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la vie, la maison, ANALYSE TRIMESTRIELLE DU MARCHÉ IMMOBILIER RÉSIDENTIEL UN PREMIER TRIMESTRE 2015 MARQUÉ PAR UNE FORTE DEMANDE ET UNE BAISSE DE PRIX EN PENTE DOUCE Billet de tendances Laforêt laforêt.com Service de presse Laforêt : PROFILE PR - Tél. : 01 56 26 72 33 Une demande en hausse, soutenue par des taux d’intérêt historiquement bas. Traditionnellement, le premier trimestre de l’année profite au marché immobilier, qui enregistre une reprise de la demande. 2015 ne fait pas exception. Un phénomène qui s’explique notamment par la volonté de concrétiser un achat en période estivale, avant la rentrée scolaire. Au niveau national, les nouveaux acquéreurs progressent ainsi de 6 %. Une hausse sensible notamment en Ile-de-France avec + 11 %, mais aussi en régions avec une moyenne de + 7 %. Toutefois, sur Paris même, on préférera parler de rééquilibrage, puisqu’après une forte progression en 2014, la demande plafonne au 1 er trimestre 2015. Les raisons de cette hausse sont à chercher dans les taux d’intérêt historiquement bas, qui soutiennent cette croissance et contribuent à rendre de nouveau solvables certains acquéreurs, notamment les primo-accédants. +6% Acquéreurs potentiels Analyse T1 2015 vs T4 2014 Source Laforêt Peu de petites surfaces disponibles et des grands volumes plus difficiles à vendre. Les mises en vente de biens immobiliers restent à un niveau bas en ce premier trimestre 2015, où l’offre est généralement en hausse, en accord avec la saisonnalité de la demande. Il semblerait donc que les vendeurs aient dorénavant intégré un marché orienté à la baisse. Ainsi, au niveau national, l’offre stagne. Paris subit un léger recul (- 1 %), tandis que l’Ile-de-France affiche 0 % et que seules les régions progressent très légèrement (+ 1 %). Les mises en vente de nécessité (décès, séparation, mutation…) continuent cependant de rythmer le marché. Concernant les surfaces, le faible niveau de stock de petites sur- faces laisse peu de choix aux acquéreurs de ce type de biens. D’une manière générale, on observe un fort contraste entre les petites et moyennes surfaces, qui se vendent de façon fluide, et les grandes surfaces ou les biens avec défauts, qui stagnent dans le stock des agences. Quant aux logements familiaux (maisons > 250 m²) et aux grands volumes (lofts), ils s’écoulent difficile- ment du fait de charges d’entretien et de taxes plus élevées. 0% Analyse T1 2015 vs T4 2014 Source Laforêt D E M A N D E O F F R E EDITO “Avec des prix au niveau de l’année 2010 et des conditions de crédit particulièrement favorables, le marché immobilier se porte mieux en ce début d’année. Les besoins en logement et l’appétence des Français pour la pierre contribuent à ce phénomène. Toutefois, entre la taxe sur les logements vacants, la surtaxe sur les résidences secondaires et les plus-values, mais aussi l’encadrement des loyers et la future révision des valeurs locatives, il est devenu dicile d’avoir de la lisibilité sur ses placements dans l’immobilier. Conséquence : l’investissement locatif et le marché des résidences secondaires se retrouvent pénalisés.” Yann Jehanno, Directeur exécutif de Laforêt

Analyse du marché immobilier par le réseau d'agence Laforet

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Le réseau d'agence Laforet immobilier analyse le marché des trois premiers mois de 2015. Un article complet à lire sur le sujet sur Explorimmo : http://www.explorimmo.com/edito/actualite-immobiliere/detail/article/immobilier-ces-defauts-qui-font-chuter-les-prix.html

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  • la vie, la maison,

    A N A LY S E T R I M E S T R I E L L E D U M A R C H I M M O B I L I E R R S I D E N T I E LUN PREMIER TRIMESTRE 2015 MARQU PAR UNE FORTE DEMANDE ET UNE BAISSE DE PRIX EN PENTE DOUCE

    Billet de tendances Lafort

    lafort.comService de presse Lafort : PROFILE PR - Tl. : 01 56 26 72 33

    Une demande en hausse, soutenue

    par des taux dintrt historiquement bas.

    Traditionnellement, le premier trimestre de lanne profite au march immobilier, qui enregistre une reprise de la demande. 2015 ne fait pas exception. Un phnomne qui sexplique notamment par la volont de concrtiser un achat en priode estivale, avant la rentre scolaire. Au niveau national, les nouveaux acqureurs progressent ainsi de 6 %. Une hausse sensible notamment en Ile-de-France avec + 11 %, mais aussi en rgions avec une moyenne de + 7 %. Toutefois, sur Paris mme, on prfrera parler de rquilibrage, puisquaprs une forte progression en 2014, la demande plafonne au 1er trimestre 2015.Les raisons de cette hausse sont chercher dans les taux dintrt historiquement bas, qui soutiennent cette croissance et contribuent rendre de nouveau solvables certains acqureurs, notamment les primo-accdants.

    +6%Acqureurs potentiels

    Analyse T1 2015 vs T4 2014 Source Lafort

    Peu de petites surfaces disponibles et des grands volumes plus difficiles vendre.Les mises en vente de biens immobiliers restent un niveau bas en ce premier trimestre 2015, o loffre est gnralement en hausse, en accord avec la saisonnalit de la demande. Il semblerait donc que les vendeurs aient dornavant intgr un march orient la baisse. Ainsi, au niveau national, loffre stagne. Paris subit un lger recul (- 1 %), tandis que lIle-de-France affiche 0 % et que seules les rgions progressent trs lgrement (+ 1 %). Les mises en vente de ncessit (dcs, sparation, mutation) continuent cependant de rythmer le march.Concernant les surfaces, le faible niveau de stock de petites sur-faces laisse peu de choix aux acqureurs de ce type de biens. Dune manire gnrale, on observe un fort contraste entre les petites et moyennes surfaces, qui se vendent de faon fluide, et les grandes surfaces ou les biens avec dfauts, qui stagnent dans le stock des agences. Quant aux logements familiaux (maisons > 250 m) et aux grands volumes (lofts), ils scoulent difficile-ment du fait de charges dentretien et de taxes plus leves.

    0%Analyse T1 2015 vs T4 2014

    Source Lafort

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    REEDITOAvec des prix au niveau de lanne 2010 et des conditions de crdit particulirement favorables, le march immobilier se porte mieux en ce dbut danne. Les besoins en logement et lapptence des Franais pour la pierre contribuent ce phnomne. Toutefois, entre la taxe sur les logements vacants, la surtaxe sur les rsidences secondaires et les plus-values, mais aussi lencadrement des loyers et la future rvision des valeurs locatives, il est devenu difficile davoir de la lisibilit sur ses placements dans limmobilier. Consquence : linvestissement locatif et le march des rsidences secondaires se retrouvent pnaliss.Yann Jehanno, Directeur excutif de Lafort

  • la vie, la maison,

    A N A LY S E T R I M E S T R I E L L E D U M A R C H I M M O B I L I E R R S I D E N T I E LUN PREMIER TRIMESTRE 2015 MARQU PAR UNE FORTE DEMANDE ET UNE BAISSE DE PRIX EN PENTE DOUCE

    Billet de tendances Lafort

    lafort.comService de presse Lafort : PROFILE PR - Tl. : 01 56 26 72 33

    Un niveau de transaction en hausse,

    qui profite aux primo et secundo-accdants.

    Les transactions voluent sensiblement au premier trimestre 2015, mme si la progression est particulirement significative sur le mois de mars. Paris et lIle-de-France restent globalement stables avec rciproquement + 0,1 % et + 0,2 %. Les rgions enregistrent, de leur ct, une hausse plus affirme de lordre de 1,2 %. La lente baisse des prix, cumule lattractivit des faibles taux dintrt, offre de belles perspectives, qui incitent les acqureurs franchir le pas. Les primo autant que les secundo-accdants reprsentent toujours la majorit des transactions.

    +1%Acqureurs potentiels

    Analyse T1 2015 vs T4 2014 Source Lafort

    La baisse des prix se gnralise.Les prix des biens avec dfauts chutent.La baisse globale des prix se poursuit au premier trimestre 2015. Cette volution nationale se ressent fortement dans les rgions, o la baisse atteint en moyenne - 1,2 %. Sur Paris, celle-ci est un peu plus limite (- 0,9 %), avec un prix moyen au m qui passe sous la barre des 8 000 , 7 987 . Un recul lgrement infrieur (- 0,6 %) est observ en Ile-de-France, soit 3 606 /m en moyenne, principalement sur les appartements, tandis que le prix des maisons reste stable.Mme si la tendance est globalement la baisse, lexcellence se vend toujours au prix fort . Localement, les prix de certains biens restent levs du fait de leur qualit et de leur raret, ainsi que de labondance de la demande. En revanche, les logements avec dfauts souffrent la fois dune importante dcote et de dlais de vente allongs. Cest le cas notamment dans le 16e arrondissement de Paris, o un appartement familial de 153 m en rez-de-chausse, dans le quartier dAuteuil, a trouv preneur au bout de 2 ans, avec un prix rvis de - 30 %, soit 6 000 /m au lieu de 8 500 . Mme constat en province, o des biens nergtiquement hors normes trouvent difficilement preneurs, malgr un prix trs attractif.

    -1,1%Prix moyen au m2

    National : 2 771 /m2

    T1 2014 vs T4 2013 Source Lafort

    TRANSACTION

    S PR

    IX A

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