Arena Water Instinct Magazine

24 heures avecCHARLOTTE BONNET

BONUSLE CALENDRIER DE LONDRES

MODE MAILLOTS DE L’ÉTÉ

REPORTAGE SAUVETEURS COURAGEUX

pour LEs PODIUMSEN ROUTE

WATERINSTINCT

MAGAZINE2 0 1 2

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editoPoids plume et vagues d’émotions Certains maillots de bain excitent les chronomètres. D’autres font battre le cœur plus vite. Outil de performance ou objet de séduction, le maillot de bain suscite toutes les convoitises. A la piscine comme à la plage. Il pèse moins de 110 grammes, tient dans le creux de la main. Mais les mots coulent à flot pour le qualifier. Hydrodynamique, anti UV, hydrophobe, anti chlore, gainant, léger, couvrant, décol-leté, push up, comprimant, une-pièce, deux-pièces, bikini, jammer, minishort, combinaison…

Derrière ce riche vocabulaire ? Le quotidien d’Arena fait d’années de recherches, d’innovations, d’échanges avec ceux qui font la natation, les nageurs, toutes les catégories de nageurs, qu’ils soient champions ou nageurs occasionnels.

La date du grand rendez-vous à Londres approche. La natation va y exprimer son talent, sa puissance et sa générosité. Nous avons eu envie de mieux vous la faire connaître. A travers ce magazine, vous approcherez nos champions, vous les aimerez encore plus...Alain Bernard vous ouvre son album intime...Jérémy Stravius se révèle...Charlotte Bonnet vous invite à la suivre pendant 24 heures...

Des disciplines moins médiatisées, comme l’eau libre, le sauvetage sportif et le plongeon extrême, prouvent qu’elles gagnent à être connues...

Au fil de ces pages, l’eau se révèle un terrain de jeu infini.Sources de sensations, de plaisirs à tout âge. Et, Arena a pour but d’être le complice de chacun, sur les plots comme sur le sable.En France, comme dans le monde…

Nicolas PréaultDirecteur Général Arena France

ARENA WATER INSTINCT MAGAZINE

4 // ARENA WATER INSTINCT MAGAZINE4 // ARENA WATER INSTINCT MAGAZINE

SOMMAIRE

ZOOM //

7 Instantanés du photographe Stéphane Kempinaire

GROS PLAN //

10 Jeunes pousses, mamans ou têtes d’affi che, portraits de nageurs

En route pour les podiums //

15 La galaxie Arena, interview croisée des entraîneurs Denis Auguin et Andréa Di Nino sur le 100 m nage libre,

20 24 heures avec Charlotte Bonnet, Alain Bernard ouvre son album, les bonnes adresses de Francesca Halsall à Londres

26 Supplément calendrier des épreuves à détacher

OBJETS //

29 Les cinq objets qui ont révolutionné la natation

EAU LIBRE //

30 Julien Sauvage décrypte sa discipline

PASSION //

32 Les autres passions de nageurs et d’entraîneurs

MODE //

34 Coaching maillot avec Géraldine Codeverte, chef produit Arena

CORPORATE //

37 Arena, révélateur de talents, histoire de la marque aux trois diamants, décryptage de la Powerskin Carbon Pro

REPORTAGE //

44 Sauvetage, le sport citoyen à sensations

SHOPPING //

46 Salé – chloré, les maillotset accessoires de l’été

RENCONTRE //

48 Plongeurs de l’extrême et haute voltige

INSOLITE //

50 Les drôles d’histoires vécues…

modeA chaque silhouette,

son maillot

En couvertureUn dossier spécial “En route pour les

podiums”

L’EDITO DE NICOLAS PREAULT DG D’ARENA FRANCE

ReportageSauveteurs citoyens

et courageux

Rencontre Plongeurs

de l’extrême

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ARENA WATER INSTINCT MAGAZINEest édité par FREE PRESSESAVOIE Technolac18, ALLÉE DU LAC ST ANDRÉ73 382 LE BOURGET DU LAC CEDEXTél : 00 33 (0)4 79 65 46 10Fax : 00 33 (0)4 79 65 46 12Site Internet : www.arena.fr

Directeur de la publication : Nicolas Préault

Directrice de la rédaction : Mathilde Rohmer

Rédactrices en chef : Marie-Claude Prévitali et Sophie [email protected]

Rédaction : Sophie Greuil, Marie-Claude Prévitali, Solène Riblet, Karim Hachim

Coordination : Loïc Martin

Direction artistique / MaquetteSéverine Hébrard / www.sbdesign.pro

Crédits photos : Stéphane Kempinaire/kmsp, LaPresse, Sophie Greuil, Dean Treml, Scott Witter, Thomas Hazebrouck, Gianmattia D’Alberto - LaPresse, FFH-D. Echelard, Pawel Libera©VisitBritain, ©visit London, ©visit Britain, Franck Faugère/kmsp, DPPI, Philippe Echaroux, Monti, Romina Amato, Samo Vidic, Philippe Millereau/kmsp, ©Hassan, Michel Doumergue, Marco Lussoso, Ben Duffy, DR

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par quelque procédé que ce soit des pages publiées dans

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est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont

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Outil de performance ou objet de séduction,le maillot de bain suscite toutes les convoitises.

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BRèVESEn 2014, Montpellier et la Grande Motte accueilleront cinquante nations et cinq mille athlètes pour les Championnats du monde de sauvetage.

JANET EVANS, AMBASSADRICEPOUR L’AMERIQUE !A quarante ans, l’Américaine vise unequatrième participation aux jeux…quinze ans après l’arrêt de sa carrière (après 1988, 1992 et 1996). Cettelégende du sport et ambassadrice d’Arena a aussi accepté de soutenir le «Swim America» de l’Association «American Swimming Coaches». Ce programme national oeuvre pour l’apprentissage de la natation dans 900 piscines aux Etats-Unis…

ALAIN BERNARD, N’OUBLIE PAS LE CLUB DE SES DÉBUTS :Aubagne ! Le grand blondvient d’offrir une partie dufruit de son partenariat avecla marque “Gillette”, soit19.000 euros pour aider, “prioritairement la jeunegénération” !

APRES LA FRANCE, LA POLOGNE…Son papa, Tomasz, Lyonnais, entraîne le XV de Pologne. Après avoir longtemps nagé pour la France, Aleksandra Putra (25 ans) va tenter de décrocher son billet pour Londres sous les couleurs de la Pologne sur 100 et 200m dos. Les qualifi cations se dérouleront à Olsztyn, sa ville natale. Sous le maillot tricolore, elle avait terminé 27ème sur 200 m dos à Athènes en 2004.

Tout un monde à sauver

UN POMPIER DEFIE L’ ATLANTIQUE A LA NAGE…

En décembre 2012, le Messin Christophe Mathieu (42 ans)

tentera de relier, à la nage, Le Cap Vert à La Barbade. Il sera

encadré par une équipe de six personnes et par Arena. Ainsi, ce

pompier de métier s’élancera pour 3400 km, une centaine de

jours d’endurance. Son menu journalier : dix à douze heures de

natation pour avaler une trentaine de kilomètres.

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JORIS HUSTACHEQUAND LE DOS SORT DE L’OMBRE...

02 décembre 2011Championnats de France à Angers©Stéphane Kempinaire/KMSP

zoom


ALAIN BERNARDQUAND LE CRAWL SE NAGE À FLEUR D’EAU...

04 décembre 2011Championnats de France à Angers

©Stéphane Kempinaire/KMSP

zoom



“A la base, j’étais papillonneuse. Mais, un jour, quelqu’un m’a

cassé le nez en me plongeant dessus ! En attendant d’enlever l’attelle, seul nager le dos était jouable. Et, j’y suis restée ! En plus, je trouve cette nage jolie à regarder» explique cette enjouée élève de terminale. Dans l’eau «depuis l’âge de neuf mois», cette triathlète à ses heures s’appuie sur un petit gabarit (1m65 !) et de petites jambes aux cuisses musclées en selle pour signer des coulées… de quinze mètres !

17 ans • Valence Triathlon • médaillée d’argent sur 100 m nage libre et de bronze sur 50 m dos aux Championnats d’Europe juniors en 2010 ; médaillée d’or sur 50 m dos aux premiers jeux de la Jeunesse en 2010.

PIERRE LEGOUT : UN DIESEL BAPTISE «MOBYLETTE» !

F ils d’un maître-nageur, cet élève de 1ère S vise le même métier de kinésithérapeute que sa maman. Il raffole aussi des longues

distances en nage libre. À Amiens, l’élève de Michel Chrétien est baptisé «Torpille» ou «Mobylette» !

16 ans • Amiens Métropole Natation • meilleure performance française des 15 ans sur 200 m papillon en 2011.

JUSTINE BRUNO : LE PAPILLON TIENT UNE GRANDE..!

Certes, elle est grande (1m74 !). Mais c’est en papillon que cette élève de 1ère aimerait le devenir. Son arme ?

L’ondulation, un don «depuis l’âge de six ans et je ne sais pas trop pourquoi ». Son explosivité la sert surtout sur 100 mètres…

18 ans • Beauvaisis Aquatic Club • championne de France des moins de 20 ans sur 50, 100 et 200 m papillon en 2011; championne de France du 100 m en petit bassin Angers 2011

MATHILDE CINI :UN NEZ CASSé L’AMISE SUR LE DOS !

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JANET EVANS40 ANS, 2 ENFANTS

ET QUINZE ANS APRÈS…

Il y a quinze ans, après trois participations olympiques à Séoul en 1988, à Barcelone en 1992 et

à Atlanta en 1996, la Californienne arrête sa carrière phénoménale sur quatre titres (400 m, 800 m et 4 x 100 m en 1988 puis, 800 m nage libre en 1992 !). Aujourd’hui, la maman de Sydney (5 ans) et de Jake (2 ans) replonge pour tenter de décrocher sa sélection pour Londres : «Là, un nouveau chapitre de ma vie s’ouvre ! Quel bien fou ! Je retrouve les bassins, l’entraînement, la compétition dans ce sport que j’aime plus que tout. Avec, mes enfants comme premiers soutiens, premiers supporters, premières sources de motivation…». Cette légende du sport tentera de décrocher son billet, lors des sélections américaines, du 25 juin au 02 juillet, dans le Nebraska…

“Ce n’est pas la mer à boire...!”

VIRGINIE DEDIEU 33 ANS, DEUX GARÇONS ET UN HUITIÈME TITRE

NATIONAL EN SOLO EN 2011 !

“Ah, m’entraîner une fois par semaine, le lundi soir, ce n’est pas la mer à boire ! Et pour l’instant, pour concourir aux prochains

Championnats de France de ballet combiné, un seul entraînement me suffit. En effet, mon corps a, encore en mémoire toute la technique : comme le vélo, cela ne s’oublie pas » glisse l’Aixoise au corps d’adolescente de 50 kg, un bon trimestre après son huitième titre national en solo… neuf mois après la naissance de Macéo, le cadet de Dima (4 ans). Aujourd’hui, la triple championne du monde en solo entraîne aussi des minimes deux fois par semaine : «Tout est une question de motivation et d’organisation. Entre Jérémy (le papa), mes parents, l’école maternelle et la nounou, je jongle. Mais, l’important est de savoir mes enfants en confiance…».

gros

Alena Popchanka 32 ANS, 1 ENFANT, 2 PAYS ET 5 PARTICIPATIONS ?

Originaire de Biélorussie, Alena nage sous les couleurs françaises depuis 2005. Pour la France, elle a eu un second coup de cœur, en la personne de Frédéric Vergnoux, son entraîneur. Depuis deux ans, ils sont les heureux parents d’une petite Lika ! Trois ans après

sa dernière compétition, l’heureuse maman revient dans les chambres d’appel. Avec Londres à l’horizon, synonyme d’une possible cinquième participation à cet événement sportif planétaire. «Désormais, je nage uniquement pour le plaisir. Personne ne me pousse ». A peine sortie de sa maternité, la maman de Lika a retrouvé sa fine et athlétique silhouette ciselée avec un peu de musculation à sec : «En sprint, je ressens de bonnes sensations. Pour les Championnats de France, je m’alignerai sur 50 et 100 m nage libre en vue du relais 4 x 100 m nage libre, et, sur le 100 papillon en vue du relais 4 nages. Si je rate, je miserai sur les Championnats du monde à Barcelone, l’an prochain. Revenir dix ans après, dans la ville où je fus sacrée championne du monde, ce serait sympa, non ? ».

“Quel bien fou, de retrouver les bassins”

“Juste pour le plaisir”

MAMANS //


ALEKSANDRA PUTRA BRASSE EN DOS… VERS LE F.M.I. !

A Paris, la Franco-Polonaise additionne cinq heures d’entraînement à la Croix Catelan avec Philippe Lucas et cinq heures de travail à France Télécom (sa césure pour l’EDHEC Nice !). Objectifs

pour la dossiste des Yvelines ? Sous le maillot polonais, une sélection pour Londres, puis un job « au FMI, institution alliant tout ce que je recherche…». 25 ans • CNO Saint-Germain-en-Laye et AZS UWM Olsztyn (Pologne) • championne d’Europe en petit bassin sur 200 m dos en 2008 • 27ème sur 200 m dos aux J.O. en 2004 pour la France.

“Après les Championnats du monde en 2005, j’en avais ras le bol de nager et j’avais soif de savoirs. Si je n’avais pas fait une coupure d’un an pour reprendre

des études, j’aurais arrêté depuis bien longtemps ! » certifi e Diane à quelques semaines de mettre un terme à ses vingt ans dans le haut niveau ! Venue de Nouméa, «sans jamais perdre mon soleil, toujours dans un coin de ma tête ! », cette sirène restera dans les annales pour ses coulées innées, «jusqu’à 30 mètres sur un 50 quand, autorisées ». On retiendra aussi son record du monde en petit bassin sur 100 m papillon, «un 55’’05, le 12 décembre 2009, dix jours avant mes trente ans ! ».

32 ans • AAS Sarcelles Natation 95 • médaillée de bronze sur 100 mpapillon aux Championnats d’Europe en petit bassin en 2009 • médaillée d’argent sur 100 m papillon et de bronze sur 50 m papillon aux Championnats d’Europe en petit bassin en 2008.

gros ÉTERNELLE //

DIANE BUI DUYETVINGT ANS EN PAPILLON…AUX COULEES DE SOURCE !


Etre paralysée d’un genou au pied ne l’empêche pas de survoler les quatre nages ! Mais, pour Londres, Elodie en

embrassera une seule : «Récemment, j’ai pris des épaules. Elles sont devenues tellement carrées que je n’arrive plus à les passer en papillon ! Donc, pour Londres, ce sera banco sur 50, 100 et 400 m nage libre..! ».

22 ans • CN Antibes et Handisport Antibes Méditerranée • chargée de communication chez EDF • médaillée d’argent sur 200m 4 nages aux Jeux Paralympiques de Pékin 2008.

gros CHARLES ROZOY MUE EN PAPILLON…AVEC UN SEUL BRAS !

“Comme j’ai une nageoire atrophiée, on me surnommeNemo !» se croque, amusé, le papillonneur. Charles aperdu son bras gauche dans un accident de moto en

juillet 2008. Il n’a jamais retrouvé le chauffard qui l’a percuté «et laissé sur le carreau en train de me vider de mon sang…». Avec ce bras mort, cet étudiant de sports peut juste soulever un verre. Il regrette «surtout de ne plus pouvoir lever les deux bras quand je suis sur un podium…». Ce qui lui arrive souvent !

25 ans • Alliance Dijon Natation • double médaillé de bronze aux championnats dumonde sur 50 et 100 m papillon en 2010

ELODIE LORANDI TOURNE LE DOS AU PAP’...

A CAUSE D’EPAULES CARREES !

HANDISPORT //


“Croire en soi, c’est déjà presque réussir…» : voici la devise choisie par la papillonneuse picarde pour se muer en championne !

Epaulée par Michel Chrétien, celle qui aimerait devenir gendarme nage « pour rééditer des exploits, décrocher d’autres médailles internationales ! Le papillon m’a choisie parce que j’avais des épaules souples. J’avais 13 ans à l’époque et je vivais dans un quartier chaud à Amiens. Si je n’avais pas eu la natation et l’aptitude naturelle pour cette discipline, j’aurais certainement mal tourné…».

19 ans • Amiens Métropole Natation • médaillée de bronze sur 50 m papillon aux Championnats du monde en 2011 et aux Championnats d’Europe en 2010.

«BOBO» BEAU MANNEQUIN et MYMY AUSSI

Après Alain Bernard, Arena a choisi deux autres nageurs qui s’entraînent à Antibes pour illustrer sa collection hiver 2012/13. Côté garçon, le

Réunionnais Boris Steimetz, vice-champion olympique sur 4 x 100 m nage libre et étudiant en ostéopathie. Côté fille, la Sarcelloise Mylène Lazare (24 ans), vice-championne d’Europe avec le 4 x 200 m nage libre en 2010. Le photographe Stéphane Kempinaire est tombé sous le charme de son doux visage de Madone.

Mélanie Hénique«Le papillon m’a choisie…»

gros

têtes


CENT JOURS AVANT LE RENDEZ-VOUS À LONDRES DE CET ÉTÉ, PLONGEZ DANS L’INTIMITÉDE L’ALBUM-PHOTOS D’ALAIN BERNARD, VIVEZ UNE JOURNÉE DE LONGUEURS ET DE BONHEUR AVEC CHARLOTTE BONNET OU DÉNICHEZ LES BONNES ADRESSES LONDONIENNES DE FRANCESCA HALSALL. CE DOSSIER SPÉCIAL PROPOSE AUSSI UNE IMMERSION-ÉMOTIONS AU CŒUR DU RELAIS TRICOLORE 4 X 100 M NAGE LIBRE AVECQUATRE DE SES HÉROS DORÉS, ARGENTÉS OU BRONZÉS…

en route pour les podiums

Les meilleurs nageurs de la planète se retrouveront à Londres du 27 juillet au 12 aoûtpuis, du 29 août au 9 septembre (Handisport)

dossier //


EN ROUTE POUR LES podiums //

la galaxie Arena

FRANCESCA HALSALL // Royaume-UniUn papillon libre21 ans - médaillée d’or sur 100 m nage libre, d’argent sur 100 m papillon et 4 x 100 m nage libre, de bronze sur 50 m nage libre aux championnats d’Europe en 2010

ALAIN BERNARD // FranceL’as des as du cent28 ans – champion olympique sur 100 m nage libre en 2008

REBECCA SONI // USAL’orfèvre du ciseau25 ans – championne olympique en 2008 et championne du monde en 2011 sur 200 m brasse.

CESAR CIELO FILHO // BrésilLe tarzan du sprint24 ans – champion du monde sur 50 m et 100 m nage libre en 2009 et en 2010 (petit bassin).

OUSSAMA MELLOULI // TunisieLe maître de la borne28 ans – champion olympique en 2008 et champion du monde sur 1500 m nage libre en 2009.


/// TEAM ARENA FRANCE : 47 nageurs, 25 clubs, 12 comités

/// TEAM ARENA INTERNATIONAL : 36 nageurs, 14 fédérations

internationales et cinq universités. Quatre universités américaines :

University d’Auburn, Berkley, Université de San Diego, CAL Ply San

Luis Obispo et une néerlandaise : Eiffel Swimmers NZE

Arena en chiffres

PAUL BIEDERMANN // AllemagneLibrement ogre !25 ans – champion du monde sur 200 m et 400 m nage libre en 2009

THERESE ALSHAMMAR // suèdeSirène aux 60 couronnes !34 ans – championne du monde sur 50 m papillon en 2009 et 2010 (petit bassin)

MILORAD CAVIC // SerbieDes ailes de géant !27 ans – vice-champion olympique sur 100 m papillon en 2004 et 2008.


DENIS AUGUIN, entraîneur du CN Antibes

et d’Alain Bernard

ANDREA DI NINO, entraîneur de

Milorad Cavic

Existe-t-il une école du sprint mondial ? Auguin le Français : “Je ne pense pas. Avant on subissait la domination d’une ou deux nations. Aujourd’hui la densité du 100 m nage libre est telle que cette épreuve est devenue la plus concurrentielle et la plus cosmopolite de la natation. Preuve qu’il existe plusieurs voies, qui correspondent aux forces et faiblesses de chaque athlète. Tout le travail d’un entraîneur consiste à tenir compte de son profil et à en tirer le meilleur.Di Nino l‘Italien : “Difficile de juger. Certes, l’Italie enfante des rapides sur le second 50 m. Le Brésil produit des balaises dans le dernier 25 m. Et les universités des Etats-Unis présentent des écoles différentes selon la philosophie de chaque coach. Aujourd’hui, quel est le profil idéal pour un sprinteur ?D.A. : Avant, certains partaient vite.

D’autres revenaient vite. Aujourd’hui, pour gagner, il faut être adaptable, capable de faire l’un ou l’autre, voire les deux pour mettre en péril le schéma de ses adversaires. A.D.N. : Rapide, pour passer en moins de 23 secondes. Résistant, pour revenir en moins de 25 secondes. Et, béton, psychologiquement pour résister à la pression, colossale à 24 heures de la finale…

A Londres, combien de nageurs peuvent prétendre au podium ? D.A. : Seize peuvent prétendre à la finale ! Avant, quatre mecs se détachaient pour l’emporter. A Londres, pour la première fois, le podium se jouera entre les huit finalistes dans un mouchoir de poche. Il faudra nager avec un oeil à droite et à gauche pour surveiller les sept autres lignes… Maintenant, le danger vient de partout sans prévenir.

A.D.N. : Un paquet ! A coup sûr, on comptera au moins un Français, un Australien, un Américain, un Brésilien, un Russe… Sans doute il faut s’attendre à des surprises comme avec le Cubain Hanser Garcia, prêt à passer sous la barre des 48 secondes… Cette finale sera la bataille navale la plus dure de l’histoire !

Qui peut gagner ce 100m nage libre ?D.A. : Bien malin celui qui donnera le tiercé gagnant, que ce soit maintenant, dans trois mois, à la veille des séries ou de la finale ! Comme à Pékin avec l’Américain Jason Lezak (3ème) on pourrait bien avoir des surprises… A.D.N. : Un Australien ! Et je pense que les 47 secondes voleront en éclats…».

SELON LES ENTRAÎNEURS DENIS AUGUIN (FRANCE) ET ANDREA DI NINO (SERBIE), LE 100 M NAGE LIBRE MESSIEURS VA VIVRE DES SECONDES HISTORIQUES LE 1ER AOÛT PROCHAIN…LA BARRE DES 47 SECONDESPOURRAIT BIEN VOLER EN ÉCLATS...

A LONDRES, LA GUERRE DU 100 AURA BIEN LIEU…

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PLONGEZ DANS LE RELAIS AVEC QUATRE DE SES HEROS...4 x 100 m nage libre…

Boris Steimetz «LE RELAIS DONNE DES AILES…»«La clé pour réussir un relais ? Une cohésion d’équipe, le partage, la volonté de vaincre. Ces conditions sont nécessaires pour se transcender. De là, naît une force hors du commun, puis, une cascade d’émotions incroyables. Dans un relais, je me sens vraiment porté par mes coéquipiers. Oui, il donne des ailes, l’envie de donner le meilleur de soi-même, de réussir, le désir que tout se passe bien. Quand on sait où l’on doit aller, on doit se rassembler, tous ensemble, dans un même élan, de bout en bout…».

24 ans • CN Antibes • médaillé olympique d’argent en 2008 sur 4 x 100 m nage libre.

grégory Mallet« LE RELAIS NOUS UNIT... À VIE ! »«Le relais, j’adore ! Quand je gagne tout seul, je suis content, je suis fier… mais c’est éphémère. Quand je gagne avec le relais, je gagne, d’abord, pour mon club ou pour mon pays, pour mes coéquipiers, et, bien après, pour moi ! Résultat ? Le relais recèle une foule d’émotions vraiment partagées, un moment de compétition tellement fort qu’il reste gravé.Il nous unit… à vie ! En relais, derrière le plot, je ne doute jamais. D’entrée, ce signe de réussite me libère littéralement…».

28 ans • CN Marseille • médaillé olympique d’argent sur 4 x 100 m nage libre en 2008.

Fabien Gilot «LE RELAIS, TOUJOURS UNE COURSE DE FOLIE ! »«Quoiqu’il arrive, nager un relais en finale est toujours une course de folie ! Je me sens porté par un truc, disons, surnaturel… Grâce au relais, j’arrive à me surpasser, à repousser mes limites sans même m’en rendre compte. Je suis toujours mentalement 20 % au-dessus. D’ailleurs cela m’a toujours intrigué de ne pas pouvoir atteindre ce niveau en individuel…».

27 ans • CN Marseille • médaillé olympique d’argent sur 4 x 100 m nage libre en 2008.

Julien Sicot «LE RELAIS DÉCUPLE TOUT ! »«La force d’un relais ? Quand tout le monde est soudé et que chacun ne veut pas décevoir l’autre, c’est comme si quatre ou six personnes nageaient en même temps. La décharge d’adrénaline est puissante ! Le relais déculpe nos forces ! Même fatigué, chacun devient plus fort. En individuel, je nageais trop souvent sur la réserve. Je tétanisais, j’avais peur de craquer. En relais, jamais ! D’ailleurs, j’ai réalisé les meilleures courses de ma carrière… avec les relais !».

32 ans • Vikings de Rouen • Entraîneur au pôle espoir • médaillé de bronze aux Championnats du monde sur 4 x 100 m nage libre en 2003 et 2007.


WAKE-UP AT… 6.30 am 7h45 : «Je me lève avec Londres dans la tête…»«Comme j’avais une prise de sang, je me suis levée à 6h50 : j’ai gagné vingt minutes de sommeil ! Mais, comme je tombe toujours dans les pommes après, je n’y suis pas allée en courant !!! Bizarrement, aujourd’hui, aucun problème. Sinon, se lever à 6h30 est surtout difficile le vendredi, quand la fatigue est bien installée. Alors, pour me motiver, je me projette en Juillet à Londres, dans le relais 4 x 200 m nage libre…et, soyons folle, sur le 100 m nage libre !» DES GROS POIDS AU BREAKFAST 8 h à 9h30 : «La muscu, un moment de détente…»«Je vois toujours arriver la «muscu» d’un bon œil ! Là, comme chacun n’est pas dans sa ligne d’eau, on peut échanger, se chambrer, rigoler, se lancer des défis : c’est vivant, dynamique !» COUPS DE BARRE… BUT, GOOD RESULTS 10 h à 12h30 : «Je continue les études pour continuer à nager…»«Souvent, fauchée par des coups de barre, je subis un peu les cours

(1ère S). Alors, je me mets à râler. Mais mes professeurs le savent et se montrent indulgents. D’un autre côté, j’ai quand même 14/20 de moyenne générale ! Mais je suis un quart de tronche par rapport aux vraies tronches, ayant 18/20 de moyenne générale…»

COOKING GIRL 12h30 à 13H30 : «Mon chien mange, toujours, en premier…»«Quand j’ai la force d’éviter de me commander une pizza, je cuisine du vite fait, surtout des féculents. Mais, quoi qu’il arrive, je donne, toujours, à manger en premier à mon chien !». Alors, entre midi et deux, entre dix longueurs et deux cours, Charlotte se met aux fourneaux !

L’ENGLISH… QUART D’HEURE 14 heures : «J’adore le drapeau britannique»«Le drapeau britannique, je l’ai dans ma chambre. Je l’ai, aussi, collé derrière mon portable, un peu partout sur mon frigidaire. J’adore son graphisme et ses couleurs. Alors, que le rendez-vous planétaire soit à Londres, ça tombe bien.»

SON HOBBY ? LES DODOS 14h30 à 17 heures : «Pour la sieste, vive les mercredis !»«N’ayant pas cours le mercredi après-midi, j’ai la chance de pouvoir siester plus longtemps : souvent, au moins une heure et demie ! D’ailleurs, si demain j’avais une journée de libre, je pense que je la passerais…à dormir.» LAST TRAINING…AVANT LES DEVOIRS 17h30 à 19 heures : «Nager le soir, c’est pénible…»«Le matin, je sors de l’eau, ma journée commence. Le soir, trouver la force de se remettre à l’eau est difficile…etnager, pénible. Mais bon, là encore, Londres est ma source de motivation. Avant dîner et après, je bosse mes cours deux ou trois heures…».

A 17 ANS, CHARLOTTE BONNET, L’ÉTOILEMONTANTE DE LA NATATION FRANÇAISENOUS INVITE À LA SUIVRE PENDANT UNE

JOURNÉE. RENDEZ-VOUS UN MATIN DEFÉVRIER, À LA PISCINE JEAN BOUIN,

À CINQ MINUTES DE CHEZ ELLE.

24 HEURES DANS LES PAS

DE CHARLOTTE

EN ROUTE POUR Les podiums //

8.00

Reportage photo ©Stéphane Kempinaire/kmsp


10.00

19.00

14.30

17.30

12.30

14.00

17 ans • Olympic Nice Natation • Vice-championne de France sur 100 m nage libre • Championne d’Europe junior sur 100 m et 4 x 100 m nage libre• Quatrième sur 4 x 200 m nage libre aux Championnats du monde


POUR LA PREMIÈRE FOIS, LE CHAMPIONDÉVOILE SES PHOTOS DE COEUR.

Alain Bernard son album INTIME

ALAIN ET LES SIENS ! «Cette photo date d’ août 2007, après les Championnats de France de Saint-Raphaël. Ma mère avait organisé une fête, un grand repas pour réunir famille et amis. J’y ai retrouvé les copains d’Aubagne avec qui je nageais et que je n’avais pas vus depuis longtemps. Je suis avec mes parents et mes deux sœurs à Châteauvieux, le village provençal où j’ai grandi. Mes parents y ont rénové une ancienne ferme reçue en héritage. On y passait souvent week-ends et vacances. Là, entouré de montagnes, j’aime venir chercher le calme, retrouver ma famille, mes amis, mes racines. Depuis cette fête, nous n’avons pas eu l’occasion de refaire une photo de famille ».

ALAIN et les airsDepuis qu’il a passé son brevet de pilote en juillet 2010, le champion aime plonger dans les airs, «une ou deux fois par mois. J’aime bien voler au-dessus de la Méditerranée en direction d’Aix-en-Provence…». Le voici au-dessus du golfe de Saint-Tropez, un endroit particulier et émouvant pour lui : «Là, la femme de Guy Giacomoni (entraîneur à Antibes), ses enfants et Denis ont répandu ses cendres. C’était un grand bonhomme de la natation. C’est lui qui m’a fait réaliser, en 2005 lors d’un entraînement à Castres, que j’étais capable de réaliser de grandes choses…».



ALAIN ET COCO !«D’accord elle est floue cette photo mais c’est une des toutes premières avec Coralie. C’était en 2009, au meeting international de Strasbourg. Nous étions au début de notre relation. Coralie était encore sur Toulouse. C’est un grand moment de rigolade entre l’échauffement et les séries. Cette image de Coralie est assez atypique pour ceux qui ne la connaissent pas. C’est la Coralie de tous les jours. Elle est très expressive et très ouverte. C’est vrai qu’aux yeux du grand public, elle peut apparaître très froide, très directe, très franche. Elle est aussi très grande, élancée et en impose. Aujourd’hui, «Coco» m’a rejoint sur Antibes. Cet été, notre relation a eu trois ans… On a chacun notre propre cercle d’amis qui se mélange très bien. On essaye aussi d’avoir nos moments intimes à nous. Je pense que c’est le secret pour conserver quelque chose de sain dans un couple ».

Alain et ses proches« Mai 2010, Grand Prix de Monaco. Je suis avec Boris (Steimetz) et Denis (Auguin), deux personnes importantes pour moi. J’aime vivre avec eux des moments personnels hors natation…». Boris et Denis sont avec Coralie les personnes avec qui je passe le plus de temps. On a construit une relation qui dépasse nos objectifs sportifs. Boris est mon fi dèle partenaire d’entraînement, un ami. Il ressent mes émotions. Il apaise les situations, met de la légèreté dans le quotidien. Il fait tout à l’arrache alors que je planifi e tout un mois, deux mois à l’avance. Nos différences nous rapprochent et on croit beaucoup l’un en l’autre. Avec Denis, on a une relation très forte aussi, limite passionnelle. Le secret de la durée, c’est l’écoute. Le corps change, les ambitions évoluent aussi, il faut donc savoir être à l’écoute l’un de l’autre.

ALAIN ET SA PHOTO«J’ai saisi ce paysage à Saint-Véran, le plus haut village d’Europe dans les Hautes-Alpes perché à 2125 mètres. Après un pique-nique, une sieste sous un arbre, je suis allé marcher dans le village. J’ai photographié ces deux arbres, côte à côte, au milieu de la plaine. Là, il y a tout ce que j’aime, ce que je recherche quand je trouve un peu de temps pour m’évader dans les Alpes : la montagne, le soleil, le grand air, la quiétude, le silence, l’authenticité… Je suis très nature».

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PREMIER CHAMPION DU MONDE FRANÇAIS DE L’HISTOIRE SUR 100 M DOS*, LE DISCRET PICARD EST AUSSI CAPABLE DE CASSER LA BARAQUE EN NAGE LIBRE ET SUR QUATRE NAGES…

JEREMY STRAVIUS, son dos lui donne des ailes en or

EN ROUTE POUR LES podiums //

A l’âge de sept ans, Jérémy Stravius débute la natation au CN Albatros-Friville, petite ville picarde où il est placé dans une famille d’accueil. Dix ans plus tard, ce discret se fait remarquer en remportant ses premiers titres nationaux, chez les cadets sur 50 et 100 m dos. L’eau sera sa scène. Le dos, une de

ses partitions tant il est aussi capable de briller en nage libre voire en quatre nages. Et, depuis l’an dernier, l’élève de Michel Chrétien est le premier dossiste français, champion du monde : «Depuis, j’ai eu la chance d’intégrer le team Arena aux côtés de mon idole, Alain Bernard. Y être avec lui, me donne des ailes…».

23 ans • Amiens Métropole Natation • 2011 : champion du monde

sur 100 m dos • vice-champion du monde sur le relais 4 x 100 m

et 4 x 200 m nage libre • 2010 : champion d’Europe sur le relais

4 x 100 m 4 nages

* Ex-aequo avec Camille Lacourt


«Il a une caisse dans le dos…» SIMON DUFOUR, VICE-CHAMPION D’EUROPE EN 2004 ET MÉDAILLÉ DE BRONZE MONDIAL EN 2003 SUR 200 M DOS «Très aquatique dès le départ, Jérémy donne l’impression, comme Michael Phelps, mais encore plus que Ryan Lochte, de pouvoir tout faire dans l’eau. Alors, oui, je suis impatient de le voir sur le quatre nages ! En dos, sa coulée de départ est impressionnante. Et, quand il décide d’accélérer, il est bluffant. En plus, sa caisse énorme le sert dans cette spécialité. On sent qu’il est capable d’accélérer quand il veut…».

«Il a toujours le sourire…»MÉLANIE HENIQUE, SA PARTENAIRE D’ENTRAÎNEMENT, MÉDAILLÉE MONDIALE DE BRONZE SUR 50 M PAPILLON EN 2011 «Jérémy est une personne extraordinaire ! Même si cela ne va pas, il a toujours le sourire. Aujourd’hui, il est devenu mon meilleur ami, mon confident. Je connais tout de sa vie. Il connaît tout de la mienne…».

«Bosseur, sérieux, avec une pointe d’audace.»ROXANA MARACINEANU, CHAMPIONNE DU MONDE EN 1998 ET VICE-CHAMPIONNE OLYMPIQUE EN 2000 SUR 200 M DOS «A priori, rien ne le prédisposait à être champion du monde : ni sa taille, ni ses mensurations, sa technique, etc.. ! Il est la preuve flagrante qu’en étant régulier dans l’effort au quotidien, bosseur, sérieux, avec une pointe d’audace et de foi, on peut y arriver : ça, je kiffe !»

«Je ne me lasse pas de le regarder…»MICHEL CHRÉTIEN, SON ENTRAÎNEUR «Autant, en dehors de l’eau, Jérémy, très discret, passe inaperçu. Autant, dans l’eau, en pleine action, il attire le regard. Personnellement, je ne me lasse pas de le regarder. Sa vélocité, alliée à sa puissance, produit une nage fluide et très belle qui capte l’œil…».

Jérémy vu par //



Calendrier des épreuves

Si j’avais une seule finale à suivre ? /// DIANE BUI BUYETSPÉCIALISTE DU PAPILLON, AAS SARCELLES NATATION 95«La fi nale féminine du 100 m papillon, ma spécialité ! Une course qui ira vite, qui sera à surprises et pour laquelle, je suis incapable de donner la gagnante ?!»

/// DENIS AUGUINENTRAÎNEUR CN ANTIBES«J’hésite entre la fi nale masculine du 100 m et du 200 m nage libre. Le 200m produit des renversements de situation palpitants. Et il est disputé par des athlètes qui sont toujours de beaux nageurs. On ne nage jamais mal quand on nage le 200 m. Cette distance est une course magnifi que, bien plus dramatique que le 100 m». /// MICHEL CHRÉTIEN ENTRAÎNEUR, AMIENS MÉTROPOLE NATATION«La fi nale sur 100 m dos avec Jérémy Stravius ! D’abord, je focaliserais sur son premier 50 mètres pour savoir comment il s’organise. Puis, à partir du virage, je commencerais à jeter un coup d’œil aux autres…».

/// CHARLOTTE BONNETSPRINTEUSE, OLYMPIC NICE NATATION « La fi nale masculine du 100 m nage libre ! Sa densité, plus énorme que jamais, nous empêche de donner un favori. En 2008, je m’étais levée à 4 heures du matin pour voir celle d’Alain Bernard : j’en ai encore des frissons quand j’y pense…». /// ALEKSANDRA PUTRA SPÉCIALISTE DU DOS, CNAO SAINT-GERMAIN-EN-LAYE ET AZS UWM OLSZTYN (POLOGNE) « La fi nale féminine du 200 m dos ! Toujours une belle foire d’empoigne. La fi nale olympique reste le point d’orgue, le dernier sprint de quatre années de batailles entre nous !».

/// SIMON DUFOURANCIEN DOSSISTE, ADJOINT SERVICE PROMOTION SPORTIVE ARENA FRANCE «La fi nale de l’épreuve reine, le 100 m nage libre masculin ! J’aimerais y voir Alain Bernard remettre son titre en jeu. et j’aimerais surtout pouvoir, quelques minutes avant, suivre l’échauffement des huit fi nalistes : ces instants suspendus dont, fi nalement, peu de personnes peuvent profi ter, sont extraordinaires…».

/// ELODIE LORANDICN ANTIBES ET HANDISPORT ANTIBES MÉDITERRANÉE «Une fi nale de natation synchronisée parce que ma maman en faisait. Derrière le côté très esthétique, cette discipline demande d’incroyables efforts. Moi, j’admire !». /// PIERRE LEGOUT SPÉCIALISTE DU PAPILLON, AMIENS MÉTROPOLE NATATION«La fi nale masculine du 200 m papillon avec Michael Phelps. Quand je le regarde nager, je le trouve impressionnant, parfait et, tout au long de sa course. Je n’arrête pas de me demander où sont ses défauts ?!!».

/// JULIEN SICOTENTRAÎNEUR, ANCIEN SPRINTER«Sans hésiter, le 4 x 100 m nage libre masculin. J’aime décortiquer la stratégie de chaque équipe, la manière dont tel ou tel nageur y répond, la façon dont tel ou tel relais fonctionne bien, creuse l’écart ou annule toute chance de médaille : oui, une vraie bataille navale !!!».

28 JUILLET 2012Hommes : 400m NL, 400 m 4 nagesFemmes : 400m 4 nages, relais 4x100m NL,

29 JUILLETHommes : 100m brasse, relais 4x100m NLFemmes : 100m papillon, 400m NL, plongeon, fi nale du 3 mètres synchronisé

30 JUILLETHommes : 100m dos, 200m NLplongeon, fi nale du 10 mètres synchroniséFemmes : 100m dos, 100m brasse, plongeon fi nale du 10 mètres synchronisé

31 JUILLETHommes : 200m papillon, relais 4x200m NLFemmes : 200m NL, 200m 4 nages, plongeon, fi nale du 10 mètres synchronisé

1ER AOÛTHommes : 100m NL, 200m brasseplongeon, fi nale du 3 mètres synchroniséFemmes : 200m papillon, relais 4x200m NL,

2 AOÛTHommes : 200m dos, 200m 4 nagesFemmes : 100m NL, 200m brasse

3 AOÛTHommes : 50m NL, 100m papillonFemmes : 200m dos, 800m NL

4 AOÛTHommes : 1500m NL, relais 4x100m 4 nagesFemmes : 50m NL, relais 4x100m 4 nages

5 AOÛTFemmes : plongeon fi nale du 3 mètres

7 AOÛTHommes : plongeon fi nale du 3 mètresFemmes : natation synchronisée duos

9 AOÛTFemmes : 10km eau libre, plongeon fi nale du 10 mètres, water-polo fi nale et rencontre pour la troisième place

10 AOÛTHommes : 10km eau libreFemmes : natation synchronisée par équipes

11 AOÛTHommes : plongeon fi nale du 10 mètres, water-polo fi nale et rencontre pour la troisième place.

www.arena.fr // 27



LE LONDRES DE FRANCESCA

HALSALLDES OUBLIETTES DE LONDRES EN PASSANT PAR LE TRÈS CHIC MAGASIN HARRODS

SANS OUBLIER LES CUPCAKES À TOMBER À KENSINGTON, L’ANGLAISE, FRANCESCA HALSALL NOUS EMMÈNE FAIRE «SON» TOUR DANS LA CAPITALE…

The London Dungeon, Tooley street Quartier de London Bridge« Ce musée offre une journée totalement hors du temps, entre horreurs, tortures et descriptions d’événements sanglants ! Sur un parcours scénique, un banc, une chaise, une barque ou une potence, on y croise Jack l’Eventreur ou un coupeur de tête au détour d’une salle de tortures. On assiste au grand incendie de Londres, on est confronté à la peste ! Un voyage dans le temps et dans l’horreur à consommer… sans modération !».

Harrods, Brompton street quartier de Knightsbridge« Avec Buckingham Palace, ce magasin de luxe sur sept niveaux est incontournable à Londres, amazing for shopping ! Son rayon pour animaux domestiques m’amuse toujours autant… on y trouve même, spécialement pour eux, des gâteaux secs pour tea time !!!».

Randall&Aubin, Brewer streetquartier de Soho «Pour manger de la viande ou du poisson, ce restaurant, au cadre très convivial, est le meilleur de Londres ! Donc, réserver est plus prudent. Ou, take away…»

Hummingbird Bakery, Old Brompton Road quartier de South Kensington«Tous leurs cupcakes sont à tomber ! Moi, je meurs pour le red velvet cupcake (gâteau rouge velours) ! »

Old Spitalfield MarketEast London «A l’image de la caverne d’Ali Baba, ce marché couvert branché, vieux de trois siècles, recèle des trésors et des surprises sur tout, partout, tout le temps : so cool ! Un bon moyen de se vider la tête… et le porte-monnaie !».

21 ans • Liverpool (Royaume-Uni) • médaillée d’or sur 100 m nage libre, d’argent sur 100 m papillon et 4 x 100 m nage libre, de bronze

sur 50 m nage libre aux Championnats d’Europe en 2010 • médaillée

d’argent sur 100 m nage libre aux Championnats du monde en 2009.


objets //

VINCENT LEROYER, L’HOMME-OBJETSCHAMPION DE FRANCE SUR 100 M DOS EN 1977 AVEC UN MAILLOT « ARENA », VINCENT LEROYER EST AUJOURD’HUI RESPONSABLE DE LA PROMOTION SPORTIVE (54 ANS). IL PRÉSENTE LES CINQ OBJETS QUI ONT RÉVOLUTIONNÉ LA NATATION…

LES LUNETTESLA PREMIÈRE GROSSE RÉVOLUTION !«Avant, comme nous avions les yeux bouffés par le chlore, nous ne pouvions pas nous entraîner longtemps. Parfois, on était obligés de sortir tellement nos yeux souffraient ! Devenues de vraies protections, les lunettes ont permis aux nageurs de s’entraîner tous les jours puis, plusieurs fois par jour. Aujourd’hui, elles sont d’une très haute technicité avec de grandes qualités d’optique et de confort.»

LES LIGNES D’EAU : DE LA CENDRÉE AU TARTAN… «L’athlétisme est passé de la piste en cendrée au tartan. La natation a aussi changé d’ère, avec l’arrivée de lignes d’eau à larges fl otteurs à ailettes. Ces briseurs de vagues protègent des remous provoqués par les lignes voisines. Ils ne freinent pas les nageurs et ne les désavantagent

pas. Ces lignes d’eau délimitent équitablement le terrain de jeu.»

LE PLOT ÉLECTRONIQUEUN NOUVEAU POINT DE DÉPART…«Avec son déclenchement électronique, sa butée pour le pied d’appel et sa légère inclinaison, le plot atteint aujourd’hui un degré de sophistication très abouti. D’ailleurs, quand un nageur se retrouve sur un ancien plot, il arrive, souvent, à plat dans l’eau ! A l’image de l’athlétisme, le plot est devenu un starting-

block, une vraie rampe de lancement.»

LA COMBINAISON LA SECONDE GROSSE RÉVOLUTION !«Avec l’arrivée de la combinaison au début des années 2000, la natation est entrée dans une nouvelle dimension ! Comme une seconde peau, elle permet de mieux fendre

l’eau, d’être plus haut sur l’eau donc, d’aller plus vite…»

LE BONNETMIEUX MOULER LES TÊTES !«Dix ans après les «combis», le bonnet fait à son tour sa révolution. Aujourd’hui, il est en 3D sans aucun pli. Son design très hydrodynamique vient littéralement mouler la tête du nageur.»

SON BONUS, UN SIXIEME OBJET LA 3D !«Aujourd’hui, la médiatisation de la

natation frise la 3D… On peut suivre un nageur dans l’eau, sous l’eau, à trente

centimètres de son bonnet, du plot de départ à sa sortie du bassin ! Quelque soit l’angle, le téléspectateur est devenu très proche de lui. Il l’accompagne, le suit en instantané : cette proximité est fantastique !»

LA LUCARNE A LUCAS !Il fut longtemps entraîneur de Laure Manaudou. Il l’a menée au titre olympique sur 400 m nage libre en 2008 entre autres. Philippe Lucas (48 ans) est aussi parvenu à crever l’écran jusqu’à enfi ler, à l’insu de son plein gré, le costume d’une marionnette des fameux «Guignols» de Canal+. Grâce à son charisme, la natation française a vécu un réel boom médiatique !


JULIEN SAUVAGE NAGE ENTRE LES MEDUSES…PREMIER NAGEUR FRANÇAIS QUALIFIÉ POUR LONDRES, L’INGÉNIEUR TOULOUSAIN A DÉMARRÉ LA SAISON EN FANFARE EN REMPORTANT LA PREMIÈRE ÉTAPE DE COUPE DU MONDE !

26 ans • Dauphins du TOEC Toulouse

• 8ème sur 10 km en 2011, 22ème sur

5 km en 2010 et 18ème sur 5 km en 2009

aux Championnats du monde • 13ème

sur 5 km en 2010 aux Championnats d’Europe

• Vice-champion de France sur 10 km

en 2011

Rassurez-nous, vous ne nagez pas avec des méduses ?Julien Sauvage : « A Dubaï, à Granville dans la Manche, on a dû, effectivement, en traverser quelques bans et ressortir avec des piqûres partout ! En Patagonie, on a croisé une otarie. En Nouvelle-Calédonie, on a, souvent, l’impression de nager dans un aquarium avec des poissons multicolores partout.»

À Londres, quel animal risquez-vous de croiser ?J.S. : « Le froid ! Mon pire ennemi,

moi qui suis surnommé «Mister Freeze», justement parce que je tremble comme une feuille quand il fait froid ! D’ailleurs, souvent, j’ai dû abandonner pour cause d’hypothermie.»

Le froid ? A Londres, au mois d’août ?J.S. : « Dans le lac de Hyde Park, l’eau est à 19°, 17° au plus bas ! Pour moi, c’est très froid ! Du coup, pour y résister, j’ai sciemment pris de la masse graisseuse, quatre kilos. A partir d’avril, je m’entraînerai aussi dans un lac d’eau froide

sur Toulouse. Et, je me ferai des séances de vingt minutes dans un bain à 12°.»

Votre combinaison ne suffit pas ?J.S. : « Certes, elle est une bonne protection. Mais, pour vraiment parer au froid, on se badigeonne de graisse à traire : ainsi, les parties apparentes (bras, cou, jambes, ventre) sont protégées ; la combinaison colle mieux au corps. Moi si je pouvais, en dessous de 21°, j’emporterais un radiateur ! ».


Ses rendez-vous• DU 18 AU 25 MARS,

Championnats de France à Dunkerque sur 400 et 1500 m nage libre

• LE 1ER AVRIL, coupe du monde sur 10 km à Eliat (Israël),

• LE 22 AVRIL, coupe du monde sur 10 km à Cancun (Mexique),

• DU 19 AU 20 MAI, coupe de France sur 10 km à Pierrelatte (26),

• DU 14 AU 17 JUIN, Championnats de France à Roquebrune-Cap Martin (06).

« PARFOIS, EN ATTENDANT D’ATTAQUER LE SPRINT FINAL, ON DISCUTE, ON ÉCHANGE DES BLAGUES ! »

EAU LIBRE, PROCHE DU TOUR DE FRANCE !En lac, mer ou rivière, l’eau libre propose des épreuves du 5, 10 ou 25 km. Nécessitant deux heures d’efforts, seul le 10 km est au programme olympique : « Le 5 km se rapproche d’une étape de sprint dans le Tour de France, le 10 km, d’une étape de plaine avec une arrivée en montagne, et, le 25 km, à une étape de montagne comme l’Alpe d’Huez » compare Julien Sauvage.

ENTRE COUPS BAS ET BLAGUES A PART !« Comme on nage en peloton, jusqu’à 80 nageurs, parfois, ça tape dans le paquet ! Alors, quelques coups bas pleuvent ! Le pire est d’en recevoir un dans les lunettes et de les perdre. Sans lunettes, dans nos eaux troubles, on perd vraiment la vue, impossible de se diriger donc, course perdue ! Sinon, parfois, en attendant d’attaquer le sprint final, on discute, on échange des blagues ! » raconte notre ingénieur en génie des procédés et de l’environnement.

eau libre //


FOU DE CHEVAUX ET DE MUSTANG !GREGORY MALLET 27 ans>>CN Marseille>>médaillé d’argent sur 4 x 100 m nage libre aux Jeux Olympiques de 2008>>médaillé d’argent sur 4 x 200 m nage libre en 2011 et sur 4 x 100 m nage libre en 2007 aux Championnats du monde «A 12 ans, j’ai eu un coup de foudre pour la Ford Mustang Fastback GT390 de Steve McQueen dans Bullitt (1968). Depuis mon rêve était de l’acquérir. L’été 2010, cette voiture de collection, bleu vert pastel avec un moteur en fonte, est arrivée, en bateau. Partie de l’Ohio (Etats-Unis) pour Le Havre où je suis allé la chercher pour la conduire jusqu’à Marseille. Comme je m’y connais un peu en mécanique, du temps où j’étais moniteur de ski nautique plongé souvent dans les moteurs de hors-bord, je passe autant de temps sous son capot qu’à son volant ! C’est vraiment un plaisir de faire de la mécanique sans électronique !».

Ô MON BATEAU !DENIS AUGUIN 41 ans>>CN Antibes>>entraîneur d’Alain Bernard (champion olympique sur 100 m nage libre en 2008) «Avoir un bateau est un vieux rêve, né lors de mes parties de pêche avec mon grand-père, au large du Cap d’Antibes. D’abord, je me suis acheté un vieux machin, un Rio. C’est un petit 7 mètres avec une petite cabine pour dormir à quatre. L’été dernier, avec ma femme et mes deux enfants, on s’est baladé de crique en port, de Cannes à Vintimille. Grâce au bateau, on peut apprendre des tonnes de trucs aux gosses sur la mer, le vent, la faune, la flore, les vagues, les courants, la mécanique, le pilotage : oui, c’est un enrichissement permanent ! Là, je viens de lui rajouter 2 mètres…en achetant un plus grand pour aller jusqu’en Corse, cet été ! Un jour, j’aimerais bien avoir un... 12 mètres !».

« A 12 ANS, J’AI EU UN COUP DE FOUDRE

POUR LA FORD MUSTANG FASTBACK

GT390 DE STEVE MCQUEEN DANS

BULLITT »

GREGORY MALLET

EN DEHORS DE LA NATATION, ILS VIVENT D’AUTRESPASSIONS QU’ILS PARTAGENT AVEC NOUS.


CESAR, LE TOUTOU QUI SAIT TOUT !CHARLOTTE BONNET17 ans>>Olympic Nice Natation>>vice-championne de France sur 100 m nage libre, championne d’Europe junior sur 100 m et 4 x 100 m nage libre en 2011>>quatrième sur 4 x 200 m nage libre aux Championnats du monde en 2011 «J’aime avoir César, mon berger blanc suisse âgé de 4 ans, avec moi. Il est un peu comme mon petit frère. Comme je suis fille unique, je compense avec lui. Et il est surtout mon principal confident : il sait tout de moi ! Il me tient compagnie, il m’écoute, il me renvoie de l’affection, il me console, il me tient chaud durant mes siestes, il regarde la télévision avec moi… Bref, c’est l’amour de ma vie !».

DE TRIOMPHE EN TRIUMPH !MICHEL CHRETIEN48 ans>>Amiens Métropole Natation>>entraîneur de Jérémy Stravius (champion du monde sur 100 m dos en 2011) «Oh, la moto, je l’aime depuis toujours ! Malgré trois accidents dont un, à 19 ans, où j’ai failli perdre une jambe, je n’ai jamais coupé les gaz. Quand je ne suis pas en balade, ma moto reste avec moi, en fond d’écran de mon ordinateur. En ce moment, j’ai une 600 Street Triple Triumph avec laquelle j’aime m’évader, pour la journée, sur la Côte Picarde…».

passion //


A CHAQUE MORPHO,SON MAILLOT plage

UNE-PIÈCE OU DEUX-PIÈCES ? TRIANGLE, BANDEAU, TAILLE BASSE OU CULOTTE HAUTE ? UNI OU À MOTIFS ? NO PANIC ! POUR ADOPTER LE BON MAILLOT QUI SUBLIME LA SILHOUETTE, SUIVEZ LE GUIDE : /// IDENTIFIEZ VOTRE MORPHOLOGIE PARMI

LES 5 PROPOSÉES. /// PROFITEZ DES CONSEILS DE GÉRALDINE CODEVERTE, CHEF PRODUIT ARENA ! /// RÉVELEZ VOTRE STYLE.

Silhouette en H /// Epaules et hanches de même largeur, taille peu marquée /// Le conseil de Géraldine : Féminiser sa silhouette avec des deux-pièces triangles qui cassent le côté rectangulaire. Miser sur le glamour avec des imprimés et des couleurs vives très nanas ! On n’hésite pas à porter une culotte ceinturée, façon James Bond Girl, idéale pour marquer la taille. A éviter : le une-pièce qui renforce la largeur des épaules et la culotte taille basse.

Laslu • 43€ Lonya • 47€ Leffy • 43€ l’accessoire en + robe plage Fadyl • 43€


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Lindaco • 43€ Lakila • 40€ Lygux • 46€ Mazar • 49€

Lutecya • 57€ Lyeff • 74€ Litonia • 48€ Menderes • 70€

Silhouette en pyramide inversée/// Epaules larges et hanches fines, silhouette athlétique /// Le conseil de Géraldine : Rééquilibrer la silhouette et jouer la girly touch ! En haut, on met en valeur sa poitrine : une pièce au décolleté V plongeant ou triangle bikini push up pour les petites poitrines. En bas, on sort le grand jeu pour attirer le regard sur le bassin. Culottes animées avec jeux de fronce et autres fantaisies. La bonne idée, le shorty qui allonge les jambes et augmente le volume des hanches. A éviter : le décolleté carré qui renforce la largeur des épaules.

Morphologie ronde/// une silhouette pulpeuse /// Le conseil de Géraldine : Mettre en valeur son décolleté, l’atout majeur des formes généreuses. Pour les afi cionadas du une pièce, préférez le décolleté en V plongeant avec maintien poitrine. Sur des deux-pièces, on ne lésine pas sur les poitrines aux effets push-up et autres froissés, drapés. Pour atténuer les rondeurs, préférez la culotte un peu montante qui couvre bien le ventre. A éviter : les rayures horizontales qui, par effet d’optique, marquent les rondeurs.

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A CHAQUE MORPHO,SON MAILLOT plage

Morphologie pyramide /// épaules étroites et hanches larges /// Le conseil de Géraldine : Mettre en valeur sa poitrine pour attirer le regard vers le haut du corps : push-up, rembourrés ou bandeau. On choisit une culotte fi ne et échancrée pour allonger les jambes. Pour camoufl er les hanches larges, préférez les couleurs sombres et les liens côtés sur les culottes. A éviter : le une-pièce qui souligne le déséquilibre haut-bas.

Morphologie en huit/// épaules et hanches de même largeur, taille fine /// Le conseil de Géraldine : C’est la silhouette idéale, tout ce qui est mini est permis ! Privilégiez les deux-pièces pour mettre en valeur la fi nesse des hanches.

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dossier corporate //UN FRANÇAIS SUR TROIS VA À LA PISCINE UNE FOIS PAR MOIS. SE BAIGNER EST UNE DES ACTIVITÉS

PRÉFÉRÉES EN VACANCES. LA NATATION VA ENCORE BATTRE DES RECORDS D’AUDIENCE LORS

DU RENDEZ-VOUS DE CET ÉTÉ, DOPÉE PAR LES SUCCÈS DE NOS NAGEURS. DEPUIS SA NAISSANCE

EN 1973, ARENA FAIT DE L’EAU SON UNIQUE MODE D’EXPRESSION ET DES ATHLÈTES, SES ÉGÉRIES.

ELLE EN CONNAÎT TOUTES LES PARTITIONS POUR GAGNER COMME POUR BRONZER…

A rena, cela veut dire sable en espagnol… Mais c’est d’abord sur les plots des piscines que la célèbre marque de maillots de bain s’épanouit depuis sa naissance en 1973. La compétition

est inscrite dans ses gènes. Les athlètes sont ses muses. Ils inspirent et nourrissent ses recherches technologiques comme son design. La Powerskin Carbon Pro, dernière née de l’écurie Arena en 2012, a mobilisé plus d’une dizaine de nageurs représentant tous les continents, d’Alain Bernard à Cesar Cielo en passant par Alexander Dale Oen. « Nous considérons les nageurs de notre team comme nos experts, confi rme Nicolas Préault DG d’Arena France. Toutes les innovations découlent du dialogue permanent que nous entretenons avec eux. Avec Alain Bernard, qui nous a rejoints en 2009, nous avons la chance d’avoir à la fois un pilote offi ciel et un pilote d’essai. Il a la capacité comme Alain Prost en F1 de participer à la mise au point des combinaisons avant de performer avec ». Si certaines technologies restent réservées à ces athlètes d’exception, d’autres se déclinent auprès du grand public. « Matières qui sèchent en un clin d’oeil, coupes qui épousent le corps, accessoires de tonifi cation… sont souvent nés de besoins exprimés par les athlètes, constate Nicolas Préault. Le grand public s’en est ensuite emparé pour rendre plus attractives ou plus ludiques les séances à la piscine ». Du bébé nageur à la graine de champion en passant par la future maman ou l’adepte du spa, chacun trouve dans les collections Arena une réponse précise à ses attentes.

Arena la marque qui révèle les talents

Simon DufourARENA A LES GÈNES DE LA PERFORMANCE… «J’ai toujours perçu Arena comme une marque tournée vers la technologie, avec souvent un temps d’avance sur ses concurrents. Arena possède naturellement, dans ses gènes, le sens de la performance. Arena m’a accueilli à la fi n de ma carrière

sportive pour rejoindre le service promotion sportive. De l’intérieur, je ressens encore mieux cette volonté de progresser, d’avancer, d’innover, d’anticiper. Avec nos athlètes et nos clubs partenaires, on effectue un travail de fond au quotidien. Vincent et moi allons chercher au bord des bassins des informations en direct auprès des nageurs, des entraîneurs. On conseille, on observe. On intervient aussi et on corrige quand cela est nécessaire. Ce dialogue permanent et concret permet de faire remonter plus vite les informations sur tous les plans : technologique, technique, design mais aussi humain. C’est vrai, je ne vis plus comme un athlète de haut niveau. Mais grâce à Arena, je continue d’être dans la performance. J’ai vraiment de la chance…».

33 ans • médaillé de bronze aux Championnats du monde en 2003, aux Championnats d’Europe en 2001 et en 2004 sur 200 m dos.

CORPORATE //



Roxana en campagne

«Comment avez-vous perçu l’idée de cette campagne ? Roxana Maracineanu : «Dans un premier temps, j’ai été très surprise puis, contente de voir comment Arena voulait tourner la chose. Contente, aussi, de sentir, dans ce moment diffi cile de qualifi cation mondiale ratée, mon sponsor à fond derrière moi. J’avais signé en juin. Donc, j’étais très gênée.

Comment avez-vous perçu cette campagne ?RM : Comme un soutien très important ! Quand un athlète doute, un tel soutien lui remonte le moral, lui permet de se projeter sereinement pour les grandes échéances en cours. Cela fait un bien fou. Donc, ce genre de soutien, rare dans le monde du sport, est à saluer ! En fait, dans cette période de déception pour la marque et pour moi, «Arena» a su parler juste au grand public, parler juste au monde du sport et me parler juste au moment important.

Cette campagne a-t-elle changé votre image auprès du grand public ?RM : Oui, en me donnant une image, disons, glamour. Soudainement, je me suis vue, et, surtout, le grand public m’a vue, avant tout comme une femme, moins comme une nageuse ! Cette image m’a fait un bien fou. Elle a aussi fait du bien à la natation…».

JUILLET 2001, «ARENA» LANCE SA PREMIÈRE CAMPAGNE

DE PUBLICITÉ ! SURPRISE, ELLE MET EN SCÈNE UNE

CHAMPIONNE DU MONDE (EN TITRE !), QUI VIENT DE RATER - POUR TROIS LILLIPUTIENS

CENTIÈMES - SA QUALIFICATION POUR LES CHAMPIONNATS DU

MONDE..! A L’AFFICHE, ROXANA MARACINEANU (26 ANS), LA

VICE-CHAMPIONNE OLYMPIQUE EN 2000 SUR 200 M DOS !

DIX ANS APRÈS, «ROXY» REVIENT SUR CETTE PREMIÈRE,

PAS COMME LES AUTRES…

EN CHIFFRES• Un français sur trois va à la piscine une fois par mois• 7,6 millions nagent une à deux fois par semaine• Le prix moyen d’un maillot de bain est de 22,70€.• Le marché du maillot de sport qui représente 45% des ventes au

plan mondial contre 55% pour le maillot loisir/plage (source NPD 2009)


NAISSANCE D’ARENA, la marque qui mouille le maillotPassionné de natation, Horst Dassler, fi ls du fondateur d’Adidas et PDG d’Adidas France, crée la marque Arena. Les sept médailles d’or remportées par Mark Spitz aux J.O. de Munich en 1972 inspirent le département R&D. Il créé un bijou de technologie : le Skinfi t, tissu de 18 grammes seulement, qui adhère au corps comme une seconde peau.

ARENA DÉCOUVRE LE DOS DES FEMMESARENA CRÉE LE FLYBACK, premier maillot de bain féminin sans tissu dans le dos. Cette coupe, qui assure glisse, légèreté et liberté de mouvement, permet à Chris Tracey Caulkins (USA) de remporter cinq médailles d’or aux mondiaux à Berlin.

ARENA ENTAME SA BELLE HISTOIRE AVEC POPOVÀ BARCELONE. Alexander Popov (CIS) gagne deux médailles d’or avec le SkinFit® (50 m et 100 m NL). C’est le début qu’une belle histoire avec Arena qui s’achèvera douze ans plus tard avec l’arrêt de la carrière du tsar russe.

ARENA S’ATTAQUE AU CHLORE ARENA MET AU POINT L’ARENA STRETCH 150®, une nouvelle matière anti-chlore. Son secret ? L’élasthanne est remplacé par la fi bre PBT (Polybutylène). Résultat : les maillots durent plus longtemps et résistent aussi aux UV et aux nombreux lavages.

ARENA GLISSE SUR L’EAUL’AQUARACER® GLISSE SUR LES CHAMPIONNATS D’EUROPE DE VIENNE. Cette matière, qui absorbe peu d’eau, offre d’excellentes qualités hydrodynamiques. Elle sèche deux fois plus vite qu’une matière traditionnelle.

POPOV ENTRE DANS L’HISTOIREÀ ATLANTA. Le Russe Alexander Popov entre dans l’histoire en réalisant le doublé sur 50 et 100 m NL en Aquaracer®.

ARENA CONJUGUE POIDS PLUME ET SUPER GLISSEExtra-fi n (0,29 mm), opaque et extra-léger (146g/m2), le X-Flat® d’Arena marque les esprits aux Championnats du monde de natation à Perth. Ce tissu novateur indémaillable, maintient le corps sans le compresser. Roxana Maracineanu remporte la médaille d’or du 200m dos avec ce maillot.

CORPORATE //


ARENA ET LA FRANCE QUI GAGNEÀ ATHÈNES révèlent Laure Manaudou : or sur 400 m nage libre, argent sur 800 m nage libre et bronze sur 100 m dos.

ARENA SCULPTE LE CORPS DES FEMMESArena promet des maillots qui sculptent la silhouette. La matière Waterfeel Power gaine et redessine en douceur le corps des femmes.

ARENA VISE LE MONDELes stars du sprint, Alain Bernard et Cesar Cielo, rejoignent le team Arena. Dans le même temps, Arena conclut des accords avec les plus grandes fédérations du monde. Ces partenariats amorcent son expansion au plan international.

ARENA MET SON WATER INSTINCT EN SCÈNEQuand Alain Bernard porte une combinaison Arena, rien ne l’arrête, et surtout pas les chutes du Niagara. Le nageur, ambassadeur de la marque depuis début 2009, est la tête d’affi che de la campagne de communication.

ARENA S’HABITUE AUX RECORDSArena introduit la combinaison Powerskin® X-Glide, matière 100% polyuréthanne. Les combinaisons de compétition Arena se sont avérées être le choix préféré des nageurs du monde entier. Les résultats exceptionnels obtenus lors des compétitions majeures en 2009 en sont la preuve.

ARENA REDONNE LA PAROLE AU TISSUSuite à l’interdiction des combinaisons par la FINA au 1er janvier 2010, Arena propose trois technologies Powerskin® en tissu sous forme de jammers pour les hommes et de combi-shorts pour les dames.

ARENA SUBLIME LES FEMMESArena crée une gamme exclusive Bodysensation, coupée dans une matière très douce, soyeuse, fi ne, respirante. En plus, elle est écolo ! Au passage Arena introduit un maillot réversible et sans couture.

ARENA ET SES BOUTIQUESArena a ouvert plusieurs boutiques en France :Toulouse (centre commercial Blagnac), Lyon 2ème,Marseille et un corner aux Galeries Lafayette àParis. Elle possède aussi deux magasins d’usineaux Marques Avenue de Corbeil Essonne (91) et deRomans (26).Adresses complètes des boutiquesArena sur le site www.arena.fr


CORPORATE // TECHNOLOGIE

EN RÉSUMÉ, L’EAU NE RÉSISTE PAS À LA POWERSKIN CARBON PRO ! ET TOUS NOS NAGEURS CRAQUENT POUR SESATOUTS RÉVOLUTIONNAIRES : SA ROBUSTESSE, SON ÉLASTICITÉ DYNAMIQUE ET SON CONFORT ! CETTE NOUVELLE

TECHNOLOGIE A LA FIBRE DE LA VITESSE, TISSANT EN SON CŒUR DU CARBONE ET DE L’ÉLASTHANNE. ELLE OFFRE UNE SECONDE PEAU SUR-MESURE POUR GLISSER ENCORE PLUS VITE…

POWERSKIN CARBON PRO,

LA GLISSE SUR-MESURE…

Architecture composée de bandes élastiques qui assurent retour dynamique et alignement du nageur dans les phases techniques (plongeon et virage)

Coutures plates et soudées

Arena a combiné trois éléments high-tech pour produire une compression idéale : nouvelle construction de maillot de bain, augmentation de la part de l’élasthanne et introduction de la fi bre de carbone. Cette combinaison donne naissance à une nouvelle technologie :

Powerskin Carbon Pro.

L’introduction de la fi bre de carbone dans la composition du tissu de la Powerskin Carbon Pro produit les effets suivants :

• elle assure la sécurité en renforçant le tissu• elle répartit de façon homogène la contention musculaire• elle contrôle le niveau de contention pour garantir une totale liberté de mouvement et de confort

Collection Powerskin

Carbon Pro42 // ARENA WATER INSTINCT MAGAZINE


QU’EN PENSE ALAIN BERNARD ?«Après mes plongeons et mes virages, je n’ai jamais ressenti une glisse aussi surprenante. Plus aucune bulle d’air ne passe. Je me sens un peu plus haut sur l’eau avec. Je me sens formidablement gainé et en même temps libre de mes mouvements. Cette matière est aussi costaude et la coupe confortable et performante…»

LE BRÉSILIEN CESAR CIELO(24 ANS), CHAMPION OLYMPIQUE ET CHAMPION DU MONDE EN TITRE SUR 50 M NAGE LIBRE, CHAMPION DU MONDE EN TITRE SUR 100 M NAGE LIBRE : «Quand je suis dans l’eau, je sens ma force et ma technique associées à une puissance jamais ressentie : sensationnel ! Vivement Londres !».

LA SUÉDOISE SARAH SJÖSTRÖM(18 ANS), CHAMPIONNE DU MONDE ET D’EUROPE EN TITRE SUR 100 M PAPILLON : «Dès que je suis entrée dans l’eau, j’ai été surprise par une vitesse et un contrôle que je n’avais jamais ressentis auparavant…».

LA NÉERLANDAISE RANOMI KROMOWIDJOJO(21 ANS), CHAMPIONNE OLYMPIQUE EN TITRE SUR LE RELAIS 4X 100 M NAGE LIBRE : «Quand je suis dans l’eau, la combinaison me donne la liberté et la vitesse d’un dauphin : surprenant !»

L’ALLEMAND PAUL BIEDERMANN(25 ANS), CHAMPION DU MONDE EN TITRE SUR 200 ET 400 M NAGE LIBRE : «Dès que je touche l’eau, je sens vraiment mon corps qui exprime naturellement sa force et sa puissance…».

TECHNOLOGIE


NOS SAUVETEURS CITOYENS, COURAGEUX ET FORTS !

DERRIÈRE L’AUSTRALIE QUI ARCHI-DOMINE LA PLANÈTE DU SAUVETAGE SPORTIF, LA FRANCE GAGNE DU TERRAIN… À GRANDS PAS !

reportage //

Plonger en piscine pour secourir un nageur en perdition, fendre une vague en kayak ou braver les courants en nageant contre vents et marées pour secourir un nageur à l’agonie est l’adrénaline quotidienne des cinquante mille licenciés de la Fédération Française de Secourisme.

A la force des bras, épaulés ou non par des embarcations (kayak ou planche), ces athlètes hors normes, triathlètes et héros dans un même

élan de courage, évoluent en piscine (appelé «sauvetage en eau plate») ou en mer (appelé «sauvetage côtier»). De nombreux clubs, surtout répartis sur le littoral atlantique, les forment à ces techniques. En plein boom, nos sauveteurs, parmi les meilleurs mondiaux, attendent, avec impatience, le mois de septembre 2014 lorsque Montpellier accueillera les Championnats du monde…

Le sauvetage propose une douzaine

de disciplines. Elles imposent

des exercices durant lesquels l’athlète doit se jouer d’obstacles

ou de dangers.


LE SAUVETAGE

1 /// A Montpellier où mer et piscines sont voisines, quatorze athlètes sont à l’unique pôle «France» de leur spécialité.2 /// La Fédération est, à la fois sous la tutelle de la Fédération Française de Natation (sauvetage sportif) et sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur (secourisme).6 /// Les épreuves sont au nombre de six en sauvetage eau plate (piscine) et six en côtier (mer). Plusieurs fois titrée aux derniers Championnats d’Europe (vice-championne d’Europe 2011), la France se classe sixième nation mondiale.600 /// Le nombre de clubs en France ! Le plus gros est Aqualove Sauvetage Montpellier (aux mille licenciés !) suivi par Entente Nautique Albigeoise et Capbreton Sauvetage Côtier.50 000 /// Le nombre de licenciés à la «F.F. 2 S.S.» dont une partie attirée par le sauvetage sportif, activité citoyenne, ludique et collective.

POINTS D’ORGUE DE 2012DES ÉVÉNEMENTS QUI SÉDUISENT DES MILLIERS DE SPECTATEURS ATTIRÉS PAR CETTE BELLE DISCIPLINE SPECTACULAIRE ET CITOYENNE OÙ LES RÈGLES SONT SIMPLES : LE PREMIER QUI FRANCHIT LA LIGNE D’ARRIVÉE L’EMPORTE !

• DU 07 AU 09 AVRIL À TARBES, Championnats de France en eau plate (en piscine !),

• LE 1ER MAI À HOSSEGOR, «Festival International de Sauvetage Côtier»,

• DU 25 AU 28 MAI À MONTPELLIER, «La Rescue» (une répétition avant les Championnats du Monde !),

• DU 21 AU 23 SEPTEMBRE À HOSSEGOR, Championnats de France côtiers,

• DU 08 AU 11 NOVEMBRE À ADELAIDE (AUSTRALIE), Championnats du Monde

JULIEN LALANNE, ROI DES VAGUES A LAMES ! Ce chef de poste sur une plage à Hossegor s’entraîne «deux à trois fois par jour, environ cinq heures…». L’hiver, ce Landais descend parfois s’aguerrir chez les maîtres australiens. L’été, au fi l des marées basques, cet ancien papillonneur jongle avec lames, rouleaux de bord à marée haute, houles ou courants de baïnes à marée basse : «La mer, j’apprends à m’en servir, à la subir le moins possible…».

30 ans • Cap Breton Sauvetage Côtier • Champion d’Europe de planche et Vice-Champion d’Europe «oceanman» en 2011 • Au pôle «France» de Montpellier.

JUSTINE WEYDERS, REINE DES TUBES !«Il y a trois ans, lassée des longueurs monotones en natation, je me suis mise au sauvetage. En pratiquant ces disciplines, très variées et très enrichissantes, j’ai retrouvé du plaisir en natation où je vise, cette année, une fi nale sur 50 et 100 m dos aux Championnats de France» ambitionne cette Guingampaise, étudiante en Staps.

21 ans • M.N.S. Sauvetage Sète • Championne d’Europe du relais bouée-tube et Championne de France sur 200 m obstacles en 2011 ; 5ème sur 200 m dos aux Championnats de France en 2007 • Au pôle «France» de Montpellier.

NOS «JUJU» A BLOC !


1 // Minishort Basolox / 34 €2 // Drap de bain Hyppo / 35 €

3 // Masque + Tuba Sea Discovery / 39 €4 // Palmes Tech fi n / 37 €

5 // Sac waterproof Dry (10l) / 13 €6 // 2 pièces “Lygux” / 46 €

7 // 1 pièce “Madang” / 34 €8 // Tongs Marco / 26 €

9 // Bouchons oreilles Dome / 6,50 €10 // Bonnet Poolish / 10 €

11 // Lunettes Pure Mirror / 19 € 12 // Minishort en maille fi let

“Drag Suit” / 22 €13 // Ballon beach volley / 23 €

ENVIE DE SABLE ET DE GRAND BLEU ? SUIVEZ LES SAUVETEURS FLORIAN, ANTHONY ET JUSTINE !

boardshort Gundal - 47 €2 pièces Laslu - 43 €

boardshort Gaurika - 40 €

SaléET VICECET ÉTÉ SUR LA PLAGE, ON NE VERRA QUE… VOUS ! COLORÉS,

ACIDULÉS, LES MAILLOTS ONT LA PÊCHE. FUN, FUN, FUN ON THE BEACH !

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ChloréChloréCOLORIS FRUITÉS, IMPRIMÉS ENSOLEILLÉS, COUPES « TO SWIM TRENDY »… LA SÉLECTION D’ARENA POUR NAGER IN ! ET TENIR LE CHLORE OUT !

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PARÉS À BOUGER COMME LES SAUVETEURS ? ADOPTEZ D’URGENCE LA SÉLECTION DE JULIEN ET SES DRÔLES DE DAMES, KIM, JUSTINE ET CINDIE. 2 pièces “Lacy” - 36 €1 pièce Mast High - 35 €-------------------Bandeau Boston - 34 €


plongent DANS L’EXTREME…DU HAUT D’UNE FALAISE DE 25 MÈTRES AU MEXIQUE, D’UNE TOUR DE 26 MÈTRES DANS LE

PORT DE LA ROCHELLE OU D’UN PONT À 28 MÈTRES EN ITALIE, ILS PLONGENT POUR TROIS

SECONDES. LE CŒUR BIEN ACCROCHÉ, ILS SIGNENT, ENTRE 90 ET 100 KM/H, UNE SEULE

FIGURE… ILS PERCUTENT ALORS UNE EAU DURE COMME DU BÉTON. LA PROTECTION DE CES

PLONGEURS HORS NORMES ? UN SIMPLE MAILLOT DE BAIN ! ALORS, GARE À LA CASSE…

rencontre //

nos deux françaisDU CIRCUIT CYRILLE OUMEDJKANE SIROTE L’ADRENALINE !Ce maître-nageur pratique l’extrême depuis douze ans : «Plonger en piscine m’ennuyait. Plonger d’un site naturel avec les aléas de la météo provoque de géniales montées d’adrénaline. Mais, pour réussir, il faut des années d’expérience. D’où l’âge élevé des meilleurs, entre 30 et 35 ans…».

36 ans • Plongeon Club de Strasbourg • 5ème en 2011, 10ème en 2010 et en 2009 de la tournée «Red Bull Cliff Diving Series».

HASSAN MOUTI, RIEN D’UNE TETE BRÛLÉE !Lui, aussi, l’adrénaline l’attire au bord du précipice. Mais, cet entraîneur de natation assure «ne pas être une tête brûlée, juste un plongeur qui aime les risques. Mais ils sont toujours calculés !». Sa plus grosse blessure après neuf ans de pratique ? «Le sacrum fêlé, le talon d’Achille du plongeur, comme le genou chez le footballeur!».

31 ans • Plongeon Club de Strasbourg • 12ème en 2011, 5ème en 2010 et 9ème en 2009 de la tournée «Red Bull Cliff Diving Series».

Des


MATTHIEU ROSSET UN SACRÉ VOLTIGEUR !Premier plongeur français de l’histoire à remporter un Grand Prix FINA (juin 2011), le Lyonnais avait pourtant démarré sa carrière à sept ans par un plat d’anthologie. Il la continue en se cassant une main puis deux talons l’obligeant à un mois de fauteuil roulant. Il a aussi subi récemment une mononucléose avec complication hépatique. Malgré tout, cet étudiant paysagiste, as du triple et demi renversé, pourrait être le premier français sacré. En 2012 ou plus vraisemblablement en 2016 ? En individuel ou bien en synchronisé avec Damien Cély, son compère depuis sept ans ? A suivre…

21 ans • USOL VAUGNERAY • médaillé de bronze en individuel à 1 mètre et en synchronisé à 3 mètres aux Championnats d’Europe en 2011 • septième aux Championnats du monde à 3 mètres en 2011.

AGENDA VERTIGINEUXQUINZE PLONGEURS DE L’EXTRÊME SERONT ENGAGÉS DANS LA TOURNÉE INTERNATIONALE RÉFÉRENCE LE «RED BULL CLIFF DIVING SERIES» ET SERONT NOTÉS PAR CINQ JUGES : (*)

• Le 22 ET 23 JUIN en France,

• Le 06 ET 07 JUILLET en Norvège,

• Le 20 ET 21 JUILLET au Portugal (Açores),

• Le 03 ET 04 AOÛT en Irlande,

• Le 24 ET 25 AOÛT aux Etats-Unis,

• Le 07 ET 08 SEPTEMBRE en Grande-Bretagne,

(*) le nom des villes hôtes n’a pas encore été offi cialisé.

CONFESSIONS

L’ENTRÉE DANS L’EAU PAR HASSAN MOUTI«Elle s’effectue en pleine accélération, entre 90 et 100 km/h… par les pieds bien tendus pour percer l’eau et y engouffrer le reste du corps. Entrer par les mains en avant, comme au plongeon traditionnel ? Impossible ! Trop dangereux : au minimum, fracture des poignets assurée ».

LES BLESSURES (*) PAR CYRILLE OUMEDJKANE«Faire un plat ou atterrir sur le dos crée une bonne décharge ou brûle le dos au second degré, entraîne cloques ou ecchymoses. Il faut un mois pour s’en remettre ! On peut, aussi, se déchirer des muscles, se fracturer les chevilles ou le sacrum. Un seul saut, même réussi génère des douleurs aux articulations le lendemain matin. Quand on s’entraîne à 25 mètres, on ne fait pas plus de six plongeons par jour tant les implications mentales et physiques sont fortes…». �

(*) Pas d’accident mortel à ce jour.

rencontre //


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JUSTINE WEYDERS21 ans • M.N.S. Sauvetage Sète • championne d’Europe du relais bouée-tube en 2011«Championnats de France côtiers en 2011 près d’Hossegor. Lors du parcours sur planche, je discute avec une coéquipière. Prises dans notre échange, on passe une bouée à droite au lieu de la passer à gauche. En tête de peloton, on arrive sur la plage pour prendre le relais sur ce même parcours, cette fois en kayak… A la tête des gens, on perçoit LE problème… Nous voilà obligées de repartir refaire le parcours en planche ! Personnellement, j’y ai laissé toutes chances de médaille. J’ai terminé en pestant contre mon étourderie. Cette bêtise arrive de temps en temps sur cette épreuve…»

ALEKSANDRA PUTRA25 ans • CNO Saint-Germain-en-Laye et AZS UWM Olsztyn (Pologne) •Championne d’Europe en petit bassin sur 200 m dos en 2008 •27ème sur 200 m dos à Athènes en 2004 pour la France «Championnats universitaires américains à Atlanta en 2009… Avant de prendre le relais du 4x200 m nage libre, je m’étire… et ma combinaison craque au niveau des fesses (ce n’était pas une Arena !). J’ai nagé tout le dernier relais, les fesses à l’air ! A l’arrivée, les filles m’attendaient avec une serviette. Puis bon nombre de nageurs et d’entraîneurs sont venus me féliciter d’avoir, malgré tout, donné le maximum. Et notre relais a terminé troisième !».

HASSAN MOUTI31 ans • Plongeon Club Strasbourg • 12ème en 2011, 5ème en 2010 et 9ème en 2009 de la tournée «Red Bull Cliff Diving Series»«Dans le plongeon extrême, on fuse entre 90 à 100 km/h. Quand on entre dans l’eau, toujours par les pieds, la puissance est telle qu’il arrive qu’elle remonte parfois dans l’anus… Cela produit un lavement très désagréable ! Pour parer un peu ce désagrément, on peut mettre deux ou trois maillots l’un sur l’autre !».

DIANE BUI DUYET 32 ans • AAS Sarcelles • médaillée de bronze sur 100 m papillon aux championnats d’Europe en petit bassin en 2009 • médaillée d’argent sur 100 m papillon et de bronze sur 50 m papillon aux Championnats d’Europe en petit bassin en 2008 : « Jeux du Pacifique en 1991. Derrière le plot, Pascal Maigret baisse son pantalon… Il avait juste oublié de mettre… son maillot de bain ! C’est arrivé à un autre papillonneur, Franck Esposito, à la coupe du monde à Paris en 1992…».Franck Esposito, aujourd’hui directeur sportif au Cercle des Nageurs d’Antibes, confirme : «Ce jour-là, il a fait froid d’un coup ! Quand je réalise, j’avertis l’arbitre sur ma droite. Grâce à son oreillette, il passe le message à l’arbitre sur sa droite, qui le signale à l’autre sur sa droite ! Résultat, la phrase «Franck a oublié son maillot» fait tout le tour du bassin jusqu’à l’arbitre sur ma gauche… qui se retourne vers moi en me disant : «Franck a oublié son maillot !»… Stoïque, je lui réponds : « oui, je sais !» Je cours au bassin d’échauffement où je croise Patrick Leroux (alors, nageur, aujourd’hui président du CN Antibes). Il me file son maillot ! Résultat, en une fraction de secondes, on s’est retrouvé cul nu tous les deux !!!».

MICHEL CHRETIEN 48 ans • Amiens Métropole Natation • entraîneur de Jérémy Stravius (Champion du monde sur 100 m dos en 2011)« En 2006, nous partions en stage en Tunisie avec les nageurs du pôle d’Amiens. Au moment d’embarquer à Roissy, on nous demande nos passeports. Problème : on avait juste une carte d’identité. Nous voilà bloqués à l’aéroport, assis par terre. Je tente de téléphoner à plusieurs contacts en Tunisie, en vain ! Tout d’un coup, on aperçoit une agitation… Arrive, en visite officielle à Roissy… Nicolas Sarkozy, alors Ministre de l’Intérieur ! Il s’approche de nous, prend de nos nouvelles. Mon épouse en profite pour lui soumettre le problème. Il fait signe à Claude Guéant, qui prend son téléphone. Trente minutes après, l’autorisation d’embarquer tombe… au grand étonnement de la police des frontières. A l’arrivée à Tunis, je vois deux types bien habillés avec une feuille blanche où sont marqués mon nom et celui d’Amiens. Je me dis que les ennuis ne sont pas finis. En fait, ce sont deux représentants de l’Ambassade de France, venus nous réceptionner… en grandes pompes !».

LA DÉLICIEUSE OUMY, DEUX ANS ET DEMI, PARÉE À TAQUINER LES CRABES ET JOUER AVEC LES VAGUES. SON PAPA, LE PHOTOGRAPHE STÉPHANE KEMPINAIRE, EST TRÈS FIER DE SES PROGRÈS DANS L’EAU. UNE VRAIE GRAINE DE CHAMPIONNE...

Coup de coeur //

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SWIMBAG JR ARENA / 9 €

‘‘ JE ME SENS COMMEUN GLADIATEUR,LA PISCINE ESTMON ARÈNE.’’

ALAIN BERNARDChampion olympique100m nage libre.

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Arena Water Instinct Magazine