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TUTORAT FACULTÉ DE MÉDECINE DE TOULOUSE – PURPAN ANNALES DU TUTORAT ANNÉES UNIVERSITAIRES 2006-2007 1 er QUADRIMESTRE SUJETS RÉALISÉS ET CORRIGÉS PAR LES TUTEURS Tous Droits réservés au T utorat Associatif T oulousain. Sauf autorisation, la duplication, la vente, la diffusion partielle ou totale de ce polycopié sont interdites 1

Annales Tutorat 2006-2007

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TUTORATFACULTÉ DE MÉDECINE DE

TOULOUSE – PURPAN

ANNALES DU TUTORAT

ANNÉES UNIVERSITAIRES 2006-20071er QUADRIMESTRE

SUJETS RÉALISÉS ET CORRIGÉS PAR LES TUTEURS

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Comment utiliser ce polycopié ?

Ce polycopié rassemble l’intégralité des 11 colles du Tutorat de l’année 2006-2007.Ce sont des QCM récents, qui constituent une ressource importante pour s’entraîner chez soi.Ils ont été réalisés par une équipe de tuteurs volontaires qui avaient pour objectif d’être le plus proche possible du type de QCM posé par la faculté.

Ce polycopié peut servir :

Soit comme révision globale, en fin de quadrimestre pour parcourir tout le programme avec un nombre conséquent de QCM

Soit comme entraînement régulier, semaine après semaine pour perfectionner son savoir et repérer les pièges possibles. (vous trouverez toutes les dates où ces colles ont eu lieu)

Ce polycopié représente un entraînement précieux : il faut adapter son utilisation à sa méthode de travail.

En cas d’erreur sur les notions de cours, la mise en page ou l’orthographe, vous trouverez à la fin du polycopié des bulletins à remplir et à déposer dans

la salle de permanence.

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Sommaire

Sujets 2006-2007Colle n°1 : Anatomie (15 QCM 30 min)......................................................................p.7Colle n°2 : Biologie Moléculaire / Biophysique (20 QCM 60 min)...........................p.11Colle n°3 : Chimie / SHS (10 QCM + 1 sujet 60 min)................................................p.19Colle n°4 : Histologie / Biophysique (28 QCM 60 min).............................................p.23Colle n°5 : Chimie / Anatomie (26 QCM 60 min)......................................................p.31Colle n°6 : Biologie Moléculaire / Biophysique (18 QCM 60 min)...........................p.39Colle n°7 : SHS (1 sujet 60 min)...................................................................................p.47Colle n°8 : Chimie / Histologie (26 QCM 60 min)......................................................p.50Colle n°9 : Anatomie / Biophysique (27 QCM 60 min)..............................................p.60Colle n°10 : Anatomie / Histologie (32 QCM 60 min)................................................p.67Colle n°11 : Biologie Moléculaire / Chimie (17 QCM 60 min)..................................p.75

CORRECTIONS DES COLLES...........................................................................p.85Correction colle n°1......................................................................................................p.86Correction colle n°2......................................................................................................p.88Correction colle n°3......................................................................................................p.91Correction colle n°4......................................................................................................p.98Correction colle n°5......................................................................................................p.102Correction colle n°6......................................................................................................p.107Correction colle n°7......................................................................................................p.110Correction colle n°8......................................................................................................p.113Correction colle n°9......................................................................................................p.118Correction colle n°10....................................................................................................p.122Correction colle n°11....................................................................................................p.126

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ÉPREUVE D’ANATOMIE

16 QCM – 30 Minutes

Vendredi 13/10/06

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ANATOMIE 15 QCM (30 MIN)

QCM 1 : Généralités A. Le plan sagittal est dit coronal lorsqu’il passe par l’axe du corps.B. Tous les organes qui ont une structure analogue se regroupent en appareil.C. Dans la position anatomique de référence, les paumes des mains sont tournées vers l’avant. D. L’axe de la main passe par le deuxième doigt tandis que l’axe du pied passe par le troisième orteil.E. Sur une coupe scanner, on observe la face supérieure du segment inférieur en se plaçant en avant du sujet.

QCM 2 : A propos de l’appareil circulatoire A. Le cœur comporte deux valves atrio-ventriculaires : la valve mitrale à gauche et la valve tricuspide à droite.B. Dans la grande circulation ou circulation systémique, le sang part du ventricule gauche, passe par l’aorte, se distribue aux organes et revient à l’atrium gauche par les veines caves.C. La crosse aortique est dirigée d’avant en arrière et de gauche à droite.D. La veine testiculaire gauche et la veine surrénale gauche sont des collatérales de la veine rénale gauche.E. Les lymphocentres profonds sont situés au niveau de la racine des membres et au niveau du cou.

QCM 3 : A propos du coeurA. Le cœur se situe dans le médiastin antérieur, c’est-à-dire dans la partie médiane du thorax, entre les deux poumons.B. Le cœur est une pyramide triangulaire à base dorsale et au sommet (apex) orienté en avant et à droite.C. Les deux veines caves ramènent le sang pauvre en O2 dans l’atrium gauche.D. La valve mitrale s’oppose au reflux du sang du ventricule gauche vers l’atrium gauche.E. L’innervation végétative est à l’origine de la contraction du tissu nodal et permet les battements cardiaques.

QCM 4 : Les artères A. Les artères et les veines présentent des battements synchrones aux battements cardiaques (pouls).B. Lors d’une distribution en réseau, les artères abordent l’organe au niveau du hile, puis donnent de multiples branches assurant la vascularisation de cet organe.C. La distribution terminale des artères existe au niveau d’organes comme le rein ou le cerveau.D. La distribution de type anastomotique permet d’éviter, dans certains cas, l’infarctus.E. Les anastomoses par inosculation sont dites par canal d’union.

QCM 5 : La distribution artérielle A. Les artères coronaires naissent dans le médiastin antérieur.B. L’aorte traverse le diaphragme en regard de la neuvième vertèbre thoracique et la veine cave caudale en regard de la douzième vertèbre thoracique.C. Le tronc brachio-céphalique n’est présent qu’à droite.D. L’arc aortique donne les collatérales suivantes : artère sub-clavière gauche, artère carotide commune gauche et tronc brachio-céphalique.E. L’aorte thoracique ne donne que des branches à destinée pariétale.

QCM 6 : Concernant les voies aériennes supérieures A. Une cavité nasale est limitée en haut par la base du crâne, en bas par le palais et sur le plan sagittal par le septum nasal.B. Le réchauffement, l’humidification et la filtration de l’air sont assurés par le larynx.C. Le naso-pharynx, en arrière des cavités nasales, est séparé de l’oro-pharynx par les choanes.D. L’épiglotte, structure cartilagineuse, ferme l’orifice supérieur du larynx lors de la déglutition.E. La phonation résulte de la vibration des plis vocaux lors de l’expiration.Tous Droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain.Sauf autorisation, la duplication, la vente, la diffusion partielle ou totale de ce polycopié sont interdites

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QCM 7 : Mécanique respiratoireA. Les mouvements pulmonaires sont induits par les mouvements de la cage thoracique.B. Le nerf phrénique assure l'innervation végétative du poumon avec un rythme de 16 mouvements par seconde.C. Le diaphragme participe à l'inspiration, phénomène actif, contrairement à l'expiration qui est passive.D. Le poumon est le centre de la petite circulation qui part de l'artère pulmonaire au niveau du ventricule droit et se termine par la veine pulmonaire qui se jette dans l'atrium droit.E. Le poumon gauche, plus petit à cause de la présence du cœur, ne possède qu'une seule scissure, horizontale, donc 2 lobes, supérieur et inférieur.

QCM 8 : A propos de l'arbre trachéo-bronchiqueA. La trachée débute en C5 et se termine en T6, où elle se divise en 2 bronches souches, au niveau de la carène.B. Depuis les bronches souches jusqu'aux bronchioles intra-lobulaires, la structure respiratoire est cartilagineuse.C. Aux bronches souches succèdent les bronches lobaires puis segmentaires et enfin les bronchioles terminales qui aboutissent aux alvéoles pulmonaires.D. Le sang arrive par l'artère pulmonaire au niveau du hile, sur la face médiastinale du poumon.E. Le sang repart par la périphérie du lobule grâce aux veines pulmonaires qui rejoignent l'atrium droit.

QCM 9 : Appareil digestif A. L‘œsophage est un conduit musculaire qui fait 24 cm de long.B. L‘œsophage commence en regard de la 6ème vertèbre cervicale.C. L’oesophage thoracique est, dans sa partie supérieure, situé en arrière de la trachée et en avant de la colonne et dans sa partie inférieure entre l’aorte en arrière et la base du cœur en avant.D. L‘œsophage traverse le diaphragme en regard de la 10ème vertèbre thoracique.E. L‘estomac est une portion dilatée du tube digestif.

QCM 10 : Généralités sur l’appareil digestifA. Le duodénum est formé d’une paroi bosselé, irrégulière et mesure environ 6 à 8 mètres.B. Le cadre formé par le duodénum s’étend de L1 à L4 et s’enroule autour de la queue du pancréas.C. L’angle colique droit est situé sous le foie alors que l’angle colique gauche est lui situé sous la rate.D. Le colon sigmoïde permet de définir la limite anatomique entre l’abdomen et le pelvis.E. Le rectum est la dernière partie du colon, il est vertical et situé dans le pelvis.

QCM 11 : Vascularisation de l’appareil digestifA. Le tronc coeliaque est formé par l’artère hépatique, l’artère gastrique gauche ainsi que l’artère splénique.B. L’artère splénique longe le bord supérieur du pancréas alors que l’artère gastrique gauche longe la grande courbure de l’estomac.C. L’artère mésentérique supérieure irrigue (entre autre) l’angle colique droit et le 1/3 gauche du colon transverse. D. L’artère mésentérique inférieure irrigue (entre autre) les 2/3 restant du colon transverse et l’angle colique gauche.E. Le sang des veines mésentérique supérieure, mésentérique inférieure et splénique est ensuite drainé par la veine porte.

QCM 12 : Généralités sur le crâneA. Le crâne est une boite ovoïde à grosse extrémité antérieure.B. Le crâne est divisé en deux parties : la voûte, appelé aussi calvaria, et la base constituée de trois étages.C. Le crâne se compose de 6 pièces osseuses.D. Le crâne est percé de nombreux orifices qui laissent passer les 12 paires de nerfs crâniens.E. Le crâne est en partie constitué par 4 os impairs et médians : frontal, l’ethmoïde, le pariétal et l’occipital. Tous Droits réservés au Tutorat Associatif Toulousain.Sauf autorisation, la duplication, la vente, la diffusion partielle ou totale de ce polycopié sont interdites

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QCM 13 : A propos de l’os frontalA. C’est un os qui n’appartient qu’à la calvaria.B. Il s’articule avec l’os sphénoïde, l’os pariétal et l’os temporal. C. L’écaille qui correspond à la partie verticale de l’os frontal appartient à la base.D. L’écaille et la partie orbitaire sont séparées par la crête orbito-nasale.E. La glabelle qui sépare les arcades sourcilières peut être visualisée en vue endocrânienne.

QCM 14 : A propos de l’os ethmoïde A. Il appartient exclusivement à la base du crâne (étage antérieur et moyen).B. Il a une forme de balance, composé de deux masses latérales, une lame horizontale ou lame criblée qui laisse passer le nerf olfactif et une lame verticale.C. La lame criblée de l’ethmoïde ferme l’incisure ethmoïdale de l’os frontal.D. La lame verticale est divisée en deux parties : au dessus la lame perpendiculaire qui cloisonne les fosses nasales et en dessous le processus crista galli. E. Les lames des cornets correspondent aux faces latérales des masses latérales. Elles portent les cornets supérieurs et moyens.

QCM 15 : A propos de l’os ethmoïdeA. On appelle la face médiale des masses latérales l’os planum.B. La lame perpendiculaire s’appuie en avant sur les os nasaux et en arrière sur le corps du sphénoïde et le vomer. C. Le méat moyen se situe au dessus du cornet moyen.D. Le sinus ethmoïdal se draine dans les fosses nasales.E. Le bord postérieur des masses latérales s’articule avec le corps du sphénoïde.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE BIOLOGIE MOLECULAIRE-BIOPHYSIQUE

20 QCM – 60 Minutes

Vendredi 20/10/06

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Biologie moléculaire 11 QCM (30 min)

QCM 1 : Eucaryotes-ProcaryotesA. Les procaryotes n’ont pas de noyaux mais plusieurs chromosomes.B. Les eucaryotes ont un noyau mais pas d’ADN circulaire dans le noyau.C. Chez les eucaryotes, la transcription et la traduction ne sont pas simultanées.D. Chez les procaryotes la transcription et la traduction s’effectue en 2 temps et à 2 endroits différents.E. Chez les eucaryotes le code génétique est dégénéré et possède 64 codons qui codent pour des acides aminés.

QCM 2 : Cytosine : 2-hydroxy-4-amino-pyrimidine Uracile : 2,4-dihydroxy-pyrimidine Thymine : 2,4 dihydroxy-5-méthyl-pyrimidine Adénine : 6-amino-purine Guanine : 2-amino-6-hydroxy-purine Hypoxanthine : 6-hydroxy-purine Xanthine : 2,6-dihydroxy-purine Acide urique : 2,6,8-trihydroxy-purine A. Le dGTP possède, dans sa forme stable, 4 doubles liaisons au niveau du cycle purine (sans tenir compte des liaisons avec les substituants).B. L’ATP contient une liaison phosphomonoester, et après l’action de l’adénylcyclase le produit qui porte la base contient deux liaisons phosphomonoester. C. La cytosine possède un azote de moins que la xanthine.D. Dans un double brin d’ADN, les bases pyrimidiques s’associent entre elles par 3 liaisons hydrogènes.E. Si on utilise le [α-32P]CTP comme précurseur de synthèse, on obtiendra un brin d’ADN radioactif.

QCM 3 : Soient les réactions suivantes A, B, C, D UTP UMP CMP dCMP dTMP

A B C DA. Coupure d’une liaison phosphodiester riche en énergie avec libération d’un pyrophosphate.B. Remplacement du –OH en C2 par un –NH2.C. Elimination d’un atome d’oxygène au niveau du C’2 du CMP.D. Remplacement du NH2 en C4 du dCMP par un –OH puis méthylation en C5.E. Le produit final porte un atome d’hydrogène et un –OH au niveau du C’2.

QCM 4 :A. Un tour d’hélice équivaut à 10 nucléotides ou 3.4 nm. On distingue les grands et les petits sillons : Il existe plus de possibilités d’interactions sur le grand sillon car la surface d’échange est augmentée.B. Si un fragment d’ADN double brin contient 20% de A, on peut affirmer que le % de C est de 30%.C. La température de fusion des brins d’ADN varie en fonction de la quantité de paires AT par rapport aux paires GCD. L’action d’une DNase sur un double brin d’ADN, préalablement préparé à cette action, permet d’obtenir des fragments de 180pb, 360pb, 540pb et 720pb.E. L’octamère d’histones est constitué de 8 histones : 2 H1, 2H2, 2H3 et 2H4

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QCM 5 : les différents ARN dans la cellule eucaryote ou procaryote

ADN ARNm protéines 1 2 3

A .1 se déroule dans le noyau.B. 2 est, en autre, constitué des nucléotides A, C, G et U. C. 3 nécessite des ARNt et des ARNr.D. L'étape de maturation du pré-ARNm, en 1, fait intervenir les ARNsn et existe seulement chez l'eucaryote. E. L'ARNt est le transporteur de l'acide aminé vers les ribosomes.

QCM 6 : L’ARNr et l’ARNsnA. Il existe une relation de proportionnalité directe et linéaire entre le coefficient de sédimentation S et la masse, en Dalton, des ARNr.B. Les 2 sous unités constituantes des ribosomes eucaryotes ont pour coefficient de sédimentation 40S et 60S.C. Le coefficient de sédimentation d’un ribosome procaryote est 80S, celui de sa petite sous unité est 30S et celui de sa grande sous unité est 50S.D. De tous les ARN totaux, les ARNr sont les plus abondants et les plus diversifiés.E. Les ARNsn forment des ribonucléoprotéines et sont les moins abondants des différents ARN.

QCM 7 : Voici le schéma général de la synthèse d’ADNc :

A. L’enzyme qui catalyse la réaction 1 est la transcriptase inverse et a besoin de NTP pour fonctionner.B. L’enzyme qui catalyse la réaction 2 est la RNA dégradase et elle permet d’aboutir à un ADN simple brin.C. L’enzyme qui catalyse la réaction 3 est la transcriptase terminale.D. L’enzyme qui catalyse la réaction 4 est l’ADN polymérase I qui prend pour substrat le monobrin d’ADN, des dNTP et un oligodA.E. Avec des milliers d’ARNm on peut faire des milliers d’ADNc qui auront beaucoup d’applications en biologie moléculaire notamment via le fait que les ADNc soient beaucoup moins sensibles à certains facteurs chimiques.

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QCM 8 : ClonageA. On doit d’abord utiliser une phosphatase alcaline avant d’insérer l’ADN dans le plasmide ouvert au niveau du MCS.B. Le bromure d’Ethidium permet de dénaturer l’ADN.C. Il est possible d’insérer de l’ADN simple brin dans un plasmide.D. Le clonage d’ADN dans un plasmide permettra d’amplifier cet ADN grâce aux bactéries. E. Le site MCS est le site de résistance à l’ampicilline.

QCM 9 : A propos des endonucléases de restriction :Sur quelles séquences de nucléotides peut-on faire agir BamH1 :On rappelle que BamH1 agit de la façon suivante :

GGATCC

A.

B.

C.

Les deux séquences suivantes sont bicaténaires, mais par un souci de lisibilité, seul le brin sens a été représenté.

D.

E.

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GGATCC5’ 3’

GGATCCCCTAGG

3’3’5’

5’

GGATCCCCTAGG

3’3’5’

5’

P

G

P

G C

P

A

P

T

P

C

P

P

G

P

G C

P

A

P

T

P

C

P

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QCM 10 : Soit cet ADN ci-dessous de 10 kpb . On considère les trois sondes comme marquées sur le schéma et les deux sites des enzymes de restriction que sont EcoR1 et Cla1.On rappelle que :

EcoR1 G AATTC

Cla 1 AT CGAT

Sonde 3

Sonde 1 Sonde 2

3kpb Eco R1 5kpb Cla 1 2kpb

A. Cette électrophorèse est compatible avec une coupure par EcoR1 et la sonde 1.

7 kpb

3kpb

B. Cette électrophorèse est compatible avec une coupure par Cla1 et la sonde 2.

8 kpb

2kpb

C. Cette électrophorèse est compatible avec une coupure par EcoR1 et Cla 1 et la sonde 1.

7kpb

3kpb

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D. Cette électrophorèse est compatible avec une coupure par EcoR1 et Cla 1 et la sonde 1.

5 kpb

3 kpb

E. Grâce à une coupure avec EcoR1 et Cla1 et la sonde 3 (pour visualiser tous les morceaux de l’ADN), on obtient :

5 kpb

3 kpb2 kpb

Ainsi on peut, en prenant les morceaux de 2 et 3 kpb, faire la délétion du morceau de 5 kpb.

QCM 11 : Au sujet du marquage de l’ADNA. Le marquage à la polynucléotide kinase fait intervenir du [α32P]ATPB. Le marquage à la nucléotide kinase est particulièrement adapté au marquage de gros fragment d’ADN.C. La méthode d’amorçage au hasard nécessite une étape de dénaturation et l’action d’une phosphatase.D. La méthode d’amorçage au hasard n’utilise qu’une partie de l’ADN polymérase : Le fragment de Klenow.E. Le marquage fluorescent indirect d’un ADNc correspondant au couplage chimique d’une molécule fluorescente sur un groupement NH2 préalablement incorporé dans un ADN grâce à une modification aminoallyl.

Biophysique 9 QCM (30 min)

QCM 12 : Etats Physiques de la matière :A. Les changements d’état sont tous réversibles.B. L’agitation thermique peut être nulle en théorie.C. Tout comme les gaz, les liquides sont des fluides.D. Plus un état est compressible plus le volume offert a l’agitation thermique est grand.E. L’agitation thermique dépend de la température, elle est indépendante de l’état du système.

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QCM 13 : Un gaz réel se rapproche d’autant plus d’un gaz parfait que :A. Il est sous haute pressionB. Il se trouve à basse températureC. Il est pressent a forte concentrationD. Il a une masse molaire faible.E. Il est chimiquement inerte.QCM 14 : Soit un mélange gazeux O2 (M=16), N2 (M=14) , H2 (M=2) dans un récipient qui occupe un volume de 11,2 L développe une pression totale de 3040 mm Hg a 0°C. La fraction molaire de O2 est de ½ et celle de N2 est égale a celle de H2.

A. Ce mélange contient 0,5 M d’ O2.

B. Ce mélange contient 3 x 10^23 molécules d’H2.

C. La pression partielle d’ N2 est d’une atmosphère.D. Il’ y a autant des molécules N2 de que H2 de dans le récipient.E. L’ O2 se trouvera au fond du récipient.

QCM 15: Soit 0,5 litres d’un fluide pur dont la proportion du covolume égal 2/10, dans les conditions considérées A. Le volume de l’ensemble des molécules est égal à 0.45 litre.B. Le volume de l’ensemble des molécules est égal à 0.9 litre.C. Le volume de l’ensemble des molécules est égal à 0.1 litreD. Ce fluide vérifie la loi de Boyle-Mariotte.E. A pression constante, si l’on augmente la température de ce fluide, il ne changera jamais d’état

QCM 16: La structure dipolaire de l’eau est directement responsable de :A. La polylmerisation de molécules d’eau.B. La dissolution des solides.C. Du rôle de volant thermique de l’eau.D. La capacité de thermolyse de l’eau.E. L’hydratation de certains solutés.

QCM 17 : A propos de la dissolution :A. La chaleur de dissolution d’un gaz sera toujours positiveB. La chaleur de dissolution d’un solide sera toujours positive.C. La chaleur de dissolution d’un gaz est la chaleur de liquéfactionD. Pour les ions la solvatation s’effectue toujours après la dissolutionE. Généralement si on met du sucre dans un thé chaud la température de la solution va diminuer.

QCM 18 : Soit une solution composée de 16g d’acide acétique( CH3COOH)(M=32) de coefficient de dissociation α=0,4 et de 3,6g d’ HCl (M=18) de coefficient α=1.A. La solution contient 200 mEq de CH3COO-B. La solution contient 200 mEq d’ H+C. L’osmolarité totale de la solution est de 1,1 osmD. Cette solution possède autant de moles d’anions que de cationsE. On considère que tous les électrolytes présents dans la solution sont des électrolytes forts.

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QCM 19 : Soit 1 l de solution d’urée m= 0.4 et 1 l de solution de glucose m=1On veut obtenir 1 l de solution équimolaire m=0.2 en urée et glucoseA. On prélève 0.2 l de la solution de glucose B. On prélève 0.2 l de la solution d’uréeC. Il faut compléter les prélèvements avec 0.3 l d’eau pour obtenir une solution équimolaire.D. Dans la solution finale il y a 1,2 x 10^23 molécules d’uréeE. La solution finale présente la même osmolarité que le plasma

QCM 20 : Concernant les solutions colloïdales et les gelsA. Les gels sont des cas particuliers de solutions colloïdales.B. Dans les solutions colloïdales un solide est dispersé au sein d’un liquideC. La floculation est plus facile à obtenir sur une solution faite de colloïdes lyophiles que de colloïdes lyophobes.D. Pour faire floculer une solution colloïdale lyophile il est indispensable d’éliminer l’eau d’hydratationE. Les gels jouent le rôle de tamis moléculaire, les plus grosses molécules apparaissent en dernier.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE CHIMIE-SHS

10 QCM et 1 sujet de SHS en 60 Minutes

Vendredi 27/10/06

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CHIMIE 10 QCM (30 min)

QCM 1 : Concernant la composition de l’atome :A. La charge élémentaire « q » a pour unité le volt.

B. Les isotopes d’un élément possèdent le même nombre d’électrons.C. Le nombre d’ Avogadro est égal à : N = 6,023.1022.D. Un atome est formé d’un noyau électriquement neutre et des électrons qui gravitent autour.E. L’Unité de Masse Atomique ou Dalton correspond au 1/12 de la masse de l’atome 13C.

QCM 2 : Soit la molécule d'acide formique de formule brute : HCOOH, on donne par ailleurs les masses atomiques moyennes de chacun des éléments :

H : 1,0079; C : 12,0112; O : 15,9994 A. La masse moléculaire moyenne de HCOOH est égale à 47,0281. B. On doit peser 4,60258g de HCOOH pour préparer 100mL d'une solution à 1M.C. Une solution de 500mL avec 150mmol de HCOOH est une solution à 0,3 mM.D. Sachant que HCOOH se dissout totalement en solution aqueuse, 6x1022 ions (nombre arrondi) HCOO-

sont présents dans la solution décrite en B.E. L'acide formique est une molécule importante de la chimie minérale.

QCM 3 : A. Deux électrons sur la même orbitale n'ont jamais le même spin, il est opposé: +1 ou-1.B. Le remplissage des orbitales d'un atome se fait par ordre croissant d'énergie.C. Il existe 3 orbitales p pour chaque niveau.Dans les items D et E on classe les orbitales par niveau d’énergie :D. On peut écrire : 2p < 3s < 3p < 4s < 3d < 4p.E. On peut écrire : 6s < 4f < 5d < 6p.

QCM 4 : L’atome d’étain (Sn) appartient au même groupe que l’atome de carbone (6C) et à la même période que l’iode (53I) :A. Il appartient à la famille chimique 6.B. Son noyau possède 41 protons.C. Son noyau possède 41 nucléons.D. Son rayon atomique est inférieur à celui de l’Iode.E. Son énergie de première ionisation est inférieure à celle du Carbone.

QCM 5 : A. Le 4Be : dans sa famille, il a l’énergie de 1ere ionisation la plus faible.B. Dans sa période il a l’énergie de 2ème ionisation la plus faible.C. Le manque de fer provoque une anémie.D. La réaction suivante : O + e-→ O- est exothermique, c’est-à-dire qu’elle libère de l’énergie.E. La réaction O- + e- → O2- libère plus d’énergie que O + e-→ O-.

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QCM 6 : Concernant la théorie de Lewis :A. Lors d’une liaison dative l’accepteur d’électrons est un acide de Lewis.B. Le trichlorure de phosphore et le pentachlorure de phosphore respectent tous deux la règle de l’octet.C. Pour former le PSCl3 il faut que le S ait une orbitale 3p vacante.D. Dans la molécule de NH4Cl il y a une liaison ionique.E. La règle de l’octet s’adapte parfaitement aux éléments de la première et de la deuxième période de la classification. On donne : 15P, 16S , 17Cl , 7N , 1H.

QCM 7 : A propos de l’hybridation A. La longueur de CH2 CH2 est plus longue que CH CH : la double liaison est donc plus solide.B. Soit la molécule AsCl3, l’angle entre les liaisons As-Cl est supérieur à 109,5°.C. Dans la molécule d’eau H2O, l’Oxygène est hybridé sp3.D. Une liaison donneur-accepteur du doublet de NH3 avec un proton H+ permettrait de former l’ion NH4

+.E. L’angle entre deux liaisons dans une hybridation sp3 est de 120°. On donne : 33As , 17Cl , 1H , 8O , 7N.

QCM 8 : A propos de l’hybridation :A. Pour la molécule de BF3, la troisième orbitale p du Bore ne participe pas à l’hybridation.B. L’hybridation sp3d correspond à une bipyramide trigonale avec 3 angles de 120° et 6 angles de 180°.C. Dans la molécule d’éthylène (C2H4), la dernière orbitale p des carbones possède un électron célibataire qui va permettre de faire une liaison π avec l’autre carbone.D. Les molécules suivantes : NOCl, AlCl3, BF3 et NH3 ont une géométrie plane.E. Dans le butadiène qui comporte 2 doubles liaisons, on a les 4 atomes de carbone hybridés sp2. On donne : 7N , 8O , 17Cl , 13A l, 5B , 9F , 1H , 6C.

QCM 9 : A propos de la théorie de VSEPR.A. Si l’atome central est entouré par 2 paires d’électrons, la structure de la molécule forme un angle de 120°.B. Si l’atome central est entouré par 2 paires d’électrons liantes et 1 non liante, la structure de la molécule est linéaire.C. Si l’atome central est entouré par 4 paires d’électrons liantes, la structure de la molécule est une pyramide a base triangulaire.D. Si l’atome central est entouré par 6 paires d’électrons liantes, on pourra alors en déduire que la molécule est hybridée bipyramide à base triangulaire.E. Si l’atome central est entouré par 6 électrons alors il est hybridé sp3d2.

QCM 10 : A propos du diagramme d'énergie d'orbitale moléculaire de l'azote:A. Pour former le diazote (N:1s2; 2s2 2p3), on a 14 électrons de remplissage en jeu.B. La présence de 3 orbitales 2p avec chacune un électron célibataire donne la possibilité d’avoir 2 liaisons π dans la molécule N2.C. La liaison σ se fait par recouvrement axial de 2 orbitales s.D. N= ½(10-4)= 3 : cette opération permet de trouver le nombre d’électrons qui peuvent participer à une liaison.E. Le diazote est paramagnétique.

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SHS (30 min)

Consentement éclairé et information des personnes qui se prêtent à des actesde soin ou de recherche.

Préambule

Le rapport qui suit distingue deux positions éthiques: l'une (dite "téléologique") fondée sur le principe de bienfaisance (ou de non-malfaisance), l'autre (dite "déontologique"), fondée sur le principe du respect des personnes dans leur autonomie. En situation de soin ou de recherche biomédicale, on doit toujours s'efforcer de faire le plus de bien (et le moins de mal) possible, tout en respectant la liberté de décision des personnes qu'on cherche à aider. Autrement dit, on doit toujours tendre à concilier les deux principes. Il y a cependant des cas où les deux principes entrent en conflit. Par exemple, des patients qui pour des raisons morales ou religieuses refusent les transfusions sanguines ou les greffes peuvent se trouver dans un état de santé tel que leurs médecins veuillent les transfuser, et jugent que leur refus de cette thérapeutique leur est nuisible. Si la négociation échoue, il faut alors choisir entre transfuser le patient contre sa volonté (c'est-à-dire, faire passer le principe de bienfaisance avant le principe du respect de l'autonomie), et respecter la volonté exprimée par le patient (au risque d'une dégradation de son état).

Il y a cinquante ans les médecins n'hésitaient pas à imposer aux malades, parfois sans explication, ce qu'ils jugeaient être bon pour eux, et cette attitude était socialement acceptée. Aujourd'hui le souci d'informer les patients, et d'obtenir leur adhésion aux actes de soin ou de recherche qu'on leur propose, est devenue la norme. L'évolution décrite ci-après est une évolution (encore incertaine) d'un état de la société où l'on mettait l'accent sur le principe de bienfaisance (les médecins détenant la connaissance de ce qui est le "bien" dans le domaine de la santé), à un état de la société où l'on respecte davantage le droit des individus à choisir leur propre "bien" et à participer aux décisions les concernant. Cette évolution n'est en soi ni bonne ni mauvaise: elle est un "choix de société", elle va avec le choix de vivre dans une société plus démocratique.

2 points seront attribués à la présentation et l'orthographe.

Durée : 30 minutes

I- Quelles sont les causes de la judiciarisation de la médecine ? (6 points) (Question de cours)

II- A quelle loi fait référence ce texte? (2 points) Quels sont les apports de cette loi dans le cadre de la relation médecin patient ?(10 points) (Question se référant au passage du texte en gras)

III- D’après ce préambule, en cas de refus de transfusion sanguine pouvant engager le pronostic vital du patient, quelle doit être la conduite à suivre par le médecin ? Vous répondrez à cette question après avoir présenté les deux grands principes qui entrent en jeu dans cette situation.(0 point question non notée)

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE HISTOLOGIE-BIOPHYSIQUE

28 QCM – 60 Minutes

Vendredi 03/11/06

Le partenaire du Tutorat :

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HISTOLOGIE (30 min)(Techniques, Conjonctifs, Cartilage et Osseux)

Attention !!! Cette épreuve comporte 18 QCM, ne perdez pas de temps …

QCM 1 : A propos de la MOA. Le liquide de BOUIN notamment, est bien adapté à la fixation de fragments de petite tailleB. La fixation peut utiliser aussi bien des agents physiques comme les aldéhydes que des agents chimiques comme la congélationC. Le liquide de DUBOSC-BRAZIL est une solution constituée de formol, d’acide acétique et d’acide picrique dans de l’éthanol à 80°D. La qualité de la fixation peut être influencée par le volume de liquide fixateur qui doit être égal au volume du tissu immergéE. La vitesse de pénétration de l’agent fixateur dépend entre autres de la nature et du volume de l’échantillon

QCM 2 : A propos de la MOA. L’hémalun est un colorant basique utilisé pour visualiser les noyaux qui sont dits « basophiles ».B. Les constituants du cytoplasme sont dits « acidophiles » et sont rendus visibles notamment par l’éosine.C. L’hémalun-Eosine permet de visualiser les fibres de collagènes en oranges.D. Le bleu de toluidine est qualifié d’orthochromatique lorsqu’il colore en rose-fuschia les structures contenant des mucopolysaccharides acides.E. L’étape de coloration nécessite préalablement une réhydratation de l’échantillon par bain d’alcool décroissant.

QCM 3 : A propos de la microscopie électronique à transmissionA. Le pouvoir séparateur est amélioré d’un facteur 100 par rapport à celui de la microscopie optique.B. Les sels de métaux lourds les plus utilisés sont l’acétate d’uranyle (noyaux) et le citrate de plomb (cytoplasme).C. Aux zones de densité élevée, c'est-à-dire où se sont déposés les sels de métaux lourds, correspondent des images sombres et inversement pour des territoires tissulaire de faible densité.D. Le pouvoir séparateur est inversement proportionnel à la longueur d’onde.E. Plus la valeur de ε est élevée, meilleur est le pouvoir séparateur

QCM 4 : A propos des techniques spécialesA. Le PAS réalise en premier lieu une oxydation par l’acide chlorhydrique avant que le réactif de Schiff ne précipite si il est en contact avec des fonctions aldéhydes provenant de l’oxydation.B. Les graisses ne sont pas dissoutes par les solvants habituellement utilisés en histologie courante (alcool, xylène ou toluène)C. Les meilleurs colorants pour les lipides sont le rouge et le noir soudanD. On peut mettre en évidence l’acide ribonucléique par la réaction de FeulgenE. La réaction de Feulgen est à la fois qualitative et quantitative

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QCM 5 : A propos des anomalies du collagène et des fibres élastiquesA. Le syndrome d’Alport concerne le collagène VI et se traduit par une anomalie de constitution de la membrane basale glomérulaire, ce qui entraîne des perturbations de la filtration glomérulaire.B. Les anomalies du collagène I sont impliquées dans deux pathologies : l’ostéogenèse imparfaite et la chondrodysplasieC. Un des symptômes du syndrome d’Ehlers-Danlos est une extensibilité anormale de la peau.D. Une dissection aortique est une complication de la forme grave du syndrome de Marfan, qui concerne les fibres élastiques.E. L’hyperlaxité articulaire est une manifestation du Syndrome de Marfan, ce syndrome pouvant avoir des degrés de gravité variable.

QCM 6 : A propos de la composante cellulaire du tissu conjonctifA. Les fibrocytes ont un noyau à chromatine plus dense que les fibroblastes.B. C’est la fixation de l’IgE sur la surface du mastocyte qui entraîne sa dégranulation.C. Les fibroblastes, les adipocytes et les mastocytes sont des cellules fixes.D. Les macrophages possèdent à la surface de leur membrane des récepteurs aux IgE.E. Le plasmocyte est une cellule dont le diamètre est de l’ordre du μm, ayant un noyau excentré et une zone périnucléaire claire appelée archoplasme.

QCM 7 : A propos de la synthèse du collagène A. La formation des fibrilles nécessite la glycosylation préalable de l’hydroxy-proline B. L’hydroxylation des proline et lysine avec l’aide de la vitamine C est indispensable à la formation du collagène ; c’est pourquoi une carence en ce co-facteur s’accompagne de saignements des muqueuses et d’un échauffement dentaire (scorbut). C. Dans les tissus riches en collagène I, le renouvellement du collagène est très lent. D. Une fibrille de collagène est principalement constituée par un seul assemblage de trois chaînes alpha.E. Les télopeptides empêchent l’association des molécules de pro collagène entre elles

QCM 8 : Les différents types de tissus conjonctifsA. Le tissu conjonctif lâche est retrouvé dans le chorion des muqueuses et des séreuses, dans le stroma, le derme papillaire et l'hypoderme.B. Le tissu conjonctif fibreux dense à prédominance collagène, non orienté ou semi-modelé contient des fibres regroupées en faisceaux orientés dans toutes les directions de l'espace. Ceci lui confère de fortes propriétés de résistance mécanique.C. Le tissu orienté ou modelé est de type unitendu lorsqu'il présente des faisceaux de fibres dont l'orientation est perpendiculaire d'un plan à l'autre, il est de type bitendu lorsqu'il y a des gros faisceaux de fibres collagènes séparées de tissu conjonctif lâche.D. On retrouve du tissu conjonctif orienté ou modelé de type unitendu au niveau du stroma cornéen et de l'aponévrose.E. Lorsqu'il est à prédominance élastique, le tissu conjonctif contient tout de même des fibres collagènes qui accompagnent et protègent les fibres élastiques pour éviter qu’elles ne se rompent.

QCM 9 : A propos du tissu conjonctif A. Les fibroblastes sont les seules cellules fixes du tissu conjonctif.B. La graisse blanche est formée par les adipocytes univacuolaires.C. La pinocytose concerne les liquides.D. Les histiocytes ont un appareil lysosomal très développé.E. Les macrophages phagocytent l’antigène de façon spécifique.

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QCM 10 : A propos du tissu cartilagineux A. C’est un tissu non vascularisé mais innervé.B. Il est en général recouvert d’une lame conjonctive appelée périchondre.C. Le périchondre est présent partout y compris sur les surfaces articulaires.D. La substance fondamentale comprend une composante fibreuse et une matrice.E. Il compose en grande partie le squelette fœtal.

QCM 11 : Eléments constitutifs du cartilageA. Les chondrocytes sont des cellules globuleuses qui occupent des loges : les chondroblastes.B. La composante fibreuse est faite de collagène de type II, IX, et XI.C. La substance fondamentale est PAS positive, basophile, métachromatique et très pauvre en eau.D. Un aggrécan est une volumineuse molécule avec une partie protéique mineure sur laquelle se fixent par liaisons covalentes des GAG.E. Les aggrécans ne restent pas isolés, ils établissent des liaisons protéiques avec l’acide hyaluronique formant un agrégat d’aggrécan.

QCM 12 : A propos du tissu cartilagineuxA. La croissance périphérique ou appositionnelle est assurée de la périphérie vers l’intérieur, c'est-à-dire de façon centripète.B. Lors de la croissance conduisant à des groupes isogéniques coronaires, les plaques mitotiques des cellules filles sont perpendiculaires à celle de la cellule mère.C. Lors de la formation de groupes isogéniques axiaux il y a apparition de cellules, en forme de couronne.D. La membrane synoviale est faite de synoviocytes, cellules capables de sécréter du collagène, de l’acide hyaluronique, du glucose…E. La précipitation intense des sels calciques au niveau articulaire est physiologique.

QCM 13 : A propos de la formation de la travée osseuseA. Les ostéoblastes sécrètent des macromolécules qui forment directement la substance osseuse.B. La substance ostéoïde équivaut à la fraction organique de l'os qui représente 70 % de l'os sec et dégraissé.C. Quand les ostéoblastes sont recouverts par la substance ostéoïde, ils sont complètement isolés les uns des autres.D. La minéralisation de cette substance ostéoïde se fait grâce à la phosphatase alcaline qui est apportée par les vaisseaux sanguins.E. Suite à la minéralisation, les ostéoblastes se transforment en ostéocytes qui logent dans les ostéoplastes.

QCM 14 : A propos du système de HaversA. Les différents canaux de Havers communiquent avec la cavité médullaire par le biais des canaux de Volkmann.B. La ligne cémentante est la limite d’érosion ostéoblastique, pauvre en fibres de collagène et très minéralisée.C.Les canalicules d’un système de Havers peuvent s’anastomoser, au niveau de la ligne cémentante, avec les canalicules des systèmes de Havers voisins, ce qui va permettre une communication entre ces différents systèmes.D. Le canal de Havers, canal nourricier de 20 à 100 nm de diamètre, va permettre le passage de formations conjonctivo-vasculaires, lymphatiques et nerveuses.E. Tous les systèmes de Havers sont aussi appelés ostéones.

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QCM 15 : En ce qui concerne la composante cellulaire du tissu osseux :A. Les ostéoblastes cellules jeunes sont responsables de l’élaboration du tissu osseux, les ostéocytes permettent l’entretien du tissu osseux, les ostéoclastes sont responsables de la résorption de l’os.B. Les ostéoblastes avec un aspect pavimenteux ont une activité transcriptionelle importante.C. Le cytoplasme des ostéoblastes est dit basophile en raison de leur activité transcriptionelle qui engendre beaucoup d’ARN donc d’acide.D. La présence de GAG (étant chargés négativement) au sein du cytoplasme est responsable de l’apparition de granules PAS négatifs avec la coloration du PAS.E. La disposition des ostéoblastes sur une travée directrice peut faire penser à une structure de type épithéliale.

QCM 16 : A propos du tissu osseuxA. Les ostéoblastes possèdent un noyau à chromatine très condensée.B. Les ostéocytes se déposent sur une travée directrice de cartilage ou de faisceaux de collagène ou encore de tissu osseux préexistant et fabriquent la substance ostéoïde.C. Les ostéoblastes assurent la déminéralisation de la matrice et la désorganisation de la trame organique.D. La fraction organique de la matrice extracellulaire comprend 95% de collagène.E. Ostéonectine, ostéocalcine et ostéopontine sont des protéoglycanes spécifiques du tissu osseux.

QCM 17 : A propos du tissu osseuxA. La parathormone entraîne une augmentation de synthèse des GAG et du collagène par une stimulation des ostéoblastes.B. La calcitonine augmente la prolifération des ostéoblastes.C. L'ostéoporose est une maladie entre autre observée chez les femmes ménopausées, et est dûe à une diminution des taux d’œstrogène.D. L’hormone somatotrope stimule la prolifération des ostéoblastes.E. Une para thyroïdectomie entraîne une diminution du nombre d’ostéoclastes.

QCM 18 : A propos du tissu osseuxA. La croissance diaphysaire est permise par une coopération entre la résorption osseuse médullaire et l’ostéogenèse qui se fait par apposition périphérique.B. La croissance diaphysaire est dite centripète alors que l’ostéoclasie est centrifuge.C. La calcitonine augmente à la fois le nombre des ostéoblastes et leur activité de synthèse.D. Un traitement hormonal substitutif peut être donné pour atténuer les conséquences de la ménopause.E. Une carence en vitamine D se traduit par 2 pathologies différentes selon l’âge : le rachitisme chez l’enfant et l’ostéomalacie chez l’adulte.

BIOPHYSIQUE (30 min)

Pour tous les QCM on tient en compte que log 2=0,3

QCM 1 : Généralités sur le pH :A. CH3COOH <=>CH3COO- + H+ ; H+ est considéré comme un acide.B. CH3COOH <=> CH3COO- + H+ ; CH3COO- est considéré comme un acide.C. HCl est un monoacide fort, c'est-à-dire qu'en solution aqueuse il n'existe que sous forme H+ + Cl-

D. Le pH ne peut pas être inférieur à 0 ni supérieur à 14E. En biologie et en médecine, le pH des solutions est dans la plupart des cas voisin de la neutralité.

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QCM 2 : Soit un monoacide faible de pKa=5 et de molarité m= 1,6 x 10-2

A. Le pH de la solution de départ est de 3,4B. Si on fait varier la concentration d’un facteur 10, le pH varie d’une unité.C. Si on rajoute 0,8 x 10-2 m de NaOH le pH sera de 5D. Apres rajout de soude cette solution pourra constituer un système tamponE. Si on rajoute encore 0,8 x 10-2 m de Qualitativement le pH sera de 7QCM 3 : On réalise le dosage d’une solution de 20ml d’acide méthanoïque avec une solution de soude (m = 0.020 mol/L). On réalise un suivit du pH en fonction du volume Vb de soude versé. On obtient la courbe suivante :

La neutralisation complète de l’acide méthanoïque est obtenue lorsqu’on a ajouté 15ml de soude.A. Le pKa de cet acide est d’environ 3.9B. La concentration initiale en acide méthanoïque est de 3.10-4 mol/L.C. Le pouvoir tampon de cet acide est maximum quand le pH est d’environ 7D. Si l’on avait remplacé la solution d’acide méthanoïque par de l’acide chlorhydrique, le pH, lors de la neutralisation complète par la soude, aurait été de 7.E. Si l’on avait remplacé la solution d’acide méthanoïque par de l’acide chlorhydrique, l’allure de la courbe aurait été la même.

QCM 4 : Calcul d’un pH. Acidités réelle, totale, potentielle.A. Un diacide fort est totalement dissocié en solution aqueuse.B. H2SO4 est un diacide fort, comme H2CO3. Ils se dissocient donc totalement en solution aqueuse.C. La formule permettant de calculer le pH d’une solution de monobase forte est pH = 14 + log m (m étant la molarité de la base)D. L’acidité potentielle est aussi appelée acidité ionique. Elle dépend uniquement des ions H+ libres présents dans la solution. C’est une notion similaire au pH.E. L’acidité totale ou acidité titrable est mesurée par le nombre d’ions OH- nécessaires pour neutraliser toutes les molécules d’acide présentes en solution.

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QCM 5 : Soit un système composé de 0,6 moles d’acide acétique (pKa= 4,70) et 0,6 moles d’acétate de sodium. On rajoute ensuite 16g d’HCl (M=40) :A. À l’état initial le pH est de 4,70B. A l’état initial la concentration en OH- = 0,5 x 10-9 Eq/LC. Apres rajout de HCl le pH sera de 2D. Le pouvoir tampon de cette solution est approximativement de 0,57.E. A l’état final la concentration en H+ = 10-4 Eq/L

QCM 6 : Le pH du plasma et des cellulesA. Le pH du sang artériel est supérieur au pH du sang veineuxB .Le pH intracellulaire et supérieur au pH du plasmaC. Notre organisme a une tendance naturelle à l’acidification par le catabolisme des glucides qui produit des acides volatils et le métabolisme des protéines qui produit des acides fixes.D. Seul le rein et les poumons interviennent pour éliminer les substances responsables de variation de pH et pour compenser les différences ce concentration des constituants des divers système tamponsE. Le pH intra cellulaire est régulé par des enzymes dont la vitesse de réaction est indépendante de la concentration en H+

QCM 7 : Les AmpholytesA. Les diacides sont des ampholytes.B. Si le pH est inférieur au pHi les ampholytes ont majoritairement une dissociation anionique.C. Lorsque le pH est égal au pHi, l’ampholyte est présent sous 3 formes dans la solution.D. Dans l’organisme les principales molécules ampholytes sont les acides aminés et leurs dérivés.E. Les ampholytes ne sont jamais totalement dissociés.

QCM 8 : Les systèmes tampons (ST)A. le ST bicarbonate-acide carbonique est le seul ST ouvert il est donc rechargeable et réutilisableB. Quantitativement le ST le plus important est le ST phosphateC. Qualitativement, le ST le plus important est le ST phosphate car sont pKa est proche de 7.4D. En pratique le ST le plus important est le ST bicarbonate. C’est un ST bien distribué qui neutralise 20% des H+ surnuméraireE. Un ST qui présente un pKa proche du pH sanguin et dont la concentration en sel et proche de la concentration en acide est un ST efficace

QCM 9 : L’acidose fixeA. Est due à une accumulation d’acides non volatiles dans l’organisme, c’est-à-dire qui ne sont pas facilement éliminés par la respiration. (question annulée)B. Peut être due à une insuffisance rénale doublée de diarrhées.C. Les systèmes tampons sont forcément dépassés.D. Pour la corriger, les reins interviennent toujours par une augmentation de la sécrétion des H+ et par une diminution de la réabsorption des HCO3-.E. Les poumons interviennent en hyperventilant.

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QCM 10 : On rappelle que les valeurs normales du pH artériel sont situées entre 7.38 et 7.43.A. En cas d’acidose décompensée, le pH est inférieur à 7.38 dans le sang artériel.B. Lors d’une alcalose compensée ou alcalémie, le pH se situe dans la normale car les organes régulateurs du pH sont intervenus.C. Les déséquilibres acido-basiques d’origine métabolique ont toujours une cause rénale.D. Les déséquilibres acido-basiques d’origine respiratoire ont toujours une cause pulmonaire.E. Dans les déséquilibres acido-basiques d’origine respiratoire, le pH et la pCO2 varient dans le même sens.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE CHIMIE-ANATOMIE

26 QCM – 60 Minutes

Vendredi 17/11/06

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QCM 40

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ANATOMIE (17 QCM)

QCM 1 : Concernant l’arthrologie et la myologieA. Lorsque les ventres d’un muscle sont disposés l’un à côté de l’autre de façon parallèle ou de façon juxtaposée, le muscle est dit fusiforme.B. Les amphiarthroses sont caractérisées par la persistance de surfaces articulaires mais dépourvues de capsules.C. Les articulations synoviales ou énarthroses sont les articulations les plus mobiles, directionnelles dans les trois plans de l'espace.D. Les articulations planes permettant de petits mouvements peu amples sont des amphiarthroses.E. L'articulation en selle du pouce ne possède que deux rayons de courbure mais se déplace dans les trois plans de l'espace grâce à la laxité ligamentaire.

QCM 2 : A propos de l’appareil urinaire A. Les reins sont des organes situés dans le rétro péritoine, ils mesurent 12cm de long, 6cm de large et 3cm d’épaisseur.B. Les pyramides du rein se poursuivent par les calices mineurs, se regroupant eux-mêmes en calices majeurs (trois par rein). Les trois calices majeurs forment alors le bassinet qui se poursuit par l’urètre.C. Le parenchyme rénal, partie périphérique du rein, est divisé en deux parties : le cortex rénal et la médullaire qui contient les unités de filtration.D. Les uretères sont des conduits musculaires de 25cm de long, constitués de trois parties : l’uretère lombaire, l’uretère iliaque et l’uretère pelvien.E. Les reins sont étagés de T12 à L3.

QCM 3 : A propos de l’appareil génital mâle A. Le petit bassin est fermé en bas par le périnée.B. Les testicules sont enveloppés dans des enveloppes appelées bourses.C. Les testicules sont situés dans la partie postérieure du périnée. D. Autour du testicule se trouve une séreuse qui porte le nom d’albuginée.E. Les vaisseaux testiculaires viennent de la région lombaire.

QCM 4 : A propos de l’appareil de l’innervationA. Un neurone moteur va du Système Nerveux Central à la périphérie ; on parle de neurone afférent.B. Le lobe pariétal est situé en arrière du sillon central et en avant du sillon latéral.C. Le Système Nerveux Central est constitué de 3 méninges (de l’extérieur vers l’intérieur) : pie-mère, arachnoïde, dure-mère.D. L’arachnoïde est collé à la face profonde de la dure-mère et descend jusqu’à la 2ème vertèbre sacrée.E. Le vermis et les hémisphères cérébraux constituent le cervelet.

QCM 5 : A propos de l’appareil de l’innervationA. Les nerfs spinaux comprennent 6 paires cervicales, 12 paires thoraciques, 5 paires lombaires, 5 paires sacrées et 1 paire coccygienne.B. Le ganglion spinal contient le corps cellulaire des neurones sensitifs.C. Le nerf spinal quitte la colonne vertébrale par le foramen jugulaire.D. Les racines de la queue de cheval se situent crânialement par rapport aux racines cervicales.E. Le rameau dorsal du nerf spinal innerve notamment les muscles dorsaux de la colonne vertébrale.

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QCM 6 : A propos du carpe A. La première rangée du carpe est composée, de médial en latéral, du scaphoïde, puis lunatum, triquetrum et pisiforme.B. Le scaphoïde possède 3 faces articulaires et 3 non articulaires, ce qui n'est pas le cas du lunatum et du triquetrum.C. Le capitatum est le plus gros os du carpe, il comprend une tête, un col et un corps.D. Le trapézoïde est impliqué dans l'articulation trapézo-métacarpienne, articulation en selle qui permet l'opposition du pouce.E. Le trapèze s'articule avec le premier et le deuxième métacarpien.

QCM 7 : Ostéologie de l’humérusA. Le tubercule majeur ou trochin se situe en latéral alors que le tubercule mineur ou trochiter se situe en médial.B. La gouttière bicipitale située entre les deux tubercules est une gouttière de passage pour la petite portion du muscle biceps.C. Le col anatomique de l’humérus est contourné par le nerf axillaire.D. L’épiphyse distale présente une fossette en dorsal : la fosse olécrânienne qui est une butée pour l’olécrâne de l’ulna lors de la flexion.E. L’épicondyle latéral donne insertion aux muscles épicondyliens latéraux et l’épicondyle médial donne insertion aux muscles épicondyliens médiaux.

QCM 8 : Concernant l’arthrologie de l’épaule A. La clavicule est unie à l’acromion par les ligaments trapézoïde et conoïde.B. Dans l’articulation scapulo-humérale, il n’y a pas de ligament en dorsal ce qui explique la fréquence des luxations.C. La surface articulaire de l’acromion regarde en crânial et en médial, comme la tête humérale qui en plus regarde en dorsal.D. La rotation latérale de la scapula augmente l’abduction de l’humérus et vice versa l’abduction de la scapula augmente la rotation latérale de l’humérus.E. Le complexe articulaire de l’épaule comprend trois articulations vraies ou synoviales qui possèdent toutes, entre autre, une cavité articulaire et une capsule synoviale.

QCM 9 : Concernant les articulation radio ulnaireA. Le ligament annulaire a pour origine le bord dorsal de l’incisure radiale de l’ulna et se termine sur le bord ventral de cette même incisure ; il entoure entièrement la tête radiale.B. Les ligaments radio ulnaire ventral et dorsal sont retrouvés au niveau de l’articulation radio ulnaire proximale.C. Les articulations radio ulnaire proximale et distale forment un système de double trochoïde inversée.D. Le mouvement de l’ulna autour du radius se mesure le coude fléchi à 90°, le pouce en crânial et la paume de la main regardant en médial.E. L’axe des fibres de la membrane interosseuse est dirigé en caudal et latéral.

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QCM 10 : Arthrologie des doigtsA. La plaque palmaire est une structure fibro-cartilagineuse qui stabilise l’articulation métacarpo-phalangienne en ventral.B. Les articulations métacarpo-phalangiennes sont des synoviales ellipsoïdes à deux degrés de liberté.C. La capsule articulaire des articulations métacarpo-phalangiennes est renforcée par des ligaments en ventral et en dorsal.D. L’amplitude de flexion de l’articulation métacarpo-phalangienne est de 90° environ et augmente légèrement vers l’auriculaire.E. Il n’y a pas d’hyper extension possible au niveau des articulations métacarpo-phalangiennes.

QCM 11 : Le sphénoïdeA. L’os sphénoïde, qui appartient aux 3 étages de la base du crâne n’entre pas dans la constitution de la calvaria.B. La crête sphénoïdale donne insertion au cartilage septal.C. La fosse hypophysaire, concave vers le haut, est directement adjacente à la selle turcique.D. Le canal optique fait communiquer la cavité orbitaire et l’étage antérieur de la base du crâne.E. Le bord postérieur des petites ailes constitue la limite supérieure de l’étage antérieur de la base du crâne.

QCM 12 : Le sphénoïdeA. Dans la fissure orbitaire supérieure cheminent les nerfs olfactif, occulo-moteur, trochléaire, et abducens.B. La face antérieure du corps du sphénoïde présente latéralement les empreintes des cellules ethmoïdales.C. La partie verticale latérale des grandes ailes appartient à la voûte crânienne.D. La partie horizontale des grandes ailes constitue le plancher de la fosse cérébelleuse moyenne.E. Le foramen épineux livre passage à une artère contrairement aux foramen rond et ovale où cheminent des nerfs.

QCM 13 : Généralités sur l’os temporalA. L’os temporal fait partie des os impairs du squelette crânio-facial au même titre que le frontal par exemple.B. L’os temporal est situé entre le sphénoïde en avant et l’occipital en arrière.C. L’os temporal est constitué de trois os embryologiquement indépendants : l’écaille, le rocher et l’os tympanal.D. La pyramide pétreuse contient (entre autre) le nerf facial, huitième paire de nerfs crâniens, et l’artère carotide interne.E. Le rocher renferme des structures très importantes que sont les appareils de l’audition et de l’équilibre.

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QCM 14 : L’os temporalA. Le méat acoustique interne qui livre passage au nerf cochléo-vestibulaire et au nerf facial, se situe sur la face cérébelleuse du rocher.B. Le foramen déchiré est comblé par une membrane fibreuse et laisse passer d’importantes formations vasculo-nerveuses.C. Le nerf cochléo-vestibulaire rentre par le méat acoustique interne et reste dans le rocher.D. L’os tympanal participe à la constitution du méat acoustique externe et de la trompe auditive qui met en communication la caisse du tympan et le pharynx.E. Le méat acoustique interne se trouve sur la face cérébelleuse du rocher et le méat acoustique externe sur la face tympanique du rocher.

QCM 15 : L’os occipitalA. L’occipital s’articule avec cinq os : les deux pariétaux, les deux temporaux, et le sphénoïde.B. Sur sa partie basilaire, l’occipital présente en endocrânien le canal de l’hypoglosse qui se situe en avant de la gouttière basilaire.C. En exocrânien, on retrouve en avant du foramen magnum le tubercule pharyngien, et en latéral les condyles occipitaux.D. Le sinus sagittal supérieur laisse son empreinte sur le frontal et sur l’occipital.E. Le canal condylaire, situé en latéral et en avant du foramen magnum laisse passer la veine condylaire.

QCM 16 : A propos du maxillaireA. Il entre dans la constitution de la paroi latérale des fosses nasales.B. Il possède sur sa face jugale la fosse canine en latéral de la bosse canine.C. La face supérieure est parcourue par le canal infra orbitaire.D. Le hiatus maxillaire est fermé dans sa partie inférieure par le cornet inférieur.E. Le canal lacrymo-nasal fait communiquer la cavité orbitaire et la cavité nasale (méat inférieur).

QCM 17 : L’articulation temporo-mandibulaire (ATM)A. Le condyle est entièrement recouvert de cartilage pour qu’il s’articule correctement avec l’ATM.B. L’ATM est divisée en deux parties. La supérieure est appelée temporo-discale et l’inférieure, plus petite, est appelée condylo-discale.C. Il existe 5 ligaments importants au niveau de l’ATM dont 3 sont intrinsèques et 2 extrinsèques.D. Le ligament médial à un rôle important, il est plus solide et plus puissant que le ligament latéral qui lui n’est qu’un simple épaississement de la capsule.E. L’ouverture buccale est décomposée en 2 parties. La première consiste en une rotation du condyle, tandis que la deuxième est un mouvement de translation antérieure.

CHIMIE (9 QCM)

QCM 18 : Considérons la formation des liaisons (avec seulement la courbe L) dans la molécule F2

(9F ) selon la théorie L.C.A.O. :A. Le diagramme d’énergie des orbitales moléculaires est constitué de huit orbitales.B. L’orbitale antiliante σ(2p)* contient deux électrons.C. Les orbitales antiliantes π(2p)* contiennent en tout deux électrons.D. La liaison σ(2s) n’existe pas.E. La molécule est diamagnétique.

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QCM 19 : Soient les molécules suivantes : NH3, H2O, BF3 et CH4. Sachant que la masse moléculaire de N=14, C=12, O=16, B=11 et F=19A. La température d’ébullition varie dans le sens suivant BF3>H2O>NH3>CH4.B. Les angles de valence évoluent dans l’ordre CH4>NH3>H2O.C. Une seule molécule est d’une disposition planaire.D. Pour former la molécule NH3BF3, le Bore subit une excitation puis une hybridation sp3.E. Le chlorure d’acide éthanoïque (de formule CH3-CO-Cl) et le méthanol CH3OH peuvent effectuer des liaisons hydrogènes.

QCM 20 : Concernant les liaisons intermoléculaires :A. CH3F et CH3OH peuvent effectuer des liaisons hydrogène avec d’autres molécules.B. Les 4 atomes pouvant donner lieu à des liaisons hydrogène sont : C, H, O, N.C. Seul un des hydrogènes de la molécule d’eau peut participer à une liaison hydrogène.D. La température d’ébullition de l’eau s’explique par les nombreuses liaisons hydrogènes qu’une molécule d’eau peut former avec d’autres molécules d’eau.E. Une même molécule peut engendrer des liaisons hydrophiles et hydrophobes.

QCM 21 : A la formule brute C3H6O : A. Peuvent correspondre 7 isomères.B. Peuvent correspondre 9 isomères.C. Peuvent correspondre 2 isomères de constitution en équilibre céto-énolique.D. Peuvent correspondre des molécules cycliques.E. Peuvent correspondre des isomères de position.

QCM 22 : Soit la molécule suivante:

A. Le carbone 1 est hybridé sp3.

C1

C2

C3

C4

C5

CH2OH6

O

OH H

HH

OH

OH

H

OHH

B. En projection de Fischer elle s’écrit :

CHO

CH2OH

OH H

OH H

H OH

OH H

C. Il y a au maximum 32 stéréoisomères.D. La configuration absolue est 2S 3S 4R 5S 6R.E. La configuration absolue est 2S 3R 4R 5S.

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QCM 23 : A propos du carbocation : A. Il est hybridé sp2 donc tous les atomes le composant sont dans un même plan.B. Il est considéré comme un acide de Lewis.C. Ces carbocations sont classés du plus stabilisé au moins stabilisé :

D. Il peut être stabilisé par rupture hétérolytique d’une liaison C-H en α puis création d’une liaison dative entre le doublet de la liaison resté sur le C en α et la case quantique libre du carbocation.E. L’effet inductif + I que lui confèreraient certains de ses constituants lui apporterait une plus grande stabilité qu’un effet mésomère + M.

QCM 24 : A propos de l’effet inductif : A. Les halogènes sont attracteurs d’électrons, on parle d’effet +I.B. Plus une liaison est polarisée plus elle est sensible à l’effet inductif.C. L’effet inductif est exacerbé si la molécule renferme des électrons π très polarisés.D. Il est susceptible de modifier l’acidité des acides organiques, ainsi l’acide trichloroacétique a un Ka plus faible que l’acide acétique.E. L’effet inductif polarise la liaison.

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QCM 25 : A propos de la stéréoisomérie :A. Soient les deux diastéréoisomères suivants, la molécule A a un point de fusion supérieur à celui de la molécule B :

Molécule A molécule B

C C

Br

H

I

Cl

C C

Br

H

Cl

IB. Cette molécule, qui est un allène admet elle aussi une diastéréoisomérie géométrique :

C C

H

H

C

H

HC. Cette molécule présente deux stéréoisomères :

C C

H

Br

Br

COH

CH3Cl

D. Cette molécule présente quatre stéréoisomères :

CH3

CH2

CH2

CH

C

H

CH2

CH

C

H

CH2

CH2

CH3

E. Cette molécule présente une diastéréoisomérie géométrique :Br

Cl

QCM 26 : A propos de la réactivitéA. Lors d’une rupture radicalaire, il y a formation de deux radicaux : c’est à dire que les deux molécules formées sont chargées négativement, car elles possèdent un électron libre.B. Lors d’une rupture hétérolytique, on a formation d’un acide et d’une base de Lewis

C. La molécule O R

OR

est nucléophile.D. AlCl3 est un acide de Lewis : c’est à dire qu’il va avoir tendance à faire des attaques nucléophiles.E. Un nucléophile réagissant avec un électrophile aboutit forcément à la formation d’une molécule non chargée.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE BIOLOGIE MOLECULAIRE - BIOPHYSIQUE

18 QCM – 60 Minutes

Vendredi 24/11/06

Le partenaire du Tutorat :

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BIOLOGIE MOLECULAIRE

QCM 1 : On se propose d’étudier une maladie autosomique récessive appelée « pcem1 ».Pour cela, on donne une partie de la séquence codante de l’ADNc de la protéine Lang1 (dont la mutation, sous forme Lang2, est responsable de la survenue de cette maladie).

…TCCATGATCCGATATGAT…… Ser Met Ile Arg Tyr Asp… A partir de l’ADN génomique d’un jeune homme atteint de cette maladie, on a amplifié l’exon contenant la séquence représentée ci-dessus. Le gel de séquençage est représenté ci-dessous :

A C G T__

____

____

____

____

____

____

____

____

__

Quelques données utiles du code génétique:Stop : UGA, UAA , UAGArg : CGA, CGU, CGC , CGG, AGA, AGG.A. La séquence lue sur le gel est celle du brin sens.B. Il existe une mutation dans la partie codante de l’exon, sur le brin sens, un « C » remplace un « T ».C. La protéine Lang 2 est plus courte que la protéine Lang1.D. Si une mutation intervient au niveau du même desoxynucléotide sur le brin sens mais qu’un « A » remplace le « C», la protéine obtenue sera quand même Lang1.E. Le gel de séquence est lu dans le sens du plus petit fragment au plus grand fragment, terminé par un didesoxynucléotide.

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QCM 2 : Soit la structure d’un gène représentée ci-dessous.

A. Ce gène fait l’objet d’un épissage alternatif selon le tissu dans lequel il est exprimé.B. Une rt-PCR réalisée avec a et b sur des ARNm du foie révèle des fragments de 500pb.C. Une rt-PCR réalisée avec a et c sur des ARNm du muscle ne révèle aucune amplification.D. Une délétion d’un desoxynucléotide intervenant dans l’exon II n’aura pas de conséquences sur la protéine produite dans le foie.E. Une rt-PCR réalisée sur des ARNm du muscle et du foie, avec les oligodesoxynucléotides a et d donne la taille exacte des 2 ARNm différents issu de ce gène.

QCM 3 : A propos de la réplication:

3'

5'

3

2

1

A. 1 est le brin précoce. Sa réplication se fait de 3' vers 5'. Elle débute avant 2.B. 3 est un fragment d'okasaki. Leur longueur diffère selon les organismes (eucaryotes: 1000 à 2000 bases ou procaryotes : 100 à 200 bases) : ils sont composés uniquement par de l’ADN c'est-à-dire seulement par des dNTP.C. L’ADN polymérase I par son activité 5’-éxonucléase peut agir sur les brins d’ADN et sur les brins d’ARN.D. Les topoisomérases fonctionnent comme des nucléases inversées, elles éliminent les supertours accumulés aux extrémités des chromosomes.E. Les amorces sont synthétisées par une primasse = ADN polymérase spécifique de la réplication.

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QCM 4 : Test à la [3H]d-ThymidineA. Après avoir mis les cellules en culture sans sérum pendant 24h, l’ajout au temps = 0 du sérum permet de synchroniser l’entrée des cellules dans le cycle cellulaire.B. Sans facteur de croissance, les cellules rentrent en phase Go, elles deviennent quiescentes.C. Les 3 phosphorylations successives de la désoxy-thymidine radioactive permettent son incorporation dans la cellule.D. Dans ce test décrit en cours, le précipité obtenu après ajout de TCA contient de l’ADN et des dNTP radioactifs.E. On utilise dans ce test de la d-thymidine radioactive car sa spécificité est de marquer uniquement l’ADN.

QCM 5 : On dispose d'un plasmide sauvage AmpR, porteur d'une séquence comprenant l’opéron tryptophane, son promoteur et ses séquences régulatrices. En tout début de la séquence codant pour l’opéron tryptophanes se trouve un site EcoR1, où l'on se propose d'insérer un ADNc. Il n’y a pas de codon stop entre l’extrémité 5’ de cet ADNc et son premier codon ATG, et il possède par ailleurs un site EcoR1 à chaque extrémité.Après ouverture du plasmide sauvage par EcoR1, on utilise les protocoles habituels pour construire des plasmides recombinants dans lesquels se trouve inséré la totalité de l’ADNc.Des plasmides sauvages et recombinants sont ensuite utilisés pour transformer des bactéries sensibles à l’ampicilline en vue d'une sélection ultérieure des colonies transformées.

NB: L’expression de l’opéron tryptophane est stimulée par l’absence totale de tryptophane; à l’inverse, la présence de tryptophane freine sa transcription.

A.Le tryptophane rend le répresseur de l’opérateur inactif.B.La transcription et la traduction étant simultanées chez la bactérie, la régulation de l’expression du gène de l’opéron tryptophane se fait par changement de conformation de l’ARNm lors de la traduction.C.Si l'on isole une bactérie transformée par un plasmide recombinant, et à condition que les deux cadres de lecture soient en phase, en absence totale de tryptophane, on pourra obtenir une protéine de fusion dont la partie N terminal correspond au début de l’opéron tryptophane et la partie C terminale correspond a la protéine de l’ADNc d’intérêt.D.Pour obtenir la protéine de fusion, il suffit de placer n’importe laquelle des bactéries transformées dans un milieu adapté.E.Si l'on réussit à obtenir des plasmides correctement recombinés dont l’ADNc est dans le bon cadre de lecture, la protéine de fusion gardera la fonction des protéines de l’opéron tryptophane.

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QCM 6 : Régulation en amont

L'enzyme X est capable de transformer un substrat soluble en un produit insoluble rouge visualisable et quantifiable. On suppose qu'elle a toujours assez de substrat et agit à vitesse constante, on pourra donc doser son activité.On a inséré les séquences régulatrices du gène de la PEPCK en amont de la séquence de l’enzyme X. La PEPCK est une enzyme clé de la néoglucogenèse : elle permet en effet le passage du pyruvate jusqu'au phosphoénolpyruvate et donc son retour possible vers le glucose.L’ensemble de ces séquences a été mis dans des plasmides.

A. La valeur 0 correspond à un endroit où aucun plasmide n'a pu être transfecté.B. L'expression de la PEPCK ne se fait apparemment que dans le foie : Elle est spécifique.C. La protéine CREB semble être un élément cis activateur de la transcription dont l'élément trans se situerait entre -350 et -1000 pb.D. On a ici un exemple type de régulation de transcription d'un gène : régulation à la fois tissu spécifique et à la fois en réponse à un agoniste.E. On pourrait aussi utiliser un plasmide rapporteur avec le gène Luc+ au lieu de cette enzyme. Le signal recueilli serait alors une émission lumineuse.

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QCM 7 : A propos des puces à ADN : Nous avons deux lots de cellules appartenant à une plante non traitée et à une plante traitée. Des logiciels interprètent la luminosité de chaque point de la plaque contenant un ADN différent et en déduisent une mesure numérique de l'expression de chaque gène. Le lot d'ADNc n°1 (plantes non traitées) est marqué en vert et que le lot d'ADNc n°2 (plantes traitées) est marqué en rouge.

A. Dans les puces à ADN, les sondes sont fixées au support puis hybridées avec l‘ADN ou l‘ARN étudié alors que dans le Northern et le Southern Blot, on fixe l‘ARN ou l‘ADN étudié au support avant de l‘hybrider avec la sonde. B. Les gènes peu exprimés n'apparaissent pas. C. Les gènes dont l'expression est forte dans les deux conditions apparaissent en jaune. D. Les gènes dont l'expression est augmentée suite au traitement apparaissent alors en rouge.E. Les gènes dont l'expression est diminuée suite au traitement apparaissent alors en vert.

QCM 8 : A propos du criblage d’une banque d’ADNc dans le phage λ : On a isolé une protéine, la Chapeline, dans le cerveau d’une espèce animale : le karétus purpanus. Un groupe de chercheurs cherche à savoir si une autre espèce : le primantus erectus, possède une protéine analogue. On connaît parfaitement la séquence du gène de la Chapeline, et on dispose de tout le matériel nécessaire : sondes, enzymes de restrictions, amorces PCR etc… On dispose aussi d’une banque d’ADNc de cerveau de primantus erectus dans le phage l. De quelle(s) façon(s) peut-on sélectionner les phages recombinants contenant l’ADNc codant pour une protéine similaire à la Chapeline ? N.B. : l’hybridation parfaitement spécifique, qui se fait à haute température, correspond à l’appariement de deux brins d’ADN 100% complémentaires. Si on diminue la température, on peut avoir hybridation avec une complémentarité imparfaite (cf. items B et C).

A. On immunise un lapin ou une souris contre des extraits de cerveau de karétus purpanus, On utilise ensuite les anticorps polyclonaux ainsi produits pour un immunocriblage de notre banque d’ADNc. B. On utilise des amorces PCR spécifiques de la Chapeline sur notre banque dans des conditions d’hybridation aussi spécifiques que possible mais aboutissant à l’amplification de un ou de quelques fragments. On étudie alors l’analogie entre les ADNc ainsi criblés et celui de la Chapeline. C. On fabrique des sondes complémentaires d‘une partie ou de la totalité de l‘ADNc codant pour la Chapeline et on s’en sert pour cribler notre banque de phages. D. Sachant que la séquence protéique du site actif de la Chapeline est probablement mieux conservée au cours de l’évolution que le reste de la protéine, on fabrique un mélange d’oligodésoxynucléotides codant pour une portion du site actif pour laquelle la dégénérescence du code génétique est la plus faible possible. On se sert alors des ces oligodésoxynucléotides comme sondes pour cribler la banque de phages. E. On immunise un lapin ou une souris contre de l‘ADNc codant pour la Chapeline de façon à obtenir des anticorps polyclonaux et on effectue un immunocriblage de notre banque à l‘aide de ces anticorps.

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BIOPHYSIQUE

QCM 9 : Phénomènes de surface sur une interface liquide-gaz.A. Dans un récipient rempli d’une certaine quantité d’eau, les molécules situées à une distance de moins de 10 Angströms de la surface sont « attirés » vers l’intérieur du liquide.B. Le coefficient de tension superficielle σ équivaut au rapport d’une force et d’une longueur.C. La tension superficielle dépend de la température, elle augmente dans le même sens que celle-ci.D. Un surfactant en solution diminue toujours la tension superficielle.E. La dissolution d’une certaine quantité de glucose dans une solution aqueuse augmenterait la tension superficielle.

QCM 10 : Soit un compte gouttes de rayon = 1cm qui donne 10 gouttes pour 1ml d’une solution A (σ=1).A. Chaque goutte apporte une quantité constante de liquide A. B. Obligatoirement le solide (compte-gouttes) doit présenter une faible affinité pour le liquide.C. Un liquide B (σ =0,5) donnerait dans ce même compte-gouttes 5 gouttes par ml de solution.D. Un liquide C (σ =2) donnerait dans ce même compte-gouttes 20 gouttes par ml de solutionE. Si on prend un compte-gouttes de rayon=2cm le gouttes fournis par le liquide A auront une masse=0,2g

QCM 11 : Alvéole Pulmonaire.A. Lors de l'hématose, l'oxygène et le gaz carbonique diffusent librement à travers la membrane alvéolo-capillaire.B. Lors de la rétraction de la cage thoracique, l'air est expiré car il se produit une dépression pulmonaire.C. Le surfactant pulmonaire est très hydrosoluble.D. Les changements de tension superficielle sont dus à des variations de la concentration du surfactant pulmonaireE. Le surfactant pulmonaire rend la tension superficielle inversement proportionnelle à la surface de l’alvéole pulmonaire. .

QCM 12 : Embolie gazeuseA. Ce phénomène décrit l’apparition de bulles de gaz dans les vaisseaux sanguins.B. Il est particulièrement néfaste sur les gros vaisseaux.C. Avec circulation sanguine, la pression sanguine en amont de la bulle est supérieure à celle en aval.D. Avec circulation sanguine, le rayon r1 de la bulle en amont augmente lors de l'accrochage de celle ci dans un vaisseau sanguin, l'hémisphère amont tend donc à s'aplatir.E. Lors de la pratique de la plongée sous-marine, il existe un risque d'embolie gazeuse lors de la remontée (notion de paliers de décompression).

QCM 13 : Diffusion libre :A. Elle est due à l’agitation thermique des molécules de gaz ou de liquide.B. C’est un phénomène orienté : les molécules vont de l’endroit où elles sont le moins concentrées à l’endroit où elles le sont le plus.C. Le coefficient de diffusion dans la loi de Fick dépend de la nature des liquides en présence.D. Un gaz diffuse de l’endroit où il a la plus grande pression partielle vers la plus petite pression partielle.E. Elle est directe ou indirectement indépendante de la température.

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QCM 14 : A propos de la tension de vapeur :A. Elle définit la pression partielle d’un gaz au contact de lui-même à l’état liquide.B. Dans un endroit clos, la mise en présence d’eau liquide et d’air sec aboutit à la mise en place immédiate d’un flux de vaporisation uniquement lorsque l’eau est à une certaine température.C. Elle dépend de la température et de la pression gazeuse, ces deux facteurs ayant un effet inverse sur son évolution. D. Lorsque le flux de liquéfaction est égal au flux de vaporisation, la pression partielle de la vapeur d’eau devient alors constante est maximale, on parle alors de tension de vapeur saturante. E. Si on se place dans le cadre d’une atmosphère close saturée en eau, la tension de vapeur est égale à la tension de vapeur saturante (TVS), et l’évaporation est nulle.

QCM 15 : Concernant la solubilité des gaz :A. Le coefficient de solubilité s qui s’exprime en ml de gaz dissous/ml de solvant est indépendant de la température.B. Les volumes d’O2, NO2, CO2 dissous dans le plasma dépendent des pressions partielles du mélange gazeux alvéolaire.C. Dans le cadre du lac Nyos, le dispositif mis en place pour éviter un nouvel accident permettra à terme un dégazage complet du lac.D .Le volume de CO2 gazeux dissous par litre de plasma est environ dix fois celui d’O2.

E. La dissolution de gaz dans un liquide obéit à la loi d’Henry.

QCM 16 : Un plongeur descend à 90m de profondeur. On considère que l’O2 est toxique à partir d’une ppO2 de 1,5 atm et que l’N2 provoque l’ivresse des profondeurs à partir d’une ppN2 d’environ 4,5 atm.A. La pression totale du mélange qu’il respire doit être au minimum de 9 atm.B. Le plongeur peut simplement respirer de l’air de composition normale à 760cmHg.C. Il peut respirer un mélange à 2% d’O2, et 30% de N2 et le reste d’un gaz non toxique.D. Il faut que le mélange qu’il inspire lui apporte au moins une ppO2 d’environ 80mmHg pour qu’il respire normalement.E. Le plongeur peut utiliser sans problème à 20 m de profondeur le mélange de la question D.

QCM 17 : On considère une bassine d’eau : A. En extérieur, pour un degré hygrométrique égal à un, aucun flux n’apparaît.B. A Température égale, la TVS est la même en haut et en bas du Mont-Blanc.C. La TVS augmente si un soluté est ajouté dans l’eau.D. En théorie si on russisait a faire le vide absolu dans ce récipient l’évaporation serait instantané.E. Si la TV de l’air est nulle, alors l’évaporation a lieu à Vmax, sans flux de liquéfaction.

QCM 18 : Un plongeur sous marin possède une bouteille contenant un mélange gazeux de 80% d’azote et de 20% de dioxygène. De plus la bouteille possède un détendeur permet de déterminer la pression a laquelle sera fourni le gaz :A. A 50 mètres de profondeur, le mélange gazeux inspiré doit être fourni à une pression totale de 4560mmHg.B. L’air expiré par le plongeur sera toujours saturé en eau.C. A 50 mètres de profondeur, la production en CO2 du plongeur est multipliée par 6.D. Plus le plongeur descend, plus le volume des gaz alvéolaires dissous dans le plasma augmente.E. Les échanges gazeux se font dans le poumon à travers la membrane alveolo-capillaire qui se comporte différemment vis-à-vis de chaque gaz en influant sur la vitesse des échanges.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE SHS

1 sujet – 60 Minutes

Vendredi 1/12/06

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SHS Module II : Médecine Générale

Texte n°1

En matière de prise en charge de la personne handicapée, le médecin généraliste à un rôle clé à jouer. Thérapeutique certes, mais également d’orientation, afin de pouvoir accompagner le patient dans ces projets de vie. Manque d’accessibilité des cabinets, de formations des praticiens, difficulté à se repérer dans le dédale des organismes qui s’occupent de la prise en charge sociale du handicap : les problèmes sont nombreux et les solutions encore à perfectionner.

En région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), 600 médecins généralistes interrogés en 2002 sur les pathologies pour lesquelles ils rencontrent des difficultés ont répondu à plus de 50 % : le handicap, juste derrière le cancer. De son côté, en 1999, l’Union régionale des médecins libéraux (URML) d’Ile-de-France a mené l’enquête sur l’accessibilité des soins des personnes handicapées. La question de la prise en charge des patients handicapés intéresse et interroge le médecin généraliste. Rien de surprenant : il a un rôle essentiel à jouer dans cette prise en charge à la fois thérapeutique et sociale. « Le médecin généraliste se trouve en première ligne, souvent le premier interlocuteur de la personne handicapée ou de sa famille. Au-delà de sa mission thérapeutique, il représente une source de conseils pour optimiser la vie sociale de son patient et dédramatiser des situations de rupture institutionnelle », insiste le Dr Jean Claude Gouhreux, médecin spécialiste, président de l’URML PACA. Suite à un arrêt de travail, à l’apparition de troubles musculaires ou dans le diagnostic d’une maladie évolutive invalidante, le généraliste se retrouve en effet à l’origine d’un parcours individuel et doit pouvoir orienter son patient vers les structures ou les interlocuteurs qui répondront le mieux à ses besoins. Une tâche difficile qui demande déjà de cerner ce qu’est le handicap.

En la matière, deux courants principaux se distinguent :

• Le premier, médical, définit le handicap comme la conséquence d’un état pathologique (maladie ou accident). Ici c’est la lésion (ou déficience) qui rend les personnes handicapées.

La définition de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’appuie sur ce courant. Cette approche du handicap fonde également les bases de sa prise en charge institutionnelle puisque les deux commissions qui ont en charge l’orientation des personnes handicapées en France, la CDES (Commission départementale de l’éducation spéciale) et la Cotorep (Commission technique d’orientation et de reclassement professionnel) la prennent comme référence.

• Le second courant, anthropologique ou médico-social, considère le handicap comme la résultante de la confrontation entre un être humain, avec ses capacités, et son environnement, avec ses exigences. Là, ce sont la société et le cadre de vie qui créent des situations handicapantes. Le regard n’est plus le même.

Dans sa prise en charge médicale du patient handicapé, le généraliste se trouve confronté à divers problèmes :

1. Le premier problème est d’ordre pratique : celui de l’accessibilité de son cabinet. Conscients de cette difficulté, les médecins généralistes trouvent parfois des solutions ad hoc comme Pierre-Yves Lussault, médecin à Sainte-Maxime, qui va lui-même aider ses patients à franchir les escaliers de la copropriété dans laquelle il s’est installé. « Nous avons besoin de conseils en matière d’aménagement et de réglementation sur l’accessibilité : dans ce domaine, nous manquons cruellement d’informations. »

2. Deuxième problème : le temps passé avec le patient. Souvent, les personnes handicapées présentent en effet plusieurs pathologies à la fois. Chez elles, la prévalence de certains troubles comme les troubles sensoriels, cardio-vasculaires, urinaires ou encore les ennuis alimentaires, digestifs est plus importante que dans la population générale. Le paiement à l’acte se prête mal au suivi de tels patients, comme c’est d’ailleurs aussi le cas pour les personnes âgées.

3. « Le troisième frein vient du manque de formation de la plupart des médecins généralistes sur les pathologies invalidantes qui touchent les personnes handicapées et qui sont très nombreuses », poursuit Michel Delcey.

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Conséquence : leur difficulté à prescrire des appareillages quand ceux-ci se révèlent nécessaires. Pour pallier ce manque, de nombreux généralistes souhaitent participer activement à des formations axées sur le handicap. « Nous constatons également une mauvaise connaissance de la médecine physique et de réadaptation, souligne le Dr Jean-Claude Gouhreux. Il faut favoriser les échanges vers cette ressource naturelle qu’est le médecin rééducateur car il a une bonne connaissance de l’appareillage, de l’ensemble des intervenants (kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes…) qui interviennent dans le champ du handicap, et il peut assurer une coordination efficace de la prise en charge. »

En matière de prise en charge des situations sociales et administratives des patients, le médecin rencontre aussi de grandes difficultés dans la mesure où les dispositifs d’aide sont complexes, les acteurs multiples et pas toujours clairement identifiés, les informations morcelées. Qui est compétent en matière d’éducation spécialisée ? Quelles sont les structures capables d’accueillir le patient ? Comment l’orienter suite à un accident du travail qui va nécessiter un reclassement professionnel ? Existe-t-il des centres de formation adaptés ? Autant de questions auxquelles le généraliste doit pouvoir répondre. Elles conditionnent le projet de vie de son patient, qu’il soit éducatif ou professionnel.« La grande difficulté concerne souvent le reclassement professionnel et les relations avec la Cotorep dont le fonctionnement, les codes demeurent opaques », explique le Dr Pierre-Yves Lussault. Or, l’évaluation médicale est décisive dans la reconnaissance institutionnelle du handicap. « Ce que l’on va écrire sur le certificat médical adressé à cette commission va déterminer un taux d’invalidité. Il ne faut pas se tromper. Des réseaux ville-hôpitaux se mettent également en place. « Le problème, c’est qu’ils se constituent souvent autour de pathologies, mais sans toujours intégrer la dimension sociale du handicap, et qu’il n’y en a pas surtout le territoire et notamment pas en PACA », précise le Dr Jean-Claude Gouhreux.Renforcer les synergies entre les différents acteurs de la prise en charge des personnes handicapées, professionnels de santé mais aussi organismes sociaux, apparaît nécessaire. Mieux armer les médecins généralistes pour répondre aux exigences de cette prise en charge constitue l’un des facteurs de réussite d’une telle démarche. La volonté existe, les outils se mettent progressivement en place même si le chemin à parcourir reste encore long.

Le bulletin de l’ordre des médecinsN°20 décembre 2003

Question 1:Retrouver dans le texte, certaines des caractéristiques de la Médecine Générale. (9 points)

Question 2 :En vous basant sur les deux visions de la notion de handicap,expliquez les deux prises en charge possibles d'un patient handicapé.(6 points)

Texte n°2

Médecin traitant : une mission de prévention.Dans le cadre de la réforme de l’Assurance Maladie, le médecin traitant est aussi en première ligne dans la prévention et l’éducation pour la santé. Priorité a été donnée notamment à la iatrogénie médicamenteuse, c’est-à-dire le mauvais usage des médicaments, un risque grave pour la santé. Lors de la consultation, le médecin vérifie le type et le bon usage des médicaments consommés par le patient. Afin de limiter des prescriptions à répétition, le médecin s’assure également de la couverture anti-grippale de son patient. Cela concerne surtout les personnes âgées de 65 ans et plus, et les personnes atteintes de certaines affections de longue durée, quelque soit leur âge.Les médecins traitants informent leurs patients des campagnes nationales de santé publique relayées par l’Assurance Maladie : le dépistage du cancer du sein, l’obésité chez les jeunes, les risque cardiovasculaires (en particulier pour les personnes diabétiques), les facteurs de risques chez la femme enceinte et la bonne utilisation des antibiotiques.

Question 3 :a)-Rappelez succinctement les degrés de prévention qui existent. (2 points)b)-Présentez les différents outils dont dispose le médecin généraliste pour faire de la prévention. (2 points)

1 point sera compté pour l’orthographe et la présentation.

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ÉPREUVE DE CHIMIE - HISTOLOGIE

26 QCM – 60 Minutes

Vendredi 08/12/06

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HISTOLOGIE (17 QCM)

Attention !!! Cette épreuve comporte 17 QCM, ne perdez pas de temps …

QCM 1 : A propos de la croissance en longueur et le modelageA. La croissance en longueur est due à l’activité des cartilages d’accroissement appelés aussi cartilages de conjugaison.B. Cette croissance en longueur est la conséquence de 2 phénomènes en parfait équilibre : la croissance du cartilage par prolifération des chondrocytes et la maturation du cartilage qui correspond à son remplacement par de l’os enchondral. C. En fin de croissance, la maturation prédomine sur la croissance ce qui va provoquer une disparition du cartilage d’accroissement et donc un arrêt de la croissance.D. La pose d’agrafes chez un enfant dont les croissances des membres sont inégales entraîne un arrêt irréversible de la croissance.E. Pour la formation d’un relief on assiste à l’augmentation de l’ostéogénèse périostique et à l’augmentation de l’activité d’ostéoclasie médullaire.

QCM 2 : A propos de l’ossification primaire épiphysaire A.L’ossification primaire de l’épiphyse inférieure du tibia se termine après la supérieure environ 1 an et demi à 2 ans après la naissance.B. La dégénérescence des chondrocytes dans le point d’ossification principal suffit à mettre en place une cavité médullaire primitive épiphysaire. C. La pénétration de bourgeons conjonctivo-vasculaires précédant l’établissement du point d’ossification principal, permet l’apport de cellules mésenchymateuses telles que les ostéoblastes et ostéoclastes.D. Les cartilages d’accroissement situés du côté opposé à la diaphyse sont les premiers à s’épuiser et à former ce que l’on appelle une lame osseuse épiphysaire.E.C’est la présence de points d’ossification accessoires qui va permettre l’acquisition des formes spécifiques de l’os au niveau diaphysaire et épiphysaire.

QCM 3 : A propos du modelage et des cartilages d’accroissementA. Une ostéogénèse périostique et une ostéoclasie médullaire s’accompagnent obligatoirement de la formation d’un relief osseux.B. Par contre une ostéogénèse et une ostéoclasie médullaires s’accompagnent de la formation d’une dépression.C. Une destruction des régions métaphysaires chez l’enfant n’ont pas de conséquence majeure sur la taille finale de l’os.D.L’arrêt définitif de la croissance osseuse provoqué par la pose d’agrafe au niveau du cartilage de conjugaison prouve bien le rôle fondamental de cette région.E.L’achondroplasie est une maladie héréditaire qui entraine un nanisme par dysfonctionnement du cartilage de conjugaison.

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QCM 4 : A propos du sangA. Le sang est un tissu de type conjonctif, d’origine mésenchymateuse, constitué de cellules et de fibresB. Au cours d’un prélèvement de sang, en présence d’anticoagulant tel que l’héparine, on obtient un caillot fait de cellules emprisonnées dans réseau de fibrine, et une phase supérieur : le sérumC. Le sérum peut être défini comme étant du plasma dépourvu de fibrinogène (en effet les molécules de fibrinogène ont polymérisé pour former la fibre de fibrine)D. L’hématocrite correspond au pourcentage de sang occupé par les GR et par les leucocytes bien que leur volume soit négligeableE. L’hématocrite est d’environ 45% chez l’adulte mâle et est inférieur chez la femme, l’enfant et le nouveau né

QCM 5 : A propos des globules rougesA. Au niveau des nœuds du réseau de spectrine de son cytosquelette, des dimères de spectrines sont associés à des microfilaments d’actine qui eux, sont attachés à des glycoprotéines transmembranaires par des protéines d’association.B. La maladie de Minkowski-Chauffard est liée à dans la grande majorité des cas à des mutations des gènes de l’ankyrine.C. Dans le système ABO, la détermination d’un groupe fait appel à l’utilisation d’anticorps dirigé contre des antigènes présents à la surface des globules rouges.D. L’ankyrine est une protéine d’association présente au niveau des nœuds du réseau de spectrine.E. Dans le sérum il existe des anticorps naturels comme les IgG qui ne peuvent pas traverser le placenta.

QCM 6 : Les paramètres ci-dessous sont-ils normaux pour un homme : A. Hématocrite : 43% B. Nombre de globules rouges : 5,3.10 6 / mm3 C. Hémoglobine : 12g/100mLD. VGM : 97µ3

E. CCMH : 30%

QCM 7 : Concernant les PN A. La maturation des PNN est indépendante du facteur de croissance le GM-CSF.B. L’augmentation du nombre de PNN observée lors d’une infection virale est une polynucléose neutrophile et la diminution du nombre de PNN observée lors d’une infection bactérienne est une neutropénie.C. Les PNB représentent environ 1% des cellules sanguines.D. Les PNB sont des cellules avec un noyau le plus souvent trifolié et une chromatine dite « laquée » alors que les PNE ont des noyaux le plus souvent bilobés avec une chromatine très condensée.E. Les PNB ont un fonctionnement proche de celui des mastocytes mais on n’a jamais trouvé de filiation directe entre ces 2 cellules.

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QCM 8 : A propos des thrombocytes.A. On en compte 150 000 à 400 000/mm3 de sang dans la circulation générale.B. Ce sont des éléments discoïdes nucléés de 2 à 4 µm de diamètre.C. Leur membrane plasmique est recouverte d’un glycocalyx qui comporte des protéoglycanes impliqués dans l’agrégation plaquettaire.D. L’actine contractile de leur cytosquelette permet la rétractation du caillot.E. Dans leurs granulations, on retrouve entre autre des facteurs plaquettaires de coagulation, du potassium et de l’ATP.

QCM 9 : A propos de l’hématopoïèse A. L’hématopoïèse médullaire se met en place à la fin du 4eme mois de vie intra utérine jusqu’à la fin de la vie embryonnaireB. Les 1ers globules rouges formés lors de la vie intra embryonnaire sont nucléésC. Chez l’Homme, comme chez la souris, la rate est un organe hématopoïétique tout au long de la vieD. Durant la vie intra embryonnaire, l’hématopoïèse extra embryonnaire et médullaire se chevauchent.E. L’hématopoïèse hépato splénique et médullaire se chevauchent durant la vie intra embryonnaire

QCM 10 : Une femme de 60 ans est hospitalisée en urgence pour un syndrome infectieux. L’hémogramme montre : GR 6.106 / mm3 ; Ht 35% ; Hb 10gr/100ml ; PNN 5000/ mm3 ; PNB 250/ mm3.A. Un taux de PNB perturbé.B. Anémie macrocytaire.C. Anémie normochrome.D. Anémie microcytaire hypochrome.E. Nombre normal de PNN.

QCM 11 : À propos des molécules au niveau des myofibrilles :A. La titine est située au niveau du sarcolemme et permet de maintenir le myofilament épais au centre du sarcomère.B. La nébuline permet de guider la polymérisation de l’actine G au cours de l’embryogenèse donc se trouve associée à l’actine des myofilaments fins.C. La desmine est une protéine du cytosquelette et constitue les filaments intermédiaires des cellules musculaires.D. La dystrophine est formée de deux chaînes qui relient l’actine à des structures de la lame basale par l’intermédiaire de glycoprotéines transmembranaires en liaison avec des glycoprotéines extrinsèques.E. La myopathie de Duchesne est caractérisée par une mutation du gène de la dystrophine trouvé au niveau du chromosome Y donc cette myopathie ne se rencontre que chez les hommes.

QCM 12 : A propos de la synapse neuromusculaireA. La fibre nerveuse est recouverte jusqu’à sa terminaison de la gaine de Schwann et de la gaine de myéline.B. L’espace entre la membrane pré synaptique et la membrane post synaptique constitue la fente synaptique secondaire.C. L’acétylcholine est renfermée dans des vésicules synaptiques. Lors d’influx nerveux, elle est exocytée et va se fixer sur ses récepteurs situés sur la membrane pré synaptique.D. Sur la fibre musculaire, la région où s’établit la synapse est très active métaboliquement.E. La gaine de Schwann est en continuité avec la lame basale de la fibre musculaire au niveau de la synapse.

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QCM 13 : Concernant la contraction et le rôle du calciumA. L'hydrolyse de l'ATP par la myosine associée à l'actine permet la transformation de l'énergie chimique en énergie mécanique.B. Au repos, les sites de liaisons présents sur l'actine sont couverts par la troponine représentant un obstacle mécanique pour la myosine.C. Au cours de la contraction, la fixation du calcium sur la tropomyosine entraîne un déplacement de la troponine libérant les sites de liaisons à la myosine.D. Le déplacement du myofilament épais est généré par le pivotement des têtes de myosine.E. Les têtes de myosine se rechargent en ATP afin de se décrocher de l'actine.

QCM 14 : A propos de l’innervation sensitive et contraction du muscle strié squelettiqueA. Le neurone moteur γ envoie un influx moteur à la cellule intrafusale quand celle-ci est trop distendue pour la positionner juste au-dessus du seuil d’excitation.B. La fibre sensitive est « reliée » dans la moelle au motoneurone α.C. En MO lors de la contraction musculaire on observe un rétrécissement des sarcomères.D. Le rétrécissement des sarcomères lors de la contraction est lié au rétrécissement des bandes sombres tandis que les bandes claires restent inchangées.E. Lors de la contraction on observe une diminution voire même une disparition des bandes H.

QCM 15 : A propos de la cellule musculaire lisseA. Son sarcoplasme présente des myofilaments mais pas de myofibrilles.B. Elle présente des enclaves lipidiques et glycogéniques.C. Ses myofilaments de myosine sont plus longs que ceux qui constituent la fibre musculaire striée squelettique.D. L’activité ATPasique de ses myofilaments d’actine est moins importante que celle des myofilaments d’actine de la fibre musculaire striée squelettique.E. Ses myofilaments d’actine sont constitués d’actine G et de troponine.

QCM 16 : A propos de la contraction et relaxation des fibres musculaires lisses et squelettiquesA. Dans la fibre musculaire lisse, la phosphorylation d'une chaîne légère de la myosine inhibe l'activité ATPasique de la myosine.B. Dans la fibre musculaire lisse, c'est l'augmentation de la concentration calcique dans le réticulum sarcoplasmique qui entraîne le début de la contraction.C. Dans la fibre musculaire squelettique, lors de la relaxation, la majeure partie du Calcium cytoplasmique est rejetée dans le milieu extracellulaire.D. La relaxation a lieu quand l'acétylcholine, qui s'était liée à ses récepteurs de la fibre musculaire striée squelettique, est dégradée par l'acétylcholinestérase.E. Dans la fibre musculaire lisse, le taux de Calcium cytoplasmique contrôle la contraction en régulant la phosphorylation d'une chaîne légère de la myosine.

QCM 17 : A propos de la structure des myofibrillesA. Les myofibrilles visibles en MO sont des formations cylindriques d’1 à 2 µm de diamètre qui occupent toute la largeur de la cellule.B. La portion médiane de la bande A (mesurant 1,5 µm de long) est la bande H qui comprend en son milieu la strie M ; la bande I (≈1 µm de long) a pour partie médiane la strie Z.C. Le sarcomère est l’espace entre 2 stries M et mesure 2 à 3 µm.D. Les myofilaments épais s’étendent sur toute la longueur d’une bande A, ils mesurent 1,5 µm de long et 15 ηm de diamètre.E. Chaque myofilament épais présente des protrusions qui sont des ponts d’union entre myofilaments fin et épais en cours de contraction.

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CHIMIE (9 QCM)

QCM 18 : A propos des phénomènes de résonance, mésomérie:A. Un hybride de résonance est un intermédiaire entre double et simple liaison, dû au fait que les électrons σ sont déplacés sur l'ensemble des liaisons.B. La molécule penta-1,4-diène subit un phénomène de résonance.C. Une conjugaison peut être mise en évidence lorsque 2 liaisons π sont séparées par une seule liaison σ.D. En cas d’effets antagonistes, l'effet mésomère l'emporte sur l'effet inductif.E. La résonance augmente la stabilité et le niveau énergétique de la molécule.

QCM 19 : On dispose de la série d’acides organiques suivantes :1. CH3-COOH2. Cl-CH2-COOH3. Cl2-CH-COOH4. Cl3-CCOOH5. (CH3)3C-COOHEt des valeurs de pKa : 0 ; 1,3 ; 2,9 ; 4,7 et 6,0.

A. La molécule 1 a un pKa = 4,7B. La molécule 2 a un pKa = 2,9C. La molécule 3 a un pKa = 1,3D. La molécule 4 a un pKa = 0E. La molécule 5 a un pKa = 6,0

QCM 20 : Soit la réaction SN2 suivante.

CH3Cl

NH2

H5C2

+ OH-

………….. + Cl-

A. La réaction a lieu en une seule étape : elle est dite concertée.B. La vitesse de la réaction est d’autant plus importante que la stabilité du carbocation intermédiaire est grande.C. La réaction est stéréospécifique : il y a inversion ( de Walden ), qui permet d’obtenir un composé de configuration S. D. La vitesse de cette réaction est supérieure à celle de la réaction SN2 suivante :

NH2-CH2-Cl + OH- → ……….. + Cl-

E. OH- intervient dans la cinétique de la réaction.

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QCM 21 : Soit (1) : et Soit (2) :

C6H5

H

H

CH3

CH3

Br

2

H

H

CH3

2

CH3

Br

Br

A. La molécule (1) est de configuration 2R3S.B. La molécule (2) est de configuration 2R3S.C. Par une élimination E2, la molécule (1) donnera un composé Z.D. Par une élimination E2, la molécule (2) donnera un composé E.E. Une des conditions favorisant le mécanisme E2 est d’avoir un dérivé halogéné primaire.

QCM 22 : Hydratation A. L’hydratation des alcènes conduisant à la formation d’un alcool nécessite la présence d’un acide comme catalyseur. B. L’hydratation d’un alcène fait intervenir un carbocation comme intermédiaire réactionnel : sa stabilité détermine la régiosélectivité et la stéréospécificité de la réaction. C. La règle de Markownikov régit les réactions d’hydrogénation des alcènes. D. Soit l’alcène suivant (A) et ses 2 produits d’hydratation (B) et (C) OH │ CH3-C=CH2 (A) CH3-C-CH3 (B) CH3-CH-CH2-OH (C) │ │ │ CH3 CH3 CH3

Le produit (B) sera préférentiellement formé par rapport au produit (C) E. Le carbocation conduisant à la formation de B est une carbocation tertiaire.

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QCM 23 : Soit la molécule (a) le (Z)-3-methyl hex-2-ène,

(a) + HCl (b) + (i)*

2(d) + 2HBr 2C6H6 +2(e) (a) + (e) + HBr ½ (f) + ½ (g) + Br• **(a) + I2 (h)

* : (b) majoritaire par rapport à (i)** : (f) majoritaire par rapport à (g).

A. (b) sera cette molécule de configuration R :

B. La molécule (f) est :

C. Dans la solution où on obtient (f) et (g), on peut rencontrer la molécule suivante :

D. (h) est le 2-3 diiodo 3 méthyl hexane de configuration 2R3S ou 2S3R.E. La solution de (h) obtenue a une activité optique.

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QCM 24 : soit l’oxydation douce du (E) 2 chloro,3 méthyl pent-2-éne :Avec l’acide perbenzoïque :

A. La molécule est un résultat possible.

B. La molécule est un résultat possible.

Avec le KMnO4 dilué à froid :

C. La molécule est un résultat possible.

D. La molécule est un résultat possible.

E. La molécule est un résultat possible.

QCM 25 : Soit (a) le C2H4:

(a) + H2O (b)HCl + (b) (c) + H2OMg + (c) (d) en milieu anhydre avec des etheroxydesCO2 + (d) (e) + ClMgOH(e) + (b) (f)

A. (b) est un alcool secondaire.B. (b) est plus acide que le méthanol.C. La deuxième réaction est une substitution nucléophile.D. (e) est l’acide éthanoïque.E. (f) est un éther.

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QCM 26 : Soit les 2 réactions suivantes :

1. C6H6 + AlCl3 + ........... C6H5-CH3 + ....... + .......2. C6H5-CH3 + Cl2 + AlCl3 (b)* + .........(b)* est le seul produit organique de la réaction 2

A. Ces deux réactions sont des réactions de substitution électrophile.B. Ces deux réactions sont des réactions d'addition électrophile.C. La première est une réaction de substitution, quant à la seconde, c'est une réaction d'addition d'un réactif nucléophile sur le carbone positif du carbonyle.D. Le produit (b) est en réalité un mélange de plusieurs isomères.E. AlCl3 est une base de Lewis.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE BIOPHYSIQUE - ANATOMIE

27 QCM – 60 Minutes

Vendredi 15/12/06

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ANATOMIE (17 QCM)

QCM 1 : A propos des muscles de l’épauleA. Le deltoïde et le grand pectoral prennent leur origine par plusieurs faisceaux qui s’insèrent soit sur la scapula, soit sur la clavicule.B. Le coraco-brachial, tout comme le grand pectoral, réalise la flexion humérale.C. Le deltoïde fait partie des muscles adducteurs du bras.D. Le coraco-brachial et le faisceau dorsal du deltoïde n’ont pas la même innervation, mais font tous les 2 de la rotation latérale du l’humérus.E. Dans le sillon delto-pectoral passe l’artère céphalique.

QCM 2 : A propos des muscles de l’épauleA. Le muscle élévateur de la scapula est un muscle superficiel.B. Les muscles rhomboïdes (petit et grand) sont innervés par une branche terminale du plexus brachial.C. Le muscle élévateur de la scapula s’insère sur les processus transverses de C1 à C4.D. Le faisceau cranial du trapèze se termine au niveau des 2/3 latéraux de la clavicule.E. Le petit pectoral fait partie du groupe médial des muscles reliant le tronc à la ceinture scapulaire.

QCM 3 : A propos des muscles de l’épaule A. Le muscle petit rond s'insère sous le muscle grand rond.B. Le muscle grand rond a son insertion distale sur la berge médiale de la gouttière bicipitale.C. Le muscle infra-épineux a la même innervation que le grand rond.D. Le muscle sous-scapulaire fait partie de la coiffe des rotateurs.E. L'espace axillaire latéral est limité médialement par le tendon du triceps brachial.

QCM 4 : A propos des muscles de l’épaule A. Le muscle petit pectoral est inspirateur accessoire si le point fixe est la cage thoracique.B. Le muscle grand dentelé s’insère sur le bord spinal de la scapula d’un coté et sur les arcs ventraux des dix premières côtes, par deux faisceaux, de l’autre.C. Le muscle grand dorsal agit en synergie avec le trapèze pour fixer la scapula sur le thorax.D. Le muscle grand dentelé est important dans la délimitation de l’espace scapulo-thoracique en syssarcose serrato scapulaire et syssarcose serrato thoracique.E. Le muscle grand dentelé est innervé par le nerf thoraco dorsal tout comme le muscle grand rond.

QCM 5 : A propos des muscles du coude A. Cette articulation possède deux extenseurs et trois fléchisseurs.B. Le biceps brachial possède deux chefs qui ont des origines et des terminaisons différentes.C. La longue portion du biceps brachial est intra-articulaire mais extra-synoviale.D. La courte portion du biceps brachial stabilise la tête humérale.E. Le nerf musculo-cutané innerve deux muscles de cette articulation.

QCM 6 : A propos du tricepsA. Les trois chefs du triceps ont une fixation musculaire direct sans tendon.B. La longue portion du triceps prend son origine sur le tubercule supra-glénoïdien.C. Le vaste latéral du triceps prend son origine sur la face latérale de l’humérus.D. Le septum intermusculaire donne insertion au vaste médial et latéral du triceps.E. Le tendon du triceps se termine sur la face dorsale et caudale de l’olécrane.

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QCM 7 : A propos des muscles de l’avant-bras et du poignetA. Le faisceau profond du muscle supinateur prend son origine au niveau de la crête supinatrice de l’ulna en ventral de l’origine du faisceau superficiel.B. Le muscle carré pronateur possède des fibres musculaires transversales.C. Le muscle rond pronateur se termine par un tendon sur le 1/3 moyen de la face médiale du radius.D. L’inclinaison ulnaire du poignet teste le nerf ulnaire par l’intermédiaire du fléchisseur ulnaire du carpe.E. L’inclinaison radiale du carpe teste le nerf radial par l’intermédiaire du muscle long extenseur radial du carpe.

QCM 8 : A propos des muscles de la main et des doigts A. Les tendons terminaux du fléchisseur superficiel des doigts sont dits « perforants ».B. Le fléchisseur superficiel des doigts fléchit d’abord la 3ème phalange, puis la 2ème, etc.…C. Les deux fléchisseurs des doigts longs s’insèrent sur la membrane interosseuse.D. La portion du fléchisseur profond des doigts innervée par le nerf ulnaire se destine à l’annulaire et l’auriculaire.E. Des gaines ostéo-fibreuses maintiennent les tendons des muscles fléchisseurs des doigts au contact des structures osseuses et favorisent leur glissement.

QCM 9 : A propos des muscles de la main et des doigts A. Les 1er et 2ème interosseux dorsaux sont de type unipénné.B. Le 1er interosseux dorsal se situe dans le 2ème espace interdigital.C. Le faisceau accessoire du 3ème interosseux dorsal s’insère sur la face médiale du 3ème métacarpien.D. Les interosseux ont 3 terminaisons : une osseuse, une ligamentaire, une fibreuse.E. Chaque dossière des interosseux est formée par un interosseux dorsal et un palmaire.

QCM 10 : A propos de l’ostéologie de l’os coxal A. On trouve, entre autres, au niveau du bord ventral de l’os coxal : les deux épines ventrales craniale et caudale, l’éminence ilio-pubienne, l’épine ischiatique et les petite et grande incisures ischiatiques.B. Le bord dorsal de l’os coxal présente une surface symphysaire ovalaire, qui s’articule avec la surface contro-latérale pour former la symphyse pubienne.C. Les épines iliaques ventro-craniale et dorso-craniale représentent deux des quatre angles de l’os coxal, les deux autres angles étant formés par l’angle du pubis et la tubérosité ischiatique.D. Le foramen obturé est circonscrit par le pubis et l’ischium. Il est fermé par la membrane obturatrice.E. Le foramen obturé présente une forme triangulaire chez la femme et ovalaire chez l’homme.

QCM 11 : A propos de l’ostéologie du membre inférieurA. La crête tibiale correspond au bord ventral du tibia.B. La crête tibiale, en forme de S italique, est convexe en ventral et cranial et concave en ventral et caudal.C. La tête fibulaire est orientée en cranial, médial et ventral.D. Sans compter les sésamoïdes, les os du pied sont au nombre de 26 : 7 au niveau du tarse, 5 pour le métatarse et 14 phalanges.E. L’ensemble des os du pied forme une voûte convexe en cranial.

QCM 12 : A propos de l’articulation de la hanche A. Le ligament de la tête fémorale a peu de rôle sur le maintient de la tête fémorale dans l’acétabulum.B. Un angle d’inclinaison supérieur à 125° correspond à une coxa vara.C. La congruence maximale de cette articulation nécessite une rotation médiale de la tête fémorale.D. Les pressions négatives à l’intérieur de cette articulation augmentent sa stabilité.E. La flexion de 15° suffit pour marcher sur un sol plat.

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QCM 13 : A propos de l’articulation de la hancheA. Cette articulation est solide, stable, mobile et de type énarthrose.B. C’est dans le cadrant antéro-caudal de la tête fémorale que se situe la fovéa capitis donnant insertion au ligament de la tête fémorale.C. Le labrum possède 3 faces, l’interne et la médiale sont recouvertes de cartilage tandis que la périphérique ne l’est pas car faisant face a la capsule.D. Il existe en tout 4 ligaments ; 3 sont extra capsulaires : il s’agit de l’ischio-fémoral, du pubo-fémoral tous deux ventraux et de l’ilio-fémoral qui est lui dorsal. Le dernier ligament est intracapsulaire, c’est le ligament de la tête fémorale qui a son origine dans la fovéa capitis et qui se termine par 3 languettes.E. Le ligament de la tête fémorale est peu ou pas tendu.

QCM 14 : A propos des mouvements de l'articulation du genouA. Lors de la flexion, le ménisque latéral se déplace vers l'arrière, comme lors de la rotation latérale.B. Il existe une rotation latérale automatique lors de l'extension de la jambe : elle est due à la configuration différente des deux glènes tibiales médiale et latérale.C. Lors de la rotation volontaire, les ménisques latéral et médial effectuent des déplacements contraires.D. Les mouvements de flexion/extension s'effectuent dans un plan horizontal qui passe par l'épicondyle médial et la tubérosité latérale.E. On peut observer une extension de -10 à-15°, c'est ce que l’on appelle un récurvatum pathologique.

QCM 15 : A propos des ligaments intra-capsulaires du genouA. Au nombre de deux, ils sont logés dans la fosse inter-condylaire; ils se croisent entre eux mais chacun est parallèle à un des ligaments collatéraux extra-capsulaires.B. Le ligament croisé antéro-externe se dirige en dorsal et latéral pour se terminer sur la face latérale du condyle médial.C. Le ligament croisé postéro-interne possède un trajet plus horizontal que le ligament croisé antéro-externe, il est dirigé en ventral, cranial et médial.D. Ils séparent le genou en deux compartiments, dorsal et ventral qui ne communiquent qu'en ventral, au niveau de la surface patellaire.E. Ils assurent la stabilité sagittale du genou en extension.

QCM 16 : A propos de l’articulation talo-crurale A. La zone craniale de la malléole fibulaire rentre en contact avec l’incisure fibulaire du tibia.B. La fosse malléolaire de la fibula est située en ventral de la surface articulaire malléolaire.C. La surface articulaire malléolaire de la fibula participe à la formation de la mortaise tibio-fibulaire.D. La mortaise est plus large en dorsal qu’en ventral.E. L’axe qui passe par les deux malléoles fait un angle de 20° avec le plan frontal.

QCM 17 : A propos des articulations du piedA. L’articulation calcanéo-cuboïdienne est une articulation en selle.B. L’articulation sub-talaire est une double trochoïde inversée.C. L’articulation cuboïdo-naviculaire est une synoviale plane.D. Les articulations métatarso-phalangiennes sont des ellipsoïdes.E. Les articulations inter phalangiennes sont des synoviales planes.

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BIOPHYSIQUE (10 QCM)

QCM 18 : Soit une solution de NaCl de molarité m = 0.5On met cette solution dans une cloche fermée par une membrane et on la plonge dans un récipient de solvant. On remarque que le niveau de liquide s’élève dans la cloche et se stabilise.A. L’osmolarité de cette solution est de 0.5 osm/lB. La membrane est perméable. Le phénomène est simplement une diffusion retardéeC. La membrane est semi-perméable, elle est appelée ainsi car elle est perméable aux solutés mais imperméable au solvant de cette solution.D. La pression osmotique développé est de 11.2 atmE. Si l’on veut purifier cette eau par osmose inverse (obtenir de l’eau douce), il faut exercer une pression égale à 224 m d’eau

QCM 19 : Soit une solution aqueuse contenant du PEG (M = 10000) à la molalité m’ = 0,001 et 11,7 g/L de NaCl (M = 58,5).A. Les covolumes des solutés sont négligeables.B. L’osmolarité de cette solution est de 0,201 mOsm/L.C. A O°C, face à une membrane dialysante, cette solution développerait une pression osmotique proche de 4500 cm d’eau.D. La part du PEG dans l’osmolalité de cette solution est beaucoup plus importante que celle du NaCl.E.La pression osmotique est la pression hydrostatique qu’il faudrait exercer sur une solution pour annuler l’effet de présence du soluté.

QCM 20 : Soit dans un conduit incompressible de calibre variable un liquide parfait en mouvement permanent.A. Le régime peut être laminaire ou turbulent.B. Si le calibre du conduit diminue la pression hydrostatique du liquide diminue et sa vitesse augmente.C. La charge (E) diminue le long du conduit.D. S’il s’agissait d’un liquide réel le débit final serait inférieur au débit initial du fait de la présence des frottements qui dissipent une partie de l’énergie sous forme de chaleur.E. Une pression est homogène au quotient d’une force par une surface. Dans le système international, l’unité légale et le newton par mettre carré

QCM 21 : En ce qui concerne la perte de charge lors de l’écoulement du sang dans les vaisseaux :A. Une déshydratation générale (augmentation de la viscosité sanguine) augmente la perte de charge.B. Une polyglobulie associée à une macrocytose fait chuter l’hématocrite sanguin ce qui gène l’écoulement sanguin.C. Le nombre de Reynolds : Re caractérisant le régime d’écoulement d’un liquide, caractérise une grande perte de charge si Re > 3000D. Les trajets turbulents touchent aussi bien les artères que les veines.E. La température a un effet sur la viscosité du sang, mais étant peu fluctuante chez l’Homme, elle a peu d’effet sur la circulation.

QCM 22 : On mesure la pression sanguine artérielle par voie directe en introduisant un cathéter souple muni d’un nanomètre). Les mesures donnent une différence de pression de 1,6 (unités arbitraires) entre la pression latérale et la pression d’avale.A. La mesure de la pression dépend de l’orientation de l’ouverture du nanomètre par rapport au flux sanguin. B. La pression terminale est supérieure de 2,6 (unités arbitraires) a la pression d’aval.C. La pression terminale est supérieure de 0,5 (unités arbitraires) a la pression latéraleD. La pression terminale peut être assimilé à la charge du sang en mouvement à ce niveau.E. Le sang est un liquide newtonien.

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QCM 23 : En ce qui concerne la Pression Sanguine Artérielle : A. Elle est caractérisée par un maximum : la diastole et un minimum : la systoleB. Le débit, pulsé au niveau du cœur, tend à devenir continu en périphérie.C. Il existe une pression seuil pour franchir les capillaires, c’est-à-dire une pression sanguine artérielle « requise » pour perfuser un organe.D. La gravité (g) n’a pas d’influences sur la pression sanguine artérielle en un point donné.E. On parle d’hypertension artérielle lorsque la minimale est supérieure ou égale à 90mm Hg.

QCM 24 : Fonctionnement rénal simplifié et ultrafiltration glomérulaire.A. Le réseau capillaire du glomérule est admirable, c’est à dire, artério - artériel. B. Au niveau de ce réseau capillaire glomérulaire, la charge du sang l’emporte en permanence sur la pression oncotique du plasma. Cela permet l’ultrafiltration.C. L’organisme produit environ 170L de préurine par jour.D. Les concentrations en microparticules diffusibles (ions, molécules) du plasma et de l’ultrafiltrat sont nécessairement égales, à l’équilibre de Donnan près pour les ions.E. Certaines microparticules sont en partie adsorbées à des macromolécules. Seule la fraction libre, non adsorbée, de ces microparticules est diffusible.

QCM 25 : Schéma de Starling.A. À la sortie d’un réseau capillaire musculaire, la réabsorption a entièrement compensé l’ultrafiltration.B. Dans le glomérule rénal, le schéma ressemble au suivant :

Pression

Charge

P.oncotique

Artère Veine

C. L’eau filtrée au niveau du glomérule rénal est réabsorbée au niveau des tubules grâce à la pression oncotique des capillaires tubulaires.D. Dans un réseau capillaire d’alvéole pulmonaire, il n’y a pas d’ultrafiltration car la pression hydrostatique est inférieure à la pression oncotique du plasmaE. En cas d’hypoprotidémie, la réabsorption est augmentée et il y a déshydratation cellulaire.

QCM 26 : Soit une substance S, micromoléculaire, non liée aux protéines, dont la concentration plasmatique est constante, et qui n’est ni réabsorbée, ni sécrétée par les tubules.A. Toute la substance S filtrée se retrouvera dans l’urine définitive.B. Il y aura d’autant plus de S dans l’urine définitive qu’il y en avait dans le plasma et qu’il y a eu peu de production de préurine.C. Cette substance pourrait être la créatinine endogène.D. La clairance de la substance S à la même valeur que le débit de préurine, c’est à dire, que le débit de filtration glomérulaire.E. Pour connaître la clairance de cette substance, il faut simplement : la doser dans l’urine, connaître le volume d’urine où elle a été dosée et connaître sa concentration dans le plasma.

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QCM 27 : on mesure le DFG chez un patient. Pour cela on lui perfuse de l’inuline à un débit égal à son débit d’élimination. Au bout de 3h, on lui fait une prise de sang et on récupère ses urines.Volume urinaire = 500 mlConcentration urinaire d’inuline = 0.2 mol/lConcentration plasmatique d’inuline = 5 mmol/lOn considère que ce patient possède 5l de plasma.A. Le DFG du patient est de 160 ml par jour.B. Le DFG du patient est de 20 litres par jour.C. La clairance de l’inuline est d’environ 6.6 litres/h.D. Ce patient est probablement insuffisant rénal.E. Il existe des clairances hépatiques, hépato - biliaires, intestinales, pulmonaires, cutanées.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE ANATOMIE-HISTOLOGIE

32 QCM – 60 Minutes

Mardi 19/12/06

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ANATOMIE (17 QCM)

NB : Cette colle a, en partie, été réalisée avec des cours de l’année dernière pour des raisons d’organisation. Nous vous demanderons donc d’être d’autant plus vigilants vis-à-vis de la correction et de nous faire part de quelque modification que ce soit.

QCM 1 : A propos de l’innervation du membre thoraciqueA. Le nerf musculo-cutané naît du faisceau médial.B. Le nerf ulnaire naît du faisceau latéral.C. Les nerfs radial et axillaire naissent tous deux du faisceau ventral.D. Le nerf médian a les mêmes origines réelles que le nerf radial.E. Les racines C4 et T2 peuvent participer à la formation du plexus brachial.

QCM 2 : A propos de la vascularisation du membre thoracique A. L’artère ulnaire chemine dans la gouttière du pouls.B. Les artères radiale et ulnaire s’anastomosent entre elles en 2 arcades dorsales et une ventrale.C. Au niveau du coude, les veines médiane, radiale et ulnaire forment un M. La veine céphalique naît du sommet médial du M.D. La vascularisation artérielle est sous la dépendance de l’artère sous-clavière qui naît du tronc brachio-céphalique à gauche.E. Pour le système veineux, il y a toujours deux veines pour une artère.

QCM 3 : A propos de la myologie de la hancheA. Le muscle ilio-psoas est constitué de deux chefs : le muscle iliaque et le muscle petit psoas.B. Le muscle tenseur du fascia-lata s’insère sur la partie ventrale de la crête iliaque, sur l’épine iliaque ventro-caudale et sur le fascia glutéal.C. Le muscle obturateur interne est adducteur.D. Le muscle jumeau caudal est innervé par le nerf obturateur interne.E. Le muscle grand psoas se termine sur le grand trochanter.

QCM 4 : A propos de la myologie de la hancheA. Le moyen fessier effectue de la rotation médiale et latérale de la cuisse et permet la stabilisation frontale du bassin.B. Le grand et le petit fessier effectuent tous deux de la rotation latérale de la cuisse.C. Le grand fessier et le tenseur du fascia lata forment ensemble le deltoïde fessier.D. Les muscles fessiers permettent des mouvements de flexion/extension, d’adduction et de rotation de la cuisse.E. Les muscles pelvi-trochantériens effectuent tous de la rotation latérale de la cuisse.

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QCM 5 : A propos de la loge dorsale des muscles de la cuisse A. Le muscle demi-tendineux est rotateur médial du genou en flexion et stabilisateur du genou fléchi. Il est aussi extenseur de la hanche comme tous les ischio-jambiers.B. Le muscle demi-membraneux se termine par 3 tendons : le direct qui contourne le condyle tibial médial, le réfléchi et le récurrent encore appelé ligament poplité oblique.C. Le muscle demi-tendineux, caractérisé par une insertion tendineuse à sa partie moyenne, est en ventral du demi-membraneux.D. Les muscles de la patte d'oie ont des origines et innervations différentes, mais, quelque soit la position de la hanche, un de ces muscles est tendu pour stabiliser le genou fléchi.E. Les 2 portions du biceps fémoral ont la même terminaison sur la tête fibulaire, mais sont innervées par des nerfs différents.

QCM 6 : A propos du muscle quadriceps A. Le muscle vaste latéral ne se termine que sur des surfaces osseuses.B. Les fibres tendineuses directes du muscle droit fémoral se terminent sur le condyle latéral du tibia.C. Les fibres transversales du muscle vaste médial sont au contact direct du corps du fémur, contrairement au muscle vaste latéral en raison de la présence du muscle vaste intermédiaire.D. Le muscle vaste médial et le muscle vaste latéral se terminent sur les mêmes structures mais à des côtés opposés.E. Le muscle vaste intermédiaire s’insère sur les deux septums fémoraux.

QCM 7 : A propos des muscles du segment cruralA. Le muscle court fibulaire est innervé par le nerf fibulaire superficiel tout comme le muscle long fibulaire.B. Le muscle long fibulaire franchit la plante du pied de dorsal en ventral et de latéral en médial.C. Le muscle gastrocnémien possède deux chefs : le chef latéral est plus gros et descend plus bas que le chef médial.D. Le muscle poplité est rotateur latéral.E. Les deux muscles long et court fibulaire ont une action synergique.

QCM 8 : A propos des muscles du segment cruralA. Le septum intermusculaire crural dorsal sépare la loge latérale de la loge dorsale.B. Les muscles de la loge ventrale sont innervés par le nerf fibulaire profond.C. Le muscle long extenseur des orteils se situe sur le versant latéral de la loge antérieure, son tendon franchit le rétinaculum des extenseurs puis se divise en 4 tendons terminaux qui rejoignent les 4 premiers orteils.D. Les muscles de la loge ventrale sont tous, accessoirement ou principalement, des fléchisseurs dorsaux de la cheville.E. Le muscle long fléchisseur de l’hallux passe en cranial du sustentaculum tali dans son trajet, contrairement au muscle tibial postérieur qui passe en caudal.

QCM 9 : A propos des muscles du pied A. Ils se divisent en muscles dorsaux et ventraux, ces derniers se subdivisant en plans superficiel, moyen, profond et interosseux.B. Le court extenseur des orteils s’insère sur la face inférieure du calcanéus.C. Tous les muscles du groupe profond du segment dorsal sont innervés par le nerf plantaire latéral.D. Le court extenseur des orteils réalise l’extension de P2 des orteils I à V.E. Le court extenseur des orteils est innervé par le nerf fibulaire profond comme les longs extenseurs des orteils et de l’hallux.

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QCM 10 : A propos des régions remarquables du membre pelvienA. Le plancher du trigone fémoral est constitué par le muscle pectiné et le muscle court adducteur.B. Au niveau du trigone fémoral, on retrouve, de médial à latéral, un nerf, une artère et une veine.C. L’anneau fémoral est l’espace compris entre le ligament inguinal et la branche ilio-pubienne de l’os coxal, il donne son volume au trigone fémoral.D. Au niveau de la fosse poplitée, on retrouve en profondeur l’artère puis les nerfs, et enfin en superficie la veine.E. La limite médiale de la fosse poplitée est constituée par le tendon du biceps fémoral.

QCM 11 : A propos de la vascularisation du membre pelvien A. L’artère tibiale postérieure peut assurer à elle seule la vascularisation du segment jambier et du pied en cas d’obstruction du réseau artériel principal.B. L’ensemble du réseau veineux du membre pelvien a son origine au niveau du réseau plantaire, ou semelle du pied.C. Pour le réseau veineux profond, on compte en général une artère pour deux veines, en particulier au dessus du genou.D. La grande veine saphène passe en arrière de la malléole médiale.E. La grande veine saphène est souvent utilisée pour remplacer une artère défectueuse ou rompue.

QCM 12 : A propos de l’innervation du membre pelvien A. Le nerf glutéal crânial se distribue aux muscles moyen et petit fessier.B. Le plexus lombaire a une forme triangulaire, à sommet inférieur.C. Le nerf fémoral est le nerf de l'extension de la jambe sur la cuisse.D. Le nerf fémoral passe sous le ligament inguinal.E. Le nerf musculo-cutané médial, nerf mixte, est une branche de division du nerf fémoral.

QCM 13 : A propos des orifices du thoraxA. L’orifice supérieur du thorax a un diamètre transversal d’environ 6cm et un diamètre ventrodorsal d’environ 12cm.B. L’orifice supérieur du thorax a un axe orienté en caudal et en dorsal.C. Le dôme pleural fait saillie au dessus de l’orifice supérieur.D. L’orifice inférieur DU thorax est limité entre autre par le processus xiphoïde en ventral et par T12 en dorsal.E. L’orifice inférieur est trois fois plus grand que le supérieur.

QCM 14 : A propos des vertèbres A. Il existe 32 à 34 vertèbres formant la colonne dite mobile.B. Les courbures physiologiques de la colonne vertébrale sont des courbures sagittales.C. La vertèbre type est représentée par atlas ou C1.D. Le processus épineux naît de la jonction des 2 lames dans la vertèbre type.E. Le processus transverse naît de la jonction pédicule lame dans la vertèbre type.

QCM 15 : A propos de l’arthrologie du rachisA. Le disque vertébral est constitué d’un Nucleus Pulposus riche en eau et d’un Annulus Fibrosus.B. Les articulations des processus articulaires sont toutes de type synoviale plane.C. Si le ligament longitudinal dorsal est déchiré, le disque vertébral va en arrière et peut comprimer la moelle (possibilité de tétraplégies).D. Les mouvements de flexion/extension ont une amplitude de 120°, les mouvements de rotations sont d’environ 75° et les mouvements d’inclinaison latérale sont de 90°.E. Le ligament jaune est un ligament reliant les arcs vertébraux entre eux.

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QCM 16 : A propos de l’arthrologie du rachis A. Il existe 6 plans ligamentaires de soutien au niveau du rachis cervical.B. L’articulation occipito-atloïdienne est de type ellipsoïde et est renforcée en ventral et en dorsal par des ligaments occipito-atloïdien.C. L’articulation odonto-axoïdienne relie le processus odontoïde de l’atlas à l’axis, elle est de type trochoïde.D. L’articulation axoïdo-atloïdienne est renforcée par des ligaments axoïdo-atloïdien.E. Au niveau du rachis cervical, le ligament le plus dorsal est le ligament longitudinal dorsal.

QCM 17 : A propos des muscles du rachisA. Les muscles scalènes sont, entre autre, rotateur, inspirateur et permettent l’inclinaison latérale de la tête.B. Le grand droit est un muscle intrinsèque qui a une de ses insertions sur la partie basilaire de l’os occipital.C. Dans le muscle sterno-cleïdo-mastoïdien le plan superficiel est constitué de trois faisceaux représentant la lettre N : cleido-occipital, sterno-occipital et sterno-mastoidien.D. La dixième paire de nerf cranien traverse les deux couches du muscle sterno-cleido-mastoidien et l’innerve.E. Les muscles du rachis sont répartis en trois groupes : les fléchisseurs du rachis en ventral, les extenseurs en dorsal et les muscles responsables de l’inclinaison du rachis en latéral.

HISTOLOGIE (15 QCM)QCM 18 : A propos des cilsA. Seuls les microtubules B et C sont constitués de 13 protofilaments au sein du cinétosome ou du cil proprement dit.B. Sur une coupe transversale de la partie la plus basale du cinétosome, les lames rayonnantes convergent vers deux microtubules centraux.C. L’axonéme est de types 9+2 et correspond à un ensemble de microtubules et de protéines associées.D. Dans le cil proprement dit, les fibres rayonnantes convergent vers un manchon central protéique.E. Les cils sont des différenciations membranaires présentes au pôle basal d’une cellule.

QCM 19 : A propos de la molécule de collagène A. C’est une molécule très répandue dans l’organisme.B. Les 3 chaînes polypeptidiques α sont très riches en glycine, lysine, hydroxy-proline et hydroxy-lysine C. On a aujourd’hui identifié près de 150 variétés de collagène. D. Le collagène II et le collagène V sont très répandus dans la peau E. Le collagène XII est associé au collagène I.

QCM 20 : A propos des différents types de cartilage : A. Le cartilage hyalin est présent au niveau des arcs costaux et de l’épiglotte.B. Le pavillon de l’oreille, le conduit auditif externe et la trompe d’Eustache sont composés de cartilage élastique.C. Le cartilage fibreux comprend en plus du collagène II associé au IX et du XI, du collagène I, V et XII.D. On retrouve du cartilage fibreux au niveau de la symphyse pubienne.E. Le cartilage élastique représente la majeure partie de l’ébauche cartilagineuse.

QCM 21 : A propos du tissu osseuxA. Une carence en vitamine C entraîne un arrêt de la biosynthèse de la substance ostéoïde. B. La vitamine D va favoriser l’absorption des ions sodiums au niveau du tube digestif. C. L’ostéomalacie est une maladie osseuse de l’enfant.D. Le traitement d’une ostéomalacie est un apport important de vitamine C.E. Un alitement prolongé peut entraîner une diminution de la masse osseuse par unité de volume.

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QCM 22 : A propos de la régulation de l’érythropoïèse :A. L’érythropoïétine induit la différenciation des cellules souches multipotentes en proérythroblastes.B. L’hyper-oxygénation augmente la synthèse d’EPO et donc le nombre de transporteurs.C. Le simple recyclage du fer suffit pour la synthèse d’hémoglobine.D. L’action conjointe du fer et de l’EPO permet la sortie des réticulocytes dans le sang.E. La vit B12 et l’acide folique sont nécessaires à la synthèse d’ADN.

QCM 23 : Une femme de 30 ans se plaint d’asthénie et de céphalées. Son médecin suspectant une anémie prescrit un certain nombre d’examens biologiques. Indiquer parmi les constantes biologiques celles qui vous paraissent non perturbées.A. Hématocrite 42 %.B. Globule rouge 5.106/ mm3 de sang.C. Volume globulaire moyen 90µ3.D. Hémoglobine 9gr/100ml.E. Concentration corpusculaire moyenne en hémoglobine 25%.

QCM 24 : A propos de la fibre musculaire striée squelettique A. Lors de la relaxation, la tropomoduline reprend sa place et masque les sites de liaison. B. Le cyanure et les gaz neurotoxiques entraînent la mort par asphyxie.C. Les molécules de curare ont une grande affinité pour les récepteurs de l’acétylcholine.D. La toxine botulinique dégrade les molécules d’acétylcholine. La contraction est alors impossible.E. Lors de la myasthénie, des auto-anticorps sont synthétisés contre l’acétylcholinestérase.

QCM 25 : A propos des techniques spécialesA. L’autohistoradiographie consiste à faire pénétrer dans les cellules un composé fluorescent et à déceler ensuite sa localisation grâce à la propriété que possèdent les fluorochromes à impressionner une émulsion photographie.B. L’émulsion est une suspension de fins cristaux de bromure d’argent dans de la gélatineC. Pour pouvoir inclure des lipides en paraffine après utilisation de solvant, on peut les fixer avec de l’acide osmique.D. Dans la réaction de Feulgen à lieu une oxydation chlorhydrique qui libère des fonctions aldéhydique du riboseE. L’histoenzymologie permet de localiser les sites actifs de certaines enzymes.

QCM 26 : A propos des fibres nerveusesA. Les fibres nerveuses amyéliniques sans gaine de Schwann encore appelé fibres de Remak sont entre autre présentent au niveau du SNCB. Une fibre nerveuse myélinisée avec gaine de Schwann est constituée de centre vers la périphérie : de l’axone, d’une gaine de myéline, d’une gaine de Henlé et enfin d’une gaine de SchwannC. La gaine de myéline est de type discontinue car elle est interrompue régulièrement par les nœuds de ranvier qui délimitent les segments de ranvier (segments de longueur identique et proportionnelle au calibre de la fibre)D. La gaine de Schwann est de nature cellulaire : il n’y a qu’une seule cellule de Schwann par nœud de ranvierE. La gaine de Mauthner recouvre l’ensemble de la fibre nerveuse, elle constitue la membrane basale

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QCM 27 : A propos de la classification des neurones.A. Les neurones multipolaires, forts de leur nombre très important de prolongements dendritiques et axonaux sont les plus représentés dans le tissu nerveux.B. Ils ont entre autres choses un rôle important de régulation notamment au niveau de la rétine.C. Les neurones en T des ganglions rachidiens sensitifs ne sont pas, comme on pourrait le penser, des neurones pseudo-unipolaires, mais bien des neurones bipolaires.D. Les neurones de type 2 sont caractérisés par un axone court alors que ceux de type 1 ont un axone long et sont retrouvés pour une large proportion comme neurones d’association. E. Un neurone peut être moteur, sensitif ou bien mixte, c’est à dire à la fois moteur et sensitif.

QCM 28 : A propos des fibres nerveuses myélinisées avec gaine de schwann.A. La gaine de Mauthner correspond à la membrane basale.B. La fibre peut être une dendrite.C. La gaine de Schwann est de nature lipidique.D. Les segments de ranvier sont tous de la même longueur pour une fibre, mais variable d’une fibre à l’autre proportionnellement à son calibre.E. La persistance de cytoplasme entre la membrane plasmique de l’axone et le premier tour de spire de la gaine de myéline constitue la gaine de Henlé.

QCM 29 : A propos des transports rétrogradesA. Ce transport se fait du pôle + vers le pôle – sous la forme de corps plurivésiculaires de 100 à 300 ηm de diamètre.B. La protéine de transport associée aux microfilaments qui est ici impliquée est la Map1C proche de la dynéine à activité ATPasiqueC. Ce transport permet le retour des molécules vers le péricaryon où elles pourront être dégradées.D. Il permet aussi l’acheminement de molécules d’information sur le milieu extra-cellulaire, de molécules captées à l’extrémité de l’axone ayant un rôle trophique (neurotrophines), de toxines, de virus.E. Les agents non conventionnels comme les prions sont pris en charge par d’autres mécanismes de transport et pas par ce type de transport.

QCM 30 : A propos du tissu nerveuxA. Dans la moelle, la substance blanche périphérique correspond au prolongement des axones.B. L’ectoblaste médiodorsal s’épaissit pour former la plaque neurale qui s’invagine en gouttière neurale qui se referme pour former le tube neural.C. Le tube neural est à l’origine du SNC uniquement.D. Les crêtes neurales sont, entre autre, à l’origine de cellules de la peau.E. les dendrites sont les principales zones de réception du neurone.

QCM 31 : A propos de la régénération d’un nerf périphérique :A. Les cellules de Schwann au niveau de la lésion prolifèrent et vont au contact de celles de la partie distale.B. Si les deux extrémités de section sont trop éloignées l’une de l’autre il y a apparition d’un écran cicatriciel qui empêche la prolifération des cellules de Schwann.C. On rapproche les deux extrémités de la lésion chirurgicalement sinon il risque d’y avoir apparition d’un névrome d’amputation qui est une tumeur bénigne.D. Quand les deux extrémités sont suffisamment rapprochées, l’axone arrive en quelques jours à l’organe effecteur guidé par les cellules de Schwann.E. La reconstitution de la gaine de Schwann et la myélinisation se font de l’extrémité distale vers l’extrémité proximale et cela peut prendre jusqu’à 6 mois.

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QCM 32 : A propos du tissu nerveux:A. La moelle épinière ne se compose que de neurones.B. Grâce à l'imprégnation argentique de Nissl on colore le noyau et le cytoplasme du neurone.C. L'axone du neurone se termine par un ou plusieurs contacts synaptiques.D. Les filaments intermédiaires sont des structures stables contrairement aux microtubules et aux microfilaments, structures polaires, qui sont labiles.E. Tous les organites présents dans le péricaryon le sont aussi dans les dendrites.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE –PURPAN

ÉPREUVE DE BIOLOGIE MOLECULAIRE - CHIMIE

17 QCM – 60 Minutes

Vendredi 22/12/06

Le partenaire du Tutorat :

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BIOLOGIE MOLECULAIRE (9 QCM)

1ere lettre U C A G 3ème lettreU Phe

PheLeuLeu

SerSerSerSer

TyrTyrstopstop

CysCysStopTrp

UCAG

C LeuLeuLeuLeu

ProProProPro

HisHisGlnGln

ArgArgArgArg

UCAG

A IleIleIle

Met

ThrThrThrThr

AsnAsnLysLys

SerSerArgArg

UCAG

G ValValValVal

AlaAlaAlaAla

AspAspGluGlu

GlyGlyGlyGly

UCAG

QCM 1 : Cytosine : 2-hydroxy-4-amino-pyrimidine Uracile : 2,4-dihydroxy-pyrimidine Thymine : 2,4 dihydroxy-5-méthyl-pyrimidine Adénine : 6-amino-purine Guanine : 2-amino-6-hydroxy-purineSoit le GMPc sous forme stable et représenté selon les règles habituelles.A. Le cycle purine contient 3 doubles liaisons (sans tenir compte des liaisons avec les substituants).B. L’azote 9 de la base porte 1H.C. L’acide phosphorique est lié au nucléoside par 2 liaisons anhydrides phosphoriques.D. La base purique et l’acide phosphorique sont positionnés au-dessus du plan du cycle de l’ose.E. Le composé est électriquement neutre.

QCM 2 : Le Run OnA. La diminution du taux d'ARNm est décelée par Northern Blot ou Run OnB. Une augmentation de la quantité d'ARNm peut avoir pour seule origine une augmentation de la transcription.C. La technique Run On permet de voir si le gène est plus ou moins actif.D. Pour la méthode de Run On, on doit utiliser du NTP et du [ γ 32P ] UTP puis mesurer la radioactivité.E. Une augmentation du taux d'ARNm associée à une augmentation du Run On signifie qu'on a une augmentation de la stabilité de l'ARNm

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QCM 3 : Une protéine purifiée à partir de foie de rat a été fragmentée en peptides. Deux de ces peptides, après séparation, ont été séquencés, donnant les résultats suivants : Peptide X : AlaPheGluGlnHis Peptide Y : ThrTrpMetIleLys

Chacune de ces séquences est utilisée pour synthétiser des oligodésoxynucléotides sens(x à partir de X, y à partir deY) ainsi que les oligodésoxynucléotides antisens correspondants( x’ et y’) Des ADNc de foie de rat font alors l’objet d’une PCR .Seul le couple x,y’ donne une réponse positive puisque l’on obtient dans ce cas un fragment de 360 pb

A. L’oligodésoxynucléotide x est dégénéré et doit couvrir 64 séquences différentesB. L’oligodésoxynucléotide y’ est dégénéré et doit couvrir 26 séquences différentes C. Dans la séquence de la protéine, le peptide X est en position N-term par rapport au peptide YD. La partie de la protéine comprenant l’acide aminé N-term du peptide X(Ala) jusqu’à l’acide aminé C-term du peptide Y (Lys) inclus comporte 121 acides aminés E. On peut affirmer que le triplet ATG qui code pour la Met du peptide Y correspond au codon AUG d’initiation de la traduction.

QCM 4 : A propos de la régulation de la transcription …A. L’ARN Pol II reconnaît la boite TATA, ce qui lui permet de se positionner correctement pour démarrer la transcription.B. Un gène rapporteur code nécessairement pour une protéine dont on peut quantifier l’activité physique ou chimique.C. Ce genre d’étude ne peut en aucun cas s’effectuer avec des bactéries transfectées par des plasmides portant la séquence qui nous intéresse suivie d’un gène rapporteur.D. La boîte HNF1 est nécessaire à la fonction des cellules hépatiques, c’est donc une séquence spécifique de ces cellules. Cela implique qu’on ne la trouve que dans les hépatocytes et pas dans les autres cellulesE. En plus de réguler la transcription, les facteurs cis et trans permettent une décompaction de l’ADN.

QCM 5 : On sait que sous l'effet de diverses réactions chimiques, la cytosine peut devenir de l'uridine, ce qu'on resumera dans un brin d'ADN par la réaction suivante: C devient Ulorsque cette réaction se produit dans L'ADN, il se produit une mutation transmissible aux cellules suivantes

Dans le cas qui va nous intéresser, la réaction s'est produite en 5 points sur la séquence suivante:

5’—AUGGGUCCGUCGUGGCGUUGGCCAGCAACUGCCCAAGGUGAGCAGAUC—3’ UCG UGU CUA AUU UAA

A. La séquence ici représentée correspond à la séquence du brin transcrit de l'ADNB. si cette réaction se produit sur le brin non-sens, on écrira que U devient C sur le brin sens.C. Si le premier codon de la séquence représentée ci-dessus avait subi une mutation, celle-ci n'aurait eu de conséquence sur la fonction de la molécule que si ce premier codon avait codé pour un acide aminé du site actif.D. la protéine mutante diffère de la protéine normale par 5 AA.E. Une telle mutation au niveau du dernier codon de cette séquence n'aurait pas de conséquence.

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QCM 6 : Un ADNc a été cloné, extrait de son vecteur après digestion par EcoRI à chacune de ses extrémités et purifié par electrophorèse sur gel d’agarose. Il présente les éléments de structure suivants

Spécificité de EcoRI : GAATTC et XmaI : GTCGAC. On veut maintenant insérer cet ADNc dans un plasmide pour faire synthétiser la protéine recombinante par des bactéries transformées par ce plasmide recombinant. Ci-dessus est schématisé le plasmide qui va servir de vecteur. On précise qu’il n’existe aucun codon ATG entre le P et le site EcorI.L’insertion de l’ADNc est réalisée dans les conditions que vous connaissez et dans des conditions qui permettent l’hybridation des séquences complémentaires.

A. Pour sélectionner des clones positifs après la transformation bactérienne, il faut utiliser des bactéries résistantes à l’ampicilline.B. Si l’on digère le plasmide par EcoR1 et qu’on utilise l’ADNc tel quel, un clone recombinant sur deux devrait synthétiser le bonne protéine recombinante.C. Si l’on digère le plasmide par EcoR1 et Xma1, et L’ADNc par Xma1, alors tous les clones recombinants devraient synthétiser la protéine recombinante.D. Il est nécessaire d’ajouter de l’IPTG aux bactéries pour déclencher la synthèse de la protéine.E. La protéine recombinante est une protéine de fusion.

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QCM 7 : On souhaite préparer une banque d’ADNc dans des phages λ. Pour cela, on retranscrit les ARNm d’une cellule de truite en ADNc auquel on ajoute un site EcoRI à chaque extrémité. On introduit ces ADNc dans des phages sauvages au niveau du gène lac z codant pour la βgalactosidase. On vous précise que le phage contient un unique site EcoRI situé au milieu du gène lacZ et que les ATG de l’ADNc et de la βGal sont en phase. Après infection de bactéries, on étale la banque de phages et on fait démarrer la transcription par ajout d’IPTG :

A. On obtient uniquement des plages de lyse colorées, indiquant qu’on est en présence de phages recombinants ayant exprimé une protéine recombinante de fusion.B. Les phages recombinants expriment toujours une protéine de fusion dont la partie correspondant à l’ADNc est identique à celle trouvée dans la cellule de truite.C. Si on voit des colonies bactériennes blanches, c’est qu’elles ont été infectées par des phages recombinants.D. Lorsque le phage entre dans un cycle lysogénique, il y a intégration de l’ADN phagique dans le génome linéaire de la bactérie.E. Si le nombre de bactéries est très inférieur à celui des phages lors de l’infection, alors, lors de l’étalement de la banque, une plage de lyse pourra correspondre à plusieurs phages recombinants ou non.

QCM 8 : Cette cellule de truite est en fait un cellule hépatique. On souhaite savoir si la truite avait mangé ou était à jeûn avant d’être pêchée. Pour cela, on mesure la quantité d’Acide-Gras Synthétase contenue dans la cellule. On fait un immunocriblage sur la banque réalisée précédemment. On dispose de 3 anti-corps couplés à des enzymes émettrices de photons de fréquence différente.L’Ac 1 est dirigé contre la partie 5’ de la βGal.L’Ac 2 est dirigé contre la partie 3’ de la βGal.L’Ac 3 est dirigé contre l’AG-Synthétase.A. Si on utilise les Ac 1 et 3, alors toutes les protéines phagiques seront marquées.B. Si on utilise l’Ac 2, alors toutes les protéines phagiques seront marquées.C. Il est impossible de trouver sur une même protéine l’Ac 1 et l’Ac 3.D. Si on trouve les Ac 2 et 3 dans une même plage de lyse, alors c’est que les bactéries de cette plage ont été infectées par un phage recombinant et un phage non recombinant.E. Si on trouve une grande quantité d’AG-Synthétase, c’est que la truite était à jeun.

QCM 9 : A propos du génome mitochondrial A. L’ADN mitochondrial est composé de 2 types de brins : un brin léger et un brin lourd qui ne possèdent pas d’intron.B .La réplication du génome est semi-conservative et s’effectue par déplacement de brins.C .L’ADN polymérase utilisée lors de la réplication est codée par le génome mitochondrial, a une processivité élevée et une activité 3’exonucléase.D. Il existe de nombreuses maladies génétiques liées à une mutation, une délétion au niveau du génome mitochondrial.E. Il existe des différences entre le code génétique de la mitochondrie et celui du noyau. On considère que le code mitochondrial est « simplifié » par rapport à celui du génome nucléaire.

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CHIMIE (8 QCM)

En guise de conclusion de ce quadrimestre, et pour faire la transition avec ce qui sera plus amplement développé en biochimie au second quadrimestre, nous avons choisi de vous présenter une famille de molécules essentielle au métabolisme humain : la famille des cobalamines, précurseurs de la vitamine B12.

Co+

N N

NN

C

CH

C

CCH2 CH2 C

O

NH2

CH3CH2 C

O

NH2

C

C

CH3

CH

C

C

CH2CH2C

O

NH2

CH2C

O

NH2

CH3

CH

CH3

CH C

C

CH2CNH2

O

CH2CH2CNH

O

CH3

C

C

CH3

CH

C

C

CH2 CH2 C NH2

O

CH3

CH3

CH

R 1

C

C

CH

CH

C

CN

CH

N CH3

CH3CH

CH

CH

O

CH

OHO

CH2OH

P

O

O-

O

CH

CH3

CH2

A B

CD

R 2

QCM 10 : A propos de l’atome de Cobalt (27Co) :A. Il est plus électronégatif que le Césium (Cs).B. La couche électronique de plus forte énergie possède 7 électrons dont 3 sont célibataires.C. Il fait partie des éléments de transition.D. Comme les halogènes, il fait partie des oligoéléments.E. Tous les éléments de sa période obéissent à la règle de Hund.

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QCM 11 : L’Arsenic (33As), le Sélénium (34Se) et le Brome (35Br) font partie de la même période que le Cobalt.A. Le diagramme d’énergie d’orbitale moléculaire de As2 montre que les orbitales π sont vides.B. Si tous les éléments d’une même colonne possèdent les mêmes caractéristiques, la molécule Se2 a de fortes chances d’être paramagnétique à l’état fondamental.C. Les trois molécules As2 , Se2 et Br2 ont pour caractéristique commune de posséder une ou plusieurs liaisons π.D. Ces trois éléments donneront plus facilement un cation monovalent que le Cobalt.E. Ces trois éléments ont un rayon atomique inférieur à celui du Cobalt.

QCM 12 : A propos de la molécule ci-dessus (le Cobalt étant sous forme monocationique Co+) :A. La configuration électronique du Co+ se termine par 3d6 ; 4s2. B. Le Cobalt hybridé sp3d2 est au centre d’une bi-pyramide à base carrée.C. La nucléophilie du Cobalt en fait un acide de Lewis.D. Il s’agit d’un composé organométallique.E. Le doublet non liant de l’azote du cycle C peut donner une liaison donneur accepteur avec une orbitale vide soit s, soit p, soit d.

QCM 13 : Le noyau central est appelé noyau corrine. C’est un noyau tétrapyrrolique, ce qui

signifie qu’il possède 4 cycles pyrroles N plus ou moins saturés réunis soit directement (A-D)

soit par des chaînons méthéniques (A-B, B-C, C-D). Soit le cycle B représenté comme suit, et nommé B par la suite:

N

CH2 CH2 C NH2O

CH2CNH2

O

CH3

A. Le noyau corrine (sans R 1 ni R 2) possède 6 doubles liaisons conjuguées.B. Les doublets non liants des azotes des cycles pyrrole entrent en mésomérie de type n-π avec les doubles liaisons des chaînons méthéniques.

C.

OH-

20 °CN

CH2 CH2 C NH2

OCH2CNH2

O

CH3 + 2 H2O

N

CH2 CH2 C OHO

CH2COHO

CH3

+ 2 NH3

D. La formule brute de B est C10H17 N2O2.E. Toutes les liaisons simples de B ont même longueur.

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QCM 14 : Un artéfact de fabrication de la vitamine B12 est la cyanocobalamine où le radical R1 est

représenté par un radical cyanure. Par la suite on représentera la cyanocobalamine par Co C N sans se soucier de la réactivité de la liaison entre le Cobalt et le Carbone (bien que celle-ci soit très importante).

A. La réaction suivante est correcte.

Co C N + CH3 CH CH2

CH3

Mg Cl2 H2O

CH3 CH CH2

CH3

C

O

Co + Produits Minéraux

B. La réaction suivante est appelée synthèse de Kiliani-Fischer.

Co C NLiAlH4

Co CH2 NH2

C. Dans la réaction suivante, X est une imine qui, en milieu anhydre, se transforme en aldéhyde.

Co C NH2

Pd / BaSO4

X

D. Le groupement -C≡N a un effet attracteur mésomère.E. La cyanocobalamine est électriquement neutre.

QCM 15 et 16 : La vitamine B12 est un co-enzyme, ce qui signifie qu’elle travaille en collaboration avec des enzymes. Le défaut de vitamine B12 se traduit par une inactivité des enzymes qui lui sont associées. Nous allons maintenant envisager le rôle biologie de la vitamine B12 dans des réactions catalysées par deux enzymes. Dans les deux réactions suivantes la vitamine B12 agit en tant que co-enzyme.

C CH2 CH2 CH COH

O

OH

ONH2

C CH C

OH

ONH2

COH

O

CH3

H

(A) (B)

1234

Glutamate Mutase

CH2 CH OH

OH

CH3 CH2 C

O

H

CH3

(C) (D)

Diol Déhydrase

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Par ailleurs on considère l’enchaînement réactionnel suivant :

(D) Oxydation

(E)

(C) - H2O

(F)

(F) Cl2

(G) + (H) (H est de configuration 1R2R)(G) + (E) (J) + H2O

(J) Thermolyse

(E) + (K)

(G) E2 (L) + H2O (K et L sont des stéréoisomères)

QCM 15 :A. Dans la molécule (B) le carbone n°3 est tertiaire.B. (B) représenté comme suit est de configuration 2S3R.

NH2

CH3 H

H

COOH

COOHC. Les composés (G) et (H) sont des stéréoisomères du 1,2dichloropropanol.D. (G) est de configuration 1R2S.E. (G) et (H) sont tous les deux des composés érythro.

QCM 16 :A. (J) subit une estérification interne (Ei).B. La réaction formant le composé (J) est une estérification.C. La molécule (K) est un alcène de configuration Z (cis).D. La réaction de formation de (L) est une trans-élimination stéréospécifique.E. Une élimination E2 sur la molécule (H) aboutirait à la même molécule (L) + H2O.

QCM 17 : On donne M (C) = 12 g.mol-1, M (N) = 14 g.mol-1, M (O) = 16 g.mol-1, M (H) = 1 g.mol-1, M (P) = 31 g.mol-1 et M (Co) = 59 g.mol-1.

A. La cyanocobalamine est très hydrophobe.B. La température d’ébullition de la molécule (K) est supérieure à celle de la molécule (L). C. La masse molaire de la cyanocobalamine est supérieure à 1 kg.mol-1.D. (E) est l’acide éthanoïque, aussi appelé acide acétique.E. (B) répond à la nomenclature générale d’acide aminé.

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TUTORAT DE MÉDECINETOULOUSE – PURPAN

CORRECTIONS DES ÉPREUVES DU TUTORAT

ANNÉE UNIVERSITAIRE 2006-2007

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CORRECTION DE LA COLLE N°1 DU 13/10/06

ANATOMIE

QCM 1 : CA. Le plan frontal.B. Tous les organes qui ont une structure analogue se regroupent en système.D. ContraireE. On observe la face inférieure du segment supérieur

QCM 2 : ADB. Revient à l’atrium DROIT.C. D’avant en arrière et de droite à gauche.E. Les lymphocentres superficiels.

QCM 3 : ADB. L’apex est orienté en avant et à gauche.C. Dans l’atrium droit.E. Tissu nodal = innervation AUTONOME. Le système nerveux végétatif ne fait qu’« ajuster » la fréquence cardiaque donnée par le tissu nodal en fonction des situations.

QCM 4 : CDA. Pouls seulement dans les artères.B. Pas de hile pour la distribution en réseau (série de branches à le surface de l’organe), mais pour la distribution pédiculaire.E. Il s’agit de deux types d’anastomoses différentes qui ne sont donc pas synonymes.

QCM 5 : ACDB. C’est l’inverse.E. Aorte thoracique donne des branches pariétales (à destinée de la paroi) ET viscérales (organes contenus dans le thorax).

QCM 6 : ADEB. Le traitement de l’air est assuré au niveau des cavités nasales.C. Les choanes représentent la limite entre les cavités nasales et le naso-pharynx.

QCM 7 : ACB. Le nerf phrénique est bien le nerf qui permet l'activité automatique du poumon mais au rythme de 16 mouvements par MINUTE.D. La petite circulation est centrée sur le poumon, et débute au niveau du ventricule droit avec l'artère pulmonaire et se termine à l'atrium gauche avec 4 veines pulmonaires, 2 par poumon.E. Le poumon gauche possède une seule scissure oblique, et le droit deux, oblique et horizontale

QCM 8 : CDA. La trachée débute en C6 et se termine en T5, à la carèneB. Les bronchioles intralobulaires ne sont pas cartilagineusesE. Les 4 veines pulmonaires se jettent dans l'atrium gauche et non droit, lieu d'aboutissement des 2 veines caves

QCM 9 : ABCDE

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QCM 10 : CDA. La paroi du duodénum est lisse et régulière, sans aucun relief, de plus il n’est pas long de 6 à 8 m, mais fait partie de l’intestin grele qui lui est long de 6 a 8 m.B. Le cadre est compris entre L1 et L3, et s’enroule autour de la tête du pancréasE. Le rectum est la dernière partie du tube digestif

QCM 11 : AEB. L’artère gastrique gauche longe la petite courbure de l’estomacC. 2/3 droitD. 1/3 gauche

QCM 12 : BDA. Grosse extrémité postérieureC. 8 pièces osseuses : frontal, ethmoïde, sphénoïde, occipital, pariétal x2, temporal x2E. Le pariétal est un os pair

QCM 13 : DA. L’os frontal appartient à la fois à la base et à la calvaria.B. L’os frontal ne s’articule pas avec l’os temporal.C. L’écaille appartient à la voûte (calvaria).E. La glabelle est située en exocrânien.

QCM 14 : BCA. Etage antérieur uniquement.D. Le processus crista galli est situé au dessus de la lame perpendiculaire.E. Les lames des cornets correspondent aux faces médianes des masses latérales.

QCM 15 : BDEA. Face latéraleC. Au dessous

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CORRECTION DE LA COLLE N°2 DU 20/10/06

BIOLOGIE MOLECULAIREQCM 1 : BCA. 1 seul chromosome circulaire (voir schéma n°2 du poly).E. Les codons Stop ne codent pour aucun acide aminé.

QCM 2 : CA. 3 double liaisons.B. Des qu’il y a deux liaisons, on parle de liaisons phosphodiester.D. Une base purique s’associe avec la base pyrimidique qui lui est complémentaire. (A-T) et (C-G). E. Il faut du [alpha-32P] dCTP.

QCM 3 : CDA. Coupure d’une liaison anhydre phosphorique.B. Remplacement au niveau du C4.E. 2 atomes d’hydrogène.

QCM 4 : ABCDB. Vrai car 20% de A donc 20% de T. On a C+G=60% d’ou C=30%.E. L’octamère d’histone est formé par 2 H2A, 2H2B, 2H3 et 2H4

QCM 5: BCDEA. Que chez les eucaryotes. Les procaryotes n’ont pas de noyau!!!!B. Vrai: attention ADN c’est désoxynucléotides!!!

QCM 6 : BEA. Pas de relation directe de proportionnalitéC. Constante de sédimentation 70S pour ribosomes procaryotesD. Ce sont les plus abondants mais ce ne sont pas les plus diversifiés : seulement 3 à 4 molécules différentes. E. voir schéma 40

QCM 7 : EA. Des dNTP.B. La réaction en 2 utilise le NaOH ou la Rn ase H les 2 permettant de dégarder l’ARN pour ne récupérer que l’ADN monobrin.C. La réaction 3 est catalysée par la transférase terminale ( avec des dCTP).D. Un oligodG pour pouvoir s’hybrider avec les C de la partie 3’ de l’ADN. E. Vrai : multiples applications notamment pour connaître la structure d’une protéine ou pour faire des sondes qui permettront plus tard des recherches pour confirmer ou non la présence de tel ADN ou tel ARN dans des lésions ou des tumeurs.

QCM 8 : DB. Il permet de le marquer.C. Uniquement double brin.E. Le site MCS est le site multiple de clonage qui permet la coupure du plasmide. Le site de résistance à l’ampicilline est AmpR.

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QCM 9 : B DA . Les Endonucléases de restrictions agissent sur l’ADN bicaténaire.C. La séquence ADN se lit de 5’ en 3’E. Ceci est un ARN double brin: les Endonucléases de restrictions agissent seulement sur l’ ADN

QCM 10 : ADB. On ne verra que celui de 8 kpb. Celui de 2 kpb ne sera pas visible vu la position de la sonde 2.C. Le morceau de 3 kpb est bon mais il n’y aura pas de morceau de 7 kpb mais un morceau de 5 kpb car l’enzyme Cla 1 a aussi coupé.E. Cela serait possible mais ici on ne peut pas raccorder les deux bouts de l’ADN car les enzymes ne procurent pas d’extrémités compatibles.

QCM 11 : DEA. [γ32P]ATPB. Cette technique n’incorpore qu’un seul Phosphate radioactif, le marquage sera donc de faible intensité et préférentiellement utilisé pour les petits fragments.C. C’est la polynucléotide kinase qui nécessite une phosphatase alcaline.

BIOPHYSIQUE

QCM 12 : ABCDE. Elle est dépendante aussi de l’état du système

QCM 13 : DEA et B car il se rapproche d’autant plus qu’il est loin de son point de liquefaction donc: haute temperature et basse pressionC. Aucun Rapport

QCM 14 : BCDPV= nRT Si P=3040 mm Hg= 4 atm dans un récipient d’11,2 L alors ce mélange contient 2 moles de gazEtant la fraction molaire de l’O2 de ½ alors ce mélange contient 1 M d’O2On en déduit que la fraction molaire de H2 et N2= ¼ = 0,5 M= 3 x 10^23 molécules par chaque gaz. E. Le mélange entre deux ou plusieurs gaz est toujours homogène, la masse molaire ne joue aucun rôle la dedans.

QCM 15 : CEA,b,c) Covolume est égale à 0.2*0.5 = 0.1 litre D. La loi de Boyle-Mariotte ou équation de gaz parfaits ne s’applique qu’au gaz parfaits et dans ce cas la il s’agit d’un gaz réel car il possède un covolume.

QCM 16 : ABEC et D Indirectement par la chaleur massique de la chaleur latente de vaporisation respectivement.

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QCM 17 : ADEDans tous les cas chaleur de dissolution= chaleur de changement d’état (positive ou négative)+ chaleur d’Hydratation (toujours positive)Pour les gaz elle est tjrs positive, mais pour les solides elle peut être positive ou négative.

QCM 18: ACDCH3COOH m=0,5 (16/32) alors CH3COO- m= 0,5 x α=0,5 x 0,4= 0,2 de même pour H+HCl m=0,2(3.6/18) alors H+ m=0,2 et Cl- m=0,2Donc on aura un total de 0,4 moles de H+ dans la solutionOsmolarité totale= im(HCl) + im(CH3COOH)= 2 x 0,2 +(1+0,4(2-1))x 0,5 =1,1 osmolesE. L’acide acétique est un électrolyte faible.

QCM 19 : ACDA. C1.V1 = C2.V2 d’ou V1 = C2.V2/C1 = 0,2 . 1/ 1 = 0.2 l B. idem V1 = 0,2 . 1/0.4 = 0.5 lE. Osmolarité de la solution 400 mOsm et osmolarité du plasma 300 mOsm

QCM 20 : ABDC. Au contraire, elle sera plus facile à obtenir avec des colloïdes lyophobes qui, étant beaucoup plus instables, auront tendance à floculer plus facilement.E. En premier

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CORRECTION DE LA COLLE N°3 DU 27/10/06

CHIMIE

QCM 1 : BA. La charge élémentaire q a pour unité le Coulomb.C. Le nombre d’Avogadro est égal à 6,022.1023

D. Le noyau est chargé positivement à cause des protons le constituant.E. Tout est vrai sauf que l’on parle du 12C.

QCM 2 : BDA. Dans HCOOH on 2 H, 2 O et 1 C d'où le masse moléculaire moyenne d'HCOOH : 2 x 1,0079 + 2 x 15,9994 + 1 x 12,0112 = 46,0258.B. Vrai : V = 100mL

C = 1M or on sait que 1M = 1mol/Lde plus, C = n/V avec n = m/M soit C = m/V.Md'où m = C.V.Mm = 1.100/1000.46,0258 soit m = 4,60258g

C. C = (150/1000)/(500/1000) = 0,3 M et non 0,3 mM : attention aux unités !!!D. Vrai : HCOOH ------> HCOO- + H+

C = 1M et N (constante d'Avogadro) = 6,022 x 1023

C = n/N <-------> n = C.Nn = 1 x 6,022x1023 soit en arrondissant n = 6 x 1023

Or il y’ a 100mL de solution donc n = 6 x 1022

E. HCOOH est une molécule importante de la chimie organique (C et H réunis).

QCM 3 : BDEA. +½ et -½C. Il n’existe pas d’orbitales p pour le niveau n = 1.

QCM 4 : EA. Car il appartient à la même colonne que le carbone.B. Car étant donné qu’il appartient à la même colonne que le carbone, il a la même configuration externe que ce dernier, c’est à dire ns² np², en faisant la configuration de l’Iode, on trouve sa période.Iode (Z=53) : 1s² ; 2s² 2p6 ; 3s² 3p6 3d10 ; 4s² 4p6 4d10 ; 5s² 5p6. Donc la période du Sn est n=5D’où structure électronique du Sn : 5s² 5p². 4 électrons sur la couche 5, ajoutés aux 18+18+8+2= 46 des couches précédentes, on obtient 50 électrons, et donc 50 protons.C. Au moins 50 nucléons puisque Z=50D. Le rayon atomique varie à sens inverse du numéro atomique pour des atomes possédant la même couche externe (2p ou 2s ou …).

QCM 5 : BCDA. Plus forteE. Elle nécessite de l’énergie : elle est endothermique.

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QCM 6 : ACDB. F Le pentachlorure de phosphore ne respecte pas la règle de l’octet.C. Vrai :

S est à l’état excité comme l’O dans la molécule POCl3 du cours (structure électronique externe identique)E. La première période de la classification ne respecte pas la règle de l’octet.

QCM 7 : CDA. Le début est vrai mais la liaison triple est la plus solide.B. Est réduit à 107°.E. L’angle est de 109°5 ou inférieur si présence de doublets non liants, 120° est l'angle de l'hybridation sp2.

QCM 8 : ACEB. 3 de120° et 6 de 90°.D. Pas le NH3.E. Vrai : il s'agit en fait du 1,3 butadiène

QCM 9 : CA. 180°.B. Plane.D. Base carrée.E. 6 paires d’électrons.

QCM 10 : BA. On ne prend en compte que 2x (2s2 2p3)= 10 électrons.C. La liaison sigma se fait par recouvrement axial de deux orbitales pD. N=½(8-2). Et elle donne le nombre de liaisons, pas d’électrons mis en jeu!E. N2 est diamagnétique.

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SHSI-Quelles sont les causes de la judiciarisation de la médecine ?

On remarque de plus en plus que les rapports médecin-patient sont sous tendus pas des textes législatifs.

On a vu l’élaboration du droit des patients et des devoirs et obligations des médecins d’un point de vue strictement juridique en plus des règles déontologiques qui guident le praticien initialement.Désormais la médecine suit la loi : il n’y a pas de liberté déontologique dans des situations encadrées par la loi. Le texte de loi s’impose.

Alors pourquoi le colloque singulier traditionnel médecin patient comprend- il désormais un troisième acteur : la société et sa justice ? Et quels changements cela apporte-il dans la relation du praticien envers son patient ?

Il est vrai que l’on observe une très nette augmentation des demandes d’indemnisations intervenant dans le cadre judiciaire notamment. Et cela, pour plusieurs raisons :

• Tout d’abord, la médecine actuelle connaît une évolution technique très importante. Cette médecine de plus en plus technique amène la société à ne plus tolérer l’erreur venant de l’acte médical ou du moins, elle le pardonne de moins en moins. Si une erreur se produit, il y a automatiquement une recherche de la responsabilité.

• Il en découle une recherche d’assistance : un droit à la réparation d’un dommage causé et ceci dans le cas d’une responsabilité médicale mise en jeu avec ou sans faute prouvée.

Conséquences : prescription d’actes souvent sans but thérapeutique de la part du praticien seulement pour se protéger et se dégager de toute responsabilité.

• L’acte médical est médiatisé, assimilé à un produit de consommation (on parle de médecine consumériste). La médecine devient une source de réclamations lorsqu’il y a insatisfaction.

• Suspicion et méfiance quant à la médecine moderne qui peut occasionner des risques sériels causes de peur. ( ex. : sang contaminé…).

• Transfert de responsabilité du médecin vers un système d’assurance.

En conclusion : Désormais, dans l’esprit sociétal, la santé est un droit et le cadre juridique s’emploie à faire respecter ce privilège pour tous.

II- A quelle loi fait référence ce texte ?

Le texte fait référence à la loi du 4 mars 2002 ( loi Kouchner relative aux droits des patients et à la qualité du système de santé).

Quels sont les apports de cette loi dans le cadre de la relation médecin patient ?

On revient à une définition plus étymologique du verbe consentir, de con sentire = donner du sens à plusieurs. Cela implique un dialogue entre médecin et patient comme le montre la phrase : « où l’on respecte davantage le droit des individus à choisir leur propre « bien » et à participer aux décisions les concernant ».

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Avant existait le paternalisme médical où les médecins « imposaient aux malades, parfois sans explication, ce qu’ils jugeaient bon pour eux ». Cela répondait au principe de bienfaisance qui concédait que le médecin avait la connaissance et qu’il pouvait imposer aux patients sa décision, fondée sur des données acquises par la science.

Aujourd’hui ce paternalisme médical est supplanté par une médecine consumériste où le patient réclame davantage d’autonomie et de liberté de décision.

Néanmoins le principe de bienfaisance doit demeurer (le souci du médecin à « faire du bien » au patient ) car le patient ne sait pas et cette absence de savoir fragilise le patient (on parle de relation asymétrique entre médecin et patient).

La loi Kouchner relative à l’information et au consentement du patient vient renforcer le poids des arrêts précédents publiés :

- en 1936, la Cour de Cassation définit le contrat de soins entre médecin et patient où le médecin s’engage à une obligation de moyens c’est-à-dire à employer tous les moyens possibles fondés sur les dernières données acquises par la science pour soigner le patient.Le consentement est alors libre, conscient et éclairé et n’a de valeur que si le patient possède:

• sa capacité de droit ou capacité légale à contracter : le patient doit être majeur et jouir de ses droits civiques.

• sa capacité de fait : (capacité éthique ou déontologique ) ce qui n’est pas le cas des mineurs ou des incapables majeurs.

-en 1961, est affirmée la nécessité d’une information préalable au consentement que l’on qualifie de simple, approximative, intelligible et loyale c’est-à-dire que le médecin doit prendre le temps d’expliquer au patient en des termes simples et pas trop techniques ce qui serait le mieux pour lui.

-en 1997, nouveaux arrêts de la Cour de Cassation et du Conseil d’Etat qui définissent l’information comme loyale, claire et appropriée.

-Loi du 4 mars 2002 ( Loi Kouchner ) précise que l’information doit répondre à certains critères pour que le consentement soit de qualité. L’information doit être progressive et adaptée à l’état de santé et à la psychologie du patient ( droit à la modulation de l’information).

La loi Kouchner affirme la nécessité d’un partenariat entre médecin et patient. Le patient est acteur dans cette relation, il est maintenant considéré comme responsable, autonome et il participe à la décision médicale (l‘autonomisme s‘oppose au paternalisme). Le médecin, bien qu’il possède les connaissances, doit respecter les décisions du patient et ses volontés. En effet, tout acte nécessite le consentement éclairé du patient qui fait suite à une information loyale, claire et appropriée à l’état du patient (le médecin doit prouver qu’il a bien informé le patient).

En résumé, on peut dire que la loi Kouchner a apporté une rééquilibration de la relation médecin patient, l’autonomisme ayant remplacé le paternalisme.

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III- D’après ce préambule, en cas de refus de transfusion sanguine pouvant engager le pronostic vital du patient, quelle doit être la conduite à suivre par le médecin ?

Vous répondrez à cette question après avoir présenté les deux grands principes qui entrent en jeu dans cette situation.

Ce texte met clairement en avant une des difficultés rencontrées dans l’exercice actuel de la médecine.

En effet, auparavant on notait la prépondérance du principe de bienfaisance selon lequel l’objectif principal de tout médecin était de ne pas nuire (primum non nocere) mais également d’améliorer par tous les moyens l’état de santé du malade; ce principe s’inscrivant dans le cadre du paternalisme médical. Le respect de la vie et de la personne humaine l’emportait et les décisions pouvaient être prises exclusivement par le médecin agissant alors pour le « bien du patient ».

Aujourd’hui, on se met à accorder de plus en plus d’importance à un autre principe éthique : le principe d’autonomie du patient. Après une information loyale, claire et appropriée (notamment ici sur les risques encourus en cas de refus), le malade doit être en mesure de décider par lui-même de la marche à suivre. Il doit donc fournir un consentement conscient, libre et éclairé ou dans le cas contraire, possède la liberté de refus de soin.

Or, ces deux principes peuvent dans certains cas être en totale opposition, ce qui entraîne des conflits d’intérêts à l’égard du soignant qui risque alors d’engager sa responsabilité médicale. La loi du 4 mars 2002, dite loi Kouchner, offre une solution à cette impasse en renforçant le principe de liberté du malade dans les décisions médicales le concernant.

Prenons l’exemple concret du refus de la transfusion de sang exposé dans ce texte. Cette situation n’est pas une simple supposition théorique mais bel et bien une réalité à laquelle les praticiens de santé doivent régulièrement se confronter notamment avec les témoins de Jéhovah. En se basant sur la loi Kouchner, il est hors de question de transfuser de force le patient parce qu’il estime qu’on lui offre quelques années de vie supplémentaires au détriment d’une vie éternelle au paradis.

Chez l'enfant ou chez le mineur, le refus de transfusion sanguine est soumis, après avis d'autres médecins sur l'opportunité de celle-ci, au Procureur qui peut exercer par l'intermédiaire du médecin une contrainte sur la famille et permettre de passer outre leur refus. La difficulté reste comme toujoursl'appréciation du risque vital absolu et du délai d'urgence.

Cependant, il ne s’agit pas non plus de laisser mourir le patient sans avoir exploré toutes les possibilités sous peine de tomber dans la non assistance à personne en danger. Chaque cas est alors unique mais voici pour l’exemple de la transfusion sanguine quelques pistes à exploiter :

• Le médecin peut dialoguer avec le malade ou, si ce dernier est inconscient, avec sa personne de confiance pour leur exposer les risques de non transfusion et tenter ainsi de les convaincre sans pour autant les forcer à prendre une décision qui ne serait pas la leur.

• Il peut se renseigner rapidement sur des voies de substitution. Par exemple, les recherches tentent d’exploiter l’hémoglobine de certains lombrics des marais poitevins dont l’homologie avec l’hémoglobine humaine est quasi parfaite.

• Enfin, dans le cadre de la prévention, on peut pratiquer l’autotransfusion à condition que le patient ait préalablement donné son sang.

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En conclusion, si le respect de l’autonomie du patient doit prévaloir dans tous les cas, cela ne doit pas empêcher le médecin de recourir à divers moyens (persuasion, nouvelles techniques…) pour ne pas bafouer le principe de bienfaisance. Et ceci dans des cas aussi divers que la transfusion sanguine, le cancer, la fin de vie, la réanimation… et oui, qui a dit que la médecine était une profession sans encombre !

Important pour le 1er sous module :• Bien comprendre le cours et les nombreuses problématiques qui en découlent.• Penser à s’appuyer sur les exemples du cours pour étayer l’argumentation.• Faire très attention à l’emploi de mots techniques, connaître leur sens exact pour

éviter les non-sens et les contre-sens.• Bien s’appuyer sur le texte en évitant de le paraphraser.• Bien maîtriser les définitions et lois énoncées dans vos cours.

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Méthodologie pour l’épreuve de SHS

Vous l’aurez remarqué, la SHS en PCEM1, n’est pas une matière comme les autres et ceci pour deux raisons principales.D’abord parce que c’est le seul moment au concours où il faut prendre son stylo non pas pour cocher des cases mais bien pour rédiger et ensuite parce qu’à elle seule la SHS représente plus de 20% de la note globale de votre concours (contre par exemple 10% pour l’anatomie ou encore 5% pour la biologie moléculaire).Voici donc quelques conseils à mettre en pratique les deux fois où vous serez face à votre copie :

• Commencez par lire le texte au moins 2 fois, puis les questions, puis relisez le texte encore une ou deux fois afin de maîtriser parfaitement les notions qu’il traite.

En effet, en SHS on vous demande non seulement de connaître votre cours sur le bout des doigts mais en plus d’être en mesure de vous en servir pour appréhender un problème d’actualité. Il ne faut en aucun cas « recracher » son cours mot pour mot mais s’en servir pour répondre à la question posée.

• Après, vous avez le temps… deux heures pour en moyenne 4 questions. Donc posez au brouillon pour chaque question :

- Les définitions (si on vous les demande)- Les mots clés (par exemple « paternalisme médical » ou « judiciarisation de la société »)- Les citations du texte que vous allez incorporer à votre réponse SANS PARAPHRASER. Ilfaut à la fois que le correcteur voie que vous vous êtes servi du texte sans pour autant en tirer de nombreuses phrases entières.

• Ne rédigez pas au brouillon ; ce n’est pas parce que vous avez du temps qu’il faut le gâcher à recopier deux fois la même chose. Passez le plutôt à réfléchir sur ce que le professeur attend de vous en posant ce sujet, cette question…

• Aïe, il ne reste plus que ¾ d’heure et vous n’avez toujours rien écrit. Aucun problème puisque maintenant vous maîtrisez le texte et les questions sur le bout des doigts.

La rédaction ne doit pas dépasser 30 lignes par question (un peu plus si vous écrivez GROS).De plus, privilégiez, lorsque c’est possible, une présentation par points, tirets ou astérisques pour rendre votre copie plus claire ; vous pouvez aussi sauter des lignes à bon escient.

Dites vous bien que les deux correcteurs doivent lire plus de 900 copies. Plus vous serez clair, bref et efficace, plus ils seront tentés de vous mettre (par gratitude) une bonne note.Et un 16/20 ou même plus en SHS, croyez moi ça fait beaucoup de places gagnées au compte final.

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CORRECTION DE LA COLLE HISTOLOGIE-BIOPHYQUE DU 03/11/06

HISTOLOGIEQCM 1 : ACEB. Les agents physiques sont la congélation et la dessiccation alors que les agents chimiques sont les aldéhydes, alcools, acides et les agents oxydantsD. Le volume doit être 15 à 20 fois supérieur

QCM 2 : ABCED. Il est qualifié de métachromatique quand il colore en rose-fuschia

QCM 3 : BCA. Amélioré d’un facteur 1000D. Il est proportionnelE. Plus il est faible, meilleur est le pouvoir séparateur

QCM 4 : CEA. Oxydation se fait grâce à l’acide périodiqueB. Elles le sontD. On met en évidence l’acide désoxyribonucléique

QCM 5 : CDA. Il concerne le collagène IVB. Le chondrodysplasie est une anomalie du collagène IIE. C’est une manifestation du syndrome d’Ehlers-Danlos.

QCM 6 : AEB. C‘est la fixation de l‘allergène sur l‘IgE préalablement fixé sur le mastocyte qui entraîne la dégranulation de celui-ci.C. Pas les mastocytes.D. Ce sont les mastocytes.

QCM 7 : EA. Glycosylation de l’hydroxy-lysineD. C’est la molécule de collagène qui est en partie constituée de trois chaînes alpha

QCM 8 : ABEC. C'est l'inverse, bitendu = faisceaux de fibres dont l'orientation est perpendiculaire d'un plan à l'autre ; unitendu = gros faisceau de fibres collagène séparés de tissu conjonctif lâcheD. Tissu conjonctif orienté ou modelé de type bitendu au niveau du stroma cornéen et de l'aponévrose

QCM 9 : BCDA. Les adipocytes sont aussi fixes.E. La phagocytose est un phénomène aspécifique.

QCM 10 : BEA. Non innervéC. Pas de périchondre sur les surfaces articulairesD. Matrice = substance fondamentale + composante fibreuse

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QCM 11 : BDEA. Les chondrocytes occupent des chondroplastesC. Riche en eau : 70 à 80% du poids

QCM 12 : ABDC. En forme de colonneE. C’est pathologique et cela entraîne une chondrocalcinose

QCM 13 : EA. Substance pré-osseuse d'abordB. 30 %C. Sont en communication par des Gap JD. Phosphatase alcaline produite par les ostéoblastes

QCM 14 : ACB. Erosion ostéoclastiqueD. Diamètre du canal de Havers= 20 à 100 micronsE. Ostéone= système de Havers COMPLET

QCM 15 : ACEB. Ce sont ceux qui ont un aspect cuboïde qui ont sont les plus actifs.D. Ces granules sont PAS positifs.

QCM 16 : DA. OstéocytesB. Ce sont les ostéoblastes qui se déposent sur les travées directrices, ils deviendront ultérieurement des ostéocytes.C. OstéoclastesE. Glycoprotéines

QCM 17 : BCDEA. La parathormone diminue la synthèse des GAG et du collagène par inhibition de la synthèse d‘ostéoblastes.

QCM 18 : ABCDE

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BIOPHYSIQUE

QCM 19 : CED. C’est possible. Si l’activité en H+ d’une solution est supérieure à 1, le pH aura une valeur négative. Inversement si la concentration en H+ est inférieure à 10 puissance –14, le pH sera supérieur à 14.

QCM 20 : ACDA. Vrai : pH= ½ (pKa – logm)= ½ (5 + 1,8)= 3,4B. Ppour un acide faible le pH variera d’une demi unitéC.Vrai : on est a demi-neutralisation donc pH=pKa=5E. Faux car la neutralisation d’un acide faible par une base forte donne un pH legerement alcalin.QCM 21 : ADA. Vrai : Le pKa correspond au pH à demi neutralisation c'est-à-dire quand on a ajouté 7.5ml de soude.B. Quantité de soude versé lors de la neutralisation = VEq× mNAOH = 15×10-3× 0.02 = 0.3×10-3 mol.Il y avait donc initialement dans 20ml de solution 0.3×10-4 mol d’acide ce qui représente une concentration c = 0.3×10-4 / 0.020 = 0.015mol/L.C. Le pouvoir tampon d’un acide est maximum quand le pH est égal au pKa càd environ égal à 3.9D. HCl est un acide fort. La neutralisation d’un acide fort par un base forte est totale lorsque le pH = 7.

QCM 22 : ACEB. C’est vrai pour H2SO4, pas pour H2CO3 qui est un diacide faible et qui n’est que partiellement dissocié en solution aqueuse.D. Il faut remplacer acidité potentielle par acidité réelle.

QCM 23 : ABDEA. Vrai : on est a la demi-neutralisation alors pH=pKa= 4,70B. Vrai : si pH=4,70 alors -log(H+)=4,70 donc [H+]= 2 x 10-5

On sait que [H+][OH-]=10-14 alors on calcule [OH-]=0,5 x 10-9

C. On rajoute 0,4 moles d’HCl donc le rapport sel formé sur acide restant passe de 1 a 0,2 et log 0,2= -0,7. On a eu une variation de pH de -0,7 donc pH final = 4 et pas 2D. Vrai : pouvoir tampon= (Quantité d’acide fort ajouté/variation de pH)=0,4/0,7=0,57

QCM 24 : ACA. Vrai : sang artériel : 7.38-7.48, sang veineux :7.35-7.41B. Le pH intra cellulaire est plus basD. Il y a aussi accessoirement l’osE. C’est dépendant de [H+]

QCM 25 : DA. Les ampholytes sont des molécules possédant à la fois des fonctions acides et basiques.B. Si le pH est inférieur au pHi les ampholytes ont tendance à trouver le milieu « trop acide ». Ils vont donc capter des H+ pour que le pH ré augmente. Elles se dissocient donc majoritairement sous forme cationique.C. 4 formes: HOOC-R-NH2 ; -OOC-R-NH2 ; HOOC-R-NH3

+ ; -OOC-R-NH3+

E. Ils sont totalement dissociés aux pH extrêmes

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QCM 26 : ACDEB. C’est le ST hémoglobine et protéine.

QCM 27 : ABEC. Ils peut s’agir d’une acidose fixe compensée.D. Ils interviennent seulement s’ils ne sont pas la cause du trouble, par une augmentation de la sécrétion des H+ et une augmentation de la réabsorption des HCO3ˉ.

QCM 28 : AB. Alcalémie = alcalose décompensée. De plus, un déséquilibre compensé l’est par l’action des ST : les organes régulateurs du pH ne sont pas intervenus.C. Ils peuvent être dus à une acidocétose diabétique, à des diarrhées, à une perfusion importante de bicarbonates ou à des vomissements répétés.D. Ils peuvent aussi avoir une origine neuromusculaire (problème au niveau des nerfs innervant les muscles respiratoires ou au niveau des muscles respiratoires eux-mêmes).E. Ils varient en sens inverse.

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CORRECTION DE LA COLLE N°5 CHIMIE-ANATOMIE DU 17/11/06

ANATOMIE

QCM 1 : BEA. C’est un muscle multifide.C. Les articulations synoviales comprennent les sphéroïdes ou énarthroses, les articulations planes…etc ; mais les termes synoviale et énarthrose ne sont pas synonymes.D. Les articulations planes peuvent permettre des petits mouvements mais sont quand même classées dans les articulations synoviales.

QCM 2 : ADB. Le bassinet se poursuit par l’uretère.C. Les unités de filtration sont situées dans le cortex.E. Les reins sont étagés de T12 à L2.

QCM 3 : ABEC. Dans la partie antérieure du périnée.D. La membrane externe du testicule s’appelle l’albuginée et la séreuse s’appelle la vaginale.

QCM 4 : DA. On parle de neurone efférent.B. Le lobe pariétal se situe au dessus du sillon latéral.C. On trouve de l’extérieur vers l’intérieur, 3 méninges : dure-mère, arachnoïde et pie-mère.E. Dans le cervelet, on distingue une partie centrale : le vermis et, de chaque côté : les hémisphères cérébelleux.

QCM 5 : BEA. 8 paires cervicales.C. Foramen intervertébral.D. Elles se situent en dessous de L2.

QCM 6 : BCEA. Les os sont énoncés dans un ordre allant de latéral en médial.D. Il ne s'agit pas du trapézoïde mais du trapèze (os le plus latéral de la 2ème rangée).

QCM 7 : EA. Tubercule majeur = trochiter ; tubercule mineur = trochin.B. Longue portion.C. Col chirurgical.D. Lors de l’extension.

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QCM 8 : CA. Les ligaments trapézoïde et conoïde réunissent la clavicule au processus coracoïde de la scapula.B. F les luxations fréquentes sont en ventralD. La rotation latérale de la scapula augmente l’abduction de l’humérus. Alors que l’abduction de la scapula augmente la rotation médiale de l’humérus.Il est préférable de raisonner à partir d’un schéma :

E. Faux, Item annulé. Articulation synoviale différente d’articulation vraie

QCM 9 : CEA. Le ligament annulaire a pour origine le bord ventral de l’incisure radiale de l’ulna et se termine sur le bord dorsal de cette même incisure.B. Les ligaments radio ulnaire ventral et dorsal sont retrouvés au niveau de l’articulation radio ulnaire distale.D. Le mouvement du radius autour de l’ulna se mesure le coude fléchi à 90°, le pouce en crânial et la paume de la main regardant en médial.

QCM 10 : ABDC. En médial et en latéral.E. Hyper extension possible jusqu’à 30°.

QCM 11 : DA. Participe à la région temporale de la calvaria.B. Il donne insertion au vomer et non pas au cartilage septal.C. Fosse hypophysaire = selle turcique.E. C’est la limite postérieure de l’étage antérieur.

QCM 12 : BCEA. Pas le nerf olfactif.D. Fosse cérébrale et non pas cérébelleuse.

QCM 13 : BCEA. L’os temporal est un os pair et latéral.D. Le nerf facial est le nerf n° VII.

QCM 14 : ACDEB. Le foramen déchiré est comblé par une membrane fibreuse par conséquent rien n’y passe.

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QCM 15 : CDA. L’occipital s’articule avec 6 os : -2 pariétaux

-2 temporaux -sphénoïde -atlas

B. Le canal de l’hypoglosse est en latéral et en arrière de la gouttière basilaire.E. Le canal condylaire est situé en latéral et en arrière du foramen magnum.

QCM 16 : ABCDE

QCM 17 : BEA. Le cartilage ne recouvre que la partie antérieure et supérieure du condyle.C. Il existe 5 ligaments dont 2 sont intrinsèques et 3 sont extrinsèques.D. C’est l’inverse.

CHIMIE

QCM 18 : ADE

A. Vrai : On ne compte pas les 2 orbitales de la couche 1s.B. Elle n’en contient aucun.C. Elles contiennent quatre électrons.E. Vrai : tous les électrons sont appariés.

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QCM 19 : BDA. H2O>NH3>BF3>CH4B. Vrai : 109.5°>107.5°>104°C. BF3→ sp2→ 120° mais également H2OD. Vrai : Excitation pour permettre la création d’une liaison dative et de trois liaisons σ.E. CH3-CO-Cl : O pas lié a H

QCM 20 : DEA. C’est vrai pour CH3OH. Mais dans CH3F, l’atome de fluor n’est lié à aucun atome d’hydrogène ; il ne peut donc pas donner de liaisons hydrogène.B. Seuls F, O, et N peuvent donner des liaisons hydrogènes.C. Les 2 le peuvent.D. Vrai : Les molécules d’eau se lient entre elles par des liaisons hydrogène intermoléculaires ; il est donc plus difficile de les séparer, d’où une température d’ébullition élevée.

QCM 21 : BCDE

CH3―C―CH3 CH2=C―CH3

‖ O OH

CH3CH2CH CH3—CH=CH—OH ‖ O CH2=CH-CH2-OH

CH2=CH-O-CH3

CH2

CH2 CH2

O

CH2 CH CH3

O

QCM 22 : BA. sp2 car il y a 1double liaison.C. 4 carbones asymétriques donc 24=16 stéréo-isomères au maximum. (C2 C3 C4 C5)D. Pas de C asymétriques en 6E. 2S 3S 4R 5S

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QCM 23 : BDA. Le carbocation est bien hybridé sp2, il est donc bien plan, ce qui ne veut pas dire que tous les atomes de tous ses substituants sont dans un même plan. Par exemple CF3 a bien tous ses atomes dans un même plan :

mais (CF3)CH2+ non, à cause de l’hybridation de l’atome central de ses substituants :

B. Vrai : Les acides de Lewis ont une case quantique vide pouvant recevoir, par une liaison dative, un doublet non liant d’une base de Lewis.C. Tout d’abord il faut considérer que l’effet mésomère est beaucoup plus stabilisant que n’importe quel effet inductif donc le carbocation avec le (C6H5)(CH3)2C+ est le carbocation le plus stable. Ensuite, un effet inductif – I sera déstabilisant dans le cas du carbocation, car attirant les électrons vers lui, donc le (CF3)+ est le moins stable. Enfin plus un composé est substitué en dérivés carbonés et plus grand est son effet inductif + I, donc ((CH3)C)3C+ est plus stable que (CH3)3C+. Le véritable ordre est donc :

E. L’effet mésomère est toujours plus puissant donc plus stabilisant qu’un effet inductif.

QCM 24 : EA. Attracteur = effet – I.B. Plus une liaison est polarisable, plus elle est sensible à l’effet inductif.C. Electrons π très polarisables.D. Si acidité augmente, Ka augmente.

QCM 25 : AucuneA. A est de configuration Z, tandis que B est de configuration E, donc la molécule B du fait de sa configuration E a le point de fusion le plus élevé.B. Dans un allène, les atomes sont situés dans deux plans différents (perpendiculaires)C. Il y a un carbone asymétrique et une stéréoisomérie éthylénique Z/E donc on a 4 stéréoisomères : ZR, ZS, ER et ESD. Il y a un axe de symétrie donc on a que 3 stéréoisomères : ZZ, EE et ZE (ou EZ : EZ est la même molécule que ZE).E. La double liaison dans le cycle empêche la stéréoisomérie Z/E, donc on a seulement deux énantiomères dus au carbone asymétrique portant le Br

QCM 26 : BCA. Un électron célibataire ne constitue pas une charge négative.D. Attaques électrophiles.E. F Si les molécules substrat sont préalablement chargées à d’autres endroits que le site de la réaction, cela peut aboutir à la formation d’une molécule chargée, sans aucun rapport avec la réaction.

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CORRECTION DE LA COLLE N°6 BIOLOGIE MOLECULAIRE – BIOPHYSIQUE DU 24/11/06

BIOLOGIE MOLECULAIRE

QCM 1 : CDEA. FauxB. T remplace un CC. Vrai :apparition d’un codon Stop donc la protéine sera raccourcie.D. Vrai : codon AGA code pour Arg également donc la protéine n’est pas modifiée.

QCM 2 : ACDA. Vrai : c’est pour cette raison que les sondes x et y ne s’hybride pas automatiquement dans les différents tissus.B. L’ARNm issu de ce gène retrouvé dans le foie ne comporte pas l’exon II, on ne pourra donc pas l’amplifier avec a et b. Dans le foie après épissage alternatif on a les exons I, III, IV. Dans le muscle après épissage alternatif on a les exons I, II, IV C. Vrai : cf réponse BE. Il manque la queue poly A, donc on ne connaîtra pas la taille exacte

QCM 3 : CDA. De 5' vers 3'.B. Eucaryote: 100 à 200 et procaryote 1000 à 2000. De plus, Fragments d’Okasaki = ARN (amorce) et ADNE. ARN polymérase.

QCM 4 : ABEC. Ces 3 phosphorylations successives permettent son incorporation dans le noyau.D. Seul L’ADN est radioactif dans le précipité obtenu, les dNTP sont dans le surnageant.

QCM 5 : BCA. Il est rendu actifD. Ce n'est valable que pour les bactéries transformées par un plasmide recombiné, pas par un plasmide sauvage. Qui plus est, l’insertion de l’ADNc dans le plasmide n’est pas toujours réussie, et de plus il faut que l’insertion se fasse dans le bon cadre de lecture. Ici les deux extrémités sont EcoR1, l’insertion peut donc se faire dans les deux sens !E. Si l’ADNc est inséré dans la séquence de l’opéron tryptophane, lors de la traduction la protéine de fusion obtenue ne possède que le début de la séquence peptidique de la protéine originelle de l'opéron: elle n'a donc pas les fonctions de cette protéine. En revanche, elle possède toute la séquence de la protéine codée par l' ADNc, elle a donc de fortes chances de posséder sa fonction

QCM 6 : BDEA. Correspond à la transfection d’un plasmide sauvage et sert de valeur contrôleC. Inversion cis et trans sinon c'est vraiD. La PEPCK est spécifique du foie et voit sa transcription augmenter quand il y a ajout de CREB

QCM 7 : ABCDE

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QCM 8 :BCDA. Il faut immuniser contre la Chapeline et non contre des extraits totaux de cerveauC. Vrai : même si les séquences codant pour la chapeline et la nouvelle protéine ne sont pas 100% identiques, on a des chances de voir les sondes s’apparier.E. On n’immunise pas contre des séquences d’ADN ou d’ARN.

BIOPHYSIQUE

QCM 9 : ABDEC. Sens inverse

QCM 10 : AEB. Au contraire l’affinité doit etre tres forte pour que le liquide sacroche le plus possible et ne tombe qu’au point de rupture C. Selon la loi de Tate: m g= k a σ si on divise par 2 σ alors le poids de gouttes sera divisé par 2 donc pour une meme quanité de liquide on aura le double de gouttesD. Reciproquement si on double par 2 σE. Vrai : de même si on double par deux le rayon alors le poids de gouttes sera doublé

QCM 11 : ADB. Il se produit une surpression .C. Il est très peu soluble dans l'eau .E. C'est le contraire : lorsque la surface alvéolaire augmente, la tension superficielle augmente aussi car diminution de la concentration en surfactant pulmonaire.

QCM 12 : ACDEB. Au contraire il faut que le vx soit très petit (capillaire surtout) pour que la bulle s’accroche au parois et provoque un arrêt circulatoire.

QCM 13 : ACDB. De l’endroit où elles sont le plus concentré vers l’endroit où elles le sont le moinsE. Dépend indirectement de la température car l’agitation thermique a l’origine de la diffusion dépend de la température.

QCM 14 : ACDEB. La mise en place immédiate d’un flux de vaporisation est indépendante de la température.

QCM 15 : DEA. Le coefficient de solubilité diminue lorsque la température augmente.B. Le CO2 dépend du métabolisme et pas du mélange alvéolaireC. En utilisant la formule v=s x p, on se rend compte que pour que v soit nulle (dégazage complet du lac) il faudrait que P soit nulle, ce qui n’est pas possible.

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QCM 16 : CDA. Pression à 90m de fond = 90m d’eau + 1atm d’air =>10atmB. 10 atm=7600mmHg=760cmHg : bonne pression totale. Air normal : 20%O2 et 80%N2 donc ici PPO2=2atm et PPN2=8atm=>mélange toxiqueC. Vrai : PPO2=2%x10=0,2atm et PPN2=30%x10=3atm : le mélange n’est pas toxique et il y a plus de 0,1atm environ de PPO2 (nécessaire pour survie)D. Vrai : et 80mmHg est environ égal à 0,11atmE. A 20m, p=3atm ; PPO2=2%x3=0,09atm, inférieur aux 0,21atm nécessaires ; hypoxie

QCM 17 : DEA. Il y a un flux d’évaporation et un de liquéfaction mais ils se compensent.B. La TVS dépend de la T° et de la P, la TVS est plus forte en haut du Mont Blanc car la pression atmosphérique est plus faible.C. Diminue

QCM 18 : ABDEA. A 50 mètres de profondeur la pression est de 6 atmosphères. Or 1 atm=760mmHgSoit 6 atm= 6x760=4560mmHgC. La profondeur ne modifie en rien la production en CO2 du plongeur.

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CORRECTION DE LA COLLE N°7 DU 1/12/06

SHS

Question 1:

Retrouver dans le texte, certaines des caractéristiques de la Médecine Générale.

La Médecine Générale, considérée désormais comme une spécialité clinique à part entière, peut se définir comme une discipline scientifique et universitaire, avec son propre contenu d’enseignement, sa recherche, ses niveaux de preuve et sa pratique. Son exercice est notamment orienté vers les soins primaires et basé sur un entretien et un suivi prolongés du patient, et ceci toujours dans un souci d’appréhender la personne dans sa globalité (approche globale du patient). Il s’agit d’une médecine holistique. Les caractéristiques principales de la Médecine Générale sont autant de points que le médecin généraliste se doit de maîtriser. Dans une situation telle que la prise en charge de la personne handicapée, il apparaît que le généraliste a un rôle essentiel à jouer, il occupe une place prioritaire dans l’accompagnement et la suivi de ces personnes. A travers le texte proposé, plusieurs caractéristiques de la Médecine Générale relatives aux compétences exigées du généraliste sont abordées.

• Tout d’abord est abordée la notion d’accessibilité aux soins (primaires) qui se doit d’être ouverte et non limitée aux usagers: en effet, une « enquête sur l »accessibilité des soins des personnes handicapées » a été menée. Le généraliste se trouve véritablement « en première ligne », il fait figure de premier contact avec la personne.• Il est question d’une approche centrée sur la personne orientée sur l’individu lui-même mais aussi sa famille, sa communauté: il est « souvent le premier interlocuteur de la personne handicapée ou de sa famille » et ceci « afin de pouvoir accompagner le patient dans ses projets de vie ». Il s’agit d’aboutir à une approche globale du patient, ce dernier est vu dans son contexte, dans son milieu de vie affectif, professionnel, social.• L’un des enjeux est de parvenir à une consultation personnalisée afin d’établir dans le temps une relation médecin-patient basée sur l’écoute et la communication: le généraliste « représente une source de conseils pour optimiser la vie sociale de son patient » et est ainsi « à l’origine d’un parcours individuel » bien encadré.• Dans la même optique, il est important de faire apparaître la notion de continuité des soins s’inscrivant dans la durée selon les besoins du patient.• L’utilisation efficiente des ressources du système de santé est abordée, notamment à travers la coordination des soins: le généraliste « doit pouvoir orienter son patient vers les structures ou les interlocuteurs qui répondront le mieux à ses besoins », en effet, « kinésithérapeutes, orthophonistes, ergothérapeutes (…) interviennent dans le champ du handicap », à travers le travail avec d’autres professionnels dans le cadre des soins primaires et la gestion du recours aux autres spécialistes: « Renforcer les synergies entre les différents acteurs de la prise en charge des personnes handicapées, professionnels de santé mais aussi organismes sociaux, apparaît nécessaire. ».• Une réflexion quant à la démarche décisionnelle spécifique déterminée par la prévalence et l’incidence des maladies dans le contexte des soins primaires est mise en avant: chez la personne handicapée, « la prévalence de certains troubles comme les troubles sensoriels, cardio-vasculaires, urinaires ou encore les ennuis alimentaires, digestifs est plus importante que dans la population générale ».• Du point précédent, il en découle la prise en charge simultanée des problèmes de santé aigus ou chroniques: « les personnes handicapées présentent plusieurs pathologies à la fois », le généraliste se doit de prendre en charge à la fois le handicap, problème de santé chronique et les troubles décrits précédemment, problèmes de santé aigus.• Il est question de l’action spécifique en terme de santé publique au sein de la communauté: en matière de handicap, la CDES et la Cotorep sont les garantes de « sa prise en charge institutionnelle » et le généraliste doit pouvoir informer son patient quant à la reconnaissance institutionnelle de son handicap.• Enfin, la notion de réponse globale aux problèmes de santé dans leurs dimensions physique, psychologique, sociale, culturelle, et existentielle est évoquée puisque le généraliste a un « rôle essentiel à jouer dans cette prise en charge à la fois thérapeutique et sociale ». En effet, il est important d’ »intégrer la dimension sociale du handicap ».

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En conclusion, du point de vue du médecin généraliste, la prise en charge du patient demande une approche globale c’est-à-dire médico-psycho-sociale de la personne. Plus spécifiquement en matière de handicap, le généraliste doit pouvoir répondre aux attentes du patient en l’aidant à faire face à son handicap médical et physique mais aussi à l’handicap social qui en découle (difficulté ou impossibilité que rencontre la personne pour remplir les rôles sociaux auxquels elle aspire).

Question 2 :

En vous basant sur les deux visions de la notion de handicap,expliquez les deux prises en charge possibles d'un patient handicapé.

-Vision médicale avec prise en charge thérapeutique : elle définit le handicap comme la conséquence d'un état pathologique (maladie ou accident), considéré comme un mauvais état de santé (corporelle ou mentale). C'est la lésion/déficience qui rend la personne handicapé.-Vision anthropologique (médico-sociale) avec prise en charge sociale : le généraliste est au-delà de sa mission thérapeutique, il est une source de conseil pour optimiser la vie sociale de son patient. Il est a l'origine d'un parcours individuel. On considère le handicap comme la résultante de la confrontation entre un être humain (avec ses capacités et son environnement) et ses exigences.

Les médecins sont habitués à soigner des maladies. Or les personnes handicapées ne sont pas des malades dans le sens où le handicap ne doit pas être considéré comme une pathologie mais comme un phénomène social et objectif. Il faut considérer la personne et son environnement, pas seulement la maladie ou les lésions corporelles. Les traitements de la maladie et du handicap doivent être différents.

-Dans le cas du traitement de la maladie, le médecin part des signes pour établir un diagnostic et délivrer un traitement qui aboutira à une guérison avec ou sans séquelles.-Dans le cas du traitement du handicap, le médecin évalue un état fonctionnel pour proposer des compensations (humaines ou techniques) qui aboutiront à une autonomie, avec ou sans dépendance.

Question 3 :

a)-Rappelez succinctement les degrés de prévention qui existent. (2 points)b)-Présentez les différents outils dont dispose le médecin généraliste pour faire de la prévention.(2 points)

a) La prévention est une mission des professionnels de santé et vise à protéger les individus de la survenue d’une maladie ou à en limiter les effets délétères une fois qu’elle a été décelée. Elle intervient avant tout traitement thérapeutique ou curatif.

Il apparaît aujourd’hui de plus en plus évident que le médecin généraliste a une importance capitale dans le système de soins et dans la mission de santé publique.La prévention primaire a pour but d’éviter l’apparition d’une maladie. Elle intervient au début de l’exposition, alors qu’aucun signe clinique objectif n’a encore été décelé.Elle vise aussi à réduire le nombre de nouveaux cas : on parle de notion d’incidence.Enfin elle agit sur les facteurs de risques (tabac, alcool, obésité…).La prévention secondaire vise à réduire la durée d’évolution d’une maladie.Elle correspond à une phase de latence où la maladie est encore silencieuse.Elle tente de faire diminuer le nombre de cas malades : on parle de notion de prévalence.La prévention tertiaire vise à limiter les conséquences et les séquelles de la maladie une fois qu’elle s’est déclarée.Elle tente aussi de prévenir les récidives.

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b) Le médecin généraliste est un acteur majeur de la prévention car il est souvent celui qui voit les patients en premier et il est donc plus à même d’intervenir rapidement grâce à une évaluation, un contrôle ou un dépistage des maladies.

L’enjeu des politiques de prévention est une prise en charge précoce et au long cours.Le médecin généraliste fait de l’éducation sanitaire auprès de ses patients et les motive pour une bonne observance de leurs traitements. Il va par exemple les informer de l’intérêt, individuel et collectif, de la vaccination.Le médecin généraliste, souvent médecin de première intention, peut réaliser un diagnostic précoce de la maladie et ainsi mettre en route plus rapidement une prise en charge adaptée avec des traitements précoces et plus simples.Le médecin généraliste réalise un dépistage des facteurs de risques avec toujours pour objectif de détecter la maladie à un stade précoce. Le dépistage doit néanmoins répondre à certains critères : il doit être efficace, peu coûteux, acceptable et non dangereux.

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CORRECTION DE LA COLLE N°8 CHIMIE-HISTOLOGIE DU 08/12/06

HISTOLOGIE

QCM 1 : ABCED. Arrêt de la croissance réversible si on enlève les agrafes

QCM 2 : ACB. Non, l’action des ostéoclastes et chondroclastes est indispensableD. Ce sont les cartilages d’accroissement en regard de la diaphyse qui s’épuisent les premiersE. Niveau épiphysaire uniquement.

QCM 3 : AEB. Pour la formation d’une dépression, il faut une ostéoclasie périostique et une ostéogénèse médullaire.C. Bien au contraire, la destruction de la région métaphysaire à un retentissement majeur sur la taille de l’os, le cartilage de conjugaison étant détruit lui aussi.D. La pose d’agrafes n’entraine pas un arrêt définitif de la croissance osseuse ; en effet si on les enlève, la croissance osseuse repart.

QCM 4 : ACB. C’est ce qu’on obtient sans anticoagulantD. On ne tient pas compte des leucocytes dans l’hématocrite qui correspond aux seuls GRE. Chez le nouveau né l’hématocrite est plus élevée

QCM 5 : ABCD. L’ankyrine est présente en dehors des nœuds.E. IgM sont des anticorps naturels, ils ne traversent pas le placenta contrairement au IgG qui sont acquis.

QCM 6 : ABA. Vrai : hématocrite = 45% ±2%B. Vrai : nb GR : 5.106 ±700000/ mm 3

C. Hb : 15 ± 2g/ 100mL D. VGM : 85-95µ3

E. CCMH : 32-36%

QCM 7 : DEA. Maturation dépendante du GM-CSFB. Le contraire : augmentation dans une infection bactérienne et diminution dans une infection virale !C. 1% des globules blancs !

QCM 8 : ADB. Anucléées.C. Glycoprotéine.E. Calcium, pas potassium.

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QCM 9 : BEA. L’hématopoïèse médullaire dure jusqu'à la fin de la vieC. Chez l’Homme que durant la vie intra utérineD. L’hématopoïèse extra embryonnaire dure jusqu'à la fin de 2eme mois et l’hématopoïèse médullaire débute au 4eme mois

QCM 10 : ADEA. Vrai : valeur normale des PNB : 0 à 100/ mm3.B. VGM = 58µ3 donc microcytaire.C. CCMH = 28% donc hypochrome.E. Vrai : valeur normale des PNN : 2250 à 7000/ mm3.

QCM 11 : BCDA. Située au niveau du sarcomère.E. Gène sur le chromosome X donc maladie transmise par les femmes mais qui n’atteint que les hommes.

QCM 12 : DA . Pas la gaine de myéline, elle s’arrête avant l’arborisationB. C’est la fente synaptique primaire ; Fente synaptique secondaire = espaces entre les invaginations de la membrane au niveau des gouttières.C. Récepteurs sur la membrane post synaptiqueE. C’est la gaine de Henlé

QCM 13 : ABEC. Faux : la fixation du calcium sur la troponine entraîne un déplacement de la tropomyosineD. Faux : déplacement du myofilament fin

QCM 14 : BCEA. Influx moteur constantD. Rétrécissement des bandes claires, les bandes sombres restent inchangées

QCM 15 : ABC. Beaucoup plus courtD. MyosineE. Tropomyosine. Pas de troponine au niveau des fibres musculaires lisses

QCM 16 : DEA. La phosphorylation de la chaîne légère de myosine LEVE L'INHIBITION de l'activité ATPasique de la myosineB. Augmentation cytoplasmique de la concentration de calciumC. La grande majorité du calcium réintègre le Réticulum Sarcoplasmique à la fin de la contraction

QCM 17 : ABDEC. Sarcomère espace entre 2 disques ou stries Z

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CHIMIE

QCM 18 : CDA. Ce sont des électrons π qui sont déplacés.B. Présence de 2 liaisons σ entre les liaisons π.E. La résonance abaisse le niveau énergétique

QCM 19 : ABCDE

QCM 20 : ACA. Vrai : les réactions de 2ème ordre se déroulent en une étape ; celles de 1er ordre en 2 étapes.B. Il n’y a pas formation de carbocation : c’est une réaction de 1er ordre, en une seule étape.C. Vrai : classement des substituants : OH > NH2 > C2H5 > CH3.D. Dans les SN2, la vitesse augmente quand l’encombrement stérique diminue, c’est-à-dire quand le nombre de substituants diminue. E. Vrai : car c’est une réaction de 2ème ordre.

QCM 21 : BCDEA . 2S3R.

QCM 22 : ADE B. Réaction d’hydratation non stéréospécifique .C. Markownikov c’est pour l’hydratation des alcènes .E. Vrai : carbocation tertiaire .

□+ CH3-C-CH3 │ CH3

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QCM 23 : C

H5C6 C O C C6H5

O O

O 60°-80°H5C6 C O°

O

(c)2 C6H5° + 2CO2

(d)

2

C6H5° + 2HBr2 2C6H6 + 2Br°(e)(d)

C C

CH3

HCH3

H7C3

(a)

+HClC

Cl

CH3

C2H5H7C3

(b)

+ CH3 CH CH CH3

ClC3H7

(i)

+I2

I

I

CH3

H7C3

HCH3

ou

I

I

CH3

CH3

H7C3

H

(h)

+Br°

H7C3 CH CH

CH3

BrCH3

CH3 CH2

Br

CH3

C3H7

(f)

(g)

+ HBr

+ Br°

1/2

1/2

+

A. Pas de stéréospécificité donc R ou S.B. C’est g car l’intermédiaire réactionnel (qui est un radical) nécessaire pour arriver à cette molécule est le moins stable des 2 possibles dans la réaction.C. Vrai : en effet il s’agit du produit de la phase d’arrêt ou 2 radicaux se rencontrent.D. C’est 2S3S ou 2R3R.E. C’est un mélange racémique.

QCM 24 : BDEA et B : avec un péracide on a une trans-addition donc on obtient les composés SR et RS C, D et E : avec le KMnO4 dilué à froid on a une cis-addition donc on obtient les composés RR et SS.

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QCM 25 : CA. Alcool primaire.B. Il est moins acide (effet donneur inductif de CH3-CH2 > CH3)D. C’est l’acide propanoïque.E. C’est un ester. (a) : CH2=CH2

(b) : CH3-CH2OH (c) : CH3-CH2-Cl (d) : CH3-CH2-MgCl (e) : CH3-CH2-COOH (f) : CH3-CH2-CO-O-CH2-CH3

QCM 26 : ADB. Puisque A est vraie.C. Ce sont toutes les deux des réactions de substitution.E. C'est un acide de Lewis.

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CORRECTION DE LA COLLE N°9 ANATOMIE - BIOPHYHSIUQE DU 15/12/06

ANATOMIEQCM 1 : DA. Serait vrai pour le deltoïde. Mais le grand pectoral a un faisceau qui s’insère sur la clavicule, un sur les cartilages costaux et un sur l’aponévrose des muscles droits de l’abdomen ; aucun faisceau sur la scapula.B. Le grand pectoral fait de l’adduction et de la rotation médiale (pas de flexion).C. Le deltoïde est un muscle ABDucteur (c’est l’abducteur principal du bras).E. Il s’agit de la VEINE céphalique qui passe dans le sillon delto-pectoral.

QCM 2 : CA. C’est un muscle profond.B. Ils sont innervés par le nerf dorsal de la scapula qui est une branche collatérale du plexus brachial.D. Le faisceau cranial se termine au niveau du 1/3 latéral de la clavicule.E. Il fait partie du groupe ventral.

QCM 3 : BDEA. C’est l’inverse : le muscle grand rond s’insère sous le muscle petit rond.C. Le grand rond est innervé par le nerf thoraco-dorsal et l’infra épineux par le supra scapulaire.

QCM 4 : DA. Si point fixe = ceinture scapulaire.B. Par 3 faisceaux.C. C’est le muscle grand dentelé et non grand dorsal.E. Le grand dentelé est innervé par le nerf thoracique long, le nerf thoraco dorsal innerve effectivement le muscle grand rond et le muscle grand dorsal.

QCM 5 : ACEB. Origines différentes mais même terminaison.D. Longue portion.

QCM 6 : DA. Pas la longue portion du triceps : insertion tendineuse.B. Infra-glénoïdien.C. Face dorsale.E. Face dorsale et craniale.

QCM 7 : ABDEC. 1/3 moyen de la face latérale du radius.

QCM 8 : DA. Tendons « perforés ».B. Pas d’action sur la 3ème phalange.C. Pas le fléchisseur superficiel des doigts.E. Ce sont les gaines synoviales qui favorisent leur glissement.

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QCM 9 : DA. Tous les interosseux dorsaux sont bipénnés.B. 1er interosseux palmaire.C. Faisceau principal.E. Pas celle de l’auriculaire.

QCM 10 : CDA. L’épine ischiatique et la petite et grande incisure ischiatique appartiennent au bord dorsal de l’os coxal.B. La surface symphysaire se trouve sur le bord caudal de l’os coxal.E. Le foramen obturé présente une forme triangulaire chez l’homme et ovalaire chez la femme.

QCM 11 : ACDEB. Concave en ventral et cranial. Convexe en ventral et caudal.

QCM 12 : ACDEB. Coxa valga.

QCM 13 : AB. Il s’agit du cadrant dorso-caudal.C. Seule la face interne est recouverte de cartilage.D. Le ligament ilio-fémoral est ventral et l’ischio-fémoral est lui dorsal dans le groupe des extra capsulaire.E. Il est en tension constante.

QCM 14 : BCDA. Les deux ménisques se déplacent en dorsal lors des mouvements de flexion mais seul le ménisque médial se déplace en dorsal lors de la rotation latérale.E. Récurvatum physiologique.

QCM 15 : ACB. Le ligament antéro-externe se termine sur la face MEDIALE du condyle LATERAL.D. Ils séparent le genou en deux compartiments, médial et latéral.E. Ils assurent la stabilité sagittale du genou en FLEXION.

QCM 16 : ACEB. La fosse malléolaire de la fibula est en dorsal de la surface articulaire.D. C’est le contraire.

QCM 17 : ABDC. L’articulation cuboïdo-naviculaire est une syndesmose.E. Les articulations inter phalangiennes sont des ginglymes.

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BIOPHYSIQUE

QCM 18 : EA. NaCl est un sel => complètement dissocié i = 2 Donc osm = 2.m = 1osm/lB. Il y a passage de solvant vers la cloche donc il y a une pression osmotique: c’est donc une membrane semi permeable.C. Permeable au solvant, impermeable au solutéD. P.V= nRT quand on a osmolarité = 1, la pression osmotique = 22.4 atm. (et reciproquement)

QCM 19 : CEA. Le PEG (M = 10000) a un covolume non négligeable.B. im’ = 0,001 + 11,7/58,5 = 0,201 Osm/L = 201 mOsm/L.C. Vrai : PO = 0,201 x 22,4/273 x 273 = 4,5024 Atm = 4502,4 cm d’eau.D. m’PEG = 0,001 Osm/L alors que m’NaCl = 11,7/58,5 = 0,2 Osm/L.

QCM 20 : BEA. Un regime turbulent ne peut apparaître qu’en presence de frotements( pas de frotements pour un liquide parfait.)C. La charge reste constante car liquide parfait.D. Le debit reste toujours constant (loi de conservation de la matiere).

QCM 21 : ACEB. Une polyglobulie associée à une macrocytose fait monter l’hématocrite sanguin.C. Vrai : régime turbulent donc grande perte de charge.D. Pas de régime turbulent dans les veines, la pression y étant trop faible et la vitesse d‘écoulement trop petite.

QCM 22 : ABDC. Pression terminale= pression laterale + 1/2 p x v^2 (ici pv^2=2) la difference est egal a 1E. Non Newtonien : car la viscosité depend du taux de cisaillement.

QCM 23 : BCEA. Maximum : systole et minimum : diastoleD. La pression sanguine artérielle varie en fonction de la position du sujet (debout, allongé).

QCM 24 : ABCDE

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QCM 25 : DA. Il y a un peu plus d’ultrafiltration. L’excès de plasma filtré est drainé par lymphe.B. Dans le glomérule rénal, il n’y a pas de réabsorption.

Pression

Charge P.oncotique

Artère Veine

C. La réabsorption tubulaire est un mécanisme actif qui utilise des pompes moléculaires membranaires.E. Une hypoprotidémie entraîne une diminution de la pression oncotique plasmatique et donc une diminution de la réabsorption. Des oedèmes apparaissent.

QCM 26 : ACDB. Il y aura d’autant plus de S dans l’urine définitive qu’il y en avait dans le plasma et qu’il y a eu production de préurine.E. Il faut aussi connaître la durée (Δt) pendant laquelle l’urine a été produite. Cl = (U.V)/(P.Δt)

QCM 27 : CA, B et C. Perfusion de l’inuline à un débit égal à son débit d’élimination concentration plasmatique stable.DFG = clairance de l’inuline car cette molécule est éliminée exclusivement par le rein et n’est ni sécrétée ni réabsorbée au niveau des tubules rénaux.UV = CP avec : V = 0.5 litres, U = 200 mmol/l et P = 5 mmol/lDonc C = 20 litres en 3h soit 160 litres/jour ou 6.6 litres/h.D. Le DFG n’est pas diminué.E. A la sortie du rein, le volume totalement épuré de la substance se mélange au volume de plasma restant non épuré, aboutissant à une simple diminution de la concentration de la substance.

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CORRECTION DE LA COLLE N°10 ANATOMIE – HISTOLOGIE DU 19/12/06

ANATOMIEQCM 1 : DEA. Faisceau latéral.B. Faisceau médial.C. Faisceau dorsal.

QCM 2 : Tout fauxA. C’est l’artère radiale.B. 2 arcades ventrales et une dorsale.C. Du sommet latéral.D. Naît de l’arc aortique à gauche.E. Pas pour les veines axillaire et sous-clavière.

QCM 3 : Tout fauxA. Le muscle ilio-psosas est constitué de deux chefs : le muscle iliaque et le muscle grand psoas.B. Le muscle tenseur du fascia-lata s’insère sur la partie ventrale de la crête iliaque, sur l’épine iliaque ventro-crâniale et sur le fascia glutéal.C. Le muscle obturateur externe est adducteur. L’obturateur interne est abducteur accessoire.D. Le muscle jumeau crânial est innervé par le nerf obturateur interne, le jumeau caudal par le nerf du carré fémoral.E. Le muscle grand psoas se termine sur le petit trochanter.

QCM 4 : ACEB. Le grand fessier effectue de la rotation latérale et le petit fessier de la rotation médiale de la cuisse.D. Les muscles fessiers n’effectuent pas de l’adduction mais de l’abduction de la cuisse.

QCM 5 : ABDC. Demi-tendineux en dorsal du demi-membraneux.E. Les deux portions sont innervées par le nerf sciatique. Même terminaison : vrai.

QCM 6 : CDA. Il se termine, entre autre, sur le bord latéral du muscle droit fémoral, le tendon quadricipital et la patella.B. Ce sont les fibres tendineuses directes du vaste latéral.E. Il s’insère sur le fémur et le septum fémoral latéral.

QCM 7 : ABEC. Le chef médial est plus gros et descend plus bas que le chef latéral.D. Rotateur médial.

QCM 8 : ABDC. 4 derniers orteils.E. Le muscle tibial postérieur passe en cranial du sustentaculum tali. Le muscle long fléchisseur de l’hallux passe en caudal du sustentaculum tali.

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QCM 9 : AEB. Sur la face supérieure du calcanéus.C. Le premier lombrical est innervé par le nerf plantaire médial.D. Le court extenseur des orteils réalise l’extension de P1 des orteils I à IV.

QCM 10 : CA. Muscle pectiné et ilio-psoas.B. Veine, artère, nerf.D. Artère, veine, nerf.E. Limite latérale.

QCM 11 : BEA. Artère fibulaire.C. Au dessous du genou.D. En avant de la malléole médiale.

QCM 12 : ACDEB. Sommet supérieur, diaphragmatique.

QCM 13 : CDEA. Transversal = 12cm, ventrodorsal = 6cm.B. Caudal et ventral

QCM 14 : BDEA. 24 vertébres mobiles.C. Aucun rapport.

QCM 15 : ACB. Les cervicales et les thoraciques sont planes, néanmoins les lombaires sont de type trochoïdes.D. Rotation = 90° de chaque coté et inclinaison latérale = 75° de chaque côté.E. Le ligament jaune relie les lames entre elles.

QCM 16 : ABDEC. Cette articulation relie le processus odontoïde de l’axis à l’atlas et non l’inverse.

QCM 17 : ABCED. Nerf XI.

HISTOLOGIE

QCM 18 : CDA. Seul le microtubule A est complet.B. Converge vers un axe tubulaire central.E. Au pôle apical.

QCM 19 : AEB. Très riches en glycine, proline, hydroxy-proline et hydroxy-lysineC. 15 variétés seulementD. I et V surtout au niveau de la peau ; II au niveau du cartilage

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QCM 20 : BCD A. Epiglotte = cartilage élastiqueE. C’est le cartilage hyalin

QCM 21 : AEB. C‘est l‘ion Calcium.C. L‘ostéomalacie est une maladie de l‘adulte.D. Un apport de vitamine D.

QCM 22 : AEB. C’est l’hypo-oxygénationC. Pertes digestive, urinaire et par la sueur du fer importantes donc necessité d’un apport alimentaireD. Seulement l’EPO

QCM 23 : ABCA. Vrai : valeur normale de l’Ht est de 40 +/- 5% chez la femme.B. Vrai : valeur normale des GR est de 4,5.106 +/- 700000.C. Vrai : VGM normal : 85 à 95 µ3

D. Valeur normale de l’Hb est de 12 à 16gr/100ml.E. Valeur normale du CCMH est de 32 à 36%.

QCM 24: CA. TropomyosineB. CurareD. Inhibe la libération de l’acétylcholineE. Contre les récepteurs de l’acétylcholine

QCM 25 : BCEA. On introduit un composé radioactif qui émet des radiationsD. C’est une hydrolyse chlorhydrique sur le désoxyribose

QCM 26 : CA. Les fibres de Remak sont avec gaine de SchwannB. La gaine de Henlé se situe après la gaine de SchwannD. Une cellule de Schwann par segment de ranvierE. Il s’agit de la gaine de Henlé. La gaine de Mauthner est le cytoplasme de la cellule de schwann.

QCM 27: AucuneA. Ils n’ont qu’un seul axoneB. Il s’agit d’un rôle exercé par les neurones bipolairesC. Ce sont des neurones pseudo-unipolairesD. Ce sont les neurones de type 2 qui sont très souvent des neurones d’associationE. Les neurones mixtes n’existent pas (c’est un nerf qui peut être mixte s’il est composé de neurones sensitifs et des neurones moteurs).

QCM 28 : DA. Cytoplasme de la cellule de schwann.B. Fibre = prolongement axonal.C. De nature cellulaire.E. La gaine de Mauthner.

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QCM 29 : ACDB. Tout est vrai sauf microfilament, à remplacer par microtubules E. Les agents non conventionnels passent eux aussi par cette voie de transport.

QCM 30 : ABCDE

QCM 31 : ACD B. Ecran cicatriciel empêche la repousse de l’axoneE. Reconstitution des gaines de Schwann et de myéline se fait de proximal à distal

QCM 32 : CDA. Il y a aussi les cellules de la névroglie.B. La coloration de Nissl est au violet de crésyl.E. Pas le golgi: est péri nucléaire donc que dans le soma.

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CORRECTION DE LA COLLE N°11 DE BIOLOGIE MOLECULAIRE – CHIMIE DU 22/12/06

BIOLOGIE MOLECULAIRE

QCM 1 : AA. Vrai :

N

NH

N

N

NH2

O

OO

O

OHOP-OO

O

OHB. L’azote 9 est lié à l’ose.C. Deux liaisons phosphodiester.D. La base est au-dessus du plan mais l’acide phosphorique est dans le même plan.E. Une charge négative.

QCM 2 : CA. Par Northern Blot ou RT PCRB. Car ou augmentation de la stabilité de l'ARNmD. [α 32 P] UTPE. On a une augmentation de la transcription

QCM 3 : ACB. C’est 24C. Vrai : les résultats de la PCR nous permettent de le dire.D. La séquence fait 360pb, ça correspond à 120AA.E. On ne peut rien affirmer du tout

QCM 4 : BCEA. Elle ne reconnaît pas directement la boite TATA, mais un facteur trans qui se fixe dessus.C. Vrai : les bactéries ne produisent pas les facteurs trans nécessaires a l’étude, et n’utilisent pas la même ARN PolyméraseD. L’ADN est le même dans toutes les cellules nuclées (sauf pour les lymphocytes B) , mais son expression varie selon le type de cellule.

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QCM 5 : EA. On a ici un ARNm, sa séquence correspond donc, à quelques différences près ( TU) à celle du brin sens de l’ADN, soit le brin non-transcrit.B. G devient AC. Une mutation sur le codon d'initiation a toujours des conséquences.D. Elle diffère par 4AA et l’apparition d’un codon stop (AUU) qui diminuera de longueur la protéine.E. Vrai : AUC et AUU codent pour l’isoleucine.

QCM 6 : BCA. Ce sont des bactéries sensibles et non pas résistantes à l’ampicilline.B. Vrai : une fois sur deux dans le bon sens.D. Le promoteur est constitutif et non inductible par de l’IPTG.E. La protéine n’est synthétisée parmi aucune autre protéine issue du plasmide

QCM 7 : EA. Perte de couleur quand on introduit l’ADNc dans la séquence de la βgal.B. L’ADNc est introduit une fois sur 2 dans le bon sens, donc la partie de la protéine correspond une fois sur 2 à la protéine de la cellule. De plus, cette protéine peut nécessiter des modifications post-traductionnelles qui ne se feront pas dans la bactérie.C. On obtient des plages de lyse et non des colonies bactériennes.D. Le génome de la bactérie est circulaire.

QCM 8 : A DB. Avec L’Ac 2 seule les protéines phagiques des phages non recombinants seront marquéesC. L’extrémité 5’ de la β Gal ne change pas dans une phage recombinant. Les 2 anticorps pourront donc reconnaître leur épitope respectif sur un même phage recombinant.D. Vrai, effectivement dans un phage recombinant l’extrémité 3’ sera celle de l’ADNc et ne sera pas reconnu par l’Ac 2. Si on détecte les deux Ac différents, c’est qu’il y a les deux sortes de phages.E. AG-Synthétase n’existe qu’en quantité très faible non mesurable chez les sujets à jeun.

QCM 9 : ABDEC. L’ADN polymérase γ est codée par le génome nucléaire.E. Vrai, le code génétique mitochondrial ne comprend que 22ARNt différents.

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CHIMIE

QCM 10 : ABCA. Vrai : Tous les éléments sont plus électronégatifs que le Césium.C. Vrai : Orbitale 3d incomplète.D. C’est bien un oligoélément, cependant tous les halogènes ne sont pas des oligoéléments : le chlore est classé dans les composés minéraux, et son taux sérique élevé (103 mM pour information) l’exclut de cette catégorie.E. Le Chrome et le Cuivre sont des exceptions : rétrogradation.

QCM 11 : BEA. Ce sont les orbitales π antiliantes qui sont vides.B. Vrai, le Sélénium appartient à la même colonne que l’oxygène.C. Pour Br2 toutes les orbitales π* sont remplies, donc il ne peut pas y avoir de liaison π. De plus, Se2 à l’état fondamental ne possède pas de double liaison (en considérant l’analogie de comportement dans une même colonne).D. Dans une même période, l’énergie de première ionisation augmente avec le numéro atomique.E. Vrai, le rayon atomique diminue au fur et à mesure qu’on ajoute des électrons dans une même période.

QCM 12 : BDA. L’électron part de la couche la plus superficielle, c'est-à-dire la couche 4s. La structure électronique externe est donc 3d7 ; 4s1.C. Il accepte les doublets électroniques : c’est un électrophile, acide de Lewis.E. Il n’y a pas d’orbitale s vide.

Co+

R 1

R 2

(D) N N (C)

(A) N N (B)

Co+

3d7

4s1 4p

0

R 1 R 2 N (A) N (B)N (C)N (D)

QCM 13 : AB. Les azotes des cycles A, B et C ont utilisé leur doublet non liant pour réaliser les liaisons donneur accepteur avec le Cobalt. Seul l’azote du cycle D peut réaliser une telle mésomérie. De plus, le cycle A n’est pas relié au cycle D par un chaînon méthénique, et donc il n’y a pas de double liaison à proximité.C. La liaison amide est difficile à hydrolyser : les conditions basiques (ou acides) doivent être accompagnées d’une forte température.D. Attention à ne pas oublier l’azote de l’hétérocycle : C10H17 N3O2.E. Les liaisons amides sont plus courtes et possèdent les caractéristiques de doubles liaisons.

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QCM 14 : ADEA. Vrai : formation d’une cétone à partir d’un nitrile.B. La synthèse de Kiliani-Fischer donne un aldéhyde et non une amine.C. C’est en présence d’eau que l’imine se transforme en aldéhyde.E. Vrai : Le -C≡N n’apporte pas de charge supplémentaire, et la charge + du Co est neutralisée par la charge – du phosphate de R2.

QCM 15 : CEA. Il est secondaire.B. Il est 2S3S.D. Il est de configuration 1S2S.

E. Vrai :

Cl Cl

HHOH

CH3

1

QCM 16 : BDEA. C’est une élimination intramoléculaire Ei.C. Il est E et trans.D. Vrai : c’est la définition d’une élimination E2.

CH2 C

O

H

CH3

(D)

CH2 C

OH

O

CH3

(E)

Oxydation

CH2 CH OH

OH

CH3

(C)

- H2O CH3C C

OHH

H

(F)

Cl2CH3C C

OHH

H

(F)

CH3

C COH

H

HCl

Cl(G)

S S

+

CH3

C C

OH

H

HCl

Cl

(H)

R R

1

1

2

2

CH3

C COH

H

HCl

Cl(G)

+ CH2 C

OH

O

CH3

(E)

- H2OCH2

C

O

OC

H

C

Cl

H CH3

Cl

CH3

(J)

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CH2C

O

OC

H

C

Cl

H CH3

Cl

CH3

CH2

C

O

O

H

CH3

+

C

C

HCl

CH3 Cl

(J) (K)(E)

ClCH3

C COH

H

HCl

CC

Cl

HCH3

Cl

(L)

E2

(G)

ou

CH3

C C

OH

H

HCl

Cl

(H)

+ H2O

QCM 17 : BCEA. Elle est très hydrophile grâce aux nombreux substituants hydrophiles des cycles pyrroles. B. Vrai : la configuration E des alcènes leur confère des températures d’ébullition et de fusion plus élevées que les alcènes Z.C. Vrai : elle est en fait de 1 354 g.mol-1 mais il suffisait de voir qu’elle possède 63 carbones et 14 azotes, ceci ajouté à 59 pour le cobalt et 31 pour le phosphore, et on arrive déjà à 1 042 g.mol-1. 63x12 + 14x14 + 14x16 + 88x1 + 1x59 + 1x31 = 1 354 g.mol-1.D. C’est l’acide propanoïque.E. Vrai : cette molécule possède une fonction amine et une fonction acide carboxylique, c’est donc bien un acide aminé au sens général du terme. Pour information, il s’agit de l’acide 3méthylAspartique qui ne s’insère pas dans les protéines.

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