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Anatomie comparée de l’oreille en scanner et des voies de l’audition en IRM chez le marsouin commun

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Page 1: Anatomie comparée de l’oreille en scanner et des voies de l’audition en IRM chez le marsouin commun

40 Congrès SFNR 2014

White matter hyperintensity (WMH) is frequently seen in magne-tic resonance imaging (MRI), but the complete physiopathology ofWMH remains to be elucidated. In this study, we sought to deter-mine whether there is an association between the maximum braintissue displacement (maxBTD), as assessed by ultrasound, and theWMH, as observed by MRI. Nine healthy women aged 60—85 yearsunderwent ultrasound and MRI assessments. We found a signifi-cant negative correlation between maxBTD and WMH (� = —0.86,P < 0.001), suggesting a link between cerebral hypoperfusion andWMH.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.112

P-37Apport de l’IRM dans le diagnostic desheredoataxies de l’enfant et del’adolescentG. Perucca 2, N. Leboucq 2, A. Roubertie 3,N. Menjot de Champfleur 2, F.S. Rivier 3,M.C. Valentini 1, G. Gandini 1, A. Bonafé 2

1 Service de radiologie, ASO San Giovanni Battista, Torino, Italie2 Service de neuroradiologie, hôpital Gui-de-Chauliac,Montpellier, France3 Service de neuropédiatrie, hôpital Gui-de-Chauliac, Montpellier,France

Objectif.— Cette étude a pour objectif de montrer que l’IRM permetd’orienter le clinicien vers une gamme de diagnostics neurodégé-nératifs et métaboliques chez des enfants et adolescents adresséspour une ataxie héréditaire.Patients et méthodes.— Cinquante patients âgés de 10 jours à 20 ansont été adressés pour une ataxie. Les examens ont été réaliséssur deux IRM à 1,5 T et à 3 T. Le protocole encéphalique comprenddes séquencesT1, T2, FLAIR, T2*, diffusion, spectroscopie à TE long(135 ms), pour certains une IRM médullaire (T1, T2) a été réalisée.Résultats.— Les différents pattern IRM sont :— cervelet morphologiquement normal ;— atrophie cérébelleuse globale ou focale, progressive ± associée àune atrophie du tronc et de la moelle ;— atrophie cérébelleuse avec anomalies de signal intéressant lecervelet (cortex, substance blanche, noyaux), le tronc, l’étage sus-tentoriel (substance blanche, noyaux gris centraux) ;— hypoplasie cérébelleuse néonatale avec atrophie secondaire ;— malformations cérébelleuses (hypoplasie, dysplasie).Conclusions.— L’IRM, selon le type de pattern prédominant, four-nit au clinicien des arguments étiologiques utiles pour évoquer ungroupe restreint d’ataxies héréditaires en relation avec la clinique,le mode de transmission et la biologie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.113

P-38Contribution of MRI in neurologicalmanifestations of Erdheim-ChesterdiseaseS. Jerbi Omezzine 2, M. Dakkem 2, O. Jbara 2,G. Abid 2, B. Zantour 1, H.A. Hamza 2

1 Department of Internal Medicine, Tahar Sfar University HospitalCenter, Mahdia, Tunisia2 Department of Medical Imaging, Tahar Sfar University HospitalCenter, Mahdia, Tunisia

Objectives.— Erdhein-Chester disease is a rare systemic non-Langerhans histiocytosis. There is a clear increase in its incidenceover the past ten years due to a better understanding of its radiolo-gical semiology. The aim of this work is to study the MRI appearanceof neurological lesions observed in Erdheim-Chester disease.

Methods and materials.— A 50-year-old woman who consulted forpolyuria-polydipsia syndrome. Physical examination was normalexcept the presence of xanthelasma lesions on the eyelids. A waterrestriction and a DHA test concluded to a central diabetes insipi-dus. A brain MRI centered on the hypothalamic-pituitary axis wasperformed.Results.— MRI showed an infiltration of the pituitary stalk massivelyenhanced after injection of gadolinium associated with a disappea-rance of the normal T1 hyperintensity of the post hypophisis. TheMRI fundings, the skin lesions and metaphyseal osteosclerosis lesionson the femur X-rays are in favour of a particular granulomatous: TheErdheim-Chester disease confirmed by a skin biopsy.Conclusion.— Erdheim-Chester disease is a rare form of non-Langerhans histiocytosis. The typical features on imaging are oftenthe basis of diagnosis, and should be well known.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.114

P-39L’atteinte orbitofaciale de laneurofibromatose type 1: à propos de3 casM. Moukine Billah , S. Khnaba , M. Jiddane ,N. Ech-Cherif El Kettani , M.R. Elhassani , M. FikriService de neuroradiologie, hôpital des spécialités, Rabat, Maroc

Objectifs pédagogiques.— Rappeler les aspects cliniques desnévromes plexiformes géants orbitofaciaux qui sont des affectionsrares.Reconnaître l’aspect en imagerie des neurofibromes plexiformes quiest caractéristique.Patients et méthodes.— Il s’agit de 3 patients dont l’âge varie entre12 ans et 29 ans qui ont tous bénéficié d’une TDM cérébrale dontdeux ont bénéficié d’une IRM cérébrale.Résultats.— L’imagerie a mis en évidence dans tous les cas desmasses géantes de la région orbitofaciale associée à une dysplasiedu sphénoïde.Conclusion.— Les névromes plexiformes géants ou tumeurs royalessont assez rares.L’imagerie et en particulier l’IRM joue un rôle capital dans le dia-gnostic et dans le bilan lésionnel ainsi que la surveillance deslésions.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.115

P-40Anatomie comparée de l’oreille enscanner et des voies de l’audition enIRM chez le marsouin communJ. Ognard 1, E. Alfonsi 2, J.-L. Jung 2, S. Hassani 3,P. Meriot 1, D. Ben Salem 1

1 Neuroradiologie, pôle Imagerie du CHRU de Brest, Brest, France2 Laboratoire biologie et génétique des mammifères marins dansleur environnement, U.B.O., Brest, France3 Laboratoire d’étude des mammifères marins, Océanopolis,Brest, France

Objectif.— Les cétacées sont des mammifères adaptés à la viemarine, par leur système auditif vital, récepteur de l’écholocation(repérage et navigation). On étudiera leur anatomie chez Phoco-ena phocoeana, en comparaison à l’Homme, à partir d’une analysescannographique de l’oreille interne et moyenne, et en IRM desstructures cérébrales vouées à l’audition.Patients et méthodes.— Un Marsouin commun (P. phocoena, Odon-tocète) a été ramassé par le « Réseau National Echouage », sa têtea été apportée au service d’Imagerie du CHRU de Brest, où il a étéeffectué un scanner (Siemens—Somatom DefinitionAS 64 barrettes)

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Congrès SFNR 2014 41

centré sur les deux oreilles (coupes fines de 0,5 mm). Il a ensuite étéréalisé sur l’encéphale une IRM (Phillips 3T-Achieva 3.0T TX) à l’aidede séquences 3D T2 Turbo Spin Echo, Coronale T1 IR et Sagittale DP.Résultats.— Les structures de l’oreille sont situées hors del’endocrane, où deux coques d’os massif contiennent les comple-xes tympano-périotiques dans le prolongement des os temporal etmandibulaire. L’oreille externe est un conduit peu fonctionnel.À la place, l’acheminent des sons est dédié aux structures man-dibulaires, ses bandes graisseuses permettent la conduction versun plateau communiquant avec l’oreille moyenne. Dans l’oreillemoyenne (Fig. 1), la bulle tympanique contient les 3 osselets.L’oreille interne est contenue dans l’os peri-otique. La cochléeest volumineuse. Les canaux semi circulaires ainsi que les voiesnerveuses en rapport avec le système vestibulaire sont atrophiés.Les nerfs acoustiques sont hypertrophiés et le néocortex associéest volumineux.

Conclusion.— Chez P. phocoena, le couplage TDM et IRM a permisd’apprécier que les modifications morphologiques de l’oreille et deses structures nerveuses dédiées sont liées à l’importante pressionadaptative du milieu marin et du mode d’interaction par écholo-cation. La connaissance de cette l’anatomie est importante pourdéterminer la possible présence de lésions du tractus auditif lorsd’échouage.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.116

P-41Corrélationimagerie-anatomopathologie destumeurs du cone terminalY. Ben Cheikh a,b, K. Kadri a,b, N. Mama a,b,N. Arifa a,b, M. Ledib a,b, T. Yacoubi a,b,H. Krifa a,b, K. Tlili-Graiess a,b

a Services d’imagerie médicale et de neurochirurgie, CHU Sahloul,Sousse, Tunisieb Service d’anatomopathologie, CHU Farhat Hached, Sousse,Tunisie

Objectifs.— Décrire les aspects en IRM des tumeurs du cône terminalen les corrélant aux données anatomopathologiques afin de dégagerles principales caractéristiques de chaque entité étiologique.Patients et méthodes.— Cette étude rétrospective porte sur unesérie de 10 tumeurs du cône terminal diagnostiquées par une IRM1,5 Tesla et confirmées histologiquement.Résultats.— Dans cette série dominent les tumeurs dysem-bryoplasiques avec 2 kystes dermoides, 1 kyste épidermoïde et2 tératomes (1 mature et 1 immature). Les 5 autres tumeurs corres-pondent à 2 épendymomes myxopapillaires, 1 lymphome de Burkitt,1 hémangioblastome (dans le cadre d’une maladie de Von Hippel Lin-dau) et 1 métastase d’un glioblastome. L’age moyen de ces patientsétait de 27,1 ans. En IRM, l’étendue tumorale était d’environ

2 vertèbres avec un aspect excentré dans 8 cas (soit 80 %), enhypersignal T1 hétérogène dans 5 cas (50 %) et en hypersignal hété-rogène T2 dans 9 cas (90 %). L’hypersignal T1 était noté uniquementdans les tumeurs dysembryogéniques. Le rehaussement tumoralétait variable : homogène et intense dans les 2 épendymomes etle lymphome de Burkitt, nodulaire dans 3 cas (kyste épidermoïde,tératome mature et hémangioblastome), hétérogène dans 4 cas(épendymome myxopapillaire, tératome immature, kyste dermoideet métastases de glioblastome) et périphérique dans un cas (kystedermoide). Des composantes kystiques associées étaient notéesdans 3 cas (tératome immature, épendymome myxopapillaire ethémangioblastome).Conclusion.— Le siège centro-médullaire avec élargissement etextension foraminaux, la présence du signe de la coiffe d’unecavité syringomyélique sont les principales caractéristiques del’épendymome myxopapillaire.La composante graisseuse est très évocatrice de trois diagnostics :kystes dermoide et épidermoïde et le tératome. Parmi ces troistumeurs, un rehaussement intense et hétérogène évoque plutôt letératome.La présence de structures serpigineuses périmédullaires en hypo-signal T2 (Flow Void) évoque fortement l’hémangioblastome etdevant rechercher une maladie de Von Hippel Lindau.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.117

P-42Imagerie des lipomes du systèmenerveux centralS. Jerbi Omezzine , S. Fkih Hassen ,K. Ben Rhouma , S. Younes , H.A. HamzaService d’imagerie médicale, CHU Tahar Sfar, Mahdia, Tunisie

Objectifs.— Les lipomes du système nerveux central sont des mal-formations congénitales rares dont la localisation la plus fréquenteest au niveau du corps calleux. Ils sont souvent asymptomatiques,de découverte fortuite. Nous rapportons deux cas de lipome dusystème nerveux central l’un au niveau du corps et l’autre hypo-thalamique.Patients et méthodes.— Il s’agit de deux patients : un nourrissonâgé de 18 mois avait été amené aux urgences pour un traumatismecrânien, chez qui une TDM cérébrale était réalisée ; et une patienteâgée de 40 ans consultant pour des céphalées résistantes aux antal-giques habituels et explorée par une TDM et IRM cérébrales.Résultats.— Pour le premier cas la TDM cérébrale avait montréune formation hypodense bien limitée du corps calleux de densitégraisseuse (-50 UH) : ce résultat était cohérent avec un lipome ducorps calleux. Pour le deuxième cas le scanner avait révélé unemasse supra sellaire, de densité fortement négative plaidant enfaveur de sa nature graisseuse. L’IRM de l’axe hypothalamo- hypo-physaire avait confirmé le diagnostic de lipome hypothalamiquedevant l’hyper signal homogène en T1 de la lésion qui s’attenucomplètement après saturation du signal de la graisse.Conclusion.— Les lipomes intracrâniens sont rares, représentantmoins de 5 % des tumeurs intracrâniennes. La majorité des ceslésions se développent au niveau du corps calleux (50 % des cas),la citerne ambiante (15 % des cas) et la région supra sellaire (15 %des cas). L’IRM est l’examen de choix dans l’évaluation des lipomesintracrâniens et des éventuelles anomalies associées.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.118

P-43Méningiome intraventriculaire : unelocalisation rare