ralentissement des véhicules et la séparation des piétons et des véhicules (par exemple, les trottoirs, les îlots de refuge, les barrières pour piétons).

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Les politiques et la santé en milieu urbain : l�aménagement urbain et la santéCe que nous savons�

� Les politiques, qu�elles visent les normes d�émission, la disponibilitédu transport en commun ou la législation sur l�aménagement urbain, pourraient avoir un effet sur la qualité de l�air que nous respirons.

� Les gens vivant dans des quartiers avec un potentiel piétonnier élevéont davantage tendance à pratiquer au moins 30 minutes d�activitéphysique modérée à intense au cours d�une journée donnée.

� Les usagers du transport en commun peuvent pratiquer au moins 30minutes d�activité physique quotidienne en marchant depuis et vers les points d�embarquement.

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Les politiques et la santé en milieu urbain : les quartiers et l�aménagement urbainCe que nous ignorons �

� Nous en savons moins sur la façon dont les stratégies propres aux quartiers en matière de comportements relatifs à la santé se traduisent en résultats relatifs à la santé.

� Nous ne savons pas beaucoup de choses sur l�efficacité des interventions et des stratégies visant à modifier les caractéristiques sociales :

� il est difficile de concevoir et d�évaluer les interventions visant àaméliorer la qualité des rapports sociaux dans les quartiers quant à leur efficacité dans l�amélioration des résultats relatifs à la santé.

� Nous ignorons les conséquences de la mise en �uvre complète d�approches telles que le Développement intelligent et ses résultats, le cas échéant, sur la santé des collectivités.

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Les politiques et la santé en milieu urbain : le logement et la santé (1)Ce que nous savons�

� Il existe des directives, des codes et des normes régissant la qualité, la taille et l�abordabilité du logement à l�échelle nationale (par exemple, le Code national du bâtiment, la Norme nationale d�occupation).

� Il existe un certain nombre d�initiatives et d�interventions évaluées qui fournissent des éléments de preuve à propos de moyens pour accroître le caractère sécuritaire et sain d�un logement :

� programmes de prévention visant à diminuer les concentrations de plomb dans le sang;

� règlements provinciaux faisant la promotion de domiciles sans fumée;

� règlements en faveur de l�installation de détecteurs de fumée;

� installation de barres de soutien dans les logements.

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Les politiques et la santé en milieu urbain : le logement et la santé (2)Ce que nous ignorons�

� Nous ignorons l�importance des liens entre les aspects psychosociaux d�un domicile et la santé.

� Il y a peu d�information sur l�existence d�initiatives ou de recherches évaluées destinées à contrer le surpeuplement et ses conséquences associées à la santé.

� Nous ignorons la relation entre les différences dans les normes du code du bâtiment des provinces et des territoires et les résultats relatifs à la santé d�une province ou d�un territoire à l�autre.

� Nous en savons peu sur les interactions possibles entre les facteurs au niveau individuel et les facteurs au niveau des quartiers et leurs liens avec la santé.

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Conclusion� Les caractéristiques de la santé peuvent varier d�une ville à l�autre et

d�un quartier à l�autre dans les régions urbaines.

� Différents aspects sociaux et physiques (lieu et espace) d�un quartier et des logements qui s�y trouvent peuvent façonner ces différences.

� La combinaison des aspects propres au lieu et à l�espace peut à on tour façonner la vie quotidienne et la santé des gens vivant en milieu urbain.

� Un certain nombre de programmes et de politiques touchant les aspects propres au lieu des quartiers, du logement et de l�environnement ont été mis en place au Canada et dans le monde entier. Certains ont pu être évalués, mais beaucoup ne l�ont pas été.

� Nous avons tous un rôle à jouer sur le plan de la santé mais également dans d�autres secteurs, pour créer des lieux et des espaces sains dans les régions urbaines du Canada qui permettent aux Canadiens de s�entraider là où ils vivent, apprennent, travaillent et se divertissent.

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À vous la parole!

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