10
SFECAG, Actes du Congrès de Langres, 2007, p. xx-xx. Adolfo FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ 1 APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA TERRA SIGILLATA GÁLICA TARDÍA DEL GRUPO ATLÁNTICO DE VIGO (GALICIA, ESPAÑA) RÉSUMÉ L’étude est centrée sur la t.s.g.t. atlantique également appelée céramique paléochrétienne, DS.P. ou céramique estampée grise et orangée. Nous avons opté pour désigner cette production de “terre sigillée gauloise tardive”, t.s.g.t. du groupe atlantique, afin de dé- fendre une certaine uniformité terminologique dans l’ensemble des céramiques fines, suivant ainsi les propositions de F. Mayet et plus récemment de nos collègues de l’UAM qui ont étudié les t.s.g.t. de Gígon. Le mobilier étudié provient de quatre fouilles d’urgence réalisées à Vigo ces 15 dernières années : Solar n o 5 de la Calle Hospital, né- cropole utilisée du III e à la première moitié du VII e s. dans laquelle les productions dominantes sont la sigillée claire africaine D et la si- gillée phocéenne, les t.s.g.t. représentant 11 % du mobilier ; Parcela 14 de Rosalía de Castro, nécropole de même durée d’utilisation où la sigillée phocéenne est plus abondante que la sigillée claire africaine, la t.s.g.t. étant également abondante ; Unidad de Actuación Rosalía de Castro II (UARCII) où les niveaux de l’Antiquité tardive contenaient une grande quantité de matériel d’importation (amphores et cé- ramiques fines, parmi lesquelles dominent encore les sigillées africaines et phocéennes et un pourcentage important de DS.P. ; Ali- vierdero de la calle Colón où a été trouvé un important dépotoir de verre, peut-être associé à un local de vente, dans lequel les sigillées claires africaines représentent plus de la moitié du matériel récolté alors que la sigillée phocéenne et la t.s.g.t. atlantique sont à part égale, des imitations de céramiques gauloises comme africaines, certes minoritaires, ayant été également répertoriées. Le lot de t.s.g.t. atlantique comprend 32 individus, un nombre supérieur à toutes les pièces actuellement publiées sur l’ensemble des sites cantabriques. La forme Rigoir 26 ou 6/25, une coupe de dimensions variables dont la paroi est décorée de fins guillochis, prédo- mine. La forme Rigoir 4, habituellement la mieux représentée dans la production atlantique ainsi que sur les sites cantabriques, n’est que la deuxième en terme de quantité dans le répertoire de Vigo. Les mortiers 29 sont bien présents, à l’inverse des plats Rigoir 1 et des bols Rigoir 6. Les coupes Rigoir 15 et 16 sont minoritaires, comme la bouteille Rigoir 28. Alors que les formes Rigoir 18 et 30 sont présentes sur les sites cantabriques, elles sont absentes du lot de Vigo. Il est possible d’affirmer qu’avec 7 % du total des céramiques fines, il existe un flux commercial important et soutenudes t.s.g.t. aux VI e et VIII e s. vers Vigo qui apparaît comme un centre de redistribution entre la France occidentale et les sites de la région cantabrique et de la côte portugaise. A également été mis en évidence une production d’imitations. Enfin en ce qui concerne la datation, la t.s.g.t. atlantique ne se rencontre pas dans les niveaux du IV e et de la première moitié du V e s. comme le montre la stratigraphie de la villa de Toralla. En revanche, elle est attestée dans les niveaux du VI e et de la première moitié du VII e s. comme l’a démontrée l’étude des sigil- lées et des lampes de l’UARCII. La t.s.g.t. du groupe atlantique commencerait à arriver sur les côtes sud de la Galice entre 450 et 500 et durerait jusque dans la deuxième moitié du VII e s. 1. INTRODUCCIÓN Presentamos en este artículo la terra sigillata gálica tardía del grupo atlántico recuperada en cuatro excava- ciones de urgencia emplazadass en el actual núcleo urbano de Vigo (Galicia) (Fig. 1). Como se puede leer en el título de este artículo, optamos por designar a esta producción de origen francés como Terra Sigillata Gálica Tardía – en adelante t.s.g.t. del grupo atlántico – defen- diendo una posible uniformidad terminológica para desi- gnar al conjunto de las denominadas “cerámicas finas”. 1 Figura 1 - Localización de Vigo en la Península Ibérica y principales yacimientos mencionados en el texto. 1 Investigador del Laboratorio de Arqueología de la Universidad de Vigo, LAUV, Porta 22, 2º Andar, Facultade de Historia, Campus As Lagoas 32004, Ourense (Galicia, España). [email protected]

APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

SFECAG, Actes du Congrès de Langres, 2007, p. xx-xx.

Adolfo FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ1

APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA TERRA SIGILLATA GÁLICA TARDÍADEL GRUPO ATLÁNTICO DE VIGO (GALICIA, ESPAÑA)

• RÉSUMÉ

L’é tude est centrée sur la t.s.g.t. atlan tique éga le ment ap pelée cé ra mique pa léoc hré tienne, DS.P. ou cé ra mique es tampée grise etorangée. Nous avons opté pour dé si gner cette pro duc tion de “terre si gillée gau loise tar dive”, t.s.g.t. du groupe atlan tique, afin de dé -fendre une cer taine uni for mi té ter mi no lo gique dans l’en semble des cé ra mi ques fi nes, sui vant ain si les pro po si tions de F. Mayet et plus ré cem ment de nos col lè gues de l’UAM qui ont étu dié les t.s.g.t. de Gígon.

Le mo bi lier étu dié pro vient de quatre fouil les d’ur gence réa li sées à Vigo ces 15 der niè res an nées : So lar no 5 de la Calle Hos pi tal, né -cro pole uti lisée du IIIe à la pre mière moi tié du VIIe s. dans la quelle les pro duc tions do mi nan tes sont la si gillée claire afri caine D et la si -gillée pho céenne, les t.s.g.t. re pré sen tant 11 % du mo bi lier ; Par ce la 14 de Ro sal ía de Cas tro, né cro pole de même durée d’u ti li sa tion où la si gillée pho céenne est plus abon dante que la si gillée claire afri caine, la t.s.g.t. étant éga le ment abon dante ; Uni dad de Actua ción Ro sal íade Cas tro II (UARCII) où les ni veaux de l’Anti qui té tar dive conte naient une grande quan ti té de ma té riel d’im por ta tion (am pho res et cé -ra mi ques fi nes, par mi les quel les do mi nent en core les si gil lées afri cai nes et pho céen nes et un pour cen tage im por tant de DS.P. ; Ali -vier de ro de la calle Colón où a été trou vé un im por tant dé po toir de verre, peut-être as so cié à un lo cal de vente, dans le quel les si gil lées clai res afri cai nes re pré sen tent plus de la moi tié du ma té riel ré col té alors que la si gillée pho céenne et la t.s.g.t. atlan tique sont à partégale, des imi ta tions de cé ra mi ques gau loi ses comme afri cai nes, cer tes mi no ri tai res, ayant été éga le ment ré per to riées.

Le lot de t.s.g.t. atlan tique com prend 32 in di vi dus, un nombre su pé rieur à tou tes les piè ces ac tuel le ment pu bliées sur l’en semble dessi tes can ta bri ques. La forme Ri goir 26 ou 6/25, une coupe de di men sions va ria bles dont la pa roi est dé corée de fins guil lo chis, pré do -mine. La forme Ri goir 4, ha bi tuel le ment la mieux re pré sentée dans la pro duc tion atlan tique ain si que sur les si tes can ta bri ques, n’estque la deuxième en terme de quan ti té dans le ré per toire de Vigo. Les mor tiers 29 sont bien pré sents, à l’in verse des plats Ri goir 1 etdes bols Ri goir 6. Les cou pes Ri goir 15 et 16 sont mi no ri tai res, comme la bou teille Ri goir 28. Alors que les for mes Ri goir 18 et 30 sontpré sen tes sur les si tes can ta bri ques, el les sont ab sen tes du lot de Vigo.

Il est pos sible d’af fir mer qu ’a vec 7 % du to tal des cé ra mi ques fi nes, il existe un flux com mer cial im por tant et sou te nu des t.s.g.t. auxVIe et VIIIe s. vers Vigo qui ap pa raît comme un centre de re dis tri bu tion entre la France oc ci den tale et les si tes de la ré gion can ta briqueet de la côte por tu gaise. A éga le ment été mis en évi dence une pro duc tion d’i mi ta tions. Enfin en ce qui concerne la da ta tion, la t.s.g.t.atlan tique ne se ren contre pas dans les ni veaux du IVe et de la pre mière moi tié du Ve s. comme le montre la stra ti graphie de la vil la deTo ral la. En re vanche, elle est at testée dans les ni veaux du VIe et de la pre mière moi tié du VIIe s. comme l’a dé montrée l’é tude des si gil -lées et des lam pes de l’UARCII. La t.s.g.t. du groupe atlan tique com men ce rait à ar ri ver sur les cô tes sud de la Ga lice entre 450 et 500et du re rait jusque dans la deuxième moi tié du VIIe s.

1. INTRODUCCIÓN

Presen ta mos en este artícu lo la terra sigil la ta gáli catard ía del grupo atlánti co recu pe ra da en cuatro exca va -cio nes de urgen cia empla za dass en el actual núcleourba no de Vigo (Gali cia) (Fig. 1). Como se puede leer enel títu lo de este artícu lo, opta mos por desi gnar a estaproduc ción de origen fran cés como Terra Sigil la ta Gáli caTard ía – en adelante t.s.g.t. del grupo atlánti co – defen -dien do una posible unifor mi dad termi noló gi ca para desi -gnar al conjun to de las deno mi na das “cerá mi cas finas”.

1

Fi gu ra 1 - Lo ca li za ción de Vigo en la Pení nsu la Ibé ri cay prin ci pa les ya ci mien tos men cio na dos en el tex to.

1 Investigador del Laboratorio de Arqueología de la Universidad de Vigo, LAUV, Porta 22, 2º Andar, Facultade de Historia, Campus AsLagoas 32004, Ourense (Galicia, España). [email protected]

Page 2: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

Segui mos por lo tanto laspropues tas de F. Mayet y más recien te mente de nues trascole gas de la UAM quie nesanali zan en profun di dad ensu estu dio sobre la t.s.g.t. deGijón la evolu ción de lanomen cla tu ra de estaspiezas desde prin ci pios delsiglo XX (Usca tes cu et al.1994, p. 184-186).

Las exca va cio nes de emer -gen cia reali za das en el centro urba no de Vigo durante losúlti mos 15 años han servi do para confir mar la exis ten ciade un núcleo roma no (Vicus Elanei ?) que viene acomple tar al cono ci do asen ta mien to galai cor ro ma no delCastro de Vigo (Pérez Losa da 2002). A pesar de lasnume ro sas inter ven cio nes arqueoló gi cas, poco sabe moshoy de la posible trama urba na del enclave, debi do a quela mayor ía de las exca va cio nes con resul ta dos posi ti vosse centran en un área desti na da presu mi ble mente afuncio nes portua rias- produc ti vas desde época roma na.

A pesar de ello, los datos de las inter ven cio nes reali za -das hasta el momen to nos mues tran una clara divi sióndel asen ta mien to entre un núcleo urba no de traza linealpara le lo a la anti gua línea de playa y una zona clara -mente produc ti va desti na da a la obten ción de sal (sali -nas) en época Alto Impe rial y posi ble mente portua ria/produc ti va en época tard ía (Pérez Losa da 2002, fig. 82,p. 261- 266).

Al descu bri mien to del posible aglo me ra do secun da riovigués le acom pa ña el rescate de un amplio expo liocerá mi co, en el que desta ca por su impor tan cia y núme ro los produc tos impor ta dos de época tard ía, tanto ánfo rascomo “cerá mi ca fina”. En esta ocasión, nos centra re mossola mente en la t.s.g.t. atlánti ca (la cono ci da tambiéncomo cerá mi ca paleo cris tia na, DS.P. o Cerá mi ca Estam -pa da Gris y anara jan da) que supone una gran nove daden su distri bu ción al supe rar, por prime ra vez en propor -cio nes que supe ran mera mente lo resi dual, el marCantábri co y desem bar car en un puer to eminen te menteatlánti co como era el Vigo tardor ro ma no.

2. DIFUSIÓN DE LA T.S.G.T. DEL GRUPOATLÁNTICO EN LA PENÍNSULA IBÉRICA

En su impor tante traba jo sobre el comer cio en el NW ybajo el títu lo de terra sigil la ta hisp áni ca paleo cris tia na,J.L. Navei ro presen ta ba una serie de piezas de yaci -mien tos galle gos y portu gue ses que posi ble menteproced ían de las produc cio nes hisp áni cas tard ías y gáli -cas tard ías (Navei ro 1991, fig. 9, p. 48-49). Hemos podi -do compro bar que algu nas de aquel las piezas no eranmás que perfec tas imita cio nes de las sigil la tas gáli casposi ble mente produ ci das en Braca ra Augus ta, aunqueotras nos presen ta ban más dudas y por ello opta mos por incluir las con reser vas en nues tro mapa como el caso deMoraime (Fig. 2). Las piezas resca ta das en exca va cio -

nes anti guas en Braga (Gaspar 2003, fig. 17, p. 468) eiden ti fi ca das como t.s.g.t. las mante ne mos aunque unade ellas debe perte ne cer a la produc ción proven zal2. Elcono ci mien to de la difu sión de la t.s.g.t. atlánti ca se limi -ta ba por enton ces a una serie de artícu los sobre diver sos yaci mien tos concen tra dos en la costa cánta bra como elCabo Higuer (Beni to 1988 y 1990) o Peña Forúa (Mart -ínez, Unzue ta 1988). La publi ca ción del mate rial de lasexca va cio nes de las Termas de Gijón por el equi po de laUAM y el Excmo. Ayun ta mien to de Gijón puso al día loshallaz gos de t.s.g.t. atlánti ca (Usca tes cu et al. 1994)perge ñan do un mapa de distri bu ción de hallaz gosconcen tra da en la costa cantábri ca – excep tuan do lapieza de Clunia – y con los centros prin ci pa les por canti -dad de mate rial de Peña Forua, Iruaxpe III y el nove do socentro de Gijón (Ibid., fig. 3, p. 194).

El mapa que noso tros propo ne mos a partir de lostraba jos ante rio res y el descu bri mien to del conjun to deVigo, presen ta una difu sión mucho más amplia para losproduc tos gáli cos ya que consi guen sobre pa sar la costacantábri ca y aden trarse en el mundo atlánti co abier to a la costa portu gue sa (Fig. 2). Es cier to que ya se habíandocu men ta do piezas gáli cas atlánti cas en Braga y por lotanto en una loca li za ción más meri dio nal que Vigo, perotambién es cier to que solo se tratan de tres piezas – unade ellas proven zal – en un centro clara mente de consu -mo final. El caso de las piezas vigue sa nos está hablan do de otra reali dad, ya que el expo lio de t.s.g.t. atlánti ca es lo sufi cien te mente impor tante como para pensar en unempla za mien to para una posible redis tri bu ción quizáshacia la propia capi tal conven tual u otras ciuda des de laactual costa portu gue sa.

3. LA T.S.G.T. DEL GRUPO ATLÁNTICODE LOS YACIMIENTOS VIGUESESY SU PROPORCIÓN EN LOS CONJUNTODE CERÁMICA FINA

Como se advert ía en la intro duc ción, las exca va cio nesarqueoló gi cas con resul ta dos posi ti vos se centran en unárea coste ra donde en época anti gua se concen tra bauna zona portua ria y produc ti va. Tres de los cuatro yaci -mien tos con presen cia de t.s.g.t. atlánti ca se loca li zan endicha zona produc ti va carac te ri za da por la presen cia de

A. FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ

2

Fi gu ra 2 - Di fu sión de la ter ra si gil la ta gáli ca tard ía del gru po atlánti co en la Pení nsu la Ibé ri ca(ela bo ra ción pro pia a par tir de: Na vei ro 1991 y Usca tes cu et al. 1994).

2 Conocemos la existencia de tres piezas gálicas. Dos de ellas, un borde de un plato Rigoir 1 y un borde de una Rigoir 6c decorada con“guillochis” en el exterior de la pared, deben ser productos atlánticos. Del tercer individuo, una Rigoir 3, se conserva un borde en estrelladecorado con multitud de círculos estampados. Esta forma no aparece dentro del catálogo de Rigoir y Meffre (Rigoir, Meffre 1973) por loque la consideramos como un producto probablemente provenzal.

Page 3: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

un conti nuo de sali nas mejor o peor conser -va das (Hospi tal no 5, Parce la 14 y UARC II)que se extien den de este a oeste frente a laactual ría de Vigo en la zona cono ci da como “O Areal”. Las sali nas apare cen sella daspor nive les de arenas y limos de depo si ciónnatu ral sobre los que se asien ta la ocupa -ción tard ía de la que provie nen nues trosmate ria les. Los nive les tard íos son máshete ro gé neos que los Alto Impe ria lespudien do docu men tarse desde necr ópo lishasta estruc tu ras posi ble mente portua riaspasan do por simple revuel tos con presen -cia de abun dan tes mate ria les tard íos deimpor ta ción. El único yaci mien to conpresen cia de t.s.g.t. atlánti ca fuera de estazona es la inter ven ción de la calle Colóndonde se han docu men ta do estruc tu rasAlto Impe ria les y por enci ma de ellasocupa ción tard ía con estruc tu ras de funcio -na li dad desco no ci da donde se rescató unagran canti dad de vidrio (talle res ?, tien das ?).

Solar no 5 de la calle Hospital (Hospital no 5)Solar situa do en la fron te ra entre área produc ti va y

área habi ta cio nal marca da por la desem bo ca du ra de unanti guo rega to – rega to de Hospi tal – en la propia ría deVigo aunque se encuen tra todav ía en la zona clara mente produc ti va (Fig. 3). En los nive les tard íos se ha docu men -ta do una impor tante necr ópo lis – 50 tumbas e inhu ma -cio nes en fosa – que nos apor tan una amplia crono log íadesde el s. III hasta la prime ra mitad del s. VII A este hori -zonte perte ne cen también una serie deestruc tu ras de difí cil inter pre ta ción y partede una calle empe dra da a base de cantosde río (Acuña Piñei ro 1995 y 1996). Bajoestos nive les eminen te mente tard íos seloca li za ron una serie de tanques de sali nasy bajo estas se docu mentó la anti gua playadonde se recu pe ra ron una serie de mate -ria les – Haltern 70, Dr. 1 y 2-4, así como lasneopú ni cas Dr. 18 – que nos arro jan unascrono log ías desde el s. II a.C. hasta el I d.C.(Ibid. 1995 y 1996). Por lo tanto, la explo ta -ción sali ne ra debe pervi vir entre el s. I d.C. yalgún momen to entre fina les del s. III d.C. oprin ci pios del siglo siguiente.

En cuan to al expo lio de la cerá mi ca fina(Fig. 4), vemos como las dos produc cio nesdomi nan tes en no de indi vi duos son la t.s.afri ca na (53,4 %) y la t.s. focense (33 %).Esta situa ción se va a conver tir en habi tualen todos los yaci mien tos vigue ses concontex tos del s. V en adelante, aunqueambas produc cio nes se van a ir alter nan doen las dos prime ras posi cio nes. A focen sesy afri ca nas las siguen las imita cio nes det.s.g.t. y las propias t.s.g.t. del grupo atlánti -co que juntas supe ran el 11 % del total delexpo lio. En Hospi tal no 5, las imita cio nes delos produc tos gáli cos convi ven con lospropios produc tos imita dos inclu so superá -ndo los en no de indi vi duos. Esta situa ciónse repite en la Parce la 14 y se invierte enColon, mien tras que para la UARC II todav -

ía no conta mos con los datos del estu dio de las imita cio -nes aunque pode mos avan zar que dichas piezas encerá mi ca común tienen un peso impor tante en el expo liosin poder concre tar si supe ran o no a las propias sigil la -tas gáli cas tard ías. En últi ma posi ción en el expo lio cerá -mi co de Hospi tal no 5 se sitúan por igual en no deindi vi duos, tanto la t.s. chiprio ta (1 %) como la t.s. hisp áni -ca tard ía (1 %) (Fig. 4).

TERRA SIGILLATA GÁLICA TARDÍA DEL GRUPO ATLÁNTICO DE VIGO (GALICIA, ESPAÑA)

3

Fi gu ra 3 - Lo ca li za ción en el ac tual núcleo ur ba no de Vigode los cua tro ya ci mien tos con pre sen cia de t.s.g.t. atlánti ca.

Fi gu ra 4 - Con jun tos de cerá mi ca fina de los ya ci mien tos vi gue sescon pre sen cia de t.s.g.t. atlánti ca

Page 4: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

Parcela 14 de Rosalía de Castro (Parcela 14)Situa da a esca sos metros de Hospi tal no 5, la Parce -

la 14 de la calle Rosal ía de Castro presen ta unos nive -les simi la res al ante rior solar (Fig. 3). En esta ocasión lanecr ópo lis cobra menos impor tan cia docu mentándosepocas tumbas que indi can un área de extin ción delcemen te rio hacia el este. Al nivel de necr ópo lis y derevuel tos tard íos corres pon den los mate ria les estu dia -dos. Bajo estos, se vuel ven a docu men tar variostanques dedi ca dos a la obten ción de sal e, ínti ma menteliga dos a los exca va dos en Hospi tal no 5 (Castro Carre -ra 1998).

En cuan to al conjun to de la cerá mi ca fina tard ía(Fig. 4), se repi ten las dos produc cio nes mayo ri ta rias, sibien en la Parce la 14 la t.s. focense (62,9 %) supe ra conholgu ra en no de indi vi duos a la t.s. afri ca na (33,1 %). Enesta ocasión, la t.s.g.t. atlánti ca ocupa un lugar pocopredo mi nante (1,7 %) inclu so supe ra da por sus propiasimita cio nes (2,3 %).

Unidad de Actuación Rosalía de Castro II(UARCII)

La Unidad de Actua ción Rosal ía de Castro II es ungran solar de más de once mil metros cuadra dos del quesola mente se ha exca va do entre un 15 % y un 20 % deltotal (Fig. 3). En la actua li dad, esta sien do exca va doconti nua mente por lo que los datos que presen ta mosson solo una mues tra, aunque signi fi ca ti va, de lo quepuede ser el expo lio final de la cerá mi ca fina de este yaci -mien to.

A gran des rasgos, de las partes exca va das y cono ci -das como Área I y Área II, se trata de un gran yaci mien tocon nive les contem porá neos, moder nos, tardor ro ma nos y roma nos Alto Impe ria les. De los que nos inte re sanaquí, el nivel tardor ro ma no se carac te ri za por una seriede cons truc cio nes tremen da mente arra sa das y de difí cilinter pre ta ción y una gran canti dad de mate ria les deimpor ta ción orien tal y afri ca na – sobre todo ánfo ras ycerá mi ca fina – (Igle sias 2006). En los estra tos infe rio res, y sella da por un impor tante nivel de limos, encon tra mosde nuevo la explo ta ción sali ne ra compues ta por gran destanques en bater ía orien ta dos hacia el mary sepa ra dos en ocasio nes por cana les deabas te ci mien to de agua mari na (Ibid. 2006).

El impor tante no de piezas de cerá mi cafina recu pe ra da en estas dos Áreas nosarro ja los siguien tes datos. De nuevo, focen -ses y afri ca nas domi nan en no de indi vi duosaunque en esta ocasión de una forma casipari ta ria (48,1 % y 43,7 % respec ti va mente)(Fig. 4). Justo por detrás de afri ca nas yfocen ses se sitúa la t.s.g.t. atlánti ca con unimpor tante no de indi vi duos que supo nen el6,9 % del total del expo lio. En esta ocasiónno se ha recu pe ra do t.s.h.t. y la poco habi -tual t.s. chiprio ta ocupa el cuar to lugar con la nada despre ciable cifra de 4 indi vi duos(1,3 %).

Aliviadero de la calle Colón (Colón)El único de los cuatro yaci mien tos con presen cia de

t.s.g.t. atlánti ca encla va do en el área habi ta cio nal delvicus (Fig. 3) se carac te ri za por unos nive les Alto impe -ria les asocia dos a estruc tu ras de difí cil inter pre ta ción3.Los nive les con mate ria les tard íos se carac te ri zan porrevuel tos donde desta ca la loca li za ción de un impor tante depó si to de vidrio quizás asocia do a un local de venta dedicho produc to ya que bno se recu pe ra ron restos queindi quen la exis ten cia de un taller.

En el conjun to de la cerá mi ca fina de Colon (Fig. 4)desta ca por enci ma de las demás produc cio nes la t.safri ca na que supone el 55,9 % del total de los indi vi duosrecu pe ra dos. Con porcen ta jes muy simi la res siguen alas afri ca nas, la t.s. focense y la t.s.g.t. atlánti ca (17,6 % y14,8 % respec ti va mente) quedan do como mino ri ta riaslas imita cio nes tanto de gáli cas como de afri ca nas (8,8 % y 2,9 % respec ti va mente) (Fig. 4).

Si super po ne mos los datos de los cuatro yaci mien tos,el resul ta do es tremen da mente inte re sante. En la gráfi cadel total de Vigo (Fig. 4) pode mos compro bar como lat.s.g.t. atlánti ca (7 %) es la terce ra produc ción en impor -tan cia sola mente supe ra da por afri ca nas (46,5 %) yfocen ses (40,4 %) aunque a muchas distan cia en no deindi vi duos de ambas. La t.s.g.t. atlánti ca supe ra en losyaci mien tos de Vigo a otras impor tan tes produc cio nestard ías como la propia t.s. hisp áni ca tard ía, la t.s. chiprio -ta o a las mismas imita cio nes loca les de las sigil la tas.

4. LAS FORMAS DE T.S.G.T.DEL GRUPO ATLÁNTICO APARECIDAS EN VIGO

El conjun to de t.s.g.t. del grupo atlánti co de Vigo alcan -za, por el momen to, la nada desde ñable cifra de 32 indi -vi duos que supe rar ían a las piezas actual mentepubli ca das de los demás yaci mien tos cánta bros. Laforma predo mi nante en Vigo es la Rigoir 25 o 6b/25, unaorza de varia bles dimen sio nes de borde vuel to y deco ra -da en el exte rior de la pared con finos “guil lo chis”. Estaurna, está muy aleja da de las formas más habi tua les dela produc ción (Rigoir, Meffre 1973, p. 222, fig. 7) y en los

A. FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ

4

Fi gu ra 5 - For mas de t.s.g.t. atlánti ca apa re ci das en Vigo.

3 La intervención consistió en una serie de tres grandes sondeos a lo largo de la calle con la finalidad e instalar un potente aliviadero.Debido a esto, solamente se pudo extraer una visión muy parcial de lo que puede ser el yacimiento en esa zona. Futuras intervencionesen área vendrán a completar la información sesgada aportada por dichos sondeos.

Page 5: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

ejem pla res repre sen ta dos exhi ben asas (Ibid., fig. 17),un comple men to que no se ha encon tra do, por lo deahora, en los ejem pla res de Vigo. La forma predo mi -nante y que supone el 50 % del total en la produc ciónaqui ta na es el plato Rigoir 4 (Ibid., fig. 7) que en Vigoaparece como la segun da forma en impor tan cia. En elexpo lio de Vigo supone un 25 %, aleja do por lo tanto, delas propor cio nes en los yaci mien tos fran ce ses. Tambiéndesta can los morte ros de la forma Rigoir 29, que supo -nen casi un 17 % del total, supe ran do a formas tanimpor tan tes como la Rigoir 6 o el propio plato Rigoir 1.Las copas de las formas Rigoir 15 y 16 son mino ri ta riasen el conjun to vigués donde también desta ca la presen -cia de un cuel lo de una botel la de la forma Rigoir 28 enHospi tal no 5 que no es inclui da como una forma de laproduc ción atlánti ca por Rigoir en 1973 (Ibid. 1973).

Desta can por su ausen cia en el conjun to de Vigo, lasformas Rigoir 18 y Rigoir 30 que ocupan luga res desta -ca dos, aunque nunca predo mi nan tes en la produc ciónaqui ta na y en los yaci mien tos cantábri cos, sobre todo laRigoir 18 que domi na en Iruaxpe III junto a la Rigoir 6 ytambién está presente en Gijón y Peña Forua (Usca tes -cu et al. 1994).

Rigoir 1Se trata de una de las formas predo mi nan tes de la

produc ción atlánti ca solo supe ra da por el plato de laforma Rigoir 4 (Rigoir, Meffre 1973, p. 222, fig. 7). Porello, sorprende que por el momen to sola mente se hayarecu pe ra do un indi vi duo proce dente de Hospi tal no 5(Fig. 6, no 1). La forma la tene mos repre sen ta da en Gijón

(2 ind.), Iruaxpe III (1 ind.), Murias de Paraxu ga (1 ind.),Peña Forúa (2 ind.) y Braga (1 ind.) aunque en ningu node los casos es la forma predo mi nante.

La pieza de Vigo (Fig. 6, no 1) presen ta deco ra ción enel borde a base de “guil lo chis” aunque en este caso ydebi do a su esta do de conser va ción fue impo sible defi nirel moti vo4. Dentro de la forma la pode mos incluir en lavariante b carac te ri za da por un borde exva sa do(Raynaud 1993).

Rigoir 4El plato Rigoir 4 es la forma más abun dante de la

produc ción aqui ta na donde supone el 50 % del total de la produc ción (Ibid., fig. 17). Se trata de un plato de dimen -sio nes varia bles, fondo plano, pared con tenden cia circu -lar y borde engro sa do. Se deco ra profu sa mente el fondomediante “guil lo chis” que deli mi tan deco ra ción estam pa -da a base de palme tas, círcu los o moti vos más comple -jos como cris mo nes o marcas de ofici na. En la pení nsu laibéri ca la tene mos repre sen ta da en Iruaxpe III (3 ind.),Gijón (3 ind.) y Murias de Paraxu ga (1 ind.) (Usca tes cu et al. 1994).

En Vigo se han recu pe ra do 8 ind., sola mente enHospi tal no 5 no se ha docu men ta do la forma. Tres de loscuatro que hemos repro du ci do presen tan deco ra ción enel fondo a base de “guil lo chis” (Fig. 6, nos 2-4) y el plato de la Parce la 14 también conser va una palme ta con bucles(Fig. 6, no 3). De estos cuatro ejem pla res de la formaRigoir 4 desta ca por su perfil poco habi tual la pieza no 2(Fig. 5, no 2) de la que no encon tra mos para le los. Se trata de una pieza con pare des tremen da mente grue sas y

exva sa das rema ta das en un labio engro sa dohacia el exte rior, un tosco “guil lo chis” marca la unión de la pared y el fondo del que noconser va mos más que el inicio. Este anóma lo perfil puede corres pon derse con la evolu ciónfinal de la forma ya que se loca li za do encontex tos del siglo VII junto con Hayes 10Afocense.

Rigoir 6

El cuen co Rigoir 6 es la terce ra forma enno de ind. de la produc ción atlánti ca solosupe ra da por los dos platos Rigoir 1 y 4(Rigoir, Meffre 1973, p. 222, fig. 7). En la Pení -nsu la Ibéri ca se han docu men ta do enIruaxpe III (es la forma mayo ri ta ria junto a laRigoir 18 con 4 ind.), en el Cabo Higuer(3 ind.), Peña Forua (2 ind.) y en Braga (1 ind.) (Usca tes cu et al. 1994).

En Vigo, la forma solo aparece en laUARCII (2 ind.) y en Hospi tal no 5 (1 ind.) loque la sitúa como una forma mino ri ta ria alcontra rio que en terri to rio fran cés. Las piezasrepre sen ta das (Fig. 7, nos 1-3) presen tandeco ra ción a ruede cil la en el exte rior de lapared aunque el esta do de conser va ción dela pieza de Hospi tal no permi tiese su repre -

TERRA SIGILLATA GÁLICA TARDÍA DEL GRUPO ATLÁNTICO DE VIGO (GALICIA, ESPAÑA)

5

Fi gu ra 6 - Pla tos Ri goir 1 (1) ; Ri goir 4 (2-5).

4 La gran mayoría de las piezas de t.s.g.t. atlántica de Vigo no conservan los engobes y en muchos casos la decoración a base de“guillochis”. Por el contrario, las decoraciones estampadas debido a la mayor profundidad que alcanzan en la pieza se conservan muchomejor que las ruedecillas. Esta situación se debe a la tremenda acidez de los suelos gallegos que perjudican notablemente el estado deconservación de los materiales arqueológicos acentuándose en el caso de materiales orgánicos como huesos, pieles o madera.

Page 6: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

sen ta ción (Fig. 7, no 3). Esta pieza también desta ca porsu gran tama ño (21,6 cm de diáme tro) que no encuen trapara le los aunque el perfil de la pieza no deja lugar adudas de que se trata de una Rigoir 6.

Rigoir 25 (6b/25)La urna u orza de la forma Rigoir 25 es, con 9 indi vi -

duos, la forma predo mi nante dentro del expo lio depiezas aqui ta nas de Vigo. Dentro del grupo atlánti co setrata de una forma rara aunque en otras produc cio nes seiden ti fi ca con una variante de la 6, concre ta mente la 6b,como un ejem plar narbo nense proce dente deSaint-Seurin de gran des dimen sio nes y de perfil simi lar a algu na de nues tras piezas Rigoir 25 (Rigoir, Meffre,1973, fig. 6, no 214). Debi do a esto, prefe ri mos deno mi -nar a nues tras piezas como Rigoir 6b/25. No hemosencon tra do entre otras piezas publi ca das de los yaci -mien tos penin su la res formas seme jan tes a las de Vigo.

La forma sola mente está ausente en la Parce la 14sien do la predo mi nante en los demás yaci mien tos. Lascuatro piezas repre sen ta das (Fig. 8, nos 1-4) mues tranunos perfi les varia bles carac te ri za dos por un borde vuel -to más o menos exva sa do o recto. Las pare des son deperfil esfé ri co y los diáme tros van desde los 16 cm.(Fig. 8, no 1) en las piezas más peque ñas a los 24 cm de

diáme tro en las más gran des (Fig. 8, no 3). Lo habi tual esque presen ten deco ra ción a base de múlti ples “guil lo -chis” apli ca dos en el exte rior de la pared. Como es usualen las piezas gáli cas vigue sas, debi do a su deplo rableesta do de conser va ción se hace impo sible extraer losmoti vos deco ra ti vos.

Rigoir 15La pieza adscri bible a la forma Rigoir 15 proviene de la

UARCII y cree mos que se trata del primer indi vi duo de laforma docu men ta do en la Pení nsu la Ibéri ca ya que losejem pla res de Pompae lo pare cen perte ne cer a laproduc ción narbo nense (Usca tes cu et al. 1994, fig. 10,p. 205-206).

El indi vi duo de Vigo presen ta unas pare des lige ra -mente exva sa das al exte rior y semies fé ri cas en el inte rior (Fig. 9, no 1) por lo que no entra perfec ta mente dentro delos pará me tros propues tos para la forma. Su esta do deconser va ción no permite repro du cir los “guil lo chis” quedeco ran el exte rior de la pared.

Rigoir 16

El cuen co care na do de la forma Rigoir 16 es una de las formas más impor tan tes de la produc ción aqui ta na. Estaforma es la más impor tante junto al plato Rigoir 4 enGijón (3 ind.) y está presente también en Peña Forua(2 ind.) (Usca tes cu et al. 1994, fig. 11, p. 206-207).

En Vigo se han resca ta do 3 ind. de la forma, dos deellos en la UARCII (Fig. 9, nos 2 y 3) y otro ejem plar enColón. Las tres piezas se carac te ri zan por presen tar unperfil semies fé ri co en el inte rior que se rompe en el exte -rior por una care na profu sa mente marca da. Los tres indi -vi duos de Vigo se adivi nan deco ra dos mediante“guil lo chis” en el exte rior de la pared aunque su dete rio rono faci litó la repro duc ción de los moti vos.

A. FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ

6

Fi gu ra 7 - Cuen cos Ri goir 6.

Fi gu ra 8 - Orzas de la for ma Ri goir 25 (6b/25).

Fi gu ra 9 - Cuen co Ri goir 15 (1);cuen cos Ri goir 16 (2 y 3) ; bo tel la Ri goir 28 (4).

Page 7: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

Rigoir 28Una de las gran des nove da des del

expo lio de t.s.g.t. atlánti ca es la apari ción de un frag men to de botel la bian sa da dela forma Rigoir 28. Esta forma no seincluye dentro de la produc ción aqui ta na (Rigoir, Meffre 1973) pero si en lasproduc cio nes langue do cien y proven zal, más concre ta mente se aseme ja a unejem plar narbo nense prove niente dePas-de-la-Selle (Rigoir 1968, fig. 19,p. 232). La pieza vigue sa se rescató enHospi tal no 5 conservándose sola menteel cuel lo y el borde con un diáme tro de 5cm (Fig. 9, no 4).

Rigoir 29El morte ro de la forma Rigoir 29 es una de las formas

impor tan tes en la produc ción aqui ta na aunque el no deindi vi duos docu men ta do es muy infe rior a otras formascomo la Rigoir 4, la Rigoir 1 o la Rigoir 6 (Rigoir, Meffre1973, fig. 7, p. 222). La forma sola mente se docu men taen la pení nsu la Ibéri ca en el fondea de ro del Cabo Higuer donde se han recu pe ra do dos indi vi duos, uno de elloscomple to (Beni to 1988 y 1990).

En Vigo se han recu pe ra do cuatro morte ros Rigoir 29,tres de ellos en la UARCII y otro en Hospi tal no 5 (Fig. 10,nos 1 y 2).

El perfil del indi vi duo de Hospi tal no 5 (Fig. 10, no 1) nosrecuer da a las dos piezas del Cabo Higuer carac te ri za -das por un borde bise la do recto y corta do. El morte ro dela UARCII (Fig. 10, no 2) del que conser va mos casi elperfil comple to conser va todav ía las inclu sio nes de cuar -zos grue sos sobre todo en el fondo de la pieza que faci li -tar ían el macha queo de los alimen tos. Su borderedon dea do nos recuer da a una pieza proce dente dePoitiers (Rigoir, Meffre 1973, fig. 17, no 3328) y a otromorte ro de Bordeaux (Rigoir, Meffre 1973, fig. 17,no 2770) con bordes más redon dea dos que las piezasdel Cabo Higuer.

Fondos DecoradosSe han recu pe ra do 6 fondos deco ra dos de t.s. gáli ca

tard ía sin rela ción con posi bles bordes. De estos, desta -can por su esta do de conser va ción dos fondos de Hospi -

tal no 5 y otro de Colon (Fig. 11). Uno de los fondos deHospi tal no 5 (Fig. 11, no 1) presen ta palme tas típi ca -mente atlánti cas con bucles alter na do con rose tasestam pa das entre un potente “guil lo chis” y una serie deacana la du ras. El otro fondo recu pe ra do en Hospi tal(Fig. 11, no 2) presen ta una serie de palme tas de nerva -du ras late ra les con bucles. El fondo de Colon (Fig. 11,no 3) es el más comple jo de los tres ya que presen ta unmoti vo central en el que se adivi nan dos cier vos en movi -mien to. Este moti vo puede ser el mismo que el no 2232– de ser una figu ra huma na la que complete la compo si -ción – o el 903 – si se trata de un perro – (Ibid., fig. 25,nos 903 y 2232). A este moti vo central le acom pa ña unaserie de palme tas de nerva du ras late ra les con buclesalter na das con moti vos circu la res, posi ble mente cris mo -nes como el no 2219 o 2534 (Ibid., fig. 25, nos 2219 y2534).

El plato quedar ía con una deco ra ción seme jante a unfondo recu pe ra do en la necr ópo lis mero vin gia deNeuvicq-Mont guyon (Ibid., fig. 13, no 2951)

5. ALGUNOS APUNTES SOBRELA CRONOLOGÍA DE LA T.S.G.T. DEL GRUPOATLÁNTICO RECUPERADAS EN VIGO

Conta mos con pocos datos sobre las estra ti graf ías delos yaci mien tos como para poder esta ble cer unas posi -bles crono log ías de las dife ren tes formas de t.s.g.t. delgrupo atlánti co. Aún así, pode mos plan tear unas posi -

TERRA SIGILLATA GÁLICA TARDÍA DEL GRUPO ATLÁNTICO DE VIGO (GALICIA, ESPAÑA)

7

Fi gu ra 10 - Mor te ros Ri goir 29.

Fi gu ra 11 - Fon dos de co ra dos.

Page 8: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

bles hipó te sis sobre los prime ros momen tos de llega dade estos produc tos y su pervi ven cia en los merca dosatlánti cos.

En el expo lio de la cerá mi ca fina de la villa tardor ro ma -na de Toral la situa da a pocos kiló me tros del centro urba -no de Vigo no han apare ci do indi vi duos de t.s.g.t. delgrupo atlánti co. La crono log ía que nos apor ta el mate rialde impor ta ción de la villa es muy concre ta y cerra da apartir de un buen conjun to de t.s. afri ca na D – H.58B, 59A y B, 61A y B, 67 –, de t.s. afri ca na C lisa – H.57 y 50 –, det.s. afri ca na C deco ra da con relie ves apli ca dos – H.51B,52B, 53A y 55 – que nos llevan a plan tear una crono log íadesde prin ci pios del s. IV hasta la prime ra mitad del s. V(Fernández et al. 2006). Lo impor tante es que ni hanapare ci do indi vi duos focen ses – cuya llega da a lascostas galle gas debe produ cirse en algún momen to de la segun da mitad del s. V – y sobre todo ningu na pieza gáli -ca tard ía.

Si la villa de Toral la nos apor ta datos sobre la llega da,o más bien la “no llega da”, de produc tos aqui ta nos, lacerá mi ca fina de impor ta ción y la estra ti graf ía de laUARCII nos apor tan datos sobre la posible pervi ven ciade la produc ción en los merca dos atlánti cos. La crono -log ía gene ral de los nive les tard íos de la UARCII nosarro ja una dila ta da, aunque tremen da mente tard íacrono log ía, ya que los produc tos afri ca nos y focen sesperte ne cen a hori zon tes del s. VI – H.99, 104B, 97, 91tard ías o H.3F focen ses y H.2 chiprio tas – y una granparte al s. VII – H.104C, 105, 106, 107 y 109 o H.10A y Bfocen ses y H.9/10 chiprio tas – (Fernández 2007). Laspiezas aqui ta nas convi ven en todos los nive les con estos produc tos por lo que nos indi ca una pervi ven cia en losmerca dos seme jante a los demás produc tos impor ta dosque comprend ía los siglos VI y VII.

Nada parece indi car que la t.s.g.t. del grupo atlánti cono manten ga su flujo comer cial hasta el momen to en que se corta paula ti na mente la llega da de produc tos impor -ta dos. Las dos reali da des, la de la villa de Toral la y la de la UARCII, nos están indi can do que los produc tos de lostalle res aqui ta nos deben arri bar a las costas galai cas enalgún momen to de la segun da mitad del s. V ya que en elVI apare cen total mente intro du ci dos en los merca dos y“convi vien do” con cerá mi cas afri ca nas y focen ses. Supervi ven cia debe ir unida a la de los demás produc tosllega dos por vía marí ti ma – orien ta les y afri ca nos –alcan zan do segu ra mente la segun da mitad del s. VII.

6. CONCLUSIONES

Una vez anali za dos los porcen ta jes de t.s.g.t. atlánti caen los conjun tos de cerá mi cas finas de estos cuatro yaci -mien tos vigue ses pode mos extraer las siguien tesconclu sio nes :

a - La t.s.g.t. del grupo atlánti co alcan za las RíasBaixas (Rías del sur de la actual Gali cia) lo que provo caque entren en la diná mi ca comer cial del atlánti co en

compe ten cia direc ta con produc tos como la terra sigil la taafri ca na D, la terra sigil la ta focense o la mino ri ta ria terrasigil la ta chiprio ta.

b - Se puede afir mar que existe un flujo comer cialimpor tante – nada tiene que ver con un posible comer ciopuntual y resi dual – entre la Fran cia occi den tal y lascostas del sur de Gali cia (Vigo), un flujo impor tante ysoste ni do durante los siglos VI y VII. Esta afir ma cióndescan sa sobre varios aspec tos a tener en cuen ta :

- Los 32 in di vi duos conta bi li za dos has ta el mo men to5

sit úan al conjun to de t.s.g.t. del gru po atlánti co de Vigocomo el más im por tante en núme ro co no ci do y pu bli -ca do de la pení nsu la Ibé ri ca su pe ran do a los ya ci mien -tos de la cor ni sa cantábri ca como Gijón, Iruaxpe III oPeña For úa.- Que al su po ner un 7 % del to tal de las cerá mi cas fi nas tard ías, solo es aven ta ja da por t.s.a. y t.s.f., su pe ran dopor ejem plo a la pro pia t.s.h.t.- Su tre men da im por tan cia que da de mos tra da por laexis ten cia de una serie de pro duc cio nes re gio na lesque imi tan tan to for mas como de co ra cio nes de lat.s.g.t. del gru po atlánti co6 y cuyo máxi mo ex po nenteen el NW son las cerá mi cas de ori gen bra ca ren ses ybau ti za das como Cin zen tas Tard ías (Gas par 2003,p. 455-481) que convi ven en los ya ci mien tos vi gue ses– caso de la Par ce la 14 o de Hos pi tal no 5 – con las pro -pias pie zas imi ta das (Fig. 12).

c - Que la t.s.g.t. del grupo atlánti co no se ha docu men -ta do en nive les del s. IV y de la prime ra mitad del s. Vcomo lo demues tra la estra ti graf ía de la villa de Toral la.Por el contra rio aparece bien docu men ta da en contex tosdel s. VI y de la prime ra mitad del s. VII como lo demues -tra el estu dio de la sigil la ta y las lucer nas de la UARC II(Fernández 2007). El estu dio de estas dos exca va cio nesindi ca que la t.s.g.t. del grupo atlánti co comien za a llegara las costas del sur de la Gallae cia en algún momen toentre el 450 y el 500 y que su pervi ven cia posi ble mentealcance la segun da mitad del s. VII.

A. FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ

8

Fi gu ra 12 - Pla to de la pro duc ción Cin zen ta Tard íaimi ta ción de Ri goir 1.

5 Este dato está en continua modificación debido a que a medida que se estudian materiales de más excavaciones el número de individuos de t.s.g.t del grupo atlántico aumenta.

6 Un fenómeno semejante sucede en Asturias donde se documentan gran cantidad de piezas que imitan las formas y las decoraciones det.s.g.t.. atlántica (Uscatescu et al. 1993).

Page 9: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

AGRADECIMIENTOS

Quie ro mos trar mi agra de ci mien to a los/la di rec to res/a de las cua tro in ter ven cio nes de las que pro ce den las pie zas aquí re co gi das porsu ines ti mable ayu da y por las fa ci li da des que me han dado a la hora de la consul ta de di chos ma te ria les. Por es tric to or den al fa bé ti co,D. Ángel Acu ña Pi ñei ro, di rec tor de la in ter ven ción ar queoló gi ca de Hos pi tal no 5 (Adro Arqueoló xi ca S.L.).D. Antolín Gómez Fernández., di rec tor de la in ter ven ción ar queoló gi ca del Ali via de ro de la calle Colón (Adro Arqueoló xi ca S.L.).D. Juan Car los Cas tro Car re ra, di rec tor de la in ter ven ción ar queoló gi ca de la Par ce la 14 de Ro sal ía de Cas tro (Anta de Mou ra S.L.).Dña. Mar ía Jesús Igle sias Dar ri ba, di rec to ra de la in ter ven ción ar queoló gi ca de la Uni dad de Actua ción Ro sal ía de Cas tro II (AdroArqueoló xi ca S.L.).

BIBLIOGRAFÍA

Acuña Piñeiro 1995 : ACUÑA PIÑEIRO (A), Informe de valoración. Excavación arqueológica del solar no 5 de la calle Hospital, Vigo(Pontevedra), Informe inédito depositado en el Servicio de Arqueología de la Xunta de Galicia, Santiago de Compostela, 1995.

Acuña Piñeiro 1996 : ACUÑA PIÑEIRO (A), Informe de valoración II. Ampliación de la excavación arqueológica del solar nº 5 de la calleHospital, Vigo (Pontevedra), Informe inédito depositado en el Servicio de Arqueología de la Xunta de Galicia, Santiago de Compostela, 1996.

Atlante I : CARANDINI (A.) dir., Atlante delle forme ceramiche, I. Ceramica fine romana nel Bacino mediterraneo (Medio e Tardo Impero),Roma, 1981.

Azkarate et al. 2003 : AZKÁRATE (A.), NÚÑEZ (J.), SOLAUN (J. L.), Materiales y contextos cerámicos de los siglos VI al X en el País Vasco,en Anejos de AEspA, XXVIII, 2003, p. 321-370.

Benito 1988 : BENITO (A. M.), Cerámicas del yacimiento submarino del cabo de Higuer (Hondarribia), en Munibe, 40, 1988, p. 123 ss.Benito 1990 : BENITO (A. M.), Sigillata gris tardía del fondeadero del Cabo de Higuer (Fuenterrabía), en La romanització del Pirineu. Homenatge

al Prof. Dr. Miquel Tarradell i Mateu, 8º Colloqui Internacional d’Arqueologia de Puigcerdá : Institut dÈstudis Ceretans 1990, p. 190 ssCastro Carrera 1998 : CASTRO CARRERA (J.C.), Sondaxes arqueolóxicas na parcela no 14 da Unidade de Execución Rosalía de Castro I

(Vigo), Informe Valorativo, Informe inédito depositado en el Servicio de Arqueología de la Xunta de Galicia, Santiago de Compostela.Fernández et al. 2004a : FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ (A.), PÉREZ LOSADA (F.), VIEITO COVELA (S.), Fragmento de cerámica pintada

tardorromana con motivo figurativo, en Até o confín do mundo : diálogos entre Santiago e o mar, Museo do Mar de Galicia, 2004, Vigo, p. 62.Fernández et al. 2004b : FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ (A.), PÉREZ LOSADA (F.), VIEITO COVELA (S.), Dous fragmentos de cerámica fina

importada (terra sigillata clara) con decoración aplicada, en Até o confín do mundo : diálogos entre Santiago e o mar, Museo do Mar deGalicia, 2004, Vigo, p. 63.

Fernández et al. 2005 : FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ (A.), PÉREZ LOSADA (F.), VIEITO COVELA (S.), La villa romana de Toralla (Vigo) : unainnovadora propuesta de tratamiento y presentación de un yacimiento arqueológico excavado, en III Congreso Internacional sobreMusealización de Yacimientos Arqueológicos. De la excavación al público : procesos de decisión y creación de nuevos recursos, Zaragoza,2005, p. 279-296.

Fernández et al. 2006 : FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ (A.), PÉREZ LOSADA (F.), VIEITO COVELA (S.), Cerámica fina de importación enToralla (Vigo) : abastecimiento y consumo en una villa costera atlántica tardorromana, en IV Coloquio Internacional de Arqueología: Lasvillae tardorromanas en el Occidente del Imperio. Arquitectura y función, Gijón 2006, en prensa.

Fernández et al. 2007a : FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ (A.), PÉREZ LOSADA (F.), VIEITO COVELA (S.), Influencias mediterráneas sobreproducciones tardías regionales en el noroeste peninsular : la cerámica de engobe rojo de la villa de Toralla (Vigo), en LRCW 2. Late RomanCoarse Wares, Cooking Wares and Amplhorae in the Mediterranean. Archaeology and Archaeometry, BAR International Series 1662 (I),2007, p. 99-108.

Fernández et al. 2007b : FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ (A.), Estudio de la cerámica fina y las lucernas de la Unidad de Actuación Rosalía deCastro II (Vigo), Estudio inédito, 2007, Vigo.

Gaspar 2003 : GASPAR (A), Cerâmicas cinzentas da antiguidade tardia e alto-medievais de Braga e Dume, en Anejos de AEspA XXVIII,2003, p. 455-481.

Hayes 1972 : HAYES (J.W.), Late Roman Pottery. A catalogue of Roman Fine Wares, Londres, 1972.Iglesias 2007 : IGLESIAS DARRIBA (Mª. J.), Fase II. Evaluación patrimonial de la Unidad de Actuación I 06. Rosalía de Castro II, Vigo,

Pontevedra, Informe inédito depositado en el Servicio de Arqueología de la Xunta de Galicia, Santiago de Compostela.Martínez, Unzueta 1988 : MARTÍNEZ (A.), UNZUETA (M.), Estudio del material romano de la cueva de Peña Forua (Forua-Vizcaya).

Cuadernos de Arqueología de Deusto, 11, 1988, Bilbao.Naveiro 1991 : NAVEIRO LÓPEZ (J. L.), El Comercio antiguo en el N. W. peninsular : lectura histórica del registro arqueológico, A Coruña, 1991.Pérez Losada 2002 : PÉREZ LOSADA (F.), Entre a cidade e a aldea. Estudio arqueohistórico dos “aglomerados secundarios” romanos en

Galicia. A Coruña, 2002.Raynaud 1993 : RAYNAUD (C.), Céramique estampée grise et orangée dite Dérivée de sigillée paléochrétienne, en Dicocer, Lattara 6, 1993,

p. 410 ss.Rigoir 1960 : RIGOIR (J.), La céramique sigillée paléochrétienne grise, en Provence Historique X, 1960, p. 1-93.Rigoir 1968 : RIGOIR (J.), Les sigillées paléochrétiennes grises et oranges, en Gallia 26, 1968, p. 177-244.Rigoir 1971 : RIGOIR (J.), Les dérivées des sigillées paléochrétiennes en Espagne, en Revista di Studi Liguri XXXVII, 1971, p. 33-78.Rigoir, Meffre 1973 : RIGOIR (J.), MEFFRE (J.-F.), Les dérivées des sigillées paléochrétiennes du Groupe Atlantique, en Gallia 31, 1973,

p. 208-263.Rigoir, Rigoir, Massal 1979 : RIGOIR (J.), RIGOIR (Y.), MASSAL (E.), Les DS.P. à Cessero-Saint-Thibéry (Hérault), en Documents

d’Archéologie Méridionale 2, 1979, p. 159-184.Uscatescu et al. 1993 : USCATESCU (A.), FERNÁNDEZ OCHOA (C.), GARCÍA DÍAZ (P.), Las imitaciones locales o regionales de sigillatas grises

gálicas tardías halladas en las Termas romanas de Gijón (Asturias), en Trabalhos de Antropologia e Etnologia, 33 (1-2), Oporto, p. 381-396.Uscatescu et al. 1994 : USCATESCU (A.), FERNÁNDEZ OCHOA (C.), GARCÍA DÍAZ (P.), Producciones Atlánticas de terra sigillata gálica

tardía en la costa cantábrica de Hispania, en CuPAUAM, 21, 1994, p. 183-234.

TERRA SIGILLATA GÁLICA TARDÍA DEL GRUPO ATLÁNTICO DE VIGO (GALICIA, ESPAÑA)

9

Page 10: APORTACIONES AL ESTUDIO DE LA T.S. GÁLICA TARDÍA

DISCUSSIONPré si dent de séance : Thier ry MARTIN

Thier ry MARTIN : Cette ex cel lente pré sen ta tion des DS.P. atlan ti ques trou vées à Vigo confirme ce que nous sa vions,c’est-à-dire qu ’el les ont été dif fu sées vers la pé nin sule Ibé rique au long de la côte atlan tique. Le lot de Vigo est im por tantmais on a trou vé aus si quel ques tes sons en Lu si tanie. Pour les 60 % des cé ra mi ques pho céen nes tardives, com bien detes sons cela re pré sente-t-il ?

Adol fo FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ: Ce qui est re pré sen té sur le gra phique. En ce qui concerne Vigo, tout n’est pasétu dié. Pour la par ce la 14, il y a 111 in di vi dus de pho céenne tar dive. Sur les pe ti tes fouil les, elle re pré sente 20, 30, 40 %,voire tout au tant que la si gillée afri caine. Elle ar rive mas si ve ment avec les am pho res orien ta les LRA 1, 2, 4 et pa les ti -nien nes et nous avons un ré per toire mor pho lo gique cons ti tué des for mes H. 1, 3 et var., 5, 6, 8, 10 et var., ain si que desfor mes dif fé ren tes de ce qui est connu dans le ca ta logue de Hayes.

Thier ry MARTIN : C’est in té res sant et d’au tres tra vaux le confir ment ; par exemple, ceux de José Qua res ma et ceux de Ca ta ri na Vie gas mon trent une forte pé né tra tion des pro duc tions pho céen nes que l’on ne re trouve pas, en re vanche, surla côte atlan tique ; à Bor deaux, il doit y avoir un ou deux tes sons.

Ro bin SYMONDS : Est-ce que cela re pré sente un chan ge ment dans l’é vo lu tion du trans port ? Pour le Haut-Empire,j’ai l’im pres sion qu ’il y a re la ti ve ment peu de com merce entre le sud et le nord de l’Espagne par la voie atlan tique et quece lui-ci se fai sait sur tout par les voies flu via les ou ter res tres, que les am pho res du sud de la Bé tique voya gent peu parl’Atlan tique et que l’ap pro vi sion ne ment de Bor deaux sem blent plu tôt se faire par l’est que par l’ouest. Au Bas-Empirecela a chan gé, avec l’Afrique …

Thier ry MARTIN : J’ai eu l’oc ca sion de tra vail ler sur la dif fu sion des si gil lées mon ta nai ses le long de l’arc atlan tique : àl’é poque de Ti bère, on voit que de Bor deaux par tent des char ge ments de cé ra mi ques de Mon tans jus qu ’en Ga lice par la côte can ta brique ; à Lugo, il y une di zaine d’es tam pil les ré per to riées pour le Ier s., de même qu ’il y a du Mon tans à Cas troAstu rien ses ou, dans la ré gion de San tan der, à Cas tro Vil la les. L’Atlan tique est par fai te ment na vi gable.

Xa bier GONZÁLEZ MURO : Cer tai ne ment, il existe une route com mer ciale qui passe par le nord de la pé nin sule Ibé -rique et longe les cô tes atlan ti ques de l’Eu rope sep ten trio nale par ca bo tage. D’un point de vue géo gra phique, l’o ri gi na li -té de la côte can ta brique est une chaîne de mon tagne élevée et une zone cen trale dé solée du point de vue del’oc cu pa tion, ce qui a fa ci li té l’im por ta tion de ma té riel mé di ter ra néen de puis la côte atlan tique par le ca bo tage, d’une sta -tion por tuaire à l’autre. Ce n’est pas tout à fait le même phé no mène pour la terre si gillée his pa nique tar dive qui vient, elle,par les ter res plu tôt que par la mer.

Allard MEES : Pour ce qui est de la terre si gillée sud-gau loise, j’ai l’im pres sion que ce côté de l’Espagne et du Por tu galest seu le ment ap pro vi sion né à l’é poque fla vienne et qu’à l’é poque do mi tienne ce n’est plus le cas. Peut-être que cesrou tes, très ris quées, n’ont été uti li sées que sur une brève pé riode.

Thier ry MARTIN : Pour la si gillée, à par tir des Fla viens, c’est la si gillée his pa nique qui do mine et on voit se ta rir l’ap pro -vi sion ne ment des si gil lées de la Gaule du Sud.

T TT

A. FERNÁNDEZ FERNÁNDEZ

10