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ANNALES DU COSUL ET DU SPIX PERIODIQUE TRIMESTRIEL DU CERCLE ODONTO-STOMATOLOGIQUE DE L' UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN AVRIL 2006 I. NOUVELLE COUVERTURE ................................................................... 3 II. NOUVELLES DU SPIX Half-time 2006 .......................................................................................... 4 Une semaine au ski ................................................................................... 6 III. PROFILS PARTICULIERS Pierre Mahy ............................................................................................... 7 IV. RENCONTRES Magali Dewaele ........................................................................................ 11 Projet Mercator 2005-2006 ...................................................................... 14 V. ANNONCES Entretiens du COSUL (prothèse) ............................................................. 18 6 e Journées dentaires .............................................................................. 19 Dates à retenir ......................................................................................... 26 Epinglette COSUL .................................................................................... 27 Entraide Tiers Monde .............................................................................. 27 VI. RUBRIQUES SCIENTIFIQUES Ste Apolline du 11 février 2006 ............................................................... 28 VII. QUOI DE NEUF A L’EMDS ? Consultation esthétique .......................................................................... 44 Formation clinique en endodontie à l’EMDS ............................................ 44 Consultation halitose en paro .................................................................. 45 Enquête : les étudiants et les langues ..................................................... 47 VIII. HUMOUR ET FANTAISIES ............................................................. 48 IX. NOUVELLES DES ANCIENS Naissances, mariages et décès ................................................................. 51 Adresses recherchées .............................................................................. 53 Changements d'adresse ........................................................................... 55 X. CORRECTION D’ADRESSES ............................................................. 56 COTISATIONS 2006 ........................................................... pages centrales

Annales Avril 2006

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Page 1: Annales Avril 2006

ANNALES DU COSUL ET DU SPIX

PERIODIQUE TRIMESTRIEL DU

CERCLE ODONTO-STOMATOLOGIQUE

DE L'UNIVERSITE CATHOLIQUE DE LOUVAIN

AVRIL 2006

I. NOUVELLE COUVERTURE ................................................................... 3 II. NOUVELLES DU SPIX Half-time 2006 .......................................................................................... 4 Une semaine au ski ................................................................................... 6 III. PROFILS PARTICULIERS Pierre Mahy ............................................................................................... 7 IV. RENCONTRES Magali Dewaele ........................................................................................ 11 Projet Mercator 2005-2006 ...................................................................... 14 V. ANNONCES Entretiens du COSUL (prothèse) ............................................................. 18 6e Journées dentaires .............................................................................. 19 Dates à retenir ......................................................................................... 26 Epinglette COSUL .................................................................................... 27 Entraide Tiers Monde .............................................................................. 27 VI. RUBRIQUES SCIENTIFIQUES Ste Apolline du 11 février 2006 ............................................................... 28 VII. QUOI DE NEUF A L’EMDS ? Consultation esthétique .......................................................................... 44 Formation clinique en endodontie à l’EMDS ............................................ 44 Consultation halitose en paro .................................................................. 45 Enquête : les étudiants et les langues ..................................................... 47 VIII. HUMOUR ET FANTAISIES ............................................................. 48 IX. NOUVELLES DES ANCIENS Naissances, mariages et décès ................................................................. 51 Adresses recherchées .............................................................................. 53 Changements d'adresse ........................................................................... 55 X. CORRECTION D’ADRESSES ............................................................. 56 COTISATIONS 2006 ........................................................... pages centrales

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CONSEIL D'ADMINISTRATION DU COSUL 2005-2006 Président d’honneur Pierre LECHIEN Past-President Geoffroy LEFEVRE Présidente Nathalie LENOIR Vice-président Sébastien VAN BREE Secrétaire Marie-Christine PRANGER-BIAUMET Trésorier Antoine ROUSSEAU Chargée de l’accréditation Bérengère THEYS Conseiller Scientifique Christian VANZEVEREN Membres : Pierre CARSIN

Jeremy DELANGRE Pierre DE POTTER Vincent MARCHAL Charles PILIPILI Elena TRAJKOVSKA Michel VAN BREE Thomas VAN WIJNSBERGHE

Délégués du SPIX : Gauthier LESCRENIER

LES ANNALES

Comité de rédaction Conseillers Scientifiques Pour le COSUL Pierre BERCY Marie-Christine PRANGER-BIAUMET Pierre LECHIEN Nathalie LENOIR Hervé REYCHLER Pour l’EMDS Jean-Pierre VAN NIEUWENHUYSEN Sébastien BEUN Pierre CARSIN Astrid EVRARD Jacques GRIMONSTER Alice-Mary HACHEZ Bertrand LAMBERT Jérôme LASSERRE David MAHIEU Pierre MAHY Charles PILIPILI Mélanie SOMMERYNS Audrey TIELEMANS Sébastien VERBEKE Editeur responsable : Nathalie LENOIR Assemblage et mise en page : Françoise LAROSE

Adresse pour la correspondance :

Madame Françoise LAROSE COSUL

Ecole de médecine dentaire et de stomatologie avenue Hippocrate, 10 / 57.21

B-1200 BRUXELLES Tél. 32-2-764.57.21 - Fax 32-2-764.57.22

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I. NOUVELLE COUVERTURE

Comme vous avez pu le lire dans les numéros d'avril et juin 2005, le Conseil d'administration du Cosul (CA) avait organisé un concours, dans le but de renouveler l'illustration de la page de couverture des annales. Cette illustration devait symboliser nos bâtiments ou notre profession. La demande de changement émanait principalement du groupe des jeunes de l'EMDS participant au comité de rédaction des annales. Ceux-ci avaient estimé, à juste titre, que notre environnement ne correspondait plus à celui représenté précédemment, au vu des nombreuses nouvelles constructions jouxtant notre école. Pour rendre ce concours plus attrayant, le CA avait décidé de le doter d'un prix d'une valeur de 250 euros. Par un beau jour de mai, j'ai soumis le problème à la secrétaire de notre service, Mme Françoise Van Eyll, connaissant ses penchants artistiques et sa formation de dessinatrice. Elle m'a proposé de réaliser quelques photos numériques de notre bâtiment, non pas en vue directe, mais en saisissant l'image qu'en reflétait une des constructions verrées qui entourent l'EMDS. Le résultat était peu encourageant mais nous avons conservé les fichiers. Un peu plus tard, je me suis dit que peut-être, un logiciel de traitement d'images, le bien connu" Photoshop", pourrait nous aider à en tirer un peu plus. Et de fait, certains gris ou bleus délavés se sont mis à prendre des couleurs plus vives, à devenir des rouges, des ocres, des verts, des indigos, des violets… Nous avons retenu quatre de ces "bidouillages" électroniques et les avons incorporés à une proposition de couverture dont les textes ont également été colorés. Le tout a été transmis en temps utile à Mme Françoise Larose à l'intention du CA. Celui-ci n'a pas reçu d'autres propositions, il a donc choisi parmi une des nôtres. Nous ne dirons donc pas que nous l'avons emporté de haute lutte, puisque nous n'avons eu à nous battre qu'avec nous-mêmes, et encore sans nous faire mal. Ce manque de participation est compréhensible de la part de praticiens installés qui ont d'autres choses à faire, bien que notre profession soit riche de nombreux artistes en tous genres. Ce que nous regrettons surtout, c'est qu'aucun étudiant ou assistant n'ait tenté sa chance. Enfin, ne gâchons pas notre plaisir, nous tenons à remercier tous ceux qui n'ont pas participé à ce concours, car nous aurons le plaisir de boire un verre à leur santé, le CA ayant transformé son prix en un chèque vin. Merci à lui !

Françoise Van Eyll et Jacques Grimonster

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II. NOUVELLES DU SPIX

Half-time 2006

Les amis, quelle semaine ! Impossible de la résumer en quelques lignes… En tout premier lieu, je parlerai du week-end Half-Time, qui, une fois n'est pas coutume, s'est déroulé une semaine avant celle des festivités. Il a eu lieu dans un coin perdu nommé « le domaine provincial de Chevetogne ». Pour des causes personnelles, je n'ai pu partir que samedi matin. Une fois arrivé, j'ai constaté que l'on se remettait apparemment de la veille ! Qu'à cela ne tienne, je fonce dans le tas et je m'amuse. On est là pour ça après tout. Le soir, le chalet recommence à prendre vie : on s'amuse, on chante, on boit pour se mettre en train, on organise la descente en auditoire, on joue à des jeux idiots auxquels on ne se serait jamais livré autrement que dans cette ambiance unique et si particulière. Ce week-end fut une expérience très agréable à vivre ! La descente en auditoire : mémorable. Plusieurs personnes de diverses orien-tations sont venues nous trouver et nous féliciter du spectacle qui, manifestement, les avaient marquées : le combat du sucre candy contre la super brosse protégeant l'innocente dent, les quelques verres de cocktail offerts par de charmantes jeunes filles, l'auditoire transformé en ferme l'espace d’un instant. Jules César invitant deux non moins charmantes esclaves à exécuter un pas de danse, quelques déhanchés très érotiques de trois travestis affirmés et "last but not least" tous les DENT 21 présents qui se bougent de façon synchrone sur un air très entraînant. Spectaculaire à jouer, fort plaisant à regarder. La semaine en elle-même à présent. Il est clair que la période Half-Time est propice à toutes sortes de débordements festifs dans le labo préclinique : nous nous sommes déguisés suivant le thème de la soirée. Certains costumes étaient plus réussis que d'autres, quelques-uns d'entre nous ne se sont pas déguisés, mais nous avons tous un point commun : nous avons ri comme des singes ! Quant aux soirées, nous pouvons les qualifier d'excellentes et "mémorables" (les guillemets sont pour ceux qui ne s'en souviennent pas malgré eux, en tout ou en partie). Toutes à thème, certaines avec des gadgets pour épater la galerie : canon à mousse, fumigène, blackspot, laser... Il paraîtrait que certains d'entre nous se sont laissés aller à quelques ébats, entraînés par l'alcool. Je reste à l'écoute de ragots éventuels…

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Lors du souper de cours, dont le thème était "les travestis", nous avons eu le plaisir d'accueillir M. Vanzeveren, M. Vreven, M. Brabant ainsi que M. Van Nieuwenhuysen. Il est clair que cette soirée fut fantastique. Imaginez donc plein de personnes changeant de sexe le temps d'une journée, toutes réunies sur la même table à dévorer le même repas. M Vanzeveren et M. Vreven ont eu la gentillesse de nous offrir un fût de bière chacun (chacun d'eux, pas chacun de nous !). Nous les remercions encore aujourd'hui. La plupart du public de la soirée qui s'est déroulée peu après a eu le bon esprit de se travestir également. Dans notre auditoire, on parle encore de cet Half-Time du feu de Dieu. Il faut dire que nous nous sommes efforcés d'en faire une réussite à tous les niveaux. Ce que nous avons accompli avec brio je pense. Dommage que toutes les bonnes choses aient une fin.

Nhut TRAN QUANG DENT 21

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Une semaine au Ski

En janvier le spix nous a organisé, comme chaque année, une petite semaine de ski, histoire de décompresser après les examens et surtout de se retrouver tous ensemble pour faire la fête ! Ha… le ski, la neige, le soleil, et puis surtout l’après-ski, l’apéro, la boîte de nuit, tout ça a de quoi faire tourner la tête, n’est-ce pas ? Comme d’habitude, on trouve cela trop court même si l’on sait que l’on ne pourrait garder longtemps un tel rythme de fête-sport… Mais laissez-moi vous (re)plonger dans l’ambiance. Tout d’abord, un long trajet en bus sans incidents particuliers. Arrivés à Avoriaz, nous avons monté tant bien que mal nos sacs jusqu’à notre hôtel, le plus haut de la station ! Et le soir même, pour se remettre de toutes ces émotions, rien de tel qu’un petit verre entre amis. Chanceux au niveau du temps, les quatre premiers jours ont été très ensoleillés mais venteux, ce qui, à grande vitesse, donnait l’impression que des milliers de cristaux de glace vous transperçaient le visage. Au début, les pistes étaient verglacées mais un jour complet de chute de neige nous a permis d’avoir de magnifiques pistes de poudreuse tout le reste de la semaine. Les soirs se ressemblaient tous : on commençait par un tour des chambres une bouteille à la main. Puis, entre minuit et deux heures, on migrait vers la boîte de nuit où se succédaient les cocktails jusqu’à 4 ou 5 heures, parfois même 6 heures. Malgré ces sorties, rassurez-vous, on a quand même pas mal profité des pistes !!! A la base, on était là pour ça. Le retour vers Bruxelles fut beaucoup moins agréable ; nous avons fait un trajet de 12 heures dans le genre de navette que vous preniez, petits, pour aller de votre école à la piscine. Inconfortable, froid et mal conduit, ce fut assez pénible. Mais bon, nous sommes arrivés entiers et c’est ce qui importe le plus. Vivement l’année prochaine pour pouvoir remettre ça à nouveau !

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III. PROFILS PARTICULIERS

Pierre Mahy, ex - futur Jan Koller ? Dr P. Mahy, Chirurgien maxillo-facial Pierre, peux-tu en quelques mots nous expliquer tes choix professionnels et ton parcours ? Je suis originaire d’Anderlecht, j’y ai habité pendant 30 ans (dont quelques an-nées non loin du stade, avis aux supporters !). A l'âge de 8-9 ans, j'étais inscrit au club mais ne suis allé que trois fois à l'entraînement car je devais y aller à pied !!! En humanités, j’ai suivi l’option latin-math à l’Institut Saint-Louis, en face de la clinique Saint-Jean à Bruxelles. J’avais alors dans l’idée de suivre la voie familiale et de devenir ingénieur. J’ai d'ailleurs suivi des cours en spécial math pour préparer l'examen d'entrée. Au bout d’un moment, j’ai trouvé cela fort embêtant, et après avoir assisté un dentiste une demi journée, je me suis décidé de changer d'optique et j'ai entamé les études de dentisterie car j’appréciais les aspects à la fois manuels et intellectuels de ce métier. Cela remonte à 1984. En troisième

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licence, à 22 ans, je me trouvais fort jeune pour m’installer. J’ai décidé de reprendre des études de médecine, en vue de faire la stomatologie, discipline que j'avais eu beaucoup de plaisir à découvrir. Comment as-tu vécu tes études de médecine par rapport à la dentisterie ? Je ne considère pas que les études de dentisterie soient plus faciles que celles de médecine, que du contraire. Par rapport aux licences dentaires, il existe en doctorat une grande différence dans la façon d’aborder la matière. On demande une bonne vision d'ensemble des choses, et on est conscient qu'on ne peut tout connaître. Une connaissance plus synthétique dans certaines matières est possible. En dentisterie, on est très soucieux du détail, un rien "poil de culteur" certains jours. Bref, j'ai mieux réussi mes études médicales que dentaires même si un certain entraînement a sûrement joué (grand sportif que je suis). Si certains médecins se plaignent parfois du caractère très "incisif" des remarques qui leur sont faites au cours de leurs licences, je peux rassurer tout le monde; j'ai vécu la même chose quand je suis "redescendu" en deuxième candi. Durant mes études de médecine, j'ai toujours conservé un pied à l’EMDS puisqu'en troisième candi, j’ai travaillé comme post-gradué dans les services de PATD et PRDT et les années suivantes en stomatologie. J’ai terminé la médecine en 1994. La durée normale de la spécialisation en stomatologie est de 5 ans (3 ans de licences + 2 ans de stomatologie) auxquels on peut rajouter deux ans pour la compétence ministérielle en chirurgie orale et maxillo-faciale. Bien qu'étant déjà licencié en science dentaire, pour devenir stomatologue, je devais toujours faire 5 ans de spécialisation, car la règle prévoyait à l'époque 5 ans après les études de médecine. Après négociation, on m'a "accordé" de pouvoir réaliser ma spécialisation en 4 ans au lieu de 5 . Belle victoire mais 2 ans de "perdus", enfin, pas tout à fait. Pendant mon quatrième doctorat et en pensant déjà à la chirurgie maxillo-faciale, j'avais présenté et réussi le concours de chirurgie. L'année suivante j'ai travaillé un an en chirurgie générale à l'hôpital de Soignies – Braine–le-Comte. Après, j'ai presté deux ans en stomatologie, puis un an en chirurgie maxillo-faciale, ensuite deux ans à temps-plein dans un labo de recherche et enfin une dernière année en chirurgie maxillo-faciale J’ai été reconnu spécialiste en stomatologie en 1998 et en chirurgie maxillo-faciale en 2001. NB : actuellement la commission ministérielle accorde la spécialité en stomatologie en deux ans aux candidats qui sont médecin et dentiste, quel que soit l'ordre des diplômes. As-tu vécu en ermite durant toutes ces années ? (rires)

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Heureusement non. En traînant mes basques dans les couloirs de l'EMDS et notamment en ortho (chirurgie orthognathique oblige !!!), j'ai rencontré l'âme sœur. En 1999, j’ai épousé Nathalie De Niet (LSD 1994, orthodontiste). Nous avons aujourd’hui 2 enfants : Arthur né en 2000 et Alexandre né en 2004. Deux ans de labo : dans quel but ? Ayant envisagé de rester à l’université, il me fallait nécessairement rédiger une thèse de doctorat. Je m’étais d’abord orienté vers l’immunologie de l’aphtose. N’ayant aucun bagage de chercheur, on m'a déconseillé de me lancer seul dans un tel projet. En 1997, je me suis donc intégré dans une équipe de recherche afin de travailler sur l’hypoxie tumorale, laquelle est un facteur de mauvais pronostic. Le but était de mettre au point un marqueur spécifique pour pouvoir quantifier le degré d'hypoxie au moyen du PET-SCAN. La majorité de ce travail a été réalisé sur des souris, puis, il y a eu une phase de validation chez l'homme. Je suis en train de rédiger ma thèse et il est prévu que je la présente en 2006. NB : un résumé de celle-ci vous sera présentée dans un prochain numéro. Qu’apprécies-tu le plus dans ton métier ? La chirurgie orthognathique et la chirurgie tumorale sont deux aspects fort intéressants de la chirurgie maxillo-faciale. J’aime beaucoup la chirurgie orthognathique qui permet, en collaboration avec l’orthodontiste (l'ortho, toujours l'ortho !!!), de rétablir un équilibre dans l’esthétique du visage et l’occlusion. En ce qui concerne la chirurgie tumorale, la reconnaissance du patient qui est conscient des enjeux du problème, est très motivante. On se sent vraiment utile. En revanche, je m’intéresse par la force des choses moins à la traumatologie: il y a peu de rixes aux alentours de Saint-Luc… Où situes-tu l'implantologie dans tout ça ? Mon intérêt pour l’implantologie est récent. Au niveau de la chirurgie bucco-dentaire je suis cependant plus intéressé par la chirurgie pré-prothétique que par la pose des implants. Quand il y a de l'os à la bonne place et qu'on dispose d'une bonne simulation, ce n'est pas un acte complexe. A l’EMDS, la proportion d’implants placés après une chirurgie pré-prothétique de préparation du site est assez faible, alors qu’elle est d’un tiers dans certains autres centres. Parfois en prothèse vous râlez si des implants ont été mis là ou c'était possible et non pas là ou vous le souhaitiez, notamment pour des raisons esthétiques. Je vous comprends. Implantologie et chirurgie pré-prothétique sont deux domaines qui se recoupent puisque placer un implant nécessite un volume osseux suffisant. Si cette condition n’est pas remplie, la place du chirurgien maxillo-facial a tout son

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sens puisqu'en raison de sa formation, il peut se permettre de prélever de l’os autologue sur différents sites afin de se concentrer sur le résultat. Comment se profile la suite de ta carrière ? A l’heure actuelle, je suis chef de clinique adjoint dans le service de stomatologie et chirurgie maxillo-faciale, et donc cadre permanent. Il est prévu que je reste ici à temps plein, pour la clinique et l'enseignement, tout en conservant une activité de recherche restreinte. En conclusion, et si nous t'avons bien compris, tu dois beaucoup de choses à l'orthodontie? C'est exact ; l'amour, les enfants, des patients, et le goût de la précision de l'occlusion.

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IV. RENCONTRES

Magali Dewaele est de retour : compte rendu de six mois passés au Danemark

Quittant sa Belgique natale pour quelques mois, Magali est partie avec une voiture bien remplie. Que pouvais-tu donc bien emporter ? Comme je ne savais pas ce qui m’attendait, j’ai pris tout ce qui me paraissait utile, voire indispensable : four à micro-ondes, oreiller, édredon, matelas en cas de visites et mon nouveau vélo (qui m'a été volé une semaine avant mon retour !). A la frontière, j’ai précisé que je partais pour six mois dans le cadre de recherches, ce qui expliquait mon lourd chargement. As-tu trouvé facilement une fois arrivée sur place ? Oui, Copenhague est une petite ville. On s’y retrouve assez vite même si comme moi, on n’a pas un bon sens de l’orientation; en plus j’avais imprimé le trajet sur Internet. J’ai alors découvert ma résidence, prévue pour 40 personnes. Par étage, il y avait deux cuisines et une salle de bain avec deux douches pour douze personnes. A priori cela paraissait peu mais cela n'a pas posé de problèmes, il y avait un lavabo dans la chambre. Celle-ci était honnête à mes yeux : +/- 4/4 mètres. C'était trop petit aux yeux de certains alors qu'une famille chinoise (parents + deux enfants) trouvait cela superbe; mais il est vrai qu'eux avaient une petite salle d'eau privative !!! Excepté quelques personnes qui y vivaient et qui y jouaient un peu le rôle de concierge, la plupart des résidents faisaient soit un doctorat, un post-doctorat, ou une spécialisation, tous dans un domaine médical ou paramédical. Certaines personnes étaient de passage trois semaines pour une étude, d’autres étaient là pour deux ans. Il y avait quasi exclusivement des étrangers et nous communiquions en anglais.

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Les habitudes alimentaires sont-elles fort différentes d’ici ? La préparation et les présentations de repas sont assez différentes. La spécialité danoise est le smørrebrød, une tranche de pain de seigle avec un échafaudage de harengs, autres poissons, œufs. Sinon pour les courses, on trouve assez facilement de tout, mais c’est un peu difficile au début de savoir ce qu’on achète puisque c’est seulement écrit en danois, finnois et suédois. Par contre, au niveau budget, les prix sont très élevés. Pour donner un exemple, une place de cinéma coûte 90 couronnes, c. à d. 12 euros. Quelles sont très impressions sur Copenhague ? C’est une ville assez petite (un demi-million d’habitants), très abordable en vélo puisqu’il faut compter 20 minutes pour traverser le centre ville de part en part. Le vélo est un moyen de transport fréquent là-bas, il y a relativement peu de voitures. Au début de mon séjour, il y faisait un froid de canard. Par contre, il y fait presque toujours bleu et plein soleil, les éventuels nuages sont vite chassés. En février, les journées sont courtes : il fait noir à partir de 15h30; alors qu’en juin il fait clair jusqu’à 23h-23h30. Les habitants sont accueillants, à prendre dans le sens “polis”, “bien éduqués”, toujours prêts à aider plutôt que “chaleureux”. Je n'ai malheureusement pas eu beaucoup de contacts prolongés avec la population locale sauf avec les filles de mon équipe de hockey. Les locaux sont bien adaptés au climat et profitent de toutes les occasions pour prendre l'air et la lumière; à partir du mois de mars (5°C), ils vont en terrasse : sur toutes les chaises, il y a une couverture, et les gens s’y emmitouflent pour boire leur verre; même les jeunes enfants font la sieste dehors dans le landau. Quelles différences as-tu observées dans leur méthode de travail par rapport à ici ? La discipline de travail est très impressionnante, de même que les conditions de travail : tout le matériel est disponible sur place. Les horaires de travail vont d’environ 8h-8h30 jusqu'à 16h30, avec 20 minutes de pause à midi pour manger le traditionnel smørrebrød. Au niveau de ma recherche sur la contraction de volume des composites pendant leur polymérisation, nous avons abordé le problème d'une façon différente. A LLN, mes recherches visent à diminuer voire supprimer cette contraction en incluant de nouvelles molécules dans le composite. Là-bas, le but était d'essayer de mettre au point un procédé clinique pour en limiter les effets autant que possible. J’ai donc travaillé à la mise au point d'un matériau qui, placé en fond de cavité, absorberait les contraintes par déformation lors de la contraction de prise du composite conventionnel. Ce matériau était constitué d'un mélange de Bis GMA, UDMA, et d'un produit caoutchouteux (silicone acrylate de polyacrylates), …) La

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première partie de l’expérimentation consistait à trouver les bonnes proportions des différents constituants, tant pour la matrice que pour les charges, de manière à obtenir des obturations de classe II (in vitro) ne présentant pas d'hiatus. La seconde consistait à étudier la contraction de volume, le module d’élasticité, la fluidité de ces nouveaux produits pour voir dans quelle mesure ces propriétés influençaient la présence ou l’absence d’hiatus. Que retires-tu de positif de ton séjour? Beaucoup de choses ! Là-bas, j’étais fort encadrée et aidée. Le Pr Asmussen est un ingénieur chimiste qui travaille uniquement sur les matériaux dentaires depuis de très nombreuses années, il est également très au fait du traitement statistique des données. J’ai appris à être systématique dans mon travail. J’essaie maintenant de garder ces méthodes pour mes recherches à LLN. Des portes se sont également ouvertes pour une collaboration avec le Pr Asmussen en vue d’une étude à "2 bras" : un à Copenhague et l’autre à LLN. Y avait-il aussi un peu de négatif ? Ce qui m'a le plus ennuyée [rires] ce sont les odeurs de cuisine chinoise qui flottaient à mon étage dès huit heures du matin et qui persistaient toute la journée. Ce n'est pas que cela sentait mauvais mais j'en étais saturée. Ce qui m’a le plus manqué, c’est la vie sociale belge, et aussi mon activité clinique que suis très contente d’avoir retrouvée.

Interview réalisée par Alice Hachez et Jacques Grimonster

PS : nous venons d'apprendre une très heureuse nouvelle : Magali se marie en octobre prochain. Le CA du Cosul et l'équipe des annales lui présentent dès à présent leurs meilleurs vœux de bonheur.

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Projet Mercator 2005-2006 Ah, ce bon vieux Mercator... Quelle surprise nous avait-il préparé celui-là ! L'histoire débute un froid matin d'octobre. Tels deux véritables frites belges, une petite (rousse) et une grande (bouclée), nous partions chauds bouillants vers le royaume de l'érable, du froid... et des jolies québécoises ! A peine débarqués, nous découvrons avec joie que notre appartement se situe au cœur du quartier animé de Montréal et, comme vous vous en doutez, nous n'avons pas eu de mal à compenser le décalage horaire... Notre première semaine fût celle de toutes les découvertes. Quatre heures après notre chaleureux accueil dans la faculté, nous contactions nos premiers patients pour le lendemain. Première découverte, le québécois parle avec une "patate chaude" en bouche lorsqu'il téléphone... Seconde découverte, celle du remplissage des dossiers : plus de 11 documents à remplir avant d'examiner un patient. Ici, on a la phobie des plaintes judiciaires... Troisième découverte, celle de nos nouveaux instruments : perdu au milieu des 12 curettes de paro, des 32 instruments du plateau de DO et de toutes ces fraises aux têtes les plus folles, il a bien fallu montrer aux Erasmus françaises présentes, et qui ne manquaient pas à leur réputation légendaire de supériorité, que les petits Belges sont capables de s'adapter ! La devise du Spix n'est-elle pas « On improvise, on s’adapte et on domine » ? A la clinique, les étudiants rapidement devenus nos amis, n'ont jamais cessé de nous faire découvrir leur belle province, ses paysages, son terroir, et ses traditions. C'est ainsi que nous sommes partis faire de la randonnée au Mont-Tremblant, visiter les cantons de l'est, découvrir Québec, les Laurentides, Berthier-sur-mer, le Saguenay, New-York, ... Chaque soir, après nos intéressantes journées de travail à la faculté, dans les hôpitaux de la ville, ou dans le centre pour personnes démunies de Montréal, nous étions invités à nous détendre dans les nombreux lieux de sortie dont regorge la ville... micro-brasseries, discothèques, concerts punks et spectacle de drag-queen, rien ne nous a été épargné ! Pour tenter d'évacuer les calories accumulées chaque soir (le québécois mange fast-food et boit aussi de la bière), nous nous sommes inscrits dans l'équipe de hockey de la faculté. Julian, comme joueur, Gauthier, comme supporter officiel et remplisseur de gourdes (pas assez sportif). L'équipe des canadiens n'a plus de secret pour nous et notre vocabulaire de supporter s'est encore amélioré : "Calice lui les gosses à cet hostie de fif, tape din l'puk, we are the champions, Je veux une bière et des Nachos au fromage (ça, c'est pour les mi-temps)".

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Le temps des fêtes approchant, il fallut se résoudre à acheter vestes, écharpes et toques en conséquence pour lutter contre les tempêtes de neige de 40 cm par nuit et les -25°C. Ceux-ci pourtant ne nous ont pas empêché de fêter trois fois Noël. Jamais nous n’oublierons cette délicieuse dinde cuite au micro-ondes lorsque, pour la remercier, nous avions décidé d’inviter une de nos cliniciennes et son mari, professeur de paro. Ce sont ces cliniciennes qui, par leur patience et l’amour de leur métier, nous ont ouvert l’esprit sur de nouvelles techniques, de nouveaux matériaux, de nouveaux instruments. Nous avons découvert pour chaque spécialité des spécificités intéressantes qui, malgré notre petite expérience clinique, ont développé notre sens critique... En conclusion, ce fût pour nous un stage académique très enrichissant, mais aussi une inoubliable expérience humaine que nous ne pouvons que conseiller à tous les étudiants qui nous suivent... NB : pour pouvoir faire ce stage, nos deux compères ont obtenu chacun, via l'UCL, une bourse de 500 euros pour financer leur déplacement; auxquels ils estiment qu'un étudiant raisonnable doit ajouter de sa poche environ 3500 euros pour vivre et profiter un peu du Canada. Vous avez dit "raisonnable": nos deux larrons avouent avoir largement fait exploser ce budget, mais …que de beaux souvenirs !!!

Gauthier Lescrenier et Julian Leprince Etudiants en 3ème licence EMDS.

Nous tenons expressément à remercier tous les Belges et Québécois qui nous ont permis de participer à ce projet Mercator 2005-2006.

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Gauthier, castor à poil roux Julian et Gauthier en visite au lac Otis, dans un chalet appartenant aux parents de Cathy Simard qui nous a rendu visite l'an dernier

Julian, studieux et sportif (hockey sur parquet)

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En randonnée dans les Laurentides

En WE avec les autres "Mercator", Mme le Dr Deschamps (une des cliniciennes qui nous prenait en

charge) et le Pr Proest (paro)

Les "Mercator" et une autre clinicienne, Mme le Dr Joly

L'école est finie !!!

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V. ANNONCES

Les Entretiens du COSUL

Mardi 02 mai 2006 à 20h15

Ecole de médecine dentaire et de stomatologie Auditoire niveau –2 (suivre le fléchage)

La prothèse amovible complète immédiate

Orateur : Docteur Christophe RIGNON-BRET Maître de Conférence des Universités

et Praticien Hospitalier

Faculté de Chirurgie dentaire Université René Descartes Paris V

Après l'exposé, l'orateur répondra à toutes vos questions. Nous vous rappelons que les Entretiens du COSUL sont gratuits et que tous les anciens sont les bienvenus. Ils sont chaque fois agrémentés, avant et après l’exposé, d’un drink (vin, coca, eau, jus et de sandwiches bien garnis). L’accréditation est toujours demandée. Secrétariat : [email protected] 0475/544.568

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6e Journées dentaires de l’UCL

Vendredi 19 et samedi 20 mai 2006

Vendredi 19 mai Auditoire F Auditoire G

09.00 Adhésion des matériaux restauratifs aux structures dentaires Pr G. Van Herle (KUL) P. Lambrechts M. Peumans B. Van Meerbeek

09.00 Les colles en chirurgie • L’hémostase revisitée : théorie et implications pratiques en médecine dentaire Pr C. Hermans (UCL) • Les extractions dentaires en territoire irradié. Utilisation des colles biologiques Dr J. Ramadier (Grenoble)

Accréditation demandée: Domaine 4 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 6 – 10 UA

10.30 Pause café 10.30 Pause café

11.00 Adhésion en pédodontie • L’adhésion en dentisterie pédiatrique Pr F. Courson (Paris V) • L’actualité sur les scellements des puits et fissures Pr L. Maertens (Gand)

11.00 Les risques pour le praticien • Risques cutanés (allergiques, autres) Pr J.-M. Lachapelle (UCL) • Risques toxiques : données récentes Pr A. Bernard (UCL) • Risques infectieux Pr F. Zech (UCL)

Accréditation demandée : Domaine 5 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 1 – 10 UA

12.30 Lunch 12.30 Lunch

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6e Journées dentaires de l’UCL

Vendredi 19 et samedi 20 mai 2006

Vendredi 19 mai

Auditoire F Auditoire G 14.00 Les lésions non carieuses :

étiologies • Aspects particuliers du reflux gastro-œsophagien supraglotique : pathologie bucco-dentaire Pr P. Mainguet (UCL) • Anorexie et boulimie Dr I. Maisin (UCL) Pr A. Luts (UCL) • Problèmes de santé liés à la consommation abusive de soft drinks Pr J.-P. Thissen (UCL)

14.00 Collage en parodontologie • Cicatrisation après surfaçage radiculaire et influence sur la mobilité Pr J.-M Svoboda (Reims) • Types d’attelle de contention actuelles : principes et techniques Pr P. Bercy (UCL) F. Foucart (UCL)

Accréditation demandée : Domaine 1 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 6 – 10 UA

15.30 Pause café 15.30 Pause café

16.00 Les lésions non carieuses : traitement Pr P. Colon (Paris VII) Pr J.-J. Lasfargue (Paris V)

16.00 Organisation professionnelle • A(p)prendre avec des gants Dr A. Simon (UCL) • Le consentement éclairé Pr G. Schamps (UCL)

Accréditation demandée : Domaine 4 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 2 – 10 UA

17.30 Réception 17.30 Réception

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6e Journées dentaires de l’UCL

Vendredi 19 et samedi 20 mai 2006

Samedi 20 mai

Auditoire F Auditoire G

09.00 Séance de questions – réponses: Généraliste ou spécialiste, diplômes de 20 ans et +, ce que vous ne pouvez plus ignorer dans votre pratique journalière Séance animée par : Ph. Ernould (UCL) Th. Miclotte (UCL) M. Brecx P. Bogaerts Fr. Gillet A. Grivegnée B. Henin « 1e partie »

09.00 Collage en prothèse fixée • Les inlays et onlays en céramiques collées Pr A. Van Heusden (Ulg) • Le bridge collé est-il une alternative thérapeutique fiable? Pr A. Brabant (UCL)

Accréditation demandée: Domaine 0 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 7 – 10 UA

10.30 Pause café 10.30 Pause café

11.00 Séance de questions – réponses : Généraliste ou spécialiste, diplômes de 20 ans et +, ce que vous ne pouvez plus ignorer dans votre pratique journalière « 2e partie »

11.00 Collage en prothèse fixée Facettes et couronnes de céramique collée, évolution des concepts Pr J.-F. Lasserre (Bordeaux 2)

Accréditation demandée : Domaine 0 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 7 – 10 UA

12.30 Lunch 12.30 Lunch

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Vendredi 19 et samedi 20 mai 2006

Samedi 20 mai

Auditoire F Auditoire G

14.00 Imagerie • Imagerie dentaire et maxillaire Pr Th. Duprez (UCL) • Evolution des nouvelles techniques radiologiques dentaires Dr M. Mailland (Paris)

14.00 Qualité de l’obturation coronaire et/ou qualité de l’obturation canalaire : qu’est-ce qui est important ? P. Bogaerts (UCL) Pr W. D’Hoore (UCL) Pr J.-P. Van Nieuwenhuysen (UCL)

Accréditation demandée : Domaine 3 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 4 – 10 UA

15.30 Pause café 15.30 Pause café

16.00 Adhésion et traumatologie • Certificat médico-légal Pr Chr. Demars (UCL) • Contention Pr Ch. Pilipili (UCL) • Restaurations coronaires M.-A. Capelle (UCL) L. Sereti (UCL)

16.00 Différentes techniques de collages en orthodontie M. Delatte (UCL) S. Bou Saba (UCL)

Accréditation demandée : Domaine 5 – 10 UA

Accréditation demandée : Domaine 5 – 10 UA

17.30 Fin des journées 17.30 Fin de journées

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6e Journées dentaires de l’UCL

Vendredi 19 et samedi 20 mai 2006

ACCREDITATION

Domaines abordés

Domaine 0 – 20 UA : Séances de questions – réponses

Domaine 1 – 20 UA : Les risques pour le praticien

Les lésions non carieuses : étiologies

Domaine 2 – 10 UA : Organisation professionnelle

Domaine 3 – 10 UA : Imagerie

Domaine 4 – 30 UA : Adhésion des matériaux restauratifs aux structures dentaires

Les lésions non carieuses : traitement

Qualité de l’obturation coronaire et/ou qualité de l’obturation canalaire : qu’est-ce qui est important ?

Domaine 5 – 30 UA : Adhésion en pédodontie

Adhésion et traumatologie

Différentes techniques de collages en orthodontie

Domaine 6 – 20 UA : Les colles en chirurgie

Collage en parodontologie

Domaine 7 – 20 UA : Collage en prothèse fixée

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RENSEIGNEMENTS GENERAUX

LIEU Auditoire centraux F et G de la Faculté de médecine Avenue Emmanuel Mounier, 51 – 1200 Bruxelles

INFORMATIONS ET INSCRIPTIONS Madame Françoise Larose Avenue Hippocrate, 10 / 57.21 – 1200 Bruxelles Tél. : 02/764.57.21 – Fax : 02/764.57.22 e-mail : [email protected]

DROITS D’INSCRIPTION Membre du COSUL (en règle de cotisation 2006)

Vendredi 120 € Samedi 120 € Vendredi + samedi 200 €

Non-membre

Vendredi 140 € Samedi 140 € Vendredi + samedi 250 € Lunch du vendredi 35 € Lunch du samedi 35 € Drink du vendredi Gratuit Inscription après le 1er mai + 25 € Compte bancaire : 001-4797913-78 de UCL 6èmes journées dentaires en indiquant les NOM et PRENOM du participant

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BULLETIN D’INSCRIPTION

M./Mme/Melle

Nom ..........................................................................................................................

Prénom .....................................................................................................................

Société ......................................................................................................................

N° INAMI ...................................................................................................................

Adresse professionnelle :

Rue ......................................................................................................... n° ............

Code postal ............................... Ville ........................................................ .............

Téléphone .................................................. Fax ........................................ .............

E-mail ............................................................... ......................................... .............

DROITS D’INSCRIPTION

Membre du COSUL (en règle de cotisation 2006)

Vendredi ...............................................120 € x .............= ..................€ Samedi...................................................120 € x .............= ..................€ Vendredi + samedi.................................200 € x .............= ..................€ Non-membre

Vendredi ...............................................140 € x .............= ..................€ Samedi ..................................................140 € x .............= ..................€ Vendredi + samedi ................................250 € x .............= ..................€ Lunch du vendredi .................................35 € x .............= ..................€ Lunch du samedi ...................................35 € x .............= ..................€ Drink du vendredi ............................. Gratuit x .............= .............. 0 € Inscription après le 1er mai ..................+ 25 € x .............= ..................€ TOTAL €

Joint un chèque barré à l’ordre de UCL 6èmes journées dentaires Verse ce jour le montant total au compte 001-4797913-78 de

UCL 6èmes journées dentaires en indiquant les NOM et PRENOM du participant Date Cachet Signature

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Dates à retenir… Proclamation de la promotion 2005-2006 Vendredi 30 juin 2006 à 11h00 auditoire Central G – av. E. Mounier, 51 à 1200 Bruxelles Les entretiens du COSUL « Nouvelles technologies en imagerie dento-maxillo-faciale et leur impact en radioprotection » Mardi 17 octobre 2006 à 20h Professeur Hervé REYCHLER Chef du Service de stomatologie et de chirurgie maxillo-faciale Chef du Département de médecine dentaire et de stomatologie Journée d’hommage à l’occasion de l’éméritat du Professeur Christiane DEMARS-FREMAULT Samedi 30 septembre 2006 (aux auditoires Centraux de la Faculté)

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Que vous l’ayez reçue ou que vous l’ayez acquise, portez l’épinglette du COSUL. Elle est discrète mais suffisamment visible pour s’identifier. Que vous ne l’ayez pas encore est impardonnable, car il est facile de se la procurer au secrétariat du COSUL contre 5 € et elle vous sera envoyée rapidement.

***************

EMDS – ENTRAIDE TIERS MONDE :

Votre collaboration est bienvenue ! Offrez des instruments et produits Offrez parfois un peu de votre temps

Ch. PILIPILI UCL – EMDS 10 / 57.21 1200 BRUXELLES 02/764.58.65

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VI. RUBRIQUES SCIENTIFIQUES

Journée scientifique du 11 février 2006

Un programme scientifique de qualité, un accueil de qualité, une pause-café et un repas de midi de qualité, presque une centaine de participants, onze exposants ravis… que demander de plus ? Un grand merci à Pierre Carsin, GO technique de cette journée !

Un auditoire presque comble

Café, croissants,…dès l'arrivée

Le nouveau vice-président veille

Pauses et repas très animés

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Traitement orthodontique de malformations congénitales : les fentes labio-palatines

Sami Bou Saba

(Résumé S.Verbeke) Les fentes labio-palatines (FLP) résultent d’une mauvaise fermeture des sutures maxillaires et peuvent être détectées par échographie dès la 20ème semaine de gestation. Elles touchent la lèvre, le palais et le procès alvéolaire, uni ou bilatéralement. Elles se manifestent depuis la forme la plus simple (fente labiale) jusqu’à la forme la plus complexe (fente labio-alvéolo-palatine). Leurs étiologies principales sont l’hérédité, l’alcoolisme, le tabagisme, les médications, certaines infections virales, de plus elles se retrouvent dans certains syndromes. Une FLP se caractérise, dès la naissance, par une rupture de continuité labiale et/ou palatine. Au stade des dentitions temporaire et définitive, on constate régulièrement une dysharmonie transversale et sagittale (articulé croisé uni- ou bilatéral, rétromaxillie) ainsi que des anomalies dentaires de forme, de nombre (souvent agénésie des latérales) et de position (rotation, inclinaison, …). Ces malformations nécessitent un traitement pluridisciplinaire dont les acteurs sont le chirurgien plasticien, l’ORL, le chirurgien maxillo-facial, l’orthodontiste, le dentiste, le logopède et le psychologue. Le protocole de traitement se réalise en plusieurs temps :

1°) Traitement orthopédique par traction extra-orale dans le cas de FLP bilatérale avec 3 segments fort distants. Ceci aidera à la fermeture labiale ultérieure.

2°) Fermeture labiale néonatale pour une meilleure esthétique et plus facile psychologiquement pour les parents.

3°) A 3 mois : fermeture palatine de tissus mous. 4°) Vers 3-4 ans, plaque obturatrice lorsque la fermeture est incomplète

(fistule) pour palier les problèmes phonétiques et alimentaires.

5°) Vers 7-8 ans, traitement orthopédique d’expansion palatine. 6°) Vers 9 ans, alvéoloplastie : greffe osseuse au niveau de la fente. 7°) Vers 11 ans, traitement orthodontique classique par appareillage fixe. 8°) Vers 16 ans (en fin de croissance), traitement ortho-chirurgical pour les

dysmorphoses persistantes ou les cas les plus sévères.

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9°) Corrections esthétiques secondaires à la demande du patient (retouche de la lèvre ou de la base du nez).

Comparaison des différentes méthodes de surfaçage radiculaire : techniques et résultats

Pierre Bercy

Le surfaçage radiculaire devient nécessaire suite à l’exposition de la surface radiculaire sous-gingivale aux fluides et bactéries buccales. Cela n’est possible que suite à la migration de l’attache gingivale que l’on observe en cas de parodontite (perte osseuse alvéolaire). Le biofilm bactérien qui se forme sur cette surface radiculaire est à l’origine de la formation de concrétions calciques : le tartre sous-gingival. La surface de la racine (le cément) est par nature très irrégulière. Elle sert dès lors d’ancrage très efficace au tartre et dans les zones où il n’y a pas de tartre, le cément retient les bactéries qui s’organisent sous forme de biofilm (la plaque sous-gingivale). Le surfaçage radiculaire visera à éliminer le tartre et à rendre la surface cémentaire la plus lisse possible. Plusieurs techniques permettent d’atteindre cet objectif : la méthode manuelle, la technique ultra-sonique et l’usage de contre-angles munis d’inserts spéciaux. La méthode manuelle utilise différents types d’instruments dont les principaux sont des curettes et des faucilles. Parmi les curettes, deux types : les curettes universelles et les curettes de Gracey. Les curettes universelles sont actives par leurs deux côtés. Elles doivent être correctement positionnées contre le cément (plus ou moins angle de 40°) pour être efficaces. Les curettes de Gracey présentent une surface plane angulée par rapport au bras de l’instrument. Une seule extrémité de la surface plane est travaillante : la plus basse par rapport au bras situé parallèlement à la surface radiculaire, elle se positionne directement dans l’angle idéal avant d’être activée. D’autres instruments existent : les faucilles, les houes et les limes. Les faucilles s’utilisent comme les curettes universelles. Comme elles présentent beaucoup d’arêtes vives, elles seront manipulées avec précaution. Tous les instruments manuels seront bien aiguisés.

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La technique ultrasonique fait appel à une vibration transmise à l’insert qui détache le tartre supra et sous-gingival. La plupart des appareils sur le marché européen font appel à la piezzoélectricité. La firme Satelec a développé une série d’inserts proprement destinés au surfaçage. Certains de ces inserts sont diamantés. Parmi d’autres techniques mécanisées existait un contre-angle qui donne à l’insert dont l’extrémité est diamantée, un mouvement de haut en bas et aussi légèrement vibratoire. L’insert exerce aussi un mouvement de rotation autour de la racine, ce qui facilite son usage. Cet instrument était fabriqué par la firme Mikrona qui a disparu à ce jour. Certains praticiens emploient une fraise en forme d’olive fine à l’extrémité d’un long col. Cette fraise est placée sur un contre-angle rapide. L’emploi de cette technique doit être réservé aux praticiens bien expérimentés car elle est agressive. Le résultat du surfaçage consiste en une diminution des poches parodontales. Cette diminution est due à une diminution ou une disparition de la composante inflammatoire (œdème), l’apparition d’une attache épithéliale longue et une légère ré-attache conjonctive à la base de la poche (= néocément). Une étude menée à l’EMDS par Patrick Obeid fut destinée à comparer les différentes techniques de surfaçage citées plus haut. L’étude mesurait le saignement gingival qui signe la gravité de l’inflammation, la profondeur au sondage des poches parodontales, le niveau d’attache du parodonte. En comparant les techniques, aucune différence au niveau statistique n’apparaît entre les techniques. En codifiant l’état de la surface en ce qui concerne la rugosité et la persistance des dépôts calcifiés, aucune différence significative n’apparaît aussi. Cela était vrai également pour la perte de substance radiculaire. Aucune méthode n’était donc plus agressive qu’une autre. Les résultats de cette étude confirme les analyses d’autres auteurs. Le choix de la technique de surfaçage est donc laissé à la préférence du praticien, pour des raisons ergonomiques ou autres (habitude…).

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Actualisation des techniques et matériaux de la

pulpotomie sur les dents temporaires

Lina Athanasopoulou-Sereti et

Charles Pilipili

La pulpotomie de la dent temporaire est le traitement endodontique le plus réalisé chez l’enfant mais aussi le plus controversé. Cette thérapie consiste à amputer la pulpe camérale considérée comme infectée et/ou enflammée, et à apposer au contact de la portion radiculaire non infectée un pansement destiné soit à favoriser la cicatrisation avec conservation de vitalité, soit à la dévitaliser en induisant une fixation tissulaire partielle ou totale. En fonction du résultat recherché, on considère donc trois types de pulpotomie selon qu'on vise la dévitalisation, la préservation ou la régénération des tissus. La dévitalisation consiste en une destruction ou momification pulpaire, ce que font le formocrésol et l’électrochirurgie. La préservation tissulaire correspond à une dévitalisation partielle cherchant à préserver un maximum de tissu vital sans induction de la dentine réparatrice. C'est ce qui est souhaité lorsqu'on emploie l'oxyde de zinc - eugénol (ZOE), le glutaraldéhyde ou le sulfate de fer. La régénération recherche la formation d’un pont dentinaire réparateur, ce qu'on désire obtenir en utilisant l’hydroxyde de calcium (Ca(OH)2), le Minéral Trioxyde Aggregate (MTA) et la Bone morphigenic protein (BMP). Les “Clinical Guidelines” de l’Académie Américaine de Dentisterie Pédiatrique (2002-3) et celles de son homologue britannique (2000) recommandent toujours le formocrésol dans la pulpotomie des molaires temporaires. Aux Etats-Unis, 84% des pédodontistes l’utilisent en pratique courante et la majorité (69%) l’appliquent dans sa forme originale non diluée. Par ailleurs, il reste le “gold standard” dans toutes les études comparatives sur le sujet. L’inconvénient le plus important du formocrésol est sa toxicité potentielle, due au formaldéhyde. Celle-ci n'est pas clairement démontrée dans les conditions d'utilisation clinique et il convient de signaler que les effets décrits dans la littérature ne découlent ni des conditions, ni des concentrations habituellement utilisées en dentisterie pédiatrique. Cependant, afin de minimiser les risques dus au formocrésol, des matériaux alternatifs ont été proposés. L’hydroxyde de calcium est un matériau de choix pour la pulpotomie de la dent définitive. Malheureusement, les résultats histologiques en ce qui concerne la

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pulpotomie de la dent temporaire sont décevants. L’image pathologique dominante est la résorption interne avec risque éventuel de la fracture de la dent. Le glutaraldéhyde 2% est un produit de fixation qui pourrait remplacer le formocrésol. Il présente une toxicité plus faible et sa capacité de fixation est supérieure. Malheureusement, il n’existe que sous la forme de préparation magistrale dont la stabilité ne dépasse pas les quatre semaines. Sa disponibilité limitée est la cause principale de son abandon dans la pratique quotidienne. L’oxyde de zinc d’eugénol (ZOE) semble avoir être utilisé bien avant l’hydroxyde de calcium dans la pulpotomie de la dent temporaire. Il s’agit d’un produit biologiquement peu compatible. L’histologie démontre d’ailleurs que le taux de réussite de la pulpotomie au ZOE est inférieur à celui de la pulpotomie au Ca(OH)2 et l’inflammation induite au sein de la pulpe y est même plus importante. Cette inflammation est le résultat de la forte concentration d’eugénol trouvée au contact tissulaire[Eugénolate de Zn + H2O Zn(OH) + Eugénol], lorsque le ZOE y est placée directement sur la pulpe. Cette réaction est plus limitée lorsque la pulpe a été préalablement fixée au formocrésol ou au glutaraldéhyde. En dentisterie, le Sulfate de Fer (Fe2 [SO4]3) est utilisé comme agent hémostatique sous la forme d’une solution de 15,5% (Astrigent®, Ultradent Products Inc, Salt Lake City, Ut). Il a été proposé par Landau et Johnsen en 1988 comme médicament pour la pulpotomie vitale de dent de lait. Le SF présente un taux de succès clinique et radiologique similaire à celui des pulpotomies au formocrésol. Grâce à sa moindre toxicité il pourrait devenir le remplaçant du formocrésol pour les traitements des molaires temporaires. Le Minéral Trioxyde Aggregate (MTA) est de mieux en mieux considéré parmi les matériaux actuellement à l'étude. Tous les résultats confirment ses excellentes propriétés physiques, chimiques et biologiques. Le MTA démontre un succès clinique et radiologique important (80-100%) quand il est utilisé pour la pulpotomie de molaire de lait. Il s’agit d’un matériau biocompatible susceptible de remplacer le formocrésol. Depuis quelques années, d’autres voies sont exploitées pour trouver des méthodes alternatives offrant des caractéristiques plus biologiques comme le collagène enrichi, les protéines ostéogéniques, la dentine déminéralisée, les protéines morphogénique osseuses, les agents de verre bioactif ou encore l’électrochirurgie et le laser. Les résultats sont encourageants, mais ces techniques restent encore du domaine expérimental.

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Analyse du degré de conversion de 3 ciments résines photopolymérisables au travers de facettes céramiques

J. Lessire

Une facette céramique est une restauration pelliculaire de recouvrement partiel qui a une vocation principalement esthétique. L’épaisseur de la céramique dépend de la dent sous jacente, c’est-à-dire sa teinte et sa texture mais aussi de sa position; elle sera notamment plus importante lorsqu'il s'agit de masquer des dyschromies majeures. Les ciments généralement proposés pour leur scellement sont des ciments photopolymérisables qui permettent un long temps de travail et qui ont, à long terme, une meilleure stabilité de teinte que les ciments chémopolymérisants. Ces ciments existent en plusieurs teintes, ce qui permet d’ajuster la teinte finale de la restauration. Une polymérisation inadéquate du ciment va affecter les propriétés physiques et biologiques de la restauration et augmenter le risque de descellement. Nous nous sommes interrogés sur l'influence que pouvaient avoir le type de céramique, l’opacité et l’épaisseur de celle-ci et ainsi que la teinte du ciment sur la qualité de la polymérisation. Pour ce faire, nous avons étudié en spectroscopie Raman, le degré de conversion(DC) de plusieurs ciments polymérisés au travers diverses facettes en céramique, toutes d'une épaisseur totale de 1.5 mm. Une lame couvrant l’objet en verre a servi de facette de référence. Nous avons testé trois ciments : Calibra® (Dentsply Caulk, teintes light et translucent), Nexus®2TM (Kerr, teintes clear et yellow) et Lute-It® (Jeneric/Pentron, teintes clear et dark) et deux céramiques : Finesse® All-ceramic (Dentsply Ceramco) en 3 opacités différentes : Transparent, Dentine et Opaque, et Procera® ceramic (Nobel Biocare) en deux épaisseurs 0.25 et 0.6 mm recouverte de Vita ceramic. Pour la polymérisation, nous avons utilisé une lampe classique : XL3000 device (3M-ESPE) et une lampe LED : Freelight 2® (3M-ESPE). Plusieurs temps d’exposition ont également été testés dont 40 secondes (recommandation des fabricants). Les premières conclusions de l’étude sont :

- qu'il y a une influence du type de céramique ainsi que de la teinte du ciment sur le DC;

- que pour les ciments de teinte foncée, il semble intéressant de prolonger le temps d’exposition, certainement en présence de facettes de type Procera®.;

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- que l’utilisation d’une LED n’a pas permis de réduire la différence significative entre la référence et Procera®. Mais à un temps d’exposition égal, le DC était plus élevé qu’avec une lampe conventionnelle.

Quoi de neuf aujourd’hui en matière de composites ?

Sébastien Beun

Ces dernières années ont vu l’arrivée sur le marché de nombreuses résines composites de restauration dentaire de « nouvelle génération ». Grâce à la modification de la composition, les fabricants clament aujourd’hui haut et fort que les composites sont bien meilleurs qu’avant : manipulation plus aisée, meilleures propriétés mécaniques, élargissement des indications, propriétés esthétiques améliorées et surtout plus faible rétraction de prise sont autant d’arguments utilisés pour séduire le praticien. Mais qu’en est-il réellement ? Du côté des monomères utilisés dans la phase organique, les chercheurs s’efforcent surtout à trouver une parade à la contraction chimique de polymérisation. En diminuant significativement le nombre de liaisons chimiques transformées, la rétraction de prise s’en trouve diminuée également. Ceci peut être obtenu de plusieurs manières : en utilisant des molécules très volumineuses comme les monomères hyperbranchés ou cristallins ou en mettant au point des molécules qui se « déplient » lors de la polymérisation comme les monomères à ouverture de cycle. D’un autre côté, pas mal d’effort sont également entrepris dans la mise au point de monomères bio-actifs aux propriétés reminéralisantes ou antiseptiques, ou encore de monomères radio-opaques. Malheureusement, à l’heure actuelle toutes ces tentatives sont encore loin d’aboutir de manière efficace dans une formule commerciale. Par contre, une avancée importante de ces dernières années consiste en l’incorporation de charges de taille nanoscopique dans la partie inorganique des composites. Très à la mode et synthétisées à l’aide de procédés tout à fait nouveaux, elles semblent améliorer significativement les propriétés mécaniques des composites ainsi que leur résistance à l’usure et leurs qualités esthétiques.

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De plus, il semblerait que l’utilisation de ce type de charges, combinée à de nouvelles techniques de silanisation puisse avoir des conséquences bénéfiques sur la manipulation clinique des composites en modulant leurs propriétés d’écoulement ainsi que leur caractère collant. Pour finir, malgré l’inondation du marché par les lampes LED, il semble clair qu’il reste préférable d’utiliser une lampe halogène et de polymériser pendant 40s des incréments de maximum 2mm plutôt que de réduire les temps de polymérisation comme il est souvent préconisé par les fabricants de LED. De toute manière, qu’on utilise une lampe halogène ou une lampe LED, il est peu prudent de dépasser des couches de composite de 2mm, sous peine de voir le taux de polymérisation chute de manière dangereuse.

Un nouveau décret communautaire dans le cadre du numerus clausus

Christian Vanzeveren

Depuis 2002, 56 titres professionnels particuliers peuvent être attribués, chaque année, aux diplômés des trois universités de la Communauté française : 46 titres professionnels particuliers de dentiste généraliste, 5 de dentiste spécialiste en orthodontie et 5 de dentiste spécialiste en parodontologie. A l’heure actuelle et pour l’ensemble des années 2002, 2003, 2004 et 2005, aucun dépassement n’a été enregistré pour les titres professionnels particuliers de dentiste spécialiste. En ce qui concerne les titres professionnels particuliers de dentiste généraliste, la situation est beaucoup plus rassurante qu’on aurait pu le craindre ; en effet, un dépassement d’une seule unité a été observé. La suppression (2003) de la limitation du nombre d’étudiants au terme de la deuxième candidature a entraîné une importante augmentation des inscriptions en science dentaire ; pour l’année académique 2005-2006 et pour l’ensemble des trois institutions de la Communauté française, on enregistre 241 inscrits en 1ère année du baccalauréat (96 pour l’UCL, 75 pour l’ULB, 70 pour l’Ulg) et 127 inscrits en 2ème année. Cette tendance est également observée pour les inscriptions en médecine. Face à cette situation, la Ministre D. Simonet a pris la décision d’instaurer, dès cette année académique, une limitation au terme de la 1ère année du baccalauréat.

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Les études de 1er cycle en médecine et en sciences dentaires sont dorénavant structurées en deux parties : la première, dite “d’orientation”, est une année concours et comporte 60 crédits ECTS (European Credit Transfert System), la seconde comprend les deux années suivantes et comporte 120 crédits ECTS. Au terme de la 1ère année (année concours), un nombre défini d’attestations, autorisant l’accès à la 2ème partie du 1er cycle, sera délivré. Le nombre d’attestations, pour l’année académique 2005-2006, a été publié dans un arrêté ministériel : 62 pour les sciences dentaires dont 21 pour l’UCL, 24 pour l’ULB et 17 pour l’ULg. Le classement réalisé au terme de cette épreuve d’orientation tient compte, pour 80 % des points (55 crédits), d’épreuves académiques et pour 20 % des points (5 crédits), d’épreuves spécifiques “transversales” destinées à évaluer les aptitudes de l’étudiant à exercer la profession médicale ou dentaire (capacité à comprendre, synthétiser et communiquer les informations, capacité à utiliser le fruit de son apprentissage pour résoudre des situations qui nécessitent des connaissances et des savoir-faire transdisciplinaires). Au cours de la 1ère année d’études, les résultats obtenus à la session des examens de janvier sont indicatifs et ne donnent lieu à aucun report de note aux sessions ultérieures de l’année d’études. Un premier classement s’opère au terme de la session de juin et, en cas de places encore disponibles, un deuxième classement est établi au terme de la session de septembre. L’étudiant qui a obtenu les 60 crédits au cours de la 1ère année mais qui n’a pas obtenu l’attestation est admissible en deuxième année d’études d’un 1er cycle non structuré en 2 parties (sciences biomédicales, pharmacie, biologie, …). Il peut également recommencer une fois son année d’études mais sans bénéficier de report de notes. L’étudiant qui n’a pas obtenu les 60 crédits peut recommencer une fois la 1ère année sans bénéficier de report de notes. Il peut par ailleurs se réorienter et bénéficier de report de notes dans un autre cursus dont le 1er cycle n’est pas structuré en 2 parties (sciences biomédicales, pharmacie, biologie, …).

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Respiration buccale et possibilités de rééducation

Laurent Pitance

La respiration est une fonction vitale réflexe ayant pour finalité d’amener l’oxygène aux cellules de l’organisme et d’en évacuer le gaz carbonique. Physiologiquement, la respiration est nasale. L’air inspiré est en contact étroit avec les muqueuses nasales. Il y est réchauffé, humidifié et filtré. La respiration nasale participe au développement harmonieux du maxillaire en assurant une pneumatisation des sinus maxillaires influençant favorablement leur croissance. La langue, par sa position haute lors de la respiration nasale, assure une stimulation du maxillaire dans le sens transversal. La respiration buccale est une adaptation imposée par une obstruction nasale afin d’assurer le maintien de l’homéostasie respiratoire. Cette adaptation est possible dès le plus jeune âge. Outre l’inflammation des muqueuses nasales (rhinite), une hypertrophie des végétations adénoïdes et/ou des amygdales ainsi qu’un état allergique entraînent des problèmes d’encombrement ou d’obstruction nasale. Une déviation de la cloison nasale, la présence d’un corps étranger ou encore le mimétisme familial peuvent également induire une respiration buccale. Les répercussions de la respiration buccale et les conséquences fonctionnelles de ces dernières sur la croissance cranio-faciale sont sujet à controverses depuis plus d’un siècle. Alors que d’une part, on considère que seule la génétique détermine la croissance cranio-faciale, l’école fonctionnelle parle d’autre part de l’importance du déséquilibre musculaire et de l’hypo-développement de l’étage moyen de la face qui résulterait de la respiration buccale. On parle alors classiquement de facies adénoïdien, présentant un hypo-développement du maxillaire, associé à une ouverture de l’angle goniaque et un excès de croissance verticale de la face. On y associe également des dysmorphoses dentaires dans le sens sagittal et transversal. La posture cranio-cervicale est également modifiée. Rappelons l’importante variabilité inter-individuelle et la grande diversité des tableaux cliniques de respiration buccale rencontrés. Face à un patient respirateur buccal, il est important de réaliser un bilan fonctionnel, de dresser un profil des différentes dysfonctions éventuelles et d’évaluer les possibilités rééducatives.

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Une partie du bilan est réalisée par un ORL. Il mettra en évidence la présence d’une obstruction nasale et proposera un traitement chirurgical ou médicamenteux le cas échéant. L’examen des fonctions oro-faciales sera réalisé par le dentiste et le rééducateur. Après une anamnèse détaillée et une observation attentive, l’examen proprement dit se focalisera sur les fonctions neuromusculaires participant à l’élaboration de l’équilibre dento-facial : la respiration, la déglutition salivaire, la phonation. L’analyse posturale globale termine le bilan. La rééducation de la respiration buccale entre généralement dans un contexte plus large de rééducation des fonctions oro-faciales (déglutition atypique, …). La rééducation du schéma respiratoire dysfonctionnel passe d’abord par une prise de conscience de ce même schéma, une éducation sensorielle et une éducation à l’hygiène nasale. Ensuite, le schéma respiratoire correct est appris et stimulé par le biais de divers exercices ; d’abord au repos, ensuite à l’effort. Les parents participent au contrôle des acquis et au renforcement du nouveau schéma respiratoire. Enfin, la rééducation insiste sur la correction de la posture globale du patient. Le rôle du dentiste face à ce type de patient est d’abord de pouvoir les repérer et les évaluer au moyen d’un bilan simple. En fonction de son bilan, il pourra ensuite référer le patient vers un ORL pour un examen complet et un éventuel traitement spécifique. Le dentiste occupe une place de choix dans la sensibilisation parentale quant aux possibilités rééducatives. Enfin, il assure un suivi de la croissance cranio-faciale et de l’occlusion.

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C’est dans un établissement des plus originaux de la capitale du royaume, le SAS RADISSON, que nous avons honoré cette année la fête de notre sainte patronne Apolline, martyre à Alexandrie le 9 février de l’an 249 : ayant refusé de renier sa foi, et brûlée par le feu de l’amour du Christ, elle s’élança d’elle-même dans les flammes après que ses bourreaux, la menaçant de la jeter au bûcher, lui eussent brisé une à une toutes les dents… Elle est représentée tenant d’une main la palme des martyrs et dans l’autre une dent serrée par une tenaille. La belle façade Art Déco du Belge Michel Jaspers laisse à peine deviner l’étonnante architecture de cet hôtel de luxe entièrement construit autour d’un gigantesque atrium dont la vision coupe le souffle. Décoré avec prouesse dans des tons verts et brun orangé, nous y avons, en mezzanine animée par trois fabuleux ascenseurs illuminés, dégusté notre long et copieux apéritif. La découverte de l’immense salle à manger superbement habillée de beige rassembla 212 participants. Lors de l’assemblée générale, notre présidente du Cosul Nathalie Lenoir, annonça l’élection du vice-président Sébastien Van Bree, à qui, du reste, nous devons le choix de ce lieu. Après la succulente entrée de poisson, le Pr Pierre Lechien, Grand Maître de L’Ordre de la Curette, lui-même tout particulièrement chic et paré, appela le nombre impressionnant de jeunes jubilaires de 5 ans ainsi que ceux de 10 ans qu’il fit, comme à l’accoutumée, s’agenouiller. Il appela à ses côtés le Président de l’Ecole de médecine dentaire et de stomatologie, le Pr Christian Vanzeveren, suivi des anciens présidents du Cosul, pour décorer les heureux jubilaires de 20, 30, 35 et 40 ans, et boire le traditionnel verre de champagne.

Un banquet de Sainte Apolline exceptionnel !

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Le dîner fut de haute tenue. Une ambiance de grande classe accompagna les danseurs stimulés par une sono enivrante. Le traditionnel open bar fut comme toujours très apprécié ! Excellente organisation du banquet - un plan de tables parfait - ainsi que celle de la partie scientifique de la journée, réalisée dans le détail par le conseil d’administration ! Pas une fausse note pour ce « gîte et couvert » princier ! Visitez le site www.cosul.be et vous y verrez vos photos.

Marie-Christine Pranger-Biaumet

Quelques photos

La Présidente et le Grand Maître

5 ans

10 ans 10 ans

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20 et 25 ans réunis

30 ans 40 ans

40 ans et… une femme : Marie-Christine Pranger – Biaumet, secrétaire du Cosul

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Hommage aux jubilaires de 40 ans

Attendu qu'ils ont été diplômés en 1966. Attendu qu'ils ont donc 40 ans de diplôme. Attendu qu'ils ont encore connu Louvain-la-Neuve et fréquenté le Capucienenvoer, ses box de consultations qu'ils partageaient avec les néerlandophones, ainsi que les sombres laboratoires (de véritables catacombes) situés dans les caves de l'Institut où ils rencontraient de temps en temps un rat égaré… Attendu qu'il y a 40 ans, le Cosul n'existait pas encore ; il y avait une Association bilingue, le GV Black-Club, où on y fêtait déjà la Ste Apolline. Attendu qu'ils sont donc des Anciens très Anciens. Attendu qu'ils étaient une bonne dizaine de diplômés et qu'ils sont presque la moitié ici ce soir. Attendu que parmi eux, Marie-Christine Biaumet se sent femme bien seule. Attendu qu'elle peut "la contre". Attendu que Marie-Christine constitue un des piliers les plus solides de notre association et contribue à en maintenir son âme. Secrétaire Générale depuis plusieurs années, elle accomplit sa tâche avec application, dévouement, générosité. Elle participe activement à toutes nos réunions et est un relais permanent entre le Conseil d'Administration, les Responsables et Professeurs de notre Ecole et le Comité des Annales. Attendu qu'elle a mérité énormément de notre association, nous tenons à la remercier très vivement et Attendu tous ces attendus, Nous, Nathalie Lenoir, Présidente du Cosul et Pierre Lechien, Grand Maître de l'Ordre de la Curette, avons décidé et décidons d'élever Marie-Christine Biaumet ainsi que ses collègues Pierre Cauderlier, Willy Claessens, Jean-Pierre Compère, André Lecomte, Gustave Mat et Paul Thomas au rang de Grands Commandeurs de l'Ordre de la curette. Fait à Bruxelles – Ville, ce 11 février 2006

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VII. QUOI DE NEUF A L’EMDS ?

Consultation esthétique

En dentisterie conservatrice, une consultation de dentisterie esthétique a été ouverte le mardi après midi. Elle a pour objectifs d’informer et de répondre aux demandes croissantes de certains patients, soucieux d’obtenir des restaurations à la fois de qualité et « invisibles » mais également d’apporter le petit plus qui peut parfois leur redonner l’envie de sourire. Dans ce sens, plusieurs techniques y sont développées comme la stratification complexe des résines composites, les restaurations de grande étendue par inlays/onlays (elles font également l’objet d’une étude clinique) ainsi que les éclaircissements ambulatoires et au fauteuil.

Une section de formation clinique en endodontie au sein de l’EMDS

Depuis bientôt 3 ans, le service de dentisterie conservatrice peut compter sur une « unité » d’endodontie bien organisée. Celle-ci se compose de 9 praticiens (assistants et dentistes attachés du service), de 2 dentistes "invités", et de 3 superviseurs (Pr J.-P. Van Nieuwenhuysen, P. Bogaerts et P. Carsin). Cette équipe réalise les traitements endodontiques des patients référés en interne ou par des dentistes extérieurs. Les dentistes "invités" sont des praticiens extérieurs au service voulant se perfectionner en endodontie ; 2 places leur sont annuellement ouvertes. Ils reçoivent une formation divisée en deux parties : une théorique et une clinique. La première, à raison d’une demi-journée par mois, comprend un travail de synthèse sur un sujet déterminé en début d’année, ainsi que des travaux pratiques sur les nouveaux matériaux et les nouvelles techniques en endodontie. La seconde consiste à traiter les patients référés chaque mercredi après-midi. Cette formation est reconnue par l’INAMI et équivaut à 160 unités d'accréditation. En ce qui concerne l’organisation des cliniques du mercredi après-midi, les patients sont tout d’abord reçus en consultation afin de déterminer la ou les dents à traiter, fixer le nombre de rendez-vous nécessaires et établir un devis. Après accord du patient sur le plan de traitement, l’endodontie est réalisée lors de rendez-vous ultérieurs et un rapport est adressé au dentiste référant.

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Si vous désirez adresser un patient à l’« unité » d’endodontie, celui-ci peut prendre contact avec le secrétariat des consultations et demander un rendez-vous en consultation « endo » au n° 02/ 764.57.32. Pour de plus amples informations concernant la formation de perfectionnement en endodontie, vous pouvez vous adresser par mail au Pr J.-P. Van Nieuwenhuysen à l’adresse suivante : [email protected]

Pierre.Carsin

Une consultation halitose dans le service de parodontologie L’halitose ou mauvaise haleine est un problème touchant presque un tiers de la population générale. Cette pathologie, qui peut avoir des origines diverses (sinus, tractus gastro-intestinal, poumons, type de nourriture consommée…) provient plus fréquemment (80 à 90 % des cas) de la cavité orale. La production de substances malodorantes est souvent associée au métabolisme bactérien, elle s’effectue à partir des surfaces muqueuses, des poches parodontales mais surtout à partir de la face dorsale de la langue. Ces substances résultent de la fermentation microbienne des protéines, peptides et mucines retrouvés dans la salive, des neutrophiles détruits, des cellules épithéliales desquamées et des résidus alimentaires persistant dans la cavité orale. Les composés volatils sulfurés (CVS), dont le sulfure d’hydrogène (H2S) et le méthyl mercaptan (CH3SH) représentent environ 90 %, sont les produits les plus souvent associés à la mauvaise haleine (mais aussi les plus étudiés…). Toutefois, d’autres substances comme des acides organiques de faible PM (acide butyrique, skatole, putrescine…) qui sont produites par de nombreuses bactéries Gram négatives anaérobies retrouvées dans la plaque sous-gingivale ont également été corrélées à l’halitose. Depuis trois ans, le Pr Bercy a mis en place, au sein du Service de Parodontologie, une "consultation halitose" afin de prendre en charge le nombre croissant de patients se plaignant de ce problème. Aidé au début par Arnaud Martin, le Pr Bercy est aujourd’hui secondé par Chloé Husson qui assure elle-même sa propre consultation. Les patients sont reçus par le Pr Bercy le lundi et le mercredi, et par Chloé Husson le mercredi et le vendredi. L’halitose a été corrélée à la présence et la sévérité des maladies parodontales, de même qu’à la quantité de biofilm déposé sur la face dorsale de la langue. Aujourd’hui, plusieurs méthodes existent pour détecter, évaluer et quantifier la mauvaise haleine. Parmi celles-ci, nous trouvons tout d’abord les échelles organoleptiques : l’examinateur va sentir le souffle du patient et lui donner une note en fonction d’une échelle définie. Cette méthode, bien que subjective et

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souvent difficile pour le praticien, reste pourtant la plus fiable. Il existe ensuite des techniques analytiques telles que la chromatographie gazeuse, la spectrométrie de masse et la cryo-osmoscopie. Beaucoup plus facile à utiliser au fauteuil par le praticien, nous utilisons dans le service un appareil appelé halimètre qui permet d’évaluer la quantité de sulfures volatils expirés par le patient ; cet appareil a été corrélé significativement par Rosenberg et al. avec les scores organoleptiques donnés par plusieurs examinateurs. C’est pourquoi nous l’utilisons en complément des autres informations (anamnèse, examen clinique, score organoleptique) afin de mieux cibler et évaluer l’intensité de l’halitose de nos patients. Lorsque l’étiologie orale de l’halitose est présumée, les traitements consistent essentiellement en une mise en ordre de la bouche d’un point de vue parodontal, le développement de techniques de contrôle de plaque spécifiques (fil, brossettes, gratte langue), l’utilisation de bains de bouche antiseptiques et enfin l’utilisation de solutions de rinçage contenant des sels de zinc qui auraient la propriété de solubiliser les composés sulfurés volatils les rendant ainsi inodores. Toutefois, la microbiologie de l’halitose est encore assez mal comprise. C’est pour cela que les stratégies habituelles de traitement ne sont pas spécifiques mais plutôt générales. Elles ont pour but, à l’aide de moyens mécaniques et antiseptiques, de réduire la charge bactérienne de la langue et du pourtour des dents afin de diminuer la quantité de gaz malodorants émis. Afin de mieux comprendre cette pathologie, le Pr Bercy a récemment décidé de réaliser une étude clinique menée par Mathieu Englebert, Chloé Husson et moi-même afin de voir si les bactéries sulfato-réductrices, qui sont des germes produisant 10 à 100 fois plus de dérivés sulfurés que la plupart des bactéries protéolytiques, sont plus fréquemment retrouvées chez les patients ayant des problèmes d’halitose. Travaillant ainsi en parallèle et en collaboration avec les médecins généralistes, ORL et gastro-entérologues de nos patients, nous essayons donc de mieux cerner, évaluer et soigner leur pathologie en les prenant en charge d’une manière globale.

Jérôme Lasserre, assistant en parodontologie

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ENQUETE A la question "quelles sont les langues, autres que le français, dans lesquelles vous estimez pouvoir raisonnablement recevoir un patient ne parlant pas français ?", les étudiants des trois licences en science dentaire (total 82) nous ont répondu :

* anglais (55) * néerlandais (23) * allemand (7)) * espagnol (6 * italien (6) * arabe (5) * luxembourgeois (3) * perse (3) * russe (2) * turc (2) * arménien (1) * bandjou (dialecte duCameroun) (1) * biélorusse (1) * catalan (1) * grec (1) * kabyle (Algérie)(1) * polonais (1) * roumain (1) * suédois (1)

Nous avons aussi observé une dizaine d'irréductibles gaulois "francophones exclusifs" et quelques rares "spécimens" pour qui le français est la seule langue étrangère qu'ils pratiquent !!! Si on ajoute à cela le fait que plusieurs de nos collaborateurs parlent aussi couramment le danois, le portugais…, nous pouvons donc estimer que le microcosme EMDS se défend pas mal en matière de langues. Malheureusement, pour le chinois, nous sommes toujours obligés d'avoir recours à un cuisinier des cliniques !!!

Pour les Annales, Jacques Grimonster

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VIII. HUMOUR ET FANTAISIES

LA CIGALE ET DEFOURNY La Cigale ayant francorchanté tout l'été se trouva fort dépourvue lorsque de grand prix il n'y eut plus. Elle alla crier "Oufti !" chez Defourny le coaching, le priant d'organiser un grand prix à la saison nouvelle "Je veux juste des places VIP" lui dit-elle. Defourny, en fin renard, alla voir Maître Bernie sur son arbre perché tenant en son bec les plus belles écuries. "Bernie sois-tu ô Ecclestone ! Bernie sois-tu toi, le plus grand; tu es un empire; tu es le monde ... (en chantant) Ecclestone, le monde est Ecclestone..." As-tu des garanties, coupa Bernie ? Si t'as pas de gages, dégage ! Alors, Defourny se rendit chez Maître Van Cau sur son Marsupilami perché. Il parla de bolides, de places VIP et de F1. Van Cau sentit de l'ivresse du pouvoir le parfum : "En Wallonie, Schumacher ? Ce serait chou, mon cher !"Va, cours, mon Defourny, entre tes mains, se trouve l'image de la Wallonie ! Un homme à Bernie en vaut deux. Defourny se dédouble pour arriver à ses fins :"Oh ! Bernie, si ton ramage ressemble à ton garage, tu es le plus féerique des hôtes de Spa » Ne se sentant plus de joie, Bernie lâche son plateau de choix contre monnaie sonnante et trébuchante, la Région wallonne se portant garante ... Le Grand Prix eut lieu comme convenu, mais le public en masse n'est pas venu. Le plateau de stars n'était pas ad hoc pour surbooker les paddocks. De fourni le public ne fut pas ...Et de réclamer son dû, Bernie ne manqua pas ! Maître Van Cau chut du marsupial, avec dans son bec le plan Marshall, ça commence mal !Il dut lâcher pas mal de sous, faire ceinture et la Wallonie itou ... Moralité : la F 1 justifie les moyens.

� � � LE CONTE DE FEE LE PLUS COURT DE L'HISTOIRE ! Un jour, un gars demanda à une fille: veux-tu m'épouser? Elle répondit: non ! Et le gars vécut heureux le restant de ses jours. MEDECINE DE POINTE - Docteur, je suis très inquiet. Votre diagnostic n'est pas le même que celui de

votre confrère. - Je sais; c'est toujours comme ça, mais l'autopsie prouvera que j'avais raison.

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MOTS CROISES Un évêque, un curé et une bonne sœur reviennent des JMJ de Cologne. Dans le train, ils lisent tous les trois "LA CROIX". L'évêque, un peu joueur, leur dit : « Si on faisait un concours de mots croisés puisque on a tous le même journal . ». Ils s'y mettent dare-dare et au bout de 5 mn, l' évêque s' écrie : « Ca y est, j'ai fini, c'était vraiment facile ». La bonne sœur, 2 mn plus tard : « J'ai fini aussi, mais c'était pas évident ». Dix mn plus tard, le curé se gratte toujours la tête. L' évêque vient à son secours : « Mais qu'est-ce qui vous embête ? » Le curé : « Ben, le 3 horizontal... j'ai bien la 2ème lettre le O, la 3ème le U, la 4ème le I, ensuite L, L, E et S mais je ne vois pas du tout ce que c'est, est-ce nouilles ou mouilles..., je ne vois pas du tout ». L'évêque : "Voyons la définition - se vident quand le coup est tiré, mais ce sont les douilles bien sûr". La sœur d'une petite voix : "Vous n'auriez pas une gomme ?"

� � � MIRACLE

Jésus revient sur Terre. Il entre dans un café. - Salut les gars, je suis Jésus, je suis redescendu sur Terre... - Allez, je ne te crois pas. - Oui. Oui. C'est vrai. Je suis Jésus. - Prouve-le ! Un handicapé passait par-là dans son fauteuil roulant, Jésus lui met la main sur l'épaule, et le paralytique se lève et marche. Un aveugle boit sa bière, Jésus lui met la main sur les yeux et l'aveugle retrouve une vision 10/10. Jésus s'approche d'un troisième... - Ne me touche pas, NE ME TOUCHE PAS ! - Mais pourquoi donc, je ne te veux aucun mal, seulement te guérir ! - Ne me touche surtout pas. Je suis fonctionnaire et en congé maladie depuis seulement trois semaines. SDF Un homme dans la rue est soudainement accosté par un gars particulièrement sale et débraillé, probablement sdf, et qui lui demande quelques euros pour manger. Le passant, en bon samaritain, prend son portefeuille, en sort un billet de 10 EUR et lui demande : "Si je vous donne ce billet, allez-vous acheter de la bière au lieu de manger ?""Non, il y a maintenant plusieurs années que j'ai arrêté de boire", réplique le sans-abri. "Allez-vous l'utiliser pour jouer aux cartes au lieu de manger ?", demande l'homme. "Non, je ne joue pas", dit le sans-abri. "J'ai besoin de tout l'argent que l'on veut bien me donner, simplement pour survivre." "Allez-vous dépenser cet argent pour aller au football au lieu d'acheter de la nourriture ?", demande l'homme. "Vous voulez rire !", répond le sans-abri.

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"Il y a plus de vingt ans que je n'ai plus vu un match !""Peut-être allez-vous dépenser cet argent pour le sexe au lieu de manger ?", dit le donateur. "Et prendre le risque d'attraper le sida pour un pauvre petit billet de 10 EUR ??", s'exclame le sans-abri. "Très bien", dit l'homme, "je ne vais pas vous donner l'argent, car je vous invite à la maison pour un repas gastronomique que je vais demander à mon épouse de préparer". Le sans-abri abasourdi s'exclame : "Mais votre femme sera furieuse de votre initiative ! Je suis sale, en guenilles et je ne sens pas très bon !" Et le bon samaritain de répondre : "Non, soyez tranquille, c'est parfait ! Je veux simplement lui faire voir à quoi ressemble un homme qui a laissé tombé la bière, le jeu, le foot et le sexe !"

� � � ENFERCOM En visite politique chez Maria Arena, Elio Di Rupo glisse dans la douche et se tue. Comme il est quand même un peu socialiste, il arrive en enfer avec le convoi du jour, qui rassemble un américain tué à Bagdad et un Anglais tué en Irlande. Le diable les accueille et leur fait visiter l'enfer. Leur surprise est totale lorsqu'ils apprennent qu'un téléphone les relie à l'extérieur et leur permet d'appeler le monde. Aussitôt, l'Américain se précipite et demande s'il peut prendre des nouvelles de George Bush. La conversation dure 4 secondes, et le diable demande 100 dollars. Poussé par le même patriotisme, l'Anglais demande s'il peut prendre des nouvelles de la Reine. La conversation dure 6 secondes et coûte 200 dollars. Elio s'avance, et demande timidement s'il peut prendre des nouvelles de la Wallonie. Evidemment, il apprend que la fédération liégeoise a pris le pouvoir; qu'Anne Marie Lizin est intervenue dans toutes les affaires de divorce pour encore passer à la télé; que Van Cau a nommé tous ses copains à des postes ministériels; que les chercheurs sélectionnés pour la recherche appliquée ont dû payer des pots de vin au parti; que le socialisme wallon est plus que jamais le monde des copains des copains et des copains de ceux-ci; ; que le plan Marshall est un flop et que le milliard d'Euros a été piqué par les socialistes carolos. Il apprend de plus que des biographies posthumes contradictoires sont en voie d'être publiées par ses collègues, il veut se les faire lire avant toute chose ! Lorsqu'il raccroche trois heures ont tourné au compteur sans qu'il s'en rende compte. Inquiet de ce que ça va lui coûter, il se tourne vers le diable et attend. Placidement, celui-ci lui demande seulement trois dollars ! Elio Di Rupo s'en étonne et le diable lui répond :C'est bien au parti socialiste wallon que vous avez téléphoné Oui. Eh bien, de l'enfer à l'enfer, c'est un tarif zonal

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IX. NOUVELLES DES ANCIENS

Naissances

Elisabeth et Louis, le 25/06/2004, enfants de Marie-Cécile Trouveroy (LSD 1990)

Richard, né le 27/11/2005, fils de Aurélie Rousseau (LSD 2000) et Nicolas-Hugues Dessambre

Louis, né le 13 mars 2006, fils de Marie Brasseur (PRDT)

Mariages

Benjamin Reyser (PRDT) et Delphine Cnackaert, le 2/12/2005

Stéphanie Delbauve (ORTHO) et Pierre-Vincent Farcot (LSD 2004), le 20/05/2006

Judith Lessire (PRDT) et Grégory Brion le 20/05/2006

Décès

Docteur Delghust, papa de Y. Delghust (PATD)

Béatrice Hendrickx, maman de Fr. Van Eyll (PRDT), le 4/04/2006

Les membres du Conseil d'administration du Cosul ayant appris le décès

d' André Narcisse survenu le 16 février 2006 présentent à son épouse et ses enfants leurs très sincères condoléances.

IN MEMORIAM ANDRE NARCISSE

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André nous a quittés sereinement et discrètement le 16 février dernier. Diplômé de l'ULB en 1948, il s'était créé une clientèle très sélecte dans un cabinet situé rue des Chevaliers à Ixelles, en association avec les Lahy. Intelligent, adroit, exigeant, cherchant la perfection, il pratiquait une dentisterie de haute qualité. Membre actif dans de nombreuses sociétés scientifiques belges et étrangères, il se dévoua durant de nombreuses années à la défense professionnelle comme secrétaire général de l'UDS (Union des Dentistes et Stomatologistes).

Dès le début de sa longue carrière, il s'attira la sympathie d'Albert Vermeersch qui devint un de ses amis les plus proches. Celui-ci lui demanda d'ailleurs d'apporter sa compétence à l'encadrement des stagiaires de licence et André devint durant plusieurs années assistant bénévole dans le service de pathologies et thérapeutiques dentaires. Il proposa à plusieurs diplômés de notre école de devenir collaborateurs dans son cabinet privé, entre autres Pierre Lechien, Françoise Genin, Pierre Ravet, Jean-Pierre Van Nieuwenhuysen, Paul Englebert et Christine de Visscher-Coppee.

Il proposa au Conseil d'Administration du Cosul d'en être un membre actif et en fit partie durant plusieurs années. Le 5 février 1998, il fut élevé au titre exceptionnel de "Baron de l'Ordre de la Curette".

Pour ceux qui le connaissaient bien, André d'aspect un peu austère, était convivial et courtois, très généreux et toujours prêt à rendre service, aimant écouter et conseiller, correct, droit et fidèle en amitié. Il était fine bouche et aimait cuisiner ; ses passe-temps étaient la lecture, la musique, la photographie, la menuiserie, les trains miniatures, le golf, le tennis... et il adorait son chat.

Tu vas nous manquer André, mais on ne t'oubliera pas.

Pierre Lechien et Jacky Huysmans

Toute annonce que vous souhaitez voir publiée doit impérativement être adressée à :

Mme Françoise LAROSE COSUL - EMDS

Avenue Hippocrate, 10 / 57.21 1200 BRUXELLES

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Adresses recherchées Année diplôme : 1933 BOQUET Michel 1933 GHESQUIERE Joseph 1935 DEMOLIN Joseph 1937 MOUSSALI Constantin 1937 PIRMEZ Jean 1940 NULLENS Gérard 1942 DUPONT Maximilien 1942 GLUCKMAN Georges 1943 LEMAIRE Jean-Louis 1943 MISSIAEN Gilbert 1947 ACHEROI Simone 1947 DE SMEDT Paul 1947 LEVEQUE Jules 1947 VAN HEE ép. SEBRECHTS Jeanne 1948 DEJAEGERE J. 1948 PIERRET Charles 1949 GILLAIN André 1950 BECKAERT André 1951 COLLETTE Jean 1953 LEFEVRE VAN DEN HAUTE

Christian 1953 LEMOINE André 1955 DUCHEMIN ép. ADANT Anne-Marie 1957 DENEYS Raymond 1957 GODEFROID Pierre 1957 GOES Pol 1958 MAES Roger-Edmond 1959 BAUSIER ép. VESTERS Marie-

Joséphine 1959 CARLIER ép. DUMONT Marie-

Claire 1959 DE PRAET Paul 1959 FABRY Jean-Pierre 1959 HANCHARD Eugène 1959 HENRI Jean 1959 PHILIPPE Etienne 1959 RAVEAU ép. WAUTERS Eliane 1960 KOCKLENBERG Albert 1961 MIESSE Guy 1962 MULDER André 1963 VOISIN Gérard 1964 DEBOIS ép. GRECZY Christiane 1964 LEFEVRE Marcel 1965 DEVUYST Jean-Pierre

1967 CHAPELLE Jean-Pierre 1967 GREINDL Yvan 1967 LEBBE Bernard 1967 PETIT Jean-Claude 1967 VAN HOUTE Philippe 1968 DE BOUVERIE Pierre 1969 CORNU Yves 1969 DUMONT Colette 1970 ANDRE Christian 1970 DELORGE ép. ROBERT Nicole 1970 LAMBIOTTE Jean 1970 MARTIN Jean-Pierre 1972 FERDINANDE Michel 1972 GEYSSENS Bernadette 1972 PIERART ép. DEMANGE Colette 1973 DONDEYNE ép. FRIES Jacqueline 1975 ALSTEENS ép. DEVILLERS Mary 1975 BRENEZ Baudouin 1976 BATROUNI Henri 1976 KUCZYNSKY Marck 1976 MATON Colette 1976 SARGI Elias 1977 BOUILLET Anne-Elisabeth 1977 BOURGEOIS Fernand 1977 GILSON Jacques 1977 MARTIN Christian 1977 PAGES Jean-Claude 1978 CLAES Patrick 1978 PAHEAU Claire 1978 SEGERS Benoît 1979 MARLAIRE Françoise 1979 MERHEB Nazih 1979 PEPERSACK Françoise 1980 DEPREZ ép. TOUTENHOOFD

Marie-France 1980 LAMBOT Pierre 1980 PANNECOCK Marc 1980 THIERO Aly 1980 TROMME Marc 1980 VANDERBRUGGEN Béatrice 1981 HOUDMONT ép. PEAN Michèle 1981 NEISSEM Roger 1982 FONTAINE Claire 1982 MICHOTTE ép. THEALL Brigitte 1982 VANNESTE Thierry

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1983 DEBOT Jean-Louis 1983 DEGUELDRE ép. FONTAINE

Patricia 1983 DUJARDIN ép. HOOGEWIJS

Fabienne 1983 KERREN Marie-Christine 1983 KUPPER Marc 1984 BONAPOSTA Jean-Pierre 1984 BRULEIN Dominique 1984 LEPINE Marc 1984 LOBERT Georges 1984 NISOL Eric 1985 BERTIEAUX Isabelle 1985 GEKHTMAN Mikael 1986 FORTUNATI Dino 1986 PUYT Yves 1986 VAN DER MEERSCH Pierre-Yves 1987 KAESEMANS Vincent 1988 BESELER Astrid 1988 DE CLERCQ Dominique 1988 PENELLE ép. LOISEAU Françoise 1988 RAIE ép. AZIMI Gita 1989 AOUAR Mouna 1989 BOUTEILLER Jérome 1989 BURGARD Eric 1990 MANSUR Albert 1990 SACREZ Géraldine 1991 CECERE Giuseppe 1991 DOUAIHY Gilbert 1992 DAKWAR Butrus 1992 NGUND Mathias

1992 SERVAIS Marc 1993 MIR MOHAMMAD SADEGHI

Hassan 1994 ROUSSEAU Géraldine 1994 SLABU ép. SPLOUCHAL Dana

Elena 1995 NGANDE Paul-Francis 1995 TOUZERY Géraud 1996 FIGUET Arnaud 1996 GALLEZ Fabrice 1996 MARTINS Sylvie 1996 MERCIER Sylvie 1997 COCITO ép. SIMON Bernadette 1998 DEREIMS Muriel 1998 GRELLIERE ép. AL OMAR Marina 1998 SCHIRMER Jens 1999 CASTILLA CONCHA Armando 1999 GODENIR ép. BAES Bénédicte 2000 AGDAY Abd Samade S AL OMAR - GRELLIERE Aref S BRANDT Luc S DARAZE Antoine S KASHKHOOLI Magid S ROUPA Maria S SICILIANO Sergio

Si vous connaissez l'adresse et/ou le numéro de téléphone de l'un ou de l'une d'entre eux, s’il vous plaît, renvoyez cette page avec les informations utiles ;

de préférence adresse du cabinet et téléphone professionnel et privé. Merci !

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Changements d’adresse 1980 DELEPINE Olivier

rue des Myosotis, 6/8 1030 BRUXELLES 02 734 50 50 1984 JACOB ép. MALCORPS Anne

rue des Myosotis, 6/8 1325 CHAUMONT-GISTOUX 010 68 95 66 1990 TROUVEROY ép. OUNNAS Marie-Cécile

13, rue du 19 mars 1962, F 31620 VILLAUDRIC 00 33 562791348 1996 DAVID ép. WILLEMS Martine

rue du Chainia, 71 5081 MEUX 081 21 24 65 1997 MANZO Bruno

Bredabaan, 830 2930 BRASSCHAAT 1998 MERCIER ép De Biolley Florence

rue des Myosotis, 6/8 7160 THIEUSIES 067 33 64 95 1999 RASQUIN Gauthier

rue Eugène Falmagne, 3/1 5170 LUSTIN 0496 27 14 07 2000 GIOT-WIRGOT ép. CHAREZINSKI Sophie

avenue Henri Dunant, 1/4 1140 BRUXELLES EVERE 02 705 28 53 2001 GREGOIRE Evelyne

rue d'Attique, 3/9 1200 BRUXELLES 2001 THIRY ép. QUEVY Fanny

Boulevard Dolez, 51G 7000 MONS 065 38 55 11 2002 LESSIRE Judith

avenue Reine Astrid, 420/2 1950 KRAAINEM 02 7317297 2003 JACQUES Sophie

avenue Van Goolen, 32 1200 BRUXELLES 02 770 29 70 2003 QUINET Delphine

rue de Sotriamont, 17 1050 BRUXELLES IXELLES 0476 69 43 44 2004 DETOURNAY Fabian

chaussée de Nivelles, 25 6041 GOSSELIES 071 35 75 96 2004 FARCOT Pierre-Vincent

rue des Myosotis, 6/8 1932 ST-STEVENS-WOLUWE 0486 085399 2004 ROUSSEAU Florence

rue de Sotriamont, 17 1400 NIVELLES 0478 52 87 34 2005 MATHURIN François

rue des Myosotis, 6/8 6600 BASTOGNE 0478 696358 2005 REMY Natacha

avenue de Septembre, 9 (2e ét.) 1200 BRUXELLES 0479 509213

Si vous ne recevez pas les annales à votre cabinet, faites-nous connaître l'adresse de celui-ci au moyen de la dernière page des Annales : parfois un patient nous

demande l'adresse d'un dentiste dans sa région.

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X. CORRECTION D’ADRESSES

Si votre adresse est mal libellée (ancienne adresse, état civil ...), ayez l’amabilité de nous renvoyer le formulaire ci-dessous

à l'adresse suivante :

COSUL - EMDS Mme Françoise LAROSE

Avenue Hippocrate, 10 / 57.21 1200 BRUXELLES

------------------------------------------------------------------------------------------------ Année de Diplôme: ...... Nom : ................................................Prénom : .............................................. Nom du conjoint (facultatif) : .......................................................................... Si société, son appellation : ............................................................................ Rue : ............................................................................................. n° .......... Code postal : .......................... à .................................................................. Tél. : ................................... Fax : .......................... N° INAMI : ................... E-mail : .......................................................................................................... Observations : ................................................................................................