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1 © Atelier de Lecture ASBL et I. Marchal – 2009– Copie autorisée pour usage pédagogique en classe avec mention de la source. Toute autre utilisation est soumise à une autorisation écrite. Parcours : du récit au conte merveilleux Isabelle Marchal [email protected] Professeur au Collège Sainte-Croix

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1 © Atelier de Lecture ASBL et I. Marchal – 2009– Copie autorisée pour usage pédagogique en classe avec mention de la source.

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Parcours : du récit au conte merveilleux

Isabelle Marchal [email protected]

Professeur au Collège Sainte-Croix

2 © Atelier de Lecture ASBL et I. Marchal – 2009– Copie autorisée pour usage pédagogique en classe avec mention de la source.

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Table des matières 1. Introduction : Les genres et les types de textes…………………………………………………………. a. Synthèse sur les genres et les types de textes…………………………………………………………………………... b. Tableau récapitulatif (types / genres)……………………………………………………………………………………… c. Exercices……………………………………………………………………………………………………………………… 2. Le texte narratif………………………………………………………………………………………. 2.1 Le récit sous toutes les coutures……………………………………………………………………………. a. Introduction…………………………………………………………………………………………………………………… b. Organiser un récit……………………………………………………………………………………………………………. c. Le texte narratif et ses genres……………………………………………………………………………………………… d. Raconter une histoire à des enfants de maternelle… Quelle aventure !................................................................ 2.2. Le récit : exercices…………………………………………………………………………………………… a. Exercices 1 : remettre de l’ordre dans les vignettes d’une bande dessinée…………………………………………... b. Exercice 2 : remettre de l’ordre dans un texte……………………………………………………………………………. c. Exercice 3 : Savoir écrire une courte histoire…………………………………………………………………………….. d. Exercice 4 : Analyse de texte et schéma narratif………………………………………………………………………… e. Exercice 5 : Analyse de texte………………………………………………………………………………………………. f. Exercice 6 : Construire des schémas………………………………………………………………………………………. g. Exercice 7 : Schéma fonctionnel d’une légende…………………………………………………………………………. h. Exercice 8 : Savoir écouter une chanson…………………………………………………………………………………. i. Savoir écouter et comprendre un document audio-visuel ……………………………………………………………….. 3. Le conte merveilleux…………………………………………………………………………………………………. a. Introduction…………………………………………………………………………………………………………………… b. De la variété dans les contes………………………………………………………………………………………………. c. Conte toujours… tu m’intéresses !......................................................................................................................... d. Jouer un conte à des enfants de primaire… Quel défi !......................................................................................... 4. Boite à outils…………………………………………………………………………………………………………….. FICHE 1 : Le schéma actantiel………………………………………………………………………………………………... FICHE 2 : Les temps du passé………………………………………………………………………………………………... FICHE 3 : Petite leçon de vocabulaire……………………………………………………………………………………….. FICHE 4 : Pistes pour écrire un conte………………………………………………………………………………………...

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Dans cette enveloppe se trouvent divers documents. Dispose-les sur le banc de façon à obtenir 8 catégories. Attention, certains documents ont été réduits !

Une fois le travail accompli, relève les différences qui existent entre ces types de textes. Complète ensuite la synthèse avant de réaliser l'exercice.

a. Synthèse sur les genres et les types de textes

Qu'est-ce que le genre d'un texte? Qu'est-ce que le type d'un texte ?

→ Le genre d'un texte est ….............................................................................................................................................

….......................................................................................................................................................................................

Exemples :.........................................................................................................................................................................

→Le type de texte est.......................................................................................................................................................

…………………………………………………………………………………………………………………………………………

Exemples :………………………………..............................................................................................................................

Un peu de théorie

Tous les jours, nous lisons des tas de documents. Tous les textes ne sont pas du même type ni du même genre dans leur contenu (type) et dans leur forme (genre).

Il est important de connaître et de reconnaître les textes que nous lisons pour mieux les comprendre. Complète ces encadrés et souligne ensuite dans les textes observés les caractéristiques qui s'y retrouvent.

Les genres et les types de textes

1. Introduction

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1) Le texte narratif :

Le récit met en scène des personnages. Il est un assemblage d’évènements qui doivent prendre place dans le temps. Le récit renvoie donc à des faits qui demandent un enchaînement et une chronologie. Le texte narratif a pour but de raconter pour distraire, de faire rêver, d’intéresser… Les temps verbaux dans le texte narratif s’organisent autour du …………… et du …………….

2) Le texte descriptif :

Décrire, c’est une façon de montrer la réalité. On donne à voir un objet, un personnage, un lieu en les situant dans l’espace et en le détaillant.

3) Le texte informatif/explicatif

Il n’est pas question d’influencer le lecteur. Simplement d’………………, de renseigner, de mettre au courant. Il répond aux questions qui ? quoi ? quand ? où ? L’annuaire téléphonique en est un exemple.

Le texte explicatif à pour but de faire comprendre le « pourquoi » et le « comment » des choses, faire connaître. L’intention dominante est de transmettre une connaissance. Comme son nom l’indique, il va expliquer un phénomène, un fait de société, un comportement.

4) Le texte injonctif :

Une injonction est un ……………. Ce type de texte permet de donner des consignes, des ordres, des conseils, des indications... pour aider ou inciter le lecteur à faire (ou ne pas faire) quelque chose.

Les textes injonctifs peuvent se diviser en deux : T.P.A. (texte pour agir) :…………, mode d’emploi, consignes, ……………. Ils ont pour but de faire accomplir une action, réaliser quelque chose. Texte incitatif : publicité, quatrième de couverture, critiques, présentations d’ouvrages, morales. Ils ont pour but d’inciter, de pousser à faire quelque chose, changer un comportement en jouant sur l’affectif. Les textes incitatifs sont des textes qui séduisent, qui influencent, qui donnent envie.

Les temps et modes qu’on utilise le plus fréquemment sont l’infinitif présent, l’……………..............… et l' .......................... présent.

5) Le texte argumentatif :

Un texte argumentatif ne se contente pas d’exposer ou d’informer. Il cherche à ……………… le lecteur, à prouver qu’une affirmation est meilleure qu’une autre. Le texte argumentatif à une structure particulière : l’auteur parle d’un thème, expose une thèse qu’il défend à l’aide d’arguments pour arriver à une conclusion. Il est donc question de raisonner pour arriver à une conclusion, de persuader à l’aide d’exemples, en vue d’amener quelqu’un à ……………… d’opinion. Pour exposer ses arguments, l’auteur emploie des organisateurs textuels tels que ……………, ……………, ……………, ……………,………………, …………….

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6) Le texte poétique (rhétorique):

Le texte poétique a pour but de se raconter, d’exprimer des sentiments, des émotions, des sensations. C’est avant tout un texte qui est écrit pour……………………….

7) Le texte conversationnel / dialogué:

Le dialogue est une retranscription écrite d’une situation de communication orale. Le but de l’auteur est de remettre par écrit les …………… des personnages. Dans un dialogue, le temps de base et le …………… car on rapporte les paroles comme elles ont été prononcées.

8) Le texte prédictif:

Type de texte dans lequel l'auteur "prédit" (ou essaie de prédire) des événements ou situations qui vont se produire.

DEVOIR Sur une feuille annexe, colle les documents que tu as observés. A côté de chaque texte, précises-en le type. Explique ensuite en une phrase la raison de ton choix.

Blablabla...

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b. Tableau récapitulatif (types / genres)

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c. Exercices Détermine, pour chaque document, son type et son genre. Explique ensuite ta réponse.

Texte 1

SPIDERMAN 3

Suite (et fin) des aventures de Peter Parker, alias Spiderman, qui, cette fois, affronte le mal qui est en lui. Sa célébrité de super-héros commence à lui monter à la tête. Au point de négliger sa petite amie (Kirsten Dunst)... Paradoxalement, c'est quand il troque son côté boy- scout contre le bad boy que Spiderman devient intéressant, amusant. Réalisation brillante et frissons garantis. Allez-y sans hésiter, vous ne serez pas déçu ! (Figaro magazine) TYPE : ........................................................................................................................

GENRE : .....................................................................................................................

EXPLICATION :...........................................................................................................

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Texte 2 Il était une fois une maman araignée, Arachna, qui venait d'accoucher. Elle avait eu d'un seul coup 50 petits marmots et elle en était très fière. Le père s'était sauvé avant la naissance de la marmaille. Bien mal lui en prit : il lui arriva un accident avec un gang de fourmis. (...) TYPE : .........................................................................................................................................................

GENRE : ......................................................................................................................................................

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Texte 3 La toile est composée de plusieurs éléments :

• un cadre tendu entre différents éléments (brin d’herbe, branche, mur...)

• des rayons allant du cadre au centre de ce cadre

• un moyeu (pour la plupart des familles). • une zone libre • une spirale non gluante • une spirale gluante (...).

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10 © Atelier de Lecture ASBL et I. Marchal – 2009– Copie autorisée pour usage pédagogique en classe avec mention de la source.

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Naufrage d’un ferry aux Philippines Dimanche 06.09.2009, 10 :52 Trois personnes sont mortes et des douzaines d’autres portées disparues, ce dimanche dans le sud des Philippines, lors du naufrage d’un ferry à bord duquel se trouvaient près d’un millier de passagers et membres d’équipage.

Il était une fois une petite fille de village, la plus jolie qu'on eût su voir ; sa mère en était folle, et sa mère-grand plus folle encore. Cette bonne femme lui fit faire un petit chaperon rouge, qui lui seyait si bien, que partout on l'appelait le petit chaperon rouge.

Un jour, sa mère ayant cuit et fait des galettes, lui dit : - Va voir comme se porte ta mère-grand, car on m'a dit qu'elle était malade, porte-lui une galette et ce petit pot de beurre. Le petit chaperon rouge partit aussitôt pour aller chez sa mère-grand, qui demeurait dans un autre village.

Extrait du Petit Chaperon rouge

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a. Introduction Parmi les 8 types de textes que nous avons étudiés, il en est un qui nous sera très utile pour aborder le concours d'écriture. Il s'agit du type …..................................... . Pourquoi ?

…..............................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

Observe attentivement les vignettes suivantes. Raconte ensuite l'histoire que tu as comprise.

1 2 3 4 Que constates-tu ? …..............................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

Pourquoi ? ….............................................................................................................................................................................................. Dans quel ordre dois-tu placer les vignettes ? ….............................................................................................................................................................................................. L'objectif d'un texte narratif est de …....................................... une histoire réelle ou fictive. Il est important qu'il soit structuré.

Réalise les exercices des pages 2 et 3.

2. Le texte narratif

2.1. Le récit sous toutes les coutures

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b. Organiser un récit Raconter une histoire, c'est informer graduellement son lecteur, l'intéresser et l'intriguer pour qu'il continue la lecture, le faire participer à l'action et à la réflexion.

Lis attentivement les textes suivants

Texte 1 Une bonne leçon

Deux frères, Gaspard et Hubert, vivaient sous le même toit. Si leur maison était proprette et bien tenue, c'était uniquement grâce aux efforts de Gaspard, le plus jeune des deux. Hubert, lui, passait son temps à paresser devant le poêle.

– Pourquoi ne m'aides-tu pas un peu? lui demandait parfois Gaspard. Tu vois bien que je suis épuisé. Mais c'était peine perdue, Hubert ne l'écoutait pas.

Un jour, un voyageur de passage s'arrêta devant leur maison et il vit tout de suite ce qu'il se passait. Il interpella Gaspard :

– Tu vas te tuer à la tâche, mon garçon. Laisse-moi faire, je vais guérir ton frère de sa paresse.

Et il entra dans la maison. Il proposa à chacun des deux garçons une pièce d'or en échange d'un petit service. L'un consistait à recoudre un bouton à son manteau de fourrure, l'autre à le battre pour en faire sortir la poussière. Hubert se demanda qui était ce vieux fou mais il se précipita sur la boîte à couture pour accomplir la tâche la plus facile. Il s'assit sous la véranda avec le manteau. Mais à peine avait-il enfilé son aiguille qu'il s'endormit : le manteau de fourrure était encore plus chaud que le poêle auprès duquel il avait l'habitude se paresser. A cet instant, Gaspard sortit pour s'acquitter de la seconde tâche. Ne sachant pas que son frère dormait sous le manteau, il commença à le battre de toutes ses forces.

Quand les hurlements d'Hubert remplirent la maison, le voyageur dit à Gaspard:

– Tu aurais dû faire cela depuis longtemps, Gaspard ! Et il s'éclipsa sans leur donner les deux pièces, car son conseil était bien plus précieux que de l'or. A partir de ce jour, Hubert fut tout à fait guéri de sa fainéantise.

Extrait de Un conte pour chaque jour, écrit par SLABY Z. LHOTOVA D. KUGLER D.

Tu vas te tuer à la tâche, mon garçon !

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Texte 2

Mauvais Cygne

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Texte 3 Le coureur (J.-J. Goldman)

Je courais sur la plage abritée des alizés Une course avec les vagues, juste un vieux compte à régler Pieds nus comme couraient mes ancêtres oh j'ai bien vu derrière ses lunettes Un type avec un chronomètre

Je suis rentré au soir quand les vagues ont renoncé Il était déjà tard mais les parents m'attendaient Y avait l'homme bizarre à la table, ma mère une larme, un murmure Des dollars et leur signature

J'ai pris le grand avion blanc du lundi Qu'on regardait se perdre à l'infini J'suis arrivé dans le froid des villes Chez les touristes et les automobiles Loin de mon ancienne vie

On m'a touché, mesuré comme on fait d'un cheval J'ai couru sur un tapis, pissé dans un bocal Soufflé dans un masque de toutes mes forces, accéléré plein d'électrodes Pour aller jusqu'où j'avais trop mal

On m'a mis un numéro sur le dos Y avait des gens qui criaient, des drapeaux On courait toujours en rond, des clous aux deux pieds pour écorcher la terre Je la caressais naguère

J'ai appris à perdre, à gagner sur les autres et le temps A coups de revolver, de course en entraînement Les caresses étranges de la foule, les podiums Et les coups de coude Les passions, le monde et l'argent

Moi je courais sur ma plage abritée des alizés Une course avec les vagues, juste un vieux compte à régler Puis le hasard a croisé ma vie J'suis étranger partout aujourd'hui, Est-ce un mal, un bien ? C'est ainsi

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Complète le tableau suivant:

Texte 1 Texte 2 Texte 3

- Quel est le titre ? - Est-il bien choisi ?

Situation de départ : - Où se passe l'action? - Quand se passe l'action? - Qui fait l'action? Quelles sont ses/leurs habitudes?

Que se passe-t-il de particulier dans la suite du texte ?

Explique en quelques mots la fin de l'histoire.

Quelle difficulté as-tu rencontrée en remplissant le tableau ? Explique.

…......................................................................................................................................................................................

..........................................................................................................................................................................................

Imagine la fin des deux autres textes.

→…..................................................................................................................................................................................

..........................................................................................................................................................................................

→…..................................................................................................................................................................................

..........................................................................................................................................................................................

Un récit raconte une histoire. Il doit donc être correctement structuré de façon à ce que le lecteur en comprenne bien le sens.

Chaque être humain a un squelette. Il constitue la charpente du corps, sur laquelle les muscles et autres structures pourront se fixer. Pour le récit, c'est un peu pareil : le schéma narratif constitue le récit minimum. Il suit l'histoire dans son ordre …................................................. . La succession des évènements est marquée par des ….................................................. (ou indicateurs temporels) qui précisent aussi les limites entre chaque étape de la narration.

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Lis le texte suivant. Replace les paragraphes dans l'ordre. Délimite-le ensuite en trois parties. Entoure les « mots-charnières » qui t'ont permis de retrouver l'ordre exact.

Que se passe-t-il dans la première partie du texte ?

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

Que se passe-t-il dans la deuxième partie du récit?

….......................................................................................................................................................................................

..........................................................................................................................................................................................

Que se passe-t-il dans la troisième partie du récit?

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

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Le schéma narratif

Le schéma narratif fonctionnel est souvent composé de 5 éléments. Nous les avons groupés de façon à obtenir 3 situations différentes.

La situation initiale Elle présente les éléments nécessaires à la mise en route du récit et à la compréhension de celui-ci. Elle représente souvent une situation d'équilibre. On y plante le décor en répondant aux questions suivantes : • Qui ? Quoi ? • Où ? • Quand ? • Manque ? Problème ? (éventuellement)

La situation transitoire Elle comprend trois parties distinctes :

1) L'élément modificateur (EM) : premier élément qui déclenche les

transformations en apportant un changement à la situation initiale.

2) Les péripéties (PE) ou transformations : différentes étapes par lesquelles passe l'action, améliorant ou dégradant la situation initiale.

3) L'élément équilibrant (EE) ou dénouement :

dernier élément, le dénouement, qui amène à l'équilibre de la situation finale.

La situation finale

Il s'agit d'un retour à l’équilibre avec une amélioration ou une dégradation de la situation initiale.

À retenir...

Réalise les exercices des pages 3 à 7.

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c. Le texte narratif et ses genres... Il existe différents genres de récit. Voici quelques textes ou extraits de textes à observer. Trouve le genre dont il est question puis définis-le. Une Grenouille vit un Bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle, qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille, Pour égaler l'animal en grosseur, Disant : "Regardez bien, ma sœur ; Est-ce assez ? dites-moi ; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ? - Vous n'en approchez point. "La chétive pécore S'enfla si bien qu'elle creva. Le monde est plein de gens qui ne sont pas plus sages : Tout bourgeois veut bâtir comme les grands seigneurs, Tout petit prince a des ambassadeurs, Tout marquis veut avoir des pages.

(La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf)

Genre : Définition :

Il était une fois un gentilhomme qui épousa en secondes noces une femme, la plus hautaine et la plus fière qu'on eût jamais vue. Elle avait deux filles de son humeur, et qui lui ressemblaient en toutes choses. Le mari avait de son côté une jeune fille, mais d'une douceur et d'une bonté sans exemple; elle tenait cela de sa mère, qui était la meilleure femme du monde. Les noces ne furent pas plus tôt faites, que la belle-mère fit éclater sa mauvaise humeur; elle ne put souffrir les bonnes qualités de cette jeune enfant, qui rendaient ses filles encore plus haïssables. (extrait de Cendrillon de C. Perrault)

Genre : Définition :

Les feux follets sont des flammes errantes qui terrorisent les voyageurs imprudents qui se hasardent la nuit sur les chemins. Selon la croyance populaire d'autrefois, ces feux étaient les âmes de défunts qui avaient trépassé en mécréants. Ils égaraient les voyageurs et souvent les faisaient tomber dans des précipices. Même ceux qui voyageaient en canot sur l'eau n'étaient pas à l'abri de leurs malices. Le père Dargis de Trois-Rivières eut affaire, une nuit, à un feu follet particulièrement entreprenant.

À Trois-Rivières, sur le bord du fleuve Saint-Laurent, vivait le père Dargis. C'était un costaud, celui-là, un vrai colosse qui n'avait peur de rien et que les histoires de feux follets et de revenants faisaient rigoler.

Genre : Définition :

Il en existe d'autres que nous aurons l'occasion de découvrir lors d'un prochain parcours. Citons-en quelques-uns : le fait divers, le récit de vie, le récit historique, le roman (et ses nombreux sous-genres), la nouvelle, les histoires drôles...

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d. Raconter une histoire à des enfants de maternelle... ...Quelle aventure !

Tu as peut-être déjà raconté une histoire à ton petit frère ou à ta petite sœur. Explique-nous ton expérience. Était-ce facile ou difficile? Pourquoi?

…..............................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

Un jeune enfant est un «spectateur» très différent des autres. Pour que la lecture d'une histoire soit un plaisir partagé, il faut bien la préparer ! Mais ce n'est pas le seul ingrédient important...

Il faut aussi une bonne dose d'..............................., un zeste de …........................, un brin de …............................... et une belle envie d'apporter …...................................... à l'enfant.

Un public d'adultes sera patient, poli... Si l'histoire n'est pas palpitante, il ne dira rien, bâillera ou allumera son portable discrètement... Les jeunes enfants, eux, risquent de se lever et de vaquer à une autre occupation plus intéressante ! Quel défi donc de raconter une histoire à de jeunes enfants !

Voici quelques conseils qui te seront utiles. Si tu écris l'histoire toi-même, choisis les bons mots et simplifie la structure. → Exemples: …......................................................................................................................................................

…..............................................................................................................................................................................

Veille à bien aménager l'espace. Où pourrais-tu leur raconter ton histoire ? Où les enfants se placeront-ils pendant la narration?

→ Exemples :…………………………………………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………………………………………………………..

Travaille ta façon de conter. Que pourrais-tu faire pour attirer l'attention des plus petits ?

→ Exemples: …......................................................................................................................................................

…..............................................................................................................................................................................

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Pense à la gestuelle. "Joindre le geste à la parole" : cette citation s'applique bien aux tout jeunes pour renforcer la compréhension.

Utilise des supports. "Montrer" aide à la compréhension lorsque les images mentales ne sont pas encore en place.

→ Exemples : ….....................................................................................................................................................

…………………………………………………………………………………………………………………………………..

Alors, es-tu prêt(e) à te lancer dans cette folle aventure ?

J'écris une histoire à partir de dessins.

1. Tu vas recevoir 11 dessins. Ils forment une histoire. Remets-les dans l'ordre afin de rendre celle-ci cohérente. Pour y arriver, mets en pratique la théorie du schéma narratif ! • Une fois que tu as réalisé ce premier exercice, raconte en quelques mots l'histoire que tu as découverte.

……...........................................................................................................................................................................

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..................................................................................................................................................................................

• Réalise sur une feuille annexe le schéma narratif (fonctionnel) de l'histoire.

• Quel est le public-cible? Explique.

……...........................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

2. Observe maintenant les dessins dans l'ordre chronologique. Pour chacun, tu écriras une phrase courte qui explique l'action. Attention ! Ce n'est pas parce que tu t'adresses à un jeune public que ce sera facile !

• Quelle structure grammaticale dois-tu favoriser

…………………………………………………………………………………………………………………………………

• Quel temps choisiras-tu? …………………………………………………………………………………………………………………………………..

• Quel vocabulaire mettras-tu en avant ? …………………………………………………………………………………………………………………………………..

3. Écris les phrases inventées dans ce tableau.

Dessin 1

Dessin 2

Dessin 3

Dessin 4

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Dessin 5

Dessin 6

Dessin 7

Dessin 8  

 

Dessin 9

 

Dessin 10

 

Dessin 11

 

Je raconte une histoire à des jeunes enfants

Écoute l'histoire de Tom Pouce racontée par Marlène Jobert. Qu'as-tu observé, concrètement, au niveau de la voix des différents personnages ? 1) Intonation :

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

2) Articulation :

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

3) Volume :

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

4) Débit de parole :

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

5) Changements de voix :

…..............................................................................................................................................................…......................

...........................................................................................................................................................................................

6) Pauses :

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

7) Accents d'insistance :

….......................................................................................................................................................................................

...........................................................................................................................................................................................

22 © Atelier de Lecture ASBL et I. Marchal – 2009– Copie autorisée pour usage pédagogique en classe avec mention de la source.

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Écoute attentivement cet extrait. Imagine que celui-ci est lu avec expression à des enfants. Quelle gestuelle adopterais-tu à ce moment-là ?

A vous de mimer la scène par groupe de trois élèves. Vous voilà presque prêts à tenter l'aventure ! Encore quelques efforts de concentration, quelques mises au point

et le rideau pourra se lever…

Au travail !

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a. Exercice 1 : Remettre de l’ordre dans les vignettes d’une bande dessinée Retrouvons notre héros Ferdinand. Remets de l'ordre dans les vignettes en les numérotant de 1 (la première) à 4 (la dernière). Raconte l'histoire illustrée en trois phrases maximum. Veille au soin et à l'orthographe.

…..............................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

…..............................................................................................................................................................................................

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2.2. Le Récit Exercices

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b. Exercice 2 : Remettre de l’ordre dans un texte Voici un texte tiré du folklore rwandais. Par malheur, on a mélangé l'ordre des paragraphes. À toi de reconstituer le texte correctement !

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c. Exercice 3 : Savoir écrire une courte histoire (prolongement de l’exercice 2)

Imagine une courte histoire originale expliquant pourquoi la taupe vit perpétuellement sous la terre. Rédige ton texte sur une feuille annexe.

d. Exercice 4 : Analyse de texte et schéma narratif Lis attentivement le texte ci-dessous. À l'aide du dictionnaire, recherche la définition des mots suivants. Écris-la à la droite du texte. 5

10

15

20

25

30

35

LA CIGOGNE JAUNE (Chine)

D’après ce qu’on raconte, un pauvre étudiant vivait un jour à Foutchéou. II s’appelait Mi et était si pauvre qu’il n’avait même pas de quoi se payer une tasse de thé. Mi serait sûrement mort de faim s’il n’avait pas connu un certain aubergiste. Celui-ci le plaignait et le nourrissait pour rien. Un jour, Mi dit à l’aubergiste : — Je pars. Je n’ai pas d’argent et il m’est impossible de payer ce que j’ai bu et mangé chez vous. Mais je ne veux pas être un ingrat. Tenez, regardez ! Il sortit de sa poche un morceau de craie jaune et dessina sur le mur une cigogne. On l’aurait crue vivante, si cela n’avait été sa couleur jaune. — Cette cigogne, dit Mi, vous rapportera dix fois plus que ce que je vous dois. Chaque fois que des gens se seront rassemblés ici et frapperont trois fois dans leurs mains, elle descendra du mur et dansera. Mais rappelez-vous bien ceci : n’obligez jamais la cigogne à danser pour un seul homme. Si ce malheur arrive, sachez qu’elle aura dansé pour la dernière fois. Et maintenant, adieu Dès qu’il eut dit ces mots, il tourna les talons et s’en alla. L’aubergiste était très étonné, mais il décida d’essayer. Le lendemain, quand l’auberge fut pleine de monde, il pria tous ses clients de frapper trois fois dans leurs mains. Aussitôt, la cigogne jaune descendit du mur et exécuta plusieurs danses. Comme elles étaient gaies et amusantes ! Après quoi elle regagna son mur. Les clients étaient frappés d’admiration ; ils s’étonnaient, faisaient des « oh » et des « ah » et ne pouvaient en croire leurs yeux. La même scène se répéta régulièrement. La nouvelle se répandit au loin. Les clients affluaient et l’aubergiste faisait rapidement fortune. La prédiction de l’étudiant Mi se réalisait. Mais, un jour, un riche mandarin vint à auberge. Voyant quelle était pleine de paysans et d’artisans, il se mit en colère et ordonna de les chasser. Ses serviteurs distribuèrent à la volée des coups de bâton, les gens prirent la fuite et le mandarin resta seul. Il offrit à l’aubergiste une grosse somme d’argent et exigea de voir la cigogne danser pour lui seul. Devant cet argent, l’aubergiste oublia tout. Il frappa trois fois dans ses mains, la cigogne descendit du mur à contre-cœur et ne dansa qu’une danse. Elle avait l’air morose et malade. Puis elle reprit sa place au mur et ne bougea plus. Le mandarin eut beau crier et menacer, rien n’y fit. Dans la nuit, quelqu’un frappa à la parte de l’auberge. Le patron alla ouvrir et vit l’étudiant Mi. Sans dire un mot, celui-ci sortit un pipeau de sa poche, se mit à en jouer et partit sans se retourner. La cigogne tressaillit, sauta du mur et le suivit. Depuis lors, personne n’a revu l’étudiant Mi ni sa magique cigogne jaune. Les vieilles gens disent que, lorsqu’une merveille pareille se présente quelque part, elle est pour tout le monde. Mais si un seul homme s’en empare, c’est comme si elle n’existait pas : elle disparaît tôt ou tard. Contes de Chine, © éd. La Farandole.

un aubergiste (l.5) : ingrat (l.7) : une prédiction (l.23) : un mandarin (l.24) : à la volée (l.26) : un pipeau (l.33) :

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1) Divise ce texte en trois parties (S.I., S.T., S.F.) en traçant des lignes vertes.

2) Réalise ensuite le schéma narratif fonctionnel de celui-ci sur une feuille annexe.

3) La partie du texte qui est encadrée fait-elle partie du récit ? À quoi sert-elle? Comment pourrions-nous la nommer ?

….........................................................................................................................................................................................

….........................................................................................................................................................................................

….........................................................................................................................................................................................

….........................................................................................................................................................................................

4) Dans quel genre de texte pourrions-nous retrouver ce type de paragraphe? ….........................................................................................................................................................................................

e. Exercice 5 : Analyse de texte Lis la fable suivante. Encadre la moralité puis réponds aux questions en formulant des phrases grammaticalement et sémantiquement correctes.

Le roi et le scarabée

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1) Divise ce texte en trois parties (S.I., S.T., S.F.) en traçant des lignes vertes.

2) Relève les détails vestimentaires qui révèlent la puissance du roi Lion. …..............................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

3) Quel est son principal trait de caractère? Quels sont les éléments qui le prouvent? ….........................................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................................

4) Quelle attitude les sujets adoptent-ils à son égard ? ….........................................................................................................................................................................................

Quel sentiment manifestent-ils ainsi?

….........................................................................................................................................................................................

5) En quoi la fin est-elle amusante?

….........................................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................................

6) Pour quelle raison l'auteur répète-t-il « de la crinière à la queue » en cette fin de texte?

….........................................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................................

7) La situation est-elle une amélioration ou une dégradation? Explique.

….........................................................................................................................................................................................

............................................................................................................................................................................................

8) Ce récit renferme plusieurs dialogues.

a) Lesquels ? Souligne-les en noir dans le texte.

b) Comment sont-ils introduits et ponctués?

............................................................................................................................................................................................

c) Dans les deux premiers, peut-on vraiment parler de dialogues? Explique.

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f. Exercice 6 : Construire des schémas Rédige les parties manquantes de ces schémas narratifs à cinq éléments de façon à créer, à chaque fois, une histoire (légende) complète.

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g. Exercice 7 : Schéma fonctionnel d’une légende Voici une légende québécoise. Réalise le schéma fonctionnel de ce texte narratif. Les feux follets sont des flammes errantes qui terrorisent les voyageurs imprudents qui se hasardent la nuit sur les chemins. Selon la croyance populaire d'autrefois, ces feux étaient les âmes de défunts qui avaient trépassé en mécréants. Ils égaraient les voyageurs e souvent les faisaient tomber dans des précipices. Même ceux qui voyageaient en canot sur l'eau n'étaient pas à l'abri de leurs malices. Le père Dargis de Trois-Rivières eut affaire, une nuit, à un feu follet particulièrement entreprenant.

La traversée du Père Dargis

À Trois-Rivières, sur le bord du fleuve Saint-Laurent, vivait le père Dargis. C'était un costaud, celui-là, un vrai colosse qui n'avait peur de rien et que les histoires de feux follets et de revenants faisaient rigoler.

Un soir, il chargea son canot de trente minots* de blé pour aller le faire moudre au moulin du Cap-de-la-Madeleine qui était situé en face, sur la rive opposée du fleuve. Cette opération prit plus de temps que prévu et le père Dargis ne put quitter la rive qu'à la nuit tombée. Traverser le fleuve dans le noir ne le préoccupait guère ; il avait franchi des périls et pour la force, il en valait deux.

Il prit l'aviron et travailla ferme jusqu'au chenal au milieu du cours d'eau. Son canot filait à vive allure. Et soudain, il sentit son canot s'immobiliser d'un seul coup. Il n'y avait ni écueil ni monstre marin qui auraient pu l'arrêter mais de toute façon, on n'y voyait rien, la lune étant cachée derrière les nuages. Un malaise s'empara de lui ; c'était peut-être même une certaine frayeur car le père Dargis savait bien, comme tout le monde, que les feux follets habitaient l'eau profonde. Et ici, au mitan* du fleuve, elle était profonde, c'était certain.

Le père Dargis n'avait pas l'habitude de porter foi aux mille épeurances* qu'on racontait dans les villages mais, cette fois, il se mit à réfléchir. Il se souvint d'avoir entendu dire que si on appelait les feux follets du nom offensant de « culs grillés », toute leur troupe se mettait en branle et pouvait le transporter avec son canot d'un seul trait sur la rive opposée. « Bah ! se dit-il, ce sont des contes ! Mais si c'était vrai ? » Et de sa grosse voix grondant comme le tonnerre, il répéta trois fois :

- Hé ! culs grillés, je vous attends, les culs grillés !

Sa voix n'était pas encore éteinte dans sa gorge qu'un feu follet se mit à danser à la pince* de son canot. Le père Dargis fut frappé de stupeur et avant qu'il pût réagir le feu follet lui donna un soufflet qui le renversa et lui fit perdre connaissance.

Combien de temps le père Dargis resta-t-il ainsi au fond de son canot ? Nul ne peut le dire. Mais lorsqu'il s'éveilla, il s'aperçut que sa traversée était faite : il était rendu avec son canot sur la rive Nord du fleuve à quelque cent pieds du moulin.

« Les feux follets sont bienfaisants, je m'en souviendrai », se dit-il tandis qu'il se préparait à transporter ses sacs de blé. Mais il ignorait que les feux follets contrôlaient ses moindres gestes pour la durée de la nuit. Il eut beau essayer tant et plus, il ne put déplacer un seul sac de blé ni aller au moulin voisin où brillait une accueillante lumière pour raconter sa mésaventure. Ce n'est qu'au point du jour qu'il put accomplir sa tâche. Et, aussitôt son blé moulu, il s'en revient tranquillement de l'autre côté du fleuve.

Jamais plus, le père Dargis ne s'aventura sur le fleuve à la nuit tombée, et l'on raconte que, depuis cette traversée du fleuve, il est devenu très peureux : un rien l'effarouche, même la flamme d'une bougie dans une fenêtre.

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h. Exercice 8 : Savoir écouter une chanson Repenti de Ronan Luce

A propos de la chanson...

/6 1) Quel est le titre de cette chanson ?……………………………………....................................................................

2) Qui est l'auteur de celle-ci ?..................................................................................................................................

3) A quels types de textes cette chanson appartient-elle ? Justifie tes réponses.

- type ......................................... parce que .........................................................................................................

.............................................................................................................................................................................

- type ......................................... parce que ……………………………………………………………………………..

.............................................................................................................................................................................

A propos de l'interprète et de la chanson...

/3 1) Quel rôle l'auteur joue-t-il dans la chanson? (Coche la bonne réponse.)

O Il s'y implique personnellement. O Il rapporte un fait ou une information et ne s'implique pas. O Il utilise un faux « je », un personnage fictif qu'il interprète.

2) Quel est le but poursuivi par le narrateur ?.........................................................................................................

3) Quel est le but poursuivi par l'auteur ?................................................................................................................

A propos du narrateur...

/ 6 1) Quel était son surnom?

2) Cite un de ses traits physiques. (au moment de la narration)…...............................................................................

3) Dans quel pays habitait-il avant d'être protégé par le FBI ?.................................................................................

4) Dans quel état vivait-il avant de déménager?.......................................................................................................

5) De quel pays est-il originaire ?.............................................................................................................................

6) Dans quelle région se trouve-t-il actuellement ?...................................................................................................

A propos du sens de la chanson...

/ 10

1) Qu'est-ce qui a poussé le narrateur à déménager ? / 2 ..........................................................................................................................................................

………………………………………………………………………………………………………………...

2) Ce dernier s'est un peu « calmé » mais... il n'a pas vraiment changé... / 6

a) Que fait-il lorsque des petits voisins viennent lui montrer leurs mauvaises notes ?

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

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b) Que fait-il pour régler les querelles de voisinage de ses connaissances ?

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

c) D'après lui, pourquoi ses hortensias poussent-ils mieux ?

.......................................................................................................................................................

.......................................................................................................................................................

« Sur ma poitrine une lumière rouge... »

/2

1) Quelle est cette lumière rouge ? ..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

2) Quel sentiment ressent-il à ce moment-là? ................................................................................................................................

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Correction

Repenti de Renan Luce

(à donner aux élèves après l'exercice afin d'effectuer la correction)

Des spaghettis, d'la sauce tomate Dans la banlieue nord de Dijon J'ai choisi la voie diplomate Qui m'a évité la prison Ca fait vingt ans que je me cache Et je pensais vivre bien moins Le FBI remplit sa tâche La protection d'un témoin Repenti J'ai trahi J'aurais bien pu casser des pierres Au pénitencier du Texas Mais je me finis à la bière Dans un PMU bien moins classe Tous les soirs, on remplit mon verre Et on rigole, on me salit Quand je raconte les tours de verre Ma vie à Little Italy Repenti J'ai trahi Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings Dans les premiers mois de ma planque J'ai cru qu'ma vie serait la même En recréant ce qui me manque De ma Sicile américaine J'ai aidé quelques connaissances Dans leurs querelles de voisinage Deux trois corps imbibés d'essence Quelques accidents de ménage

Repenti J'ai trahi Mafioso jusqu'au bout des ongles J'suis dev'nu le poch'tron du coin Quand les hommes de main de mon oncle Recherchent Tony-Les-Deux-Poings Mes p'tits voisins, des frères et soeurs Me montraient leurs carnets de notes Je rencontrais leurs professeurs Et prélevais quelques quenottes Mais aujourd'hui je suis trop vieux Je m'occupe de mes hortensias C'est étrange comme ils poussent mieux Qu'ai-je bien pu donc enterrer là ? Repenti J'ai trahi Dans les fourrés quelque chose bouge J'aperçois l'ombre d'un sniper Sur ma poitrine une lumière rouge Je t'attendais, je n'ai pas peur Qu'on m'allonge sur mon lit Sur mon coeur une fleur d'hortensia Je vais revoir le Stromboli Je vais oublier la mafia Repenti J'ai trahi Repenti J'ai trahi

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i. Exercice 9 : Savoir écouter et comprendre un document audio-visuel

« Le fabuleux destin d'Amélie Poulain » Prends connaissance du questionnaire avant de regarder le film de Jean-Pierre Jeunet.

Amélie Poulain enfant TEMPS / ESPACE

1) A quelle époque se déroule l'action? ……………………………………………………………………

2) Où se déroule l'action (ville)? ……………………………………………………………………

SITUATION FAMILIALE

1) Quel est le prénom du père d'Amélie : ….................................................

2) Quel est le prénom de la mère d'Amélie : …............................................

3) Le père d'Amélie aime …........................................................................................ (2) et n'aime pas

…............................................................... (2).

4) La mère d'Amélie aime …........................................................................................ (2) et n'aime pas

…............................................................... (2).

Le début du film appartient plutôt à un genre : (entoure la bonne réponse)

informatif – narratif – injonctif – descriptif – conversationnel

Amélie Poulain adulte

SITUATION INITIALE + ELEMENT MODIFICATEUR

1) L'action se passe en …........................................................ (mois).

2) Amélie travaille au …........................................................................ .

3) Quel est le manque / le problème dont elle souffre ? …..............................................................................................................................................................................

4) Quel est l'évènement qui va être à l'origine de tous les autres ? …..............................................................................................................................................................................

5) Pourquoi va-t-il changer sa vie ? …..............................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

6) Que va-t-elle décider de faire ? …..............................................................................................................................................................................

…..............................................................................................................................................................................

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TRANSFORMATIONS / PERIPETIES

1) Cite trois actions positives qu'elle va accomplir. - ……………………………………………………………………………..

- …………………………………………………….……………………….

- …………………………………………………….……………………….

2) Quel sentiment éprouve-t-elle pour Nino ? ….........................................................................................................

3) D'après la fille qui travaille avec Nino, « La vie est difficile pour les r............................................. ».

SITUATION FINALE

1) Le manque du départ est-il comblé ? Explique. …..............................................................................................................................................................

..…............................................................................................................................................................

2) A-t-elle réussi son « pari » (s'occuper de la vie des autres)? …..............................................................................................................................................................

3) Explique en quoi elle s'est aussi occupée de la sienne. …........................................................................................................................................…...................

..................................................................................................................................................................

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a. Introduction

Le propre des légendes et des contes est d’être racontés éternellement. Avant d’entrer dans les livres, ces récits ont cheminé à travers les siècles. Ils ont été repris et remaniés à la lueur des feux de bois par ceux que l’on appelait les conteurs de veillée. (…) D’autre part, lorsqu’on se penche sur ce fabuleux trésor, on constate qu’une même légende a parfois voyagé d’un continent à l’autre. Les montagnes, les océans, le feu, les airs, la neige, les grandes plaines sont ainsi évoqués de pays en pays. (…) En relisant des contes, j’ai retrouvé le parfum de mon enfance et la couleur des histoires qui ont donné naissance à mes plus beaux rêves. Bernard Clavel, Légendes des lacs et rivières, Ed. Hachette.

1) Quel souvenir as-tu des contes ?

…..............................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

2) Quels contes connais-tu?

…..............................................................................................................................................................................................

.................................................................................................................................................................................................

3) Cherche dans un magazine trois illustrations (dessin, photo) qui te font penser à l'univers du conte. Découpe-les puis colle-les sur la grande feuille affichée en classe.

a) Explique oralement la raison de tes choix.

b) Nous avons classé les illustrations dans plusieurs colonnes. Quel titre pourrions-nous donner à chacune?

1. .…..............................................

2. …...............................................

3. …...............................................

4. …...............................................

5. …...............................................

3. Le conte merveilleux

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b. De la variété dans les contes…

Document 1 : Coraline

Voici le début du film « Coraline». Prends connaissance des questions avant de regarder l'extrait. Réponds-y ensuite en formulant des phrases complètes.

1. Quand se passe l'action? Justifie ta réponse à l'aide d'exemples précis.

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

2. Où se passe l'action ? Justifie également ta réponse par des exemples. ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

3. D'après toi, quels sont les éléments qui éveillent la curiosité, qui font appel à l'imaginaire ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

4. As-tu été surpris ? Si oui, à quel moment ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

Document 2 : un conte japonais Lis ce conte japonais.

Autrefois, l’holothurie n’avait pas la bouche fendue qui la caractérise aujourd’hui. Mais, un jour, la déesse Uzume, accompagnant le fils des Dieux, voulait obtenir pour lui le dévouement fidèle de tous les poissons.

Elle réunit tous les êtres munis de nageoires et leur demanda : « Voulez-vous respectueusement servir l’auguste Fils des Divinités célestes ? « A ces mots, tous les poissons s’inclinèrent ; tous promirent de respectueusement servir le Fils des Dieux

Un seul poisson se tut : l’holothurie. La céleste Uzume tira son petit poignard et dit : « Ah ! voilà une bouche qui ne donne pas de réponse ! » D’un coup de poignard, elle fendit cette bouche qui avait eu tort de rester close. Voilà pourquoi l’holothurie a aujourd’hui la bouche fendue.

(Conte japonais)

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1. Quand se passe l'action? Justifie ta réponse à l'aide d'exemples précis

.……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

2. Où se passe l'action ? Justifie également ta réponse par des exemples. ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Pour quelle raison a-t-il été écrit ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

Document 3 : Les fées

Lis attentivement le conte qui a pour titre « Les fées ».

Les fées de Charles Perrault

Il était une fois une veuve qui avait deux filles ; l'aînée lui ressemblait si fort et d'humeur et de visage, que qui la voyait la mère. Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses qu'on ne pouvait vivre avec elles. La cadette, qui était le vrai portrait de son Père pour la douceur et pour l'honnêteté, était avec cela une des plus belles filles qu'on eût su voir. Comme on aime naturellement son semblable, cette mère était folle de sa fille aînée, et en même temps avait une aversion effroyable pour la cadette. Elle la faisait manger à la cuisine et travailler sans cesse. Il fallait entre autres choses que cette pauvre enfant allât deux fois le jour puiser de l'eau à une grande demi lieue du logis, et qu'elle en rapportât plein une grande cruche. Un jour qu'elle était à cette fontaine, il vint à elle une pauvre femme qui la pria de lui donner à boire. – Oui-dà, ma bonne mère, dit cette belle fille ; et rinçant aussitôt sa cruche, elle puisa de l'eau au plus bel endroit de la fontaine, et la lui présenta, soutenant toujours la cruche afin qu'elle bût plus aisément. La bonne femme, ayant bu, lui dit : Vous êtes si belle, si bonne, et si honnête, que je ne puis m'empêcher de vous faire un don (car c'était une Fée qui avait pris la forme d'une pauvre femme de village, pour voir jusqu'où irait l'honnêteté de cette jeune fille). Je vous donne pour don, poursuivit la Fée, qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou une Fleur, ou une Pierre précieuse. Lorsque cette belle fille arriva au logis, sa mère la gronda de revenir si tard de la fontaine. Je vous demande pardon, ma mère, dit cette pauvre fille, d'avoir tardé si longtemps ; et en disant ces mots, il lui sortit de la bouche deux Roses, deux Perles, et deux gros Diamants. – Que vois-je là ! dit sa mère toute étonnée ; je crois qu'il lui sort de la bouche des perles et des diamants. D'où vient cela, ma fille ? (Ce fut là la première fois qu'elle l'appela sa fille.)

La pauvre enfant lui raconta naïvement tout ce qui lui était arrivé, non sans jeter une infinité de diamants.

– Vraiment, dit la mère, il faut que j'y envoie ma fille. Tenez, Fanchon, voyez ce qui sort de la bouche de votre sœur quand elle parle ; ne seriez-vous pas bien aise d'avoir le même don ? Vous n'avez qu'à aller puiser de l'eau à la fontaine, et, quand une pauvre femme vous demandera à boire, lui en donner bien honnêtement.

– Il me ferait beau voir, répondit la brutale, aller à la fontaine !

– Je veux que vous y alliez, reprit la mère, et tout à l'heure.

Elle y alla, mais toujours en grondant. Elle prit le plus beau flacon d'argent qui fut au logis. Elle ne fut pas plus tôt arrivée à la fontaine, qu'elle vit sortir du bois une dame magnifiquement vêtue, qui vint lui demander à boire. C'était la même fée qui avait apparu à sa sœur, mais qui avait pris l'air et les habits d'une princesse, pour voir jusqu'où irait la malhonnêteté de cette fille.

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– Est-ce que je suis ici venue, lui dit cette brutale orgueilleuse, pour vous donner à boire ? Justement j'ai apporté un flacon d'argent tout exprès pour donner à boire à Madame ! J'en suis d'avis : buvez à même si vous voulez.

– Vous n'êtes guère honnête, reprit la fée, sans se mettre en colère. Eh bien ! puisque vous êtes si peu obligeante, je vous donne pour don qu'à chaque parole que vous direz, il vous sortira de la bouche ou un serpent, ou un crapaud.

D'abord que sa mère l'aperçut, elle lui cria : " Eh bien ! ma fille !

– Eh bien ! ma mère ! lui répondit la brutale, en jetant deux vipères et deux crapauds.

– O ciel, s'écria la mère, que vois-je là ? C'est sa sœur qui est en cause : elle me le paiera » ; et aussitôt elle courut pour la battre.

La pauvre enfant s'enfuit et alla se sauver dans la forêt prochaine. Le fils du roi, qui revenait de la chasse, al rencontra et, la voyant si belle, lui demanda ce qu'elle faisait là toute seule et ce qu'elle avait à pleurer !

– Hélas, Monsieur, c'est ma mère qui m'a chassée du logis. Le fils du roi, qui vit sortir de sa bouche cinq ou six perles et autant de diamants, lui pria de lui dire d'où cela lui venait. Elle lui conta toute son aventure. Le fils du roi en devint amoureux ; et, considérant qu'un tel don valait mieux que tout Ce qu'on pouvait donner en mariage à une autre, l'emmena au palais du roi son père, où il l'épousa.

Pour sa sœur, elle se fit tant haïr, que sa propre mère la chassa de chez elle ; et la malheureuse, après avoir bien couru sans trouver personne qui voulut la recevoir, alla mourir au coin d'un bois.

1. Quand se passe l'action? Justifie ta réponse à l'aide d'exemples précis. ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

2. Où se passe l'action ? Justifie également ta réponse par des exemples. ……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

……………………………………………………………………………………………………………………………………

3. Quels sont les éléments qui appartiennent au merveilleux? ....................................................................................................................................................................................

....................................................................................................................................................................................

....................................................................................................................................................................................

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Complète enfin le tableau suivant en relevant les informations importantes. Compare les trois colonnes. Que constates-tu ?

DOCUMENT 1

Coraline DOCUMENT 2

L'holothurie DOCUMENT 3

Les fées

Qui?

Où ?

Quand ?

Temps verbaux ?

(textes 2 et 3)

Éléments qui « sortent de l'ordinaire »

Les différences

À retenir

« Coraline » est un conte ............................................... . Il débute dans « notre » monde puis, petit à petit, des phénomènes surnaturels surviennent. L'inquiétude s'installe... « L'holothurie » est un conte étiologique (appelé également conte du …...................................). C'est un récit qui explique les origines et le pourquoi des choses en y répondant d'une manière fantaisiste. « Les fées » est un conte …............................................... . Le lecteur est d'emblée plongé dans un univers …...................... où on n'a pas vraiment peur.

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c. Conte toujours... tu m'intéresses !

Écrire un conte merveilleux, c'est un peu comme réaliser un gâteau au chocolat. Pour que ce dernier soit délicieux, il faut choisir de bons ingrédients, suivre la recette et oser mettre la main à la pâte.

Par groupe de trois, cherchez les ingrédients indispensables à l'écriture d'un conte merveilleux. Complétez la fiche ci-dessous.

Ingrédients du conte merveilleux

Pour réussir un conte merveilleux, il faut … - - - - - - -

Une fois que vous avez tous les ingrédients, à vous d'imaginer la recette qui va faire en sorte que l'histoire prenne forme. Utilisez la 2° personne du pluriel de l'impératif présent.

Recette du conte merveilleux

À retenir Le conte transporte le lecteur ou l'auditeur dans un monde qui, tantôt semble proche de celui qu'il connait (un milieu qui ressemble au sien, à une époque proche de la sienne), tantôt paraît fort différent de son univers familier (un pays peuplé de monstres et de magiciens en des temps indéfinis).

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En plus de divertir, d'amuser, le conte peut informer, transmettre la mémoire du passé... ou encore donner au lecteur une leçon de vie.

L'histoire racontée se situe en général dans un temps et un lieu …................................ et nous plonge

dans un univers …........................................où l'on rencontre des situations, des objets, des

personnages et des phénomènes ….................................................... . Personne ne s'étonne de voir

…....................... un animal, ….......................un tapis ou de tomber nez à nez avec un

…........................... ou encore une …................................. .

Sauf s'il est très jeune, le lecteur ou l'auditeur n’a pas vraiment …................... puisqu'il sait qu'il se

trouve dans un monde …........................................ et fantaisiste. S'il est habitué des contes, il sait

aussi que le dénouement sera fort probablement …................................ et que l'ordre moral sera

respecté : le méchant sera puni, le gentil sera sauvé, la princesse épousera le beau chevalier.

Écrire un conte merveilleux ou une parodie de conte

Certains pâtissiers sont les rois des macarons. Toi, tu vas peut-être devenir un écrivain de renom! Comment ? En utilisant les ingrédients et la recette qui te conviennent (cf. page précédente). Je te proposerai divers « ustensiles » dans la boite à outils.

Consignes d'écriture o Ton récit respectera les caractéristiques du conte merveilleux. o Le conteur sera extérieur au monde de l'histoire. o Le conte illustrera une ou plusieurs « leçons de vie ».

o L'histoire sera cohérente, intéressante et originale.

o Le texte sera clairement organisé; les phrases seront grammaticalement et sémantiquement correctes. Le récit sera relativement court (pas plus de 5 pages A4).

Savoir écouter un conte… « Comment Wang-Fô fut sauvé »

Tu viens d'entendre « Comment Wang-Fô fut sauvé ». Avant de répondre, lis attentivement les questions et les consignes écrites en italique.

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1. Qui est Wang-Fô ?

Complète ce début de phrase en indiquant trois informations que tu as entendues sur l'âge, le métier et la nationalité de Wang-Fô.

Wang-Fô est.................................................................................................................................................. 2. Au début du récit, Wang-Fô est arrêté par des soldats et conduit devant l'Empereur. Quel est le reproche

principal de l'Empereur à l'égard de Wang-Fô ?

Trace une croix dans la case de ton choix.

L'Empereur reproche principalement à Wang-Fô

o d'avoir volé un gâteau pour se nourrir. o d'avoir voulu le tuer d'un coup de couteau. o d'avoir peint un portrait médiocre de lui. o d'avoir peint un empire plus beau que la réalité. o de n'avoir pas achevé un tableau de sa collection.

3. Dans le titre, on dit que Wang-Fô fut sauvé. De quel danger principal Wang-Fô fut-il sauvé?

Trace une croix dans la case de ton choix.

Wang-Fô fut sauvé...

o des moqueries des paysans qui l'accusaient de vol. o de la décapitation à cause de sa révolte. o des pires sévices et de l'emprisonnement à vie. o de la mort par noyade suite à l'inondation qui a ravagé le palais de l'Empereur.

4. Wang-Fô doit achever une peinture. Que représente celle-ci?

Trace une croix dans la case de ton choix.

Cette peinture représente:

o un paysage admirable avec des montagnes, un nuage et un fleuve qui se jette dans la mer. o le portrait de l'empereur aux mains ridées, assis sur un trône orné de pierres précieuses. o le palais impérial avec les portes tournant sur elles-mêmes, les salles rondes et carrées et les épaisses

colonnes de pierres bleues. o un étang, des barques et des filets de pêche. o les rizières dans la brume et les forêts remplies d'antilopes et d'oiseaux.

5. Au cours de cette histoire, on entend les paroles suivantes :

o « … puisque tes yeux sont les deux portes magiques qui t'ouvrent ton royaume... » o « … puisque tes mains sont les deux routes aux dix embranchements qui mènent au cœur de ton

empire... »

a) Qui prononce ces paroles ? Écris sur les pointillés. ………………………………………………………………………………………………………………………...

b) A qui ces paroles s'adressent-elles ? Écris sur les pointillés. ………………………………………………………………………………………………………………………...

c) Le mot « puisque » introduit la cause d'un fait. Quelle est la conséquence de ces deux remarques sur les yeux et les mains? Écris sur les pointillés les informations qui complètent ces deux extraits de phrases :

1).................................................................................................................................................................

2).................................................................................................................................................................

6. Au cours de cette audition, tu as entendu prononcer à plusieurs reprises le mot « jade ». Que signifie-t-il?

Trace une croix dans la case de ton choix.

Le mot « jade » signifie :

o une argile de couleur bleu foncé, utilisée pour la peinture. o une plante aquatique, utilisée pour la décoration des jardins et qui donne de très belles fleurs blanches. o une pierre très dure à reflets bleus et verts, utilisée pour la décoration des bâtiments.

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d. Jouer un conte à des enfants de primaire…

Quel défi !

Tu vas recevoir plusieurs dessins qui illustrent un conte pour enfants.

1. Retrouve l'ordre chronologique des actions. Imagine ensuite une phrase qui explique ce que tu vois, ce que tu comprends.

2. Par groupe de quatre, vous allez vérifier si cet ordre est correct et si vous en avez compris le sens.

3. A vous d'imaginer à présent les dialogues de ce texte de théâtre. Rappelez-vous que les phrases doivent être simples et faciles à comprendre. Toutefois, le vocabulaire doit être précis.

Réfère-toi à ta boîte à outils « expression ». Tu y trouveras des pistes intéressantes.

Le meilleur texte de théâtre sera joué devant une classe de 1ère primaire.

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4. Boite à outils

FICHE n°1

Le schéma actantiel Observe ces illustrations. Essaie d'en comprendre le sens. A quel conte fait-il référence ?

Comme son nom l'indique, ce schéma s'intéresse aux actants, c'est-à-dire aux éléments qui jouent un rôle bien précis dans le récit. Il ne suit pas l'histoire dans l'ordre chronologique.

Bien qu'il soit différent du schéma fonctionnel, il te sera d'une très grande utilité lors de la rédaction de ton texte.

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À retenir

L'objet de la quête : C'est ce qui pousse le sujet à …................. ; il apparaît donc plutôt au début de la mission. Ce peut être un personnage ou une chose, un sentiment, une idée.

Le héros : C'est un personnage qui doit ….................................... une « mission ». Celle-ci consiste à parvenir à l'élimination d'un problème, d'une difficulté, d'un manque (récupérer un objet, accomplir une action particulière).

L’objet de la quête : C'est ce que cherche précisément à …............................... le destinateur. Cela peut être un objet réel mais aussi un élément moins concret (ex :..................... , …......................)

Le destinataire : C'est celui, celle, ceux ….............................. de qui la mission doit être accomplie; il est donc mis en valeur plutôt à la fin de la mission.

Les adjuvants : C'est tout ce qui vient …......................... le héros à accomplir sa mission (personnages, objets magiques, qualités du héros, etc)

Les opposants : C'est tout ce qui …............................. la progression du héros dans l'accomplissement de sa mission (personnages, objets magiques, défauts du héros, etc)

Modèle de schéma :

DESTINATEUR

ADJUVANTS

DESTINATAIRE

HEROS

OPPOSANTS

OBJET

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Exercices (à réaliser sur une feuille annexe)

1. Réalise le schéma fonctionnel du conte « Les fées » (théorie dans « Le récit sous toutes les coutures »)

2. Dessine puis complète le schéma actantiel du conte « Une bonne leçon » (texte dans « Le récit sous toutes les coutures »).

3. Réalise les deux schémas pour le conte suivant.

CENDRILLON (Jacob et Wilhem Grimm)

Un homme riche avait une femme qui tomba malade. Quand celle-ci sentit sa fin prochaine, elle appela à son chevet son unique fille et lui dit :

– Chère enfant, reste bonne et pieuse, et le bon Dieu t’aidera toujours, et moi, du haut du ciel, je te regarderai et te protégerai.

Puis elle ferma les yeux et mourut. La fillette se rendit chaque jour sur la tombe de sa mère, pleura et resta bonne et pieuse. L’hiver venu, la neige recouvrit la tombe d’un tapis blanc. Mais au printemps, quand le soleil l’eut fait fondre, l’homme prit une autre femme.

La femme avait amené avec elle ses deux filles qui étaient jolies et blanches de visage, mais laides et noires de cœur. Alors de bien mauvais jours commencèrent pour la pauvre belle-fille.

– Faut-il que cette petite oie reste avec nous dans la salle? dirent-elles. Qui veut manger du pain, doit le gagner. Allez ouste, souillon !

Elles lui enlevèrent ses beaux habits, la vêtirent d’un vieux tablier gris et lui donnèrent des sabots de bois.

– Voyez un peu la fière princesse, comme elle est accoutrée ! s’écrièrent-elles en riant et en la conduisant à la cuisine.

Alors il lui fallut faire du matin au soir de durs travaux, se lever bien avant le jour, porter de l’eau, allumer le feu, faire la cuisine et la lessive. En outre, les deux sœurs lui faisaient toutes les misères imaginables, se moquaient d’elle, lui renversaient les pois et les lentilles dans la cendre, de sorte qu’elle devait recommencer à les trier. Le soir, lorsqu’elle était épuisée de travail, elle ne se couchait pas dans un lit, mais devait s’étendre près du foyer dans les cendres. Et parce que cela lui donnait toujours un air poussiéreux et sale, elles l’appelèrent Cendrillon.

Il arriva que le père voulut un jour se rendre à la foire; il demanda à ses deux belles-filles ce qu’il devait leur rapporter. – De beaux habits, dit l’une.

– Des perles et des pierres précieuses, dit la seconde.

– Et toi, Cendrillon, demanda-t-il, que veux-tu?

– Père, le premier rameau qui heurtera votre chapeau sur le chemin du retour, cueillez-le pour moi.

Il acheta donc de beaux habits, des perles et des pierres précieuses pour les deux sœurs, et, sur le chemin du retour, en traversant à cheval un vert bosquet, une branche de noisetier l’effleura et fit tomber son chapeau. Alors il cueillit le rameau et l’emporta. Arrivé à la maison, il donna à ses belles-filles ce qu’elles avaient souhaité et à Cendrillon le rameau de noisetier. Cendrillon le remercia, s’en alla sur la tombe de sa mère et y planta le rameau, en pleurant si fort que les larmes tombèrent dessus et l’arrosèrent. Il grandit cependant et devint un bel arbre. Cendrillon allait trois fois par jour pleurer et prier sous ses branches, et chaque fois un petit oiseau blanc venait se poser sur l’arbre. Quand elle exprimait un souhait, le petit oiseau lui lançait à terre ce quelle avait souhaité.

Or il arriva que le roi donna une fête qui devait durer trois jours et à laquelle furent invitées toutes les jolies filles du pays, afin que son fils pût se choisir une fiancée. Quand elles apprirent qu’elles allaient aussi y assister, les deux sœurs furent toutes contentes ; elles appelèrent Cendrillon et lui dirent :

– Peigne nos cheveux, brosse nos souliers et ajuste les boucles, nous allons au château du roi pour la noce.

Cendrillon obéit, mais en pleurant, car elle aurait bien voulu les accompagner, et elle pria sa belle-mère de bien vouloir le lui permettre.

– Toi, Cendrillon, dit-elle, mais tu es pleine de poussière et de crasse, et tu veux aller à la noce ? Tu n’as ni habits, ni souliers, et tu veux aller danser ?

Mais comme Cendrillon ne cessait de la supplier, elle finit par lui dire :

– J’ai renversé un plat de lentilles dans les cendres; si dans deux heures tu les as de nouveau triées, tu pourras venir avec nous.

La jeune fille alla au jardin par la porte de derrière et appela :

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– Petits pigeons dociles, petites tourterelles et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m’aider à trier les graines

Les bonnes dans le petit pot Les mauvaises dans votre jabot.

Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits

oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent à picorer : pic, pic, pic, pic, et les autres s’y mirent aussi : pic, pic, pic, pic, et ils amassèrent toutes les bonnes graines dans le plat. Au bout d’une heure à peine, ils avaient déjà terminé et s’envolèrent tous de nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l’idée qu’elle aurait maintenant la permission d’aller à la noce avec les autres, porta le plat à sa marâtre (1). Mais celle-ci lui dit :

– Non, Cendrillon, tu n’as pas d’habits et tu ne sais pas danser : on ne ferait que rire de toi.

Comme Cendrillon se mettait à pleurer, elle lui dit :

– Si tu peux, en une heure de temps, me trier des cendres deux grands plats de lentilles, tu nous accompagneras.

Car elle se disait qu’au grand jamais elle n’y parviendrait. Quand elle eut jeté le contenu des deux plats de lentilles dans la cendre, la jeune fille alla dans le jardin par la porte de derrière et appela :

– Petits pigeons dociles, petites tourterelles, et vous tous les petits oiseaux du ciel, venez m’aider à trier les graines.

Les bonnes dans le petit pot Les mauvaises dans votre jabot.

Alors deux pigeons blancs entrèrent par la fenêtre de la cuisine, puis les tourterelles, et enfin, par nuées, tous les petits oiseaux du ciel vinrent en voletant se poser autour des cendres. Et baissant leurs petites têtes, tous les pigeons commencèrent à picorer : pic, pic, pic, pic, et les autres s’y mirent aussi : pic, pic, pic, pic, et ils ramassèrent toutes les bonnes graines dans les plats. Et en moins d’une demi-heure, ils avaient déjà terminé, et s’envolèrent tous à nouveau. Alors la jeune fille, toute joyeuse à l’idée que maintenant elle aurait la permission d’aller à la noce avec les autres, porta les deux plats à sa marâtre. Mais celle-ci lui dit :

– C’est peine perdue, tu ne viendras pas avec nous, car tu n’as pas d’habits et tu ne sais pas danser; nous aurions honte de toi.

Là-dessus, elle lui tourna le dos et partit à la hâte avec ses deux filles superbement parées.

Lorsqu’il n’y eut plus personne à la maison, Cendrillon alla sous le noisetier planté sur la tombe de sa mère et cria :

Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, Jette de l’or et de l’argent sur moi.

Alors l’oiseau lui lança une robe d’or et d’argent, ainsi que des pantoufles brodées de soie et d’argent. Elle mit la robe en toute hâte et partit à la fête. Ni ses sœurs, ni sa marâtre ne la reconnurent, et pensèrent que ce devait être la fille d’un roi étranger, tant elle était belle dans cette robe d’or. Elles ne songeaient pas le moins du monde à Cendrillon et la croyaient au logis, assise dans la saleté, a retirer les lentilles de la cendre. Le fils du roi vint à sa rencontre, la prit par la main et dansa avec elle. Il ne voulut même danser avec nulle autre, si bien qu’il ne lui lâcha plus la main et lorsqu’un autre danseur venait l’inviter, il lui disait :

– C’est ma cavalière.

Elle dansa jusqu’au soir, et voulut alors rentrer. Le fils du roi lui dit :

– Je m’en vais avec toi et t’accompagne.

Il voulait voir à quelle famille appartenait cette belle jeune fille. Mais elle lui échappa et sauta dans le pigeonnier. Alors le prince attendit l’arrivée du père et lui dit que la jeune inconnue avait sauté dans le pigeonnier.

Serait-ce Cendrillon? se demanda le vieillard. Et il fallut lui apporter une hache et une pioche pour qu’il pût démolir le pigeonnier. Mais il n’y avait personne dedans. Et lorsqu’ils entrèrent dans la maison, Cendrillon était couchée dans la cendre avec ses vêtements sales, et une petite lampe à huile brûlait faiblement dans la cheminée; car Cendrillon avait prestement sauté du pigeonnier par derrière et couru jusqu’au noisetier ; là, elle avait retiré ses beaux habits, les avait posés sur la tombe, et l’oiseau les avait remportés ; puis elle était allée avec son vilain tablier gris se mettre dans les cendres de la cuisine.

Le jour suivant, comme la fête recommençait et que ses parents et ses sœurs étaient de nouveau partis, Cendrillon alla sous le noisetier et dit :

Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, Jette de l’or et de l’argent sur moi.

Alors l’oiseau lui lança une robe encore plus splendide que celle de la veille. Et quand elle parut à la fête dans cette toilette, tous furent frappés de sa beauté. Le fils du roi, qui avait attendu sa venue, la prit aussitôt par la main et ne dansa qu’avec elle. Quand d’autres venaient l’inviter, il leur disait :

– C’est ma cavalière.

Le soir venu, elle voulut partir, et le fils du roi la suivit, pour voir dans quelle maison elle entrait, mais elle lui échappa et sauta dans le jardin derrière sa maison. Il y avait là un grand et bel arbre qui portait les poires les plus exquises, elle grimpa entre

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ses branches aussi agilement qu’un écureuil, et le prince ne sut pas où elle était passée. Cependant il attendit l’arrivée du père et lui dit :

– La jeune fille inconnue m’a échappé, et je crois qu’elle a sauté sur le poirier.

Serait-ce Cendrillon? pensa le père qui envoya chercher la hache et abattit l’arbre, mais il n’y avait personne dessus. Et quand ils entrèrent dans la cuisine, Cendrillon était couchée dans la cendre, tout comme d’habitude, car elle avait sauté en bas de l’arbre par l’autre côté, rapporté les beaux habits à l’oiseau du noisetier et revêtu son vilain tablier gris.

Le troisième jour, quand ses parents et ses sœurs furent partis, Cendrillon retourna sur la tombe de sa mère et dit au noisetier :

Petit arbre, ébranle-toi, agite-toi, Jette de l’or et de l’argent sur moi.

Alors l’oiseau lui lança une robe qui était si somptueuse et si éclatante qu’elle n’en avait encore jamais vu de pareille, et les pantoufles étaient tout en or. Quand elle arriva à la noce dans cette parure, tout le monde fut interdit d’admiration. Seul le fils du roi dansa avec elle, et si quelqu’un l’invitait, il disait :

– C’est ma cavalière.

Quand ce fut le soir, Cendrillon voulut partir, et le prince voulut l’accompagner, mais elle lui échappa si vite qu’il ne put la suivre. Or le fils du roi avait eu recours à une ruse : il avait fait enduire de poix (2) tout l’escalier, de sorte qu’en sautant pour descendre, la jeune fille y -avait laissé sa pantoufle gauche engluée. Le prince la ramassa, elle était petite et mignonne et tout en or. Le lendemain matin, il vint trouver le vieil homme avec la pantoufle et lui dit :

– Nulle ne sera mon épouse que celle dont le pied chaussera ce soulier d’or.

Alors les deux sœurs se réjouirent, car elles avaient le pied joli. L’aînée alla dans sa chambre pour essayer le soulier en compagnie de sa mère. Mais elle ne put y faire entrer le gros orteil, car la chaussure était trop petite pour elle; alors sa mère lui tendit un couteau en lui disant :

– Coupe-toi ce doigt ; quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin d’aller à pied.

Alors la jeune fille se coupa l’orteil, fit entrer de force son pied dans le soulier et, contenant sa douleur, s’en alla trouver le fils du roi. Il la prit pour fiancée, la mit sur son cheval et partit avec elle. Mais il leur fallut passer devant la tombe ; les deux petits pigeons s’y trouvaient, perchés sur le noisetier et ils crièrent :

Roucou-cou, roucou-cou et voyez là, Dans la pantoufle, du sang il y a.

Bien trop petit était le soulier, Encore au logis la vraie fiancée.

Alors il regarda le pied et vit que le sang en coulait. Il fit faire demi-tour à son cheval, ramena la fausse fiancée chez elle, dit que ce n’était pas la véritable jeune fille et que l’autre sœur devait essayer le soulier. Celle-ci alla dans sa chambre, fit entrer l’orteil, mais son talon était trop grand. Alors sa mère lui tendit un couteau en disant :

– Coupe-toi un bout de talon; quand tu seras reine, tu n’auras plus besoin d’aller à pied.

La jeune fille se coupa un bout de talon, fit entrer de force son pied dans le soulier et, contenant sa douleur, s’en alla trouve le fils du roi. Il la prit alors pour fiancée, la mit sur son cheval et partit avec elle. Quand ils passèrent devant le noisetier, les deux petits pigeons s’y trouvaient perchés et crièrent :

Roucou-cou, roucou-cou et voyez là, Dans la pantoufle, du sang il y a.

Bien trop petit était le soulier, Encore au logis la vraie fiancée.

Le prince regarda le pied et vit que le sang coulait de la chaussure et teintait tout de rouge les bas blancs. Alors il fit faire demi-tour à son cheval, et ramena la fausse fiancée chez elle.

– Ce n’est toujours pas la bonne, dit-il. N’avez-vous point d’autre fille ?

– Non, dit le père. Il n’y a plus que la fille de ma défunte femme, une misérable Cendrillon malpropre, c’est impossible qu’elle soit la fiancée que vous cherchez.

Le fils du roi dit qu’il fallait la faire venir, mais la mère répondit :

– Oh non! La pauvre est bien trop sale pour se montrer.

Mais il y tenait absolument et on dut appeler Cendrillon. Alors elle se lava d’abord les mains et le visage, puis elle vint s’incliner devant le fils du roi, qui lui tendit le soulier d’or. Elle s’assit sur un escabeau, retira son pied du lourd sabot de bois et le mit dans la pantoufle qui lui allait comme un gant. Et quand elle se redressa et que le fils du roi vit sa figure, il reconnut la belle jeune fille avec laquelle il avait dansé et s’écria :

– Voilà la vraie fiancée!

La belle-mère et les deux sœurs furent prises de peur et devinrent blêmes de rage. Quant au prince, il prit Cendrillon sur son

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cheval et partit avec elle. Lorsqu’ils passèrent devant le noisetier, les deux petits pigeons blancs crièrent :

Roucou-cou, roucou-cou et voyez là, Dans la pantoufle, du sang plus ne verra.il y a.

Point trop petit était le soulier, Chez lui, il mène la vraie fiancée.

Et après ce roucoulement, ils s’envolèrent tous deux et descendirent se poser sur les épaules de Cendrillon, l’un à droite, l’autre à gauche et y restèrent perchés.

Le jour où l’on devait célébrer son mariage avec le fils du roi, ses deux perfides sœurs s’y rendirent avec l’intention de s’insinuer dans ses bonnes grâces et d’avoir part à son bonheur. Tandis que les fiancés se rendaient à l’église, l’aînée marchait à leur droite et la cadette à leur gauche : alors les pigeons crevèrent un œil à chacune celles. Puis, quand ils s’en revinrent de l’église, l’aînée marchait à leur gauche et la cadette à leur droite : alors les pigeons crevèrent l’autre œil à chacune d’elles. Et c’est ainsi qu’en punition de leur méchanceté et de leur perfidie, elles furent aveugles pour le restant de leurs jours.

Activité d'expression orale

À partir du schéma actantiel suivant, écris une courte histoire que tu liras ensuite aux autres de la classe. Tu la commenceras par « Il était une fois... » Premier jet : Titre du conte : ….................................................................................................................................................... …..............................................................................................................................................................................

…..............................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

..................................................................................................................................................................................

Un nain malade du nom de Goberti

- le courage du héros - son talisman magique - un vieux singe qui a

de l'expérience

Goberti

Le frère du nain, Portalo

- la Reine mangeuse de nains - la curiosité du héros

- sa gourmandise - la rareté de la fleur

Trouver la fleur qui guérit

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FICHE n°2

Les temps du passé 1. Lis le texte ci-dessous.

2. Souligne tous les verbes conjugués.

a) Quels temps as-tu rencontrés dans ce début de conte ? b) Justifie oralement l'emploi de ceux-ci. c) Complète ensuite le cadre ci-dessous.

Un conte est généralement écrit à ….............................................. et au …..................................... .

L'auteur utilise le …........................................ pour raconter les évènements, les faits qui se succèdent

assez rapidement.

Il choisit plutôt l'imparfait pour exprimer des actions habituelles, des faits qui s'installent dans la durée.

Voici un tableau pour y voir plus clair :

IMPARFAIT exprime : PASSE SIMPLE exprime :1. une habitude, une répétition avec idée de durée : L'enfant tombait tout le temps.

Il se peignait tous les matins.

1. L'action unique et soudaine L'enfant tomba une seule fois.

2. Une durée non achevée : A l'arrivée du facteur, mon père travaillait déjà depuis trois heures.

2. Une durée achevée : Ce jour-là, mon père travailla trois heures.

3. Une description : Le ciel était menaçant, il pleuvait par moments et, de temps en temps, on voyait un éclair.

Les Douze Mois (Slovaquie)

Il était une fois une mère qui avait deux filles. L’une était sa vraie fille, l’autre sa belle-fille. Elle adorait sa fille Holéna et détestait sa fille adoptive Maria, car celle-ci était plus belle qu’Holéna. Maria devait faire tous les travaux de la maison : elle devait ranger, faire la cuisine, laver, filer, tisser et nourrir la vache. Holéna s’occupait de sa toilette toute la journée et prenait le soleil sur le pas de la porte. Maria était gentille et patiente et de jour en jour, elle devenait plus jolie et Holéna plus laide. Jalouses, la mère et la fille décidèrent de se débarasser de la belle jeune fille. Un jour, c’était en janvier, Holéna dit à sa belle-sœur : « Va dans la forêt et rapporte-moi un bouquet de violettes, pour que je puisse le mettre à ma ceinture pour en respirer le parfum. » « Mais, petite sœur, réfléchis un peu ; qui a déjà vu des violettes pousser sous la neige ? » supplia Maria. « Quoi ? tu oses me contredire ? » répliqua la sœur. « Va dans la forêt et si tu reviens sans violette, je te tuerai. » La marâtre la jeta hors de la chaumière et poussa le verrou.

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Exercices : Imparfait ou passé simple ? Complète les extraits ci-dessous.

Pendant que j'(attendre) …......................... , un homme (sortir) …......................... d'une pièce adjacente : d'un seul

coup d'œil, je (comprendre) …......................... que ce (devoir) …......................... être Long John. Il (avoir )

…......................... la jambe gauche coupée au ras de la hanche, et il (s'appuyer) …......................... sur une béquille

dont il (se servir) …......................... avec une prodigieuse dextérité (…).

Extrait de L'ile au trésor de R.L. Stevenson

Le soleil (être) …......................... déjà sur la mer lorsqu'elle (se réveiller) …........................., éprouvant une douleur

cuisante. Mais en face d'elle (se trouver) …......................... le beau prince. La petite sirène (baisser)

…......................... les yeux, elle (voir) …......................... alors que sa queue de poisson avait disparu et que deux

jambes blanches et gracieuses la (remplacer) ….......................... . Le prince lui (demander) …......................... qui elle

(être) …......................... et d'où elle (venir) …......................... . Elle le (regarder) …......................... d'un air doux et

affligé, sans pouvoir dire un mot. Puis le jeune homme la (prendre) …......................... par la main et la (conduire)

…......................... au château. Chaque pas, comme avait dit la sorcière, lui (infliger) …......................... des douleurs

atroces.

Extrait de La Petite Sirène de H.C. Andersen

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FICHE n° 3 Petite leçon de vocabulaire...

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Exercice 11

Trouve le bon mot. 1. (adj.) qui qualifie les personnages imaginaires des contes (11 lettres) 2. (n.f.) la recherche du personnage principal (5 lettre) 3. (n.m.) celui qui s'oppose au personnage principal (8 lettres) 4. conteur français du 17e siècle, auteur du "Petit Chaperon Rouge" (8 lettres) 5. deux frères, conteurs allemands, auteurs de "Blanche-Neige" (5 lettres) 6. (adj.) qualifie un type de texte comme un conte (8 lettres) 7. (n.m.) celui qui aide le personnage principal (8 lettres) 8. temps utilisé pour décrire (9 lettres) 9. (adj.) qualifie la situation à la fin d'un conte (6 lettres) 10. (adv.) synonyme d'autrefois (5 lettres) 11. conteur danois, auteur de "La Petite Sirène" (8 lettres) 12. (n.m.) le personnage principal (5 lettres) 13. (n.f.) enseignement que l'on peut tirer d'un conte (6 lettres)

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FICHE n° 4 Pistes pour écrire un conte En panne d'inspiration ? Besoin d'un peu d'aide ?

Voici quelques supports, quelques idées qui te permettront d'aller plus loin.

La musique Si tu n'as aucune idée mais que tu es sensible à la musique, n'hésite pas à te plonger dans un univers musical qui t'inspire (musique médiéval, certaines bandes originales de films comme « Arizona Dream ». ou « Edward aux mains d'argent ».

Une partie de cartes ? Il existe divers jeux de cartes qui te permettent de jongler avec les ingrédients du conte : un personnage, un objet mystérieux, un méchant, un lieu inquiétant,... Une fois que tu as choisi ou tiré au sort tes cartes, tes idées t'étonneront peut-être...

« BlaBlaBla » (pour les plus jeunes)

« Il était une fois » (pour les adolescents)

Écrire un conte en ligne À partir d’une sélection d’ingrédients d’un conte, inventez vous-même un récit. Écrivez-le ou improvisez en racontant l’histoire autour du fil conducteur qui vous est proposé. (cf site de la Bibliothèque nationale de France)

L'improvisation pour la création des personnages Par une technique toute simple, tu peux créer ton personnage. Comment ? Tout simplement en marchant ! Pense à un animal. Déplace-toi à sa façon. Si tu mimes une girafe, tu tendras le cou, un crabe, tu marcheras de côté. Puis, tu imagines que cet animal devient progressivement un homme. Ta démarche sera moins « animale » mais tu garderas quand même certains traits. Ta girafe est devenue quelqu'un de fier; ton crabe ressemblera peut-être à un personnage plus cool, les mains dans les poches, qui déambule avec insouciance dans une forêt remplie d'âmes maléfiques...

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Rappel et petit coup de pouce Planifie la rédaction de ton récit.

Les fiches qui suivent ne doivent pas obligatoirement être complétées, mais elles peuvent être très utiles dans la rédaction de ton récit.

Choix d’une idée et schéma narratif

situation initiale

élément déclencheur

péripéties

situation finale

qui ? quoi ?

où ? quand ?

qu’arrive-t-il ?

qui est menacé ?

où a lieu la menace ?

Quelles actions fait-on pour se mettre à l’abri de la menace ?

Quels sont les résultats de ces actions ?

comment le personnage principal s’en sort-il ?

ses sentiments

La morale

Titre du récit

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Situation initiale

1. Mon récit racontera une histoire :

……. fantastique ……. policière ……. d’aventures ……. d’amour

Personnages

2. Mes personnages principaux seront au nombre de ……. et il y aura :

……… hommes ……… femmes ……… enfants ……… animaux

Autres : précise ……………………………………………………………………………………………………………

3. Les personnages secondaires seront au nombre de ……. et il y aura :

……… hommes ……… femmes ……… enfants ……… animaux Autres : précise ……………………………………………………………………………………………………………

4. Mon histoire se passera dans les années ……. à quel moment de l’année ……………………………………......

5. Le lieu principal de l’action sera ………………………………………………………………………………………....

6. Il y aura d’autres lieux comme…………………………………………………………………………………………....

7. Les personnages qui seront amis ……………………………………………………………………………………….

8. Les personnages qui seront ennemis …………………………………………………………………………………..

Elément déclencheur

9. Quel sera l’élément qui déclenchera le problème ………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

10. Les actions principales de mon récit seront : ………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

11. Les actions secondaires de mon récit seront : ………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

12. Parmi ces actions, celles qui aideront le(s) héros seront : ………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

………………………………………………………………………………………………………………………………

13. Parmi ces actions, celles qui seront menaçantes pour le(s) héros seront :

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Situation finale

14. Comment les personnages vont-ils se sortir du danger ? ………………………………………………………………………………………………………………………………

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15. Comment va se terminer cette aventure ? ………………………………………………………………………………………………………………………………

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