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ANNEXES APPROCHE PAR ESPECES INSECTES ET AUTRES INVERTÉBRÉS Société d'Histoire naturelle Alcide d'Orbigny – (Philippe Bachelard, Jean Philippe Barbarin, Emmanuel Boitier, Benjamin Calment, Patrick Burguet, Olivier Villepoux, Frédéric Durand, Jacques Brunhes).

APPROCHE PAR ESPECES - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes · très satisfaisant à insuffisant car concernés par des projets d’Atlas départementaux. Il existe une base de données sous

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ANNEXES

APPROCHE PAR ESPECES

INSECTES ET AUTRES INVERTÉBRÉS

Société d'Histoire naturelle Alcide d'Orbigny – (Philippe Bachelard,

Jean Philippe Barbarin, Emmanuel Boitier, Benjamin Calment,

Patrick Burguet, Olivier Villepoux, Frédéric Durand, Jacques Brunhes).

I - ANALYSE GLOBALE DE LA SITUATION DU GROUPE ET/DES SOUS GROUPES Il s'agit de la version intégrale des auteurs. Elle comprend des informations complémentaires par rapport à l'analyse qui figure dans le document.

INTRODUCTION Le groupe Insectes et autres invertébrés représente dans le monde plus de 80 % de l’ensemble du vivant soit plusieurs millions d’espèces. Dans le cadre de cette synthèse il était indispensable de ne traiter que certains groupes, choisis en fonction de leur importance mais également en fonction de nos connaissances. La connaissance est l’élément de base d’un tel travail et elle reste dans la majorité des cas très parcellaire, ce qui oriente nécessairement les choix. Nous avons choisi de traiter le groupe insecte en le divisant en sous-groupe. Ces sous-groupes représentent au niveau systématique les ordres. Nous traiterons dans ce travail : - des Lépidoptères (diurnes et nocturnes), - des Coléoptères (saproxyliques, coprophages et floricoles), - des Odonates, - des Orthoptères, - des Diptères, - des Hyménoptères. Parmi les hyménoptères, l’espèce Apis mellifera (Abeille domestique) joue un rôle particulier et de toute première importance dans la pollinisation. La relation de cette espèce à l’homme fait qu’elle sera traiter dans le groupe « Espèces domestiques et plantes cultivées ». Il faut noter que de nombreux ordres d’insectes (Hémiptères, Dermaptères…) et sous-embranchements d’invertébrés (Annélides, Myriapodes, Crustacés…) n’apparaissent pas dans ce travail, faute de connaissances régionales sur ces taxons. A cela vient s’ajouter un travail de synthèse sur les groupes suivants : - les Araignées, - les Mollusques terrestres. Les mollusques aquatiques seront traités dans le groupe « Faune aquatique ».

A. PREMIERE PARTIE : LES INSECTES

ANALYSE DU SOUS-GROUPE

DES LEPIDOPTERES ENJEUX DE LA PRESERVATION DE LA BIODIVERSITE DES LEPIDOPTERES EN AUVERGNE Représentativité On estime à environ 3 000 le nombre d’espèces de lépidoptères présentes en région Auvergne ce qui représente environ 56% de la faune française. Originalité Actuellement seule une espèce est endémique de la région (Cantal), il s’agit d’un microlépidoptère de la famille des Pterophoridae : Stenoptilia tourlani (Gibeaux, 1993). Une des originalités de l’Auvergne réside dans la présence d’un micro-endémisme représenté par plusieurs sous-espèces reconnues actuellement par la majorité des auteurs (Erebia sudetica liorana, E. cassioides arvernensis, Coenonympha gardetta lecerfi, Lyceana helle arvernica, L. helle magdalenae…). Ce sont le plus souvent des espèces relictuelles à aire disjointe. Une autre originalité est la présence de nombreuses espèces en limite d’aire de répartition comme par exemple Zygaena rhadamanthus, Brenthis hecate ou encore Heteropterus morpheus. Patrimonialité / Responsabilité L’Auvergne a une responsabilité élevée au niveau national, voire même européen, vis-à-vis de plusieurs taxons en ayant leur plus importante population sur ce territoire. Au niveau européen nous avons par exemple Lycaena helle et Maculinea alcon. Au niveau national nous avons (par exemple) Erebia sudetica (présent dans 3 départements en France mais principalement dans le Cantal) ou encore Erebia ottomana (présent dans 3 départements du Massif Central sur une aire restreinte dont la Haute-Loire). Fragilité L’Allier est le département qui est le plus touché par l’érosion de sa biodiversité puisqu’on estime entre 10 et 13 le nombre d’espèces de rhopalocères ayant disparu durant les quarante dernières années.

Carte 1 : pourcentage par département d’espèce de papillon diurne non revue depuis 1980 CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES

Connaissance L’état des connaissances est hétérogène suivant les départements et les grands « groupes » de lépidoptères. On peut schématiquement distinguer trois grands « groupes » qui feront l’objet d’un bilan séparé tout au long de ce document : les lépidoptères à activité diurne (rhopalocères et zygènes), les lépidoptères nocturnes macrohétérocères et les lépidoptères nocturnes microhétérocères.

Notre connaissance des lépidoptères en région Auvergne provient de trois grandes sources. Nous bénéficions tout d’abord d’une très importante bibliographie ancienne (depuis 1850) constituée de catalogues, listes commentées, monographies… Il existe de très riches collections régionales Pierre Ginibre, Jacques Barthélémy, Michel Brun, Alice Charnay, Michel Peyroche, Pierre Lachiver… Déposées au muséum Henri-Lecoq, elles représentent environ 100 000 spécimens et constituent un complément indispensable à la bibliographie. Enfin, les travaux contemporains (publications, sorties, atlas…) avec l’Association entomologique d’Auvergne et la Société d’histoire naturelle Alcide-d’Orbigny.

Les lépidoptères à activité diurne (rhopalocères et zygènes), ont un niveau de connaissance très satisfaisant à insuffisant car concernés par des projets d’Atlas départementaux. Il existe une base de données sous format Tableur Excel pour chaque département (SHNAO – AEA). Puy-de-Dôme : seul atlas publié actuellement (2008), + de 48 000 données, 158 espèces (2007). Niveau de connaissance très satisfaisant. Cf. Bibliographie [1]. Allier : + de 1 100 données, 114 espèces. Niveau de connaissance insuffisant. Cantal : + de 6 100 données, 136 espèces. Niveau de connaissance satisfaisant. Haute-Loire : + de 2 600 données, 138 espèces. Niveau de connaissance correct.

Un certain nombre d’espèces font l’objet de suivi régulier depuis parfois une dizaine d’années. Nous pouvons citer, par exemple, le suivi du Damier de la succise et du Nacré de la canneberge sur le site Natura 2000 des monts du Forez. Le suivi du Damier de la succise et du Cuivré de la bistorte sur le site Natura 2000 des monts de la Madeleine. Le suivi de l’Apollon sur la RNN de la vallée de Chaudefour. Le suivi du cortège d’espèces thermophiles sur le site Natura 2000 du puy de Pileyre et Gros Turluron. Le suivi des rhopalocères et zygènes sur les estives de Marcenat-Landeyrat… Les lépidoptères nocturnes macrohétérocères ont un niveau de connaissance très satisfaisant à insuffisant suivant les départements. Il n’existe pas de base de données synthétisant les données. Il existe un catalogue datant de 1879 mais qui semble comporter de nombreuses erreurs. Cf. Bibliographie [7]. Puy-de-Dôme : plusieurs catalogues de 1854 à 1997 et actualisation régulière publiée dans la revue Arvernsis, + de 1 100 espèces. Cf. Bibliographie [2, 3, 6].

Allier : un catalogue de 1879 puis des actualisations régulièrement publiées dans la Revue Scientifique Bourbonnais Centre France de 1914 à 2008 (principalement : Abbé Berthoumieu, M. Blanchard et A. Deshommais). Cf. Bibliographie [4]. Cantal : aucun catalogue, des observations publiées à partir de 1920 de manière irrégulière. Haute-Loire : un catalogue non publié (Tautel C., 1998), quelques publications à partir des années 1960. Les lépidoptères nocturnes microhétérocères ont un niveau de connaissance correct à très insuffisant les suivant les départements. Il n’existe pas de base de données synthétisant les données. Une liste a été publiée en 1925 pour le département de l’Allier. Cf. Bibliographie [5]. Une est en préparation pour le département du Puy-de-Dôme (F. Fournier, a paraître). Protection 37 taxons bénéficiant d’un statut (réglementaire ou autre) sont présents en Auvergne (cf. Annexe tableau 1). Les zones protégées (réglementairement ou non) en Auvergne (RNN, APB, RBDI, RBDD, sites gérés par les associations, ENS…) couvrent différents types d’habitats allant des grèves, plages, et ripisylves de la RNN du Val d’Allier aux pelouses subalpines, hêtraies, éboulis, mégaphorbiaies et forêts résineuses des RNN de la vallée de Chaudefour et de Chastreix – Sancy) en passant par les pelouses xérothermophiles du puy de Marmant et les tourbières des Sagnes de la Godivelle. Il est à souligner le cas de la RNN du rocher de la Jaquette qui aujourd’hui est le site le plus diversifié en lépidoptères diurnes et dont un des objectifs de gestion est la préservation de cette diversité. De ce point de vue ce réseau nous semble donc pertinent pour la conservation des lépidoptères en général. A l’inverse, il est absolument insuffisant dans son étendue et dans sa répartition géographique pour avoir une influence réelle, hormis le domaine subalpin des monts Dore Sur les 37 taxons à statuts, 11 (soit 30%) ne sont pas représentés au sein du réseau d’aires protégées en Auvergne. ETAT DE CONSERVATION L’état de conservation est difficile à analyser dans la mesure où la connaissance de ce sous-groupe est très hétérogène. Les lépidoptères étant liés à la végétation pour des besoins trophiques, leur conservation est directement dépendant de l’état de conservation des habitats. Pour les familles les mieux connues (Rhopalocères) nous constatons globalement une dégradation avec un bilan négatif au cours des dernières décennies entre les espèces en régression et celles en extension. La situation de l’Auvergne se situe dans la moyenne nationale. En France, on observe une forte dégradation au-dessus d’une ligne allant de l’Aquitaine à l’Alsace en passant par la Bourgogne et une stabilité au « Sud ». Ce constat se vérifie en Auvergne ou le département de l’Allier est beaucoup plus touché avec une quinzaine d’espèces non revues depuis 1980 alors que les trois autres départements en comptent moins de cinq. Une des particularités de l’Auvergne réside dans son entomofaune montagnarde et subalpine (micro-endémisme) au sein du Massif Central. On constate globalement une régression plus marquée des espèces appartenant à ce cortège en Auvergne que sur les autres principaux massifs français comme les Alpes ou les Pyrénées.

Les facteurs responsables de la lente érosion de la biodiversité des lépidoptères en Auvergne sont en premier lieu la dégradation de la qualité des habitats et leur fragmentation (assèchement des zones humides, plantations…). Les raisons sont principalement liées aux modifications des pratiques agricoles et forestières ainsi qu’à l’urbanisation qui ont affecté les milieux naturels depuis plus de quarante ans. Les papillons de nuit subissent également le très fort impact de l’éclairage nocturne. On pense en particulier aux éclairages périurbains ainsi que ceux des monuments situés en campagne (châteaux, églises…). Le nombre de lépidoptères visibles dans la lumière des phares en circulant de nuit a très fortement diminué depuis 50 ans. Il semble également que le changement climatique global sera dans un avenir proche en partie à l’origine d’un plus grand nombre d’extinctions que d’apparitions d’espèces en Auvergne. La situation est défavorable en partie par le manque de réserve altitudinale pour les espèces montagnardes et subalpines. PERSPECTIVES Il paraît hélas certain que la consommation de milieux naturels ou semi-naturels, la destruction ou la détérioration des habitats vont se poursuivre. Et on n’imagine guère une diminution de l’éclairage public hors agglomérations, ne serait-ce qu’une partie de la nuit (cependant certaines communes le font). La perspective globale nous semble donc peu favorable à moyen terme au vu de la dynamique actuelle présentée au chapitre précédent.

PROPOSITIONS D’ESPECES A ENJEUX Parnassius apollo - Apollon Espèce relictuelle, sous-espèce endémique, espèce en régression.

Aporia crataegi - Gazé Espèce en régression très marquée dans le nord de la France pouvant servir d’indicateur.

Lycaena helle – Cuivré de la bistorte Espèce relictuelle, sous-espèce endémique, importance des populations (France, Europe).

Maculinea alcon – Azuré des mouillères Espèce relictuelle, espèce « parapluie », importance des populations (France, Europe).

Scolitantides orion – Azuré des orpins Importance des populations (France).

Boloria aquilonaris – Nacré de la canneberge Espèce relictuelle, espèce bioindicatrice de l’intégrité des tourbières, espèce en régression dramatique, peut-être disparue du Forez. Erebia sudetica – Moiré des Sudètes Espèce relictuelle, sous-espèce endémique, importance des populations (France). Erebia ottomana – Moiré ottoman Espèce relictuelle, sous-espèces endémique, importance des populations (France). Limenitis populi – Grand sylvain Espèce représentative de la situation d’une partie du groupe dans la région. Groupe dont les biotopes sont principalement les ripisylves, clairières et lisières forestières.

Bibliographie [1] Bachelard P. et Fournier F., 2008.- Papillons du Puy-de-Dôme, Atlas écologique des rhopalocères et zygènes. Editions Revoir 232p. [2] Beaulaton J., 1971-75.- Contribution à l'étude du peuplement en Lépidoptères du département du

Puy-de-Dôme (Massif-Central). Annales de la station biologique de Besse en Chandesse. I: Inventaire faunistique. 6-7 : 77-239. II: Premier complément et correction à l'inventaire faunistique. 9 : 343-355. III: Données écologiques et biogéographiques. 9 : 228-341. [3] Collectif, 1997.- Complément à l’inventaire des Lépidoptères du département du Puy-de-Dôme. Arvernsis, 3 : 11p. [4] De Peyerimhoff H., 1879.- Matériaux pour la faune entomologique du Bourbonnais. Bull. Soc. Emul. Dép. Allier, 15 : 293-558. [5] Du Buysson, 1925.- Faune de l’Allier. Les Microlépidoptères. Rev. Scient. Bourbonnais Centre Fr., 3-23. [6] Guillemot A., 1854.- Catalogue des Lépidoptères du département du Puy de Dôme. Clermont-Ferrand, Thibaud Landriot éd., 144 p. [7] Sand M., 1879.- Catalogue raisonné des Lépidoptères du Berry et de l'Auvergne. (Cher, Indre, Creuse, Puy-de-Dôme, Cantal). Paris, Deyrolle E. éd. 206 p.

Protection

Tableau 1 : liste des espèces bénéficiant d’un statut en Auvergne

Liste rouge Conv. Berne 5

Dir. Habitats 6 Famille

Genre espèce Nom commun Régionale 1 France 2 Europe 3

Protection Nationale 4 Annexes

II et IV Annexes II et IV

Zygaenidae

Zygaena sarpedon Zygène du panicaut V

Zygaena rhadamantus Zygène cendrée V oui

Hesperiidae

Heteropterus morpheus Miroir R

Pyrgus cirsii Hespérie des cirses V

Thymelicus acteon Hespérie du chiendent V

Papilionidae

Parnassius apollo Apollon D D V oui II IV

Parnassius mnemosyne Semi-apollon D V oui II IV

Lycaenidae

Satyrium w-album Thécla de l’orme R

Satyrium pruni Thécla du prunellier R

Lycaena helle Cuivré de la bistorte R D V oui II II

Lycaena dispar Cuivré des marais V D oui II II et IV

Cupido osiris Azuré de la chevrette R

Scolitantides orion Azuré des orpins R V

Glaucopsyche alexis Azuré des cytises V

Maculinea alcon Azuré des mouillières V D V oui

Maculinea rebeli * Azuré de la gentiane croisette

D D V oui

Maculinea arion Azuré du serpolet D D oui II IV

Nymphalidae

Coenonympha gardetta Satyrion R

Chazara briseis Hermite D

Minois dryas Grand nègre des bois R

Arethusana arethusa Mercure R V

Satyrus actaea Petite coronide V

Satyrus ferula Grande coronide V

Hipparchia statilinus Faune R

Erebia cassioides Moiré lustré V

Erebia sudetica Moiré des Sudètes R V oui IV

Erebia ottomana Moiré ottoman R

Erebia manto Moiré variable V

Erebia neoridas Moiré automnal V

Satyrus actaea Petite coronide V

Limenitis populi Grand sylvain V

Brenthis hecate Nacré de la filipendule V

Clossiana titania Nacré porphyrin V

Boloria aquilonaris Nacré de la canneberge D D oui

Euphydryas aurinia Damier de la succise D V oui II II

Lasiocampidae

Eriogaster catax Laineuse du prunellier oui II II et IV

Sphingidae

Proserpinus proserpina Sphinx de l’épilobe oui IV II

* Le taxon Maculinea rebeli est parfois considéré comme sous-espèce de M. alcon. Pour les listes rouges les catégories sont celles de l’UICN (International Union for Conservation of Nature) mais se sont les anciens critères qui ont été utilisés. L’abréviation des catégories de « menaces » a été traduite de l’anglais au français (D : en danger, V : vulnérable et R : rare). Cependant, à quelques exceptions près (Directive Habitats surtout), ces statuts ont très peu - ou pas - d’influence sur la pérennité des espèces.

- 4 Protection nationale (arrêté du 23/04/2007 fixant la liste des insectes protégés sur le territoire national - JORF du 06/05/2007). - 5 Annexe II de la Convention de Berne (convention du 19/09/79 relative à la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel de l’Europe - JORF du 28/08/1990 et du 20/08/1996).

- 6 Annexes II et IV de la Directive «Habitats, Faune, Flore» (directive n°92/43/CEE concernant la conservation des habitats naturels ainsi que de la faune et de la flore sauvages - JOCE du 22/07/1992). - 1 Liste des espèces menacées en Auvergne. DIREN, 2004 . - 2 Liste rouge des espèces menacées en France. FIERS V., GAUVRIT B., GAVAZZI E., HAFFNER P. & MAURIN H., 1997. - Statut de la faune de France métropolitaine. Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris, 225p. - 3 Liste rouge des espèces menacées en Europe. Van Swaay & Warren, 1999- Red data book of european butterflies (rhopalocera). Conseil de l’Europe, Convention on the conservation of European wildlife and natural habitats, volume I, 74 p., volume II, 168 p.

ANALYSE DU SOUS-GROUPE

COLEOPTERES CHIFFRES-CLES, CARTES, ETUDES TIRES DU PROFIL, DES ORGFH… En France, les coléoptères comprennent 11 185 taxons qui se répartissent dans les familles suivantes (données Fauna Europea) :

- Anobiidae 218 taxons - Apionidae 223 taxons - Buprestidae 255 taxons - Carabidae 1672 taxons - Cerambycidae 280 taxons - Chrysomelidae 1014 taxons - Curculionidae 1555 taxons - Elateridae 242 taxons - Leiodidae 446 taxons - Staphynilidae 2077 taxons - Tenebrionidae 218 taxons - autres familles 2197 taxons En Auvergne, on peut estimer que la région possède environ 50 à 60 % de la Faune de France soit environ 5 600 à 6 600 taxons. QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES DONNEES, DE SYNTHESES SUR LE GROUPE ? Le niveau de connaissance pour pouvoir étudier les coléoptères en France est satisfaisant, avec notamment des ouvrages de référence tels que les faunes de France et autres ouvrages de référence sur de nombreuses familles (cf. bibliographie). De même, les pays limitrophes (Allemagne, Espagne, Italie, etc.) ont eux aussi édité des faunes permettant l’étude et la détermination des coléoptères français (cf. bibliographie). Certaines familles de coléoptères plus emblématiques ont régulièrement fait l’objet de catalogues régionaux et départementaux, en France (cf. bibliographie). Collections de référence régionales Le Muséum d’histoire naturelle Henri-Lecoq de Clermont-Ferrand conserve des collections de références. Il s’agit des collections suivantes : Collections G. Teilhard de Chardin ; Henri Venet ; Cornut-Gentille ; Brun ; J. des Forest ; M. Duvert ; Hubert ; P. Lachiver ; Lamotte ; Le Coarer ; Quittard ; Rouel ; Vergnes.

Au niveau Régional, paradoxalement, la connaissance des coléoptères d’Auvergne était très bonne à la fin du XIX et au début du XXème siècle. Effectivement, à cette époque, de nombreux ouvrages avaient été réalisés (cf. bibliographie). L’Auvergne au vu de tous ces ouvrages était alors une référence en matière de connaissance entomologique.

Force est de constater que depuis 1936, seulement deux synthèses récentes ont été réalisées. Elles se présentent sous forme de catalogue du département de l’Allier et ne concernent que la famille des coléoptères Cerambycidae.

Il existe à ce niveau une énorme lacune dans la synthèse des connaissances récentes. Pour le département du Puy-de-Dôme, une base de données sur les coléoptères Cerambycidae est en cours de réalisation. Elle compte actuellement autour de 4 000 données. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ? En région Auvergne les réserves Naturelles Nationales couvrent des biotopes variés (Chastreix-Sancy, Rocher de la Jaquette, Sagnes de la Godivelle, Val d’Allier, Vallée de Chaudefour ). A savoir des secteurs de tourbières et lacustres, des zones montagnardes, des milieux alluviaux, etc. On peut donc considérer, qu’en termes de protection pour les coléoptères, le réseau des R.N. en Auvergne est pertinent. Toutefois, bien entendu, il n’est pas suffisant et il serait plus que nécessaire d’étendre ce réseau.

Concernant les espèces de coléoptères il y a 7 espèces de coléoptères inscrites à l'annexe II et 4 espèces inscrites à l’annexe IV de la Directive Habitats Faune Flore et 4 sont protégées au niveau national. On peut considérer que le niveau de protection des coléoptères de ce point de vu est satisfaisant. Surtout, qu’il balaye à travers ces espèces des milieux variés tels que des zones humides, des milieux forestiers et bocagers, des milieux ouverts. Il englobe même des espèces cavernicoles. Toutefois, concernant des espèces présentes en région Auvergne et figurant sur les listes de la Directive Habitats Faune-Flore, certaines d’entre elles ne sont pas présentes sur les sites protégés auvergnats (Réserves Naturelles, Réserves volontaires et intégrales). C’est le cas notamment d’Osmoderma eremita, de Rosalia alpina et de Rhysodes sulcatus présentent sur l’annexe II et IV de la Directive. Ces espèces sont en train de disparaître de notre région !

Il paraît nécessaire de créer des zones de protection (réserves), calquées sur des sites où sont présentes ces espèces pour réellement les protéger et éviter leur disparition. ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ? D’une manière générale, chez les coléoptères, on observe comme sur l’ensemble de notre territoire une érosion de la biodiversité.

Cette érosion de la biodiversité des coléoptères vient essentiellement à une réduction des habitats du fait des activités et infrastructures humaines. Les espèces de coléoptères sténoèces et localisés sont les plus sensibles à cet impact anthropique. Les pollutions chimiques de différents compartiments de la biosphère atteignent plus ou moins directement certaines espèces et leurs conditions de développement. C’est le cas de nombreuses espèces victimes des pesticides en milieux agricoles.

Les pollutions génétiques et biologiques qui affectent les populations locales par concurrence, prédation ou modification. Facteurs favorables :

L’Auvergne présente une certaine ruralité avec de grands espaces naturels peu anthropisés (cf. les parcs régionaux sur son territoire). L’Auvergne, possède une mosaïque de milieux très contrastées qui constitue un atout pour la biodiversité entomologique et pour les coléoptères.

Facteurs défavorables : L’urbanisation galopante…

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ? A moyen terme les perspectives futures pour les coléoptères seraient une érosion de la biodiversité par perte des habitats essentiellement. LES COLEOPTERES : CHOIX DES ESPECES Concernant le groupe des coléoptères, il ne semble pas pertinent de travailler au niveau spécifique. Il semble plus judicieux de traiter des groupes d’espèces, représentatifs chacun de trois enjeux majeurs pour notre région. Nous traiterons ici :

- le groupe d’espèces coléoptères saproxyliques - le groupe d’espèces coléoptères coprophages

- le groupe d’espèces coléoptères floricoles

Bibliographie Faunes de France Faune de France n° 20 - PICARD F. - Coléoptères Cérambycidae ; 1929, 168 p. Faune de France n° 38 - PAULIAN R. - Coléoptères Scarabeidés, 1941. 326p.

Faune de France n° 39 - JEANNEL R. - Coléoptères Carabiques. Tome I, 1941, 571 p. Faune de France n° 40 - JEANNEL R. - Coléoptères Carabiques. Tome II, 1942, 600 p.

Faune de France n° 41 - THERY A. - Coléoptères Buprestides. 1942, 221 p.149 fig. Faune de France n° 44 - HOFFMANN A. - Coléoptères Bruchides et Anthribides, 1945.

Faune de France n° 48 - GUIGNOT F. - Coléoptères Hydrocanthares. 1947. Faune de France n° 50 - BALACHOWSKY A. - Coléoptères Scolytides. 1949, 320 p.

Faune de France n° 51 - JEANNEL R. - Coléoptères Carabiques. Supplément. 1949, 51 p. Faune de France n° 52 - HOFFMANN A. - Coléoptères Curculionides. 1ère partie. 1950, 486 p. Faune de France n° 53 - JEANNEL R. - Coléoptères Psélaphides. 1950, 422 p.

Faune de France n° 59 - HOFFMANN A. - Coléoptères Curculionides. 2ème partie. 1954. Faune de France n° 62 - HOFFMANN A. - Coléoptères Curculionides. 3ème partie. 1958, 632 p. Faune de France n° 63 - PAULIAN R. - Coléoptères Scarabéides. 2ème édition. 1959, 298 p.

Faune de France n° 74 - TEMPERE G. et PERICART J. - Coléoptères Curculionidae. 4ème partie. 1989, 534 p.

Faune de France n° 78 - BARAUD J. - Coléoptères Scarabaeoidea d'Europe. 1992, 856 p. Faune de France n° 80 - DOGUET S. - Coléoptères Chrysomelidae. Vol. 2. : Alticinae, 1994, 694 p. Faune de France n° 85 - BORDY B. - Coléoptères Chrysomelidae. Vol. 3 : Hispinae et Cassidinae, 2000, 250 p. Bonadona, P., 1971 - Catalogue des Coléoptères carabiques de France. Nouv.Rev.Ent., Supplément : 177 p. Collectif, 2000 – Coleoptera : Rhysodidae, Paussidae, Cicindelidae, Cleridae. U.E.F., Catalogue permanent de l’entomofaune, série nationale, fascicule 4 : 30p. Dajoz R., 1977 – Coléoptères Colydiidae et Anommatidae paléartiques. Editions Manson, 281 P. Gomy, Y., secq, M., 1998 - Histeridae de France continentale et de Corse - Catalogue abrégé-(Coleoptera). L'Entomologiste, 54 (4) : 163-174. Leseigneur, L., 1972 - Coléoptères Elateridae de la faune de France continentale et de Corse.. Bull. mens. Soc. Linn. Lyon, Suppl., 379 p. Lumaret J.-P., 1990 - Atlas des Coléoptères Scarabaeidae Laparosticti de France - Inventaire de Faune et de Flore, fasc. 1, S.F.F., Paris, 419 p.

Machard, P., 1997 - Catalogue des Coleoptères Carabiques de France. Liste des espèces. (Coleoptera, Carabidae). Bull. de l’Entomologie Tourangelle, 18 (3-4) : 1-16. Portevin, G., 1929 - Histoire Naturelle des Coléoptères de France. Tome I - Adephaga, Polyphaga : Staphylinoidea. Lechevalier, P., Paris, : 649 p. Portevin, G., 1931 - Histoire Naturelle des Coléoptères de France. Tome II - Polyphaga : Lamellicornia, Palpicornia, Diversicornia. Lechevalier, P., Paris, : 542 p. Portevin, G., 1934 - Histoire Naturelle des Coléoptères de France. Tome III - Polyphaga : Heteromera, Phytophaga. Lechevalier, P., Paris, : 374 p. Portevin, G., 1935 - Histoire Naturelle des Coléoptères de France. Tome IV - Polyphaga : Rhynchophora. Lechevalier, P., Paris, : 500 p. Sainte - Claire Deville, J., 1904 - Contributions à la faune française. L'Abeille 30 : 181 - 208.

Sainte - Claire Deville, J., 1905 - Contributions à la faune française (Coléoptères). L'Abeille 30 : 237 - 248.

Sainte - Claire Deville, J., 1906 - Contributions à la faune française III. L'Abeille 30 : 261 - 268.

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ANALYSE DU SOUS-GROUPE

DES ODONATES CHIFFRES-CLES, CARTES, ETUDES TIRES DU PROFIL, DES ORGFH… 74 espèces sont présentes en région Auvergne, 96 espèces sont recensées au niveau national. L’Auvergne concentre donc près de 80 % des espèces françaises ce qui s’avère tout à fait remarquable. Les études et articles existants sont donnés en annexe (cf. bibliographie). QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES DONNEES, DE SYNTHESES SUR LE GROUPE ? La connaissance odonatologique est concentrée essentiellement sur le département du Puy-de-Dôme. Historiquement il a été le plus prospecté depuis Eusébio en 1926 jusqu’à des synthèses plus récentes datant des années 1990. Le département du Cantal a été prospecté par Thierry Leroy dans les années 2000, une synthèse de ses connaissances a été publiée. Pour le département de l’Allier, moins connu, seules des publications de Dominique Brugière datant des années 1990 existent. Les études à but d’inventaire sont peu nombreuses. Enfin pour le département de la Haute-Loire, très peu de publications sont disponibles. Quelques études existent sur le haut bassin de l’Allier. Il n'existe pas d'Atlas au niveau régional ni départemental, excepté le travail de Francis Bronnec pour le département du Puy-de-Dôme. Cet Atlas, mis en ligne sur le site de la SHNAO a été réalisé à l’initiative de Francis Bronnec, à titre personnel et reste un travail de passionné, entièrement bénévole. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ? Il s’agit d’un groupe relativement restreint dont les espèces sont bien connues. De nombreuses listes de protection existent aujourd'hui : liste rouge UICN, directive Habitats, protection nationale, listes rouge régionale Auvergne). Ces données sont rassemblées sur la Liste des espèces déterminantes des ZNIEFFS, liste fournie par la DIREN (voir annexe1). La quasi-totalité des biotopes favorables aux Odonates sont représentés dans les zones protégées. On peut dire que les choix effectués sont pertinents bien que les surfaces possédant une réglementation stricte soient trop faibles. Il existe cependant une lacune concernant la protection d'une espèce en particulier : Coenagrion ornatum, espèce nouvellement inscrite à la Directive Habitats. Cet agrion colonise les petits ruisselets (têtes de bassins) qui s’écoulent au milieu des pâtures dans le Nord du département de l'Allier. Ce type de biotope totalement anthropisé et dépendant des pratiques agricoles (bovins au pré) n'est pas pris actuellement en compte. La protection de cette espèce uniquement localisée en France dans quelques départements du Centre de la France constitue un enjeu majeur pour notre région. ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ? Une tendance d'évolution est difficile à évaluer aussi bien au niveau national que régional (régression, statu quo ou expansion). Cependant tous les observateurs s'accordent à reconnaître la raréfaction significative de certaines espèces et plus encore le diminution des

populations de beaucoup d'autres. A l'inverse la progression vers le Nord d'espèces thermophiles en raison du réchauffement actuel du climat est un fait aujourd'hui établi. Concernant notre région une étude comparative sur une sélection de tourbières de notre région a été réalisée par Thierry Leroy, 20 ans après le même travail réalisé par Francez dans les années 80. De nombreuses espèces d'affinité thermophile ont pu être notées en altitude dans les années 2000 alors qu'elles n'avaient pas été mentionnées auparavant. (voir bibliographie) SI POSSIBLE, COMPAREZ LA SITUATION AUVERGNATE A LA SITUATION NATIONALE. Y A-T-IL DES PARTICULARISMES REGIONAUX OU LA SITUATION EST-ELLE CONFORME A LA SITUATION GLOBALE ? La diversité des milieux rencontrés sur l'ensemble de la région est très grande. Existence de milieux d'altitudes tourbeux, concentrant des espèces eurosibériennes, les zones de sources de montagne, les plaines alluviales thermophiles notamment de la rivière Allier qui sur certaines zones possède encore une forte naturalité, des biotopes de bocages, notamment en sologne bourbonnaise acueillant le très rare Coenagrion ornatum. Présence également dans le Sud du Cantal d'espèces d'affinités méridionales. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ? Facteurs favorables 1-Réchauffement climatique pour les espèces thermophiles qui progressent en direction du Nord mais également en altitude 2-Extraction de granulats et création de plans d'eau dans une certaine mesure. Ce, point est nuancé par le fait que généralement ces biotopes ne conviennent qu'aux espèces les plus ubiquistes, les réaménagements en eau d'anciennes carrières se faisant généralement avec une vision très anthropique des choses généralement peu favorables à la faune Odonatologique. Facteurs défavorables 1- Pollution des eaux d'origine agricole, industrielle ou domestique 2-Destruction directe des zones humides (drainage, mise en culture, eutrophisation, piétinement et dégradation par une surcharge en animaux dans les prairies). 3-Fragmentation des habitats, limité par le fait que les Odonates possèdent un fort pouvoir colonisateur. 4-Barrages, extraction de granulats qui modifient les régimes hydrauliques des rivières pour le premier point et abaissent les niveaux d'eau du lit principal pour le second point. 5- Calibrage des cours d'eaux, enrochement. 6- Aménagement des lacs, étangs à but touristique ou piscicole. 7-Enrésinement jusqu'aux rives des cours d'eau et destruction des ripysilves 8-Abandon de l'activité humaine dans les tourbières (fosses de tourbages) aboutissant à leur comblement. 9-Réchauffement climatique qui pourrait conduire à la disparition des espèces d'affinité boréales

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ? L’évolution de ce groupe d’espèce sera le reflet des choix effectués dans l’avenir dans la gestion de notre ressource en eau et des milieux aquatiques en général. Pour illustrer ce propos nous avons dégagé une liste d’enjeux qui semblent prioritaires. ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DES ESPECES A STATUT DU GROUPE D’une façon globale, un des fort enjeux du futur sera de concilier concilier agriculture et préservation des espèces, l’agriculture etant une forte source de pollution des milieux aquatiques soit par dégradation directe ou par pollution plus diffuse. L’exploitation des ressources en eau pour des besoin humains est également un autre enjeu fort concernant les milieux aquatiques. On peut y raccorder la problématique de gestion des carrières, notamment en zone alluviale. La particularité de notre région étant de présenter des biotopes d’altitude encore préservés, la sauvegarde de ces biotopes, zones refuges de nombreuses espèces d'affinité boréale est une priorité. Enfin se dégage la nécessité de préserver les grands étangs forestiers qui accueillent de nombreuses espèces exigentes en terme d’habitat, en lien avec la problématique de gestion sylvicole. Afin d’illustrer ces différents enjeux nous avons choisi 5 espèces représentatives Coenagrion ornatum, espèce parapluie, localisée, relicte en lien direct avec la problématique de gestion agricole dans les zones de plaines et d’élevage. Coenagrion lunulatum, espèce endémique à la région, populations d’importance européenne, en lien direct avec la problématique de gestion des milieux stagnants de montagne. Leucorrhinia pectoralis, espèce parapluie, localisée, relicte, en lien direct avec la problématique de gestion des tourbières. Ophiogomphus cecilia, espèce parapluie, localisée, en lien direct avec la gestion des rivières et notamment du Val d’Allier, à relier avec la problématique de l’exploitation du sable, gravier. Epitheca bimaculata, espèce parapluie, localisée, représentative des milieux stagnants de plaine en milieu forestiers, biotopes très rares au niveau de l’Auvergne.

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LEROY T. & GIRAUD A., 2004. Platycnemis latipes (Rambur, 1842) et Gomphus graslinii (Rambur, 1842) : deux nouvelles espèces pour la région Auvergne (Odonata, Zygoptera, Platycnemididae, Anisoptera, Gomphidae). Martinia, 20 : 25-28.

LEROY T. 2004 - Les Odonates du département du Cantal : état des connaissances. - Martinia, 20(4) : 181-193. LEROY T., 2006. Coenagrion lunulatum (Charpentier, 1825) en France : répartition, abondance, éléments d’écologie et de conservation (Odonata, Zygoptera, Coenagrionidae). Martinia, 22 (4) : 151-166.

LOHR M., 2003. Etude faunistique des Odonates des plaines alluviales de l'Allier et de quelques affluents au nord-ouest de Moulins (départements de l'Allier, du Cher et de la Nièvre). Martinia 19 (4) : 123-148.

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MULNET D., 2002B. Développement larvaire de Leucorrhinia dubia dans deux biotopes de tourbières : In Boudot J.P., Dommanget J.L., 2002. Actes des Premières et Secondes Rencontres odonatologiques de France. Bonnevaux (Doubs), 4, 5 et 6 août 1990. Oulches (Indre), 16, 17, 18 et 19 juin 1995. Société française d’Odonatologie. p. 85-90.

MULNET D., 2002C. Étude comparative de l’émergence de plusieurs espèces d’Odonates de tourbière : In Boudot J.P., Dommanget J.L., 2002. Actes des Premières et Secondes Rencontres odonatologiques de France. Bonnevaux (Doubs), 4, 5 et 6 août 1990. Oulches (Indre), 16, 17, 18 et 19 juin 1995. Société française d’Odonatologie. p. 91-108.

PARAISOT S., DESECURE R., 1999. « Inventaire d’Oxygastra curtisii sur le site Natura 2000 « Val d’Allier-Vieille Brioude- Langeac ». Nature Haute Loire / SMAT du Haut-Allier. 23 p.

SOCIETE FRANÇAISE D'ODONATOLOGIE, DELEGATION AUVERGNE, 2005. Liste rouge des Odonates d’Auvergne.

ANALYSE DU SOUS-GROUPE DES ORTHOPTERES

Représentativité

La faune des Orthoptères d’Auvergne compte 84 taxons de rang spécifique sur les 216 espèces et sous-espèces recensées en France métropolitaine (SARDET & DEFAUT, 2004), soit une valeur de 39 %. Cette richesse spécifique est tout à fait notable pour une région qui ne comporte aucun département situé dans le domaine bioclimatique méditerranéen. La carte suivante (carte inédite et incomplète réalisée par mes soins en 2005 et qui pourra utilement être complétée par le tout récent : DEFAUT B., SARDET E. & BRAUD Y., 2009 – Catalogue permanent de l’entomofaune française, fascicule 7, Orthoptera : Ensifera et Caelifera. U.E.F. éditeur, Dijon, 94 p., non encore consulté à la date de réalisation de ce document) permet de comparer les richesses spécifiques départementales.

Originalité

Le peuplement des Orthoptères d’Auvergne est classiquement composé par un fond d’espèces eurosibériennes. Les caractéristiques de ce peuplement sont de plusieurs ordres :

La présence de nombreuses espèces boréo-montagnardes à répartition actuelle disjointe : ces espèces sont relativement communes dans les plaines du nord de l’Europe, mais représentées plus au sud uniquement dans les massifs montagneux. A titre d’exemple : Decticus verrucivorus, Stauroderus scalaris, Chorthippus apricarius, Omocestus viridulus… ;

Un certain nombre d’espèces sont ici en limite d’aire continue de répartition, tout particulièrement des espèces méridionales : Omocestus raymondi, Pezotettix giornae, Oedaleus decorus, Decticus albifrons, Paratettix meridionalis, Aiolopus strepens, Tetrix depressa… On notera à ce sujet la spécificité faunistique de l’extrémité sud du Cantal (région au sud de Maurs) qui bien que rattachée à l’Auvergne d’un point de vue administratif, constitue l’une des prolongations continentales de la zone biogéographique du subméditerranéen aquitain et abrite des espèces communes aux causses du Quercy, et qu’on ne retrouve pas, pour la plupart, ailleurs dans la région ;

Quelques espèces présentent une aire disjointe, formant un isolat en Auvergne : Psophus stridulus, Arcyptera fusca, Polysarcus denticauda et Miramella subalpina. Ce sont toutes des espèces orophiles ;

L’absence d’une véritable faune alpine. Aucune espèce ne semble en endémique en Auvergne. Le micro-endémisme (endémisme à la sous-espèce) constaté chez d’autres groupes d’insectes, comme les Rhopalocères, n’a pas été vraiment étudié en Auvergne ; il n’en reste pas moins tout à fait potentiel. Patrimonialité / Responsabilité

L’Auvergne a une responsabilité nationale vis-à-vis de plusieurs taxons en raison de l’importance numérique des populations. Il s’agit de Polysarcus denticauda, de Chorthippus montanus, d’Isophya pyrenaea et de Metrioptera brachyptera. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance

L’état des connaissances est très hétérogène au niveau régional. Il est basé sur :

Un recueil bibliographique réalisé en 2003 et rapidement complété à l’occasion de ce travail en 2009 (voir annexes), qui fait état de 81 références. A noter que ce recueil mériterait d’être achevé et complété ;

Une base de données informatique, créée et gérée (Emmanuel Boitier), fait état de 11 381 informations (données bibliographiques y compris). A noter que cette base n’a pas été alimentée depuis 2006 (dernière donnée : 13/10/2005), faute d’études et de recherche, mais aussi de synergie régionale par rapport à ces insectes.

Par ailleurs, la présence d’orthoptères dans les collections des musées régionaux est anecdotique.

Enfin, les travaux contemporains, après une phase active de 2000 à 2005 sont en berme, voire presque inexistants, depuis 2006 pour les raisons évoquées ci-dessous. Il n’y a pas au jour d’aujourd’hui de programmes d’études spécifiques aux Orthoptères en cours dans la région, ni de projet d’atlas. Il n’existe par ailleurs pas de structure(s) associative(s) ni de groupement(s) dévolus à l’étude de ces insectes en Auvergne. Toutefois, il faut signaler l’utilisation de ces insectes dans le cadre de suivi de la gestion agropastroale de la Réserve naturelle nationale de la Jaquette (63) et de l’ENS de Jouvion (63), à l’initiative du Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne et de la SEPNMC.

Allier : 65 espèces (dont 62 uniquement observées depuis 1980). État insuffisant des

connaissances. 1 711 données informatisées. Peu de données, mais elles sont relativement récentes : 89 % sont postérieures à 1990 ;

Puy-de-Dôme : 77 espèces (dont 72 uniquement observées depuis 1980). État satisfaisant des connaissances. 7 775 données informatisées, la plupart récentes : 93 % sont postérieures à 1990 ;

Haute-Loire : 64 espèces (dont 63 uniquement observées depuis 1980). État insuffisant des connaissances. 1 079 données informatisées. Proportionnellement, peu de données récentes : 70 % seulement sont postérieures à 1990 ;

Cantal : 65 espèces (toutes observées depuis 1980). État très insuffisant des connaissances. 816 données informatisées. Proportionnellement, peu de données récentes : 63 % seulement sont postérieures à 1990.

État de protection

Aucune espèce présente en Auvergne n’est protégée par la loi française ou inscrite dans les annexes de la Directive Habitats. Il faut dire néanmoins que les Orthoptères sont quasi oubliés dans les différentes listes en vigueur, et cette situation est commune à bon nombre de régions françaises. En ce sens, la création d’une liste régionale des Orthoptères protégés en Auvergne serait un outil très pertinent (à ce jour, seule la région IDF est dotée d’un tel outil).

Il existe une Liste rouge des Orthoptères de France (SARDET & DEFAUT, 2004), mais elle n’a pas été validée, sauf erreur, par l’administration.

Au niveau régional, l’Auvergne est dotée depuis 2004 d’une liste d’espèces déterminantes (en téléchargement à l’adresse (www.auvergne.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=292) : voir annexe 2. Cette liste mériterait quelques petits amendements et corrections, mais elle reste en l’état, cinq années plus tard, tout à fait opérationnelle et d’actualité. Les zones protégées (réglementairement ou non) en Auvergne (RNN, APB, RBDI, RBDD, sites gérés, ENS…) couvrent différents types d’habitats allant des grèves, plages et prairies de la RNN du Val d’Allier aux pelouses subalpines, zones tourbeuses et mégaphorbiaies des RNN de la vallée de Chaudefour et de Chastreix/Sancy, en passant par les pelouses xérothermophiles du puy de Marmant et les tourbières des Sagnes de la Godivelle.

Du point de vue des habitats, ce réseau semble suffisant pour la conservation des Orthoptères en général. En revanche, il semble très insuffisant dans son étendue et dans sa répartition géographique pour avoir une influence réelle, hormis le domaine des monts Dore. D’une manière générale, si la situation des Orthoptères en montagne auvergnate me semble globalement satisfaisante, tant d’un point de vue de la conservation que de la connaissance, il n’en est pas de même pour les étages inférieurs (en pratique sous 900 m d’altitude grosso modo). De vastes zones protégées, comme la RNN du Val d’Allier, n’ont pas fait l’objet d’étude(s) pour les Orthoptères, sauf erreur. Il en est de même des éco-complexes d’étangs et de zones humides de plaine, comme la Sologne bourbonnaise (03) et la plaine des Varennes (63), qui ne figurent pas toutefois dans les zones protégées. Bien que réelle, et reconnue pour bien d’autres groupes, la spécificité faunistique du l’extrême sud du département du Cantal manque de prise en compte par les organismes travaillant sur cette région en ce qui concerne les Orthoptères (il n’est pas illusoire d’ailleurs de pouvoir y trouver un jour, à la suite de recherches ciblées, une espèce comme Saga pedo, seule sauterelle protégée de France, inscrite à l’annexe IX de la Directive Habitats). De tels exemples ne manquent pas. Au niveau des instances régionales, seuls l’INRA et le Parc naturel régional des Volcans d’Auvergne ont intégré les Orthoptères en tant que composant de la biodiversité régionale, et mettent en place des opérations suivies d’étude et de conservation sur ces insectes. ETAT DE CONSERVATION État de conservation

L’état de conservation des Orthoptères en Auvergne est difficile à juger, au regard notamment du peu d’informations historiques disponibles sur ces insectes. Les recherches entreprises entre 2000 et 2005 ont permis d’affiner et d’allonger de manière sensible la liste des espèces présentes dans les quatre départements. Par ailleurs, il ne semble pas y avoir de disparition d’espèces. À ce dernier sujet, dans la liste des espèces déterminantes (2004) sont considérées comme étant disparues : Pholidoptera aptera, P. femorata et Psophus stridulus. Les deux premières n’ont sans doute été qu’anecdotiques, aptera étant une grande rareté en France tandis que femorata est une espèce méridionale dont la présence dans la région semble peu probable, à l’exception de l’extrême sud du Cantal. En revanche, P. stidulus a été récemment retrouvé dans les monts du Cantal, sous la forme de populations disséminées à très faibles effectifs (BOITIER E. (2006). Arcyptera fusca (Pallas, 1773) et Psophus stridulus stridulus (L., 1758), deux criquets remarquables des monts du Cantal (Orthoptera : Acrididae). Arvernsis, 37-38 : 13-21 et obs. pers. inédites). Cette situation encourageante procède uniquement de l’effort de prospection et de recherche réalisé au début des années 2000. Toutefois, à l’échelle nationale semble se dessiner une tendance à l’appauvrissement de la richesse spécifique, plus particulièrement dans la moitié nord du pays. De fait, certaines espèces à disjonction boréo-montagnarde semblent en régression, tout particulièrement dans les zones de plaine du nord et du nord-est de la France (BELLMANN & LUQUET, 2004). Ceci est dû essentiellement à la perte d’habitats. Pour notre région, un travail réalisé en 2004 (BOITIER E., 2004. Propositions pour l’élaboration d’une liste des Orthoptères menacés d’Auvergne. Rapport d’étude Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, janvier 2004, 77 p.), qui a débouché sur l’élaboration de la liste

des espèces déterminantes d’Auvergne a montré que les propositions d’attribution d’un statut de très forte priorité à celui de priorité moyenne concernaient un tiers des espèces présentes dans la région. La situation auvergnate par rapport à la situation nationale

Aucune étude approfondie ne permet de comparer la situation auvergnate par rapport à la situation nationale, car les niveaux de connaissance sont très hétérogènes d’une région administrative à l’autre et malheureusement inversement proportionnelle, bien souvent, à la biodiversité orthoptérique : plus les régions sont situées au nord de la France, plus elles sont pauvres en Orthoptères mais mieux cette faune est connue ; à l’inverse, plus les régions sont situées dans le sud du pays, plus les faunes orthoptériques sont riches et sont généralement mal connues. Pour autant, sur la base d’impressions, on peut penser que la situation auvergnate reste satisfaisante compte-tenu :

De la réelle diversité des milieux découlant pour partie de l’étagement altitudinal ; De la bonne représentation en particulier des espèces à disjonction boréo-

montagnardes, menacées plus au nord de notre région Des influences biogéographiques plurielles qui caractérisent la région et qui est facteur

de biodiversité ; De la prépondérance actuelle des surfaces en herbe dans l’agriculture régionale.

Situation satisfaisante ne rime cependant pas forcément avec situation pérenne. En effet, on peut constater que ce qui est facteur de biodiversité à l’échelle régionale, à savoir les multiples influences biogéographiques, ne peut se traduire dans les faits que sur des surfaces de taille modeste, souvent à l’échelle d’un bassin (comme celui de Maurs) ou d’un massif. De plus, il faut constater que les massifs auvergnats sont isolés les uns des autres. Dans les faits, la présence de nombreuses espèces à aire disjointe ou en limite d’aire en Auvergne, est à la fois gage de biodiversité, mais ces espèces sont particulièrement sensibles aux changements environnementaux et aux perturbations. Processus explicatifs

Facteurs favorables : Capacité de dispersion généralement élevée des espèces ; Exigences trophiques faibles (pas de spécialisation) : la ressource en nourriture ne

paraît pas limitante ; Populations généralement importantes d’un point de vue numérique.

Facteurs défavorables :

Perte d’habitats, essentiellement en plaine (urbanisation, infrastructures, agriculture intensive…) et en altitude (aménagements à des fins de loisir, sur-fréquentation…) ; assèchement et banalisation des zones humides ; déprise agricole (fermeture naturelle des milieux ouverts à semi-ouverts) ;

Réchauffement climatique : perte de réserve d’altitude pour les espèces orophiles et augmentation de l’amplitude altitudinale pour les espèces ubiquistes (qui entrent alors en concurrence avec d’autres espèces à niches écologiques similaires) ;

Utilisation des produits phytosanitaires ; Sur-utilisation agropastorale : surpâturage, eutrophisation.

PERSPECTIVES Les perspectives pour la conservation des Orthoptères en région Auvergne ne semblent pas globalement défavorables, tant perdure une tradition régionale d’espaces herbacés ouverts. Pour autant, certaines fragilités évidentes ont été signalées. Il est urgent aujourd’hui de parvenir à court terme à une meilleure prise en compte régionale de ces invertébrés, dont la présence, la diversité et l’abondance est primordiale pour de nombreux autres groupes faunistiques, comme les oiseaux. Des initiatives existent déjà, comme je l’ai souligné, mais elles restent isolées. Il reste évidemment un grand travail d’acquisition de connaissances à réaliser, y compris sur les sites protégés. Les Orthoptères constituent, par leur relative facilité d’échantillonnage (y compris par leur chant), leur abondance et leur diversité, des indicateurs des changements environnementaux abordables, pour lesquels les résultats sont relativement faciles à obtenir. Dans le cadre des milieux ouverts à semi-ouverts, ils complètent parfaitement les informations obtenus pour les Lépidotères : structuration vs composition de la végétation, effets du changement global, effets des pratiques agro-pastorales, etc. PROPOSITIONS D’ESPECES A ENJEUX Je propose ici une approche par binôme d’espèces, en fonction de quatre grands types d’habitats. Ces habitats sont les milieux ouverts d’altitude, les milieux tourbeux, les milieux humides et les milieux écorchés. Ils représentent à mes yeux des foyers importants pour la biodiversité orthoptérique dans notre région. Le choix des espèces résulte du croisement des exigences auto-écologiques (toutes marquées pour les espèces en question), la répartition régionale (tant d’un point de vue horizontal/géographique que vertical/altitudinal), la rareté ou non, la facilité ou la difficulté de détermination et de la représentativité régionale par rapport au pays. Ces espèces figurent dans la liste régionale des espèces déterminantes, à l’exception de Stethophyma grossum. On notera ici que la présence simultanée des deux espèces d’un binôme signale des habitats à fort intérêt orthoptérique pour la région. Binôme n°1 (milieux ouverts d’altitude)

Miramella alpina subalpina Espèce hygro-orophile, encore abondante en montagne, mais populations fragmentées. Détermination aisée.

Polysarcus denticauda Espèce orophile, assez commune en montagne, mais populations fragmentées. Rare en France, l’Auvergne constituant un important réservoir de populations. Sensible à la fermeture ligneuse. Détermination aisée.

Binôme n°2 (milieux tourbeux) Chorthippus montanus Espèce hygrophile, caractéristiques des tourbières à bonne intégrité. Rare en France, l’Auvergne constituant un important réservoir de populations. Détermination difficile.

Metrioptera brachyptera Espèce caractéristique des tourbières à éricacées à bonne intégrité. Rare en France, l’Auvergne constituant un important réservoir de populations. Détermination difficile.

Binôme n°3 (milieux humides) Aiolopus thalassinus Espèce (méso-)hygrophile, liés aux milieux alluviaux à bonne intégrité. Détermination moyennement difficile. Stethophyma grossum Espèce hygrophile, caractéristique des milieux humides à bonne intégrité, en altitude et en plaine. Commune en Auvergne. Détermination aisée.

Binôme n°4 (milieux écorchés) Oedipoda germanica Espèce xéro-thermophile, en régression généralisée dans une grande partie de la France. Populations fragmentées en Auvergne, en altitude et en plaine. Détermination aisée. Omocestus raymondi Espèce xéro-thermophile de plaine, en limite d’aire, rare et localisée en Auvergne. Détermination difficile.

Recueil bibliographique pour les Orthoptères en région Auvergne 81 références au 20 avril 2009. ANONYME, 1925. — Excursion à Pierre-sur-Haute. Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle d’Auvergne, Clermont-Ferrand, 1 : 13-17. [Mentionne la présence le 06.X.1924 à Pierre-sur-Haute (commune de St-Anthème, Puy-de-Dôme) de Decticus verrucivorus, Stenobothrus lineatus et Stenobothrus stigmaticus.] BELLMANN (Heiko) & LUQUET (Gérard Christophe), 1995. — Guide des Sauterelles, Grillons et Criquets d'Europe occidentale. 384 p., 311 illustr. photogr. coul., nombr. fig. au trait. Delachaux et Niestlé édit., Lausanne (Suisse) et Paris. [Mentionnent notamment Aiolopus thalassinus pour l’Allier et le Puy-de-Dôme, et Mecostethus alliaceus pour le Puy-de-Dôme. Par ailleurs, la photographie de Stenobothrus lineatus p. 288 a été prise en 1991 à la Durande [commune du Vernet], en Haute-Loire, par J. COIN.] BERENGUIER (Paul), 1907. — Notes orthoptérologiques. II. Biologie de l’Isophya pyrenæa Serville. Variété nemausensis (nov.). Bulletin de la Société d’Études des Sciences naturelles de Nîmes, 35 : 1-13, 1 diagr., 5 illustr. photogr. [Reprise des observations de C. BRUYANT à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), non datées.]

BOITIER (Emmanuel), 1998. — Un Criquet africain en Auvergne… Arvernsis, Clermont-Ferrand, 10 : 12. [Introduction accidentelle à Ennezat (Puy-de-Dôme) d’Anacridium aegyptium en septembre 1998.] [BOITIER (Emmanuel), 1999. — Pré-inventaire du peuplement des Orthoptères de l’estive dite de Ternant (Orcines, Puy-de-Dôme). Rapport non publié. 7 p., 1 fig., 4 tabl.] [Pré-inventaire réalisé en 1999, qui mentionne 23 espèces.] [BOITIER (Emmanuel), 2000a. — Le peuplement des Orthoptères de la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Puy-de-Dôme). Rapport miméographié. 45 p., 7 fig., 12 tabl., 8 illustr. phot. coul. Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette, Société pour l’Etude et la Protection de la Nature dans le Massif Central, Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, octobre 2000.] [Inventaire des Orthoptères (aspects auto-écologiques et biocénotiques) de la Réserve de la Jaquette (commune de Mazoires, 950-1150 m), en 1999 et 2000. 35 espèces sont mentionnées.] [BOITIER (Emmanuel), 2000b. — Le peuplement des Orthoptères de l’estive de Manson (St-Genès-Champanelle, Puy-de-Dôme). Rapport miméographié. 28 p., 7 fig., 12 tabl., 2 illustr. phot. coul. Fédération Départementale pour l’Environnement et la Nature dans le Puy-de-Dôme, Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, DIREN Auvergne et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, octobre 2000.] [Inventaire des Orthoptères (aspects auto-écologiques et biocénotiques) de l’estive dite de Manson (commune de St-Genès-Champanelle, 950 m), en 2000. 22 espèces sont mentionnées.] BOITIER (Emmanuel), 2000c. — Le peuplement des Orthoptères dans un contexte de déprise agricole en moyenne montagne auvergnate : étude de deux secteurs dans le Puy-de-Dôme. Le Grand Duc, Clermont-Ferrand, 56 : 2-13, 1 fig., 11 tab., 2 fig. au trait.

[Comparaison des peuplements de l’estive de Ternant (Orcines) et de la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Mazoires), dans le Puy-de-Dôme. Mentionne 32 espèces.] BOITIER (Emmanuel), 2000d. — Eléments sur la faune des Orthoptères du massif du Puy Mary (Monts du Cantal). Arvernsis, Clermont-Ferrand, 13-14 : 14-23, 2 tab. [Liste commentée de 22 espèces observées en 1998 et 1999, dont 2 sont nouvelles pour le Cantal et pour l’Auvergne : Arcyptera fusca et Aiolopus strepens.] BOITIER (Emmanuel), 2000e. — Observations récentes d’Orthoptères peu connus ou nouveaux dans le Puy-de-Dôme. Arvernsis, Clermont-Ferrand, 15-16 : 1-10, 1 illustr. photogr. coul. [Liste commentée de 20 espèces, dont 8 sont nouvelles pour le département : Phaneroptera nana, Conocephalus dorsalis, Pteronemobius heydenii, Tetrix bolivari, Aiolopus strepens, Omocestus petraeus, Omocestus raymondi et Chorthippus mollis.] [BOITIER (Emmanuel), 2001. — Inventaire des Orthoptères de 3 domaines d’estives de l’INRA dans le cadre de la plate-forme de recherches sur l’agriculture biologique - Année 2000. Rapport miméographié. 41 p., 7 fig., 23 tabl., 3 illustr. phot. coul. INRA et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, février 2001.] [Inventaire des Orthoptères (aspects auto-écologiques et biocénotiques) sur 3 domaines d’estives du Puy-de-Dôme : Orcival, commune éponyme, Redon et Theix à St-Genès-Champanelle. Mentionne 26 espèces.]

[BOITIER (Emmanuel), 2002a. — Les Orthoptères des prés salés continentaux du marais de Saint-Beauzire (Puy-de-Dôme). Année 2002. Rapport miméographié. 18 p., 2 fig., 3 tabl., 1 carte. Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, septembre 2002.] [Inventaire des Orthoptères (aspects auto-écologiques et biocénotiques) des prés salés du marais de St-Beauzire (commune éponyme, 318 m), en 2002. 18 espèces sont mentionnées, avec un mélange original d’espèces montagnardes, thermophiles planitiaires et (méso)hygrophiles.] [BOITIER (Emmanuel), 2002b. — Les peuplements d’Orthoptères de la Réserve Naturelle de la Vallée de Chaudefour (Puy-de-Dôme) Année 2001-2002. Rapport miméographié. 44 p., 5 fig., 9 tabl., 8 illustr. phot. coul. Réserve Naturelle de la Vallée de Chaudefour, Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, DIREN Auvergne et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, novembre 2002.] [Inventaire des Orthoptères (aspects auto-écologiques et biocénotiques) de la vallée glaciaire de Chaudefour (commune de Chambon-sur-Lac, 1100-1885 m). 27 espèces sont mentionnées. Signale en outre en aparté la redécouverte de Barbitistes serricauda dans le Puy-de-Dôme.] [BOITIER (Emmanuel), 2002c. — Premier inventaire des Chiroptères de la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Puy-de-Dôme). Année 2002. Rapport miméographié. 11 p., 1 fig., 2 tabl. Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette, Société pour l’Etude et la Protection de la Nature dans le Massif Central, DIREN Auvergne et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, novembre 2002.] [Mentionne, en annexe, la découverte au détecteur d’ultrasons d’une population abondante d’Isophya pyrenaea sur le site.] [BOITIER (Emmanuel), 2003a. — Les peuplements d’Orthoptères de la Réserve Naturelle des Sagnes de la Godivelle (Puy-de-Dôme) rapport intermédiaire 2002. Rapport

miméographié. 19 p., 1 fig., 9 tabl., 3 illustr. phot. coul. Réserve Naturelle des Sagnes de la Godivelle, Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne, DIREN Auvergne et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, janvier 2003.] [Inventaire des Orthoptères (aspects auto-écologiques et biocénotiques) des zones tourbeuses du lac de la Godivelle (commune éponyme, 1200 m) en 2002. 14 espèces sont mentionnées.]

BOITIER (Emmanuel), 2003b. — Catalogue synoptique préliminaire des Orthoptères d’Auvergne (Orthoptera, Ensifera, Caelifera). Arvernsis, Clermont-Ferrand, 25-26 : 1-44, 3 tab., 7 illustr. photogr. coul. [Catalogue faunistique des 80 espèces recensées à ce jour dans la région, avec une précision départementale (Allier, Cantal, Haute-Loire et Puy-de-Dôme).] BOITIER (Emmanuel), 2003c. — Auto-écologie des Orthoptères de la Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette (Puy-de-Dôme, France). Matériaux Orthoptériques et Entomocénotiques, Bédeilhac, 8 : 5-19. [à compléter] BOITIER (Emmanuel), 2003d. — A propos d’Isophya pyrenaea (Serville, 1839) dans le centre de la France : éléments chorologiques et écologiques (Orth., Tettigoniidae). Matériaux Orthoptériques et Entomocénotiques, Bédeilhac, 8 : 83-87. [Informations chorologiques et écologiques sur l’espèce dans les régions Auvergne, Bourgogne et Limousin. Des recherches crépusculaires au moyen d’un détecteur d’ultrasons ont permis d’allonger très sensiblement la liste des localités connues dans ces régions.] [BOITIER (Emmanuel), 2003e. — Caractérisation écologique et faunistique des peuplements d’Orthoptères en montagne auvergnate. Diplôme d’Etudes et de Recherches en Sciences de la Vie et de la Terre. I-V + 1-87, 23 fig., 18 tabl. Université de Limoges.] [à compléter] BOITIER (Emmanuel), 2004a. — Le peuplement en Orthoptéroïdes des prés salés continentaux d’Auvergne (Ensifera, Caelifera, Mantodea). Bulletin de la Société Entomologique de France : 109 : 237-250. [à compléter] BOITIER (Emmanuel), 2004b. — Propositions pour l’élaboration d’une liste des Orthoptères menacés d’Auvergne. Rapport d’étude Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, janvier 2004, 77 p. [à compléter] BOITIER (Emmanuel), 2005a. — Observations récentes d'Orthoptères peu communs en Auvergne (2003-2004) (Orthoptera : Ensifera, Caelifera). Arvernsis, 33-34 : 8-17. [à compléter]

[BOITIER (Emmanuel), 2005b. — Le peuplement des Orthoptères de la Réserve naturelle des Sagnes de la Godivelle (Puy-de-Dôme). Rapport miméographié. 40 p. Réserve Naturelle du Rocher de la Jaquette, Société pour l’Etude et la Protection de la Nature dans le Massif Central, Parc Naturel Régional des Volcans d'Auvergne et Alcide-d’Orbigny, Clermont-Ferrand, janvier 2005.]

[à compléter] BOITIER (Emmanuel), 2006. — Arcyptera fusca (Pallas, 1773) et Psophus stridulus stridulus (L., 1758), deux criquets remarquables des monts du Cantal (Orthoptera : Acrididae). Arvernsis, 37-38 : 13-21. [à compléter] BOITIER (Emmanuel), BACHELARD (Philippe) & CALMONT (Benjamin), 2003. — L’apport du volcanisme à la diversité entomologique en Auvergne. Le Courrier de la Nature, Paris, 203 : 30-32, 6 illustr. phot. coul. [Apercu sur les colonies xérothermiques des abords de Clermont-Ferrand et des cônes stromboliens de la chaîne des Puys (Puy-de-Dôme). Mentionnent 9 espèces : Oedipoda germanica, Oedipoda caerulescens, Calliptamus barbarus, Calliptamus italicus, Omocestus raymondi, Omocestus petraeus, Myrmeleotettix maculatus, Chorthippus mollis et Chorthippus brunneus.] BOITIER (Emmanuel) & BRUGEL (Eric), 2005. — Quatre nouvelles espèces d'Orthoptères pour la faune d'Auvergne (Orthoptera : Tettigoniidae, Tetrigidae, Acrididae). Arvernsis, 35-36 : 1-6. [à compléter] BRUYANT (Docteur Charles), 1903. — Matériaux pour la faune d’Auvergne. Orthoptères. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, 16 : 3-18. [Ce travail comprend les Thysanoures (2 espèces), les Dermaptères (7 espèces), les Blattes (6 espèces), les Mantes (1 espèce), les Cælifères (33 espèces), les Grylloidea (6 espèces) et les Tettigonoidea (18 espèces). Il concerne tout particulièrement le Puy-de-Dôme.] BRUYANT (Docteur Charles), 1908. — Géographie zoologique. In : Congrès de Clermont-Ferrand, 1908. 46 p., 11 illustr. photo. Association Française pour l’Avancement des Sciences, Société Anonyme du « Moniteur du Puy-de-Dôme » et Imprimeries G. Mont-Louis édit., Clermont-Ferrand. [Isophya pyrenaea. Puy-de-Dôme : Solagnat [commune d’Orcines] ; Chorthippus parallelus (= Stenobothrus parallelus Zett.). Puy-de-Dôme : espèce ubiquiste ; Miramella subalpina (= Pezotettix alpina Burm.), Metrioptera saussuriana (= Platycleis saussureana Fab.), Barbitistes serricauda, Polysarcus denticauda (= Orphania denticauda Charp.). Puy-de-Dôme : zone alpine.] BRUYANT C., 1909. — Le Massif des Monts Dore. Chap. I. Les sommets alpins. (Les Massifs. Chorologie des phénomènes géologiques. La flore et la faune). Annales de la Station Limnologique de Besse, tome I, fasc. 1: 20-54. [Mentionne dans les Monts-Dore (Puy-de-Dôme) : Miramella subalpina (= Pezotettix alpina Burm.), commune ; Metrioptera saussuriana (= Platycleis saussureana F.), pentes W. de la Perdrix près du col du Ferrand ; Barbitistes serricauda, rare, Puy Ferrand ; Polysarcus denticauda (= Orphania denticauda Charp.), assez commun jusqu’en septembre et descendant jusque dans le vallées.]

CHOPARD (Lucien), 1922a. — Orthoptères et Dermaptères. Faune de France, 3, I-VI + 1-212, 466 fig. dans le texte, 1 pl. Paul Lechevalier édit., Paris. [à compléter] CHOPARD (Lucien), 1922b. — Contributions à la faune des Orthoptères de France (3e note). Bulletin de la Société entomologique de France, [(8)], 27 ( ) : 103-104. [Tetrix ??? (= Acrydium kiefferi Saulcy). Cantal : Le Lioran.] CHOPARD (Lucien), 1952. — Orthoptéroïdes. Faune de France, 56, 1951 : 1-359, 531 fig. dans le texte. Paul Lechevalier édit., Paris. [à compléter]

COLLIN DU PLANCY (Victor), 1877. — Distribution géographique de la Mante religieuse en France. Feuille des jeunes Naturalistes, 1er décembre 1877, 8, n° 86 : 27-29. [Coteaux de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) et département de l’Allier (fide H. DU BUYSSON).] CORENT (Docteur), 1924. — Excursion au Puy Saint-Romain. Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle d’Auvergne, Clermont-Ferrand, 5 : 15-19. [Mentionne la présence le 21.X.1923 au Puy Saint-Romain (commune de Mirefleurs, Puy-de-Dôme) de Chorthippus biguttulus, Stenobothrus lineatus, Ephippiger ephippiger, Euchorthippus declivus et Oedipoda caerulescens.] DEFAUT (Bernard), 1997. — Synopsis des Orthoptères de France. Matériaux entomocénotiques, Bédeilhac, numéro hors-série : 1-74, 2 tabl. [à compléter] DEFAUT (Bernard), 1999. — La détermination des Orthoptères de France. [1]-[86], 2 tabl. Bernard Defaut édit., Bédeilhac (Ariège). [ISBN : 2-9514415-0-9] [à compléter] DEFAUT (Bernard), 2002. — Inventaire des insectes Orthoptères dans les régions naturelles les plus mal connues de Midi-Pyrénées. Matériaux entomocénotiques, Bédeilhac, 7 : 39-87, 5 tabl. [Mentionne la présence de Pezotettix giornae dans le Cantal, d’Omocestus raymondi et d’Aiolopus strepens dans le Puy-de-Dôme (toutes ces informations : fide E. BOITIER).] DELMAS (Robert) & RAMBIER (Amédée [Hippolyte Marie]), 1950. — Notes orthoptérologiques. Bulletin de la Société entomologique de France, 55 (3) : 35-40. [Espèce(s) ?. Haute-Loire : Fay-sur-Lignon, Pradelles.]

DESCAMPS (Marius), 1972. — Sur quelques captures d’Acridiens du Massif Central. L’Entomologiste, 28 (4-5) : 125-144, 7 fig. [Calliptamus barbarus. Puy-de-Dôme : Cheire d’Aydat ; Miramella subalpina. Cantal : Puy Mary ; Stethophyma grossum (= Mecostethus grossus L.). Puy-de-Dôme : col de la Croix-Morand ; Oedipoda caerulescens : Puy-de-Dôme : St-Michel-aux-Clos [localité non retrouvée] ; Mecosthetus parapleurus (= Parapleurus alliaceus Germar). Puy-de-Dôme : Riom ; Chorthippus apricarius. Puy-de-Dôme : col de la Croix-Morand (altitude 1400 m) ; Chorthippus biguttulus. Puy-de-Dôme : Gergovie ; Chorthippus parallelus (= Chorthippus longicornis Latreille). Puy-de-Dôme : St-Sauves-d’Auvergne ; Chorthippus montanus. Puy-de-Dôme : St-Sauves-d’Auvergne ; Chrysochraon dispar. Puy-de-Dôme : St-Michel-aux-Clos (1 femelle macroptère) ; Euchorthippus declivus. Puy-de-Dôme : St-Saturnin ; Euthystira brachyptera. Puy-de-Dôme : col de la Croix-Morand ; Omocestus haemorrhoidalis. Puy-de-Dôme : Avèze ; Omocestus viridulus. Puy-de-Dôme : St-Sauves-d’Auvergne ; Stauroderus scalaris. Puy-de-Dôme : Puy de la Vache ; Stenobothrus lineatus. Puy-de-Dôme : St-Sauves-d’Auvergne ; Stenobothrus nigromaculatus. Puy-de-Dôme : Puy de la Vache ; Stenobothrus stigmaticus. Puy-de-Dôme : gorges d’Avèze, Cheire d’Aydat.] DU BUYSSON (Henri), 1878. — Distribution géographique de la Mante religieuse en France (fin). Feuille des jeunes Naturalistes, 1er août 1878, (1), 8, n° 94 : 123-124. [Allier : bois de Broût-Vernet (H. DU BUYSSON) ; Cantal (fide Abbé ROUCHY ; D’après Albert FAUVEL, Annuaire entomologique, 1877 : 20, et 1879 : 21, était vicaire à Andelat, par Saint-Flour, puis à Ségur-les-Villas (Cantal).] DU BUYSSON (Henri), 1901. — Observation sur la dispersion de Barbitistes serricauda Fabr. (Orth.). Bulletin de la Société entomologique de France, [(8)], 6 : 103. [Signale Barbitistes serricauda du Mont-Dore (Puy-de-Dôme), sur les pentes du Sancy, en allant à la crête qui domine la vallée de Chaudefour (juillet 1885).] DU BUYSSON (Robert), 1902. — Note d’habitat sur quelques Orthoptères de France. Bulletin de la Société entomologique de France, [(8)], 7 : 219.

[Phaneroptera nana dans l’Allier (Étroussat).] DUFOUR (Gabriel), 1909a. — Excursions entomologiques dans le Puy-de-Dôme. Annales de la Station Limnologique de Besse, tome I : 61-84. [Mantis religiosa : coteaux calcaires ; Locusta migratoria (= Pachytylus danicus L.) : Place de Jaude, à la lumière ; Psophus stridulus : base du Pariou ; Omocestus viridulus (= Stenobothrus viridulus L.), Tettigonia cantans (= Locusta cantans Fuess.) : Mont-Dore, Besse.] DUFOUR (Gabriel), 1909b. — Les Insectes attirés en ville par la lumière électrique. Annales de la Station limnologique de Besse, 1909 (avril) (2) : 185-193, 1 illustr. photogr. [Dresse la liste des Insectes attirés de 1906 à 1909 par l’éclairage urbain à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), place de Jaude, autour des lampadaires éclairant la statue de Vercingétorix. Parmi les Orthoptères, cite (p. 193) Gryllus campestris (= Gryllus domesticus), Calliptamus italicus et Locusta migratoria (= Pachytylus danicus L.).] DUFOUR (Gabriel), 1921. — Compte-rendu des Assemblées Générales et des Excursions. Zoologie. Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle d’Auvergne, Clermont-Ferrand, 1 : 15-17. [Mentionne la présence, en 1921, de Platycleis albopunctata au Puy de Crouël (commune de Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme).] EUSEBIO (J.-B.-A), 1908. — Essai sur la faune des eaux minérales et des terrains arrosés par les eaux minérales du département du Puy-de-Dôme. 107 p. Thèse Faculté des Sciences de Clermont-Ferrand, Imp. Libraire édit., Clermont-Ferrand. [Mecosthetus parapleurus (= Parapleurus alliaceus Germar) : Cœur (leg. HERIBAUD) ; Euchorthippus declivus (= Stenobothrus pulvinatus F. de W. forme declivus Brisout): St-Martial, Coeur, zone montagneuse ; Chorthippus dorsatus (= Stenobothrus dorsatus Zetterst.) : Médagues, Auvergne, Allier ; Omocestus rufipes (= Stenobothrus rufipes Zetterst.) : très commun à St-Nectaire et zone inférieure ; Chorthippus brunneus (= Stenobothrus bicolor Charp.) : commune à St-Nectaire, partout ; Aiolopus thalassinus (= Epacromia thalassina Fieb.) : Médagues, St-Nectaire, plaine, Allier ; Oedipoda caerulescens : partout ; Calliptamus italicus (= Caloptenus italicus L.) : partout ; Tetrix subulata : St-Nectaire, St-Martial, Ste-Marguerite ; Tetrix undula ou bipunctata (= Tetrix bipunctata L.) : St-Nectaire, zone inférieure ; Tetrix depressa : St-Nectaire, Aydat ; Mantis religiosa : St-Nectaire, Gergovia, Prudelles, etc. ; Gryllotalpa gryllotalpa (= Grillotalpa vulgaris Latr.) : St-Nectaire, St-Martial, Ste-Marguerite ; Oecanthus pellucens : Médagues, Mirefleurs, Cœur, Lezoux, Royat ; Ephippiger ephippiger diurnus (= Ephippiger vituum Serv.) : St-Nectaire, Médagues, partout ; Conocephalus fuscus (= Xiphidium fuscum Fabric.) : Médagues, St-Nectaire, plaines ; Platycleis tesselata : Cœur, plaines, Allier. La source de Médagues est située à Joze ; le plateau St-Martial comprend les actuelles sources des Saladis, commune des Martres-de-Veyre ; la zone de Cœur ne peut être aujourd’hui localisée précisément tant il est vrai que depuis l’avènement de la culture céréalière intensive en Limagne, cette zone a profondément été modifiée. Ainsi, outre le marais de Saint-Beauzire, il ne reste aujourd’hui qu’un autre (petit) marais proche à Gerzat (dit de Lambre). Ces deux sites ne sont sans doute que les témoins relictuels d’une vaste zone autrefois vraisemblablement entièrement marécageuse désignée à l’époque sous le nom de « Marais de Cœur ».]

FINOT ([Pierre] Adrien [Prosper]), 1890. — Insectes Orthoptères. Thysanoures et Orthoptères proprement dits. 322 p., 18 fig. dans le texte, 13 pl. h.-t. gravées (168 fig.). Faune de France. Émile Deyrolle édit., Paris. [Mantis religiosa. Allier : Montluçon (OLIVIER) ; Stethophyma grossum (= Mecostethus grossus). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Chrysochraon dispar. Puy-de-Dôme : vallée du Mont-Dore, commune au-dessus du village (FINOT) ; Euthystira brachyptera (= Chrysochraon brachypterus). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Stenobothrus stigmaticus. Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Stauroderus scalaris (= Stenobothrus morio Fab.). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Chorthippus apricarius (= Stenobothrus apricarius). Puy-de-Dôme : « je l’ai trouvée abondamment au Mont-Dore, au-dessus du village, sur la rive droite du torrent » ; Omocestus viridulus (= Stenobothrus viridulus). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Omocestus rufipes (= Stenobothrus rufipes). Allier (E. OLIVIER) ; Chorthippus vagans (= Stenobothrus vagans). Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Chorthippus brunneus (= Stenobothrus bicolor Charp.). Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER), Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Euchorthippus declivus (= Stenobothrus pulvinatus F. de W.). Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON) ; Chorthippus albomarginatus (= Stenobothrus elegans Charp.). Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Chorthippus dorsatus (= Stenobothrus dorsatus). Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Les Ramillons (E. OLIVIER), Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Chorthippus parallelus (= Stenobothrus parallelus). Puy-de-Dôme : Mont-Dore, Allier (H. DU BUYSSON et E. OLIVIER) ; Gomphocerripus rufus (= Gomphocerus rufus). Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON) ; Myrmeleotettix maculatus (= Gomphocerus maculatus Thunb.). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Aiolopus thalassinus (= Epacromia thalassina Fab.). Allier : Broût-Vernet, bords de la Sioule (H. DU BUYSSON), bords de l’Allier, près de Moulins (E. OLIVIER) ; Sphingonotus caerulans. Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON) ; Oedipoda germanica (= Oedipoda miniata Pallas). Allier : Broût-Vernet, coteaux calcaires, vignes (H. DU BUYSSON), Les Ramillons, très commune (E. OLIVIER) ; Oedipoda caerulescens. Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Locusta migratoria (= Pachytylus cinerascens Fab.). Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Les Ramillons, commune (E. OLIVIER) ; Oedaleus decorus (= Oedaleus nigrofasciatus). Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Psophus stridulus. Allier : Puy de Montoncelle, 1200 m (E. OLIVIER) ; Calliptamus italicus (= Caloptenus italicus). Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Miramella subalpina (= Pezotettix alpina Kollar). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Tetrix undulata ou bipunctata (= Tetrix bipunctata L.). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT), Allier : Broût-Vernet, bords de la Sioule (H. DU BUYSSON), Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Tetrix subulata. Broût-Vernet, bords de la Sioule (H. DU BUYSSON), Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Polysarcus denticauda (= Orphania denticauda). Puy-de-Dôme : Mont-Dore, dans les prés au-dessus du village

(FINOT), Le Mont-Dore, plateau de la grande cascade (H. DU BUYSSON) ; Leptophyes punctatissima. Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Phaneroptera falcata. Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER) Broût-Vernet (H. DU BUYSSON) ; Conocephalus fuscus (= Xiphidion fuscum). Auvergne (abbé D’ANTESSANTY), Allier : Broût-Vernet, dans les champs (H. DU BUYSSON), Les Ramillons (E. OLIVIER) ; Ruspolia nitidula (= Conocephalus mandibularis Charp.). Allier : Baillet, dans les roseaux, bords de la Sioule (H. DU BUYSSON) ; Tettigonia cantans (= Locusta cantans). Puy-de-Dôme : Mont-Dore (A. Finot) ; Platycleis tesselata. Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER) Broût-Vernet, dans les prés (H. DU BUYSSON) ; Metrioptera saussuriana. Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Decticus verrucivorus. Allier : Les Ramillons, Montluçon (E. OLIVIER), Puy-de-Dôme : Mont-Dore (FINOT) ; Ephippiger ephippiger diurnus. Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Auvergne (DE SINETY) ; Oecanthus pellucens. Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON) ; Nemobius sylvestris. Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Forêt de Moladier, près Moulins (E. OLIVIER) ; Gryllus campestris. Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER), Broût-Vernet (H. DU BUYSSON) ; Acheta domesticus (= Gryllus domesticus). Allier : Les Ramillons (E. OLIVIER), Broût-Vernet, dans les cuisines (H. DU BUYSSON) ; Gryllotalpa gryllotalpa. Allier : Broût-Vernet (H. DU BUYSSON), Les Ramillons, vulgairement appelé Darbon en bourbonnais (E. OLIVIER). Les Ramillons concernent la commune de Moulins.] GASSER (Auguste), 1899. — Géonémie de la Mante religieuse. Feuille des jeunes Naturalistes, (3), 29, n° 342 : 108-109. [Cantal : Aurillac (Dr CHIBRET leg., fide Pierre MARTY).] GIARD (Alfred), 1901. — [Présentation de deux mâles d’Isophia pyrenæa capturés par M. le Docteur Charles BRUYANT aux environs de Clermont-Ferrand, dans la moyenne montagne (600-1 300 m)]. Bulletin de la Société entomologique de France, 1901 : 118. [Cette note est citée par Charles BRUYANT (1903 : 15), qui précise que les captures ont été effectuées dans les environs de Solagnat [commune d’Orcines] et dans les Monts Dômes (Puy-de-Dôme).] GRANDCOLAS (Philippe), 1988. — Répartition de Pholidoptera aptera aptera F. (Orthoptera, Decticinae) en France. L’Entomologiste, 44 (3) : 149-151, 1 carte. [Haute-Loire : Vivarais (in VOISIN, 1979).] GRASSE (Pierre-Paul), 1929. — Étude écologique et biogéographique sur les Orthoptères français. Bulletin biologique de la France et de la Belgique, 63 (4) : 489-539. [Mentionne pour le Puy-de-Dôme (prairie humide, située à une altitude de 1200 m, à 2 km N.-O. du Mont-Dore et traversée par un filet d’eau) : Chorthippus parallelus, Omocestus viridulus, Stenobothrus lineatus, Stenobothrus stigmaticus, Tetrix undula ou Tetrix bipunctata (= Acrydium bipunctatum), Stethophyma grossum, Decticus verrucivorus, Metrioptera saussuriana, Tettigonia cantans et Gryllus campestrus (= Acheta campestris). En outre, dans d’autres prairies : Chorthippus albomarginatus, Chorthippus apricarius (= Stauroderus apricarius), Chorthippus biguttulus, Chorthippus brunneus (= Stenobothrus bicolor), Chrysochraon dispar, Miramella subalpina (= Podisma alpina), Myrmeleotettix maculatus (= Gomphocerus maculatus), Stauroderus scalaris, Polysarcus denticauda (= Orphania denticauda) et Barbitistes serricauda. Pour cette dernière, il s’agit très probablement de la reprise de l’observation de DU BUYSSON (1901).] GRASSE (Pierre-Paul), 1930. — Étude écologique et biogéographique sur les Orthoptères français. Arvernia biologica, Clermont-Ferrand, 1 (1) : [489]-[539]. [Il s’agit de la réimpression pure et simple, avec exactement la même pagination, du travail de 1929 paru dans le Bulletin biologique de la France et de la Belgique, 63 (4) : 489-539, réuni avec un avant-propos et un autre article dans le premier fascicule (mai 1930) d’Arvernia biologica, Recueil des travaux des Laboratoires de Zoologie et de Botanique de la Faculté des Sciences de Clermont [-Ferrand] et de la Station Biologique de Besse [-en-Chandesse], périodique dirigé par Fernand MOREAU et Pierre-Paul GRASSE, Professeurs à la Faculté des Sciences de Clermont.]

GRASSE (Pierre-Paul) & HOLLANDE (André), 1945. — Notes systématiques et biologiques sur les Acridiens français du genre Calliptamus Serville. Archives de Zoologie expérimentale et générale, Notes et Revue, 84 (2), 1944 : 49-69, 7 fig. [Calliptamis italicus. Puy-de-Dôme : Besse (1929 et 1934), Champeix (1932), Egliseneuve-d’Entraigues (1935), Saurier (1936). Calliptamus barbarus. Puy-de-Dôme : Besse et Mont-Dore (1929), St-Diéry (1944).]

GUERRUCCI (M.-A.) & VOISIN (Jean-François), 1988. — Influence de quelques facteurs du milieu sur les formes de coloration de Chorthippus parallelus dans le Massif Central (Orthoptera : Acridiidae). Bulletin de la Société zoologique de France, 113 : 65-74. [Prédominance de la forme de coloration rubiginosa, entièrement brune, dans des populations vivant sur des sommets à plus de 1700 m : Puy de la Tourte et Plomb du Cantal (Cantal) et Mont Mézenc (Haute-Loire).]

KRUSEMAN (Gideon W.), 1982. — Matériaux pour la faunistique des Orthoptères de France. II. Les Acridiens des Musées de Paris et d'Amsterdam. Verslagen en technische Gegevens, n° 36 : I-XX + 1-134, 91 cartes de répartition. Instituut voor Taxonomische Zoölogie (Zoölogisch Museum), Universiteit van Amsterdam édit. [à compléter] KRUSEMAN (Gideon W.), 1988. — Matériaux pour la faunistique des Orthoptères de France. III. Les Ensifères et les Cælifères Tridactyloïdes et Tétrigoïdes des Musées de Paris et d’Amsterdam. Verslagen en technische Gegevens, n° 51 : I-XIX + 1-164, 1 fig., 107 cartes de répartition. Instituut voor Taxonomische Zoölogie (Zoölogisch Museum), Universiteit van Amsterdam édit. [à compléter] LUQUET (A.), 1937. — Recherches sur la Géographie botanique du Massif Central. Les colonies xérothermiques de l’Auvergne. 328 p. Imprimerie Moderne édit., Aurillac. [à compléter] LUQUET (Gérard Chr.), 1993. — Nouvelles observations de Meconema meridionale Costa, 1860, en Île-de-France (Orth. Tettigoniidae Meconematinae). Entomologica gallica, 3 (4), 1992 : 185-188, 1 carte. [Haute-Loire : Pont-Salomon en 1991 (J. COIN leg.).] LUQUET (Gérard Chr.), 1994. — Meconema meridionale Costa, 1860, hors du domaine méditerranéen : élément autochtone ou espèce introduite ? (Orth. Tettigoniidae Meconematinae). Entomologica gallica, 4 (4), 1993 : 218-228, 1 carte, 2 tabl. [Reprise de l’observation de Haute-Loire.] MANEVAL ([Jean Charles] Henri), 1926. — Multiplication anormale d'Orphania denticauda Charpentier (Orthoptères Phasgonurides). Bulletin bimensuel de la Société Linnéenne de Lyon, 5, 1925 : 20-22. [Multiplication de Polysarcus denticauda (= Orphania denticauda Charp.) durant l’été 1925, dans la commune de Mazet-Saint-Voy (Haute-Loire), aux abords du village de la Chabannerie, altitude 1165 m. Sur une surface de 1 ha environ, le nombre a été évalué à 100 individus au mètre carré, ce qui donnerait une approximation d’un million d’individus au total. Autres espèces mentionnées sur le site : Tettigonia viridissima (= Phasgonura viridissima L.), Decticus verrucivorus (= Tettigonia verrucivora L.), et Platycleis albopunctata (= Metrioptera albopunctata Goeze).] OLIVIER ([Joseph] Ernest), 1888. — Excursion au Mont-Dore. 12-13 août 1888. [Entomologie]. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, Moulins, 1 ([9]) : 196-197. [Observations de Polysarcus denticauda et d’Omocestus rufipes au Mont-Dore (Puy-de-Dôme).] OLIVIER ([Joseph] Ernest), 1891. — Faune de l’Allier. Les Orthoptères. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, Moulins, 4 ([5-6]) : 101-125. [à compléter] OLIVIER ([Joseph] Ernest), 1901. — Supplément aux Orthoptères de l’Allier. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, Moulins, 14 ([12]) : 251. [à compléter]

OLIVIER ([Joseph] Ernest), 1904. Faune de l’Allier ou catalogue raisonné des animaux sauvages observés jusqu’à ce jour dans ce département. III Annelés. 102 p., Imp. Etienne Auclaire édit., Moulins. [à compléter] OMALY (N.) & DEVAUX (J.), 1971. Observations écologiques sur trois petits étangs de la région de Besse-en-Chandesse. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne, Clermont-Ferrand, 37 : 23-45. [Signalent la présence, en grande quantité, de Stethophyma grossum (= Mecostethus grossus), dans un marécage, en bordure N.E. du Lac Chambon (Puy-de-Dôme), lieu-dit le Couessat, entre le RN 496 et le lac, 880 m d’altitude.] PERREAU (A.), 1938. Sur la présence de cigales en Basse-Auvergne. Bulletin de la Société d’Histoire Naturelle d’Auvergne, Clermont-Ferrand, 3-4 : 148-150. [Mention de la capture, par deux fois, à la mi-septembre 1930, sur les pentes S.E. de la colline de Gergovie, et au terroir des Landais, près de Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme), de « quelques rares criquets d’aspect exotique, rappelant le criquet voyageur à fortes pattes et courtes antennes, de l’Afrique du Nord » [Locusta migratoria ??]. Tettigonia viridissima (= Locusta viridissima L.) est considérée comme étant « très répandue en Auvergne, même en pays de montagne ».] [PRATTE (Olivier), 2001. — Inventaire préliminaire des Orthoptères sur l’APB du Puy d’Anzelle et des Vaugondières. Rapport agraphé. 10 p., 2 fig., 2 tab., 1 illustr. phot. coul. LPO Auvergne, Clermont-Ferrand, novembre 2001.] [Inventaire préliminaire des Orthoptères au Puy d’Anzelle et au coteau des Vaugondières (commune de Cournon-d’Auvergne, Puy-de-Dôme), en 2001. Mentionne 22 espèces.] PUISSANT (Stéphane), 1997. Observations hiémales de Nemobius sylvestris (Bosc, 1792) adulte dans le département de l’Allier (Orthoptera, Gryllidae). Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, Moulins, 1995 : 12-16. [Observation de Nemobius sylvestris à l’état adulte fin février 1997, à St-Pourçain-sur-Besbre.]

PUISSANT (Stéphane), 1998a. Note entomologique. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, Moulins, 1996-1997 : 49-50. [Observation dans l’Allier de Tachycines asynamorus dans une serre (14.V.1997, Yzeure).] PUISSANT (Stéphane), 1998b. Captures orthoptériques intéressantes dans le département de l’Allier durant la 2e moitié de l’année 1997. Revue scientifique du Bourbonnais et du Centre de la France, Moulins, 1996-1997 : 51-53. [Observation de : Phaneroptera nana, capturé sur Pelargonium (14.VIII.1997, Yzeure) ; Meconema meridionale, un mâle sur Hortensia (22.VIII.1997, Yzeure) ; Chorthippus albomarginatus, deux mâles (27.VII.1998, St-Pourçain-sur-Besbre) ; Euchorthippus pulvinatus gallicus, une femelle (24.VII.1997, Bressolles). Cette dernière mention a été depuis invalidée par l’auteur lui-même (comm. pers. 2003).] RAGGE (David R.) & REYNOLDS (William J.), 1998. — A sound Guide to the Grasshoppers and Crickets of Western Europe. 2 disques compacts (64’ + 27’) et livret 20 p. Harley Books edit., Colchester. [Enregistrements des espèces suivantes dans le Puy-de-Dôme : Tettigonia cantans, Metrioptera bicolor, Chrysochraon dispar, Stauroderus scalaris et Chorthippus apricarius. ] TREGENZA (Tom), PRITCHARD (Victoria-L.) & BUTLIN (Roger-K.), 2000. — Patterns of trait divergence between populations of the meadow grasshopper, Chorthippus parallelus. Evolution, 54 (2) : 574-585, 6 fig. 5 tab. [Réalisation de prélèvements de l’espèce dans le secteur du Puy Mary et à Tourniac (Cantal) en 1998.]

TOURLAN (Daniel), 1997. — Aperçu de la faune entomologique des buttes calcaires de Saint-Santin-de-Maurs (Cantal). Arvernsis, Clermont-Ferrand, 4 : 11. [Observation en mai 1996 d’Empusa pennata Thnbg dans un site à Mantis religiosa.] VOISIN (Jean-François), 1979. Autoécologie et biogéographie des Orthoptères du Massif Central. Thèse de doctorat d’état. I-XII + 1-354 + I-VI, 176 fig., 200 tabl. Université Pierre et Marie Curie (Paris-VI). [à compléter] VOISIN (Jean-François), 1981. — Observations écologiques et biogéographiques sur les Orthoptères du Massif Central. 1. Metrioptera saussuriana (Frey-Geßner), 1872 (Orth. Tettigoniidae, Decticinae). Bulletin de la Société entomologique de France, 86 (5-6) : 115-120, 3 fig., 2 tabl. [Reprise, étoffée, du travail de thèse (VOISIN, 1979). Mentionne l’espèce dans le Forez et les Monts de la Madeleine, la chaîne Mont-Dore-Cantal, le nord de la Margeride et du Devès. ] VOISIN (Jean-François), 1982a. — Observations écologiques et biogéographiques sur les Orthoptères du Massif Central. 2. Metrioptera brachyptera (Linné), 1761 (Orth. Tettigoniidae Decticinae). Bulletin de la Société entomologique de France, 87 (3-4) : 57-61, 3 fig., 2 tabl. [Reprise, étoffée, du travail de thèse (VOISIN, 1979). Mentionne l’espèce en Margeride, en chaîne des Puys, dans la chaîne Mont-Dore-Cantal et le Forez. ] VOISIN (Jean-François), 1982b. — Observations écologiques et biogéographiques sur les Orthoptères du Massif Central. 3. Metrioptera bicolor (Philippi), 1830, et M. roeseli (Hagenbach), 1822. Bulletin de la Société entomologique de France, 87 (9-10) : 337-345, 3 tabl., 6 fig. [Reprise, étoffée, du travail de thèse (VOISIN, 1979). Metrioptera bicolor paraît localisé dans le massif, à l’inverse de Metrioptera roeselii.] VOISIN (Jean-François), 1990. — Observations sur les Orthoptères du Massif Central. 4. Chorthippus parallelus (Zetterstedt, 1821) (Orth. Acrididae). Bulletin de la Société entomologique de France, Paris, 95 : 89-95. [Reprise, étoffée, du travail de thèse (VOISIN, 1979). Espèce commune dans tout le massif.] VOISIN (Jean-François), 1992. — Atlas des Orthoptères de France. État d'avancement au 31-XII-1991. 52 p., 39 cartes. Secrétariat de la Faune et de la Flore (Muséum National d'Histoire Naturelle) édit., Paris.

ANALYSE DU SOUS-GROUPE DES HYMENOPTERES

CHIFFRES-CLES, CARTES, ETUDES TIRES DU PROFIL, DES ORGFH… On estime à plus de 1 100 genres et 12 000 espèces présents en France. Le groupe des Ichneumons rassemble à lui seul plus de 4 500 espèces. QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES DONNEES, DE SYNTHESES SUR LE GROUPE ? La connaissance est actuellement concentrée sur le département du Puy-de-Dôme. La SHNAO possède une bonne connaissance sur 5 familles représentant plus de 800 espèces. Il s'agit des Pompilidae, Sphecidae, Ampulicidae, Crabronidae, Vespidae sur lesquels nous possédont des compétences directes. Apidae : Très bonne collection de référence : Michel Vergne Muséum Henri-Lecoq. Il n'existe pas de spécialiste en Auvergne. Groupe de travail au niveau national avec la Faculté de Mons Hainaut, Professeur Rasmont, personne référente. - Enjeux majeurs de pollinisation et de surveillance des traitements phytosanitaires. Concernant ce groupe la SHNAO est en relation avec le réseau national (Atlas en cours). Pas de Faune de France Symphytes : Très bonne collection de référence : Michel Vergne Muséum Henri-Lecoq. Il n'existe pas de spécialiste en Auvergne. - Intérêt de gestion des ravageurs en forêt (symphytes ravageurs de végétaux dans tous les milieux).Thierry Noblecourt référent national ONF. Pas de Faune de France. Vespidae : 20 espèces. Bonne collection de référence à la SHNAO avec deux personnes ressources. Guêpes sociales, prédateurs généralistes. - Vespa orientalis : espèce invasive destructrice d’abeilles mellifères. - Genre Dolichovespula à suivre, espèces Boréo Alpines, enjeu du réchauffement climatique. Existe une faune de France Eumenidae : proche des vespidés, non sociales. Prédateurs généralistes, ne sont pas des marqueurs typiques. Pas de spécialiste en Auvergne. Possibilité d’identification au niveau national Mutilidae : bonne collection au Muséum Henri-Lecoq réalisée par Michel Vergne. Possibilité d’identification par réseau SHNAO. Antoine Foucart personne référente. Plusieurs espèces sabulicoles. Pas de Faune de France Sphecidae : « au sens ancien du terme », très grande famille bioindicatrice. Bonne collection de référence privée SHNAO et P.Burguet. Nombreuses publications Existe une Faune de France. Expertise possible par Frédéric Durand et Patrick Burguet. Pistes de travail :

- Intérêt majeur dans la gestion des zones sabloneuses ainsi bien récentes (sablières cours de l’Allier) ou anciennes (Dunes des Girauds-Faures) - Surveillance d’une espèce invasive Isodontia mexicana largement présente en Auvergne actuellement et surveiller également l’arrivée de Sceliphron caementarium. - Une espèce, bon marqueur du réchauffement climatique, Crabro alpinus, présent à partir de 1000 m uniquement sur la Chaîne des Puys. Scolidae : 3 espèces en Auvergne+1 espèce potentielle. Il existe une collection Musée Lecoq et SHNAO, existe un Atlas Faune de France. -Espèces parasites régulation des populations de coléoptères phytophages. -Espèces faciles à observer. Chrysidae : Existe une collection de référence au Musée Lecoq. Pas de spécialiste en Auvergne, un spécialiste en France, hélas trop âgé. - Espèces coucous témoin d’une interrelation complexe. Une espèce bien connue et observable, bien présente à Orléat Pas de Faune de France. Ichneumonidae : 4500 espèces environ en France. Aucun spécialiste en Auvergne, ancienne Faune de France disponible. 1 spécialiste Museum Paris débordée Claire Villemant. Pas de collection de référence. Enorme lacune. Pas de réseau. - Très grand intérêt dans la gestion des ravageurs, entomologie agricole et sylvicole. Pas de Faune de France Braconidae : pas de spécialiste en France. Pas de collection de référence. Un spécialiste en Belgique. Parasites d’autres insectes. Pas de Faune de France. Intérêt agricole. Pompilidae : 67 espèces. Un spécialiste en France domicilié en Auvergne Frédéric Durand. Collection de référence privée et SHNAO. Sabulicoles : intérêt avec la gestion des zones sabloneuses. Prédateurs de prédateurs (chasseurs d'arraignées pour nourrir les larves). Cette particularité en fait un groupe d'espèces bioindicateur particulièrement pertinent. - Espèces : Eoferreola rhonbica espèce considérée comme rare, typique des côteaux secs des environs de Clermont-Ferrand. - Dipogon Vechtii : rarissime, deux stations forestières : Bois de la Comté et Bois de Blot-l’église. - Genre Arachnospila, groupe d’espèce abnormis excepté deux espèces banales (anceps et trivialis) : Espèces boréo alpines en forte régréssion. Enjeu du réchauffement climatique. A suivre et à rechercher dans toutes les réserves. Pas de Faune de France. Formicidae : Groupe ubiquiste, biomasse importante. Pas de collection de référence. Un spécialiste du comportement en Auvergne Bruno Corbara. Très grand intérêt dans la gestion sylvicole. Prédateur de chenilles au sens large. Groupe Formica rufa, la fourmi rousse. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ? Il n'existe pas de protection juridique concernant ce groupe. Sa protection passe par celle des milieux, ces insectes étant extrêmement diversifiés et très spécialisés.

ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ? Les hyménoptères occupent des micros-milieux. Il existe de très bonnes potentialités sur certains sites (ilôts), sur plusieurs forêts (Bois de la Comté, Bois de Blot-l'Eglise). A l'inverse ces insectes sont quasiment absents d'une grande partie de la région où les pratiques agricoles intensives existent. Les potentialités des zones urbaines et périurbaines sont par exemple plus favorables que les plaines agricoles. SI POSSIBLE, COMPAREZ LA SITUATION AUVERGNATE A LA SITUATION NATIONALE. Y A-T-IL DES PARTICULARISMES REGIONAUX OU LA SITUATION EST-ELLE CONFORME A LA SITUATION GLOBALE Les particularités régionales sont engendrées par la présence de zones d'altitude créant des ilôts, des zones refuges. Ces refuges des espèces boréo-alpines sont fragilisés par le réchauffement climatique et les aménagements touristiques (ex : aménagement du sommet du Puy-de-Dôme). La présence dans notre département de la rivière Allier permet l'existence de nombreuses zones sableuses, favorables à toutes les espèces sabulicoles. Enfin, notons la présence de la Dune fossile d'Orléat, qui concentre une diversité exceptionnelle en hyménoptères et faisant actuellement l'objet de mesures concrètes de restauration. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ? Facteurs favorables 1-Abandon d'une exploitation de carrière, sans enboisement, sans la mise en place d'un couvert végétale. ceci favorise les espèces sabulicoles, qui ne représentent cependant qu'une petite fraction de chaque famille 2- Pour les espèces forestières, la présence de bois mort et également la présence de secteurs ensoleillés dans les massifs forestiers. 3- Réchauffement climatique pour les espèces les plus thermophiles. Facteurs défavorables 1-Pollution directe d'origine agricole, industrielle ou domestique notamment par les traitements phytosanitaires inappropriés. 2- Dénaturation des sols par la mise en culture, les plantations exogènes, empierrements avec des matériaux d'origine exogène . 3- Aménagements touristiques 4-Modification de l'hygrométrie par le drainage des sols ou à l'inverse l'irrigation de ces derniers 5-La monoculture sylvicole 6-Destruction volontaires par l'homme : essaims d'abeilles, guêpes et autres insectes confondus. 7-Le réchauffement climatique mettant en péril les espèces boréo-alpines.

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ? Les perspectives d'évolution sont très différentes selon les familles, les genres ou les espèces. Certaines sont appelées à disparaître, d'autres sont à l'inverse en extension. Le seul facteur détruisant toutes les espèces sans distinction est l'utilisation des traitements phytosanitaires. Ce point dépend beaucoup de l'évolution des pratiques agricoles. ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DES ESPECES A STATUT DU GROUPE Ce point n'est pas adapté au groupe des hyménoptères, les espèces à statut n'existant pas. Il s'agit d'auxiliaires agricoles indispensables (zones de cultures et zones sylvicoles) ayant le rôle : - de pollinisateurs - de régulateurs des populations nuisibles par prédation ou parasitisme. Ils sont de bons témoins de l'impact des traitements sanitaires Ils sont un précieux outil dans la gestion des zones sabloneuses aussi bien récentes (sablières sur le cours de l'Allier) que fossiles (Dunes de Girauds-Faures)

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DURAND F. (2001). Pour en finir avec les Eumenidae d’Auvergne de ma collection. Arvernsis, 17-18 : 18-20.

DURAND F. (2001). Pour en finir avec les Chrysidae, les Mutillidae et les Scolidae d’Auvergne de ma collection. Arvernsis, 17-18 : 20-23.

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de-Dôme). Société d’histoire naturelle Alcide-d’Orbigny et Parc naturel régional Livradois-Forez Faune de France n° 10 - BERLAND L. - Hyménoptères vespiformes. vol. I. 1925, 64 p. 663 fig. Faune de France n° 19 - BERLAND L. - Hyménoptères vespiformes vol. II. 1928, 208 p.

Faune de France n° 34 - BERLAND L. & BERNARD F. - Hyménoptères vespiformes. volume III. 1938, 60 p

Faune de France n° 79 - BITSCH J. et LECLERCQ J. - Hyménoptères Sphecidae d'Europe occidentale. Vol. 1. 1993, 325 p

Faune de France n° 82 - BITSCH J., BARBIER Y., GAYUBO S.F., SCHMIDT K., OHL M., Hyménoptères Sphecidae d'Europe occidentale. Vol. 2. 1997, 429 p.

Faune de France n° 86 - BITSCH J., DOLLFUSS H., BOUCEK Z., SCHMIDT K., SCHMID-EGGER Ch., GAYUBO S.F.,ANTROPOV A.V., BARBIER Y. Hyménoptères Sphecidae d'Europe occidentale. Vol. 3. 2007, réedition 479 p. VERGNE M. – Hyménoptères d’Auvergne : Vespiformes prédateurs. Rev. Sc. Nat. Auv. 1935 ; 1 : 116. VERGNE M. – Note faunistique : Hyménoptères d’Auvergne. Rev. Sc. Nat. Auv. 1951 ; 17 : 8. VERGNE M. – Hyménoptères d’Auvergne : Cleptidae et Chrysidae. Rev. Sc. Nat. Auv. 1953 ; 19 : 19. VERGNE M. – Hyménoptères d’Auvergne : Vespiformes prédateurs. Rev. Sc. Nat. Auv. 1955 ; 21 : 3.

ANALYSE DU SOUS-GROUPE DES DIPTERES

CHIFFRES-CLES, CARTES, ETUDES, ELEMENTS TIRES DU PROFIL, DES ORGFH… Plus de 100 000 espèces ont été répertoriées à l’échelle du globe par les entomologistes. Le nombre d’espèces restant à décrire est quasiment inestimable et on ne sait pas si on doit l’estimer au double, au triple ou à beaucoup plus encore. Plus de 1 000 espèces sont décrites chaque année. Le nombre d’espèces vivant en France même s’élève sans doute à 8 ou 10 000. Aucun chiffre rapportant le nombre d’espèces présentes dans notre région n’existe. QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES DONNEES, DE SYNTHESES SUR LE GROUPE ? Sur l’ensemble du groupe le niveau de connaissance est extrêmement faible. Seules quelques familles ont été étudiées par Jacques Brunhes, professeur à l’Université Blaise-Pascal de Clermont-Ferrand dans les années 1970 à 1990 lors de ses travaux sur les tourbières du Massif Central. Le groupe des diptères est divisé en deux principaux sous-ordres comprenant chacun un nombre élevé de familles. On recense ainsi plus de 25 familles pour le sous-ordre des Nématocères, plus de 22 familles pour les Brachycères. Sur cet ensemble estimé au moins à 47 familles. Les travaux auvergnats ont principalement porté sur les Tipulides, les Limonides, les Scatopsides et les Tricgocerides, soit quatre familles. Il est important de noter que toutes les espèces de ces familles n’ont pas été étudiées puisque les travaux se concentraient sur les espèces liées au milieu tourbeux. Au vu de l’état actuel de nos connaissances qui restent très parcellaires, il apparaît impossible de faire une synthèse globale de ce groupe et dessiner d’éventuelles tendances. Il est important de noter que l’étude des Diptères des milieux tourbeux d’Auvergne s’est aujourd’hui arrêtée, Jacques Bruhnes étant aujourd’hui retraité. Aucun entomologiste ni systématicien ne travaille désormais à la faculté de Clermont-Ferrand, constat que l’on peut étendre à la quasi totalité des universités françaises. Il reste aujourd’hui une collection de référence détenue personnellement par Jacques Bruhnes, constituée lors de ses différents travaux de recherche. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ? Ce groupe ne possède aucune réglementation de protection, la tendance actuelle étant plutôt dirigée vers la destruction des espèces : démoustication, traitements phytosanitaires…. Les diptères sont considérés à tort uniquement comme nuisibles notamment dans les domaines de l’agriculture et vis-à-vis de l’homme directement (piqûres, transmissions de maladies…). Certaines espèces sont en effet vectrices de maladies graves pour l’homme alors que d’autres sont destructrices dans le domaine agricole. On oublie cependant leur rôle essentiel dans la dégradation de la matière organique (notamment en milieu forestier : renouvellement des sols), dans la pollinisation (groupe des syrphidés en particulier bien que toutes les espèces n’aient pas la même écologie et que certaines d’entre elles soient des

ravageurs), dans la régulation d’espèces nuisibles comme les criquets, les punaises et les papillons…etc. Ils sont également à la base de la chaîne alimentaire de très nombreuses autres espèces, en partant des arthropodes jusqu’aux oiseaux. Ils représentent une biomasse impressionnante, notamment en milieu forestier, supérieure à celle des mammifères et des oiseaux réunis ! Notons enfin qu’ils sont un matériel d’étude important en biologie dans la recherche sur l’évolution, les mécanismes de l’hérédité. Source : Diptères d’Europe Occidentale de Loïc Matile. Anecdotique, mais important pour la compréhension de cet ordre : Depuis quelques années la médecine légale s’intéresse à l’entomologie et tout particulièrement aux diptères. En effet, ce sont les premiers insectes à détecter un cadavre et à y pondre, certains dés la mort, puis d’autres selon une chronologie rigoureuse. ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ? Impossible à déterminer. Certainement très différent selon les familles, voire les espèces. SI POSSIBLE, COMPAREZ LA SITUATION AUVERGNATE A LA SITUATION NATIONALE. Y A-T-IL DES PARTICULARISMES REGIONAUX OU LA SITUATION EST-ELLE CONFORME A LA SITUATION GLOBALE ? La situation nationale est la même qu’en Auvergne : connaissance très parcellaire et très insuffisante. Certaines espèces ont quasiment disparu par suppression de leur milieu favori. Exemple : la mouche des latrines dont la larve vit dans les urinoirs. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ? Impossible à déterminer. On sait toutefois que les problématiques sont très différentes selon les familles. Nombre de Nématocères sont tributaires de zones humides ou de cours d’eau non curés. (exemple : Chironomes) Les pollinisateurs, au même titre que ceux que l’on trouve chez les Apidae, sont sensibles, comme eux mais de façon parfois un peu différente, aux traitements phytosanitaires. Il faut noter chez les diptères des variations de population très importantes temporaires, parfois fulgurantes, qui peuvent rendre les évaluations encore plus complexes que pour d’autres ordres. QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ET DE L’EVOLUTION PREVISIBLE DES HABITATS ? Globalement impossible à déterminer. Quelques phénomènes sont toutefois envisageables. Pour certains la problématique est comparable à d’autres ordres d’insectes.

Un phénomène est cependant assez particulier aux diptères, parmi ceux que l’on considère comme nuisibles. La reproduction extrêmement rapide et massive de bon nombre d’entre eux en fait d’efficaces colonisateurs de milieux hostiles ou de milieux ayant subi des modifications profondes et récentes. Les diptères sont généralement les premiers à occuper les places vacantes. On assiste alors à des pullulations de “mouches” ou de “moustiques” . Ces pullulations sont généralement la marque d’un déséquilibre écologique tel que l’absence de prédateurs, la surabondance de déchets organiques, avec absence des détritiphages habituels. De même, la destruction volontaire ou involontaire d’un ou plusieurs acteurs de l’équilibre d’un écosystème peut provoquer des pullulations de certains diptères. Un exemple : les nombre exagéré des mouches dans les zones d’élevage où les traitements vermifuges sont faits sans considération pour les coléoptères coprophages. Les mouches, bien qu’incapables de recycler les bouses de manière aussi rapide et efficace, profitent toutefois de cette abri-nourriture et pullulent bien plus qu’ailleurs. Ce phénomène est accentué par l’absence de prédateurs dues à des causes dont certaines sont connues. (Pas de haies : moins d’oiseaux insectivores. Pas de surface nues non cultivées. Absence d’hyménoptères prédateurs).

BIBLIOGRAPHIE Brunhes, J., 1981.-Caractéristiques et performances d’un piège à émergence destiné à l’étude des insectes à larves édaphiques ou aquatiques. L’Entomologiste, 37(3) : 126-131. Brunhes, J. & Dufour Ch., 1984.-Les différentes étapes de la perte de l’aptitude au vol chez les Tipulides et les Limonides (Diptera, Nematocera) vivant sous un climat froid. Bull. Ecol., 15 : 185-198. Brunhes, J., 1990.- Les Limonides des tourbières acides du Massif-Central et des groupements végétaux périphériques (Dipt. : Tipuloïdea). Bull.Soc.Ent.Fr., 94 (7-8) : 247-258. Brunhes, J. & Villepoux, O., 1991.-Etudes structurales et dynamique sur les écosystèmes de tourbières acides. II – Le peuplement des Diptères Limonides. Bull. Ecol., 21(4) : 91-104. Brunhes, J. & Dufour Ch., 1992.-Etudes structurales et dynamique sur les écosystèmes de tourbières acides. III – Le peuplement des Tipulides (Diptera, Tipulidae). Bull. Ecol., 23(1-2) 1992 : 17-26. Vaillant, F. & Brunhes, J., 1980.-Quelques diptères Dolichopodidae des Monts Dores et du Cezallier (Puy-de-Dôme). Annales de la station biologique de Besse-en-Chandesse, 14 (352-374). Brunhes, J. & Haenni, JP., 1982.-Gîtes larvaires et phénologie de quelques Scatopsidae (Diptera, Nematocera) des tourbières du Cézallier (Massif-Central, France). Bulletin de la société entomologique Suisse, 55 (181-185). Haenni, JP., & Brunhes, J.- Anapausis aratrix n. sp., un nouveau Scatopsidae des tourbières d’Auvergne. Bulletin de la Société entomologique de France.

Brunhes, J., 1983.-La perte de l’aptitude au vol chez les Liminiidae et les Tipulidae de hautes régions du Massif-Central : note préliminaire. Act. Colloque Gabas (France). Brunhes, J. & Dufour Ch., 1984.-Les différentes étapes de la perte de l’aptitude au vol chez les Tipulidés et les Limonidés (Diptera, Nematocera) vivant sous un climat froid. Bull. Ecol., 15 (3) : 185-198. Brunhes, J. & Dufour Ch., 1989.-Les Tipulides (Dipt. Nematocera) de la région Auvergne : catalogue, affinités du peuplement et principales localités étudiées. L’entomologiste, 1989, 45 (4-5) : 225-235. Brunhes, J., 1984.-La perte de l’aptitude au vol chez les Limoniidae et les Tipulidae (Diptera) des hautes régions du Massif-Central : note préliminaire.-Doc. Ecol. Pyrénéenne, 3-4 : 297-300. Brunhes, J., 1984.-Relations entre gîtes larvaires de quelques Diptères (Limonides et Tipulides) et associations végétales des tourbières d’Auvergne. (Massif-Central français).-Acta biol. mont., 4 : 227-289. Brunhes, J., 1986.-Un Limoniide aptère nouveau du Massif Central français : Niphadobata arverna n. sp. Bull. Soc. ent. Fr., 91 (1-2). Brunhes, J., 1986.-Un Dolichopodide nouveau du Massif-Central français : Achalcus vaillanti n. sp. Bull. Soc. ent. Fr., 91 (9-10). Dufour Ch., & Brunhes, J. 1990.-Contribution à l’étude des Tipulidae de la Région Auvergne (France) [Dipt. Nematocera]. Bull. Soc. ent. Fr., 95 (5-6) : 187-198. Dufour Ch., & Brunhes, J. 1991.-Les Tipulides (Dipt.Nematocera) de la Région Auvergne : Première note complémentaire. L’entomologiste, 47 (5) : 235-240. Ewa Krzeminska & Brunhes J., 1991.-Trichoceridae of Massif Central (France) (Dipt. Nematocera). Bull. Soc. ent. Fr., 96 (1) : 49-54. Brunhes, J., & Geiger, W., 1992.-Molophilus vernalis (Diptera, Limoniidae), a new species from Massif Central and Pyrénées orientales (France). Bulletin de la société entomologique Suisse 65, 115-118.

B. DEUXIEME PARTIE : AUTRES INVERTEBRES

ANALYSE DU SOUS-GROUPE DES ARAIGNEES

CHIFFRES-CLES, CARTES, ETUDES, ELEMENTS TIRES DU PROFIL, DES ORGFH… De l'ordre de 1 600 espèces en France. Présentes dans tous les biotopes, à toutes les altitudes et dans toutes les strates de végétation. En Auvergne, le département du Puy-de-Dôme est celui où l'on a cité le plus d'espèces dans la littérature publiée (présentes de façon explicite ou par par inclusion dans une zone de répartition plus large) : Le Péru (2007) en compte 436. Mais ceci indique plus un niveau de prospection qu'un niveau de biodiversité. On peut penser que la Région Auvergne héberge de l'ordre de 700 espèces d'araignées. Il s'agit d'un élément important de la biodiversité faunistique, jouant un rôle notable dans les réseaux écologiques de par leur statut de prédateurs généralistes et par l'abondance de leurs peuplements (densités pouvant atteindre une voire plusieurs centaines d'individus au mètre carré). QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES DONNEES, DE SYNTHESES SUR LE GROUPE ? En Auvergne, pas de recencement exhaustif des espèces, ni même incomplet. Les connaissances reposent sur des articles ponctuels, en nombre limités, ainsi que sur des extrapolations de données d'aire de répartition. Un certain nombre de rapports d'étude s'y ajoutent mais ne concernent généralement que des habitats particuliers (tourbières, zones d'altitude,...). Toutefois, ces études ont, à chaque fois, montré la présence d'espèces très spécifiques de biotopes particuliers et donc particulièrement remarquables en termes de biodiversité. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ? Il n'y a pas de texte juridique concernant ce groupe ou certaines de ces espèces en métropole. Il y a, en Auvergne, une "liste rouge régionale" d'espèces d'araignées. Cette liste pourrait être réactualisée et étoffée. Toutefois, il n'y a pas de menace directe sur les individus ou les populations d'araignées dans la région. Les risques correspondent aux atteintes aux habitats, par disparition, raréfaction, morcellement ou éparpillement des sites. Les espèces sténoèces, qui sont nombreuses dans ce groupe, ou bien les peuplements en équilibre et bien diversifiés sont, dans ce cas, tout particulièrement menacés.

ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ? Globalement, on peut penser que l'état actuel de conservation des araignées est encore satisfaisant. Les atteintes aux habitats rares et sensibles (tourbières, coteaux xéro-thermophiles, berges naturelles,...) constituent les dangers concernant les espèces à l'écologie spécifique et les peuplements caractéristiques. Par ailleurs, les espèces plus "banales" et les peuplements moins spécifiques sont menacés par l'uniformisation du territoire (en particulier agricole et forestier), ainsi que par la diminution/disparition des écotones, lisières et hiatus écologiques (rochers, bosquets, arbres isolés, fossés,...). Enfin, l'emploi croissant et permanent des insecticides peut avoir une influence directe mais surtout indirecte sur ces prédateurs par la diminution des populations-proies. Il n'y a cependant pas de mesures actuelles de ces différents effets ni de leur évolution. SI POSSIBLE, COMPAREZ LA SITUATION AUVERGNATE A LA SITUATION NATIONALE. Y A-T-IL DES PARTICULARISMES REGIONAUX OU LA SITUATION EST-ELLE CONFORME A LA SITUATION GLOBALE ? On ne peut que noter les différences régionales en termes de préservation des habitats et de modification du territoire. La position de l'Auvergne étant actuellement assez favorable comparée à d'autres régions. Il est toutefois important d'indiquer que la situation biogéographique de l'Auvergne, tant comme zone de rencontre des faunes septentrionales et méridionales que comme ilôt montagnard entre les Alpes et les Pyrénées, en fait une région importante pour la biodiversité nationale mais aussi un territoire où les espèces en limite d'aire sont particulièrement sensibles aux perturbations environnementales. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ? (LISTER ICI, PAR ORDRE CROISSANT D’IMPORTANCE LES RAISONS OU HYPOTHESES EXPLIQUANT LES EVOLUTIONS OBSERVEES.) Vu ci-dessus. Pas de précisions supplémentaires. QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ET DE L’EVOLUTION PREVISIBLE DES HABITATS ? Voir ci-dessus. ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DES ESPECES A STATUT DU GROUPE : Préservation des habitats les plus rares et spécifiques.

CHOIX DES DIFFERENTES ESPECES REPRESENTATIVES DES ENJEUX PRINCIPAUX Pardosa sphagnicola (Dahl, 1908) : Espèce strictement inféodée aux tourbières à sphaignes bien développées, en contexte climatique constamment frais ou froid. Répartition septentrionale à limite d'aire sud en Auvergne. Espèce relictuelle glaciaire réfugiée dans les tourbières froides. Caractéristique d'écosystèmes tourbeux en bon état de conservation (climato-hydrologique). Présence bioindicatrice d'un peuplement typique constitué de plusieurs espèces exclusives des tourbières, d'un cortège d'espèces de zones humides et d'un ensemble riche d'espèces compagnes. Pardosa oreophila Simon, 1937 : Espèce des prairies subalpines. Répartie dans les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées. Espèce à aire disjointe. Espèce parapluie indicatrice d'un ensemble de peuplement de haute montagne très spécifique dans notre région. Présente dans le massif du sancy. Certainement aussi sur les sommets cantaliens. Espèce déterminante Znieff. Pardosa wagleri (Hahn, 1822) : Espèce spécifique des berges de galets des rivières vives dans les régions périmontagnardes. Espèce à aire disjointe (Alpes et région périalpine, Massif Central, Pyrénées). Espèce parapluie, représentative de la biocénose de ces berges dénudées et dynamiques. Trouvée en bord de l'Ardèche, de l'Allier. A rechercher sur l'Allagnon, la Loire, d'autres rivières vives dans la partie moyenne et haute de leur cours. Espèce déterminante Znieff. Eresus cinnaberinus (Olivier, 1789) : Espèce caractéristique des biotopes thermophiles et rocailleux. Souvent regroupée en populations agrégées en milieu xéro-thermophile. Répartition européenne, plus fréquente dans le sud. Représentative de conditions écologiques particulières. Espèce déterminante Znieff.

ANALYSE DU SOUS-GROUPE

DES MOLLUSQUES TERRESTRES CHIFFRES-CLES, CARTES, ETUDES, ELEMENTS TIRES DU PROFIL, DES ORGFH… Avec 110 espèces connues (95 actuelles et 15 uniquement historiques), l’Auvergne possède 21 % de la malacofaune terrestre de France. Aucune espèce ou sous-espèce n’est endémique de la région. Quelques espèces relictuelles sont présentes (par exemple: Vertigo alpestris, V. substriata). Par ailleurs, de nombreuses espèces trouvent en Auvergne leur limite de répartition. Notre région possède un niveau de responsabilité significatif sur le plan national concernant Vertigo angustior même si l'état de connaissance reste largement à approfondir. Une quinzaine d’espèces ayant été précédemment mentionnées n’ont pas été revues. Parmi celles-ci, deux étaient exogènes. Pour les autres, il est fort probable qu’il y ait eu régression des espèces. Toutefois, toutes les mentions citées n’ont pas été vérifiées une à une et il est possible qu’il y ait eu des erreurs d’identification. QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES DONNEES, DE SYNTHESES SUR LE GROUPE ? Les connaissances pour les Mollusques terrestres proviennent de la bibliographie ancienne et de données contemporaines. Les collections (celles du Muséum Henri-Lecoq) ont commencé à être inventoriées. La littérature ancienne traite principalement de l’Allier. Rares est celle portant sur les autres départements. L’état des connaissance est hétérogène : on compte environ 700 données contemporaines pour l’Allier et environ 200 données pour le Puy-de-Dôme. Celles provenant du Cantal et de la Haute-Loire sont encore moins nombreuses (inférieures à 100 au total). Mais pour tous les départements, les connaissances sont insuffisantes. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ? 3 taxons bénéficient d’un statut (réglementaire ou autre)

Tableau 1 : Listes des espèces bénéficiant d’un statut en Auvergne

Liste rouge Convention de Berne

Directive Habitats Famille

Genre espèce Nom commun

France Monde

Protection nationale Annexe II et

III Annexe II

et IV

Vertiginidae

Vertigo angustior Maillot à bouche étroite LR : cd II

Helicidae

Cornu aspersum Petit Gris E1b

Helix pomatia Escargot de Bourgogne E1a B3 V

Liste rouge Monde: LR (faible risque), cd (dépendant de mesures de conservation) Protection nationale : E1b, E1a (réglementations relative au ramassage) Les zones protégées en Auvergne (RNN, APPB...) et les sites gérés par des associations de protection de la Nature couvrent différents types d’habitats allant des grèves, plages et ripisylves du val d’Allier aux pelouses subalpines, hêtraies, éboulis, mégaphorbiaies et forêts résineuses, en passant par les pelouses xérothermophiles et les tourbières. Cette diversité d'habitats protégés semble concerner une grande partie des espèces de Mollusques auvergnats. On ne peut cependant pas l'affirmer du fait du manque d'inventaires. En effet, trop peu de sites protégés (RNN de la Sagne de Godivelle, du rocher de la Jacquette et du Val d’Allier ainsi que la plaine de Lambre à Gerzat) bénéficient d’un inventaire malacologique relativement poussé. On notera aussi que les choix des gestionnaires n'intègrent pas explicitement ce groupe et ne fait pas partie des enjeux conditionnant les orientations de gestion. De part la diversité des milieux, un nombre important d’espèces semble être concerné par ce réseau d’espaces protégés et gérés à des fins de préservation de la biodiversité. Toutefois, leur isolement les uns par rapport aux autres limite les échanges de populations et donc le brassage génétique. La notion de corridor est très importante pour ce groupe et elle est à l’heure actuelle peu prise en compte pour que les protections soient efficaces à terme. Enfin, Vertigo angustior, la seule espèce à enjeux en Auvergne, se trouve très certainement en dehors de tout site bénéficiant d'une protection. ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ? L’état de conservation est difficile à appréhender en raison du manque général de connaissances. Cependant, du fait de l’altération de nombreux habitats (assèchement des zones humides, régression de pelouses sèches, enrésinement...) et de leur rudéralisation, la malacofaune terrestre tend à se banaliser. Par ailleurs, certaines espèces introduites (notamment des limaces) possèdent des facultés de dissémination plutôt élevées. Leur prolifération (surtout dans les agroé-cosystèmes simplifiés) inflige des dégâts parfois conséquents aux cultures et l’utilisation importante de limacicides contribuent à la mauvaise qualité des eaux. Cependant, pour l’heure, il n’est pas avéré que ces Mollusques allochtones supplantent les Gastéropodes indigènes. SI POSSIBLE, COMPAREZ LA SITUATION AUVERGNATE A LA SITUATION NATIONALE. Y A-T-IL DES PARTICULARISMES REGIONAUX OU LA SITUATION EST-ELLE CONFORME A LA SITUATION GLOBALE ? Cette tendance est nationale. Elle est toutefois plus ou moins prononcée suivant les secteurs géographiques. Les zones possédant un relief escarpé (qui plus est sur calcaire) sont davantage épargnées. A l’inverse, les zones de plaines fortement cultivées et aménagées avec trop peu d’éléments paysagers (haies, bosquets, bordures de chemin, talus...) possèdent un cortège qui a drastiquement régressé. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ? (LISTER ICI, PAR ORDRE CROISSANT D’IMPORTANCE LES RAISONS OU HYPOTHESES EXPLIQUANT LES EVOLUTIONS OBSERVEES.) Facteurs favorables :

1- Zones calcaires 2- Espèces se contentant de micro-habitats en guise de noyau de population

Facteurs défavorables :

1. Faible capacité de dissémination pour la majorité des espèces 2. Disparition des corridors écologiques 3. Altération des habitats (pratiques agricoles, régression des éléments paysagers,

assèchement des zones humides, construction d’infrastructures, embroussaillement des coteaux, gestion des bas-côtés...)

4. Introduction d’espèces (échanges de marchandises intenses) QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ET DE L’EVOLUTION PREVISIBLE DES HABITATS ? Certaines espèces (celles liées notamment aux zones humides et aux zones herbacées) réagissent négativement à la dégradation du milieu (régression numérique et géographique). Pour quelques unes, cette réaction est rapide. Les plus tolérantes tendent à tirer bénéfice de ces modifications et accentuent la banalisation de la malacofaune. Cependant, la réponse en terme de progression géographique est lente, notamment en raison d'une simplification des habitats et de la disparition des corrdiors. De même, l’introduction d’espèces du fait des échanges de marchandises incessant engendre des déséquilibres notamment dans les agro-écosystèmes avec les limaces. A l’inverse, d’autres espèces, possèdent des moyens de dissémination limités. Pour celles-ci, la notion de corridor devient primordiale au risque d’une isolation trop importante des populations. ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DES ESPECES A STATUT DU GROUPE : Vertigo angustior (Maillot à bouche étroite) Espèce parapluie, inscrite à l’annexe II de la Directive Habitats Faune-Flore.

II­GRILLESDESYNTHESEDESESPECES

OUGROUPESD’ESPECESSELECTIONNES

«INSECTESETAUTRESINVERTEBRES»

GRILLE DE SYNTHESE DES ESPECES SELECTIONNEES

LEPIDOPTERES

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Lycaena helle (Denis et Schiffermüller, 1775)

Cuivré de la bistorte RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce relictuelle. - Espèce endémique (sous-espèce) : arvernsis pour le Puy-de-Dôme et le Cantal et

magdalenae pour l’Allier. - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière. La région Auvergne abrite les plus importantes populations d’Europe occidentale et peut-être même d’Europe.

PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES (par ordre décroissant) Volcans d’Auvergne. Livradois-Forez. Combraille. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairie humides. Tourbière (bas-marais). CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance très satisfaisant, plusieurs études récentes faisant une bonne synthèse de la situation en Auvergne. Bachelard P. et al. 2008.- Recherche de 4 nouvelles espèces d’insectes d’intérêt communautaire sur le réseau Natura 2000 en Auvergne.- Rapport d’étude SHNAO, financement DIREN Auvergne. Bachelard P. 2004.- Le Cuivré de la bistorte (Lycaena helle) en région Auvergne. Rapport d’étude SHNAO, financement DIREN Auvergne. Bachelard P. & Descimon. 1999.- Lycaena helle (Denis & Schiffermüller , 1775) dans le Massif Central (France) : une analyse écogéographique (Lepidoptera : Lycaenidae). Linneana Belgica, 1 : 23-41. L’espèce fait l’objet d’un suivi bisannuel (depuis 1999) sur le site Natura 2000 des monts de la Madeleine. Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008)

306 données dans le Puy-de-Dôme, 47 données dans l’Allier et la Loire (monts de la Madeleine), 16 données dans le Cantal.

Espèce protégée nationalement présente dans le Puy-de-Dôme sur plusieurs sites protégés réglementairement : RNN de la vallée de Chaudefour, RNN de Chastreix-Sancy, RNN des Sagnes de la Godivelle, APB de la Narse d’Espinasse, APB de Chambedaze… Aucun site protégé réglementairement dans l’Allier et le Cantal. Présent sur 8 sites Natura 2000. Les zones de protection réglementaires actuelles couvrent efficacement les zones de présence dans le Puy-de-Dôme et permettent d’envisager une conservation efficace à l’exception peut-être des Combrailles (gorges de la Sioule). A l’inverse dans le Cantal et surtout l’Allier (sous-espèce endémique) aucune mesure de permet de conserver efficacement l’espèce. Dans ce dernier département il serait urgent de mettre en place un dispositif de protection associé à des mesures de gestion (coupes de résineux, établissements de corridors…). ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce La situation est très différente suivant les départements. Les populations du Puy-de-Dôme (monts Dore, Cézallier) et du Cantal (Cézallier) sont dans un bon état de conservation et paraissent stables voir en augmentation (entre 80 et 90 stations). Nous manquons d’informations et de recul pour celles des Combrailles (gorges de la Sioule). Dans l’Allier (monts de la Madeleine) elles sont dans une situation critique et en nette régression depuis une quinzaine d’année (environ 7 stations dans les années 90, au nombre de 3 actuellement) Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats de l’espèce parait suffisant, l’évolution de la superficie des habitats est positive, leur fonctionnalité est correctement assurée sauf pour le département de l’Allier (monts de la Madeleine). Dans ce dernier cas, la superficie a diminuée et la fonctionnalité n’est pas assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables - Plantations réduisant et fragmentant la surface d’habitats. - Après une période favorable, envahissement puis fermeture des habitats suite à l’abandon

du pâturage. - Drainage. Facteurs favorables temporairement - Déprise agricole temporairement favorable avant envahissement puis fermeture des

habitats. PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : majeure. La région Auvergne abrite les plus importantes populations d’Europe occidentale et peut-être même d’Europe. Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : importante si corridor écologique présent. Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée.

Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : satisfaisant.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Boloria aquilonaris (Stichel, 1908)

Nacré de la canneberge RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce relictuelle. - Espèce bio-indicatrice de l’intégrité des milieux tourbeux. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES (par ordre décroissant) Margeride, Aubrac. Livradois-Forez. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Tourbière. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance très satisfaisant, un article et plusieurs rapports d’études récents faisant une bonne synthèse de la situation en Auvergne. Bachelard P., 1996.- A propos de Boloria aquilonaris (Stichel, 1908) en Auvergne et plus généralement dans le Massif-Central (France). Première cartographie de l'espèce en Auvergne (Lepidoptera : Nymphalidae). Linneana Belgica, XV (6) : 255-264. L’espèce fait l’objet d’un suivi annuel (depuis 1998) sur le site Natura 2000 des monts du Forez. Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008) 49 données dans le Puy-de-Dôme, 14 données dans la Haute-Loire, 4 données dans le Cantal. Espèce protégée nationalement présente sur aucun site protégé réglementairement. Présent sur 3 sites Natura 2000. Les zones de protection réglementaires actuelles ne couvrent pas efficacement les zones de présence de l’espèce et ne permettent pas d’envisager une conservation efficace. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce L’ensemble des populations de l’Aubrac, du Forez et de Margeride sont dans un mauvais état de conservation et est en régression marquée. L’espèce à certainement disparue des monts du Forez. Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats de l’espèce parait insuffisant, l’évolution de la superficie des habitats est nettement négative, leur fonctionnalité n’est pas correctement assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables - Pâturage, piétinement et stationnement des animaux sur les tourbières.

- Drainage. - Plantations réduisant et fragmentant la surface d’habitats. PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : significative.

Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : importante si corridor écologique présent.

Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée. Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : mauvaise.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Erebia ottomana (Herrich-Schäffer, 1847)

Moiré ottoman RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce relictuelle. - Espèce endémique (sous-espèce) : tardenota pour la Haute-Loire, l’Ardèche et la Lozère. - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière. La région Auvergne partage avec les régions Languedoc-Roussillon (Lozère) et Rhône-Alpes (Ardèche) les seules populations de France.

PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES (par ordre décroissant) Velay. Margeride, Aubrac. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies Landes CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance satisfaisant, un article récent faisant une bonne synthèse de la situation en Auvergne. Jutzeler D, Leestmans R., Daydé S., Lafranchis T., Giovanni S. & Volpe G., 2002.- Comparaison de deux sous-espèces d’Erebia ottomana Herrich-Schäffer (1847) : la ssp. tardenota Praviel (1941) du sud-est du Massif central (France) et de la ssp. benacensis Dannehl (1933) du Mt Baldo (Italie) (Lepidoptera : Nymphalidae, Satyrinae). Linneana Belgica, (8) : 377-390p. Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008) 22 données dans la Haute-Loire. Espèce présente sur aucun site protégé réglementairement. Présent sur la réserve biologique dirigée du Mézenc et sur le site Natura 2000 du Mézenc. Les zones de protection actuelles ne couvrent pas efficacement les zones de présence et ne permettent pas d’envisager une conservation efficace. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce Les populations du Mézenc nous paraissent dans un bon état de conservation et apparaissent stables. Celles de la Margeride sont moins nombreuses et plus isolées. Nous manquons d’informations et de recul pour évaluer réellement la situation sur les deux massifs. Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats de l’espèce parait suffisant, l’évolution de la superficie des habitats est stable, leur fonctionnalité est correctement assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables - Plantations réduisant et fragmentant la surface d’habitats. - Pâturage intensif.

PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : significative.

Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : non évaluée.

Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée. Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : satisfaisant.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Erebia sudetica Staudinger, 1861

Moiré des Sudètes RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce relictuelle. - Espèce endémique (sous-espèce) : liorana pour le Cantal. - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière. La région Auvergne partage avec la région Rhône-Alpes (Savoie, Isère) les seules populations de France.

PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Volcans d’Auvergne. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies. Mégaphorbiaies. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance satisfaisant, un rapport d’étude récent faisant une bonne synthèse de la situation en Auvergne. Bachelard P, 2003.- Le Moiré des Sudètes (Erebia sudetica liorana) dans les monts du Cantal (Lepidoptera : Nymphalidae, Satyrinae). Rapport d’étude, SHNAO-PNRVA. Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008)

73 données dans le Cantal. Espèce protégée nationalement présente dans le Cantal sur aucun site protégé réglementairement. Présent sur le site Natura 2000 du Massif cantalien est et ouest. Les zones de protection actuelles ne couvrent pas efficacement les zones de présence et ne permettent d’envisager une conservation efficace. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce Les populations sont dans un bon état de conservation et paraissent stables. Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats de l’espèce parait suffisant, l’évolution de la superficie des habitats est stable, leur fonctionnalité est correctement assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables - Plantations réduisant et fragmentant la surface d’habitats. - Pâturage intensif. - Drainage. - Infrastructures liés aux sports d’hiver. PERSPECTIVES ET ENJEUX

Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : majeure. La région Auvergne (Cantal) abrite les plus importantes populations de France.

Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : non évaluée.

Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée. Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : satisfaisant.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Maculinea alcon (Herrich-Schäffer, 1847)

Azuré des mouillères RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce relictuelle. - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière. La région Auvergne abrite une des plus importantes populations d’Europe. - Présence d’un plan national de restauration. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES (par ordre décroissant) Volcans d’Auvergne. Margeride, Aubrac. Velay. Combraille. Aurillac et châtaigneraie auvergnate ? MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairie humide. Tourbière. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance satisfaisant, un rapport d’étude récent faisant une bonne synthèse de la situation en Auvergne. Bachelard P, 2008.- Les espèces du genre Maculinea en région Auvergne (Lepidoptera : Lycaenidae). Rapport d’étude, SHNAO-DIREN Auvergne, 28p. Leroy T. et Bachelard P., 2008.- L’Azuré des mouillères, Maculinea alcon alcon, sur le territoire du Parc naturel des volcans d’Auvergne : répartition, abondance et éléments d’écologie (Lep. Lycaenidae). Oreina, 2 : 35-43. L’espèce fait l’objet d’un suivi annuel (depuis 2000) sur la RNN des Sagnes de la Godivelle et sur l’ENS de Jouvion (depuis 2008). Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008)

93 dans le Puy-de-Dôme. 43 données dans le Cantal. 8 données en Haute-Loire. Espèce protégée nationalement présente sur plusieurs sites protégés réglementairement : RNN de Chastreix-Sancy, RNN des Sagnes de la Godivelle, APB de Chambedaze, APB de Sougeat la Souze, APB du Lac de l’Esclauze… Présent sur au moins 10 sites Natura 2000. Les zones de protection actuelles couvrent efficacement les zones de présence et permettent d’envisager une conservation efficace à l’exception des massifs du Mézenc, de la Margeride et de l’Aubrac. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce

La situation est très différente suivant les départements. Les populations du Puy-de-Dôme (monts Dore, Cézallier, Artense) et du Cantal (Cézallier, monts du Cantal) sont dans un bon état de conservation et paraissent stables. Dans le Mézenc, l’Aubrac et la Margeride elles sont beaucoup moins nombreuses et n’ont pas fait l’objet d’un recensement précis. Pour ces trois massifs nous manquons d’éléments pour statuer sur l’état des populations. Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats sur le Cézallier, les monts Dore et les monts du Cantal de l’espèce parait suffisant, l’évolution de la superficie des habitats est stable, leur fonctionnalité est correctement assurée. Pour l’Artense la situation nous semble légèrement défavorable dans la mesure où les stations sont plus éloignées les unes des autres et que l’état de l’habitat de l’espèce est moins bon (plusieurs stations sont des prairies relictuelles évoluant plus ou moins vers des landes). Pour le Mézenc, l’Aubrac et la Margeride nous manquons d’éléments pour statuer sur l’état de l’habitat. Dynamique observée Facteurs défavorables - Plantations réduisant et fragmentant la surface d’habitats. - A long terme, abandon du pâturage. - Pâturage intensif (piétinement). - Drainage. PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : majeure. La région Auvergne abrite une des plus importantes populations d’Europe. Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : non évaluée. Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée.

Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : satisfaisant.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Parnassius apollo (Linné, 1758)

Apollon RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce relictuelle. - Espèce en régression marquée depuis 40 ans. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES (par ordre décroissant) Volcans d’Auvergne. Velay. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Affleurement rocheux (falaises, éboulis…). Pelouses subalpines. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance très satisfaisant, de nombreux articles faisant une bonne synthèse de la situation en Auvergne. Braconnot S., Descimon H. et Vesco J.P., 1993 - La conservation des Parnassius en France: état des populations de 1990 à 1992 (Lep. Papilionidae). Alexanor, 2 : 99-113. Deschamps-Cottin M., 1998 .- Facteurs écologiques de la distribution de Parnassius apollo L. (Lepidoptera : Papilionidae), du maintien et de l’extinction des populations en France. Conséquences pour l’établissement d’une politique de conservation efficace. Thèse 198p., Université de Provence. Descimon H., 1995 - La conservation des Parnassius en France : aspects zoogéographiques, écologiques, démographiques et génétiques. Rapport d’étude OPIE, vol. 1 : 54p. L’espèce fait l’objet d’un suivi annuel (depuis 1997) sur la RNN de la vallée de Chaudefour et sur la RNN du Rocher de la Jaquette (depuis 1999). Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008) 338 données dans le Puy-de-Dôme. 179 données dans le Cantal. 115 données dans la Haute-Loire. Espèce protégée nationalement présente sur trois sites protégés réglementairement : RNN de la vallée de Chaudefour, RNN de Chastreix-Sancy et RNN du Rocher de la Jaquette. Aucun site protégé réglementairement dans le Cantal. Présent sur 5 sites Natura 2000. Les zones de protection actuelles couvrent efficacement les zones de présence dans le Puy-de-Dôme et permettent d’envisager une conservation efficace. A l’inverse dans le Cantal et en Haute-Loire aucune mesure de permet de conserver efficacement l’espèce. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce Les populations des monts du Forez et du Haut-Allier sont considérées aujourd’hui comme disparues.

Celles de la région des Couzes et du Mézenc ont dramatiquement régressées. Celles du Cézallier (Puy-de-Dôme et Cantal) ont fortement régressées. Seules se maintiennent avec plus ou moins de vigueur celles des monts Dore et des monts du Cantal. Même sur ces massifs on observe depuis cinq ans une diminution marquée des effectifs (vallée de Chaudefour). Etat de l’habitat de l’espèce Au-dessus de 1200 mètres la superficie des habitats de l’espèce parait suffisant, l’évolution de la superficie des habitats est stable, leur fonctionnalité est correctement assurée. En-dessous de 1200 mètres la situation est très défavorable, la superficie des habitats ne parait pas suffisante, l’évolution de la superficie des habitats est négative, leur fonctionnalité n’est plus correctement assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables - Déprise agricole entrainant un envahissement puis une fermeture des habitats suite à

l’abandon du pâturage (en-dessous de 1200 m). - Plantations réduisant et fragmentant la surface d’habitats. PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : accessoire. Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : importante si corridor écologique présent. Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée.

Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : mauvais.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Aporia crataegi (Linné 1758)

Gazé RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce en régression marquée sur une grande partie nord de la France. Plus d’observation

depuis 1980 sur 12 départements (plus région parisienne) de la moitié nord. Espèce disparue de trois pays d’Europe.

PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Toute l’Auvergne. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Bocage. Coteaux. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance satisfaisant dans le Puy-de-Dôme, insuffisant dans les trois autres départements.

Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008) 1137 données dans le Puy-de-Dôme. 128 données dans le Cantal. 64 données dans la Haute-Loire. 18 données dans l’Allier. Espèce présente sur plusieurs sites protégés réglementairement : RNN de la vallée de Chaudefour, RNN de Chastreix-Sancy, RNN du Rocher de la Jaquette, APB de la Narse d’Espinasse, APB de Chambedaze… Présent sur plusieurs sites Natura 2000. Les zones de protection actuelles couvrent efficacement les zones de présence et permettent d’envisager une conservation efficace. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce Espèce commune et populations encore abondantes. Dans le Puy-de-Dôme, par exemple, l’espèce se classe en 7ème rang des rhopalocères (sur 137) du nombre total d’observation. Nous manquons de données sur les trois autres départements. Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats de l’espèce parait suffisante, l’évolution de la superficie des habitats est stable (département de l’Allier ?), leur fonctionnalité est correctement assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables - Destruction des haies. Facteurs favorables temporairement - Déprise agricole dans un premier temps.

PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : significative. La région Auvergne abrite d’importantes populations stables contrairement à plusieurs régions de la moitié nord de la France.

Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : non évaluée.

Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée. Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : satisfaisant.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Scolitantides orion (Pallas, 1771)

Azuré des orpins RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière. La région Auvergne abrite les plus importantes populations de France. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES (par ordre décroissant) Volcans d’Auvergne. Combraille. Limagnes et Val d’Allier. Margeride, Aubrac. Velay. Livradois-Forez. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Affleurement rocheux. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance satisfaisant, un rapport d’étude récent faisant une bonne synthèse de la situation en Auvergne. Coulondre A., 1994. - Systématique et répartition de Scolitantides orion (Pallas, 1771) (Lepidoptera : Lycaenidae). Linneana Belgica, XIV (8) : 383-420. L’espèce fait l’objet d’un suivi annuel sur la RNN du Rocher de la Jaquette (depuis 1999).

Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008) 208 données dans le Puy-de-Dôme. 17 données dans le Cantal. 31 données dans la Haute-Loire. 9 données dans l’Allier. Espèce présente sur un site protégé réglementairement : RNN du Rocher de la Jaquette. Présent sur 8 sites Natura 2000. Les zones de protection actuelles ne couvrent pas efficacement les zones de présence et ne permettent pas d’envisager une conservation efficace. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce Les populations sont dans un bon état de conservation et paraissent stables. Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats de l’espèce parait suffisant, l’évolution de la superficie des habitats est stable, leur fonctionnalité semble correctement assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables

- Après une période favorable, envahissement puis fermeture des habitats suite à l’abandon du pâturage.

- Gyrobroyage des bas coté des routes au printemps et début d’été. PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : majeure. La région Auvergne abrite les plus importantes populations de France. Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : non évaluée. Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée.

Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : satisfaisant.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Limenitis populi (Linné, 1758)

Grand sylvain RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation d’une partie du groupe dans la région. Groupe dont

les biotopes sont principalement les ripisylves, clairières et lisières forestières. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Volcans d’Auvergne. Livradois-Forez. Combraille. Velay. Bourbonnais et basse Combrailles. MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Forêts feuillus et mixtes. Lisières et clairières. Ripisylves. CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance insatisfaisant. Pas de synthèse particulière. Etat de la base de données AEA-SHNAO (2008)

67 données dans le Puy-de-Dôme. 8 données dans le Cantal. 8 données dans la Haute-Loire. 5 données dans l’Allier. Espèce présente sur l’ENS : Bois de la Comté. Les zones de protection actuelles ne couvrent pas efficacement les zones de présence et ne permettent pas d’envisager une conservation efficace. ETAT DE CONSERVATION Etat de la population de l’espèce Nous manquons d’éléments précis pour statuer sur l’état des populations. Il semble néanmoins que l’espèce est régressée sur de nombreuses régions (Sioule par exemple) depuis une vingtaine d’années. Exception faite de quelques rares sites (Bois de la Comté) les populations ont toujours de faibles effectifs. Etat de l’habitat de l’espèce La superficie des habitats de l’espèce parait suffisante, l’évolution de la superficie des habitats est stable, leur fonctionnalité semble correctement assurée. Dynamique observée Facteurs défavorables - Gyrobroyage des berges des cours d’eau et des bordures de chemins forestiers. - Elimination du Tremble (Populus tremula) en contexte forestier. - Empierrement des chemins forestiers.

PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional Part de l’Auvergne dans la responsabilité globale de conservation de l’espèce : significative.

Résiliation et restauration Capacité naturelle de reconquête de l’espèce : non évaluée.

Faisabilité technique de restauration de l’espèce et de son habitat : non évaluée. Perspectives futures Viabilité de l’espèce à moyen terme : peu satisfaisante.

GRILLE DE SYNTHESE DES GROUPES D’ESPECES SELECTIONNES COLEOPTERES

GRILLE DE SYNTHESE DU GROUPE D’ESPECES

COLEOPTERES SAPROXYLIQUES

Avec 702 000 ha, l’Auvergne représente 4,5 % de la forêt française et se situe dans la moyenne nationale en ce qui concerne le taux de boisement (27 %). Les cycles de l’énergie et des différents éléments nutritifs, tels que le carbone et l’azote, passent en forêt par un stade de « capitalisation » important à l’intérieur des arbres. Cette particularité de la production primaire des arbres s’accompagne d’une grande complexité du processus de recyclage qui y est associé. Ceci implique une grande richesse et aussi une grande spécificité des organismes saproxyliques qui restituent pour l’ensemble de la forêt le budget énergétique et nutritif représenté par un arbre mort. Les coléoptères saproxyliques par conséquent jouent un rôle essentiel dans la survie et la régénération des forêts. Ils permettent aussi d’évaluer l’état de santé, la naturalité d’une forêt, d’une zone bocagère et aussi de parcs. Les coléoptères saproxyliques représentent aux alentours de 20% des coléoptères français, soit environ 2 000 espèces. Les cortèges d’espèces de coléoptères saproxyliques Parmi les coléoptères 2 000 espèces de coléoptères saproxyliques français, nous avons choisi un cortège de 80 espèces présent en Auvergne. Toutes les espèces choisies font partie de la liste des coléoptères bioindicateurs de qualité des forêts françaises publiée en 2004 par M. Hervé Brustel.

Coléoptères Anthribiidae : Anthribus albinus, Platyrhinus resinosus, Tropideres albirostris. Coléoptères Biphyllidae : Biphyllus lunatus Coléoptères Bothrideridae : 0xylaemus cylindricus Coléoptères Buprestidae : Agrilus ater, Agrilus guerini, Buprestis octopunctata, Chrysobotris chrysostigma, Coroebus undatus, Dicerca alni, Dicerca berolinensis, Eurythyrea micans, Eurythyrea quercus. Coléoptères Cerambycidae : Acanthocinus reticulatus, Aegosome scabricorne, Akimerus schaefferi, Anaglyptus mysticus, Stictoleptura scutellata, Cerambyx cerdo, Clytus tropicus, Ergates faber, Lamia textor, Leptura aethiops, Morimus asper, Pedostrangalia revestita, Purpuricinus kaehleri, Rhamnusium bicolor, Ropalopus femoratus, Rosalia alpina, Saperda octopunctata, Saperda punctata, Stenochorus meridianus, Trichoferus pallidus. Coléoptères Cerophytidae : Cerophytum elateroides Coléoptères Cetoniidae : Gnorimus variabilis, Protaetia aeruginosa, Protaetia lugubris, Osmoderma eremita. Coléoptères Elateridae : Ampedus erythrogonus, Ampedus praeustus, Brachygonus megerlei, Denticollis rubens, Harminius undulatus, Hypoganus inunctus, Ischnodes sanguinicollis, Lacon quercus, Limoniscus violaceus, Megapenthes lugens, Procraerus tibialis.

Coléoptères Eroylidae : Triplax aenea, Triplax lacordairei. Coléoptères Eucnemidae : Dirhagus emyi, Hylis cariniceps, Rhacopus sahlbergi. Coléoptères Histeridae : Plegaderus caesus, Plegaderus dissectus. Coléoptères Lissomidae : Drapetes cinctus. Coléoptères Lucanidae : Aesalus scaraboides, Ceruchus chrysomelinus, Sinodendron cylindicum. Coléoptères Lycidae : Dictyoptera aurora, Pyropterus nogroruber. Coléoptères Melandryidae : Hypulus quercinus, Melandrya caraboides, Phloeotrya tenuis, Xylita livida. Coléoptères Mycetophagidae : Mycetophagus fulvicollis, Mycetophagus piceus. Coléoptères Oedemeridae : Ischnomera cyanea, Ischnomera sanguinicollis. Coléoptères Prostomidae : Prostomis mandibularis. Coléoptères Rhysodidae : Rhysodes sulcatus. Coléoptères Tenebrionidae : Allecula morio, Pseudocistela ceramboides, Bolitophagus reticulatus, Corticeus fasciatus, Platydema violaceum, Tenebrio opacus. Coléoptères Zopheridae : Pycnomerus terebrans QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES

DONNEES, DE SYNTHESES SUR LE GROUPE ?

Bibliographie indispensable pour l’étude des coléoptères saproxyliques Brustel (H.), février 2004. - Coléoptères saproxyliques et valeur biologique des forêts françaises – Les Dossiers Forestiers N°13. 297 pages DAJOZ, R, 1966 - Ecologie et biologie des Coléoptères xylophages de la hêtraie. (1ère partie). Vie et milieu, série C, 17 (1) : 531-636. DAJOZ, R., 1966 - Ecologie et biologie des coléoptères xylophages de la Hêtraie (fin). Vie et Milieu, 17 (2) - série C : 637-763. DAJOZ, R., 2007 – Les insectes et la forêt – Rôle et diversité des insectes dans le milieu forestier. Editions Tec & Doc, Lavoisier, 2eme édition : 648p. Actes du Colloque "Bois mort et à cavités : une clé pour les forêts vivantes" Chambéry, 25-28 octobre 2004.

Bibliographie sur ce groupe pour la région Auvergne. Binon (M.), Dufour (A), Hengoat (J-J), 2001. - Inventaire des longicornes (Coleoptera Cerambycidae) du département de l’allier (France).Revue Scientifique du Bourbonnais, 27p. Binon (M.), Dufour (A), Hengoat (J-J), Velle (L.), 2008. – Les coléoptères Buprestidae du département de l’allier (France).Revue Scientifique du Bourbonnais, 22p. Fauvel A., 1886.- Essai sur l'Entomologie de la Haute-Auvergne: Mont Dore et Plomb du Cantal, Rev. Ent, 5: 265-314). Teilhard de Chardin G., 1926 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°10.

Teilhard de Chardin G., 1926 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°9. Teilhard de Chardin G., 1925 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°8. Teilhard de Chardin G., 1925 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturel les d’Auvergne n°7. Teilhard de Chardin G., 1931 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°17. Collections de références régionales : Le Musée d’histoire naturelle Henri-Lecoq de Clermont-Ferrand conserve des collections de références. Il s’agit des collections suivantes : Collections G. Teilhard de Chardin ; Henri Venet ; Cornut-Gentille ; Brun ; J. des Forest ; M. Duvert ; Hubert ; P. Lachiver ; Lamotte ; Le Coarer ; Quittard ; Rouel ; Vergnes. Rapports d’étude concernant les coléoptères saproxyliques en région Auvergne :

Étude des coléoptères de la Directive Habitats Faune Flore sur le site des Gorges de la Rhue. Commanditaire : Diren Auvergne.2008, rapport SHNAO. Étude des coléoptères bioindicateurs et patrimoniaux sur le site d’implantation du train à crémaillère sur le puy de Dôme. Commanditaire : S.N.C Lavalin. 2008, rapport SHNAO. Étude des coléoptères saproxyliques des bois de la Comté. Commanditaire : Conseil Général du Puy-de-Dôme, 132 pages. 2007, rapport SHNAO. Étude des Coléoptères saproxyliques de la forêt alluviale de Chadieu (Authezat, 63). Commanditaire Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. 91 pages.2007, rapport SHNAO. Inventaire des coléoptères saproxyliques de la réserve naturelle nationale du Rocher de la Jaquette (Mazoires 63). Commanditaire : Société pour l’Etude et la Protection de la Nature dans le Massif Central. 56 pages. 2007 rapport SHNAO. Inventaire des Coléoptères saproxyliques d’intérêt communautaire sur le site Natura 2000 « Gorges de l’Allier et affluents » FR8301075. Commanditaire : Syndicat Mixte d’AménagemenT du Haut-Allier. 52 pages. 2007 rapport SHNAO. Étude des coléoptères saproxyliques et Carabidae de la Réserve Naturelle des Sagnes de La Godivelle. Commanditaires : Parc naturel régional des volcans d’Auvergne et Réserve Naturelles de France.2006 rapport SHNAO. Étude entomologique des Coléoptères saproxyliques patrimoniaux des Gorges de la Sioule. Commanditaire : Office National des Fôrets (ONF). 2006 rapport SHNAO. Étude entomologique des Coléoptères saproxyliques de la vallée du Fossat, Pré Daval, sur la commune de Job (63). Commanditaires : Parc naturel régional Livradois-Forez, Conseil général du Puy-de-Dôme. 2005 rapport SHNAO. Etude des coléoptères saproxyliques et Carabidae de la Réserve Naturelle des Sagnes de La Godivelle. Commanditaires : Parc naturel régional des volcans d’Auvergne et Réserve Naturelles de France. 2005 rapport SHNAO.

Etude des coléoptères saproxyliques de la forêt alluviale du site du Moulin (Dallet, 63). Commanditaire : Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. Rapport d’étude SHNAO, 34 pages. Étude des coléoptères saproxyliques de la forêt alluviale du château de Chadieu (Authezat, 63). Commanditaire : Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. Rapport d’étude SHNAO, 33 pages. 2005 rapport SHNAO. Étude entomologique des Coléoptères inscrits sur la directive Habitats-Faune-Flore sur les sites Natura 2000, des coteaux de Clermont-Ferrand et de Riom (63). Rapport d'étude Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. Étude des coléoptères saproxyliques et Carabidae du site ENS de la Tourbière de Sagnes Bourrue (Jeansagnière, 42). Commanditaire : Conseil Général de la Loire. 2005 rapport SHNAO. Etude entomologique des Coléoptères Saproxyliques de la vallée du Fossat, Pré Daval sur la commune de Job (63). Rapport d’étude Parc naturel régional Livradois-Forez, Conseil Général du Puy-de-Dôme et Alcide-d’Orbigny, 39 p. Etude du peuplement des Coléoptères de la Pessière de la Fontaine salée, Chastreix (63). Alcide-d’Orbigny, 19 p. Rapport d’étude Alcide-d’Orbigny, 21 p.2003. Recherche des espèces de Coléoptères à valeur patrimoniale sur la partie forestière du Gros Turluron (Billom, 63). Rapport d’étude Parc naturel régional Livradois-Forez et Alcide-d’Orbigny, 9 p. 2003. Etude entomologique et herpétologique des habitats d’éboulis thermophiles et des forêts de ravin sèches associées sur le site de la forêt de la Comté (63). Office National des Forêts et Alcide-d’Orbigny, 35 p.2003. Prospections entomologiques et chiroptérologiques au lieu-dit « le Chalard » (communes d’Olliergues, Marat et Saint-Gervais-sur-Meymont). Recherches d’espèces à valeur patrimoniale. Rapport d’étude Soberco Environnement et Alcide-d’Orbigny, 23 p. Co-auteurs : Bachelard P. &Boitier E.2002. Recherche des espèces de Coléoptères et Lépidoptères de la directive « Habitat-Faunes-Flores) sur le site Natura 2000 des Gorges de la Sioule (63 et 03). Rapport d’étude Conservatoire régional des Espaces naturels d’Auvergne et Alcide-d’Orbigny. Co-auteurs : Bachelard P.2002. Etude des coléoptères saproxyliques sur la forêt de Tronçais, O.N.F Thierry Noblecourt, 2005.

L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET

MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ?

L’état de protection du groupe des coléoptères saproxyliques au niveau juridique est bon. Effectivement trois espèces inscrites en annexe II et IV de la Directive Habitats Faune Flore sont présentes en Auvergne. Il s’agit du Cerambyx cerdo, de l’Osmoderma eremita, de la Rosalia alpina. De même le Limoniscus violaceus, le Lucanus cervus et le Rhysodes sulcatus, eux aussi présents en Auvergne, sont inscrits en annexe IV de la directive Habitat.

Le réseau de Réserves Naturelles (national et régional) abrite toutes ces espèces excepté pour Rhysodes sulcatus qui est présent sur un réseau Natura 2000 à Saint-Amandin (15). Pour ce

site, la création d’une zone de protection de type Réserve Naturelle nous paraît plus que nécessaire, pour protéger cette espèce parapluie ainsi que tous les cortèges d’espèces remarquables et patrimoniales qu’il abrite.

ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ?

Concernant, les coléoptères saproxyliques on observe deux tendances selon la biologie des espèces et leur écologie. Concernant, les espèces se développant sur des arbres ou du bois de faible volume, on peut considérer qu’en Auvergne les effectifs sont stables. Par contre, pour les espèces plus affines vis à vis des arbres âgés, c’est dernières sont en constantes régression. C’est notamment le cas pour les espèces protégées de la Directive Habitat, citées ci-dessus. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU

GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ?

La baisse d’effectif des coléoptères saproxyliques s’explique par les facteurs suivants : - La modification ou destruction directe des habitats en lien avec la surexploitation des

ressources naturelles et de l’expansion démographique humaine. - Augmentation du nombre de coupes de bois. - Le turn-over des coupes de bois et la durée de vie des arbres ont considérablement

réduits ; Il n’existe plus de vieux arbres en forêt… - Les remembrements sont souvent réalisés au détriment des vieux arbres. - Abandon du paysage bocager qui de nos jours et le seul paysage à abriter de très vieux

arbres. - Les traitements sanitaires des grumes en forêt dans les zones de débardages et de

stockages sont très préjudiciables pour l’entomofaune.

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN

TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ?

Les perspectives futures pour ce groupe à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles ne sont guère encourageantes. Effectivement, si une réelle politique de gestion sylvicole visant à laisser vieillir et protéger les vieux arbres n’est pas rapidement mise en œuvre, des cohortes d’espèces de coléoptères saproxyliques sont voués à disparaître.

GRILLE DE SYNTHESE DU GROUPE D’ESPECES COLEOPTERES COPROPHAGES

L’Auvergne constitue une région agro-pastorale ou l’élevage d’ovins et de bovins prend une grande part dans l’activité agricole. Il en résulte des paysages pastoraux typiques et caractéristiques (le plateau des milles vaches, le bocage Bourbonnais, les Hautes-Chaumes du Forez, etc.). Les coléoptères coprophages sont essentiels au recyclage de la matière organique fécale des animaux. Sans ce rôle primordial, les bouses de vaches, les crottes de moutons ne seraient pas dégradées et finiraient, en s’accumulant, par asphyxier les sols. Les coléoptères coprophages constituent un groupe d’insecte qui reflète directement l’état de santé de notre agriculture pastorale. C’est pourquoi, il nous paraît indispensable de les choisir pour évaluer et avoir un regard critique sur leurs populations. Cortège d’espèces de coléoptères coprophages choisies liées aux milieux, ouverts, de bocages, montagnards ou de plaines.

Parmi les coléoptères coprophages français, 50 espèces ont été choisis comme étant représentatives de la région Auvergne.

Famille des Geotrupidae : Odontaeus armiger, Typhoeus typhoeus, Geotrupes mutator, Geotrupes niger, Geotrupes stercorarius, Geotrupes spiniger, Trypocopris vernalis, Trypocopris pyrenaeus. Famille des Scarabaeidae : Copris lunaris, Sisyphus schaefferi, Euoniticellus fulvus, Caccobius schreberi, Onthophagus taurus, Onthophagus punctatus, Onthophagus furcatus, Onthophagus ovatus, Onthophagus joannae, Onthophagus coenobita, Onthophagus similis, Onthophagus, vacca, Onthophagus nuchicornis. Famille des Aphodidae : Aphodius erraticus, Aphodius haemorrhoidalis, Aphodius fossor, Aphodius luridus, Aphodius rufipes, Aphodius satellitius, Aphodius abdominalis, Aphodius merdarius, Aphodius contaminatus, Aphodius distinctus, Aphodius prodomus, Aphodius sphacelatus, Aphodius obscurus, Aphodius biguttatus, Aphodius quadrimaculatus, Aphodius foetens, Aphodius foetidus, Aphodius fimetarius, Aphodius conjugatus, Aphodius rufus, Aphodius ater, Aphodius lugens, Aphodius varians, Aphodius granarius, Aphodius muscorum, Aphodius alpinus, Aphodius immundus, Aphodius constans, Aphodius uliginosus. QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES

DONNEES DE SYNTHESE SUR LE GROUPE ?

Pour pouvoir étudier les coléoptères coprophages, il existe quelques publications et ouvrages essentiels : Ouvrages :

Faune de France n° 78 - BARAUD J. - Coléoptères Scarabaeoidea d'Europe. 1992, 856 p. Costesseque R., 2005 – Les Aphodius de France – Une clé de détermination. Magellanes : 64pp. Paulian, R., 1959 - Faune de France 63 : Coléoptères Scarabéidés. Office Central de Faunistique, Lechevalier, Paris : 298 p.

Paulian, R., Baraud, J., 1982 - Faune des Coléoptères de France II : Lucanoidea et Scarabaeoidea. Encyclopédie Entomologique XLIII, Lechevalier, Paris, 1-473.

Publications :

Baraud, J., 1968 - Révision du sous-genre Thorectes Mulsant (Col. Scarabaeidae) 4e note: Sur une synonymie d’une espèce franco-espagnole..Bull.Soc.Ent.de France, 73 : 195-196. Baraud, J., 1977 - IV -Coléoptères Scarabaeoidea - Faune de l’Europe occidentale, Belgique, France, Grande-Bretagne, Italie, Péninsule Ibérique. Supplément à la Nouvelle Revue d’Entomologie, 7 (3) : 351 p. Baraud, J., 1988 - Présence d’une troisième espèce de Pleurophorus Mulsant dans la faune de France (Coleoptera, Aphodiidae). L'Entomologiste, 44 (5) : 253-256. Baraud, J., Nicolas, J.L., 1971 - Un Onthophagus Latr. meconnu: O. latigena Orb. (Col.Scarabaeidae ). Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 40 (5 ): 150-154. Baraud, J.,1971 - Révision des Aphodius paléarctiques du sous-genre Ammoecius Muls.(Col.Scarabaeidae). Bull.Soc.Ent.de France, 76 : 63-71. Bordat P., 2002 – À propos de quelques espèces d’Aphodiens de la faune de France. Le Coléoptériste, 5(2) : 129-130 Bordat, P., 1996 - Notes sur les Aphodius Français du sous-genre Planolinus (Col.Scarab.Aphodiidae).Bull. A.C.O.R.E.P., 27 : 65-67. Bordat, P., 1999 - Les Aphodiens rares de la Faune de France (résumé de la conférence du 17 novembre 1998 à l’A.C.O.R.E.P.). Le Coléoptériste, 36 : 77-90. Bordat, P., 2003 – Notes sur Rhyssemus plicatus (Germar) (Coleoptera Scarabaeoidea Aphodiidae). Le Coléoptériste, 6 (3) : 207-208. Bordat, P., Inglebert, H., 1997 - Catalogue des Coléoptères de l’Ile de France - Fascicule VI : Lucanidae, Scarabaeoidea. Supplément au bulletin de liaison de l’A.C.O.R.E.P., 29 : 65 p. Boullet, G., 1989 - Notes de chasse et observations diverses - Odontaeus armiger (Scop.) dans les départements méridionaux... une rareté ! ( Col. Scarabaeidae). L'Entomologiste, 45 (3) : 156. Brustel, H., Noblecourt, T., Valladares, L., 2000 - Aphodius (s.str.) conjugatus (Panzer, 1795) localement abondant dans l’Aude. Le Coléoptériste, 39 : 113-114. Cambefort, Y., 1974 - Les coléoptères coprophages de la bordure occidentale de la Grésigne. L’Entomologiste Toulousain, 1 (3) : 15-18. Cambefort, Y., 1974 - Nouvelles observations sur Onthophagus latigena d’Orb. (Col. Scarabaeidae). Nouv.Rev.Ent, 4 (3) : 209-210. Cambefort, Y., 1979 - Données préliminaires sur la taxonomie des Caccobius Thomson s. lat.(Coleoptera Scarabaeidae Scarabaeinae). Nouv.Rev.Ent, 9 (2) : 119-128. Cambefort, Y., 1991 - Des scarabées et des hommes : écologie et stratégies évolutives des scarabéides coprophages. Insectes, 80 (1) : 17-18. Cambefort, Y., Lecumberry, M., Blanc, R., 1979 - Coléoptères Scarabaeidae, Scarabaeus et Genres Voisins, Region paléarctique occidentale. Iconographie entomologique, Coléoptères. planche 9, Scarabaeoidea 2.

CHAPELIN-VISCARDI, J.D., BINON M., 2007 – Notes de terrain et observations diverses. Aphodiidae : captures intéressantes en région Centre (Coleoptera). L'Entomologiste, 63 (3) : 153. Costessèque, R., 1993 - Coprophages d’une vallée du Piémont pyrénéen : le Pays d’Olmes en Ariège ( Coleoptera Scarabaeoidea Laparosticti). L'Entomologiste, 49 (3) : 121-125. Costessèque, R., 1998 - Notes de chasse et observations diverses - Quelques bonnes captures d’Aphodiens en Ariège ( Col. Scarabaeidae). L'Entomologiste, 54 (2) : 53. Costessèque R., ROUCH A., 2007 – Questions posées par quelques récoltes d’Aphodius (Coleoptera, Scarabaeidea). R.A.R.E., T XVI (1) : 27-29 Darnaud, J., 1979 - Catalogue des Scarabaeoidea du Piémont Pyrénéen. L’Entomologiste Toulousain, 6 (1-2) : 2-10. - Delpy, D., 2000 - A propos du Psammoporus sabuleti Panzer (Coleoptera Scarabaeoidea Aegialiidae). Le Coléoptériste, 38 : 17-18. Denux, O., 2007 – Récente découverte du Geotrupidae Odontaues armiger (Scopoli, 1772) (Coleoptera) en Bourgogne, dans le département de la Nièvre. Le Coléoptériste, 10(2) : 79-81. Doutrelepont, J., 1946 - Un nouveau Scarabéide pour la faune française. L’Entomologiste, 2 (4) : p.161. Gangloff, L., 1979 - Quelques Aphodiini forestiers du Bas-Rhin. Bull.Soc.Ent. Mulhouse, 10-12 : 61-64. Gangloff, L., 1980 - Additifs à « Quelques Aphodiini forestiers du Bas-Rhin ». Bull.Soc.Ent. Mulhouse : p.15. Gangloff, L., 1991 - Catalogue et Atlas des Coléoptères d’Alsace - Tome 4 - Lamellicornia, Scarabaeidae, Lucanidae. Société Alsacienne d’Entomologie. Musée zoologique de l’université et de la ville de Strasbourg.: 106 p. Houlbert, C., Barthe, E., 1932 - Tableaux analytiques des Coléoptères de la Faune Franco-Rhénane (France, Hollande, Belgique, Région Rhénane, Valais), Familles LXXXIII et LXXXIV, Lucanidae et Scarabaeidae. Miscellanea Entomologica, XXXIV, 240 p. LACOSTE F., 2007 – Une localité intéressante pour Bubas Bison (Linné, 1767) (Coleoptera Scarabaeidae). L’Entomologiste, Tome 3, n°2 : p.91 Maguin X., 2002 – Contribution à la connaissance des Scarabaeoidae Laparosticti en Loir-et-Cher. Bulletin de l’Entomologie Tourangelle, 23 (1) : 1-16. membres de l’A.R.E., 2004 – Observations de quelques Aphodius remarquables dans les Pyrénées-Orientales (Coleoptera, Scarabeoidea, Aphodiidae). R.A.R.E., XIII (2) : 18-19 Meurgey, F., Sadorge, A. – Cartographie des Coléoptères Scarabaeoidea de Loire-Atlantique. Inventaire et révision des collections du Museum d’histoire naturelle de Nantes. Première partie : Sous-famille des Coprinae. Meurgey, F., Sadorge, A., – Cartographie des Coléoptères Scarabaeoidea de Loire-Atlantique. Inventaire et révision des collections du Museum d’histoire naturelle de Nantes. Deuxième partie : Famille des Geotrupinae. - Miessen, G., Thieren, Y., 1998 - Une capture récente d’Euoniticellus fulvus (Goeze, 1777) en Belgique. (Coleoptera Scarabaeoidea). Lambillionea, XCVIII, 1, mars : 83-84. Miessen, G., Thieren, Y., 2003 - Un Aphodiidae nouveau pour la faune du Grand-Duche de Luxembourg (Coleoptera Scarabaeoidea, Aegialiinae). Lambillionea, CIII, 2, juin : 214-216.

Neid, J., 1996 - « Coléoptères Scarabaeoidea de la Faune de France » de R. Paulian & J.Baraud, 1982 à J. Baraud, 1992. L'Entomologiste, 52 (5) : 167-170. Nicolas, J.L., 1964 - Les Ontophagus français du groupe Ovatus ( L.), description d’une espèce nouvelle (Col. Scarabaeidae). Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 33 (1 ): 08-13. Nicolas, J.L., 1969 - 2e contribution à l’étude des Aphodiini de la faune française, Le cas d’Aphodius piceus Gyll. (Col. Aphodiidae). Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 38 (8 ): 293-296. Nicolas, J.L., 1971 - 3e contribution à l’étude des Aphodiini de la faune française: Le complexe A. (Agolius) mixtus Villa (Col. Aphodiidae). Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 40 (5-6 ): 155-160. Nicolas, J.L., 1976 - Additions au catalogue des Lucanides, Scarabeides de la région Lyonnaise. Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 45 (5 ): 193-198. Nicolas, J.L., 1980 - Un coprophage nouveau pour la Corse: Onitis alexis Klug ( Col. Scarabaeidae). . Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 49 (2 ): 132-133. Nicolas, J.L., 1999 - Supplément à l’« Atlas des Coléoptères Scarabéides Laparosticti de France » de J.P. Lumaret. Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 68 (4 ): 87-92. Nicolas, J.L., et J.P.,1961 - Note sur Aphodius conspurcatus L. (Col. Scarab.). Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 30 (10 ): 255-257. Nicolas, J.L.,et J.P.,1963 - Quelques captures d’ Ontophagus Latr. interessantes pour la region lyonnaise et remarques sur la synonymie des espèces du groupe Fracticornis Preyssl. (Col. Scarabaeidae). Bull.mens.Soc.linn.Lyon, 32 (5 ): 141-142. Peslier S., 2004 – Clé de détermination illustrée des Geotrupidae de France (Coleoptera, Cerambycidae). R.A.R.E., XIII (1) : 17 Peslier S., 2004 – Compléments à la clé de détermination illustrée des Geotrupidae de France (Coleoptera, Scarabeoidea). R.A.R.E., XIII (2) : 45 Peslier, S., 2004 – Clé de détermination illustrée des Geotrupidae de France (Coleoptera, Carabaeoidea). R.A.R.E., XIII (1) : 1-9 Peslier, S., 2005 – Clé de détermination illustrée des tribus des Gymnopleurini, Onitini, Coprini de France (Coleoptera, Carabaeoidea). R.A.R.E., XIV (3) : 85-92 Rahola Fabra, P., 2003 – Biologie de Bolbelasmus gallicus (Mulsant, 1842) (Coleoptera: Geotrupidae:Bolboceratinae) dans le département du Gard (Languedoc, sud de la France). Elytron, 17 : 39-49. Ribaut, H., 1900 - Remarques sur Geotrupes stercorarius et spiniger. Bull. Soc. Hist. Nat. de Toulouse, 33 (1-2) : 10-11. Touroult, J., 1999 - Captures de 3 espèces de Nimbus en forêt de Fontainebleau (Coleoptera, Scarabaeoidea, Aphodiidae). Le Coléoptériste, 36 :120. Touroult, J., 2000 - Onthophagus coenobita (Herbst), une espèce très adaptable ? (Coleoptera Scarabaeidae). Le Coléoptériste, 38 : 57-59. Villareal Cuesta, A.J., 1975 - Aphodius (Orodalus) baraudi, nouvelle espèce paléarctique (Col. Scarabaeidae). Nouv.Rev.Ent, 5 (4) : 309-313.

Collections de référence régionales : Le Musée d’histoire naturelle Henri-Lecoq de Clermont-Ferrand conserve des collections de références. Il s’agit des collections suivantes :

Collections G. Teilhard de Chardin ; Henri Venet ; Cornut-Gentille ; Brun ; J. des Forest ; M. Duvert ; Hubert ; P. Lachiver ; Lamotte ; Le Coarer ; Quittard ; Rouel ; Vergnes. Publications concernant les coprophages en région Auvergne :

Teilhard de Chardin G., 1926 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°10.

Fauvel A., 1886.- Essai sur l'Entomologie de la Haute-Auvergne: Mont Dore et Plomb du Cantal, Rev. Ent, 5: 265-314).

Clermont, 1809 - Essais sur l’entomologie du département du Puy-de-Dôme. Monographie des Lamelli-antennes.

Bachelard P. (1998). Capture d’Odontaeus armiger (Scop.) dans le Puy-de-Dôme (Coléoptères Geotrupidae). Arvernsis, 10 : 11.

Bordat, P., 2003 – On a retrouvé Aphodius (Bodilus) arvernicus Hoffmann, 1928. Le Coléoptériste, 6 (2) : 99. Bordat, P., 1999 - Aphodius (Bodilus) arvenicus Hoffmann, 1928, espèce fabuleuse de la faune de France (Coleoptera,Aphodiidae). Bull. Soc. ent. France, 104 (4) : 343-345. Calmont, B., Faure, M.F., 2004 – Pour en finir avec Aphodius arvernicus Hoffmann, 1928. Arvensis, 31-32 : 1-3. Bouyon, C., 1991 - Notes de chasse et observations diverses - Sur quelques Aphodius du Sud-Est du Massif Central (Col. Scarabaeidae). L'Entomologiste, 47 (3) : 171-172. Binon M., Secchi F., 1998 – Les Coléoptères de la Chaîne des Puys (Puy-de-Dôme) : liste commentée. Revue Scientifique du Bourbonnais, : 12-25.

Rapports d’étude concernant les coprophages en région Auvergne :

Etude des familles de Carabidae et Scarabaeoidea sur deux parcelles conduites en Agriculture Biologique du domaine de Redon (St Genest Champanelle, 63). Rapport d’étude Institut National de la Recherche Agronomique et Alcide-d’Orbigny, 13 p.

Le niveau de connaissance pour les coléoptères coprophages est presque inexistant. Il démontre un gros déficit d’étude sur ce groupe de coléoptères. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET

MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ? Que ce soit au niveau Européen ou national, une seule espèce, Bolbelasmus unicornis est protégé. Or cette espèce ne se rencontre en France, qu’en Alsace. On peut donc considérer que pour le groupe des coprophages les mesures de protection juridiques sont totalement inadaptées.

ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ?

Les effectifs de coléoptères coprophages ne cessent de diminuer sur tout le territoire français. L’auvergne étant une région pastorale, cette tendance est de ce fait moins marquée. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU

GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ?

La baisse d’effectif des coléoptères coprophages s’explique par les facteurs suivants : - baisse de l’activité pastorale. - traitements sanitaires du bétail avec des fongicides et antibactériens qui se répercutent

dans les excréments et contaminent les coléoptères coprophages. C’est notamment le cas avec les traitements à l’Ivermectine.

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN

TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ?

Les perspectives futures pour ce groupe à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles ne sont guère encourageantes. Effectivement si les deux facteurs cités plus haut ne sont pas résolus, on va vers un déclin massif de cette caste de coléoptères.

GRILLE DE SYNTHESE DU GROUPE D’ESPECES COLEOPTERES FLORICOLES

Les coléoptères floricoles sont facilement observables sur les fleurs. A l’instar des papillons, on peut facilement évaluer leurs effectifs et avoir des tendances sur l’évolution de leurs populations au fil du temps. En observant leurs dynamiques des populations, il est possible d’observer rapidement les grands bouleversements et impacts de l’anthropisations sur ces coléoptères. Soixante deux espèces de coléoptères ont été choisies comme étant représentatives, en Auvergne, des coléoptères floricoles.

Coléoptères Cetoniidae : Cetonia aurata, Protaetia cuprea, Trichius fasciatus, Trichius zonatus, Tropinota hirta, Oxythyrea funesta, Valgus hemipterus Coléoptères Buprestidae : Anthaxia hungarica, Anthaxia millfolii, Anthaxia nitidula, Anthaxia semicuprea, Anthaxia salicis, Anthaxia fulgurans, Anthaxia helvetica, Anthaxia quadripunctata, Coraebus rubi, Acmaeoderella flavofasciata, Coléoptères Cerambycidae : Stenurella nigra, Stenurella melanura, Stenurella bifasciata, ruptela maculata, Alosterna tabacicolor, Anastrangalia dubia, Anastrangalia sanguinolenta, Anoplodera sexguttata, Aromia moschata, Brachyta interrogationis, Cerambyx Scopolii, Chlorophorus sartor, Chlorophorus trifasciatus, Chlorophorus varius, Clytus arietis, Clytus lama, Clytus rhamni, Deilus fugax, Dinoptera collaris, Grammoptera ruficollis, Grammoptera ustulata, Leptura aethiops, Leptura quadrifasciata, Molorchus minor, Pachytodes cerambyciformis, Paracorymbia fulva, Styctoleptura rubra, Paracorymbia maculicornis, Pidonia lurida, Stenopterus rufus, Coléoptères Elateridae : Anostirus purpureus, Agriotes ustulatus, Agriotes linearis, Agriotes gallicus, Ctenicera pectinicornis, Ctenicera cuprea, Selatosomus gravidus. Coléoptères Oedemeridae : Chrysanthia geniculata, Chrysanthia viridissima, Oedemera nobilis, Oedemera podagrariae, Oedemera tristis, Oedemera virescens. Coléoptères Omasilidae : Omasilus fontisbellaquaei Coléoptères Lycidae : Lygistopterus sanguineus QUEL EST LE NIVEAU DE CONNAISSANCE DU GROUPE D’ESPECES ? EXISTE-T-IL DES DONNEES DE SYNTHESE SUR LE GROUPE ? Bibliographie sur ce groupe pour la région Auvergne.

Binon (M.), Dufour (A), Hengoat (J-J), 2001. - Inventaire des longicornes (Coleoptera Cerambycidae) du département de l’allier (France).Revue Scientifique du Bourbonnais, 27p. Binon (M.), Dufour (A), Hengoat (J-J), Velle (L.), 2008. – Les coléoptères Buprestidae du département de l’allier (France).Revue Scientifique du Bourbonnais, 22p. Fauvel A., 1886.- Essai sur l'Entomologie de la Haute-Auvergne: Mont Dore et Plomb du Cantal, Rev. Ent, 5: 265-314). Teilhard de Chardin G., 1926 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°10.

Teilhard de Chardin G., 1926 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°9. Teilhard de Chardin G., 1925 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°8. Teilhard de Chardin G., 1925 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturel les d’Auvergne n°7. Teilhard de Chardin G., 1931 - Contribution à la faune des Coléoptères d'Auvergne. Revue des Sciences Naturelles d’Auvergne n°17.

Collections de référence régionale : Le Musée d’histoire naturelle Henri-Lecoq de Clermont-Ferrand conserve des collections de références. Il s’agit des collections suivantes : Collections G. Teilhard de Chardin ; Henri Venet ; Cornut-Gentille ; Brun ; J. des Forest ; M. Duvert ; Hubert ; P. Lachiver ; Lamotte ; Le Coarer ; Quittard ; Rouel ; Vergnes.

Rapports d’étude concernant les coléoptères floricoles en région Auvergne :

Étude des coléoptères de la Directive Habitats Faune Flore sur le site des Gorges de la Rhue. Commanditaire : Diren Auvergne.2008, rapport SHNAO. Étude des coléoptères bioindicateurs et patrimoniaux sur le site d’implantation du train à crémaillère sur le puy de Dôme. Commanditaire : S.N.C Lavalin. 2008, rapport SHNAO. Étude des coléoptères saproxyliques des bois de la Comté. Commanditaire : Conseil Général du Puy-de-Dôme, 132 pages. 2007, rapport SHNAO. Étude des Coléoptères saproxyliques de la forêt alluviale de Chadieu (Authezat, 63). Commanditaire Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. 91 pages.2007, rapport SHNAO. Inventaire des coléoptères saproxyliques de la réserve naturelle nationale du Rocher de la Jaquette (Mazoires 63). Commanditaire : Société pour l’Etude et la Protection de la Nature dans le Massif Central. 56 pages. 2007 rapport SHNAO. Inventaire des Coléoptères saproxyliques d’intérêt communautaire sur le site Natura 2000 « Gorges de l’Allier et affluents » FR8301075. Commanditaire : Syndicat Mixte d’AménagemenT du Haut-Allier. 52 pages. 2007 rapport SHNAO. Étude des coléoptères saproxyliques et Carabidae de la Réserve Naturelle des Sagnes de La Godivelle. Commanditaires : Parc naturel régional des volcans d’Auvergne et Réserve Naturelles de France.2006 rapport SHNAO. Étude entomologique des Coléoptères saproxyliques patrimoniaux des Gorges de la Sioule. Commanditaire : Office National des Fôrets (ONF). 2006 rapport SHNAO. Étude entomologique des Coléoptères saproxyliques de la vallée du Fossat, Pré Daval, sur la commune de Job (63). Commanditaires : Parc naturel régional Livradois-Forez, Conseil général du Puy-de-Dôme. 2005 rapport SHNAO. Etude des coléoptères saproxyliques et Carabidae de la Réserve Naturelle des Sagnes de La Godivelle. Commanditaires : Parc naturel régional des volcans d’Auvergne et Réserve Naturelles de France. 2005 rapport SHNAO. Etude des coléoptères saproxyliques de la forêt alluviale du site du Moulin (Dallet, 63). Commanditaire : Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. Rapport d’étude SHNAO, 34 pages.

Étude des coléoptères saproxyliques de la forêt alluviale du château de Chadieu (Authezat, 63). Commanditaire : Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. Rapport d’étude SHNAO, 33 pages. 2005 rapport SHNAO. Étude entomologique des Coléoptères inscrits sur la directive Habitats-Faune-Flore sur les sites Natura 2000, des coteaux de Clermont-Ferrand et de Riom (63). Rapport d'étude Conservatoire des Espaces et Paysages d’Auvergne. Étude des coléoptères saproxyliques et Carabidae du site ENS de la Tourbière de Sagnes Bourrue (Jeansagnière, 42). Commanditaire : Conseil Général de la Loire. 2005 rapport SHNAO. Etude entomologique des Coléoptères Saproxyliques de la vallée du Fossat, Pré Daval sur la commune de Job (63). Rapport d’étude Parc naturel régional Livradois-Forez, Conseil Général du Puy-de-Dôme et Alcide-d’Orbigny, 39 p. Etude du peuplement des Coléoptères de la Pessière de la Fontaine salée, Chastreix (63). Alcide-d’Orbigny, 19 p. Rapport d’étude Alcide-d’Orbigny, 21 p.2003. Recherche des espèces de Coléoptères à valeur patrimoniale sur la partie forestière du Gros Turluron (Billom, 63). Rapport d’étude Parc naturel régional Livradois-Forez et Alcide-d’Orbigny, 9 p. 2003. Etude entomologique et herpétologique des habitats d’éboulis thermophiles et des forêts de ravin sèches associées sur le site de la forêt de la Comté (63). Office National des Forêts et Alcide-d’Orbigny, 35 p.2003. Prospections entomologiques et chiroptérologiques au lieu-dit « le Chalard » (communes d’Olliergues, Marat et Saint-Gervais-sur-Meymont). Recherches d’espèces à valeur patrimoniale. Rapport d’étude Soberco Environnement et Alcide-d’Orbigny, 23 p. Co-auteurs : Bachelard P. &Boitier E.2002. Recherche des espèces de Coléoptères et Lépidoptères de la directive « Habitat-Faunes-Flores) sur le site Natura 2000 des Gorges de la Sioule (63 et 03). Rapport d’étude Conservatoire régional des Espaces naturels d’Auvergne et Alcide-d’Orbigny. Co-auteurs : Bachelard P.2002. Etude des coléoptères saproxyliques sur la forêt de Tronçais, O.N.F Thierry Noblecourt, 2005.

Le niveau de connaissance pour les coléoptères floricoles est presque inexistant, mis à part quelques études récentes dans le département du Puy-de-Dôme notamment. L’ETAT DE LA PROTECTION DU GROUPE EST-IL SATISFAISANT ? LES TEXTES JURIDIQUES ET

MESURES DE PROTECTION EXISTENT-ILS POUR CE GROUPE ET SONT-ILS SUFFISANTS ?

L’état de protection juridique concernant le groupe des coléoptères est totalement inadaptée. Aucune espèce floricole n’est inscrite sur les listes de la Directive Habitat, ni sur les listes de protections nationales.

ETAT DE CONSERVATION DU GROUPE ET TENDANCES ?

Concernant, les coléoptères floricoles, on observe une diminution, significative, de ces taxons. QUELS SONT LES HYPOTHESES, PROCESSUS OU RAISONS EXPLIQUANT, A L’ECHELLE DU

GROUPE, LA DYNAMIQUE OBSERVEE ?

La baisse d’effectif des coléoptères floricoles s’expliquent par les facteurs suivants : - La modification ou destruction directe des habitats en lien avec la surexploitation des

ressources naturelles et de l’expansion démographique humaine.

- La fermeture des milieux qui réduit les surfaces de prairies et de fruticées, lieux d’alimentations essentiels pour ces espèces.

- Homogénéisation des milieux au détriment d’une mosaïque de milieu. - Les traitements phyotsanitaires peu sélectifs en milieux agricoles notamment sont très

préjudiciables pour l’entomofaune floricole.

QUELLES SONT LES PERSPECTIVES FUTURES POUR LE GROUPE D’ESPECES A MOYEN

TERME SUR LA BASE DES DYNAMIQUES ACTUELLES ?

Les perspectives futures pour ce groupe à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles ne sont guère encourageantes. Effectivement, pour pouvoir subsister, ces espèces ont besoin, en synergie, de deux types de biotopes qui sont parfois distincts mais toujours interconnectés. D’une part, il s’agit d’un secteur abondant en fleurs, qui assure l’alimentation de ces espèces (trophotope) et d’autre part d’un lieu ou est réalisé le développement larvaire. Le lieu de développement larvaire est généralement très différent chez les espèces saproxyliques floricoles qui ont besoin de secteurs forestiers pour se développer. Si l’un ou l’autre de ces biotopes (trophotope et lieu de développement) vient à être bouleversé, les espèces floricoles s’en trouvent directement impactés. Or, actuellement on a tendance vers une homogénéisation des milieux qui s’avère être très préjudiciable pour les coléoptères floricoles.

GRILLE DE SYNTHESE DES ESPECES SELECTIONNEES ODONATES

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Coenagrion ornatum

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur »

Espèce endémique Espèce relictuelle

Autres (précisez) : Commentaire éventuel : Il s’agit d’une espèce très rare, uniquement présente dans quelques départements du centre de la France. Le département de l'Allier présente un bon potentiel en terme d'habitats pour cette espèce bien qu'elle soit excessivement localisée. Il s’agit d’une espèce relicte en très forte régression dans la partie occidentale de son aire. On peut dire qu’il s’agit d’une espèce « parapluie » car elle vit souvent en compagnie de Coenagrion mercuriale, autre espèce de la Directive habitat. Cette dernière, moins exigeante en terme d’habitats colonise cependant des biotopes beaucoup plus variés et résiste même à des biotopes dégradés comme en plaine de Limagne. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise

Combraille Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez Volcans d'Auvergne Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Ruisseaux en tête de bassin circulant dans les prairies agricoles de la Sologne Bourbonnaise.

++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégression

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? 0

Niveaudeconnaissancefaible.Quelquesdonnéesanciennesquiontétécomplétéespardesprospectionsréaliséesen2008parlaSHNAO.Uneseulestationdécouvertelorsdecetteétude,2à3sationsconnuesautotal.Espèceextrêmementlocalisée.

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

- - NouvellementinscriteàlaDirectivehabitat,letypedebiotopequ’ellecolonisen’estprésentdansaucunedeszonesprotégées.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

Non évalué Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

Non évalué

Espèceexcessivementlocaliséedontlarépartitionetleseffectifssontencoretrèsmalconnus.DespopulationsdécritesparBrugièredanslesannées80ontparexempleétédétruitesdepuis,suiteàladestructiondubiotope.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? 0

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

0 Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

- -

Lespopulationssemblenttrèsfragmentéesetisoléeslesunesdesautres.Ilestimpossibleenl'étatactueldesconnaissancesdeprécisersiilexistedesinteractionsentrelespopulations.Ladifficultéd’évaluationprovientdufaitquel’habitatestsusceptibled’êtretrèsfacilementdétruit.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Ruisseauxfortementensoleillés,auxbergesenvahiesdevégétationgénéralementsituésenzonespâturéesmaissansperturbationsd'origineanthropiquetropimportantes(fauchagedesberges,curagetotald'unsite,piétinementexcessifparlesbovins)ex:ruisseauaumilieud’uneprairiedefauche.Facteursdéfavorables:1­Destructiondubiotopeparlepiétinementdesbovinsdanslesprés.2­Dégradationdelaqualitédeseauxpareutrophisation.3­Curagetotalduruisseau4­Fermeturedubiotopepardesligneuxquicréentdel'ombrage.

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative

majeure totale

Lamajoritédesstationsconnuesactuellementnesontpassituéesdansl'Alliermaisdanslesdépartementslimitrophes,cependantlesconnaissancessonttrèsfaiblesetnécessitentdescompémentsd'études..

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? +

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

+

Espècedepetitetaille,doncmoinsmobilequecellesdegrandetaille(anisoptères)etmenacéeparlafragmentationdesonhabitat.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

- Laviabilitédecetteespèceestcompatibleavecdespratiquesagricolesraisonnées(voirrapportd'étudeDiren)tantqu'iln'yapasdestructionphysiquedel'habitat.

ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DE L’ESPECE : Cette espèce est liée directement à l'activité agricole (élevage de bovins) dans le département de l'Allier. L'enjeu majeur pour cette espèce, liée aux zones pâturées, est de concilier protection des habitats et pratiques agricoles.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Coenagrion lunulatum

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur »

Espèce endémique Espèce relictuelle

Autres (précisez) : Commentaire éventuel : Relicte glaciaire, l’espèce n’est plus présente en France que majoritairement dans les mares, lacs et étangs d’altitude du Massif-Central. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez

Volcans d'Auvergne Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Lacs-tourbières, étangs, mares d’altitude

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégression

ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DE L’ESPECE : L'enjeu majeur pour cette espèce est la protection des milieux d’altitudes propres à notre région (étangs, lacs-tourbières…). Espèce relicte des temps glaciaires, elle constitue de plus un marqueur du réchauffement climatique global.

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? +

LaconnaissancedecetteespèceestlerésultatdestravauxdeThierryLeroy,quiabeaucouptravaillé,aussibienàtitreprofessionnelquepersonnelsurlesujet.

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

+ Lesmilieuxd’altitudesauvergnatssontprotégésàdiversdegrésetincluentcetteespèce.Ceréseaudoitnormalementpouvoirpermettreuneconservationdel’espèce.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

+ Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

-

L’espèce,siellerestelocaliséeprésentegénéralementdeseffectifsfaibles.Quelquesstationsaccueillentdespopulationsdeplusde200individus.Latendanced’évolutionestdifficileàévaluerbienqu’ilsemblequel’espèceaitdisparuedenombreusesstationsconnuesdel’estdesonairederépartition.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? +

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

? Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

?

Cetteespècetrouverefugedanslesmilieuxd’altitudesétantparnaturemoinsperturbésquelesmilieuxprairiauxparexemple.Ilestdifficiled’évaluerlafonctionnalitédeshabitatsetnotammentleurconnectivitéentreeuxpourcetteespèceauxpopulationsisolées.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Lacs­tourbières,étangs,maresd’altitudepeuperturbésparlesactionsanthropiques.Facteursdéfavorables:1­Modificationsd’origineanthropiquedesbiotopes:drainage,assèchement,intensificationagricole,eutrophisation2­Fragmentationdel’habitat.3­Effectifsréduits,tantennombred’individusqu’ennombredestations

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative majeure

totale

L’espèceétantendémiqueàlarégion,laresponsabilitédecettedernièrepoursaconservationesttotale.

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? ?

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

?

Espècedepetitetaille,doncmoinsmobilequecellesdegrandetaille(anisoptères)etmenacéeparlafragmentationdesonhabitat.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

0 Lesperspectivesd’évolutionconcernantl’espècesontdifficilementévaluables.Lapréservationdesbiotopesd’altitudeestunepriorité.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Leucorrhinia pectoralis

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur » Espèce endémique

Espèce relictuelle Autres (précisez) :

Commentaire éventuel : Connue en Auvergne uniquement de 3 localités dont 1 où l'espèce est reproductrice avec certitude, il existe une petite population relictuelle dans le Cantal qui se différencie des 2 autres sites. Cette espèce tire son originalité du fait qu'elle est capable de coloniser des biotopes autres que ceux d'origine que sont les milieux tourbeux d’altitude (gravières, étangs). La tourbière du Jolan abrite le biotope originel de l'espèce à savoir les fosses de tourbage. Il s'agit du seul cas au niveau de la région. Nous axons notre synthèse sur cette population du cantal et son biotope inféodé, les fosses de tourbage. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise

Combraille Limagnes et Val d'Allier

Livradois-Forez Volcans d'Auvergne

Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Etang de plaine dans le département de l’Allier, anciennes gravières pour le département du Puy-de-Dôme et fosses de tourbage pour le département du Cantal.

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégression

ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DE L’ESPECE : L'intérêt pour cette espèce est de conserver ses milieux de développement originels (fosses de tourbage) qui accueillent de nombreuses autres espèces liées aux tourbières telles Leucorrhinia dubia ou encore Somatochlora arctica, espèces de la LR Auvergne. Sur les deux autres stations, la reproduction sur les sites reste à confirmer. Des recherches seraient indispensables à mener pour affiner notre connaissance de l’espèce et dégager des problématiques de gestion sur les milieux de garvières à restaurer ou encore sur les étangs de plaine.

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? - Iln'yapaseuderecherchesspécifiquesdel'espèce.

Ellesembleextrêmementrareetlocalisée.

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

- PrésentesurunzonageNatura2000surleJolan,ellenefaitpasl'objetdemesuresspécifiquesdeconservation.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

- Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

-

Aucunsuividecettepopulationn'existeetleseffectifsdelapopulationsontinconnus.L'espècedécouverteen1984surlesiteduJolan,présuméedisparue,aétéredécouverteen2007.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? +

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

- Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

-

Latendanceestàlafermeturedesbiotopesfavorablesparcomblementnaturedesfosses,provoquantàtermeladisparitiondel'espècemaiségalementdetoutuncortègeassocié.Lafonctionnalitédel’habitatneseraplusmaintenuàcourtterme.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Enaltitude:Fossesdetourbagesàtouslesstadesd’évolution(duplusouvertauplusfermé)Facteursdéfavorables:1­Disparitiondubiotopefavorableparcomblementnatureldesfossesdetourbage.

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative

majeure totale

EspècetrèsrareenFrance,estrêmementraredanssonbiotopeoriginel,lesfossesdetourbages.Laresponsabilitédelarégionesttrèsélevée.

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? +

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

+

Larestaurationdel'habitatestrelativementsimpleaveclamiseenplaced'unréseaudefossesdetourbagesàdifférentsstadesd'évolution

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

? LadisparitiondelapopulationsurlesiteduJolanesttrèsprobableàmoyenterme,voireàcourtterme.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Ophiogomphus cecilia

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière Espèce « parapluie »

Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur » Espèce endémique Espèce relictuelle Autres (précisez) :

Commentaire éventuel : Les bassins de la Loire et de l’Allier ont une responsabilité particulière pour l’espèce, car ils abritent la plus forte population française. Espèce parapluie car sa présence étant liée à une forte naturalité des biotopes favorable, tout un cortège d'espèces moins exigeantes en terme d'habitats est également associé. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille

Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez Volcans d'Auvergne Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Eaux courantes à fonds sableux de plaine, grands ensembles à forte naturalité (rivière allier)

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégression

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? +

Desprospectionsontétéréaliséesdanslecadredel'élaborationdesDocobVald'AllierNordetSud.Lescommunesoùl'espèceaétéinventoriéesontmentionnées.Cesdonnéessontcependantpartiellesetloind'êtreexhaustives.Descomplémentsd'invenatiressontnécessaires.

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

+ 2zonesdeprotectionquisesuperposentsurcertainstronçons.LessitesNatura2000Vald'AllierNordetSudetlaréservenaturellenationaleduVald'Allierquienglobentunepartiedespopulationsdel'espèce.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

+ Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

-

LespopulationslesplusdensessontsituéesdansleVald'Alliernord.Ilsembleyavoirunerégressiondanslesuddupérimètre.AutrefoisobservéedanslePuy­de­Dôme,ellenesembleaujourd'huiprésentequedansl'AllieraudessusdeVarenne.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? +

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

0 Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

-

Debellespopulationsexistentaujourd'hui,lasuperficiedel'habitatprésentpermetdeconserverl'espèce.LescausesdesaregressionversleNordsontinconnuesetdenombreusesprécisionssontàapporteràcesujet,lescampagnesd'inventairesn'ayantpasétésuffisammentimportantespourdécrireavecprécisionlarépartitiondel'espèce.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Milieuaquatiquefavorableaudéveloppementdeslarves:tronçonsdecoursd’eauàdynamiquenaturelleousemi­naturellesansaltérationsignificativedelaqualitédel’eau2­Maintiendel’espacedelibertéducoursd’eauFacteursdéfavorables:1­Pollutiondeseaux.2­Perturbationdel’habitatdeslarves(retenues,rectificationdesberges,entretienetexploitationintensivesdeszonesterrestresriveraines,extractionsdegranulats).3Evolutionduclimat.

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative

majeure totale

Lebassindel'AllieretdelaLoireconcentrentlesplusbellespopulationsfrançaises.

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? +

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

-

LesOdonatesdegrandetaillesontgénéralementcapablesderecoloniserrapidementdesmilieuxredevenusfavorablespourpeuquelespopulationsrestantesnesoientpastropfragmentées.Ladiificultérestelarestaurationdesmilieuxdégradés.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

?

Inconnue.Lesdonnéesconcernantcetteespècesonttropfragmentaires.Desmissionsd'inventairessontnécessairespouraméliorerlesconnaissancesetdessinerdestendancespourl'avenirenmettantenplacedesprotocolesdesuivi.

ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DE L’ESPECE : La présence de cette espèce est le reflet de l'existence d'habitats de qualité exceptionnelle, à savoir des zones larges de rivières présentant une forte naturalité avec un fonctionnement hydrique le moins perturbé possible par l'homme (barrages, extractions de granulats, pollution des eaux) Les enjeux pour l'avenir sont la préservation de ces milieux d'exception, leur restauration étant particulièrement délicate.

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Epitheca bimaculata

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur » Espèce endémique Espèce relictuelle Autres (précisez) :

Commentaire éventuel : Espèce rare au niveau national, très rare en Auvergne, choisie à cause des biotopes très particuliers qu’elle colonise (étangs de plaine fortement boisés). Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille

Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez Volcans d'Auvergne Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Etangs forestiers de plaine envahis de forte végétation

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégressio

ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DE L’ESPECE : La sauvegarde de cette espèce mythique désigne un autre enjeu majeur pour notre région qui est la sauvegarde des étangs de plaine en milieux forestiers. Ces biotopes sont devenus rares et ont même disparus par exemple du département du Puy-de-Dôme, ce qui a très certainement conduit à la disparition de cette espèce autrefois signalée.

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? - - Connaissancetrèsfaible,cetteespècen’ayantjamais

faitl’objetderecherchesspécifiques.

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

- Cetteespècenebénéficiepasdestatutdeprotectioneuropéenounational.ElleestclasséeendangersurlaLRrégionale.L’espèceestprésentedansuneZnieffdansledépartementdel’Allier.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

? Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

?

Lesdonnéessontactuellementinsuffisantes,l’espèceesttrèslocaliséeettrèsdisséminée,cequiluiconfèreunefortefragilité.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? ?

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

? Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

?

Leshabitatssemblentencoreprésentsdansledépartementdel’Allier,àl’inverseduPuy­de­Dômeoùcesbiotopesontdisparus.

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)

Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Etangsforestiersenvahisdevégétation.Facteursdéfavorables:1­Faucardage,curagedesétangs2­Piscicultureintensive

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative

majeure totale

L’espèceesttrèsrareenFrance,exceptédansleNord­Estoùdebellespopulationssontprésentes.LespopulationsAuvergnatessonttrèsaccessoiresparrapportauniveaunational.CependantcetteespèceétanttrèslocaliséesurtoutleterritoireFrançais,larégionAuvergnepossèdeunepartderesponsabilitésignificativedanssaprotection.

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? +

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

Non évalué

Odonatedegrandetaille,cettelibelluleestcapabledefortsdéplacements.Larestaurationdebiotopesfavorablespasseparunretouràuneplusgrandenaturalitédesétangsforestiers,enlimitantlapiscicultureintensive.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

? Lesdonnéessonttropfragmentairespourpouvoirdessinerunetendance.

GRILLE DE SYNTHESE DES ESPECES SELECTIONNEES ORTHOPTERES

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Miramella alpina subalpina (Fischer, 1850)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région La miramelle est une espèce orophile (espèce dont les stations présentent l’altitude moyenne la plus élevée de toutes les Orthoptères d’Auvergne, avec Polysarcus denticauda) et thermophobe. Elle colonise les prairies d’altitude luxuriante bien pourvue en plante à larges feuilles, comme le vérâtre et la gentiane jaune), les mégaphorbiaies, les lisières graduelles pourvues en arbrisseaux (framboisiers…). Sa répartition est fragmentée du fait de l’isolement des massifs entre eux (l’espèce ne descend généralement pas en-dessous de 1 100 m d’altitude). PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Volcans d’Auvergne Livradois-Forez Velay Margeride, Aubrac : espèce potentielle, à rechercher MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies et landes basses d’altitude Mégaphorbiaies Lisière supérieures CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : + Espèce dont le niveau de connaissance est satisfaisant. A rechercher toutefois dans l’Aubrac. Puy-de-Dôme : 65 données Haute-Loire : 12 données Cantal : 21 données État de protection de l’espèce : 0 Situation mitigée, bien présente dans les RNN de Chaudefour et de Chastreix-Sancy, mais partout ailleurs (monts Dore mais aussi Cézallier, Mézenc, monts du Cantal, puy de Dôme et Forez), aucune mesure de protection. Visiblement menacée au sommet du puy de Dôme par le projet d’aménagement du train à crémaillère, seule station (relictuelle ?) de la chaîne des Puys.

ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : ++ Espèce pouvant être abondante dans ses stations, à l’exception des stations disjointes (Cézallier, puy de Dôme).

Évolution de la population : non évalué État de l’habitat de l’espèce :

Superficie : + Les superficies concernées sont encore conséquentes.

Évolution superficie : non évalué Fonctionnalité : +

Processus explicatifs :

Évolution favorable : 1. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 1. Agrandissements des domaines des stations de ski et autres aménagements 2. Assèchement généralisé des biotopes 3. Surpâturage 4. Manque de gradualité des lisières supérieures humides (notamment par surpâturage ou

gestion forestière inappropriée) 5. Réchauffement climatique

PERSPECTIVES ET ENJEUX

Niveau d’enjeux régional : accessoire (s’il l’on considère les surfaces en jeu, l’espèce étant abondante dans les Alpes) à significative (s’il l’on considère ici l’originalité de cette population disjointe). Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : -- Espèce aptère et donc ne volant pas, capacité de dispersion très faible.

Faisabilité technique de restauration : non évalué Viabilité de l’espèce : +

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Polysarcus denticauda (Charpentier, 1825)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière Le barbististe ventru est une espèce orophile (espèce dont les stations présentent l’altitude moyenne la plus élevée de toutes les Orthoptères d’Auvergne, avec Miramella subalpina) et plutôt thermophobe. Elle colonise préférentielle les prairies et landes basses d’altitude pourvue en éricacées. Sa répartition est fragmentée du fait de l’isolement des massifs entre eux (l’espèce ne descend généralement pas en-dessous de 900 m d’altitude). PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Volcans d’Auvergne Livradois-Forez Velay Margeride, Aubrac : espèce potentielle, à rechercher MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies et landes basses d’altitude Marais de transition CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : + Espèce dont le niveau de connaissance est satisfaisant. Puy-de-Dôme : 63 données Haute-Loire : 342 données Cantal : 15 données

État de protection de l’espèce : 0 Situation mitigée, bien présente dans les RNN de Chaudefour et de Chastreix-Sancy, mais partout ailleurs (monts Dore mais aussi Cézallier, Mézenc, monts du Cantal et Forez), aucune mesure de protection.

ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : ++ Évolution de la population : non évalué

État de l’habitat de l’espèce : Superficie : +

Les superficies concernées sont encore conséquentes.

Évolution superficie : non évalué Fonctionnalité : +

Processus explicatifs :

Évolution favorable : 2. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 1. Agrandissements des domaines des stations de ski et autres aménagements 2. Surpâturage 3. Réchauffement climatique

PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional : majeur. Espèce considérée comme étant rare en France (inscrite en Liste rouge niveau 3), en dehors du Massif central et de l’Auvergne en particulier. Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : -- Espèce aptère et donc ne volant pas (mais marche facilement), capacité de dispersion faible. Faisabilité technique de restauration : non évalué

Viabilité de l’espèce : +

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Chorthippus montanus (Charpentier, 1825)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière Le criquet palustre est une espèce inféodée aux milieux tourbeux, et plus particulièrement aux marais de transition et surtout aux haut-marais, que ce soit en altitude ou en plaine (région d’Aurillac). PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Volcans d’Auvergne Livradois-Forez Velay Aurillac et châtaigneraie cantalienne Margeride, Aubrac : espèce potentielle, à rechercher MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies et landes basses d’altitude Mégaphorbiaies Lisière supérieures CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : 0 Espèce dont le niveau de connaissance est moyen. Allier : 1 donnée Puy-de-Dôme : 45 données Haute-Loire : 4 données Cantal : 8 données

État de protection de l’espèce : - Mise à part la RNN de la Godivelle, l’essentiel des stations ne figure pas dans les périmètres de protection réglementaires. Ceci reflète la quasi absence de protection légale pour les tourbières en Auvergne.

ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : + Espèce généralement abondante dans ses stations. Évolution de la population : non évalué

État de l’habitat de l’espèce : Superficie : + Les superficies concernées sont encore conséquentes.

Évolution superficie : non évalué Fonctionnalité : +

Processus explicatifs :

Évolution favorable : 1. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 1. Assèchement naturel des tourbières 2. Pâturage des tourbières

PERSPECTIVES ET ENJEUX

Niveau d’enjeux régional : majeur. Espèce considérée comme étant rare en France (inscrite en Liste rouge niveau 3), en dehors du Massif central, et de l’Auvergne et du plateau de Millevaches en particulier. Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : - Seule la femelle vole, capacité de dispersion faible. Faisabilité technique de restauration : non évalué

Viabilité de l’espèce : 0 à +

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Metrioptera brachyptera (L., 1761)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région - Espèce dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité

particulière La Decticelle des bruyères est une sauterelle habitant les milieux tourbeux, et plus particulièrement les haut-marais à éricacées, ainsi que les landes montagnardes à callune. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Volcans d’Auvergne Livradois-Forez Velay Aurillac et châtaigneraie cantalienne Margeride, Aubrac : espèce potentielle, à rechercher MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies et landes basses d’altitude Mégaphorbiaies Lisière supérieures CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : 0 Espèce dont le niveau de connaissance est moyen. Allier : 2 données Puy-de-Dôme : 45 données Haute-Loire : 3 données Cantal : 7 données État de protection de l’espèce : - Mise à part la RNN de la Godivelle, l’essentiel des stations ne figure pas dans les périmètres de protection réglementaires. Ceci reflète la quasi absence de protection légale pour les tourbières en Auvergne. ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : + Espèce généralement abondante dans ses stations.

Évolution de la population : non évalué

État de l’habitat de l’espèce : Superficie : + Les superficies concernées sont encore conséquentes.

Évolution superficie : non évalué Fonctionnalité : +

Processus explicatifs :

Évolution favorable : 1. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 1. Boisement ligneux naturel des tourbières 2. Surpâturage des landes et des tourbières

PERSPECTIVES ET ENJEUX

Niveau d’enjeux régional : majeur. Espèce considérée comme étant rare en France (inscrite en Liste rouge niveau 3), en dehors du Massif central, et de l’Auvergne et du plateau de Millevaches en particulier. Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : - Ne vole pas mais bonne capacité de saut, capacité de dispersion faible. Faisabilité technique de restauration : non évalué

Viabilité de l’espèce : 0 à +

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Oedipoda germanica (Latreille, 1804)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région Hôte rare des pelouses écorchées, en plaine ou en altitude, le Criquet à ailes rouges présente une répartition morcelée en Auvergne. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Bourbonnais et basse Combraille : disparu ? Limagnes et Val d’Allier Volcans d’Auvergne Aurillac et châtaigneraie cantalienne Velay MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Pelouses pionnières sur pépérite Éboulis de scories Pelouses écorchées sur basalte ou calcaire CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : 0 Espèce dont le niveau de connaissance est moyen. Allier : 9 données (<1990) Puy-de-Dôme : 45 données Haute-Loire : 3 données Cantal : 7 données État de protection de l’espèce : - Aucune des populations reproductrices et pérennes n’est présente dans les périmètres de protection réglementaires.

ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : - Espèce peu abondante dans ses stations. Évolution de la population : non évalué

État de l’habitat de l’espèce : Superficie : -

Les superficies concernées sont peu étendues.

Évolution superficie : non évalué Fonctionnalité : 0 (fragmentation des habitats)

Processus explicatifs :

Évolution favorable : 1. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 1. Activités récréatives de plein air (motocross, quad...) 2. Extension des zones périurbaines 3. Sur-fréquentation touristique (chaîne des Puys)

PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional : accessoire Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : ++ Vole très bien, espèce pionnière : capacité de dispersion importante. Faisabilité technique de restauration : non évalué

Viabilité de l’espèce : - à 0

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Omocestus raymondi (Yersin, 1863)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région Hôte très rare des pelouses écorchées de plaine, le Criquet des garrigues est en limite d’aire septentrionale en Auvergne. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Limagnes et Val d’Allier Volcans d’Auvergne MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Pelouses pionnières sur pépérite Pelouses écorchées sur basalte ou calcaire CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : 0 Espèce dont le niveau de connaissance est moyen. Allier : 0 données Puy-de-Dôme : 12 données Haute-Loire : 0 données Cantal : 0 données État de protection de l’espèce : - Aucune des populations reproductrices et pérennes n’est présente dans les périmètres de protection réglementaires.

ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : - Espèce peu abondante dans ses stations. Évolution de la population : non évalué

État de l’habitat de l’espèce : Superficie : -- Les superficies concernées sont très peu étendues. Évolution superficie : non évalué Fonctionnalité : - (fragmentation des habitats)

Processus explicatifs :

Évolution favorable : 1. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 4. Activités récréatives de plein air (motocross, quad...) 5. Extension des zones périurbaines

PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional : accessoire Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : + Capacité de dispersion moyenne. Faisabilité technique de restauration : non évalué

Viabilité de l’espèce : - à 0

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Stethophyma grossum (L., 1758)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région Hôte encore commun des milieux humides à dominante herbacée, le Criquet ensanglanté est signalé comme étant en régression dans la moitié nord de la France. Son statut encore favorable en Auvergne peut permettre d’évaluer l’évolution des milieux humides dans note régions. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille Limagnes et Val d’Allier Livradois-Forez Volcans d’Auvergne Aurillac et châtaigneraie cantalienne Margeride, Aubrac : espèce potentielle, à rechercher Velay MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies humides Marécages, marais Tourbières CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : + Espèce dont le niveau de connaissance est satisfaisant. Allier : 50 données Puy-de-Dôme : 176 données Haute-Loire : 9 données Cantal : 26 données État de protection de l’espèce : 0 Situation mitigée, bien présente dans les RNN de Chaudefour, de la Godivelle et de Chastreix-Sancy, mais partout ailleurs, aucune mesure de protection. Situation inconnue dans le RNN du Val d’Allier, faute d’étude. ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : ++

Espèce généralement assez abondante dans ses stations.

Évolution de la population : non évalué État de l’habitat de l’espèce :

Superficie : 0 à + Évolution superficie : non évalué Fonctionnalité : +

Processus explicatifs :

Évolution favorable : 1. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 1. Assèchement et drainage des zones humides 2. Mise en culture des zones humides 3. Surpâturage des zones humides

PERSPECTIVES ET ENJEUX

Niveau d’enjeux régional : accessoire à significative Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : ++ Vole très bien : capacité de dispersion importante.

Faisabilité technique de restauration : non évalué Viabilité de l’espèce : +

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE Aiolopus thalassinus (Fabricius, 1781)

RAISONS POUR LESQUELLES L’ESPECE A ETE RETENUE - Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région Hôte typique des milieux alluviaux, en plaine, dans des habitats humides, au moins une partie de l’année. PRINCIPAUX TERRITOIRES CONCERNES Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise ? Limagnes et Val d’Allier Aurillac et châtaigneraie cantalienne MOTIFS PAYSAGERS ASSOCIES Prairies humides Marécages, marais Tourbières CONNAISSANCE ET PROTECTION ACTUELLES Niveau de connaissance : 0 Espèce dont le niveau de connaissance est moyen. Allier : 39 données Puy-de-Dôme : 22 données Haute-Loire : 1 donnée Cantal : 0 donnée

État de protection de l’espèce : ? ou - La RNN du Val d’Allier doit potentiellement abriter de belles populations, mais pas d’étude à ce sujet. ETAT DE CONSERVATION État de la population de l’espèce :

Population permet-elle sa conservation : + Espèce généralement assez abondante dans ses stations.

Évolution de la population : non évalué État de l’habitat de l’espèce :

Superficie : 0 Évolution superficie : non évalué

Fonctionnalité : + Processus explicatifs :

Évolution favorable : 1. Gestion et protection des sites

Évolution défavorable : 1. Assèchement et drainage des zones humides 2. Mise en culture des zones humides 3. Surpâturage des zones humides 4. Enrochement des cours d’eau

PERSPECTIVES ET ENJEUX Niveau d’enjeux régional : accessoire à significative Résilience et restauration :

Capacité naturelle de reconquête : ++ Vole très bien : capacité de dispersion importante. Faisabilité technique de restauration : non évalué

Viabilité de l’espèce : +

GRILLE DE SYNTHESE DES ESPECES SELECTIONNEES ARAIGNEES

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Pardosa sphagnicola (Dahl, 1908)

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur » Espèce endémique

Espèce relictuelle Autres (précisez) : ............................

Commentaire éventuel : Espèce strictement inféodée aux tourbières à sphaignes bien développées, en contexte climatique constamment frais ou froid. Répartition septentrionale à limite d'aire sud en Auvergne. Espèce relictuelle glaciaire réfugiée dans les tourbières froides. Caractéristique d'écosystèmes tourbeux en bon état de conservation (climato-hydrologique). Présence bioindicatrice d'un peuplement typique constitué de plusieurs espèces exclusives des tourbières, d'un cortège d'espèces de zones humides et d'un ensemble riche d'espèces compagnes. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille Limagnes et Val d'Allier

? Livradois-Forez Volcans d'Auvergne

Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Tourbières à sphaignes de montagne

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? 0

PopulationssatisfaisantesconnuesdansdeuxsitesduPuy­de­Dôme.Pourraitexisterdansquelquesautressites(àprospecter).

Con

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

- Protectiondirectedessitesconnuspastoujoursassurée.Mesuresinsuffisantespoursécuriserlebassinversant.Localisationdenouveauxsitesnécessaire.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

+ Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

Non évalué

Populationabondantesurlesdeuxsitesaumomentdeleurprospection.Sid'autressitessontoccupés,ilfaudraitlespréservercar2sitesseulementconstituentunélémentdefragilitépourcetteespèce.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? 0

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

0 Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

+

Lasuperficiedesbiotopesfavorablesauseindesdeuxsitesétaitsuffisante,maisnedoitpasdiminuer(desrisquesd'évolutiondéfavorable(parassèchementet/ouboisementexistent).Lafonctionnalitédeshabitatsétaitcorrecteaumomentdel'étude.Asuivre.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Gestionetprotectiondessites.......................2­.......................3­..............................................Facteursdéfavorables:1­évolutionéventuelledéfavorabledubassinversant(hydrologie,qualitédel'eau,érosion).......................2­évolutiondelavégétationsurlesite(boisement).......................3­..............................................

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative

majeure totale

Lesrégionsdetourbièresfroidessontpeunombreuses.Deplus,ils'agitdespopulationslesplusausudconnues(mêmesansdoutepourl'Europe).

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? - & +

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

0

Lacolonisationdenouveauxsites"restaurés"seraitcertainementtrèsimprobable.Parcontre,l'augmentationdelasuperficiedesbiotopesfavorablesdessitesseferaitbien.Larestaurationdesbiotopesn'estpasnécessairepourl'instantsurlessitesactuellementconnus.Lafaisabilitéd'unetellerestaurationesttrèsvariable

Per

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

+ Bonnesimaintiendessitesetdeleursconditionsde"fonctionnement"normal.Maislasituationestfragile.

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégressio ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DE L’ESPECE : 1) Conservation des tourbières et de leur fonctionnement (intégrité, hydrologie, qualité de l'eau au niveau du bassin versant). 2) Risques dûs à un changement climatique défavorable !

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Pardosa oreophila Simon 1937

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur »

(?) Espèce endémique Espèce relictuelle

Autres (précisez) : L'Auvergne est une partie disjointe de l'aire de répartition. Commentaire éventuel : Espèce strictement inféodée aux prairies subalpines. Répartie dans les Alpes, le Massif Central et les Pyrénées. Espèce à aire disjointe. Il est possible, selon une étude récente, que les populations du Massif Central aient des caractéristiques génétiques différentes de celles des Alpes et/ou des Pyrénées (possible sous-espèce endémique ?). Espèce parapluie indicatrice d'un ensemble de peuplement de haute montagne très spécifique dans notre région. Présente dans le massif du Sancy. Certainement aussi sur les sommets cantaliens. Espèce LRR et déterminante Znieff. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez

Volcans d'Auvergne Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Prairies, pelouses et landes de l'étage subalpin.

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégression

Analyse et hiérarchie des enjeux vis-à-vis de l’espèce : 1)Préservationdesmilieuxdehautemontagne(étudierlarépartitionsurlesmassifsautresquelesMontsDore).

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? 0

PopulationssatisfaisantesconnuesdanslemassifduSancy,enparticulierR.N.deChaudefour.Existecertainementdansquelquesautressites(àprospecter).

Con

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

+ Lazonesubalpineest,dansl'ensemble,peudégradée.Seull'impactponctueldesaménagementstouristiques(ski,téléphérique)estnotable.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

+ Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

Non évalué

Populationsabondantesdansleshabitatsfavorables.Arecherchersurl'ensembleduterritoirepotentiel(volcancantalienenparticulier).

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? +

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

0 Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

+

LasuperficiedesbiotopesfavorablesauseindumassifduSancyestsuffisante.Lapérennitédeshabitatsétaitcorrecteaumomentdel'étude.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Gestionetprotectiondeszonessubalpines(misesenRéserve).Facteursdéfavorables:1­Aménagementspourleski,surfréquentationtouristiquedecertainssecteursd'altitude.

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative ? majeure

totale

PopulationsauvergnatesenpositionintermédiaireentrecellesdesAlpesetcellesdesPyrénées.Possibleindividualitégénétique(sous­espèceendémique??)

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? +

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

+

Dessecteursdeprairiesubalpinedégradésparl'impactanthropiquedirectserontrecolonisésfacilementsilemilieuvégétalestrestauré.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

+

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Pardosa wagleri (Hahn, 1822)

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur » Espèce endémique Espèce relictuelle

Autres (précisez) : L'Auvergne est une partie disjointe de l'aire de répartition. Commentaire éventuel : Espèce spécifique des berges de galets des rivières vives dans les régions périmontagnardes. Espèce à aire disjointe : Alpes et région périalpine (jusqu'à l'Ardèche, la Drôme, le Vaucluse), Massif Central, Pyrénées Centrales). Espèce parapluie, représentative de la biocénose de ces berges dénudées et dynamiques. Trouvée en bord de l'Ardèche, de l'Allier. A rechercher sur l'Allagnon, la Loire, d'autres rivières vives dans la partie moyenne et haute de leur cours. Espèce LRR et déterminante Znieff. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille

Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez Volcans d'Auvergne Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Berges à galets peu ou pas végétalisées, en bordure immédiate de l'eau, sur les rivières assez grandes et avec une réelle dynamique fluviale.

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable

‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégression Analyse et hiérarchie des enjeux vis-à-vis de l’espèce : 1)Préservationdeladynamiquefluvialedenosgrandesrivièresetnon­dégradationdesbergesdegalets.

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? 0

Populationspermanentesconnuessurlesbergesdel'Allier,enHaute­Loire.Arechercherauxautresendroitsfavorables.

Con

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

0 Lasurviedespopulationsestliéeaumaintiend'unebonnedynamiquefluvialeetd'unenon­dégradationdesbergesdegalets.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

0 Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

Non évalué

Populationscorrectesmaisjamaisabondantesdansleshabitatsfavorables.Doncassezfragiles.Arecherchersurl'ensembleduterritoirepotentiel(bergesdel'Allier,Loire,Allagnon,Lignon,..).

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? +

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

0 Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

+

Leszonesfavorablessontdeslinéairesdeberges.Leslongueursactuellesenbonétatdeconservationsemblentsuffisantes.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Dynamiquefluvialenaturellerespectée.2­PréservationdesbergesdegaletsFacteursdéfavorables:1­Aménagementsdesberges(enrochements,endiguements).2­Extractionsdegranulats3­Surfréquentationdesberges(promeneurs,pêcheurs).......................

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative

majeure totale

PopulationsauvergnatesenpositionintermédiaireentrecellesdesAlpesetcellesdesPyrénées.

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? +

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

+

Laconquêtedenouvelleszonesdebergesd'unerivièrefaitpartiedelabiologiedecetteespèceadaptéeàladynamiquefluviale.Parcontrelacolonisationdenouvellesrivièresestcertainementplusdifficile.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

+

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Eresus cinnaberinus (Olivier, 1789)

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur » Espèce endémique Espèce relictuelle Autres (précisez) :

Commentaire éventuel : Espèce caractéristique des biotopes thermophiles, au sol en partie dénudé et souvent rocailleux. Souvent regroupée en populations agrégées en milieu xéro-thermophile. Répartition européenne, plus fréquente dans le sud. Représentative de conditions écologiques particulières. Espèce LRR et déterminante Znieff. Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise

? Combraille Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez Volcans d'Auvergne ? Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay

Zones urbaines Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Zones à caractère thermophile, au sol partiellement dénudé, souvent rocailleux. Coteaux et rochers bien exposés, landes sur sol pauvre, étages planitiaire à montagnard.

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégression

Analyse et hiérarchie des enjeux vis-à-vis de l’espèce : Préservationdebiotopesfavorables

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? 0

L'espècesemblebienreprésentéesurleterritoirerégionalmaisestconstituéedemultiplespetitespopulationsponctuelles.Doncfragilitépotentielle.

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

+ Larépartitionvasteetleshabitatsmultiplesassurentactuellementsapérennité.Maisc'estl'aspect"ponctuel"desarépartitionquiposeproblème.

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

+ Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

Non évalué

PopulationscorrectesmaisjamaisabondantesPrésenteend'asseznombreuxendroits.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? +

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

0 Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

+

Leszonesfavorablessontnombreuses.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:1­Peud'atteinteauxhabitatsfavorables.2­Changementclimatique?3­..............................................Facteursdéfavorables:1­2­3­.......................

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative majeure totale

PrésentesurtoutelaFrancemaisplusfréquentedanslesud.Cependantjamaisabondanted'oùl'importanced'uneprotectionsurunvasteterritoirenational.

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? -

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

0

Lacapaciténaturellededispersiondel'espècesemblefaible.Aétudierplusprécisément.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

+

GRILLE DE SYNTHESE DES ESPECES SELECTIONNEES MOLLUSQUES TERRESTRES

GRILLE DE SYNTHESE DE L’ESPECE

Vertigo angustior Maillot à bouche étroite

Raisons pour lesquelles l’espèce a été retenue : (plusieurs cases possibles)

Espèce représentative de la situation du groupe ou d’une partie du groupe dans la région, Espèces dont l’importance des populations dans la région confèrent une responsabilité particulière

Espèce « parapluie » Espèce « clé de voûte » Espèce « ingénieur » Espèce endémique Espèce relictuelle

Autres (précisez) : Annexe II de la Directive habitat Commentaire éventuel : Espèce très localisée aux zones humides avec une structure végétale de type herbacée(voire muscinale). L'Auvergne compte une des 5 stations de la zone biogéographique continentale française (telle que définie dans la Directive Habitats) Principaux territoires concernés (en référence à la carte des régions naturelles)

Bourbonnais et basse Combraille Sologne bourbonnaise Combraille

Limagnes et Val d'Allier Livradois-Forez Volcans d'Auvergne Aurillac et châtaigneraie auvergnate Margeride, Aubrac Velay Zones urbaines

Si possible, établir une carte de l’aire de répartition (table SIG ou sur fond de carte joint) Motifs paysagers associés : (à lister) Le maintien de l'espèce passe par la protection des zones humides voire leur réhabilitation.

CRITERES

EVALUATION ++/ + / 0 / - / --

COMMENTAIRES

Quel est le niveau de connaissance de l’espèce ? Existe-t-il des données, de synthèses sur l’espèce ? --

L'analysenereposequesuruneconnaissancetrèsfragmentairedel'espèce.Unecoquilleaététrouvéedansundépôtdecruedel'AuzonsurlacommunedeCournon(63)en2008.Cetteespècepouvantêtretrèslocalisée,iln'apasétédétectédepopulationvivantepourl'instant.Cependant,euégardauxéxigencesdel'espèce,lastation(oulesstations)acceuillantlegastéropodenepeutsetrouverquedanslapartieamontdel'Auzonettrèscertainemententrelescommunesd'OrcetetdeChanonat.

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L’état de la protection de l’espèce est-il satisfaisant ? (Les mesures et zones de protection actuelles couvrent-elles efficacement les zones de présence ? Permettent-elles d’envisager une conservation efficace ?)

-- Dansuncontextepéri­urbainetagricole,unefortepressions'exercesurleszoneshumides.L'acquisitionetlagestionappropriéedeszoneshumidessemblentêtrelesseulsmoyenspermettantdegarantirunhabitatfavorable

La population de l’espèce (effectifs, aire de répartition) permet-elle sa conservation ?

Non évalué Etat de la population de l’espèce Quelle a été l’évolution de la

population au cours des 10-15 dernières années ?

--

Iln'estpaspossibleenl'étatactueldesconnaissancesdejugersil'étatdelapopulationpermetsaconservationàlongterme.L'évolutiondelapopulationesttrèsprobablementsimilaireàcellesdeszoneshumidesauniveaulocal,quitendentglobalementàregresser.

La superficie de l’habitat de l’espèce permet-elle sa conservation ? Non évalué

Quelle a été l’évolution de la superficie de l’habitat de l’espèce au cours des 10-15 dernières années ?

-- Etat de l’habitat de l’espèce

La fonctionnalité des habitats de l’espèce est-elle correctement assurée ?

--

Lemanquedeconnaissancenepermetpasdesavoirdequellesuperficied'habitatl'espècepeutbénéficier.Cependant,lasurfacedontlegastéropodepeutactuellementbénéficiernedoitpasexcéderquelqueshectaresouquelquesdizainesd'hectaresaugrandmaximum.Deplus,lapressionurbaineetagricolen'apuquediminuercettesurfacefavorableet/ouendiminuersafonctionnalité.

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Quels sont les hypothèses, processus ou raisons expliquant la dynamique observée ?

Listerici,parordrecroissantd’importancelesraisonsouhypothèsesexpliquantlesévolutionsobservéesdespopulationsetdeseshabitats.Cequipourraitconduireàuneévolution:Facteursfavorables:Maintienetgestionconservatoired'unezonehumideparle1.CEPAsurlebassinversant(roselièreduCrestsurenviron2ha)Facteursdéfavorables:1.Drainagedeszoneshumides,recalibragedefossés....2.Artificialisationdessurfaces(miseenculturesdeszoneshumides,urbanisation).3.Altérationdelaqualitédel'eau

Quel est le niveau d’enjeu régional, la part de l’Auvergne dans responsabilité globale de conservation de l’espèce ?

accessoire significative

majeure totale

Seules4autresstationssontactuellementconnuesdanslazonebiogéographiquecontinentalefrançaise(tellequedéfinitparladirectivehabitats)

Quelle est la capacité naturelle de reconquête de l’espèce ? --

Résilience & restauration Quelle est la faisabilité technique de

restauration de l’espèce et de son habitat ?

0

Enl'absencedegestionadéquate(quipasseraitparunemeilleureconnaissancedelarépartitionetdesexigencesdel'espèce),lacapacitédereconquêtenaturelleestnulle(quasiment)etcemalgréladisséminationnaturelleassuréenotammentparlescrues.

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Perspectives futures : comment estimez-vous la viabilité de l’espèce à moyen terme sur la base des dynamiques actuelles et de l’évolution prévisible des habitats ?

Non évalué

Dufaitdumanquedeconnaissancedel'espèce(exigences,répartition,biologie,écologie),iln'estpaspossibled'estimersaviabilité.L'acquisitiondeconnaissancesplusapprofondiesestlapremièrepriorité.

Significationdescodesdanslagrillesuivante:++ :trèssatisfaisant,trèsbonouenforteprogression+ :satisfaisant,bonouenprogression0 :correct,moyenoustable‐ :insuffisant,mauvais,ouenrégression‐‐ :trèsinsuffisant,trèsmauvaisouenforterégressio ANALYSE ET HIERARCHIE DES ENJEUX VIS-A-VIS DE L’ESPECE : Malgré le manque de connaissance, la protection des zones humides du bassin versant de l'Auzon doit rester une priorité. La première priorité reste actuellement la découverte de la localisation précise de la population (ou des populations) qui permettrait d'avoir une action efficace vis à vis de ce gastéropode. Par la suite, une évaluation de la gestion du site concerné (ou des sites) sera indispensable afin de savoir si elle ne met pas en péril la population. Des actions de gestion (voire de restauration) pourraient être préconisées. En parallèle, une recherche plus fine dans les dépôts de crues des rivières avoisinantes et dans les zones humides jugées favorables permettrait peut être de nouvelles découvertes. La présence/absence dans des localités supplémentaires apporterait des éléments supplémentaires afin de juger de la viabilité de la (des) population(s).