Andre KARQUEL L’HOMME A LA MESURE DE NOTRE TEMPS

8/14/2019 Andre KARQUEL LHOMME A LA MESURE DE NOTRE TEMPS

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Andre KARQUELLHOMME A LA MESURE DE NOTRE TEMPS

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Voici ce que dit la jaquette du livre

L'HOMME A LA MESURE DE NOTRE TEMPS

1955

Le monde a t boulevers. Ses vieilles assises ont

disparu. Et les lites s'entretiennent gravement de ce qu'il y a

lieu de faire pour sauver notre civilisation de sa perte. Pour

que des peuples entiers soient arrachs l'esclavage que,

pour l'instant, l'conomie et la technique font peser sur eux.

Eh bien nous flirtons encore aujourd'hui avec

l'humanisme pour nous sortir du trouble et de la confusion qui

rgnent toujours dans notre socit humaine.

Mais nous avons le sentiment vague de ne pas savoir de quoi

nous parlons quand nous prtendons rhabiliter l'Humanisme.

Andr

Karquel nous d

montre dans cet ouvrage quil nya pas lieu dopposer : thses matrialistes, thses

spiritualistes, Science-Religion, Religion-Science, lart

et la science qui se fondent en une seule ralit, pour une

Science de vivre qui rhabilite la Chevalerie moderne, le

vritable Humanisme. Pour que LHOMME soit LA

MESURE DE NOTRE TEMPS.

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Les ditions lectroniques Richard Andr

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TABLE DES MATIERES

L'HOMME A LA MESURE DE NOTRE TEMPS

Introduction

PREMIERE PARTIEI. - Qu'est-ce que l'humanisme?II - LHumanisme fruit de la ConnaissanceIII. - A la recherche du fil d'ArianeIV. - La Science et la MtaphysiqueV. - Science et ReligionVI. - Dcouverte intrieure de la mesure del'homme

SECONDE PARTIEI. - La Science-Religion et la Rvlation

II. - La Religion-Science et la RvlationIII. - L'Homme d'aprs la RvlationIV - La Libert-PrincipeV. - La science de vivreVI. - L'Humanisme et la Chevalerie

VII. - Par les voies de l'Humanisme

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VIII. - les Demeures de l'me Humaine

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survolons louvrage au travers de

quelques citationsL'HOMME A LA MESURE DE NOTRE TEMPS

p 18est-ce bien ainsi que nous devons dfinir l'humanisme ?...

Devant les manifestations d'une sensualit envahissante, d'un matrialisme quiprconise la claustration de l'homme dans l'utile et le rendement, on s'effare, on s'effraie et,pour chapper aux tentacules de ces deux monstres qui menacent notre bonheur intime, onfait appel aux douceurs de l'humanisme, c'est--dire ce qui, pour beaucoup, ressemble unvagabondage de l'esprit travers les grces et les beauts d'un pass qui nous semblemythique, d'un pass comparable un Eldorado de l'intelligence que l'on ne peut plusaborder, aujourd'hui, que par la voie du rve.

Mais est-ce bien ainsi que nous devons dfinir l'humanisme ?... comme une sorted'chappe sur une autre existence que celle qui nous est faite, ou que nous nous sommesfaite, sans tenter de comprendre pourquoi cette existence nous est faite et par quoi elle nousest impose ; par l'effet de quel sortilge nous sommes contraints de nous y sounettre ?Si l'humanisme est uniquement une communion avec le pass par l'apprciation des beautsincluses dans le patrimoine grec et dans le patrimoine romain, et gotes dans le texted'origine des ouvrages, dans la langue des hommes de gnie de l'antiquit, nous avons peu dechance de dlivrer la socit moderne du joug que le matrialisme et le sensualisme lui ont

pass.

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librationcar sa libration tient, non pas sa rvolte contre le systme, mais son dtachement des

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besoins qui l'esclavagent.

p 23L'intellect se repat de ce qui le sduit

L'intellect se repat de ce qui le sduit, sans se soucier de ce qui pourrait abreuver l'me, de ce

qui pourrait nourrir son foyer ardent, de ce qui pourrait peser sur le plateau de la balance os'crase la masse des apptits physiques.

p 24lgu l'archtype de toutes nos uvres europennes

Mais il faut reconnatre avec Gthe, que les Grecs nous ont lgu l'archtype de toutes nosuvres europennes, et que c'est, pntrs de l'esprit de la Grce, que nous, Europens, pour-rons poursuivre notre route sur le chemin de l'volution.

p 24humanisme

Peut-on dire qu'il y a un humanisme littraire sans participation scientifique ?

p 25La notion

La notion est un moment de l'volution d'une pense.

p 26

Les principes universels

Les principes universels alors vivent de leur vie propre inconditionne, dpendante de la Loi,

et les notions dvitalises errent comme des fantmes dans un monde qui n'est plus le leur,p 27

l'humanisme encore absent des proccupations des cadres de la politique

et de l'conomiqueLa notion qu'on a ou qu'on avait de l'humanisme se dsagrge peu peu dans les limites dudomaine littraire. Elle a t entretenue jusqu' prsent sous sa forme ancienne, par unecertaine lite intellectuelle mais socialement peu efficace. Elle a t et est encore absente de

proccupations des cadres de la politique et de l'conomique, et est compltement ignore dela masse des peuples. Cependant cette notion reparat aujourd'hui sur la scne de la vie

publique et semble avoir subi quelque mtamorphose.

p 28l'humanisme qui n'est pas encore trs bien dfinie

Enfin, de quoi ou de qui s'agit-il, allez-vous me dire ?Il s'agit toujours de cette notion de l'humanisme qui n'est pas encore trs bien dfinie.

p 29

une dcouverte intrieurepour qu'il y ait humanisme, il faut qu'il y ait une dcouverte intrieure de la mesure de

l'homme, une dcouverte de sa raison et de son devenir, toutes choses se traduisantextrieurement par l'uvre parfaite de la mesure d'un homme.

p 29

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le besoin rigoureux de donner aux frontires des mots un dessin prcis

D'un mot un autre l'interprtation des sens ou des acceptions de ces mots, engendre desnuances subtiles qui finissent par crer, par leur profusion, une confusion dans le langage. Etcela est invitable puisque nous prouvons le besoin rigoureux de donner aux frontires desmots un dessin prcis, tant la ncessit de crer des formes dans le monde des formes est lie

au gnie de les interprter selon une hirarchie des valeurs qui nous est particulire chacun.

la forme est la cause originelle du sentiment de sparativit

N'est-ce pas pour cela que nous aboutissons toujours, en multipliant nos uvres, uneconstruction qui ressemble l'allgorique tour de Babel, ou qui est la tour de Babel toujoursrdifie ? Et n'est-ce pas pour que nous prenions conscience la fin de ce jeu si souventrenouvel que la forme est la cause originelle du sentiment de sparativit qui rgne sur ladtermination de nos actes et nous entrane dans le conflit des opposs ?

p 41

le fondement mme de sa constitution spirituelleL'humanisme, comme nous le comprenons, renferme en soi toute la nature des choses,des choses qui dans leur mouvement sur elles-mmes, sont tendues vers la recherche d'unquilibre. Une socit humaine, parfaitement constitue, rpond l'impratif de cette loi quicommande la recherche d'un quilibre. Cette socit peut donc considrer l'humanismecomme le fondement mme de sa constitution spirituelle.

p 44des forts de symboles

Nous passons travers des forts de symboles qui nous renvoient, en cho, les projectionssilencieuses de notre conscience inconnue ; de cette conscience que la Sagesse nous invite

connatre pour nous connatre nous-mmes parfaitement . C'est pourquoi les symbolesnous observent avec des regards familiers, car ils refltent toutes les tapes de notrecheminement dans les Voies de l'Esprit.

p 44nous n'avons pas dcouvrir un nouvel humanisme

nous n'avons pas dcouvrir un nouvel humanisme, mais nous nous devons de retrouver lesvaleurs prcises contenues dans les uvres qui illustrent l'histoire de l'humanit.

p 46l'avenir qui n'est qu'un ternel prsent

L'invasion des ides a boulevers sur son passage la sereine sagesse des traditions scutaires.Le fil de relation qui permet de comprendre que l'apprhension de toutes les divisions

fragmentaires de la ralit, ce fil d'Ariane dgag des stratifications accumules par le pass,ce fil retrouv nous permettra donc de sortir du labyrinthe de nos confusions, et de

poursuivre, sans trouble, la route qui s'ouvre aux humains sur l'avenir qui n'est qu'un ternelprsent.

p 46-47La cit Civilisation

La cit Civilisation est encore plus complique : de larges avenues sont ouvertes sur des r -

gions peine explores : l'Economie, la Technique, la Politique, la Morale, l'Enseignement,la Culture... Sur ces avenues aboutissent d'innombrables rues transversales et se comptent

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tant de carrefours que, dans cette Civilisation, les accidents et les catastrophes sontpriodiquement nombreux.Tant que nous n'avons pas trouv le fil d'Ariane, nous tournons sur nous-mmes.

p 50-51l'Etat mythique et sauveur

Il y a donc relation entre le complexe de peur et l'existence de l'Etat mythique et sauveurDonc si l'homme se livre l'ivresse collective, c'est pour se fuir, pour ne pas tre sous l'effetdirect de la peur qui l'habite.

p 54-55La Morale est donc le fruit de l'Ethique

C'est de l'Ethique que dcoule la Morale, et l'Ethique dpend des hautes facults spirituellesqui permettent l'homme, avec l'auxiliaire de sa conscience lucide et profonde, d'dicter des

prceptes moraux qui serviront ordonner la socit dans laquelle il vit. La Morale est doncle fruit de l'Ethique mais comme tout fruit est appel se corrompre, la morale se corrompt l'usage,

p 55

la lutte de classeSi nous considrons la morale sociale commune aujourd'hui, elle nous recommande demener sans trve la lutte de classe, ce qui est une faon assez trange d'aimer son prochaincomme soi-mme.

La morale est la lettre morte, alors que l'thique est l'esprit.

p 56La civiIisaton est la forme qu'a revtue la pense de l'homme.

La socit est ce qu'est l'homme.Le domaine de la civilisation est grand et l'on s'y perd facilement. Le quartier de la morale etde l'thique forme un vaste rond-point sur lequel dbouchent de nombreuses avenues. Ici,direction du domaine social ; l, direction des activits techniques ; et l, plus loin, desactivits conomiques, des activits scientifiques, des activits religieuses. C'est le bouquetde toutes ces activits runies qui exhale le parfum d'une civilisation. Et toutes ces activits

reprsentent la pense de l'homme mise en actes. La civiIisaton est la forme qu'a revtue lapense de l'homme. La socit est ce qu'est l'homme.

p 58Francis Bacon prna la mthode exprimentale

Au dbut du XVIIe sicle, dans son Novum Organum Francis Bacon prna la mthodeexprimentale. C'est d'abord lui que nous devons l'ouverture de l're scientifique moderne.

p 60Chaque dcouverte porte un message spirituel qui devrait clairer l'me du peuple

Chaque dcouverte, cependant, porte un message spirituel qui devrait clairer l'me dupeuple. La proclamation du message, hlas, est couverte par le bruit de la publicit faiteautour de l'application technique que la dcouverte dtermine ; le message est touff par la

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satisfaction d'ordre physique que cette application propose. Ainsi l'me est frustre du plusprcieux des biens qui devraient lui revenir par l'avidit physique constamment excite.

p 61l'essence de la Civilisation

la libert qui est sans doute l'essence de la Civilisation puisqu'elle est l'essence mme del'Esprit.

p 67L'humanisme la pleine libert

L'humanisme ne peut exister que lorsque la pleine libert permet l'expression de la plus

grande originalit exaspre jusqu'au gnie.

p 80Cette diversit de connaissances et de pratiques en faisait des humanistes.

C'est au XIXe sicle que certains chercheurs voulurent opposer science et raison, athisme et

spiritualit. Ni Bacon, ni Descartes ne commirent pareille erreur, et un Laplace n'a pas inclinvers cela. Les savants, autrefois, taient la fois des philosophes, des artisans, des joailliers,des ouvriers du mtal qui se doublaient, dans le meilleur des cas, de magiciens, d'alchimisteset d'astrologues. Cette diversit de connaissances et de pratiques en faisait des humanistes.

p 82un laboratoire

l'homme est pour lui-mme un laboratoire comme il est le temple.

p 85 un culte intime la vritIl existe, sans doute, un sentiment religieux chez l'homme qui lui fait rendre, sansmanifestations extrieures, un culte intime la vrit.

p 87La Religion est la Science Suprme

La Religion est la Science Suprme que la science des hommes tente de pntrer.

p 87L'homme

L'homme est une conscience en perptuel panouissement qui se meut dans un corps.

p 88la science sera une religion la religion une science

Un jour se lvera o la conscience de l'homme n'accordera plus aucune valeur d'absolu l'opinion ; o le thologien tel que la thologie classique le conditionne, aura fait son temps,o la science sera une religion ouverte sur la nature des faits physiques, et la religion unescience ouverte sur les vastes champs de la conscience centrant sur elle-mme sonmouvement ternel.

p 92le savant se livre la spculation mtaphysique

L'volution de la science amne le savant se livrer, malgr sa rserve, la spculation

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mtaphysique, parce qu'il est cet esprit humain dont parlait Francis Bacon, qui va delui-mme, ne s'arrte pas et cherche l'infini.

p 99l'exprience mystique

Nous devons poser en postulat que l'exprience mystique offre des garanties de ralit,d'authenticit par son universalit mme.

p 105la Socit Nouvelle.

Le fil d'Ariane que nous avons suivi jusqu' prsent, et qui nous a permis de dfinirl'humanisme, devrait nous conduire, maintenant, si nous ne nous privons pas de son concours(car il est le fil de relation qui runit tous les aspects comme tous les degrs de laconnaissance) vers le chantier de ralisation de l'Homme nouveau, et par lui, de la Socit

Nouvelle.

p 133la Religion-Science doit s'lever au niveau de la connaissance scientifique

Pour tre la mesure de notre temps, la Religion-Science doit s'lever au niveau de laconnaissance scientifique et philosophique atteint par les hommes d'lite du sicle, afin detransmettre la Rvlation dont la ralit n'est communicable qu' ce niveau et dans les formesmodales de ce niveau. Au fur et mesure que le niveau se dplace dans son ascension versl'Unique, l'expression de la transmission doit tre transpose et doit s'enrichir de modulationsnouvelles.

p 153 le monde relDe relation en relation, nous avons compris que le monde o l'on vit n'est pas le monde ol'on pense, et que le monde o l'on pense n'est pas encore le monde rel o uvre laconscience.

p 159 libert

Il ne faut pas que libert soit un mot magique utilis librer la force tellurique quiemporte les masses pour mettre finalement leur tte, le dompteur.

Les hommes ont l'instinct de la libert, mais aucune prise de conscience ne leur a permis decomprendre les raisons profondes en eux de cet instinct. Ils ont voulu faire de la notion delibert une valeur politique alors qu'elle est essentiellement de valeur psychologique etmtaphysique.

p 160la libert politique aboutit toujours l'instauration d'un tat totalitaire

la lutte livre au pouvoir pour la libert politique aboutit toujours l'instauration d'un tattotalitaire. Sans hommes matres d'eux-mmes, sans hommes qui ont conquis leur libertintrieure, un rgime appuy sur la libert vritable ne peut pas exister.

p 160la libert-principe

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Par la connaissance de soi on dcouvre la libert-principe qui entre dans la dfinition del'Humanisme. Mais se parfaitement connatre est difficile.

p 165toutes les passions annihilent la libert

Toutes les passions : fanatisme religieux ou politique, nationalisme, aviditconomique ou sociale, collective ou particulire gocentrisme, toutes les passions annihilentla libert qui rgne comme un principe de vie dans l'tre profond. Si la passion l'touffe, ellen'en est pas moins un ferment d'nergie qui veille le gnie quand les tnbres que rpand la

passion se dissipent.

p 167un homme la mesure de notre temps

De l'homme inconscient (parce qu'asservi par ses attaches multiples et varies) peut-onfaire un homme libre, par consquent conscient, un homme la mesure de notre temps ?

p 168la science de vivre

la science des sciences, je veux dire la science de vivre, sans laquelle l'enseignementsecondaire et l'enseignement suprieur ne sont qu'un bric brac de connaissances dpareil -les. La science de vivre ouvre le livre de la Sagesse que reprsente l'Humanisme comme il at dfini et comment. Nous avons compris, n'est-ce pas, que la capitalisation desconnaissances ne sert de rien si l'on ne possde pas le fil d'Ariane qui les relie, le fil d'Arianequi nous permet de sortir du labyrinthe de nos confusions.

p 168

thses matrialistes thses spiritualistes se fondent en une ralitQuand nous tenons en main ce fil d'Ariane nous pouvons aisment passer des thsesmatrialistes aux thses spiritualistes sans nous heurter leurs apparentes oppositions ; mais cela nous amne, aujourd'hui, rviser nos modes de pense, car nous nous apercevonsque ces deux thories se fondent en une ralit

p 169le sicle de l'intellectualisme

Le sicle dernier tait le sicle de l'intellectualisme qui objectivait un monde peupld'abstractions prises dans les limites de connaissances fragmentaires ; un monde o rgnaientMaya et son fidle sujet l'Orgueil qui nourrit l'illusion. Chez les Grecs tout se tenait.

p 172la Connaissance

C'est par l'aveu de notre ignorance que nous abordons le sentier de la Sagesse, sentier quiconduit la Connaissance

p 175ouvrir l'homme, ds son enfance, la connaissance de lui-mme

Il faut ouvrir l'homme, ds son enfance, la connaissance de lui-mme et l'aider librer sesforces vives qui manifestent la Vertu.

p 176lart et la science runies

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de la science, l'homme dgagera spontanment la posie qu'elle recle et de l'art il rvlera lascience des nombres qui chantent

p 175Vrai, Bien, Beau

Le vrai sortira des franges de la relativit. Le bien dissoudra le mal dans son sein. Labeaut ne dira plus : Je trne dans l'azur comme un Sphinx incompris .

p 178Le chevalier

Le chevalier par excellence, tait celui qui avait libr la divinit qui tait en lui, et quitait nanti des instruments ncessaires l'expression de cette divinit.

p 179rle des hommes d'lite actuels

Ce serait le rle des chevaliers par excellence, c'est--dire des hommes d'lite actuels, de faire

accder les foules la comprhension de l'Humanisme.

p 180Il ne tient qu' l'lite d'engager les foules retrouver les sources spirituelles

l'Humanisme qui est l'expression de la religion puisqu'il relie l'homme sa divinit.

Il ne tient qu' l'lite, puisque nous avons parl du miracle grec, d'engager les foules retrouver les sources spirituelles qui ont fait la grandeur de cette poque grecque. Et pourcela, il faut, bien entendu, que l'lite les ait auparavant retrouves et s'y soit abreuve ; c'estla condition essentielle l'accomplissement de sa mission.

Il faut ajouter encore qu'une lite ne peut pas subsister si le peuple ne reoit pas d'ellela lumire qu'il en attend. Si l'lite fait dfaut, son trne reste inoccup et la socit n'estalors qu'une pyramide tronque.

p 180l'union avec la Vie Divine peut s'effectuer au milieu des affaires terrestres

si nous coutons la leon centrale de la Bhagavad-Git nous connatrons que l'hommespirituel n'a pas besoin d'tre un anachorte, car l'union avec la Vie Divine peut s'effectuer aumilieu des affaires terrestres, et les obstacles cette union ne sont pas en dehors de nous, mais

bien au-dedans de nous. L'homme qui comprend cela est un vritable chevalier, un serviteur

du beau, du bien, du vrai... le serviteur qui sert Dieu en servant les hommes.

p 187nous sommesun moment complet de l'histoire du monde

nous sommes, dans notre structure physique et mentale, un fruit du pass, un moment completde l'histoire du monde lentement difie, une synthse des instants vcus, obstinmentlabors, un tmoin de l'coulement du fleuve de la vie, de ses fcondations.

p 203la psychologie

Cela fait de la psychologie une science trs subtile ; une science qui a ses mthodesparticulires et souvent fort trangres aux mthodes des autres sciences, bien que la mthodeinductive de Bacon et le doute cartsien soient justifiables d'application constante, mais parce

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que connatre, c'est connatre par les causes.

p 205faut s'abstenir de tout effort

Il faut s'abstenir de tout effort pour prendre contact avec la Ralit Suprme

p 211-212la connaissance de soi prlude la Connaissance Universelle

Ainsi, mystiques, sages, mdecins et psychologues, sont d'accord pour admettre que laconnaissance de soi prlude la Connaissance Universelle. Malgr cela, certains matres dela psychanalyse, des philosophes et de nombreux esprits scientifiques modernes manifestentgrande mfiance l'gard d'une exprience qui permet l'esprit de jouir de sa propre

possession. L'Eglise n'est pas moins mfiante et regarde ces pratiques avec circonspection ;et les hommes sont loin de s'engager sur le chemin de la Sagesse et de la Saintet quiconduirait le monde la paix.

p 213-214la dfinition de l'humanisme

Je termine ici, en rappelant encore la dfinition de l'humanisme dj donne :

L'humanisme implique l'harmonie puisqu'il y a dans tout humanisme une dcouverteintrieure de la mesure de l'homme, une dcouverte de sa raison et de son devenir, toutechose se traduisant extrieurement par l'uvre parfaite de la mesure d'un homme qui est soit comparable Dieu (puisqu' son image) soit dans sa partie la plus subtile, identifiable Dieu ; cela suivant qu'il s'agit d'un humanisme chrtien (type saint Augustin) ou d'un huma -nisme tout court (type Renaissance). Mais il faut entendre par cet humanisme (aprs avoirobserv le processus de la manifestation de la vie fragmente jusqu' l'extrme) uneuniversalit consciente des diversits. C'est pour cela que la classification en catgories detous les modes de sciences, de techniques, de gouvernements avec la dmonstration que toutcela se tient, permet de comprendre que l'une de ces choses peut conduire toutes les autresquand on a le sens du fil qui tablit la relation.

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Le livre est entirement et librement tlchargeable cette adresse :

http://andrekarquel.site.voila.fr/ak_livres_electroniques.htm

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http://andrekarquel.site.voila.fr/ak_livres_electroniques.htmhttp://andrekarquel.site.voila.fr/ak_livres_electroniques.htm


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