Apollinaire - Calligrammes

5/14/2018 Apollinaire - Calligrammes

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GUILLAUME APOLLlNAIRE

Call igrammesPoemes de la paix

et d e fa guerre(1913-1916)

PREFACE DEMICHEL BUTOR


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P c r y s a g eV01 ?CI

LA MAISONO il NAISSENTLES ETOI LESET LES DIVINITES

CETARBRISSEAU

QUI 51'; PREPAREA FRUCTIFIER

TERESSEMBLE

ernuf


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Lettre-Ccea

j'etais au bard du Rhin quand tu parlis pour Ie MexiqueTa voix me parvient rnalgre I'enorme distanceGens de mauYJise mine sur Ie quai it la Vera Cruz

Les voyageurs de IEspagne devant fairele voyage de Coatzacoalcos pour s'embarquerje tenvore ceue carle aujourd'hui au lieu

COlf.OSMexIco

- 4 centavos

R E P U B L I C A H E X I C A N AT A R J E T A P O S T A L

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U.S. Postage2 cents 2

de profiter du courrier de VeraCruz qui nest pas stirTout est calrne ici et nous sommes dans lauented es even ern en ts.


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s~O i co'" . ; a:>0:> . . .::Ie~ -I-. .~ lit:au~ S I C : I2 -! . . . . ., c - =C ~c : ~ au'" ~sn .-u:0 0Q:'" u...~ '0E z:::> c:::tC c" :IE::> '0'j''" '" g::>.'!! Q.;. i!:> '"s: c=V> u -1J :>0t- vc0

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La crauate et fa montre

et teversdentes.queIUlsanl etcadaverique

COMMEL'ONS' AM USE:

BIENIs

heures

TECRAvAoouLOU

REUSEQUE TUPORTES

ET QUI T'ORNE 0 CIVILIS':OTE- TU VEUX

LA BIENSI RES?I

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I.beallMancceur I e

de


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Voyage

FUIS R E F A lS L E V O Y A O E D E D A N T Ef I tA PAS CHU PLVI FECON

OU VADANS LES

DONeVALS

CEET

TRAIN QUILES BEAUX

MEURTBOIS

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Caur couronne et miroir

EN II QRVER 0 C L R U M RStEM


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La mandolinej' a :i/le t e t l e bamhou

Fumees

Et tandis que la guerreEnsanglante la terreJe hausse les odeursPres des couleurs-saveurs

Et je fumedutabac~~NE

Des fleurs it ras du sol regardent par boufleesLesboucles des odeurs par tes mains decoiffeesMais je connais aussi les grottes parfumeesOu gravite l'azur unique des fumeesOu plus doux que la nuit et plus pur que IejourTu t'etends comme un dieu fatigue par l'amour

Tu fascines les flammesElles rampent it tes piedsCes nonchalantes femmesTes feuilles de papier

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La colombe poignardeeet Ie jet d' eau

Douces figuresM I AYETTEANNIE

( c t e e >< > ~ f/Ipoi~(;ercs levres fleuriesMAREYELOR IE

MARIEt toiauvousjeunes

MA1S

etes-()

6Uespres d'un

jet dee u quipleure et qui prieceue colombe s'ex tasie


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Loin du pigeonnier

Et vous savez pourquoi

Hexaedres


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Vishr

A Madame Rene Bertbier.

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~ o , J A r sde ?A" '/ I~(_[ ~ 4 ' "~< 'A -R'BoUCLr- t: .0A M . O U / ? .


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C A R T E PO~Tt~~CORRE S PONDANCS

~~~kt - tu4 .e '~. $ i J N t r>~l-~e(!~.

~ ~[O \\foi~ '\uLUL

o n . P e saura

Saillant

A Andre Level,

Rapidite attentive a peine un peu d'incertitudeMais un dragon a pied sans armesParmi le vent quand survient Ia

SSalut ALLe Rapace U

T

torpille aerienneLe balai de verdureT'en souviens-tuIIest ici dans les pierresDu beau royaume devaste

Graindeble

Mais la couleuvre me regarde dressee comme une epeeVive comme un cheval pifUn trou d'obus propre comme une salle de bain

Berger suivi de son troupeau mordoreMais ou est un cceur et Ie svastica

Ay Ancien nom du renomLe .crapaud chantait Ies saphirs nocturnes

LouLou Verzy

VIVELE

CAPISTON

Et Ie long du canal des filles s'en allaient


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lvladeleine1 > a l ' \ \ ~"vi~e;)~~ Sr"llCe


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Vena de Dicu{e

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La nuit d'auri! IfJIf

A L. de c.c.Le del est etoile par les obus des BochesLa foret merveilleuse a u je vis donne un balLa mitrailleuse joue un air it triples-crechesMais avez-vous le mot

Eh! oui le mot fatalAux creneaux Aux creneaux Laissez lit Ies pioches

Comme un astre eperdu qui cherche ses saisonsCceur obus eclate tu sifflais ta romanceEt tes mille soleils ont vide les caissonsQue les dieux de mes yeux remplissent en silence

Nous vous aimons 6 vie et nous vous agacons

Les obus miaulaient un amour it mourirUn amour qui se meurt est plus doux que les autresTon souffle nage au fleuveou Ie sang va tarirLes obus miaulaient

Entends chanter les notresPourpre amour salue par ceux qui vont perir

Le printemps tout mouille la veilleuse l'attaqueII pleut mon ame il pleut mais il pleut des yeliX morts

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A G. de Chirico.

Ocean de terre

J'ai bati une maison au milieu de l'OceanSes fenetres sont les fleuves qui s'ecoulent de mesyeux

Des poulpes grouillent part out O U se tiennent les mu-raillesEntendez battre leur triple cceur et leur bee cogneraux vitres

Maison humideMaison ardenteSaison rapideSaison qui chante

Les avions pondent des ceufs


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Aussi bien que les cigales

gens du M idigons du midi uous n '

Me savez pascreuser que

vous ne saais

vousavez done vez pas vouspas regal' eclairer nidt les dga voir Que voustes que uous manque-t-il

done pour

savezencore

boire com le jourme les ci de gloire

seales 0voir aus

si bienque les

gens du Mi cdi gens du reusez

solei! gens qui v


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Eventail des saueurs

Atlols singuliers.de browning. quelgout

de vi"re Ahl

t toulp t IIIoi s e a u

qui oOap.ud.e qee ue ttqui a'envolequ a n d o n

lui en melu D e

0,,15 oUlI Ie rrl lea p.s Ie 1 > bol IOGRAPlIE outs outs L'ALOfs

\'\01\4!clal 'Il',t'III' et Ie petit

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Souvenirs

Deux lacs negresEntre une foret

Et une chemise qui seche

Bouche ouverte sur un harmoniumC'etait une voix faite d'yeuxTandis qu'il traine de petites gensUne toute petite vieille au nez pointuJ'admire la bouillotte d'email bleuMais le rat penetre dans Ie cadavre et y demeure

Un monsieur en bras de chemiseSe rase pres de la fenetreEn chantant un petit air qu'il ne sait pas tres bienCa fait tout un operaToi qui te tou rnes vers le roiEst-ce que Dieu voudrait mourir encore

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