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AND #3 . Mars–Avril–Mai 2014 . Scène nationale – . Scène conventionnée musique et théâtre JEU CONCOURS Des places de spectacles à gagner en page 10

And #3 - Tandem Douai Arras

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Journal de l'Hippodrome, scène nationale de Douai, et du Théâtre d'Arras, scène conventionnée Musique et Théâtre

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JEU CONCOURS

Des places de spectacles à gagner en page 10

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Cher public,

Le journal AND vous présente désormais, tous les deux mois, l’activité et les grands rendez-vous du TANDEM Douai-Arras.

TANDEM, né du rapprochement de l’Hippodrome de Douai et du Théâtre d’Arras, est appelé à occuper une place singulière, au niveau d’un territoire qui regroupe les arrondissements d’Arras et de Douai, soit 546 000 habitants ; ce qui équivaut à la moitié de la population de la Communauté urbaine de Lille...

Ce sont de nouvelles conditions du vivre ensemble, de nouvelles relations entre deux territoires mais aussi entre deux théâtres (qui comptent parmi les plus beaux lieux de spectacle de la Région Nord-Pas-de-Calais) que nous proposons d’ausculter, d’inventer.

C’est également à un niveau régional, national et international que se situeront les enjeux de ce TANDEM.

Ne ratez pas ces prochains rendez-vous ; autant de circulations, de connexions inattendues, entre disciplines artistiques mais aussi entre public et artistes, autant de rencontres favorisées par la très belle complémentarité des scènes du TANDEM.

Bonne lecture de ce numéro 3 de AND.

Gilbert Langlois, directeur

03 ÉvÉnement. Colloque international alain Platel

06 Éclairage. Histoire d’amour régis Jauffret / teatroCinema

08 grOS Plan. oNCLe VaNia ériC laCasCaDe

10 Jeu-cOncOurS.11 À Suivre.

Ces artistes qui montent, qui montent…

12 POint de vue. théâtre et Politique : leçon italienne De vivre ensemble

14 cOuliSSeS. l’aCtion Culturelle Du tanDem

15 en bref.

Directeur de la publication Gilbert Langlois

Responsable de la publication Amandine Haegelin

Graphisme Altstudio.be

Impression Imprimerie VincentTirage 20 000 ex.

© Photo couverture : Luke Stephenson

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En partenariat avec l’Université d’Artois, le Tandem Douai-Arras accueille, au Théâtre d’Arras, le premier colloque international consacré au chorégraphe belge Alain Platel, fondateur des

ballets C de la B. Les 10 et 11 mars, interprètes, collaborateurs, acteurs culturels et universitaires vont célébrer celui qui, en trente ans, s’est imposé comme l’une des figures majeures de

la scène contemporaine.

ALAiN PLATEL

Colloque international

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En clôture du colloque Nine Finger

KVS & Rosas

Nine Finger est le fruit de la collaboration entre Fumiyo Ikeda, danseuse et pilier créatif de Rosas, Benjamin Verdonck et Alain Platel. Point de départ de ce projet commun : Beasts of No Nation, premier roman-coup de poing d’Uzodinma Iweala, jeune écrivain américain originaire du Nigeria. Quelque part en Afrique, l’auteur regarde la perversité de la guerre à travers les yeux d’un enfant-soldat.

Nine Finger 11 mars, 20:00 ArrasThéâtre

Tarifs : de 7 à 20 €

C’est en 1984 qu’alain Platel fonde un des collectifs les plus fé-conds de la scène contemporaine, les ballets C de la b (les ballets Contemporains de la belgique), un nom audacieux choisi comme un véritable pied de nez aux formes de danse des années 80-90. avec

cette compagnie, il va accueillir des metteurs en scène, des danseurs devenus aujourd’hui des artistes de renom (Christine De smedt, Koen augustijnen, lisi estaras, hans van den broeck et sidi larbi Cherkaoui) tout en construisant une œuvre singulière, au croisement du théâtre, de la danse et de la musique. quand on lui de-mande aujourd’hui pour quelles raisons il fait du théâtre, alain Platel répond : « Cette année-là, aux usa ». À 17 ans, ce fils de petits-bourgeois – mère enseignante, père architecte consacré – devient, dans le cadre d’un échange scolaire, l’assistant d’une enseignante qui fait la classe à des enfants handicapés et défavorisés et y découvre une misère dont il n’a pas idée. Profondément marqué par cette expérience, il suit, de retour à gand, une formation d’orthopédagogie et s’occupe pendant cinq ans d’enfants lourdement handicapés. en 1984, l’année où l’artiste autodidacte monte dans son appar-tement sa première pièce, stabat mater, le théâtre lui semble encore un plaisir de dilettante mais déjà matière à allier des choses qui, à première vue, n’ont aucun rap-port entre elles. Comme ce sera le cas dans iets op Bach (1998), où il allie pyrotechnie, acrobaties, vaudou et costumes à paillettes décatis sur des cantates et des cho-rals de bach ; ou dans Because i sing (2001), que Platel donne à deux reprises en mars 2001 au roundhouse de londres. alors que la capitale anglaise compte plus de 1 000 chorales (celle de la police, celle des gays, celle des vieilles femmes, des féministes, des employés de banque ou celle de l’église suisse de londres), le chorégraphe flamand a l’idée de regrouper seize de ces chorales, pour recréer une sorte d’utopie, « qu’on ait, pendant un court instant, vécu autre chose, sans pour autant oublier l’âpreté du monde au dehors. » qu’il travaille bénévolement avec des danseurs palestiniens à ramallah ou qu’il secoue les plus grandes scènes européennes de ses créations hybrides, alain Platel continue d’expérimenter les formes, d’ouvrir de nouveaux horizons et de nouvelles pratiques scéniques moins académiques, marquées par les créations de la chorégraphe allemande Pina bausch. un genre de théâtre fait de saisissement, de compassion, de consolation. « Je fais du théâtre pour ne pas désespérer devant toutes les atrocités du monde », dit-il lui-même. « J’y ai beaucoup réfléchi, mais je ne trouve pas d’autres raisons. » Deux jours de colloque ne suffiront sans doute pas à comprendre pourquoi l’homme et « sa danse bâ-tarde » sont si profondément dérangeants, attachants, bouleversants.

Colloque international Alain Platel Direction Amos Fergombé, professeur des

arts du spectacle Université d’Artois & Hildegard De Vuyst, dramaturge des ballets C de la B

Lundi 10 mars 2014

09:00 Inauguration par M. Francis Marcoin, Président de l’Université d’Artois M. Gilbert Langlois, directeur du Tandem Douai-Arras.

09:50 Projection du documentaire portrait d’Alain Platel, Who wants to dance with me ?

11:00 Gérard Violette, ancien directeur du Théâtre de la Ville

11:30 Didier Thibaut, directeur de la Rose des vents, scène nationale de Lille, Métropole Villeneuve d’Ascq

12:00 Natalia Monge, chorégraphe et chercheuse en danse, professeur à l’Université du Pays Basque

14:00 Fabrizio Cassol, musicien compositeur14:30 Steven Prengels, musicien compositeur15:30 Bérengère Bodin, danseuse16:00 Aurore Heidelberger, Enseignante,

Université d’Artois17:00 Projection du documentaire

Les ballets de ci de là – Alain Platel 

Mardi 11 mars 2014

09:30 Christian Biet, professeur des arts du spectacle, Université Paris Ouest, Nanterre

10:00 Josette Féral, professeur des arts du spectacle, Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle

10:30 Agathe Dumont, danseuse et chercheuse en danse, docteure en arts du spectacle, Université Paris 3 - Sorbonne Nouvelle

11:00 Projection de Wolf d’Alain Platel – les ballets C de la B

14:00 Chokri Ben Chikha, danseur, acteur, metteur en scène, professeur au KASK Royal Academy of Arts de Gand

15:00 Amos Fergombe, professeur des arts du spectacle, Université d’Artois

15:30 Hildegard De Vuyst, dramaturge des ballets C de la B

16:20 Alain Platel17:00 Projection de Passion – Last Stop Kinshasa

ArrasTheatre Salle des concerts

• Lundi 10 et mardi 11 mars 9:00-18:00 / Entrée libre

Renseignements : [email protected]

Retrouvez tout le programme sur www.tandem-arrasdouai.eu

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HiSTOiRE D’AMOUR

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Première française

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Histoire d’Amour

Associant de manière toujours aussi époustouflante théâtre, cinéma, bande dessinée, photographie et musique, Teatrocinema livre une impressionnante adaptation d’un roman noir

de Régis Jauffret et entraîne le spectateur voyeur dans les turbulences d’un esprit détraqué. Explications avec Yannick Butel, professeur des universités, critique et dramaturge.

C’est Histoire d’amour, le quatrième roman de régis Jauffret, que Zagal (fondateur avec laura Pizarro et Jaime lorca, en 1987, de la compagnie la troppa de-venue en 2006 teatrocinema) a choisi d’adapter. un roman où la dernière phrase fait écho au titre comme si la boucle était bouclée. ou, et de manière plus complexe, comme si le titre, en extension, couvrait le livre jusqu’à la fin sans qu’il y ait d’éclaircissement. un roman en forme de labyrinthe en quelque sorte, presque kafkaïen, qui commence dans une rame de métro où un professeur d’anglais suivra sophie, une inconnue, jusqu’à son appar-tement et la violera. Histoire d’amour commence là, par un viol qui va se répéter tout au long du récit puisque le violeur s’éprend de sa victime et vient troubler sa vie, la violant à nouveau dans un appartement qu’il occupe avec elle, et encore dans la voiture qui la ramène, et encore et encore. À la lisière de l’insupportable, voire de l’inimaginable, sophie demeure muette et interdite, tente de fuir, est rattrapée. elle subit alors ce harcèle-ment sadique qui se métamorphose en amour délirant chez son agresseur qui lui parle enfants, mariage, vie heureuse… l’invraisemblance gagne le récit et l’emploi du conditionnel, chez Jauffret, révèle davantage le fan-tasme, peut-être la folie. le doute s’installe ainsi dans la lecture où la narration entretient les zones floues qui conviennent finalement à faire sentir un trouble. Ce qui était donné comme un viol, par un agresseur sans nom, s’épaissit de brouillages où l’enfermement, l’emprison-nement, la maladie, l’aliénation, l’obsession… sont des détails récurrents à Histoire d’amour.

Dès lors, si les descriptions confinent à une réalité, si une certaine violence se teinte d’affection, si chaque rencontre semble plausible… l’écriture (qui ne fait entendre que la seule voix de l’ano-nyme violeur) semble réfléchir les pensées intérieures d’un malade, soumis à des crises de divagations et de délires. mais plus encore que ces états psychotiques, c’est peut-être bien d’une extrême solitude et d’un pro-fond isolement dont parle Jauffret qui fait évoluer ses personnages dans des banlieues anonymes, des cages d’ascenseur, des horizons sans fin. solitude de celui qui se parle seul et s’invente une autre vie. isolement de celui qui vit seul s’inventant des déplacements. solitude de celui qui s’oublie jusqu’au moment où la crise est là pour lui trouver une socialisation. solitude de celle qui vit recluse, aussi. sans jamais que le roman trahisse cette ambiguïté, sans jamais que le récit construise un espace de certitude, Jauffret dispose des indices tout au long de l’histoire. À commencer par celui d’un « langage muet » que sophie

parle avec l’enfant qu’elle a avec son “violeur”. À com-mencer par quelques aveux de maladie, de certificat médical, d’arrêt maladie… par celui qui monopolise la parole. soit celui qui parle seul et dont la logorrhée est au commencement de toutes les histoires. Y compris celle dont chacun rêve : une « histoire d’amour ». À mi-chemin entre le polar et le clinique, régis Jauffret offre un polar/clinique qui résonne à une époque (au-jourd’hui) où le judiciaire vient réduire les marges du psychiatrique. là où le carcéral concurrence l’hôpital. là où la frontière entre culpabilité et responsabilité est questionnée.il y a fort à parier, dès lors, que ce roman aura « parlé » aux comédiens du teatrocinema qui, de la troppa à aujourd’hui, ont toujours eu le souci d’explorer les espaces troubles de l’autorité, ceux de la détention, ceux de la torture mentale… qui se sont exercés sur les consciences et les sujets. Du point de vue dramatique, Histoire d’amour offre ainsi à la troupe de Zagal une ma-tière qui n’est pas étrangère à une histoire chilienne à peine passée. histoire de torture, de violence, d’empri-sonnement mental, de sadisme aussi…ultime volet et mise en scène d’une trilogie qu’achève teatrocinema, le paysage mental intérieur que décrit Histoire d’amour vaut néanmoins et aussi pour une ma-tière esthétique et poétique au plus proche du geste du metteur en scène qui pratique un théâtre hybride et contemporain. geste théâtral qui repose sur le théâtre d’images animées, sur le langage de la bande dessinée en noir et blanc, sur le jeu de vignettes et autres bulles, l’animation en 2D… le tressage des techniques et des supports permet d’incarner et de saisir la nature éclec-tique de l’action mise en œuvre dans Histoire d’amour. là où un théâtre plus classique et un mode de jeu tra-ditionnel feraient écran à ces foyers d’images prises à l’inconscient et à la réalité, teatrocinema et ses ou-vertures vers les autres arts de la scène et de l’image réduisent ainsi la distance qui nous sépare d’états inté-rieurs, d’un monde virtuel, imaginaire et fantasmé. en décloisonnant le temps et l’espace, en rompant avec la linéarité et l’ordre de la succession… c’est dans le monde des turbulences mentales, les espaces chaotiques du corps, les territoires de la mémoire que fait entrer la troupe de teatrocinema. trouvant ainsi le moyen de res-tituer les soubresauts de la narration d’Histoire d’amour : ces ellipses cérébrales et ses syncopes linguistiques… ou quand le théâtre, espace d’illusions, donne la possibilité d’explorer les plis de l’esprit, les recoins du cerveau, les aveux du corps dans une image remodelée où la perfec-tion esthétique permet de sentir la texture poétique d’un affrontement et d’une intimité irréelle.

Quand j’ai été vêtu ils m’ont passé les menottes. Je me suis dit que je ne

savais même pas son prénom. En sortant de l’appartement,

j’ai vu son nom sous la sonnette,

elle s’appelait Sophie Galot.

Au commissariat, ils m’ont expliqué qu’elle avait porté

plainte contre moi pour viol.Régis Jauffret,

Histoire d’amour Éditions Gallimard

Histoire d’amour• 12 & 13 mars, 20:00 DouaiHippodrome

Tarif unique : 8 € Spectacle en espagnol

surtitré en français Navette au départ

d’Arras le 13 mars

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ONCLE vANiA

Anton Tchekhov . Éric Lacascade

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oncle vAniA

« Bye bye happiness, hello loneliness, hello emptiness… »

Adieu bonheur, bonjour solitude, chantent d’emblée les Everly Brothers en ouverture de ce

bel Oncle Vania, palpitant de vie, de grâce et de sensualité,

signé Éric Lacascade. Le Monde, Fabienne Darge

Oncle Vania• 06 & 07 mai, 20:00 DouaiHippodrome

Tarifs : de 7 à 20 € Navette au départ

d’Arras le 07 mai

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Jeu-concours

Please, Continue (Hamlet)Dans cette reconstitution de procès, tous les protagonistes ne sont pas des comédiens professionnels, certains sont…

A Des ouvriers de métallurgie en reconversion professionnelle.

B De vrais magistrats.C De vrais criminels.D Des Smeureubreuds

(genre de sandwich danois).

Hänsel et GretelLa Cordonnerie, qui revisite pour chacun de ses ciné-spectacles une légende bien connue, a ici pris le parti de ne pas raconter l’histoire étrange d’enfants que l’on abandonne dans la forêt, mais…

A De personnes âgées.B D’animaux de compagnie.C De personnages en pain d’épices.D De Gretel, vendeuse d’allumettes qui,

un jour, croise un étrange chat chaussé de bottes…

Les Méfaits du tabacSommé par sa femme de nous exposer les méfaits du tabac, Nioukhine digresse jusqu’au moment où celle-ci revient et…

A Il nous implore de dire que la conférence s’est bien passée.

B Pas dupe, elle le sort de scène le tirant par l’oreille.

C Il conclut comme si de rien n’était.D Elle l’applaudit, une cigarette aux lèvres.

Oncle vania La dernière réplique de la pièce est mythique et a notamment inspiré Rachmaninov pour composer l’opus éponyme :

A Nous nous reverrons.B Nous nous rêverons.C Nous nous reposerons.D Je vous ai compris !

Les Fourberies de ScapinTout est bien qui finit bien pour Scapin…

A L’amour triomphe et Argante et Géronte lui pardonnent.

B L’amour triomphe et il retrouve sa chère cassette.

C L’amour triomphe, même si de son côté, Célimène se refuse toujours à lui.

D La statue du Commandeur l’entraîne dans les abîmes de la terre.

Phénomène en vogue sur internet, le « spoiler » (to spoil, gâcher, abîmer) désigne un document qui gâche le plaisir des autres en leur dévoilant tout ou partie de l’intrigue d’une série, d’un film, d’un livre. Si vous avez réservé vos places pour les spectacles dont il est question ici et que vous voulez garder intacte la surprise jusqu’au moment de la représentation, ne lisez pas ces lignes. Pour les autres, vous avez jusqu’au 31 mars pour nous envoyer vos (bonnes) réponses à [email protected] et tenter de gagner deux places pour le spectacle de votre choix.*

* Clôture du jeu-concours le 31 mars à minuit. Un tirage au sort désignera les gagnants qui seront contactés par mail.

ATTENTiON, SPOiLERS !

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À suivre

Silvia CalderoniComédienne

venue du théâtre expérimental et de la danse, l’actrice et performeuse silvia Calderoni irradie de sa présence magnétique les productions de la compagnie motus depuis 2006. récompensée en 2010 par le Prix ubu, reconnaissance la plus prestigieuse du théâtre italien, elle a prêté en 2013 son apparence androgyne au Kaspar Hauser électro de Davide manuli, aux côtés de vincent gallo. une énergie « rock » à retrouver sur le plateau de Nella tempesta.

Gregory PorterChanteur

gregory Porter est l’une des voix les plus en vue de la scène jazz actuelle. Ce fils d’une femme-pasteur, grandi en Californie où il a appris le chant au sein des chorales gospel, s’est imposé en seulement trois albums comme l’héritier direct du jazz afro-américain des seventies, de marvin gaye à nat King Cole. signé chez blue note, son dernier album, Liquid spirit, vient de décrocher le grammy du meilleur album de jazz vocal, confirmant la stature internationale de cet artiste hors normes.

David MurgiaComédien

Deuxième enfant prodige de la famille, avec son frère fabrice qui l’a dirigé dans le désormais mythique Chagrin des ogres, David murgia multiplie les succès, à tout juste 25 ans. après une prestation remarquée au festival off d’avignon dans discours à la nation (Prix du public), il a récemment obtenu le magritte du meilleur espoir mas-culin, équivalent belge des César. Côté mise en scène, il a fondé avec ses camarades du Conservatoire de liège le raoul Collectif, primé lors du festival impatience 2013 avec Le signal du promeneur.

Retrouvez Silvia Calderoni Nella Tempesta• 25 mars, 20:00 DouaiHippodrome

Gregory Porter• 16 mai, 20:00 ArrasThéâtre

David Murgia Discours à la nation• 26 & 27 mai, 20:00

ArrasThéâtre

CES ARTISTES QUI MONTENT, QUI MONTENT…

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THÉâTRE ET POLiTiqUE

LEçON ITALIENNE DE vIvRE ENSEMbLE

Zoom sur Nella Tempesta et Discours à la nation

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Point de vue

Depuis l’aube grecque, théâtre et politique sont insé-parables : le théâtre est réunion, communion, mise en commun des valeurs de la cité, lieu de sa crise, parfois, lieu aussi de la réconciliation de ceux qui la composent et vivent ensemble, bon gré mal gré. les citoyens regardent ensemble ce que l’artiste voit d’un œil plus perçant que celui du commun. « Le théâtre est un point de vue d’op-tique, disait victor hugo, tout doit et peut s’y réfléchir. » le théâtre, lieu de réflexion, permet au spectateur de s’approprier les propositions d’élucidation qui lui sont faites, voire de les refuser, en tous les cas de les discuter. l’œil écoute et devient bavard !

La loupe italienne

les metteurs en scène enrico Casagrande et Daniela nicolò ont fondé la compagnie motus en 1991, à rimini. très influencés par le living theatre et son art drama-tique révolutionnaire au service du réel, et par Pasolini (auquel ils ont dédié deux de leurs spectacles), ils ont, de spectacle en spectacle, constitué un répertoire qui mêle les grands mythes et les situations politiques actuelles pour interroger la logique totalitaire de la modernité. ascanio Celestini, quant à lui, s’inscrit dans la lignée de Dario fo et des grands représentants italiens du théâtre-récit. son engagement politique et civique s’ap-puie sur des enquêtes et des observations précises de la vie sociale de son pays. À cet égard, l’italie, en prise avec la pieuvre mafieuse, les démons de la corruption, la pornographie médiatique, apparaît comme une loupe grossissante de l’état politique de l’europe. berlusconi, lampedusa, beppe grillo et sa tactique du « bordel am-biant », la xénophobie revendiquée de la ligue du nord : autant de personnages et de situations dont la commedia dell’arte aurait pu se nourrir si la haine pouvait encore prêter à rire… D’autres artistes, en france et en europe, nourrissent leurs créations de réflexions politiques, mais les italiens, menacés par la gangrène économique et morale, sont peut-être, parmi nos contemporains, les lanceurs d’alerte les plus virulents.

Le théâtre comme laboratoire d’utopie

mettre en garde n’est pas seulement rejoindre le chœur du catastrophisme ambiant. la compagnie motus a choisi antigone plutôt que Cassandre comme égérie. Dans un monde où le cynisme semble avoir enterré l’uto-pie, ils auscultent l’imaginaire collectif et créatif pour trouver l’île où pourra naître l’alternative à l’autorité, l’oppression et l’usurpation, et trouvent leur inspira-tion chez shakespeare. Dans Nella tempesta, la tempête devient la métaphore d’un univers économique et po-litique à rebâtir, sur une île où vivraient ensemble les autochtones et les étrangers, les naufragés et ceux qui les accueillent. enrico Casagrande et Daniela nicolò conçoivent le théâtre comme un laboratoire, recherchant l’interaction entre les différentes formes d’expression et organisant des débats autour de leurs créations. attentifs à la société et à ses transformations, ils se réclament d’une « esthétique, reflet de la fragmentation du contempo-rain » et s’alimentent autant des discours savants que des réactions profanes pour enrichir leurs œuvres. refusant d’être considérés comme des visionnaires ou des leaders, ils se revendiquent comme « catalyseurs d’énergie » et veulent « être la mèche qui traverse le plateau et irradie le présent de questions et d’infinies images du futur ».

Ascanio Celestini et David Murgia ainsi que les membres de la compagnie italienne Motus mêlent art dramatique et interrogations citoyennes. Alliant humour et insoumission, osant l’adresse

directe et dynamitant les formes scéniques, nella tempesta et discours à la nation auscultent les conditions du vivre ensemble, renouvellent l’utopie et réveillent les consciences léthargiques.

Je pleure du désir de rêver encore.

Caliban dans La Tempête, W. Shakespeare

Nella Tempesta• 25 mars, 20:00 DouaiHippodrome

Tarif unique : 8 €

Discours à la nation• 26 & 27 mai, 20:00 ArrasTheatre

Tarif unique : 8 €

Le théâtre de narration, entre petites histoires et grande Histoire

Dans le paysage artistique italien, et en particulier dans le genre du théâtre-récit, ascanio Celestini fait figure de maître. salué par les grands du teatro-nar-razione, comme marco baliani (raconteur de l’affaire moro), laura Curino et tant d’autres, il crée une forme théâtrale épique qui puise à la source de la tradition fa-buliste populaire et nourrit ses récits des événements de la mémoire collective et des tragédies quotidiennes, entre petites histoires et grande histoire. Dans discours à la nation, spectacle né du travail mené avec le comé-dien David murgia, ce dernier interprète le discours des dominants avec autant de drôlerie que de caustique lucidité. le but avoué de ces deux artistes est de réveiller les opprimés. Comme les artistes de la compagnie motus, Celestini et murgia sont, d’un même geste, artistes et ci-toyens. ils ne ricanent pas en regardant le monde courir à sa perte mais ils luttent contre l’insensé en affirmant des valeurs. Ceux-là savent d’où ils pensent, d’où ils parlent et d’où ils œuvrent. leurs spectacles sont de salut public.

Par Catherine Robert

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Lutte contre l’illettrismeDepuis 2007, l’hippodrome mène en partenariat avec la Protection Judiciaire de la Jeunesse des ateliers d’écriture, dans le cadre du programme de lutte contre l’illettrisme (irill). Cette saison, mohamed el Khatib, auteur, metteur en scène et fondateur du collectif Zirlib, a dirigé deux stages d’écriture. il a notamment proposé à 16 jeunes d’interroger la notion de « réussite ». les participants ont porté à la scène leurs textes lors d’une resti-tution publique intitulée Les Gagnants.

Mohamed El Khatibon a fait un atelier d’écriture,et il faut le dire d’emblée, un atelier d’écritureÇa ne sert à rien.C’est comme la vie, il n’y a pas d’atelier pour la vieQu’est-ce que tu fais toi en ce moment ?moi je fais un atelier de vie. tu vois ça n’existe pas.

Les Gagnants on vient d’un quartier sensible. on vient d’une zone sensible. C’est ça le problème c’est qu’on est trop sensible. on a trop de sensibilité. moi je suis trop ému tellement je suis sensible alors des fois ça déborde.et moi. mais moi chu un poème, ça se voit pas mais chu un poèmeregardez ma gueule de poème. Ça change des poèmes un peu chiants. moi chu un poème vivant.

coulisses

Les artistes de la saison sont sur tous les fronts : lutte contre l’illettrisme, interventions en milieu ouvert ou fermé, échanges avec les publics scolaires, ateliers et stages…

Bienvenue en terre inconnue, au pays de l’action culturelle du Tandem Douai-Arras.

Hôpital Dans le cadre du dispositif Culture-santé (ars-Drac), frank micheletti du Collectif Kubilai Khan investigations a rencontré les patients, le personnel et les visiteurs du centre hospitalier de Douai. Chaque rencontre a été enregis-trée, en vue de devenir la base sonore d’un spectacle un peu particulier. en avril, les danseurs de la compagnie investiront, une semaine durant, le centre hospitalier et créeront sur place une balade chorégraphique.

Théâtre et PhilosophieDans le cadre du projet artiste rencontre territoire, le metteur en scène grégoire ingold et la compagnie balagan système sont allés à la rencontre des publics en pays d’artois. au total : 637 participants, dont 256 lycéens, 266 étudiants, 33 médicaux sociaux, 56 membres d’associations et de clubs, etc… ont eu lieu : 26 jeux de la dispute philosophique, sortes de joutes oratoires théâtralisées, six lectures des mythes de Platon par les comédiens, un week-end d’atelier « lire à voix haute » au théâtre d’arras. un grand merci aux 23 relais qui ont soutenu et rendu possible ce projet !

JusticeDu 24 mars au 11 avril 2014, l’hippodrome sera partenaire de la 2e édition du festival du film judiciaire de Douai, organisé avec le tribunal de grande ins-tance de Douai, l’éducation nationale, la Protection judiciaire de la jeunesse, l’ordre des avocats du barreau de Douai. il permet à près de 900 jeunes de découvrir l’institution judiciaire en leur apportant des éléments de réflexion à travers l’image qu’en donne le cinéma. s’il fallait juger hamlet pour meurtre, aujourd’hui, quel serait le verdict de la cour ? le 2 avril à l’hippodrome, Please, Continue (Hamlet) plongera le spec-tateur au cœur d’une salle d’audience et donnera à voir un procès plus vrai que nature : pour cette représentation, des magistrats en fonction à la Cour d’appel de Douai (Procureur général, Présidente de la Cour d’assises du nord...) joue-ront leur propre rôle face à des comédiens.

l’actiOn culturelle du tandem

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Festival Arsène # 17

la 17e édition du festival étudiant arsène se dérou-lera du 3 au 11 avril, sur le pôle universitaire d’arras, à l’hippodrome de Douai, à Culture Commune et au théâtre d’arras. Chaque année, près de 4 000 specta-teurs viennent apprécier l’originalité et la qualité des jeunes compagnies de théâtre amateur issues d’univer-sités françaises et internationales. les « retours vers le spectacle », en compagnie d’artistes professionnels, d’anciens élèves en arts du spectacle et d’enseignants de l’université, les rendez-vous « bocal », donnant l’envie de lire ou simplement d’écouter des écritures contempo-raines, sont des moments conviviaux et incontournables à ne pas manquer ! À noter : pour l’ouverture du festival, le tandem arras-Douai a demandé à des étudiants du master Carrières Juridiques et Judiciaires de la faculté de droit de Douai d’endosser le rôle d’avocat, de magis-trat ou d’expert dans Please, Continue (Hamlet) mis en scène par Yan Duyvendak et roger bernat. face à des comédiens rompus à l’improvisation, ils auront à charge d’établir la vérité...

• Du 3 au 11 avril Réservations auprès du

Service culturel de l’Université d’Artois [email protected] 03 21 60 49 49

Autour de La Brique Guy Alloucherie (Cie HVDZ)

en partenariat avec la Communauté de Communes Coeur d’ostrevent et l’association histoire de savoir(s), les photographes nicolas leblanc et matthias Crépel, les jeunes de l’école primaire, du PeJ (Point ecoute Jeunesse) et la société d’histoire locale se sont ren-contrés pour échanger et créer une balade-exposition intergénérationnelle autour du passé industriel de monchecourt: Histoire(s) monchecourtoise(s). venez découvrir cette exposition de plein air puis faire une balade familiale parsemée de photographies d’archives commentées par la société d’histoire locale. une fois la balade-expo terminée, vous vous réchaufferez dans le Chalet de la gare à 300 mètres de l’ancienne bri-queterie. au menu, la projection des photographies du monchecourt d’aujourd’hui suivie d’un verre de l’amitié.

• La Brique 12 avril, 20:00

Salle des sports de Monchecourt • Balade-expo

12 avril, 16:00 Départ du parc Saint Roch – Monchecourt Renseignements : [email protected]

en bref

INFORMATIONS PRATIQUES

RéSERVATIONS SUR PLACE ET PAR TéLéPHONEArrasTheatre 7, place du Théâtre 62000 ArrasRens. / Rés. : 03 21 71 66 16 Du mardi au vendredi de 13h30 à 18h30 et le samedi de 11h à 12h30 et de 13h30 à 18h30

DouaiHippodrome Place du Barlet BP 10079 59502 Douai CedexRens. / Rés. : 03 27 99 66 66 Du mardi au vendredi de 13h30 à 18h45 et le samedi de 14h à 18h45

OU PAR INTERNET www.tandem-arrasdouai.eu

rendeZ-vOuS

Ciné-dimancheen compagnie de Jacques Choukroun, découvrez trois longs-métrages venus de l’est. Jacques Choukroun est historien, profes-seur à l’université Paul valery à montpellier, responsable du secteur Patrimoine de l’institut Jean vigo de Perpignan, enseignant de cinéma et fondateur de la société de distri-bution les films des deux rives.

• Dimanche 16 mars, à partir de 11:00 Petit-déjeuner offert entre 10:30 et 11:00 Repas « auberge espagnole » : apportez

un plat à partager, l’Hippodrome vous offre les boissons !

Possibilité d’assister à une, deux ou trois projections (tarif préférentiel 8,70 € les 3 films ou 3,50 € par film dans le cadre du Printemps du cinéma). En partenariat avec le lycée Arthur Rimbaud de Sin-le-Noble

Ciné-goûter À l’issue de la séance de Loulou, l’incroyable secret, les enfants sont invités à échanger sur le film en présence d’un animateur et autour d’un goûter.

• Mercredi 26 mars, 14:30 Tarif unique : 4,10 € En partenariat avec Plan Séquence

Ciné-droitla projection du film Le Procès d’orson Welles sera suivie d’un débat animé par faudel Chanane, doctorant en droit privé.

• Jeudi 27 mars, 20:30 Tarif unique : 4,10 € En partenariat avec Plan Séquence

et l’Université d’Artois

Printemps du cinéma 2014

• Du dimanche 16 au mardi 18 mars inclus Tarif unique : 3,50 € Le tarif réduit est applicable à tous et à

toutes les séances (hors ciné-dimanche). Il est non cumulable avec d’autres offres tarifaires.

Festival Illuminesl’hippodrome accueille la 6e édition du festival illumines, créé par les étudiants de l’école des mines de Douai. au programme : courts-métrages de lycéens, d’étu-diants en cinéma et d’amateurs de france et d’ailleurs. Cette édition accueille un jury d’exception, dont les acteurs Jean-Yves berteloot et Corinne masiero.

• Lundi 24 mars, 20:00 Tarif unique : 3 € Réservations : [email protected]

06 25 13 78 52 . 06 67 22 52 68

Au cinéma de l’Hippodrome

Suivez-nous sur www.facebook.com/tandemarrasdouai

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douai

Arras

Arras

Arras

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20:00

20:00

20:00

communes et Hippodrome de douai

20:00

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Please, Continue (Hamlet)

Hänsel et Gretel

Les Méfaits du tabac

Les Méfaits du tabac

La Brique

Duos pour corps et instruments

mercredi 02

Jeudi 10

Jeudi 17

du 05 au 12

mardi 08

vendredi 18

Avrilthéâtre

ciné-spectacle

théâtre / musique

théâtre

danse

théâtre / musique

création 2014

création 2014

création 2014

Yan Duyvendak & Roger Bernat

La Cordonnerie

Denis Podalydès

Guy Alloucherie

Danièle Desnoyers

Denis Podalydès

Arras

douai

Arras

Arras

douai

douai

Arras

Arras

Arras

20:00

20:00

20:00

20:00

20:00

20:00

20:00

20:00

20:00

Les Fourberies de Scapin

Les Fourberies de Scapin

Blanche Neige

Discours à la nation

Discours à la nation

Oncle Vania

Oncle Vania

mardi 06

mardi 13

mercredi 14

vendredi 16

mardi 06

mercredi 07

vendredi 16

lundi 26

mardi 27

Maimusique

théâtre

théâtre

théâtre

théâtre

théâtre

musique

théâtre

théâtre

création 2013

création 2013

création 2014

création 2014

Kronos Quartet

Christian Esnay

Christian Esnay

Nicolas Liautard

Éric Lacascade

Éric Lacascade

Gregory Porter

Ascanio Celestini & David Murgia

Ascanio Celestini & David Murgia

Arras

Arras

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Arras

20:00

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Nine Finger

Petit Bonhomme …

Vortex Temporum

Nella Tempesta

Histoire d’amour

Histoire d’amour

Endless Eleven

mardi 11

samedi 15

mardi 18

Jeudi 20

mercredi 12

Jeudi 13

mardi 25

Jeudi 27

Marsdanse / théâtre

musique

théâtre d’objets

danse

théâtre / cinéma

théâtre / cinéma

théâtre

musique

création 2013

Première française

Première française

Alain Platel

Sandrine Piau

Francis Monty

Anne Teresa de Keersmaeker

Teatrocinema

Teatrocinema

Motus

Bertrand Dubedout & Jean Geoffroy

www.tandem-arrasdouai.euLe Théâtre d’Arras et l’Hippodrome de Douai sont subventionnés par la Ville d’Arras, la Ville de Douai, le Ministère de la Culture et de la communication,

le Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais, le Conseil général du Nord et le Conseil général du Pas-de-Calais.