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Numéro 34 / mc 2 i News 01 Vous informer, c’est déjà vous conseiller 01 janvier 2018 numéro 34 ARNAUD GAUTHIER, Président LA TRANSFORMATION DANS TOUS SES ETATS Uberisaon de la société, digitalisaon des processus, technologies numériques, objets connectés, blockchain, intelligence arficielle, industrie 4.0, start-up naon… Qu’elle soit Digitale ou Numérique, la « Transformaon » a été le buzzword de l’année 2017 et l’une des principales préoccupaons des entreprises. Au-delà des slogans et des effets de mode, la profusion de technologies et de données a entrainé, en quelques années et à l’initiative de jeunes sociétés (dont certaines sont devenues les « géants du web »), une évoluon profonde et durable des modèles économiques de nos clients : freemium, désintermédiaon, plateformisaon… Touchant tous les méers de l’entreprise et tous les secteurs d’acvité, la transformaon numérique est une révoluon tant culturelle et sociologique que technologique, car elle concerne les femmes et les hommes, elle interroge les organisaons, les praques managériales, le rapport à la hiérarchie ou encore la culture des entreprises. MC²I GROUPE POURSUIT SON DEVELOPPEMENT Le 9 janvier 2018, les 650 salariés de mc²i Groupe célébraient ensemble, dans le magnifique Théâtre des Folies Bergère, la tradionnelle Galee des Rois. L’occasion également de fêter les nombreux succès de la société en 2017 et les excellentes perspecves pour 2018. Avec une augmentaon de 14 % de son chiffre d’affaires en 2017, mc²i Groupe a en effet largement dépassé la croissance moyenne des autres cabinets du marché (2,9 % selon le Syntec). Ainsi, année après année, mc²i Groupe démontre son dynamisme et réalise de nombreux gains de parts de marché, poursuivant sa croissance organique en toute indépendance. Ce succès est avant tout le fruit de la qualité des intervenons des consultants du cabinet, mais aussi de l’adéquaon de notre offre aux besoins de nos clients : conseiller et accompagner la transformaon numérique de nos clients, aligner le système d’informaon sur la stratégie des entreprises, adapter les usages et les organisaons aux nouveaux modèles économiques. Répondant à une demande soutenue des clients, fortement portée par le développement des technologies (SMACS, IoT, IA…) et la mise en conformité réglementaire (RGPD notamment), mc²i Groupe prévoit une croissance importante en 2018, avec l’ambion de réaliser un Chiffre d’Affaires de près de 77 M€ sur l’exercice 2018. Au nom de tous les consultants et du management de mc²i Groupe, je vous souhaite une belle et heureuse année 2018. mc 2 i Groupe vous donne rendez-vous en 2018 pour accélérer votre transformation numérique et vous adresse ses meilleurs vœux de bonheur et de réussite Croissance de 14 % pour mc²i Groupe en 2017, dans un contexte de croissance du secteur de 2,9 % (source Syntec Numérique). mc²i Groupe compte 650 consultants au 1 er janvier 2018. Plus de 200 embauches sont prévues en 2018 pour accompagner la croissance, tout en maintenant un turn- over faible. Chiffre d’affaires prévisionnel de plus de 77 M€ en 2018, soit une croissance esmée de +14%. Missions confiées par nos clients au cours de l’année 2017. Un grand merci de la part des consultants et managers mc²i Groupe pour cee confiance renouvelée. 750 650 14 % 77 M€ Chiffres clés

ARNAUD GAUTHIER, Président · 2018-01-26 · de solution. Au-delà du choix de l’outil, et des traditionnels facteurs-clés de succès (conduite du changement, sponsoring, etc.),

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Numéro 34 / mc2i News

01

Vous informer,

c’est déjà vous conseiller

01

janvier 2018numéro

34ARNAUD GAUTHIER, Président

LA TRANSFORMATION DANS TOUS SES ETATS

Uberisation de la société, digitalisation des processus, technologies numériques, objets connectés, blockchain, intelligence artificielle, industrie 4.0, start-up nation…Qu’elle soit Digitale ou Numérique, la « Transformation » a été le buzzword de l’année 2017 et l’une des principales préoccupations des entreprises.Au-delà des slogans et des effets de mode, la profusion de technologies et de données a entrainé, en quelques années et à l’initiative de jeunes sociétés (dont certaines sont devenues les « géants du web »), une évolution profonde et durable des modèles économiques de nos clients : freemium, désintermédiation, plateformisation…Touchant tous les métiers de l’entreprise et tous les secteurs d’activité, la transformation numérique est une révolution tant culturelle et sociologique que technologique, car elle concerne les femmes et les hommes, elle interroge les organisations, les pratiques managériales, le rapport à la hiérarchie ou encore la culture des entreprises.

MC²I GROUPE POURSUIT SON DEVELOPPEMENT

Le 9 janvier 2018, les 650 salariés de mc²i Groupe célébraient ensemble, dans le magnifique Théâtre des Folies Bergère, la traditionnelle Galette des Rois. L’occasion également de fêter les nombreux succès de la société en 2017 et les excellentes perspectives pour 2018.Avec une augmentation de 14 % de son chiffre d’affaires en 2017, mc²i Groupe a en effet largement dépassé la croissance moyenne des autres cabinets du marché (2,9 % selon le Syntec). Ainsi, année après année, mc²i Groupe démontre son dynamisme et réalise de nombreux gains de parts de marché, poursuivant sa croissance organique en toute indépendance.Ce succès est avant tout le fruit de la qualité des interventions des consultants du cabinet, mais aussi de l’adéquation de notre offre aux besoins de nos clients : conseiller et accompagner la transformation numérique de nos clients, aligner le système d’information sur la stratégie des entreprises, adapter les usages et les organisations aux nouveaux modèles économiques.Répondant à une demande soutenue des clients, fortement portée par le développement des technologies (SMACS, IoT, IA…) et la mise en conformité réglementaire (RGPD notamment), mc²i Groupe prévoit une croissance importante en 2018, avec l’ambition de réaliser un Chiffre d’Affaires de près de 77 M€ sur l’exercice 2018.

Au nom de tous les consultants et du management de mc²i Groupe, je vous souhaite une belle et heureuse année 2018.

mc2i Groupe vous donne rendez-vous en 2018 pour accélérer votre transformation numérique et vous adresse ses meilleurs vœux de bonheur et de réussite

Croissance de 14 % pour mc²i Groupe en 2017, dans un contexte de croissance du secteur de 2,9 % (source Syntec Numérique).

mc²i Groupe compte 650 consultants au 1er janvier 2018. Plus de 200 embauches sont prévues en 2018 pour accompagner la croissance, tout en maintenant un turn-over faible.

Chiffre d’affaires prévisionnel de plus de 77 M€ en 2018, soit une croissance estimée de +14%.

Missions confiées par nos clients au cours de l’année 2017.Un grand merci de la part des consultants et managers mc²i Groupe pour cette confiance renouvelée.

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14 % 77 M€

Chiffres clés

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Transformation des Systèmes d’Information

" Les outils PPM ont l’ambition d’accroître significativement l’efficacité d’une entreprise, notamment en réduisant la redondance et les échecs des projets. "

Les outils PPM (outils de portefeuilles de projets) ne sont plus cantonnés aux seules DSI et s’étendent progressivement aux autres directions de l’entreprise tant ils sont perçus comme vecteurs de valeur. Si chaque outil possède sa philosophie propre, tous ont pour objectif d’aider les entreprises à optimiser leur pilotage et rationaliser leurs projets.Pourquoi ces outils sont-ils autant plébiscités ? Peut-on réellement s’en passer à une époque où les contraintes de rationalisation sont plus fortes que jamais ?

Des fonctionnalités créatrices de valeurLes outils PPM offrent bien évidement un large éventail de fonctionnalités facilitant le pilotage de projets au niveau d’un portefeuille que ce soit par la gestion des ressources, des temps et des dépenses, ou encore par la création de rapports et tableaux de bords. L’intérêt de ces outils va bien au-delà, il ne se limite plus qu’à ces simples capacités.Une gestion de portefeuille de projets joue un rôle-clé dans l’émergence d’une idée ou d’un besoin. Grâce à ces outils, les décideurs sont maintenant en capacité d’évaluer et de prioriser l’ensemble des sujets au fil de l’eau tout en prenant en compte les contraintes temporelles, budgétaires et humaines, auxquelles les entreprises doivent faire face.En permettant l’identification des projets à forte valeur ajoutée, et grâce à une connaissance plus aigüe de l’ensemble du portefeuille projet, la qualité des arbitrages en provenance du management s’en trouve améliorée. Les efforts sont donc concentrés sur des projets en cohérence avec un projet d’unité ou schéma directeur établi en alignement des enjeux stratégiques métiers.

Un ROI dépassant 500 % Les organisations sont de plus en plus séduites par ce type d’outils permettant un pilotage global des projets à la maille d’un pôle, d’un domaine ou bien même d’une direction. Ils offrent de la flexibilité sur la granularité du suivi, pouvant aller d’un suivi détaillé des tâches projets à un simple suivi budgétaire du portefeuille.Les outils PPM ont l’ambition d’accroître significativement l’efficacité d’une entreprise, notamment en réduisant la redondance et les échecs des projets – rendu possible par la capitalisation et le partage de l’historique des projets – tout en se focalisant sur les projets à forte valeur ajoutée.Compte tenu de la volumétrie des projets réalisés en parallèle dans les entreprises, la mise à disposition d’un tel outil de pilotage du portefeuille de projets se relève être un véritable enjeu stratégique et compétitif. Il permet de sécuriser les dépenses allouées dans les activités et de maximiser le retour sur investissement (ROI).Une étude réalisée par IDC démontre que les entreprises qui ont mis en place un outil PPM réalisent en moyenne un retour sur investissement en 3 ans de l’ordre de 557%. Ce qui signifie que pour chaque euro investi dans une solution PPM, l’entreprise génère un gain de 5 à 6 euros, permettant d’obtenir un ROI positif après seulement quelques mois d’utilisation.

Des choix d’implémentation capitaux pour la réussite de la démarcheUne multitude de solutions PPM existent et tentent de se différencier en proposant des approches et philosophies diamétralement différentes. Certaines solutions tendent vers l’Enterprise Portfolio Management (Planview, Barometer IT, etc.) là où d’autres éditeurs concentrent leurs efforts sur les aspects de suivi opérationnel de gestion de projet (Daptiv, NQI Orchestra, etc.). Garantissant une utilisation exclusive du standard logiciel (Triskell, Daptiv, etc.) ou proposant au contraire la possibilité de développements spécifiques (ServiceNow, Planview, etc.).

Aujourd’hui la tendance du marché est plutôt de proposer des outils standards, clés en main en mode SaaS. Ces outils promettent un gain de temps dans l’implémentation et permettent une évolutivité permanente. Pour autant ce choix dépendra forcément des besoins de l’entreprise et de sa maturité dans sa gestion de portefeuille de projets. Une entreprise avec des processus existants bien ancrés dans les habitudes aura par exemple un intérêt moins fort à choisir ce type de solution.

Au-delà du choix de l’outil, et des traditionnels facteurs-clés de succès (conduite du changement, sponsoring, etc.), la réussite de l’implémentation d’un outil PPM dépendra beaucoup des moyens mis en œuvre pour assurer la récolte des informations. En effet un outil PPM perd rapidement de son intérêt sans données fiables et à jour. Cela met également en évidence la nécessité de disposer d’une organisation adaptée, qui va permettre de définir la granularité adéquate d’informations à récolter.

Vers l’Enterprise Portfolio ManagementPlus que jamais, l’outil PPM s’affirme comme une opportunité d’aligner le SI aux objectifs métiers et de réaliser des économies d’envergure. Ces solutions ne sont plus seulement l’apanage des DSI. Les éditeurs proposent de plus en plus d’outils permettant de connecter l’ensemble des portefeuilles de l’entreprises (applicatifs, infrastructures, etc.).

L’ambition des éditeurs aujourd’hui est bien de tendre vers l’Enterprise Portfolio Management, promettant un pilotage simplifié et unifié de toute l’entreprise.

OUTILS PPM : UNE OPPORTUNITÉ POUR ALIGNER SIET OBJECTIFS MÉTIERS

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Numéro 34 / mc2i News

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" Le marché de l’IA pourrait croître de 63% chaque année pour atteindre 16,06 milliards de dollars d’ici 2022."

L’IA : NOUVEL ASSISTANT DES RH ?

Ressources Humaines

Reproduisant avec exactitude une toile de Rembrandt, un autre encore sortant victorieux d’une compétition de jeu de Go face au champion européen ; si on peut croire à quelques scénarios de science fiction, il n’en est rien. Ces victoires de l’Intelligence Artificielle depuis 2016 ont permis de mettre en avant la progression de la robotique et de son intelligence. Désormais présente dans plusieurs aspects de la vie quotidienne via les assistants virtuels ou les interfaces conversationnelles (chatbot et voix), l’IA envahit tous les secteurs d’activité tels que la médecine, l’assurance, la finance, les médias ou encore la sécurité. Selon une étude Markets and Markets publiée en 2017, le marché de l’IA pourrait croître de 63% chaque année pour atteindre 16,06 milliards de dollars d’ici 2022. Les entreprises l’ont bien compris et l’adoptent peu à peu pour améliorer leurs performances, leurs modes d’organisation et leurs Ressources Humaines.

Les entreprises et les startups à l’assaut de l’IAComprendre ce qu’est l’IA est important pour comprendre son impact sur les organisations. Mais définir l’IA est un exercice difficile car il s’agit d’une technologie englobant des domaines différents tels que l’informatique, la neuroscience ou encore la psychologie. En 1956, Marvin Lee Minsky, un des plus importants contributeurs aux travaux sur l’IA, l’a définie et fait ressortir trois composantes interdépendantes. La première consiste en la compréhension du cerveau humain ; l’approche technologique comme deuxième composante, permet le traitement des données et la résolution des problèmes ; enfin la dernière composante concerne la capacité et la maturité des outils informatiques à porter la technologie de l’IA.Encore loin de pouvoir remplacer les humains en tant qu’intelligence forte, l’IA permet d’assister et d’améliorer les capacités humaines via l’automatisation, le raisonnement et la prise de décision. Avec la multiplication des données générées, entre autres, par les objets connectés, les seuls analyses et traitements de l’homme ne suffisent plus. C’est là que l’IA intervient en agissant sur le Big Data grâce à ses facultés d’automatisation, de recommandation, de personnalisation, de prédiction, et de simulation.Avec un potentiel d’accroissement de la profitabilité des entreprises de 38% d’ici 2035 selon une étude publiée par Accenture en 2017, il semble désormais indispensable pour les organisations de s’emparer de la technologie de l’IA. En plus des technologies apportées par les géants du web tels que Google, Apple ou Amazon, l’émergence des startups spécialisées dans l’IA en témoigne. Le marché du « Machine Learning » (analyse prédictive à partir de données) et celui du « Deep Learning » (apprentissage automatique à partir de l’apprentissage de modèles de données) génèrent à eux seuls 7,5 milliards de dollars d’investissement que se partagent 743 startups. On trouve ensuite une multitude d’autres investissements dans des start-up présentes sur le marché des robots, de la reconnaissance d’image, du traitement du langage et des assistants virtuels. Grâce à la multiplication de ces start-up, un panel de solutions toujours plus pointues s’offre aux entreprises et aux Ressources Humaines qui voient en l’IA une création de valeur pour leurs activités ainsi que pour l’organisation toute entière.

Comment l’IA rebooste la fonction RH ?Loin encore d’exploiter tout ce que l’IA peut offrir aux professionnels du secteur, plusieurs activités RH font d’ores et déjà appel à cette technologie.Les capacités prédictives de l’intelligence artificielle permettent de dégager des scénarios concernant la mobilité des collaborateurs, informations indispensables à la Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences (GPEC). En effet, grâce aux données collectées lors des entretiens individuels et d’évaluation à 360°, aux données issues des analyses de marchés et sectorielles ou bien encore celles concernant la progression relative des profils à forts potentiels, l’IA parvient à dégager des rapports sur les talents d’une entreprise. Ainsi les RH peuvent anticiper et prévoir d’éventuels mouvements de collaborateurs tels que les démissions et les mobilités.

En ce qui concerne la mobilité interne, l’IA permet aux RH de proposer des offres de poste au plus près des compétences et des aspirations du collaborateur. En analysant les données de compétences et de connaissances, les algorithmes associent une liste de candidats les plus pertinents pour le poste à pourvoir.Ce fonctionnement est également utilisé pour le recrutement en externe. Des outils tel que Clustree s’appuient sur des bases de données répertoriant plusieurs millions de parcours professionnels à travers différents pays et secteurs d’activité. En faisant confiance à l’IA pour recevoir les meilleures candidatures, le recruteur peut ainsi se concentrer sur tout le reste du processus de recrutement.

Les robots conversationnels ou chatbot s’imposent également comme de formidables atouts pour la gestion des questions RH au quotidien. Désormais, les salariés peuvent accéder en quelques clics aux réponses concernant des questions liées à leurs congés, leur compte personnel de formation, leurs bulletins de salaire ou leurs données administratives. Selon Cyril TEXIER, directeur de la société Do You Dream Up, spécialisée dans les chatbots, « dans 87% des interactions, le bot donne la bonne réponse. S’il n’y arrive pas, il invite à prendre contact avec une personne humaine ».En pleine mutation face aux nouvelles technologies d’Intelligence Artificielle ou de réalité virtuelle, les métiers des Ressources Humaines doivent irrémédiablement s’adapter. Les professionnels du secteur doivent se positionner comme des acteurs centraux de la conduite du changement pour réussir le virage de l’IA. Enfin, pour que celle-ci puisse générer les bénéfices attendus, ces derniers doivent travailler sur la qualité de leurs bases de données trop souvent obsolètes et destructurées pour accueillir ces technologies.

Intelligence Artificielle : opportunité ou menace pour les RH ? Finalement, tout ne dépendra que de la capacité des RH à s’approprier une technologie qui a encore beaucoup à offrir.

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Energie

QUELLE DATA SCIENCE POUR LE SECTEUR DE L’ÉNERGIE ?

Dans tous les secteurs, la data science est en pleine expansion. Celui de l’énergie ne fait pas défaut. Concernant par exemple l’efficacité énergétique des bâtiments ou encore le suivi du transport des matières premières, industriels, entreprises et bureaux d’études ont compris que prendre en compte les données, les exploiter et les rendre accessibles à tous est un atout considérable.

Face à l’explosion des données en circulation et à leur variété toujours plus grande, une discipline est devenue omniprésente dans toutes les entreprises, représentant un moteur significatif de croissance : la data science. Il s’agit de filtrer, d’analyser, de corréler des données hétérogènes grâce à des algorithmes spécifiques à chaque activité qui permettent de tirer des informations à forte valeur ajoutée. Ces informations sont ensuite prises en compte dans les processus décisionnels stratégiques et opérationnels.

Dans le secteur de l’énergieCertains grands énergéticiens ont ouvert leurs données au grand public grâce à l’open data. Engie a ouvert en mai 2017 les données d’un parc éolien à haute-Borne pour qu’elles puissent être exploitées par le plus grand nombre, ce qui a notamment permis de détecter des problèmes de réglages et d’orientation des éoliennes. Enedis s’est également engagé dans une dynamique d’ouverture des données grâce à sa plate-forme dédiée sur laquelle des jeux de données sont disponibles. Ceux-ci concernent entre autre l’évolution des consommations et des productions d’électricité. Dans le secteur de l’Energie, la data science représente même le cœur de métier de certaines entités participant ainsi à la modernisation et au développement de cette filière.

Pour la transparence des marchés de matières premièresUne autre PME nommée Kpler a fait de la data intelligence son fer de lance. Ainsi, elle offre une réelle solution permettant le suivi en temps réel des cargos de matières premières : pétrole charbon, gaz… Elle collecte des données de natures différentes : logistiques comme les signaux GPS des bateaux ou les calendriers des ports d’arrivée et de départ, industrielles comme la capacité de stockage, commerciales comme les différents contrats d’achats et de vente.

Ces données, une fois agrégées et exploitées grâce à un algorithme de pointe, permettent aux différents clients (sociétés pétrolières, traders…) d’avoir une information fiable sur la destination des navires, leurs volumes de cargaison et les acteurs impliqués. In fine, cette solution offre une transparence totale sur les risques du marché de la matière première aux différentes parties prenantes. La data étant au cœur de toutes les problématiques des data scientists de kpler, toute donnée est minutieusement captée, intégrée dans les différents algorithmes, utilisée et extraite notamment grâce à des outils en langage R(1). Ces deux exemples de PME ne sont pas des cas à part, les sociétés exploitant la donnée au service du secteur de l’Energie fleurissent à travers le monde.

L’utilisation de la data science par les énergéticiens, signe d’une numérisation forte du secteur, pourrait faciliter la transition énergétique et faire émerger de nouveaux acteurs sur ce marché en pleine mutation.

(1) Le langage R est un langage de programmation dont le but est de pouvoir organiser et traiter des volumes importants de données de manière rapide et flexible, mais aussi de créer

des graphiques paramétrables afin de pouvoir mieux visualiser le résultant de ces analyses.

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" La data science permet aussi aux Energy Managers de proposer des plans d’actions efficaces dont 80% ne nécessitent pas d’investissements."

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"le Grand Paris Express comptera à cet effet 68 nouvelles gares considérées comme de véritables plateformes d’échange et un réseau à dimension numérique via la fibre optique et le déploiement de DataCenters."

LE GRAND PARIS EXPRESS OU COMMENT AMÉLIORER LE CADRE DE VIE DES VOYAGEURS PAR LE TRANSPORT

Transport

8,5 millions de voyageurs empruntent chaque jour les transports en commun en Île-de-France. Cependant, le temps passé dans ces derniers a considérablement augmenté et les lignes sont de plus en plus saturées, à cause de l’augmentation de la population. La hausse du prix de l’immobilier contraint, par ailleurs, de nombreux habitants à s’excentrer en banlieue, souvent mal desservie par les transports, les isolant et rallongeant considérablement leur temps de trajet pour se rendre au travail.

Le “Grand Paris Express” : les enjeux, les attentesFace à ce constat, la métropole de Paris répond par le projet : « Grand Paris Express », une restructuration du tracé et du réseau de transports publics franciliens, passant par le prolongement de lignes existantes et la création de nouvelles lignes, afin de mieux relier les territoires de la région. L’objectif est simple : améliorer le cadre de vie des voyageurs. Inscrit dans un triptyque économique, écologique et sociétal, ce projet permettrait concrètement de :

• Limiter les inégalités territoriales en offrant un réseau de transports desservant davantage de zones enclavées et permettant la création de nouveaux pôles économiques,• Réduire le temps de transport des Franciliens par des tracés améliorés, une augmentation de la vitesse et des fréquences du métro (85 secondes entre 2 trains aux heures de pointe),• Alléger le trafic existant de 20 à 30 % sur les lignes à forte fréquentation (ligne 6, 7 et 13 et RER A et B),• Offrir un réseau 100% digital permettant l’accès au wifi, services connectés et données de mobilité aux passagers.

« La SGP a pour vocation de faire du Grand Paris Express, le métro “le plus digital du monde”, considéré comme une véritable « plateforme numérique », tant pour les usagers que pour les entreprises.»

Le “Grand Paris Express” : un projet d’une grande envergure• D’une longueur totale de 202 km et porté par la Société du Grand Paris (SGP), le Grand Paris Express repose sur la prolongation de 2 lignes de métro existantes, la ligne 11 et la ligne 14 et la construction de 4 nouvelles lignes automatiques, la 15 (ligne circulaire, en rocade autour de Paris), la 16, 17 et 18 (lignes complémentaires périphériques). D’ici 2030, le Grand Paris Express comptera à cet effet 68 nouvelles gares considérées comme de véritables plateformes d’échange et un réseau à dimension numérique via la fibre optique et le déploiement de DataCenters.

• Estimé à près de 25 milliards d’euros, financés par emprunt et subventions, le projet est séparé en 6 lots ou “tronçons”, lancés chacun en parallèle, afin de maintenir les échéanciers de mise en circulation, le 1er concerne un tronçon de la ligne 15, prévu pour 2022.• Le choix des acteurs n’est pas encore validé. Alors que la RATP, en tant qu’opérateur historique du métro parisien, a l’avantage quant à la gestion des infrastructures, l’exploitant (celui qui fera rouler le métro) n’a pas encore été choisi, un appel d’offres sera lancé fin 2017.

Un métro digital au service de l’HommeDe par l’implémentation de la fibre optique dans les tunnels, les voyageurs auront accès au Wifi et à la 4G sur tout le réseau. La création de DataCenters permettra de stocker des données et la politique d’Open Data prévue par la SGP, une mise à disposition d’informations voyageurs pour les entreprises afin de favoriser l’innovation digitale et la création de nouveaux services numériques pour les usagers.«Le métro ne fera pas qu’accompagner les mutations sociales et digitales dans le Grand Paris, mais les rendra toutes possibles car tout ce qui est connecté se transforme», annonce Philippe Yvin, président de la SGP.

Le Grand Paris Express implique pléthore d’acteurs et nécessite une vision à 360 degrés des différentes problématiques, qu’elles soient financières, technologiques, sociétales ou encore organisationnelles afin d’anticiper au mieux les risques, de minimiser les résistances au changement et de mener à bien le projet. Cela repose, entre autres, sur une solide communication autour du projet, expliquant objectifs, avantages et avancées des travaux pour gagner “l’acceptabilité sociale” des futurs usagers.

En attendant 2022 pour la 1ère mise en circulation, il est possible de voyager virtuellement avec le nouveau métro, la SGP ayant mis à disposition sur son site, un simulateur de temps de trajet :https://www.societedugrandparis.fr/carte#simulateur.

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Data & Analytics

JO PARIS 2024 : LA BUSINESS INTELLIGENCE,

LE BIG DATA ET LES OBJETS CONNECTÉS SONT LES NOUVEAUX DOPANTS

Lors des jeux olympiques de Londres, un demi-million de visiteurs étrangers ont dépensé en moyenne 1445 euros pendant leur séjour, générant un bénéfice de 853 millions d’euros pour la capitale anglaise. Plus qu’assez pour rendre la pelouse française plus verte que jamais, et il paraîtrait même que le Big Data, la Business Intelligence et les objets connectés ne seront pas en reste.

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" Avec le Big Data vient l’analyse prédictive qui, grâce au Machine Learning et à l’exploration des données, pourrait largement aider à la détection de comportements et menaces terroristes. "

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De nos jours, de grands volumes de données peuvent facilement être collectés pour mesurer les performances sportives : vitesse, nutriments, rythme cardiaque, ondes cérébrales et cycles de sommeil. En exploitant ces données à l’aide d’outils de Business Intelligence, il est possible de les interpréter pour déterminer les conditions optimales permettant à un athlète d’améliorer sa performance. Les outils numériques boostent les performances des athlètesLes derniers jeux olympiques à Rio nous en ont donné un exemple saisissant, avec l’équipe britannique qui a remporté trois médailles d’or et deux médailles de bronze en partie grâce à l’exploitation de données collectées lors des entraînements. En effet, les entraîneurs peuvent aujourd’hui analyser les données passées et actuelles pour comprendre le fonctionnement de chaque athlète et ainsi développer des entraînements et des équipements sportifs adaptés en conséquence. Cela décroit, par la même occasion, le nombre de blessures et le temps de récupération et de convalescence. Mais pourquoi ne pas pousser plus loin la réflexion et imaginer que, demain, les chiffres générés par la Business Intelligence (BI) serviraient aux entraineurs lors de la sélection des athlètes ? La BI pourrait même être l’outil idéal pour définir les sports dans lesquels concentrer les investissements comme pour certains pays moins peuplés qui pourraient, dès lors, décider sur quels sports miser afin d’optimiser leurs chances de remporter des médailles d’or. Les JO de Tokyo en 2020 prévoient, quant à eux, de révolutionner l’expérience des supporters en combinant Big Data et objets connectés. Ainsi, de nouveaux horizons s’ouvrent pour l’analytics avec, par exemple, la mise en place de capteurs placés dans les vêtements des sportifs. Si ces derniers seront bien utiles pour les juges, les fans pourront, de leur côté, visualiser en direct les rythmes cardiaques des coureurs ou encore chiffrer la vitesse des nageurs. Une nouvelle façon d’apprécier la préparation, le coaching et l’amélioration de la performance des athlètes. La France a besoin d’un entraînement particulier pour suivre le rythme Au-delà de la visibilité sur les performances des athlètes, toutes ces nouvelles technologies pourront servir au pays qui reçoit les JO au niveau même de son fonctionnement, car n’oublions pas que 12 millions de franciliens continueront d’aller au travail quotidiennement pendant que les cyclistes remonteront les Champs-Elysées et que les Invalides seront investis par le tir à l’arc. Or, les embouteillages parisiens n’étant pas une légende, une analyse du transport public sera la bienvenue afin d’éviter le chaos constaté sur le réseau londonien durant les JO de 2012. Pour ce faire, il est nécessaire de collecter des données qualitatives et non plus seulement quantitatives, à l’instar de ce qui est fait dans le métro londonien où les usagers valident leur titre à l’entrée mais aussi à la sortie, permettant ainsi aux gestionnaires du réseau de mieux qualifier leurs déplacements quotidiens. De plus, une coopération étroite entre les secteurs public et privé améliorerait le trafic, comme le prouve l’application Waze qui utilise les données partagées par des villes partenaires. La connectivité à bord fera également partie de l’équation pour analyser les embouteillages en temps réel. L’objectif est d’atteindre, d’ici 2024, la «Mobility as a service»,

déjà visée par certaines villes européennes comme Helsinki qui met en place un système d’information qui intégrera en temps réel tous les moyens de transport en circulation autour de la ville. Modéliser et analyser les habitudes en matière de déplacement des usagers du réseau de transport urbain est d’une importance d’autant plus capitale pour Paris que la ville prévoit d’intégrer de nouveaux types de transport dans un futur proche tels que les vélos électriques, le covoiturage, les utilisateurs de Segway ou encore les voitures autonomes. Pourquoi ne pas s’inspirer du Japon, qui a déjà fixé la barre haute pour Tokyo 2020 ? Ce pays très ambitieux prévoit en effet de transporter les athlètes uniquement avec des taxis autonomes, et de les héberger dans un village Olympique fonctionnant à l’hydrogène avec des robots pour assurer le service. De sérieux défis à releverPour mettre tout cela en place, Paris va devoir établir un réseau de routes dédiées aux déplacements liées aux Jeux Olympiques. Ne pas parvenir à anticiper et prédire les schémas de déplacement de la population pourrait s’avérer fatal, à la fois pour la performance globale et l’image qu’il en ressort, que pour certains commerçants parisiens. En effet, certaines routes commerçantes bloquées trop longtemps pourraient entraîner la fermeture de boutiques se trouvant dans l’incapacité de recevoir leurs livraisons. Un autre défi pour le Big Data et la Business Intelligence sera la sécurité. Les JO représenteront une occasion pour la France de montrer sa force et de restaurer la confiance des citoyens après les terribles attentats qui l’ont frappée au cours des deux dernières années. Avec le Big Data vient l’analyse prédictive qui, grâce au Machine Learning et à l’exploration des données, pourrait largement aider à la détection de comportements et menaces terroristes. Elle est la meilleure arme pour déceler les ennemis. Le coup de feu est aussi donné pour le secteur privéDe nombreuses opportunités sont à saisir avec l’étendue des investissements à venir. En plus des robots et des voitures autonomes, le futur semble tendre vers le développement de la 5G, les e-sports qui seront ajoutés à la liste des sports de Paris 2024, ainsi que la reconnaissance faciale qui remplacera peut-être l’usage des tickets et e-billets à l’entrée. Des secteurs propres à la Business Intelligence seront stimulés tels que le pari sportif. Les entreprises sont invitées à profiter des investissements technologiques publics et privés qui découleront de la préparation de l’événement. Par ailleurs, l’analyse des données durant les Jeux Olympiques de Rio a donné une direction claire pour les entreprises : il faut qu’elles soient connectées et ce quelle que soit leur taille, sur les réseaux sociaux et accessibles depuis les smartphones et tablettes ! Elles devraient également s’équiper du e-paiement et du wifi gratuit avant l’ouverture des jeux, afin d’attirer les touristes lors de cette rencontre olympique. L’événement sera une excellente occasion pour les entreprises parisiennes de se moderniser. Qui a dit que les Jeux Olympiques étaient coûteux ? Paris 2024 est une vraie mine d’or et tout le monde devrait s’y essayer.

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DIGITALISATION DE L’ASSURANCE : LA RÉVOLUTION LENTE DES OBJETS CONNECTÉS

Les partenariats entre les acteurs historiques du secteur de l’assurance, les fabricants d’objets connectés et les géants du numérique se sont multipliés ces derniers mois. Malgré une croissance importante sur le marché français, la révolution des objets connectés annoncée depuis plusieurs années se fait attendre.

De nombreuses opportunités dans des secteurs clefs pour les assureursDans le secteur de la Santé, montres connectées, bracelets fitness, balances, smartphones, tensiomètres, cardiofréquencemètres et capteurs connectés en tous genres permettent de mieux connaître les utilisateurs, de surveiller leur santé, d’instaurer des messages d’alerte, et de faire acquérir des réflexes qui contribuent à améliorer la santé.

Une incitation aux comportements vertueux que l’on retrouve dans le secteur automobile, secteur dans lequel les assureurs présentent aujourd’hui l’offre connectée la plus développée. Le « Pay how you drive » l’assurance auto dont le en fonction de la conduite, se développe lentement.

Concernant l’habitation, les appareils de surveillance connectés se multiplient (alarmes, caméras, détecteurs de mouvement, détecteurs de fumée). Les maisons deviennent de plus en plus « intelligentes » en matière d’alimentation énergétique et de gestion des équipements (lumières, volets, portes et installations électriques). Là encore, l’essor d’offres adaptées à ces nouvelles technologies progresse lentement.

Grâce aux objets connectés, l’assureur peut collecter des données plus pertinentes sur ses clients, et développer des offres ciblées ou trouver des leviers pour apporter une valeur ajoutée. Mais si les assureurs tardent à profiter pleinement des opportunités offertes par les objets connectés, c’est que leur développement se heurte encore à plusieurs difficultés. Sécurité des données et respect de la vie privéeL’obstacle le plus connu concerne le maintien de la confidentialité des données des utilisateurs. Le public et les associations de consommateurs prêtent à juste titre une attention soutenue à cette problématique de protection des données personnelles, véritable casse-tête pour les assureurs.

Quel que soit le secteur d’activité concerné, les utilisateurs sont par ailleurs souvent réticents à voir leur vie mesurée, leur conduite surveillée et notée en permanence. Caméras

de surveillance, montres, smartphones et objets connectés effraient autant qu’ils suscitent l’adhésion en « facilitant » la vie de leurs utilisateurs. Un contexte juridique complexeUn travail réglementaire reste également à fournir. Les objets connectés se développent dans un contexte juridique complexe, n’obéissant à aucun cadre juridique leur étant spécifique. Il faut puiser dans de nombreux domaines du droit commun pour comprendre les règles et limites qui contraignent leur utilisation. Définir un cadre législatif unique adapté à l’hétérogénéité des objets connectés permettrait aux professionnels de définir clairement les règles à appliquer et l’ensemble de bonnes pratiques à observer.

Définir un nouveau un modèle économiqueL’arrivée des objets connectés pourrait remettre en cause, au moins en partie, le principe de mutualisation des risques qui prévaut dans le secteur de l’assurance depuis tous temps : les primes versées par un grand nombre d’assurés servent à régler les sinistres qui surviennent à quelques-uns seulement. En enregistrant, analysant, prédisant les comportements, on peut s’appuyer sur des informations plus ciblées pour mettre en place une « tarification dynamique », qui anticipe les risques plus précisément.

La classique cotisation annuelle pourrait être remise en cause pour des modèles d’abonnement. Les offres commencent déjà à se transformer, ciblant davantage leurs utilisateurs et s’adaptant à leurs besoins spécifiques. La logique d’indemnisation qui prévaut actuellement pourrait se trouver peu à peu remplacée par une logique de prévention. Le modèle économique de l’assurance de demain reste à trouver, à l’équilibre entre logique de prévention et principe démutualisation des risques. Ceux qui sauront profiter des informations fournies par les objets connectés auront un avantage concurrentiel. Reste aux principaux acteurs, Etat et associations de consommateurs compris, de faire en sorte que les assureurs et les assurés puissent tous deux en tirer parti.

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" L’arrivée des objets connectés pourrait remettre en cause, au moins en partie, le principe de mutualisation des risques qui prévaut dans le secteur de l’assurance. "

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Numéro 34 / mc2i News

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E-PARCOURS : LES NOUVEAUX SI DE COORDINATION TERRITORIALE

Santé

Alors que les expérimentations Paerpa (Personnes âgées en risque de perte d’autonomie) et TSN (Territoire de Soins Numérique) proposent depuis 2014 la mise en place de coordinations resserrées des professionnels de santé avec une approche populationnelle pour Paerpa et territoriale pour TSN, quels enseignements peut-on tirer de ces projets et quand aura lieu le passage à l’échelle, qui était le but recherché dans les deux cas ?

Les besoins des patients et des professionnelsLes pouvoirs publics se sont emparés depuis longtemps de la problématique des parcours de soins. Ils représentent une opportunité pour répondre à la nécessaire évolution de notre système de santé afin de pallier la progression des maladies chroniques et les situations de perte d’autonomie.Ces parcours ne sont possibles que si l’on permet aux différents professionnels qui prennent en charge le patient de communiquer entre eux et de partager des informations médicales (dossier patient, résultats d’examens…). De son côté, le patient, pour être acteur de son parcours, doit disposer d’outils lui permettant de s’informer à la fois sur sa pathologie et sur le système de santé, mais aussi d’interagir avec les professionnels pour la prise de rendez-vous ou la consultation de résultats. Les systèmes d’information sont le support indispensable de toutes ces interactions.

Quels Systèmes d’Information au service des parcours ? Dans l’approche retenue par Paerpa, un corpus méthodologique commun, notamment le Plan personnalisé de santé (PPS) est proposé aux professionnels pour organiser la prise en charge coordonnée du patient. En l’absence de portail pour le supporter, le PPS repose sur la mise en conformité des éditeurs de chaque logiciel métier avec un cahier des charges (définition d’un PPS, exigences d’interopérabilité pour l’identification du patient, la structuration des données médicales…), et les échanges doivent se faire par les messageries sécurisées MSSanté.Du côté de TSN, le parti pris est différent. Le financement octroyé, destiné en priorité à la construction progressive d’une plateforme numérique santé du territoire, est sans précédent pour des secteurs géographiques aussi limités (80 millions d’euros pour les cinq projets). Les plateformes doivent assurer l’interopérabilité des outils des professionnels et leur bonne coordination. Les consortiums d’industriels sélectionnés ont déjà mis en œuvre une partie de leurs fonctionnalités.

Les fonctionnalités du SI de coordination territoriale Ces deux programmes permettent de définir les fonctionnalités types d’un SI de coordination territoriale (cf. schéma ci-contre[Office1] ). Ils permettent de réaliser l’intégration via une plateforme unique d’un grand nombre de services numériques de santé aujourd’hui dispersés. Ces SI sont articulés autour des blocs suivants :

• Fonctions socles pour garantir la bonne intégration et la cohérence des échanges : annuaires (professionnels, structures, identification des patients), interopérabilité technique et sémantique (cadre d’interopérabilité des SI de santé), partage et échange d’informations (messageries sécurisées, Dossier pharmaceutique, Dossier médical partagé), fonctions de sécurité (authentification, habilitations) ;• Fonctions destinées à outiller la coordination des professionnels : spécifications de contenus métiers définis par des sociétés savantes ou la HAS (volet de synthèse médicale, lettre de liaison, CR de résultats d’examens…), fonctions de coordination (orientation des patients via le ROR, gestion de workflows et d’alertes autour d’un PPS, programmation avec gestion d’agendas), référentiels et protocoles métiers ;• Portails d’accès : destinés aux professionnels et aux patients/aidants.

Dans l’idéal, les professionnels devraient pouvoir utiliser ces fonctions directement à partir de leur logiciel métier ; à défaut ils utilisent le portail professionnel de la plateforme. Certaines briques peuvent également être utilisées par des professionnels en relais de la coordination des acteurs de terrain, dans les plateformes territoriales d’appui par exemple. Le devenir de ces expérimentationsCes expérimentations nécessitent une intégration forte entre de nombreux logiciels hétérogènes, en particulier chez les professionnels libéraux, et les services du SI de coordination. L’adaptation de ces outils ralentit les projets. Il faut ajouter à ces difficultés d’outillage un manque de temps des professionnels libéraux et des freins organisationnels, notamment autour de l’adaptation de la facturation à cette nouvelle organisation.Même si ces contraintes peuvent limiter le déploiement de ces SI, les programmes TSN et Paerpa permettent d’accélérer la spécification des outils de coordination, leur intégration aux services numériques existants et d’en vérifier tant l’usage que l’intérêt pour les professionnels. C’était l’objectif annoncé dès le départ pour TSN : chaque projet pilote doit permettre de créer une offre de service validée par l’expérience, qui puisse être déployée sur d’autres territoires.Pour préparer leur généralisation dès 2017, le ministère vient d’annoncer le déblocage de 150 millions d’euros sur cinq ans. En parallèle, un nouveau programme « e-Hôp 2.0 » est évoqué. Il permettra d’accompagner le développement de ces nouvelles générations de SI de coordination territoriale, pour améliorer les parcours de soins des patients.

" Pour préparer leur généralisation en 2017, le Ministère a débloqué 150 millions d’euros sur cinq ans. "

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Public

" L’état envisage de travailler avec l’ensemble des acteurs du monde de la Santé pour créer de nouvelles organisations en s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’information "

Le 28 septembre 2017, le Gouvernement a dévoilé son Projet de Loi de Financement de la Sécurité Sociale (PLFSS) avec l’objectif d’atteindre 2,2 milliards de déficit en 2018 (le solde de la Sécurité sociale s’établira à -5,2 milliards d’euros en 2017). Le texte a été promulgué par le président de la république le 30 décembre 2017.

Le projet vise une diminution de 3 milliards d’euros par an du déficit de la Sécurité sociale. L’objectif étant d’atteindre l’équilibre de l’ensemble des comptes à l’horizon 2020. La Ministre de la Santé Agnès Buzyn mise sur quatre grandes mesures pour atteindre cet objectif : une dépense sociale maîtrisée, le soutien à l’activité économique et au pouvoir d’achat, le développement de la prévention et de l’innovation et la prise en compte des besoins des plus fragiles.

En 2017, les quatre branches de la Sécurité sociale présentent une amélioration de leur situation financière :

• Le déficit de l’assurance maladie revient à -4,1 milliards d’euros, une amélioration de 700 millions d’euros en un an. C’est le meilleur résultat depuis 2001 • La branche des accidents du travail et des maladies professionnelles est excédentaire de 1 milliard d’euros • La branche vieillesse du régime général est excédentaire de 1,3 milliard d’euros • La branche famille devient, pour la première fois depuis 10 ans, excédentaire à hauteur de 300 millions d’euros.

Le soutien du pouvoir d’achat des actifs et de l’activité économique des entrepreneursComme prévu, les salariés du secteur privé bénéficieront de la suppression des cotisations chômage et maladie qui sera compensée partiellement par l’augmentation de la contribution sociale généralisée (CSG). Cette mesure sera mise en œuvre en deux temps : au 1er janvier et au 1er octobre 2018 et permettra aux actifs de bénéficier d’un gain de pouvoir d’achat équivalent à 1,45 % de la rémunération brute. Les travailleurs indépendants, les professionnels de santé libéraux et les agents publics bénéficieront d’autres dispositifs pour compenser les effets de la hausse de la CSG. Le gouvernement met aussi en œuvre des mesures visant à encourager la création d’entreprise notamment la mise en place d’une année blanche de cotisations sociales pour tous les créateurs et repreneurs d’entreprises sous condition de ressources.

L’amélioration de l’efficience du système de santé par l’innovationEn matière de santé, le Gouvernement mise sur le développement de la prévention et de l’innovation pour des soins plus pertinents. Le PLFSS 2018 place la prévention au cœur de la stratégie de santé. Il prévoit la mise en place de mesures relatives à l’extension des obligations vaccinales et à l’augmentation du prix du tabac. Le paquet de cigarettes atteindra les 10 euros d’ici 2020 après six hausses successives. Pour le gouvernement, un tel prix inciterait les français à arrêter de fumer ce qui diminuerait le risque de développer des cancers et autres maladies coûteuses à soigner.

Le vieillissement de la population, le coût des progrès thérapeutiques et l’augmentation des maladies chroniques sont des facteurs qui génèrent automatiquement une augmentation des dépenses de santé. Pour y remédier, l’état envisage de travailler avec l’ensemble des acteurs du monde de la Santé pour créer de nouvelles organisations en s’appuyant sur les nouvelles technologies de l’information : « Le virage numérique doit accompagner la transformation des organisations ». Le projet stipule trois mesures en particulier:

• Innovations du système de santé• Déploiement de la télémédecine• Accélération de l’inscription des nouveaux actes au remboursement

Afin d’accroître les ressources affectées aux établissements de santé, ils percevront le produit de l’augmentation du forfait hospitalier (somme déboursée par un patient pour couvrir les frais de son hébergement). Son montant, qui n’a pas été modifié depuis 2010, passera de 18 à 20 euros par jour et de 13,5 à 15 euros pour les séjours en psychiatrie.

La prise en charge des plus fragilesLe PLFSS prévoit de consacrer 22 milliards d’euros au financement des établissements et services accueillant des personnes âgées en perte d’autonomie ou des personnes handicapées, une augmentation de 2,6% par rapport à l’an dernier. Le projet de loi pour 2018 engage aussi des mesures pour soutenir les familles les plus fragiles. C’est le cas notamment des familles monoparentales plus touchées par la pauvreté. Le projet de loi cible l’enjeu de la garde d’enfant qui est, pour ces familles déjà fragilisées sur le plan financier, particulièrement susceptible de freiner l’activité professionnelle.

Enfin, les lignes de ce projet de loi pourraient bouger sur plusieurs thèmes qui intéressent l’ensemble des acteurs du monde de la Santé comme la télémédecine. Le PLFSS pour 2018 met le point sur des avancées permettant à cette pratique, encore marginale, de sortir du cadre expérimental. Le Gouvernement promet des innovations pour accompagner et encourager de nouvelles organisations améliorant le parcours des patients. Le PLFSS permettra ainsi de lancer, pour une durée de cinq ans, des expérimentations portant à la fois sur l’organisation et la rémunération des actes et des séjours.

LE GOUVERNEMENT DÉVOILE SON PROJET POUR RÉDUIRE LE DÉFICIT DE LA SÉCURITÉ SOCIALE

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PARIS, VILLE NUMÉRIQUE : UN PROJET QUI SE CONCRÉTISE AVEC LE SOUTIEN DE MC²I GROUPE

Communiqué de presse

Dans le cadre de son schéma directeur « Ville Numérique », la Mairie de Paris a lancé un vaste programme baptisé « Compte Parisien ». Ses objectifs ? Harmoniser ses prestations proposées en ligne, afin de simplifier les démarches administratives et d’améliorer la relation agents/usagers. Pour ce faire, la ville a fait appel à la société de conseil mc²i Groupe, spécialiste de la transformation digitale et partenaire phare du secteur public, ainsi qu’au cabinet d’audit PricewaterhouseCoopers. Ensemble, ils ont contribué à la mise en œuvre de plusieurs projets dont deux sont aujourd’hui concrétisés : « Mon Compte », un espace personnel unique permettant à terme d’accéder à l’ensemble des services numériques de la ville, et un projet de « Facilitation Numérique » dans les mairies d’arrondissement.

Un projet numérique de simplification des démarchesEn initiant ce grand projet de modernisation, la Mairie de Paris entendait répondre à des enjeux toujours plus nombreux, notamment en matière de digitalisation. En effet, son offre de services numériques était déjà riche, mais d’un accès parfois complexe avec diverses procédures d’identification, complexifiant le parcours de l’usager dans le cadre de ses démarches. D’autant que ce dernier a de nouvelles attentes dans un environnement digital qui ne cesse d’évoluer. La ville souhaitait faciliter sa relation avec ses usagers, en optimisant les interactions pour gagner en cohérence et en simplicité. Elle a donc sollicité mc²i Groupe qui l’avait déjà accompagnée sur plusieurs projets informatiques auparavant. Ainsi, depuis deux ans, le cabinet collabore à nouveau avec la Mairie de Paris pour mener à bien ses projets de transformation.

Le projet « Mon Compte » : la clé pour accéder à tous les services numériques de la villeLe portail « Mon Compte » permet à chaque Parisien de créer un espace personnel unique, afin d’accéder à l’ensemble des services numériques de la ville. L’usager y retrouve toutes ses interactions avec la mairie. Il a ainsi l’opportunité, par exemple, de gérer son profil, suivre ses demandes de services et d’informations, ses réclamations, ou encore s’inscrire à des listes de diffusion de newsletters ou de notifications par mail.

En ligne depuis décembre 2016, ce portail « Mon Compte » a fait l’objet d’une réflexion approfondie dès septembre 2015, durant laquelle mc²i Groupe a notamment contribué au cadrage des besoins. Le cabinet a ensuite accompagné la Mairie de Paris dans la création de la maquette Web de « l’espace Mon Compte », puis dans la mise en œuvre du projet en appliquant la méthode Agile, et enfin dans la conduite du changement.

Fin juin 2017, l’espace « Mon Compte » a évolué pour intégrer une nouvelle option : la certification des données d’identité via le dispositif FranceConnect.Pourquoi ? Pour simplifier et accélérer les démarches en ligne des Parisiens tout en leur assurant un haut niveau de sécurisation de leurs données. FranceConnect propose en effet une reconnaissance de l’identité de l’usager, en s’appuyant sur des comptes existants pour lesquels son identité a déjà été vérifiée, comme son compte Ameli, DGFIP ou encore La Poste. Plus besoin de fournir de pièces justificatives prouvant son identité pour accéder aux services de la Ville... Tout est synchronisé et automatisé. mc²i Groupe a contribué à la mise en place de ce dispositif en réalisant des activités de conception fonctionnelle, puis de maquettage web permettant de visualiser le parcours de l’usager, et enfin de recette. En ligne pour le service de réservation de terrain de tennis de la Ville de Paris dans un premier temps, ce fonctionnement est voué à être étendu à l’ensemble des services. Afin de garantir la confidentialité des informations, FranceConnect ne stocke pas les données personnelles et ne permet pas de tracer la navigation.

« Facilitateur numérique » : un nouveau rôle dans les mairies d’arrondissement Autre projet accompagné par mc²i Groupe : la facilitation numérique au sein des mairies d’arrondissement, afin de guider les usagers dans leur utilisation des services accessibles en ligne. Concrètement, des espaces connectés sont mis à la disposition du public, sous la forme de tablettes ou d’écrans tactiles, qui peuvent être utilisés librement ou avec l’appui des agents de la ville si nécessaire. Un excellent moyen de faciliter l’accès aux services des mairies et de réduire la fracture numérique.

Dans ce contexte, le cabinet a contribué à la phase d’accompagnement au changement, en animant des formations auprès des agents de la ville et en créant divers supports pédagogiques. Ce dispositif de facilitation numérique a été déployé début 2017 dans quatres mairies pilotes (2e, 4e, 12e et 17e arrondissements) et le cabinet a alors réalisé des visites in situ pour soutenir les équipes. Enfin, le dispositif devrait se généraliser à partir de septembre pour, à terme, équiper toutes les mairies de la capitale.

« L’objectif du programme ‘Compte Parisien’ est, notamment, de répondre au besoin de simplification administrative. Pour cela, il s’appuie sur la dématérialisation des procédures, l’homogénéisation des processus et des outils afin de faciliter l’accès aux services et les échanges entre la ville et l’usager. » commente Cyrielle LUCAS, Manager mc²i Groupe en charge de la réalisation des prestations AMOA sur ce projet.

« Mon compte est un formidable outil de modernisation de l’image de la ville, qui bénéficie aux usagers comme aux agents puisqu’il représente un gain de temps certain. », poursuit Cyrielle LUCAS.

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NUMÉRO 34 - janvier 2018

Directeur de publication : Vincent PASCALRédacteurs en chef : Alexis MONNEROT DUMAINE, Aude LAMODIÈRECoordination : Anaïs ALARYRédaction : Houda AL ALAMI, Caroline PIGEON, Morgane BOUTIN-NEVEU, Alexandra PLAIRE, Emna GHARIANI, Nicolas BERTRAND, Robin DELASSUS, Cédric AUBOUYVersion digitale : Yann GOUPILConception : Orkidées / Réalisation : J’magineCrédits photographiques : iStock / Fotolia

Brèves

TABLE RONDE PRELEVEMENT A LA SOURCELe 14 décembre mc²i Groupe a accueilli une cinquantaine de responsables Ressources Humaines lors d’une table ronde dédiée aux modalités de mise en œuvre au 1er Janvier 2019 du Prélèvement à la Source, récemment confirmé par le gouvernement.Les participations exceptionnelles de la Direction du programme de la DGFIP et de retours d’expériences projets concrets ont permis de répondre à un grand nombre d’interrogations sur le sujet, permettant ainsi aux entreprises présentes de mieux comprendre la démarche et la mise en place de ce nouveau mécanisme de collecte.

INAUGURATION En septembre dernier, mc²i Groupe est fier d’avoir fêté l’inauguration de ses nouveaux locaux en présence d’une centaine de clients et partenaires. Collaboratif, ouvert, dynamique, agile et participatif, ce nouvel espace de près de 2 000 m², réparti sur 3 étages, offre un lieu de travail propice à l’excellence et à l’épanouissement de l’ensemble des collaborateurs du groupe mais aussi des futurs talents qui le rejoindront, ainsi qu’à la satisfaction de ses clients.

TABLE RONDE RGPDLe 16 novembre mc²i Groupe a organisé une table ronde sur le nouveau règlement européen de protection des données RGPD qui sera mis en place en mai 2018.A l’ordre du jour un retour d’expérience projet d’un grand groupe international et présentation de la démarche d’accompagnement de mc²i Groupe : audit de conformité et plan de transformation et déploiement.

51 rue François 1er - 75008 PARIS01 44 43 01 [email protected]

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En appui aux directions métiers et aux directions des systèmes d’information, mc²i Groupe apporte son expertise méthodologique sur l’ensemble des phases projet : conseil stratégique et opérationnel, assistance à la maîtrise d’ouvrage (AMOA), pilotage de la maîtrise d’œuvre (AMOE).

UN ACTEUR INDÉPENDANTL’expertise et la valeur ajoutée des prestations de mc2i Groupe sont renforcées par son indépendance à l’égard des acteurs du marché, en particulier des éditeurs de solutions, des intégrateurs de systèmes et des infogéreurs.

Cette indépendance garantit l’intégrité des recommandations formulées aux clients, enrichies par une veille permanente et des benchmarks réguliers des solutions du marché.

LE CONSEIL EN TOUTE INDÉPENDANCE

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