Upload
ula
View
85
Download
1
Embed Size (px)
DESCRIPTION
ANIMAUX VENIMEUX ET VENENEUX. Octobre-novembre 2007. Un animal venimeux : élabore un venin grâce à des glandes particulières possède un appareil inoculateur qui injecte ce venin Animal vénéneux : élabore un venin le venin est ingéré (ou introduit à la faveur d’une blessure). - PowerPoint PPT Presentation
Citation preview
ANIMAUX VENIMEUX ET VENENEUX
Octobre-novembre 2007
Un animal venimeux :• élabore un venin grâce à des
glandes particulières• possède un appareil inoculateur
qui injecte ce venin
Animal vénéneux :• élabore un venin• le venin est ingéré (ou introduit à
la faveur d’une blessure)
La fonction venimeuse a deux buts :
• Prédation : les animaux se servent du venin pour immobiliser leur proie et se nourrirEx : méduses, cônes, serpents, scorpions, araignées ...
• Défense : les animaux se protègent d’éventuels prédateursEx : poissons, hyménoptères ...
LES CNIDAIRES
Animaux marins qui peuvent exister sous forme fixée
(amémone de mer) ou sous forme libre (méduses)
Appareil venimeux
Cnidoscyste : nématocyste + cnidocil
Nématocyste (<100 µm)• capsule arrondie emplie de venin• tube fin barbelé• filament creux enroulé
En cas de stimulus mécanique ou chimique :– fléchette se dévagine et perce la peau– le venin se déverse par le filament– la cellule se détache
Venin
Composition• cytolysines• neurotoxines• enzymes (cytolytique, hémolysant)
Venin thermolabile
Classe des Hydrozoaires : méduses colonialesPhysalia phylasis
Classe des Scyphozoaires : méduses classiquesCyanea capillata, C. lamarckiiAurelia auritaChrysaoria hyoscellaPelagia noctulicaRhizostoma pulmo
Classe des Cubozoaires : cubomédusesChironex fleckeriCarukia barnesiChiropsalmus quadrigatusCarybdea marsupialis
Classe des Anthozoaires : anémonesActiniaAnemonia
Envenimation par les méduses
Signes locaux : douleur immédiateéruption papuleuse et érythémateuse, phlyctènes, urticaireoedème
Signes généraux :nausées, vomissements,sueurs angoisse, malaise, fièvre, crampes, convulsions, détresse circulatoire et respiratoire (mort)
Envenimation par les anémones
Signes locaux douleurséruption vésiculo bulleuse
Signes générauxrougeur généraliséeangoisse, malaise
Traitement (1)
• Dénaturer le venin– acide acétique 5%=vinaigre, jus de citron– bicarbonate, ammoniac, urine
• Oter les cellules venimeuses n’ayant pas encore déchargé leur venin– enlever à la pince, – piéger avec sable, mousse puis racler avec
un couteau, une carte– laver à l’eau de mer, sérum physiologique
Traitement (2)
• Désinfecter• Soulager la douleur
– glace– anesthésiants locaux– antihistaminiques locaux
• Sérothérapie (C. fleckerii )
Prévention
• Ne pas se baigner en cas de présence de méduses
• Ne pas manipuler une méduse (même échouée)
• Ne pas toucher les anémones de mer
LES ECHINODERMES
• Echinoïdes : oursinsPiquants primairesPiquants secondaires :
venimeuxPédicellaires venimeux
• Asteroïdes : étoiles de mer
LES MOLLUSQUES
Gastéropodes : cônesCéphalopodes :
pieuvres
Les cônes
• 600 espèces, toutes venimeuses• très beaux coquillages, très recherchés
des collectionneurs• de 5 à 30 cm• vivent dans les zones coralliennes de
l’Indo Pacifique• carnassiers : piscivores, molluscivores,
vermivores
Les cônes
Appareil venimeux• glande à venin• long canal à venin• sac radulaire contenant des dents
creuses, très fines, en forme d’aiguille barbelée
• proboscis rétractileVenin : • conotoxines neurotoxiques• thermostable
Cônes : envenimation
• Douleur immédiate• petit trou entouré d’une zone rouge
Espèces dangereuses • oedème volumineux• paralysies locales : ataxie, aphonie,
diplopie, dysphagie, dyspnée• angoisse, malaise, vomissements,
diarrhées• mort pas paralysie respiratoire (Conus
geographus +++)
Cônes : traitement
• Extraire rapidement la dent• Dénaturer (partiellement) le venin par
la chaleur• Désinfecter• Traitement symptomatique
(antalgiques, tonicardiaques, corticoïdes)
• Ventilation assistée
Les pieuvres
• Possèdent une paire de mâchoires cornées qui permet d’injecter le venin élaboré par une glande s’ouvrant dans le pharynx
• Venin neurotoxique
Pieuvres
• Octopus vulgaris • Octopus macropus• Eledone cirrhosa• Eledone moschata
• Hapalochlaena maculosa• Hapalochlaena lunulata
Pieuvres : envenimation
• trace des dents (saigne facilement)• douleur modérée• engourdissement, nausées,
vomissements• paralysies locales : ataxie, diplopie,
dysphagie• difficultés respiratoires, paralysie
respiratoire (mort)
LES POISSONS
Poissons venimeux : toxine injectée
Poissons vénéneux : toxine ingérée
Appareil venimeux
• Organes inoculateurs : épines situées sur les nageoires, les opercules, la queue
• Glandes à venin : situées dans des sillons creusés dans les épines
• Gaine de tégument
• Pas d ’injection volontaire• venin libéré par la cassure de l ’épine
(sauf Synancés)
Venin
• Protéines toxiques et enzymes• Propriétés neurotoxiques et
hémolysantes• Thermolabile
Dasyatoidés : raies armées
• Dasyatis pastinaca : pastenague• Myliobatis aquila : aigle de mer• Potamotrygon
• Un long aiguillon articulé à denticules rétrogrades
Siluroidés : les poissons chats
Ichtalurus melas : poisson chatSilurus glanis : silure glane
1 épine sur nageoire dorsale2 épines sur nageoire pectorales
épines recourbées et dentelées
Trachinidés : les vives
Trachinus (Echiichthys) draco : grande vive
Trachinus vipera : petite viveTrachinus araneus : vive araignée
4 à 8 épines sur nageoire dorsale1 épine sur chaque opercule
Scorpaenidés : les rascasses
Scorpaena porcus : rascasse bruneScorpaena scrofa : rascasse rougePterois volitans, P. radiata, P.
antennata : rascasses volantesSynanceia verrucosa, S. horrida, S.
nana, S. trachinis : poisson pierre (inoculation venin)
13 épines sur nageoire dorsale3 épines sur nageoire anale2 épines sur nageoire ventrale
Circonstances de l ’envenimation
• PiedsPoissons sédentaires cachés
• MainsCapture (ligne, filet)Préparation (cuisine)Aquariophilie (Ptéroïs)
Poissons venimeux : envenimation (1)
Symptômes locaux• douleur +++ immédiate, irradie à
l’ensemble du membre• œdème ++• cyanose• phlyctènes hémorragiques• surinfections• cicatrisation lente, nécroses
Poissons venimeux : envenimation (2)
Symptômes généraux• angoisse, vertiges, malaise, syncope• lymphangite, douleurs articulaires• nausées, vomissements, sueurs• arythmie, hypotension, choc
Poissons venimeux : traitement (1)
Mesures locales : • nettoyer soigneusement • extraire les morceaux d’épines et les
membranes venimeuses • inactiver le venin :
– chaleur : eau chaude (max 50°C, cigarette, sèche cheveu)
– choc thermique• calmer la douleur (lidocaïne)
Poissons venimeux : traitement (2)
Traitement symptomatique : – prévenir les infections (antibiotiques)– lutter contre la douleur – corticoïdes et antihistaminiques– chirurgie (raies, Synancés)
Sérothérapie (Synancés)
Poissons vénéneux (1) (ichtyotoxisme)
• Ciguatera• Scombrotoxisme (intoxication
histaminique)– thons, bonites, maquereaux– histidine de la chair dégradée en
histamine par des bactéries en cas de mauvaise conservation
• Tétrodotoxisme : – toxine d’origine bactérienne (pas dans
la chair)
Poissons vénéneux (2)
• Clupéotoxisme• Ichtyootoxisme• Intoxication hallucinogène Mullidés
Boops salpa : saupe• Intoxication par consommation de
requins
INTOXICATIONS DUES AUX DINOFLAGELLES
Algues microscopiques appartenant au plancton
marin Phytoplancton
Prolifération de dinoflagellés (marées rouges)production de phycotoxines
– mort massive de poissons et de coquillages
– toxicité pour l’homme :
IMFM (intoxication paralysante par les fruits de mer) ou PSP (paralytic shellfish poisoning)
INFM (intoxication neurologique par les fruits de mer) ou NSP (neurotoxic shellfish poisoning)
IAFM (intoxication amnésique par les fruits de mer) ou ASP (amnesic shellfish poisoning)
IDFM (intoxication diarrhéique par les fruits de mer) ou DSP (diarrhetic shellfish poisoning)
Ciguatera
PSP (1)
• Présent dans toutes les mers• Apparition en France : Bretagne (1988),
Méditerranée (1998)• Toxines : saxitoxine et ses homologues
thermorésistantes, hydrosolubles, actives en milieu acidesécrétée par Alexandiuminhibe la transmission de l’influx
nerveux
PSP (2)
Clinique : • 30 mn après ingestion
– picotements autour des lèvres, puis gorge, face, cou, membres
– engourdissement– fatigue, céphalées, vertiges, ataxie– paralysies progressives
NSP
• Golfe du Mexique, Floride• Toxines : brévétoxines
– paresthésies buccales, nausées, diarrhées
– bronchospasme si inhalée (embruns)
– mortalité de poissons +++
ASP (1)
• Décembre 1987 : côte est du Canada• Apparition en France (toxine): Bretagne : 2000 et Méditerranée : 2002• Toxine : acide domoïque
– thermorésistante, hydrosoluble– active en milieu acide– sécrétée par une diatomée Pseudo
nitzschia
ASP (2)
Clinique : • quelques heures après ingestion :
vomissements, diarrhées, nausées• en cas d’intoxication importante ou de
problème rénal : perte de mémoire, convulsion, coma
DSP (1)
Premiers cas en 1961 (Pays Bas)Apparition en France : Bretagne : 1983,
1984Toxines : acide okadaïque, pecténotoxine,
yessotoxine• thermorésistantes, liposolubles • actives en milieu acide• sécrétée par Dinophysis
DSP (2)
Clinique : moins de 12 h après l’ingestion• diarrhées• vomissements• douleurs abdominalesEvolution favorable en moins de 48
heures
Ciguatera
• Prolifération de Gambierdiscus suite àune altération du milieu corallien
• Consommation de poissons (herbivorespuis carnivores) des régions tropicales
Ciguatera
Toxines : ciguatoxine, maïtotoxine, scaritoxine
Clinique :• signes neurologiques• signes généraux• signes digestifs• signes cardio vasculaires
Ciguatera : traitement
Traitement symptomatique• troubles digestifs :
– antispasmodiques– antiémétiques– antidiarrhéiques
• troubles cutanés : – antihistaminiques– anesthésiques locaux
LES SERPENTS MARINS
• Laticaudinés : Laticauda
• Hydrophiinés :–Hydrophis–Enhydrina–Pelamis
Hydrophiinés
• Nombreuses adaptations morphologiques et physiologiques permettant la vie en mer
• Envenimation : –douleur intense– syndrome cobraïque– atteinte rénale et musculaire par
myotoxines (séquelles)