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OBSERVATOIRE DE LA QUALITÉ DE LA CONSTRUCTION PATHOLOGIE Sycodés 2014

AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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O B S E RVATO I R E D E L A QUA L I T É D E L A C O N S T R U C T I O N

P A T H O L O G I E

Sycodés 2 0 1 4

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ÉDITORIAL

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L’obser vat ion est essent ie l le pour gu ider l ’act ion.

Depuis sa création, l’AQC a respecté ce principe et aujourd’hui elle dispose d’un dispositif très complet qui fait référence au niveau européen.

Nous ne pouvons nous contenter de cette situation et nous avons un objectif permanent de progrès tant en développant de nouveaux dispositifs

qu’en consolidant et modernisant les dispositifs existants.

Ainsi, à l’occasion du 16ème Rendez-vous Qualité Construction, l’observatoire de la qualité de la construction propose de revenir à la source de Sycodés, le SYstème de COllecte des DÉSordres, appareil photographique unique de la pathologie

et de réviser les analyses des pathologies en les étayant par nos autres sources d’observations.

Le cœur du document est le Top 10 de la pathologie ; ce sont les chiffres clés, reliés :

d’une part aux Fiches pathologie – pour éclairer les diagnostics dans les ouvrages traditionnels ;d’autre part aux constats de l’enquête REX Bâtiments performants & Risques –

pour identifier les risques émergents et proposer les travaux du programme Règles de l’Art Grenelle Environnement 2012,

lorsqu’ils contiennent des dispositions constructives préventives.

Cette édition contient aussi la fiche Sycodés et les nomenclatures de référence, pour mieux connaitre cet outil de partage de la connaissance, au service de tous.

Sycodés oriente efficacement en amont les actions de prévention et suit en aval l’impact qu’elles ont réellement sur la diminution des dommages.

Grâce aux résultats statistiques et indiscutables de ce dispositif, les constructeurs perçoivent les non qualités de façon consolidée et globale

à l’échelle des territoires – national et régionaux. Les chiffres ouvrent la concertation, hiérarchisent et facilitent l’action d’amélioration,

à tous les niveaux d’intervention.

Sycodés est alimenté par les experts construction mandatés par les assurances : à chaque fiche Sycodès transmise à l’AQC, ils contribuent à renseigner un système indispensablepour faire connaître le niveau de la qualité technique des constructions en France, aujourd’hui.

En prenant ce temps, ils participent à bâtir un repère pour aider tous les acteurs concernés par l’objectif d’amélioration qualitative de nos constructions.

Je les en remercie.

Philippe ESTINGOYDirecteur général de l’AQC

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CADRE DE COLLABORATION

Ce Sycodès 2014 : Pathologie existe grâce aux données signalées à l’AQC par les experts construction, et avec le soutien

de la CFEC, de la FFSA, du GEMA et du SNEIC.

La conception et le développement des indicateurs ont été effectués par Michel Mouillart, professeur d’économie

à l’université Paris Ouest ; avec le traitement de Michel Fanton, enseignant-chercheur.

L’analyse des données a été réalisée par l’AQC.

Les données sur l’activité de la construction sont issues de Sit@del2,dans le cadre de la contribution du MEDDE aux actions de l’AQC.

Ce Sycodès 2014 : Pathologie – édition juin 2014 contient les principaux résultats, mis en forme, commentés et interprétés.

Retrouvez-le en ligne sur le site

www.qualiteconstruction.comrubrique « Observation ».

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SOMMAIRE

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3 Éditorial

6 Présentation de Sycodès : Qui, Quoi, Comment ?

13 Top 10 : toutes destinations

Maisons individuellesLogements collectifsLocaux d’activitéManifestations

21 Zoom

740 Revêtement de sol intérieur – carrelage313 Couverture en petits éléments – tuile terre cuite100 Fondation superficielle – semelle filante ou isolée901 Réseau d'eau intérieur au bâtiment – canalisation

d'alimentation eau froide encastrée120 Mur enterré ou de soubassement512 Façade à base de maçonnerie en blocs de béton –

enduit mono couche60 Fenêtre et porte-fenêtre

600 Menuiserie bois601 Menuiserie en aluminium603 Menuiserie en PVC

02 Réseaux extérieurs au bâtiment021 Eaux usées

590 Autre élément particulier de façade – balcon, loggia…Pathologie en rénovation

59 Nomenclatures de Sycodés

Nomenclature ANomenclature BNomenclature CNomenclature DNomenclature ENomenclature F

80 Notes

82 Les membres

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PRÉSENTATION

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Sycodés,Retour d’information sur la pathologie et l’évolutionde la qualité des constructions

Outil statistique unique pour orienter l’effort collectif de prévention et évaluer l’amélioration

Durant les deux premières années qui ont suivi sa création en 1984, l’AQC a mis en placeSycodés (SYstème de COllecte des DÉSordres), un appareil photographique de la pathologie dansla construction.

Son objectif fondateur était en effet d’offrir aux professionnels du secteur le retour d’informationstatistique sur les origines techniques des désordres les mettant en cause, avec une vision consolidée à l’échelle nationale. À partir des résultats, les actions de prévention des désordres etd’amélioration de la qualité technique sont programmées.

Depuis 2007, Sycodés est aussi utilisé pour évaluer l’impact des actions de prévention sur l’évolutiondes désordres déclarés – c’est-à-dire, par défaut, dessiner l’évolution de la qualité de la construction.

L’échantillon Sycodés : des données sur les dommages « moyens », intégréesaux fiches barème CRAC ou signalées par les experts construction volontaires

De par le lien de l’AQC à l’assurance construction, les désordres collectés par Sycodés sont ceuxfaisant l’objet d’une déclaration de sinistre à caractère décennal (le domaine d’observation est donccelui des responsabilités définies par la loi du 4 janvier 1978, dite loi Spinetta).

Sycodés collecte les conclusions techniques, anonymes et simplifiées, des rapports d’expertsconstruction : à une opération de construction sinistrée correspond une seule cause techniqueet le coût de réparation associé. L’angle d’analyse est donc l’opération, et non pas le constructeur.

D’autres informations sont collectées, tels le type de maître d’ouvrage, la destination de l’opération, sa localisation géographique, son coût de construction, la date à laquelle elle a étéréalisée, la date à laquelle le désordre est survenu, le montant « hors taxes » des réparations àeffectuer, l’ouvrage cause du désordre, le dysfonctionnement qui a induit le dommage ou encoresa manifestation…

Il est important de souligner que le dispositif ne collecte pas les frais de gestion, les immatériels, les désordres directement pris en charge en deçà des franchises.

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À ce jour, Sycodés est riche de près de 400 000 désordres « moyens », expertisés et signalés à l’Observatoire depuis 1995. Environ 20 000 dommages sont ajoutés chaque année. La collectecouvre de 10 % à 15 % des sinistres de Dommages-Ouvrage (DO) recensés chaque année. Elle est constituée à 80 % de désordres expertisés dans le cadre de la DO et pour les 20 % restant d’expertises RCD (Responsabilité Civile Décennale) et RC (Responsabilité Civile). Elle recensemajoritairement les désordres sur travaux neufs.

En théorie, les experts doivent signaler tous les désordres expertisés, qu’ils fassent ou non l’objetd’une indemnisation. Le coût de réparation renseigné est alors celui qui correspond à la premièreévaluation : mais le coût définitif, effectivement payé par l’assurance, peut être différent, sans quesa valeur soit modifiée dans Sycodés. D’autre part, il est sûr que le coût d’une « non qualité »pris en charge hors du dispositif de l’assurance construction n’est pas appréhendé ici.

Il convient enfin de souligner que Sycodés se focalise sur les dommages dont le coût de réparationsest « moyen », à savoir entre 762 € et 250 000 € HT. Le plafond est actualisé régulièrement.Sycodés ne contient donc pas les « grands » sinistres (coût de réparations supérieur à 250 000 €)ni les « petits » sinistres (coût de réparations inférieur à 762 €) qui figurent tout de même dansl’échantillon.

Depuis juillet 2006, une convention entre les assureurs, les experts et l’AQC a institué l’intégrationdes informations Sycodés et Alerte dans les fiches barème CRAC (Convention de Règlement de l’Assurance Construction). Ceci permet de garantir le signalement exhaustif des conclusionsd’expertises conduites en Dommage-Ouvrage pour compte commun : cet échantillon représenteenviron 20 % du total des règlements de l’assurance construction.

Qui remplit la fiche Sycodés ?Pour éviter que deux fiches soient remplies pour le même désordre, quelques précisions :- En DO, la fiche est remplie par l’expert DO mandaté pour compte commun ;- En expertise amiable, autre que DO, la fiche est remplie par le premier expert mandaté ;- Cas particulier : si les experts sont désignés simultanément, l’expert intervenant pour l’assurancede l’entreprise concernée au principal remplira la fiche ; à défaut, ce sera l’expert mandaté parl’assurance du sous-traitant ou du maître d’oeuvre.

Qu’est ce qu’une fiche Sycodés ?Les informations nécessaires a alimenter la base de données sont déclinées sur deux supportsdistincts, correspondant à des cadres d’expertise ou de garantie différents :

• la fiche Sycodés & Alerte simple – Fiche �• la fiche CRAC – Fiche �

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SYCODES & Alerte simple• En-dehors des dommages expertisés dans le cadre de la DO-CRAC :

- Les fiches sont remplies lors de missions d’expertise effectuées au titre d’un contrat d’assurance décennale, indépendamment de l’appréciation sur la garantie ;

- Tout type de désordre donne lieu au remplissage d’une fiche, dès lors que son coût deréparation est au moins égal à 762 € HT et inférieur à 250 000 € HT, que l’assureur prenneou non en charge la réparation ;

- Une fiche correspond à un dommage – plusieurs fiches s’il y a plusieurs désordres denatures différentes dans une même déclaration de sinistre.

FICHE �

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Fiche d’application du barème DE LA CONVENTIO N DE RÈGLEMENT

DE L’ASSURANCE CONSTRUCTION (CRAC), Elle résulte de l’intégration des données Sycodes & Alerte dans les fiches permettant d’effectuerles recours de la dommage ouvrage (DO) vers la responsabilité civile décennale (RCD) des constructeurs, établies dans le cadre de la convention CRAC pour des coûts entre 1 500 €(et même 1 € en première année de garantie) et l’avenant n°1.

FICHE �

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Comment est remplie la fiche ?� Destination (nomenclature C)

Si le bâtiment a deux destinations différentes, l’expert indique celle qui est sinistrée.

� Coût de la constructionIl s’agit du coût réel de construction HT de l’opération dans son ensemble, ou, à défaut, d’un ordre de grandeur. Dans le cas de travaux sur existants, il s’agit du montant des travaux.

� Type de travauxSi l’opération de construction regroupait la construction d’un bâtiment nouveau et des travauxsur un bâtiment existant, l’expert indique la réponse correspondante à la partie sinistrée.

� Date de réception ou de fin de travauxSi la date de réception n’est pas connue ou si la réception n’a pas eu lieu, l’expert indique une date approximative de fin de travaux – c’est l’année qui est essentielle.

� Coût de réparationL’expert indique le coût réel des travaux de réparation, à défaut une évaluation ou un ordrede grandeur, que la réparation soit ou non prise en charge par l’assureur. Il n’inclut pas les éventuels dommages immatériels.

� Cause du désordre (nomenclature D)La nomenclature D a été volontairement limitée aux désordres les plus fréquents (actualiséeen 2005). L’expert utilise un code se terminant par 9 – autre cause – si la cause n’est pas clairement répertoriée. La clé d’entrée dans la nomenclature est l’ouvrage responsable dudommage et non l’ouvrage victime.

� Manifestation (nomenclature E)Aucune référence n’est faite à la notion de garantie décennale. Il s’agit de classer le désordreen fonction de l’exigence qui n’est pas satisfaite. Si plusieurs réponses sont possibles, l’expertindique la plus représentative.

Plusieurs critères de l’Alerte sont possibles :1. Mise en cause d’un produit ou d’un procédé fabriqué industriellement.2. Réalisation de l’ouvrage cause du dommage avec un produit ou un matériau non normalisé

et/ou selon un procédé non traditionnel et quelle que soit la cause du désordre.3. Mise en évidence d’un dysfonctionnement de texte de référence, que ce soit un D.T.U.,

une norme, un avis technique, une ATEX… ou simplement un document technico-commercial d’un négociant ou d’un fabricant.

4. Réalisation de l’ouvrage cause du dommage avec un produit ou un matériau non normaliséet/ou selon un procédé non traditionnel répondant aux exigences du développementdurable, que ce soit en termes d’économies d’énergie ou pour le respect de l’environnement.

0. Autre cas…

Important : si le sinistre relève d’un de ces critères, l’expert envoie une copie complète de son rapport

(par fax, courriel ou courrier) à :AQC – 29, rue de Miromesnil – 75008 Paris.

[email protected] : 01 47 42 81 71

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Comment fonctionnent les indicateurs de pathologie ?

Le développement des indicateurs a intégré une contrainte majeure : rapporter les coûts des désordres au marché de la construction.

Indicateurs simples• Répartition de l’échantillon des désordres signalés à l’AQC entre 1995 et 2013) par année d’apparition

selon la destination du bâtiment et la nature de l’ouvrage : structures en % du nombre total de désordres,c’est à dire l’effectif et en % du coût total de réparation.

• Coût moyen de réparation : pour une période de près de deux périodes décennales (1995 à 2013),moyenne des coûts de réparation sur l’ensemble des effectifs de la période. Le coût de réparation estexprimé en euros constants, c’est-à-dire en euros actualisés par l’Indice du Coût de la Construction(ICC) de l’année 2013 (moyenne des quatre trimestres).

Indicateur relatif au marchéCet indicateur mesure les liens entre désordre et construction : le coût relatif de désordre (CRD) mesurele rapport entre le coût de réparation des désordres et celui des constructions correspondantes. Cet indicateur est décliné selon la nature de l’ouvrage.Il est calculé en classant les désordres par année d’apparition du désordre : il exprime le coût de réparationen part du coût de construction.

Perspectives d’évolutionBien sûr, ce système a des limites et les résultats doivent être lus comme des ordres de grandeur dontles estimations ne peuvent que s’améliorer. Au-delà des chiffres, ce ne sont pas tant les indicateurs eux-mêmes que leurs progressions qui représentent un intérêt. Car le but est de livrer des évolutions,incitant chacun à améliorer ses pratiques, par la prévention et la formation notamment.Faute de base de redressement relative à la sinistralité de l’assurance construction, le redressement detoutes les évaluations présentées a été effectué à partir de l’activité construction, mesurée par les surfacesmises en chantier et recensées dans la base Sit@del2 par le ministère en charge de la construction.Parallèlement, l’AQC pourrait étendre l’échantillon des sinistres signalés, afin d’envisager les désordresavec la plus grande exhaustivité et garantir, sur ce point, la fiabilité totale de l’alimentation de la base de données.In fine, une enquête pourrait apporter les éléments de suivi des évolutions qui manquent à l’approche actuelle, en particulier pour ce qui concerne les désordres à caractère décennal apparus surtravaux de rénovation, qui représentent près de la moitié du chiffre d’affaires du secteur construction.

Les désordres collectés par l’AQC entre 1995 et 2013 sont appréciés en regard des causes techniques, pour établir la hiérarchie des éléments d’ouvrage à l’origine des désordres en regarddes effectifs, du coût total et des coûts moyens de réparation.

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TOP 10DE LA

PATHOLOGIEPar

année d’apparitiondes désordres

Le Top 10 présente les 10 éléments d'ouvrage qui portent les effectifs et les coûts de réparation les plus importants, parmi les désordres sur travaux neufs

signalés à Sycodés durant près de deux périodes décennales (1995 à 2013). La hiérarchie est donnée par l'ensemble des destinations; cependant les cadres de réalisation

et les systèmes constructifs variant selon les destinations, l'ensemble est comparé avec les trois principales catégories de construction : maison individuelle,

logement collectif et locaux d'activité. Retrouvez les résultats complets par destination selon les régions dans les résultats régionaux de Sycodés

sur www.qualiteconstruction.com

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MITOP 10 TOUTES DESTINATIONS/MAISON INDIVIDUELLE

RÉPARTITION EN % DE L’EFFECTIF

Les résultats sont présentés ici par année d’apparition des désordres sur travaux neufs, entre 1995et 2013, soit près de deux périodes décennales, en maison individuelle – comparée aux résultats pourl’ensemble des destinations de construction en France sur la même période.Les dix éléments d’ouvrage signalés comme étant la cause des désordres sont hiérarchisés en % del’effectif d’une part (ci-dessus) et en % du coût total de réparation d’autre part (ci-contre).Les deux chiffres devant la description des éléments d’ouvrage correspondent aux codes de la nomenclature D de Sycodés (pages 64 et suivantes).On observe que les effectifs de désordres signalé à l’AQC ont pour origine : les couvertures en petitséléments (12,4 %), concernant principalement des couvertures entuiles de terre cuite ; les façades à base de maçonnerie en blocs debéton (10,8 %), concernant notamment les enduits mono couche ;les revêtements de sols intérieurs (9,1 %), concernant particulière-ment les revêtements de sol carrelés ; les réseaux d’eau intérieursau bâtiment (7,5 %), concernant des canalisations encastrées – etdans de moindres proportions, les autres éléments : les murs enterrés ou de soubassement (5 %), concernant l’étanchéité des sous sols ou les remontées d’humidité ; les réseaux extérieursau bâtiment (4,3 %), concernant principalement les réseaux d’adduction d’eau et des eaux usées ou pluviales ; les fenêtres etportes-fenêtres (hors toiture) (3,4 %), concernant les menuiseriesPVC et aluminium ; les équipements sanitaires (2,5 %), concernantles baignoires, lavabos, douches, éviers, y compris étanchéitépériphérique ; les couvertures en grands éléments (1,5 %) et les autres éléments particuliers de façade non étanchés (1,3 %), correspondant aux balcons, loggias.

�Maisons individuelles

�Toutes destinations

Réseaux d’eau intérieurs 90 au bâtiment

Revêtement 74 de sol intérieur

Couverture 31 en petits éléments

Façade à base de maçonnerie 51 en blocs de béton

Fenêtre 60 et porte-fenêtre

Mur enterré 12 ou de soubassement

Façade à base 54 de béton banché

Réseaux extérieurs 02 au bâtiment

Couverture 33 en grands éléménts

Autres éléments particuliers 59 de façade (non étanchés)

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NOMENCLATURE

DDE SYCODÈS

COUVERTURES EN PETITS ÉLÉMENTS TUILES

MAÇONNERIE EN BLOCS DE BÉTON ENDUITS MONOCOUCHES

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MITOP 10 TOUTES DESTINATIONS/MAISON INDIVIDUELLE

RÉPARTITION EN % DU COÛT

�Maisons individuelles

�Toutes destinations

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On observe que les coûts de réparation sont répartis sensiblement sur les mêmes éléments d’ouvrage, sauf pour les fondations superficielles qui représentent moins de 8 % de l’effectif signaléen maison individuelle (et moins de 2% pour l’ensemble des destinations, ce qui fait qu’elles n’apparaissent pas dans le top 10 du classement par effectifs); elles représentent cependant 20,6 %du coût total de réparation des désordres en maison individuelle, toutes régions confondues, sur la période 1995 à 2013. Ceci est dû aux coûts de réparation de ce type de dommage, avoisinant enmoyenne 22 000 € et jusqu’à plus de 34 000 € pour des fondations sur sol argileux.Les autres éléments d’ouvrage sont sans surprise ceux qui sont concernés par le classement selon

l’effectif, notamment : les revêtements de sol (12,5 %), concernantmassivement les revêtements de sol carrelés ; les couvertures enpetits éléments (8,3 %), concernant principalement des couverturesen tuiles de terre cuite; les façades à base de maçonnerie en blocsde béton (7,3 %) concernant notamment l’enduit mono couche ; les murs enterrés ou de soubassement (5,9 %), concernant notamment l’étanchéité des sous sols ou les remontées d’humidité ;les dallages sur terre-plein (4,2 %) ; les réseaux d’eau intérieurs au bâtiment (4,2 %), concernant principalement les canalisationsencastrées ; les réseaux extérieurs au bâtiment (2,4 %), concernantprincipalement les réseaux d’adduction d’eau et des eaux usées oupluviales; les ossatures poteaux poutres hors charpente (2,3 %),notamment en bois ; et les fenêtres et portes-fenêtres (hors toiture) (2 %), concernant massivement les menuiseries PVC et aluminium.

Fondations 10 superficielles

Revêtement 74 de sol intérieur

Réseaux d’eau intérieurs 90 au bâtiment

Couverture 31 en petits éléments

Façade à base de maçonnerie 51 en blocs de béton

Mur enterré 12 ou de soubassement

Dallage 26 sur terre-plein

Réseaux extérieurs 02 au bâtiment

Ossature poutres poteaux 20 (hors charpente)

Fenêtre et porte-fenêtre 60 (hors toiture)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

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NOMENCLATURE

DDE SYCODÈS

FONDATIONS SUPERFICIELLES

REVÊTEMENT DE SOL INTÉRIEUR CARRELÉ

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LCTOP 10 TOUTES DESTINATIONS/LOGEMENTS COLLECTIFS

RÉPARTITION EN % DE L’EFFECTIF

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MEN

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OLLE

CTIF

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Les résultats sont présentés ici par année d’apparition des désordres sur travaux neufs, entre 1995et 2013, soit près de deux périodes décennales, en logement collectif – comparé aux résultats pourl’ensemble des destinations de construction en France sur la même période.Les dix éléments d’ouvrage signalés comme étant la cause des désordres sont hiérarchisés en % de l’effectif d’une part (ci-dessus) et en % du coût total de réparation d’autre part (ci-contre).Les deux chiffres devant la description des éléments d’ouvrage correspondent aux codes de la nomenclature D de Sycodés (pages 64 et suivantes).On observe que les effectifs de désordres signalé à l’AQC ont pour origine : les réseaux d’eau intérieursau bâtiment (11,3 %), concernant majoritairement des canalisationsencastrées ; les revêtements de sols intérieurs (7,9 %), concernantparticulièrement les revêtements de sol carrelés ; les façades à basede béton banché (6,2 %), concernant notamment les enduits monocouches ; les couvertures en petits éléments (5,6 %), concernantprincipalement des couvertures en tuiles de terre cuite – et dans de moindres proportions, les autres éléments : les autres élémentsparticuliers de façade non étanchés (4,9 %), correspondant aux balcons, loggias ; les façades à base de maçonnerie en blocs de béton (4,8 %), concernant les enduits mono couches ; les toitures-terrasses accessibles (4,6 %) ; les fenêtres et portes fenêtres (4,3 %),concernant les menuiseries PVC et aluminium ; les murs enterrésou de soubassement (3,5 %), concernant l’étanchéité des sous solsou les remontées d’humidité ; les équipements sanitaires (2,9 %),concernant majoritairement les baignoires, lavabos, douches, éviers,y compris étanchéité périphérique ; autant que les couvertures en grands éléments (2,9%).

Réseaux d’eau intérieurs 90 au bâtiment

Revêtement 74 de sol intérieur

Couverture 31 en petits éléments

Façade à base de maçonnerie 51 en blocs de béton

Fenêtre 60 et porte-fenêtre

Mur enterré 12 ou de soubassement

Façade à base 54 de béton banché

Réseaux extérieurs 02au bâtiment

Couverture 33 en grands éléménts

Autres éléments particuliers 59 de façade (non étanchés)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

�Logements collectifs

�Toutes destinations

NOMENCLATURE

DDE SYCODÈS

REVÊTEMENT DE SOL INTÉRIEUR CARRELÉ

CANALISATION EN CUIVRE INCORPORÉESDANS LES DALLES

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17AQC

Pa

th

ol

og

ie

SY

CO

S

2 0 1 4

LCTOP 10 TOUTES DESTINATIONS/LOGEMENTS COLLECTIFS

RÉPARTITION EN % DU COÛT

LOGE

MEN

TS C

OLLE

CTIF

S

On observe que les coûts de réparation sont répartis sensiblement sur les mêmes éléments d’ouvrage, avec plus de 20 % du coût total consacrés à deux éléments d’ouvrage : les revêtements de sol (11,3 %), concernant massivement les revêtements de sol carrelés et les réseaux d’eau intérieurs au bâtiment (11,2 %), concernant principalement les canalisations encastrées. Si les autreséléments particuliers de façade non étanchés consomment une part inférieure à 3 % pour l’ensembledes destination, ce qui ne permet pas de le faire figurer dans le top 10, il consomme près de 6 % des coûts en logements collectifs et près de 8 % dans certaines régions sur la période 1995 à 2013. Le coût moyen de réparation est d’environ 5 000 €, ce qui en fait une pathologie importante

en logements collectif. Il s’agit principalement d’infiltrations.Les autres éléments d’ouvrage consomment une part moindre du coût total de réparation : les toitures terrasses accessibles (4,9 %) ; les couvertures en petits éléments (4,1 %), concernant principalement des couvertures en tuiles de terre cuite ; les mursenterrés ou de soubassement (4,1 %), concernant notammentl’étanchéité des sous sols ou les remontées d’humidité ; les réseauxextérieurs au bâtiment (3 %), concernant principalement les réseauxd’adduction d’eau et des eaux usées ou pluviales ; les façades à base de maçonnerie en blocs de béton (2,8 %), concernantnotamment l’enduit mono couche ; les ossatures poteaux poutreshors charpente (2,8 %), notamment en béton ; les couvertures en grands éléments (2,8 %) et les fenêtres et portes-fenêtres (horstoiture) (2,8 %), concernant massivement les menuiseries PVC etaluminium.

Fondations 10 superficielles

Revêtement 74 de sol intérieur

Réseaux d’eau intérieurs 90 au bâtiment

Couverture 31 en petits éléments

Façade à base de maçonnerie 51 en blocs de béton

Mur enterré 12 ou de soubassement

Dallage 26 sur terre-plein

Réseaux extérieurs 02au bâtiment

Ossature poutres poteaux 20 (hors charpente)

Fenêtre et porte-fenêtre 60 (hors toiture)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

�Logements collectifs

�Toutes destinations

NOMENCLATURE

DDE SYCODÈS

MICRO-ORGANISMES EN FAÇADE

MURS ENTERRÉS OU DE SOUBASSEMENT

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18AQC

Pa

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SY

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S

2 0 1 4

LATOP 10 TOUTES DESTINATIONS/LOCAUX D’ACTIVITÉ

RÉPARTITION EN % DE L’EFFECTIF

LOCA

UX

D’AC

TIVI

TÉS

Les résultats sont présentés ici par année d'apparition des désordres sur travaux neufs, entre 1995et 2013, soit près de deux périodes décennales, en locaux d'activité - comparés aux résultats pourl'ensemble des destinations de construction en France sur la même période.Les dix éléments d'ouvrage signalés comme étant la cause des désordres sont hiérarchisés en % de l'effectif d'une part (ci-dessus) et en % du coût total de réparation d'autre part (ci-contre).Les deux chiffres devant la description des éléments d'ouvrage correspondent aux codes de la nomenclature D de Sycodés (pages 64 et suivantes).On observe que les effectifs de désordres signalé à l'AQC ont pour origine les éléments d'ouvragesuivants : les revêtements de sol intérieur (9 %), concernant massivement les revêtements de sol intérieur carrelés ; les fenêtreset portes-fenêtres (8,1 %), correspondant aux menuiseries alumi-nium principalement; les réseaux d'eau intérieurs au bâtiment (5,5 %), concernant majoritairement des canalisations encastrées ; les couvertures en grands éléments (4,8 %) ; les réseaux extérieurau bâtiment (4,2 %), concernant principalement l'adduction d'eau,les eaux pluviales et usées ; les façades à base de maçonnerie en blocs de béton (2,7 %), concernant notamment les enduitsmonocouches ; les murs enterrés ou de soubassement (1,9 %),concernant notamment l'étanchéité des sous sols ou les remontéesd'humidité ; les toitures terrasses accessibles (1,7 %).

Réseaux d’eau intérieurs 90 au bâtiment

Revêtement 74 de sol intérieur

Couverture 31 en petits éléments

Façade à base de maçonnerie 51 en blocs de béton

Fenêtre 60 et porte-fenêtre

Mur enterré 12 ou de soubassement

Façade à base 54 de béton banché

Réseaux extérieurs 02au bâtiment

Couverture 33 en grands éléménts

Autres éléments particuliers 59 de façade (non étanchés)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

�Locaux d’activités

�Toutes destinations

NOMENCLATURE

DDE SYCODÈS

REVÊTEMENT DE SOL INTÉRIEUR CARRELÉ

FENÊTRES, PORTES FENÊTRES INFILTRATIONS PAR LES LIAISONS

MENUISERIE EXTÉRIEURE/ GROS ŒUVRE

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19AQC

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SY

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S

2 0 1 4

LATOP 10 TOUTES DESTINATIONS/LOCAUX D’ACTIVITÉ

RÉPARTITION EN % DU COÛT

LOCA

UX

D’AC

TIVI

TÉS

On observe que les coûts de réparation sont répartis sensiblement sur les mêmes éléments d’ouvrage, sauf pour les toitures-terrasses avec isolant et étanchéité auto-protégée, qui représententenviron 5 % de l’effectif signalé en locaux d’activité (et 2,7 % de l’ensemble des destinations, ce qui fait qu’elles n’apparaissent pas dans le top 10 du classement par effectifs) ; elles représentent cependant 1,2 % du coût total de réparation des désordres en locaux d’activité, toutes régionsconfondues, sur la période 1995 à 2013. L’autre élément d’ouvrage qui n’apparait pas dans les résultats globaux mais qui est caractéristiquede la pathologie en locaux d’activité est la façade légère, avec 6,2 % de l’effectif en locaux d’activité

et 7,7 % du coût total des réparations affectées à cette destination.Enfin, la climatisation représente 5,8% du coût total des réparationsen locaux d’activité.Les autres éléments d’ouvrage sont sans surprise ceux qui sontconcernés par le classement selon l’effectif, notamment : les revête-ments de sol (9 %), concernant massivement les revêtements de sol carrelés ; les réseaux d’eau intérieurs au bâtiment (5,5 %), concernant principalement les canalisations encastrées et les fenêtreset portes-fenêtres (hors toiture) (8,1 %), concernant massivementles menuiseries PVC et aluminium.

Fondations 10 superficielles

Revêtement 74 de sol intérieur

Réseaux d’eau intérieurs 90 au bâtiment

Couverture 31 en petits éléments

Façade à base de maçonnerie 51 en blocs de béton

Mur enterré 12 ou de soubassement

Dallage 26 sur terre-plein

Réseaux extérieurs 02au bâtiment

Ossature poutres poteaux 20 (hors charpente)

Fenêtre et porte-fenêtre 60 (hors toiture)

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15

�Locaux d’activités

�Toutes destinations

NOMENCLATURE

DDE SYCODÈS

VOIRIES ET RÉSEAUX DIVERS

TOITURES-TERRASSES

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20AQC

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2 0 1 4

TOP10

Manifestation des désordres pour TOUTES DESTINATIONSRÉPARTITION EN % DE L’EFFECTIFTO

P 10

Défaut d’étanchéité 2à l’eau

Autre manifestation 9(dont défaut esthétique)

Sécurité 5d’utilisation

Défaut 1de stabilité

Condensation à l’intérieur 3du bâtiment

Problème lié à la température 8intérieure des locaux

Défaut d’étanchéité 4à l’air

Sécurité 6incendie

Défaut d’isolation 7acoustique

Les résultats présentent la répartition des désordres par manifestation, en % de l’effectif signalé àl’AQC entre 1995 et 2013 pour toutes les destinations de construction. On observe que plus de la moitié des désordres mettent en cause le défaut d’étanchéité à l’eau,quelle que soit la destination de la construction sinistrée : 56,6 % pour toutes destinations – et jusqu’à63 % pour les logements collectifs.Les autres manifestations, qui correspondent majoritairement à des défauts esthétiques, représentent19,5 % des désordres et sont particulièrement recensées en maison individuelle (25 %) et en locauxd'activité (21 %). La sécurité d'utilisation est mise en cause dans 10 % des cas et le défaut de stabilité,dans 9 % - toutes destinations confondues.

1,7 1,5 1,0 0,6 0,5

19,5 10,0 9,0

56%

NOMENCLATURE

EDE SYCODÈS

Page 21: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

21AQC

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2 0 1 4

PAT H O L O G I E

ZOOM

Les zooms focalisent sur les éléments d'ouvrage identités dans le Top 10, parmi les désordres sur travaux neufs signalés à Sycodés durant près de deux périodesdécennales (1995 à 2013). Un zoom en travaux sur existant complète le tour d'horizon.

Pour chaque zoom, les désordres sont répartis par effectif, coût total de réparation ; les coûts moyens de réparation et le coût relatif de désordre sont respectivement associés.

Le texte décrit les répartitions et propose un « DIAGNOSTIC » technique, issus de la Fiche pathologie correspondante citée à la rubrique « POUR EN SAVOIR PLUS ».

Le paragraphe « RISQUE ÉMERGENT » mentionne les pathologies recensées dans l'enquête REX Bâtiments performants & Risques, lorsqu'elles existent ;

la référence aux recommandations du programme Règles de l'Art Grenelle Environnement (RAGE) 2012 complète la description –

car elles proposent dans certains cas des dispositions de mise en œuvre préventives.

Retrouvez les fiches pathologie sur www.qualiteconstruction.comet le rapport REX bâtiments performants & Risques ainsi que les recommandations

du programme RAGE sur www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

740313100901120512600021590

Page 22: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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S

2 0 1 4

22AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

740 SOL INTÉRIEUR CARRELÉRÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

740

: SO

L IN

TÉRI

EUR

CARR

ELÉ

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

45%Incidence du support

� Incidence du support� Absence ou insuffisance de joints� Défaut de collage ou de scellement� Incidence de l’isolant � Autre cause

1995 à 2013

en %

47%Incidence du support

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

24,3

47,1

13,2

3,1

12,3

24,5

45,0

12,62,3

15,6

–> Dans le secteur résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.On observe que l’incidence du support est le plussouvent mise en cause (45 % de l’effectif). Plus de 4 7 % du coût total de réparation ayantpour origine les revêtements de sol carrelés enrésidentiel sont consacrés aux dommages dus à l’incidence du support, et plus de 24 % à l’absence ou insuffisance de joints.

DIAGNOSTIC

Aujourd’hui, c’est plutôt la fissuration qui repré-sente l’essentiel de la pathologie des carrelages.Son origine provient essentiellement du retraitexcessif de la chape ou du mortier de scellementdu support. Les chapes sont mise en œuvre soitseules, soit associées à des isolants avec ou sansplancher chauffant (cf Fiche Pathologie F.2).

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23AQC

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2 0 1 4

PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

740 SOL INTÉRIEUR CARRELÉRÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

8 600€

Incidence du support

1995 à 2013

en %coût construction

2,9%Incidence du support

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Incidence du support� Absence ou insuffisance de joints� Défaut de collage ou de scellement� Incidence de l’isolant � Autre cause

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5

11,2

–> Les coûts moyens de réparation associés sont respectivement de 8 500 € pour l’incidencedu support et 8 100 € pour l’absence ou insuffi-sance de joints. Les coûts relatifs de désordre, qui expriment le coût des réparations en par ts du coût deconstruction avoisinent 3 % pour les désordresdus aux incidences du suppor t – alors que la moyenne est de 2,7 % pour la période 1995à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

Dans le cadre de l’enquête REX Bâtiments performants & Risques, il est constaté que les chapes ont pu mettre beaucoup de temps à sécher (plusieurs mois au lieu de quelquessemaines) retardant considérablement l’avancéedes travaux. L’excès d’humidité a pu dégrader les parements intér ieurs, en pied de mur notamment. L’impact sur le comportement durevêtement de sol est aussi à considérer dans le temps. La mise en place d’une ventilationmécanique provisoire de chantier peut permettre de prévenir ce risque. Dans tous les cas, une vigilance est à porter à ce point, particulièrementdans les bâtiments performants.

740

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2 0 1 4

24AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

740 SOL INTÉRIEUR CARRELÉNON RÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

740

: SO

L IN

TÉRI

EUR

CARR

ELÉ

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

40%Défaut de collage ou de scellement

� Défaut de collage ou de scellement� Absence ou insuffisance de joints� Incidence du support� Incidence de l’isolant � Autre cause

1995 à 2013

en %

40%Défaut de collage ou de scellement

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

20,3

40,2

16,0

22,7

0,8

23,1

39,7

20,5

0,5

16,2

–> Dans le secteur non résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.On observe que le défaut de collage ou descellement est le plus souvent mis en cause (40 % de l’effectif). Environ 40 % du coût total de réparation ayantpour origine les revêtements de sol carrelés en non résidentiel sont consacrés aux défauts de collage ou de scellement, 20 % à l’incidencedu support et 16 % à l’absence ou insuffisancede joints.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie F.2 « Fissuration et décollement des carrelages

de sol dans l’habitat » sur

www.qualiteconstruction.com

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CO

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

740 SOL INTÉRIEUR CARRELÉNON RÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

12 300€

Défaut de collage ou de scellement

1995 à 2013

en %coût construction

1,4%Défaut de collage ou de scellement

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut de collage ou de scellement� Absence ou insuffisance de joints� Incidence du support� Incidence de l’isolant � Autre cause

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 0 1 2 3 4 5

–> Les coûts moyens de réparation associéssont respectivement de 12 300 € pour le défautde collage ou de scellement, 15 100 € pour l’incidence du support et 8 400 € l’insuffisancede joints. Les coûts relatifs de désordre, qui expriment le coût des réparations en par ts du coût de construction, varient de 1,0 à 2,3 % pour les causes le plus souvent évoquées – alors quela moyenne est de 1,4 %, en baisse sur la période2004 à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

Dans le cadre de l’enquête REX Bâtiments performants & Risques, il est constaté que les chapes ont pu mettre beaucoup de temps à sécher retardant considérablement l’avancéedes travaux. L’excès d’humidité a pu dégrader les parements intérieurs, en pied de mur notam-ment. L’impact sur le comportement du revête-ment de sol est aussi à considérer dans le temps.La mise en place d’une ventilation mécaniqueprovisoire de chantier, l’emploi de déshumidifica-teurs permettent de prévenir ce risque. Dans tous les cas, une vigilance est à porter à ce point,particulièrement dans les bâtiments performants.

Consultez le rapport complet sur www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

740

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CO

S

2 0 1 4

26AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

313 TUILE TERRE CUITERÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

313

: CO

UVE

RTU

RE E

N P

ETIT

S ÉL

ÉMEN

TS

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

65%Défaut aux points singuliers

� Défaut aux points singuliers� Défaut de liaison avec une pénétration� Défaut en partie courante� Vice de matériau � Autre cause

1995 à 2013

en %

52%Défaut aux points singuliers

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

7,5

51,9

19,1

4,3

17,212,4

65,3

12,91,7

7,7

–> Dans le secteur résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.Ces répartitions montrent que les dommagesayant pour cause les couvertures en tuiles terrecuite ont pour principale origine les défauts aux points singuliers (65,3 % de l’effectif sur l’ensemble de la période) ; cette causeconsomme près de la moitié du coût total des réparations des couvertures en tuiles deterre cuite, en baisse sur la période (51,8 %).

DIAGNOSTIC

La plupart des infiltrations de couvertures de bâtiments en petits éléments se produisent auniveau des points singuliers :• liaisons entre versants (faîtages, noues, arêtiers) ;• liaison entre versants et murs (solins) et

bordures de versants (rives latérales, égout) ;• fixation ou intégration des panneaux solaires

(thermiques, photovoltaïques) en toiture, qui présentent de nombreux points singuliers, pastoujours réalisés par des couvreurs.

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27AQC

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SY

CO

S

2 0 1 4

PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

313 TUILE TERRE CUITERÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

3 000€

Défaut aux points singuliers

1995 à 2013

en %coût construction

1,4%Défaut aux points singuliers

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut aux points singuliers� Défaut de liaison avec une pénétration� Défaut en partie courante� Vice de matériau � Autre cause

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5

–> Les histogrammes présentent les coûtsmoyens de réparation – et les coûts relatifs de désordre correspondants, toujours dans le résidentiel. On constate que les coûts moyens présentent une tendance moyenne à la haussesur la période et sont de 3 810 € ; le coût moyende réparation associé aux défauts aux points sin-guliers est de 3 020 €.Les CRD, qui expriment le coût des réparationsen par ts du coût de construction varient entre 6,4 % pour les désordres dus à des vicesde matériau et 1,0 % pour ceux dus au défautde liaison avec une pénétration.

RISQUE ÉMERGENT

Dans le cadre de l'enquête REX Bâtiments performants & Risques, il est constaté qu'au niveaudes abergements des tuiles, avec l'intégration de panneaux photovoltaïques, des problèmes decalepinage ont engendré des défauts d'étanchéitécar les tuiles canal ou mécaniques ne tombent pastoujours juste et les bandes d'étanchéité ne les recouvrent pas toujours correctement. L'impactest un risque de dégradation dû aux infiltrations.(Suite page 29).

6,4

313

Page 28: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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og

ie

SY

CO

S

2 0 1 4

28AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

313 TUILE TERRE CUITEMAISON INDIVIDUELLE

PAT H O L O G I E

ZOOM

313

: CO

UVE

RTU

RE E

N P

ETIT

S ÉL

ÉMEN

TS

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

65%Défaut aux points singuliers

� Défaut aux points singuliers� Défaut de liaison avec une pénétration� Défaut en partie courante� Vice de matériau � Autre cause

1995 à 2013

en %

55%Défaut aux points singuliers

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

8,0

54,8

8,14,9

24,212,9

65,5

11,21,5

8,9

–> En maison individuelle, les anneaux présentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQC entre 1995 et 2013.On constate que le défaut aux points singuliers est le plus souvent mis en cause (plus de 65 % de l’effectif). Près de 52 % du coût total de réparation ayantpour origine les couvertures en tuiles de terre cuiteen non résidentiel sont consacrés aux dommagesdus aux défauts aux points singuliers.Près de 25 % du coût total de réparation sontconsacrés aux défauts en partie courante.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie C.1 « infiltrations par points singuliers

de couvertures en tuiles » sur

www.qualiteconstruction.com

Page 29: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

29AQC

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SY

CO

S

2 0 1 4

PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

313 TUILE TERRE CUITEMAISON INDIVIDUELLE

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

3 100€

Défaut aux points singuliers

1995 à 2013

en %coût construction

1,4%Défaut aux points singuliers

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut aux points singuliers� Défaut de liaison avec une pénétration� Défaut en partie courante� Vice de matériau � Autre cause

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5

–> Les coûts moyens de réparation associéssont respectivement de 3 100 € pour les défautsaux points singuliers et 8 100 € pour les défauts en partie courante. La moyenne de l’ensemble estde 3 900 €, toutes causes confondues.

Les coûts relatifs de désordre, qui expriment le coût des réparations en parts du coût deconstruction, sont de 1,4 % pour les désordresdus aux défauts aux points singuliers (en baissesur la période) – alors que la moyenne est de 1,5 %, constante sur la période 1995 à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

(Suite de la page 27).C'est un point de vigilance important, pour lequelles dispositions de mise en œuvre préventivessont décrites dans le Guide Rage « Systèmes photovoltaïques par modules rigides en toitureinclinée – neuf et rénovation » (mars 2013), disponible sur :www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

313

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2 0 1 4

30AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

100 SEMELLE FILANTE OU ISOLÉERÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

100

: FO

NDA

TION

SU

PERF

ICIE

LLE

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

30%Fondation sur sol hétérogène

� Fondation sur sol hétérogène� Insuffisance de profondeur� Principe de fondation non adapté� Fondation sur sol argileux � Autre cause

1995 à 2013

en %

30%Fondation sur sol hétérogène

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

15,3

30,2

12,1

17,9

24,518,1

30,421,8

13,7

16,0

–> Dans le secteur résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.On constate que la fondation sur sol hétérogèneest la plus souvent mise en cause (30 % del’effectif). 18 % des dommages sont dus à l’insuffisance de profondeur.Près de 30 % du coût total de réparation ayantpour origine les fondations superficielles en résidentiel sont consacrés aux dommages dus àla fondation sur sol hétérogène, et près de 25 %au principe de fondation non adapté.

DIAGNOSTIC

Les maisons individuelles sont généralement fondéessuperficiellement par des semelles en béton armé. En présence d’un sol déformable, ces fondationspeuvent subir des mouvements susceptibles d’entraîner des dommages importants. La déformabilité du sol sous l’effet des chargesapportées peut ainsi favoriser l’apparition de fissures ou lézardes sur les murs. Les aménage-ments intérieurs, surtout s’ils sont en dur (cloisonsen carreaux de plâtre, carrelage), peuvent ainsiaussi subir les contrecoups de ces mouvements.Un tassement différentiel des fondations de l’ordre du centimètre peut suffire à induireces phénomènes.

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31AQC

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2 0 1 4

PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

100 SEMELLE FILANTE OU ISOLÉERÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

24 900€

Fondation sur sol hétérogène

1995 à 2013

en %coût construction

16%Fondation sur sol hétérogène

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Fondation sur sol hétérogène� Insuffisance de profondeur� Principe de fondation non adapté� Fondation sur sol argileux � Autre cause

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 0 5 10 15 20 25

–> Les coûts moyens de réparation associéssont respectivement de 24 910 € pour lesdésordres dus aux fondations sur sol hétérogèneet 38 370 € pour ceux dus au principe de fondation non adapté. Le coût moyen de l’ensemble est de 25 050 €.Les coûts relatifs de désordre, qui expriment le coût des réparations en parts du coût deconstruction, sont de 25 % pour les désordresdus au principe de fondation non adapté – alors que la moyenne est de 16,4 % stable surla période 1995 à 2013.

RISQUE ÉMERGENTPOUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie A.1« Mouvement de fondations des maisons individuelles »

surwww.qualiteconstruction.com

100

Page 32: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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2 0 1 4

32AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

100 SEMELLE FILANTE OU ISOLÉENON RÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

100

: FO

NDA

TION

SU

PERF

ICIE

LLE

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

30%Fondation sur sol hétérogène

� Fondation sur sol hétérogène� Insuffisance de profondeur� Principe de fondation non adapté� Fondation sur sol argileux � Autre cause

1995 à 2013

en %

21%Insuffisance de profondeur

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en % 21,4

19,727,8

10,7

20,414,8

29,631,3

5,6

18,7

–> Dans le secteur non résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.On constate que fondation sur sol hétérogèneest très souvent mis en cause avec 29,6 % del’effectif. Avec 31,3 % les désordres autre causesont toutefois les plus nombreux.21,4 % du coût total de réparation sont consacrés aux désordres dus à l’insuffisance de profondeuret 20,4 % à ceux dus au principe de fondation non adapté (20,4 %).

DIAGNOSTIC

En non résidentiel, les fondations sur semellesfilantes ou isolées sont aussi sources de désordres,notamment en présence d’un sol déformable(cf. Diagnostic page 30). Parallèlement, les dallages sur terre-plein peuvent aussi faire officede fondation – code 262 (nomenclature Dpage 66). Ils ne sont pas l’objet d’un zoom carles réparations affectées représentent 3 % ducoût total –mais ils méritent d’être évoqués.Les dallages industriels en béton peuvent subir des affaissements localisés ou généralisés par rapport à leur niveau d'origine.Par ailleurs, les dallages peuvent se fissurer et les joints se dégrader.

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33AQC

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2 0 1 4

PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

100 SEMELLE FILANTE OU ISOLÉENON RÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

13 200€

Fondation sur sol hétérogène

1995 à 2013

en %coût construction

13,9%Insuffisance de profondeur

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Fondation sur sol hétérogène� Insuffisance de profondeur� Principe de fondation non adapté� Fondation sur sol argileux � Autre cause

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 50 0 4 8 12 16 20

–> Les coûts moyens de réparation les pluscoûteux sont les désordres fondation sur solargileux (37 780 €) suivi des désordres insuffi-sance de profondeur avec un coût moyen de 28 640 €. Les coûts relatifs de désordre expriment le coût des réparations en parts du coût deconstruction. Ils sont de 19,5 % pour le désordrefondation sur sol argileux. En deuxième position viennent les désordresinsuffisance de profondeur (14,0 %).La moyenne pour l’ensemble est de 8,7 % pourla période 1995 à 2013.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie B.5 « Désordres de dallages

à usage industriel » sur

www.qualiteconstruction.com

100

Page 34: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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34AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

901 CANALISATION D'ALIMENTATION EAU FROIDE ENCASTRÉERÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

901

: RÉ

SEAU

D'E

AU I

NTÉ

RIEU

R AU

BÂT

IMEN

T

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

72%Fuite d’une canalisation

encastrée en cuivre

� Fuite d’une canalisation encastrée en cuivre� Fuite d’une canalisation encastrée en matériaux de synthèse� Fuite d’une canalisation encastrée en acier� Autre cause

1995 à 2013

en %

70%Fuite d’une canalisation

encastrée en cuivre

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

8,0

69,9

1,3

20,8

72,3

6,81,1

19,8

–> Dans le secteur résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.On constate que la fuite de canalisation encastréeen cuivre est le plus souvent mise en cause avec72,3 % de l’effectif. En deuxième position avec19,8 % viennent les désordres dus aux fuites decanalisation encastrée en matériau de synthèse. Avec près de 70 % du coût total de réparation, les désordres les plus coûteux sont les fuites decanalisation encastrée en cuivre suivi des désordresaux fuites de canalisation encastrée en matériau de synthèse (20,8 %).

DIAGNOSTIC

Les canalisations en cuivre sont largement utiliséesen distribution d’eau.À ce titre, on les retrouvent fréquemment incorporées dans les dalles.Les tubes de cuivre peuvent être le siège de corrosion interne (corrosion uniforme – eau bleue –,par piqûres (« pitting » 1 et 2), corrosion – érosion) ou bien externe (principalement sur les tubes encastrés sous gaine).

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35AQC

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

901 CANALISATION D'ALIMENTATION EAU FROIDE ENCASTRÉERÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

3 900€

Fuite d’une canalisation encastrée en cuivre

1995 à 2013

en %coût construction

0,9%Fuite d’une canalisation

encastrée en cuivre

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Fuite d’une canalisation encastrée en cuivre� Fuite d’une canalisation encastrée en matériaux de synthèse� Fuite d’une canalisation encastrée en acier� Autre cause

0 1 2 3 4 5 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

–> Les coûts moyens de réparation des désor-dres est de 4 050 € en moyenne et de 3 920 €pour les fuites de canalisation en cuivre contre 4 280 € pour les canalisations en PER. Les coûts relatifs de désordre expriment le coût des réparations en parts du coût deconstruction. Ils sont de 0,9 % en moyenne et de 0,9 % pour les désordres de fuites decanalisations encastrées en cuivre.

RISQUE ÉMERGENT

Dans le cadre de l'enquête REX Bâtiments performants & Risques, il n'est pas constaté derisque sur les canalisations d'eau froide encas-trées ; cependant, concernant la famille « canali-sations », on constate que pour les canalisationsd'eau chaude, partiellement encastrées ou apparentes, l'absence de calorifugeage des tuyauxd'eau chaude sanitaire qui passent par l'extérieur,notamment par les vides sanitaires non isolés,induisent des déperditions non prévues enconception. Le risque de perte de performanceénergétique est fort ; le risque de pathologie estmoyen et concerne directement la dégradationde la canalisation elle même. (Suite page 37).

901

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36AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

901 CANALISATION D'ALIMENTATION EAU FROIDE ENCASTRÉENON RÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

901

: RÉ

SEAU

D'E

AU I

NTÉ

RIEU

R AU

BÂT

IMEN

T

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

46%Fuite d’une canalisation

encastrée en cuivre

� Fuite d’une canalisation encastrée en cuivre� Fuite d’une canalisation encastrée en matériaux de synthèse� Fuite d’une canalisation encastrée en acier� Autre cause

1995 à 2013

en %

40%Fuite d’une canalisation

encastrée en cuivre

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

35,2

40,0

20,4

4,4

34,5

46,6

15,6

3,3

–> Dans le secteur non résidentiel, les anneauxprésentent la répartition des dommages parcauses techniques, en % de l'effectif et en % du coût total de réparation signalés à l'AQCentre 1995 et 2013.On constate que la fuite de canalisations encastrées en cuivre est le plus souvent mis en cause avec 46,6 % de l'effectif et 40 % du coûttotal de réparation. Viennent ensuite les désordres dus aux fuites de canalisation encastrées en matériaux de synthèse, qui représentent 34,5 % de l'effectif et 35,2 % du coût total de réparation.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie E.4 « Fuites de canalisations en cuivre

incorporées dans les dalles » sur

www.qualiteconstruction.com

Page 37: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

37AQC

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

901 CANALISATION D'ALIMENTATION EAU FROIDE ENCASTRÉENON RÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

6 100€

Fuite d’une canalisation encastrée en cuivre

1995 à 2013

en %coût construction

0,9%Fuite d’une canalisation

encastrée en cuivre

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Fuite d’une canalisation encastrée en cuivre� Fuite d’une canalisation encastrée en matériaux de synthèse� Fuite d’une canalisation encastrée en acier� Autre cause

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 7 130 €. Pour les fuites de canalisationsencastrées en cuivre, le coût moyen est de 6 100 € contre 7 260 € pour une canalisation en PER et 9 600 € pour une canalisation en acier(qui représente seulement 3,3 % de l'effectif).Les coûts relatifs de désordre expriment le coûtdes réparations en parts du coût de construction.Ils sont de 1,2 % pour les désordres dus aux fuites de canalisation encastrée en matériaude synthèse et de 0,9 % pour les désordresde fuites de canalisation encastrée en cuivre(0,9 %).La moyenne pour l’ensemble est de 0,9 % pour la période 1995 à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

(Suite de la page 35).La solution consiste à rajouter un calorifuge,lorsque c'est possible. Les réseaux de distributiond'eau chaude sanitaire (ECS) ont des pertesau moins aussi importantes que toute l'énergiequi coule au robinet. Il faut donc très fortementcalorifuger tous les réseaux ECS.

Consultez le rapport complet sur www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

1,2

901

Page 38: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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38AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

120 MUR ENTERRÉ OU DE SOUBASSEMENTRÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

120

: M

UR

ENTE

RRÉ

OU D

E SO

UBA

SSEM

ENT

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

38%Défaut ponctuel

d’étanchéité

� Défaut ponctuel d’étanchéité� Absence ou insuffisance de drainage� Revêtement extérieur inadapté ou absent� Absence ou insuffisance de la coupure de capillarité � Autre cause

1995 à 2013

en %

33%Absence ou insuffisance

de drainage

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

24,7

33,2

16,8

2,0

23,3

38,0

23,8

17,5

2,4

18,3

–> Dans le secteur résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.On constate que le défaut ponctuel d'étanchéitéest le plus souvent mis en cause avec 38 % del'effectif et 33,2% du coût total de réparation.Viennent ensuite les désordres dus à l'absence ouinsuffisance de drainage, qui représentent 28,3 %de l'effectif et 24,7 % du coût total de réparation.18,3 % des désordres affectants les murs enterrésou de soubassement sont dus à un revêtementextérieur inadapté ou absent ; ces désordresreprésentent 23,3 % du coût total des réparationsaffectées à cet élément d'ouvrage sur la période.

DIAGNOSTIC

Les infiltrations se manifestent sous diversesformes, depuis de simples traces d’humidité ponctuelles sur la face intér ieure des murs périphériques ou à la jonction entre murs péri-phériques et dallage, jusqu’à l’inondation totale du sous-sol.Ce type de désordre concerne essentiellement les sous-sols réalisés en maçonnerie de petits éléments , et pr incipalement les maisons individuelles. Mais des sous-sols réalisés en bétonbanché sont aussi susceptibles d’être concernés.

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

120 MUR ENTERRÉ OU DE SOUBASSEMENTRÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

4 200€

Défaut ponctuel d’étanchéité

1995 à 2013

en %coût construction

4%Absence ou insuffisance

de drainage

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut ponctuel d’étanchéité� Absence ou insuffisance de drainage� Revêtement extérieur inadapté ou absent� Absence ou insuffisance de la coupure de capillarité � Autre cause

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 1 2 3 4 5

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 6 540 € ; pour les désordres dus à l'absence ou insuffisance de drainage, le coûtmoyen est de 9 130 € – contre 8 330 € pourceux dus à un revêtement extérieur inadapté ou absent et 4 250 € pour les désordres relevant d'un défaut ponctuel d'étanchéité.Les coûts relatifs de désordres expriment le coût des réparations en par ts du coût deconstruction.Ils sont de 4,1 % pour les désordres absence ouinsuffisance de drainage. En deuxième positionviennent les désordres revêtements extérieursinadaptés ou absents (3,5 %).

RISQUE ÉMERGENT

Dans le cadre de l’enquête REX Batiments performants & Risques, il n’est pas constaté derisque directement lié aux murs enterrés neufs ;en revanche, dans le cas de travaux sur existant,des cas ont été relevés de murs existantshumides et présentent des remontées capillairestrès conséquentes. Ces dernières n’ont pas étéconsidérées lors de la conception.Cette situation induit des r isques forts de dégradation des performances et de la qualité de l’air, ainsi que de la durabilité de l’élément.(Suite page 41).

120

Page 40: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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40AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

120 MUR ENTERRÉ OU DE SOUBASSEMENTNON RÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

120

: M

UR

ENTE

RRÉ

OU D

E SO

UBA

SSEM

ENT

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

42%Défaut ponctuel

d’étanchéité

� Défaut ponctuel d’étanchéité� Absence ou insuffisance de drainage� Revêtement extérieur inadapté ou absent� Absence ou insuffisance de la coupure de capillarité � Autre cause

1995 à 2013

en %

26%Absence ou insuffisance

de drainage

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

25,7

25,8

25,0

2,4

21,1

42,0

15,0

24,0

1,8

17,2

–> Dans le secteur non résidentiel, les anneauxprésentent la répar tition des désordres parcause technique, en % de l’effectif et en % du coût total des réparations signalées à l’AQCentre 1995 et 2013.On constate que les défauts ponctuels d’étan-chéité sont le plus souvent mis en cause avec42 % de l’effectif. En deuxième position avec24 %, viennent les défauts « autre cause ». Avec près de 26 % du coût total de réparation, les désordres les plus coûteux sont les désordresabsence ou insuffisance de drainage suivi de trèsprès par les désordres de défauts ponctuelsd’étanchéité (25,7 %).

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie A.4 « Effondrement de murs de soutènement »

surwww.qualiteconstruction.com

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

120 MUR ENTERRÉ OU DE SOUBASSEMENTNON RÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

5 800€

Défaut ponctuel d’étanchéité

1995 à 2013

en %coût construction

2,1%Absence ou insuffisance

de drainage

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut ponctuel d’étanchéité� Absence ou insuffisance de drainage� Revêtement extérieur inadapté ou absent� Absence ou insuffisance de la coupure de capillarité � Autre cause

0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 0 1 2 3 4 5

–> Les coûts moyens de réparation les pluscoûteux sont les absences ou insuffisances de drainage (16 360 €), suivis des désordres dusaux absences ou insuffisances de la coupure de capillarité (12 760 €). Les coûts relatifs de désordre expriment le coût des réparations en par ts du coût deconstruction. Ils sont de 2,4 % pour les désordresabsence ou insuffisance de la coupure de capillarité suivi de près par les revêtements extérieurs inadaptés ou absents (2,3 %).La moyenne pour l’ensemble est de 1,3 % pourla période 1995 à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

(Suite de la page 39).Dans de tels cas de remontées capillaires impor-tantes (murs enterrés, de soubassement, etc.), il estpossible de créer une lame d’air ventilée (3 cm <)entre le mur de pierre existant et le complexed’isolation, côté intérieur, selon le principe de « boîtedans la boîte ». L’air circule ainsi librement danscette lame d’air grâce à des ouvertures reliées àl’extér ieur (gr illes de ventilation disposées à travers le mur). Il est nécessaire de s’assurer d’unbon brassage d’air de haut en bas par principed’infiltration/exfiltration avec des sections suffisantespour les débits d’air. En complément de ce dispositif, il est possible d’améliorer le séchage du mur et l’évacuation de l’humidité par l’extérieur.

120

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2 0 1 4

42AQC

PAT H O L O G I E

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Causes techniques des désordres

512 ENDUIT MONO COUCHERÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

512

: FAÇ

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SE D

E MA

ÇONN

ERIE

EN B

LOCS

DE

BÉTO

N

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

44%Fissuration du support

� Fissuration du support � Défaut de liaison (maçonnerie/chaînage, maçonnerie/plancher…)� Défaut du revêtement lui-même (fissuration, inadaptation…)� Défaut d’adhérence, de scellement ou d’accrochage du revêtement� Autre cause

1995 à 2013

en %

44%Fissuration du support

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

20,7

43,9

19,3

9,1

7,0

21,0

43,7

20,0

8,4

6,9

–> En secteur résidentiel, les anneaux présententla répartition par causes techniques des dommagesaux enduits monocouche des façades à base demaçonnerie en blocs de béton, en % de l'effectifet en % du coût total de réparation signalés à l'AQC entre 1995 et 2013.On constate que la fissuration du support est le plus souvent mise en cause avec 43,7 % de l'effectif et 43,9 % du coût total de réparation.Viennent ensuite les désordres dus au défaut deliaison, qui représentent 21 % de l'effectif et 20,7 %du coût total de réparation. 8,4 % des désordresaffectants les enduits monocouche sont dû à undéfaut du revêtement lui-même; ces désordresreprésentent 9,1 % du coût total des réparationsaffectées à cet élément d'ouvrage sur la période.

DIAGNOSTIC

Les maçonneries extérieures sont très souventrecouvertes d’un enduit monocouches à base deliants hydrauliques.Ces enduits, qui relèvent du DTU 26.1, sont exécutés avec des mortiers performanciels prêts à l’emploi. Ils sont appliqués généralementen une ou deux passes « frais sur frais » avec lemême mortier.Leur fonction première est l’imperméabilisation ;ils ont accessoirement vocation à orner les parois.La plupart des dommages rencontrés sont liés à l’aspect et n’ont pas d’incidence sur la qualitéet la durabilité de l’enduit.D’autres, par contre, affectent l’imperméabilité dela paroi.

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

512 ENDUIT MONO COUCHERÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

4 000€

Fissuration du support

1995 à 2013

en %coût construction

1,8%Fissuration du support

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Fissuration du support � Défaut de liaison (maçonnerie/chaînage, maçonnerie/plancher…)� Défaut du revêtement lui-même (fissuration, inadaptation…)� Défaut d’adhérence, de scellement ou d’accrochage du revêtement� Autre cause

0 1 2 3 4 5 0 1 2 3 4 5

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 3 960 €. Pour les désordres dus à la fissu-ration du support, le coût moyen est de 3 970 €– contre 3 890 € pour ceux dus à un défaut deliaison et 4 280 € pour les désordres relevantd'un défaut du revêtement lui-même.Les coûts relatifs de désordre expriment le coûtdes réparations en parts du coût de construction.Ils sont de 2,2 % pour les défauts de revêtementssuivis par les désordres dus à la fissuration dusupport (1,8 %).La moyenne pour l’ensemble est de 1,8 % pourla période 1995 à 2013.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie D.1 « Désordres des enduits monocouche »

surwww.qualiteconstruction.com

512

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44AQC

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ZOOM

Causes techniques des désordres

512 ENDUIT MONO COUCHENON RÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

512

: FAÇ

ADE

À BA

SE D

E MA

ÇONN

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EN B

LOCS

DE

BÉTO

N

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

43%Fissuration du support

� Fissuration du support � Défaut de liaison (maçonnerie/chaînage, maçonnerie/plancher…)� Défaut du revêtement lui-même (fissuration, inadaptation…)� Défaut d’adhérence, de scellement ou d’accrochage du revêtement� Autre cause

1995 à 2013

en %

44%Fissuration du support

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

24,2

44,0

19,9

7,1

4,8

22,3

42,9

21,3

7,5

6,0

–> Dans le secteur non résidentiel, les anneauxprésentent la répartition par causes techniquesdes dommages aux enduits monocouche desfaçades à base de maçonnerie en blocs debéton, en % de l'effectif et en % du coût total deréparation signalés à l'AQC entre 1995 et 2013.On constate que la fissuration du support est le plus souvent mise en cause : 42,9 % de l'effectifet 44 % du coût total de réparation – même ordrede grandeur que pour le résidentiel. Viennentensuite les désordres dus au défaut de liaison, qui représentent 22,3 % de l'effectif et 24,2 % ducoût total de réparation. 7,5 % des désordresaffectants les enduits monocouche sont dû à undéfaut du revêtement lui-même ; ces désordresreprésentent 7,1% du coût total des réparations.

DIAGNOSTIC

Qu’elles soient de couleur verte, rouge, bleue,jaune orangé, grise ou noire, les salissures desrevêtements de façade sont la manifestation de la présence de certains micro-organismes.Comme ils ont besoin d’eau pour germer et proliférer, il appartient aux constructeurs de limiter la création de zones propices à l’arrivée et au développement de ces micro-organismes.

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

512 ENDUIT MONO COUCHENON RÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

6 000€

Fissuration du support

1995 à 2013

en %coût construction

1%Fissuration du support

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Fissuration du support � Défaut de liaison (maçonnerie/chaînage, maçonnerie/plancher…)� Défaut du revêtement lui-même (fissuration, inadaptation…)� Défaut d’adhérence, de scellement ou d’accrochage du revêtement� Autre cause

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 5 850 €. Pour les désordres dus à la fissu-ration du support, le coût moyen est de 6 000 €,contre 6 350 € pour ceux dus à un défaut deliaison et 5 550 € pour les désordres relevantd'un défaut du revêtement lui-même.Les coûts relatifs de désordre expriment le coût des réparations en parts du coût deconstruction. Ils sont de 1,0 % pour les désordresde fissurations du suppor t, tout comme les désordres liés au défaut d’adhérence, de scellement ou d’accrochage du revêtement(1,0 %).La moyenne pour l’ensemble est de 0,9 % pourla période 1995 à 2013.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie D.7 « Micro-organismes en façades »

surwww.qualiteconstruction.com

512

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Causes techniques des désordres

600 MENUISERIE BOISRÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM60

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FEN

ÊTRE

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

30%Défaut d’étanchéité

de la menuiserie elle-même

� Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)� Défaut de liaison maçonnerie/structure� Vice du matériau constitutif� Défaut au niveau des seuils � Autre cause

1995 à 2013

en %

30%Défaut d’étanchéité

de la menuiserie elle-même

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

21,0

29,7

18,3

23,6

7,4

22,0

30,5

17,2

22,6

7,7

–> En secteur résidentiel, les anneaux présententla répartition par causes techniques des dommagesaux menuiseries bois composant les fenêtreset porte-fenêtre (hors toiture), en % de l'effectifet en % du coût total de réparation, signalés à l'AQC entre 1995 et 2013.On constate que le défaut d’étanchéité, à l’eau ouà l’air, de la menuiserie bois elle-même est le plussouvent mis en cause avec 30,5% de l'effectif et29,7 % du coût total de réparation – les mêmesordres de grandeur que pour les menuiseries aluminium. Viennent ensuite les désordres dus au défaut de liaison maçonnerie/structure, quireprésentent 22 % de l'effectif et 18,2 % du coûttotal de réparation, ce qui est deux fois moinsélevé qu’en menuiserie PVC.

DIAGNOSTIC

Les infiltrations d’eau par les liaisons menuiserieextérieure/gros œuvre posées en applique intérieure et en feuillure extérieure, provoquent un gonflement des enduits, constitutifs intérieurset l’apparition des moisissures. Des désordres peuvent aussi apparaitre sur tousles ouvrages sensibles à l’eau proches des fenêtres,comme les prises électriques et les isolants, etc. La pathologie peut toucher tous types de menui-series en bois, en métal ou en PVC. Elle est largement influencée par les conditions climatiques,l’exposition du bâtiment, la hauteur de la baie au-dessus du sol.

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PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

600 MENUISERIE EN BOISRÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

3 800€

Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même

1995 à 2013

en %coût construction

1,4%Défaut d’étanchéité

de la menuiserie elle-même

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)� Défaut de liaison maçonnerie/structure� Vice du matériau constitutif� Défaut au niveau des seuils � Autre cause

0 1 2 3 4 5 0 0,5 1 1,5 2 2,5

17,2 % des désordres affectants les maçonneriesbois sont dus à un vice du matériau constitutif ;ces désordres représentent 21% du coût totaldes réparations affectées à cet élément d'ouvrage sur la période, ce qui est massivement supérieuraux parts en menuiseries PVC ou aluminium.

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 3 860 €. Pour les désordres dus au défautd’étanchéité de la menuiserie elle-même, le coûtmoyen est de 3 760 € – contre 3 200 € pour ceuxdus à un défaut de liaison maçonnerie/structureet 4 700 € pour les désordres relevant d'un vicede matériau constitutif. Les coûts relatifs de dés-ordre expriment le coût des réparations en partsdu coût de construction. La moyenne pour l’en-semble est de 1,4 % pour la période 1995 à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

Dans le cadre de l’enquête REX Bâtiments performants & Risques, il est constaté, de façonrécurrente, des fuites d’air à la jonction entre les dormants des menuiseries et le gros-œuvre, quiinduit des déperditions thermiques et des risquesde condensation, induisant des déformations des pièces de bois entourant les ouvertures.Utiliser des matériaux adaptés (bandes adhésivesspécifiques, etc.) et formaliser la réception dessupports contribuent à maitriser ces risques.(Suite page 49).

600

Page 48: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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48AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

601 MENUISERIE EN ALUMINIUMRÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM60

: FE

NÊT

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T PO

RTE-

FEN

ÊTRE

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

39%Défaut de liaison

maçonnerie/structure

� Défaut de liaison maçonnerie/structure� Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)� Défaut au niveau des seuils� Défaut de conception, fabrication y compris ferrure � Autre cause

1995 à 2013

en %

36%Défaut de liaison

maçonnerie/structure

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

29,0

36,1

18,4

4,9

11,6

28,4

38,7

14,2

3,6

15,1

–> En secteur résidentiel, les anneaux présententla répartition par causes techniques des dommagesaux menuiseries aluminium composant les fenêtres et porte-fenêtre (hors toiture), en % del'effectif et en % du coût total de réparation,signalés à l'AQC entre 1995 et 2013.On constate que les désordres dus au défaut deliaison maçonnerie/structure sont le plus souventsignalé avec 38,7 % de l'effectif et 36,1 % du coûttotal de réparation. Viennent ensuite les défautsd’étanchéité, à l’eau ou à l’air, de la menuiserie elle-même, qui représentent 28,4 % de l'effectif et 29 %du coût total de réparation. 15,1 % des désordresaffectant les menuiseries aluminium sont dû à un défaut au niveau des seuils ; ces désordresreprésentent 11,6 % du coût total des réparations,

DIAGNOSTIC

Les seuils de portes-fenêtres sont des ouvrages oùles risques d’infiltration sont importants, affectantaussi bien la pièce d’habitation attenante quel’étage inférieur. Les dommages vont de la simpleflaque d’eau épisodique sur le sol à la dégradationdes embellissements ou des cloisons. Ces infiltrations surviennent par vent fort, car il rabat l’eau vers la menuiserie avec souvent un effet ascendant. Un évacuation insuffisammentrapide des eaux collectées par le balcon ou la terrasse peut aussi contribuer au désordre.

Page 49: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

601 MENUISERIE EN ALUMINIUMRÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

4 000€

Défaut de liaisonmaçonnerie/structure

1995 à 2013

en %coût construction

0,7%Défaut de liaison

maçonnerie/structure

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut de liaison maçonnerie/structure� Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)� Défaut au niveau des seuils� Défaut de conception, fabrication y compris ferrure � Autre cause

0 1 2 3 4 5 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1

ce qui est massivement supérieur aux parts enmenuiserie bois ou même PVC.

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 4 260 € . Pour les désordres dus au défautde liaison menuiserie/structure, le coût moyenest de 3 980 €, contre 4 350 € pour ceux dus à un défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même et 3 270 € pour les désordres relevantd'un défaut au niveau des seuils.Les coûts relatifs de désordre expriment le coûtdes réparations en parts du coût de construction.Ils sont de 0,9 % pour les défauts de conception,fabrication, y compris ferrure et de 0,7 % pour les désordres dus aux défauts au niveaudes seuils. La moyenne pour l’ensemble est de 0,8 % pour la période 1995 à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

D’autre part, des risques de condensation en péri-phérie des ouvertures sont aussi massivementrecensés dans l’enquête ; ils sont dus, dans les cas depose en tunnel, à la présence de ponts thermiquessur le pourtour ou au niveau des ouvertures, dus au non-respect des seuils de tolérance et/ou àdes défauts de géométr ie de la menuiser ie(flanches, faux-angles). La pose de bandes demousses imprégnées ne suffit pas à combler lesécarts ; dans certains cas, elle reste de trop faibleépaisseur. Ces malfaçons induisent des déperditionsthermiques. Imposer une réception formalisée des supports avec vérification des tolérances peutréduire ces risques. En cas de défaut avérés, des

mesures compensatoires doivent être envisagées.

5 700

601

Page 50: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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50AQC

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ZOOM

Causes techniques des désordres

603 MENUISERIE EN PVCRÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM60

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T PO

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FEN

ÊTRE

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

43%Défaut de liaison

maçonnerie/structure

� Défaut de liaison maçonnerie/structure� Défaut au niveau des seuils� Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)� Défaut de conception, fabrication y compris ferrure � Autre cause

1995 à 2013

en %

40%Défaut de liaison

maçonnerie/structure

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

21,3

39,6

16,6

3,1

19,4

19,8

43,3

14,23,0

19,7

–> En secteur résidentiel, les anneaux présententla répartition par causes techniques des dommagesaux menuiseries PVC composant les fenêtreset porte-fenêtre (hors toiture), en % de l'effectifet en % du coût total de réparation signalés à l'AQC entre 1995 et 2013.On constate que, comme pour les menuiseries enaluminium, les désordres dus au défaut de liaisonmaçonnerie/structure sont le plus souvent signaléavec 43,3 % de l'effectif et 39,6 % du coût total deréparation. Viennent ensuite les défauts au niveaudes seuils, qui représentent 19,8 % de l'effectif et21,3 % du coût total de réparation. 19,7 % desdésordres affectants les maçonneries PVC sont dûà un défaut d’étanchéité, à l’eau ou à l’air, de lamenuiserie elle-même ; ces désordres représentent

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie D.2 « Infiltrations par les liaisons menuiserie

extérieure/gros œuvre »et la Fiche pathologie D.3

« Infiltrations d’eau par seuil de porte-fenêtre » sur www.qualiteconstruction.com

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

603 MENUISERIE EN PVCRÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

3 200€

Défaut de liaison maçonnerie/structure

1995 à 2013

en %coût construction

0,5%Défaut de liaison

maçonnerie/structure

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut de liaison maçonnerie/structure� Défaut au niveau des seuils� Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)� Défaut de conception, fabrication y compris ferrure � Autre cause

0 1 2 3 4 5 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1

19,3 % du coût total des réparations, ce qui estinférieur aux parts en menuiserie bois ou aluminium.

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 3 500 € ; pour les désordres dus au défaut de liaison maçonnerie/structure, le coût moyen est de 3 210 € – contre 3 770 € pourles désordres relevant d'un défaut au niveau des seuils et 3 450 € pour ceux dus à un défautd’étanchéité de la menuiserie elle-même.Les coûts relatifs de désordre expriment le coûtdes réparations en parts du coût de constructionet sont de 0,9 % pour les désordres dus auxdéfauts au niveau des seuils et de 0,7 % pour les défauts de conception et fabrication y comprisferrure, alors que la moyenne pour l’ensembleest de 0,7 % pour la période 1995 à 2013.

RISQUE ÉMERGENT

(Suite de la page 49).Enfin, des ponts thermiques liés à l’absence d’iso-lation des coffres de volet roulant (CVR) conduisentdans certains cas à une perte de performance del’enveloppe et induit un fort risque de condensation.Pour le prévenir, il s’agit de préférer les CVR blocs-baies ou de les placer à l’extérieur ; d’éviter queles CVR soient traversants (le cas échéant, prévoirune isolation continue avec ITI/ITE) ; privilégier lesproduits qui présentent une isolation (classementVEMCRO avec R minimal certifié) ; veiller dans tous les cas à l’accessibilité pour la maintenance.

Consultez ces guides et le rapport complet sur

www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

603

Page 52: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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52AQC

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

021 EAUX USÉESRÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

02:

RÉS

EAU

X EX

TÉRI

EURS

AU

BÂT

IMEN

T

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

29%Défaut de pente

� Défaut de pente� Tassement de l’assise� Défaut de raccord� Autres défauts de pose (y compris protection) � Autre cause

1995 à 2013

en %

32%Défaut de pente

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

16,6

32,622,0

19,7

9,1

20,2

28,525,5

9,7

16,1

–> En secteur résidentiel, les anneaux présententla répartition par causes techniques des dommagesaux réseaux d'eaux usées extérieurs au bâtiment,en % de l'effectif et en % du coût total de réparation signalés à l'AQC entre 1995 et 2013.On constate que le défaut de pente est le plussouvent mis en cause avec 28,5 % de l'effectif et 32,6 % du coût total de réparation. 20,2 % des désordres affectant les réseaux extérieurs au bâtiment sont dû à tassement de l'assise; ces désordres représentent 19,7 % du coût totaldes réparations affectées à cet élément d'ou-vrage sur la période. Le défaut de raccord est la cause de 16,1 % des désordres signalés ; ilsreprésentent 16,6 % du coût total de réparationaffecté à cet élément d’ouvrage sur la période.

DIAGNOSTIC

Des désordres, parfois récurrents, peuvent affectertant les voies que les réseaux enterrés: de l'arra-chement de câbles ou la rupture de canalisationspar un engin de chantier, à l'affaissement ou aux fissures, faïençage et soulèvement en surfacede la voirie. Les risques concernant les réseauxenterrés sont parfois vitaux. Les défauts d'exécution des travaux de préparationet de compactage, ainsi que l 'absence decontrôle après compactage, sont source de risque.

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53AQC

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2 0 1 4

PAT H O L O G I E

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PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

021 EAUX USÉESRÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

6 100€

Défaut de pente

1995 à 2013

en %coût construction

2,4%Défaut de pente

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut de pente� Tassement de l’assise� Défaut de raccord� Autres défauts de pose (y compris protection) � Autre cause

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 0,5 1 1,5 2 2,5

11 ,2

–> Les coûts moyens de réparation associéssont de 6 130 € pour le défaut de pente.Viennent ensuite les défauts de raccord avecun coût de 5 530 €.

Les coûts relatifs de désordre expriment le coûtdes réparations en parts du coût de construc-tion. Ils sont de 1,6 % pour les désordres dus aux défauts de pente et de 1,3 % pour autrescauses – alors que la moyenne pour l’ensembleest de 1,3 % pour la période 1995 à 2013.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie A.7 « Désordres dans les voiries

et réseaux divers » sur

www.qualiteconstruction.com

021

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54AQC

PAT H O L O G I E

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Causes techniques des désordres

590 AUTRE ÉLÉMENT PARTICULIER DE FAÇADE – BALCON, LOGGIA…RÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

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590

: AU

TRE

ÉLÉM

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PART

ICUL

IER

DE F

AÇAD

E

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

39%Défaut à la jonction avec

la structure entraînant des infiltrations

� Défaut à la jonction avec la structure, entraînant des infiltrations� Défaut lié au revêtement� Défaut lié à la structure� Autre cause

1995 à 2013

en %

31%Défaut à la jonction avec

la structure entraînant des infiltrations

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

22,6

31,227,7

18,5

24,3

39,1

26,6

10,0

–> En secteur résidentiel, les anneaux présententla répartition par causes techniques des dommagesaux autres éléments par ticuliers de façade – balcons, loggias, etc., en % de l'effectif et en % du coût total de réparation signalés à l'AQCentre 1995 et 2013.On constate que le défaut à la jonction avec la structure, entrainant des infiltrations est le plussouvent mis en cause avec 39,1 % de l'effectif et31,2 % du coût total de réparation – les mêmesordres de grandeur que pour le secteur résiden-tiel. 24,3 % des désordres affectants les balconset loggias sont dû à un défaut lié au revêtement ;ces désordres représentent 22,5 % du coût totaldes réparations affectées à cet élément d'ouvragesur la période, ce qui est massivement inférieur

DIAGNOSTIC

La pathologie des balcons regroupe deux faillesde désordres : les désordres structurels, qui ontdes conséquences importantes pouvant allerjusqu’à la rupture ; les désordres aux conséquencesmoins graves, telles que : les fissurations secondairesles infiltrations de la dalle au droit de la façade ouau travers des seuils de portes-fenêtres – et aussiles éclatements de nez de balcons, la présenced’efflorescence et de stalactites en sous-face, qui sont incluses dans les « autres causes » de la nomenclature de Sycodés.

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PAT H O L O G I E

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PAT H O L O G I E

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Causes techniques des désordres

590 AUTRE ÉLÉMENT PARTICULIER DE FAÇADE – BALCON, LOGGIA…RÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

4 200€

Défaut à la jonction avec la structure entraînant des infiltrations

1995 à 2013

en %coût construction

0,4%Défaut à la jonction avec

la structure entraînant des infiltrations

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut à la jonction avec la structure, entraînant des infiltrations� Défaut lié au revêtement� Défaut lié à la structure� Autre cause

11,2

aux parts en non résidentiel. Le défaut lié à la structure est la cause de 10 % des désordressignalés ; ils représentent 18,5 % du coût total deréparation affecté à cet élément d’ouvrage sur la période, ce qui est près de quatre fois supérieuraux parts en non résidentiel.

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 5 200 € ; pour les désordres dus au défautà la jonction avec la structure, le coût moyen estde 4 150 € – contre 4 830 € pour ceux dus à un défaut lié au revêtement, 9 620 € pour lesdésordres relevant d’un défaut lié à la structureet 5 440 € pour les autres causes. Les coûts relatifs de désordre, qui expriment le coût des réparations en par t du coût deconstruction, sont de 0,5 en moyenne.

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

RISQUE ÉMERGENT

Dans le cadre de l’enquête REX Bâtiments performants& Risques, il est constaté que la conception des balconssolidaires des planchers intermédiaires nécessite le recours à des rupteurs de ponts thermiques. Des infiltrations d’eau par l’extérieur, au droit des jointsdes balcons, ont été identifiés. Ces constats sont aggra-vés pour les balcons du dernier niveau, non couverts.Le risque d’atteinte de la durabilité des ferrailles de liaisons est très fort. S’informer et se former auprèsdes fabricants, afin d’éviter ces défauts et proposerdes détails d’exécution précis, sont deux possibilitéspour prévenir ces risques ; s’assurer de la mise en œuvred’aciers inox pour éviter la dégradation des ferraillagesen cas de fuites peut aussi être considéré pour un facteur préventif. (Suite page 57).

590

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56AQC

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ZOOM

Causes techniques des désordres

590 AUTRE ÉLÉMENT PARTICULIER DE FAÇADE – BALCON, LOGGIA…NON RÉSIDENTIEL

PAT H O L O G I E

ZOOM

590

: AU

TRE

ÉLÉM

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PART

ICUL

IER

DE F

AÇAD

E

I RÉPARTITION DE L’EFFECTIF I

1995 à 2013

35%Défaut à la jonction avec

la structure entraînant des infiltrations

� Défaut à la jonction avec la structure, entraînant des infiltrations� Défaut lié au revêtement� Défaut lié à la structure� Autre cause

1995 à 2013

en %

36%Défaut lié

au revêtement

I RÉPARTITION DU COÛT TOTAL I

en %

36,2

31,8

5,3

26,7

30,5

34,7

22,2

12,6

–> En secteur non résidentiel, les anneauxprésentent la répartition par causes techniquesdes dommages aux autres éléments particuliersde façade – balcons, loggias, etc, en % de l'effectifet en % du coût total de réparation, signalés à l'AQC entre 1995 et 2013.On constate, comme dans le résidentiel, que le défaut à la jonction avec la structure, entraînantdes infiltrations est le plus souvent mis en causeavec 34,7 % de l'effectif et 36,2 % du coût totalde réparation. 30,5 % des désordres affectantles balcons et loggias sont dû à un défaut lié au revêtement ; ces désordres représentent 36,2 % du coût total des réparations affectées à cet élément d'ouvrage sur la période, ce quiest supérieur aux parts en résidentiel.

POUR EN SAVOIR PLUS

Consultez la Fiche pathologie B.7 « Désordres affectant les balcons »

sur www.qualiteconstruction.com

Page 57: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

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PAT H O L O G I E

ZOOM

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

590 AUTRE ÉLÉMENT PARTICULIER DE FAÇADE – BALCON, LOGGIA…NON RÉSIDENTIEL

I COÛT MOYEN I

1995 à 2013

4 500€

Défaut à la jonction avec la structure entraînant des infiltrations

1995 à 2013

en %coût construction

0,6%Défaut lié

au revêtement

I COÛT RELATIF DU DÉSORDRE I

en K€actualisé

� Défaut à la jonction avec la structure, entraînant des infiltrations� Défaut lié au revêtement� Défaut lié à la structure� Autre cause

11,2

Le défaut lié à la structure est la cause de 12,6 %des désordres signalés et représente 5,2 % du coût total de réparation affecté à cet élémentd’ouvrage sur la période, ce qui est près de quatre fois inférieur aux parts en résidentiel.

–> Le coût moyen de réparation de l'ensembleest de 4 920 €. Pour les désordres dus au défautà la jonction avec la structure, le coût moyen estde 4 510 € – contre 5 850 € pour ceux dus à un défaut lié au revêtement, 2 050 € pour lesdésordres relevant d’un défaut lié à la structureet 5 960 € pour les autres causes.Les coûts relatifs de désordre, qui expriment le coût des réparations en par t du coût deconstruction, sont de 0,4 en moyenne.

RISQUE ÉMERGENT

(Suite de la page 55).D’autre part, le défaut d’étanchéité à l’eau auniveau des seuils d’accès PMR des portes-fenêtresdonnant sur les balcons induit un fort risque de dégât des eaux. Prévoir dès la conception, dessolutions de type caniveau avec grille devant lesouvertures concernées peut prévenir les dommages.Le programme RAGE 2012 a publié deux guidessur les modalités de mise en œuvre : « Rupteursde ponts thermiques sous Avis Technique – neuf »et « Balcons et coursives rapportés – neuf etrénovation ».

Consultez ces guides et le rapport sur www.reglesdelart-grenelle-environnement-2012.fr

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8 0,9 1

590

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58AQC

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2 0 1 4

Parmi les dommages signalés à l'AQC sur la période 1995/2013, près de 55 000 concernent les travauxsur existants. On observe que les éléments d'ouvrage qui portent les effectifs importants, représentantles pathologies traditionnelles de fréquence, sont similaires à ceux identifiés dans le neuf – toiture-terrasseen plus. Mentionnons aussi, dans une moindre mesure, les évacuations pluviales (coût moyen de réparation : 6 250 € et CRD : 7 %), les ossatures poutres poteaux (11 500 € et CRD : 4,8 %) ou les équipements sanitaires, dont les douches (8 020 € et CRD : 6,4 %).

Si l'on considère la hiérarchie des répartitions en coût total de réparation, il faut mentionner les dallagessur terre plein mais aussi, dans une moindre mesure, les couvertures en ardoises (Coût moyen de réparation : 5 200 € et CRD : 8 %), les façades en blocs de béton avec enduit monocouche (4 500 €et 4,3 %), les climatisations et ventilations mécaniques contrôlées (10 600 € et 2,6 %).

Le CRD, Coût relatif de désordre, est le montant de réparation exprimé en part du coût de construction.

MURS ENTERRÉS OU DE SOUBASSEMENT

Coût moyen

11 400€CRD

6,5%

TOITURE-TERRASSE

Coût moyen

4 800€CRD

5,3%

RÉSEAU D’EAUENCASTRÉ

Coût moyen

5 900€CRD

3,3%

COUVERTURE EN PETITS ÉLÉMENTS

Coût moyen

4 100€CRD

8,3%

REVÊTEMENT DE SOL INTÉRIEUR CARRELÉ

Coût moyen

10 200€CRD

9,0%

DALLAGE SUR TERRE-PLEIN

Coût moyen

22 000€CRD

7,6%

PAT H O L O G I E

ZOOM

Causes techniques des désordres

PATHOLOGIE EN RÉNOVATIONTOUTES DESTINATIONS

PAT H O L O G I E

ZOOM

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NOMENCLATUREAIBICIDIEIFde Sycodés

A – Sociétés d’assurances

B – Maître d’ouvrage d’origine

C – Destination du bâtiment sinistré

D – Causes du désordre

E – Manifestation du désordre

F – Dysfonctionnement

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NOMENCLATURE

AD E S Y C O D È S

60AQC

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2 0 1 4

36 – AGENA37 – SMABTP38 – AXA ASS. IARD MUTUELLE39 – AXA CARAIBES40 – AXA CORPORATE

SOLUTIONS ASS.41 – AXA COURTAGE42 – AXA FRANCE IARD43 – COVEA RISKS44 – MMA SA IARD45 – MUTUELLE DU MANS ASS. IARD46 – CRAMA CENTRE ATLANTIQUE47 – CRAMA DE BRETAGNE48 – CRAMA LOIRE BOURGOGNE49 – CRAMA NORD EST50 – CRAMA OCÉAN INDIEN ET

PACIFIQUE51 – CRAMA PARIS VAL DE LOIRE52 – CRRMA ALSCAS MOSELLE53 – CRRMA DU GRAND EST54 – CS MUT. DE RÉASS. AGRIC. DU SUD55 – GROUPAMA ALPES MEDITERRANÉE56 – GROUPAMA CENTRE MANCHE57 – GROUPAMA D’OC58 – GROUPAMA RHÔNE ALPES

AUVERGNE59 – GROUPAMA SA60 – GAN ASSURANCES IARD61 – GAN EUROCOURTAGE IA62 – GAN PACIFIQUE IARD63 – AGFASSURANCES BP IARD64 – MAAF ASSURANCE SA65 – AGF IART66 – AGF LA LILLOISE67 – AVIVIA ASSURANCES68 – AM PRUDENCE SA69 – ÉQUITÉ70 – GENERALI ASSURANCES IARD73 – GENERALI DOMMAGES74 – CONTINENT IARD75 – ZURICH76 – AUXILIAIRE77 – ACTE IARD78 – CAMBTP79 – AZUR ASSURANCES IARD80 – ALBINGIA81 – AREAS - CMA82 – SWISS LIFE ASS. DE BIENS83 – THELEM ASSURANCES

85 – SMA COLLECTIVITÉS LOCALES86 – MAIF87 – SHAM88 – MUTUELLE DE POITIERS89 – MPF90 – CIMA91 – MONCEAU GÉNÉRALE ASS.92 – MATMUT93 – GMF ASSURANCE SA94 – SAUVEGARDE95 – CAISSE D’ASS. MUT. DU CRÉDIT AGRI.96 – ASSURANCE MUTUELLE DE L’INDRE97 – CONCORDE98 – SAMA99 – PROVIDENCE

100 – Prévoyance mutuelle MACL101 – PFA TIARD102 – Présence assurances103 – Nouvelle mutuelle104 – AXA Entreprise105 – FOYER106 – MPG107 – Mutuelle Saint Christophe108 – Mutuelles Unies Assurances109 – NORSTERN110 – LE SECOURS111 – UAP IARD112 – ALLIANZ Assurances113 – PROTECTRICE114 – RAS France115 – RHIN et Moselles Assurances116 – ALSACIENNE117 – AZUR Assurances118 – ACE Insurance SA119 – AMC120 – Caisse Générale d’Ass. Mutuelles121 – CIAM122 – CIARL123 – CANONNE SA - G20124 – Compagnie Intercontinentale d’Ass.125 – ELVIA Assurances126 – France IARF (La)127 – HELVIA Accidents128 – La Mutuelle d’Assurances129 – MCA130 – LLYOD’S Continental131 – La LUTÈCE132 – MGA133 – National Suisse Assurances

134 – NICE135 – LA SAUVEGARDE136 – UNION et PHENIX Espagnol137 – SMACI138 – SMAI140 – SAGENA141 – SADA142 – EURODAS143 – EUROMAF144 – EUROMANS145 – G FIM146 – ACRE SAS147 – Mutuelle fraternelle d’assurances148 – NORMAN149 – PRUDENCE CRÉOLE150 – GERLING KONZERN151 – Caisse mutuelle de prévoyance152 – Assurances mutuelles de France153 – ASSUROP154 – CGU insurance PLC155 – CGU Courtage156 – Société suisse d’accidents157 – SUISSE assurances IARD (La)158 – BALOISE159 – Contingency insurance160 – GROUPAMA Antilles Guyane161 – GROUPAMA Loire et Bretagne162 – GROUPAMA Centre Atlantique163 – GROUPAMA Grand Est164 – GROUPAMA Nord-Est165 – GROUPAMA Paris Val de Loire166 – GROUPAMA Sud167 – XLWINTERTHUR International168 – Normandie assurances169 – WINTERTHUR Assurances170 – CAMCA171 – CAMACTE172 – Drouot Assurances173 – COVEA RISKS174 – Llyod’s de Londres175 – CAMCA Luxembourg176 – Império Assurance177 – MAF178 – ZURICH179 – ACS180 – QBE International Insurance181 – VHV Allegemeine Versicherung182 – IMS Expert 183 – Autre

Sociétés d’assurances

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NOMENCLATURE

BD E S Y C O D È S

Maître d’ouvrage d’origine

1 – OFFICE PUBLIC D’HLM(municipal, départemental, OPAC…)

2 – SOCIÉTÉ D’HLM(société anonyme, coopérative de production, SCIC…)

3 – SOCIÉTÉ D’ÉCONOMIE MIXTE (SEM)

4 – SOCIÉTÉ VOUÉE À LA CONSTRUCTION(promoteur, société civile immobilière, filiale d’organisme collecteur du 1 %, CMI quand il fait de la promotion…)

5 – ENTREPRISE OU ÉTABLISSEMENT À CARACTÈRE INDUSTRIEL OU COMMERCIAL(privé ou public)

6 – COLLECTIVITÉ LOCALE(région, département, commune…)

7 – ÉTAT

8 – AUTRE PERSONNE MORALE(compagnie d’assurances, banque, association…)

9 – PARTICULIER FAISANT CONSTRUIRE POUR SON PROPRE COMPTE(par l’intermédiaire d’une ou plusieurs entreprises ou d’un CMI)

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NOMENCLATURE

CD E S Y C O D È S

62AQC

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Destination du bâtiment sinistré

Habitation principale ou secondaire

01 – Maison individuelle en secteur diffus (1 permis de construire = 1 maison)

02 – Maison individuelle en secteur groupé (1 permis de construire = plusieurs maisons)

03 – Bâtiment collectif04 – Logement inclus dans un bâtiment dont la destination principale n’est pas l’habitation05 – Habitation communautaire : foyer, résidence pour personnes âgées06 – Hôtel07 – Véranda08 – Piscine à usage privatif09 – Autre annexe de bâtiment à usage privatif

(garage...)

Bureau

10 – 10 - Bureau (y compris locaux administratifs)

Commercce

15 – Boutique et magasin (vente au détail), café, restaurant...16 – Grande surface de vente19 – Autre commerce

(marché, halle...)

Bâtiment agricole

20 – Bâtiment agricole dont la destination n’est pas le stockage en vrac (hangar, bâtiment d’élevage, serre...)

Énergie et équipement urbain

25 – Énergie et équipement urbain (usine de traitement des eaux, des ordures ménagères, centrale thermique...)

Industrie, artisanat

30 – Usine, atelier de fabrication...31 – Atelier d’artisanat32 – Industrie agro-alimentaire34 – Autre

Stockage

35 – Entrepôt36 – Silo à céréales, à béton...37 – Château d’eau, réservoir d’eau...38 – Autre « stockage »

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Enseignement

40 – Enseignement(école, collège, lycée, locaux universitaires, laboratoire, restaurant scolaire ou universitaire...)

Culture

45 – Salle des fêtes, salle de spectacle, cinéma...46 – Autre

(maison des jeunes, bibliothèque, musée...)

Loisirs

50 – Salle de sport, gymnase51 – Piscine publique52 – Autre bâtiment sportif

Culte

59 – Édifice de culte

Santé, hygiène, action sociale

60 – Hôpital, clinique, établissement de convalescence ou de repos65 – Autre

Justice, Police, sécurité

70 – Justice, police, sécurité(tribunal, prison, commissariat, gendarmerie, caserne...)

Transport, poste, télécommunication

80 – Transport, poste, télécommunication(gare, aérogare...)

Garage et stationnement

90 – Garage, station-service, garage d’entreprise91 – Parc de stationnement à usage public92 – Autre

63AQC

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NOMENCLATURE

CD E S Y C O D È S

Page 64: AQC - Sycodés 2014 - Pathologie212.85.131.55/.../sycodes-pathologie/sycodes2014pathologie.pdf · 7 A Q C Pathologie SYCODÉS 2014 Sycodés, Retour d’information sur la pathologie

64AQC

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Éléments d’ouvrage causes des désordres0 VIABILITÉ

000 – Aucun ouvrage 9 – Toutes causes (par exemple, défaut d’occupation d’un local)

01 Voirie

010 – Voie de circulation de véhicule, 0 – Absence d’un élément d’ouvrageaire de stationnement 1 – Défaillance du sol d’assise

2 – Défaut propre au revêtement (couche de roulement)011 – Circulation des piétons, trottoir 3 – Défaillance du corps de la chaussée

4 – Défaut de drainage5 – Défaut de dimensionnement9 – Autre cause

019 – Autre ouvrage de voirie 9 – Toutes causes(caniveau, exutoire…)

02 Réseaux extérieurs au bâtiment

020 – Adduction d’eau 1 – Tassement de l’assise2 – Mauvaise protection contre le gel3 – Défaut de raccord4 – Autres défauts de pose (y compris protection)5 – Défaut de la canalisation (matériau)9 – Autre cause

021 – Eaux usées (réseau séparatif) 0 – Absence d’un élément d’ouvrage022 – Eaux pluviales (réseau séparatif) 1 – Tassement de l’assise023 – Réseau unitaire 2 – Défaut de pente

3 – Défaut de raccord4 – Autres défauts de pose (y compris protection)5 – Défaut de la canalisation (matériau)9 – Autre cause

028 – Réseaux de transport de chaleur 9 – Toutes causesou froid

029 – Autre réseau(fluides spéciaux, gaz, électricité)

030 – Ouvrages annexes 9 – Toutes causes

04 Assainissement autonome

040 – Assainissement autonome 1 – Attaque chimique d’une fosse en béton(fosse septique…) 2 – Écrasement de fosse en matière plastique

3 – Engorgement du dispositif4 – Terrain non adapté (perméabilité…)5 – Défaut de ventilation6 – Défaut de mise en oeuvre du dispositif9 – Autre cause

05 Clôture

050 – Clôture (mur, barrière…) 9 – Toutes causes

NOMENCLATURE

DD E S Y C O D È S

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06 Mur de soutènement (hors emprise du bâtiment)

060 – Mur en béton 1 – Dimensionnement insuffisant de la paroi061 – Mur maçonné (parpaings...) 2 – Dimensionnement insuffisant de la fondation062 – Mur en éléments empilés 3 – Évacuation insuffisante des eaux de ruissellement 069 – Autres (drainage vertical, barbacanes)

4 – Défauts de mise en œuvre(béton, armatures…)

9 – Autre cause

1 FONDATIONS – OUVRAGES ENTERRÉ

10 Fondations superficielles

100 – Semelles filantes ou isolées 1 – Principe de fondation non adapté2 – Insuffisance de profondeur dans le sol (hors gel)3 – Fondations sur sol hétérogène

(tassement différentiel…)4 – Fondations sur sol argileux5 – Erreur de dimensionnement9 – Autre cause

109 – Autres fondations superficielles 9 – Toutes causes

(massifs...)

11 Fondations profondes

110 – Fondations profondes 9 – Toutes causes(puits, pieux, micro pieux)

119 – Autres fondations profondes et assimilées(techniques d’amélioration de sol, colonnes ballastées… )

12 Mur enterré ou de soubassement

120 – Mur enterré ou de soubassement 1 – Absence ou insuffisance de drainage (vertical ou horizontal)(étanchéité des sous-sols, 2 – Revêtement extérieur inadapté ou absentremontée d’humidité…) 3 – Défaut ponctuel d’étanchéité

(passage de canalisation, liaison maçonnerie/fondations…)4 – Absence ou insuffisance de la coupure de capillarité9 – Autre cause

13 Cuvelage

130 – Cuvelage 1 – Fissuration du support2 – Défaillance du revêtement9 – Autre cause

14 Piscine

140 – Étanchéité de piscine 1 – Fissuration du support (hors problème de sol)061 Nota : les désordres d’évacuation 2 – Décollement ou défaillance du revêtement d’étanchéité

sont qualifiés dans 1. Viabilité ; 3 – Défaut d’adaptation au solceux des abords sont en 2. Structure ; 9 – Autre causeceux des équipements en 8 ou 9 ;ceux du revêtement en carrelage en 77.

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15 Cuve ou réservoir

150 – Étanchéité de cuve ou de réservoir 1 – Fissuration du support (hors problème de sol)061 Nota : les désordres d’évacuation 2 – Décollement ou défaillance du revêtement d’étanchéité

sont qualifiés dans 1. Viabilité ; (adhérant ou non)ceux des abords sont en 2. Structure ; 3 – Défaut d’adaptation au solceux des équipements en 8 ou 9 ; 9 – Autre causeceux du revêtement en carrelage en 77.

2 STRUCTURE

20 Ossature poutres poteaux (hors charpente seule)

200 – Béton 1 – Altération du matériau (corrosion, attaque…)201 – Bois 2 – Défaut de dimensionnement202 – Métal 3 – Défaillance d’assemblage, liaisons…209 – Autre 9 – Autre cause

21 Mur de refend

210 – Mur de refend 9 – Toutes causes

22 Plancher sur vide sanitaire

220 – Dalle pleine ou nervurée en BA 1 – Flèche, déformation excessive221 – Plancher à base de poutrelles 2 – Fissuration202 – (béton armé, béton précontraint, acier...) 3 – Défaut de ventilation du vide sanitaire222 – Plancher à base de pré-dalles 9 – Autre cause229 – Autre type de plancher

23 Plancher courant

230 – Dalle pleine ou nervurée en BA 1 – Flèche, déformation excessive231 – Plancher à base de poutrelles 2 – Fissuration202 – (béton armé, béton précontraint, acier…) 3 – Altération du matériau (corrosion, attaque…)232 – Plancher à base de pré-dalles 9 – Autre cause233 – Plancher en dalles alvéolées234 – Plancher en bois (panneaux)239 – Autre type de plancher

26 Dallage sur terre-plein (non compris revêtement)

260 – Dallage sur terre-plein intérieur 1 – Solution inadaptée au sol existantde maison individuelle 2 – Défaut de compactage du remblaien béton ou béton armé 3 – Remblai « gonflant »

261 – Dallage sur terre-plein extérieur 4 – Compression de l’isolantau bâtiment en béton ou béton armé 5 – Remontée d’humidité

262 – Dallage sur terre-plein intérieur 6 – Sol argileuxautre qu’une maison individuelle 7 – Dimensions entre jointsen béton ou béton armé 8 – Dimensionnement du dallage (béton, armatures…)

263 – Dallage sur terre-plein intérieur 9 – Autre causede maison individuelle en béton de fibres

264 – Dallage sur terre-plein extérieurau bâtiment en béton de fibres –>

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265 – Dallage sur terre-plein intérieurautre qu’une maison individuelleen béton de fibres

27 Escalier intérieur

270 – Béton 9 – Toutes causes271 – Bois279 – Autre

3 CHARPENTE – COUVERTURE

30 Charpente-Arc-Portique

300 – Charpente traditionnelle 1 – Utilisation d’un bois trop humideen bois massif 2 – Défaut de traitement du bois

3 – Erreur de dimensionnement d’un ou plusieurs éléments4 – Défaut de liaison charpente/gros oeuvre5 – Défaut d’assemblage9 – Autre cause

301 – Charpente industrialisée à base 1 – Absence ou insuffisance du dispositif de contreventementde fermettes légères en bois ou d’antiflambage

2 – Défaut de traitement du bois3 – Entraxe excessif4 – Défaut de liaison charpente/gros oeuvre5 – Défaut d’assemblage6 – Erreur de dimensionnement9 – Autre cause

302 – Charpente métallique 1 – Vice du matériau ou de sa protection303 – Charpente en lamellé-collé 2 – Erreur de dimensionnement309 – Autre type de charpente 3 – Défaut d’assemblage

9 – Autre cause

31 Couverture en petits éléments

310 – Couverture en ardoises naturelles 1 – Vice de matériau311 – Couverture en ardoises 2 – Défaut en partie courante

de fibres ciment (recouvrement insuffisant, pente…)312 – Couverture en bardeaux bitumés 3 – Défaut aux points singuliers (faîtage, rive, noue…)313 – Couverture en tuiles terre cuite 4 – Défaut de liaison avec une pénétration314 – Couverture en tuiles béton (souche, lucarne, mur, capteurs solaires…)315 – Couverture en plaques fibres ciment 5 – Absence ou insuffisance de la ventilation en sous-face

recouvertes de tuiles canal (2 tuiles) de la couverture319 – Autre type de couverture en petits 7 – Envol des éléments

éléments 9 – Autre cause

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33 Couverture en grands éléments

330 – Couverture en plaques fibres ciment 1 – Vice de matériau support311 – recouvertes de tuiles canal (1 tuile) 2 – Défaut en partie courante (recouvrement insuffisant, pente…)

3 – Défaut aux points singuliers (faîtage, rive, noue…)4 – Défaut de liaison avec une pénétration

(souche, lucarne, mur, capteurs solaires…)5 – Défaut de fixation des plaques7 – Envol des tuiles8 – Défaut lié à la ventilation en sous-face de la couverture9 – Autre cause

331 – Couverture en plaques fibres ciment 1 – Vice de matériau332 – Couverture en acier 2 – Défaut en partie courante (recouvrement insuffisant, pente…)333 – Couverture en matière plastique 3 – Défaut aux points singuliers (faîtage, rive, noue…)339 – Autre type de couverture 4 – Défaut de liaison avec une pénétration

en grands éléments (cuivre, zinc…) (souche, lucarne, mur, capteurs solaires…)5 – Défaut de fixation des éléments (envol…)6 – Défaut lié à la ventilation en sous-face de la couverture7 – Incompatibilité du support9 – Autre cause

34 Couverture spéciale

340 – Couverture spéciale 9 – Toutes causes(coque, couverture souple)

341 – Verrière

35 Évacuation des eaux pluviales

350 – Gouttière pendante et assimilée 1 – Dimensionnement351 – Chéneau encastré et assimilé 2 – Positionnement352 – Descente 9 – Autre cause353 – Ouvrages annexes (trop-pleins…)359 – Autre

36 Éléménts incorporés à la couverture(fonction d’étanchéité seulement – autres fonctions : voir « 8. Équipements »)

360 – Lucarne 1 – Vice de matériau (fonction couverture/étanchéité)361 – Fenêtre de toit 2 – Défaut en partie courante (recouvrement insuffisant, pente…)362 – Capteur solaire thermique 3 – Défaut aux points singuliers (faîtage, rive, noue…)363 – Grands éléments solaires 4 – Défaut de liaison avec une pénétration

photovoltaïques (souche, lucarne, mur, capteurs solaires…)364 – Petits éléments solaires 5 – Défaut de fixation des éléments (envol…)

photovoltaïques 6 – Défaut lié à la ventilation en sous-face de la couverture369 – Autre 7 – Incompatibilité du support

9 – Autre cause

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37 Ouvrages sous couverture : écran, isolation…

370 – Écran de sous-toiture 9 – Toutes causes371 – Laine minérale en panneaux 311 – ou rouleaux372 – Laine minérale soufflée373 – Panneaux isolants (polyuréthane, polystyrène…)374 – Isolant mince réfléchissant375 – Isolant organique végétal ou animal 311 – (chanvre, copeaux de bois, laines animales…)379 – Autre type

4 TOITURE-TERRASSE

40 à 44 Toiture-terrasse non accessible40 – Toiture-terrasse avec isolant 0 – Absence de revêtement 1 – Incidence de l’élément311 et protection rapportée 1 – Multicouche traditionnel porteur en béton41 – Toiture-terrasse avec isolant 2 – Bicouche élastomère 2 – Incidence de l’élément311 et étanchéité autoprotégée 3 – Monocouche élastomère porteur en bois42 – Toiture-terrasse sans isolant 4 – Monocouche PVC 3 – Incidence de l’élément311 et avec protection rapportée 5 – Asphalte porteur en métal43 – Toiture-terrasse sans isolant 6 – Membrane photovoltaïque 4 – Mauvaise qualité du support311 et avec étanchéité autoprotégée (fonction étanchéité) d’étanchéité (becquet)44 – Autre dont toiture-terrasse 7 – Revêtement organique 5 – Défaut du revêtement311 végétalisée appliqué (résine…) d’étanchéité en partie

9 – Autre courante6 – Défaut d’étanchéité au droit

d’un point singulier ou au droitdes supports d’équipements

7 – Défaut d’étanchéité au droitd’un joint de dilatation

8 – Incidence d’un ouvrageou équipement rapporté

9 – Autre cause

45 Toiture-terrasse accessible450 – Toiture-terrasse accessible 0 – Absence de revêtement d’étanchéité311 aux piétons 1 – Défaut du revêtement d’étanchéité en partie courante451 – Toiture-terrasse technique 2 – Défaut d’étanchéité d’un relevé ou d’un becquet31 1 (hors photovoltaïque) 3 – Défaut d’étanchéité au droit d’un joint de dilatation460 – Toiture-terrasse accessible 4 – Autre défaut d’étanchéité au droit d’un point singulier311 aux véhicules ou au droit des supports d’équipements

5 – Mauvaise qualité de la protection6 – Incidence d’un ouvrage ou équipement rapporté9 – Autre cause

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47 Toiture-terrasse jardin

470 – Toiture-terrasse jardin 1 – Défaut du revêtement d’étanchéité en partie courante2 – Défaut d’étanchéité d’un point singulier

(relevés, émergences, becquets)3 – Absence de revêtement d’étanchéité4 – Attaque par les végétaux5 – Défaillance du système de filtration ou du drainage

sous la terre6 – Hauteur de terre trop importante9 – Autre cause

48 Ouvrages particuliers

480 – Acrotère 1 – Fissuration489 – Autre type d’ouvrage 2 – Corrosion des armatures (fers apparents)

3 – Fractionnement9 – Autre cause

49 Écoulement des eaux fluviales (chéneaux, descentes, déversoirs…) & Éclairement

490 – Écoulement des eaux pluviales 1 – Dimensionnement(chéneaux, descentes, déversoirs…) 2 – Positionnement

491 – Écoulement siphoïde 9 – Autre causedes eaux pluviales

495 – Éclairement (lanterneaux…)

5 FAÇADE

50 à 56 Façade lourde50 – Façade à base de maçonnerie 0 – Absence de revêtement 1 – Défaut de liaison

en éléments de terre cuite 1 – Enduit traditionnel (maçonnerie/chaînage,51 – Façade à base de maçonnerie 2 – Enduit monocouche maçonnerie/plancher…)

en blocs de béton 3 – Revêtement scellé ou collé 2 – Fissuration du support52 – Façade à base de maçonnerie 4 – Autre type de revêtement 3 – Corrosion des armatures

en pierres participant à l’étanchéité 4 – Fissure au niveau des reprises53 – Façade à base de petits éléments de la façade de bétonnage

spéciaux (éléments avec isolant 5 – Revêtement d’aspect 5 – Défaut d’étanchéité des joints incorporé, éléments en béton de façade (RPE, peinture…) entre élémentscellulaire…) 6 – Revêtement plâtre 6 – Défaut d’adhérence de

54 – Façade à base de béton banché 7 – Revêtement agrafé scellement ou d’accrochage55 – Façade à base de panneaux du revêtement

préfabriqués lourds 7 – Défaut du revêtement (BA, béton cellulaire, céramique…) lui-même

56 – Autre (colombage bois…) (fissuration, inadaptation…)

9 – Autre cause

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57 Façade légère

570 – Vitrage extérieur collé 1 – Rupture de vitrage(y compris VEC, murs rideaux) 2 – Défaut d’étanchéité des joints

9 – Autre cause

571 – Façade en verre (y compris VEA, 1 – Défaut d’étanchéité des jointsautre que VEC et vérandas) 9 – Autre cause

572 – Façade en plastique 9 – Toutes causes573 – Façade en métal (y compris bardage)574 – Façade en bois (y compris maison à ossature bois)575 – Panneaux solaires thermiques (fonction façade)576 – Panneaux solaires photovoltaïques (fonction façade)578 – Vérandas — Bow-window579 – Autre façade légère

58 Système d’isolation thermique par l’extrieur

580 – Enduit sur isolant 1 – Fissuration de l’enduit(système collé) 2 – Décollement de l’enduit

581 – Enduit sur isolant 3 – Décollement de l’ensemble du complexe(système fixé mécaniquement) 9 – Autre cause

582 – Autre système 9 – Toutes causes(avec bardage rapporté, vêture…)

59 Autres éléments particuliers de façade (non étanchés)

590 – Balcon, loggia… 1 – Défaut lié à la structure591 – Escalier extérieur 2 – Défaut lié au revêtement

3 – Défaut à la jonction avec la structure entraînantdes infiltrations

9 – Autre cause

592 – Garde-corps extérieur en bois 1 – Défaut de traitement, de protection, de préservation593 – Autre garde-corps extérieur 2 – Problème de fixation, de scellement…

y compris béton 3 – Vice de matériau594 – Auvent 4 – Défaut de conception 599 – Autre ouvrage de façade (résistance, sécurité, remplissage, fractionnement…)

5 – Défaut d’enrobage des armatures6 – Fissuration9 – Autre cause

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6 MENUISERIE

60 Fenêtre et porte-fenêtre (hors toiture)

600 – Menuiserie en bois 1 – Vice du matériau constitutif601 – Menuiserie en aluminium 2 – Défaut de protection (décollement de peinture…)602 – Menuiserie en acier 3 – Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)603 – Menuiserie en PVC 4 – Défaut de liaison menuiserie/structure604 – Menuiserie mixte 5 – Défaut au niveau des seuils609 – Autre 6 – Défaut de conception, fabrication y compris ferrure

9 – Autre cause

63 Porte extérieure

630 – Porte d’entrée de bâtiment 1 – Vice du matériau constitutif639 – Autre porte extérieure 2 – Défaut de protection (décollement de peinture…)602 –(porte de garage, porte industrielle…) 3 – Défaut d’étanchéité de la menuiserie elle-même (eau ou air)

4 – Défaut de liaison menuiserie/structure5 – Défaut au niveau des seuils6 – Défaut de conception, fabrication y compris ferrure9 – Autre cause

64 Fermeture

640 – Volet battant 1 – Défaut de fixation au support2 – Vice du matériau constitutif3 – Défaut de protection (décollement de peinture…)6 – Défaut de conception, fabrication y compris ferrure9 – Autre cause

641 – Volet roulant (y compris coffre) 1 – Défaut d’étanchéité du coffre2 – Défaillance des éléments (mécanisme, lames…)3 – Défaillance de la motorisation9 – Autre cause

649 – Autre fermeture 9 – Toutes causes

65 Vitrage

650 – Vitrage simple 9 – Toutes causes

655 – Vitrage isolant 1 – Rupture du vitrage2 – Mauvaise tenue des joints3 – Embuage de vitrage9 – Autre cause

659 – Autre vitrage (feuilleté, armé, …) 9 – Toutes causes

67 Autres menuiseries

670 – Autre menuiserie intérieure 9 – Toutes causes670 – telle que porte, habillages divers,670 – plinthe, garde-corps intérieur…

680 – Autre menuiserie extérieure

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7 PARTITION – REVÊTEMENT

70 Cloison de distribution

700 – Cloison de distribution 1 – Choix inadapté en pièce humide700 – en briques creuses 2 – Absence ou insuffisance de matériau résilient701 – Cloison de distribution 3 – Défaut au niveau des joints entre éléments700 – en carreaux de plâtre 4 – Absence de raidisseur702 – Cloison de distribution en plaques 5 – Saignées et incorporations700 – de plâtre à âme alvéolaire 6 – Défaut de mise en œuvre des menuiseries703 – Cloison de distribution en plaques 9 – Autre cause700 – de plâtre sur ossature bois ou métal709 – Autre type de cloison de distribution

71 Cloison de doublage

710 – Cloison de doublage 1 – Choix inadapté en pièce humide700 – en briques creuses 2 – Absence, mauvais positionnement 711 – Cloison de doublage en complexe ou insuffisance de matériau résilient700 – isolant (plaques de plâtre + isolant) 3 – Défaut au niveau des joints entre éléments712 – Cloison de doublage en carreaux 4 – Défaut de calfeutrement (air parasite…)700 – de plâtre 5 – Défaut de collage719 – Autre type de cloison de doublage 9 – Autre cause

72 Autre type de cloison

720 – Autre type de cloison 9 – Toutes causes

73 Plafond

730 – Autre plafond (hors revêtement) 1 – Déformation ou défaillance du support731 – Plafond en éléments de terre cuite 2 – Fissuration (décollement, incidence du plancher chauffant)732 – Plafond en plaques de plâtre 9 – Autre cause

74 Revêtement de sol intérieur

740 – Carrelage 1 – Vice du produit ou du matériau2 – Défaut de collage ou de scellement3 – Absence ou insuffisance de joints

(périphériques ou de fractionnement)4 – Incidence du support (chape, plancher, ancien revêtement…)5 – Incidence de l’isolant6 – Incidence plancher chauffant/réfrigérant7 – Produit ou matériau non adapté (y compris glissance)9 – Autre cause

741 – Textile 1 – Vice du produit2 – Défaut de collage3 – Mauvaise tenue du support ou du ragréage9 – Autre cause

742 – Matière plastique 1 – Vice du produit2 – Défaut de collage3 – Support trop humide4 – Mauvaise tenue du support ou du ragréage9 – Autre cause

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743 – Parquet 1 – Utilisation de bois trop humide2 – Défaut de collage ou de fixation3 – Mauvaise tenue du support ou du ragréage4 – Absence ou insuffisance des joints périmétriques9 – Autre cause

744 – Revêtement à base de résine 1 – Vice du produit745 – Chape industrielle rapportée 2 – Produit inadapté à l’usage746 – Couche d’usure avec granulats 3 – Incidence du support y compris ragréage

durcisseurs (absence de cure, défaut de préparation, humidité…)747 – Revêtement coulé décoratif 9 – Autre cause

749 – Autre type de revêtement 9 – Toutes causes

75 Revêtement de mur intérieur

750 – Carrelage 1 – Défaut de collage2 – Absence de protection à l’eau sous carrelage dans

les pièces humides (SPEC)3 – Absence de protection de tête4 – Défaillance des joints5 – Support non adapté9 – Autre cause

751 – Textile 9 – Toutes causes

752 – Peinture 1 – Vice du produit2 – Défaut de préparation du support9 – Autre cause

753 – Papier peint 9 – Toutes causes

759 – Autre type de revêtement 9 – Toutes causes

76 Revêtement de plafond

760 – Peinture 1 – Vice du produit2 – Défaut de préparation du support9 – Autre cause

769 – Autre type de revêtement 9 – Toutes causes

77 Revêtement de sol extérieur

770 – Carrelage 1 – Vice du produit ou du matériau (y compris gélivité)771 – Pierre 2 – Défaut de collage ou de scellement772 – Bois 3 – Absence ou insuffisance de joints779 – Autre type de revêtement de sol (périphériques ou de fractionnement)

extérieur 4 – Incidence du support (chape, plancher, ancien revêtement…)5 – Produit ou matériau non adapté

(y compris glissance, difficulté d’entretien)6 – Absence de drainage (carrelage sur balcon)9 – Autre cause

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8 ÉQUIPEMENT DE GÉNIE CLIMATIQUE

80 et 81 Générateur de chaleur (fioul, gaz…)80 – Générateur de chaleur 0 – Source non identifiée 1 – Absence de générateur

collectif 1 – Source électrique 2 – Défaut de dimensionnement81 – Générateur de chaleur 2 – Combustible gaz (maçonnerie/plancher…)

individuel 3 – Combustible fioul 9 – Autre cause4 – Combustible bois, pellets5 – Combustible charbon, coke, anthracite6 – PAC air/eau7 – Autres PAC9 – Autre (source biomasse,

pile à combustible,réseau urbain…)

82 Production d’eau chaude sanitaire

820 – Chauffe-eau gaz indépendant 1 – Corrosion de la cuvedu chauffage 9 – Autre cause

821 – Chauffe-eau électrique822 – Chauffe-eau solaire823 – Chauffe-eau associé à

un générateur (PAC, chaudière…)829 – Autre type de production

d’eau chaude

83 Distribution et émission de chaleur/froid

830 – Canalisation d’eau chaude/glacée 1 – Fuite d’une canalisation en acierapparente ou accessible 2 – Fuite d’une canalisation en cuivre

831 – Canalisation d’eau chaude/glacée 3 – Fuite d’une canalisation en matériau de synthèseencastrée (chauffage, ECS…) 9 – Autre cause

832 – Plancher chauffant électrique833 – Radiateur, convecteur à eau chaude834 – Convecteur électrique835 – Réseau aéraulique836 – Réservoir fluide calorifique839 – Autre

84 Cheminée

840 – Cheminée à foyer ouvert 1 – Défaut d’isolation des parois voisines, poutres…841 – Cheminée à foyer fermé, insert 9 – Autre cause842 – Poêle à bois ou à pellets

85 Conduit de fumée

850 – Cheminée à foyer ouvert 1 – Écart au feu851 – Souche de cheminée de toiture 2 – Produit non adapté859 – Autre 3 – Défaut de mise en œuvre

(dévoiements, emboîtements, coudes…)9 – Autre cause

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87 Ventilation

870 – Mécanique (VMC) 1 – Hygro réglable toutes causes871 – Naturelle 2 – Autre type - toutes causes

3 – Autoréglable - toutes causes4 – Double flux - toutes causes

88 Climatisation

880 – Installation de climatisation 9 – Toutes causes885 – Installation de réfrigération

89 Autre équipement de génie climatique

890 – Autre équipement de génie 9 – Toutes causesclimatique (puits canadien,réseau géothermique verticalou horizontal…)

9 AUTRE ÉQUIPEMENT

90 Réseaux d’eau intérieurs au bâtiment

900 – Canalisation d’alimentation eau 1 – Fuite d’une canalisation en acierfroide apparente ou accessible 2 – Fuite d’une canalisation en cuivre

901 – Canalisation d’alimentation eau 3 – Fuite d’une canalisation en matériau de synthèsefroide encastrée 9 – Autre cause

902 – Canalisation d’évacuation 1 – Fuitedes eaux usées, eaux-vannes 2 – Engorgement

909 – Autre 9 – Autre cause

91 Équipement sanitaire

910 – Équipement sanitaire 1 – Défaut d’étanchéité des joints périphériques(baignoire, douche, évier, lavabo...) 2 – Vice de produity compris l’étanchéité périphérique 3 – Défaut de fixation

911 – Robinetterie 9 – Autre cause

92 Installation électrique (hors chauffage)

910 – Installation électrique 1 – Court-circuit de câbles encastrés dans le béton(éclairage, force…) 9 – Autre cause

921 – Panneaux photovoltaïques(fonction production d’énergie électrique)

922 – Cogénération923 – Éolienne929 – Autre (sonnette, interphone…)

93 Installation de gaz

930 – Installation de gaz 9 – Toutes causes

94 Transport mécanique

940 – Ascenseur 9 – Toutes causes949 – Autre

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95 Vide-ordures

950 – Vide-ordures 9 – Toutes causes

99 Éqipements divers

990 – Système de protection contre 9 – Toutes causesl’incendie (détection, alarme, porteautomatique, désenfumage…)

991 – Distribution de fluides spéciaux(oxygène, air comprimé…)

992 – Autres réseaux courants faibles(TV, téléphone, informatique…)

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DD E S Y C O D È S

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MANIFESTATION DU DÉSORDRE

1 – Défaut de stabilité, et ses conséquences, d’un élément de structure(gros-œuvre, charpente, mur de soutènement extérieur au bâtiment)

2 – Défaut d’étanchéité à l’eau(enveloppe du bâtiment, canalisation, pièces humides…)

3 – Condensation à l’intérieur du bâtiment(dans un logement, en sous-face de couverture…)

4 – Défaut d’étanchéité à l’air et ses conséquences(salissures, gêne des personnes, déperditions thermiques…)

5 – Sécurité d’utilisation(risque de chute de personnes, chute ou risque de chute ou d’envol d’éléments tels que toiture, tuiles, éléments de façade… , sécurité électrique, défaut d’étanchéité aux gaz brûlés…)

6 – Sécurité incendie

7 – Défaut de protection contre le bruit, défaut d’isolation acoustique

8 – Problème lié à la température intérieure des locaux(isolation thermique, chauffage, climatisation…)

9 – Autre manifestation(défaut d’aspect, défaut de fonctionnement d’un équipement ou d’un élément d’équipement…)

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DYSFONCTIONNEMENT À L’ORIGINE DU DÉSORDRE

1 – Défaut de conception(conception générale, calcul, conception d’exécution)

2 – Défaut d’exécution(isolé ou généralisé)

3 – Incident de chantier(perforations accidentelles de l’étanchéité…)

4 – Vice de matériau, de produit ou de procédé• fabrication industrielle• fabrication artisanale, au coup par coup

5 – Défaut d’entretien ou d’utilisation de l’ouvrage imputable au propriétaire ou au gestionnaire

6 – Aucun dysfonctionnement imputable aux constructeurs(les prescriptions des textes de référence applicables – DTU, Avis Techniques… – ont été respectées)

9 – Autre(incident de stockage de matériau ou de manutention lors du transport, cause extérieure…)

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L’Agence Qualité Construction est une association loi 1901, financée par une participation volontaire de ses membres collectée par les assureurs. Elle regroupe toutes les organisationsprofessionnelles de la construction autour d’une même mission : prévenir les désordres dansle bâtiment et améliorer la qualité de la construction. L’AQC garantit aux professionnelsde la construction un cadre de travail unique et neutre, structuré en trois pôles : « observation,prévention, communication ».

L’Agence Qualité Construction est le lieu de travail et d’échanges de 37 organismes membres représentant l’ensemble des acteurs du bâtiment.

LES CENTRES TECHNIQUES

LES ORGANISMES DE QUALIFICATION ET DE CERTIFICATION

LES ORGANISATIONS D’EXPERTSLES ORGANISATIONS DE L’ASSURANCE

LES ORGANISATIONS PROFESSIONNELLES

LES MAÎTRES D’ŒUVRE LES INDUSTRIELS NÉGOCIANTSLES MAÎTRES D’OUVRAGE

LES ENTREPRISES LE CONTRÔLE TECHNIQUE

LES ORGANISMES CONCERNÉS PAR LA QUALITÉ

L’ÉTAT

LES MEMBRES

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Agence Qualité Construction

29, rue de Miromesnil 75008 PARIS

Tél. : 01 44 51 03 51Fax : 01 47 42 81 71

E-mail : [email protected]

ASSOCIATION LOI 1901

ISBN

: 97

8-2-

3544

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O B S E RVATO I R E D E L A QUA L I T É D E L A C O N S T R U C T I O N

www.qualiteconstruction.com