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Appel du coq n°8

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Edito

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Le sénateur UMP François Calvet interpelle la ministre de l’Education

Nationale

Réforme

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La réforme des rythmes scolaires n’est ni financée ni préparée !!!!

Les communes vont devoir augmenter les impôts pour faire face et ce sont lesFrançais qui vont payer !

u La réforme n’est pas financée : elle a un coût total de 600 à 700 millions € ce qui s’ap-parente à un transfert déguisé de charges de l’État vers les communes.

Certes, les communes qui appliquent cette réforme dès 2013 ont droit à une dotation de 50 € parélève (plus 40 € pour les communes défavorisées) voire à une aide complémentaire de la Cnaf. Lesfonds de la Cnaf consacrés aux rythmes scolaires sont débloqués au détriment du financementd’autres dispositifs d’aides aux communes. Les modalités de financement sont complexes : elles n’ont été précisées que par voie dedécret le 2 août 2013 et les élus locaux devaient demander l’aide avant le 1er septembre 2013, soitmoins d’un mois pour monter un dossier. La masse salariale des mairies va augmenter. Jusqu’àprésent le mercredi était une journée consacrée au nettoyage et à l’entretien des écoles. Si le mer-credi matin est travaillé, l’amplitude réservée à ces missions se réduit à quelques heures. Certainesmairies n’auront pas d’autre choix que de faire travailler leurs agents communaux le soir ou leweek-end au prix d’une hausse de leur masse salariale.

Le compte n’y est donc pas car le coût de la réforme est sous évaluée. Certaines zonesrurales ou villes de taille moyenne n’ont pas les structures suffisantes pour accueillir les enfantsdans les temps périscolaires, d’où une source d’inégalités pour les élèves. Devant cette réa-lité, un grand nombre de communes ne pourra donc pas financer cette mesure autrementqu’en augmentant les impôts locaux, ce qui n’est pas acceptable pour les Français qui aurontplus de 12 milliards € d’impôts nouveaux à payer en 2014.

u Une des grosses difficultés est de trouver des activités périscolaires gratuitescomme l’exigerait idéalement l’école de la République.

L’application de cette réforme est un non-sens.

Beaucoup d’écoles subissent une désorganisation en termes d’encadrement, d’horaireset de programmes. L’application sans concertation de la réforme se traduit par un désordre etun déséquilibre social pour tous.

Face à ce constat alarmant, une annulation de la réforme s’impose !

Jusqu’à 500 eurosLe coût par élève et par ande la réforme des rythmes

scolaires.

Réforme

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L ‘UMP PROPOSE

La révolution de l’école : pour une école du mérite, de la République etde la Liberté

1) Nous souhaitons rétablir l’exemplarité de l’Ecole de la République.

L’Ecole de la République est en situation d’échec.Elle ne transmet plus les savoirs fondamentaux et accroît les inégalités.a Un élève sur cinq sort de l’école primaire sans savoir lire, écrire ou compter,a 150 000 jeunes sortent chaque année du système scolaire sans diplôme ,a Neuf redoublants sur dix, au CP, n’atteindront jamais le baccalauréat ,a 70% d’enfants de professeurs et de cadres obtiennent un baccalauréat général contre

20% d’enfants d’ouvriers,

2) Malgré cet échec, l’Ecole ne manque pas de moyens : elle est parmi les plusriches de l’OCDE. D’après le rapport de la Cour des Comptes, les moyens humains consacrés à l’Education nationale en 2010 sont de 730 000 professeurs pour 10 millions d’élèves, soit un adulte pour 13,7 enfants.

Elle n’a donc pas besoin de réformes stériles mais d’une réforme totale.

La Droite forte a un objectif prioritaire : renouer avec l’ascenseur social et l’égalitédes chances, par la seule voie du travail et du mérite. Chacun, d’où qu’il vienne, quel quesoient son origine et son milieu social, doit pouvoir réussir par ses efforts et son travail.

Pour cela, la Droite forte propose une Ecole forte, reposant sur 3 piliers : a Le mérite : pour les élèves, bien sûr, mais aussi pour les professeurs ,a La liberté : liberté de gestion pour les établissements, liberté de choix pour les parents, a Le respect : respect de la transmission, respect de l’autorité, respect de l’Autre.

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Réforme

NOS 10 PROPOSITIONS

Notre 1ère mesure :

Rétablir l’exemplarité de l’Ecole de la République en interdisant le droit de grève des profes-seurs et leur conférer un nouveau statut spécial comme c’est le cas dans d’autres branches de la fonctionpublique.

Il n’est pas acceptable que certains professeurs puissent être en mesure de paralyser la société, prenant « enotage » parents et élèves, mais aussi de nombreux maires ruraux. Les professeurs continueraient de disposerde leur droit de retrait (en cas de violence par exemple) et les syndicats auraient pour mission stricte etunique de protéger les professeurs .

Nos autres mesures :

2. Liberté de choix et autonomie pour une Ecole plus performante : établir la liberté scolaire par lacréation du chèque éducation (pour les établissements publics et privés) pour supprimer définitivementle système de la carte scolaire, permettre aux chefs d’établissements de recruter leur équipe deprofesseurs.En mai 2010, un sondage Ifop révèle que 74% des Français sont favorables à l’instauration d’un système(tel que le "chèque éducation") qui permette à chaque famille de financer la scolarité de ses enfants quelque soit l’établissement choisi. Un système particulièrement soutenu par les plus modestes (84% des ou-vriers) .

3. Soutenir l’autorité des professeurs en rétablissant le vouvoiement obligatoire et réciproqueentre professeurs et élèves à partir de la 6ème. Réintroduire la fonction de surveillant général (CPEà autorité renforcée) dont le rôle principal est de faire respecter le règlement,

4. Rendre obligatoire la publicité du délit pénal d’outrage à professeur au sein de chaque éta-blissement et veiller à son application : une loi de Dominique Perben permet de punir plus sévèrementl’outrage commis en milieu scolaire.

5. Valoriser le travail et le mérite des professeurs de la République en imposant pour toutnouveau professeur 25 heures de travail par semaine en contrepartie d’une hausse de salaire de20%. .

6. Placer l’apprentissage des savoirs fondamentaux au cœur des priorités de l’école.

7. Ouvrir l’école de la République au monde de l’entreprise : supprimer le collège unique, créerl’apprentissage à 14 ans, instaurer des « cours d’entrepreneuriat et d’artisanat » dès la 4ème, rendre obliga-toire un stage en entreprise pour tous les professeurs au cours de leur formation, instaurer un forum desmétiers trimestriel dans chaque collège et lycée.

8. Recréer le lien entre l’école et la nation, en garantissant une heure hebdomadaire d’enseignementdes valeurs patriotiques avec épreuve éliminatoire au bac.

9. Etablir l’école du mérite et du respect par le rétablissement des récompenses par matière(prix de mathématique, de lettres,...)

10. Instaurer l’école de l’égalité des chances. Mettre en place dans chaque lycée français un systèmede parrainage scolaire républicain, entre des élèves de grandes écoles et ceux d’écoles en zone sensible.

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Les jeunes populaires

PERPIGNAN : Les Jeunes Populaires’66 tirent la sonnette d’alarmeà propos du logement étudiant

Logement étudiant : «Pour faire face à la pénurie, le Conseil Général et la Régiondoivent s’engager ».

Sous ce titre, François Lietta (UMP), responsable départemental des Jeunes Populaires’66, com-munique :

- « A quelques jours de la rentrée universitaire, de nombreux étudiants, non résidents à Perpignan,éprouvent de nombreuses difficultés à trouver un logement étudiant abordable et décent.Au niveau national on comptait en 2013, 2 300 chambres et 73 200 appartements pour 2,4 millionsd’étudiants dont environ 620 000 boursiers.Seulement 7% des étudiants boursiers étaient logés en cité étudiante.

La pénurie de logement est évidente et aucune mesure n’est venue inverser cette tendance dansnotre département.

Les Jeunes Populaires des Pyrénées-Orientales, demandent, depuis 2009, au Conseil Général etau Conseil Régional de construire des logements étudiants comme le permettent les lois de décen-tralisation.

Par exemple, dès 2010, le département des Yvelines avait contribué à la création de 3 000 loge-ments étudiants multipliant par 2,5 l’offre de logement étudiant dans ce département.Le ConseilGénéral des Pyrénées-Orientales, en partenariat avec l’Etat, pourrait réaliser un nombre consé-quent de logement pour répondre à la demande. De plus, l’investissement public aurait égalementun effet bénéfique pour le secteur du BTP qui depuis les lois Duflot et les baisses de dotation del’Etat attribués aux collectivités locales.D’autres propositions complémentaires peuvent être étudiés comme la diversification des acteursen charge du logement étudiant (mettre un terme au 100% CROUS) et en diversifiant le mode delogement (logements modulaires, logements intergénérationnels…).

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Paroles de militants

LA VALSE DES MINISTRES - ATTENTION : DANGERLA GRANDE BRADERIE DE L’EDUCATION NATIONALE

NAJAT VALLAUD-BELKACEM :

Ce Ministre, grâce à ses prérogatives de « bonne et fidèleélève du gouvernement » concentre des idées négatives pourl’intérêt des élèves en général et des classes primaires en par-ticulier, qu’elle aura tout loisir de vouloir faire appliquer :

Elle confirme les nouveaux rythmes scolaires mis en placepar Vincent PEILLON, dont on connaît les effets désastreuxsur la vie et les performances forcément dégradées de nosplus petits qui n’avaient pas besoin de ce fardeau supplémen-taire. Certains enseignants de CE2 ont déploré la démissionen nombre de Référents Educatifs Ville devant l’organisationdes TAP totalement inadaptés au rythme biologique des en-fants et face à la pression :

Les plus jeunes ne s’y retrouvent plus : emploi du temps mo-difié chaque jour, changement de lieux, de référents qui neles connaissent pas, disparition de la détente du mardi soirpuisque école le lendemain.Devant une telle catastrophe, le premier syndicat des ensei-gnants du 1er degré – est totalement contre ce dispositifMAL PENSE, MAL PREPARE ET NON FINANCE.

JMB

De CC :

Després del reajust ministerial del 26 d'agost, Najat Vallaud Belkacem va ser anomenada al cap del ministeride l'Educació Nacional, de l'Ensenyament Universitari i de la Recerca.Ella mateixa que volia promoure, hiha uns quants mesos, la teoria del gènere als nostres nens i nenes, avui té en les seves mans el dossierdels ritmes escolars i de les activitats extraescolars. El nostre partit però també els pares d'alumnes vanen contra d'aquesta reforma. Pels pares, aquestes activitats tenen un cost que pot pujar fins a 12€ cadames i per cada alumne. Una vergonya, llavors que vivim en un Estat on l'escola ha de ser gratuïta, l'esquerraens fa tornar a una època anteriora al Jules Ferry. La nostra nova ministra ens va advertir que cap ajunta-ment escaparà a la reforma i que si un alcalde volia oposar-se, el prefecte se cuidarà dels ritmes nous. ElSergent Major Belkacem governa, mana i només és el principi. Una idea d'esquerra que farà dels nostresnens no pas unes elits sinó jugadors de tam-tam o de flauta.

Traduction

Suite au remaniement ministériel du 26 août, Najat Vallaud-Belkacem a été nommée à la tête du ministèrede l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche. Elle même qui souhaitait pro-mouvoir la théorie du genre à nos enfants il y a quelques mois va aujourd'hui reprendre en main le dossierdes rythmes scolaires et des activités périscolaires. Notre parti mais aussi les parents d'élèves s'opposentfermement à cette réforme. Pour les parents ces activités représentent un coût pouvant aller jusqu'à 12 €par mois et par enfants. Une honte, alors que nous vivons dans un État où l'école se veut être gratuite. Lagauche nous fait revenir à une époque antérieure à Jules Ferry. Notre nouvelle ministre nous a prévenusqu'aucune commune n'échapperait à la réforme et que si un maire souhaitait s'y opposer, le préfet se char-gerait des nouveaux rythmes. Sergent chef Belkacem nous gouverne, elle nous commande et ce n'estque le début. Une idée de gauche qui va faire de nos enfants non plus des élites mais des joueurs de tam-tam et de pipeau.

TOUT DOIT DISPARAITRE !!!!

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Paroles de militants

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De LILI :

Si son prédécesseur, BENOIT HAMON a confirmé le30 JUIN, qu’il n’allait pas généraliser les ABCD del’Egalité à la rentrée 2014 (qui a pour but de luttercontre les stéréotypes sexistes) devant la fronde desparents, il est à parier que la nouvelle ministre va « re-voir la copie », elle-même convaincue de cettethéorie qu’elle va défendre avec acharnement.

Si l’on ne peut qu’être d’accord pour l’égalité Homme-Femme devant les mérites professionnels, les droits et devoirsde la vie quotidienne, on ne peut que rejeter en bloc cette ineptie réfutant toutes différences entre les sexes.Tous les professeurs en biologie, les savants, les éducateurs, le bon sens et l’observation prouvent le contraire. Com-ment faire accepter et adopter une pareille idiotie devant les lois imprescriptibles de la NATURE ?

Le PS veut « moderniser » notre société, quelles qu’en soient les conséquences, même si celles-ci sont délétères etdangereuses. Il est prêt à tout pour se démarquer du gouvernement précédent alors que, leurs démarches le prouvent,ils reviennent en arrière ET sont obligés de COPIER LA DROITE sur les sujets brûlants tels l’Economie. Il ne leurreste que ces « détails » pour laisser une trace de leur passage éphémère et quels « détails », dont les conséquencesseront irréversibles pour la société toute entière.

Nos enfants perdront leurs repères entre les affirmations des parents, des médecins et ce qui leur sera enseigné àl’Ecole et le résultat sera catastrophique. Nous assisterons, impuissants, à la dégradation des valeurs, déjà bien mal-menées, à l’équilibre psychique et pourquoi pas physique des nouvelles générations de mutants. Est-ce cela que le« modernisme » doit apporter ?

POLLESTRES : « La rentrée scolaire la plus bordélique de tous les temps », par Daniel Mach, maire, secré-taire départemental de l’UMP’66, ex député.

La rentrée scolaire la plus « bordélique » de tous les tempsExtrait :« De mémoire de maire, je n’ai jamais connu de situation aussi chaotique. Pourrons-nous, oui ou non, appliquer laréforme des rythmes scolaires dans les conditions souhaitées par les élus, enseignants, parents d’élèves et prési-dents d’association réunis ? Les élus, enseignants, parents d’élèves mais aussi présidents d’association, frappés de plein fouet par la désorgani-sation que créé cette réforme des rythmes scolaires, sont plongés dans l’incertitude la plus complète.En ce qui concerne la réforme des rythmes scolaires, le flou le plus total règne encore dans la tête de nos dirigeantset il nous est impossible d’assumer sereinement la rentrée de septembre. Après avoir été en première ligne des op-posants à cette réforme, nous avons accepté d’ouvrir les discussions, suite à l’annonce des assouplissementsHamon. A l’issue d’une consultation, la commune de Pollestres a fixé, comme cela nous a été demandé, l’organisa-tion du temps scolaire. Votée à la quasi-unanimité par les enseignants et parents d’élèves, elle a immédiatement étécommuniquée au Directeur Académique des Services de l’Education Nationale. Parallèlement, au moment d’organiser les plannings des salles associatives, les associations culturelles et sportives,qui ont manifesté leur volonté de participer à l’animation du temps d’accueil périscolaire, s’inquiètent elles-aussi pourl’organisation de l’année et la répartition des créneaux horaires. Conscientes qu’elles ne pourront plus proposerd’activités le mercredi matin, puisque les enfants seront à l’école, elles attendent de savoir s’il faudra compter surdes créneaux 16h-17h les lundi, mardi, jeudi et vendredi ou si elles pourront compter sur le vendredi après-mididans sa totalité.Nous ne savons toujours pas où nous allons. Je n’ai jamais vu un tel foutoir, ni un tel niveau d’irresponsabi-lité.

Cela s’est passé : L’UMP’66 a reçu Hervé MARITON le 07 septembre 2014, à 19h àPollestres dans le cadre de sa candidature à la Présidence Nationale de l’UMP»…

A VENIR : L’UMP’66 reçoit Bruno LEMAIRE le 17 octobre 2014, à Canet dans le cadrede sa candidature à la Présidence Nationale de l’UMP»…

AGENDA :