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Améliorer l’organisation des cuma Etude de deux équipements : hangar et camion atelier

Plus de renseignement sur cette étude : Marie-Christine Blondiau Frcuma Ouest marie-christine.blondiau@cuma.fr 02.99.54.63.15 2012

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Sommaire

1. RAPPEL DES OBJECTIFS .............................. ............................................................................... 4

2. LES HANGARS DE CUMA. .............................. ........................................................................... 5

2.1. Pourquoi s’intéresser au hangar pour les cuma ? ........................................................................ 5

2.2. Les hangars de cuma en Basse Normandie ................................................................................ 5

2.3. Equiper une cuma d’un hangar atelier .......................................................................................... 6

2.4. Caractéristiques des hangars existants en cuma. ........................................................................ 6

2.5. Le rôle des fédérations dans l’accompagnement de la cuma dans son projet de hangar ........... 8

3. LES CAMIONS ATELIERS .............................. .......................................................................... 10

3.1. Pourquoi s’intéresser aux camions ateliers ................................................................................ 10

3.2. Les ateliers mobiles de cuma en France .................................................................................... 10 La cuma de Massigné (Loire Atlantique) ................................................................................. 11 Groupement d’employeurs des Bournais à Chemillé en Indre et Loire ................................... 12 Cuma Val de Veude à Braye sous Faye (Indre et Loire) ......................................................... 13 L’Entente dépan au Poiré sur Vie en Vendée .......................................................................... 14

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1. Rappel des objectifs

La mission prioritaire des cuma est certes de diminuer les coûts des exploitations, mais en améliorant les conditions de travail, condition nécessaire à l’installation des jeunes agriculteurs. L’équipement de la cuma et la gestion des pannes sont deux éléments contribuant à cette orientation. L’objet du travail était d’étudier et de formaliser deux modalités d’organisation et d’équipement des cuma :

- une concernant un équipement important de la cuma : le hangar-atelier - l’autre encore peu répandue mais intéressante car permettant la réactivité et la souplesse

pour l’entretien des matériels et surtout la gestion des pannes : le camion atelier. Ce qui a été réalisé :

- Sur les hangars Un état des lieux des hangars existants dans les cuma de Basse Normandie. Une étude documentaire auprès des fédérations de Cuma de l’ouest et hors ouest (articles parus dans Entraid, dans les bulletins d’info des fédérations de Cuma, informations collectées auprès des animateurs de Cuma,…

- Sur les camions ateliers Recensement des camions ateliers de cuma existants en France Entretiens auprès des responsables de ces équipements

Indicateurs de réalisation Synthèse de l’étude en pièce jointe. Mise en ligne sur le site internet : Les documents sont à ce jour publiés sur le site www.ouest.cuma.fr Ils seront publiés sur le site spécifique bas-normands actuellement en construction.

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2. Les hangars de cuma.

2.1. Pourquoi s’intéresser au hangar pour les cuma ?

- Le hangar est un équipement structurant pour une cuma. En l’absence de hangar, les matériels sont dispersés chez les agriculteurs responsables. Cette situation complique l’organisation des plannings (où est le matériel, où l’adhérent doit-il le prendre, le ramener), ainsi que le suivi et l’entretien du matériel (casse non signalée, usure non surveillée, etc.).

- Il y a une relation entre l’emploi salarié en cuma et l’existence d’un hangar.

Dans une cuma sans hangar, le salarié n’a pas de lieu fixe pour travailler. La présence d’un hangar permet à la cuma : - de concrétiser l’existence de la cuma, - d’avoir un lieu pour remiser le matériel, et pour l’entretenir si le hangar dispose d’un atelier, - d’avoir un lieu pour se réunir, si le hangar dispose d’une salle de réunion, pour organiser

collectivement les plannings, pour gérer la Cuma, - d’avoir un lieu de travail fixe adapté à la présence d’un salarié (équipements sanitaires,

équipements matériels, voire cuisine, …) - de pouvoir disposer de matériels mieux entretenus donc avec moins de risques de pannes et en

meilleur état pour la revente. Les cuma de Basse Normandie sont encore peu équipée s en hangar

2.2. Les hangars de cuma en Basse Normandie 2012 Nombre de cuma Nombre de salariés

permanents Nombre de hangars

calvados 122 5 2 Manche 238 33 20 Orne 201 39 9 En 2012, on note : 2 constructions et 3 extensions dans l’Orne 3 constructions et 1 extension dans la Manche Quelques hangars de cuma en Basse-Normandie

Columby St Jean de Daye

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2.3. Equiper une cuma d’un hangar atelier Les éléments ci-dessous proviennent d’une étude documentaire réalisée par la FRcuma auprès des fédérations de cuma de l’Ouest et hors Ouest (articles parus dans Entraid, dans les bulletins d’info des fédérations de cuma, informations données par les animateurs,…) ainsi que d’interviews auprès de responsables de Cuma et d’animateurs.

2.4. Caractéristiques des hangars existants en cuma .

� Les bâtiments et l’équipement o Les hangars peuvent être en propriété ou en location.

o Neufs ou utiliser des bâtiments existants.

o Neuf, il faut avoir recours à un architecte pour faire les plans, mais c’est aussi l’occasion de penser à l’insertion paysagère.

Les cuma n’hésitent pas à recourir à l’auto-construction. Exemple : dans le Finistère à la cuma de Pleyber-Christ, les adhérents se sont donnés rendez-vous tous les jeudis pour améliorer l’état du hangar qu’ils ont racheté pour aménager un atelier,

o Le niveau des investissements L’investissement peut varier selon le type de hangar et sa destination : remisage seul ou atelier et salle de réunion. Il peut aller de 40 000 € à 150 000 €, voire plus. Il est de plus en plus question de profiter du toit du hangar pour installer des panneaux solaires. Un cas original : La cuma de Saint Amand sur Sèvre dans les Deux Sèvres a inauguré son hangar en 2012. Un investisseur a pris en charge la construction du hangar sur un terrain propriété de la cuma. Cet investisseur va exploiter le toit solaire photovoltaïque de 2000 m2 pendant 20 ans. Puis la cuma deviendra propriétaire du bâtiment qu’elle aura loué gratuitement pendant les 20 premières années. A noter que ce bâtiment intègre aussi un espace de stockage de plaquettes de bois pour alimenter la chaufferie de la commune.

� Le fonctionnement

o Les modes de facturation Différents modes de facturation sont constatés dans les cuma. Pour la répercussion de la charge annuelle du hangar, plusieurs solutions existent :

Saint Sauveur Lendelin St Germain

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Proportionnelle au chiffre d’affaires du matériel, proportionnelle à la valeur du matériel ou à son encombrement, proportionnelle au chiffre d’affaires de l’adhérent avec la cuma, par hectare de SAU, une part fixe par adhérent. Plusieurs critères peuvent être associés. En règle générale dans les cuma de Basse Normandie équipées, la charge annuelle (charges fixes + variables) reste inférieure à 5 % du chiffre d’affaires

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2.5. Le rôle des fédérations dans l’accompagnement de la cuma dans son projet de

hangar

� Un élément favorable : communiquer auprès des cuma sur l’intérêt du hangar en cuma

A l’exemple de ce qui s’est fait à l’AG de La FDcuma de l’Orne en 2011 : une table ronde sur le sujet avec des témoignages. Pour certaines cuma, ces témoignages ont été le déclic pour engager la réflexion sur leur propre projet.

� Un projet rassembleur pour les adhérents

C’est l’occasion de dynamiser, de rassembler le groupe autour du projet de hangar. C’est pourquoi, les modalités d’organisation de la réflexion sont importantes. Il n’est pas rare que la réflexion s’étale sur plusieurs années, entre la première évocation et l’inauguration du hangar. Le déclic pour démarrer le projet varie d’un groupe à l’autre : l’opportunité d’un terrain bien situé, un problème de remisage des matériels, des responsables qui ne peuvent plus loger le matériel de la cuma dans leur hangar personnel, une location de hangar qui s’arrête,… Groupe de travail spécifique, visites de réalisations existantes, étude de points particuliers en sous- groupes,…, sont autant de moyens de construire collectivement le projet dans lequel tout le monde se retrouvera. L’inauguration sera le point d’orgue du projet.

� Les différentes étapes de l’accompagnement de la fé dération 1) Aider la cuma à définir ses besoins 2) Choix du terrain : pertinent par rapport la situation géographique des adhérents.

- Bien centré par rapport au groupe.

Très accessible et extensible (espace disponible pour le futur) - Facilement viabilisable (téléphone, eau, électricité, eaux usées,…) - Compatible avec le voisinage (bruit, nuisances,…) - De préférence acheté par la cuma pour faciliter la gestion et garantir l’avenir.

3) Choix du bâtiment :

o Il doit concilier fonctionnalité et coût

- Le type de hangar : - Un lieu de stockage ouvert bardé sur 3 faces ou un hangar fermé sur 4 faces avec

portail, - Avec un atelier ? - Avec une plateforme phyto ? - Avec un bureau, une salle de réunion, des sanitaires ? - Une question d’actualité : des panneaux photovoltaïques sur le toit du hangar ?

o Se mettre en règle

DDE, architecte

o Choix de l’équipement du hangar et de l’atelier

Les outils indispensables/utiles/facultatifs La gestion des déchets (huile, pneus, ferrailles,…)

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4) Le financement Actuellement :

• Accès aux prêts bonifiés cuma (suivant l’enveloppe disponible) : 70 % du hors taxes, plafonné à 23 000 € en prêt bonifié sur 7 ans ensuite non bonifié sur 12 ans

• Le Conseil Régional de Basse Normandie aide l’acquisition de hangar.

20 % du hors taxes

� Certaines communautés de communes également. Voire également la MSA si la cuma emploie un salarié.

5) Les règles de fonctionnement A définir et à formaliser dans un règlement intérieur. 6) Le choix des modalités de facturation Il n’y a pas de modèle. Plusieurs modalités existent dans les cuma. Chaque cuma adapte ses modalités de facturation à ses contraintes. Exemples de hangars en Basse Normandie en annexe.

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3. Les camions ateliers

3.1. Pourquoi s’intéresser aux camions ateliers

L’entretien courant du matériel et la gestion des pannes sont des préoccupations importantes pour les cuma. Elles doivent assurer la qualité du service :

- en proposant aux adhérents du matériel en bon état de fonctionnement, - en prévenant au maximum les pannes qui immobilisent les chantiers, - en intervenant rapidement pour réparer en cas de panne.

Les chauffeurs de cuma peuvent pour la plupart assurer l’entretien courant du matériel. Certaines cuma ont choisi d’embaucher un mécanicien. Elles disposent donc d’un atelier où se font l’entretien et la réparation du matériel. D’autres, beaucoup plus rares, ont innové en organisant cette activité de façon mobile, dans des camions ateliers.

3.2. Les ateliers mobiles de cuma en France 4 (seulement) ont été repérées dans le réseau cuma en France :

- la cuma de Massigné à en Loire Atlantique, - « Entent dépan » au Poiré sur Vie en Vendée, - le groupement d’employeurs des Bournais à Chemillé en Indre et Loire, - la cuma du Val de Vende en Indre et Loire est en cours de création, toujours en Indre et Loire

Présentation de ces réalisations Cf. fiches de présentation

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La cuma de Massigné (Loire Atlantique)

� Statut : cuma

� Année de création de la section entretien : 1997 avec une quinzaine d’exploitations.

� Historique du projet : A l’origine, départ en retraite d’une personne embauchée individuellement par plusieurs exploitations. Le remplaçant souhaitait avoir un seul employeur. C’est pourquoi, la cuma a créé une section entretien réparation et a embauché ce salarié.

� Activités : Entretien et réparation des matériels des adhérents (interventions directes dans les exploitations) 55 exploitations adhérentes (exploitations agricoles, arboricoles, paysagistes,…) 1 salarié mécanicien qualifié. Permis poids lourd. Camion atelier ambulant 12 tonnes (garage roulant) acheté en 2005 + véhicule léger pour les dépannages rapides. 10 à 12 000 km par an sur 30 km de rayon En 2012 : 1400 heures facturées à 35 € par heure + forfait déplacement. Le camion étant amorti, les tarifs sont stables depuis plusieurs années. Le temps plein du salarié est largement assuré. Lorsque le salarié ne peut faire face à toutes les demandes, la cuma fait appel aux mécanos d’une cuma voisine en complément.

� Bilan et perspectives : Guy Bernardeau, le président, pense que le système fonctionne parce que les adhérents ont des productions différentes (élevage, maraichage, viticulture, arboriculture), ce qui permet d’avoir du travail toute l’année pour le salarié. Pour en savoir plus : Cuma de Massigné 44 La Chapelle sur Erdre Président : Guy Bernardeau 02.40.72.64.46 – 06.08.03.80.81 – earlguybernardeau@wanadoo.fr

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Groupement d’employeurs des Bournais à Chemillé en Indre et Loire

� Statut : groupement d’employeurs

� Année de création = 2001

� Historique du projet Créé à l’initiative d’un salarié expérimenté issu d’un garage agricole. Il a identifié les besoins en entretien de matériels dans la zone dont ceux de la Cuma de Chemillé sur Indrois. La stratégie de la cuma est de faire vieillir le matériel. L’entretien était réalisé par les adhérents et par le garage.

� Activité : Entretien des matériels des adhérents du groupement d’employeurs, dont la cuma de Chemillé sur Indrois.

� Organisation Création du groupement d’employeurs (la cuma + 8 exploitations). 12 adhérents aujourd’hui. Embauche du salarié et achat d’un camion. Pas de hangar à la cuma.

Investissement de départ : 3 000 € dans un camion + 4000 € d’outillage de base

Chiffre d’affaires actuel = 30 000 € Réunion du lundi matin pour planifier la semaine. Le salarié se déplace dans les exploitations adhérentes et à la cuma. Il n’y a pas de hangar adapté dans les cuma. Pour les grosses réparations, le salarié travaille dans son garage d’origine. Bonnes relations avec le garage, la cuma y achète son matériel. Coût facturé en 2010 = 19 €/heure (17 € pour le salarié + 2 € pour frais d’entretien du camion et consommables). 1673 heures facturées = 80 % en entretien + 20 % en conduite

� Bilan et perspectives Salarié très autonome dans l’organisation de son travail. Le salarié consacre de plus en plus de temps à la conduite des matériels au détriment de l’entretien-réparation. Quelle pérennité lorsque le salarié (une cinquantaine d’années aujourd’hui) prendra sa retraite ? D’autant plus que la majorité des adhérents sont également dans cette tranche d’âge. Depuis cette création, un deuxième camion atelier a vu le jour dans le département à la cuma du val de Vendes et un troisième est en projet. Le salarié de la cuma de Chemillé sur Indrois a aidé le salarié de ce nouveau projet à choisir son équipement et organiser son camion dans le cadre d’une formation uni-personnelle (une modalité de formation financé par le Conseil Régional du centre). Pour en savoir plus : Sylvie Lhéritier : FDcuma Indre et Loire : 02.47.48.37.88.

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Cuma Val de Veude à Braye sous Faye (Indre et Loire)

� Statut : cuma

� Année de création 2012 : création d’une activité entretien à la Cuma du Val de Veude

� Historique du projet : La cuma avait pour stratégie de renouveler rapidement le matériel. Cette stratégie se révèle à la longue très coûteuse. Un des adhérents qui faisait beaucoup d’entretien dans la cuma a arrêté un atelier important de son exploitation, libérant ainsi du temps. La cuma l’a embauché pour réaliser l’entretien du matériel de la cuma sur un temps partiel. La cuma a opté pour un camion atelier, d’un coût inférieur à la construction d’un atelier en dur. Le salarié a été formé par le salarié du groupement d’employeur des Bournais dans le cadre d’une formation unipersonnelle financée par le Conseil Régional du centre.

� Activité : Entretien du matériel de la cuma. Entretien de base seulement. Les interventions sur les moteurs sont confiées au concessionnaire.

� Organisation • L’arrivé du salarié a permis de libérer du temps aux responsable de matériels • Les responsables conservent la gestion du planning, la surveillance de l’état du matériel et

donnent un coup de main au salarié • Tour des matériels à l’automne avec le président pour organiser l’entretien hivernal • Le salarié participe à certaines réunions du conseil d‘administration. • Priorités de travail : désileuse, tracteurs • Fourniture en pièces auprès des petits mécanos locaux • Responsable du salarié : contact 1 fois/semaine en période de travaux, autonomie du salarié

Salarié = 0.68ETP. (entretien = 2/3 – conduite = 1/3) Coût avec camion = 25 € /heure

� Bilan et perspectives Réflexion pour trouver un hangar plus adapté. Même avec un camion très fonctionnel et bien organisé, le salarié a besoin d’un lieu bien abrité pour faire l’entretien l’hiver

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L’Entente dépan au Poiré sur Vie en Vendée � Statut : groupement d’employeurs entre 7 cuma d’une même commune (Le Poiré sur Vie) + 1

sarl de travaux publics + 1 exploitant

� Année de création : 2010

� Historique - Juillet 2009 : Suite à l’annonce de l’arrêt de l’activité agricole de l’artisan local, les 7 cuma de

la commune se sont retrouvées pour identifier leurs besoins en main d’œuvre et définir leur stratégie. Elles ont organisé un groupe de responsables pour faire avancer le projet.

- Aucune des cuma n’avait de hangar, ni de salarié permanent (saisonniers seulement). - Deuxième semestre 2009 :

o Visite de cuma ayant des salariés. o Quantification des besoins en main d’œuvre des cuma.

- Janvier 2010 : création du groupement d’employeurs - Mai 2010 : définition d’un profil de poste mécanicien et embauche d’un salarié permanent. - 2010 :

o investissement dans un fourgon + équipements (poste à soudure, chalumeau, clefs,…) = 17 212 €

- Investissement dans un mobil home (bureau et sanitaires pour le salarié) = 3886 €

� Activités Entretien du matériel des cuma adhérentes et des deux particuliers adhérents Un salarié permanent expérimenté salarié du groupement. Un fourgon + un mobil home propriétés du groupement d’employeurs

� Organisation - Le fourgon se déplace dans les cuma adhérentes et chez les deux particuliers pour entretenir

leurs matériels. - AG fin janvier pour prévoir les besoins de l’année et ainsi déterminer les bases de

prélèvement (tous les mois si plus de 100 heures, sinon tous les trimestres) - Une réunion le lundi matin chaque mois ou sur demande pour organiser l’activité du salarié.

Le plein temps du salarié est assuré sur l’année, voire même dépassé. Trop d’heures pour un salarié mais pas assez pour deux.

� Tarifs 2013 18 euros pour la conduite + 8 euros par heure pour l’entretien (amortissement et charges liées à l’aménagement du camion)

� Bilan et perspectives Après deux années de fonctionnement, cette organisation a permis aux cuma de mieux se connaître. Les projets d’investissements se discutent plus en commun. Exemple : 3 cuma ont mis en commun leurs épandeurs. Les besoins en heures de main d’œuvre sont différents d’une cuma à l’autre. Cette organisation permet de répondre à tous. Le service entretien a pu être gardé sur la commune. C’est un bon démarrage de fonctionnement entre cuma, tout en partageant le risque, sans que chacun doive trop investir. Toutes les cuma ne sont pas équipées (électricité par exemple) pour accueillir le salarié. La question se pose de construire un atelier collectif pour permettre les grosses réparations. Pour en savoir plus : Fabrice Guillet (président) : 06.08.22.92.84.

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Travail réalisé avec le soutien de :