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Photo : DR Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 MERCREDI 5 OCTOBRE 2016 - 3 MOUHARAM 1438 - N° 7913 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 l IL Y A 28 ANS, LA RÉVOLTE DES JEUNES ALGÉRIENS Que reste-t-il de l’esprit d’Octobre 1988 ? Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l LANCEMENT OFFICIEL, HIER, DU E-PAIEMENT EN ALGÉRIE En attendant les banques et la Poste l Depuis hier, le e-paiement, certes limité à quelques services pour le moment, est une réalité qui permettra d’entamer quelque peu le rattrapage du temps perdu en matière, entre autres, de modernisation du système bancaire algérien dont on parle depuis on ne sait plus combien d’années. PAGE 5 PAGE 3

Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

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Page 1: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

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IIII

- 0074

MERCREDI 5 OCTOBRE 2016 - 3 MOUHARAM 1438 - N° 7913 - PRIX 15 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ : 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

l IL Y A 28 ANS, LARÉVOLTE DES JEUNES

ALGÉRIENS

Que reste-t-ilde l’espritd’Octobre1988 ?

Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016

l LANCEMENT OFFICIEL, HIER, DU E-PAIEMENT EN ALGÉRIE

En attendantles banqueset la Poste

l Depuis hier, le e-paiement,certes limité à quelques

services pour le moment, estune réalité qui permettrad’entamer quelque peu le

rattrapage du temps perdu enmatière, entre autres, de

modernisation du systèmebancaire algérien dont on

parle depuis on ne sait pluscombien d’années. PAGE 5

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Page 2: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Un jour, un sondage

OUI : 10,4%

NON :80,6%

S. OPINION :9%

Résultat sondage

Pensez-vous que Saâdani dira tout demain, lors de la rencontre avec les mouhafedhs de son parti ?

NON Sans opinionOUI

PPAu niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, certains cadres n’arriAu niveau du ministère de l’Enseignement supérieur, certains cadres n’arri--

vent toujours pas à comprendre pourquoi la tutelle ne réagit pas face à cevent toujours pas à comprendre pourquoi la tutelle ne réagit pas face à cequ’ils considèrent comme une mauvaise gestion de l’Onou (Office nationalqu’ils considèrent comme une mauvaise gestion de l’Onou (Office nationaldes œuvres universitaires). En effet, ces derniers temps, plusieurs affairesdes œuvres universitaires). En effet, ces derniers temps, plusieurs affairesont secoué des directions de ce département (DOU). L’actuel DG de l’Onouont secoué des directions de ce département (DOU). L’actuel DG de l’Onoucontinue d’exercer ses fonctions malgré l’absence de dérogation de la partcontinue d’exercer ses fonctions malgré l’absence de dérogation de la partde la Fonction publique, dénoncent les cadres, outrés par cette situation.de la Fonction publique, dénoncent les cadres, outrés par cette situation.

Mercredi 5 octobre 2016 - Page 2

[email protected]

ERISCOOPERISCOOP

Le patron de Pixcom CMC nous écrit Ayant pris connaissance, ce matin, de l'article paru dans votre journal Le Soir

d'Algérie sous le titre «Le Comité olympique algérien et Pixcom CMC», je tiens toutd'abord à vous en remercier et vous donner l'information suivante.

En ma qualité de président de Pixcom CMC, je vous informe que la Cour d'appel deVersailles a rendu son jugement le 29/09 dans le cadre du procès qui opposait PixcomCMC, Alain Barbier à l'Acnoa et que l'Association des Comités nationaux olympiquesafricains (Acnoa) a été totalement déboutée de ses demandes et a perdu son procèscontre moi et la société Pixcom CMC. Les manœuvres de Mustapha Berraf n'ont servià rien et la Cour ne s'est pas laissé duper. Je tiens à votre disposition les informationset la copie du jugement si vous souhaitez exploiter cette information.

Alain Barbier

SOIT D IT E N PA SSAN TSOIT DIT E N PASSANT

I l est des jours comme ça oùje ne sais plus vraiment siquelqu’un se souvient des

émeutes du 5 Octobre 88, cellesque d’aucuns aiment à qualifierd’explosion populaire, tandisque ses promoteurs, les vrais,savent qu’il n’y avait rien despontané à cette colère. Mêmesi, supportée de main de maîtreau départ, la fureur a dépasséles prévisions de ses concep-teurs.

A cette époque où un seulparti régnait sur la respirationdes Algériens et où la presseunique à laquelle un pouvoirbien autoritaire à son goût netolérait aucun dépassement, jetravaillais à la Chaîne III de laRadio nationale. A cette derniè-re, plus qu’à d’autres, on ne pas-sait rien. Le moindre souffle desjournalistes ou animateurs étaitenregistré dans ce que l’onappelle dans le jargon «le mou-chard». J’ignore si, aujourd’huiencore, ce dernier existe, mais jesuppose que oui pour les

besoins de contrôle et de sur-veillance des services de sécuri-té. Tout se passait ainsi, en toutcas, dans les années 80 et 90.

Le moindre dérapage ou cequi était considéré comme tel, ycompris le fou rire à l’antenne,était dénoncé comme un égare-ment à sanctionner. On étaitplus en embuscade autour decette chaîne francophone, traitéedéjà par ceux qui officiaient surla Chaîne I, arabophone, de mes-mar Dj’ha ! On disait d’elle quelorsque la France avait «vidé»les lieux, elle avait fait en sorted’y laisser son hizb. Et nousétions, donc, le «Hizb França»qui, malgré la forte présence decerbères qui veillaient à fairerespecter les recommandationsdu parti, faisait le plus rayonnerla culture algérienne.

A la rédaction, nous travail-lions par brigade, et le 5 Octobrede cette année-là, j’étais danscelle qui préparait le journal de19 heures. Même si nous avionsentendu dire qu’il se préparait

quelque chose, nous n’étionspas autorisés à en faire état.En quittant le studio, nous avonsappris que beaucoup d’édificespublics avaient été pris d’assautpuis dévastés, des routes étaientcoupées. La police, au poste degarde, nous conseilla de ne pasbouger. Comment ne pas courirles rues après ce vent de liberté,malgré les odeurs de fumée ?

M. B.

Par Malika [email protected]

Un jour, le 5 Octobre !

Révocationde l’ex-directeur

de la MutegTenue en présence du

ministre de l’Energie et du P-dg de Sonelgaz, l’Assembléegénérale de la Muteg(Mutuelle générale des tra-vailleurs des industries élec-triques et gazières) a confirmé

le rejet du bilanfinancier et

comptable del’année 2015et la révoca-

tion de l’ex-directeur dela Muteg.

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Les œuvres universitaires, encore

Enfantsd’Octobre

L’Instance de concertation et de suivide l’opposition (Icso) a vraiment le sensde l’euphémisme hyper-aiguisé. En pre-nant à témoin l’opinion publique natio-nale du «recul démocratique» qui carac-térise le pays, elle répète une partie del’évidence. Ce n’est pas qu’un recul,c’est une annihilation démocratique.Que reste-t-il d’Octobre 1988 ? Sansdoute une armada de sigles de partisanesthésiés ou manipulés à outrance etla mémoire d’un désenchantement.

A. [email protected]@yahoo.frfr

Pensez-vous qu’en matière de respect des horaires,Air Algérie s’est nettement améliorée ?

L’Icso et la liberté de culteDans le mémorandum faisant l’inventaire de toutes les dérives et autres

atteintes aux diverses libertés constatées ces derniers temps, que l’Icsovient d’adopter lundi, il n’y a pas trace des atteintes aux libertés de culteque bien de membres de cette Instance de l’opposition n’ont de cesse derelever et de dénoncer. Renseignement pris, il ne s’agit nullement d’unquelconque oubli mais bel et bien du résultat d’un forcing des partis isla-mistes qui ont, à la toute dernière minute, supprimé du document élaborépar une commission technique, un passage afférent à la liberté de cultepourtant présent dans le document de référence de l’Instance, la plateformede Mazafran !

Page 3: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Le Conseil des ministres s'est réuni, mardi à Alger, sous la présidence duprésident de la République, Abdelaziz Bouteflika, et a rendu public un communi-qué, dont voici le texte intégral :

«Son Excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République,a présidé ce jour, mardi 4 octobre 2016, correspondant au 2 Moharrem 1438, uneréunion du Conseil des ministres.

Durant cette réunion, le Conseil des ministres a d'abord examiné et approuvéle projet de Loi de finances pour 2017. Ce texte engage la mise en œuvre du pre-mier segment de la «Trajectoire budgétaire 2017 à 2019» adoptée par le Conseildes ministres et qui accompagne le «Nouveau modèle de croissance». Ce fai-sant, il traduit la volonté des pouvoirs publics de soutenir, à la fois, la croissancede l'économie ainsi que l'effort de l'Etat pour le développement social et notam-ment le soutien aux couches défavorisées.

Dans son volet budgétaire, le projet de Loi de finances vise la soutenabilitédes finances publiques soumises depuis plus de deux années, à une chute sévè-re des prix des hydrocarbures.

Etabli sur la base d'un baril de pétrole à 50 USD, le projet de budget afficheun montant de 5635,5 milliards DA de recettes, en hausse de près de 13% parrapport à l'exercice en cours. La fiscalité ordinaire rapportera 2845,4 milliards DAen progression de 3,5%, alors que les revenus de la fiscalité pétrolière sont pro-jetés à 2200 milliards DA.

En dépenses, le projet de budget affiche un montant de 6883,2 milliards DAdont 4591,8 milliards DA pour le volet fonctionnement et 2291,4 milliards DA encrédits de paiements pour le volet équipement. Quant au solde global du Trésor,son déficit sera réduit de près de moitié par rapport à 2016, passant de -15% à -8%. En dépit des contraintes financières qui entourent l'élaboration du projet debudget pour 2017, celui-ci reflète l'attachement de l'Etat à la justice sociale et àla solidarité nationale.

Ainsi, 1630,8 milliards DA seront alloués aux transferts sociaux, soit 23,7%du budget de l'année. Sur ce montant, on relèvera notamment que 413,5 milliardsDA sont destinés au soutien aux familles, essentiellement à travers la subventiondes prix des produits de base (céréales, lait, sucre et huiles alimentaires), 330,2milliards DA au soutien à la santé, et 305 milliards DA aux programmes nationauxde logement.

Par ailleurs, le projet de Loi de finances contient plusieurs propositions demesures législatives, avec pour finalité l'amélioration des recettes de l'Etat, l'en-couragement de l'investissement, ainsi que davantage de simplification et d'allè-gement des procédures fiscales.

Intervenant après l'approbation de ce projet de loi, le Président de laRépublique a relevé que l'Algérie qui fait face à des tensions budgétaires commed'autres pays producteurs d'hydrocarbures, bénéficie également de la dynamiquede construction nationale engagée depuis plusieurs années et qui se poursuitencore, à l'image du taux de 3,9% de croissance enregistré l'année dernière, etconfirmé au premier semestre de cette année. Cette même dynamique a permisde faire reculer drastiquement le chômage de près de 30% en 2000 à moins de10% au début de cette année, alors que la réponse à la demande sociale demeu-re robuste, comme l'illustre la distribution de 350.000 logements cette année, enmême temps que plus d'un million d'autres unités sont en chantier.

Le Président de la République Abdelaziz Bouteflika a ajouté que les impor-tants crédits alloués aux secteurs en charge du développement humain notam-ment l'éducation, l'enseignement, la santé ainsi que les montants alloués auxtransferts sociaux confirment que la justice sociale et la solidarité nationale sontet demeureront les fondamentaux de la politique de l'Etat en Algérie.

Soulignant que ce projet de Loi de finances est le premier jalon de la pro-grammation budgétaire arrêtée pour les années 2017 à 2019, le chef de l'Etat ainvité le gouvernement à poursuivre l'effort pour la maîtrise des financespubliques et la rationalisation des dépenses, afin de permettre à l'Etat d'assumerpleinement ses missions au service des citoyens, notamment les plus démunis,et de diligenter la diversification économique, grâce à laquelle le pays se libérera,à moyen terme, de la dépendance aux hydrocarbures.

Par ailleurs, le Président Abdelaziz Bouteflika a demandé au gouvernementde s'atteler à la réforme de la fiscalité et des finances locales, pour accompagner

les missions nouvelles dévolues aux collectivités locales en matière de promotionde l'investissement et d'accompagnement de l'activité économique.

Le Président de la République a conclu en insistant sur l'importance du dia-logue avec les partenaires économiques et sociaux, et l'information régulière descitoyens sur les difficultés et les enjeux, ainsi que sur la démarche économiquemise en œuvre, afin de rallier leur adhésion en cette période cruciale que traversele pays.

Le Conseil des ministres a également examiné et approuvé le projet de loiportant règlement budgétaire pour l'exercice 2014.

Présenté conformément à la Constitution, ce texte expose les résultats de lamise en œuvre du budget voté par le Parlement pour 2014, et pour lequel, il a étéenregistré en clôture, 3890 milliards DA de recettes collectées, 7656 milliards DAde dépenses réalisées, et un déficit de 3396 milliards DA.

En outre, le projet fait état des impacts physiques de la dépense publique en2014 au bénéfice de la population, et dont nous citerons, 62.000 nouvelles placespédagogiques dans le cycle moyen et 91.000 autres au niveau du secondaire,40.000 places pédagogiques et 38.000 places d'hébergement dans le cycle supé-rieur, 355.000 logements réalisés, ainsi que 186.000 foyers raccordés au gaz, et23.000 autres raccordés à l'électricité.

Poursuivant ses travaux, le Conseil des ministres a examiné et approuvé unavant-projet de loi modifiant et complétant le Code des douanes. Les amende-ments proposés faciliteront d'abord davantage, les opérations d'exportation horshydrocarbures. Ils renforceront aussi le contrôle et la lutte menée par lesDouanes nationales contre la contrebande et les fraudes, notamment en dévelop-pant l'échange d'informations et l'accès aux données, entre administration etautres services publics impliqués dans la lutte contre les fraudes et trafics illicitesfinanciers, commerciaux et autres. Le projet de loi introduit également des dispo-sitions fluidifiant davantage le contrôle douanier et renforçant les voies de recoursau profit des agents économiques. En outre, le Conseil des ministre a examiné etapprouvé un projet de loi relative au système national de métrologie. Ce textepermettra la modernisation du dispositif national de métrologie, outil importantd'une économie régulée de concurrence.

Le projet de loi propose notamment la mise en place des méthodes, instru-ments et équipements de mesurages unifiés et conformes au système internatio-nal de métrologie, de sorte à garantir également leurs validations à l'étranger, aubénéfice des produits locaux exportés.

Par ailleurs, le texte propose l'institution d'un Conseil national chargé de défi-nir et de coordonner la politique nationale de métrologie et de sa coordination,d'une entité nationale chargée du contrôle de l'application des normes de métro-logie, ainsi que d'un réseau de laboratoires d'étalonnage, de référence et d'essai.

Le Conseil des ministres a aussi examiné et approuvé le projet de loi rela-tive à la santé.

Ce texte reflète les acquis de la politique nationale de santé publique, ainsique les innovations universelles dans le domaine de la santé. En ce qui concernela politique de soins, le projet de texte propose notamment la consolidation del'accès aux soins, en particulier pour les personnes en difficulté, l'introduction dela carte électronique de santé et du dossier électronique du patient pour faciliterson suivi médical, ainsi que le droit du patient d'avoir un médecin référent. Il pro-pose aussi la mise en place de programmes spécifiques de santé pour certainesmaladies ou catégories de patients, des règles régissant les transplantations d'or-ganes, tissus, cellules, et assistance à la procréation, ainsi que l'interdiction duclonage.

En ce qui concerne le système de santé publique, le projet de loi propose uneorganisation nouvelle intégrant le médecin référent, les soins et hospitalisation àdomicile, ainsi que la mise en place d'un dispositif d'évaluation et d'audit desstructures de santé publique avec le renforcement du contrôle et des inspections.

Le texte propose en outre, la suppression de l'activité complémentaire, ainsique la mutualisation des ressources humaines et matérielles avec le développe-ment du jumelage et du parrainage entre établissements de santé. Par ailleurs,le projet énonce le soutien au secteur privé, complémentaire de la santé publique,et l'attribution de missions de service public aux structures et établissements pri-vés, sur la base d'un cahier des charges. En ce qui concerne la régulation de la

politique nationale de santé, le texte prévoit notamment la création d'un Conseilnational de la santé chargé d'éclairer les pouvoir publics sur les questions inhé-rentes à la santé. Il propose aussi la mise sur pied d'un comité national de pré-vention et de lutte contre les maladies non transmissibles. Il propose enfin l'insti-tution de programmes de santé nationaux, régionaux et locaux.

Intervenant à l'issue de l'approbation de ce projet, le Président de laRépublique a rappelé que le droit des citoyens à la protection de la santé est unprincipe cardinal de la politique sociale de notre pays, et a relevé aussi que l'Etatconsacre annuellement des montants importants au développement du systèmede santé publique. Le chef de l'Etat a insisté pour que la prise en charge médicaledes citoyens soit à la hauteur de ces principes nationaux et de ces concourspublics.

Dans cet esprit, le Président Bouteflika a déclaré que l'avènement d'une nou-velle loi relative à la santé devra s'accompagner d'une accélération de la réformehospitalière visant une meilleure organisation des soins et une amélioration deleur qualité, ajoutant que la mise en œuvre de la contractualisation des soinsdans les hôpitaux s'avère plus que jamais une nécessité.

Poursuivant ses délibérations, le Conseil des ministres a examiné et adoptéun décret présidentiel autorisant la participation de l'Algérie à l'augmentation ducapital de l'Institution islamique pour le développement du secteur privé.

Cette institution qui est affiliée à la Banque islamique de développementœuvre au soutien du développement économique des pays membres de laBanque, à travers l'octroi de financements à des projets du secteur privé, enaccord avec les prescriptions de la Charia.

L'Algérie est le 13e actionnaire parmi les 53 Etats membres de l'Institutionislamique pour le développement du secteur privé qui a décidé une augmentationde son capital. Notre pays prendra part à cette opération, pour un montant de6,17 millions USD libérables par tranches étalées sur quatre années. En outre, leConseil des ministres a examiné et adopté cinq décrets présidentiels portantapprobation d'avenants à des contrats pétroliers. Ainsi, trois décrets concernantdes avenants à des contrats pétroliers afin de prolonger de dix années chaquefois, l'exploitation au niveau des périmètres de «Zemoul El Kbar, blocs 403a et403b», ainsi que des périmètres de «Rhoude El Louh» et de «Sif Fatma». Lesopérateurs concernés sont la Sonatrach ainsi que les sociétés ENI et BHP. Lequatrième décret adopté par le Conseil des ministres approuve au bénéfice de laSonatrach, l'accélération de la recherche aux niveaux de six périmètres situés àtravers les wilayas de Ouargla, Djelfa, Tébessa et Laghouat, avec pour objectifd'augmenter rapidement le nombre de découvertes d'hydrocarbures.

Quant au 5e décret, il approuve un avenant permettant à la société «DEA»qui s'est substituée à la société «RWE» de racheter les parts de cette dernièredans le périmètre (Reggane Nord) où elle intervient en association avecSonatrach. Par ailleurs, le Conseil des ministres a examiné et approuvé uneréévaluation de l'autorisation de programme relative à la réalisation d'une galeriede liaison dans le projet de transfert d'eau du barrage d'Erraguene à Jijel vers laplaine sétifienne.

Cette opération fait partie d'un système de transfert d'eau du barraged'Erraguene qui déverse à la mer, vers le barrage de Tabellout dans la wilaya deJijel, puis le barrage de Draâ Ediss dans la wilaya de Sétif, pour l'alimentation eneau potable à travers 15 communes, et l'irrigation de 20.000 hectares dans laplaine d'El Eulma.

Le projet enregistre la finalisation des barrages de Tabellout, ainsi que deplus de 40 kilomètres de transfert en conduites et de 5 stations de pompage. Parcontre, la galerie souterraine a connu plusieurs éboulements, amenant l'Agencenationale des barrages et transferts (ANBT) à retenir une solution mixte qui ajou-tera aux 5 kilomètres de galeries déjà creusés, un contournement par pompageet conduites sur 21 kilomètres.

Ce réaménagement sera achevé dans un délai de 30 mois avec un réévalua-tion de l'autorisation de programme pour un montant de 19 milliards DA.

Le Conseil des ministres a conclu ses travaux par l'adoption de décisionsrelative à des nomination et à des fins de fonctions à des fonctions supérieuresde l'Etat.

(APS)

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE 3Actualité

Communiqué du Conseil des ministres

Mohamed Kebci-Alger (Le Soir) - Il y a28 ans, le 5 octobre 1988, cette étincelle quiallait complètement chambouler la donnepolitique dans le pays que rares étaientceux, perspicaces et prévoyants, qui lavoyaient venir. Une étincelle intervenue enplein automne, dans ce qui fut la secondecontestation populaire sanglante après leprintemps amazigh d’avril 1980, qui imposa,cette fois-ci, au régime en place de bouscu-ler l’ordre établi et ainsi concéder une ouver-ture démocratique.

Une concession consécutivement à un«chahut de gamins» qui allait s’avérer au fildes ans, une simple «brèche» que l’on tente,depuis quelque temps, à rétrécir davantageà défaut de pouvoir la refermer complète-ment. C’est à peine si on n’ose pas dire quela «récréation est terminée» et qu’il esttemps que «tout rentre à nouveau dansl’ordre».

Au point où 28 ans après, l’on s’interrogesur ce qui reste de l’esprit d’Octobre 1988tant rien ou presque de tout ce qui a étéengrangé depuis, comme acquis démocra-tiques, s’effiloche et s’érode continuelle-ment. Au point où, summum d’un paradoxetypiquement algérien, l’on devient nostal-gique de l’ère du parti unique quand certainsesprits, loin d’être accusés de résignation,ne la regrettent pas tout simplement ! C’estque les reculs sont énormes et brassent tous

les aspects de la vie nationale. Et ce n’estcertainement pas inopportunément que l’ins-tance de concertation et de suivi de l’opposi-tion a choisi la veille de ce 28e anniversaired’Octobre 1988 pour rendre public sonmémorandum intitulé d’ailleurs «Recul desacquis démocratiques en Algérie». Une sortede bilan pas du tout reluisant de ce qui fut,pourtant, pour tous les Algériens, une nou-

velle ère en totale rupture avec celle ayantprévalu jusque-là.

«Confiscation de la souveraineté popu-laire qui a privé les Algériens de leur droit dechoisir leurs représentants légitimes depuisl’indépendance du pays, vacance du pouvoirdont les retombées se font sentir avec plusd’acuité et qui est la cause directe de la déli-quescence des institutions de l’État avec soncorollaire, une «multiplication des centresde décision sous contrôle de forces extra-constitutionnelles, «l’exacerbation des ten-sions entre ces forces extraconstitution-nelles qui constitue une menace à la sécuriténationale», «intrusion de l’argent douteux,dans la sphère politique, crise financièreaiguë, corruption et déprédation de l’argentpublic manifestes dans les scandales à

répétition impliquant des membres de l’ap-pareil politico-administratif, leurs proches etles clientèles du pouvoir sans qu’aucune ins-titution ne réagisse», relève entre autresl’Icso dans son document adopté avant-hierlundi. Cette entité de l’opposition met égale-ment le doigt sur le «rétrécissement deslibertés», notamment la liberté d’expressionet d’opinion et les «atteintes aux droits dessuspects et des prévenus» et dénonce le«recours abusif à la détention provisoire etaux interdictions de sortie du territoire natio-nal».

L’Icso s’appesantit sur ce qu’elle estimeêtre une «volonté du pouvoir de revenir gra-duellement sur le principe du pluralisme poli-tique», avec, argue-t-elle, les nombreux nou-veaux partis auxquels est refusé l’agrément,

le verrouillage du régime électoral pour bar-rer le chemin aux partis de l’opposition» etainsi pérenniser le régime en place. Un nou-veau régime électoral qui inflige au pluralis-me politique une «profonde régression»puisque ayant comme objectif «d’entretenirla domination factice des clientèles du régi-me politique en place».

Un état des lieux exhaustif malheureu-sement aux antipodes de ce qui aurait dûêtre la véritable moisson d’Octobre 1988,soit ce à quoi aspiraient les acteurs de cesévénements et ceux qui se sont courageuse-ment opposés, au prix de leur vie pournombre d’entre eux, aux tenants du projetobscurantiste et qui ont ainsi perdu leurobjectif de perversion de cette révolte !

M. K.

IL Y A 28 ANS, LA RÉVOLTE DES JEUNES

Que reste-t-il de l’esprit d’Octobre 1988 ?Alors que les islamistes ont été défaits dans leur funeste pro-

jet de pervertir le message d’Octobre 1988, on assiste à la mêmeentreprise de remise en cause de toute la quintessence de cettemémorable révolte. Et l’auteur de cette œuvre tout aussi funesteet plus pernicieuse est, cette fois-ci, le pouvoir, trop «soucieuxde sa pérennité». A telle enseigne qu’on s’interroge : que reste-t-il de l’esprit d’Octobre 1988 ?

HAMID GRINE (MINISTRE DE LA COMMUNICATION) :

«La formation pour aller à plus de professionnalisme»C’est à l’occasion de la célébration du

25e anniversaire de la création de la radiodu Coran, que le ministre de laCommunication a demandé à la presse des’impliquer dans la lutte contre la crimina-lité.

A la salle Messaoudi de la Radio nationale et devant unparterre de journalistes, des représentants de la Sûreténationale et de la Gendarmerie nationale et en présence duministre des Affaires religieuses, M. Hamid Grine dans unebrève allocution a de nouveau appelé les journalistes «à res-pecter l’éthique journalistique en confirmant l’informationavant sa publication et en multipliant le recours aux sourcesavant de rendre publique une information». Ainsi, il a préciséque la formation restait le meilleur moyen de faire respecterles critères du journaliste professionnel, rappelant l'organisa-

tion de 40 séminaires de formation au profit des journalistesencadrés par des enseignants compétents venus de France,du Canada, de Suisse et de Tunisie. «La répétition est unerègle en matière de communication afin de faire passer lemessage informatif», a-t-il tenu à dire avant de souligner une«légère amélioration» selon une étude réalisée par le minis-tère. L'étude, selon lui, a fait ressortir que la précipitation etl'empressement qui animent certains journalistes qui publientdes articles sans vérifier la source résultaient de l'«impactdes réseaux sociaux dont Twitter et Facebook». Le ministrede la Communication a d’autre part affirmé que la «libertéabsolue» qu'offrent les réseaux sociaux en matière de diffu-sion d'informations où l'auteur de l'information est à la fois lerédacteur en chef, le journaliste et le responsable de la diffu-sion, influait sur le journaliste qui se réfère à ces sites pourrépercuter ces informations non vérifiées, appelant à fairemontre de responsabilité particulièrement avec le secteur de

la justice, les organes de sécurité comme la Gendarmerie etla Sûreté nationales et autres. Sur un autre plan, il a saisicette opportunité pour rappeler que «le professionnalismerequiert la pondération et la vérification de la source de l'in-formation, notamment lors de couvertures des faits liés à lasociété et à la tragédie qui a frappé certaines familles algé-riennes ces derniers mois. Il a par ailleurs salué le rôle jouépar des radios à l’instar de Radio du Coran pour «sensibiliseret lutter contre toutes formes de criminalité». De son côté leministre des Affaires religieuses a mis en exergue le rôle jouépar la radio Coran pour «sensibiliser la population sur le dan-ger de la dérive sociale et son rôle dans la lutte contre toutesformes de criminalité, notamment sociétale». Lors de cetterencontre, il a été essentiellement mis en évidence le «rôleque jouent les médias lourds», en citant celui joué par laradio du Coran dans «la prise de conscience des jeunes».

R. N.

Page 4: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Younès Djama- Alger (LeSoir) - Ce salon se déclinera en 4forums interprofessionnels : Siafilsur la valorisation des produitsagricoles et fruits et légumes àl’export, Fiplait Dairy MaghrebForum sur le lait et les produits lai-tiers, et Phytopherti-Phytosem surla santé et nutrition végétale,Djazaqua sur la filière pêche etressources halieutiques. Outre lesUSA, ce rendez-vous annuel del’élevage et de l’agroéquipement,près de 600 entreprises en prove-nance de 39 pays sont présentesjusqu’au 7 du mois en cours.

Forts d’une vingtaine d’expo-sants, issus de divers domaines,dont le développement et la pro-duction de la pomme de terre,l’élevage bovin, et autres produitslaitiers, les USA s’engagent pourun partenariat technologique avecl’Algérie notamment dans ledomaine de l’agriculture, a souli-gné l’ambassadrice US à Alger.

Et cela se concrétise à traversle mégaprojet d'élevage de vacheslaitières et de production céréaliè-re et fourragère dans la région deBrezina, dans la wilaya d’El-Bayadh.

Ce partenariat implique deuxsociétés, l’une algérienne et l’autreaméricaine. Le côté algérien estreprésenté par la société Lacheb.Abdelhamid Bouarroudj, consul-tant du groupe Lacheb, dira qued’ici la fin de l’année, «nous allonsimporter 200 génisses à partir desEtats-Unis, cette ferme va être uti-lisée principalement comme centred’excellence pour la formation ; uncontrat de formation a été signéavec un groupe de formation USde renommée mondiale, ces for-mateurs vont former les person-nels algériens dans les différentsmétiers de la production laitière,nous comptons en faire notre pépi-nière pour les jeunes surtout pour

le mégaprojet de Brezina dans lawilaya d’El-Bayadh, c’est uncontrat de formation qui va durerdeux ans».

El-Bayadh, c’est plus de 20 000hectares avec pour objectif, àterme, de réaliser une ferme d’éle-vage de vaches laitières de 20 000têtes d’ici 5 années. Un investisse-ment dans la cadre de la règle51/49 de l’ordre de 100 millions dedollars, est-il précisé. «Les travauxde sols sont entamés depuis deuxmois, nous allons commencer lespremières plantations sur unesuperficie de 1 440 hectares dèsle mois de janvier 2017. On com-mence par la pomme de terre et aumois de février, suivront les autrescultures fourragères, le maïs,l’orge et le blé», a ajoutéM. Bouarroudj qui annonce, égale-ment, l’introduction de la culture dusoja, les études y afférentes sont«assez prometteuses». Sur lescraintes de voir les OGM (orga-nismes génétiquement modifiés)introduits en Algérie à travers cepartenariat, le consultant du grou-pe Lacheb les balaie d’un reversde main : «Il faut faire confianceaux Algériens, le centre de contrô-le du CNCC (Centre national decontrôle & certification dessemences & plants) d’El-Harrachdispose de matériels de hautetechnologie qu’on ne trouve pasaux Etats-Unis.»

De son côté, le président duConseil d’affaires algéro-américain,Smaïl Chikhoune, est catégorique :«Il n’y a pas d’OGM du tout ! Pourla simple raison que l’Algérie dis-pose d’un laboratoire très compé-tent. De plus, à la sortie des USA,aucun produit n’est exporté versdes pays non OGM. C’est ledépartement US de l’agriculturequi veille au contrôle. Je peuxdonc vous garantir qu’il n’y aurapas d’OGM du tout.»

Autosuffisance nationaleen plants d’agrumes«Nous avons une autosuffisan-

ce nationale en termes de plants,surtout pour les agrumes, et nousavons aussi développé d’autrescultures telles que le grenadier etnous en sommes dans la phase dela production ; nous avons planté220 hectares d’agrumes qui vont

entrer en production très prochai-nement», a déclaré le consultantdu groupe Lacheb, lequel a intro-duit de nouvelles variétés quiétaient jusque-là importées, tou-jours dans l’objectif de substituer àl’importation une politique «quenous avons commencée il y a unedizaine d’années bien avant queles cours du pétrole ne chutent»,précise ce responsable. Ainsi,

nous avons par exemple introduitla pêche plate qui était jusque-làimportée, ainsi que la variété dite«kaki». «Nous avons, en outre,une ferme de bovins laitiers, unpartenariat public-privé dans lecadre de la règle 66/34%, la fermeest actuellement en phase finalede construction, les équipementssont déjà arrivés», ajoute-t-il.

Y. D.

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE 4Actualité

LA 16e ÉDITION DU SIPSA-SIMA INAUGURÉE HIER À LA SAFEX

Le partenariat algéro-américain à l’honneurLes Etats-Unis sont les invités d’honneur de la 16 édi-

tion du Sipsa-Sima inauguré hier à la Safex, en présencedu Dr Amine Bensemmane, président du SIPSA-SIMA etde la Fondation Filaha Innove, de Mme Joan Polaschik,ambassadrice des Etats-Unis en Algérie, et de M. SmaïlChikhoune, président de l’US Algeria Business Council.

Salima Akkouche - Alger (LeSoir) - Les deux partenaires ontorganisé hier un séminaire sous lethème « les dispositifs d’accompa-gnement social des personnesâgées et dépendantes». Sonobjectif, explique le départementde Mounia Meslem, c’est d’échan-ger les points de vue et lesmeilleures pratiques sur les méca-nismes d’aide à domicile, l’accueilde jour et la prise en charge rési-dentielle des personnes âgées etde formuler des propositionsconcrètes pour l’amélioration deces mécanismes.

Les deux parties vont sortirdonc avec des recommandationset une feuille de route à appliquersur le terrain en matière de priseen charge des personnes âgées.

Une activité parmi un programmede dix neuf activités, expliqueKhadidja Ladjel, directrice géné-rale de la famille, de la conditionde la femme et de la cohésionsociale, qui rentre dans le cadred’appui avec l’Union européen-ne. Un dispositif d’action social,médical, d’aide à domicile et desuivi psychologique, entre autre,qui vise à maintenir les per-sonnes âgées dans un milieufamilial en préservant leur digni-té, explique-t- on. Une premièreopération pilote a été lancéedans quatre wilayas et s’articuleautour de l’établissement d’unétat des lieux des personnesâgées vivant en milieu familial ouseules, le recensement des per-sonnes âgées bénéficiaires de

l’allocation forfaitaire de solidari-té, l’identification des personnesâgées nécessitant un accompa-gnement social ou une aide àdomicile, l’élaboration et la mise

en œuvre d’un programme deprise en charge annuel.Actuellement, il existe 32 centresd’accueil répartis sur 31 wilayaset 232 cellules de solidarité de

proximité. 7469 personnes âgéesont été recensées comme étantdans le besoin et qui seraientcandidates à bénéficier de ceprogramme.

D’après les statistiques del’Office national des statistiques,le nombre de personnes âgéesde plus de 60 ans est passé de5,8 en 2014 à 7,8 à fin 2015.Cette tranche de la populationreprésente 3,4 millions de lapopulation globale.

Des entreprises Ansejpour la prise en chargedes personnes âgéesLe ministère de la Solidarité a

annoncé hier qu’une conventiona été signée avec l’Ansej pour lacréation de petites et moyennesentreprises activant dans ledomaine d’accompagnement despersonnes âgées à domicile.

S. A.

PRISE EN CHARGE DES PERSONNES ÂGÉES

L’Algérie et l’Union européenne échangent leurs expériencesLe ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et

de la Condition de la femme et l’Union européenne échan-gent depuis hier et pendant deux jours leurs expériencesen matière de prise en charge des personnes âgées.

Parallèlement au Sipsa-Sima, la Chambre algé-rienne d’agriculture et l'agence de communicationExodia organisent le 3e Salon des plantes aroma-tiques, médicinales et parfums, du 4 au 6 octobre2016, au Palais des Expositions des Pins-Maritimes,pavillon de la Chambre nationale d'agriculture. Unecinquantaine d'exposants, ainsi que des experts,chercheurs universitaires, opérateurs, institutions,organismes d'appui prendront part à cette manifesta-tion, dont les objectifs stratégiques sont multiples.

Il s’agit notamment de : la protection, l’identifica-tion et la valorisation du patrimoine floristique natio-nal ; la mise en place d'une chaîne de valeur filièrePAMP par l’intégration des capacités existantes ; lavalorisation de la recherche et du développement de

la filière, etc. Lors de cette 3e édition, des confé-rences sont prévues ainsi que des rencontres BtoB,des débats entre professionnels, les médias et lemonde de la recherche et de l'entreprise. Des insti-tutions, organismes d'appui, PME, artisans serontprésents lors de cet événement. Selon les organisa-teurs, l’Algérie demeure derrière les pays voisins, àsavoir le Maroc, la Tunisie et l’Egypte, en matière depromotion de la filière des plantes médicinales.

«Cette dernière permettra à l’Algérie de créer plusde 250 000 postes d’emploi directs, la valorisation dupatrimoine naturel et la création d’une activité et unesynergie entre les agriculteurs, les laboratoires derecherche et aussi des universités», relève-t-on.

Y. D.

7469 personnes âgées dans le besoin de bénéficier de ce programme.

3e Salon des plantes aromatiques, médicinales et parfums

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os :

DR

Dr Amine Bensemmane, président du salon SIPSA-SIMA.

Page 5: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Depuis hier, le e-paiement,certes limité à quelques servicespour le moment, est une réalitéqui permettra d’entamer quelquepeu le rattrapage du temps perduen matière, entre autres, demodernisation du système ban-caire algérien dont on parledepuis on ne sait plus combiend’années. Ce n’est qu’un premier pas en matière

de payement sur le cyber-espace, commele disait hier, le ministre délégué chargéde l’Économie numérique, MouatassimBoudiaf, invité de la Chaîne III, hier. L’accomplissement de l’œuvre ira

crescendo en rapport avec la mise àniveau de toutes les banques, les sys-tèmes d’information centralisés desbanques pour être plus précis.Le nouveau système de paiement est

considéré comme «catalyseur», et le faitde l’ouvrir aux grands facturiers que sontle secteur des transports ou les assu-rances, cela va permettre de répondre àun besoin certain. A ce titre, les foyers,comme l’explique le ministre, sont concer-nés au premier chef. L’espoir que ce mode de paiement

suscite un grand engouement chez lesAlgériens est grand, du fait en tout pre-mier lieu de ce qu’il permet en gain de dis-tances et de délais, a estimé l’invité de laChaîne III. En tous cas, du point de vuede la sécurité des transactions à travers laToile, le citoyen n’a pas à s’en fairepuisque le mode est garanti avec unniveau de sécurité jugé très appréciable,validé par la Banque d’Algérie.Depuis hier, ce sont 1,3 million déten-

teurs de cartes qui peuvent, à travers unportail web, commander leur mot depasse pour ceux qui ne l’ont pas déjà, etainsi pouvoir prétendre régler quelques-unes de leurs factures grâce au cyber-espace. Mais qu’en sera-t-il de la majori-té des détenteurs de cartes magnétiques,c'est-à-dire les détenteurs de comptesCCP parmi lesquels sept millions ont unecarte magnétique ? Selon les explica-

tions de Mouatassim Boudiaf, la Poste euégard à sa dimension a besoin d’un peu

plus de temps pour intégrer ce mode depaiement, mais cela se fera sans le

moindre doute comme c’est le cas pour lereste des banques, en dehors des onzeconcernées, les six banques publiques etles cinq privées impliquées depuis hierdans le lancement du e-paiement enAlgérie, ce qui devrait avoir un impact surl’accélération de la modernisation du sys-tème bancaire algérien. Sur le plan de la législation, par contre,

la loi sur le e-commerce est en phasefinale de préparation, a révélé le ministrechargé de l’Economie numérique, et saprésentation devant le gouvernementdevrait intervenir avant la fin de cetteannée. Cette loi viendra encadrer toutes les

transactions à caractère commercial quiprendront naissance sur le cyber espace.

M. Azedine

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE 5Actualité

LANCEMENT OFFICIEL, HIER, DU E-PAIEMENT EN ALGÉRIE

En attendant la mise à niveau de l’ensemble des banques et de la Poste

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Naouel Boukir – Alger (LeSoir) – Le lancement du e-paiement ou du paiement élec-tronique rentre dans le cadrede «la modernisation du systè-me bancaire», a déclaréBoualem Djebar, président del’Association professionnelledes banques et des établisse-ments financiers (Abef). A cepropos, le ministre desFinances, Hadji Baba Ami aindiqué que ce processus demodernisation a commencéavec «la réduction du délai

entre le virement et la récep-tion à cinq jours maximumentre les différents organesbancaires».Depuis hier, l’e-paiement

concerne concrètement 9 sitesweb marchands où il estdésormais possible de réglerses factures ou l’achat de ser-vices depuis son ordinateur ouson smartphone, à travers sacarte interbancaire CIB. Asavoir les grands facturierspublics comme AlgérieTélécom et Seaal, les compa-

gnies aériennes Air Algérie etTassili Airlines, les trois opéra-teurs de la téléphonie mobile(Ooredoo, Djezzy et Mobilis)ainsi que les assureurs Cnaset Salama Assurance. Dans saseconde phase, l’e-paiements’étendra aux sites d’autresfacturiers et offreurs de ser-vices comme Sonelgaz, AADLet les hôtels …La DG de la Société d’auto-

matisation des transactionsinterbancaires et de monétique(Satim), Newel Benkritly, aassuré que les normes desécurité utilisées sur ces sitesmarchands pour l’e-paiementà travers la carte CIB sont lesmêmes adoptées par Visa ouMaster Card. Parallèlement,elle invite les consommateurs

à visiter le site Bitakati.compour comprendre davantage leprincipe du paiement électro-nique ainsi que ses condition-nalités d’utilisation. Le ministredélégué chargé de l’économienumérique et de la modernisa-tion des systèmes financiers,Mouatassem Boudiaf, a préci-sé qu’une campagne de com-munication suivra ce lance-ment, une façon de démocrati-ser, selon lui, l’e-paiement.

L’e-commerce en troisième phase

«Une fois la loi l’encadrantsera promulguée, la troisièmephase de ce programme demodernisation du secteur ban-caire consacrera l’e-commer-ce», a annoncé le président del’Abef. A ce moment là, l’e-paiement ne concernera passeulement l’achat des servicesmais aussi des biens. C’estcertainement cette troisièmeétape qui ouvrira les voies àl’économie numérique et dyna-misera l’utilisation d’internet etdes réseaux mobiles 3G et 4G. En effet, les défis à venir

sont encore plus complexes àrelever : collecte information-nelle des sites marchands,recrutement des ressourceshumaines, financement écono-mique mais surtout «la banca-risation à travers de nouveauxinstruments», a relevé le gou-verneur de la Banqued’Algérie, Mohamed Loukal.Evidemment, la bancarisa-

tion des acteurs économiques,entreprises comme particu-liers, est le pilier fondamentalpour l’optimisation du succèsdu e-commerce et la dynami-sation de l’e-économie.Incontestablement, la prochai-ne révolution sera numériqueou ne le sera pas.

N. B.

Dans son communiqué, laProtection civile explique que cetexercice qui fait partie du pro-gramme d'exercices du mécanis-me de Protection civile européen-ne auquel est associée l’Algérie,comprend des exercices sur lesmodules de recherche et sauve-tage (USAR) équipesMedium/Heavy Recherche et

Urban. Selon la même source,l’équipe USAR algérienne partici-pera à cet exercice aux côtés detrois autres équipes (Danemark,Holland, Belgique) des Etats par-ticipants du Mécanisme euro-péen de Protection civile, en plusd'une équipe de Protection civileeuropéenne (EUCPT) et de l’as-sistance technique de l'équipe de

soutien (TAST). L’objectif de cetexercice, explique-t-on, consisteà tester et à évaluer la capacitédes équipes USAR dans «unenvironnement réel», qui a souf-fert «d'un véritable tremblementde terre» et la dégradation dueau temps. Les équipes USAR sont appe-

lées aussi à travailler en présen-ce de «réels dangers et derisques», tels que le danger dechute d'en haut, bâtiments dan-gereux, présence d'aiguilles ensaillie…Ceci donnera, souligne-t-on,

la possibilité aux équipes d’inter-vention d'avoir un fonctionne-ment complet permettant d’assu-rer la sécurité et l’autosuffisance

ainsi que l’interopérabilité et lerespect des procédures. «Lacertification d'équipe USAR pourlaquelle la Protection civile algé-rienne a opté est de loin la plusardue et la plus contraignante carelle exige de plus grandes capa-cités en termes de qualification etde moyens à faire valoir pourpouvoir s'aligner sur les normespointues mises en œuvre par leGroupe consultatif INSARAG»,explique la direction générale dela Protection civile qui soulignequ’avec cette certification, cetteinstitution officialise une recon-naissance internationale et assoitdéfinitivement une réputation quiest loin «d'être surfaite».

Synthèse Salima Akkouche

Un détachement de la Protection civile algérienneprend part depuis hier à l’exercice européen de sauve-tage «déblaiement Modex7), a annoncé la directiongénérale de la Protection civile dans un communiqué.Cet exercice qui permettra, entre autre, la certificationdu détachement aux normes des Nations-Unies etd’International Search And Rescue Adversary Group«INSARAG» se déroule en Silice en Italie et durera jus-qu'à vendredi prochain.

ELLE PARTICIPE À L’EXERCICE EUROPÉENDE SAUVETAGE «DÉBLAIEMENT MODEX7»

La Protection civile se met aux normesinternationales

OPÉRATEURS DE TÉLÉPHONIE MOBILE, SEAAL, ALGÉRIETÉLÉCOM, AIR ALGÉRIE, TASSILI AIRLINES …

L’e-paiement actif pour 9 sites Web marchands

Après plusieurs années d’attente, l’e-paiement aété lancé hier matin lors d’une cérémonie réunis-sant les P-dg des grands facturiers publics et pri-vés, des trois opérateurs de la téléphonie mobileainsi que les responsables des ministères et insti-tutions publiques concernés.

Le ministre délégué chargé de l’économie numérique, Mouatassim Boudiaf.

Page 6: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

En effet, le secteur de l'or esttrès lucratif, les barons de cetteactivité sont les centaines d'ate-liers qui achètent de l'or casséchez les bijoutiers, et chez desparticuliers, pour le recycler et enfaire plus de 25 tonnes d'or cassé.

Au final, cet or est transforméen produit fini, d'une valeur de 120milliards de dinars, soit un milliard100 millions d'euros. Cette coquet-te somme se trouve dans lespoches des 3 500 propriétairesd'ateliers de fabrication de bijouxet des centaines de bijoutiers indé-licats chargés d' écouler les pro-duits aurifères sur le territoirenational et qui se sucrent grasse-ment au passage.

Le hic est que ce métal jaunedestiné au marché national est loinde répondre aux normes de 18carats. Les tests (touchau) pourévaluer le titrage du bijou, ainsique l'opération de coupellation, ontdemontré que l'or en question estde 14, 15, 16, et parfois 17 caratsmais jamais de 18 carats. Cette

activité délictuelle dure depuis plusde 15 ans, ce qui a engendré unvéritable séisme à l'économienationale.

A ce titre, plus de 2 250 mil-liards de dinars, plus de 110 mil-liards d'euros, qui représentent375 tonnes d'or mis sur le marchésans contrôle, échappent à l'impôt.

Ces scandales révèlent l'impu-nité dont bénéficient les fraudeurs,impunité qui s'explique par l'am-pleur de la fraude et par la compli-cité de l'administration des impôts,et autres services de sécurité, danssa solidarité corruptrice. S'ajoute àcette saignée de l'économie natio-nale, l'importation de l'or en bijouxde Dubaï, d'Italie, et de Turquie, deplusieurs centaines de millionsd'euros chaque année dont le pro-duit mis sur le marché est de 20%.

Les 80% disparaissent commepar enchantement. En fait, unegrande partie est reexportée encontrebande par la mafia de l'oraux Emirats arabes unis pour yêtre déposée dans les établisse-

ments financiers, ou d'autres insti-tutions discrètes sous une identitéd'emprunt grâce à d'habiles mon-tages dont seules les banques ontle secret doré.

Cette accumulation de place-ment de l'or qui a été detournéd'Algérie vers les pays tels que :Dubaï, Panama,Tunisie, Marocetc. découle du blanchiment d'ar-

gent de la corruption, et des profitsnon déclarés à l'administration desimpôts. A ce titre, si cette organisa-tion criminelle est arrivée à déjouerles contrôles de l'Etat, c'est quefatalement elle a dû user de com-plicité en haut lieu. Qui sont-ils ?La question demeure un suspensehitchcockien.

Layachi Salah-eddine

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAge 6Régions

BORDJ-BOU-ARRÉRIDJ

Le marché de l'or sur une poudrière,cherche détonateur

Selon certains bijoutiers de la wilaya de Bordj-Bou-Arréridj, 90% de l'or qui circule en Algérie sont entachésde faux, de corruption, et sans certification de la qualitédu métal jaune.

SIDI-BEL-ABBÈS

2 050 cas de cancer 2 050 cas de cancer sont

recensés jusque-là par l’asso-ciation Amel-fi-el-hayat deSidi-Bel-Abbès et plus de lamoitié concerne le cancer dusein faisant apparaître uneréalité préoccupante pour lesfemmes. Le reste des castouche d’autres organes ainsique le sang, pour les deuxsexes.

Les femmes sont-elles lesplus menacées ? Une questionque l’on ne peut ignorer vu sapertinence. Plus de 1 025femmes atteintes du cancer dusein se sont raprochées del’association Amel-fi-el-hayat.Pour la seule année 2016, 150cas de cancer ont été dépistéset parmi eux figurent 50femmes atteintes de tumeurmaligne au sein. Pourquoi lesfemmes sont-elles les plustouchées ?

Pour parer à ce constateffarant, l’association tentedepuis des années de baisserle nombre de cas de cancernotamment celui du sein quiest le moins âpre à prévenir.

L’association multiplie sessorties à travers toutes les daï-ras de Sidi-Bel-Abbès poursensibiliser les femmes sur ledépistage précoce du cancerdu sein. Ses activités se sontplus intensifiées durant le moisd’octobre placé sous le nom«Octobre rose», qui est l’occa-sion d’interpeller les femmessur cette maladie qui ne cessede faire des victimes, faute devigilance et de prévention. Elleexhorte les femmes à se rap-procher des services désignéspour se faire dépister.

Malgré toute la médiatisa-tion sur le danger de ce fléau,malgré les campagnes de sen-sibilisation, les recommanda-tions des médecins, le réflexedu dépistage précoce du can-cer du sein reste toujours timi-de chez les femmes qui ne sebousculent pas pour se prému-nir. Malgré ce constat déce-vant, l’on ne se décourage paspour inciter les femmes à sefaire palper par des médecins,on aura toujours sauvéquelques-unes en attendantune réaction plus spontanée.

A. M.

On rappelle que les travaux deréhabilitation de cette routeétaient censés se terminer d’ici le1er semestre de l’année 2017 etqu’au départ, l’entreprise chargéedu projet avait mis les bouchéesdoubles et tout le monde croyaitque les délais de réalisationseront respectés. Mais au granddam de tout le monde, depuis cesderniers jours, les pelleteuses etautres engins de travaux publicsont disparu du chantier.

Sur place, hier mardi, etdepuis quelques jours nousn’avons vu que le poste de gar-diennage avec les agents desécurité mais pas l’ombre de tra-vailleurs œuvrant sur le chantierencore moins des engins de tra-vaux publics, on a seulementcreusé un énorme trou d’une cin-quantaine de mètres dans le sensde la longueur vers le milieu dusens giratoire qui marquera ledébut du tunnel. Il n’y a pas si

longtemps, le mois d’avril de l’an-née dernière, au cours d’unforum, le directeur des travauxpublics de la wilaya a annoncé engrande pompe la réalisation de 5nouvelles trémies sur ce périphé-rique. Ces projets sont devenusnécessaires pour l’expansion rou-tière urbanistique et surtout pourdécongestionner la circulation,mais au train où va la cadencedes travaux de cette trémie cen’est pas demain la veille. La ville

de Mostaganem compte déjà 3trémies réalisées ces dernièresannées sur la voie expressMosta/Oran.

Il est du devoir des respon-sables concernés de mettre lesconditions favorables pour le bondéroulement des travaux et sur-tout accélérer la cadence pourmettre fin à cette dure situationqu’endurent les usagers de laroute et les piétons.

A. B.

NOUVELLE TRÉMIE DE MOSTAGANEM

La lenteur des travaux fait peurLes riverains et les usagers de la route du côté de la

périphérie face à la nouvelle gare routière se plaignent dela lenteur des travaux de réalisation de la trémie, récla-mant ainsi auprès des responsables concernés l’accélé-ration du rythme du chantier, et ce, pour les difficultésque rencontre au quotidien le flux de la circulation, sur-tout aux heures de pointe.

SCANDALE À L’HÔPITAL D’EL-TARF

Pour manque d’asepsie, les chirurgiens décident

d’arrêter d’opérer les maladesLes choses se corsent à l’hôpital d’El-Tarf. En effet, après le problè-

me des pénuries récurrentes de l’eau potable, c’est maintenant au tourdes médecins-chirurgiens de décider d’arrêter carrément de pratiquerdes opérations chirurgicales même légères à cause du manque criantd’hygiène et d’asepsie au sein des blocs opératoires. Une situation pou-vant causer un grand nombre de maladies nosocomiales.

Joint par téléphone, un chirurgien qui a préféré garder l’anonymat aaffirmé mordicus que « la décision des médecins-chirurgiens est irrévo-cable et a été prise après mûre réflexion et compte tenu de plusieursparamètres dont le premier et le principal concerne les cinq appareilsstéri-blocs qui se trouvent dans les blocs opératoires et qui ont pour fonc-tion de purifier l’air ambiant afin d’éviter les bactéries et autres virus».

En effet, les filtres des stéri-blocs sont au niveau dix, ce sont desappareils qui fonctionnent automatiquement, ce qui indique que lesfiltres sont complètement remplis de salissures et de bactéries et qu’ilest impératif de les remplacer.

«De fait, devant les tergiversations de la direction pour la prise encharge de ce problème, nous nous trouvons dans l’obligation d’arrêterl’exercice de notre travail. Nous avons constaté un nombre de plaiespost-opératoires, en continuelle augmentation, ce qui est un indice dumanque d’asepsie. Une situation pénalisante pour des dizaines depatients», a martelé notre interlocuteur.

Daoud A.

En visite du chantier , le chefde l’exécutif a insisté auprès del’entreprise chargée des travaux«de travailler en H24» pour per-mettre la réalisation du projet deréaménagement de ces voiesdans les meilleurs délais.

Selon la cellule de communi-cation de la wilaya, une étude esten cours de lancement pourdégager quatre voies supplémen-taires au niveau de cette zone

qui seront également réaliséesgrâce à un montage financier. Unprojet qui permettra de décon-gestionner cette zone industriel-le de l’arrière-port, indique dansson communiqué la cellule decommunication de la wilaya. Lewali a chargé également le DUCafin de prévoir dans le cadre decette étude un plan de circulationqui sera rattaché aux plans de laville. Le même responsable de la

DUC a été à l’occasion instruitégalement afin d’aménager «unemeilleure entrée» au port. Au niveau du quartier

Taghzout, le premier responsablede l’administration de wilaya ademandé à l’entreprise en char-ge du chantier d’aménagementet de revêtement de la route prin-cipale vers cette cité populaire de«diminuer les délais de réalisa-tion, fixés auparavant à 12mois», a fait savoir la cellule decommunication de la wilaya touten précisant que le présidentd’APC a été sommé «de réglerles problèmes d’oppositions ren-contrés par l’entreprise».

A. K.

PORT DE BËJAÏA

Le réaménagement des voies en cours Un projet de réaménagement des voies vient d’être

lancé au niveau de l’arrière-port de Béjaïa grâce à unmontage financier d’une enveloppe de 200 millions dedinars associant outre l’administration de wilaya, lesentreprises Cevital (35%), EPTB (40%), Sonatrach (10%) etNaftal (10%).

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Page 7: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Selon un communiqué émanant de lacellule de communication de la Sûreté dewilaya, la police des frontières relevant duposte frontalier d’El Ayoune, en coordinationavec le service de la police économique,réussi à appréhender quatre personnes àbord de deux véhicules, de différentesmarques premium, recherchées parInterpol.

Le premier véhicule est une Audi et ledeuxième une Volkswagen fourgon 4x4,dont les documents se sont révélés, aprèsvérification informatique, des faux.

Les quatre indélicats trafiquants de véhi-cules ont été écroués pour faux et usage defaux en attendant l’achèvement de l’en-semble des procédures judiciaires pour leurjugement.

Daoud Allam

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAge 7Faits Divers

EL TARF

Saisie de deux voituresrecherchées par Interpol

AÏN-TÉMOUCHENT

Disparu depuisplus d'une année,il est retrouvé enétat de squelettedans son domicile

Incroyable mais vrai. Un sexagé-naire (B.D.) porté disparu depuisplus d'une année de sa ville nataleAïn-Témouchent, a été retrouvéavant-hier, dans son domicile en étatde squelette.

Selon des informations concor-dantes, les membres de sa familleont informé de sa disparition depuisplus d'une année, cet homme étaitconnu par ses proches et son entou-rage pour ses fréquents déplace-ments en Afrique.

Cependant, avant-hier un de sesfrères a décidé d'ouvrir la porte dudomicile du disparu, et quelle fut sastupéfaction, quand il découvrit lavictime dans son lit en état de sque-lette, ses mains sur sa tête.

Il faut noter que le défunt était âgéde 69 ans, il vivait seul dans sonappartement, situé au 4e étage d'unimmeuble au niveau de la nouvelleville Colonel-Othmane, au chef-lieude wilaya, il avait cinq enfants dontquatre filles, toutes mariées. Lecorps a été transporté à la morguede l’hôpital Ahmed-Medeghri de Aïn-Témouchent. Une enquête a étéouverte pour déterminer les causeset les circonstances de ce décès.

Découverte d'unpoisson-lapin à Bouzedjar

Un poisson-lapin a été découverthier matin, du côté de Bouzedjar. Unpêcheur amateur en sortant son filetde pêche, a découvert ce type depoisson, un poisson qui ne ressem-blait à aucun autre type de poisson.

Ce pêcheur qui a des connais-sances dans le domaine des pois-sons a mis cette trouvaille de côté etl'a emmenée aux services des vété-rinaires du port de Bouzedjar.

Après examen par des spécia-listes, il s'est avéré que ce poissonest effectivement un poisson-lapin, ilpesait 1,10 kg, il avait une couleurgrise au dos et blanche sur le ventreet mesurait 36 cm sur 8, la forme desa bouche ressemble beaucoup àcelle du lapin.

Il faut noter que ce type de pois-son peut peser jusqu'à 2,5 kg et salongueur peut atteindre 50 centi-mètres. Toute personne qui consom-me ce poisson risque la mort. Il fautnoter que le premier poisson-lapinfut découvert dans la wilaya de Aïn-Témouchent en mai 2014 au largede Béni-Saf.

S. B.

Les éléments de lagendarmerie viennentde mettre hors d’état denuire un réseau spéciali-sé dans le vol de chep-tel, écumant toute larégion Est de Relizane.

Les faits de l’affaireremontent à avant-hier,lorsqu’au matin du lundi,un nomade-éleveur rési-dant dans la bourgade deMouaïssia dans la com-

mune rurale de Belacel estvenu déposer une plaintepour vol de son cheptelestimé à 100 têtes d’ovins,les voleurs ont pris la fuitevers une direction incon-nue. Après l’exploitationrapide des informationsfournies par la victime, leséléments de la brigade ter-ritoriale de Belacel se sontrendus sur les lieux, avantde procéder à un ratissage

de la zone en question. Lasortie immédiate des gen-darmes s’est soldée par larécupération de 85 têtesd’ovins. Les auteurs du volles avaient abandonnéeslors de leur chasse par lesenquêteurs. Les investiga-tions se poursuitvent tou-jours par les gendarmesde Belacel dans le but deneutraliser ce réseau.

A. Rahmane

Un incendie d’origine indéterminé adétruit lundi en début d’après-midi 2 hectares de pins d’Alep et de brous-sailles d’une surface boisée de 3 998hectares à la forêt de Aïn Yacoub-Sidi-Youcef, relevant de la communede Saf Saf, dans la daïra de Bouguirat.

Les éléments de la protection civileont réussi à venir à bout de cet incen-die et ont pu sauver le reste de la forêt.

La gendarmerie a ouvert uneenquête pour déterminer les circons-tances exactes de l’incident.

A. B.

CHLEF

Arrestation de 3 faussairessubsahariensAgissant sur informations faisant état

de l’activité de fabrication et de falsifica-tion de billets de banque algériens de lapart d’un trio, originaire des pays de larégion subsaharienne, les éléments de lapolice judiciaire de la Sûreté de wilaya deChlef ont ouvert une enquête et menédes investigations qui ont abouti àl’identification, l’interpellation et l’arres-tation des 3 mis en cause. Selon dessources bien informées, il s’agit de troisindividus âgés entre 30 et 40 ans immi-grés clandestins. Les investigations despoliciers les ont conduits à mettre lamain et de saisir tout un attirail de maté-riel qui servait à falsifier et fabriquer desfaux billets de 49 coupures de couleurverte prêtes à être mises en circulation,des fioles contenant des produits chi-miques ainsi qu’une carte consulairefausse, le tout dans une malle métallique.

présentés devant le procureur de laRépublique, les trois faux monnayeursont été placés en détention provisoire.

Karim O.

MOSTAGANEM

2 hectares de forêt ravagéspar le feu

RELIZANE

85 têtes de cheptelrécupérées à Belacel

Une fillette de 8 ans écraséepar un tracteur à Dréan

Selon un communiqué de la protection civile, une fillette âgée de 8 ans a été écraséedans l’après-midi de lundi dernier, vers 18h, par un tracteur, et ce, au niveau d’une ruelledans la grande agglomération urbaine de Aïn Allem forte de 25 000 habitants, sise à lapériphérie sud de la commune de Dréan.

Le corps inerte de la fillette a été transporté vers la morgue de la polyclinique de lacommune. De leur côté, les éléments de la gendarmerie nationale ont diligenté uneenquête pour connaître les circonstances exactes de ce drame qui a endeuillé une famil-le, est-il indiqué.

D. A.

MASCARAUn étudiant meurt

électrocutéUn étudiant palestinien est mort électrocuté

alors qu’il prenait sa douche à la résidencedes 1 000 lits de Mascara.

Nous avons appris que les étudiantsavaient, après cette tragédie survenue dans lasoirée de lundi à mardi, observé un regroupe-ment dénonçant les conditions de vie.

M. Meddeber

Phot

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Le Soird’Algérie Economie Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE 8

Le Soir d’Algérie : Où en est-on aujour-d’hui en Algérie en matière d’évaluationdes politiques publiques (EPP) ?

Mohamed Bouchakour : Si l’on se réfèreaux bonnes pratiques observables à traversle monde, la fonction d’EPP demeure dansnotre pays très atrophiée. Elle se limite à desinitiatives éparses et irrégulières. Et surtout,la qualité de celles-ci reste très inégale pourne pas dire globalement contestable. Engénéral, l’exercice d’évaluation est réduit àdes bilans d’exécution qui consistent souventen un état des réalisations physiques etfinancières, ou encore à des opérations d’ins-pection ou d’audit, le tout assorti de commen-taires explicatifs, de préconisations pragma-tiques ou d’orientations qui ressemblent plu-tôt à des slogans ou à des vœux pieux rabâ-chés depuis des années. C’est mieux querien, me diriez-vous ; mais très franchement,nous sommes encore très loin du compte.

L’EPP obéit à des règles de l’art et à desnormes et standards universels qui nécessi-tent un plateau technique, c’est-à-dire desméthodes, outils, procédures, indicateurs,systèmes d’information. A ce gap techniquequi rend les opérations d’évaluation incom-plètes et approximatives, s’ajoutent troistares fondamentales : l’absence d’indépen-dance des évaluateurs vis-à-vis de toutetutelle, le caractère très restreint et trèssélectif de la participation des parties pre-nantes et enfin la sous-estimation du principede la multidisciplinarité, ce qui est à l’originede biais dans les analyses menées et lesrésultats obtenus. Cet état des lieux s’ex-plique fondamentalement par le fait quel’EPP n’est pas institutionnalisée en tantqu’instrument de bonne gouvernance, etqu’elle n’est pas soumise elle-même à labonne gouvernance. Elle ne dispose ni deson cadre juridique spécifique, ni de son dis-positif organisationnel propre, ni de ses sché-mas et mécanismes de fonctionnement, ni deses acteurs clairement identifiés par desrôles précis et distincts, ni de l’expertise dontelle a besoin. L’institutionnalisation de l’EPPest une des réformes structurelles vitales àintroduire en urgence dans notre pays.

En quoi l’institutionnalisation de l’EPPserait précisément aujourd’hui une réfor-me vitale et urgente ?

Depuis l’effondrement des prix du pétroleintervenu en juin 2014, notre pays est entrédans un nouveau cycle long de son écono-mie et de son histoire. L’ère de l’aisancefinancière assise sur la rente des hydrocar-bures est définitivement révolue, tandis quela population continue de croître, et surtoutelle aspire très légitimement à une meilleurequalité de la vie. Personne n’a le droit de luirépondre qu’elle n’y a pas droit au motif queles prix du pétrole ont chuté ! Partant de là, sinous voulons conserver une ambition dedéveloppement et, en l’occurrence, pour-suivre les fameux 17 objectifs de développe-ment durable (ODD) arrêtés dans le cadre del’ONU pour la période 2016-2030, nousdevons impérativement et très vite gérer nosaffaires autrement, c’est-à-dire apprendre àfaire plus et mieux avec moins.

Cette devise sacrée et redoutable doithanter les politiques publiques, mais saconcrétisation effective passe inévitablementpar l’institutionnalisation de leur évaluationsystématique et permanente.

Finalement, quelle est la priorité ? Eva-luer les objectifs de développement durableou évaluer les politiques publiques ?

Les ODD portent sur les avancées et lesrésultats dans le domaine du développement

durable par rapport à un agenda internatio-nal. Ils sont donc à intégrer de manière adap-tée aux politiques publiques de manière à ceque leur poursuite soit prise en charge dansun cadre national. Ces politiques publiquesconcernent les voies et moyens, c’est-à-direles programmes, projets, actions, mesures,dispositifs lesquels requièrent des budgetsfinancés sur les deniers publics. Avec la finde l’aisance financière, se limiter à l’évalua-tion des ODD n’est plus possible ; sauf à vou-loir les mesurer avec précision certes, maissans trop chercher à savoir si on peut faireplus et mieux avec moins. Avouez qu’elleserait assez étrange cette démarche qui s’ef-forcerait de bien mesurer ce qu’on se conten-terait de faire mal et cher. Les deuxdémarches d’évaluation sont complémen-taires et indissociables. En fait, l’Agenda2030 a indirectement mis en perspectivel’exigence d’instaurer l’EPP, comme cadreplus global dans lequel s’inscrit celle desODD. En dernière instance, c’est l’EPP quiprime dans la mesure où c’est elle qui intègrel’évaluation des ODD et non l’inverse.

Quelle est la mission que se donne cenouveau Réseau ?

La mission d’EvalDZ exclut de s’autosaisirpour réaliser des évaluations ou de s’enga-ger avec des tiers dans des évaluations, saufdans une certaine mesure s’il s’agit de dres-ser un état des lieux objectif sur la fonctiond’évaluation elle-même. Sinon, notre missionse limitera pour l’essentiel à apporter unecontribution à la promotion de la pratique del’évaluation dans notre pays. C’est une mis-sion toute modeste, mais nous ferons notrepossible pour la mener de manière résolue,car notre but stratégique, lui, est loin d’êtremodeste. Nous ne visons pas moins quel’institutionnalisation de l’EPP !

Qu’entendez-vous par là, et commentcomptez-vous agir concrètement ?

L’institutionnalisation passe par la promul-gation d’une loi sur l’évaluation, une loi quisoit suivie de ses textes d’application, et opé-rationnalisée par une feuille de route nationa-le pour la création d’un environnement natio-nal favorable et préparé, pour la mise enplace des dispositifs et mécanismes utiles,puis leur mise en branle. Nous allons doncœuvrer à créer les conditions qui feront mûrirl’institutionnalisation de l’évaluation et quiprépareront en même temps son avènementet ses facteurs de succès. D’où les deuxgrands volets sur lesquels vont porter nosefforts : celui du plaidoyer pour l’évaluation,et celui d’une contribution au développementdes capacités nationales.

Arrêtons-nous d’abord au volet duplaidoyer...

C’est un travail continu d’information et desensibilisation qui vise d’une part à favoriserl’éclosion d’une demande nationale expliciteet avertie, et d’autre part à susciter, du côtéde l’offre, des vocations notamment auprèsdes jeunes, dans le métier et la professiond’évaluateur.

Mais c’est surtout sur la demande quel’accent doit être mis, car il s’agit de décons-truire et dissiper les préjugés tenaces qui labrident. Dans beaucoup d’institutions offi-cielles, les responsables sont parfaitementau fait de ce qu’est l’évaluation et souhaite-raient l’introduire. Mais ce ne sont là que desîlots de prise de conscience.

ENTRETIEN AVEC MOHAMED

«L’évaluation, une L’exercice d’évaluation : soit un

problème économique, social ouenvironnemental, préalablementidentifié comme étant susceptibled’être pris en charge par une actionpublique. On peut penser à desquestions qui touchent à la santé, àl’éducation, à l’emploi, à la violencesociale, à des mesures fiscales,aux subventions des prix, auxtransferts sociaux, à la criminalité,aux accidents de la route, auxdéchets ménagers, industriels, etc.La liste est interminable.

L’évaluation consiste à passeren revue cette action publique enportant l’attention sur trois points :(I) celui de la concordance entreles objectifs très spécifiques qu’ellevise par référence au problème àrésoudre, et donc le contenu et laforme à donner à ladite actionpublique ; (II) celui de son proces-sus de mise en œuvre, lesméthodes, les acteurs, leurs rôles,les moyens, le timing ; (III) celui dela mesure des résultats obtenus,de leur durabilité, de leur impactsur le problème à résoudre etautres effets collatéraux qu’ils peu-vent éventuellement avoir.

Ce type d’analyse est mené (I)avant la prise de décision (évalua-tion ex ante) pour justifier et éclai-rer la décision ; (II) pendant la miseen œuvre (évaluation à mi-par-cours) pour éventuellement recti-fier le tir ; (III) après la mise enœuvre, pour apprécier les résultatsobtenus (évaluation finale) et leurdurabilité (évaluation ex post) surla base d’indicateurs quantitatifs etqualitatifs préétablis et de sourcesd’information documentées etfiables.

Ses avantages économiquesDe là, les avantages de l’éva-

luation sont évidents : (I) elle est unmoyen de programmation et d’anti-cipation qui ne laisse pas de placeà l’approximation ; (II) elle offre lapossibilité de surveiller et d’alerterpar rapport aux risques et imprévusau moment de la mise en œuvreopérationnelle ; (III) elle assuretransparence et redevabilité vis-à-vis des contribuables et desbailleurs de fonds ; (IV) elle est unesource d’enseignement et d’ap-prentissage irremplaçables, etenfin (v)elle génère par son dispo-sitif instrumental un effet structu-rant fort sur la qualité de la gouver-nance.

L’évaluation des résultats d’uneaction publique, aspect central del’exercice est abordée selon deuxgrands critères : l’efficacité et l’effi-cience. Le premier critère compareles résultats et les objectifs viséspar référence au problème àrésoudre. Plus les résultats obte-nus se rapprocheront des objectifsvisés, avec des impacts positifs etdurables sur la résolution du pro-blème posé, plus l’action publiquesera qualifiée d’efficace.

Le second critère confronte lesrésultats avec les moyens mis enœuvre. Pour un même résultat,

plus les moyens seront maîtrisés,voire réduits, plus l’action publiquesera réputée efficiente. De là, uneaction publique peut être très effi-cace pour avoir donné des résul-tats très satisfaisants, mais peuefficiente pour avoir accusé dessurcoûts et de retards intolérables.L’inverse peut également se pro-duire dans le cas par exempled’une action publique rapide et peucoûteuse mais qui ne sert pas fina-lement à grand-chose. Ne remuonspas trop le couteau dans la plaie !Chez nous, il est désormais impé-ratif et urgent que l’action publiquefasse de grands progrès à la foisen termes d’efficacité et en termesd’efficience. C’est un double tourde force qui est à notre portée pourpeu que l’évaluation soit érigée eninstrument de gouvernance. Alorsseulement nous pourrons pré-tendre pouvoir faire plus et mieuxavec moins et commencer à amor-cer une sortie de la crise.

Ses avantages politiquesLes politiques publiques les plus

efficaces et les plus efficientesn’ont pas la vertu de produire parelles-mêmes les consensus socio-politiques solides qui leur permet-tront d’être acceptées et de réussir.De tels consensus se bâtissent.

Là aussi, l’introduction de lapratique de l’évaluation peut ycontribuer. Nos concitoyens dont ladémographie continue d’augmen-ter sont en attente de réponses àdes besoins nombreux et diversesqui rendent déjà les arbitrages lesplus équitables très ardus, et cesarbitrages seront de plus en plusintenables dans le futur. Mais par-dessus tout, ce à quoi l’être humainest le plus sensible, ce n’est pas àl’austérité, mais à la justice et à laconsidération. Un peuple peutdévelopper des capacités de rési-lience et s’habituer à tout.

La résilience à l’austérité le ren-force et l’aguerrit, tandis que larésilience à l’injustice, et aumanque de considération, le détruitdans sa dignité et le déshumanise.

L’évaluation des politiquespubliques permet d’échapper à uneaustérité aveugle, imposée ethumiliante. Elle contribue à appor-ter des fondements rationnels, dela transparence et donc une certai-ne légitimité sociale aux politiquespubliques.

Elle le fait grâce à deux de sescaractéristiques : l’indépendancedes évaluateurs vis-à-vis de toutetutelle quelle qu’elle soit et la parti-cipation active de toutes les partiesprenantes dont les points de vuesont systématiquement sollicitéset pris en compte. Ainsi, elle offresur le plan institutionnel une plate-forme objective pour des débatsconstructifs, des négociationséclairées, des arrangements etaccords sociopolitiques fondés,solides et durables. Il y va de lacohésion sociale et de la stabilitépolitique du pays.

M. B.

ÉVALUATION DES POLITIQUESPUBLIQUES

L’urgente nécessité deson institutionnalisation Propos recueillis par

Mokhtar Benzaki

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Le Soird’Algérie Economie Mercredi 5 octobre 2016 - PagE 9

Malheureusement, la perception large-ment dominante est tout autre. L’évalua-tion est assimilée tantôt à des opérationsd’inspection, d’audit ou de bilan d’exécu-tion de pure formalité routinière, tantôt àdes exercices de rhétorique préfabriquéspour pouvoir justifier des décisions déjàarrêtées, tantôt à des opérations d’inves-tigation inquisitoires montées de toutespièces pour prendre en défaut des ges-tionnaires placés dans le collimateur despouvoirs publics. Ceci reproduit uneimage pauvre de l’évaluation et génèredes attitudes de méfiance et de rejet quientretiennent le statu quo. Notre plai-doyer aura pour objectif de la rétablirdans son image noble et d’en faire ressor-tir les avantages et les vertus, sansomettre pour autant d’attirer l’attention surses limites et ses risques.

Lesquels par exemple ?Ce serait trop long à développer ici.

Retenons que l’évaluation n’est ni unepanacée car elle ne règle pas tout ni unexercice technique politiquement neutre.Un de ses biais les plus virulents est lié àl’influence de l’idéologie néolibérale quiimprègne subtilement mais assez forte-ment «la discipline» de l’évaluation. En cequi nous concerne, en plaidant pourl’EPP, nous défendons sa mise au servicedu développement durable et non passon instrumentalisation néolibérale.

Quid de votre contribution au déve-loppement des capacités nationales enmatière d’évaluation ? Ce volet sera également tourné vers la

demande et vers l’offre. Nous comptonsentreprendre la promotion du métier et dela profession d’évaluateur pour faireémerger une offre massive d’évaluateursde qualité. Pour le métier, ceci consiste àdiffuser les règles de l’art, à savoir lesconnaissances conceptuelles et tech-niques sur les méthodes et outils néces-saires à la bonne préparation et à laconduite irréprochable d’une missiond’évaluation. Cet axe consistera à déve-lopper des programmes de formation, deperfectionnement et de recyclage desévaluateurs. Quant à l’axe de la promo-tion professionnelle, il renvoie à un travaild’encadrement de l’exercice du métier

par la diffusion des règles de déontologieet une charte d’éthique auxquelles lesévaluateurs seront appelés à adhérer, parla préconisation de dispositions contrac-tuelles standardisées pour les missionsd’évaluation, et enfin par la mise en placede la certification des évaluateurs. Lecouronnement de la promotion du métieret de la profession reste pour nous la cer-tification de l’évaluateur, un de nos projetsphares prioritaires. Du côté de la demande, il est égale-

ment nécessaire que les parties pre-nantes institutionnelles soient en mesurede commanditer en toute connaissancede cause des missions d’évaluation, dese prononcer de manière éclairée sur latrès délicate question des termes de réfé-rences, d’assurer de manière rigoureusele pilotage et la supervision de ces mis-sions, d’en valider avec rigueur lesétapes, les produits intermédiaires et leproduit final, d’apprécier l’usage appro-prié à réserver aux conclusions et recom-mandations, etc. Pour cela, elles doiventaccéder aux savoirs, connaissances etcompétences indispensables à l’accom-plissement de leurs rôles et prérogativesde donneur d’ordre et de maître d’œuvre.Nous ne comptons pas du tout nous sub-stituer aux pouvoirs publics, mais nous

organiserons des rencontres et des for-mations qui seront également ouvertesaux institutions publiques qui souhaite-raient profiter des expertises que nousmobiliserons.Ainsi, nos activités consisteront princi-

palement à initier des séminaires, ate-liers, colloques, tables rondes pour l’infor-mation et la sensibilisation, à organiserdes sessions de formation-perfectionne-ment, et à proposer des accompagne-ments allant dans le sens de l’émergenced’une demande large et avertie et d’uneoffre massive et de qualité. Nous envisa-geons aussi de développer des partena-riats avec les universités, écoles, instituts,centres de recherche intéressés etconcernés par les questions d’évaluationet du développement durable. Un autreaxe d’activité sera de contribuer au débatet à la diffusion des résultats des travauxd'évaluation rendus publics, que ce soiten Algérie ou à travers le monde. Et bienentendu, nous nous efforcerons de repré-senter honorablement le pays auprès desnombreux réseaux et associations profes-sionnels homologues à travers le monde. Nous avons également l’intention de

lancer un site web qui sera mis au servicedu plaidoyer et du développement descapacités, tout en servant d’espace

d’échange ouvert autour de l’évaluationappliquée aux politiques publiques et audéveloppement durable.

Vous touchez à un domaine trèssensible qui met en cause la gouver-nance publique en vigueur. Pensez-vous réellement que dans le contexteantidémocratique actuel, vous pourrezmener vos activités librement ? En déposant une demande d’agré-

ment comme association nationale, nousavons fait notre part de chemin vers l’Ad-ministration. Le traitement du dossierprendra maintenant le temps qu’il faudra.Nous n’en ferons pas une idée fixe aupoint de consacrer notre énergie à unplaidoyer pour… l’obtention d’un agré-ment ministériel ! Sur le fond, le point que vous soulevez

ici n’est pas seulement une question decontexte démocratique. Beaucoup depays en développement — dont on nepeut pas dire qu’ils sont vraiment desexemples de démocraties à suivre — ontvu l’émergence de réseaux sur l’évalua-tion émanant de la société civile. Despays arabes, des pays de l’Afrique subsa-harienne et d’autres nous ont précédéssur cette voie. Leurs Etats admettent etreconnaissent officiellement de telsréseaux et les conçoivent comme desespaces de dialogue constructif oùexperts indépendants et représentantsinstitutionnels échangent et débattent desquestions d’évaluation. L’Association africaine d’évaluation

compte 44 réseaux associatifs nationaux.EvalMena, qui nous a reconnu dès latenue de l’assemblée générale constituti-ve de notre association, le 23 avril 2016,regroupe les réseaux associatifs de 7pays : le Liban, la Jordanie, la Palestine,l’Egypte, la Tunisie, l’Algérie et le Maroc. La différence marquante entre tous ces

pays arabes et africains et le nôtre résidedans la prise de conscience que le passa-ge à une nouvelle gouvernance estnécessaire, et dans l’acception que celle-ci repose notamment sur l’institutionnali-sation de l’évaluation et sur la reconnais-sance de la société civile comme acteur etpartenaire clé. De ce point de vue, notredemande d’agrément peut servir de test.

M. B.

BOUCHAKOUR, COORDONNATEUR D’EVALDZ

réforme urgente pour le pays»

Phot

os :

DR

EvalDZ a été lancé en 2015, à l’initiative d’un col-lectif d’une dizaine d’experts et universitaires algériens.Le signal que le moment était venu leur est parvenu del’agenda tracé par le système des Nations unies pour lapériode 2016-2030, un agenda auquel l’Algérie a active-ment participé et dont elle est une partie prenante active.Il s’agit de la poursuite d’un package de 17 objectifs dedéveloppement durable (ODD), selon une démarche quimet fortement l’accent sur l’impérieuse nécessité del’évaluation et du rôle actif de la société civile. Le 20octobre 2015, s’est tenue à Alger une journée d’informa-tion et de sensibilisation sur l’importance de l’évaluation,organisée par le Pnud et le MAE, à laquelle ont assistéquelques experts et universitaires membres du collectifporteur du projet. Toutes les institutions concernées yavaient été conviées. Le cadre était propice et le moment idéal. L’annonce

du lancement d’un réseau algérien pour l’évaluation aété faite. Depuis, deux actions ont été menées. La première a été de s’ouvrir à toutes les personnes

intéressées par le projet. Aujourd’hui, le jeune réseau a

atteint les 80 membres La deuxième action a été decréer une association nationale.

L’AG constitutive s’est tenue le 23 avril 2016 et ledossier de demande d’agrément a été déposé auprès duministère de l’Intérieur, le 5 juin 2016. Le délai de répon-se légal de 60 jours est aujourd’hui largement dépasséet le dossier est encore à l’étude au niveau du ministèrede l’Intérieur. La composante d’EvalDZ regroupe des femmes et

des hommes répartis sur une vingtaine de wilayas cou-vrant toutes les régions du pays. Ce sont soit desexperts en évaluation qui prestent pratiquement à lon-gueur d’année pour des organisations internationales,ici en Algérie, mais aussi à travers le monde, soit desprofesseurs et chercheurs universitaires versés dans unlarge éventail de disciplines qui se recoupent avec lesdifférentes thématiques du développement durable.Pour l’heure, le projet d’association nationale est gelé

en attendant l’obtention de son sésame officiel. Seulexiste le réseau EvalDZ. Quoiqu’informel, il reste pré-sent en tant qu’espace d’échange convivial.

Ses membres sont prêts à s’impliquer bénévolementdans la promotion de l’évaluation au service du dévelop-pement durable, et y contribuer dans les limites des ini-tiatives qu’ils seront en mesure de prendre, et des res-sources et compétences qu’ils pourront mobiliser. EvalDZ est apolitique, mais il n’est pas neutre. Ses

membres sont sensibles à l’idéal du développement ausens large. Pour éviter les controverses idéologiquesstériles autour de ce concept problématique, ils ontconvenu que leur référentiel commun était celui dudéveloppement durable. Outre son caractère très fédé-rateur, ce référentiel présente l’immense avantage d’êtreopérationnel par rapport à la pratique de l’évaluation, caril offre à celle-ci un cadre à la fois structuré et structurantgrâce à son dispositif organisé en 17 objectifs déclinéseux-mêmes en 169 cibles (ou sous-objectifs), le toutadossé à une batterie de plus de 240 indicateurs desuivi et d’évaluation.

Contact par email : [email protected] Page Facebook :

https://www.facebook.com/EvalDZ

EvalDZ : une initiative de la société civile

Mohamed Bouchakour.

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Le Soird’Algérie Culture Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE 10

SALLE MUSTAPHA-KATEB (PRÈS DELA PLACE AUDIN, ALGER-CENTRE)Jusqu’au 6 octobre : 1re édition duSalon international des langues et descultures «Maxilangues».MUSÉE NATIONAL DU BARDO(AVENUE FRANKLIN-ROOSEVELT,ALGER) Jusqu’au 31 octobre : Expositioninternationale d’art contemporain «Al-Tibaq». Avec les artistes Mazia Djab(photographie, peinture murale), Mo'Mohamed Benhadj (live performance),Albert Coma Bau (peinture, installation-Espagne), Amel Benmohamed

(photographie), Amine Aïtouche(peinture murale), Hind Faiza O.(photographie), Claudio Burei(installation-Italie), Elena Bellantoni(video art-Italie), Giuliana Bellini(installation-Italie), Mounir Fatmi(installation, peinture murale etphotographie-Maroc), Ulla Karttunen(installation-Finlande), ValentinaFernandez (video art-Allemagne/Italie).ESPLANADE DE RIADH EL-FETH (EL-MADANIA, ALGER) Jusqu’au 8 octobre : 9e Festivalinternational de la bande dessinée d’Alger(Fibda).

PALAIS DES RAÏS (BASTION 23,ALGER) Jusqu’au 27 octobre : Exposition«Cartographie des forteresses d’Oran»du Centre géographique de l’arméeespagnole. GALERIE EZZOU’ART, CENTRECOMMERCIAL DE BAB-EZZOUARJusqu’au 14 octobre : Expositioncollective des artistes plasticiensSneak, Lmnt Splntr et Chawki Atia sousle thème «The Past».PROJECTION FILMS AUX ISSERSL’ONCIC met en exécution unprogramme de projection de films

algériens à la salle des Issers, dans lawilaya de Boumerdès.Mercredi 5 octobre 2016 : 3 séances :14h-17h-20h, Fadhma N’Soumer deBelkacem Hadjadj.Du 6 au 19 octobre 2016 : 3 séances :14h-17h-20h, Machahou de BelkacemHadjadj.Du 20 octobre au 5 novembre 2016 : 3séances : 14h-17h-20h, Zabana ! deSaïd Ould-Khelifa.MUSÉE NATIONAL DU BARDO,ALGERJusqu’à la fin de l’année : Exposition«L’Algérie dans la préhistoire.

Recherches et découvertes récentes».INSTITUT CULTUREL ITALIEN D’ALGER (EL-BIAR, ALGER) L’Institut culturel italien d’Alger informeque les cours de langue italienne pourla session d’automne 2016-2017 ontdébuté le 15 septembre 2016. Les inscriptions sont ouvertes dèsmaintenant auprès de l’IIC dudimanche au jeudi de 10h à 14h. Une réduction des frais d’inscription estaccordée aux premiers dix inscrits.Pour plus d’informations, contacter le021 92 38 73 ou envoyer un e-mail àl’adresse: [email protected]

2e FESTIVAL DE ANNABA DU FILM MÉDITERRANÉEN

Sous le thème : «L’humanité en images,l’image de l’humanité»

[email protected]

Bien que le lancement ait ététimide, la dernière manifestationatteindra son régime de croisièrepour finalement attirer 42 000 spec-tateurs à la salle de projection duthéâtre Azzedine-Medjoubi. On yavait projeté 19 films de divers paysdu bassin méditerranéen.

En sera t-il de même pour cetteédition 2016 ? La question a étéposée au commissaire du FAFM,Saïd Ould Khelifa, notamment en cequi concerne l’aspect organisation-nel. Il faut en effet savoir qu’il estquestion de créances impayéesayant trait à l’hébergement, restau-ration et d’autres aspects organisa-tionnels. Un problème que le com-missaire du festival balaie de la mainlors de la conférence de presse qu’ila animée dimanche à Annaba.«Nous n’avons plus une quelconquecréance en instance. Tout a étéréglé. Ce qui nous permet d’entamer

cette 2e édition dans de bonnes dis-positions», a-t-il affirmé. Le mêmeresponsable qui a révélé que l’édi-tion du FAFM 2016 est placée sousle thème «L’humanité en images —L’image de l’Humanité» n’a pas,cependant, précisé par quel moyenle règlement des créances a étéeffectué. Selon Ould Khelifa, lesorganisateurs disposaient en tout etpour tout de 50 000 DA au titre d’en-veloppe financière pour 2015 ! Il aégalement révélé que le mêmemontant sera investi pour l’éditionde 2016.

Si en termes de révélations, laconférence de presse n’a rien donnéque ce qui a été déjà dit. Tel que l’in-vité d’honneur du festival est l’Iran etque la Grande-Bretagne participera àsa demande au FAFM pour commé-morer le 4e centenaire de la dispari-tion de Williams Shakespeare. Autresrévélations, l’implication de la ciné-

mathèque totalement rénovée pouraccueillir les courts métrages et lesfilms documentaires. La bibliothèqueprincipale quant à elle s’intéressera àla projection des films pour enfants.En termes d’organisation, grâce auxefforts consentis par les services dela wilaya, tout est prêt pour unebonne prise en charge des invitésentre acteurs, réalisateurs, comé-diens et autres personnalités. En têtede liste, l’homme de lettres et dugrand écran algérien, Ahmed Bed-jaoui. Il aura pour mission de présiderles débats ponctuant les projectionsdes films en compétition.

Ces derniers sont une vingtaineen provenance d’une douzaine depays. La nouveauté de cette édition

réside d’abord dans la participationde la Roumanie et Malte. Elle l’estégalement dans le choix des titresprometteurs de ces films, commeMaintenant, ils peuvent venir deSalem Brahimi (Algérie), Hepta HadiEl Bagoury (Egypte), ShimSharRebecca Cremona (Malte), 3000nuits Mai Masri (Palestine) SiriansBassel El Khatabi (Syrie). L’on n’ou-bliera pas que pour la présidence dujury, Saïd Ould Khelifa a préféré faireconfiance à André Ceutrick du Festi-val de Mons (Belgique). Annabas’est déjà mise aux couleurs bleue etblanche avec des banderoles pla-cées un peu partout dans les princi-pales artères de la ville.

A. Bouacha

Phot

os :

DR

Triste est l’histoire du peupleacadien déporté par les Anglaislors du Grand Dérangement aumilieu du XVIIIe siècle, de cer-taines provinces canadiennesvers la Louisiane. Mais la joie devivre est plus forte chez ce peupleoriginaire de France. Dans lesbayoux, au cœur du nouveaupays cajun (acadien), il se sontmis à jouer de la musique. LesCajuns placent la musique et ladanse au cœur de leur vie quoti-dienne. Les temps étaient durs ences temps-là. Clifton Chenierchanta une chanson appelée Lesharicots sont pas salés, ce quilaisse deviner que le menu, àl’époque, n’était pas riche et quel’auteur n’avait pas assez d’ar-gent pour acheter du sel. Ainsi estnée cette belle mélancolique,mais très dansante musique : lecajun. Les Noirs et les Créoles dusud de la Louisiane vont créer un«dérivé» à qui ils donnent le nomde Zarico, qui vient, bien sûr, dupluriel du mot haricot (commenous avec «marchand zabi», lemarchand d’habits ou avec«zigou» pour le mot françaiségout). Cette musique est aussiappelée Zydeco (prononcer zaï-dico), qui n’est que la prononcia-tion anglophone est un peu défor-mée de Zarico.Les Cajuns sont aujourd’hui

une communauté francophoned’à peine 600 000 individus dissé-minés sur le territoire des Etas-Unis, particulièrement la Louisia-ne et le Texas. C’est comme unegoutte d’eau dans un océan. Maisquand la culture va, tout va bien !

K. B. [email protected]

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

Les «zarico»sont bons Par Kader Bakou Durant 6 jours, du 6 au 12 octobre 2016, Annaba

accueillera la 2e édition du Festival de Annaba du filmméditerranéen (FAFM). Il s’agit, en fait, de la 5

édition après les 3 couronnées de succès du début desannées 90 et celle de décembre 2015.

U n nouveau café littéraire bapti-sé «Le sous-marin» vient devoir le jour à Alger. Sis au

siège du MDS à Télemly, cet espaceculturel a besoin de l’aide de touspour fonctionner.

Fondé par Farès Kader Affak,militant politique et culturel, le cafélittéraire «Le sous-marin» est cepen-dant autonome et indépendant et lechoix du siège du MDS est d’abord

une question de moyens mais ausside contournement des exigencesbureaucratiques quant à l’ouvertured’un nouvel espace. Il se veut unpoint de rencontres culturelles oùs’expriment tant la littérature que lesarts plastiques et la musique. Ambi-tieux et jaloux de son indépendance,le projet a néanmoins besoin de fina-liser sa modeste structure avec l’ai-de de citoyens désireux de financer,ne serait-ce que symboliquement,les travaux. Implanté au 67, boule-vard Krim-Belkacem, «Le sous-marin» dispose de 60 places avecun hall d’exposition de 60 mètrescarrés et une salle de spectacle.Selon Kader Affak : «L’équipe encharge du projet travaillera à bâtirune passerelle avec le voisinagepour le faire participer au succès del’expérience. Elle se basera sur lespossibilités de dynamique avec desétudiants de l’Ecole des beaux-arts,de la Fac centrale, les jeunes dulycée qui se situe à proximité, desassociations ainsi que de différentscollectifs. Nous nous proposons d’enfaire un lieu plaisant et surprenant,intergénérationnel, ouvert à toutes età tous, où régneraient une activitéintense et de nombreux échangesou débats, durant toute l’année.»

Il est également prévu l’aména-gement d’un petit dortoir pour lesartistes résidant en dehors d’Alger.Le fondateur explique, en outre :«‘‘Le sous-marin’’ ne sera pas un deces lieux somptuaires et parfois inti-midants, mais favorisera uneconception joyeuse et audacieusede la culture, avec le souci de parti-

ciper à l’épanouissement des per-sonnes. Il sera fondé sur l’idée quela culture est le ciment de la cohé-sion nationale et le reflet des trans-formations de notre société, un rem-part face aux velléités d’uniformisa-tion du monde et de remise en causede la diversité qui fait la richesse del’humanité à laquelle l’Algérie appor-te sa contribution singulière, à tra-vers sa culture. L’idée de partage estau cœur du projet. Un tel espace quiencourage l’activisme culturel et lacitoyenneté nécessite un engage-ment réel aussi bien financier, maté-riel que personnel.»

Un appel aux dons a donc étélancé depuis quelques jours sur lesréseaux sociaux : «La collecte servi-ra à l’aménagement du lieu et saprogrammation littéraire. Une atten-tion particulière sera accordée àl'ambiance acoustique et lumineusede l’espace puisqu’une petite scèney sera installée.

Le local sera meublé de manièreà le rendre le plus agréable etconfortable possible. Elle permettrade constituer une belle sélection lit-téraire, de faire concevoir et installerun système de bibliothèques,d’acheter des fauteuils et des cana-pés et de faire fabriquer des ban-quettes confortables pour apprécierles livres dans les meilleures condi-tions, d’acheter des tables et deschaises pour la restauration et lesateliers, ainsi qu’un petit matériel àcafé, et enfin l’achat de luminaires etde matériel de cuisine.»

Kader Affak estime que «toutesles bonnes volontés peuvent contri-

buer à faire reculer le pessimismeactuel. Notre pari est de rendre lelieu fonctionnel dans les plus brefsdélais pour y animer des soiréesconviviales où l’art aura toute saplace, avec l’objectif qu’il soit, dèsson ouverture au public, un endroitoù on a envie de revenir pour samagie et sa poésie». Plus concrète-ment, «Le sous-marin» a besoin desommes assez dérisoires maisessentielles à son fonctionnement :30 000 DA pour les travaux d’électri-cité générale, 90 000 DA pour l’am-biance lumineuse et 50 000 DA pourles travaux en placo-plâtre.

Les personnes désireuses decontribuer par des dons, aussiminimes soient-ils, peuvent contac-ter les fondateurs sur la page Face-book «Appel à soutenir le café litté-raire ‘‘Le sous-marin’’» et par télé-phone au 0556 04 16 92.

Sarah H.

APPEL À SOUTENIR UN CAFÉ LITTÉRAIRE

«Le sous-marin» pour sortir du noir !

Le colloque international sur Isa-belle Eberhardt — longtemps en pro-jet— aura finalement lieu le dimanche9 octobre 2016 à 9h à la bibliothèqueHamma d’Alger, sous le thème :«Revisiter les œuvres d’Isabelle Ebe-rhardt». C’est ce qu’a indiqué l’organi-sateur et président du colloque, l’écri-vain et poète Ahmed Benchérif, l’undes grands Séfraouis mordus d’Isabel-le. En effet, d’éminents intervenantsspécialistes du monde de la culture,des chercheurs, des écrivains et desprofesseurs prendront part à ce ren-dez-vous, à l’exemple du chercheurfranco-algérien Mohamed Rochd(Jules Kempf), grand défenseur d’Isa-belle au même titre que l’académicien-ne, prix Goncourt 1966, la défunteromancière Edmonde Charles-Roux,l’anthropologue Ouisa Galleze, lesprofesseurs Ahmed Achouri (université

de Béjaïa), Leïla Driss Haddouche(université d’Oran), Sabrina Benziane(université de Batna), Tinehinane Dje-bara (ENS Alger), Daniel Zerari (uni-versité de Béjaïa), Noura Chetouani(université de M’sila).

Ces derniers axeront leurs inter-ventions sur les aventures d’isabelle,le désert, l’écriture, l’islam, lesvoyages, et bien d’autres sujets serontabordés lors de cette journée d’étude,nous a encore indiqué l’écrivainAhmed Benchérif, en sa qualité égale-ment de président du bureau des écri-vains de la wilaya de Naâma. IsabelleEberhardt, écrivain, journaliste etromancière, est née le 17 février 1877à Genève et périt dans la crue catas-trophique de Oued-Séfra le 21 octobre1904, est inhumée au cimetièremusulman de la ville de Aïn-Séfra.

B. Henine

BIBLIOTHÈQUE NATIONALE

Colloque international sur Isabelle Eberhardt

Page 11: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE12

L e rendez-vous de la capita-le française aura, en dépitdes appréhensions formu-

lées suite aux nombreusesdéfections enregistrées, tenutoutes ses promesses en matiè-re de nouveautés et surtout enjetant les bases de la voiture dedemain dont les contours sontdésormais bien plus précis.

Plus d’un siècle après avoirprésenté les premiers enginsroulant qui allaient progressive-ment révolutionner le monde, lesalon de Paris propose à sesvisiteurs une nouvelle aventure,celle des véhicules roulant à desénergies nouvelles, moins pol-luantes, à l’image de l’électrique,

de l’hybride ou encore de l’hy-drogène. Et quand bien même lemoteur thermique a de beauxjours encore devant lui, les nou-velles technologies expérimen-

tées depuis des années déjàpar les constructeurs dans ledomaine de l’électrique notam-ment sont affinées, rodées etles coûts semblent désormais

mieux maîtrisés. L’élémentessentiel de ces véhicules, enl’occurrence les batteries aulithium, fait l’objet aujourd’huide recherches avancées pourmaîriser sa production et sur-tout réduire les prix de venteau client.

Apportant un témoignageimportant lors de ce Salon, leprésident du groupe Renault,Carlos Ghosn, souligne particu-lièrement cet aspect primordialdans le développement du véhi-cule électrique et la maîtrise descoûts, tout en rappelant lesengagements de son groupedans ce domaine depuis plu-sieurs années avec la création

d’une gamme variée de modèlesutilitaires et de tourisme. Cetteévolution dans le discours de cemilitant de l’électrique renseigneen réalité sur les avancées sub-stantielles réalisées par les nou-veaux procédés utilisés par lesconstructeurs et une sensibili-sation progressive des clients.

Il va sans dire que le véhiculeélectrique est, en l’état actueldes évènements, loin d’être unsujet de débat en Algérie oùl’ordre du jour principal est…l’importation des véhicules d’oc-casion de moins de 3 ans, voiremême plus selon un ancienministre du Commerce.

B. Bellil

La voiture de demain se dévoile

PEUGEOT

Phot

os :

DRLe stand de la marque au lion s’est

fait l’expression de la nouvelle stratégiedu groupe qui vise le développement enpriorité d’une gamme de véhicules SUVpour s’adapter aux attentes des clients.Les nouveaux 3008 et 5008 occupent lesplaces de choix sur le stand. Un style ennette rupture avec les anciennes ver-sions. Un dosage mesuré de baroudeuret de véhicule de loisir. Une offensive quise justifie par le succès planétaire de cesegment et l’évolution continue de sesventes. Les concepteurs de ces nou-veautés entendent «bousculer» l’ordreétabli dans cette catégorie en proposantune approche inédite avec un i-cockpitde nouvelle génération qui pousse enco-re davantage les limites du plaisir deconduite.

Le volant est plus compact, un com-biné tête haute qui dévoile une dallenumérique haute résolution au graphis-me futuriste et un écran tactile de 8pouces regroupant l’ensemble des com-mandes de confort et de sécurité.

Ces deux nouveautés dont le lance-ment commercial est prévu au cours desprochaines semaines pour le premier etquelques mois pour le second suscitentde l’engouement et de l’intérêt aussi biende la part des journalistes que du publicqui découvrent une facette jusque-làinconnue de Peugeot.

Nouvelle 3008 ambitionne clairementde jouer les premiers rôles dans ce seg-ment avec son style distingué et larichesse de ses équipements, la diversitédes aides à la conduite dont il est pourvuet la multitude de motorisations tant enessence qu’en diesel qui annoncent desniveaux de performance et de sobriétéremarquables. On retrouve dans lagamme de 3008 des finitions GT et GTLine.

De son côté, la 5008, marque toutsimplement une rupture radicale avecl’ancien modèle relevant plutôt de lacatégorie des monospaces qui connaîtactuellement une baisse d’intérêt dras-tique de la part des clients. Un concepttotalement inédit qui s’en va à la conquê-te de nouveaux territoires, ceux desgrands SUV 7 places. Pour cela, lesingénieurs et les designers de Peugeotn’ont pas lésiné sur les moyens, ils ontdoté la nouvelle 5008 d’une palette d’ar-guments stylistiques et technologiques à

même de convaincre une clientèle exi-geante. Son architecture moderne dissi-mule une fonctionnalité et une modularitéadaptées aux attentes des utilisateurs etqui se révèlent comme un clin d’œil auxmonospaces.

Sur le stand de Peugeot on découvreégalement le nouveau 3008 DKR conçupour améliorer les performances dyna-miques et sportives du porte-étendard dela marque dans le mythique Rallye duDakar 2017.

B. B.

GILLES VIDAL, DIRECTEUR DU DESIGN DE PEUGEOT :

Le patron du design dePeugeot nous révèle ci-après lesgrands axes ayant guidé laconception du style des der-nières nouveautés de la marque.

Le Soir d’Algérie : Avec le déve-loppement des nouvelles 3008 et5008, Peugeot inaugure une nouvelleligne stylistique. Doit-on parler d’unerévolution dans le design de lamarque ?

Gilles Vidal : La révolution de stylechez une marque doit se faire dans lapréparation du design de chaque modè-le. On doit intégrer un certain nombrede paramètres, à commencer par lacohérence d’une gamme et de l’imaged’une marque qu’on doit reconnaître surchaque modèle mais en même tempsconférer à chaque segment une per-sonnalité distinguée avec des élémentsde design qui répondent aux attentesspécifiques de chaque client, celui de208 n’a pas forcément les mêmesattentes que celui de 308 ou de 5008.Chaque véhicule doit avoir un designqui le caractérise et qui apporte desréponses à ses utilisateurs. Plus globa-lement, je dois dire que pour chaquenouveau design on doit faire preuved’innovations et permettre des avan-cées tant en matière de design qued’expérience humaine. C’est autant deparamètres qu’on doit ajuster et préci-ser à chaque fois.

Peut-on dire que le SUV doit fairel’objet d’un traitement particulier enmatière de design ?

Certainement, car le SUV ne peutpas avoir les mêmes fondamentaux queles autres segments. Un SUV doit avoirdes grandes roues, une garde au sol

importante, une face avant qui incarnela solidité et le charisme et une présen-ce. Un SUV doit aussi avoir une allureagressive mais dans des proportionscontenues car on souhaite qu’il ait ducaractère sans une agressivité excessi-ve. Il y a donc des fondamentaux quidéterminent la crédibilité d’un SUV dansson segment mais il y a aussi la maniè-re dont on veut les traiter chez Peugeot.

Pouvez-vous nous donner plus dedétails de cette manière de Peugeot àtraiter le design des SUV ?

Cette manière repose sur lesvaleurs de Peugeot et qui sont l’élégan-ce, une certaine rigueur dans le designet un élément qu’on veut mettre envaleur à travers l’esthétique, à savoirl’efficience. Peugeot dispose d’unegamme de moteurs efficients avec desémissions de CO2 particulièrementréduites et l’on souhaiterait par consé-quent que cette valeur se ressente àtravers le design de la voiture.

Mais justement, ne pensez-vouspas que ce souci de l’élégance etde l’efficience ne fasse perdre auSUV son caractère de baroudeurtant recherché ?

Il est clair que les clients attendentd’un SUV qu’il ait du charisme et de lapersonnalité. Chez Peugeot on a préfé-ré ne pas tomber dans l’agressivitéexcessive et opter pour une face avantde caractère. C’est vrai que si vousdevez comparez 3008 avec les autresconcurrents du segment il n’aura certai-nement pas la palme de l’agressivité,mais en revanche on sera bien présentsdans la catégorie des charismatiques. Etc’est là justement tout le travail d’ajusta-ge que j’évoquais plus haut et quiconsiste à rester dans le juste milieu.

Est-ce qu’on peut parler d’un liendirect entre l’esthétique extérieur etl’esthétique intérieur ?

Pour nous, il n’y a pas de lien directentre l’un et l’autre, on n’en a pasbesoin. Le seul lien qui doit exister c’estcelui du niveau de modernité et d’homo-généité et la projection sur l’avenir. Laconception de l’habitacle de 3008 nedébute pas par l’esthétique mais parune centrale sur l’intérêt que doit avoirle cockpit en termes de sécurité de sen-sations fortes et d’ergonomie.L’architecture doit se construire autourde ces éléments et ce qui donne parexemple la création de la dalle numé-rique en remplacement des aiguillesdes cadrans, le volant de nouvellegénération, l’écran tactile, les touchespiano, le tout doit être parfait en ergo-nomie et en logique d’interfacehumain/machine.

A partir de là on crée des volumesde la planche de bord, des strates, celuidu haut dédié à tout ce qu’on doit regar-der et un autre, celui du bas, réservé àtout ce qu’on doit toucher. Et cela donneau final un produit entièrement différentdes cockpits classiques.

Propos recueillis par B. Bellil

«Le design de nos modèles reflèteles valeurs de Peugeot»

RENAULT

Koleos et Trezoren vedettes

Renault reconduit leconcept de colline aux nou-veautés sur son stand quioccupe toujours une place dechoix dans le premier et prin-cipal stand du parc des expo-sitions. Sur ces collines, trô-nent les dernières innovationstechnologiques de la marqueau losange, comme leconcept Trezor qui proposed’explorer le design et lestechnologies des futursmodèles. Un avant-goût dustyle des créations de Renaultpour les prochaines années.

En plus de ce concept,c’est le raffermissement desefforts accomplis par le grou-pe français dans le domainede l’électrique avec, à l’évi-dence, une meilleure maîtrisede la technologie. Leader desventes et pionnier de la mobi-lité à 100% électrique,Renault confirme son avan-cée dans la stratégie ZE (zéroémission) grâce notamment àla nouvelle batterie ZE 40 quioffre une autonomie de 400km, voire 300 km en conditionréelle d’utilisation, un rythmede recharge amélioré, descapacités de stockage dou-blées. A cela s’ajoute unesérie de nouveaux servicesconnectés, comme le ZE trippour la localisation des bornesde recharge disponibles, le ZEPass pour accéder à un maxi-mum de bornes et une appli-cation de navigation.

Chez Renault, ondécouvre aussi le nouveauKoleos revu et adapté auxnouvelles normes de la charteidentitaire de la marque.Décliné en version InitialeParis, Koleos propose unefinition richement dotée enéquipements de sécurité, deconfort et de bien-être.

C’est aussi le nouveauScenic et le Grand Scenic, lanouvelle Megane Sedan,Nouvelle Clio restylée et lepick-up haut de gammeAlaskan.

B. B.

Révolut ion par le style

MONDIAL DE L’AUTOMOBILE DE PARIS

Page 12: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE13

DS AUTOMOBILES

S K O D A

Un programme de services exclusifs

L a marque haut de gammedu groupe PSA s’est dis-tinguée au cours de cette

biennale de Paris par un standau design recherché et une pré-sentation à la presse tout aussioriginale, loin des sentiers bat-tus et des conférences clas-siques où l’on joue des coudespour être aux premiers rangs etsuivre avec attention les décla-rations des responsables. Pour cette année, DS a opté

pour une visité guidée au t ra-vers d’un cheminement à l’inté-rieur du stand qui explique onne peut mieux les grandeslignes de la stratégie de la jeunemarque et ses ambitions à sepositionner comme l’expressiondu luxe et du raffinement à lafrançaise, un voyage où semêlent, sans s’entrechoquer,histoire, héritage, savoir-faire,passion et modernité.Plus qu’un stand, l’espace

de DS au Mondial est un écrinoù un concept, DS E-Tense,joue le guide attitré pour ladécouverte en première mon-diale de Only You, le program-me d’expérience client DS. Et c’est aussi la présentation

de DS 5 Commande Spécialeou l’offre DS sur mesure, laDSV-02, la monoplace 100%électrique de la 3e saison duchampionnat FIA de Formule Eainsi que la DS PerformanceLine, une nouvelle gamme devéhicules, dynamique, à l’ac-cent sportif bien prononcé.Only You, c’est un program-

me de services exclusifs, raffi-nés et d’avant-garde qui repose,selon les responsables de la

marque, sur la considération, laréactivité, la personnalisation, lafluidité et la relation long terme. Trois axes animeront l’orien-

tation de ce programme, laproximité avec le client, qui a lechoix d’aller vers la marque oudemander à celle-ci de venirvers lui, la garantie par DS de lamobilité du client dans toutesles situations et le bénéfice dece dernier d’une multitude deprivilèges pour récompenser safidélité.Entre autres mesures

concrètes de ce programme, oncitera le DS Valet qui est un ser-vice de voituriers destiné à fairegagner du temps aux clients etfaciliter leur mobilité, que ce soitpour acheminer leur DS pour unentretien ou à l’occasion d’unesortie en ville en permettant defai re garer le véhicule dans unparking. C’est le Club DSPrivilège qui propose à sesmembres une variété d’évène-ments, concerts privés, vernis-sage d’exposition, cours de cui-sine avec un chef étoilé ouencore rencontre avec lesmaîtres du savoir-faire français.On citera également MyDS, uneapplication qui offre une largepalette de fonctionnalitéscomme la géo-localisation d’unpoint de vente DS, l’accès directà DS Assistance, suivi des tra-jets et de la consommation,consulter la documentation debord, etc.Dans la zone réservée aux

technologies, le visiteur peutdécouvrir en première mondiale,la nouvelle sportive de DS, laDSV-02, une monoplace full

électrique qui fait la fierté desresponsables de la marque, etpour cause, elle a été entière-ment conçue et développée parles ingénieurs de DSPerformance, boîte de vitesses,moteur électrique, suspension

arrière, électronique de gestiondu moteur… Cette monoplacesera sur la ligne de départ le 9octobre prochain à Hong Kongoù se déroulera la 3e saison duchampionnat FIA de Formule E.

B. Bellil

Si on devait attribuerune appellation au standdu constructeur germano-tchèque, Skoda, se seraitcertainement Kodiaq, dunom de son nouveau SUVqui est décliné dans diffé-rentes finitions et nuances.

C’est dire l’importancede ce modèle pour lamarque dans sa stratégiede conquête de nouveauxsegments, surtout celui desSUV qui connaît une pros-périté enviable par lesautres. Son design exté-rieur ne dissimule pasquelques traits communsavec les cousins du groupe. Un style qui reflète la

polyvalence du modèle àtravers un savant dosageentre l’élégance, la sportivi-té et la robustesse. Il sepositionne comme le parte-naire idéal pour les utilisa-tions professionnels, les loi-sirs, les sorties familialesou les escapades en tout-terrain. Par ses dimensions,

il se situe allègrement ausommet du segment descompactes et repose tech-niquement sur la plate-forme modulaire MQB dugroupe Volkswagen.A l’intérieur, Kodiaq

reprend les grandes lignesdu design de Skoda touten offrant à ses passagersun espace de vie spacieuxet généreux. Un design quise distingue par degrandes ouïes d’aérationet un grand écran qui divi-se la planche de bord endeux parties, offrant ainsiune ergonomie dans l’em-placement des multiplescommandes.Il est proposé avec une

variété d’équipements etd’aides à la conduitecomme la vision périphé-rique Area View avec sescaméras situées à l’avant,à l’arrière et dans les rétro-viseurs extérieurs etmunies d’objectif grandangle qui permet de visua-

liser sur l’écran les abordsimmédiats du véhicule ; lesystème Front Assist (frei-nage automatique en casde détection d’obstacle) ;le City Emergency Brake(freinage d’urgence enville) ; le Lane Assist quipermet de se maintenir enfile ; le détecteur d’angles

morts ; l’avertisseur de cir-culation arrière…Et pour ne pas être en

reste, le nouveau Kodiaqoffre aussi une connectivi-té variée avec des servicesen ligne révolutionnaires,pour le divertissement, l’in-formation et la navigation.

B. B.

Kodiaq en conquérant Le géant allemand place saparticipation au Mondial deParis sous le signe du futur. Le compte à rebours vient

d’être lancé. Et la pièce maî-tresse du spectacle n’est autreque le concept ID. Une voitureélectrique très automatisée quidispose d’une autonomieallant de 400 à 600 km. Une prouesse technolo-

gique qui en dit long sur lesavancées réalisées et encours par le constructeur ger-manique. D’ores et déjà, unrendez-vous est pris en l’an2020 pour le lancement com-mercial de ID et qui en plussera proposée au même prixqu’une Golf bien équipée. Etdès 2025, Volkswagen se pro-pose de rendre encore plusmature cette technologie etl’adapter encore plus auxattentes des clients. 2025,c’est aussi le délai fixé par VWpour vendre un million de véhi-cules électriques et la versionsérie de ID aura à jouer unrôle essentiel dans cette mon-tée en puissance de l’électro-mobilité. Le concept ID allie le

monde digital connecté avecun véhicule roulant à l’énergieélectrique et dispose de sur-croît d’une grande autonomie.Un design futuriste et un habi-tacle où la transparence domi-ne largement les débats. Le poste de conduite tradi-

tionnel se transforme encentre interactif avec uneambiance lounge. Pour VW, IDest sans aucun doute uneicône qui ne manquera pas demarquer un tournant dansl’histoire de l’automobile. Elleparaît aussi révolutionnaireque l’était la Coccinelle il y 70ans ou encore la première Golfil y a 40 ans. Le succès de ces dernières

est aujourd’hui planétaire, ensera-t-il de même pour cetteID innovante ? Sur le stand onpeut apprécier le reste de lagamme de Volkswagen, parti-culièrement le nouveau Tiguanavec son look moderne et élé-gant, la Passat, statutaire etimposante, la Golf dans sesdifférentes variantes, Polo,Touareg…

B. B.

VOLKSWAGEN

Cap sur l’électrique

T O Y O T A

C’est un vent de fraîcheur qui souffle sur lestand de Toyota au Mondial de Paris avec laprésentation du nouveau crossover C-HR(Coupé High-Rider). Un style qui contrasteavec les habitudes de la maison et qui annonceune orientation nouvelle dans la stratégie de lamarque. Un design qui semble viser clairementune clientèle nouvelle et en recourant désor-mais aux critères de charme et de sensualitéqu’on ne retrouve pas souvent sur les modèlesde Toyota. Le C-HR combine une partie hautefaçon coupé et une partie basse caractéris-tique d’un SUV. Il est le fruit d’une conceptioninédite basée la thématique dite «SensualSpeed-Cross» ou l’évocation d’un véhicule à lafois baroudeur et sensuel. La silhouette s’inspi-re du diamant et marie ainsi la puissance d’uneligne abaissée et d’une garde au sol rehausséeà la ligne d’habitacle étroite et épurée d’uncoupé. L’intérieur de ce nouveau crossoverconfirme la nouvelle approche et s’exprime parun caractère fonctionnel high tech et un stylesensuel dans l’air du temps. Le poste deconduite intègre des détails innovants et deséquipements d’un niveau technologique élevéet d’utilisation intuitive. L’ensemble des com-mandes est orienté vers le conducteur enmême temps que l’écran tactile qui se détacheclairement de la planche de bord.On relèvera surtout que la qualité perçue a

fait l’objet d’une attention particulière de la partdes ingénieurs et des designers de Toyota.

B. B.

Nouvelle thématiquepour le C-HR

Phot

os :

DR

MONDIAL DE L’AUTOMOBILE DE PARIS

Page 13: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

Le Soird’Algérie Sports Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE14

Phot

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DR

FOOTBALLLE SÉLECTIONNEUR NATIONAL N’A PAS PRÉVU SON REMPLACEMENT

Belkaroui, un «forfaitprogrammé»

l Comme prévu, le stage dela sélection nationale a débutélundi en fin d’après-midi auCTN/FAF de Sidi Moussa. 20joueurs sur les 24 convoqués àce regroupement préparatoireà la rencontre de dimancheprochain face au Camerounétaient présents à la premièreséance d’entraînement pro-grammée par Milovan Rajevac.Avant d’aller sur le terrain

principal de l’enceinte de SidiMoussa, le groupe de joueurs quis’est complété en soirée avecl’arrivée de Ghoulam puisSoudani a eu droit à une cause-rie placée sous l’égide du patronde la FAF, Mohamed Raouraoua.Devant les membres des staffsde la sélection (technique, médi-cal et administratif), le présidentde la fédération a évoqué lanécessité de parachever positi-vement la campagne pour leMondial de Russie. M.Raouraoua a rappelé la difficultéde la tâche durant ce troisième etdernier tour des qualifications oùl’Algérie affrontera trois grandeséquipes du continent. Il a notam-ment incité les joueurs et lesmembres de tous les staffs àfaire preuve de volonté et decourage pour surmonter ces obs-tacles afin, dit-il, de s’ouvrir lechemin à une historique qualifi-cation en phase finale, la troisiè-me consécutive. «Nous avonsmis les moyens et vous savezqu’on a toujours tenu nos pro-messes», a-t-il fait savoir devantun parterre convaincu de la diffi-culté de la mission qui l’attendmais confiant quant à la capacitédu groupe à relever un tel défi.De son côté, le néo-sélection-

neur des Verts a condensé sondiscours sur la manière de s’yprendre pour passer l’écueil duCameroun et des deux autresadversaires de l’Algérie pendantce troisième tour qualificatif. Unedemi-heure plus tard, tout cebeau monde moins les retarda-taires (Ghoulam et Soudani),Medjani (ménagé) et Belkaroui(libéré après constatation de lablessure) a pris part à une séan-ce pour le moins légère avec, aumenu, quelques tours de piste,du tennis-ballon et un travail destretching. En somme, c’étaitplus une séance de décrassagequ’un entraînement classique.Cette phase de préparation adébuté hier après-midi, et àlaquelle les 23 joueurs étaientprésents, juste après la zonemixte tenue au CTN/FAF de SidiMoussa.Le 24e élément, Hichem

Belkaroui (ES Tunis), ayant étélibéré du stage du fait que le natif

d’Oran n’était pas totalementguéri de sa blessure aux adduc-teurs contractée le 4 septembredernier lors du match face auLesotho. Examiné par le staffmédical à son arrivée auCTN/FAF de Sidi Moussa,Belkaroui a été jugé «inapte»pour le match de dimanche pro-chain face au Cameroun. Un for-fait attendu dans la mesure où ledéfenseur de l’ES Tunis venaitjuste de reprendre le travail avecles Sang et Or. Mieux, dans unecorrespondance, son clubemployeur a adressé à la FAFune demande de dispenseaccompagnée d’un certif icatmédical signé par le médecin-chef du club tunisois, le Dr

Yassine Ben Ahmed. Ce dernierexpliquait que pour permettreune meilleure guérison du joueuralgérien, il était indispensablequ’il soit épargné du match faceau Cameroun, dimanche pro-chain. Une doléance qui a obte-

nu l’aval des responsables de laFAF, notamment le service médi-cal dirigé par le Dr Yekdah qui afini par donner raison à sonconfrère de l’EST. Une défectionqui oblige l’entraîneur serbe de lasélection algérienne à revoir sacopie, lui qui ne dispose pas debeaucoup d’alternatives auniveau de l’axe central. Rajevacqui assurait durant son point depresse, jeudi dernier, qu’il a toutprévu devait savoir queBelkaroui, tout comme Mandid’ai l leurs, venait juste dereprendre l’entraînement au seinde son club tunisien après plusde trois jours de soins. Il pouvait,par conséquent, se priver dujoueur de l’EST et convoquer unautre défenseur, pas forcémentBensebaïni dont Rajevac sembleavoir reçu des «instructions»pour ne pas le retenir dans legroupe qui prépare le match faceau Cameroun.

M. B.

ALORS QU’IL AVAIT PRISPART AU DÉCRASSAGE

DE LUNDI SOIR

Hanni finalementlibéré

Arrivé avec une blessure auxadducteurs, le capitaine du RSCAnderlecht, Sofiane Hanni a été finale-ment libéré, hier en début d’après-midi.Le milieu offensif des Verts, blesséjeudi passé à la fin de la rencontre del’Europa League face à l’AS Saint-Etienne, avait pris part au derby faceau Standard de Liège, dimanche. Il adû quitter le terrain au bout de 70minutes après une prestation poussive,l’international algérien ayant souventévité de livrer des duels face aux cama-rades de Belfodil. Arrivé lundi à Alger,Hanni s’est «normalement» entraînéavec le reste du groupe. Dans unedéclaration à la presse belge, sonentraîneur en club, René Weiler avaitmis en garde contre l’aggravation de sablessure s’il venait à être sollicité pourle match des Verts, dimanche prochainà Blida, face au Cameroun. «Hanni n'apas repris la plénitude de ses moyensaprès sa blessure à un adducteur jeudidernier, mais j'étais contraint de l'ali-gner face au Standard de Liège(dimanche, ndlr) car on avait besoin deses services dans ce match important»,dira Weiler à la presse locale confir-mant par là même qu’il avait pris partau Clasico face au Standard en n’étantpas en possession de tous ses moyensphysiques. L’examen effectué, hiermatin, aura été finalement déterminant :le staff médical de la fédération ayantjugé, comme pour le cas de Belkaroui,Hanni pas opérationnel en vue dumatch de dimanche face aux LionsIndomptables. Aucune précision n’a étéfournie à propos d’un possible rempla-cement du sociétaire d’Anderlecht.

M. B.

HANNACHI ET GHRIB AUDITIONNÉS PAR LA CD/LFP

Qui veut étouffer l’affaire ?l Une première en Algérie !

Plusieurs années après avoir étédésigné par les instances du foot-ball comme président de la com-mission de discipline de la LFP,Abdelhamid Haddadj, membre duBF/FAF, semble dans la tourmen-te. Deux dirigeants, Omar Ghrib(MCA) et Moh-Chérif Hannachi(JSK) ont, en effet, fini par trou-ver la parade pour décrier lerègne «illégal» de l’ancien prési-dent de la FAF (de janvier 2006 àmars 2009) à la tête d’une struc-ture décriée pour ses «injus-tices». Hier, les deux dirigeants étaient

conviés à faire entendre les raisonsde leurs propos jugés «déplacés» :Omar Ghrib pour ses déclarationsenvers M. Mahfoud Kerbadj etMoh-Chérif Hannachi par rapport àses accusations à l’encontre desarbitres des deux rencontres précé-dentes de la JSK (CAB puis JSS).Pour les besoins de l’audition,Ghrib et Hannachi étaient accom-

pagnés de deux avocats qui émar-gent aussi au niveau du TARLS(Tribunal arbitral des règlements etdes litiges sportifs). Au menu del’audition : étalage des preuves dela part des deux «inculpés». Le toutdans une ambiance conviviale ; laveille, Omar Ghrib ayant reçu unappel téléphonique du président dela FAF l’invitant, lui et Hannachi, àne pas faire trop de bruit avant larencontre Algérie-Cameroun. Letout avec promesses que les deuxdossiers seront traités avec la plusgrande attention. En ce sens queles preuves apportées par Moh-Chérif Hannachi concernant lesdeux arbitres (Bessiri et Bachir)soient prises en considération.Mieux, des investigations serontmenées et éventuellement dessanctions prises.

Benmedjber sera-t-il le prochainprésident de la CD/LFP ?

Et pour mieux comprendre les«avancées» dans la gestion de lacommission de discipline pasmieux que d’apprendre que Youcef

Benmedjber, celui qui devait êtreintronisé de la Ligue inter-régions(LIRF) à la place de MohamedBoukaroum, a assisté comme troi-sième membre de la commissionHaddadj. Celle-ci a toujours fonc-tionné avec deux membres, en toutcas depuis 2010 et l’avènement duchampionnat professionnel sousKerbadj, en l’occurrenceAbdelhamid Haddadj et SaïdGuidouche. L’arrivée de YoucefBenmedjber est perçue commeune «porte de secours» à l’ancienprésident de la FAF dont le profil(c’est un ingénieur en chimie) a«échappé» à tout le monde. Or, leposte de président de la commis-sion de discipline (ou jury discipli-naire) requiert une spécialisation,une formation appropriée. La sec-tion 5 du code disciplinaire de laCAF (voir encadré) explicite claire-ment dans son article 15 (composi-tion) quel est le profil requis pourassumer le rôle de président dujury disciplinaire d’une structure defootball. A savoir que celui-ci,Haddadj dans le cas présent, doit

avoir suivi une formation de juriste.Il doit être également élu et nonpas désigné. Dans cet ordre d’idée,même Youcef Benmedjber n’estplus éligible à occuper une telleresponsabilité puisqu’il est ingé-nieur en électronique de formation,en sus du fait qu’aucun organe nel’a élu pour occuper éventuellementcette fonction. L’article 16 du codedisciplinaire de la CAF, texte exten-sible à toutes les fédérations affi-liées faut-il le préciser, prévoit laconstitution d’une commission (oujury) de trois personnes pour que laréunion se tienne valablement. Or,depuis 2010 la CD/LFP a souvent,pour ne pas dire tout le temps,siégé avec un président(Abdelhamid Haddadj) et un vice-président (Saïd Guidouche). D’oùla nullité de toutes les décisions(sanctions) prononcées par cettestructure ? Il fallait que Hannachi etGhrib fassent appel à de vraisjuristes pour qu’une autre impostu-re algérienne soit mise à jour. Asuivre.

M. B.

Ce que dit le codedisciplinaire de la CAF

Section 5. Règles communesaux organes juridictionnels

Article 15 : COMPOSITION Le Jury disciplinaire et le Jury

d’appel se composent d’un prési-dent, d’un vice-président et dunombre de membres jugé néces-saire. Les membres, les vice-pré-sidents et les présidents sont éluspar le Comité exécutif pour unmandat de quatre (4) ans. Le pré-sident de chaque jury doit êtrejuriste de formation. Il dirige lesséances, et en cas d’absencec’est le vice-président qui le rem-place.

Article 16 : SEANCES 1. Les jurys siègent valable-

ment si trois (3) des membres aumoins sont présents. Les déci-sions sont prises à la majoritésimple ; en cas d’égalité, la voixdu président est prépondérante.2. A la demande du président, lesecrétariat convoque le nombrenécessaire de membres pourchaque séance. 3. Pour lesséances ayant lieu pendant laphase finale de la Couped’Afrique des nations et les autrescompétitions de la CAF, trois (3)membres de chaque jury au mini-mum doivent être invités.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE15

FOOTBALLALORS QUE LA MESURE DU HUIS CLOS EST MAINTENUE

MC Alger-USM Alger programméfinalement au stade de… Blida

l La domiciliation du derbyMC Alger-USM Alger de la 7e

journée du championnat de laLigue 1 Mobilis, prévu vendredi14 octobre, continue d’alimen-ter les discussions des Algérois. Initialement programmé au

stade du 5-Juil let, comme lereste des rencontres deséquipes de la capitale, le derbydes frères-ennemis, qui se joue-ra à huis clos, faut-il le rappeler,a été délocalisé suite à la ferme-ture du stade olympique surdécision du ministre de laJeunesse et des Sports pour lechangement de la pelouse deve-nue impraticable. Après cetteannonce, la Ligue de footballprofessionnel (LFP), par la

bouche de son présidentMahfoud Kerbadj avait annoncédans un premier temps que lederby sera domicilié au stadeOmar-Hamadi à condition que lematch retour aura lieu au stadedu 5-Juillet. Le président de la LFP vou-

lait sûrement éviter le remake del’histoire du match retour de lasaison dernière entre le CRB etle MCA qui avait fai t coulerbeaucoup d’encre. Et dans sapremière programmation, miseen ligne mardi matin, le départe-

ment des compétitions de la LFPavait indiqué clairement que lederby MCA-USMA aura bien lieuau stade Omar-Hamadi avant la2e mise à jour de la programma-tion dans l’après-midi annonçantque le derby algérois se jouerafinalement au stade Mustapha -de Blida toujours sans public.Voilà qui devrait ravir l’entraî-neur du Mouloudia DjamelMenad qui préfère jouer austade de Blida ; enfin, s’il esttoujours maintenu dans sonposte.

L’ancien international devaitrencontrer Omar Ghrib, le prési-dent du MCA, dans l’après-midid’hier pour tirer les choses auclair notamment après les résul-tats en dents de scie qu’enre-gistre le Mouloudia depuis lecoup d’envoi de la saison. Pourrappel, Omar Ghrib avaitdemandé à la LFP d’ajourner lasanction du huis clos imposé auMCA pour permettre au peupledu Mouloudia de célébrer le 100ederby MCA-USMA, en vain.

Ahmed Ammour

GC MASCARALe Ghalli à la croisée

des cheminsLa situation se complique au GC

Mascara qui, après avoir retrouvé laLigue 2 Mobilis, se trouve dans l’im-passe. L’accession avait été fêtéecomme il se devait car la traversée dudésert avait été longue. L’entraîneurfrançais Bracci a rendu le tablieremboîtant ainsi le pas à Mehdaoui quiavait quitté la barre technique bienavant le début du championnat. A cepropos, tout le monde accuse tout lemonde. Beaucoup de choses ont étédites. L’on a évoqué un recrutementmédiocre, certains auraient vouluimposer des joueurs. Ce n’était pas lasérénité qui régnait, loin s’en faut, etde préparation, il n’y en a eu point.Que se passe-t-il, qui dirige le club ?Un supporter au Ghalli aujourd’hui ensolde nous dira : «N’importe qui faitn’importe quoi et l’on se fiche éperdu-ment de l’intérêt du GCM ; supporteurset anciens joueurs sont désabusésdevant la tournure des évènements.Lanterne rouge après quatre journées,le club est livré à lui-même. L’épisodedu déplacement à Skikda a fait coulerbeaucoup d’encre. Ce n’est pas tantl’ampleur du score (3-0) mais ce quis’est passé qui a irrité les fans. Lesjoueurs se sont retrouvés à la ruequelques heures avant le match carl’on n’aurait réservé des chambresd’hôtel que pour une nuit. Lors de laséance d’entraînement qui s’en est sui-vie, les supporteurs se sont déplacésen masse au stade de l’Unité Africainepour déverser leur courroux et deman-der des comptes et tout ceci soushaute surveillance policière. Au coursdu match nul à domicile face à AïnFekroun, les insultes pleuvaient surune banderole géante, il était écrit etexigé le départ de personnes faisantpartie du staff dirigeant. Sur une autredéployée par les ultras, l’on tenait àrappeler que le GCM appartient auxsupporteurs. Excédés, ceux-ci n’ac-ceptent pas que le Ghalli «continue àêtre pris en otage. Ceci dure effective-ment depuis des années et la porte estouverte à des aventuriers et à des per-sonnes qui n’ont rien à voir avec lachose du football. Forcément, la naturea horreur du vide. Les leçons du passén’ont pas été tirées et voilà le GCMbien parti pour reprendre l’ascenseurde la descente. M. Meddeber

MOUSSA SAIB À BERBÈRE TV :

«L’USMA bien partie pourdominer le championnat

pendant de longues années»l L'USM Alger, champion

d'Algérie en titre et actuel leaderde la Ligue 1 algérienne, est bienpartie pour «dominer le footballnational pendant de longuesannées», a prédit l'ancien capitainede la sélection algérienne, MoussaSaib. «Il n'y a pas de doutes là-des-

sus. Vu tout ce que l'USMA esten train de produire dans lechampionnat algérien, cette équi-pe est bien partie pour dominerle football national pendant lesprochaines années. Elle est enpasse de reproduire le scénariode la JS Kabylie qui était maîtredu championnat entre la fin desannées 1980 et le début des

années 1990», a déclaré Saib,consultant de la chaîne de télévi-sion «Berbère TV». L'USMA, quiavait remporté prématurément letitre de champion la saison pas-sée, est restée sur sa lancée.Les Rouge et Noir de la capitaleoccupent la première place auclassement avec 16 points sur 18possibles. Ils devancent de troisunités leur poursuivant immédiat,le MC Oran. La direction du cluba pris le soin de rajeunir soneffectif au cours de l'intersaisonen engageant plusieurs jeunesjoueurs, dont une dizaine d'inter-nationaux juniors. Les change-ments opérés au sein de l'effectifdu club de Soustara n'ont pas

influé négativement sur l'harmo-nie de l'équipe, restée invaincuedepuis le début de ce champion-nat. Mais malgré cette domina-tion, le nouvel entraîneur desAlgérois, le Français Jean-MichelCavalli, fait face à un mouvementde contestation de la part d'unegrande partie des supporters, aumoment où la direction du clublui a apporté son soutien totaldans un communiqué lundi.L'USMA, finaliste malheureux dela précédente édition de la Liguedes champions d'Afrique,renouera avec cette épreuve audébut de l'année prochaine aveccomme objectif de glaner sonpremier titre continental.

Les stat’ de la Ligue 1Mobilis après6 journées

0 Zéro défaite pour l’USMAlger après six journées de cham-pionnat de la Ligue 1 Mobilis. Lescamarades de Zemma ont enre-gistré cinq victoires et un matchnul.

0 Zéro victoire pour l’USM El-Harrach qui pointe à la 14e et relé-gable place après six matchs dis-putés. Les banlieusards totalisent3 points, soit 3 matchs nuls et troisdéfaites.

1 Première défaite de la JSKabylie. Les Canaris sont tombéspour la première fois cette saisonà Bechar à l’occasion de la 6e jour-née face à la JS Saoura.

2 Avec deux buts marquéschacune, les attaquants del’USMH et la JSK sont à la traîneen ce début de saison. La défensede la JSK, avec deux buts encais-sés avec celle de l’USMA, sont parailleurs les meilleures défenses.

3 Le MO Béjaïa, qualifié pourla finale de la Coupe de la CAF,renferme trois matchs en retardface respectivement au RCR, àMédéa et au CRB.

4 défaites concédées par leRC Relizane sur les six journées.Après le forfait de la première jour-née face au NAHD, les Relizanaisn’ont réussi qu’une victoire en plusd’un moins en moins face auMOB, programmé pour cet après-midi.

5 est le nombre de victoiresréalisées par le leader usmiste.Les Rouge et Noir reste la seuleformation invaincue en six matchs.

6 Après six journées de cham-pionnat, l’USMH reste la seuleéquipe à ne pas encore jouer surson propre terrain. Le calendrier afait que les premiers matchs de lasaison des Harrachis (des derbies)se déroulent au stade du 5-Juillet.

7 buts encaissés par le CSConstantine à domicile en quatrematchs joués.

8 points pour le CSConstantine et le DRB Tadjenanetdepuis le début du championnat, 2victoires, deux matchs nuls etdeux défaites chacune.

9 buts encaissés et 9 buts mar-qués par le DRBT en six matchs.

10 est le nombre de buts ins-crits par l’ES Sétif en 6 matchs.

11 est le nombre de buts mar-qués lors de la première journéedu championnat de la Ligue 1Mobilis.

Ah. A.

LES TRAVAUX NE SONT PASENCORE ACHEVÉS AU STADE

D’EL-HARRACH

Où se joueraUSMH-DRBT ?Les travaux entamés au stade du 1er-

Novembre d’El-Mohammadia, El-Harrach, n’étant pas encore terminés, ledépartement des compétitions de laLigue de football professionnel (LFP) n’apas encore désigné le terrain devantabriter la rencontre USM El-Harrach-DRB Tadjenanet comptant pour la 7ejournée programmée pour samedi 15octobre. L’entreprise chargée des tra-vaux a encore une semaine pour termi-ner la réfection avant que la commissionde wilaya d’homologation n’inspecte lestade. A défaut, la LFP domiciliera larencontre de l’USMH sur un autre ter-rain de la capitale. Pour rappel, sur lessix journées déjà disputées de la Ligue1 Mobilis, les Jaune et Noir n’ont pasencore été domiciliés au stade du 1er-Novembre. Les deux rencontres, deuxderbies, que devaient jouer l’USMH àdomicile, elle les a disputées au stadedu 5-Juillet. En tout cas, le présidentLaïb est persuadé que son équipe joue-ra à El-Harrach face au DRBT.

Ah. A.

MC ALGER

Menad plus que jamais sur le départl Le coach du MC Alger,

Djamel Menad, n'a pas dirigé laséance d'entraînement de lareprise de son équipe hiermatin, ouvrant la voie à un pos-sible départ de la barre tech-nique du club de Ligue 1 algé-rienne de football qu'il avaitrejoint en juin dernier. Menad a demandé d'abord à

rencontrer, dans les prochainesheures, le directeur général duMCA, Omar Ghrib, avant de tran-cher son avenir avec les Vert et

Rouge, au moment où Ghrib, lui,a précisé à l'APS que son entraî-neur n'avait pu se rendre à l'en-traînement en raison d'un malai-se. L'entraîneur, qui fait son

deuxième passage chez le vieuxclub de la capitale qu'il avait diri-gé en 2013 avec, à la clé, unefinale de Coupe d'Algérie perduecontre l'USM Alger, fait face àd'acerbes crit iques dans lesmilieux du club après le parcoursmi-figue, mi-raisin de son équipeaprès six journées de champion-

nat. Le MCA reste sur une défai-te sur la pelouse de l'ES Sétif (2-0), samedi dernier. Ce revers aété mal digéré par les supportersqui ont fustigé Menad et sesjoueurs. Les gars de Bab ElOued occupent la cinquièmeplace au classement avec 10points en trois victoires, un nul etdeux défaites. Ils croiseront le feravec le leader l'USMA, qui lesdevance de six unités, lors de laprochaine journée, le 14 octobredans un match qui se déroulera àhuis clos.

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Le Soird’Algérie Sports Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE16

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os :

DR

FOOTBALLLE TAUX DE REMPLISSAGE DE SES STADES EST LE PLUS IMPORTANT

L'Allemagne, championned'Europe de la fréquentationl «Le football est un sport

qui se joue à onze et à la fin, c'estl'Allemagne qui gagne» : lacélèbre saillie de Gary Linekervaut aussi pour la fréquentationdes stades. Avec une moyenne de42 685 spectateurs par match en2014-2015, la Bundesliga estainsi le championnat européen leplus attractif.

Avec ses enceintes ultra-modernes et ses ambiancesconviviales, la Bundesliga est lechampionnat qui attire le plus despectateurs par match. Car si laPremier League a accueilli 13,7millions de spectateurs sur la sai-son 2014-2015, la dernière docu-mentée, contre 13 millions chezson homologue allemande, elle ledoit d'abord à son format. Avec 20clubs, le championnat anglais dis-pute 380 matches par saisoncontre 306 pour le championnatallemand qui compte 18 clubs.L'indicateur le plus pertinent pourmieux comparer les deux liguesreste par conséquent la moyennede spectateurs par match. Et c'estl'Allemagne qui affole les comp-teurs avec une moyenne de42.685, le deuxième meilleurrésultat de toute son histoire,contre 36.163 pour la PremierLeague, pourtant désigné commele championnat le plus captivantavec, sur ses pelouses, le joueurle plus cher du monde, PaulPogba (105 M EUR).

France, état d'urgence et OMpénalisants

En Liga — qui profite des deuxstars qui se partagent les Ballonsd'Or depuis 2010 CristianoRonaldo au Real Madrid et LionelMessi au Barça — la fréquentationannuelle sur la même période aatteint près de 9,8 millions despectateurs, soit une moyenne de25 734 par match. Pour la premiè-re fois, elle a même dépassé lorsde la saison 2015-2016 la barredes dix millions de spectateurs (10497 867) après 38 journées. Les

mauvais élèves sont la France etl'Italie. La Ligue 1 se classe en 4e

position avec un peu moins de 8,5millions de spectateurs, soit unemoyenne de 22.362 par match.Plusieurs facteurs conjoncturels —l'état d'urgence après les attentatsde 2015 et 2016, la situation spor-tive de Marseille, ex-locomotive dufoot français en crise sportive eten phase de vente — sont invo-qués pour expliquer cette situa-tion. Le nouveau Vélodrome,stade de l'Olympique de Marseille,est devenu le symbole de ladésaffection des supporters enFrance. Cette saison, sa fréquen-tation moyenne après huit jour-nées plafonne à 30 290 specta-teurs, contre 42 015 surl'ensemble de la saison précéden-te, déjà très décevante sportive-ment, et 53 130 en 2014-15. Leclub ne s'est jamais remis desdéparts de ses dernières stars, nide celui de l'ex-coach iconiqueMarcelo Bielsa. Les fans mar-seillais espèrent que le futur pro-priétaire, le milliardaire américainFrank McCourt, redonnera sonlustre au club. Mais d'autrescauses, comme l'absence de «cul-ture supporter» en France, sontstructurelles. La France devancetoutefois la Serie A italienne, dontl'affluence annuelle dépasse àpeine les 8,2 millions pour une

moyenne de 21 586 spectateurspar match.

Italie, stades sinistrésMême si les prix des billets et

l'offre télévisuelle très complètesont des éléments d'explication,l'argument le plus régulièrementavancé face à cette désaffectionest celui de la qualité des stadesitaliens, souvent très anciens(44% inaugurés avant 1949) etdont plusieurs sont des héritagesdésormais obsolètes du Mondial-1990. En Angleterre, c'est l'inverse: Arsenal, Bournemouth, Leicester,Hull, Manchester City,Southampton, Swansea, et WestHam évoluent dans des stadesayant moins de quinze ans.Burnley, Crystal Palace, Stoke,Sunderland, Watford réfléchissentplus ou moins activement à destravaux de rénovation. Liverpool etWest Brom’ ont, eux, rénové leurstade récemment (2016 et 2008).Enfin, à Londres, Tottenhamconstruit actuellement son nou-veau «Home sweet home» tandisque Chelsea n'attend plus quel'autorisation de la ville pour enfaire de même. En Italie, la situa-tion est sinistrée. Le StadeOlympique de Rome et encoreplus le San Paolo de Naplesapparaissent ainsi comme desarchétypes dépassés du stade à

l'italienne: démesurés (plus de 70000 places à Rome, plus de 60000 à Naples), inconfortables etpolyvalent. Comme la Juventus,l'AC Milan aurait aimé avoir unstade en propriété. Le projet nes'est pas fait et il n'est plus àl'ordre du jour après le rachat duclub par des investisseurs chinois.AC Milan et Inter se partagentdonc toujours San Siro, qui abizarrement mieux vieilli quebeaucoup d'autres et n'est pasdéfiguré par une piste d'athlétis-me.

NAZIM BOUZIDI (PRÉSIDENTDU CSA/NR ZÉRALDA) :

«Notre objectifest l’accessionen divisionrégionale»

Le Nadi Riadhi de Zéralda, qui évo-lue en division honneur de la Ligue defootball de la wilaya d’Alger (LWFA),ambitionne de jouer l’accession cettesaison, selon les dires du président duCSA/NRZ, Nazim Bouzidi, élu pour unmandat de quatre ans à l’issue de l’as-semblée générale élective tenuerécemment. Et alors que la LWFA avaitdésigné les groupes formant la divisionHonneur, les supporters du NRZ ontété surpris de l’absence du nom deleur équipe dans les 3 groupes de 12équipes chacun déjà établis. Bouzidi,pour rassurer les fans de l’équipe, aainsi tenu à apporter des précisions ennous expliquant que le quatrième grou-pe de la division Honneur est en atten-te à cause de trois équipes qui ne sesont pas encore acquittées des fraisd’engagement pour la nouvelle saison.«La division honneur de la LWFd’Alger doit renfermer quatre groupesde 12 équipes chacun.

Notre équipe, le NRZ, est dans legroupe D qui n’a pas encore été com-muniqué par la Ligue à cause de troiséquipes qui ne s’étaient pas acquittéesdes frais d’engagement. Ellesdevraient le faire avant la fin de lasemaine. D’ailleurs, le coup d’envoi dela saison, prévu pour ce week-end, aété retardé d’une semaine à cause deces équipes», nous dira le président duNRZ qui ambitionne par ailleurs dejouer l’accession. «Notre objectif estclair : on jouera l’accession en divisionrégionale. On doit d’abord terminer lea-der de notre groupe pour pouvoir jouerles play-offs qui détermineront lechampion de la division honneur. Pourcela, on a gardé l’ossature de la saisondernière que nous avions renforcéeavec quelques éléments d’expérienceà l’image de Deghiche Rafik ou encorele gardien Sebaâ ; des éléments quiont joué dans les divisions supé-rieures. L’entraîneur Rahim Rami, avecson adjoint, ont effectué une prépara-tion ponctuée par un stage bloqué àZéralda. Les joueurs se sont préparésdans de bonnes conditions et sontprêts pour l’entame de la nouvelle sai-son», nous a aff irmé Bouzidi. Etcomme toutes les équipes algériennes,Bouzidi précise qu’il fait de son mieuxpour trouver des ressources finan-cières pour le bon fonctionnement del’équipe. «On a déjà régularisé unepartie des indemnités des joueurs. Ondoit toutefois trouver d’autres res-sources au cours de la saison pouratteindre notre objectif. Je demandeaux investisseurs de la ville de nousaider pour que l’équipe réussisse sasaison. On compte également sur nosfidèles supporters de nous soutenir»,dira-t-il. Le NRZ, qui après avoir évoluéen Régionale 1, avait déclaré forfait en2008 suite à un conflit entre l’APC et lebureau du CSA. «Il est vraiment tempsde reprendre enfin l'ascenseur pourretrouver une division à la mesure dela ville de Zéralda», conclut M. Bouzidi.

Ahmed Ammour

AVEC 132 M EUROS/AN

Arsenal,championd'Europe...

des recettesà l'EmiratesPlus champion d'Angleterre

depuis 2004, Arsenal, qui tiretoute la Premier League dansson sillage, règne pourtant enEurope au niveau des recettes«jour de match» (billetterie,consommation). L'EmiratesStadium, «cash machine» desGunners inaugurée en 2006,crache ainsi plus de 130 M EURannuels. Sur les dix stades lesplus rentables, cinq étaient doncen Premier League (Arsenal,Manchester United, Chelsea,Liverpool, Manchester City)contre deux en Bundesliga(Bayern Munich, Dortmund) eten Liga (Real Madrid, FCBarcelone) lors de la saison2014-2015, selon l'étudeannuelle du cabinet Deloitte surles clubs les plus riches. Avecson enceinte de 60 000 placesdans le nord de Londres,Arsenal, le club le plus économedu big four, a généré 132 mil-lions d'euros sur la période, soit30% de ses revenus annuels(435,5 M EUR). A titre de com-paraison, le Paris SG a généré78 millions d'euros avec le Parcdes Princes, seule enceinte deLigue 1 dans le Top 10.

Les 10 stades les plus rentablesd'Europe

1. Emirates Stadium (Arsenal):132 M EUR 2. Stade Santiago Bernabeu (RealMadrid): 129,8 M EUR 3. Camp Nou (FC Barcelone) :116,9 M EUR 4. Old Trafford (ManchesterUnited) : 114 M EUR 5. Stamford Bridge (Chelsea) :93,1 M EUR 6. Allianz Arena (Bayern Munich):89,8 M EUR 7. Parc des Princes (Paris SG) :78 M EUR 8. Anfield Road (Liverpool) : 75 MEUR 9. Etihad Stadium (ManchesterCity) : 57 M EUR 10. Signal Iduna Park (BorussiaDortmund) : 54,2 M EUR *Chiffres enregistrés lors de la sai-son 2014-2015, selon l'étude ducabinet Deloitte.

TENNIS

La suspension de Sharapovaréduite à 15 mois par le TAS

l La joueuse de tennis russeMaria Sharapova, suspenduedeux ans pour avoir pris du mel-donium, a vu sa suspensionréduite à 15 mois hier par leTribunal arbitral du sport deLausanne, a annoncé le TAS.

La Russe, âgée de 29 ans, pri-vée des derniers Jeux olympiquesde Rio, avait été suspendue deuxans par la Fédération internatio-nale de tennis (ITF) le 8 juin pouravoir pris du meldonium, un médi-cament inscrit depuis janvier surla liste des produits prohibés. Ladate du début de la suspensionde Sharapova a été fixée au 26janvier 2016, jour où l'anciennen°1 mondiale a été contrôléepositive à l'Open d'Australie. LaRusse pourra donc reprendre la

compétition le 26 avril 2017, justeavant le tournoi de Roland Garrosqu'elle a remporté deux fois. Letribunal suprême du sport, quijugeait en appel, a reconnu laRusse coupable d'une «violationdu code antidopage» mais «sansfaute significative». Pour cette rai-son, le TAS a jugé cette suspen-sion de 15 mois «appropriée». Leverdict était d'abord attendu le 18juillet, mais le TAS avait déjàreporté une première fois sa déci-sion au 19 septembre, pour lais-ser le temps aux parties d'«appor-ter des éléments répondant auxdifférentes interrogations».Sharapova, médaillée d'argentaux JO de Londres en 2012,n'avait pas pu participer aux Jeuxolympiques de Rio en août der-nier, après un contrôle positif au

meldonium. Principalement utilisédans la prévention des infarctus,le meldonium est classé parmi leshormones et modulateurs méta-boliques (groupe S4) depuis le 1er

janvier 2016. Sharapova avaitannoncé elle-même son contrôlepositif le 7 mars à Los Angeles etreconnu qu'elle avait bien conti-nué à consommer du meldoniumen 2016. Elle avait admis ne pasavoir pris connaissance de la listedes nouveaux produits interdits.La Russe, lauréate de cinq tour-nois du Grand Chelem, avaitexpliqué qu'elle prenait ce médi-cament sur prescription médicaledepuis dix ans pour traiter «undéficit en magnésium, une aryth-mie cardiaque et des cas de dia-bète dans (sa) famille».

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Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE 17

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Escalope de pouletà la dijonnaise

Un blanc de poulet, 1 noisette debeurre, 1 c. à s. de crème fraîche, 5g de moutarde, 1 pincée de sel, 1pincée de poivre, 1 cube de bouillon

de volaille

Faire fondre le beurre et dorer laviande. Dissoudre le cube de bouillondans 30 cl d’eau tiède. Mouiller laviande avec ce liquide. Faire réduireun peu. Ajouter la moutarde et lacrème. Assaisonner. Bien mélanger.Laisser réduire à feu doux sinécessaire pour obtenir une sauceonctueuse. Déguster bien chaud.

Alléger sonmascara

Essuyer la brosse avantde la passer sur les cilspour avoir la bonnequantité de mascara etéviter les excès et lespâtés.

Trucs etastuces

-Blanchir le lingenaturellement Lorsquele lingegrisaille àforced'êtrelavé, onpeut agirfacilement pour leblanchir. Il va falloirajouter au linge àblanchir un mouchoirdans lequel on aura misdes rondelles d’uncitron. Mettre ensuite lamachine à laver enroute sur le programmehabituel. Déjà, en sortant le lingede la machine, onpourra constater qu'ilaura bien blanchi. Unefois la machineterminée, étendre lelinge à blanchir ausoleil.

-Savon de Marseille Il est un alliéincontournable pour sedébarrasser des

puceronssur vosplantes.Pourcela,mélangez

50 grammes de savonde Marseille et unegousse d’ail écraséedans 1/2 litre d’eau.Mettez le tout dans unpulvérisateur puisvaporisez ! En outre,pour repousser lesmites, placez unmorceau de savon deMarseille au sein de vosvêtements, il agiracomme un antimites.

-Tache de graisse Pour dégraisser untissu, utilisez du liquidevaisselle !Ildégraisselavaisselle,dites-vousque pourle linge c’est pareil !

INFO Herpès génital : une

surveillance renforcéechez les femmes enceintes Lorsque l’herpès génital survient chez lafemme enceinte, en particulier pendantles trois derniers mois de grossesse, lenouveau-né risque d'être contaminé luiaussi. Les conséquences pourl'enfant peuvent être graves(risque d'encéphaliteherpétique). Une césariennese justifie donc, surtout si lapoussée se produit aumoment de l'accouchement.Dans tous les cas, unefemme enceinte ayantdéjà eu de l'herpèsdoit en informer sonmédecin.

La presbytie survient à partirde 40 ans... Mais quels sontles premiers signes ? Êtes-vous déjà concerné ?Contrairement aux idéesreçues, elle ne se manifestepas que par une moinsbonne vision de près...

Vous voyez moins bien deprès ? Les premiers signes de lapresbytie se manifestent engénéral entre 40 et 50 ans,notamment par une visionmoins bonne de près (lalecture normale à 30 ou 40 cmdevient difficile). On se sentalors obligé de tendre les braspour lire son journal ou unlivre, jusqu'au moment où... lesbras ne sont plus assez longs! Pourquoi ? Inévitable, lapresbytie provient de l'usuredu cristallin, la lentille quipermet à l'œil de faire unemise au point automatique etde voir à toutes les distances :ce mécanisme est appeléaccommodation. Envieillissant, celui-ci perd deson élasticité et ne se bombeplus suffisamment pourassurer une bonne vision deprès. La presbytie est la pertede l’accommodation. Voiciquelques autres signes de lapresbytie.

Vous souffrez defatigue visuelle, demaux de tête ? Une personne qui devient

presbyte a de plus en plus lesyeux qui piquent surtout en finde journée, des irritations, lavision qui se trouble, parfoismême devient double,accompagnée éventuellementde maux de tête.

Vous avez besoin de plus delumière pour lire Une personne presbyteconstate que sa vue estmeilleure le matin à la lumièredu soleil, que le soir dans lapénombre. Et pour mieux voir,elle a tendance à serapprocher d'une sourcelumineuse plus forte.

La presbytie arrive plus tôtchez les hypermétropes Nous serons tous un jour

affectés par la presbytie. Celaarrive cependant plus tôt chezles hypermétropes (qui ontdéjà une certaine difficulté àvoir de près), vers 40 ans.

Les myopes voient pluslongtemps de près On entend souvent dire queles personnes myopes sontmoins touchées par lapresbytie. A tort ! La myopien'empêche pas la presbytie.Cependant, au même âge, lesmyopes parviennentplus longtemps àvoir de près àconditionde retirerleurs lunettesou lentilles.

Pour soulager les douleursrhumatismales ou lescourbatures, voici unerecette d’huile à massageà base de clous de girofle.Mélanger 1/2 cuillère à théde clous de girofle entiers,1 cuillère à thé d’huiled’olive et une cuillère à théde vinaigre de cidre depommes. Faites chauffer à feu douxjusqu’à ce que le mélange

soit tiède. On massel’endroit douloureux,idéalement avant la nuit, eton laisse agir pendant 6heures. Les propriétésantiseptiques etanesthésiques du clou degirofle sont bien connues ;elles sont attribuables àl’eugénol, le constituantprincipal de l’essence duclou de girofle, qu’on utilised’ailleurs en dentisterie !

BON À SAVOIR

Presbytie, quelssont les signes ?

Huile de massagecontre les rhumatismes

220 g de farine, 1sachet de levure deboulanger, 40 g desucre, 1 œuf, 40 g debeurre mou, 10 cl delait tiède, 150 g dechocolat noir,décorations en sucre Dans le bol du robot,ajoutez la farine, lalevure, le sucre.Commencez à mélangerà l’aide du crochetpétrisseur, incorporezl’œuf puis le lait petit àpetit. Une fois que toutest bien mélangé, ajoutezle beurre. Pétrissez biende manière à avoir unebelle boule de pâte noncollante. Couvrez le bolet laissez reposerpendant une heure àtempérature ambiante.Étalez la boule de pâteavec un rouleau sur leplan de travail fariné. Elledoit faire à peu près 1,5

cm d’épaisseur. A l’aidede l’emporte-pièce 7,5cm coupez des ronds depâte, puis avec celui de3,5 cm faites un trou aumilieu du beignet.Disposez-les chacundans un plateau.Recommencezl’opération jusqu’àépuisement de la pâte.Couvrez et laissezgonfler pendant environune heure à température

ambiante. Préchauffez lefour à 180 °C. Enfournezpendant 10 à 15 min.Laissez-les refroidir surune grille. Faites fondrele chocolat au bain-marieet plongez-y les beignets,saupoudrez dedécorations en sucre etlaissez figer le chocolat. Note : Pour les non-adeptes de chocolat,saupoudrez simplementde sucre glace.

Beignets au chocolatau four

Phot

os :

DR

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MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

Son nom----------------

Son prénom

Son club Son ex-club

Intitulés----------------Bateau----------------Rideau

Exagéra----------------Manière

Squelette----------------Conifère----------------PrécieuxHors série----------------Indien----------------Vie animale

Consonnedouble

----------------Île

Radon----------------Note----------------Béryllium

Coutumes----------------Défalque----------------PartiEsprit----------------Lettres de Surinam----------------Flaques

Hardi----------------Echoué----------------Souk

Exprime----------------

TitreIdiots----------------Elu----------------Forme d’être

Apre----------------

Cours

Note----------------Durée----------------Défaut

Son paysIndéfini----------------Encore de chêne----------------Céréale

Arbre----------------

Morne

Boxeurargentin

----------------Préfixe

Sécrétion----------------

FatalNavire

----------------Egard

Rien àsignaler

----------------Sombra

Couleur----------------Emporte

Etoffe----------------Souveraine

Quotient----------------

AnglesLégumes

----------------Fit feu

Lettres duDanemark----------------

BlagueQuais

----------------Paroi

Dans lavessie

----------------Prénom

Choix----------------

RefugeGermanium----------------

ClairCertains----------------Attribue----------------Pronom

Calmes----------------Nabot----------------ConditionConsonnedouble

----------------Berné

Joie----------------

Article

Possessif----------------

Région de France

Son nouveau

clubGeste

----------------Liaison

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms de

11 chansons de Takfarinas.Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Son dernier tube»

1- ZAAMA-ZAAMA2- IDHELLI KAN3- THAMOURTIW

4- FELLAM5- OULACH WIN6- WAY TELHA7- LAASLAMA8- L’WALDIN

9- GHIWEL10- ASSIREM11- LWEKHDA

MOT RESTANT = INCHALLAH

F E L L A M O U L Z K AA L S A A L I W A A I NS A T Y A W N H C A L TS M E M L HI A L A E AR L H Z H ME W A A D OM A L D I N G H I A I UH A L L A H L E W M A TC N I A D H K E W L W I

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

G E S T A P O - F L A M A N D SR U A I S - L A - E N S - A I EA R C S - T E I N T E - F I - NN O S - G E - S E S - G A N G SD S - T A N T E S - F O I - A II - T A R D E S - C E - S A I BL A R G E U R - P O R T A S - LO M I S E S - B I R M A N - F EQ U E - S - G E - S A S - T A MU S E R - T O R R E S - F E T EE E S - R - U N I E - S U R - NN E - T E S T E S - L E G - S TT - E R M I T E - P A N A M A -E N T O U R E - M O - T C E - DS A I N E S - S U I V I E - T E- T R E S - V E S S I E - L E SD U E S - M E - E O N - M A N OE R E - P E R S A N - L I - T PF E - B A N T O U - V A N T A I

L - P E R D U S - N I M E S - LA V E R T I S - P U R E E - R AG O R G E E - G A B E S - C A NR I T E S - B E T I S - S A I TA S E S - M A N I E - B I D E -T I S - M U R E S - B A L I - NI N - C E N T S - M I R O - N OO - P O L I O - S A R I - S I CN E B R A S K A - I R L A N D E

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS- L E O N A R D O - E L O - A MB A T I E - A U S S I - R A M IR I R E - M S - E U - B A R I LE T E - D I A M S - P A N - S AS U - P O L I E - L A R G E - NI E N A - A - - - - G R E - L AL - O R A N - - - - E E - S - C- M I L A - - - - - S - S E A -C A S E - P O R T O - L I T R EO T E - G A - U E - M I S E E S

A S - P A N S E - R O M E - S SC - L O G I S - D A T E - L - OH A I R - E - L A M E - N I E R- I N T E R D E M I L A N - T E

LETTRESLETTRESMALIMALI

- - - - B A M A K I - - - -- - - - - T O U A R E G - -- - - S T A D E M A L I E N- - - M A C I N A - - - - -- - - B A M B A R A - - - -- - - - G A O - - - - - - -- S A L I F K E I T A - - -- - - K A Y E S - - - - - -- - - - - N I G E R - - - -- - - - - - T O U R E - - -- - - - A Z A O U A D - - -- - - - - - - - - - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

LETTRES DE : Malawi1

2

3

4

5

6

7

8

MANGOCH

1- LAC

2- ANCIEN

MALAWI

3- VILLE

4- CAPITALE

5- ÎLE

6- LANGUE

7- MONNAIE

8- PRÉSIDENT

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE18

I

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Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSSecrètement----------------

ArdentDurée----------------Faisceaux----------------Agirais

Auteuraméricain----------------

MireBranché

----------------Pour deux

Démonstratif----------------Chapeau----------------Mélanger

Dans la rose----------------PremierministrefrançaisRoche----------------Conviendra----------------Pieu

Cri d’arène----------------Note----------------Possessif

Période----------------Chiffre----------------AimaPossessif----------------Perfores----------------Dures

Chaînes----------------

Tapis

Fauve (inv.)----------------Dope----------------AccentuaLiera----------------Désirait----------------Chiffre

Sociétés----------------

Sur la couronne

Dicté----------------Chef----------------InterjectionCinéastefrançais----------------Pays----------------Négation

Concept----------------

Foot àAlger

Compagnie----------------Illégales----------------Baryum

Praséodyme----------------Fonction----------------ArgonArtère(dés.)

----------------Particule

Impur----------------Meitnerium

Pour l’Algérie

----------------Voler

Refus----------------Capitale----------------Perdue

Epaulé (pho.)----------------Invite----------------CalepinDétresse----------------Liaison----------------Dodue

Lettres deMongolie----------------Cité antique(inv.)

Démonstratif----------------

ArmesFrancium

----------------Mélodie

Demeures----------------Ex-Istanbul

Consonnedouble----------------Tribunal(dés.)

Fonce----------------Soldats

Assaisonnai----------------Exprimé(pho.)

Recopier----------------Poisson

Capitale----------------Inscrira

Fleurs----------------Type (pho.)

Fruit----------------

LacProie

----------------Distance

Querelles----------------

Cône

Sied----------------Métro----------------Rejeta

Consonnedouble

----------------Demi-tour

Saint----------------Sélénium----------------Pronom

Encercler----------------Satisfasses

Pronom----------------

Bouse

Chef----------------Sombres

Bruit----------------Gloire deCitroën

Queue de souris

----------------Creusa

Mesure----------------Sommets

Poète chilien

----------------Sons

Nickel----------------Pouffes

Boissons

Sodium----------------

PlatinePointes

----------------Roches

Intimes----------------Raconteras

Osseux----------------Effleurée

Arrivées----------------

ProfitRécoltes

----------------Cornet

Enfantin----------------

Fin de soirées

Possessif----------------Précision

Fruit----------------

Lettres de Cuba

Lisières----------------Germanium

Juste----------------Ego----------------LividesAdverbe----------------Cellules----------------Trolley

Naïve----------------Parties----------------InvitéArticle

----------------Docteur

Cour----------------

Bas

Préséodyme----------------

NazisFerment

----------------Soldat

ObstinéesPillé

----------------Note

Infinitif----------------

MurisPeur bleue

Flaque----------------Rapidement

Orgueil

Identifier----------------Préjudice

Le Soird’Algérie Détente Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE19

Page 19: Anep n° 429 817 - Le Soir d’Algérie du 05/10/2016 l En

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Aït Youcef Saïdsurvenu lundi 3 octobre àl’âge de 69 ans suite à une longue maladie.

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Selon une étude réalisée par uneinstitution sérieuse et relayée parun magazine électronique aussi

sérieux, Algérie-Focus, l'Algérie seraitle pays le moins sensible à l'influencede Daesh. Se basant sur les chiffresdu recrutement de candidats terro-ristes dans les pays musulmans, l'étu-de montre que jusqu'à décembre2015, quelque 200 Algériens seule-ment ont suivi la filière terroriste. Unchiffre qui peut paraître étonnammentfaible pour l'Algérie, comparée à laTunisie qui compte quelque 6 000 à 7000 terroristes, contre 1 200 à 1 500pour le Maroc. Ceci «en dépit de saproximité des régions touchées parl’extrémisme et ayant connu un passémouvementé de militantisme»,constate l'étude des Réseaux d'infor-mation régionaux intégrés (IRIN enanglais). L'IRIN, créé en 1995, met desinformations brutes et des analyses àla disposition des acteurs engagésdans l'action humanitaire ou le déve-loppement économique et développe-ment humain, nous dit Wikipedia. Lesréseaux IRIN sont rattachés au Bureaude la coordination des affaires huma-nitaires (OCHA) de l'ONU, mais acti-vent en toute indépendance, précisela même source. Ainsi donc, nousserions mieux immunisés contre lestentations djihadistes que nos voisinstunisiens et marocains, malgré notrepassé récent et nos prédispositionscertaines.Ce serait effectivement une vraie

bonne nouvelle, s'il n'y avait pas tousces minarets qui contredisent d'unecertaine façon ces statistiques, en fai-sant de la propagande indirecte pourDaesh. Comme dirait l 'autre, nosimams ne visent personne en particu-lier, sauf quand ils appellent Dieu àfaire des coupes sombres dans lesrangs des ennemis agresseurs judéo-chrétiens. Mais lorsque les ennemis

sont issus du camp musulman, il y adeux possibilités : si ce sont deschiites et des sunnites qui se massa-crent entre eux, en Irak, en Syrie et auYémen, le choix est clair. Mais lorsquel'Arabie Saoudite lâche ses combat-tants sunnites, envoyés en Syrie pourdéboulonner Bachar, et mobilisecontre eux d'autres sunnites, il fautchoisir soigneusement ses mots. Etencore ! Lorsque vous entendez cetteinvocation : «Allahouma, donne la vic-toire aux musulmans en Syrie et enIrak, vous êtes en droit de vous poserdes questions. S'agit-il des troupesturques engagées en Syrie pour com-battre Daesh, mais qui préfèrent cas-ser du Kurde, en attendant de rencon-trer des terroristes du califat, bien àl'abri en Turquie ? On sait que la cibleprioritaire qu'on veut désigner à ladivine providence est le dictateurBachar Al-Assad, qui a aussi le tortd'être un peu chiite et d'être soutenupar le Hezbollah, mais le doute persis-te. Pour l'Irak, on peut comprendre

que le nœud central est la majoritéchiite, mais il peut être question aussides minorités religieuses, autrefoisépargnées par le régime de SaddamHussein. Quant aux Kurdes, connuspour leur tendresse avec leursfemmes, ils sont à la fois avec etcontre Daesh, avec et contre le gou-vernement d'Irak, et ils prennent partaux divers massacres, avant que lesTurcs ne se chargent d'eux. Bref, nosimams se déchaînent tous les vendre-dis, coulent des flottes entières de«kouffars», avec leurs équipages,remplissent la terre de veuves et d'or-phelins. Mais dès qu'il s'agit de fairedes choix clairs, de sortir le «viveDaesh» qui trépigne au fond de leurgorge, c'est Dieu qu'ils mettent dansl'embarras en le sommant de recon-naître les siens. Au fait, quand est-ce

qu'ils s'aviseront d'invoquer Dieu pourla paix universelle, au lieu de le sup-plier de préserver un monde musul-man engagé furieusement dans sapropre destruction ? Apparemment, laréponse est de l'ordre du jamais, seulle sort de leurs partenaires en trému-lation, frères en exaltation et fils del'ignorance sacrée, les intéresse.Seules les minorités musulmanes enpays de mécréance les intéressent,car leurs malheurs réels ou supposésoffrent un bon prétexte à fulminer et àlancer des anathèmes. Nos imams quiappellent Dieu à «donner la victoireaux musulmans en Syrie», ordonnentà ceux qui ne sont pas d'accord aveceux de se repentir, sont conscients dumal qu'ils font, même s'ils s'en défen-dent. Leurs prêches incendiaires neferont pas vibrer les murs de laKnesset, le Parlement israélien, nifaire piquer un fard à la statue de laLiberté, mais ils tuent aussi sûrementque les avions israéliens. Dimanche25 septembre, l'écrivain et journalistejordanien, Nahedh Hater, a payé de savie les conséquences de l'endoctrine-ment des jeunes par les intégristes. Ilavait publié sur sa page Facebook unecaricature jugée comme une offense àDieu, alors qu'elle tendait juste à tour-ner en ridicule les terroristes et leursrêves de jouissances paradisiaques.La caricature montrait des djihadistesbarbus entourés de Houris et deman-dant à Dieu d'apporter boissons etamuse-gueules, en plus des autresservices, et surtout de frapper à laporte avant d'entrer. Devant les réac-tions suscitées par son dessin sur lesréseaux sociaux, et au sein du gou-vernement, Nahedh Hater l'a retiré nonsans avoir expliqué qu'il se moquaitde la vision qu'avaient les terroristesdu paradis. Le Premier ministre, trèssensible à la pression des islamistes,n'a pas été convaincu et a décidé d'in-

tenter un procès à l'écrivain pouroffense à l'entité divine. C'est aumoment où Nahedh Hater montait lesmarches du tribunal, où il devait êtrejugé, que son assassin, un fonction-naire de l'éducation nationale, commepar hasard, a tiré trois balles sur lui.Comme le meurtrier de l'écrivainégyptien, Farag Fodda, qui n'avaitjamais rien lu des écrits de sa victime,l'assassin de Nahedh Hater n'a jamaisvu la caricature en question. Il a sim-plement exécuté une sentence qui luiavait été dictée par une société intolé-rante, relayée par un gouvernementsoumis au diktat islamiste. Mais dansquelques semaines ou quelques mois,seul le bourreau sera jugé et sansdoute condamné à mort, ainsi lesJordaniens pourront se rendormir laconscience tranquille. Ah un détail, oule fétu de paille brisant l'échine duchameau : Nahedh Hater était chré-tien !

A. H.

Daesh, entre statistiques et prêches

Le Soird’Algérie Mercredi 5 octobre 2016 - PAGE 23Chronique

Par Ahmed [email protected]

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Je n’ai pas compris la crispationde l’Algérie officielle vis-à-vis dela France officielle qui fête ses

harkis. Que celle-ci les fête autant defois qu’elle le souhaite, personnelle-ment je m’en balance comme de madernière clope. Ce sont les harkis dela France. Ils ont choisi leur camp aumoment terrible de notre pays. Ils ontpris les armes coloniales contre leurpeuple, c’est leur choix ; ils n’ont qu’àsubir les conséquences de leursactes. S’ils ont été massacrés(l’Histoire ne l’accrédite pas, totale-ment), ce n’est que justice. Ils ontmassacré leur peuple. Leur honneur.Et leur dignité. Mais que l’Algérie offi-cielle s’offusque d’un Président fran-çais qui, élection présidentielle obli-ge, fait son mea-culpa parce que lesauxiliaires de Faffa ont été parquéscomme des bêtes en 62, me sembleêtre un chouia exagéré. On en fait unpeu trop pour ces harkis, ici et là-bas! Ils sont français, non ? Alors, basta !Ils n’ont plus à regarder vers ce côtéde la Méditerranée. Ils ne sont plusalgériens. Du moins, pour moi ! Deplus, je n’ai aucune compassion.Quand je me rappelle de leur dégainevers la fin des années cinquante, j’aides frissons. Moches, ils étaientmoches. Ils faisaient peur. Plus queles Sénégalais. Qu’on ne vienne pasme dire que les harkis ont opté pourl’autre camp pour des raisons decontrainte, de famine, de misère, depeur… Ou pour toute autre raison !Tout le peuple algérien avait faim,peur et vivait la misère totale. Alorsque la France officielle les fête, lescélèbre, leur édifie des stèles, les fout

au panthéon et chante leur gloire,cela ne me fait ni chaud ni froid. Auxyeux de l’Histoire, ils ont trahi. Auxyeux de l’Algérie, ils ont trahi. A mesyeux, que les oubliettes de l’Histoireles enterrent à jamais.L’Opep était chez nous. En grande

pompe. Les ministres étaient sapésakher chiyaka. Ils étaient tous là. Jene crois pas qu’il y eut une absence.Du tout. On peut contrôler sur laphoto souvenir. Quelle photo ! Pourqui, pourquoi ? Pour une rencontreinformelle. Des décisions informelles.On aurait pu éviter tout ce tintamarre.Qui ne mène nulle part. Sinon à tour-ner en rond. L’Opep ne décide enrien. Un peu comme l’ONU. Lesgrands de ce monde décident, USAen tête, les autres suivent, bien mal-gré eux. Alors, que sont-ils venusfaire en Algérie ? De la politique ?Laquelle ? Une politique pétrolière ?Celle-ci est décidée en dehors del’Opep. Malgré l’Opep. Les multinatio-nales ont changé de fusil d’épaule. Ilest loin le temps des coups d’Etat, oudes destitutions de Premiersministres. Elles actionnent des leviersde la finance internationale, lacontrainte sur les Etats, et le tour estjoué. Il est loin le temps oùBoumediène tapait sur le pupitre, fiercomme un Algérien, fixant de sonregard acéré ces multinationales etclamant : «Qararna !» Le tiers-mon-disme a fait son temps et les poli-tiques de la trempe de Boumediènen’existent plus. Enfin, l’Opep estvenue pour quelques jours, a fait untour de table et puis pschitt ! D’ici l’année prochaine, probable-

ment, le ballon de sonde est jeté, jepeux me permettre de m’offrir unebagnole de moins de trois ans.Comme au bon vieux temps.L’Algérien va écumer les Tidjellabinede l’Europe. Qu’un Européen mette decôté son tacot, hop ! L’Algérien est là.Il prend au vol l’affaire. Une voiture demoins de trois ans, c’est l’affaire dusiècle. Mais faisons gaffe au «ZH» !Soyons sérieux, un moment. La devi-se atteindra quel sommet ? A moinsque la Banque d’Algérie fasse elle-même le change. Qui importera, lesconcessionnaires ou les particuliers ?Un cahier des charges ? Lequel ?Comme nous sommes des «trafi-queurs» en puissance, je redoutel’état des voitures. Les compteurs setrafiquent facilement. Soyons sérieux,un moment. Le train est la meilleureréponse à cette problématique detransport. Le train est la panacée.Faisons une autoroute Est-Ouest dutrain, l’affaire sera réglée. Laissons decôté ces voitures pourries qui vien-dront renforcer les «casses» algé-riennes. C’est une mauvaise décision,Monsieur le Ministre !Des harragas interceptés par des

gardes-côtes ! En voilà une informa-tion qui n’en est pas une. Commentvoulez-vous qu’il n’y ait plus deharga ? Quel rêve l’Algérie propose àses enfants ? Puis la harga commen-ce à partir de la parabole. Pire encore,la harga commence par la «sortie desoi». Toute cette violence qui animel’Algérien, n’est-ce pas une forme deharga. Derrière le volant. Sur le trot-toir. Entre voisins. Dans les stades.La harga, de plus, est dans ces bou-teilles de bière vidées à même le gou-lot, sur les bords de route, puis jetéessur place. Pire encore, la harga estdans ces quintaux de kif qui viennentempoisonner davantage la société.Alors, messieurs, vous n’avez rienintercepté. Sinon du vent ! Errih !L’Algérien n’est plus là. Il n’est jamaislà. Il est parti. En France. En Espagne.En Australie. En Angleterre. Ailleurs.Surtout pas en Algérie. S’il ne tente

pas la harga par visa interposé, il utili-se n’importe quel esquif. Pourvu qu’iltente ! Autrement, un joint peut l’em-mener très loin, vers cet Ailleurs tantconvoité. Parce que l’Algérie ne pro-pose aucun rêve. L’Algérien ne rêveplus. Il brûle tout. La mer. Lescopains. Les papelards. La famille.Les frontières. Son seul rêve : partirailleurs ! Même le football qui occu-pait l’esprit des Algériens est ailleurs.La JSK ne fait plus rêver. Ni l’USMA.Ni le CRB. Ni le MCO. Ni l’ESG. Ni. Ni.Ni. Désormais, c’est le Barça. Le Real.Le Manchester United. Plus deLalmas. Ni Bencheikh. Ni Seridi. NiAmirouche. Ni Boubekeur. Ni. Ni. Il y aMessi. CR7. Rooney. Roben. Neymar.Et tous les autres ! Je peux appliquerce raisonnement aux chanteurs, auxacteurs de cinéma, aux écrivains… Aquand le retour ?

Y. M.

LE RETOUR

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PANORAMAPANORAMA

TENDANCES

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@hakimlaalam

POUSSE AVEC EUX !

Des lots de fromage «Vache qui rit» retirés du marchéparce que présentant des traces de moisissures. Oh ! EnAlgérie, si l’on devait …

… éliminer tout ce qui est touché par la moisissure…

A l’heure où vous lirez cette chronique peut-êtreque tout aura été englouti, sauf vous et votre journal.Vous aurez alors beaucoup de chance d’être le der-nier, l’ultime, le survivant, le Will Smith de la légende !Car c’est aujourd’hui, ce mercredi, que Si Ammar apromis de tout dire : « Mercredi, je dirai tout ! » a-t-illancé à une assistance médusée. J’ai donc rédigécette chronique hier mardi, le soir, à la lumière d’unabat-jour à qui j’ai fait mes adieux. Brave abat-jour quia été si longtemps un fidèle serviteur, éclairant monbureau de son halo doux et apaisant. Mercredi, cemercredi, qui me dit que les abat-jours continuerontd’«abajourer» normalement après les révélations pro-mises par Si Ammar ? Je ne sais pas si nous nousreverrons tout à l’heure, au cours de ce mercredi mau-dit. Je ne sais même pas s’il y aura un jeudi dans lecalendrier de l’an 1 après la déclaration de Si Ammar.Je sais que j’aurai des regrets si je ne survis pas à ce

mercredi. Oh ! Bien sûr, on s’en tape un peu desregrets lorsqu’on est mort, englouti comme le reste dupays par les révélations «extra-ordinaires» de SiAmmar. Mais je les exprime le mardi ces regrets, pourune hypothétique postérité. Ainsi, par exemple, jeregretterai de ne pas avoir assisté à l’entrée en fonc-tion de la 4G. Avoir attendu tellement longtemps etpasser aussi lamentablement à côté de la 4G, peuchè-re ! Je regretterai aussi de louper le e-paiement. MonDieu ce que j’aurais aimé payer une fois, une fois seu-lement, mes factures Sonelgaz et Seaal avec ma carte,ou par virement électronique. Comme le fait régulière-ment Si Ammar à la Sonelgaz et à la Seaal de Neuilly-sur-Seine. Comme je regretterai aussi de ne pas assis-ter au jour où les sages de la JSK entérinerontdéfinitivement et inexorablement la démission deHannachi et refuseront sa demande de réintégrationen tant que boss du club. Ah ! J’aurai tellement deregrets si je ne survis pas à ce foutu mercredi et àl’apocalypse promise par Si Ammar. Mais par-dessustout, ce que je regretterai le plus, c’est de ne pasm’être recueilli une dernière fois sur la tombe de SiLarbi. Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemarcontinue.

H. L.

L’apocalypse selon Si Ammar ou le derniermercredi avant la fin du monde !

Youcef [email protected]

ERRATUM !La chronique d'Ahmed Halli, parue lundi dernier, a été tron-

quée, suite à une erreur technique, de sa deuxième partie. Parrespect envers le lecteur, et pour qu'il soit mieux à même d'ap-précier le texte et le dessein de l'auteur, nous le republionsaujourd'hui, dans son intégralité, en page 23.