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Analyse de Réseaux sociaux et structures relationnelles par Kevin Lecoq
Fiche Technique :
Poche: 127 pages
Editeur : Presses Universitaires de France - PUF
Édition : 2e édition (20 septembre 2007)
Collection : Que sais-je ?
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I. Présentation
Réseaux sociaux et structures relationnelles, édité en 2007, est écrit par Emmanuel
Lazega. Ce dernier enseigne à Sciences Po, ses recherches portent sur les réseaux sociaux et
organisationnels.
II. Analyse de l’essai
Emmanuel Lazega a un vocabulaire très riche et n’hésite pas à nous le montrer en
employant des mots très complexes et scientifiques. Monsieur Tout-le-monde peut passer son
chemin puisqu’il ne comprendrait pas un dixième de l’essai. Tout est compressé et répété pour
que l’on perde le fil. Parfois nous pouvons se rassurer en voyant « par exemple », on se dit que
l’on va enfin se faire une image de ce que veut dire l’auteur. En vain, puisqu’il utilise et réutilise
les même termes. Parmi ceux-là : « Multirelationnelle, géodésique, algorithme, dyadique,
interdépendance…
En quelques mots et de ce que j’ai compris, il veut montrer toutes les relations possibles
dans la vie et plus précisément dans le milieu professionnel. Il évoque un moment un cabinet
d’avocats où il dit qu’il y en a un qui est populaire alors qu’un autre l’est moins malgré une
expérience plus aboutie. Il rentre donc dans des calculs plus farfelus les uns des autres avec des
formules incompréhensibles pour faire comprendre que chaque individu, quel que soit son
statut social, ne correspond pas forcément à ce qu’il devrait représenter.
Un autre exemple, une personne ayant un statut de directeur, selon l’auteur et selon des
recherches qui ont été faites scientifiquement, ne pourra pas se mêler des problèmes personnels
de l’un de ses employés qui ralentit sa productivité en raison d’un mal-être. Il délèguera
systématiquement à un des collègues qui travaille avec lui pour en parler discrètement et en
confidentialité. L’auteur nous pose alors la question tant attendue, mais quel collègue choisir ? Il
parle alors d’une pyramide d’individus où chacun sera « testé » pour savoir lequel est le plus
adapté à cette situation. Cela me perturbe profondément puisque voulant être manager dans
mon avenir professionnel pour les responsabilités et l’aspect humain, je ne comprends pas
pourquoi avec un statut supérieur nous ne pouvons pas régler discrètement et posément le
problème directement avec la personne concernée et y trouver une aide psychologique. Cela fait
même partie du métier.
Très matheux, il veut nous faire passer tous ses messages à l’aide de schémas et de
formules… Drôle de méthode.
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Voici quelques exemples d’illustrations :
III. Comment sont représentées les relations professionnelles ?
Lors de ce passage, ci-droite, l’auteur cite le
lien entre deux collègues, et la façon de penser de
chacun. On comprend alors que les sentiments
exprimés peuvent être différents. Ici en l’occurrence,
l’un verra uniquement une relation professionnelle
mais demandera des conseils alors que l’autre
espérera une amitié même s’il n’a pas besoin de son
collègue durant le travail. Prenons un exemple, si mon
tuteur et moi nous nous fréquentions hors du lieu de
travail, il y aurait toujours un lien de subordination
entre nous. C’est ce que veut dire l’auteur, dès lors que
l’on crée quelque chose dans le milieu professionnel,
l’un des deux individus sera toujours en retrait.
Dans cet extrait, on voit très bien la méthode d’Emmanuel Lazega, des phrases longues et plutôt
complexes. On retrouve aussi un procédé qu’il utilise fréquemment. Ce sont les i et j pour
raconter quelque chose… encore une façon de vouloir compliquer la synthèse.
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IV. Déception complète
Je suis à nouveau déçu par cet essai. Décidemment, je pense que ce genre d’ouvrage ne
me correspond pas. J’apprécie pourtant ces types d’études mais je ne comprends pas pourquoi
les auteurs décident de livrer quelque chose d’aussi rébarbatif. Ils choisissent des mots
complexes et font d’importantes répétitions.
De plus, cela me trouble. Je dois sans doute manquer de vocabulaire ou de
compréhension. Sachant qu’on nous le donne pour étudier, je devrais trouver cela captivant. A la
place, je me remets en cause et je me sens perturbé pour mon expression écrite si c’est ce thème
qui tombe en mai prochain. Je n’évoquerai même pas cet essai de peur de passer à côté.
Je suis dans tous les cas, navré de rendre un compte-rendu si faible…